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Audit Committee Guide (Français)

Guide pour les comités d’audit de sociétés d’intérêt public sur la collaboration avec l’organe de révision externe

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<strong>Guide</strong> du comité d’audit<br />

<strong>Guide</strong> pour les comités d’audit de sociétés<br />

d’intérêt public sur la collaboration avec<br />

l’organe de révision externe


2 Sommaire | <strong>Guide</strong> du comité d’audit<br />

Sommaire<br />

3 Introduction<br />

3 Conditions réglementaires s’appliquant<br />

au comité d’audit en Suisse<br />

3 Règlementation des comités d’audit<br />

en comparaison internationale<br />

3 Composition et mode de<br />

fonctionnement du comité d‘audit<br />

4 Élection de l’organe de révision<br />

4 Indépendance de l’organe de révision<br />

4 Mandats parallèles<br />

4 Rotation<br />

4 Honoraires<br />

5 Communication<br />

5 Communication orale<br />

5 Rapport écrit de l’organe de révision<br />

5 Information sur les constatations de l‘ASR<br />

6 Annexe: Catalogue de questions


<strong>Guide</strong> du comité d’audit<br />

3<br />

Introduction<br />

Les comités d’audit (<strong>Audit</strong> <strong>Committee</strong>s)<br />

et l’ASR partagent un<br />

intérêt commun pour des prestations<br />

de révision de haute qualité.<br />

C’est la raison pour laquelle l’ASR<br />

a rédigé le présent guide. Elle entend<br />

ainsi aider les membres des<br />

comités d’audit des sociétés d’intérêt<br />

public 1 dans leur collaboration<br />

avec l’organe de révision externe.<br />

Ce <strong>Guide</strong> comprend également un<br />

catalogue de questions types qui<br />

peut servir de fil rouge au comité<br />

d’audit dans son approche de l’organe<br />

de révision.<br />

L’exercice actif et responsable de<br />

ses tâches par le comité d’audit influence<br />

positivement et de manière<br />

substantielle la qualité des prestations<br />

de révision. Le comité d’audit<br />

crée ainsi l’environnement nécessaire<br />

pour que l’organe de révision exerce<br />

sa fonction avec tout le scepticisme<br />

professionnel requis. L’influence positive,<br />

sur la qualité de la révision, d’un<br />

comité d’audit actif est, d’une part,<br />

constatée par l’ASR dans sa pratique<br />

et, d’autre part, résulte de diverses<br />

études empiriques 2 .<br />

Pour sa part, l’ASR a pour mandat<br />

légal d’assurer et de promouvoir la<br />

qualité des prestations de révision.<br />

A l’instar du comité d’audit, elle doit<br />

aussi se faire une image de l’efficacité<br />

de la révision externe. Le comité<br />

d’audit doit apprécier dans le cadre<br />

d’un examen critique des décisions<br />

importantes de l’organe de révision<br />

externe. L‘annexe présente un catalogue<br />

de questions qui peut servir<br />

de canevas au comité d’audit dans sa<br />

communication avec l’organe de révision.<br />

Le comité d’audit exerce des responsabilités<br />

aussi variées que complexes<br />

(gestion des risques, contrôle interne<br />

et externe, compliance, etc.). Le présent<br />

guide porte exclusivement sur<br />

les relations entre le comité d’audit et<br />

l’organe de révision externe.<br />

L’ASR publie dans ses rapports d’activité<br />

annuels les résultats anonymisés<br />

de ses contrôles auprès des entreprises<br />

de révision soumises à la surveillance<br />

de l’État.<br />

Conditions réglementaires<br />

s’appliquant au<br />

comité d’audit en Suisse<br />

En Suisse, la loi ne prévoit aucune<br />

