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Energie aviculture ADEME - version finale 2 - Institut Technique de l ...

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Les consommationsd’énergie dans lesbâtiments avicolesQuelques repères sur lesconsommations d’énergieet propositions <strong>de</strong> pistesd’améliorationSeptembre 2008


EditorialLa dynamique <strong>de</strong> respect <strong>de</strong> l’environnement et <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> l’espace rural parles agriculteurs est aujourd’hui renforcée par la notion <strong>de</strong> développement durable.Parallèlement l’augmentation du coût <strong>de</strong> l’énergie se poursuit. Dans ce contexte, laproblématique <strong>de</strong>s économies d’énergie et <strong>de</strong> son utilisation rationnelle est aujourd’hui aucentre <strong>de</strong>s préoccupations <strong>de</strong> nombreux agriculteurs.Depuis l’été 2007, les propositions issues du Grenelle <strong>de</strong> l’environnementconfirment la nécessité <strong>de</strong> prendre en compte ces enjeux dans les orientations <strong>de</strong> l’agriculture.Ainsi, l’optimisation <strong>de</strong>s consommations d’énergie, la gestion <strong>de</strong>s ressources naturelles et ledéveloppement <strong>de</strong>s énergies renouvelables dans les exploitations agricoles <strong>de</strong>viennent lesnouveaux défis auxquels doit répondre la filière avicole.Ce document, essentiellement <strong>de</strong>stiné aux éleveurs, a pour objectif <strong>de</strong>diffuser les résultats <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’<strong>ADEME</strong> « Utilisation Rationnelle <strong>de</strong> l’<strong>Energie</strong> dans lesbâtiments d’élevage en 2006 » réalisée par l’ITAVI, l’IFIP, l’<strong>Institut</strong> <strong>de</strong> l’Elevage et les Chambresd’Agriculture <strong>de</strong> Bretagne et <strong>de</strong>s Pays <strong>de</strong> la Loire. Cette étu<strong>de</strong> a permis d’acquérir <strong>de</strong>s référencessur les consommations énergétiques dans les exploitations, références qui serviront audéveloppement du futur diagnostic « énergie » <strong>de</strong>s bâtiments avicoles. Elle a également mis enévi<strong>de</strong>nce certains leviers d’actions pour réduire la dépendance aux énergies fossiles et maitriserles consommations.Afin d’apporter un appui aux professionnels <strong>de</strong> la filière avicole, etnotamment aux éleveurs, l’ITAVI et les Chambres d’Agriculture <strong>de</strong> Bretagne et <strong>de</strong>s Pays <strong>de</strong> laLoire ont rédigé, avec le soutien <strong>de</strong> l’<strong>ADEME</strong>, ce document technique résumant l’essentiel <strong>de</strong>sconnaissances sur les consommations d’énergie dans les bâtiments d’élevage avicole. Noussouhaitons que ce document contribue à mieux informer les aviculteurs et améliore encore lagestion <strong>de</strong> l’énergie dans leurs élevages.Chantal JOUANNOPrési<strong>de</strong>nte <strong>de</strong> l’<strong>ADEME</strong>Eugène SCHAEFFERPrési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’ITAVIJean Luc FOSSEPrési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la RechercheAppliquée <strong>de</strong>s Chambresd’Agriculture <strong>de</strong> BretagneClau<strong>de</strong> COCHONNEAUPrési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la ChambreRégionale d’Agriculture <strong>de</strong>sPays <strong>de</strong> la Loire2


1Contexte : historique – enjeux11Généralités sur le parc <strong>de</strong> bâtiments avicolesDepuis le développement <strong>de</strong> l’<strong>aviculture</strong>française dans les années 50, la filière a enpermanence essayé d’optimiser les coûts <strong>de</strong>production, afin d’asseoir sa compétitivité.Pour le maillon <strong>de</strong> l’élevage, cela s’est traduitpar un développement technique importantà tous les niveaux : sélection <strong>de</strong>s souches,nutrition animale, mais également par uneperpétuelle recherche d’optimisation <strong>de</strong>stechniques d’élevage. Ainsi, la filière avicolea connu un formidable développement <strong>de</strong>sbâtiments et <strong>de</strong>s équipements d’élevage.Mais actuellement, le parc <strong>de</strong> bâtimentsd’élevage avicole vieillit compte tenu <strong>de</strong> sonnon renouvellement. D’après l’enquêteavicole réalisée en 2006-2007 par lesChambres d’agriculture du Grand-Ouest,34 % <strong>de</strong>s poulaillers ont plus <strong>de</strong> 20 ans et45 % ont entre 10 et 20 ans. La rénovation <strong>de</strong>sbâtiments paraît nécessaire dans la logique<strong>de</strong> compétitivité <strong>de</strong>s produits, ce qui passenotamment par <strong>de</strong>s économies d’énergie.12Particularités <strong>de</strong>s productions avicolesLes productions avicoles ont la particularité<strong>de</strong> regrouper différentes espèces élevéesselon différents types <strong>de</strong> productions. Achacune <strong>de</strong> ces filières <strong>de</strong> productioncorrespond un type <strong>de</strong> bâtiment.L’enquête « <strong>aviculture</strong> 2004 » réalisée par leSCEES, permet <strong>de</strong> résumer les principalescaractéristiques du parc <strong>de</strong> bâtimentsavicoles.Quatre gran<strong>de</strong>s filières <strong>de</strong> production sontdistinguées :• Les volailles <strong>de</strong> chair (poulets, din<strong>de</strong>s,pinta<strong>de</strong>s, canards à rôtir) élevées, soit enclaustration, soit en plein air ;• Les volailles reproductrices et futuresreproductrices (poules, din<strong>de</strong>s, canes,pinta<strong>de</strong>s) ;• La filière œufs <strong>de</strong> consommation : poulespon<strong>de</strong>uses (élevées en cages ou au sol) etpoulettes (futures pon<strong>de</strong>uses) ;• Les palmipè<strong>de</strong>s gras (pré-gavage etgavage).De plus, huit types <strong>de</strong> bâtiments ont étérépertoriés et analysés (Voir page suivante).Il en ressort que les bâtiments fermés dédiésà la production <strong>de</strong> volailles <strong>de</strong> chairreprésentent la majeure partie <strong>de</strong>s surfaces<strong>de</strong> bâtiments avicoles. Un peu moins <strong>de</strong> lamoitié (47 %) <strong>de</strong> ces bâtiments est consacréeà la production <strong>de</strong> poulets et un peu plusd’un tiers (36 %) est utilisé pour laproduction <strong>de</strong> din<strong>de</strong>s industrielles.65 % <strong>de</strong> la superficie totale <strong>de</strong>s bâtimentscorrespond à la production <strong>de</strong> volailles <strong>de</strong>chair (bâtiments fermés et parcours). Larépartition <strong>de</strong>s surfaces <strong>de</strong> bâtiments ferméslaisse apparaître une forte concentration <strong>de</strong>sélevages dans l'Ouest <strong>de</strong> la France. Bretagneet Pays <strong>de</strong> la Loire représentent près <strong>de</strong> 70 %<strong>de</strong> la superficie <strong>de</strong> ce parc.3


