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synthese du plan local de deplacements de marne nord - Brou Sur ...

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SYNTHESE DU PLAN LOCAL DE DEPLACEMENTSDE MARNE NORDEléments <strong>de</strong> diagnosticL’organisation <strong>du</strong> territoire (cf. p.6-7) : le Plan Local <strong>de</strong> Déplacements (PLD) <strong>de</strong> Marne Nord concerne20 communes comptant 136 000 habitants en 2006 dont plus d’un tiers à Chelles. Les communes <strong>de</strong>l’ouest <strong>du</strong> territoire, plus proches <strong>de</strong> Paris, sont plus peuplées et plus <strong>de</strong>nses que celles <strong>de</strong> l’est.Plus <strong>de</strong> 70 % <strong>de</strong>s actifs (43 000) <strong>du</strong> territoire le quittent pour aller travailler en Seine-Saint-Denis ou surParis tandis que 20 000 actifs viennent travailler dans le territoire, principalement <strong>du</strong> sud <strong>de</strong> la Seine-et-Marne. L’automobile est utilisée par 62 % <strong>de</strong>s actifs pour rejoindre leur lieu <strong>de</strong> travail, expliqué en partie parl’absence <strong>de</strong> mo<strong>de</strong> lourd vers les principaux lieux <strong>de</strong> travail (Roissy, Marne-la-Vallée). L’usage <strong>de</strong>stransports en commun (30,2 %) est surtout important dans les six communes disposant <strong>de</strong> gares RER ouTransilien.Le réseau viaire (cf. p.8-9) : il s’organise sur un axe autoroutier structurant, la Francilienne (A 104). Lasituation géographique à proximité <strong>de</strong>s pôles <strong>de</strong> l’est francilien et <strong>de</strong> Paris, a <strong>de</strong>s conséquences sur lacirculation générale. Supportant à la fois un trafic <strong>de</strong> transit sur les pénétrantes et une <strong>de</strong>sserte <strong>local</strong>e entreles pôles urbains, le territoire est marqué par <strong>de</strong>s trafics <strong>de</strong>nses qui viennent se concentrer dans lescentres urbains et créent <strong>de</strong>s engorgements aux heures <strong>de</strong> pointe. Les projets routiers (cf. p.9) vontpermettre <strong>de</strong> désengorger les axes secondaires et les pôles urbains locaux <strong>du</strong> transit.Les transports en commun (cf. p.11) : le territoire dispose d’une offre développée qui repose sur <strong>de</strong>uxlignes RER (B et E) prolongées par le réseau Transilien (K et P). Le réseau lourd est complété par unréseau d’une quarantaine <strong>de</strong> lignes <strong>de</strong> bus. Bien que toutes les communes soient <strong>de</strong>sservies, elles nedisposent pas <strong>de</strong> la même offre commerciale avec une offre développée pour les communes <strong>de</strong> la frangeouest <strong>du</strong> territoire, notamment Chelles, et une offre limitée pour les communes <strong>local</strong>isées à l’est (cf. p.11).De plus, les quatre pôles d’échange se situent à l’ouest <strong>du</strong> territoire (cf. p.16).Le stationnement (cf. p.20) : <strong>de</strong>s politiques <strong>de</strong> stationnement ont été mises en place uniquement dans lesplus importantes communes, seule Chelles a mis en place un stationnement payant. En revanche, ilapparaît <strong>de</strong>s pratiques <strong>de</strong> stationnement illicites dans toutes les communes.Les mo<strong>de</strong>s doux et l’accessibilité (cf. p.23) : Le territoire dispose d’atouts et d’aménagements <strong>local</strong>isésprincipalement en milieu urbain mais qui manquent <strong>de</strong> cohérence et <strong>de</strong> lisibilité.Certaines communes ont réalisés <strong>de</strong>s aménagements d’accessibilité mais <strong>de</strong>s incivilités (stationnement)entraînent <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> cohabitation entre les mo<strong>de</strong>s (cf. p.25).Les transports et livraisons <strong>de</strong> marchandises (cf. p.27) : un territoire à l’écart <strong>de</strong>s grands axes <strong>de</strong> transitce qui limite le trafic Poids Lourds (PL). Toutefois, en heure <strong>de</strong> pointe, le réseau secondaire peut subir unecongestion liée à <strong>de</strong> l’activité logistique. La faible intensité <strong>de</strong>s livraisons ne pose pas <strong>de</strong> problèmesparticuliers.


