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Mise en page 1 - Cagnes-sur-Mer

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SÉCURITÉ PUBLIqUELe directeur départem<strong>en</strong>taldécerne un satisfécit à la communeDébut décembre, les responsables (1) des services de police étai<strong>en</strong>t réunis à l’Hôtelde Ville autour du Sénateur-Maire, à l’occasion de la 1 ère r<strong>en</strong>contre officielle avec l<strong>en</strong>ouveau directeur départem<strong>en</strong>tal de la sécurité publique, le contrôleur généralPatrick Chaudet.Ayant choisi de s’installer dans notre ville et donc Cagnois d’adoption, le patrondes policiers des Alpes-Maritimes a salué la « coproduction » exemplaire <strong>en</strong>tre lespolices nationale et municipale, qui a conduit aux résultats que l’on connaît <strong>en</strong>matière de délinquance à <strong>Cagnes</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Mer</strong>.« Une gouvernance de la sécurité »« Je ne ress<strong>en</strong>s aucun s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t d’insécurité dans cette belle ville, où notamm<strong>en</strong>t, lestationnem<strong>en</strong>t est exemplaire ».Ce constat effectué par le DDSP a bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du réjoui le Sénateur-Maire qui a expriméà son tour sa « satisfaction des résultats obt<strong>en</strong>us <strong>sur</strong> le terrain ». Depuis la loide 2007, qui place désormais le Maire au cœur du dispositif sécuritaire de la commune,« nous avons pu mettre <strong>en</strong> place une gouvernance de la sécurité » qui passe notamm<strong>en</strong>tpar des réunions régulières des responsables et un contact perman<strong>en</strong>t<strong>en</strong>tre policiers nationaux et municipaux, a expliqué Louis Nègre.Sur la même longueur d’ondes que le Directeur Départem<strong>en</strong>tal, le Sénateur-Mairea aussi souligné la complém<strong>en</strong>tarité des deux services. « On se retrouve <strong>sur</strong> le terrain,pour les actions de prév<strong>en</strong>tion » confirme le patron des policiers. Pour la police municipale,chacun s’accorde aussi <strong>sur</strong> la nécessité d’as<strong>sur</strong>er une formation perman<strong>en</strong>te.C’est bi<strong>en</strong> le cas à <strong>Cagnes</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Mer</strong>.En plus des stages organisés dans un c<strong>en</strong>tre de la fonction publique, les municipauxsuiv<strong>en</strong>t des formations <strong>en</strong> interne. Citons l’exemple de la vidéoprotection,qui implique des connaissances spécifiques <strong>en</strong> matière de Droit.La délinquance <strong>en</strong> baissePour 2010, la délinquance de proximité, c’est à dire les cambriolages, les dégradations…, celle qui touche le plus directem<strong>en</strong>t les individus, a <strong>en</strong>registré une nouvellebaisse à <strong>Cagnes</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Mer</strong> de 18,74 %, selon les statistiques prés<strong>en</strong>tées par lecommissaire Gilles Goudard. Autre point remarquable souligné dans cette prés<strong>en</strong>tation: le taux d’élucidation. Il atteint 18 %, alors que la moy<strong>en</strong>ne nationale sesitue à 11,5% précise Patrick Chaudet.Mais pas question de baisser la garde pour autant. Au niveau des élus, mais ausside la police, on <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d maint<strong>en</strong>ir une vigilance sout<strong>en</strong>ue. De nouvelles pistes vontdans ce s<strong>en</strong>s.Patrick Chaudet a ainsi donné toutes instructions aux commissariats pour mettrel’acc<strong>en</strong>t <strong>sur</strong> la police technique et sci<strong>en</strong>tifique. <strong>Cagnes</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Mer</strong> a déjà anticipé. Depuisle début de l’été dernier, quatre fonctionnaires, spécialem<strong>en</strong>t formés au relevéd’empreintes et d’élém<strong>en</strong>ts biologiques, ont <strong>en</strong> effet été affectés à cette mission depolice judiciaire.Au-delà des résultats att<strong>en</strong>dus <strong>en</strong> terme d’élucidations, le DDSP <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d « agir aussi<strong>sur</strong> la prise <strong>en</strong> compte des victimes », <strong>en</strong> expliquant que « le contact est très importantpour répondre au traumatisme subi».Des <strong>en</strong>quêtes de voisinage poussées s’inscriv<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t dans ce dispositif sécuritaire,à travers lesquelles les policiers <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t aussi mettre à profit une autreinitiative « citoy<strong>en</strong>ne » prise par la commune : les « voisins vigilants ».Le DDSP accueilli par le Sénateur-Maire,<strong>en</strong>touré des responsables de la sécurité à <strong>Cagnes</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Mer</strong>1/ La réunion s’est t<strong>en</strong>ue <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce de Michel Gagnaire, adjoint à la sécurité, du commissaire Gilles Goudard,de Serge Bézombes, coordonnateur prév<strong>en</strong>tion-sécurité de la commune et Claude JeanCalixte, chefde service de la police municipale.La prév<strong>en</strong>tion « c’est l’affaire de tous »En liaison directeavec la Police Nationaleet la Police MunicipaleExpliqu<strong>en</strong>t les principaux acteurs de la sécurité publique : Police, commune,mais aussi citoy<strong>en</strong>s.<strong>Cagnes</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Mer</strong> donne l’exemple.Elle a été l’une des premières collectivités à mettre <strong>en</strong> place un arrêté municipalvisant à protéger les mineurs de moins de 13 ans.Elle est aussi la première à avoir sout<strong>en</strong>u la création des « Voisins Vigilants » <strong>en</strong>zone police, grâce à l’action conduite avec le concours des comités de quartier.JUSTICETravaux d’Intérêt Général Une peine à vocation éducativeEn 1997, la commune a signé une conv<strong>en</strong>tion avec le Juge d’application des peines,<strong>en</strong> vue d’accueillir des jeunes condamnés à des T.I.G. (Travaux d’Intérêt Général). Pourquoi une telle démarche ?Louis Nègre explique : « Nous avons ret<strong>en</strong>u le but éducatifde ces condamnations qui représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t à nos yeux,une alternative intéressante face à l’incarcération ».La commune qui multiplie les initiatives <strong>en</strong> matière deprév<strong>en</strong>tion a donc choisi de participer à ce dispositifpénal, à travers lequel les services municipaux – techniques,administratifs et animation - peuv<strong>en</strong>t, selonles termes de la conv<strong>en</strong>tion, accueillir et donc remettredans le droit chemin, jusqu’à trois mineurs et troismajeurs.Le contact <strong>en</strong>tre les services de la Justice et la mairie,s’effectue par le biais des Conseillers d’Insertion duService Pénit<strong>en</strong>tiaire d’Insertion et de Probation(S.P.I.P.).Chacun des jeunes soumis à probation est reçu individuellem<strong>en</strong>tpar Michel Gagnaire, adjoint à la sécurité,qui leur rappelle les conditions d’exécution deleur peine et les risques <strong>en</strong>courus. Tout manquem<strong>en</strong>taux règles est immédiatem<strong>en</strong>t signalé au Conseiller.Au cours de l’<strong>en</strong>treti<strong>en</strong>, l’adjoint pr<strong>en</strong>d <strong>en</strong> compte, sinécessaire, les év<strong>en</strong>tuelles contraintes liées à l’activitédu jeune concerné et des aménagem<strong>en</strong>ts d’horairespeuv<strong>en</strong>t alors être ret<strong>en</strong>us d’un commun accord.Les règles sont posées dès le départ, le cadre est clair« et les résultats que nous obt<strong>en</strong>ons sont <strong>en</strong>courageants» constate le Sénateur-Maire.En effet, depuis la mise <strong>en</strong> place du dispositif, la villeaccueille <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne une quinzaine de jeunes par an,soit près de 200 à ce jour. Seuls 20 % d’<strong>en</strong>tre eux onteu besoin d’un « recadrage » p<strong>en</strong>dant l’exécution deleur peine.Les 80 % restant, c’est à dire l’imm<strong>en</strong>se majorité, neprés<strong>en</strong>te pas de problème particulier et s’intègre parfaitem<strong>en</strong>taux équipes municipales, pour effectuer untravail d’intérêt général au service de la commune.As<strong>sur</strong>ém<strong>en</strong>t un bon pas <strong>en</strong> direction de la réinsertion.7

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