21.07.2015 Views

Télécharger le document (pdf - 3.5 Mo) - Parc naturel régional des ...

Télécharger le document (pdf - 3.5 Mo) - Parc naturel régional des ...

Télécharger le document (pdf - 3.5 Mo) - Parc naturel régional des ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

èvesUne mission au service de la reconstructionpaysagère et de la ressource bois.Suite à la tempête Klaus, <strong>le</strong> <strong>Parc</strong> a obtenu la mise en œuvre d’une missionspécifique intitulée « Reconstruction paysagère et valorisation de la ressource bois ».Il a donc été procédé au recrutement de Jean-Philippe Ruguet qui a travaillé pendant sept ans au Pays <strong>des</strong> Lan<strong>des</strong> de Gascogne entant que chargé de mission en urbanisme. Au sein du <strong>Parc</strong>, il aura la charge d’animer, avec <strong>le</strong> Pays et <strong>le</strong> CAUE <strong>des</strong> Lan<strong>des</strong>, l’opération dereconquête paysagère « d’arbres en arbres » engagée depuis fin 2009, de veil<strong>le</strong>r à l’intégration environnementa<strong>le</strong> et paysagère <strong>des</strong> projetsde centra<strong>le</strong>s photovoltaïques et de valoriser la ressource bois pour l’énergie et la construction. Par ail<strong>le</strong>urs, il contribuera aussi à la révisionde la Charte et apportera son soutien à la mission urbanisme.Contact : jp.ruguet@parc-lan<strong>des</strong>-de-gascogne.fr, 05 57 71 99 83Le point sur <strong>le</strong> parc <strong>naturel</strong> marindu bassin d’ArcachonDepuis <strong>le</strong> 15 février 2010, une équipe de l’Agence <strong>des</strong> aires marines protégéesmène la réf<strong>le</strong>xion pour la création d’un <strong>Parc</strong> <strong>naturel</strong> marin sur <strong>le</strong> bassin d’Arcachon.Un <strong>Parc</strong> marin a pour objectif de connaître et de protéger <strong>le</strong> milieu marin et de promouvoir <strong>le</strong> développement durab<strong>le</strong> <strong>des</strong> activitésmaritimes. Son originalité réside dans sa démarche participative qui associe, dans un comité de gestion, élus, professionnels de la mer,associations, usagers de loisirs, scientifiques, services de l’Etat. Le <strong>Parc</strong> <strong>naturel</strong> <strong>régional</strong> en sera éga<strong>le</strong>ment membre de droit. La premièreannée a permis d’établir un état <strong>des</strong> lieux sur <strong>le</strong> patrimoine et la situation socio-économique. Des étu<strong>des</strong> de terrain sont en cours jusqu’àl’été 2011 (stocks de coquillages, tourisme, va<strong>le</strong>ur paysagère…). A partir <strong>des</strong> enjeux qui se dégageront, <strong>le</strong>s orientations du PNM serontdéfinies grâce à un travail collaboratif de tous <strong>le</strong>s acteurs. Objectif avoué : la création du PNM en 2012.Eléonore Geneau, nouvel<strong>le</strong> chargée de missionurbanisme du <strong>Parc</strong>Eléonore Geneau a repris la mission urbanisme du <strong>Parc</strong> en novembre dernier.De formation en aménagement du territoire-urbanisme, el<strong>le</strong> a d’abord travaillé dans un service urbanisme communal avant de rejoindrela Fédération <strong>des</strong> <strong>Parc</strong>s <strong>naturel</strong>s régionaux et d’y réaliser l’inventaire 2010 « Urbanisme et Paysage ».Aujourd’hui, el<strong>le</strong> a pour mission d’accompagner <strong>le</strong>s col<strong>le</strong>ctivités dans <strong>le</strong>urs procédures d’urbanisme, rég<strong>le</strong>mentaire ou opérationnel,ainsi que dans <strong>le</strong>urs démarches paysagères. El<strong>le</strong> a éga<strong>le</strong>ment en charge la formulation d’avis sur <strong>le</strong>s grands projets d’aménagement.Par ail<strong>le</strong>urs, el<strong>le</strong> assure la sensibilisation et l’information <strong>des</strong> publics sur un urbanisme respectueux de la cohérence et de la qualitédu territoire. El<strong>le</strong> contribuera enfin à l’élaboration de la Charte.Contact : e.geneau@parc-lan<strong>des</strong>-de-gascogne.fr, 05 57 71 99 95à lire et à écouterTempêtes sur la forêt landaiseSuite à la tempête Klaus du 24 janvier 2009, <strong>le</strong>s colloques organiséspar la Société de Borda puis par <strong>le</strong> <strong>Parc</strong> <strong>naturel</strong> <strong>régional</strong> en janvier et février2010 ont donné lieu à une publication commune, intitulée « Tempêtes sur la forêtlandaise », co-éditée par <strong>le</strong> PNRLG, la Société de Borda et L’Atelier <strong>des</strong> Brisants.Cet ouvrage est riche de réf<strong>le</strong>xions mêlant <strong>des</strong> approches autant scientifiques,techniques que sensib<strong>le</strong>s.Renseignements : v.doutre<strong>le</strong>au@parc-lan<strong>des</strong>-de-gascogne.fr05 58 08 31 31Bassin d’Arcachon <strong>des</strong> Hautes Terres /Delta de la LeyreLa plume de Serge Martin et <strong>le</strong>s pinceaux de Marnie nous ont déjà fait voyagersur <strong>le</strong>s eaux de la Leyre dans <strong>le</strong>ur premier ouvrage. Le bassin d’Arcachon <strong>le</strong>ur offreà nouveau un bel horizon d’écriture où Serge raconte <strong>des</strong> histoires de vie, récits depêches et chasses traditionnel<strong>le</strong>s et bien <strong>des</strong> légen<strong>des</strong> de ce pays aux eaux mêlées.Quant à Marnie, c’est avec une trentaine de créations plastiques, <strong>des</strong>sins, collages,gravures et sérigraphies, qu’el<strong>le</strong> interprète ces histoires au travers de signes ettouches de cou<strong>le</strong>urs pour mieux transcrire l’émotion de cette découverte.Éditions : Les dossiers d’Aquitaine – 96 pages cou<strong>le</strong>urs – 35 €2 / Le journal <strong>des</strong> habitants du <strong>Parc</strong> <strong>naturel</strong> <strong>régional</strong> <strong>des</strong> Lan<strong>des</strong> de Gascogne / printemps 2011


