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DOSSIER DE PRESSE


SYNOPSISPolo a 16 ans et les complexes d’un ado de son âge.Entre une mère alitée et une soeur qui rêve d'être miss, le seulqui s’<strong>en</strong> sorte à ses yeux, c’est son père.Hélas, il est femme de ménage.FICHE TECHNIQUERéalisateur Saphia AZZEDDINEScénario, adaptation, dialogue Saphia AZZEDDINED'après le roman de Saphia AZZEDDINEPublié aux ÉDITIONS LÉO SCHEERProduit par Nathalie RHEIMS, Thomas LANGMANN, Michèle & Laur<strong>en</strong>t PETINImage Jean-pierre SAUVAIREConseiller technique Pascal ROYMontage J<strong>en</strong>nifer AUGESon Pierre GAMET, Thomas DESJONQUERES, Olivier DO HUUDécors Laur<strong>en</strong>t OTTCostumes Julia DAGANYCasting Gérard MOULEVRIER, Maguy AIMEMusique KRAKED UNITProduction exécutive Nicole FIRN, Emmanuel MONTAMATUne coproduction BEREL FILMS, La PETITE REINE, ARP, TF1 FILMS PRODUCTIONEn part<strong>en</strong>ariat avec LAGARDERE ENTERTAINMENTDistribution K-<strong>Films</strong> Amérique


MON PÈRE EST FEMME DE MÉNAGEun film deSaphia AZZEDDINEavecFrançois CLUZETJeremie DUVALLNanou GARCIAFICHE ARTISTIQUEMICHEL François CLUZETPOLO Jeremie DUVALLSUZANNE Nanou GARCIAALEXANDRA Alison WHEELERMARWAN Aïm<strong>en</strong> DERRIACHIRUDY Jules SITRUKJÉROME Franck KEITAPRISCILLA Barbara PROBSTDurée 80 min.Format ScopeSon Dolby SRDFrance 2011


ENTREVUE AVEC SAPHIA AZZEDDINEAprès «Confid<strong>en</strong>ces à Allah», votre premier livre, dev<strong>en</strong>u unepièce de théâtre, le second devi<strong>en</strong>t un film. Pourquoi ce désirde cinéma, après l'écriture?Je n’ai jamais vraim<strong>en</strong>t su répondre au pourquoi des choses. J’accueille lesévènem<strong>en</strong>ts tels qu’ils arriv<strong>en</strong>t. C’est mon père qui m’a, le premier, <strong>en</strong>couragéà écrire. Il y croyait bi<strong>en</strong> plus que moi. Puis j’ai r<strong>en</strong>contré Léo Scheer, mon éditeur,qui m’a prés<strong>en</strong>té Nathalie Rheims, ma productrice. Finalem<strong>en</strong>t je laisse le filse dérouler et je travaille. Mais raconter des histoires reste la chose que j’aimefaire pardessus tout. Par rapport au roman, qu'est ce que le film permet? Lefilm permet de se passer des mots parfois. Et pour un écrivain c’est reposant…Cela dit, on ne fait pas tout de suite confiance à l’image seule.C'est votre premier film. Et quelles leçons <strong>en</strong> tirez-vous?L’unique leçon que j’<strong>en</strong> tire, c’est qu’il faut faire plus confiance à son instinct.Comme un fauve, il faut appr<strong>en</strong>dre à réfléchir avec son nez, son v<strong>en</strong>tre et foncer.Tout sauf la tête! Je m’<strong>en</strong> veux de m’être laissée faire parfois, intimidée par unetechnique que je ne maîtrisais pas mais heureusem<strong>en</strong>t j’avais une équipe deproducteurs autour de moi qui me Saphia Azzeddine réali -satrice rappelait régulièrem<strong>en</strong>t pourquoiils m’avai<strong>en</strong>t choisie. Etce n’était pas pour mesprouesses techniques maispour ma patte ! Sinon j’aiadoré torturé le sous texteavec François Cluzet, qui s’estbeaucoup investi <strong>en</strong> amont.Après Les beaux gosses, Lol,etc...M O N P È R E E S T F E M M E D E M É N A G E 4 DOSSIER DE PRESSE


Comm<strong>en</strong>t aborderd'un oeil neuf un film dont lesados sont les personnages principaux?Je ne sais pas, je n’ai pas écrit mon livre puis le scénario <strong>en</strong> p<strong>en</strong>sant à Lol ouaux Les beaux gosses, j’ai simplem<strong>en</strong>t raconté une histoire qui me ressemblaitet dépeint une bande de copains qui se vann<strong>en</strong>t toute la journée et tritur<strong>en</strong>tleur appart<strong>en</strong>ance sociale, culturelle et religieuse. Je ne dis pas qu’on est touspareils, je dis simplem<strong>en</strong>t qu’il vaut mieux se réjouir d’où l’on vi<strong>en</strong>t plutôt qued’<strong>en</strong> tirer une quelconque fierté.Comm<strong>en</strong>t avez vous choisi vos décors?J’ai adoré choisir les décors avec mon équipe ainsi que les accessoires. Je suisune malade du détail, dans ma vie de tous les jours et sur le film forcém<strong>en</strong>t.Pour moi, le diable est dans les détails. Pour l’appartem<strong>en</strong>t, je ne voulais surtoutpas refaire l’appartem<strong>en</strong>t des Groseilles. Les Pontafiac n’ont pas beaucoup d’arg<strong>en</strong>tmais ne sont pas des ploucs, ils ont un appartem<strong>en</strong>t chaleureux mais moche.Comm<strong>en</strong>t avez-vous choisi les ados qui incarn<strong>en</strong>t Polo et sasoeur? Ses copains? Son amoureuse?Au premier regard, j’ai aimé leurs têtes. Ensuite il fallait que ça colle <strong>en</strong>tre euxet ça a été le cas. Pour Alison (Alexandra, dans le film) elle est v<strong>en</strong>ue auditionnerM O N P È R E E S T F E M M E D E M É N A G E 5 DOSSIER DE PRESSE