disposition particulière concernant le<br />

comité d’audit. Elle fixe uniquement<br />

des règles pour le conseil d’administration.<br />

Dans le domaine de l’autorégulation,<br />

le «Swiss Code of Best Practice» du<br />

28 août 2014 d’economiesuisse (ciaprès:<br />

Swiss Code) formule des recommandations<br />

concernant la Corporate<br />

Governance des entreprises<br />

suisses. Parmi ces recommandations,<br />

figurent des indications concernant<br />

l’établissement, l’organisation et le<br />

mode de fonctionnement du comité<br />

d’audit.<br />

La directive du 1 er septembre 2014<br />

concernant les informations relatives<br />

à la gouvernance d’entreprise (RLCG)<br />

de la SIX Swiss Exchange oblige les<br />

émetteurs à publier certaines informations<br />

clés sur la direction de leur<br />

entreprise aux investisseurs 3 . La RLCG<br />

est une pure directive de transparence<br />

qui ne contient aucune règle<br />

matérielle concernant la gouvernance<br />

d’entreprise ou l’établissement d’un<br />

comité d’audit.<br />

L’Autorité fédérale de surveillance<br />

des marchés financiers (FINMA)<br />

formule des exigences particulières<br />

dans sa circulaire n° 2008/24 du<br />

20 novembre 2008 concernant le<br />

comité d’audit des banques. Ainsi,<br />

la majorité des membres du comité<br />

d’audit doit être indépendante de la<br />

société; lorsque tel n’est pas le cas,<br />

la FINMA exige la publication des<br />

relations individuelles. De plus, les<br />

membres du comité d’audit doivent<br />

justifier d’une bonne connaissance<br />

et d’une certaine expérience dans<br />

le domaine financier et comptable<br />

et connaître le métier d’auditeur financier.<br />

Règlementation des<br />

comités d’audit en comparaison<br />

internationale<br />

Les pays disposant d’un marché financier<br />

important (UE, USA) se sont<br />

dotés de réglementations impératives<br />

concernant le comité d’audit. L’étude<br />

comparée des législations étrangères<br />

en la matière est publiée sur le site<br />

web de l’ASR: www.rab-asr.ch. Cette<br />

étude présente notamment un comparatif<br />

avec les nouvelles règles de<br />

l’Union européenne (EU <strong>Audit</strong> Reform)<br />

et peut être prise comme référence<br />

pour la mise en œuvre des<br />

bonnes pratiques internationales.<br />

Composition et mode de<br />

fonctionnement du comité<br />

d‘audit<br />

Afin que le comité d’audit puisse apprécier<br />

de manière critique le travail<br />

effectué par l’organe de révision externe,<br />

sa composition doit être adéquate.<br />

Le Swiss Code formule des<br />

recommandations à ce propos. Ainsi,<br />

le comité d’audit doit être composé<br />

de membres du conseil d’administration<br />

indépendants et sans fonction<br />

exécutive. L’ASR considère par ailleurs<br />

qu’au minimum un membre du comité<br />

d’audit doit être un expert finan-<br />

1 Les sociétés d’intérêt public sont les sociétés<br />

ouvertes au public (art. 727, al. 1,<br />

ch. 2, CO; RS 220; en particulier: sociétés<br />

cotées) et les assujettis à la FINMA (art. 3<br />

LFINMA; RS 956.1; en particulier: banques<br />

et assurances) (art. 2 LSR; RS 221.302).<br />

2 Christian Offenhammer, Effektivitätsorientierte<br />

Ausgestaltung von <strong>Audit</strong> <strong>Committee</strong>s,<br />

Thèse. St-Gall, 2012.<br />

3 Par souci de lisibilité, la différenciation<br />

du genre est implicite. Les termes utilisés<br />

ici s’appliquent indifféremment aux deux<br />

genres sans distinction.


