le general l'hotte

HOMMES, MONUMENTS, EVENEMENTSde LUNEVILLELE GENERAL L’HOTTE(1825-1904)Né à LUNEVILLE, où il est décédé dans son immeuble, 42 rue Gambetta. « …altière figure, d’une autoriténaturelle indiscutable et indiscutée. S’imposa comme cavalier talentueux, autant que comme officier degrande valeur. »Le « Grand dieu »S’il en fut un !( Extrait de l’ouvrage « LE CADRE NOIR » 1981)Né d’un père officier de l’ Empire, dans la cité Cavalière, qu’il a si bien décrite, il était Saint-Cyrien à 17 ans,premier à toutes les compétitions…Passionné d’équitation, il est nommé en 1864 « GRAND ECUYER » c'est-à-dire « patron » du Manège del’Ecole de SAUMUR.Il impose un nouveau style…et séduit l’Empereur Napoléon III, lors de la présentation du CADRE NOIR en1866. Après la Guerre de 1870, Responsable de l’Ecole de SAUMUR, Président du Comité de la Cavalerie, ilrédigera « LE REGLEMENT DE LA CAVALERIE » qui restera longtemps la CHARTE de l’Arme. Toute sa viesera remplie d’une incroyable passion pour le cheval.Le Général prend sa retraite à LUNEVILLE en 1890 et fait travailler ses derniers chevaux dans la cour de sonimmeuble. Ils seront abattus, sur son ordre, à son décès… et enterrés près de la tombe de leur maître !Ayant habité son immeuble, j’ai vu passer de véritables « pèlerins » qui demandaient à voir le dernier manègedu « GRAND ECUYER » à qui ils vouaient un véritable culte…Le Général L’HOTTE est l’hauteur de deux livres :L’un « UN OFFICIER DE CAVALERIE », historique et anecdotique conte le brillant passé de LUNEVILLE« Cité cavalière »« …il semble que ce passé de cavalerie qui comprend plus de siècles se retrouve dans l’air de LUNEVILLE.Son château, ses quartiers, ses rues, ses entours en demeurent imprégnés. J’ai beau faire appel à messouvenirs, je n’y rencontre aucune ville, pouvant au même titre, s’appeler « CITE CAVALIERE » et uncavalier, figurant près des trois croissants de son blason, se trouverait là bien à sa place… »L’époque du Général L’HOTTE, les Lunévillois en ont gardé la nostalgie :« galops éperdus d’escadrons dans les nuages de poussière, hennissements de chevaux cabrés dans unchoc d’héroïque ferraille- ce sont les alignements de cuirasses sur le Champ-de-Mars éclaboussé, de soleil,des bottes scintillantes, des lances au claquant porte-flamme, des fanfares grêles de trompettes et decasques d’acier à rouge crinière, des bruits pressés de sabots résonnant sur les cailloux pointus… »

Dans un second ouvrage « QUESTIONS EQUESTRES » le Général L’HOTTE, avec un style et une précisionadmirés des spécialistes, arrive à une philosophie de l’équitation.L’ « Encyclopédie du cheval » de Larousse écrit :« Le Général L’HOTTE a porté l’art de l’Equitation jusqu’à une sorte de perfection idéal. »Quant à l’ouvrage « LE CADRE NOIR » (1981) il n’hésite pas à présenter notre concitoyen comme « lecavalier le plus brillant et le plus complet de tous les temps ».SA DEVISE « calme, en avant, droit »…P. PONCET pour OT Lunévillois