22.07.2015 Views

Le choix de la chaleur partagée - Le Tram

Le choix de la chaleur partagée - Le Tram

Le choix de la chaleur partagée - Le Tram

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

le journal d'information<strong>de</strong> <strong>la</strong> Communauté <strong>de</strong> l'agglomération dijonnaise> 26janvier 2012dossier<strong>Le</strong> <strong>choix</strong><strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>chaleur</strong> partagéeÀ DÉTACHER AU CENTRE DE CE NUMÉRO : TRAM 2012<strong>Le</strong> mag trimestriel du tramway du Grand Dijon


2012,totalement tramJean-Jaurès. Des lignes aériennesd’alimentation électrique se dressentsous un beau ciel d’hiver, annonçantl’arrivée imminente du tramway. Carnous y sommes : 2012, l’année dutram. La première rame vient d’arriver.Mi-février, elle sort pour ses premiersessais dans <strong>la</strong> ville. Mars, <strong>la</strong> voie ferréeest presque partout terminée, jalonnéed’arbres fraîchement p<strong>la</strong>ntés. Au printemps,<strong>la</strong> p<strong>la</strong>teforme reçoit ses<strong>de</strong>rniers revêtements.Septembre, mise en service <strong>de</strong> <strong>la</strong>première ligne, Gare-Quetigny.Décembre, l’ouverture <strong>de</strong> <strong>la</strong> secon<strong>de</strong>,Chenôve-Valmy, clôture une année...totalement réussie !


ZOOM2 1 Lumière sur le vélo. Du 5 au 7 octobre, le Grand Dijon a accueilli, <strong>de</strong> concert avecle Conseil régional, le 19 e congrès <strong>de</strong>s villes et territoires cyc<strong>la</strong>bles. 500 élus, associationset experts ont échangé sur le thème « 2030, l’avenir a besoin du vélo ». Avec 23 % <strong>de</strong> <strong>la</strong>voirie aménagée pour les cycles, 1800 arceaux pour les stationner, 400 Vélodis, 800DiviaVélos et bientôt 40 km d’itinéraires le long du tracé du tram, ça roule pour l’avenir duvélo dans l’agglo ! 2 D’art d’art, au Consortium ! Dijon, les années 70. Nichée dans30 m² au <strong>de</strong>ssus d’une librairie, l’association « <strong>Le</strong> coin du miroir » donne vie au Consortium,futur centre d’art contemporain au rayonnement international. 15 septembre 2011, rue <strong>de</strong>Longvic, c’est un superbe espace <strong>de</strong> 4000 m² qui est inauguré officiellement, en présencedu Ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> culture. L’expérience <strong>de</strong> l’art vous y attend, du mercredi au dimanche.3 À Dijon, l’Inrap vit dans une Pyrami<strong>de</strong> d’argent... ou plus exactement dans2391 m² au double <strong>la</strong>bel NF Bâtiment Tertiaire et BBC Effinergie qui lui ont valu le prix2010 <strong>de</strong> l’immobilier d’entreprise, <strong>la</strong> « Pyrami<strong>de</strong> d’argent », une appel<strong>la</strong>tion qui, pour <strong>de</strong>sarchéologues, ne s’invente pas ! À <strong>de</strong>ux pas du campus, <strong>la</strong> direction Grand Est Sud <strong>de</strong>l’Institut national <strong>de</strong> recherches archéologiques préventives a ainsi inauguré son site le 16décembre <strong>de</strong>rnier. Une occasion pour François Rebsamen <strong>de</strong> saluer l’efficace col<strong>la</strong>borationqui a eu lieu sur les fouilles du chantier du tram. 4 Marbotte P<strong>la</strong>za in Dijon City !À Clemenceau, c’est bien une City digne d’une métropole européenne qui se <strong>de</strong>ssine, maisà <strong>la</strong> recette dijonnaise. L’inauguration <strong>de</strong> <strong>la</strong> tour Marbotte P<strong>la</strong>za (Groupe Lazard) le 24novembre <strong>de</strong>rnier en atteste : 15 000 m² <strong>de</strong> bureaux fonctionnels « basse consommation »,une couverture alu <strong>de</strong>sign qui protège une faça<strong>de</strong> en bois iso<strong>la</strong>nte. Une conceptionArchitecture Studio, actif <strong>de</strong> Tokyo à St Petersbourg, en passant par Dijon...1 3 4


SOMMAIREp.6 <strong>Le</strong> Grand Dijon fait le <strong>choix</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>chaleur</strong>partagéeTout sur le futur réseau <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong><strong>de</strong> l’agglomération !p.13 Dijon, numéro 1 <strong>de</strong>s villes où il fait bon étudier :c<strong>la</strong>ssée première <strong>de</strong>s villes moyennes parL’Étudiantp.14 Budget 2012L’essentiel en quelques lignesp.17 Nouvelle gouvernance <strong>de</strong> l’eauObjectif qualité !p.18 L’économie du Grand Dijon a du souffleAnniversaires et industries d’avenirp.20 <strong>Le</strong> Grand Dijon court les salonsVisibilité et attractivitép.22 Dites au revoir aux déchets par milliersEnquête sur le tri anti-gaspip.24 Portrait : Yann RivoalLa Vapeur après <strong>Le</strong>s Vieilles Charruesp.25 Vie <strong>de</strong>s communesp.31 Agenda culturel“ Maintenirle cap <strong>de</strong>l’investissement ”François Rebsamen,prési<strong>de</strong>nt du Grand DijonL’ÉVÈNEMENTDirecteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> publicationFrançois RebsamenMise en page et prépressetempsRéel, dijonPhotosThimotée Barbier, Maxime Grossier,Philippe Maupetit, Cerise Pouil<strong>la</strong>rt,Ville <strong>de</strong> Dijon, Ville <strong>de</strong> QuetignyImpressionBLG ToulDistributionAdrexoTiré à 135 000 exemp<strong>la</strong>iresDépôt ISSN 1639-6626Dépôt légal janvier 2012COMMUNAUTÉ DEL’AGGLOMÉRATION DIJONNAISE40, avenue du Drapeau - 21000 Dijon03 80 50 35 35 - www.grand-dijon.fr


ÉDITORIAL2012,sur <strong>la</strong> voie d’une VILLE QUI CHANGE2012... À l’aube <strong>de</strong> cette nouvelle année, je tiens à saisirces quelques lignes rituelles pour vous présenter, au nom <strong>de</strong>s22 communes <strong>de</strong> notre agglomération, mes voeux les plus<strong>chaleur</strong>eux. Année <strong>de</strong>s grands <strong>choix</strong> démocratiques, je souhaitequ’elle soit porteuse <strong>de</strong> changement. Un changement tangible,avisé et tourné vers l’avenir.Au cœur <strong>de</strong> notre paysage urbain, il est déjà visiblementà l’œuvre, d’abord le long <strong>de</strong>s 20 km <strong>de</strong> rails qui viennent <strong>de</strong>se poser. Car 2012 est bien sûr l’année du tram, avec sa miseen service dès septembre prochain.Dans son sil<strong>la</strong>ge, ce sont toutes les pièces maîtresses <strong>de</strong> nosobjectifs <strong>de</strong> développement qui trouvent sens. Vecteur <strong>de</strong> liensentre les lieux traversés, résolument accessible à tous, il ouvriranotamment trois quartiers prioritaires sur les pôles majeurs <strong>de</strong> l’agglomération, reflet <strong>de</strong><strong>la</strong> cohésion sociale qui doit s’ancrer entre nos territoires et entre les hommes qui y vivent.Un impératif d’autant plus pressant en ces temps difficiles, que je m’engage à faire encoreprogresser avec vous.<strong>Le</strong> long du corridor <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux lignes, c’est aussi un vaste et dynamique tissu rési<strong>de</strong>ntielqui se valorise, en cohérence avec notre politique <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cements. Derrière les écoquartiersemblématiques - Junot hier, Hyacinthe Vincent aujourd’hui, Heu<strong>de</strong>let 26 ou l’Arsenal <strong>de</strong>main -les 1500 logements autorisés en 2011 attestent <strong>de</strong> notre volonté <strong>de</strong> construire, en quantitéet en qualité, pour répondre à <strong>la</strong> question vitale <strong>de</strong> l’habitat tout en limitant l’étalement urbainet son empreinte écologique.Sous terre, le réseau <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong> qui chemine le long d’une bonne partie <strong>de</strong>s rails dévoile quant à luiun aspect inattendu du projet <strong>de</strong> tram, décidément durable dans ses moindres recoins.Mise à l’honneur dans le dossier central <strong>de</strong> ce numéro, cette innovation énergétique va là encoredans le sens d’un credo fort <strong>de</strong> notre agglomération : être référence en matière d’écologie urbaine,pour conduire le changement en matière d’environnement.À <strong>la</strong> surface, le sta<strong>de</strong> Gaston Gérard recevra, dès septembre, <strong>de</strong>s rames <strong>de</strong> supporters les soirs<strong>de</strong> match, mais aussi, pour poursuivre sa transformation en « chaudron » à l’ang<strong>la</strong>ise, 5 millionsd’euros déjà actés sur un budget 2012 qui, dans un contexte économique et fiscal difficile,maintient le cap <strong>de</strong> l’investissement. Un Grand Sta<strong>de</strong> pour une gran<strong>de</strong> équipe qui, à mi-parcours<strong>de</strong> sa première saison en Ligue 1, fait toujours <strong>la</strong> fierté <strong>de</strong>s très Grands Dijonnais.À l’heure où, symbole là encore d’une ville qui change, Dijon accueille pour <strong>la</strong> première fois<strong>la</strong> St Vincent tournante, renouant avec son histoire intimement liée au vin, c’est aussi un vasteet beau projet qui avance, l’inscription <strong>de</strong>s Climats du vignoble <strong>de</strong> Bourgogne au patrimoinemondial <strong>de</strong> l’Unesco. Alors, parce qu’elle fera rayonner notre incroyable terroir par <strong>de</strong>làles frontières, je souhaite tous mes vœux <strong>de</strong> réussite à cette candidature, et puis, enfin et surtout,je vous souhaite une excellente année à tous !


“<strong>Le</strong> Grand Dijona engagé <strong>la</strong>construction d’unréseau <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong>qui permettra<strong>de</strong> chaufferles logementscollectifs et lesbâtiments publicsd’un <strong>la</strong>rge quartnord-est <strong>de</strong>l’agglomération.<strong>Le</strong>s premièrescanalisationsenterrées ont étéposées en profitant<strong>de</strong>s travaux dutramway. À terme,30 kilomètres <strong>de</strong>tuyaux fournirontune <strong>chaleur</strong> à <strong>la</strong>fois économique etécologique.<strong>Le</strong> Grand Dijona confié à Dalkia<strong>la</strong> délégation <strong>de</strong>service public<strong>de</strong> ce réseau <strong>de</strong>”<strong>chaleur</strong> vertueux.6>DansPremier mégawatt <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong> fin 2013quelques années, lequart nord-est <strong>de</strong> l’agglomération<strong>de</strong>vrait goûteraux joies <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>chaleur</strong> partagée.Profitant <strong>de</strong>s travaux du tramway,le Grand Dijon a enterré <strong>de</strong>scanalisations dans lesquelles vacirculer une eau qui sera chaufféepar <strong>de</strong>ux sources : au nord, par <strong>la</strong><strong>chaleur</strong> récupérée à l’usine d’incinération<strong>de</strong>s déchets ménagerset une chaufferie gaz en appoint ;au sud, par une chaufferie bois.Au total, 80 % d’énergies renouve<strong>la</strong>bles.A terme, les 30 kilomètres<strong>de</strong> conduites <strong>de</strong>sserviront lesquartiers <strong>de</strong> <strong>la</strong> Toison d’Or et <strong>de</strong>Valmy, du Drapeau, Clemenceau,<strong>de</strong>s Grésilles et <strong>de</strong> l’Université.<strong>Le</strong>s nouveaux écoquartierscomme Heu<strong>de</strong>let 26 pourronts’y raccor<strong>de</strong>r. <strong>Le</strong>s bâtimentsconcernés, logements collectifsou équipements comme le CHU,l’Université ou le Grand Dijon,pourront se connecter, enfonction <strong>de</strong> leurs besoins. Si lespremières livraisons <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong>interviendront fin 2013, 80 % duchantier <strong>de</strong>vrait être réaliséà l’horizon 2016, avec à <strong>la</strong> clé20 emplois directs ou indirects.La construction, l’exploitation etl’entretien du réseau serontréalisés par Dalkia, qui prévoitd’investir près <strong>de</strong> 40 millionsd’euros dans l’opération et bénéficied’un contrat <strong>de</strong> délégation<strong>de</strong> service public d’une durée <strong>de</strong>25 ans. <strong>Le</strong> projet, conforme auxobjectifs fixés par le Grenelle <strong>de</strong>l’environnement, est soutenufinancièrement par le Fonds<strong>chaleur</strong> géré par l’A<strong>de</strong>me.Cette décision intervient quelquesmois après que le GrandDijon a décidé <strong>de</strong> prendre <strong>la</strong> compétence« production et distributiond’énergie ». Jean-PatrickMasson, vice-prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong>communauté d’agglomération encharge <strong>de</strong> l’environnement,souligne, pour sa part, que « leréseau <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong> est un moyen,pour une collectivité territoriale,<strong>de</strong> reprendre en main son <strong>de</strong>stinénergétique ». ■Dossier <strong>Le</strong> Grand Dijon fait leRepèresBIOMASSECe terme regroupe l'ensemble <strong>de</strong>s matièresorganiques (d'origine végétale ou animale)pouvant <strong>de</strong>venir source d'énergie par combustion,méthanisation (gaz obtenu aprèsdécomposition) ou transformation (par exempleen biocarburant). La biomasse est actuellement<strong>la</strong> principale source d'énergie renouve<strong>la</strong>ble.Dans le projet <strong>de</strong> réseau <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong>, <strong>la</strong> chaufferiebiomasse utilise principalement du bois issu<strong>de</strong>s forêts locales sous forme <strong>de</strong> p<strong>la</strong>quettes.COGÉNÉRATIONPrincipe permettant <strong>de</strong> produire <strong>de</strong>ux typesd'énergie en même temps, on peut par exempleréutiliser <strong>la</strong> <strong>chaleur</strong> produite par un process(combustion, incinération <strong>de</strong> déchets) en <strong>la</strong>transformant en électricité et en alimentant unréseau <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong>.MIX ÉNERGÉTIQUEou bouquet énergétique. C’est <strong>la</strong> proportionentre les différentes sources (électricité, gaz,biomasse, éolien, géothermie, hydraulique…)dans <strong>la</strong> production d’énergie, notamment <strong>la</strong> proportionentre énergies renouve<strong>la</strong>bles et énergiesfossiles. <strong>Le</strong> mix énergétique est le fruit d’un <strong>choix</strong>politique, économique et environnemental.ÉNERGIE DE RÉCUPÉRATIONÉnergie obtenue en réutilisant une énergieréputée perdue. Par exemple, le tramwayconvertit l'énergie du freinage en énergie électriquerenvoyée dans le réseau, l'usined'incinération réutilise <strong>la</strong> <strong>chaleur</strong> produite par <strong>la</strong>combustion <strong>de</strong>s déchets.