actualitésRévision de la CharteLa nouvel<strong>le</strong> version du projeten discussion avec <strong>le</strong>s élusLe <strong>document</strong> d’avant-projet de charte a étéréorganisé et sept priorités politiques<strong>le</strong> définissent maintenant.L’identité forestière du territoire demeure <strong>le</strong> fondementdu projet mais il est apparu indispensab<strong>le</strong> de complétercette orientation politique d’une autre ambition quiinscrirait éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> territoire dans la modernité.L’accompagnement <strong>des</strong> mutations du xxi e sièc<strong>le</strong> entreidentité patrimonia<strong>le</strong> et innovation, est fondateur de notrenouvel<strong>le</strong> charte.Afin de partager avec <strong>le</strong>s élus du territoire <strong>le</strong>s orientationsmajeures de ce projet ré-exprimé et de prendre en compte<strong>le</strong>s remarques <strong>des</strong> communes, de nouvel<strong>le</strong>s réunions deconcertation ont été animées courant février et mars par<strong>le</strong>s élus membres de la commission « Révision de laCharte ». Chacun a pu s’exprimer sur la forme et <strong>le</strong>contenu de ce projet, jugé plus clair notamment dans ladéfinition <strong>des</strong> engagements <strong>des</strong> signataires pour la miseen œuvre de la charte. Le <strong>document</strong> d’avant projet esttéléchargeab<strong>le</strong> sur <strong>le</strong> site Internet de la révision dela Charte (http://charte.parc-lan<strong>des</strong>-de-gascogne.fr/cms/)Mélange d’essencesforestières et biodiversitéLes terres forestières de la communede Sore sont aujourd’hui dénudées.Klaus a consommé <strong>le</strong>s boisements matures de pinsmaritimes, <strong>le</strong>s scolytes poursuivent l’ouvrage. Faceaux incertitu<strong>des</strong> nombreuses que connaît la forêtaujourd’hui, la volonté d’expérimenter, d’analyseret de partager <strong>le</strong>s expériences de gestion sylvico<strong>le</strong>donne un peu de souff<strong>le</strong>. C’est ce qui est engagéaujourd’hui avec la commune de Sore grâce àl’appui financier par mécénat de l’Entreprise TIGF eten conventionnement avec <strong>le</strong> <strong>Parc</strong> <strong>naturel</strong>. Avec lacollaboration scientifique de l’Inra, l’expérimentationfait son chemin dans deux directions : la mise enplace de peup<strong>le</strong>ments associant <strong>le</strong> pin maritime auxfeuillus et <strong>le</strong> développement de la biodiversité pourprotéger <strong>le</strong> massif. A terme (fin 2013) et sur <strong>des</strong>sols différents, une vingtaine d’hectares pourrontêtre boisés et suivis ainsi que plusieurs linéaires delisières diversifiées. Le projet est en construction,l’année 2011 est cel<strong>le</strong> de l’analyse et de la réf<strong>le</strong>xionsur <strong>le</strong>s itinéraires à mettre en place. Les partenairessouhaitent partager très tôt cette expérience quirejoint d’autres initiatives scientifiques ou techniquesportées sur <strong>le</strong> massif par <strong>le</strong>s acteurs forestiers.Le delta de la Leyre bientôtlabellisé RAMSAREn 2011, « <strong>le</strong> bassin d’Arcachon secteur del’Estuaire de la Leyre » doit obtenir <strong>le</strong> label Ramsar,une reconnaissance mondia<strong>le</strong> partagée par plusde 1800 sites d’excel<strong>le</strong>nce dans <strong>le</strong> monde.Cette labellisation reconnaît la qualité exceptionnel<strong>le</strong>et emblématique de cette zone humide qui remplit <strong>le</strong>sprincipaux critères de désignation à savoir : abriter <strong>des</strong>espèces vulnérab<strong>le</strong>s, jouer un rô<strong>le</strong> majeur pour la diversitébiologique, être un site de reproduction ou de refuge,accueillir plus de 20000 oiseaux d’eau (Bernache Cravantnotamment), être une source importante d’alimentationpour <strong>le</strong>s poissons… Cette inscription internationa<strong>le</strong>vient renforcer la qualité de gestion du site ainsi quesa notoriété pour <strong>le</strong> développement d’un écotourismedurab<strong>le</strong>. C’est <strong>le</strong> <strong>Parc</strong> <strong>naturel</strong> <strong>régional</strong> <strong>des</strong> Lan<strong>des</strong> deGascogne qui a été choisi par l’Etat et sous l’impulsionde la DREAL, coordonnateur de gestion du label. Le rô<strong>le</strong>du <strong>Parc</strong> créera une dynamique de gestion <strong>des</strong> sites trèsattendue par <strong>le</strong>s acteurs privés et publics du delta.Pour tout savoir sur <strong>le</strong> label RAMSAR :www.ramsar.orgprintemps 2011 / Le journal <strong>des</strong> habitants du <strong>Parc</strong> <strong>naturel</strong> <strong>régional</strong> <strong>des</strong> Lan<strong>des</strong> de Gascogne / 3


initiativesUn parcours natureaménagé à Labouheyrepar <strong>le</strong> Lycée agrico<strong>le</strong>de SabresAutrefois carrière ayant servi à l’aménagementdu contournement routier de la commune deLabouheyre de 1984 à 1986, <strong>le</strong> petit lac ducomp<strong>le</strong>xe du <strong>Parc</strong> de Peyre, très fréquentépar <strong>le</strong>s « Bouheyrots », fait l’objet de toutes<strong>le</strong>s attentions.25 ans plus tard, la nature a bien fait <strong>le</strong>schoses, redonnant une végétationau site et un intérêt écologique certain.Ainsi, la commune, en partenariatavec <strong>le</strong> Lycée agrico<strong>le</strong> de Sabres etses étudiants en bac pro « gestion<strong>des</strong> milieux <strong>naturel</strong>s et de la faune », etl’assistance technique du <strong>Parc</strong> et duConseil général <strong>des</strong> Lan<strong>des</strong>, a souhaitémettre en place un sentier pédagogiquetout au bord de l’eau. Un état <strong>des</strong> lieuxréalisé avec <strong>le</strong>s élèves a mis en évidencela présence d’espèces rares ou protégées(<strong>le</strong> Bruant <strong>des</strong> roseaux chez <strong>le</strong>s oiseaux, la droseracomme plante carnivore ou encore la Rainettearborico<strong>le</strong> chez <strong>le</strong>s grenouil<strong>le</strong>s).Prévu sur plusieurs années, l’aménagement d’unpremier sentier est en cours d’achèvement ; de petitsescaliers en bois, <strong>des</strong> palissa<strong>des</strong> en brande, <strong>des</strong>plantations de joncs de marais font déjà partie <strong>des</strong>réalisations. Pour exploiter au mieux l’état <strong>des</strong> lieux etpartager la connaissance, une information pédagogiquesera posée prochainement pour sensibiliser <strong>le</strong> plus largepublic à la richesse spécifique de ce lieu et permettreainsi l’accès à la découverte de l’ambiance particulièredu bord de l’eau. Des cheminements sur cail<strong>le</strong>botisainsi qu’une passerel<strong>le</strong> sont à l’étude pour l’annéeprochaine.Écoliers sur échasses :l’expérience haut perchée<strong>des</strong> éco<strong>le</strong>s de Mios etde Le TuzanOn pensait que <strong>le</strong>s échasses avaient définitivementrejoint <strong>le</strong> statut d’accessoires folkloriques avec ladisparition de la lande rase, <strong>des</strong> bergers et de<strong>le</strong>urs troupeaux.C’était oublier <strong>le</strong> formidab<strong>le</strong> moyen de locomotionqu’el<strong>le</strong>s représentent encore, et <strong>le</strong> bout d’histoire denotre territoire qu’el<strong>le</strong>s racontent à <strong>le</strong>ur manière.Les animateurs de l’atelier gîte de Saugnac, centrede découverte du <strong>Parc</strong>, en sont convaincus. Leséchasses sont devenues une bel<strong>le</strong> entrée en matièrepour voir <strong>le</strong> pays de haut, trouver son équilibre, sesouvenir de l’ancienne société agro-pastora<strong>le</strong>… unevéritab<strong>le</strong> ressource pédagogique qui a séduit <strong>le</strong>senseignants <strong>des</strong> éco<strong>le</strong>s de Mios et de Le Tuzan.« Passée la première appréhension, <strong>le</strong>s enfants onttrès vite apprivoisé la marche perchée et certainss’en sont fait fabriquer pour pratiquer chez eux ».Eric Plantey, enseignant à Mios espère même renouve<strong>le</strong>rcette expérience qu’il a partagée avec sa classe de CM2dans <strong>le</strong> cadre d’un projet pédagogique sur <strong>le</strong> thèmede la vie ancienne dans <strong>le</strong>s Lan<strong>des</strong> de Gascogne.Autre approche pour la classe de Valérie Marimbor<strong>des</strong>au Tuzan : la pratique <strong>des</strong> échasses, bon outil d’éducationphysique et sportive, est venue prolonger une expériencede pratique du gascon et animer toute une démarchede rencontre avec la culture populaire immortalisée parFélix Arnaudin. Un voyage réussi à pas de géants pour<strong>le</strong>s écoliers de Mios et de Le Tuzan, entre tradition etmodernité.Contact :Angel Martinez, Atelier Gîte de Saugnac : 05 58 07 73 014 / Le journal <strong>des</strong> habitants du <strong>Parc</strong> <strong>naturel</strong> <strong>régional</strong> <strong>des</strong> Lan<strong>des</strong> de Gascogne / printemps 2011