4<br />

<strong>Guide</strong> du comité d’audit<br />

cier qualifié 4 . Celui-ci doit être indépendant<br />

de la direction et de l’organe<br />

de révision. Il doit en outre régulièrement<br />

se perfectionner dans le cadre<br />

de la formation continue.<br />

Élection de l’organe<br />

de révision<br />

Le comité d’audit doit diriger activement<br />

le processus d’élection ou de<br />

réélection de l’organe de révision. Il<br />

incombe au conseil d’administration<br />

in corpore de proposer un organe<br />

de révision à l’assemblée générale.<br />

Il s’avère qu’en général, l’indépendance<br />

de l’organe de révision face au<br />

Management de la société révisée est<br />

meilleure lorsque le comité d’audit<br />

participe activement au processus de<br />

sélection.<br />

Il est recommandé de contrôler régulièrement<br />

l’organe de révision et<br />

de remettre en jeu cette fonction,<br />

de préférence par le biais d‘un appel<br />

d’offre public. L’ASR recommande à<br />

ce propos de structurer l’examen et<br />

la mutation de l’organe de révision<br />

selon des critères transparents. Outre<br />

les critères quantitatifs, il faut pondérer<br />

de manière adéquate les critères<br />

qualitatifs mesurables. Les critères<br />

qualitatifs peuvent être par exemple:<br />

− l’expérience dans le domaine de<br />

l’industrie de l’équipe de révision;<br />

− la quote-part des heures consacrées<br />

par l’auditeur responsable (Engagement<br />

Partner) et de l’Engagement<br />

Quality Control Reviewers par<br />

rapport au nombre total d’heures<br />

consacrées au mandat de révision;<br />

− l’assistance de spécialistes (criminalistes,<br />

spécialistes IT, experts fiscaux,<br />

actuaires, experts IFRS, etc.);<br />

− l’expérience des membres de<br />

l’équipe de révision dans le domaine<br />

de la présentation des<br />

comptes (p. ex. expérience dans le<br />

domaine IFRS ou Swiss GAAP FER);<br />

− le mode d’analyse concernant les<br />

succursales et les filiales (méthodologie,<br />

audits de composantes, etc.);<br />

− les résultats des contrôles de qualité<br />

des autorités de surveillance (File<br />

Review).<br />

Indépendance de<br />

l’organe de révision<br />

L’indépendance de l’organe de révision<br />

est un élément central de l’audit.<br />

Elle est indispensable à la confiance<br />

de tiers envers le travail de l’organe<br />

de révision. Cette indépendance doit<br />

être vérifiée aussi bien par l’organe de<br />

révision lui-même que par le conseil<br />

d’administration de la société auditée.<br />

Le Swiss Code prévoit que le<br />

comité d’audit doit s’assurer de l’indépendance<br />

de l’organe de révision.<br />

Mandats parallèles<br />

L’ASR recommande aux comités d’audit<br />

de fixer des directives claires et<br />

objectivement mesurables en ce qui<br />

concerne la limitation des mandats parallèles<br />

confiés à l’organe de révision<br />

externe. Il y a lieu de fixer un montant<br />

d’honoraire seuil à partir duquel<br />

le mandat parallèle doit faire l’objet<br />

d’une autorisation expresse du comité<br />

d’audit, et une limite absolue du pourcentage<br />

d’honoraires accessoires par<br />

rapport aux honoraires de révision.<br />

Rotation<br />

Obligation légale, la rotation de l’auditeur<br />

responsable après sept ans 5<br />

vise à prévenir le risque de voir se<br />

développer mutuellement une trop<br />

grande confiance personnelle entre<br />

l’organe de révision et la société auditée.<br />

En Suisse, il n’existe aucune<br />

prescription de rotation pour l’organe<br />

de révision en tant que tel (Firm Rotation).<br />

Dans l’Union européenne (UE),<br />

de telles prescriptions ont été introduites<br />

pour les organes de révision<br />

des sociétés d’intérêt public.<br />

Aux yeux de l’ASR, il est judicieux que<br />

le comité d’audit procède régulièrement<br />

à l’examen critique de la durée<br />

du mandat de révision externe. Cet<br />

examen devrait intervenir après une<br />

période de 10 à 14 ans et conduire à<br />

une remise au concours du mandat.<br />

Honoraires<br />

Les honoraires de l’organe de révision<br />

sont évalués et fixés de préférence<br />

chaque année par le comité d‘audit.<br />

Cette procédure encourage l’indépendance<br />

de l’organe de révision par<br />

rapport au Management de la société<br />

révisée.<br />

4 Un expert financier est une personne qui<br />

peut justifier cumulativement<br />

a. de la maîtrise des principes et des règles<br />

de comptabilité et de l’établissement des<br />

comptes annuels,<br />

b. de l’expérience dans la préparation ou<br />

la révision des comptes annuels de sociétés<br />

analogues,<br />

c. de la maîtrise des mécanismes de<br />

contrôle interne.<br />

5 Art. 730a, al. 2, CO.


<strong>Guide</strong> du comité d’audit<br />

5<br />

Communication<br />

Communication orale<br />

Des contacts réguliers entre le comité<br />

d’audit ou son président et l’organe<br />

de révision sont importants. En règle<br />

générale, l’organe de révision devrait<br />

assister aux séances du comité d‘audit.<br />

