30.07.2015 Views

2012 Le rapport annuel de l'ASF

2012 Le rapport annuel de l'ASF

2012 Le rapport annuel de l'ASF

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

A l’issue <strong>de</strong>s discussions intervenues en Trilogue, et comptetenu <strong>de</strong> l’isolement <strong>de</strong> la France, l’amen<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> l’ASFportant sur la pondération du crédit-bail immobilier n’a pasété retenu. Il n’y aura donc pas d’arrêté qui prolongera enFrance (pour la pério<strong>de</strong> du 31 décembre <strong>2012</strong> à la dated’entrée en vigueur <strong>de</strong>s nouvelles dispositions) la possibilitéd’appliquer une pondération <strong>de</strong> 50% en crédit-bail immobilier.En revanche, l’amen<strong>de</strong>ment concernant le seuil <strong>de</strong> défautd’un débiteur à 180 jours a été adopté.<strong>Le</strong> vote du texte définitif au Parlement européen est prévumi-avril pour une entrée en vigueur qui pourrait êtredéfinitivement fixée, soit au 1 er janvier 2014, dès lors queles textes sont publiés au Journal offi ciel <strong>de</strong> l’UE d’ici le30 juin 2013, soit au 1 er juillet 2014.Traduction du terme « lease »L’ASF était également attentive à la traduction française dumot « lease ». En effet, dans les projets <strong>de</strong> directive CRD4 et<strong>de</strong> règlement (CRR4) qui transposent en Europe les règles <strong>de</strong>Bâle III, <strong>de</strong>s amen<strong>de</strong>ments votés en Commission ECON enmai <strong>2012</strong> suppriment les termes « contrats <strong>de</strong> crédit-bail »qui, jusqu’ici dans la traduction française correspondaientau mot « lease », et les remplacent par les termes « contrats<strong>de</strong> location ».Ces porteurs d’amen<strong>de</strong>ments n’ont pas défendu le dispositif,à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du gouvernement, qui était attaché, avanttout, à l’immédiateté <strong>de</strong>s recettes fiscales pour clôturer sonbudget pour 2013.L’ASF, dans une ultime tentative, a adressé le 21 décembre<strong>2012</strong> un courrier au Premier ministre pour solliciter unarbitrage favorable au dispositif, qui n’a cependant pasété reconduit.L’ASF restera néanmoins très vigilante sur les opportunités<strong>de</strong> véhicules législatifs à venir qui permettraient <strong>de</strong> revenirsur ce sujet important.On rappelle que via cette mesure, le volume <strong>de</strong>s opérations<strong>de</strong> cession-bail a ainsi été multiplié par plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux par<strong>rapport</strong> à une année standard passant d’environ 500 millionsd’euros (2008) à plus <strong>de</strong> 1,1 milliard d’euros en annéepleine (2010 et 2011) ; environ 50% <strong>de</strong>s opérations, tanten nombre qu’en montant, ont concerné les PME et un tiers(1/3) <strong>de</strong>s opérations concernaient <strong>de</strong>s locaux industriels,entrepôts et locaux d’activités localisés sur le territoire français.La profession a par ailleurs relancé ses réflexions en faveurd’un « Nouveau régime CBI » dont les travaux avaient permisd’aboutir à la création du dispositif fiscal d’étalement <strong>de</strong> laplus-value <strong>de</strong> la cession-bail.Partout où cela s’avère nécessaire <strong>de</strong> corriger le terme« lease », l’ASF a proposé <strong>de</strong> traduire, <strong>de</strong> préférencepar « crédit-bail ou contrats <strong>de</strong> location », et à défaut par« contrats <strong>de</strong> location avec ou sans option d’achat ». Laversion française concerne également la Belgique et leLuxembourg dont l’avis doit être préalablement recueilli parles services <strong>de</strong> traduction européens avant toute modification.Dispositif fiscal<strong>de</strong> cession-bail immobilièreL’ASF a été très active auprès <strong>de</strong>s Autorités et <strong>de</strong>sparlementaires pour obtenir la pérennisation du dispositifd’étalement <strong>de</strong> la plus-value réalisée à l’occasion d’unecession-bail immobilière (sans supprimer la taxation) quiprenait fin en décembre <strong>2012</strong>.Malgré un dossier bien engagé à l’issue <strong>de</strong>s premièresrencontres durant l’été <strong>2012</strong> avec les Cabinets <strong>de</strong>s ministres<strong>de</strong> l’Economie et du Budget, Matignon et l’Elysée, legouvernement a rapi<strong>de</strong>ment indiqué qu’il ne souhaitaitpas inscrire <strong>de</strong> disposition <strong>de</strong> pérennisation dans le projet<strong>de</strong> loi <strong>de</strong> finances pour 2013, particulièrement contraintcette année.L’ASF avec l’ai<strong>de</strong> du cabinet Boury, a donc trouvé <strong>de</strong>sporteurs d’amen<strong>de</strong>ments au sein <strong>de</strong>s parlementaires <strong>de</strong>la majorité, notamment les sénateurs, pour tenter <strong>de</strong> faireprospérer les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s dans le cadre du projet <strong>de</strong> loi <strong>de</strong>finances rectificatif pour <strong>2012</strong>.TVA et subventionsL’instruction <strong>de</strong> la DGFiP du 29 septembre 2010 (publiéeau BOI du 3 novembre 2010) qui commente l’arrêt duConseil d’Etat du 27 janvier 2010, porte notamment sur lechamp d’application <strong>de</strong> la TVA en matière <strong>de</strong> subventionset plus particulièrement sur les subventions complément <strong>de</strong>prix (versus subvention <strong>de</strong> fonctionnement ou subventiond’équipement).Dans le cadre <strong>de</strong> l’arrêt du Conseil d’Etat il s’agissait <strong>de</strong>subventions octroyées par <strong>de</strong>s collectivités locales afin <strong>de</strong>favoriser l’implantation d’une entreprise. Cette <strong>de</strong>rnièresous-louait le bâtiment auprès d’une SARL qui elle-mêmeavait pris le bâtiment en crédit-bail auprès d’une Sicomi.La question posée est bien celle <strong>de</strong> la qualification d’unesubvention : fonctionnement, investissement ou complément<strong>de</strong> prix. En l’espèce, il s’agit <strong>de</strong> la déqualification d’unesubvention d’investissement (non soumise à TVA), versée aubailleur et répercutée au bénéficiaire final via une réductiondu loyer puis du sous-loyer, en subvention <strong>de</strong> complément<strong>de</strong> prix (soumise à TVA).L’ASF a saisi la DLF pour se faire confirmer que l’arrêt duConseil d’Etat, traduit dans l’instruction fiscale, est bien unarrêt d’espèce qui ne remet pas en cause ni les montagesactuels et classiques <strong>de</strong> financements en crédit-bail comportant<strong>de</strong>s subventions, ni la doctrine administrative bien établierelatée dans plusieurs courriers adressés par la DLF à l’ASF.L’ACTIONPROFESSIONNELLE69Rapport ASF – juin 2013

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!