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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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a toujours pas de remède et vivre avec la maladie comporte de nombreux problèmes.Les stigmates associés au VIH/sida et à l’hépatite C sont source de préoccupations quantà la divulgation. Bien que nombre d’organismes de lutte contre le sida (OLS) adoptentla réduction des méfaits, les participants ont relaté des situations où ils se sentaientfaire l’objet de discrimination par les OLS en raison de leur utilisation de drogues.Le traitement de l’hépatite C dure environ de 6 mois à un an, et cause des effetssecondaires très désagréables, y compris ce qui ressemble à une très mauvaise grippe,et la dépression. Le traitement réussit dans 50 % à 85 % des cas, si les gens arrivent àle terminer. Pour les personnes qui utilisent des drogues, de nombreux obstaclesgênent l’accès au traitement, dont le principal est l’insistance sur l’abstinence de toutedrogue. Toutefois, des médecins commencent à offrir le traitement à des personnes quiconsomment encore activement.LE NIVEAU D’INSTRUCTIONLa majorité (53,8 %) des participants avaient au moins un diplôme d’études secondaires,tandis que 20 % avaient une formation technique, et 6,2 % avaient des étudesuniversitaires, soit au premier cycle, soit aux études supérieures.SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET LOGEMENTAfin d’obtenir un aperçu de leur situation financière, on a demandé aux participants desgroupes de discussion s’il y avait eu des occasions, dans l’année écoulée, où ils avaientcraint de manquer de nourriture dans leur ménage avant d’avoir l’argent pour s’enprocurer. Même si 51,2 % des participants ne s’inquiétaient jamais ou seulement parfoisde manquer de nourriture, 33,7 % s’en souciaient souvent ou toujours, et 13,8 % avaientcette inquiétude à la fin du mois.Enfin, si la plupart des participants (71,2 %) étaient logés, 17,5 % étaient sans abri. Etun autre 6,2 % des participants étaient des « sans-abri cachés » qui passaient la majoritéde leurs soirées à s’héberger chez des amis. Un autre 3,8 % avaient passé la majeurepartie de leurs nuits dans un hôpital ou une institution dans le mois écoulé.La plupart des discussions sur le logement portaient sur le besoin d’un plus grandnombre de logements, en particulier d’un plus grand nombre de refuges où lespersonnes qui utilisent des drogues, y compris l’alcool, sont bienvenues et peut-êtresoutenues par des services de réduction des méfaits. Les discussions portaient égalementsur le besoin de logement pour les personnes avec des animaux domestiques, et cellesqui sont en rétablissement.15

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