L’ASR étant soumise au secret de<br />

fonction 7 , elle ne peut transmettre les<br />

résultats des revues de dossiers directement<br />

aux sociétés révisées.<br />

Le comité d’audit et la révision externe<br />

devraient organiser des réunions régulières<br />

sans la participation du Management<br />

(«Private Meetings»). Le<br />

comité d’audit peut ainsi se faire une<br />

image indépendante du travail et du<br />

pouvoir d’appréciation en résultant<br />

du Management.<br />

Rapport écrit de l’organe de<br />

révision<br />

Outre le rapport de révision à l’assemblée<br />

générale, les entreprises de<br />

révision soumises à la surveillance de<br />

l’État doivent présenter un rapport<br />

détaillé sous forme écrite au conseil<br />

d‘administration 6 . La teneur de ce<br />

rapport est régie en premier lieu par<br />

la loi et en second lieu par les règles<br />

professionnelles. La circulaire n°<br />

1/2009 de l’ASR fixe des conditions<br />

minimales qui vont plus loin que les<br />

règles professionnelles. Les exigences<br />

de l’ASR visent à garantir que le comité<br />

d‘audit dispose des informations<br />

nécessaires pour pouvoir exercer ses<br />

fonctions.<br />

Information sur les constatations<br />

de l‘ASR<br />

Les entreprises soumises à la surveillance<br />

de l’État sont contrôlées par<br />

l’ASR en fonction d’une échelle de<br />

risques. La qualité des prestations de<br />

révision est évaluée notamment sur<br />

la base de l’examen des dossiers de<br />

révision («File Review»). Les constatations<br />

découlant de cet examen sont<br />

répercutées dans le rapport d’inspection<br />

que l’ASR rédige à l’intention de<br />

l’entreprise de révision soumise à la<br />

surveillance de l‘État.<br />

6 Art. 728b, al. 1, CO.<br />

7 Art. 34 LSR.


6 Annexe: Catalogue de questions | <strong>Guide</strong> du comité d’audit<br />

Annexe: Catalogue de questions<br />

Les questions figurant ci-dessous ne constituent que des exemples et doivent être adaptées ou complétées selon les<br />

circonstances.<br />

Questions générales<br />

1. Quels risques commerciaux et sectoriels de notre société peuvent avoir une influence particulière sur le rapport<br />

financier?<br />

2. Comment évaluez-vous les principes de la présentation des comptes de notre société (Accounting Policies) en<br />

comparaison avec ceux de nos pairs? Sont-ils agressives ou conservateurs?<br />

3. Des personnes clés ont-elles quitté récemment votre équipe de révision? Si oui, comment la qualité des révisions<br />

est-elle garantie?<br />

4. Quels sont les spécialistes auxquels vous entendez faire appel (experts fiscaux, spécialistes IT, actuaires, etc.)?<br />

5. Quelles opérations de vérification avez-vous effectuées concernant nos processus de gestion des risques qui<br />

peuvent avoir une incidence sur le rapport financier?<br />

6. Comment traitez-vous les risques IT dans votre méthode de travail? Comment évaluez-vous la qualité de nos<br />

contrôles assistés informatiquement?<br />

Détermination du seuil de matérialité<br />

7. Comment calculez-vous le seuil de matérialité et le seuil de planification 8 ? Quelle est l’évolution de ces seuils<br />

depuis l’année précédente? Les seuils de matérialité ont-ils été adaptés au cours de la révision?<br />

8. Quel paramètre prenez-vous en compte pour le calcul des seuils de matérialité (bénéfice avant impôt, EBIT, chiffre<br />

d’affaires, capitaux propres, etc.)? Ce paramètre a-t-il été corrigé à la suite d’événements ponctuels?<br />

9. À partir de quel montant entendez-vous nous communiquer les erreurs non corrigées?<br />

Prise en compte des filiales (Scoping)<br />

10. Envisagez-vous d’adapter la prise en compte des succursales et des filiales (Scoping) par rapport à l’année précédente?<br />

Si oui, pour quels motifs?<br />

11. Quelle méthode envisagez-vous d’appliquer pour la prise en compte des succursales et des filiales (Scoping) (révision<br />

ordinaire/révision de transactions spécifiques/etc.)?<br />

12. Quelles opérations de révision envisagez-vous en ce qui concerne les succursales et filiales qui ne sont pas englobées<br />

dans l‘analyse (out of scope subsidiaries)?<br />

Recours aux Shared Service Centers<br />

13. Quelles catégories d’opérations de révision avez-vous déléguées à des Shared Service Centers étrangers 9 et comment<br />

garantissez-vous la qualité des travaux externalisés?<br />

14. Comment assurez-vous que les lois suisses soient respectées par un Shared Service Center étranger (protection des<br />

données, etc.)?<br />

8 Le seuil de planification est inférieure au seuil de matérialité (globale). Il s’agit de réduire ainsi la probabilité que la somme des erreurs<br />

non détectées et non corrigées soit supérieure au seuil de matérialité fixé pour l’ensemble du mandat de révision (cf. ISA/NAS<br />

320.11).<br />

9 Un Shared Service Center étranger est en général une entité contrôlée par le réseau de révision correspondant. Elle ne possède aucun<br />

agrément en qualité d’entreprise de révision dans l’Etat où elle a son siège. Le terme « Shared Service Center » est parfois remplacé<br />

par celui de «Delivery Center».