dossierLe climat de notre planète commence à perdre la bou<strong>le</strong>, et <strong>le</strong>s Lan<strong>des</strong> deGascogne n’échappent pas à ses crises de folie. Ici comme ail<strong>le</strong>urs, il est encoretemps de rectifier cette dérive, qui pourrait s’avérer tragique pour tous et deprendre en compte <strong>des</strong> évolutions inéluctab<strong>le</strong>s pour mieux nous y adapter…faisons vite, ça chauffe !Changementsclimatiques,agir vite pour éviter l’irréparab<strong>le</strong>…Un territoire particulièrement sensib<strong>le</strong>Un changement climatique estune modification durab<strong>le</strong> duclimat qui, au contraire de lamétéorologie, s’appuie sur <strong>des</strong> échel<strong>le</strong>sde temps longues. Ainsi faut-il 30 anspour définir une référence, comme la« norma<strong>le</strong> saisonnière » évoquée par <strong>le</strong>sprésentateurs météo. Un hiver froid nesuffit donc pas à inverser une tendancegénéra<strong>le</strong> qui, par ail<strong>le</strong>urs, va dans <strong>le</strong>sens d’un réchauffement d’une intensitéinédite : au cours du xx e sièc<strong>le</strong>, latempérature moyenne de la planètes’est en effet é<strong>le</strong>vée de 0,6°C et sur notreterritoire la hausse a déjà dépassé <strong>le</strong>s1°C, l’une <strong>des</strong> plus importantes enEurope ! Dans <strong>le</strong>s pays développés,l’abondance technologique masqueencore en partie <strong>le</strong>s effets de l’évolutiondu climat sur notre quotidien, et il fautNotre territoires’est réchaufféde plus de 1,1°Cau cours du xx esièc<strong>le</strong>.<strong>des</strong> phénomènes très marqués pourque notre bien-être en soit affecté. Maissi on observe la nature proche, ondétecte déjà <strong>des</strong> changements engagés :tel<strong>le</strong> plante f<strong>le</strong>urit plus tôt dans <strong>le</strong> jardin,tel oiseau migrateur a avancé sesdates de retour et retarde cel<strong>le</strong>s de sondépart, dans <strong>le</strong>s vignes <strong>le</strong>s vendangesse sont avancées de deux semaines en50 ans. Pour notre région, on peut aussiremarquer que <strong>le</strong>s précipitationsprintanières et estiva<strong>le</strong>s sont en diminutionet que <strong>le</strong> niveau marin est montéces dernières années d’environ 3 mmpar an.printemps 2011 / Le journal <strong>des</strong> habitants du <strong>Parc</strong> <strong>naturel</strong> <strong>régional</strong> <strong>des</strong> Lan<strong>des</strong> de Gascogne / 5


Les évolutions climatiques favorisent la prolifération<strong>des</strong> pathogènes du pinLe domaines endigués du delta seront-ils submergés à l’avenir ?Les scientifiques pensent que <strong>le</strong>s changementsà venir seront bien plus importantsque ceux que nous avons connusjusqu’alors. Sur notre territoire, la hausse<strong>des</strong> températures pourrait atteindreplus de 4°C en 2100, dont 2°C dès 2050 !Ainsi, sur <strong>le</strong> long terme, il fera sans doutemoins froid l’hiver et nous subironsmoins de jours de gel, mais cela ne nousempêchera pas de vivre certaines annéesde longues pério<strong>des</strong> particulièrementglacia<strong>le</strong>s. En été, il ne fera pas forcémentplus chaud tous <strong>le</strong>s jours, mais il y aurasurtout <strong>des</strong> canicu<strong>le</strong>s plus longues, ce quenous avons vécu en 2003 pourrait biendevenir récurrent ! De ce fait aussi, <strong>le</strong>spluies estiva<strong>le</strong>s devraient être beaucoupmoins abondantes, et si <strong>le</strong>s besoins en eaupotab<strong>le</strong> devraient être assurés, <strong>le</strong> remplissage<strong>des</strong> piscines, l’arrosage <strong>des</strong> jardins etespaces verts ou <strong>des</strong> gran<strong>des</strong> cultures, serontbeaucoup plus diffici<strong>le</strong>s à garantir.Les joyaux de nature que représentent <strong>le</strong>stourbières, lagunes, et prairies humi<strong>des</strong><strong>des</strong> bords de l’Eyre, déjà menacés parcertaines pratiques, pourraient tout simp<strong>le</strong>mentdisparaître… Sur <strong>le</strong> bassin, unemontée <strong>des</strong> eaux de plus de 50 cm estenvisagée d’ici la fin du sièc<strong>le</strong> et pose laquestion du devenir <strong>des</strong> constructionsdéjà régulièrement inondées ces dernièresannées. Avec l’arrivée de telschangements, même ceux qui profitentaujourd’hui <strong>des</strong> bienfaits du réchauffementfiniront par en subir <strong>des</strong> conséquencesnégatives. Ainsi, sylviculteurs etagriculteurs pour qui <strong>des</strong> températuresplus douces favorisent <strong>le</strong>s rendements,verront à terme <strong>le</strong>ur système de productionremis en question. Une étude récentes’interroge en particulier sur la viabilité àmoyen terme de la maïsiculture irriguéedans <strong>le</strong> Sud Ouest. Quant aux forestiers,déjà très pénalisés par <strong>le</strong>s tempêtes, l’évolutionclimatique pourrait favoriser lamultiplication <strong>des</strong> stresses hydriques etla prolifération <strong>des</strong> parasites ! Même <strong>le</strong>shabitants, qui sur <strong>le</strong> principe accueil<strong>le</strong>raientavec plaisir quelques degrés deplus dans <strong>le</strong>ur quotidien, finiraient parsouffrir d’un climat présentant souvent<strong>des</strong> événements extrêmes si <strong>le</strong>urs maisonset espaces de vie ne sont pas conçuspour y faire face.L’urgencedu coup de frein !zoomLa consommation frénétique <strong>des</strong> énergiesfossi<strong>le</strong>s depuis un sièc<strong>le</strong> a contribuéà augmenter considérab<strong>le</strong>ment laconcentration <strong>des</strong> gaz à effets de serre(GES) dans l’atmosphère. Or l’effet <strong>des</strong>erre est l’un <strong>des</strong> mécanismes fondamentauxdu climat, sans lui la températuremoyenne du globe ne serait pasde + 15°C comme aujourd’hui, mais de– 18°C ! Mais l’émission grandissante <strong>des</strong>GES pourrait bien provoquer l’embal<strong>le</strong>mentde la machine en accentuant partrop cet effet… De nos choix de développementdans <strong>le</strong>s prochaines années, autantsociaux qu’économiques, résulteradonc en grande partie l’évolution futurede notre climat.Nombre de pays industrialisés se sontengagés dans une politique dite « d’atténuation» en prévoyant de réduire parquatre <strong>le</strong>s émissions de GES en 2050 parrapport à cel<strong>le</strong>s de 1990. L’enjeu que soustendcet objectif est de limiter à 2°C<strong>le</strong> réchauffement planétaire mondial en2100 par rapport à 1850. Pourquoi ceseuil ? <strong>Parc</strong>e qu’au-delà <strong>des</strong> 2°C, sontredoutées <strong>des</strong> réactions en chaîne tota<strong>le</strong>mentincontrôlab<strong>le</strong>s, auxquel<strong>le</strong>s l’Humaniténe serait plus du tout en mesure defaire face, un marchepied vers une évolutionchaotique…Un observatoire territorial du changement climatiqueSuite à un appel à projets du ministère de l’Environnement et du Développement durab<strong>le</strong>,<strong>le</strong> <strong>Parc</strong> a pu étudier l’apport pour la mise en œuvre <strong>des</strong> politiques climatiques loca<strong>le</strong>sd’un observatoire du changement climatique. Ce nouvel outil de connaissance etd’anticipation consacré à l’adaptation pourrait jouer trois rô<strong>le</strong>s :− dresser un panorama <strong>des</strong> connaissances sur <strong>le</strong> changement climatique et sesimpacts locaux, et analyser <strong>le</strong>s données pour préciser la vulnérabilité du territoire,− améliorer la connaissance sur cette vulnérabilité, en proposant <strong>des</strong> suivis, enfavorisant l’accès à l’information et en développant <strong>des</strong> outils d’analyses,− accompagner la mise en œuvre de stratégies d’adaptation territoria<strong>le</strong>s et participerà la mise en réseau et à la sensibilisation <strong>des</strong> acteurs.Dans <strong>le</strong> cadre de cette étude de préfiguration, <strong>des</strong> éléments diagnostics sur lavulnérabilité du territoire, <strong>des</strong> outils et <strong>des</strong> pistes de structuration, ont été rassemblés.Ils sont désormais accessib<strong>le</strong>s sous forme de rapports techniques sur <strong>le</strong> site Internetdu <strong>Parc</strong>, et serviront de base aux discussions entre <strong>le</strong> <strong>Parc</strong> et ses partenaires pourune mise en œuvre effective.Pour en savoir plus : www.parc-lan<strong>des</strong>-de-gascogne.fr6 / Le journal <strong>des</strong> habitants du <strong>Parc</strong> <strong>naturel</strong> <strong>régional</strong> <strong>des</strong> Lan<strong>des</strong> de Gascogne / printemps 2011Demain, moins d'eau pour <strong>le</strong> maïs ?


