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N° 13 - Les transports à Plaine Commune

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1Juin 2006Bulletin de l’association des Usagers des Transports <strong>Plaine</strong> <strong>Commune</strong>9/11 rue Genin 93200 Saint-Denis couriel: aut-pc@wanadoo.frVisitez notre site: http://perso.wanadoo.fr/aut-pc/Zones piÄtonnes : ce n’est pasla mort du petit commerce<strong>Les</strong> commerÄants, dont certains connaissent d’ÇvidentesdifficultÇs, sont souvent tentÇs d’accuser lesamÇnagements urbains, et particuliÉrement la crÇationde zones piÇtonnes dans les centres-villes. Elles seraientselon eux, responsable de nombreuses fermeturesde magasins et de dÇpÑts de bilan.Ainsi Ä Saint-Denis, un Å collectif des commerÇants etartisans É a lancÑ une pÑtition demandant la rÑouvertureaux voitures d’un certain nombre de rues autourde l’HÜtel de ville et la transformation de plusieurs placesen parkings. Cette association s’efforce de fairesigner une pÑtition de soutien aux clients des commerces.Il est vrai que depuis de nombreuses annÄes les commercesde Saint-Denis n’ont pas le vent en pupe. Certains(boucheries, charcuteries, boulangeries, et Äpiceriesde qualitÄ) ont presque totalement disparu. <strong>Les</strong>consommateurs dÄplorent de voir des enseignes qu’ilsapprÄciaient remplacÄes par des boutiques de malbouffe,de fripes ou de solderies. Une Ävolution analogueest observÄe dans des communes proches de Paris,qu’elles aient ou non crÄe des zones piÄtonnes.Cela n’a aucun rapport, mais le plus simple est d’enrejeter la responsabilitÄ sur les amÄnagements. Cefaisant, les commerÇants se trompent d’adversaires.Le commerce de proximitÄ, c’est justement celui oÇl’on va É pied et d’autant plus facilement que l’on estdans une zone piÄtonne. Des Ätudes menÄes par desorganismes indÄpendants ont dÄmontrÄ que dans lescentres-villes oÇ l’on avait donnÄ prioritÄ aux piÄtonset aux <strong>transports</strong> en commun, le chiffre d’affaires descommerces avait ÄvoluÄ pus favorablement que dansceux oÇ l’on avait donnÄ prioritÄ É la voiture. Allezdonc vous promener É Strasbourg ou dans les quelquesrues piÄtonnes Parisiennes !.Si le centre ville est piÄtonnier c’est avant tout pourpermettre aux bus de mieux le desservir (50% desfoyers Dionysiens ne possÑdent pas de voiture), auxchalands de mieux se dÄplacer, et aux riverains dejouir d'une meilleure qualitÄ de vie ; moins de bruit etde pollution. En rendant partiellement le centrevilleaux piÑtons, la MunicipalitÑ ne fait que rattraperle retard que nous avons en ce domaineet nous, association d’usagers et de consommateursl’encourageons Ä continuer dans ce sensen favorisant Ñgalement la place du vÑlo dans laville.Ce sujet est suffisamment grave et importantpour qu'il ne devienne pas motif d'une polÑmiquebassement politicienne. Seul doit prÑvaloir l'intÑrátgÑnÑral. L'expÑrience montre que quand onest bien dans sa ville, on y fait Ä pied ou Ä vÑloses achats quotidiens ; sinon, le rÑflexe sera toujoursde prendre sa voiture pour aller chercherson bonheur dans de lointains hypermarchÑs. Ilest regrettable que certains n'aient toujours pascompris que quoi qu'on fasse, la ville n'aime pasla voiture… et rÑciproquementJean-Pierre LeroseyPLAN LOCAL DES DEPLACEMENTSPLAINE COMMUNE(contribution aux dÄbats)Rappel : le PDU, Plan des DÄplacements Urbainsde l'Ile-de-France approuvÄ en 2000, estl’aboutissement de la loi sur l’air de 1996 ou loiLepage. Il a pour objectif de diminuer de 5% lacirculation automobile en donnant la prioritÄ aux<strong>transports</strong> en commun et aux dÄplacementsdoux (marche É pieds, vÄlo), et de limiter ainsi lapollution atmosphÄrique. Lors de l’Älaboration duPDU, deux scÄnarios Ätaient prÄsentÄs, l’un dit"au fil de l’eau", laissant la voiture imposer sondictat avec ses consÄquences, l’autre volontariste,rÄduisant de faÇon autoritaire la place de lavoiture.Le PLD (Plan Local des DÄplacements) est la traductionau niveau local du PDU, il doit donc s’Älaborerdans sa continuitÄ.Ainsi, ce n’est pas le scÄnario dit "au fil de l’eau" quidoit Ñtre le fil conducteur de l’Älaboration de ce PLD.La voiture doit se voir attribuer moins de place au bÄnÄficedes <strong>transports</strong> en commun, des piÄtons et descyclistes. Dans le centre de l'agglomÄration parisienne,bien qu'assumant seulement 30% des dÄplacementselle accapare aujourd'hui 94% de l’espacepublic (donnÄes PDU). Ainsi des mesures fermes doivent-ellesÑtre prises afin de limiter l’accÖs et le stationnementdes voitures sur <strong>Plaine</strong> <strong>Commune</strong>. Sous levocable du "droit É se dÄplacer", on donne tous lesdroits É la voiture au dÄpend des autres usagers de lavoirie.


