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Partager nos connaissances - Canadian Harm Reduction Network

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croyant qu’elle ne fait que remplacer une dépendance par une autre. Quelquesparticipants ont relaté avoir des difficultés à entrer dans des programmes de méthadoneen raison des critères d’admissibilité stricts et des listes d’attente.Un participant sepréoccupait de ce que tant de gens utilisent présentement la méthadone et se demandaitsi c’était une bonne chose. Un autre a mentionné que les pharmaciens remettaient enquestion s’ils devaient offrir de la méthadone et la distribution de seringues à cause de laquantité de vols à l’étalage qu’ils subissent.« Je peux fumer du crack et faire de la coke, et quand j’ai fini, cinq minutes plus tard, je suis de retourà la normale. Mais si vous me gelez à la méthadone… ça prend une éternité pour redescendre. Eten plus, je suis fait pour le restant de la journée… Ça dure longtemps. Ouais, et j’aime pas ça. »« Puis comparé à avant, c’est vraiment difficile d’en avoir. Quand j’étais dernièrement pour avoirde la méthadone, bien les deux médecins m’ont dit ça prend une thérapie de six mois fermée,sinon t’en n’a pas. »« Bien moi, je voudrais embarquer sur le programme de méthadone puis je me suis fait dire qu’il y avaitdeux à trois semaines d’attente. Mais deux, trois semaines d’attente c’est quand même long là. »LE MAUVAIS USAGE SOUPÇONNÉ DE LA MÉTHADONEDans quelques villes, les participants aux groupes de discussion ont mentionné qu’onavait donné de la méthadone à certaines personnes dont la drogue de dépendance étaitla cocaïne, pour laquelle la méthadone n’a aucun effet. Ils croyaient que certainescliniques de méthadone étaient axées sur les profits et qu’elles bénéficiaientd’administrer la méthadone à un plus grand nombre, peu importe si elle leur était utile.Un participant a révélé qu’un ami voulait se sevrer de la méthadone, alors que laclinique conspirait à le garder sur la méthadone, à des fins lucratives.« J’avais un ami sur la méthadone et je ne sais pas à quelle clinique il va, mais il a ditcroire qu’ils conspiraient pour le garder sur la méthadone et que lui voulait accélérerson… sevrage graduel… Mais ils voulaient qu’il continue d’en prendre. »Participant : « Ça revient à une question d’argent. C’est de ça qu’il s’agit. »« Je connais des gars qui font du speed à Calgary, des gars qui fument du crack. Ils n’ontjamais pris d’opiacés et on leur prescrit de la méthadone. »LES DIFFÉRENCES DE PRATIQUES ENTRE MÉDECINS PRESCRIPTEURSQuelques participants ont expliqué que la posologie de la méthadone et les méthodesd’admissibilité variaient selon le médecin et la ville, même dans la même province.« J’en étais à une dose ridicule à un moment donné. J’étais à 290, et quand je suis allé à ---,ils étaient très surpris. Leur idée de la réduction des méfaits était apparemmenttotalement différente de ce qui se pratiquait à ---. J’ai été un peu choqué de la vitesse oùils voulaient changer les choses. »25<strong>Partager</strong> <strong>nos</strong> <strong>connaissances</strong> : améliorer les programmes et pratiques de la réduction des méfaits au Canada

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