Les huit types <strong>de</strong> bâtiments distingués sontles suivant :1 - Bâtiments fermés <strong>de</strong> production <strong>de</strong>volailles <strong>de</strong> chair2 - Bâtiments <strong>de</strong> production <strong>de</strong> volailles <strong>de</strong>chair avec parcours3 - Bâtiments d’élevage <strong>de</strong> volailles futuresreproductrices4 - Bâtiments d’élevage <strong>de</strong> volaillesreproductrices5 - Bâtiments d’élevage <strong>de</strong> poulettes6 - Bâtiments d’élevage <strong>de</strong> pon<strong>de</strong>uses d’œufs<strong>de</strong> consommation7 - Bâtiments d’élevage <strong>de</strong> palmipè<strong>de</strong>s prêtsà gaver8 - Bâtiments <strong>de</strong> gavage <strong>de</strong> palmipè<strong>de</strong>s grasType <strong>de</strong>bâtimentsNombred’élevagesNombre <strong>de</strong>bâtimentsType <strong>de</strong>s bâtimentsmajoritaire (% du nbr<strong>de</strong> bâtiments)Superficie totale duparc <strong>de</strong> bâtiments(m²)Superficiemoyenne(m²)Agemoyen17 63913 408Statique (60 %)11 10410582819,327 64525 793Statique (94 %)5 008 4941941634781 107Dynamique (71 %)982 82588819,641 1542 380Statique (50 %)2 313 52997218,855831 197Dynamique (59 %)1 162 08797125,261 7412 681Statique (54 %)2 322 75286718,172 6276 667Statique (91 %)1 217 68218315,883 2904 166Dynamique (52 %)790 23219021TOTAL25 15757 399-24 901 70663719,2Présentation <strong>de</strong>s 8 types <strong>de</strong> bâtiments définis (Source : ITAVI, d’après AGRESTE Enquête <strong>aviculture</strong> 2004)Les consommations d’énergie dans les bâtiments fermés <strong>de</strong> production<strong>de</strong> volailles <strong>de</strong> chair représentent une part importante <strong>de</strong> l’énergieconsommée par l’<strong>aviculture</strong> en général.ElevagesporcinsElevagesavicolesVolailles<strong>de</strong> chairVolaillesreproductricesPalmipè<strong>de</strong>sà foie grasEstimation annuelle totale <strong>de</strong>sEstimation annuelle totaleconsommations d'énergie<strong>de</strong>s consommations d'énergiepour l'ensemble <strong>de</strong>s élevagespour l'ensemble <strong>de</strong>s élevagesavicoles 1,81 TWhavicoles = 1,81 TWhdont 1,41 TWh pour les volaillesdont 1,41 TWh pour les<strong>de</strong> chairvolailles <strong>de</strong> chair (78 %)OeufsElevagesbovinsBovinslaitBovinsallaitantVeaux <strong>de</strong>boucherie0 TWh 1 TWh 2 TWh 3 TWh 4 TWh 5 TWh 6 TWhEstimation <strong>de</strong>s consommations annuelles d’énergie directe pour les différentes filières(Source : Rapport d’étu<strong>de</strong> URE, <strong>ADEME</strong> 2006)La mise en place <strong>de</strong> techniques permettant d’économiser les énergies en volailles <strong>de</strong> chairpermettrait donc d’agir fortement sur une baisse <strong>de</strong>s consommations globales dans l’ensemble<strong>de</strong> la filière. Pour ces raisons, l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s consommations d’énergie dans les bâtiments avicoless’est concentrée sur la production <strong>de</strong> volailles <strong>de</strong> chair.4


Ces différents éléments auxquels s'ajoutent <strong>de</strong>s informations sur l’épuisement <strong>de</strong>s ressourcesd'énergies fossiles et un contexte économique difficile contribuent à l'apparition <strong>de</strong> l'inquiétu<strong>de</strong>au niveau du maillon production. En effet, les éleveurs, outre le fait qu'ils soient sensibles auxproblématiques <strong>de</strong> réchauffement climatique et <strong>de</strong> production <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre, cherchentà réduire leurs coûts <strong>de</strong> production pour rester compétitifs en réduisant leurs charges. Ilss’interrogent sur la mise en œuvre <strong>de</strong> techniques ou d'équipements permettant <strong>de</strong> réduire leursconsommations énergétiques. Un fort intérêt apparaît pour l’utilisation <strong>de</strong>s énergiesrenouvelables.2Sources d’énergie utiliséesApplication à la volaille <strong>de</strong> chairDans la filière avicole, les sources d’énergies directes utilisées au niveau <strong>de</strong>s bâtiments sont :-Gaz propane pour le chauffage <strong>de</strong>s bâtiments. Ce poste est très important, notamment envolaille <strong>de</strong> chair,-Electricité pour l’éclairage, la ventilation, l’abreuvement, l’alimentation...,-Fuel pour les travaux <strong>de</strong> curage et autres matériels motorisés, le groupe électrogène ougénératrices (secours et/ou relai en pério<strong>de</strong> EJP).21Gaz propaneUtilisationsLes consommations <strong>de</strong> gaz dans lesbâtiments avicoles correspon<strong>de</strong>nt au postechauffage. Elles sont importantes en<strong>aviculture</strong> pour <strong>de</strong>ux raisons :-<strong>de</strong>s températures ambiantes élevées sontrequises pour les oiseaux à leur arrivée dansl'élevage à 1 jour d'âge (32°C pour lespoussins et 34°C pour les dindonneaux),-<strong>de</strong>s bâtiments <strong>de</strong> surface importante et <strong>de</strong>très gros volumes d’air. Le fait d'élever <strong>de</strong>sanimaux dans un même local d'un poids <strong>de</strong>38 grammes jusqu’à 2 kg est coûteux sur leplan énergétique. Le bâtiment va passerd'une phase avec <strong>de</strong> forts besoins <strong>de</strong> chaleur(phase endothermique) à une phase avec <strong>de</strong>grosses exportations <strong>de</strong> chaleur (phaseexothermique).Ceci nécessite <strong>de</strong>s puissances <strong>de</strong> chauffageinstallées assez conséquentes <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> 85à 100 W/m².Le développement <strong>de</strong> l’énergie gaz en<strong>aviculture</strong> est lié à sa facilité d’utilisation, à lasimplicité <strong>de</strong>s organes <strong>de</strong> chauffage (coût,entretien, ren<strong>de</strong>ment intéressant au travers<strong>de</strong> la combustion directe dans le poulailler)et aussi à l'historique <strong>de</strong> l'<strong>aviculture</strong>. Comptetenu du coût <strong>de</strong>s différentes énergies et <strong>de</strong>savancées techniques <strong>de</strong>s matériels,l'utilisation du gaz n'a jamais été remise encause. Ceci n'est pas un atout pour ledéveloppement <strong>de</strong> nouvelles sourcesd’énergie, telle la valorisation <strong>de</strong> la biomasse,car les poulaillers ne sont pas actuellementéquipés <strong>de</strong> réseaux d’eau chau<strong>de</strong>(aérotherme eau/air, plancher chauffant,thermosiphon).Besoins en chauffage <strong>de</strong>s animauxLa température <strong>de</strong> l’air ambiant est le facteurqui a la plus gran<strong>de</strong> inci<strong>de</strong>nce sur lesconditions <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s volailles, ainsi que surleurs performances.Les jeunes animaux sont les plus sensiblesaux températures inadaptées. En effet, il leurest difficile d’assurer leur thermorégulationles premiers jours <strong>de</strong> vie.6