Les principaux enjeux : base <strong>du</strong> <strong>plan</strong> d’actionsLe réseau viaire : <strong>de</strong>s enjeux <strong>de</strong> décongestion et <strong>de</strong> fluidité <strong>du</strong> trafic face à un transit <strong>de</strong> plus en plusimportant. L’augmentation <strong>de</strong> la population <strong>du</strong> territoire accentue cette congestion.Les transports en commun : <strong>de</strong>s améliorations en termes d’offre vers l’est et en interne au territoire, uneaugmentation <strong>de</strong>s amplitu<strong>de</strong>s horaires, une amélioration <strong>de</strong> la vitesse commerciale.Le stationnement : un enjeu <strong>de</strong> lisibilité et d’harmonisation <strong>de</strong>s politiques <strong>de</strong> stationnement entre lescommunes <strong>du</strong> territoire pour une meilleure compréhension et un réel impact sur les pratiques modales.Les mo<strong>de</strong>s doux et l’accessibilité : enjeu d’une meilleure cohérence <strong>de</strong>s aménagements pour les mo<strong>de</strong>sdoux pour disposer d’un maillage lisible favorisant l’usage <strong>de</strong> la marche et <strong>du</strong> vélo.Les transports et la livraison <strong>de</strong> marchandises : enjeu <strong>de</strong> réalisation d’un schéma <strong>de</strong> circulation <strong>de</strong>spoids lourds pour limiter le transit à certains axes.ACTIONSLe réseau viaireAction 1 (cf. p.34) : la hiérarchisation future <strong>du</strong> réseau viaire en quatre niveaux : principal, primaire,secondaire, tertiaire. Un tableau défini les aménagements pour chaque mo<strong>de</strong> selon le classement <strong>de</strong> lavoirie (cf. p.35). Les projets <strong>de</strong> voirie vont faire évoluer ce réseau et permettre d’établir une nouvellehiérarchisation (cf. p.36) qui détermine les aménagements à mener sur chaque voirie. Un <strong>de</strong>s objectifs estd’obtenir un réseau <strong>de</strong> voirie cohérent en termes d’aménagement sur l’ensemble <strong>de</strong>s communes <strong>de</strong> MarneNord. Cette hiérarchisation est ainsi une action socle qui permet <strong>de</strong> définir <strong>de</strong> manière fonctionnelle lesdifférents types <strong>de</strong> voirie sur le territoire.Action 2 (cf. p.37) : la mise en place d’un partage <strong>de</strong> la voirie pour renforcer l’usage <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s doux etassurer une meilleure accessibilité pour les personnes à mobilité ré<strong>du</strong>ite (cf. p.40). Les différents outils (cf.p.37) doivent permettre <strong>de</strong> réaliser <strong>de</strong>s zones pacifiées dans au moins huit communes à enjeu (cf. p.39).En terme d’accessibilité, différentes actions <strong>de</strong>vront être envisagées et notamment la formation <strong>de</strong>s élus ettechniciens à la loi <strong>de</strong> 2005 pour l’égalité <strong>de</strong>s droits et <strong>de</strong>s chances (cf. p.40).Action 3 (cf. p.42) : la mise en place d’une charte d’aménagement <strong>de</strong> la voirie pour une cohérence <strong>de</strong>saménagements sur Marne Nord. Cette charte fixe <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong> requalification <strong>de</strong> voirie et présente <strong>de</strong>s<strong>plan</strong>s type afin d’ai<strong>de</strong>r les communes dans la réalisation <strong>de</strong>s différents aménagements <strong>de</strong> voirie (cf. p.42).La charte détermine également un jalonnement en accord avec la hiérarchisation <strong>du</strong> réseau et qui prend encompte l’ensemble <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> déplacements (cf. p.43). Le schéma qui définit les itinéraires poids lourdsainsi que la manière <strong>de</strong> le mettre en œuvre (jalonnement, sensibilisation) seront inclus dans la