<strong>choix</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>chaleur</strong> partagée>Un enjeu à <strong>la</strong> fois écologique et économiqueL’instal<strong>la</strong>tion d’un réseau <strong>de</strong><strong>chaleur</strong> <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> enverguresur le territoire <strong>de</strong>l’agglomération va contribuerà positionner <strong>la</strong> capitale bourguignonnecomme une ville <strong>de</strong>référence en matière <strong>de</strong> développementdurable. Tandis que leGrand Dijon é<strong>la</strong>bore actuel -lement son « p<strong>la</strong>n climat-énergieterritorial » (PCET), <strong>de</strong> nombreuxprojets ont déjà été mis en œuvreen faveur <strong>de</strong> l’environnement.Citons le tramway, moyen <strong>de</strong>transport éco-performant oùtoute l’énergie qui peut l’être estréutilisée. Citons dans le quartierClemenceau, <strong>la</strong> tour à énergiepositive Elithis qui fait référenceaujourd’hui dans le mon<strong>de</strong> entier.Il faut rappeler que, suite à <strong>la</strong> miseaux normes <strong>de</strong> l’usine d’incinération<strong>de</strong>s déchets ménagers, <strong>la</strong><strong>chaleur</strong> issue <strong>de</strong> <strong>la</strong> combustion<strong>de</strong>s déchets servait déjàà produire <strong>de</strong> l’électricité via unturbo-alternateur. Demain ellepermettra également <strong>de</strong> chaufferl’eau du réseau <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong>.Au final, celui-ci sera alimentéà hauteur <strong>de</strong> 20% par l’usine d’incinérationet à hauteur <strong>de</strong> 60%par une chaufferie bois à construire.Il sera ainsi approvisionné à80 % par <strong>de</strong>s énergies renouve<strong>la</strong>bleset permettra d’éviter le rejetdans l’atmosphère <strong>de</strong> 37 000tonnes <strong>de</strong> dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> carbone(CO 2 ) par an.L’intérêt <strong>de</strong> se raccor<strong>de</strong>r est doncécologique, mais aussi économique.Une énergie moinschère et plusaccessibleEn développant sur l’agglomérationle programme « HabiterMieux », le Grand Dijon favorisaitdéjà les économies d’énergie enaccordant une ai<strong>de</strong> et <strong>de</strong>sconseils aux propriétaires vou<strong>la</strong>nteffectuer <strong>de</strong>s travaux d’amélioration<strong>de</strong> <strong>la</strong> performance énergétique<strong>de</strong> leur habitation. <strong>Le</strong> réseau<strong>de</strong> <strong>chaleur</strong> présentera aussi cesavantages. <strong>Le</strong> prix se répartiraentre un coût d’accès dépendant<strong>de</strong> <strong>la</strong> puissance souhaitée parl’abonné (syndic, organismegérant le bâtiment collectif... ) etun coût <strong>de</strong> consommation, nettementmoins élevé que celui <strong>de</strong>l’électricité ou <strong>de</strong>s énergiesfossiles – gaz, fioul –, qui connaissentces <strong>de</strong>rnières années unehausse vertigineuse. <strong>Le</strong>s habitants<strong>de</strong> Quetigny, par exemple,qui sont actuellement reliés auréseau <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong>commune, paient le mégawattheure<strong>de</strong> <strong>chaleur</strong> un peu moins <strong>de</strong>66 euros hors taxe… alors que legaz ou l’électricité sont facturésjusqu’à 120 euros. Dans lequartier <strong>de</strong> <strong>la</strong> Fontaine-d’Ouche,le mégawatt-heure est mêmeencore moins cher, à 51,52 euroshors taxe (prix 2009). ■le Grand Dijon l janvier 2012 l N° 267


<strong>Le</strong> grand chauffage central <strong>de</strong> l’agglomération>Un réseau <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong>, comment ça marche ? Dans le Grand Dijon, c’est sousforme d’eau chau<strong>de</strong> que <strong>la</strong> <strong>chaleur</strong> sera acheminée aux bâtiments raccordés.Ce<strong>la</strong> nécessite <strong>de</strong> construire <strong>de</strong>s chaufferies, <strong>de</strong> créer le réseau <strong>de</strong>canalisations et d’installer les équipements <strong>de</strong> distribution. <strong>Le</strong> toutfonctionne comme un chauffage central, à l’échelle <strong>de</strong> l’agglomération.Imaginez une chaufferie,comme les chaudières quel’on trouve chez les particuliers,mais qui produise <strong>de</strong> l’eauchau<strong>de</strong> pour toute une agglomération.Dans le projet granddijonnais,il y en aura <strong>de</strong>ux.Imaginez, au coeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville,<strong>de</strong>s canalisations souterrainesdans lesquelles circule cetteeau chau<strong>de</strong>. Imaginez ensuitequ’au pied <strong>de</strong> votre immeuble,un équipement (une « sousstation»), connecté à ce réseau,vous fournisse directement l’eauchau<strong>de</strong> pour vos robinets et vosradiateurs. C’est ce que l’onappelle un réseau <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong>.Certains habitants <strong>de</strong> Quetigny,<strong>de</strong> Chenôve ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> Fontained’Ouche à Dijon connaissentbien le système. <strong>Le</strong>s Romainsdéjà l’utilisaient pour chaufferleurs thermes. En France, où <strong>de</strong>tels réseaux sont déployés<strong>de</strong>puis les années 1950, on enrecense environ 450, totalisant10 000 kilomètres <strong>de</strong> canalisations,capables <strong>de</strong> chaufferl’équivalent <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux millionsd’habitants.Mais ce<strong>la</strong> ne représente que6 % <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>chaleur</strong> consomméeen France, contre 75 % dans unpays comme <strong>la</strong> Suè<strong>de</strong> ! <strong>Le</strong>sréseaux français sont alimentésà 31 % par <strong>de</strong>s énergies renouve<strong>la</strong>bleset <strong>de</strong> récupération. <strong>Le</strong>réseau <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong> est unesolution d’avenir, écologique etéconomique, à tel point que leGrenelle <strong>de</strong> l’environnementa fixé un objectif ambitieux :tripler le nombre <strong>de</strong> logementsraccordés d’ici à 2020, et porter<strong>la</strong> part <strong>de</strong>s énergies renouve<strong>la</strong>blesà 75 % pour leur approvisionnement; les réseaux <strong>de</strong><strong>Le</strong>s premières expériences dans l’agglomération…<strong>Le</strong> réseau <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong> du Grand Dijon n’est pas le premier dansl’agglomération. Celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> Fontaine d’Ouche fonctionne <strong>de</strong>puis1963. Il s’étend sur une distance <strong>de</strong> 7 kilomètres et est alimenté<strong>de</strong>puis 2000 par 4 moteurs <strong>de</strong> cogénération gaz. Son ren<strong>de</strong>ment estsatisfaisant (70 %) et il offre une énergie peu chère aux habitants duquartier, à 51,52 euros seulement le mégawatt-heure (hors taxes) ;en 2009, ses utilisateurs ont consommé 57 700 mégawatts-heure.À Chenôve, le réseau s’étend sur 8,3 kilomètres. Il est alimenté parune unité <strong>de</strong> cogénération. Il fournit une <strong>chaleur</strong> facturée 65,92euros hors taxes le mégawatt-heure. Quatre abonnés sur cinq sont<strong>de</strong>s logements. La gendarmerie, le collège et d’autres bâtimentssont également raccordés.À Quetigny, 9 kilomètres <strong>de</strong> canalisations sont installées. C’est leréseau le moins <strong>de</strong>nse <strong>de</strong>s trois au regard du nombre <strong>de</strong> mégawatts-heureconsommés. En 2009, une chaudière biomasse a étémise en p<strong>la</strong>ce afin <strong>de</strong> diversifier l’approvisionnement énergétique.<strong>Le</strong>s abonnés raccordés sont principalement <strong>de</strong>s logements (69 %),mais il faut noter que 13 % sont <strong>de</strong>s commerces, 11 % <strong>de</strong>s écoleset 7 % <strong>de</strong>s établissements publics, notamment <strong>la</strong> piscine olympiquedu Grand Dijon.Ces trois réseaux sont aussi gérés par le Grand Dijon <strong>de</strong>puis le1 er janvier 2011.A noter que dans le quartier <strong>de</strong>s Grésilles, l’Opac <strong>de</strong> Dijon a construitsa propre chaufferie bois et son propre réseau <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong> afind’alimenter ses logements et <strong>de</strong>s utilisateurs privés.8


DossierLE CHOIX DE LA CHALEUR PARTAGÉE<strong>Le</strong> réseau <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong> du Grand Dijon principe <strong>de</strong> fonctionnement<strong>chaleur</strong> <strong>de</strong>vraient ainsi contribuerpour un quart à l’effort<strong>de</strong> production supplémentaire<strong>de</strong> <strong>chaleur</strong> renouve<strong>la</strong>ble.Un système encore méconnudonc mais qui va fortement sedévelopper.Deux chaufferiesà énergie propre<strong>Le</strong> réseau <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong> du GrandDijon sera alimenté en <strong>de</strong>uxpoints. A l’extrémité sud, rueDjango Reinhardt, il est prévu <strong>la</strong>construction d’une chaufferiebiomasse. L’avantage est double.D’une part il permet d’éviter lerecours aux énergies fossiles,<strong>de</strong>venues trop chères et incertaines,et <strong>de</strong> miser sur uneressource régionale, créatriced’emplois locaux, le bois. D’autrepart, le recours aux énergiesrenouve<strong>la</strong>bles permet <strong>de</strong> bénéficierd’un taux <strong>de</strong> TVA réduità 5,5 %, dont profite le consommateurfinal. <strong>Le</strong> complexe, dont <strong>la</strong>conception a été confiée à unarchitecte dijonnais, comprendratrois chaudières biomasse <strong>de</strong> 9,5mégawatts chacune, alimentéesà 70 % par <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>quettes forestièresproduites dans un rayon <strong>de</strong>100 kilomètres autour <strong>de</strong> Dijon(l’approvisionnement fera l’objetd’un accord avec les professionnelsbourguignons <strong>de</strong> <strong>la</strong>sylviculture afin <strong>de</strong> garantirun approvisionnement régionalcertain). La construction d’uneseule entité <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> taille estpréférable sur le p<strong>la</strong>n environnementalcomme sur le p<strong>la</strong>nfinancier. C’est Dalkia, l’entreprisetitu<strong>la</strong>ire du marché <strong>de</strong> délégation<strong>de</strong> service public, quiassumera l’investissement, leGrand Dijon veillera cependantà ce que cette instal<strong>la</strong>tionnouvelle génération soit bienconforme à <strong>la</strong> réglementation, enmatière <strong>de</strong> rejets notamment.Au nord du réseau <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong>,l’usine d’incinération <strong>de</strong>sdéchets ménagers fournira uneautre partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>chaleur</strong> nécessaire,à un niveau estiméà 5 mégawatts. <strong>Le</strong>s fours <strong>de</strong>l’usine sert déjà à produire <strong>de</strong>l’électricité, grâce à un groupeturbo-alternateur ; <strong>la</strong> <strong>chaleur</strong>dégagée par l’usine trouvera làun autre débouché et verra, ducoup, son ren<strong>de</strong>ment énergétiqueencore amélioré. Mais i<strong>la</strong> paru nécessaire <strong>de</strong> prévoir unéquipement complémentaire :une unité gaz qui servira d’appointet qui <strong>de</strong>vrait représenterau final 20 % <strong>de</strong> l’énergieinjectée dans le réseau. En effet,l’usine d’incinération notamment,doit pouvoir s’arrêterquelques semaines par an pourréaliser <strong>la</strong> maintenance etl’entretien <strong>de</strong> ses instal<strong>la</strong>tions. ■le Grand Dijon l janvier 2012 l N° 26 9


Un réseau qui profite du tramwayC’est le bon moment pour le réseau <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong> ! <strong>Le</strong> projet a su profiter<strong>de</strong>s opportunités : <strong>la</strong> prise <strong>de</strong> <strong>la</strong> compétence « production etdistribution d’énergie » par le Grand Dijon, les travaux du tramwaypour <strong>la</strong> pose <strong>de</strong>s canalisations, et <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> récupérer unepartie <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>chaleur</strong> <strong>de</strong> l’usine d’incinération.Non seulement le tramwayest un moyen <strong>de</strong>transport respectueux <strong>de</strong>l’environnement, mais sa constructionaura permis <strong>de</strong> faire progresserDijon dans <strong>la</strong> voie dudéveloppement durable… Car leGrand Dijon a profité <strong>de</strong>s travauxpréparatoires à <strong>la</strong> construction<strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>teforme, consistantà « dévier » les réseaux enterrésafin qu’aucune canalisation ne setrouve sous les rails, pour confierà INEO <strong>la</strong> pose <strong>de</strong>s premierstuyaux du réseau <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong>. Cescanalisations d’environ 30 centimètres<strong>de</strong> diamètre, dotées d’unmatériau iso<strong>la</strong>nt qui permet <strong>de</strong>réduire les déperditions <strong>de</strong><strong>chaleur</strong>, ont été installées le long<strong>de</strong> l’avenue du Drapeau ainsiqu’entre République et Grésilles.Presque <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong> l’artère principaledu réseau est ainsi enp<strong>la</strong>ce. <strong>Le</strong>s autres tronçons,notamment celui reliant le rondpoint<strong>de</strong> <strong>la</strong> Nation à l’usined’incinération puis à Valmy, etd’autre part celui <strong>de</strong>sservant lesecteur CHU-campus, serontinstallés d’ici à 2016 par leséquipes <strong>de</strong> Dalkia, entreprise quis’est vu confier <strong>la</strong> délégation <strong>de</strong>service public du réseau <strong>de</strong><strong>chaleur</strong>. <strong>Le</strong> Grand Dijon souhaiteque les grands bâtiments fortementconsommateurs d’énergiene manquent pas l’occasion <strong>de</strong>se « brancher » : le centre hospitalieruniversitaire, l’Université <strong>de</strong>Bourgogne, bien sûr le siège <strong>de</strong><strong>la</strong> Communauté d’agglomérationlui-même, l’Auditorium, les futursécoquartiers construits le long duréseau, en particulier Heu<strong>de</strong>let26 dont les travaux ontcommencé fin 2011, et lesprojets d’aménagement quis’annoncent comme l’ancienneentreprise J-TEK rue Voltaire ouencore Becquerel dans lequartier Clemenceau.<strong>Le</strong>s logements collectifs sontévi<strong>de</strong>mment concernés. <strong>Le</strong>spropriétaires souhaitant seconnecter se verront dotés d’une« sous-station » qui leur permettra<strong>de</strong> « récupérer » <strong>la</strong> <strong>chaleur</strong> duréseau pour <strong>la</strong> distribuer dansleur bâtiment. ■La future chaufferie Sud10


DossierLE CHOIX DE LA CHALEUR PARTAGÉE“Jean-Patrick MassonVice-prési<strong>de</strong>nt du Grand Dijon en charge <strong>de</strong> l’environnement«Reprendre son <strong>de</strong>stin en main»Quel est l’enjeu <strong>de</strong> <strong>la</strong> création d’un réseau<strong>de</strong> <strong>chaleur</strong> dans le Grand Dijon ?<strong>Le</strong> réseau <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong> est une façon <strong>de</strong> prendrenotre <strong>de</strong>stin énergétique en main en tant queterritoire. Il doit nous permettre <strong>de</strong> retrouverune certaine autonomie par rapport aux énergiesfossiles et <strong>de</strong> proposer un vrai mix énergétique.C’est une vraie question stratégique.Aujourd’hui, le gaz et l’électricité s’imposentà nous ; <strong>de</strong>main, nous pourrons choisir etoptimiser les infrastructures, déci<strong>de</strong>r parexemple s’il est opportun <strong>de</strong> raccor<strong>de</strong>r tel ou telbâtiment. <strong>Le</strong> réseau <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong> va modifier <strong>la</strong>façon dont les habitants ou les institutionsvoient les choses : nous pourrons comparer lesprix et faire jouer <strong>la</strong> concurrence.Ce<strong>la</strong> dit, le réseau <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong> ne concerneraqu’une partie seulement <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion…C’est vrai dans un premier temps. Mais il s’agitd’une infrastructure conçue pour le long terme.Des villes comme Moscou ou comme Stockholmutilisent massivement <strong>de</strong>s réseaux <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong>qu’il a fallu 80 ans pour construire. <strong>Le</strong> réseau <strong>de</strong><strong>chaleur</strong> est une cor<strong>de</strong> <strong>de</strong> plus à notre arc. Peutêtrerestera-t-il limité à ce qu’on imagineaujourd’hui pour <strong>de</strong>s raisons économiques ; oualors le prix <strong>de</strong> l’énergie va tellement f<strong>la</strong>mberque l’intérêt à se raccor<strong>de</strong>r sera plus fort, lenombre grandissant d’abonnés rendantl’infrastructure encore plus rentable. A terme,nous ne serons peut-être pas sur le « toutréseau », mais pas non plus sur le « tout gaz »ou « tout électrique » ou « tout pétrole ».La biomasse est-elle vraiment une sourced’énergie d’avenir ?À l’échelle d’une décennie, nous n’aurons pas <strong>de</strong>problème d’approvisionnement car nous allonsutiliser <strong>de</strong>s produits inutilisés et qui constituentun coût aujourd’hui (déchets <strong>de</strong> scieries, boisabandonné en forêt…). La vraie question estpour plus tard : le mon<strong>de</strong> forestier saura-t-ilutiliser avec profit les recettes <strong>de</strong> <strong>la</strong> vente <strong>de</strong> cesproduits ? Il est souhaitable qu’il les réinvestissepour l’avenir, en rep<strong>la</strong>ntant ou en développantles infrastructures et agissant pourl’environnement. J’ai donc <strong>de</strong>mandé à ce qu’enBourgogne Franche-Comté, on mette en p<strong>la</strong>ceun observatoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> forêt, qui aurait pour tâche<strong>de</strong> dresser le constat et d’ouvrir le débat. Nousveillerons en tout cas à ce que <strong>la</strong> bonne idéed’aujourd’hui (le recours à <strong>la</strong> biomasse) ne<strong>de</strong>vienne pas une fausse bonne idée dans 20 ans !“le Grand Dijon l janvier 2012 l N° 26 11