Radiants classiques Radiants régulableskg gaz/m²kWh/m²kg gaz/m²kWh/m²Aérothermesextérieurskg gaz/m²kWh/m²Aérothermesintérieurskg gaz/m²kWh/m²Tous types <strong>de</strong> chauffageconfonduskg gaz/m²kWh/m²Ensemble 6,5 89,6 6,4 88,6 5,4 74,9 6,1 83,6 0,36Dynamique 5,6 77,7 5,3 73,1 3,5 48,3 4,4 60,7 0,26Statique 6,6 91,1 8,3 114,5 7,4 102,1 0,43dont Louisiane 7,0 96,6 9,2 127,0 8,0 109,7 0,47Statique + turbines 6,8 93,8 5,8 80,0 6,7 92,5 0,39Ensemble 7,5 103,9 7,6 104,9 4,9 67,6 5,5 75,9 6,8 93,8 0,38Dynamique 7,1 98,0 7,2 99,4 4,7 64,9 4,8 66,2 6,0 82,8 0,34dont Colorado 7,6 104,9 4,7 64,9 4,7 64,9 6,0 82,8 0,34Statique 7,5 103,5 7,9 109,0 8,4 115,9 0,47dont Louisiane 8,2 113,2 8,5 117,3 0,48Statique + turbines 8,0 110,4 7,0 96,6 7,8 107,6 0,44Ensemble 7,5 103,5 6,1 84,2 5,6 77,3 6,7 92,5 0,35Dynamique 7,3 100,7 6,1 84,2 5,5 75,9 6,4 88,3 0,34dont Colorado 7,3 100,7 5,5 75,9 4,2 58,0 5,8 80,0 0,30Statique 8,0 110,4 8,2 113,2 0,43Statique + turbines 7,5 103,5 7,5 103,5 0,39Ensemble 5,8 80,0 5,6 77,3 4,3 59,3 4,6 63,5 0,42Dynamique 4,9 67,6 0,45Statique 6,1 84,2 4,4 60,7 5,2 71,8 0,48Statique + turbines 3,9 53,8 0,36kWh/kgvifConsommations moyennes annuelles <strong>de</strong> gaz propane, suite.(D’après l’enquête avicole « chair » 2006-2007 <strong>de</strong>s Chambres d’Agriculture du Grand-Ouest)PouletPouletPouletPouletcertifiélourdstandar<strong>de</strong>xport8


1 er cas : Fort consommateur- bâtiment dynamique- 1 000 m²- poulets <strong>de</strong> chair- obscur- dispositif <strong>de</strong> refroidissement-ventilation mécanique- éclairage « 100 % artificiel »- pompe pour prélever l'eau dansun forage ou dans un puit2 ème cas : Faible consommateur- bâtiment statique- 1 000 m²- din<strong>de</strong>s <strong>de</strong> chair- clair- sans brasseur d'air- éclairage naturel- absence <strong>de</strong> ventilateurs- raccor<strong>de</strong>ment au service d'eauExemples <strong>de</strong> consommation en électricité(Source : Etu<strong>de</strong> URE dans les bâtiments d’élevage, <strong>ADEME</strong> 2006)23FuelDepuis les travaux réalisés pour l’étu<strong>de</strong>l’Utilisation Rationnelle <strong>de</strong> l’<strong>Energie</strong> dans lesbâtiments d’élevage en 2006, les Chambresd’agriculture du Grand-Ouest ont mis enplace un premier questionnaire sur lesconsommations <strong>de</strong> fuel.Bien que ces consommations semblentmoindres face aux consommations <strong>de</strong> gaz etd’électricité, elles ne sont pas à négliger dufait d’une importante augmentation du prixdu fuel.Le fuel est attribué à <strong>de</strong>ux usages :-Le groupe électrogène et la génératrice-Le matériel motoriséConcernant le matériel motorisé utilisé pourles divers travaux au sein du bâtimentd’élevage (épandage <strong>de</strong> chaux, broyage <strong>de</strong> lapaille, paillage, curage, balayage...), laconsommation moyenne est <strong>de</strong> 373 l/anpour 1 000 m², soit 3,7 kWh/m²/an.11


Le groupe électrogène (ou génératrice) estutilisé soit en secours, soit en cas <strong>de</strong>tarification EJP ou Tempo pendant les heures<strong>de</strong> pointe. La consommation moyenne est <strong>de</strong>1 litre <strong>de</strong> fuel par m² et par an soit 10,3kWh/m²/an pour l’ensemble <strong>de</strong>sexploitations.Sachant que 42 % <strong>de</strong>s éleveurs possè<strong>de</strong>nt ungroupe électrogène ou une génératrice, laconsommation globale <strong>de</strong> fuel pourl’ensemble <strong>de</strong>s aviculteurs est <strong>de</strong> 0,8litres/m²/an soit 8 kWh/m²/an. Ces valeurssont à prendre en tant que points <strong>de</strong> repère,elles seront enrichies en 2009 par unenouvelle enquête.kWh/m²/an151050Moyenne EJP/Tempo Secours uniquementConsommation moyenne <strong>de</strong> fuel par les groupesélectrogènes et les génératrices selon l’utilisation.(D’après Enquête Chambres d’agriculture Grand-Ouestet ITAVI, 2008)24Synthèse <strong>de</strong>s consommations d’énergieLa moyenne <strong>de</strong>s consommations d’énergiedirecte pour l’ensemble <strong>de</strong>s bâtiments fermés(hors canard et pinta<strong>de</strong>) est <strong>de</strong> 108kWh/m²/an, soit 0,52 kWh/kg vif.Les graphiques ci-<strong>de</strong>ssous reprennent leséléments pour lesquels <strong>de</strong>s valeurs sontdisponibles.Electricité 13,3%Fuel 7,4%Gaz 79,3%Part <strong>de</strong> chaque énergie dans les consommationspour l’ensemble <strong>de</strong>s bâtiments fermés(hors canard et pinta<strong>de</strong>)120100kWh/m²8060402001,2Poulet Poulet Poulet Poulet Din<strong>de</strong> Canard Pinta<strong>de</strong> Poulet1,0kWh/kg vif0,80,60,40,20,0PouletexportPouletstandardPouletlourdPouletcertifiéDin<strong>de</strong>standard,certifiéeCanardstandard,certifiéPinta<strong>de</strong>standardPoulet labelGaz Electricité FuelSynthèse <strong>de</strong>s consommations d’énergie en <strong>aviculture</strong>12


Pour information : La consommationmoyenne d’énergie d’un ménage auxhabitu<strong>de</strong>s dites « gaspi » est <strong>de</strong> 108,6kWh/m²/an (appareils en veille, isolationinsuffisante, radiateurs électriques,halogènes, lessives à 90°C...), selon une étu<strong>de</strong>du Crédoc.La maison « antigaspi » consomme 27,19kWh/m²/an (appareils éteints, doublevitrage, radiateur eau douce, lampes bassesconsommations, lessives à 40°C...).De la même façon, <strong>de</strong>s pistes d’améliorationsont possibles pour les bâtiments en<strong>aviculture</strong> (Voir Partie 5).3Consommations d’énergie pourles autres productions avicolesLes données indiquées dans le tableau ci<strong>de</strong>ssoussont à prendre en tant que points <strong>de</strong>repère et non <strong>de</strong> références.Pour information : « Pon<strong>de</strong>use en mo<strong>de</strong>alternatif » correspond à l’élevage <strong>de</strong>pon<strong>de</strong>uses au sol soit en claustration ou avecparcours. A noter que la pon<strong>de</strong>use en cagereprésente 80 % <strong>de</strong>s effectifs <strong>de</strong> pon<strong>de</strong>uses.GazElectricitéTOTALkg/m²kWh/m²kWh/animalkWh/m²kWh/animalkWh/placekWh/m²kWh/animalkWh/placePoule reproductrice0,081,118,819,8Din<strong>de</strong> reproductrice0015,915,9Cane reproductrice0,344,730,735,4Poulette3,4547,61,4215,00,4562,61,87Pon<strong>de</strong>use cagePon<strong>de</strong>use alternatif3,152,453,152,45Canard PAG1,960,392,35Canard gras3,57Consommation d’énergie pour les autres filières, hors chair.(Source : Etu<strong>de</strong> URE dans les bâtiments d’élevage, <strong>ADEME</strong> 2006)3,574Prix <strong>de</strong> l’énergie et évolution41Gaz propane200180La hausse du coût <strong>de</strong> l'énergie touche <strong>de</strong>plein fouet les productions avicoles. Enl'espace <strong>de</strong> 8 ans, le prix du gaz a augmenté<strong>de</strong> 90 % en euros courants et ces <strong>de</strong>rniersmois. À plus long terme, les tensions que l'onobserve sur le marché international du gazfont que le mouvement risque <strong>de</strong> sepoursuivre alors que, parallèlement, lesmarges Poussin-Aliment stagnent.1601401201002000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Début2008Evolution du prix du propane (base 100 en 2000)(Source : Chambres d’Agriculture <strong>de</strong> Bretagne)13


