20.07.2015 Views

L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

auxquels les coopératives extérieures au secteur des services financiers pourrontrenforcer la protection sociale de leurs membres. Parallèlement, en formant descoopératives secondaires, elles devraient pouvoir offrir des services d’assurance<strong>et</strong> d’autres services adaptés aux besoins de leurs membres, comme l’ont fait lescoopératives agricoles établies l’ont fait.Améliorer la participation <strong>et</strong> la représentationEn tant que forme d’organisation basée sur ses membres, une coopérativedevrait bien sûr fonctionner d’une manière démocratique perm<strong>et</strong>tant auxmembres d’exprimer leurs intérêts. Mais à l’instar des autres structures de c<strong>et</strong>ype, elle peut être suj<strong>et</strong>te à des manœuvres de ses dirigeants ou gestionnaires.Bien que les études récentes sur les coopératives établies soient rares, beaucoupd’anecdotes suggèrent que dans de nombreux cas, la direction a profité de sonstatut. En fait, elle fut souvent la première bénéficiaire de la conversion descoopératives en entreprises.Se démarquant de l’ancienne loi, la nouvelle loi m<strong>et</strong> n<strong>et</strong>tement l’accent surle contrôle que les membres devraient exercer sur leur coopérative <strong>et</strong> sur lesmesures qui pourraient renforcer leur participation. Cependant, même unelégislation soutenue par une constitution bien préparée ne peut garantir queles membres seront bien enten<strong>du</strong>s. Lors des délibérations <strong>et</strong> des discussionsentre les membres de la coopérative de thé rooibos demandant la distributiondes réserves, il est apparu qu’aucun n’avait bien compris la finalité d’un comptede réserve. L’idée était d’abord celle de l’auditeur de la coopérative qui <strong>du</strong>ten expliquer l’utilité. <strong>La</strong> leçon importante à r<strong>et</strong>enir est que les membres <strong>du</strong>conseil eux-mêmes devaient être capables de motiver les décisions politiques <strong>et</strong>d’expliquer les aspects relatifs aux finances de la coopérative, dans des termescompréhensibles par les membres.<strong>La</strong> participation <strong>et</strong> la représentation ne sont pas nécessaires qu’au niveauprimaire. L’état de sous-développement <strong>du</strong> mouvement coopératif émergentest tel qu’il n’existe aucun forum à un niveau secondaire ou tertiaire auquelles membres pourraient s’affilier. Aucune structure ne sert de médiateur entrel’organisation faîtière, la NCASA <strong>et</strong> les membres à la base. En fait, aucunorganisme n’est capable de conseiller concrètement les milliers de coopérativesprimaires <strong>du</strong> pays pour les aider à devenir viables.COOPÉRATIVES EN AFRIQUE DU SUD : RÉÉMERGENCE D’UN MOUVEMENT329

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!