LE CHOIX DE LA CHALEUR PARTAGÉEDossier><strong>Le</strong>Grand Dijon fait confiance à DalkiaCompétent en matière <strong>de</strong>« production et distribution<strong>de</strong> <strong>chaleur</strong> » <strong>de</strong>puisle 25 mars 2010, le Grand Dijona décidé, le 7 octobre 2010, <strong>de</strong>mettre en p<strong>la</strong>ce une délégation<strong>de</strong> service public pour <strong>la</strong> gestion<strong>de</strong> son futur réseau <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong>.<strong>Le</strong>s risques techniques, financierset d’exploitation sont ainsiassumés par l’opérateur. Aprèsappel d’offres, le Grand Dijona délibéré le 15 décembre 2011et choisi à l’unanimité Dalkia pourune durée <strong>de</strong> 25 ans. Ce délégataireaura pour mission, sous <strong>la</strong>supervision du Grand Dijon, <strong>de</strong>concevoir, <strong>de</strong> réaliser, <strong>de</strong>financer, <strong>de</strong> faire fonctionner etd’entretenir le réseau <strong>de</strong><strong>chaleur</strong>, y compris les chaufferiesbiomasse et gaz. <strong>Le</strong> Grand Dijonmettra à sa disposition lesterrains nécessaires ainsi que lescanalisations déjà posées le long<strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> tramway. Dalkia(filiale <strong>de</strong> Veolia Environnementet d’EDF) gère, dans <strong>la</strong> régionEst, 7 271 instal<strong>la</strong>tions <strong>de</strong><strong>chaleur</strong>, dont 45 réseaux urbainset 50 chaufferies bois, quialimentent 370 000 logementscollectifs et 337 sites industriels,et emploie 1 350 col<strong>la</strong>borateursdont 235 en Bourgogne.<strong>Le</strong> projet, exemp<strong>la</strong>ire sur le p<strong>la</strong>nenvironnemental et sur le p<strong>la</strong>néconomique, a séduit l’Agence<strong>de</strong> l’environnement et <strong>de</strong> <strong>la</strong>maîtrise <strong>de</strong> l’énergie (A<strong>de</strong>me) !Elle a décidé <strong>de</strong> le soutenir financièrement.Un projet soutenupar l’A<strong>de</strong>meLa pose <strong>de</strong>s canalisations déjàeffectuées le long du tram a déjàreçu une ai<strong>de</strong> à hauteur <strong>de</strong>3 millions d'euros et le projetporté par Dalkia sur <strong>la</strong> constructiondu reste du réseau est encours d'instruction.Ce<strong>la</strong> <strong>de</strong>vrait permettre <strong>de</strong>diminuer le coût du mégawattheurefacturé aux usagers ; coûtqui <strong>de</strong>vrait, <strong>de</strong> toute façon, sesituer au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> <strong>la</strong> barre <strong>de</strong>s60 euros le mégawatt-heureconsommé.Ces subventions interviennentdans le cadre du « Fonds<strong>chaleur</strong> » dédié à l’habitat collectif,aux collectivités et auxentreprises, créé dans le cadredu Grenelle <strong>de</strong> l’environnement,et dont <strong>la</strong> vocation est <strong>de</strong>soutenir les projets <strong>de</strong> réseauxurbains <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong> alimentésà partir <strong>de</strong>s énergies renouve -<strong>la</strong>bles (biomasse, géothermie,so<strong>la</strong>ire…).Ce fonds est doté <strong>de</strong> 1,2 milliardd’euros sur cinq ans. Il va contribuerà faire en sorte que <strong>la</strong>France respecte le quota <strong>de</strong>23 % d’énergies renouve<strong>la</strong>blesdans <strong>la</strong> consommation énergétiquenationale à l’horizon 2020,avec l’objectif <strong>de</strong> générer5,5 millions <strong>de</strong> tonneséquivalentpétrole <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong>renouve<strong>la</strong>ble ou <strong>de</strong> récupération(1 TEP = 11 630 kilowattsheure).■CHIFFRES-CLÉS➔ 30 km <strong>de</strong> canalisationsà terme➔ 120 sous-stations➔ 37 000 tonnes <strong>de</strong> CO 2évitées par an➔ 80% d’énergie renouve<strong>la</strong>blepour alimenter le réseau• Valorisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>chaleur</strong><strong>de</strong> l'usine d'incinération :20 %• Chaufferie bois à construire:60% (p<strong>la</strong>quettes forestières)➔ 40 millions€ investis parDalkia pour <strong>la</strong> construction<strong>de</strong>s chaufferies et du réseau➔ 20 emplois12


<strong>Le</strong> Grand DijonACTUALITÉenseignement supérieurDijon, numéro 1 <strong>de</strong>s villesoù il fait bon étudier !La ville est c<strong>la</strong>ssée <strong>la</strong> première <strong>de</strong>s « villesmoyennes » par le magazine L’Étudiant. Grâceà <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> son offre <strong>de</strong> formation, <strong>de</strong> sestransports ou <strong>de</strong> sa vie culturelle.<strong>Le</strong> magazine L’Étudiant,dans son numéro <strong>de</strong> septembre2011, a consacréDijon meilleure ville étudiantedans <strong>la</strong> catégorie « Villes moyennes» (moins <strong>de</strong> 250 000 habitants),<strong>de</strong>vant Caen, Poitiers etBesançon. Un résultat qui nedoit rien au hasard… Sur le critère<strong>de</strong>s sorties culturelles pourles étudiants, Dijon a gagné plus<strong>de</strong> trois p<strong>la</strong>ces et caracole entête <strong>de</strong> sa catégorie <strong>de</strong>vantCaen, Besançon, Mulhouse etBrest : l’offre culturelle très riche,<strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s équipements existants(Zénith, Vapeur, Auditorium…) et l’existence d’unecarte culture qui met les spectaclesà portée <strong>de</strong> toutes lesbourses expliquent cette performance.Pour les transports aussiDijon termine bon premier,<strong>de</strong>vant Poitiers, Reims etBesançon, et s’offre même unesixième p<strong>la</strong>ce nationale, toutescatégories <strong>de</strong> villes confondues :<strong>la</strong> <strong>de</strong>sserte remarquable (TGV,TER, autoroutes, aéroport) et <strong>la</strong>qualité du service bus Divian’ysont pas étrangères.Il faut noter encore <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxièmep<strong>la</strong>ce décrochée par Dijon dansle palmarès <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s proprementdites : Dijon n’est <strong>de</strong>vancéeque par Angers et joue <strong>de</strong>scou<strong>de</strong>s avec Grenoble etMontpellier, excusez du peu.Pour faire <strong>la</strong> fête, Dijon estsixième, ce qui n’est pas mal nonplus pour une ville qui, ily a quelques années encore,était considérée comme « unebelle endormie ».Une nouvelle pierre à Mazen-SullyPreuve <strong>de</strong>s synergies entre enseignementsupérieur, recherche,innovation et industrie, le parcMazen Sully grandit aussi, portépar le dynamisme du secteur biomédicaldijonnais et <strong>de</strong>s opportunitéscréées par le Pôle Vitagora« Goût Nutrition Santé ». <strong>Le</strong> 19 septembre 2011,aux côtés <strong>de</strong> François Rebsamen, prési<strong>de</strong>nt duGrand Dijon, et François Patriat, prési<strong>de</strong>nt duConseil régional <strong>de</strong> Bourgogne, le DocteurGrand Dijon grandit,Grand Campus aussi<strong>Le</strong>s efforts du Grand Dijon enfaveur <strong>de</strong>s jeunes et <strong>de</strong>sétudiants sont donc récompensés.Il faut rappeler <strong>la</strong> mise enp<strong>la</strong>ce d’un abonnement Diviaà tarif réduit, <strong>la</strong> création d’infrastructuressportives <strong>de</strong> qualité(piscine olympique, sta<strong>de</strong>d’athlétisme…), l’ouverture d’uneligne <strong>de</strong> bus <strong>de</strong> nuit pour lesnoctambules (Pleine lune), etpuis les projets concernantl’aménagement du campusuniversitaire avec l’arrivée dutramway dès septembreprochain (2 stations pour une<strong>de</strong>sserte optimale du campus !)et l’aménagement <strong>de</strong> l’esp<strong>la</strong>na<strong>de</strong>Erasme, espace <strong>de</strong> vie et <strong>de</strong>François-André Al<strong>la</strong>ert posait <strong>la</strong>première pierre du Centre d’EvaluationNutritionnelle (CEN) Experimental.Dans <strong>la</strong> lignée <strong>de</strong> CENBiotech et CEN Nutriment, spécialiséesdans l’évaluation <strong>de</strong>smédicaments, CEN Expérimentalpermet <strong>de</strong> tester différents compléments alimentaires,aliments fonctionnels et autres produitsagroalimentaires dont les bénéfices sur notresanté doivent être prouvés.rencontre, colonne vertébraled’un campus débarrassé <strong>de</strong>svoitures qui l’encombrent et ledéfigurent. Dijon, le Grand Dijonet l’université ont conscienceque les <strong>de</strong>stins <strong>de</strong> chacun sontétroitement liés. Une visioncommune matérialisée par <strong>la</strong>convention UniversCités signéeen 2003 et enrichie en 2009 quiprévoit <strong>de</strong>s mesures pouraméliorer ensemble <strong>la</strong> vieétudiante, les synergies économiqueset à l’international, l’intégrationdu campus dans <strong>la</strong> ville.Une <strong>de</strong>s applications : lescampagnes menées <strong>de</strong>puismaintenant huit ans par le GrandDijon pour attirer les étudiantssur le campus dijonnais (« Dijonmonte, profitez du voyage »,« Prêts à décrocher <strong>la</strong> Lune »...).Cette politique conforte <strong>la</strong> stratégiemenée par l’université <strong>de</strong>Bourgogne : création <strong>de</strong> <strong>la</strong>maison <strong>de</strong>s sciences <strong>de</strong>l’Homme, d’une maison <strong>de</strong>schercheurs et d’une maison <strong>de</strong>sétudiants, et surtout rapprochementavec l’université <strong>de</strong>Franche-Comté par le biais d’unpôle <strong>de</strong> recherche et d’enseignementsupérieur (Pres) afin <strong>de</strong>faire émerger, entre Dijon etBesançon, un campus <strong>de</strong> plus<strong>de</strong> 50 000 étudiants, visibleà l’international et toujours plusattractif. ■le Grand Dijon l janvier 2012 l N° 26 13


udget 2012Maintenir le cap <strong>de</strong> l’investissement<strong>Le</strong> Grand Dijon affiche un budget 2012 en légère baisse par rapport à celui<strong>de</strong> l’an <strong>de</strong>rnier. La fin du chantier du tramway explique cette diminution.La Communauté d’agglomération maintient donc son effort d’investis -sement, fondamental en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> crise, et maîtrise <strong>la</strong> hausse du coût <strong>de</strong>fonctionnement <strong>de</strong> ses services, sans alourdir <strong>la</strong> fiscalité qui pèse sur lesentreprises et désormais les ménages.<strong>Le</strong> budget primitif duGrand Dijon pour l’année2012 se monte à 436,64millions d’euros, soit un montantlégèrement inférieur à celui <strong>de</strong>2011… Pour autant, il restel’un <strong>de</strong>s plus importants <strong>de</strong>Bourgogne en volume. L’objectif: renforcer encore <strong>la</strong> qualité<strong>de</strong> vie dans l’agglomération etconforter le rôle <strong>de</strong> capitalerégionale <strong>de</strong> Dijon.<strong>Tram</strong> 2012Signe que l’agglomérationcontinue <strong>de</strong> se doter <strong>de</strong>s équipementsdont elle a besoin, lebudget d’investissement pèseencore lourd dans cette sommetotale : 242,9 millions d’eurossont affectés à <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce<strong>de</strong>s infrastructures dignes d’unecapitale régionale. <strong>Le</strong> tramwaybien sûr représente une partimportante <strong>de</strong> ce budget d’investissement,avec 151 millionsd’euros d’investissement, aubénéfice <strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong>travaux publics et du bâtiment,donc <strong>de</strong> l’emploi. Ce montantest en baisse <strong>de</strong> 12,3 % parrapport à celui <strong>de</strong> 2011, annéephare du chantier. Cette sommeinclut notamment l’acquisition<strong>de</strong>s 33 rames <strong>de</strong> tramwayCitadis auprès d’Alstom, pourun montant <strong>de</strong> 45 millionsd’euros, 54 millions d’eurospour l’achèvement du chantieret 15,7 millions d’euros pour lecentre <strong>de</strong> maintenance bustramdu Grand Dijon.En matière <strong>de</strong> transport encommun, le budget d’investissementinclut également unesomme importante (plus <strong>de</strong> 10millions d’euros) pour <strong>la</strong> mise enp<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> <strong>la</strong> billettique et les opérations<strong>de</strong> voirie liées au chantierdu tramway, à <strong>la</strong>quelle s’ajoute730 000 euros pour l’acquisition<strong>de</strong> minibus. <strong>Le</strong>s recettes,face à ces dépenses, proviennent<strong>de</strong>s autres institutions quisoutiennent le projet (Etat,Europe, région, département)pour 44 millions d’euros, duVersement Transport versé parles entreprises <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 9sa<strong>la</strong>riés (53 millions d’euros) etégalement <strong>de</strong> l’emprunt pour38 millions d’euros.Structurer l’avenir<strong>Le</strong> chantier du tramway n’empêchepas le Grand Dijon <strong>de</strong>poursuivre ses investissementssur d’autres projets importantspour l’avenir <strong>de</strong> l’agglomération.En particulier le soutien à <strong>la</strong>création <strong>de</strong> logements et aurenouvellement urbain (15,2millions d’euros), le développementéconomique (près <strong>de</strong>7 millions d’euros pour les zonesd’activité et le soutien à l’immobilierindustriel), l’achèvement<strong>Le</strong> poids <strong>de</strong>s budgets annexes<strong>Le</strong> budget du Grand Dijon se compose d’unbudget principal qui représente un peu moins <strong>de</strong><strong>la</strong> moitié du budget primitif total… En quelquesannées, les budgets « annexes » se sont multipliéset pèsent <strong>de</strong> plus en plus lourd. Il faut direque l’on trouve, parmi ceux-ci, le budget <strong>de</strong>stransports urbains, qui, à lui seul, représente plus<strong>de</strong> 52 % du budget total <strong>de</strong> l’agglomération.<strong>Le</strong> sol<strong>de</strong> est constitué <strong>de</strong> plusieurs petits budgetsannexes (décharge, crématorium, zone d’activités<strong>de</strong> Bretenière, groupe turbo-alternateur <strong>de</strong>l’usine d’incinération, eau et assainissement).<strong>de</strong> <strong>la</strong> Lino (8 millions d’euros),l’aménagement <strong>de</strong> l’esp<strong>la</strong>na<strong>de</strong>Erasme sur le campus (572 000euros), <strong>de</strong> nouveaux travauxà l’usine d’incinération et aucentre <strong>de</strong> tri (2 millions), <strong>la</strong> constructiond’une nouvelle déchetterie(1,3 million) et l’acquisition<strong>de</strong> nouveaux camions-poubelles(2 millions) ; l’extension en coursd’é<strong>la</strong>boration du parc <strong>de</strong>ssports (5 millions d’euros), unecontribution aux travaux <strong>de</strong>rénovation du musée <strong>de</strong>sBeaux-Arts (770 000 euros) ouencore une subvention pour <strong>la</strong>réhabilitation et l’extension <strong>de</strong>La Vapeur.Malgré un contexte économiquedifficile, le Grand Dijon maintientCes budgets correspon<strong>de</strong>nt à <strong>de</strong>s réintégrations<strong>de</strong> compétences pour le Grand Dijon, commel’eau et l’assainissement qui étaient auparavantdéléguées au Syndicat mixte du Dijonnais aujourd’huidissous ; ou ils correspon<strong>de</strong>nt à <strong>de</strong>nouvelles politiques mises en p<strong>la</strong>ce par le GrandDijon : le groupe turbo-alternateur permet parexemple <strong>de</strong> produire <strong>de</strong> l’électricité en utilisant <strong>la</strong><strong>chaleur</strong> dégagée par l’usine d’incinération, etdonc <strong>de</strong> générer <strong>de</strong>s recettes pour le Grand Dijon(environ 2,6 millions d’euros par an).14