dossierLe pin supportera-t-il <strong>le</strong>s futures sécheresses ?Limiter et anticiper,<strong>le</strong>s deux ticketspour l’avenir…L’urgence de la lutte pour limiter l’amp<strong>le</strong>ur<strong>des</strong> changements climatiques estcrucia<strong>le</strong> pour notre avenir. Mais el<strong>le</strong> nesera pas suffisante pour assurer à court etmoyen terme la protection <strong>des</strong> biens et<strong>des</strong> personnes, la sécurité et la santépublique, la limitation <strong>des</strong> inégalités socia<strong>le</strong>s,la préservation de la biodiversité etde ses services. Car même si toute émissionde GES était stoppée dès aujourd’hui,l’inertie du processus se poursuivraitpendant <strong>des</strong> années encore avant de sestabiliser !L’atténuation <strong>des</strong> changements climatiquesne va donc pas pouvoir répondre àl’ensemb<strong>le</strong> <strong>des</strong> problématiques qui vontse poser à nous dans <strong>le</strong>s décennies à venir.A cette incontournab<strong>le</strong> « atténuation », ilva aussi falloir associer une non moinsindispensab<strong>le</strong> « adaptation ».L’adaptation est moins bien considéréeque l’atténuation, car traitant <strong>des</strong> conséquencesdu changement climatique etnon de ses causes. El<strong>le</strong> est pourtant unecomposante ancestra<strong>le</strong> de notre quotidien.En effet, nous nous adaptons spontanémentà notre climat, par exemp<strong>le</strong> ennous couvrant par temps froid, ou en restantà l’ombre <strong>le</strong>s jours de canicu<strong>le</strong>… Maiscette réponse fait aussi l’objet depuisquelques temps de dérives vers <strong>des</strong> pratiquesà courte vue : derrière <strong>le</strong> geste devenupresque « <strong>naturel</strong> » de monter la climatisationpar temps chaud, peu d’entrenous reconnaissent ainsi contribuer unExemp<strong>le</strong> d’adaptation : maison bioclimatique,solaire et écologique à Pissospeu plus au réchauffement de la planète,en rejetant de la cha<strong>le</strong>ur à l’extérieur et enconsommant <strong>des</strong> énergies fossi<strong>le</strong>s ! Cetexemp<strong>le</strong> illustre une mal-adaptation individuel<strong>le</strong>qui augmente notre vulnérabilitéau lieu de la réduire.Pour éviter ce piège, l’adaptation doitdonc être planifiée et globa<strong>le</strong>. Pour luttercontre <strong>le</strong>s fortes cha<strong>le</strong>urs dans <strong>le</strong>s habitations,on peut imaginer <strong>des</strong> mesuresfavorisant l’isolation, <strong>le</strong> développement<strong>des</strong> ventilations de type « puits canadien »,la plantation d’arbres en façade exposée…Ne plus remettreà demain ce quenous aurions dûcommencer hier !En raison de l’inertie de la machine climatique,<strong>le</strong>s experts s’accordent à dire que<strong>le</strong>s dix ans à venir seront déterminantspour l’avenir du climat. Si nous sommescapab<strong>le</strong>s de réduire très vite et fortementLa saison estiva<strong>le</strong> pourrait s’allongernos émissions de gaz à effet de serre, l’embal<strong>le</strong>mentest encore évitab<strong>le</strong>.Les col<strong>le</strong>ctivités partenaires du <strong>Parc</strong> l’ontbien compris en adoptant <strong>des</strong> Agenda 21(programme d’actions en faveur dudéveloppement durab<strong>le</strong>) et de façon plusspécifique <strong>des</strong> Plans Climat Energie Territoriaux(PCET). Outre l’accompagnementà la conception et la réalisation deces plans sur son territoire, <strong>le</strong> <strong>Parc</strong> a proposéune réf<strong>le</strong>xion pour <strong>le</strong>s compléter.Pour faciliter l’adoption de politiquesd’adaptation, <strong>le</strong> <strong>Parc</strong> a profité de l’opportunitéofferte par un appel à projets duMinistère de l’Environnement pour étudierla préfiguration d’un ObservatoireTerritorial du Changement Climatique(OT2C) à l’échel<strong>le</strong> <strong>des</strong> deux Pays Bassind’Arcachon Val de l’Eyre et Lan<strong>des</strong> deGascogne.printemps 2011 / Le journal <strong>des</strong> habitants du <strong>Parc</strong> <strong>naturel</strong> <strong>régional</strong> <strong>des</strong> Lan<strong>des</strong> de Gascogne / 7