Le chauffage, représentant 30 % <strong>de</strong>s chargesvariables, est un point sur lequel l'éleveurpeut agir. L'analyse <strong>de</strong> l’enquête réalisée parl’ITAVI et les Chambres d’Agriculture <strong>de</strong>Bretagne et Pays <strong>de</strong> la Loire en 2006 pourl’<strong>ADEME</strong> auprès <strong>de</strong>s aviculteurs montre quele rapport entre les plus faiblement et lesfortement consommateurs en gaz se situeentre 1,5 à 2 pour une production donnée.Plusieurs facteurs rentrent en ligne <strong>de</strong>compte notamment le type <strong>de</strong> bâtiment, letype <strong>de</strong> chauffage ou la maîtrise <strong>de</strong> l’éleveur(technicité, justesse <strong>de</strong>s réglages,ventilation…).Les variations constatées dans l'évolution duprix <strong>de</strong> la tonne <strong>de</strong> gaz montrent également100que l'on peut négocier, à plus forte raison sila comman<strong>de</strong> est collective et plusimportante.95908580De 0 à 14,9 De 15 à 49,9 50 et + TPrix constaté du gaz en 2004-2005 en fonction <strong>de</strong>squantités consommées (base 100 pour uneconsommation <strong>de</strong> 0 à 14,9 T/an).(Source : Etu<strong>de</strong> URE dan s les bâtiments d’élevage,<strong>ADEME</strong> 2006)42ElectricitéDepuis le 1 er juillet 2007, l'ouverture à laconcurrence <strong>de</strong>s marchés <strong>de</strong> l'électricité et dugaz naturel est une réalité pour tous lesconsommateurs français et européens.La législation française permet désormais <strong>de</strong>choisir l'offre et le fournisseur d'énergie enfonction <strong>de</strong> ses besoins.Deux types d’offre coexistent <strong>de</strong>puisl’ouverture <strong>de</strong>s marchés <strong>de</strong> l’électricité :- Les prix <strong>de</strong> marché : fixés librement par lesfournisseurs.-Les tarifs réglementés <strong>de</strong> vente : fixés par lespouvoirs publics (sur avis <strong>de</strong> la Commission<strong>de</strong> Régulation <strong>de</strong> l‘<strong>Energie</strong>).43FuelDans le contexte actuel<strong>de</strong> hausse <strong>de</strong>s prix dupétrole, il <strong>de</strong>vientimpératif d’économisersur ce poste, bien quece ne soit pas le plusimportant au niveau <strong>de</strong>l’atelier avicole.240220200180160140120En 4 ans, le fueldomestique aaugmenté <strong>de</strong> 120 %.1001ersemestre042èmesemestre041ersemestre052èmesemestre051ersemestre062èmesemestre061ersemestre072èmesemestre07Mars 08Evolution du prix du fuel domestique (base 100 au 1 er semestre 2004)(Source : Ministère <strong>de</strong> l'Économie, <strong>de</strong>s Finances et <strong>de</strong> l'Industrie)14


5Leviers d’actions pour <strong>de</strong>s économiesd’énergie sur les bâtiments existants51BâtimentsIsolationEnviron 70 % <strong>de</strong>s pertes <strong>de</strong> chaleur parconvection se font par le plafond. Il est doncessentiel qu’il soit bien isolé. Ce paramètreest bien intégré en construction neuve. Il estpossible d’améliorer la toiture d’un poulaillerexistant (coût compris entre 10 et 25 € par m²suivant la technique). Pour les bâtiments <strong>de</strong>type Louisiane, certains éleveurs installent<strong>de</strong>s plaques <strong>de</strong> mousses alvéolaires auniveau <strong>de</strong>s ri<strong>de</strong>aux en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> démarrage,évitant ainsi les pertes importantes <strong>de</strong>chaleur.Une estimation <strong>de</strong>s déperditions par latoiture d'un bâtiment avicole <strong>de</strong> 1200 m², surun lot <strong>de</strong> poulets export, et lesconsommations <strong>de</strong> gaz induites selon lescaractéristiques <strong>de</strong> l'isolation et lestempératures extérieures, est présentée dansle tableau suivant.Epaisseur isolantU : Coefficient <strong>de</strong>déperditionsurfaciqueTempératureextérieure40 mm <strong>de</strong> mousse PUU = 0,780 W/(m².K)50 mm <strong>de</strong> mousse PUU = 0,638 W/(m².K)120 mm <strong>de</strong> laine <strong>de</strong>verre + 40 mm <strong>de</strong>mousse PUU = 0,241 W/(m².K)120 mm <strong>de</strong> laine <strong>de</strong>verre + 50 mm <strong>de</strong>mousse PUU = 0,226 W/(m².K)Moyenne : 4,5 °C(mini : -4,1 ; maxi : 21,6)15 931 kWh1 154 kg <strong>de</strong> propane13 029 kWh944 kg <strong>de</strong> propane4 925 kWh357 kg <strong>de</strong> propane4 619 kWh335 kg <strong>de</strong> propaneMoyenne : 8,5 °C(mini : -0,1 ; maxi : 25,6)13 410 kWh972 kg <strong>de</strong> propane10 967 kWh795 kg <strong>de</strong> propane4 146 kWh300 kg <strong>de</strong> propane3 888 kWh282 kg <strong>de</strong> propaneMoyenne : 12,5 °C(mini : 3,9 ; maxi : 29,6)10 889 kWh789 kg <strong>de</strong> propane8 905 kWh645 kg <strong>de</strong> propane3 366 kWh244 kg <strong>de</strong> propane3 157 kWh229 kg <strong>de</strong> propaneMoyenne : 16,5 °C(mini : 7,9 ; maxi : 33,6)8 380 kWh607 kg <strong>de</strong> propane6 853 kWh497 kg <strong>de</strong> propane2 591 kWh188 kg <strong>de</strong> propane2 430 kWh176 kg <strong>de</strong> propaneMoyenne : 20,5 °C(mini : 11,9 ; maxi : 37,6)5 936 kWh430 kg <strong>de</strong> propane4 854 kWh352 kg <strong>de</strong> propane1 835 kWh133 kg <strong>de</strong> propane1 721 kWh125 kg <strong>de</strong> propaneEstimation <strong>de</strong>s déperditions, en kWh, par la toiture d'un bâtiment <strong>de</strong> 1200 m², sur un lot <strong>de</strong> poulets export,et consommations <strong>de</strong> gaz induites selon les caractéristiques <strong>de</strong> l'isolation et les températures extérieures.(Source : ITAVI, 2008)Remarque : La réalisation d’une thermographie par infrarouge, permet <strong>de</strong> pointer les déperditions <strong>de</strong> chaleur d’unpoulailler. Si l'on désire allerjusqu'à leur quantification, ladémarche à mettre en œuvre estun peu plus complexe etnécessite <strong>de</strong>s appareilsrelativement onéreux mais ilpeut être un outilcomplémentaire <strong>de</strong> diagnostic.15