<strong>Le</strong> Grand DijonACTUALITÉdonc son effort en faveur <strong>de</strong>l’investissement, sans tropalourdir le poids <strong>de</strong> <strong>la</strong> fiscalitéqui pèse sur les entreprises etdésormais sur les ménages duterritoire, grâce à un effort <strong>de</strong>maîtrise <strong>de</strong>s charges courantes: hors transports, lesdépenses <strong>de</strong> fonctionnementpour 2012 s’établiront en baisse<strong>de</strong> 0,13%. La mise en service dutramway explique une progressionglobale <strong>de</strong>s dépenses <strong>de</strong>fonctionnement <strong>de</strong> 6,15 % (priseen compte du coût d’exploitation,<strong>de</strong>s surcoûts provisoirespour <strong>la</strong> mise en service tels que<strong>la</strong> formation <strong>de</strong>s conducteurs,l’instal<strong>la</strong>tion dans le nouveaucentre <strong>de</strong> maintenance etd’exploitation, etc.).À noter encore, parmi les pointsmajeurs <strong>de</strong> ce budget 2012, queles recettes <strong>de</strong> fonctionnement,pour leur part, progressent <strong>de</strong>plus <strong>de</strong> 5 % en 2012 (horsrecettes exceptionnelles). Ce quimontre que le Grand Dijon a supréserver sa capacité financièreaprès <strong>la</strong> suppression subie <strong>de</strong> <strong>la</strong>taxe professionnelle, grâce auxdécisions sages votées par lesélus <strong>de</strong> l’agglomération en 2011.Ces <strong>de</strong>rniers avaient en effetchoisi, à l’unanimité, <strong>de</strong> concilierles équilibres financiers <strong>de</strong> notreterritoire et une évolutionmodérée <strong>de</strong> <strong>la</strong> pression fiscaleen couvrant les pertes <strong>de</strong> ressourcespar <strong>de</strong>s économies etune bonne gestion plutôt que parun appel plus important aucontribuable. ■Fiscalité : le Grand Dijon reste raisonnable<strong>Le</strong>s recettes fiscales perçues par le Grand Dijonont connu une mutation importante avec l’introduction,l’an <strong>de</strong>rnier, <strong>de</strong> <strong>la</strong> fiscalité directe : <strong>la</strong>Communauté d’agglomération lève désormaisun impôt auprès <strong>de</strong>s particuliers, ainsi quel’y oblige <strong>la</strong> loi. Cet « impôt ménage » va représenter29 millions d’euros en 2012, soit uneaugmentation <strong>de</strong> 4 % par rapport à 2011, maisavec une hausse <strong>de</strong>s taux prévue à seulement+ 1,5 % (soit un niveau inférieur à l’inf<strong>la</strong>tion).Par ailleurs, <strong>la</strong> taxe d’enlèvement <strong>de</strong>s orduresménagères, <strong>de</strong>stinée à financer spécifiquementce service assumé par le Grand Dijon, va représenterun niveau <strong>de</strong> recettes <strong>de</strong> 20 millionsd’euros, en progression lui aussi <strong>de</strong> 1,5 %. Cettepart d’impôt prélevé directement auprès <strong>de</strong>sménages reste minoritaire dans les recettes duGrand Dijon, qui prélève par ailleurs <strong>de</strong>s impôtsauprès <strong>de</strong>s entreprises du territoire (il s’agit <strong>de</strong>snouvelles formes d’imposition créées avec <strong>la</strong>disparition <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe professionnelle voulue parle gouvernement, mais <strong>de</strong> nombreuses incertitu<strong>de</strong>s<strong>de</strong>meurent quant au produit <strong>de</strong> ces impôts<strong>de</strong> remp<strong>la</strong>cement) : <strong>la</strong> cotisation foncière <strong>de</strong>sentreprises <strong>de</strong>vrait rapporter 24,7 millionsd’euros en 2012, <strong>la</strong> cotisation sur <strong>la</strong> valeurajoutée <strong>de</strong>s entreprises 20 millions (stable), <strong>la</strong>taxe sur les surfaces commerciales 3,6 millionsd’euros (avec un taux en progression <strong>de</strong> 5 %) etl’impôt forfaitaire sur les entreprises <strong>de</strong> réseaux700 000 euros (+ 1,5 %). <strong>Le</strong> niveau d’impositionreste donc raisonnable, malgré le fait que lesdotations perçues par ailleurs par le Grand Dijonne connaissent pas toujours une évolution favorable: <strong>la</strong> dotation globale <strong>de</strong> fonctionnementversée par l’Etat, par exemple, s’affaisse <strong>de</strong>0,3 % cette année.le Grand Dijon l janvier 2012 l N° 26 15


urbanismeLa Semaad :50 ans d'aménagement<strong>de</strong> l'aggloDu Lac Kir aux écoquartiers ! En50 ans, l'agglomération a changéet <strong>la</strong> Semaad en est l’un <strong>de</strong>sgrands artisans. Et ça s'accélère !La ville se renouvelle, <strong>de</strong> plus enplus belle à vivre.Quoi <strong>de</strong> mieux que <strong>de</strong>fêter ses 50 ans enregardant <strong>de</strong>main ? <strong>Le</strong>21 septembre <strong>de</strong>rnier, <strong>la</strong>Semaad (Société d’économiemixte d’aménagement <strong>de</strong> l’agglomérationdijonnaise) célébraitson cinquantième anniversairesur le site du futur quartierHeu<strong>de</strong>let 26. Des visites <strong>de</strong> siteétaient organisées : futur centre<strong>de</strong> maintenance et d’exploitationdu tramway, quartier Junot,Espace Régional <strong>de</strong> l’Innovationet <strong>de</strong> l’Entrepreneuriat (ERIE)à <strong>la</strong> lisière du Grand Campus.Mais aussi une exposition, <strong>de</strong>sLa maison du projetanimations musicales... et surtoutun colloque sur le thème « La ville<strong>de</strong>main, <strong>la</strong> ville durable ». Desreprésentants <strong>de</strong> l’aménagement<strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s agglomérationsétaient présents (Metz, Nice,Montbéliard, Strasbourg, ouencore Grenoble) ainsi que<strong>de</strong>s architectes <strong>de</strong> renomcomme Ro<strong>la</strong>nd Castro, François<strong>Le</strong>clercq, Rudy Ricciotti, DjamelKlouche (AUC) ou Nico<strong>la</strong>sMichelin...La conception <strong>de</strong> l’écoquartier Heu<strong>de</strong>let 26 a fait l’objet d’uneconcertation avec les riverains actuels. La maison du projeta pour vocation d’informer sur le projet d’écoquartier par le biaisnotamment d’une vidéo 3D, en organisant <strong>de</strong>s réunions et<strong>de</strong>s ateliers, ou encore enaccueilliant les sco<strong>la</strong>ires. Inauguréeen juin 2011, <strong>la</strong> maison duprojet Heu<strong>de</strong>let 26 est ouverte,<strong>de</strong>puis le 9 janvier 2012, le lundi,<strong>de</strong> 12h30 à 13h30 et <strong>de</strong> 17hà 19h.Des quartierspour <strong>de</strong>mainL’anniversaire a aussi été l’occasion<strong>de</strong> rappeler l’importance <strong>de</strong><strong>la</strong> Semaad. Elle a été créée en1961, à l’époque pour aménagerle site du <strong>la</strong>c Kir. Depuis, cettesociété a pris en charge <strong>la</strong>création <strong>de</strong> pratiquement tousles quartiers et toutes les zonesd’activités économiques <strong>de</strong>s 22communes <strong>de</strong> l’agglomération,mais aussi <strong>de</strong> certains projets<strong>de</strong>s autres communes du Scotdu Dijonnais. Elle s’est imposéecomme l’aménageur <strong>de</strong> référencedu Grand Dijon. Parmi lesprojets actuels figurent l’aménagementd’écoquartiers commeles Jardins <strong>de</strong>s Maraîchers,l’ensemble <strong>de</strong>s sites du futurGrand Sud (dont l’écoquartierArsenal), l’extension <strong>de</strong> <strong>la</strong> zoned’acti vités Valmy ou bien encore,plus mo<strong>de</strong>stement, <strong>la</strong> créationd’un petit quartier pavillonnaireà Fenay. Mais <strong>la</strong> gran<strong>de</strong> actualitédu moment, c’est Heu<strong>de</strong>let 26.Heu<strong>de</strong>let 26 :le <strong>de</strong>rnier né !<strong>Le</strong>s travaux d’aménagement <strong>de</strong>ce futur écoquartier ont débutéfin 2011. Il abritera, à l’horizon2014, 300 logements mais aussi<strong>de</strong>s bureaux, au sein d’unprogramme baptisé Ecopolis, et<strong>de</strong>s espaces culturels et <strong>de</strong> rencontres.La Semaad a retenu uneéquipe jeune pour concevoir cenouveau « morceau <strong>de</strong> ville » sur2,8 hectares : le cabinet d’architectesdijonnais Studio Mustard,fondé et dirigé par VéroniqueFlurer et Guil<strong>la</strong>ume Bouteille,a travaillé avec Exp architectes(Paris), Sempervirens PaysagistesUrbanistes (Paris) et EvenConseil (Angers). <strong>Le</strong> projet estcentré sur <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> vie : lesvoies sont réservées aux mo<strong>de</strong>sdoux (piétons, cyclistes), le stationnementétant mutualisé à l’extérieur,végétalisation maximaleutilisant <strong>de</strong>s essences <strong>de</strong> <strong>la</strong>région, mixité architecturale,consommation énergétique,connexion au réseau <strong>de</strong> chauffageurbain… <strong>Le</strong> quartier,<strong>de</strong>sservi par <strong>la</strong> ligne T2 dutramway, associera logementprivé et logement social, habitat,bureaux et espaces culturels (enparticulier le siège <strong>de</strong> <strong>la</strong> compagnie<strong>de</strong>s 26 000 couverts et <strong>de</strong>sateliers mis à disposition <strong>de</strong>jeunes p<strong>la</strong>sticiens dijonnais). ■16


<strong>Le</strong> Grand DijonACTUALITÉeau vitaleNouvelle gouvernance <strong>de</strong> l’eau<strong>Le</strong> Grand Dijon et Lyonnaise <strong>de</strong>s Eauxinventent un modèle gagnant-gagnantLa collectivité réaffirme le <strong>choix</strong> du principe <strong>de</strong> délégation <strong>de</strong> servicepublic en matière d’eau et d’assainissement, au travers d’un contratgagnant-gagnant réinventé pour préserver efficacement <strong>la</strong> qualité d’uneressource chaque jour un peu plus précieuse.En 2001, FrançoisRebsamen négociait lescontrats d’eau et d’assainissement<strong>de</strong> Dijon conclus en1991 avec Lyonnaise <strong>de</strong>s Eaux,filiale <strong>de</strong> Suez Environnement,pour obtenir une baisse du prix<strong>de</strong> 11%. Dix ans plus tard, le 15décembre 2011, le partenariatest confirmé à l’unanimité <strong>de</strong>sélus <strong>de</strong> l’agglomération, suite àune réévaluation menée afin<strong>de</strong> tirer les conséquences d’unarrêt (« Olivet ») du Conseil d’État<strong>de</strong> 2009. Ce <strong>de</strong>rnier a en effetjugé que les délégations <strong>de</strong>service public passées avant1995 et d’une durée supérieureà 20 ans <strong>de</strong>vaient être réexaminéesd’ici 2015, sous peined’être caduques « sauf si lesinvestissements réalisés par ledélégataire ne sont pas encoreamortis économiquement ». Cequi est le cas <strong>de</strong> Dijon, oùLyonnaise <strong>de</strong>s Eaux a engagéplus <strong>de</strong> 130 millions d’euros.Une rupture anticipée du contrataurait entraîné remboursementainsi que versement d’in<strong>de</strong>mnités,le tout dépassant les 100millions d’euros. <strong>Le</strong> Grand Dijon,plutôt qu’un potentiel et onéreuxretour en régie, a fait le <strong>choix</strong> <strong>de</strong><strong>la</strong> confiance : il poursuit le contratjusqu’à son terme initial(2021), en inventant un modèle« gagnant-gagnant ». Transparence,partage <strong>de</strong>s gains <strong>de</strong> productivitéet innovation en serontles piliers, gages d’une gestionvertueuse <strong>de</strong> ce bien précieux :concertée, efficace et durable.Soli<strong>de</strong> et solidaireConcrètement, <strong>la</strong> distribution <strong>de</strong>l’eau potable et le traitement <strong>de</strong>seaux usées <strong>de</strong> Dijon, Plombièreslès-Dijonet Ta<strong>la</strong>nt continuentd’être assurés par Lyonnaise <strong>de</strong>sEaux. L’entreprise maintient ainsises équipements, son expertiseet ses savoir-faire, reconnusà l’échelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nète, aubénéfice d’’un service public etd’une eau potable, <strong>la</strong> très certifiée« Dijonnaise », <strong>de</strong> hautequalité. Ce <strong>de</strong>gré d’exigence,François Rebsamen et ColettePopard, respectivement prési<strong>de</strong>ntet vice-prési<strong>de</strong>nte du GrandDijon, ont veillé à le consoli<strong>de</strong>r aucours <strong>de</strong> <strong>la</strong> discussion contractuelle.La création d’un comité <strong>de</strong>surveil<strong>la</strong>nce paritaire et l’interventiond’un contrôleur <strong>de</strong> gestionmissionné par le Grand Dijonpermettront ainsi <strong>de</strong> suivre,à intervalle régulier, l’état d’avancementdu contrat, aussi bien surses aspects techniques quefinanciers. Autre progrès, lepartage <strong>de</strong>s recettes entrel’entreprise et <strong>la</strong> collectivité permettra<strong>de</strong> créer <strong>de</strong>ux fonds, l’unvoué à <strong>la</strong> solidarité (<strong>de</strong>s ChèquesÔ <strong>de</strong> 50 € versés aux familles lesplus fragiles), l’autre pourfinancer <strong>de</strong>s travaux en matière<strong>de</strong> développement durable.Jean-Louis Chaussa<strong>de</strong>, directeurgénéral <strong>de</strong> Suez Environnement,l’a ainsi salué lors d’une visite le6 janvier <strong>de</strong>rnier, « Dijon est pionnièredans sa gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> ressource». D’ailleurs, pour ancrer<strong>la</strong> forte i<strong>de</strong>ntité locale du service,bien adapté aux enjeux dijonnais,il sera bientôt baptisé pour<strong>de</strong>venir une marque à partentière, telle Divia dans ledomaine <strong>de</strong>s transports publics.Investirsur <strong>la</strong> qualitéSi l’heure n’était pas à unenouvelle baisse <strong>de</strong>s prix, qui,comme le souligne FrançoisRebsamen, serait « contreproductiveau regard <strong>de</strong> <strong>la</strong> préservation<strong>de</strong>s biens essentiels <strong>de</strong><strong>la</strong> p<strong>la</strong>nète, en <strong>la</strong>issant penser quel’on peut consommer sanscompter », <strong>la</strong> qualité du servicepublic <strong>de</strong> l’eau est l’objectif prioritaire.Sur le terrain <strong>de</strong>s solutionsinnovantes, les habitantspourront bénéficier <strong>de</strong> <strong>la</strong> télérelèveou <strong>de</strong> l’alerte aux fuites,afin <strong>de</strong> maîtriser leur consom -mation. Quant aux autrescommunes <strong>de</strong> l’agglomération,soumises à d’autres contrats, unprocessus d’harmonisation tarifaireet technique est à l’oeuvre.C’est donc sur l’ensemble du territoireque <strong>la</strong> politique en matière<strong>de</strong> valorisation <strong>de</strong> l’eau sepoursuit, où, comme le montre <strong>la</strong>station <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s eauxusées <strong>de</strong> Dijon-Longvic, entièrementrestructurée fin 2007, oninvestit beaucoup sur l’or bleu ! ■le Grand Dijon l janvier 2012 l N° 26 17


économieL’économie du Grand Dijon a du souffleAlors que partout <strong>la</strong> crise s’éternise, un vent <strong>de</strong> vitalité continue<strong>de</strong> souffler sur certains secteurs <strong>de</strong> l’économie <strong>de</strong> l’agglomération.Un vent qui souffle les bougies <strong>de</strong> traditions industriellesdurablement ancrées dans le territoire. Ou un vent porteur d’uneénergie nouvelle et éolienne où Longvic se pose déjà en référence.Tetra Pak célèbre les 40 ans<strong>de</strong> son site <strong>de</strong> LongvicEn 1971, Tetra Pak, lea<strong>de</strong>r européen<strong>de</strong>s embal<strong>la</strong>ges alimentaires, avaithésité entre Dijon et une petitecommune <strong>de</strong> Mayenne pour imp<strong>la</strong>nterson usine française. Il avait finalementopté pour <strong>la</strong> zone industrielle <strong>de</strong> Longvic.Et tant mieux car, 40 ans plus tard, le siteemploie 350 personnes et « sort » chaqueannée 4,2 milliards d’embal<strong>la</strong>ges, dont66 % partent à l’étranger. Une véritableréussite industrielle, qui n’est pas terminéepuisque le groupe a engagéun investissement <strong>de</strong> 23 millionsd’euros sur ce site afin <strong>de</strong> ledoter d’un nouveau <strong>la</strong>minoir,qui sera opérationnel avantl’été. Objectif : être encapacité <strong>de</strong> produire<strong>de</strong>s embal<strong>la</strong>ges <strong>de</strong>formes variées,avec ou sansbouchon,afin <strong>de</strong> répondreà <strong>de</strong>s<strong>Le</strong> logo Tetra Pak <strong>de</strong>ssiné par le personnel <strong>de</strong> l’entreprise<strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> plus en plus pointues <strong>de</strong>sindustriels <strong>de</strong> l’agroalimentaire. Cet investissementdoit aussi permettre à Tetra Pak<strong>de</strong> préserver son lea<strong>de</strong>rship sur unmarché où l’embal<strong>la</strong>ge p<strong>la</strong>stique, bienque davantage polluant, gagne <strong>de</strong>s parts<strong>de</strong> marché sur l’embal<strong>la</strong>ge carton, spécialitédu groupe suédois. Pour renforcer sapolitique en faveur du développementdurable, Tetra Pak envisage notamment<strong>de</strong> produire à Dijon, d’ici à 2020, unembal<strong>la</strong>ge constitué à 100 % <strong>de</strong>matière renouve<strong>la</strong>ble. ■Dijon, capitale<strong>de</strong> <strong>la</strong> filière éolienne<strong>Le</strong> Syndicat national <strong>de</strong> l’éolien a choisiDijon, après Bor<strong>de</strong>aux en 2010, pourtenir son congrès national, en octobre2011. Six cents personnes ont participéà cet événement au pa<strong>la</strong>is <strong>de</strong>s congrès <strong>de</strong>Dijon, dont Dijon Développement qui présentaitsur son stand les atouts <strong>de</strong> l’agglomérationdijonnaise en terme d’attractivité. Lafilière éolienne se constitue peu à peu, et lecongrès <strong>de</strong> Dijon a été un moment déterminantdans ce processus : les engagementspris dans le cadre du Grenelle <strong>de</strong> l’environnement,en faveur d’un « mix énergétique »incluant au moins 20 % d’énergies renouve<strong>la</strong>bles,donnent toutes ses chancesà l’électricité produite à partir du vent. <strong>Le</strong>schéma régional éolien adopté en décembrepar <strong>la</strong> région Bourgogne prévoit d’ériger 500à 600 éoliennes pour produire une énergieverte. <strong>Le</strong> <strong>choix</strong> <strong>de</strong> Dijon pour tenir ce congrèsn’est pas un hasard : un cluster, fédérant lesentreprises produisant les éléments <strong>de</strong>séoliennes, a été constitué. On y retrouvenotamment l’entreprise Céole baséeà Longvic. Wind4Future pèse déjà 1000 emploiset annonce 5000 emplois à l’horizon2020. Déjà <strong>la</strong> question du recrutement sepose : un forum <strong>de</strong> l’emploi éolien s’est tenuà Dijon au len<strong>de</strong>main du congrès… et unepremière formation vient d’être mise en p<strong>la</strong>ceau lycée Eiffel à Dijon, pour former les futurstechniciens <strong>de</strong> maintenance <strong>de</strong>s éoliennes. ■18