dossierzoomL’adaptations’appliqueà tous <strong>le</strong>sphénomènesclimatiquesextrêmesPenser « adaptation »sans rien céder sur« l’atténuation »Un territoire a tout à gagner à s’adapter,à condition d’être en mesure de <strong>le</strong> fairecorrectement et suffisamment tôt.Jusqu’alors, <strong>le</strong>s adaptations ont souventfait suite à <strong>des</strong> catastrophes, commel’illustre la protection de la forêt suite auxincendies de 1949. Sur <strong>le</strong> bassin d’Arcachon,ce sont <strong>le</strong>s dégâts de la tempêteXynthia qui ont fina<strong>le</strong>ment imposé auxcommunes la mise en œuvre d’un plan deprévention <strong>des</strong> risques liés à la submersionmarine, avec pour perspectives, <strong>le</strong>rehaussement <strong>des</strong> digues ou <strong>le</strong> reculconsenti du littoral.Décider de s’adapter aux phénomènesclimatiques qui nous frappent déjàconstitue une première étape importante,mais il est impératif de voir plus loindès aujourd’hui. Les scenarii d’évolutions<strong>le</strong>s plus pessimistes n’ont pas vocation àterroriser <strong>le</strong>s populations, mais doiventinciter à s’interroger sur notre vulnérabilitéet sur <strong>le</strong>s risques acceptab<strong>le</strong>s individuel<strong>le</strong>mentet col<strong>le</strong>ctivement.L’évolution démographiquede cette Leucorrhine àfront blanc témoigne <strong>des</strong>évolutions climatiques.Naturel, <strong>le</strong> partipris du <strong>Parc</strong> !La « nature » est en première ligne face auchangement climatique, el<strong>le</strong> est aussi unauxiliaire incontournab<strong>le</strong> pour en limiterses impacts. Si <strong>le</strong> rô<strong>le</strong> de stockage du carbonejoué par <strong>le</strong>s forêts et par <strong>le</strong>s sols permetde limiter l’effet de serre, la richesseet la diversité <strong>des</strong> écosystèmes sont aussicrucia<strong>le</strong>s pour préserver nos capacitésd’adaptation au phénomène. Ainsi, <strong>le</strong>sespèces relictes de l’époque glaciaire, <strong>des</strong>végétaux ou <strong>des</strong> insectes qui vivent dansnos lagunes ou au fond de la vallée de laLeyre et que l’on ne retrouve ail<strong>le</strong>urs quedans <strong>des</strong> pays nordiques, pourraient biendevenir <strong>le</strong>s « thermomètres » du réchauffementlocal. En assurant <strong>le</strong>ur protectionet en suivant <strong>le</strong>ur évolution, <strong>le</strong> <strong>Parc</strong> disposeraitde bio-indicateurs très précis surla vitesse de progression <strong>des</strong> changementsclimatiques sur <strong>le</strong> plateau landais.D’une portée moins loca<strong>le</strong>, la surveillance<strong>des</strong> populations d’oiseaux, poursuivie auTeich depuis près de 40 ans, peut aussicontribuer à l’évaluation <strong>des</strong> mutationsclimatiques à l’échel<strong>le</strong> du continent…Les écosystèmes en bon état ont une capacité<strong>naturel</strong><strong>le</strong> à résister ou à retrouverun fonctionnement normal à la suited’une altération (ce que l’on nomme larésilience), mais encore faut-il qu’ils nesoient ni trop dégradés, ni trop fragmentés.Pour cela, <strong>le</strong>s actions de préservationmenées par <strong>le</strong> <strong>Parc</strong> à travers <strong>le</strong>s dossiersNatura 2000 et <strong>le</strong> SAGE <strong>des</strong> vallées de laLutter contre <strong>le</strong> changementclimatique : que puis-je faire ?Notre société doit évoluer pour émettre moinsde gaz à effet de serre et ainsi limiter l’amp<strong>le</strong>ur<strong>des</strong> changements à venir. Cela passe notamment parl’évolution de nos comportements individuels pourconsommer moins d’énergie. Et notre qualité de vien’en est pas réduite, bien au contraire ! Retrouvez <strong>des</strong>gestes simp<strong>le</strong>s sur <strong>le</strong> site de la campagne « Faisons vite,ça chauffe »!En parallè<strong>le</strong>, il faut aussi dès aujourd’hui se préparer à<strong>des</strong> changements inéluctab<strong>le</strong>s. Et sur ces questionssensib<strong>le</strong>s, il est préférab<strong>le</strong> de bien s’informer avantd’agir. Pour cela, n’hésitez pas à parcourir <strong>le</strong>s sitesInternet de l’Observatoire national sur <strong>le</strong>s Effets duRéchauffement Climatique (ONERC) et du ministère del’Environnement et du développement durab<strong>le</strong> qui lancecette année un plan national d’adaptation ! Vous pouvezencore vous renseigner sur <strong>le</strong>s risques <strong>naturel</strong>s majeurset <strong>le</strong>s moyens de prévention sur <strong>le</strong> portail « prim.net ».Enfin vos col<strong>le</strong>ctivités loca<strong>le</strong>s comptent sur vous pourcontribuer au succès de <strong>le</strong>urs programmes d’actionsconcertés, appelés à devenir <strong>des</strong> Plans Climat EnergieTerritoriaux (PCET). Sur notre territoire, s’applique déjà<strong>le</strong> plan climat aquitain (rebaptisé Défi Aquitaine Climat).Vont être lancés cette année <strong>le</strong>s PCET du Conseilgénéral de la Gironde, du Pays Bassin d’Arcachon Val del’Eyre et de la Communauté d’Agglomération du Bassind’Arcachon Sud. Sont à l’étude ceux du Conseil général<strong>des</strong> Lan<strong>des</strong> et du Pays <strong>des</strong> Lan<strong>des</strong> de Gascogne.Surveil<strong>le</strong>z vos bul<strong>le</strong>tins d’informations locaux !http://www.faisonsvite.fr/http://www.developpement-durab<strong>le</strong>.gouv.fr/-effet-de-serre-et-changement-.htmlhttp://www.prim.net/Leyre s’avèrent d’ores et déjà crucia<strong>le</strong>s.Tous ces programmes intègrent la dimension« changement climatique » par la déclinaisonde stratégies d’atténuation oud’adaptation.Aux côtés <strong>des</strong> scientifiques et gestionnairesdu massif forestier, <strong>le</strong> <strong>Parc</strong> participeéga<strong>le</strong>ment à <strong>des</strong> expérimentationsde diversification d’essences pourrechercher <strong>des</strong> itinéraires sylvico<strong>le</strong>s quiaméliorent l’adaptation de la forêt auxaléas climatiques, tout en garantissant lapérennité économique de la filière bois,l’intégrité paysagère, ainsi que la conservationde la biodiversité et du patrimoineculturel <strong>des</strong> Lan<strong>des</strong> de Gascogne.Il est donc <strong>naturel</strong> que <strong>le</strong> changementclimatique trouve une place stratégiquedans <strong>le</strong> projet de charte du <strong>Parc</strong> quiambitionne d’accompagner <strong>le</strong>s mutationsde notre territoire dans <strong>le</strong>s douzeprochaines années.Des milieux frais emblématiques comme <strong>le</strong>s lagunes sont menacés.8 / Le journal <strong>des</strong> habitants du <strong>Parc</strong> <strong>naturel</strong> <strong>régional</strong> <strong>des</strong> Lan<strong>des</strong> de Gascogne / printemps 2011


