1 rue des Fossés-Saint-Bernard Place MOHAMMED ... - Radio France

Métro : Jussieu, Cardinal-Lemoine, Sully-MorlandBus : 24 – 47 – 63 – 67 – 86 – 87 – 89Parking public : 39 boulevard Saint-GermainLe placement numéroté n’est plus garanti après le débutdu spectacle, les portes de la salle étant alors fermées.Les retardataires ne pourront être placés qu’à la faveurd’une interruption du spectacle. Merci de vous présenter30 minutes avant le début du spectacle.LIEUAuditorium de l’IMA (niveau -2)1, rue des Fossés-Saint-BernardPlace Mohammed V – 75005 ParisInternet : http://www.imarabe.orgNé à Damas, dans une famille de dervichestourneurs,Iyad Haimour découvre l’âmede la musique à travers le luth. Sa passionpour les instruments traditionnelsl’incitera à pratiquer par la suite leqanoûn (cithare arabe) et la fl ûte ney.Alors qu’il s’est installé en France,certaines musiques vont infl échir sonparcours : les musiques médiévalesd’Europe et de la Méditerranée, lesmusiques du Maghreb et les tendancesworld du jazz actuel.Né en Irak en 1973, élève deRyad Mohamed Hassan, deSami Nassim et surtout dugrand Mounir Bashir, diplômédu Conservatoire national demusique de Bagdad, Saâd MahmoudJamal est, depuis janvier2002, enseignant de oud àl’Institut de musique de Bahreïnet en charge de la troupedes « lionceaux » – les jeunes joueurs de oud de cette institution.Il a sorti son premier CD, Nostalgia, en 2005.BILLETTERIE- LOCATION• A l’accueil de l’IMA (niveau 0), tous les jours sauf le lundi, de10h à 17h et le jour même du spectacle de 18h30 à 20h30• Par téléphone au 01 40 51 38 14 du mardi au dimanche de10h à 14h et au 0 892 702 604 (0,34 € TTC par minute) dulundi au samedi de 9h à 19h30• Par correspondance : merci d’adresser le coupon-abonnementà l’IMA en précisant les spectacles, les dates et le nombrede places choisies ainsi que le tarif retenu (joindre un justifi catifpour tout tarif réduit) accompagné d’un chèque établi à l’ordrede l’Institut du monde arabe. Un délai de quinze jours est requispour le traitement des demandes.• Auprès des réseaux Fnac, Carrefour, Géant, Virgin Megastore,Ticketnet, Leclerc, Auchan, Cultura, Cora et Galeries Lafayette• Par internet au www.imarabe.org, www.fnac.com ouwww.ticketnet.frCrédits photos :• Feda Majd Shaer = DR• Mehdi Addab + Lotfi Attar =• Farid Bensarsa = DR• Mohamed Abozekry =• Bacem Yousfi = DR• Trio Joubran =• Azzedine Montassere = DR• Karim Tadlaoui = DR• Qadri Dalal = DR• Khlaed Al-Jaramani = DR• Malek Ellouze + Béchir Gharbi = DR• Iyad Haimour = DR• Saâd Mahmoud Jamal = DR• Dris El Maloumi =• Ahmed Al-Khatib = DRLE STYLE DAMASCÈNEavec Iyad HaimourL’ÉCOLE DE BAGDADavec Saâd Mahmoud JamalVous pouvez réserver vos places :Graphisme : www.sansblanc.comBéchir Gharbi, a entamé l’apprentissage du luth à l’âge dedouze ans ; quatre ans plus tard, il était le plus jeune solisteà jouer accompagné par l’Orchestre symphonique tunisien…Actuellement, il se consacre à la création musicale en duo avecson frère jumeau Mohamed, virtuose du violon.Malek Ellouze, élève du grand maître Ali Sriti, a obtenu sondiplôme de musique arabe en 1981, à l’âge de seize ans.L’association de ces deux luthistes à l’occasion du Festival apour but de rapprocher deux styles de jeu différents, mais complémentaires.Le programme présenté est composé essentiellementde morceaux de leurs compositions, ainsi que de certainesréinterprétations du répertoire classique arabe.« Driss el-Maloumi, un desjoueurs de oud les plusdoués de sa génération,parvient à assimiler le stylede jeu du luth tribal berbère,oriental et occidental en dépassantle cliché ethnique etacadémique. Dans ses interprétationsimprégnées d’uneintense nostalgie, il rêve sur une longue complainte élégiaquesans chercher à la fragmenter en strophes. Envahi par son inspiration,il la pare d’ornements sans narcissisme. Loin de s’exhiber,ce dompteur dominateur du luth, du mode et du modèle,illustre spontanément le oud et le maqâm avec élégance etsincérité. » Il suffi t d’écouter l’album L’Âme dansée, paru chezBuda Musique, dont