charte (cf.p.44).Le stationnementAction 4 (cf. p.34) : la définition d’une règlementation cohérente <strong>du</strong> stationnement. Le stationnement estlevier essentiel <strong>du</strong> report modal. Cinq communes (Mitry-Mory, Villeparisis, Chelles, Vaires-sur-Marne,Claye-Souilly) doivent disposer d’un zonage cohérent avec une attention particulière aux abords <strong>de</strong>s gares(cf. p.49). Ces normes <strong>de</strong> stationnement doivent être homogènes sur Marne Nord et prendre en compte, lestationnement <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts, faciliter le stationnement <strong>de</strong>s visiteurs et dissua<strong>de</strong>r le stationnement gratuitsur <strong>de</strong>s secteurs concurrentiels pour les actifs (cf. p.47). Les zones payantes sont éten<strong>du</strong>es à d’autrescommunes que Chelles (cf. p.48). Cette nouvelle règlementation <strong>du</strong> stationnement doit favoriser le reportmodal pour les usagers disposant d’une offre alternative et rendre plus attractif les commerçants <strong>du</strong> centreville (augmentation <strong>du</strong> taux <strong>de</strong> rotation).


Action 5 (cf. p.51) : la mise en place d’un contrôle <strong>du</strong> stationnement plus efficace pour dissua<strong>de</strong>r lestationnement illicite gênant les déplacements <strong>de</strong>s autres mo<strong>de</strong>s, pour fluidifier la circulation ensanctionnant le stationnement double file et sur <strong>de</strong>s aires réservées et assurer un respect <strong>de</strong>srèglementations pour un meilleur taux <strong>de</strong> paiement. Cela passe par une large campagne <strong>de</strong> communicationpour informer les usagers sur les conséquences <strong>du</strong> stationnement illicite (cf. p.51). Le meilleur contrôlepasse par un nombre suffisant d’agents <strong>de</strong> contrôle et une bonne organisation <strong>de</strong>s tournées (horairesvariées) (cf. p.52). L’objectif est d’atteindre un taux <strong>de</strong> paiement <strong>de</strong> 40 %.Action 6 (cf. p.54) : l’amélioration <strong>de</strong> l’accueil <strong>de</strong>s véhicules <strong>de</strong> livraisons <strong>de</strong> marchandises. Des aires <strong>de</strong>livraison placées <strong>de</strong> manière cohérente et lisible permettent d’éviter les difficultés <strong>de</strong> circulation liées à unstationnement double-file <strong>de</strong>s véhicules <strong>de</strong> livraison. D’une manière générale sur Marne Nord, l’objectifpremier est la mise aux normes <strong>de</strong> ces aires afin qu’elles soient réellement adaptées aux besoins (longueuret largeur) <strong>de</strong>s livreurs et visibles.Action 7 (cf. p.55) : la définition et l’harmonisation <strong>de</strong>s normes <strong>de</strong> stationnement dans les Plan Locald’Urbanisme (PLU). Les possibilités <strong>de</strong> stationnement influent fortement sur le choix <strong>de</strong> l’usage <strong>de</strong> lavoiture ou d’un autre mo<strong>de</strong>. La norme U12 (stationnement) doit être révisée pour quatre communes (Mitry-Mory, Villeparisis, Chelles, Vaires-sur-Marne). Pour le logement, la norme concerne la totalité <strong>de</strong> lacommune tandis que pour les activités, elle dépendra <strong>de</strong> la distance à la gare (cf. p.56). Outre lestationnement <strong>de</strong>s voitures, <strong>de</strong>s règles d’un minimum <strong>de</strong> places pour le stationnement <strong>de</strong>s vélos sera àprévoir (cf. p.56-57). Selon la <strong>du</strong>rée <strong>de</strong> stationnement, la sécurité <strong>de</strong>vra être en accord.Les transports en communAction 8 (cf. p.59) : l’optimisation et la restructuration <strong>du</strong> réseau <strong>de</strong> transport en commun à l’échelle <strong>de</strong>Marne Nord. L’arrivée <strong>de</strong> l’offre lour<strong>de</strong> <strong>du</strong> réseau <strong>du</strong> Grand Paris avec quatre nouvelles gares nécessiteraune mise en cohérence <strong>du</strong> réseau actuelle (cf. p.59). Le nouveau réseau s’appuiera sur les gares commearmature principale et sera restructuré autour <strong>de</strong>s lignes structurantes inter-gares (cf. p.60) afin <strong>de</strong> favoriserle rabattement sur les gares et dans le même temps les déplacements internes à Marne Nord.Action 9 (cf. p.61) : le développement d’un Transport à la Deman<strong>de</strong> (TAD) dans les communes <strong>de</strong> l’est <strong>de</strong>Marne Nord. Les faibles <strong>de</strong>nsités <strong>de</strong> population sur ce secteur ne permettent pas <strong>de</strong> proposer une offrerégulière <strong>de</strong> transport, un transport à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> donne la possibilité d’une offre <strong>de</strong> transport pour serabattre sur les gares et les lignes internes à Marne Nord. Ce transport se basera sur <strong>de</strong>s arrêts et <strong>de</strong>slignes préfixés, les horaires dépendront <strong>de</strong>s secteurs avec une réservation la veille (cf. p.62). Dans unpremier temps, le développement <strong>de</strong> trois lignes est proposé qui permettent une <strong>de</strong>sserte <strong>de</strong> l’ensemble<strong>de</strong>s communes <strong>de</strong> l’est <strong>du</strong> territoire (cf. p.63).Action 10 (cf. p.64) : l’amélioration <strong>de</strong> la vitesse commerciale <strong>de</strong>s bus doit rendre les transports collectifsplus attractifs en offrant <strong>de</strong>s liaisons compétitives par rapport à la voiture sans forcément proposer uneaugmentation <strong>de</strong> l’offre mais plutôt une amélioration. Une fois les points <strong>du</strong>rs <strong>de</strong> circulation <strong>de</strong>s busrepérés, il faudra trouver <strong>de</strong>s réponses techniques adaptées. Les lignes express et fortes <strong>du</strong> Plan <strong>de</strong>Déplacement Urbain d’Ile <strong>de</strong> France (PDUIF) seront prioritaires dans la réalisation <strong>de</strong> ces améliorations. Ilfaudra traiter les carrefours (cf. p.64), améliorer la fluidité en section courante et traiter les arrêts en station(vente <strong>de</strong> ticket, rapidité <strong>de</strong>s montées/<strong>de</strong>scentes, réinsertion plus rapi<strong>de</strong>) (cf. p.65).Les mo<strong>de</strong>s douxAction 11 (cf. p.67) : la réalisation d’un schéma <strong>de</strong> circulations piétonnes à l’échelle <strong>du</strong> SMIEP MarneNord améliorera la part <strong>de</strong> la marche dans les déplacements, sécurisera les déplacements <strong>de</strong>s piétons viaune meilleure accessibilité <strong>de</strong> la voirie. En effet, <strong>de</strong>s itinéraires lisibles, sécurisés, agréables sontindispensables à une pratique régulière <strong>de</strong> la marche. Une analyse <strong>de</strong>s itinéraires prioritaires à aménagersera réalisée, elle prendra notamment en compte la <strong>de</strong>sserte <strong>de</strong>s points structurants (écoles, commerces,équipements) (cf. p.67). Une analyse en fonction <strong>de</strong>s usages, <strong>de</strong>s conflits et <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> piétons atten<strong>du</strong>permettent <strong>de</strong> faire ressortir 208 Km <strong>de</strong> réseau ayant un intérêt d’aménagements dont 46 Km sontprioritaires. Le niveau <strong>de</strong> priorité défini les aménagements à réaliser, d’un simple entretien à la réalisation<strong>de</strong> zone <strong>de</strong> pacification (cf. p.68). Le coût <strong>de</strong> ces aménagements est conséquent et <strong>de</strong>vra être étalé dans letemps (cf. p.69).