pour un autre rôle au départ, mais il y avait eu un mal<strong>en</strong>t<strong>en</strong>du sur l’âge, doncelle est repartie aussi vite. Mais j’avais aimé sa fraîcheur, son rire, son regardqui brille et p<strong>en</strong>dant que j’auditionnais une autre comédi<strong>en</strong>ne, j’ai couru et l’airattrapée dans la rue <strong>en</strong> me disant: «Mais pourquoi elle ne ferait pas Alexandra,qui est plus âgée???» Elle a été la meilleure Alexandra du monde… FrançoisCluzet incarne le rôle titre.Quand avez vous p<strong>en</strong>sé à lui et pourquoi?Dès le début. Je ne voulais surtout pas que mon personnage principal soit misérable.Je voulais un homme qui a dégringolé professionnellem<strong>en</strong>t, qui fait desménages et qui se bat pour être un bon père sans culpabiliser de ne pouvoiroffrir un iPhone à son ado. Un homme qui ne lâche ri<strong>en</strong> dans l’éducation de sonfils pour qu’il fasse mieux que lui. Un homme qui puisse foutre une baffe à sonfils lorsqu’il dépasse la limite sans le regretter p<strong>en</strong>dant des plombes. Un hommedigne, un bon père de famille avec un boulot difficile dans une société qui nevalorise que l’arg<strong>en</strong>t, la consommation, le pouvoir… Il a été mon Michel idéal.Nanou Garcia explose dans le film.Comm<strong>en</strong>t l'avez vous dirigée?Nanou est une femmeintellig<strong>en</strong>te et a compristrès vite combi<strong>en</strong> le personnagede la mère étaitpuissant malgré son immobilisme.Nous avons parlédu personnage, mais on esttrès vite <strong>en</strong>trées dans le vifdu sujet <strong>en</strong> écoutant “Je suisune femme d’aujourd’hui” etM O N P È R E E S T F E M M E D E M É N A G E 6 DOSSIER DE PRESSE


<strong>en</strong> jouant la scène <strong>en</strong>semble.On avait les mêmes codes, les mêmes mimiques,elle faisait exactem<strong>en</strong>t ce que j’avais <strong>en</strong> tête.Nous avions le même humour,j’ai su que c’était bon. A chaque scène, on se compr<strong>en</strong>ait au quart detour, ça a été un bonheur de travailler avec elle.Quelle place occupe le cinéma dans votre vie ?Quels sont vos films de chevet?Une place raisonnable. J’aime qu’on me raconte des histoires de toute façonet j’aime <strong>en</strong> raconter, alors forcém<strong>en</strong>t, j’aime le cinéma. Mes films de chevetsont The way we were (Nos plus belles années ) de Sydney Pollack, et tousles films avec Barbra Streisand, Y<strong>en</strong>tl, Funny girl, je l’adore, Imitation of life(Mirage de la vie) de Douglas Sirk, Devine qui vi<strong>en</strong>t dîner?, Cléopâtre deMankiewicz, Fish and chips, Do the right thing de Spike Lee… J’aime énormém<strong>en</strong>tJim Jarmusch, K<strong>en</strong> Loach et Roman Polanski.«La Mecque-Pukhet» : après le roman, bi<strong>en</strong>tôt la pièce?Le film? Quels territoires vous reste-il à explorer?Comme on dit à Phuket, Inch’Allah…M O N P È R E E S T F E M M E D E M É N A G E 7 DOSSIER DE PRESSE


CRITIQUES« (...) Le film de Saphia Azzeddine séduit grâce à des dialoguesqui font très souv<strong>en</strong>t mouche et des comédi<strong>en</strong>s parfaits dans leurs rôles, tousplus drôles les uns que les autres.»Michèle Bori, FILMSACTU« Frais, simple et sincère (...) Le film étonne par sa fraicheur, sasimplicité et sa sincérité.»Olivier Corriez, EXCESSIF« Saphia Azzedine réussit une vraie bonne comédie sociale,avec des personnages crédibles et touchants. Son histoire est portée par desdialogues justes, drôles et rythmés. (...) Et François Cluzet est remarquable.»Alain Grasset, LE PARISIEN« (...) Une formidable comédie de moeurs.» PARIS MATCH« S<strong>en</strong>s du rythme, dialogue percutants, acteurs épatants, pourson premier film la romancière Saphia Azzedine signe une comédie sociale t<strong>en</strong>dreet très juste.»TÉTÉ 7 JOURS210, av<strong>en</strong>ue Mozart OuestMontréal, Québec, Canada H2S 1C4T 514 277-2613 F 514 277-3598www.kfilmsamerique.com

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