<strong>Le</strong> Grand DijonACTUALITÉLa crème <strong>de</strong> cassis <strong>de</strong> Dijon souffle ses 170 bougiesLa crème <strong>de</strong> cassis <strong>de</strong> Dijonest considérée comme l’un<strong>de</strong>s fleurons <strong>de</strong> l’industrieagroalimentaire dijonnaise : lesquatre entreprises qui produisentchaque année 13 millions <strong>de</strong>bouteilles réalisent, avec cetteboisson, 70 millions d’euros <strong>de</strong>chiffre d’affaires annuel, dont43% à l’exportation dans 80pays du mon<strong>de</strong>. La production<strong>de</strong> <strong>la</strong> crème <strong>de</strong> cassis <strong>de</strong> Dijonchez L’Héritier-Guyot, Boudier,<strong>Le</strong>jay Lagoute et Briottet génère190 emplois directs à Dijon, etl’on estime à 230 le nombred’emplois indirects. Ces liquoristesachètent chaque année2 500 tonnes <strong>de</strong> fruits ; ilsacquièrent en particulier 90 %du fameux « noir <strong>de</strong> Bourgogne »,considéré comme le meilleur <strong>de</strong>scassis. Et puis <strong>la</strong> crème <strong>de</strong>cassis contribue à <strong>la</strong> notoriété <strong>de</strong><strong>la</strong> capitale bourguignonne, aumême titre que <strong>la</strong> moutar<strong>de</strong>,puisque <strong>la</strong> production dijonnaisereprésente 70 % du volume total<strong>de</strong> crèmes <strong>de</strong> cassis produitesen France et qu’elle permet <strong>de</strong>fabriquer une boisson qui entredans <strong>la</strong> composition d’un apéritifconnu <strong>la</strong>rgement au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> nosfrontières, le célèbre « b<strong>la</strong>nccassis » composé d’un tiers<strong>de</strong>crème <strong>de</strong> cassis <strong>de</strong> Dijonet<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux tiers d’aligoté.<strong>Le</strong> 170 e anniversaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> crème<strong>de</strong> cassis <strong>de</strong> Dijon méritait doncd’être <strong>la</strong>rgement célébré. Car si<strong>la</strong> création du Syndicat <strong>de</strong>s fabricants<strong>de</strong> cassis <strong>de</strong> Dijon date <strong>de</strong>1945, <strong>la</strong> naissance <strong>de</strong> <strong>la</strong> crème,elle, remonte à 1841. Elle connutrapi<strong>de</strong>ment un essor important,et fut « consacrée » en 1923 parun arrêt européen qui a marquél’histoire du droit.La réglementation européennevient précisément d’évoluer,poussant les producteursdijonnais à s’engager dansune démarche d’obtention <strong>de</strong>«l’i<strong>de</strong>ntification géographique ».Ce produit local mérite d’êtresans cesse défendu : c’est lesens <strong>de</strong> l’intervention <strong>de</strong>François Rebsamen au Sénat,en novembre, afin d’obtenir quele gouvernement exclue <strong>la</strong> crème<strong>de</strong> cassis <strong>de</strong> Dijon <strong>de</strong> <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>sboissons alcooliques concernéespar une hausse <strong>de</strong>s taxes<strong>de</strong> 45 %. ■le Grand Dijon l janvier 2012 l N° 26 19


attractivité<strong>Le</strong> Grand Dijon court les salonsDijon monte, Dijon bouge, Dijon accélère ! Rayonner par sonactivité, augmenter son attractivité, c’est une volonté du GrandDijon. Encore faut-il le faire voir et le faire savoir. C’est l’objectif <strong>de</strong><strong>la</strong> présence <strong>de</strong> l’agglomération dans les salons, au contact dugrand public, mais surtout <strong>de</strong>s investisseurs potentiels.Zénith, piscine olympique,tramway, Carte Culture,réseau <strong>de</strong> <strong>chaleur</strong>, GrandSta<strong>de</strong>, Vélodi, <strong>de</strong>s parcs d’activitéset <strong>de</strong>s écoquartiers quisortent <strong>de</strong> terre et reconstruisent<strong>la</strong> ville sur elle-même ! Onpourrait certes établir une liste à<strong>la</strong> Prévert <strong>de</strong>s réalisations duGrand Dijon ces dix <strong>de</strong>rnièresannées. Mais ces équipementsstructurants n’ont <strong>de</strong> sens que siles habitants les vivent dans leurquotidien et se les approprient,et si tous ces investissementscontribuent au rayonnement <strong>de</strong>l’agglomération et rencontrent unécho chez les investisseurs.C’est le sens <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique <strong>de</strong>salons du Grand Dijon : faire voiret faire savoir, informer etconvaincre le grand public, leshabitants, les partenaires et lesentreprises.<strong>Le</strong> stand le plus imposant estsans aucun doute celui <strong>de</strong> <strong>la</strong>Foire Internationale et Gastronomique<strong>de</strong> Dijon qui avait lieu du1 er au 13 novembre <strong>de</strong>rnier.150 m² dédiés au tram.Un espace incontournable pourrépondre aux interrogations faceà ce grand chantier impactant.Objectif atteint ! Dans cet environnementqui évoquait l’intérieurd’une rame, les visiteurs ont puconsulter le tracé du tram sur unecarte au sol <strong>de</strong> 80 m 2 , se renseignerauprès <strong>de</strong>s médiateurs oumême jouer avec le tram ou leconduire sur une borne interactiveen 3D... comme si ilsy étaient ! <strong>Le</strong> salon Immo d’Or, enmars, a permis aussi d’informerle public sur les ai<strong>de</strong>s con -cernant l’immobilier, notammentl’opération « Habiter mieux ».Lancée par l’État et re<strong>la</strong>yée par leGrand Dijon, elle accor<strong>de</strong> <strong>de</strong>ssubventions pour améliorer lesperformances énergétiques <strong>de</strong>son logement.Plus on attire,plus on est attractif !Il y a aussi les salons dédiés auxprofessionnels et institutionnels.Sur Cité 21, les 8 et 9 décembre,salon <strong>de</strong>s collectivités territorialeset <strong>de</strong> leurs prestataires, leGrand Dijon, avec un stand auxcouleurs <strong>de</strong> « <strong>la</strong> cité durable <strong>de</strong><strong>de</strong>main », se présentait commeune figure <strong>de</strong> proue du dynamismerégional. Un signe fort auxentreprises et aux élus pourmontrer que, pendant <strong>la</strong> crise, leGrand Dijon n’oublie pas une <strong>de</strong>ses missions fondamentales :amplifier <strong>la</strong> comman<strong>de</strong> publiqueau service <strong>de</strong> l’emploi et <strong>de</strong>sentreprises, continuer à se battrepour être toujours plus attractif.Il y a enfin les salons dédiés auxinvestisseurs qui cherchentà s’imp<strong>la</strong>nter. Là c’est l’attractivitéglobale du Grand Dijon quiest mise en avant : ses équipements,sa qualité <strong>de</strong> vie, sesinfrastructures logistiques, sacapacité d’innovation et <strong>de</strong>formation ou encore ses facilités<strong>de</strong> transport. C’était le cas àEntreprissimo, les 24 et 25novembre, le grand ren<strong>de</strong>z-vousannuel <strong>de</strong>s entreprises locales.C’est aussi le cas, mais à unetoute autre dimension, dans lessalons nationaux et internationauxtels que le MIPIM (MarchéInternational <strong>de</strong>s Professionnels<strong>de</strong> l’Immobilier) en mars,à Cannes ou au SIMI (Salon <strong>de</strong>l’Immobilier d’Entreprise) à Parisen décembre, aux côtés <strong>de</strong>s plusgran<strong>de</strong>s villes européennes et<strong>de</strong>s agglomérations <strong>de</strong>s cinqcontinents. Là, le Grand Dijon etses partenaires (Dijon Développement,CCI, Semaad... ) s’affichentdécomplexés et pleind’ambitions, s’affirmant commele territoire le plus dynamique duGrand Est et séduisant par sesparcs d’activités (400 hectares<strong>de</strong> foncier pour les entreprises),ses écoquartiers, son urbanismeen pleine mutation.Plus on attire, plus on estattractif ! L’agglomération s’inscritdans cette loi vertueuseaussi bien en physique qu’enéconomie... ■20


<strong>Le</strong> Grand DijonACTUALITÉGARE EN MOUVEMENTDijon-Ville change <strong>de</strong> siècleMise en service du TGV Rhin-Rhône, imp<strong>la</strong>ntation <strong>de</strong> commerces et<strong>de</strong> services, arrivée du tramway… La gare <strong>de</strong> Dijon-Ville fait l’objet<strong>de</strong> grands travaux, qui confortent son rôle <strong>de</strong> p<strong>la</strong>que tournante<strong>de</strong>s transports en commun et <strong>de</strong> lieu <strong>de</strong> vie.<strong>Le</strong> 11 décembre <strong>de</strong>rnier,à 6h30, le premier TGVcircu<strong>la</strong>nt sur l’axe Rhin-Rhône est entré en gare <strong>de</strong>Dijon. La mise en service <strong>de</strong> <strong>la</strong>nouvelle ligne à gran<strong>de</strong> vitesse(140 kilomètres <strong>de</strong> voies nouvellesentre Villers-les-Pots et Petit-Croix) rep<strong>la</strong>ce Dijon au cœurd’une étoile ferroviaire et raccourcitles distances, en p<strong>la</strong>çantStrasbourg à <strong>de</strong>ux heures, Bâleà une heure et <strong>de</strong>mie et Zürichà <strong>de</strong>ux heures et <strong>de</strong>mie <strong>de</strong> <strong>la</strong>capitale <strong>de</strong> <strong>la</strong> Bourgogne. Par <strong>la</strong>même occasion, le serviceà gran<strong>de</strong> vitesse vers Paris estrenforcé, et porté à 16 allersretoursquotidiens : aucune ville<strong>de</strong> cette taille, en France, nebénéficie d’une telle <strong>de</strong>sserteTGV ! Pour accueillir dignementtous ces TGV, mais aussi lestrains express régionaux (TER)dont <strong>la</strong> fréquentation ne cesse<strong>de</strong> progresser grâce à l’amélioration<strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité du service etau ca<strong>de</strong>ncement <strong>de</strong> l’offre, <strong>la</strong>gare Dijon-ville fait peau neuve.Au cœur <strong>de</strong> <strong>la</strong> gare,<strong>la</strong> vie !Quelques mois après <strong>la</strong> fin <strong>de</strong>stravaux qui avaient permis <strong>de</strong>porter à 900 p<strong>la</strong>ces <strong>la</strong> capacitédu parking <strong>de</strong> <strong>la</strong> gare et d’accueillir,sur le parvis, les busurbains, les cars Transco, lestaxis et une station Vélodi, <strong>de</strong>nouveaux aménagements ontété engagés. Il y a d’abord <strong>la</strong>création <strong>de</strong> <strong>la</strong> station <strong>de</strong>tramway « Parvis <strong>de</strong> <strong>la</strong> gare »,futur terminus <strong>de</strong> <strong>la</strong> ligne T1 quientrera en service en septembreprochain. Dans <strong>la</strong> gare, <strong>la</strong>branche « Gares & Connexion »<strong>de</strong> <strong>la</strong> SNCF procè<strong>de</strong> à <strong>la</strong>réinstal<strong>la</strong>tion complète <strong>de</strong> l’ensemble<strong>de</strong>s services. Après l’ouverture<strong>de</strong> nouveaux guichets,SNCF d’une part, autres mo<strong>de</strong>s<strong>de</strong> transport d’autre part (Divia,Transco, TER), une vélostationa été inaugurée, qui permet auxa<strong>de</strong>ptes <strong>de</strong> <strong>la</strong> petite reine <strong>de</strong>stationner leur cycle en toutesécurité, à <strong>la</strong> montée ou à <strong>la</strong><strong>de</strong>scente du train. Des espacesont été créés pour accueillir <strong>de</strong>nouveaux commerces ouservices : une bou<strong>la</strong>ngerie, etbientôt une conciergerie (consignesà bagages, services à <strong>la</strong>personne... ) et une pharmacie.<strong>Le</strong>s gares <strong>de</strong>viennent <strong>de</strong>s lieux<strong>de</strong> vie, elles ne sont plus seulement<strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> passage quel’on traverse au plus vite pourattraper son train. <strong>Le</strong>s guichets<strong>de</strong>s loueurs <strong>de</strong> voitures ont étéeux aussi réaménagés, et unesalle d’attente confortable estproposée aux voyageurs.À l’orée <strong>de</strong> <strong>la</strong> gare,<strong>la</strong> ville !La SNCF a enfin procédé à <strong>la</strong>pose d’une passerelle quipermet <strong>de</strong> relier le centre-villeà <strong>la</strong> gare via le rue Mariotte enlongeant les voies en toutesécurité. Cette passerelle<strong>de</strong>ssert aussi un nouveau quai<strong>de</strong>stiné à accueillir les TER versIs-sur-Tille et débouchera sur unescalier créé au bas <strong>de</strong> <strong>la</strong> rueMariotte et <strong>de</strong>sservi par undépose-minute et par le réseau<strong>de</strong> bus Divia. A terme, unpassage piéton permettra <strong>de</strong> serendre jusqu’au rempart <strong>de</strong> <strong>la</strong>Miséricor<strong>de</strong>. Plus accessible,plus confortable, plus mo<strong>de</strong>rneen un mot, <strong>la</strong> gare <strong>de</strong> Dijonchange <strong>de</strong> siècle. ■le Grand Dijon l janvier 2012 l N° 2621