Action 12 (cf. p.70) : la réalisation d’un schéma cyclable à l’échelle <strong>du</strong> SMIEP Marne Nord. Ledéveloppement d’infrastructures cohérentes en limitant les discontinuités encourage la pratique <strong>du</strong> vélo. Apartir <strong>de</strong>s pôles générateurs et <strong>de</strong>s zones avec lesquelles on souhaite les relier, le réseau cyclable estestimé à 135 Km dont certaines liaisons sont déjà projetées dans le Schéma Directeur <strong>de</strong>s ItinérairesCyclables (SDIC) ou par les communes (cf. p.70). Lorsqu’une estimation plus fine sera réalisée, ilconviendra <strong>de</strong> programmer les aménagements adaptés à chaque secteur et <strong>de</strong> les programmer dans letemps (cf. p.71).Action 13 (cf. p.72) : l’organisation et la mise en place <strong>du</strong> stationnement vélo afin d’encourager la pratiqueen proposant <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> stationnement pratiques et sûres. Un stationnement homogène et optimalsur l’ensemble <strong>du</strong> territoire qui évite le stationnement gênant les piétons et personnes à mobilité ré<strong>du</strong>ite.Une im<strong>plan</strong>tation <strong>de</strong>s parcs <strong>de</strong> stationnement à proximité <strong>de</strong>s pôles générateurs et qui est complétée par<strong>de</strong>s micro-stationnements. Le type <strong>de</strong> stationnement dépend entièrement <strong>de</strong> sa <strong>du</strong>rée qui définie lesbesoins <strong>de</strong> sécurité, <strong>de</strong> commodité et <strong>de</strong> proximité (cf. p.72). Ces aménagements doivent être priorisés etprogrammés dans le temps (cf. p.73).Les actions transversalesAction 14 (cf. p.75) : la mise en place d’un observatoire <strong>du</strong> PLD : outil <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong> la mobilité sur leterritoire. Il est indispensable <strong>de</strong> suivre la réalisation <strong>de</strong>s actions pour évaluer leur efficacité. Un comité <strong>de</strong>suivi <strong>du</strong> PLD <strong>de</strong>vra vérifier la pertinence <strong>de</strong>s actions et leur retombées, mesurer l’atteinte <strong>de</strong>s objectifs etl’évolution <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s et soulever les dysfonctionnements et difficultés éventuelles dans la mise en œuvre<strong>de</strong>s actions. Des indicateurs <strong>de</strong>vront être définis et les données recueillies régulièrement auprès <strong>de</strong>spartenaires afin <strong>de</strong> réaliser un tableau <strong>de</strong> bord synthétique sur le suivi <strong>de</strong>s actions. Ce <strong>de</strong>rnier facilite lacommunication sur l’évaluation <strong>du</strong> PLD.Action 15 (cf. p.76) : la mise en place <strong>de</strong>s actions Pédibus/Vélobus pour sensibiliser les enfants à leurmobilité future, un apprentissage <strong>de</strong> l’écomobilité dès le plus jeune âge facilite son usage au cours <strong>de</strong> lavie. Les démarches <strong>de</strong> Pédibus impliquent une diminution <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> parents déposant les enfants envoiture et ainsi une diminution <strong>du</strong> trafic et <strong>de</strong> l’acci<strong>de</strong>ntologie. Pour lancer un Pédibus, il faut dans unpremier temps trouver une adhésion <strong>de</strong>s parents puis définir un réseau <strong>de</strong> lignes pédibus et sonorganisation (arrêts, horaires,…). Un travail sur le développement et la pérennité <strong>de</strong> cette action seranécessaire (cf. p.77).Action 16 (cf. p.78) : la promotion <strong>de</strong> l’écomobilité pour les déplacements pen<strong>du</strong>laires enincitant/accompagnant les Plan <strong>de</strong> Déplacements d’Entreprises/d’Administration (PDE/PDA) afind’encourager les entreprises et administration à faciliter les déplacements <strong>de</strong> leur personnel en mo<strong>de</strong>salternatifs à la voiture. Dans un premier temps, il faudra présenter aux entreprises les avantages <strong>de</strong>sPDE/PDA puis les accompagner dans le lancement et