portraitPolyculture et intrants artistiquespour « Auprès de notre arbre » à SabresEn passant à Sabres, villagede la Haute Lande, au cœurde la forêt landaise, on sentbien ici un terrain ferti<strong>le</strong> de créations,de convictions artistiques, qui invitecertains arbres à s’enraciner.Prenez <strong>le</strong> temps de vous balader dans<strong>le</strong> village, vous al<strong>le</strong>z y rencontrer unebiodiversité artistique autour <strong>des</strong> arbres.« Peaux d’arbres », « <strong>le</strong>s Arborescents »,« Arbre de vie », « Arbre pirogue »« Arbre banc », « Dame escargot »…un guide plan de ces créations estdisponib<strong>le</strong> auprès de l’association loca<strong>le</strong> :« Culture et Loisirs », à l’origine du projet.Auprès de ces arbres, c’est une véritab<strong>le</strong>dynamique associative qui s’est enracinéeà Sabres, dans <strong>le</strong> but de contribuer àmieux vivre dans <strong>le</strong> village, de favoriserl’accès aux loisirs et à la culture. Cetteaventure, qui a contribué au fur et àmesure à l’agrément du cadre de vie,à l’ouverture et à la curiosité artistique,tire ses forces d’une équipe de bénévo<strong>le</strong>set de salariés qui n’hésitent pas às’accrocher aux branches, si nécessaire,pour tenir <strong>le</strong>urs engagements.Au départ, dans <strong>le</strong>s semis de l’association,un sillon pour la gestion du cinémalocal « l’Estrade » (art et essai), maisrapidement un autre pour semer <strong>des</strong>clubs de loisirs et de pratiques artistiqueset encore un autre autour de l’animationdu secteur enfance et jeunesse etd’un atelier itinérant de redécouvertede la langue française (AIRELF).Bel<strong>le</strong>s plantations d’initiatives… mais,pour donner encore plus de diversitéà ce massif forestier d’initiatives loca<strong>le</strong>s,l’association a choisi, il y a onze ans,de créer un festival, « Auprès de notrearbre », dédié à la plantation de créationsartistiques autour du thème de l’arbre.point de vuequestions à Jean-Luc G<strong>le</strong>yzeConseil<strong>le</strong>r général du canton de Captieux,vice-président du <strong>Parc</strong> et vice-président du Conseil général de la GirondeL’arbre devient un lien avec <strong>le</strong>s habitants,il fédère <strong>le</strong>s énergies et donne à partagerau travers d’ateliers de créations.Les plus jeunes sont là, auprès <strong>des</strong>artistes, grandissent auprès de l’arbre.Onze ans après, <strong>le</strong>s voici ambassadeursde cette initiative !Aujourd’hui l’association, forte <strong>des</strong>on expérience, participe activementà la dynamique de la « Forêt d’Artcontemporain » qui se développesur <strong>le</strong> territoire.Mais, au village, el<strong>le</strong> continue à entretenirces plantations d’initiatives… et, unefois par an, « Auprès de notre arbre »vous donne rendez-vous pour une« polyculture » de spectac<strong>le</strong>s à découvriravec une bonne dose « d’intrantsartistiques » et de nombreuses offresd'ateliers gratuits et tout public.Cette année, vous pourrez même venirboire un verre au « Cerc<strong>le</strong> de l’arbre »…mais avant, pour découvrir <strong>le</strong>programme, regardez l’agendaou <strong>le</strong> site de l’association :http://acl-sabres.frVous avez sollicité l'intégration dela totalité de votre canton au seindu <strong>Parc</strong> <strong>naturel</strong> <strong>régional</strong>. Pourquoi ?Pour plusieurs raisons. Toutd’abord parce que rien nedifférencie <strong>le</strong>s cinq communesnon intégrées dans <strong>le</strong> <strong>Parc</strong> de cel<strong>le</strong>de Captieux, qui en fait déjà partie, nid’ail<strong>le</strong>urs de cel<strong>le</strong>s qui en sont membresen Sud-Gironde ou dans <strong>le</strong>s Lan<strong>des</strong> :caractère forestier, bourgs ouverts ethabitat dispersé en airials, patrimoinediscret mais riche, environnementpréservé, vastes espaces <strong>naturel</strong>s, fauneet flore caractéristiques. Ensuite parceque ces communes viendront compléteravec bonheur l’inventaire <strong>des</strong> richessesdu <strong>Parc</strong>, avec par exemp<strong>le</strong> <strong>des</strong> lagunesréhabilitées par <strong>le</strong>s chasseurs, <strong>des</strong> églisesclassées, ou encore la seu<strong>le</strong> bergeriecourbe encore sur pied en Aquitaine. Enfinparce que la modification du périmètredu <strong>Parc</strong> n'est possib<strong>le</strong> qu’à l'occasionde la révision de sa charte, actuel<strong>le</strong>menten cours : c'était donc <strong>le</strong> bon moment.Si <strong>le</strong> périmètre du <strong>Parc</strong> s’étenddemain à tout votre canton, qu’enattendez-vous ?Bien sûr, <strong>le</strong> <strong>Parc</strong> <strong>naturel</strong> constitue uneindéniab<strong>le</strong> plus-value en termes d’image, etcontribuera à ce titre à favoriser l’attractivitéde notre canton. Mais son apport est plusfondamental : outre l’appui d’une équipetechnique experte dans de nombreux domaines,il est <strong>le</strong> garant de principes respectant laqualité de ses espaces, qu’il définit au traversde sa charte et propose à ses partenaires departager. Or, cette charte est en phase étroiteavec <strong>le</strong> projet que j’ai souhaité initier depuisplusieurs années sur <strong>le</strong> canton, fondé sur undéveloppement respectueux de notre identité :de l’Ecopô<strong>le</strong> au tourisme de nature, <strong>des</strong> planslocaux d’urbanisme en cours aux projetsde circulations douces, notre canton toutentier répond aujourd’hui et demain auxva<strong>le</strong>urs du <strong>Parc</strong>.Où en est cette démarche d’intégration,que vous avez initiée ?Les conseils municipaux y ont répondufavorab<strong>le</strong>ment : c’était la première étapedéterminante. Le conseil syndical du<strong>Parc</strong> l’a éga<strong>le</strong>ment acceptée, et de faitintégrée dans <strong>le</strong> processus de révision dela charte, ce qui était essentiel. L’État ayantun avis prépondérant sur la charte, j’airencontré <strong>le</strong> Préfet pour <strong>le</strong> sensibiliser àla pertinence de cette démarche. Il n’y estpas opposé, et il faut à présent conforternos arguments légitimes pour convaincre :c’est à cela que nous nous employonsdésormais avec <strong>le</strong>s élus et techniciensdu <strong>Parc</strong>, en lien avec <strong>le</strong>s maires ».printemps 2011 / Le journal <strong>des</strong> habitants du <strong>Parc</strong> <strong>naturel</strong> <strong>régional</strong> <strong>des</strong> Lan<strong>des</strong> de Gascogne / 9


découvertes<strong>naturel</strong><strong>le</strong>sGrenouil<strong>le</strong>s, crapauds, rainettes,tritons et salamandresDes animaux à doub<strong>le</strong> vieLes amphibiens, ou batraciens,sont <strong>des</strong> vertébrés aux mœursbien particulières. Contrairementà l’image qu’ils véhicu<strong>le</strong>nt, laplupart <strong>des</strong> amphibiens sont terrestresmais ont obligatoirement une périodede <strong>le</strong>ur vie où ils sont aquatiques : ils sereproduisent dans <strong>le</strong>s zones humi<strong>des</strong>.Ils sont actifs la nuit. La journée ils restentgénéra<strong>le</strong>ment tapis dans une anfractuosité,dans une ga<strong>le</strong>rie de rongeur ou sousune souche où l’humidité est importante.Les grenouil<strong>le</strong>s vertes restent uneexception puisqu’el<strong>le</strong>s sont diurnes etaquatiques.Le <strong>Parc</strong> <strong>naturel</strong> <strong>régional</strong> a réalisé uninventaire <strong>des</strong> amphibiens sur l’ensemb<strong>le</strong><strong>des</strong> zones humi<strong>des</strong> de sonterritoire : milieux tourbeux, étangs,gravières, lagunes, marais, cours d’eau,fossés, mares. A noter : <strong>le</strong>s lagunes sont<strong>le</strong>s milieux <strong>le</strong>s plus riches en amphibiens.Urodè<strong>le</strong>s et anoures,avec ou sans queueDeux espèces présentes autrefoissur <strong>le</strong> territoire semb<strong>le</strong>nt disparues :<strong>le</strong> sonneur à ventre jaune et <strong>le</strong> pélobatecultripède.Parmi la quarantaine d’espèces présentesen France, espèces ont pu êtrerecensées sur <strong>le</strong> territoire :– Les espèces communes qui s’adaptentfaci<strong>le</strong>ment aux milieux <strong>le</strong>splus divers :• crapaud commun, <strong>le</strong> plus observé• grenouil<strong>le</strong> agi<strong>le</strong>, bien présente sur lamajorité <strong>des</strong> zones humi<strong>des</strong> du <strong>Parc</strong>• grenouil<strong>le</strong>s vertes d’Europe sont aussitrès représentées• triton palmé, peu visib<strong>le</strong> en phaseterrestre.– Les espèces communes mais quiexigent une bonne qualité <strong>des</strong> zoneshumi<strong>des</strong> :• rainette verte, bien présente au niveaudu delta de la Leyre et dans la partieorienta<strong>le</strong> du <strong>Parc</strong>• rainette méridiona<strong>le</strong>, qui ressemb<strong>le</strong>beaucoup à la rainette verte maismoins fréquente.– Les espèces rares, particulièresou sous-estimées :• triton marbré, peu présent• salamandre tachetée, rarement observéemais certainement sous-estiméedans sa répartition• alyte accoucheur, que l’on repèreessentiel<strong>le</strong>ment grâce au chant flûté,n’a été retrouvé qu’au centre est du<strong>Parc</strong>• crapaud calamite, peu fréquent• grenouil<strong>le</strong> rousse dont la présencea été récem ment confirmée dans lavallée de la Leyre.Espèces essentiel<strong>le</strong>smais sensib<strong>le</strong>sLes adultes de toutes ces espèces et<strong>le</strong>s larves de tritons consomment unemultitude d’invertébrés et contribuentà <strong>le</strong>ur régulation notamment cel<strong>le</strong> <strong>des</strong>moustiques. Les têtards recyc<strong>le</strong>nt lamatière organique morte.Les amphibiens sont <strong>le</strong>s vertébrés<strong>le</strong>s plus menacés en France à causede la fragmentation <strong>des</strong> biotopes,l’assèchement ou <strong>le</strong> comb<strong>le</strong>ment dezones humi<strong>des</strong>, la pollution et l’écrasementroutier. Toutes <strong>le</strong>s espècesfrançaises loca<strong>le</strong>s sont protégéespar la loi.à chacun d’agirIl est donc essentiel de maintenir cesespèces et <strong>le</strong>s zones humi<strong>des</strong> près dechez soi. Si vous avez une mare dansvotre jardin, n’y mettez pas de poissonscar ils mangeront <strong>le</strong>s larves et têtards.Ne pêchez pas <strong>le</strong>s têtards, laissez-<strong>le</strong>ssur place, et pensez à prévoir uneplanche pour que <strong>le</strong>s adultes puissentressortir du bassin et ne pas se noyer.Enfin, soyons particulièrement attentifs<strong>le</strong>s soirs de pluie, ra<strong>le</strong>ntissons et essayonsde ne pas écraser ces animaux.Vous pouvez aussi participer à l’Atlas <strong>des</strong>amphibiens et <strong>des</strong> repti<strong>le</strong>s d’Aquitaine.Porté par l’association Cistude Nature,il permet de connaître la distribution<strong>des</strong> différentes espèces et <strong>le</strong>s meil<strong>le</strong>uresstratégies de gestion <strong>des</strong> espèces :http://www.cistude.org/atlas/atlas_index.htm ou 05 56 28 47 72Triton palmé– L’envahissante, dont l’éradicationest proposée :• grenouil<strong>le</strong> taureau, qui se repartitdepuis 2007 sur <strong>le</strong>s communes dudelta de la Leyre.Grenouil<strong>le</strong> agi<strong>le</strong>Rainette verteSalamandre tachetéePour en savoir plusContact au <strong>Parc</strong> : mission patrimoine <strong>naturel</strong>Site internet du <strong>Parc</strong> : http://www.parc-lan<strong>des</strong>-de-gascogne.fr/1-19002-Les-amphibiens.php10 / Le journal <strong>des</strong> habitants du <strong>Parc</strong> <strong>naturel</strong> <strong>régional</strong> <strong>des</strong> Lan<strong>des</strong> de Gascogne / printemps 2011