environnementDites au revoir aux déchets par milliers !C’est <strong>la</strong> nouvelle année, il n’y a pas <strong>de</strong> petites résolutions, surtouten matière <strong>de</strong> déchets. Au programme, comment vous éviter <strong>de</strong>gaspiller 250 € <strong>de</strong> nourriture par an, lumière sur le centre <strong>de</strong> triultra mo<strong>de</strong>rne du Grand Dijon et sa gestion trois étoiles <strong>de</strong>s déchetsménagers, pour finir sur l’investigation du moment : 20 000 tonnes<strong>de</strong> déchets recyclés en 2010, que sont-ils <strong>de</strong>venus ? Enquête !Vous ne le savez peut-êtrepas, mais certains <strong>de</strong>sca<strong>de</strong>aux découverts ceNoël au pied du sapin ont étéfabriqués à partir <strong>de</strong>... déchets !Prenez par exemple une vesteen po<strong>la</strong>ire. Et bien, sa matièrepremière est sûrement issue <strong>de</strong>bouteilles d’eau en p<strong>la</strong>stique recyclées.Quant au VTT <strong>de</strong>rnièregénération qui aura fait <strong>la</strong> joied’un <strong>de</strong> vos proches, il contienttrès certainement plusieurskilos d’anciennes canettes <strong>de</strong>soda en aluminium. C’est làUne vie après le tritoute <strong>la</strong> magie du recyc<strong>la</strong>ge. Onvalorise nos déchets tout enéconomisant pétrole, aluminium,eau ou encore CO ² , quiauraient été dépensés pourcréer ces <strong>de</strong>ux produits sansmatière première recyclée. Desprouesses vertes et technologiquesqui n’auraient pu voir lejour sans votre ai<strong>de</strong>. Car le premiermaillon essentiel <strong>de</strong> cettechaîne du recyc<strong>la</strong>ge est littéralemententre vos mains, lorsquevous triez vos déchets au quotidien,sans vous contenter <strong>de</strong>les jeter pêle-mêle dans le bacgris. Pour <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> étape,c’est le Grand Dijon qui intervient,grâce à son centre <strong>de</strong> tri<strong>de</strong>s déchets ménagers ultraperformant.Centre <strong>de</strong> tri<strong>de</strong>rnier criAu nord <strong>de</strong> Dijon, sur <strong>la</strong> route<strong>de</strong> Langres, une sélection <strong>de</strong>splus drastique attend lesdéchets du bac jaune. Detoutes les matières récoltées,on en tirera pas moins <strong>de</strong> neuffamilles différentes, chacune<strong>de</strong>stinée à une filière <strong>de</strong> valorisationparticulière. Ce passageau crible, le centre <strong>de</strong> tri <strong>de</strong>sdéchets du Grand Dijon leréalise au rythme impressionnant<strong>de</strong> 6,7 tonnes par heure,au fil d’une série <strong>de</strong> cabines oùp<strong>la</strong>stiques, aciers, papiers,cartons, alu et briques alimentairessont séparés manuellementet mécaniquement. Sur <strong>la</strong>seule année 2010, le site a ainsitraité plus <strong>de</strong> 20 000 tonnes <strong>de</strong>déchets. Une belle performance,que l’agglomérations’entend encore à faireprogresser, notamment sur <strong>de</strong>saspects qualitatifs. Car <strong>de</strong>puisl’inauguration du site, fin 2007,<strong>de</strong>s avancées technologiquesmajeures ont vu le jour. Alors,EN 2010, VOUS AVEZ TRIÉ...CELA A PERMIS DE FABRIQUER...3,5 millions <strong>de</strong> boîtes <strong>de</strong> conserve en acier > 453 voitures2,2 millions <strong>de</strong> canettes 33 cl en aluminium > 9669 vélos45 millions <strong>de</strong> boîtes <strong>de</strong> céréales > 12,7 millions <strong>de</strong> boîtes à chaussures6,3 millions <strong>de</strong> briques alimentaires <strong>de</strong> 1 litre > 1 million <strong>de</strong> rouleaux <strong>de</strong> papier toilette19 millions <strong>de</strong> bouteilles en p<strong>la</strong>stique <strong>de</strong> 1,5 litres > 1,2 million <strong>de</strong> pulls en po<strong>la</strong>irepour se maintenir à <strong>la</strong> pointe <strong>de</strong>ce secteur en constanteprogression, <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong>mo<strong>de</strong>rnisation ont été réalisésdès novembre <strong>de</strong>rnier. Si lejargon <strong>de</strong> type « machineternaire mono canal » ne vousdit rien, sachez que ces investissementsont fait du centre <strong>de</strong>tri dijonnais l’un <strong>de</strong>s plus performants<strong>de</strong> France. <strong>Le</strong>s tâchesmanuelles pénibles sont désormaisallégées grâce à <strong>de</strong>s outils<strong>de</strong> tri optique et magnétiqueextrêmement sophistiqués,comme <strong>la</strong> machine à courants<strong>de</strong> Foucault, qui extrait automatiquementl’aluminium. L’optimisation<strong>de</strong> <strong>la</strong> sélection <strong>de</strong>spapiers permettra égalementd’augmenter <strong>la</strong> quantité <strong>de</strong>récupération <strong>de</strong>s journaux dits<strong>de</strong> haute qualité, tout en diminuantcelle <strong>de</strong>s éléments auparavantrefusés.Au total, les recettes supplémentairesgénérées par <strong>la</strong>revente <strong>de</strong> ces matériaux s’élèverontà 150 000 € par an(déduction faite <strong>de</strong>s fraisd’amortissement <strong>de</strong>s équipementsneufs). Excellentenouvelle, qui concourt aussià limiter le coût <strong>de</strong> <strong>la</strong> collecte etdu traitement <strong>de</strong>s déchets pournotre collectivité.22


<strong>Le</strong> Grand DijonACTUALITÉdijon.fr pour adopter <strong>de</strong>s gestessimples et efficaces qui vousai<strong>de</strong>ront à ne plus gaspiller : bienfaire ses courses, bien conserverles aliments, accommo<strong>de</strong>rles restes d’un repas <strong>de</strong> fêtetrop copieux...Broyezdu vertUne TEOM3 étoiles<strong>Le</strong> magazine indépendant <strong>de</strong>l’association <strong>de</strong> consommateursUFC-Que Choisir l’arelevé dans son enquête <strong>de</strong>novembre 2011 : le GrandDijon est dans le top du c<strong>la</strong>ssementnational en matière <strong>de</strong>gestion <strong>de</strong>s déchets ménagers.Mention 3 étoiles, soit « trèsbon », pour notre agglomération,qui propose un très hautniveau <strong>de</strong> service <strong>de</strong> collectesélective et <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>sordures, le tout pour unmontant considéré commeoptimal. Alors qu’en France « lecoût <strong>de</strong>s déchets ménagersexplose » avec <strong>de</strong>s « écartsconsidérables d’une villeà l’autre » al<strong>la</strong>nt « du simpleà plus du double », le GrandDijon maintient une TEOM(Taxe d’Enlèvement <strong>de</strong>sOrdures Ménagères) stable etparmi les moins élevées. La clé<strong>de</strong> ce beau palmarès ? On <strong>la</strong>doit notamment aux recettesgénérées par <strong>la</strong> vente <strong>de</strong>sdéchets recyclés, à <strong>la</strong> sortie ducentre <strong>de</strong> tri... et <strong>la</strong> boucle estbouclée ! Ou presque, parceque finalement, le meilleurdéchet est encore celui que l’onne produit pas. Et là, c’est bienvous qui avez les clés en main...À <strong>la</strong> source !Mieux vaut prévenir, c’est bienconnu, et c’est va<strong>la</strong>ble pour lesdéchets, bien entendu ! <strong>Le</strong>Grand Dijon s’est donc fixé pourobjectif <strong>de</strong> réduire <strong>la</strong> productiond’ordures ménagères <strong>de</strong> 7 %d’ici 2015, en s’axant toutd’abord sur le gaspil<strong>la</strong>ge alimentaire.Avec une moyenne parhabitant <strong>de</strong> 7 kg <strong>de</strong> produits nondéballés jetés chaque année à <strong>la</strong>poubelle (soit250 € <strong>de</strong> nourriture),l’enjeu est<strong>de</strong> poids. Pouragir, l’agglomérationa déjà mis lesbouchées doubles.Après une semainedédiée à <strong>la</strong> réduction<strong>de</strong>s déchetsà <strong>la</strong> source, finnovembre, où unequinzaine d’associationsa investi <strong>la</strong>verrière du GrandDijon pour sensibiliserpetits et grands,un gui<strong>de</strong> Stop augaspil<strong>la</strong>ge alimentairevient <strong>de</strong> paraître. Vouspouvez le consultersur www.grand-Quant à vos sapins <strong>de</strong> Noël, leGrand Dijon et <strong>la</strong> Ville <strong>de</strong> Dijon yont aussi pensé ! Plutôt que <strong>de</strong>les abandonner au coin <strong>de</strong> <strong>la</strong>rue, une vaste collecte a étéorganisée début janvier afin <strong>de</strong>leur donner une secon<strong>de</strong> vie.Broyées, les 5,5 tonnes récoltéesseront utilisés en pail<strong>la</strong>geaux pieds <strong>de</strong>s arbustes <strong>de</strong> <strong>la</strong>ville, procédé qui enrichit <strong>la</strong> terretout en permettant <strong>de</strong> réduireles arrosages. Décidément, <strong>la</strong>nouvelle année s’annonce innovanteau rayon déchets ! ■le Grand Dijon l janvier 2012 l N° 26 23


PORTRAIT> <strong>de</strong>sYann Rivoal :Charrues… à La VapeurL’ancien directeur du festival<strong>de</strong>s Vieilles Charrues a quitté sonFinistère pour prendre <strong>la</strong> direction<strong>de</strong> La Vapeur, à Dijon.Chiffres clésBudget1,4 million d’eurosPermanents11 (et une vingtained’intermittents du spectacle)Bénévoles 70Concerts100 par an (dont 40organisés par lesassociations)Affluence50 000 personnes par anDavid Guetta, Lou Reed,Snoop Doggy Dog,Eddy Mitchell, BenHarper, Charles Trenet, Motorhead,Pierre Perret… Quel autrefestival peut se prétendre réunirsur scène un tel casting, avec unéclectisme presque présomptueux? En quelques années, lesVieilles Charrues – référence auxfestivals <strong>de</strong>s vieux gréements quiont lieu en Bretagne – se sontimposées comme un <strong>de</strong>s événementsmajeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> scènemusicale internationale. Aprèsavoir longtemps participé à leursuccès, Yann Rivoal est arrivé enjuillet <strong>de</strong>rnier pour reprendre lescomman<strong>de</strong>s <strong>de</strong> La Vapeur. Natif<strong>de</strong> Carhaix, dans ce qu’il appelle« <strong>la</strong> Bretagne intérieure », iltravail<strong>la</strong> sept années à professionnaliserl’événement. Enl’ancrant dans son territoire. <strong>Le</strong>festival breton se veut d’ailleurssolidaire. Il permet <strong>de</strong> réinjecterune partie <strong>de</strong>s bénéfices dans <strong>la</strong>réhabilitation et <strong>la</strong> création <strong>de</strong>projets locaux. Ce caractère« social » que l’on ressent chezYann Rivoal ne remet nullementen cause son côté « rock n’ roll ».Deux traits <strong>de</strong> caractère qui l’ontconduit à Dijon, à La Vapeur, afind’accompagner <strong>la</strong> salle <strong>de</strong> spectaclesdijonnaise dans unedouce transformation.Objectif : rénoveret grandir<strong>Le</strong> regard qu’il porte sur Dijon estinstructif. « J’ai découvert une villetrès agréable à vivre, en pleineévolution, à l’image du tramway.Mais pas seulement. Dijonpossè<strong>de</strong> un véritable paysageartistique et culturel. J’ai étésurpris par le budget qui étaitalloué à <strong>la</strong> musique. On sent qu’ilse passe <strong>de</strong>s choses ici ». Sonambition : rénover et augmenter<strong>la</strong> capacité d’accueil <strong>de</strong> LaVapeur (<strong>de</strong> 750 à 1000 spectateurs),mais également poursuivresur <strong>la</strong> même dynamique,en <strong>la</strong> faisant « rayonner à l’extérieur» au contact <strong>de</strong>s autresacteurs <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie culturelle, quece soit les associations maisaussi les théâtres, l’opéra, leConsortium…À 42 ans, Yann Rivoal a déjà unvrai vécu. Lorsqu’ils <strong>la</strong>ncent lefestival <strong>de</strong>s Vieilles Charrues, en1992, ils sont une quinzained’étudiants, tous bénévoles.« Nous avions envie d’organiserun événement festif. Sansarrière-pensée, seulement avecl’envie d’animer notre coin <strong>de</strong>Bretagne que l’on trouvait injustementdé<strong>la</strong>issée », indique-t-il.À l’époque, le jeune Breton terminaitson DUT <strong>de</strong> génie électrique.Une voie dans <strong>la</strong>quelle il ne persisterapas. Après un grand écartà l’IUP d’Angers pour se <strong>la</strong>ncerdans <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> patrimoineimmobilier, et une expériencedans <strong>de</strong>s sociétés comme <strong>la</strong>SNCF ou Gan, il se <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s’iln’a pas choisi cette voie « pardéfaut ». Il n’a rien d’un musicienmais son expérience estivale luidonne quelques idées. Pendant<strong>de</strong>ux ans, <strong>de</strong> 1999 à 2001, ils’envole pour Montréal, vit <strong>de</strong>petits boulots mais ne manquepas un festival. Il confesse tout <strong>de</strong>même avoir manqué une éditionen 20 ans !Pour cette première édition justement,en 1992, 500 personnesassistent à une programmationqu’il juge mo<strong>de</strong>ste. « Mais nousavons senti qu’il y avait une véritable<strong>de</strong>man<strong>de</strong> ». En 1993, rebelotte,les étudiants montent,grâce « au bénévo<strong>la</strong>t » et pas mal<strong>de</strong> « système D », un événement« plus grand public ». Deux à troismille personnes – il n’est plus sûrdu nombre – font le dép<strong>la</strong>cementà quelques kilomètres <strong>de</strong>Carhaix. <strong>Le</strong> festival n’est pasencore très professionnel maisl’ambiance est là. Au milieu <strong>de</strong>scourses <strong>de</strong> chameaux, <strong>de</strong>sfanfares et <strong>de</strong>s groupes folkloriquess’occupent <strong>de</strong> l’animation.En 1995, le festival prend unetoute autre dimension lorsque <strong>la</strong>municipalité <strong>de</strong> Carhaix déci<strong>de</strong>d’apporter son soutien. <strong>Le</strong>sretombées ne se feront pasattendre pour cette petitecommune <strong>de</strong> 8 000 habitants.Durant trois jours, 100 000 personnesaffluent <strong>de</strong> toute <strong>la</strong>France et parfois <strong>de</strong> plus loin.Quoi qu’il en dise, Yann Rivoaln’y est sans doute pas étranger.Il présida l’association <strong>de</strong>sVieilles Charrues <strong>de</strong> 1992à 1996, avant d’en <strong>de</strong>venirsa<strong>la</strong>rié en 2001, au momentmême où Christian Troa<strong>de</strong>c, lemaire <strong>de</strong> Carhaix, lui confie <strong>la</strong>mission <strong>de</strong> structurer le festival.« <strong>Le</strong> budget est passé d’unmillion d’euros en 2001à 9 millions d’euros en 2008 »,indique Yann Rivoal qui se ditdavantage fier d’en avoir fait unévénement intergénérationnel oùjeunes et plus âgés reprennenten chœur les paroles d’un PierrePerret en <strong>la</strong>rmes. ■24


<strong>Le</strong> Grand DijonVIE DES COMMUNES> Saint-ApollinaireMédi@lu<strong>de</strong> : un nouveau conceptSitué au cœur même <strong>de</strong> <strong>la</strong>commune dans un cadre verdoyant,Médi@lu<strong>de</strong> est unprojet innovant qui propose<strong>de</strong>s espaces aménagés,comme autant d’invitationsà s’installer pour lire, écouter <strong>de</strong><strong>la</strong> musique, regar<strong>de</strong>r un film, seconnecter à internet, jouer seulou en famille, ou tout simplementse rencontrer en buvant unthé ou un café. De fait, en plus<strong>de</strong>s missions d’information, <strong>de</strong>documentation et <strong>de</strong> formation,Médi@lu<strong>de</strong> <strong>de</strong>vient un véritablelieu <strong>de</strong> vie et d’échanges.Cette médiathèque, ludothèqueet espace multimédia offreà chaque usager une possiblitéd’appropriation en fonction <strong>de</strong>ses goûts, <strong>de</strong> son âge, ainsi que<strong>de</strong> sa curiosité et <strong>de</strong> ses envies.On y trouve 40 000 livres, dont17 000 titres <strong>de</strong>stinés à <strong>la</strong> jeunesse,5000 CD, 2000 DVD,1100 jeux pour tous les âges et104 titres <strong>de</strong> revues. Pour consultersur p<strong>la</strong>ce, l’entrée est libreet gratuite. Pour emprunter,il faut souscrire à une adhésionannuelle et il n’est pas nécessaired’habiter <strong>la</strong> commune. ■Horaires : Mar. (15h - 18h30),Mer. (10h - 12h et 14h - 18h30),Jeu. (15h - 18h30),Ven. (15h - 18h30)Sam. (10h - 12h et 14h - 17h)Rens. au 03 80 72 90 90.>Chevigny-Saint-Sauveur>Hauteville-lès-Dijon<strong>Le</strong> Printemps <strong>de</strong>s poètesManifestation nationale, le Printemps <strong>de</strong>spoètes existe <strong>de</strong>puis 14 ans. <strong>Le</strong> service culturel<strong>de</strong> Chevigny s’y associe et propose untemps poétique à savourer en famille à <strong>la</strong>bibliothèque Ez-Allouères le 17 mars prochain.Quatre femmes hautes en couleur sont à l’initiative<strong>de</strong> ce beau projet : Florence <strong>de</strong> Taddéo et Françoise Igolen,bibliothécaires, Sylvie C<strong>la</strong>iret, professeur <strong>de</strong> violon à l’école <strong>de</strong>musique et Chantal Louis, responsable <strong>de</strong>s ateliers théâtre <strong>de</strong>l’OCC et <strong>de</strong> l’OCR. A quatre voix et à huit mains, elles ont pensépuis façonné un projet qui réunira sur scène musiciens et comédiens<strong>de</strong>s ateliers théâtre. Cette année, le thème « Enfances » a particulièrementinspiré les bibliothécaires. Loin <strong>de</strong>s sentiers difficilesque propose parfois <strong>la</strong> poésie, ce Printemps s’ouvre à tous. Ainsi,<strong>de</strong>puis <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> l’année, <strong>de</strong> nombreuses boîtes aux lettres ont étéinstallées dans les différents services <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville et proposent auxhabitants d’y déposer <strong>de</strong>s anecdotes ou mots d’enfants qui serontensuite mis en « bouche » et restitués le 17 mars. Gageons quecette cueillette poétique remportera un joli succès. ■Printemps <strong>de</strong>s Poètes : samedi 17 mars.Renseignements au 03 80 48 15 34.Une vie locale dynamiqueaux portes <strong>de</strong> DijonÀ Hauteville, les habitants s’engagent et sont à l’origine d’une activitéassociative et culturelle très riche. Certaines associations sont« historiques » comme l’ASLH qui propose notamment <strong>de</strong> <strong>la</strong> gymnastiqueet <strong>de</strong>s danses du mon<strong>de</strong>. La section cycliste est, quantà elle, menée à un train d’enfer par tous les temps. Il y a également« <strong>Le</strong> Tennis <strong>de</strong>s Bois d’Hauteville » sur <strong>de</strong>ux cours en plein air, maisaussi une association <strong>de</strong> chasse et sa vingtaine <strong>de</strong> membres qui,outre leur passion, entretiennent également les <strong>la</strong>yons dans les boisoù circulent aussi <strong>de</strong>s VTTistes ! Une section du judo-club <strong>de</strong>Fontaine initie <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ans les jeunes à ce sport <strong>de</strong> combat.Plus récemment, l’association « Cadole et Meurgers » est née eta permis <strong>la</strong> restauration <strong>de</strong> nombreux édifices patrimoniaux. Dans ledomaine culturel, <strong>la</strong> chorale « Hautevoix » rassemble, au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> <strong>la</strong>commune, plus d’une trentaine <strong>de</strong> voix. Hauteville est aussi tournéevers l’Europe avec le comité <strong>de</strong> jume<strong>la</strong>ge qui tisse <strong>de</strong>s liens étroitsavec Altura en Espagne. La relève est assurée pour <strong>la</strong> vie <strong>de</strong> vil<strong>la</strong>gedans les décennies à venir avec le Conseil Communal <strong>de</strong>s Enfantset <strong>de</strong>s Jeunes ! En résumé, c’est un vil<strong>la</strong>ge où il fait bon vivre. ■le Grand Dijon l janvier 2012 l N° 2625