la réalisation <strong>de</strong> la démarche (cf. p.79).Action 17 (cf. p.80) : l’information et la sensibilisation aux dangers <strong>de</strong> la route quel que soit le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong>déplacements afin <strong>de</strong> sensibiliser les usagers et diminuer l’acci<strong>de</strong>ntologie. Les actions peuvent être <strong>de</strong>scampagnes d’affichage, <strong>de</strong>s aménagements ponctuels <strong>de</strong> signalisation sur certains carrefours dangereux.Une prévention spécifique auprès <strong>de</strong>s jeunes est importante pour les sensibiliser aux dangers <strong>de</strong>sdifférents mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> transport (cf. p. 81).Action 18 (cf. p.82) : assurer la cohérence entre politiques d’urbanisme et <strong>de</strong> déplacements. En effet, la<strong>local</strong>isation <strong>de</strong>s nouveaux logements, équipements, activités influencent fortement les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> transport<strong>de</strong>s usagers <strong>de</strong> ces espaces. Ainsi les documents <strong>de</strong> <strong>plan</strong>ification <strong>de</strong>vront prendre en considérations lesdifférentes préconisations <strong>du</strong> PLD pour un développement <strong>de</strong>s communes sur <strong>de</strong>s secteurs accessibles entransport en commun. Les PLU <strong>de</strong>vront intégrer les réflexions <strong>de</strong> mobilité et notamment <strong>de</strong> mobilité <strong>de</strong>proximité dans leur règlementation.Action 19 (cf. p.83) : assurer une accessibilité pour tous en appliquant la loi sur l’accessibilité <strong>de</strong> 2005, ellepermet une meilleure qualité <strong>de</strong>s déplacements <strong>de</strong>s personnes à mobilité ré<strong>du</strong>ite mais aussi pour les autresusagers qui bénéficient d’un cheminement plus confortable. Des actions <strong>de</strong> sensibilisation auprès <strong>de</strong> lapopulation et <strong>de</strong>s élus sont également préconisées. L’objectif est <strong>de</strong> réaliser l’ensemble <strong>de</strong>s <strong>plan</strong>sd’accessibilité <strong>de</strong> la voirie.


Action 20 (cf. p.85) : rendre les transports accessibles toujours en appliquant la loi sur l’accessibilité maisau niveau <strong>du</strong> réseau <strong>de</strong> transport en commun afin <strong>de</strong> rendre le déplacement entièrement accessible <strong>de</strong>l’arrêt <strong>de</strong> départ à l’arrêt <strong>de</strong> dépose via un matériel roulant et une information accessibles. Le Syndicat <strong>de</strong>Transports d’Ile <strong>de</strong> France (STIF) a déjà défini <strong>de</strong>s lignes à rendre accessibles et les financera en partie, lefinancement <strong>de</strong>s autres lignes sera à la charge <strong>du</strong> SMIEP (cf. p.86).ARTICULATION DU PLD AVEC LES OUTILS DES COMMUNESLes communes assureront essentiellement la mise en œuvre <strong>de</strong>s actions pour les piétons et la circulationet initient la politique globale <strong>du</strong> PLD dans les communes.Ainsi, les cheminements piétons et les actions <strong>de</strong> partage <strong>de</strong> la voirie sont réalisées par les communesselon les préconisations <strong>du</strong> PLD et en lien avec le PLU.Pour le réseau cyclable, les communes affichent leur intérêt auprès <strong>de</strong> leur Etablissement Public <strong>de</strong>Coopération Intercommunale (EPCI) ou <strong>du</strong> département pour une mise en œuvre rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>saménagements. Le réseau étant intercommunal, ce sont ces <strong>de</strong>rniers qui en assurent la réalisation.La gestion <strong>du</strong> stationnement est également assurée par les communes.Dans les EPCI à contrat <strong>de</strong> type 2, le rôle <strong>de</strong> la commune dans les transports en commun se limite à lamaîtrise d’ouvrage <strong>de</strong> mise en accessibilité <strong>de</strong>s arrêts TC.

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