on cite ici quelques lignes du livret écrit parBérénice Gulmann et Sami Sadak, pour s’en convaincre.TARIFS DES MUSICALESTarif -10% :• membres de la Société des amis de l’IMA,• demandeurs d’emploiTarif -20 % :• CE et associations : à partir de 10 personnes pour un mêmespectacle• Groupes d’amis : à partir de 6 personnes pour un mêmespectacle• Jeunes : - de 26 ans• Abonnement individuel : à partir de 5 spectacles différentsBROCHURERédaction : Rabah MezouaneChargés des relations avec les publicsAlexandra Bounajem-HattabOlivier HountchegnonLE LUTH ENCHANTÉavec Driss El MaloumiResponsable des relations avec les publicsSoufiane BencharifCatégorie 2 :• Tarif plein = 18 €• Tarif -10% = 16,20 €• Tarif -20% = 14,40 €Presse arabeSalwa Al NeimiLUTHS ASSOCIÉSavec Béchir Gharbi et Malek EllouzeCommunication et presseMériam KettaniAhmed Al-Khatib sera accompagné deYoussef Hbeisch, qui enseigne en Europeainsi qu’en Israël la théorie des rythmeset percussions et qui a collaboré avec denombreux artistes tels que Aka-Moon(Belgique), Simon Shahun (Etats-Unis),Suliman Erguner (Turquie), l’Ensemble dela paix avec sœur Marie Keyrouz et, trèsrécemment, le Trio Joubran.Catégorie 1 :• Tarif plein = 22 €• Tarif -10% = 19,80 €• Tarif -20% = 17,60 €COMMUNICATIONDirecteurPhilippe CardinalRégie techniqueDominique Vander-Heym, Rainer Engel, Samir FarhatDirecteur général adjointGildas BerthéléméStagiaire assistanteAlexia SowDirecteur général adjointBadr-Eddine ArodakyAssistante de productionSaïda FellacheDirecteur généralMokhtar Taleb-BendiabChargés de programmation et de productionDorothée Engel et Rabah MezouaneOn se souvient d’un magnifiquedialogue entre deuxmusiciens pratiquant deuxgenres de musique habituellementprésentées commeantinomiques.En ces temps où semblenttriompher les « idolâtres del’unique », il avait été réconfortantde constater qu’un guitariste de rock (Serge Teyssot-Gay deNoir Désir), et un joueur de oud (Khaled al-Jaramani), puisantaux sources de la musique orientale, pouvaient produire tant debeauté. Portés par une même exigence d’honnêteté, Khaled leSyrien et Serge le Français avaient réussi avec l’albumInter zOne un dialogue magnifi que. Cette fois, nous retrouveronsAl-Jaramani en solo, et la magie opère toujours…Né en Jordanie au sein d’une famille deréfugiés palestiniens, Ahmed al-Khatib aétudié la musique à l’Université du Yarmouk,dont il est sorti diplômé en 1997.L’année suivante, il rentre en Palestine oùil met son talent au service du Conservatoirenational de musique Edward Saïd.Contraint de quitter le territoire en 2002,il s’installe en Suède où il enseigne àl’Académie de musique et de dramaturgie.Son premier album, Sada, a été enregistréen 2004.Direction des Actions culturellesPrésidentesDominique Baudis, Bruno LevalloisDirecteur des Actions culturellesMohamed MétalsiIL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUDavec Khaled Al-JaramaniLUTH DE PREMIÈRE CLASSEavec Ahmed Al-KhatibINFORMATIONS PRATIQUES PROGRAMMATION DES SPECTACLESVendredi 18 Samedi 19SpectaclesJeudi 10 Vendredi 11 Samedi 12Jeudi 1711 e FESTIVAL DE MUSIQUE DE L’IMA • JUIN 2010LE LUTH DANS TOUS SES ÉCLATSLE LUTHISTE AUX DOIGTS D’ORavec Karim TadlaouiLE LUTH CHÉRIFIENavec Azzeddine MontassereMÉDINA SUR OUDavec Bacem Ala YousfiLE SON DU GOLANavec Feda Majd ShaerP R É L U D EMuni de son instrument préféré, Karim Tadlaoui œuvre sansrelâche pour atteindre une perfection à la fois musicale etvocale. Fruit de longues années de labeur, sa réputationrayonne désormais au-delà des frontières. Surnommé« le luthiste aux doigts d’or », il enchaîne concerts etsoirées privées avant de partir à la conquête du temple dela musique orientale, Le Caire.Lauréat du conservatoirenational de musique deRabat, prix d’honneur deluth et de musique arabe,compositeur plusieurs foisprimé dans les festivals etcompétitions à l’échelledu Maroc et du mondearabe, chef de l’orchestre arabe de la radio nationale, AzzeddineMontassere s’est également distingué en tant que luthistevirtuose.Diplômé du Conservatoirenational de Tunis en