Annexe: Catalogue de questions | <strong>Guide</strong> du comité d’audit<br />

7<br />

Collaboration avec le service de révision interne<br />

15. Sous quelle forme les informations importantes concernant les risques identifiés sontelles échangées entre l’organe<br />

de révision externe et le service de révision interne?<br />

16. Comment évaluez-vous le travail de notre service de révision interne concernant le rapport sur les états financiers?<br />

17. Dans quelle mesure vous êtes-vous fondé sur les travaux du service de révision interne? Quelles opérations avezvous<br />

effectuées pour vérifier la qualité de tels travaux?<br />

18. L’équipe de révision a-t-elle intégré des collaborateurs du service de révision interne dans ses rangs (Body Lending<br />

ou Direct Assistance)? Si oui, quelles sont les mesures prises pour garantir le respect des règles d‘indépendance?<br />

Actes frauduleux (Fraud)<br />

19. Quelles activités et quels secteurs de notre société sont-ils de votre point de vue particulièrement exposés aux<br />

actes frauduleux? Quelles opérations avez-vous effectuées concernant ces activités et ces secteurs?<br />

20. Quels sont les éléments non annoncés au Management («element of unpredictability») intégrés dans votre analyse?<br />

21. Comment évaluez-vous nos processus de dénonciation internes et externes? Avez-vous connaissance de telles<br />

dénonciations concernant le rapport financier?<br />

Risques fiscaux<br />

22. Quels sont les risques fiscaux majeurs de votre point de vue?<br />

23. Dans quel pays la fiscalité est-elle si basse que des risques de réputation pourraient surgir à l’encontre de notre<br />

société?<br />

24. Comment évaluez-vous les éventuelles conventions avec les autorités fiscales (règles fiscales)? Comment en avezvous<br />

tenu compte dans votre examen?<br />

Contrôle des positions liées à une grande marge d’appréciation<br />

25. Quelles sont les positions des comptes annuels et des comptes consolidés qui comportent à votre avis une grande<br />

marge d’appréciation du Management (p. ex. immobilisations incorporelles tel que le droit des marques, goodwill,<br />

etc.)? Comment procédez-vous à l’examen critique de ce pouvoir d’appréciation ou comment le validez-vous avec<br />

des informations externes?<br />

26. Comment les chiffres budgétés pour les tests annuels de dépréciation (impairment tests) ont-ils été analysés? Le processus<br />

relatif au budget a-t-il été examiné? Quelle est la fiabilité des chiffres budgétés lors des exercices précédents?<br />

Mesures d’assurance qualité au sein de l’organe de révision<br />

27. Décrivez-nous votre processus interne de contrôle d’assurance-qualité interne et de contrôle d’indépendance.<br />

Quand l’auditeur responsable a-t-il fait l’objet d’un contrôle interne pour la dernière fois dans votre entreprise?<br />

Quelle a été l’évaluation interne de son travail (rating)?<br />

28. Les opérations de révision effectuées auprès de notre société ont-elles été contrôlées par des autorités de surveillance<br />

indépendantes en matière de révision (assurance-qualité externe)? Si oui, expliquez-nous les constatations et<br />

les résultats de ces contrôles.


8<br />

Annexe: Catalogue de questions | <strong>Guide</strong> du comité d’audit<br />

Indépendance et scepticisme professionnel de l’organe de révision<br />

29. Votre entreprise de révision a-t-elle reçu des mandats parallèles durant l’exercice écoulé qui n’avaient aucun rapport<br />

avec la révision des états financiers? Comment évaluez-vous le risque de perte d’indépendance du fait de ces<br />

mandats parallèles?<br />

30. Comment appréciez-vous votre scepticisme professionnel (professional scepticism) face à la direction et aux<br />

collaborateurs de notre société? Existe-t-il des questions sur lesquelles vous avez des divergences d’opinion avec la<br />

direction?<br />

Autorité fédérale de surveillance<br />

en matière de révision ASR<br />

Bundesgasse 18<br />

Case postale 6023<br />

CH-3001 Berne<br />

+41 31 560 22 22<br />

info@rab-asr.ch<br />

www.rab-asr.ch

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