EtanchéitéL’étanchéité est très importante, compte tenu<strong>de</strong> la prise au vent <strong>de</strong>s poulaillers, surtoutdans les régions et les sites très exposés. Ceciest encore plus vrai dans les bâtimentsdynamiques où les entrées d'air parasitesvont perturber les circuits <strong>de</strong> ventilation etpeuvent générer <strong>de</strong>s pathologies dansl'élevage.Les entrées d’air parasites peuvent provenir<strong>de</strong>s trappes, ri<strong>de</strong>aux, portes, portails, etjonctions <strong>de</strong> panneaux. Il est assez facile d’yremédier pour un coût raisonnable par lapose <strong>de</strong> joints.La réfection <strong>de</strong> l'étanchéité d'un poulailler sesitue aux environs <strong>de</strong> 1,5 à 2 € par m².Gestion <strong>de</strong>s eaux périphériquesPour une bonne gestion <strong>de</strong> l’humidité et unebonne maitrise énergétique et sanitaire, il estindispensable <strong>de</strong> limiter les remontées d’eaupar capillarité dans le bâtiment. En effet, ilest important d’entretenir et <strong>de</strong> drainer (sansoublier le regard en bout <strong>de</strong> drain) les abords<strong>de</strong>s bâtiments pour éviter la stagnation <strong>de</strong>seaux périphériques. Le fond <strong>de</strong>s fossés doitse situer en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> la semelle <strong>de</strong>fondation du bâtiment.L’évacuation <strong>de</strong> l’eau hors du bâtimentnécessite <strong>de</strong>s dépenses supplémentaires <strong>de</strong>chauffage et <strong>de</strong> ventilation.Exemple <strong>de</strong> drainage correctement réalisé(D’après Sciences et <strong>Technique</strong>s Avicoles Hors Série 1998)Eclairage naturelL’élevage <strong>de</strong>s volailles à la lumière naturelleest une voie <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong>s dépensesélectriques. La lumière naturelle convient àtoutes les espèces <strong>de</strong> volailles <strong>de</strong> chair, ainsiqu’en phase <strong>de</strong> ponte pour lesreproducteurs.Pour les futurs reproducteurs, l’éclairageélectrique, en modifiant l’intensité et laphotopério<strong>de</strong> est utilisé pour déclencher laponte. La lumière naturelle est donc àproscrire.52Equipements16ChauffageLe matériel <strong>de</strong> chauffage évolue. A titred’exemple, le ren<strong>de</strong>ment d’un radiant <strong>de</strong>nouvelle génération, qui peut être réguléprogressivement sur une plage <strong>de</strong> pressioncomprise entre 20 et 1400 mbar et qui s’éteintet se rallume automatiquement, est amélioréd’environ 45 % par rapport à celui d’unradiant <strong>de</strong> 1980 qui fonctionnait simplementà 2 niveaux entre 50 et 150 mbar.Il est préconisé d’adapter la hauteur <strong>de</strong>sradiants aux besoins <strong>de</strong> chaleur <strong>de</strong>s poussins.Cela permet <strong>de</strong> réduire la température <strong>de</strong>démarrage. Il est possible d’automatiser cettetechnique par un relevage électrique <strong>de</strong>sradiants piloté par <strong>de</strong>s son<strong>de</strong>s <strong>de</strong>températures placées dans la zone <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>spoussins.Le chauffage par aérothermes estglobalement plus économe que par radiants.Mais ce chauffage d’ambiance semble moinsbien adapté aux bâtiments peu étancheset/ou mal isolés ainsi qu’à la production <strong>de</strong>din<strong>de</strong>s. Dans ces conditions, le radiantconvient mieux, et permet un démarragelocalisé car il émet <strong>de</strong>s infra rouges endirection <strong>de</strong> la zone <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s dindonneaux.Concernant les aérothermes extérieurs, il estpréconisé d’utiliser la fonction recyclage(quand celle-ci existe), qui permet <strong>de</strong> réaliserune économie d’énergie certaine.


De plus, la plupart <strong>de</strong>s bâtimentsdynamiques sont équipés d’un groupeélectrogène qui peut assurer l’autonomie encas <strong>de</strong> coupure <strong>de</strong> courant, ce qui est plusrarement le cas en statique.Sans électricité, l’aérotherme ne peut pasfonctionner (électrovanne + ventilateur),alors que le radiant ne s’éteint pas et peut,dans certains cas, être régulé manuellement.L’association <strong>de</strong>s 2 matériels (radiants etaérothermes), indépendamment du coût <strong>de</strong>l’installation, se montre donc intéressante.Echangeur <strong>de</strong> chaleurLes besoins <strong>de</strong> chauffage sont importantsdurant la phase <strong>de</strong> préchauffage dupoulailler et les premiers jours d’élevage. Surcette pério<strong>de</strong>, un système d’échangeur (parexemple air/air ou air/eau) permettrait <strong>de</strong>réaliser <strong>de</strong>s économies substantielles. Leprincipe est basé sur le transfert <strong>de</strong>s caloriespar conduction : l’air chaud vicié extrait dubâtiment et l’air frais extérieur traversentl’échangeur en flux croisé (pas <strong>de</strong> mélange<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux airs).En France, ce type <strong>de</strong> matériel n’est pascommercialisé en production avicole maisexiste en élevage porcin. Quelqueséchangeurs, en provenance du Canada, ontété installés à la fin <strong>de</strong>s années 1990 dans <strong>de</strong>spoulaillers en France, à une pério<strong>de</strong> où laproblématique énergétique était moins fortequ’aujourd’hui. A l’étranger, <strong>de</strong>s entreprisescommencent à commercialiser ce genred’équipement en <strong>aviculture</strong> (exemple <strong>de</strong>sPays-Bas).VentilationLa centralisation <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>du chauffage et <strong>de</strong> la ventilation sur un seulet même boîtier permet d’éviter <strong>de</strong>sdysfonctionnements et <strong>de</strong>s consommationsinutiles d’énergie.Compte tenu <strong>de</strong>s débits <strong>de</strong> ventilation élevésen production avicole dès la phase <strong>de</strong>démarrage (0,6 m 3 /h/kg), en dynamique, ilest préférable d’opter pour unfonctionnement en tout ou rien plutôt quepour une ventilation progressive. Cecipermet un meilleur contrôle par unemeilleure connaissance <strong>de</strong>s débits <strong>de</strong>ventilation. En volailles <strong>de</strong> chair, cette optionnécessite <strong>de</strong> disposer <strong>de</strong> ventilateurs ayant<strong>de</strong>s débits échelonnés et <strong>de</strong> les faire travaillerpar groupes permettant ainsi d'assurer <strong>de</strong>sL’ITAVI et les Chambres d’Agriculture <strong>de</strong>Bretagne et <strong>de</strong>s Pays <strong>de</strong> la Loire testent <strong>de</strong>sprototypes installés dans <strong>de</strong>s bâtimentspilotes, afin <strong>de</strong> suivre leur efficacité, l’impactsur l’ambiance et les performanceszootechniques ainsi que l’économie <strong>de</strong> gazpouvant être réalisée (Voir Partie 6). Lespremiers résultats techniques et énergétiquessont encourageants et le système <strong>de</strong>récupération <strong>de</strong> chaleur semble prometteurAir neufEchangeurAir/AirBâtimentAir viciéévacué par laventilationAir neufréchaufféFonctionnement d’un échangeur <strong>de</strong> chaleur air/air(Source : ITAVI, 2006)débits très faibles en début <strong>de</strong> lot et <strong>de</strong>sdébits très élevés en fin d'élevage par tempschaud. Pour un bâtiment <strong>de</strong> 1 000 m², cesdébits sont au minimum <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> 500m 3 /h, en début <strong>de</strong> lot, en utilisant un doseurcyclique et peuvent atteindre plus <strong>de</strong> 200 000m 3 /h en fin <strong>de</strong> lot.Outre l'amélioration du confort <strong>de</strong> l'animal,l'abattement <strong>de</strong>s poussières et la lutte contrele coup <strong>de</strong> chaleur, l'utilisation <strong>de</strong>refroidissement par brumisation en pério<strong>de</strong>chau<strong>de</strong> permet <strong>de</strong> réduire les débits <strong>de</strong>ventilation en limitant la quantité <strong>de</strong> chaleurà exporter du bâtiment. L'économie d'énergiereste toutefois à chiffrer compte tenu <strong>de</strong> laconsommation électrique du système <strong>de</strong>brumisation.17