musiqueorientale, ce passionné de oud apoursuivi sa formation musicaleà la Maison du luth arabe, auCaire. Il a rejoint récemmentl’Oud Jam Trio, en compagnie dubatteur Arnaud Ehrlich.Né le 27 mars 1983,Feda Shaer a commencéà s’essayer sur un luth,offert par un de sesamis, à l’âge de 17 ans,avant d’améliorer sonjeu grâce à un musiciende son village, Faridal-Qadhmani.CJeudi 10 juin 2010Syrie : Feda Majd ShaerAlgérie : Mehdi Haddab et Lotfi AttarLes portes de l’Opéra de la capitale égyptienne lui sontouvertes à plusieurs reprises tout comme celles desplus grandes chaînes de télévision et autres maisons deproduction arabes.LE LUTH PRODIGEavec Mohamed AbozekryMontassere a développé une technique de jeu inégalable et unsens inné de la modulation et du chromatisme, et manie avecaisance les différents mouvements du plectre, ainsi que lesprogressions de gammes.Ensuite, malgré les réticences de ses parents, il poursuit dansla voie du « mieux-disant oriental ». Il se rend alors en Égypte,puis à Damas, où il se forme à l’Institut supérieur de musique,avant d’étudier sous la houlette du prestigieux Naseer Shamma.Son talent est apprécié de tous les connaisseurs.e 11 e festival de musique de l’IMA est consacré au luth, l’« émir desinstruments » comme l’appellent les Arabes eux-mêmes. Initialementmonoxyle, c’est-à-dire creusé dans une unique pièce de bois, d’où sonnom d’al-ûd (bois), il est confectionné, à partir du XIII e siècle, à l’aidede fi nes lamelles collées dessinant une forme fl uide en poire, prolongéed’un manche. À cette époque, il est concurrencé par toute une panoplied’instruments similaires, à cordes pincées et à long manche : le saz, ledotar et le tambûr proche-orientaux ; le guenbri, la mandole et la kwitranord-africains.Vendredi 11 juin 2010Tunisie : Bacem Ala YousfiEgypte : Mohamed AbozekryAlgérie : Farid Bensarsa et N. BenmrabetNé au Caire en 1991, MohamedAbozekry a à peine quinze anslorsqu’il obtient le diplôme desoliste et de professeur, couronnépar un prix d’excellence, de laMaison du luth arabe (Beit El-Oud) du Caire. C’est là qu’il a suivil’enseignement du maître du luthirakien Naseer Shamma.Compositeur et interprète, Mohamed Abozekry maîtrise aussi bien lerépertoire musical égyptien que celui de la musique arabe classique etcontemporaine, ainsi que les styles turc et irakien. Il se produit seul surscène, mêlant le son du oud au jazz ou au blues.Samedi 12 juin 2010Maroc : Azzeddine MontasserePalestine : Le Trio JoubranDoté de quatre, cinq ou six cordes, rarement sept, il a varié dans sonaspect depuis l’époque omeyyade et diffère encore aujourd’hui d’un paysl’autre par de menus détails. Ce n’est que vers le XIV e siècle qu’il auraitpris sa silhouette quasi défi nitive.Jeudi 17 juin 2010Maroc : Karim TadlaouiSyrie : Qadri DalalOUD SIDE STORYavec Mehdi Haddab et Lotfi AttarTROIS LUTHS POUR LA PALESTINEavec Le Trio JoubranLUTH EN VERSION ALEPINEavec Mohamed Qadri DalalSamir Joubran,l’âme de ce triofondé en 2004,est né en 1973à Nazareth, enGalilée.Parti de l’Orient arabe, le luth a suivi divers itinéraires jusqu’à parveniren Italie et dans l’Andalousie musulmane, devenant l’un des instrumentsessentiels de la musique arabo-andalouse. Les Cantigas de Santa Maria(milieu du XIII e siècle) constituent l’une des premières manifestations duluth dans la culture européenne. Avec l’essor du jeu polyphonique et grâceà l’adjonction des frettes sur le manche, il devient ensuite un instrumentmajeur de l’Occident.Vendredi 18 juin 2010Syrie : Khaled Al-JaramaniTunisie : Duo Malek Ellouze et Béchir GharbiPalestine : Iyad HaimourLUTH ET KWITRAavec Farid Bensarsaet Nacereddine BenmrabetNé à Alep, la ville de toutes les merveilles artistiques,Mohamed Qadri Dalal s’est attelé à l’apprentissage duluth, sous la direction d’un célèbre chanteur local, Bakrial-Kourdi, dès sa plus tendre enfance.Son père l’initieau jeu du oud dèsl’âge de cinq ans.En 1995, il achève ses études au prestigieux conservatoire duCaire.Talentueux compositeuret joueur de oud électrique,Mehdi Haddabaccompagne avec