découvertesculturel<strong>le</strong>sUne maison datantdu <strong>Mo</strong>yen-Âge“ La Maison Malichecq ”,aménage à MarquèzeL’analyse architectura<strong>le</strong> <strong>des</strong> éléments bâtis à pansde bois et en torchis <strong>des</strong> airiaux landais démontrel’ingéniosité de la structure de <strong>le</strong>ur charpente.Toujours en chêne dans <strong>le</strong>s parties porteuses,cette architecture étonne par sa simplicité et samodernité. En effet, grâce au mode d’assemblage<strong>des</strong> bois à tenon et mortaise, la maison landaisepeut être qualifiée de mobi<strong>le</strong> et évolutive.Grâce à la datation <strong>des</strong> pans de boisde chêne par la dendrochronologie(méthode qui consiste à comparerl’épaisseur <strong>des</strong> anneaux de croissance <strong>des</strong>échantillons de bois avec cel<strong>le</strong> d’un étalon-référence,établi sur plusieurs milliers d’annéespour la région climatique du bâtiment étudié),il a pu être mis en lumière que <strong>le</strong>s maisonslandaises à pans de bois sont beaucoup plusanciennes qu’on ne l’imaginait. En effet, <strong>le</strong> laboratoireLAE de Bordeaux a été sollicité poureffectuer la datation de la maison Malichecqdans <strong>le</strong> quartier « Guirautte » à Sabres. El<strong>le</strong> a révélé que <strong>le</strong>srestes de cette maison dataient du xiv e sièc<strong>le</strong> et qu’el<strong>le</strong> avaitconnu deux extensions : l’une au milieu du xv e sièc<strong>le</strong> et uneultime à la fin du xviii e sièc<strong>le</strong>. Ces datations sont confirméespar <strong>le</strong>s sources archivistiques dont <strong>le</strong> plus ancien <strong>document</strong>connu à ce jour atteste l’existence dès <strong>le</strong> xvi e sièc<strong>le</strong> (testamentde Menaut Départ, prêtre de Sabres, daté du 10 mars 1555).Afin de conforter cette découverte,il a été décidé de confierau Conseil scientifique du <strong>Parc</strong>la mise en œuvre d’un Projetcol<strong>le</strong>ctif de recherche (P.C.R.)sur <strong>le</strong> thème du peup<strong>le</strong>ment dela Lande, de la lagune à l’airial,qui intégrait, pour la premièrefois, la fouil<strong>le</strong> programméesur trois ans d’un airial. Cesfouil<strong>le</strong>s ont pris fin en 2007 et<strong>le</strong>urs résultats ont été présentésen 2008 lors d’un colloque dont <strong>le</strong>s actes seront publiésen 2011. Cette année verra aussi et surtout, <strong>le</strong> transfert, sur<strong>le</strong> site de Marquèze, de la « Maison Malichecq », généreusementdonnée par sa propriétaire, M l<strong>le</strong> Pau<strong>le</strong>tte Dublanc.Qu’el<strong>le</strong> soit ici remerciée de permettre que soit conservé etmontré à un large public un aussi prestigieux témoignage del’architecture landaise à pan de bois.conseils pratiquesSauvons nos enduits à la chaux !De l’architecture traditionnel<strong>le</strong> <strong>des</strong> Lan<strong>des</strong> deGascogne, il se dégage une réel<strong>le</strong> diversité dupaysage, due à une heureuse utilisation dematériaux locaux, tels que <strong>le</strong> bois, la pierre calcaire,l’argi<strong>le</strong>, la pail<strong>le</strong>, la « garluche ». La lumière joue àl’infini avec ces volumes et ces matières, sourced’ombres portées sous <strong>le</strong>s « estanta<strong>des</strong> » et plusencore de riches nuances dans <strong>le</strong>s dégradés deblanc plus ou moins ocré <strong>des</strong> enduits à la chaux.Car <strong>le</strong>s murs étaient tous, quels qu’en soient<strong>le</strong>s supports, enduits à la chaux.En effet, la technique de la pose systématique d’unenduit sur <strong>le</strong>s murs présentait <strong>le</strong> doub<strong>le</strong> avantagede permettre d’une part, une parfaite respiration <strong>des</strong>murs, et d’autre part, la réutilisation <strong>des</strong> matériauxdéjà utilisés. En<strong>le</strong>ver <strong>le</strong>s enduits, comme on <strong>le</strong> voitfaire ici et là encore trop souvent, c’est tout d’aborden<strong>le</strong>ver la protection du mur contre l’humidité maisc’est aussi diminuer <strong>le</strong>s performances thermiquesdu bâti.Un bel enduit à la chaux est simp<strong>le</strong>ment lissé àla truel<strong>le</strong>, en veillant à <strong>le</strong> laisser mourir au mêmeniveau que <strong>le</strong>s pierres d’ang<strong>le</strong>s <strong>des</strong> murs oud’encadrement <strong>des</strong> fenêtres. On peut aussi utiliserune technique plus ancienne appelée au « gringon »,à l’aide d’un balai de petit houx. En finition,on peut teinter l’enduit dans la masse, ou <strong>le</strong>recouvrir de badigeons à la chaux <strong>naturel</strong><strong>le</strong> enajoutant au lait de chaux <strong>des</strong> pigments d’ocres<strong>naturel</strong>s qui donnent <strong>des</strong> teintes allant du beigeau rouge brique. On peut aussi souligner <strong>le</strong>schaînages d’ang<strong>le</strong>s ou <strong>le</strong>s ouvertures, parl’application d’une teinte différente. Sur <strong>le</strong>badigeon, peuvent même être posés <strong>des</strong> décorspeints allant de la réalisation d’un cadran solaireaux décors servant d’enseignes à différentesactivités artisana<strong>le</strong>s ou commercia<strong>le</strong>s.Le traitement <strong>des</strong> murs qui consiste bien souventaujourd’hui à supprimer <strong>le</strong>s enduits pour laisser<strong>le</strong>s mœllons apparents est un phénomène de modeà contresens d’une logique de constructionadaptée aux matériaux et au climat du pays.Pour vos projets de restauration de faça<strong>des</strong>,demandez conseils au <strong>Parc</strong> et auprès d’artisansayant conservé ces savoir-faire ; ils vous éviterontde regrettab<strong>le</strong>s erreurs.printemps 2011 / Le journal <strong>des</strong> habitants du <strong>Parc</strong> <strong>naturel</strong> <strong>régional</strong> <strong>des</strong> Lan<strong>des</strong> de Gascogne / 11