Eclairage électriqueEn éclairage artificiel, le matériel a un impactimportant sur la consommation électrique.Les tubes sous gaz néon, les ampoules àbasse consommation ou les lampes à sodiumsont plus économes que les ampoules àincan<strong>de</strong>scence. Le Grenelle <strong>de</strong>l’environnement propose <strong>de</strong> supprimer lesampoules à incan<strong>de</strong>scence à partir <strong>de</strong> 2010.En effet, elles utilisent 90 à 95 % <strong>de</strong> l’énergieélectrique pour chauffer et seulement 5 %pour éclairer. De plus, la directiveeuropéenne relative au ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>sballasts (auxiliaires d’alimentation disposésdans le luminaire) interdit <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong>uxans la vente <strong>de</strong> ballasts ferromagnétiques auprofit <strong>de</strong>s ballasts électroniques. Ces<strong>de</strong>rniers, associés à <strong>de</strong>s tubes fluorescentshaute fréquence, permettent <strong>de</strong>s réelleséconomies d’énergie (consommation diviséepar 2). Une incitation <strong>de</strong>s éleveurs àremplacer leurs lampes à incan<strong>de</strong>scence par<strong>de</strong>s lampes fluorescentes ou <strong>de</strong>s appareils àhaute performance énergétique <strong>de</strong>vraitpermettre un gain énergétique. Toutefois, ilconviendra <strong>de</strong> s'assurer que ces appareilspeuvent être pilotés facilement et <strong>de</strong>scendreaux plus faibles intensités sans défaillance etsans générer <strong>de</strong> clignotements qui posent <strong>de</strong>sproblèmes d'ordre zootechnique.53Optimisation <strong>de</strong>s réglagesDes écarts <strong>de</strong> consommation <strong>de</strong> gaz entre lesdifférents élevages enquêtés révèlent qu’ilexiste <strong>de</strong>s marges <strong>de</strong> progrès, notammentpar l’entretien du matériel <strong>de</strong> chauffage :- indépendamment <strong>de</strong>s aspects sécurité(incendie, monoxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> carbone), ledépoussiérage régulier <strong>de</strong> radiants et <strong>de</strong>saérothermes est nécessaire à leur efficacitéénergétique. La combustion n’est complèteque si le mélange air/gaz est bienproportionné.- certaines pièces d’usure doivent, pour lesmêmes raisons, être périodiquementremplacées sur les radiants : changement <strong>de</strong>sinjecteurs tous les 6 à 10 ans (environ 100 €pour 1200 m²).- les aérothermes (quand ils peuvent êtreutilisés) et les radiants <strong>de</strong> <strong>de</strong>rnièregénération sont beaucoup plus économesque les radiants classiques non régulables.Des progrès sont aussi envisageables enoptimisant les réglages <strong>de</strong>s postes chauffageet ventilation. Cela signifie :- vérifier et ré-étalonner si nécessaire lescapteurs <strong>de</strong> température et d’hygrométrie.- adapter le nombre <strong>de</strong> radiants et leurhauteur selon les besoins physiologiques <strong>de</strong>sanimaux.- en fonction <strong>de</strong> l’âge <strong>de</strong>s animaux, arrêtercertains radiants plutôt qu’utiliser lesfonctions «veille» ou «débit minimum» car,en veille, ils consomment du gaz sansréellement chauffer, s’encrassent et rejettentdu monoxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> carbone.- appliquer un renouvellement d’airminimum pour maintenir une litière sèche et<strong>de</strong>s bonnes conditions d’hygrométrie etd’ambiance dans le bâtiment.- limiter les surconsommations dues auxpertes <strong>de</strong> charges au niveau <strong>de</strong>s extracteursd’air (possibilité <strong>de</strong> colmatage paraccumulation <strong>de</strong> poussière,rétrécissement,…)- valoriser la masse d’air chaud en larabattant vers le sol (sans générer <strong>de</strong> courantd’air) par <strong>de</strong>s circuits <strong>de</strong> ventilation enbâtiment dynamique et par du brassage enstatique.Enfin, il est à noter que pour un mêmeéquipement, les consommations peuventfortement varier d’un élevage à l’autre : latechnicité <strong>de</strong> l’éleveur joue aussi un rôle trèsimportant.Les boîtiers <strong>de</strong> régulation <strong>de</strong> chauffage et <strong>de</strong>ventilation sont <strong>de</strong> plus en plus élaborés, carils intègrent <strong>de</strong> très nombreux paramètres(température, hygrométrie, dépression…).De nombreux éleveurs ne savent pas utilisertout le potentiel <strong>de</strong> cette technologie(réglages <strong>de</strong>s plages <strong>de</strong> chauffage et <strong>de</strong>ventilation, décalages <strong>de</strong>s consignes, sécuritéfroi<strong>de</strong>, débit minimum <strong>de</strong> ventilation,minimum chauffage…).18