bonheurdes artistes tels queRachid Taha, RodolpheBurger (Before Bach) etexplose littéralement lorsde projets personnelstels que Ekova (groupe electroworld ayant marqué le milieudes années 1990), Duoud (avec Smadj) largement célébré parla critique, ou Speed Caravan, signé par Peter Gabriel.Samedi 19 juin 2010Palestine : Ahmed Al-KhatibMaroc : Driss El MaloumiIrak : Saâd Mahmoud JamalPROGRAMMEAprès avoir étudié à l’université al-Azhar du Caire, il aenseigné au Maroc et en Syrie tout en se produisantsur quelques-unes des scènes les plus prestigieuses aumonde, telles que le Carnegie Hall de New York ou leThéâtre de la Ville de Paris ; son jeu fl uide et sensible yenthousiasme le public.Un oud arbi, une kwitra, et deuxartistes qui aiment à mêler lessons et les mélodies de leursinstruments en se promenant àtravers les modes et les pièces dela musique maghrébo-andalouse :Farid Bensarsa, de Constantine, etNacereddine Benmrabet, d’Alger,sont d’abord des amis. Leur amitiéest née au sein de la prestigieuseassociation musicale el-Djazairiael-Mossilia d’Alger, où ils se sontformés.Bien qu’il soit un instrument de soliste, le luth a toujours accompagnéles orchestres. Il faudra attendre la seconde moitié du XX e siècle pourvoir l’éminent musicien irakien Mounir Bashir le libérer de l’hégémoniede la sonorité vocale et l’imposer sur scène comme instrument soliste.Depuis lors, nombreux sont les luthistes de qualité, tels l’Irakien NaseerShamma, le Syrien Kadri Dalal, le Marocain Saïd Chraïbi et le TunisienAnouar Brahem, qui continuent à briller en solo en faisant chanterleur luth.DE LA MUSIQUE 2010Son premier album, Taqaseem, sort en 1996, suivi de Sou’fahmen 2001. Partout célébré pour la virtuosité de son jeu, il est trèsrapidement sollicité pour de nombreuses collaborations ; sestitres sont également repris dans plusieurs fi lms (dont Le Derniervol de Karim Dridi, dont le Trio a signé la B.O., en compagnie dugroupe électro-acoustique Chkrrr).Aujourd’hui, Nacereddine est président de l’association et l’un de sesprofesseurs. Farid Bensarsa, quant à lui, est directeur artistique de l’associationel-Mawsili de Saint-Denis.Lors de ce spectacle, le fougueuxluthiste frontalier duhard-rock affrontera au fi nal,en duel, le « guitar-hero », LotfiAttar, du groupe mythique de raïRaïna Raï.DIALOGUE DES CULTURESavec Salim (raï), Mourad El Bidaoui (chaâbi marocain),Cheb Sahnoune (sétifi en-chaouï), Sept Coups (rap tripolitain),Royal S (hip hop franco-libanais) et DJ MalikFÊTEPour ce 11 e festival, l’IMA convie seize luthistes, originaires du Machreket du Maghreb, maîtres confi rmés ou jeunes talents prometteurs,accompagnés ou non d’autres instruments telles les percussions, la guitareou la kwitra, à interpréter des compositions originales, des improvisationsinédites ou des fusions riches et ouvertes sur l’universel.Pour la fête de la musique, l’IMA orchestre de nouveau sa propre édition, intitulée« Dialogue des cultures », qui fait la part belle aux musiques de la nouvellegénération.C’est avec la Palestine au cœur et une volonté insatiable defaire parler le oud que Samir Joubran parcourt le monde avecses frères Wissam, né en 1983, et Adnan, né en 1985.Le quatrième mousquetaire, Youssef Hbeisch, est un grandmaître des percussions.Tous deux nous présenteront,en duo, deux instrumentsexclusivement utilisés auMaghreb : le oud arbi, luthmaghrébin dont Bensarsa estspécialiste, et la kwitra, oudbasseque nous fera découvrirBenmrabet.Pour cette 22 e édition, l’IMA convie sur son parvis Salim, interprète de raï éclectique,Mourad El Bidaoui, groupe de chaâbi marocain tonique, Cheb Sahnoune, chanteurà l’accent « ch’tifi en ».Mohamed MétalsiNous retrouverons aussi des représentants de la jeune scène hip hop libanaise avecRoyal S et le groupe Sept Coups, accompagné de Bob Arja.Cette édition s’annonce donc métissée et festive. Venez rejoindre les 5000spectateurs fi dèles chaque année à la fête de la musique de l’IMA !Le 21 juinà partir de 19h30sur le parvisde l’IMADeṕliant 11e FestiCORR.indd 2 15/04/10 9:27:28