Bressey-sur-TilleInauguration <strong>de</strong> <strong>la</strong> nouvelle mairie Et aussi...Récemment inauguré, ce bâtiment mo<strong>de</strong>rne et durable marque <strong>la</strong> volontéCrimolois<strong>de</strong> <strong>la</strong> commune d’offrir à sa popu<strong>la</strong>tion un service public <strong>de</strong> qualité. >Premier programme à loyer modéréPrès <strong>de</strong> 200 personnes ont assisté le 24septembre <strong>de</strong>rnier à l’inauguration <strong>de</strong> <strong>la</strong>nouvelle mairie <strong>de</strong> Bressey-sur-Tille. <strong>Le</strong>sdiscours <strong>de</strong>s élus présents ont mis enavant <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> <strong>la</strong> réalisation et soninscription, au titre d’un meilleur servicepublic, dans le développement <strong>de</strong> <strong>la</strong>commune <strong>de</strong> Bressey dont <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion<strong>de</strong>vrait atteindre les 1200 habitants d’icicinq ans (avec <strong>la</strong> clôture du programme<strong>de</strong> <strong>la</strong> ZAC du C<strong>la</strong>ir Bois). Cet investissementd’un montant <strong>de</strong> 70 000 € permetau personnel et aux élus <strong>de</strong> travaillerdans <strong>de</strong> meilleures conditions et d’améliorer<strong>la</strong> qualité <strong>de</strong> l’accueil <strong>de</strong>s usagers.C’est un bâtiment mo<strong>de</strong>rne, <strong>de</strong> HauteQualité Environnementale, garantissanttoutes les normes <strong>de</strong> sécurité, uneaccessibilité pour les handicapés conformeaux réglementations en vigueur.Patrick Moreau, maire <strong>de</strong> Bressey-sur-Tille, a rappelé <strong>la</strong> pertinence du travail enintercommunalité qui permet aujourd’huià <strong>la</strong> commune, au sein du Grand Dijon,<strong>de</strong> mener à bien ses projets divers. ■Débuté il ya un peu plus d’un an, leprogramme construit par Orvitis estaujourd’hui terminé. <strong>Le</strong>s 20 appartements,qui sont réunis dans <strong>de</strong>ux constructions<strong>la</strong>bellisées « bâtiment basseconsommation » (BBC), ont été conçuspar l’architecte Ana Vajnovski et s'harmonisentavec l’ensemble du lotissement« La Combe ». Chaque logement bénéficied’un garage individuel, d’un jardin privatifpour ceux en rez-<strong>de</strong>-chaussée etd’une terrasse pour les autres. Cetteopération, d'un coût total <strong>de</strong> 2,43 millionsd’euros a bénéficié <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s financières<strong>de</strong> <strong>la</strong> Région pour 10 200 €, du Départementpour 32 000 €, <strong>de</strong> l’Etat pour78 992 €, du collecteur 1% logementLogilia pour 90 000 € et du Grand Dijonpour 188 885 €.> Marsannay-<strong>la</strong>-CôteUn office <strong>de</strong> tourisme rénovéTotalement relooké et avec <strong>de</strong>s outils plus performants, l’office <strong>de</strong> tourismeest plus que jamais un outil <strong>de</strong> promotion et une vitrine pour Marsannay.C’est en présence <strong>de</strong> très nombreusespersonnalités que s’estdéroulée, le 22 octobre <strong>de</strong>rnierà Marsannay, l’inauguration <strong>de</strong>l’office <strong>de</strong> tourisme entièrementrepensé et rénové par Axo. Cenouvel espace a plusieurs objectifs.Il s’agit <strong>de</strong> mettre en valeurles atouts du territoire, maisaussi d’améliorer l’accueil <strong>de</strong>svisiteurs en valorisant l’offretouristique <strong>de</strong>s prestataires.Enfin, ce lieu dispose désormais<strong>de</strong> moyens <strong>de</strong> communicationmo<strong>de</strong>rnes et innovants qui vontfaciliter les conditions <strong>de</strong> travaildu personnel. Cet office, dansun style mo<strong>de</strong>rne et épuré maisnéanmoins évocateur <strong>de</strong>s activitéset <strong>de</strong>s traditions du vil<strong>la</strong>ge,vient compléter l’offre <strong>de</strong>s <strong>de</strong>uxentités présentes, à savoir l’officelui-même et <strong>la</strong> maison dupatrimoine. Cette rénovationa été financée par l’associationsur ses fonds propres, sansrecours à l’emprunt. Elle a étésoutenue par le Conseil généralet n’a été rendue possible quegrâce au concours <strong>de</strong> <strong>la</strong> municipalitéqui a pris directement encharge le remp<strong>la</strong>cement <strong>de</strong>shuisseries extérieures et <strong>de</strong> <strong>la</strong>porte d’entrée. La mise à disposition<strong>de</strong> l’ancien local du CréditMutuel durant les travauxa également permis <strong>de</strong> recevoirles visiteurs dans <strong>de</strong> bonnesconditions, pour une saison enforte hausse <strong>de</strong> fréquentationpar rapport à l’année <strong>de</strong>rnière.L’office rénové est donc auservice <strong>de</strong> tous, et il va <strong>de</strong> soiqu’il est <strong>la</strong>rgement ouvert auxhabitants <strong>de</strong> <strong>la</strong> commune. ■26


VIE DES COMMUNES> Perrigny-lès-DijonUne gestion raisonnéedu patrimoine arboréGrâce au travail d’inventaire, <strong>de</strong> diagnosticet <strong>de</strong> préconisation mené par l’ONF, <strong>la</strong> communeva pouvoir améliorer <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> son « or vert ».Soucieuse <strong>de</strong> gérer au mieuxson patrimoine arboré, <strong>la</strong>commune <strong>de</strong> Perrigny-lès-Dijona confié à l’Office National <strong>de</strong>sForêts (ONF) <strong>la</strong> réalisation d’ungui<strong>de</strong> <strong>de</strong> gestion comprenantl’inventaire, le diagnosticphytosani taire <strong>de</strong>s arbres etl’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> préconisations<strong>de</strong> gestion. <strong>Le</strong>s 518 arbres présentssur <strong>la</strong> commune ont doncété « auscultés » et marqués.Parmi les essences représentées,on trouve <strong>de</strong>s érablesp<strong>la</strong>nes, <strong>de</strong>s prunus, <strong>de</strong>s cerisiersd’ornement, <strong>de</strong>s bouleauxet <strong>de</strong>s tilleuls, mais aussi <strong>de</strong>scèdres, une essence remarquableet remarquée, notammentdans le parc municipal. <strong>Le</strong>s habitantsétaient conviés fin septembrepour un rendu <strong>de</strong> cetteétu<strong>de</strong>. Une visite guidée passionnanteet instructive <strong>de</strong> <strong>la</strong>commune a permis à chacund’apprendre à repérer ce quin’échappe pas à l’œil averti d’unexpert (ma<strong>la</strong>dies, volume <strong>de</strong>terre insuffisant, mauvais alignement,taille trop sévère, p<strong>la</strong>ntationtrop <strong>de</strong>nse... ). A contrario,ont été notés <strong>de</strong>s secteurs <strong>de</strong>p<strong>la</strong>ntations réussies, tels lesprunus <strong>de</strong> <strong>la</strong> rue Joliet, le nouvelespace <strong>de</strong>s aubépines et biensûr le parc, un espace i<strong>de</strong>ntitaireimportant du cœur <strong>de</strong> vil<strong>la</strong>ge.Au final, 40 arbres serontabattus, du fait <strong>de</strong> leur mauvaisétat sanitaire. Perrigny pourraensuite améliorer sa gestion <strong>de</strong>« l’or vert » avec <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ntationsraisonnées, en fonction <strong>de</strong> l’esthétiquebien évi<strong>de</strong>mment, maisaussi du bien-être <strong>de</strong>s arbres …et <strong>de</strong>s habitants ! ■Et aussi...>Neuilly-lès-DijonUn tilleul pour <strong>la</strong> <strong>la</strong>ïcité<strong>Le</strong> 11 novembre <strong>de</strong>rnier, les enfants<strong>de</strong>s écoles, les élus et les personnalitéslocales étaient conviés à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ntationd’un Arbre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Laïcité. Cettecérémonie, initiée par les DéléguésDépartementaux <strong>de</strong> l’Education Nationale,avait pour but d’illustrer, <strong>de</strong>défendre et <strong>de</strong> faire vivre les principeset les valeurs <strong>la</strong>ïques instaurées par <strong>la</strong>Loi <strong>de</strong> séparation <strong>de</strong> l’église et <strong>de</strong>l’État <strong>de</strong> 1905. Par son symbolisme, <strong>la</strong>p<strong>la</strong>ntation <strong>de</strong> ce tilleul argenté marquel’impérieuse nécessité <strong>de</strong> faire vivre <strong>la</strong><strong>la</strong>ïcité, à l’image <strong>de</strong> son enracinementen terre et <strong>de</strong> <strong>la</strong> croissance <strong>de</strong> sesbranches.> Sennecey-lès-DijonBientôt <strong>de</strong> nouveauxlogementsDans le cadre <strong>de</strong>s orientations <strong>de</strong> son P<strong>la</strong>n Local d’Urbanisme, approuvé en 2007, <strong>la</strong>commune a permis <strong>la</strong> réalisation d’un nouveau lotissement situé sur le secteur <strong>de</strong> <strong>la</strong>Petite Légie. Outre les aménagements d’une nouvelle voirie et d’espaces publics, cequartier doit permettre une diversité <strong>de</strong> <strong>la</strong> typologie d’habitat en proposant <strong>de</strong>smaisons individuelles mais également 20 logements collectifs à loyer modéré (T2, T3et T4) en cours <strong>de</strong> construction par <strong>la</strong> société Scic Habitat Bourgogne. <strong>Le</strong>s travauxont débuté au printemps 2011. Sous <strong>la</strong> houlette <strong>de</strong> Jean-Michel Dehaine, architecteà Dijon, cette opération <strong>de</strong> style contemporain répartie dans trois bâtiments <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxétages sera certifiée BBC Effinergie et Habitat & Environnement. <strong>Le</strong> chauffage seraindividuel au gaz (chaudière à con<strong>de</strong>nsation). Il convient également <strong>de</strong> noter que cetteopération a fait l’objet d’une exonération <strong>de</strong> <strong>la</strong> taxe locale d’équipement (TLE) accordéepar <strong>la</strong> commune <strong>de</strong> Sennecey-lès-Dijon pour un montant d’environ 16 000 €. <strong>Le</strong>ssoutiens financiers du Grand Dijon s’élèvent à 165 000 €, soit 6 % du coût global <strong>de</strong>l’opération (2 695 643 €). Ce programme a également bénéficié <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’Etat(94 000 €). La livraison est prévue pour octobre 2012. ■le Grand Dijon l janvier 2012 l N° 2627


Longvic><strong>Le</strong>s Premières Rencontres<strong>de</strong> <strong>la</strong> Jeunesse source d’optimisme !<strong>Le</strong> 30 septembre <strong>de</strong>rnier, <strong>la</strong>Municipalité avait invité tous lesjeunes adultes <strong>de</strong> Longvicà participer aux PremièresRencontres <strong>de</strong> <strong>la</strong> Jeunesse.Un moment fort et riche enéchanges ! C<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Darciaux,Députée-Maire <strong>de</strong> Longvic, etses adjoints ont tenu à rappelerles dispositifs mis en p<strong>la</strong>cepar <strong>la</strong> Ville comme par <strong>la</strong>Communauté d’agglomérationpermettant d’accompagner lesjeunes. L’Ai<strong>de</strong> Citoyenne auxEtu<strong>de</strong>s (ACE), dispositif municipaloriginal et innovant permettantd’ai<strong>de</strong>r financièrement lesétudiants, a notamment été présentéet <strong>de</strong>s anciens bénéficiairessont venus témoigner <strong>de</strong>leur expérience étudiante avecce complément financier.<strong>Le</strong> Conseil Municipal Junior(CMJ) a également été misà l’honneur avec d’anciens CMJqui ont pu expliquer combiencette expérience citoyenne a étéenrichissante pour eux. Enfin,José Almeida, Vice-prési<strong>de</strong>nt duGrand Dijon, a présenté <strong>la</strong>Communauté d’agglomération,ses actions et ses projets pour<strong>la</strong> jeunesse. <strong>Le</strong>s élus, qui ontentendu les messages passésà travers les nombreux échanges,donnent ren<strong>de</strong>z-vousprochainement à tous cesjeunes désireux <strong>de</strong> s’investirdans <strong>la</strong> vie locale afin <strong>de</strong> leurproposer <strong>de</strong>s actions à mettreen p<strong>la</strong>ce afin que jeunesse etcitoyenneté ne fassent qu’un ! ■Magny-sur-Tille>Pour gar<strong>de</strong>r <strong>la</strong> forme en plein air !Une nouvelle p<strong>la</strong>teforme multisports vient compléterle projet <strong>de</strong> l’Espace Plein Air <strong>de</strong>s Pâtis.La municipalité <strong>de</strong> Magny-sur-Tille a décidé <strong>de</strong>doter le vil<strong>la</strong>ge d’une p<strong>la</strong>teforme multisports.C’est le concept Agorespace qui a été retenuet les travaux se sont achevés début décembre.Un beau ca<strong>de</strong>au <strong>de</strong> Noël en quelquesorte avec une surface <strong>de</strong> jeu <strong>de</strong> 420 m² engazon synthétique sablé <strong>de</strong>stinée à toutes lesgénérations. <strong>Le</strong> 18 décembre, <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tionétait conviée à l’essayer en attendant l’inaugurationofficielle début 2012. <strong>Le</strong>s jeunes, à qui cette structure est principalementdédiée, n’ont pas hésité à braver le froid pour disputer en musique et avec ungrand p<strong>la</strong>isir <strong>de</strong>s parties <strong>de</strong> foot, basket et hand en compagnie du maire, Nico<strong>la</strong>sBourny. Cet investissement communal <strong>de</strong> 63 000 euros est principalementfinancé par <strong>de</strong>s subventions <strong>de</strong> l’État, <strong>la</strong> Région et le Grand Dijon (à hauteur <strong>de</strong>20 %) avec qui une convention d’utilisation sera mise en p<strong>la</strong>ce. Située à coté ducours <strong>de</strong> tennis, <strong>de</strong> <strong>la</strong> salle <strong>de</strong> fêtes et <strong>de</strong>s terrains <strong>de</strong> football, cette instal<strong>la</strong>tionconnaît d’ores et déjà un vif succès. La municipalité continue ainsi d’avancer dansson projet <strong>de</strong> l’Espace Plein Air <strong>de</strong>s Pâtis. Très bientôt, <strong>de</strong>ux départs <strong>de</strong> circuits<strong>de</strong> randonnée balisés par le Grand Dijon seront mis en p<strong>la</strong>ce. Un espace <strong>de</strong> rencontrespour les jeunes est à l’étu<strong>de</strong>. Enfin, sont en projet également un terrain<strong>de</strong> pétanque, <strong>de</strong>s espaces verts arborés et <strong>de</strong>s circuits <strong>de</strong> promena<strong>de</strong>. De quoicontenter tous ceux qui aiment le grand air ! ■Et aussi...>QuetignyL’appart : un outil pour maîtriserses chargesFruit d’une convention entre le bailleur socialScic Habitat Bourgogne, <strong>la</strong> Caisse d’AllocationsFamiliales <strong>de</strong> Côte-d’Or et <strong>la</strong> Ville,l’Appart, logement pédagogique doté <strong>de</strong>multiples appareils <strong>de</strong> mesure en tempsréel, s’attaque à <strong>la</strong> précarité énergétique.I<strong>la</strong> pour ambition d’informer et <strong>de</strong> démontrerle plus concrètement possible comment lesménages peuvent, par eux-mêmes, maîtriserleurs dépenses d’énergie et d’eau et limiterleur empreinte écologique sur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nète.Auservice <strong>de</strong> tous les habitants, l’Appart estun outil précieux qui s’inscrit pleinement dans<strong>la</strong> politique <strong>de</strong> développement durableconduite par <strong>la</strong> Ville. ■Appart <strong>de</strong> Quetigny : 6, rue <strong>de</strong>s Huches(1 er étage). Entrée libre et gratuite. Rens.au 06 23 44 73 74 ou www.quetigny.fr28