agenda21 maiFête de la nature à BiganosDans <strong>le</strong> cadre de la fête de la nature, une sortie estproposée à Biganos. Ateliers nature – expositionsTél. : 05 57 70 67 56. www.tourisme-coeurdubassin.com30 avril et 1 er mai28 avril et 1 er maiFloralies de GareinLe rendez-vous haut en cou<strong>le</strong>ur de la Haute Lande…avec un marché aux f<strong>le</strong>urs, un marché artisanal, <strong>des</strong>décors floraux et <strong>des</strong> animations. Concert <strong>le</strong> samedi soiravec un spectac<strong>le</strong> gascon et <strong>le</strong> groupe QUE QUOI.Tessonnade à Belin-BélietManifestation origina<strong>le</strong>, surprenante et enrichissante.Des amateurs éclairés, passionnés par la recherche etla mise en va<strong>le</strong>ur de notre patrimoine archéologique,vous feront découvrir <strong>le</strong> travail et la cuisson de la terrepar <strong>des</strong> procédés primitifs. Conférences et expositions.Ateliers de poterie médiéva<strong>le</strong> avec préparation <strong>des</strong> terres,façonnage de masques, de trompes médiéva<strong>le</strong>s…Tél. : 05 56 88 52 63Mél : jgbelbeoch@yahoo.fr24 au 27 maiSalon du roman policier « du sangsur la page » à Saint-SymphorienCe festival nous transporte cette année encore dansl’univers passionnant du polar, entre dédicaces,expositions, animations scolaires, spectac<strong>le</strong>s, repas…• Retenez <strong>le</strong> vendredi 27 mai, à partir de 18h,dédicaces avec <strong>le</strong>s auteurs• 19h : présentation du jeu grandeur nature « l’assassinatdu professeur Lenoir » mis en scène et en musiquepar <strong>le</strong>s élèves de CM1 et CM2 de Saint-Symphorien.• 20h30 : <strong>le</strong> polar se fait bur<strong>le</strong>sque avec « dérapage »présenté par Carnage Productions.Rens : 05 56 25 72 8929 avril et 7 mai5 au 9 mai8 maiMusicalarueLes rendez vous du printemps, ne <strong>le</strong>s ratez pas… <strong>des</strong>habitants ouvrent <strong>le</strong>urs portes (mais pensez à réserver !)et vous avez aussi servi sur un plateau… <strong>des</strong>découvertes de ta<strong>le</strong>nts à faire !• 29 avril à Brocas, 30 avril à Argelouseavec Thomas Pitiot et Batlik• 7 mai – Le plateau de Musicalarue à Luxey.Pour la 5 e année consécutive, l’association Musicalarueavec un col<strong>le</strong>ctif d’opérateurs culturels régionauxpropose un plateau chanson.Info : Association Musicalarue, BP 2, 40430 LuxeyTél. 05 58 08 05 14Mail info@musicalarue.comSite www.musicalarue.comPeintres du Val de l’Eyre à Sal<strong>le</strong>sExposition de peintures contemporaines à la sal<strong>le</strong>polyva<strong>le</strong>nte.Fête <strong>des</strong> Jardins à BiganosExposition de plantes et de f<strong>le</strong>urs dans <strong>le</strong> cadre bucoliquedu parc Lecoq organisée par l’Association la <strong>Mo</strong>lène.Promena<strong>des</strong> en attelages d’ânes…Info : 05 57 70 69 4027 mai4 juinFête du vélo, du patrimoine etdu cyclotourisme – Le TeichUne découverte en douceur autour du patrimoine local.Rendez-vous à 14h30, place de l'égliseInfo : 05 56 22 83 74Exposition de créativitéAux Vieux Chênes à ManoL’association A l’empare dous cassis organise sa 4 eExposition de créativité. Thématique cette année, la« Rêv-Et-Rie » à l’ombre <strong>des</strong> chênes et avec une bel<strong>le</strong>présence artistique. Contes d’Eliette Dupouy et projectiond’un film sur Eliette réalisé par <strong>le</strong>s Editions du carnet deNote. Spectac<strong>le</strong> avec la Koumpagnie Amore et concertavec <strong>le</strong> groupe AVARIC. Mireil<strong>le</strong> Aubouy (Eco<strong>le</strong> demusique de <strong>Mo</strong>ustey) débutera la soirée par un récitalde flûte. Toute la journée : ateliers de pratiques àl’espace détente.Rens : http://auxvieuxchenes.free.fr11 mai15 maiBalade en arts à Biganos“ 1 re Balade en arts ”. Au programme, expo-concert auport <strong>des</strong> Tui<strong>le</strong>s.Éco-foire de CaptieuxDe 10h à 19h (entrée libre et gratuite) Place du Foirail.Cette année, l’éco-foire fait une large place aux solutionsd’éco-construction et d’éco-habitat. Mais on y retrouve aussi<strong>le</strong>s vêtements bio, <strong>le</strong>s produits de bien-être, une restaurationtraditionnel<strong>le</strong>, l’artisanat équitab<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s associationsengagées… Et la projection du film « Indices » de VincentG<strong>le</strong>nn, suivie d’un débat en présence du réalisateur17 juinPetites scènes de l’IDDAC à Sal<strong>le</strong>sConcert de « Tiou » au Café <strong>des</strong> Sports à 20h30.Entrée 6 eMarché <strong>des</strong> producteursde pays à CaptieuxUne dégustation <strong>des</strong> saveurs de la vie autour d’un repascomposé de produits du terroir, dans une ambiancecha<strong>le</strong>ureuse et festiveRens : mairie au 05 56 65 60 31Journal gratuit édité en 31 000 exemplairespar <strong>le</strong> <strong>Parc</strong> <strong>naturel</strong> <strong>régional</strong> <strong>des</strong> Lan<strong>des</strong> de GascogneISSN en cours – Directeur de la publication : Vincent Nuchy – Rédacteurs :François Billy, Sébastien Carlier, Laurent Degrave, Matthieu Delcamp, FrédériqueDeyris, Vanessa Doutre<strong>le</strong>au, Claude Feigné, Jérôme Fouert-Pouret, Eléonore Geneau,Frédéric Gilbert, Jean-Luc G<strong>le</strong>yze, Véronique Hidalgo, François Lalanne, AngelMartinez, Vincent Nuchy, Béatrice Rénaud, Mathilde Rolandeau, Jean-PhilippeRuguet, Laurent Trijou<strong>le</strong>t – Photos : Evelyne Ballion, François Billy, Sébastien Carlier,Matthieu Delcamp, Julie Doyhenard, Dominique Fedieu, Météo France, FrédéricGilbert, Hervé Goulaze, François Lalanne, P. Laloup Solar Lan<strong>des</strong>, Marnie, SibaMaquette : Le Kwalé – Imprimerie: Pure ImpressionImpression sur papier recyclé Cyclus offset 90 gMaison du <strong>Parc</strong>33 route de Bayonne33830 BELIN-BELIETTél. : 05 57 71 99 99 – Fax : 05 56 88 12 72Site internet : www.parc-lan<strong>des</strong>-de-gascogne.frE-mail : info@parc-lan<strong>des</strong>-de-gascogne.fr

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!