La premiÖre mesure est la non rÄalisationdu BIP (Boulevard Intercommunaldu Parisis), vÄritableautoroute urbaine reliant l’autorouteA1 depuis Gonesse É l’A15É Saint-Gratien. L’objectif avancÄpour la rÄalisation de cette autorouteest de soulager un tronÇonde A15, de faÇon É faciliter l’accÖsen voiture des habitants du Vald’Oise vers le nord de Paris : objectiftotalement contradictoireavec le PDU.Une autoroute, c’est un aspirateurÉ voitures qui en encourage l’usage.<strong>Les</strong> dites voitures finissentpar ressortir sur la voirie locale,encombrant rues et trottoirs. Dansle cas du BIP ce sont, sur <strong>Plaine</strong><strong>Commune</strong>, les villes d’Epinay, Villetaneuse,Pierrefitte et Stains quiverront leur qualitÄ de vie se dÄtÄriorer: un argument supplÄmentairepour refuser le BIP.Dans le cadre de l'Älaboration duSchÄma Directeur de la RÄgionIle-de-France (SDRIF), le Gouvernementa demandÄ au PrÄfetde RÄgion de veiller É ce quel’A16, dont le raccordement estactuellement prÄvu sur la FrancilienneÉ la Croix Verte, soit prolongÄejusqu’au BIP. Il y a 10 ans,nous nous battions contre la pÄnÄtrationde cette autoroute en zoneurbaine dense : nous n'avons paschangÄ d'attitude. Nous pouvonsfacilement imaginer ce que seraitle BIP alimentÄ par l’A1, l’A16 etl’A15 : un immense couloir É voitureset poids lourds, source depollution atmosphÄrique et de nuisancesonores. Encore une fois,que fait-on des objectifs du PDU ?Pour pallier au manque demoyens de dÄplacement interbanlieue,nous proposons qu'enlieu et place d'un programme autoroutierrelevant de conceptionsdÄpassÄes soit accÄlÄrÄ le programmede mise en service de latangentielle ferroviaire Sartrouville-Noisyle Sec, et Ägalement laliaison prÄvue Cergy–Roissy utilisanten commun avec cette tangentiellele tronÇon Epinay-LeBourget.Au niveau de <strong>Plaine</strong> <strong>Commune</strong>,nous demandons Ägalement quesoient rapidement rÄalisÄes lesdiffÄrentes lignes de tramway prÄvues,É savoir : prolongement duT1 É l’ouest, rÄalisation du tram Y(St. Denis - Epinay/Villetaneuse)et son prolongement É la futurestation Evangile du RER E. ainsique le Sarcelles Saint-Denis. Ceslignes, complÄtÄes par le rÄseaude bus Mobilien, seraient l’ossatured’une desserte locale de qualitÄ.AprÖs avoir amÄliorÄ la qualitÄde service du rÄseau bus secondaireexistant, un rÄseau bus(dit de 3 e niveau) interne É <strong>Plaine</strong><strong>Commune</strong> doit Ñtre mis en placepour dÄsenclaver les diffÄrentsquartiers, permettant É tous d’accÄderfacilement aux diffÄrentscentres administratifs, commerciaux,sociaux et culturels de<strong>Plaine</strong> <strong>Commune</strong> ainsi qu’auxquartiers d’emploi .L’alternative des dÄplacementsdoux doit Ñtre prise ÄgalementtrÖs au sÄrieux, par le dÄveloppementsur <strong>Plaine</strong> <strong>Commune</strong> d’unvÄritable rÄseau cyclable liÄ auxdÄplacements utilitaires et la crÄationde parc É vÄlos, gardÄs dansles cas de stationnement de longueou moyenne durÄe (garesmÄtro).<strong>Les</strong> zones 30 (É l’image de la ZACDelaunay Belleville) doivent ÑtredÄveloppÄes afin de permettreune meilleure qualitÄ de vie pourles riverains, des conditions dedÄplacement plus sáres pour lescyclistes et un meilleur fonctionnementdes <strong>transports</strong> en commun.Le stationnement: En mettant enplace une politique de stationnementadaptÄe il est possible de rÄpondreÉ la demande locale destationnement et aux nÄcessitÄsdu PLDInstituer un stationnement rÄglementÄavec tarification prÄfÄrentiellepour les riverains, dissuaderle stationnement des migrants,prendre en compte le stationnementoccasionnÄ par les livraisons(aires de livraisons bien dÄlimitÄeset controlÄes.Telles sont les alternatives quenous prÄconisons, en rÄponse autout voiture ÄnoncÄ comme incontournablepar des "experts" Éla vision Ätroite, ignorants des impÄratifsdu dÄveloppement durableet irresponsables devant lesgÄnÄrations futures.AUT <strong>Plaine</strong> <strong>Commune</strong>RÄunions de bureau<strong>Les</strong> rÑunions de bureau setiennent le 1er et 3e mardi dechaque mois de 18 heures Ä19H30 bourse du travail bureau409. Elles sont ouvertes Ätous les adhÑrents et tiennentlieu de permanence.Rendez nous visite vous serezles bien venusSi vous ne l’avez dÅjÇ faitn’oubliez pas de rÅgler votrecotisation 2006 au trÅsorier(Martin Maunoury) soit 12€Bulletin si dessous2BULLETIN D’ADHÅSION 2006Nom………………………………………….PrÉnom……………………………………………….Adresse………………………………………………………………………………………………..AdhÉsion simple 12 € de Soutien 15€ ou plus Association 38 €ChÖque Ü l’ordre de l’AUT <strong>Plaine</strong> <strong>Commune</strong> 9/11 rue Genin 93200 Saint-Denis

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