54<strong>Technique</strong>s d’élevageCertains éleveurs, face à la flambée du coût<strong>de</strong> l’énergie, ont légèrement réduit lestempératures au début <strong>de</strong> l'élevage. D’autres,en ventilant moins, autorisent un tauxd’hygrométrie plus important que lespréconisations d’usage. La modification <strong>de</strong>ces paramètres d’élevage peut avoir <strong>de</strong>sconséquences sur la performancezootechnique, mais aussi sur la sécurité <strong>de</strong>l’éleveur dans le bâtiment (exemple : risquemonoxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> carbone).La litière est un élément important duconfort <strong>de</strong>s volailles. La qualité et la quantité<strong>de</strong>s matériaux utilisés en première litière,ainsi que sa gestion en cours <strong>de</strong> lot influentindirectement sur les besoins <strong>de</strong> températureet <strong>de</strong> renouvellement d’air et donc sur lesdépenses <strong>de</strong> chauffage.Le fait <strong>de</strong> démarrer <strong>de</strong>s poussins et <strong>de</strong> lesélever dans le même bâtiment, à la même<strong>de</strong>nsité est très couteux sur le planénergétique. Certaines techniques, citées ciaprès,permettent <strong>de</strong> limiter les dépenses <strong>de</strong>chauffage.La mise en place <strong>de</strong>s poussins peut se fairesur une surface réduite du poulailler, eninstallant une bâche pour couper le volumed’air à chauffer. En poulet, le démarrage surune partie du poulailler pendant les 4 à 5premiers jours permet, dans un bâtimentdifficile à chauffer, <strong>de</strong> réduire laconsommation <strong>de</strong> gaz d’environ 30 % enhiver. Il est nécessaire <strong>de</strong> prendre certainesprécautions pour que cette technique nenuise pas à la qualité du démarrage <strong>de</strong>spoussins : respecter une <strong>de</strong>nsité maximale <strong>de</strong>45 à 50 poussins par m², adapter le matérield’alimentation et d’abreuvement, chauffer à20 <strong>de</strong>grés au moins la partie inoccupée au<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la bâche afin d’éviter les pontsthermiques et les phénomènes <strong>de</strong>con<strong>de</strong>nsation, ne pas trop attendre pourlibérer l’intégralité <strong>de</strong> la surface…En production <strong>de</strong> din<strong>de</strong>s, la technique <strong>de</strong>démarrage sur une partie du bâtiment peutaussi être utilisée.Il est également possible <strong>de</strong> démarrer lespoussins dans un bâtiment bien isolé etéquipé et <strong>de</strong> les transférer ensuite dans un ouplusieurs autres bâtiments pour la phased’engraissement. Ce schéma se rapprochealors <strong>de</strong> celui utilisé en production porcine.Cette technique est peu adaptée au poulet,compte tenu <strong>de</strong> la durée d’élevage pluscourte et <strong>de</strong> la <strong>de</strong>nsité plus importante audémarrage. Elle convient par contre très bienà un éleveur équipé <strong>de</strong> plusieurs bâtimentsaux performances énergétiques différentes.Dans le cas d’un démarrage <strong>de</strong> din<strong>de</strong>s endouble <strong>de</strong>nsité, les dindonneaux seronttransférés vers l’âge <strong>de</strong> 4 semaines. Certainesorganisations <strong>de</strong> production ont même bâti<strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> construction <strong>de</strong>nouveaux poulaillers sur ce schéma, <strong>de</strong>manière à réduire le montant global <strong>de</strong>l’investissement (un poulailler bien équipépour le démarrage et un ou plusieurs autrespour l’engraissement avec un équipementsommaire). Sur ce même raisonnement, ilserait également possible <strong>de</strong> spécialiser leséleveurs, à l’image une fois encore <strong>de</strong> laproduction porcine. Certains seraient encharge du démarrage <strong>de</strong>s dindonneaux etd’autres <strong>de</strong> l’engraissement. Cette techniquea toutefois <strong>de</strong>s limites, car les bâtimentsd’engraissement ne sont pas polyvalents etne sont pas adaptés, en cas <strong>de</strong> crise ou <strong>de</strong>problème sanitaire, à l’élevage <strong>de</strong> poulets. Enoutre, il ne faudrait pas que les économiesréalisées sur le poste chauffage soientconsommées par le coût du transfert (maind’œuvre et transport).19


6Substitution <strong>de</strong> l’énergie fossileet production d’énergie renouvelableFace à l’augmentation du prix <strong>de</strong>s énergies utilisées (gaz, électricité, fuel) en <strong>aviculture</strong> et aprèsconsidération <strong>de</strong>s solutions directes d’économies d’énergie, l’utilisation d’énergies renouvelablespourrait permettre <strong>de</strong> réduire la part <strong>de</strong> l’énergie dans les charges <strong>de</strong> l’exploitation.61Chaudières à biomasseDe nombreux constructeurs <strong>de</strong> matériel <strong>de</strong>chauffage proposent dans leur gamme <strong>de</strong>schaudières poly combustibles. Ceséquipements permettent l’utilisation <strong>de</strong> boisdéchiqueté, <strong>de</strong> granulés, <strong>de</strong> sciure, ...La chaudière réchauffe <strong>de</strong> l’eau au traversd’un échangeur. Cette eau est par la suitevéhiculée et est restituée dans les bâtiments.Cela nécessite toute une infrastructure quin’est pas présente dans les bâtimentsexistants : réseau <strong>de</strong> tuyauterie isolée,aérothermes à eau chau<strong>de</strong> ou plancherchauffant. Ces matériels nécessitent d’êtretestés pour adapter leur positionnement etleur puissance aux besoins <strong>de</strong> l’élevage. Ilparaît également intéressant <strong>de</strong> mesurerl’impact <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong> ce type d’énergie àcoût réduit sur les performances technicoéconomiques<strong>de</strong>s élevages, au travers <strong>de</strong>l’amélioration <strong>de</strong>s litières et <strong>de</strong>s paramètresd’ambiance. Plusieurs exploitations sontsuivies par l’ITAVI et les Chambresd’Agriculture <strong>de</strong> Bretagne et <strong>de</strong>s Pays <strong>de</strong> laLoire afin d’obtenir <strong>de</strong>s références <strong>de</strong>consommation (Voir Partie 67).Remarque : Le concept <strong>de</strong> chauffage <strong>de</strong>poulaillers à partir <strong>de</strong> la combustion <strong>de</strong>fumier <strong>de</strong> volailles ne peut actuellement sedévelopper car il est très difficile <strong>de</strong> respecterla norme <strong>de</strong> 0,10 ng/m3 sur les paramètresdioxine et furanes, extrait en sortie <strong>de</strong> lacheminée (le coût du traitement <strong>de</strong>s fuméesest trop lourd).Témoignages d’éleveursDominique Bor<strong>de</strong>au, agriculteur à Peuton (53)- Bâtiment statique 600 m², poulet certifié- 40 vaches laitières norman<strong>de</strong>s- 7 km <strong>de</strong> haies bocagères- Chaudière à bois <strong>de</strong> 60 kW, installée en2001- Produit chauffage et eau chau<strong>de</strong> pour lasalle <strong>de</strong> traite, l’habitation et le poulailler (2aérothermes air/eau)-Investissement : 30 000 €Retour sur investissement <strong>de</strong> 3 ans30 % <strong>de</strong> subventions par l’<strong>ADEME</strong>« Toutes les branches issues <strong>de</strong> mes haiessont passées à la déchiqueteuse <strong>de</strong> la CUMA.L’entretien annuel produit 100 m3 <strong>de</strong> boisdéchiqueté. Le bois est stocké sous unhangar, où il sèche naturellement pendant 4mois, sans risque <strong>de</strong> combustion. Lesplaquettes sont alors prêtes à alimenter lachaudière. Il est essentiel <strong>de</strong> biendimensionner la puissance <strong>de</strong> chauffe afinque la chaudière soit exploitée au mieux,pour éviter l’encrassement. En effet, il estpréférable que la chaudière fonctionne àplein régime et <strong>de</strong> conserver les radiants ensecours pour la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> démarrage et pargrand froid, plutôt qu’elle soit utilisée ensous régime»20