VIE DES COMMUNESPlombières-lès-Dijon>Du lien entre les générationsQue ce soit avec l’arrivée <strong>de</strong> l’ADSL ou <strong>la</strong> pose <strong>de</strong> <strong>la</strong> première pierredu centre intergénérationnel, <strong>la</strong> municipalité entend développerle lien social indispensable à une vie solidaire.Avec l’arrivée du haut débit sur <strong>la</strong>commune, c’est un projet essentielpour le confort et ledésenc<strong>la</strong>vement numérique <strong>de</strong>tous les Plombiérois qui vientd’aboutir. En effet, Plombièressubissait un <strong>la</strong>rge préjudice enmatière <strong>de</strong> connexion internet, et,il aura fallu trois années pour queles 3 000 habitants <strong>de</strong> <strong>la</strong>commune puissent accé<strong>de</strong>ràl’ADSL. <strong>Le</strong> dossier complexetant sur le p<strong>la</strong>n technique que surle p<strong>la</strong>n financier a pu aboutirgrâce au concours <strong>de</strong>s diversescollectivités. Porté par le Conseilgénéral <strong>de</strong> <strong>la</strong> Côte d’Or, il a étésoutenu par le concours financierdu Grand Dijon et du département,<strong>de</strong> l’Union européenne et<strong>de</strong> <strong>la</strong> commune, et par <strong>la</strong> miseàdisposition par Dijon <strong>de</strong> sesfourreaux et du raccor<strong>de</strong>ment enfibre optique. France Telecomapu ainsi installer <strong>de</strong>ux « nœuds<strong>de</strong> raccor<strong>de</strong>ment abonnés zoned’ombre » (NRAZO) <strong>de</strong> <strong>de</strong>rnièregénération. L’inauguration par lesdifférents partenaires <strong>de</strong> cettemise en service a ouvert une nouvelleère qui, au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> sonimpact économique, permettraàtoutes les générations <strong>de</strong> serapprocher et <strong>de</strong> se connecterau reste du mon<strong>de</strong>.De <strong>la</strong> même façon, <strong>la</strong> pose <strong>de</strong> <strong>la</strong>première pierre du centre intergénérationnel<strong>de</strong>s « bords <strong>de</strong>l’Ouche » va permettre d’offrir <strong>de</strong>nouveaux logements aux jeuneset aux anciens pour rester sur <strong>la</strong>commune. Cette réalisation, dont<strong>la</strong> recherche foncière avait étéconfiée àl’EPFL et <strong>la</strong> réalisationàl’OPAC, comprendra àterme12 logements locatifs à loyermodéré et 7 logements composantun ensemble <strong>de</strong> 14chambres loué à <strong>la</strong> FEDOSAD,association d’ai<strong>de</strong> et <strong>de</strong> soinsàdomicile. Ces logements <strong>de</strong>qualité bénéficieront du <strong>la</strong>belBBC (bâtiment basse consommation),contribuant à réduire <strong>la</strong>facture énergétique <strong>de</strong> leurslocataires. ■Ouges><strong>Le</strong> <strong>la</strong>voir du Petit Ouges fait peau neuveGrâce à <strong>de</strong>s techniques traditionnelles pour <strong>la</strong> sauvegar<strong>de</strong> du patrimoine rural,le <strong>la</strong>voir a retrouvé une secon<strong>de</strong> jeunesse.<strong>Le</strong> <strong>la</strong>voir du Petit Ouges, figure emblématique<strong>de</strong> <strong>la</strong> commune, avait subi <strong>de</strong> trèssévères dégradations. Cependant, l’attachement<strong>de</strong> nombreux habitants à ce témoignaged’un passé révolu, mais pas si lointainque ce<strong>la</strong>, a motivé le conseil municipal pourengager d’importants travaux <strong>de</strong> restauration.C’est l’entreprise dijonnaise Guerra quia été choisie. Elle utilise <strong>de</strong>s techniquestraditionnelles, à <strong>la</strong> fois pour garantirl’esthétisme, mais aussi le respect <strong>de</strong> l’environnement.Jean-Philippe Guerra, maîtreartisantailleur <strong>de</strong> pierre, a d’abord procédéau remp<strong>la</strong>cement <strong>de</strong>s margelles abimées, aurapié çage <strong>de</strong>s vieilles dalles et à <strong>la</strong> reprisedu pavage en utilisant une belle pierre <strong>de</strong>Bourgogne. Pour <strong>la</strong> peinture, M. et MmeGuerra, qui par ailleurs sont adhérents <strong>de</strong>« Terres et Couleurs », l’ont fabriquée ensuivant <strong>la</strong> recette <strong>de</strong> cette association quisouhaite promouvoir l’ocre dans lescouleurs du patrimoine, un ocre rouge foncétypiquement bourguignon. Ce procédéa l’avantage d’être écologique, re<strong>la</strong>tivementéconomique et protecteur contre lesmousses et les UV. Il a par ailleurs une trèslongue durée <strong>de</strong> vie. Aujourd’hui, le résultatest saisissant. <strong>Le</strong> petit <strong>la</strong>voir a retrouvé unesecon<strong>de</strong> jeunesse éc<strong>la</strong>tante, tout en s’intégrantparfaitement dans le paysageverdoyant et bucolique <strong>de</strong>s bords ducanal. ■le Grand Dijon l janvier 2012 l N° 2629


VIE DES COMMUNESDaix>Encourager les mo<strong>de</strong>s<strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cements douxFortement impliquée <strong>de</strong>puis2008 dans une démarche <strong>de</strong>développement durable et <strong>de</strong>protection <strong>de</strong> l’environnementet, dans ce cadre, soucieused’encourager les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong>dép<strong>la</strong>cements les plus doux enles rendant plus faciles, <strong>la</strong> Municipalité<strong>de</strong> Daix vient <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r<strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’une ai<strong>de</strong>à l’achat <strong>de</strong> vélo à assistanceélectrique ou <strong>de</strong> cyclomoteurélectrique. Par cette mesure,elle entend favoriser <strong>la</strong> pratiquedu vélo à davantage d’usagers(particuliers et professionnelsrésidant et exerçant sur <strong>la</strong>commune <strong>de</strong> Daix), en leurpermettant notamment <strong>de</strong>s’affranchir <strong>de</strong>s contraintes durelief. Il est bon <strong>de</strong> rappeler égalementque <strong>la</strong> distance moyenne<strong>de</strong> <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s dép<strong>la</strong>cementsurbains étant inférieure à 5 km(y compris le centre ville <strong>de</strong>Dijon <strong>de</strong>puis Daix), l’utilisationdu vélo s’en trouve particulièrementappropriée. ■Contact : Mairie <strong>de</strong> Daix,5 rue <strong>de</strong> FontaineTel. 03 80 56 54 12Courriel : mairie@daix.frChenôve>RME : une initiativelocale pour uneambition nationale !22 ans déjà que <strong>la</strong> Villes’engage en faveur <strong>de</strong> l’égalité<strong>de</strong>s chances avec le RevenuMinimum Etudiant.Septembre 1989, pour <strong>la</strong> première fois enFrance, un Revenu Minimum Etudiant estmis en p<strong>la</strong>ce par <strong>la</strong> Municipalité <strong>de</strong>Chenôve. Depuis, ce dispositif pionnier permettantd’accompagner financièrement lesétudiants issus <strong>de</strong> familles mo<strong>de</strong>stes dans <strong>la</strong>poursuite <strong>de</strong> leurs étu<strong>de</strong>s supérieures a <strong>la</strong>rgementfait ses preuves. C’est à l’occasiond’une journée en septem bre 2011, en l’honneur<strong>de</strong> ce RME et pour marquer le 2000 ebénéficiaire accompagné par <strong>la</strong> Municipalité,que Jean Esmonin, maire <strong>de</strong> Chenôve,a pu se satisfaire d’avoir prorogé cette initiative.<strong>Le</strong>s dix anciens bénéficiaires présentsce jour-là ont montré par <strong>la</strong> force <strong>de</strong> leurstémoignages et par leur réussite professionnelleà quel point il était important que cedispositif reste une priorité municipale. Véritablesambassa<strong>de</strong>urs du RME, ces jeunesactifs ont pu constater que l’initiative <strong>de</strong>Chenôve avait fait <strong>de</strong>s émules. Vingt-cinqcommunes, animées <strong>de</strong> <strong>la</strong> même envied’investir sur l’avenir et d’œuvrer activementpour l’égal accès aux étu<strong>de</strong>s supérieures,ont rejoint Chenôve. Cette journée a étél’occasion <strong>de</strong> <strong>la</strong>ncer un appel pour que cedispositif, qui affiche toute sa pertinence auniveau local, fasse école au niveau national.Objectif : fédérer un maximum <strong>de</strong> communesautour du RME afin <strong>de</strong> créer d’iciquelques années « <strong>Le</strong> club <strong>de</strong>s 100 » ! ■Renseignements :C.C.A.S – 03 80 51 55 00Fénay>Un fort assiégépar les visiteursCette année encore, le Fort <strong>de</strong>Beauregard ouvert pour les Journéesdu Patrimoine a connu une gran<strong>de</strong>affluence. <strong>Le</strong> plus souvent en famille,les visiteurs ont franchi le pont-levispour visiter les casernements, lescaponnières, les traverses-abris, leschambres à poudre et pour esca<strong>la</strong><strong>de</strong>rles pentes menant sur les bâtimentsrecouverts <strong>de</strong> terre enherbée. Ce futl’occasion <strong>de</strong> rappeler que le fort a étéchoisi par <strong>la</strong> chaîne <strong>de</strong> Télévisionjaponaise NHK pour le tournage en2010 d’un film retraçant <strong>la</strong> guerrerusso-japonaise (1904-1905). D’unesuperficie <strong>de</strong> 5,5 ha dont 3900 m² <strong>de</strong>surface bâtie, il a été construit entre1877 et 1881. Il faisait partie d’unensemble défensif <strong>de</strong> 8 ouvragesautour <strong>de</strong> Dijon. La Commune <strong>de</strong>Fénay est <strong>de</strong>venue propriétaire duFort <strong>de</strong> Beauregard en 2003 pour sonintérêt historique et patrimonial. ■30


<strong>Le</strong> Grand DijonAGENDAjanvier à mars 2012Jusqu’au 25 févrierDijonHistoire(s) <strong>de</strong> menus,3 expositions.Bibliothèque municipale.31 janvier >18 févrierLongvic« <strong>Le</strong>s transports amoureux »,exposition à l’espace cultureldu Moulin.FévrierSennecey-lès-DijonExposition du peintre DeYa à <strong>la</strong>médiathèque Michel Pimpie.Entrée libre et gratuite.Rencontre avec l’artistele samedi 11 février à 10h.Vendredi 3 févrierQuetigny« Petit ours » par le Théâtre duRisorius. Spectacle Jeunepublic à partir <strong>de</strong> 18 mois auPetit Théâtre <strong>de</strong>s Prairiesà 18h30. Rens. et réservationau 03 80 48 20 90.LongvicConcert <strong>de</strong>s professeurs <strong>de</strong>l’Ecole Municipale <strong>de</strong> Musique<strong>de</strong> Longvic à 20h30.Entrée libre et gratuite à l’EgliseSaint-Pierre.Dimanche 5 févrierSaint-ApollinaireLa flûte enchantée parComédiens et Compagnie à15h à l’espace culturel Tabourot<strong>de</strong>s accords. Réservation au03 80 30 61 00.Mardi 7 févrierSaint-ApollinaireMatch d’ImprosHommes/Femmes à 20h.Espace culturel Tabourot<strong>de</strong>s Accords.Jeudi 9 févrierPlombières-lès-DijonTroc-broc <strong>de</strong> <strong>la</strong> FnacaQuetignyRencontre avec MarieDesplechin, auteure du roman« Danbé ». A 20h à <strong>la</strong>bibliothèque municipale.Gratuit sur réservationau 03 80 46 29 29.Vendredi 10 févrierLongvic«Racontez comme il vous p<strong>la</strong>ît»par les Cies Ireal et Enattendant, les habitants <strong>de</strong>Longvic et les élèves <strong>de</strong> l’écoleMaurice Mazué et du collègeRo<strong>la</strong>nd Dorgelès. A 17h àl’espace municipal La Ruche.Entrée libre et gratuite.Jeudi 16 févrierQuetignyConcert <strong>de</strong> Ben Mazué(s<strong>la</strong>m, hip-hop) à 20h30à l’espace Mendès France.Billetterie au Service culturel,réservation au03 80 48 20 90.Longvic« J’ai aimé » <strong>de</strong> <strong>la</strong> Cie Enattendant. En première partie,création <strong>de</strong>s collègiens <strong>de</strong>Ta<strong>la</strong>nt, Fontaine d’Ouche etLongvic. A 18h30.Vendredi 17 févrierPlombières-lès-Dijon« Sweet Mama », musiqueblues et chant à 20h, espaceGermain Tillion.Entrée gratuite.Mardi 21 févrierFontaine-lès-DijonSoirée Prélu<strong>de</strong> “Schubert et <strong>la</strong>musique <strong>de</strong> chambre”. A 20hau CAPJ, entrée libre.Jeudi 23 févrierFontaine-lès-DijonQuintette Czardas à 20hau CAPJ.23 et 24 févrierQuetigny« Bienvenue dans l’espècehumaine » par le Théâtre<strong>de</strong> <strong>la</strong> Tentative, avecle Théâtre Dijon Bourgogne.A 20h30 au Petit Théâtre <strong>de</strong>sPrairies. Billetterie au serviceculturel, réservationau 03 80 48 20 90.Vendredi24 févrierSaint-ApollinaireConcert <strong>de</strong> Marie Camilleri,chanteuse lyrique mezzosoprano.Espace culturelTabourot <strong>de</strong>s accordsà 20h30.Dimanche 4 marsPlombières-lès-DijonTrail <strong>de</strong> <strong>la</strong> Pérouse duPlombières Athlétic ClubMercredi 7 marsNeuilly-lès-DijonCarnaval du Comité <strong>de</strong>s FêtesMardi 13 marsSaint-ApollinaireMatch d’Impros St Apo/Nantes.Espace culturel Tabourot <strong>de</strong>sAccords à 20h.Vendredi 16 marsQuetigny« Ils étaient 29 000 » par leThéâtre <strong>de</strong> l’Escalier. Nouvellecréation théâtrale à 20h30à l’espace Mendès France.Billetterie au service culturel etréservation au 03 80 48 20 90.Samedi 17 marsChevigny-Saint-Sauveur« <strong>Le</strong> Printemps <strong>de</strong>s Poètes »,voir p. 25 du magazine.Quetigny« <strong>Le</strong> Printemps <strong>de</strong>s Poètes »,lecture en musique à 17hà <strong>la</strong> bibliothèque municipale.Gratuit sur réservationau 03 80 46 29 29.Senneceylès-DijonApéro-concert africain à 18hà l’espace Saint-MauriceVendredi 23 marsPlombièreslès-Dijon« Des jours sans pluie », théâtre.A 20h salle <strong>de</strong>s banquets,entrée gratuite.23 > 25 marsSenneceylès-DijonFestival <strong>de</strong> théâtre Senneceyen-scèneau centre polyvalent.Entrée gratuite.Vendredi 23 marsSaint-Apollinaire« <strong>Le</strong>s tireux d’roches » enconcert (musique traditionnellequébecquoise et du mon<strong>de</strong>).Espace culturel Tabourot <strong>de</strong>sAccords à 21h.Mardi 27 marsQuetigny« L’air <strong>de</strong> rien » par <strong>la</strong> Cie Manie(jong<strong>la</strong>ge et musique), à partir<strong>de</strong> 6 ans. A 20h30 à l’espaceMendès France, billetterie auservice culturel et réservationau 03 80 48 20 90.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!