Glossaire<strong>ADEME</strong> : Agence De l’Environnement et <strong>de</strong> la Maîtrise <strong>de</strong> l’<strong>Energie</strong>AIE : Agence Internationale <strong>de</strong> l’<strong>Energie</strong>CASDAR : Compte d’Affectation Spéciale Développement Agricole et RuralCRE : Commission <strong>de</strong> Régulation <strong>de</strong> l’<strong>Energie</strong>Crédoc : Centre <strong>de</strong> recherche pour l'étu<strong>de</strong> et l'observation <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> vieEDF : Electricité De FranceEJP : Effacement Jour <strong>de</strong> PointeGtep : Gigatonne équivalent pétrole = 10 9 tepICED : Indice <strong>de</strong> Consommation d’énergie directeINRA : <strong>Institut</strong> National <strong>de</strong> la Recherche AgronomiqueITAVI : <strong>Institut</strong> <strong>Technique</strong> <strong>de</strong> l’AVIculturekW : kilowatt = 10 3 WkWh : kilowattheurekWc : kilowatt-crêtembar : millibarng : nanogramme = 10 -9 grammePAG : Palmipè<strong>de</strong> Prêt A GaverPCS : Pouvoir Calorifique SupérieurPCI : Pouvoir Calorifique InférieurSCEES : Service Central <strong>de</strong>s Enquêtes et Etu<strong>de</strong>s StatistiquesTep : Tonne équivalent pétroleTWh : Térawattheure = 10 12 WhURE : Utilisation Rationnelle <strong>de</strong> l’<strong>Energie</strong>W : WattBibliographie<strong>ADEME</strong> - Utilisation rationnelle <strong>de</strong> l’énergie dans les bâtiments d’élevage : Situation technico-économique en2005 et leviers d’action actuels et futurs - Mars 2007 - Angers, 569 p. Téléchargeable sur www.a<strong>de</strong>me.frCHAMBRES D’AGRICULTURE DU GRAND OUEST - Résultats <strong>de</strong> l’Enquête Avicole 2006-2007 – Nov.2007 - Vannes, 53 p.CHAMBRES D’AGRICULTURE DU GRAND OUEST, ITAVI - Premiers résultats <strong>de</strong> l’Enquête FUEL - Mars2008.FONTAINE N. - Livre Blanc <strong>de</strong>s <strong>Energie</strong>s – Nov. 2003 - Paris, Ministère <strong>de</strong> l’Economie, <strong>de</strong>s Finances et <strong>de</strong>l’Industrie, 113 p.IFIP - Les consommations énergétiques dans les bâtiments porcins : Plaquette adressée aux éleveurs porcins -2007 - Rennes, 6 p. Téléchargeable sur www.itp.asso.frITAVI – Performances techniques et coûts <strong>de</strong> production en volailles <strong>de</strong> chair, poulettes et poulespon<strong>de</strong>uses, résultats 2006 – Déc. 2007 – Paris, 47 p. Téléchargeable sur www.itavi.asso.frITAVI – Sciences et <strong>Technique</strong>s Avicoles : La maîtrise <strong>de</strong> l’ambiance dans les bâtiments avicoles. Hors-série –Sept. 1997 - Ploufragan, 65 p. Téléchargeable sur www.itavi.asso.frITAVI – Sciences et <strong>Technique</strong>s Avicoles : La gestion technique <strong>de</strong>s bâtiments avicoles. Hors-série – Sept. 1998 –Ploufragan, 63 p. Téléchargeable sur www.itavi.asso.fr23


Positionnement individuelen terme <strong>de</strong> consommation d’énergieGrâce aux figures ci-<strong>de</strong>ssous, il vous est possible <strong>de</strong> calculer vos consommations énergétiquesannuelles et <strong>de</strong> vous situer sur l’échelle <strong>de</strong>s consommations (page suivante) :Remarque : pour les éleveurs <strong>de</strong> canards, <strong>de</strong> din<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> poulets label : prendre en compteuniquement vos consommations <strong>de</strong> gaz. En effet, à l’heure actuelle, nous n’avons passuffisamment d’éléments <strong>de</strong> référence sur les consommations d’électricité et <strong>de</strong> fuel pour ces 3productions.PCS GazQuantité <strong>de</strong> gaz propanekgx13,8=kWh+Consommation d’électricitékWhQuantité <strong>de</strong> fuel utilisée pourlitres+le groupe électrogène (ou génératrice)+xPCI fuel9,85=kWhQuantité <strong>de</strong> fuel utilisée pourle matériel motorisélitresTotal =(1)kWhSurface totale <strong>de</strong>s bâtiments(2)m²Consommation annuelle totale par m²(1)/(2)kWh/m²Production annuelle <strong>de</strong> vian<strong>de</strong>(3)kg vifIndice <strong>de</strong> Consommation d’<strong>Energie</strong> Directe (ICED)(1)/(3)kWh/kg vifVeuillez reporter vos résultats sur la page suivante, SVPNotes personnelles :24


Placez maintenant vos consommations d’énergie sur l’échelle correspondante, en kWh/m² et enkWh/kg vif, selon votre production :Remarque : Les moyennes <strong>de</strong> consommation englobent tous les types <strong>de</strong> bâtiments, tous lesdifférents systèmes <strong>de</strong> chauffage, une consommation <strong>de</strong> fuel moyenne comprenant le groupeélectrogène et le matériel... Les productions <strong>de</strong> canards, <strong>de</strong> pinta<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> poulets label,reprennent uniquement <strong>de</strong>s consommations <strong>de</strong> gaz.kWh/m²kWh/kg vifkWh/m²kWh/kg vifkWh/m²kWh/kg vifkWh/m²kWh/kg vifa 158,5 -- 0,675173,1 -- 0,706166,3 -- 0,633128,9 -- 0,857b 106,6 -- 0,454 c116,8 - - 0,477115,5 - - 0,43986,5 - - 0,575d 63,7 -- 0,27170,3 -- 0,28771,0 -- 0,27051,1 -- 0,340Poulet exportPoulet standardPoulet lourdPoulet certifiékWh/m²kWh/kg vifkWh/m²kWh/kg vifkWh/m²kWh/kg vifkWh/m²kWh/kg vif- 0,951153,2 -- 0,861162,7-154,0-- 1,670107,5 -- 1,443114,9 - - 0,672100,7 - - 0,566103,5- - 1,12366,2 - - 0,88968,1 -- 0,39857,5 -- 0,32363,4 -- 0,68832,2 -- 0,432Din<strong>de</strong> standar<strong>de</strong>t certifiéeCanard standar<strong>de</strong>t certifiéGaz uniquementPinta<strong>de</strong> standardGaz uniquementPoulet labelGaz uniquementLégen<strong>de</strong> :a : moyenne <strong>de</strong> consommation énergétique <strong>de</strong>s 25 % plus forts consommateursb : moyenne <strong>de</strong> consommation énergétique en kWh/m²c : moyenne <strong>de</strong> consommation énergétique en kWh/kg <strong>de</strong> vif (ICED)d : moyenne <strong>de</strong> consommation énergétique <strong>de</strong>s 25 % plus faibles consommateurs25


Contacts :ITAVIZoopôle Beaucemaine41 rue <strong>de</strong> Beaucemaine22 440 PloufraganTél : 02 96 76 00 05Contact : Gérard AMAND – Paul PONCHANTCourriel : amand@itavi.asso.fr – ponchant@itavi.asso.frChambre Régionale d’Agriculture <strong>de</strong>s Pays <strong>de</strong> la Loire9 rue André Brouard – BP 7051049 105 ANGERS Ce<strong>de</strong>x 2Contact : François MERLET – Tél : 02 41 18 60 29Courriel : francois.merlet@pl.chambagri.frChambres d’Agriculture <strong>de</strong> BretagnePôle Porc AvicultureRue Jean Monnet29 834 CARHAIX Ce<strong>de</strong>xContact : Christian NICOLAS – Tél : 02 98 99 34 23Courriel : christian.nicolas@finistere.chambagri.fr<strong>ADEME</strong>20 avenue Grésillé – BP 9040649 004 ANGERS Ce<strong>de</strong>x 1Contact : Cédric GARNIERCourriel : cedric.garnier@a<strong>de</strong>me.frRetrouvez ce document sur les sites internet <strong>de</strong> l’<strong>ADEME</strong> et <strong>de</strong> l’ITAVI :www.a<strong>de</strong>me.fr et www.itavi.asso.fr

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