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ON Magazine - Guide Casques 2014

Magazine Guide des casques audiophiles Edition 2014 Alpha design Labs, Aëdle, AKG, Audio-technica, Bowers &Wilkins, Bang & Olufsen, Beats, Bose, Beyerdynamic, Denon, Focal, HifiMan, Fostex, Ergo, Final Audio Design, House of Marley, JVC, Logitech, Monster, Noontec, Nad, Onkyo, Sol Republic, Shure, Sony, Sennheiser, Stax, Ultrasone,Yamaha 39nouveaux modèles à l’essai Alpha design Labs, Arcam, Audioquest, Cambridge Audio, Carot, iFiMicro, Leehman, M2Tech, Micromega, Musical Fidelity, NuForce, Rega +15amplis casques en test

Magazine Guide des casques audiophiles Edition 2014 Alpha design Labs, Aëdle, AKG, Audio-technica, Bowers &Wilkins, Bang & Olufsen, Beats, Bose, Beyerdynamic, Denon, Focal, HifiMan, Fostex, Ergo, Final Audio Design, House of Marley, JVC, Logitech, Monster, Noontec, Nad, Onkyo, Sol Republic, Shure, Sony, Sennheiser, Stax, Ultrasone,Yamaha 39nouveaux modèles à l’essai Alpha design Labs, Arcam, Audioquest, Cambridge Audio, Carot, iFiMicro, Leehman, M2Tech, Micromega, Musical Fidelity, NuForce, Rega +15amplis casques en test

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<strong>Magazine</strong><br />

Edition <strong>2014</strong><br />

<strong>Guide</strong> des casques audiophiles<br />

39 nouveaux modèles à l’essai<br />

Alpha design Labs, Aëdle, AKG, Audio-technica, Bowers & Wilkins, Bang & Olufsen,<br />

Beats, Bose, Beyerdynamic, Denon, Focal, HifiMan, Fostex, Ergo, Final Audio Design,<br />

House of Marley, JVC, Logitech, Monster, Noontec, Nad, Onkyo, Sol Republic, Shure,<br />

Sony, Sennheiser, Stax, Ultrasone, Yamaha<br />

+15 amplis casques en test<br />

Alpha design Labs, Arcam, Audioquest, Cambridge Audio, Carot, iFi-<br />

Micro, Leehman, M2Tech, Micromega, Musical Fidelity, NuForce, Rega


ENTREZ DANS L’UNIVERS DES CASQUES FOCAL...<br />

SPIRIT CLASSIC<br />

En tête-à-tête avec votre musique<br />

299€<br />

À la maison...<br />

Spirit Classic est un casque fermé au look raffiné<br />

et aux finitions haut de gamme, conçu pour une<br />

utilisation chez soi. Avec sa reproduction acoustique<br />

exceptionnelle, il répond aux exigences des mélomanes<br />

et des audiophiles. Tout le savoir-faire Focal au<br />

service d’une conception acoustique optimisée pour<br />

un son haute-résolution, dynamique et naturel ! Doté<br />

d’un large arceau, élégant avec son aspect cuir et sa<br />

finition en aluminium, à la fois léger et confortable,<br />

Spirit Classic invite à de longues heures d’écoute et de<br />

plaisir. Disponible en Hot Chocolate.<br />

Dan<br />

Spirit O<br />

affirmé<br />

matière d<br />

résolume<br />

un grave n<br />

aigu fin, pl<br />

et un rend<br />

fermé, il offr<br />

sans pareille.<br />

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iPad ® . Inconte<br />

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SPIRIT <strong>ON</strong>E<br />

Le son Focal en mode nomade<br />

SPIRIT PROFESSI<strong>ON</strong>AL<br />

Le concentré de monitoring<br />

199€<br />

259€<br />

s la rue...<br />

ne est un casque nomade haute-fidélité au design<br />

qui porte en lui toutes les valeurs de Focal en<br />

e plaisir et de performances audio. Son look est<br />

nt moderne et sa restitution sonore optimale :<br />

erveux, tendu et sans traînage, un médium/<br />

ein et détaillé, une bande passante étendue<br />

ement dynamique. De type circum-aural<br />

e, enfin, des facultés d’isolation phonique<br />

Spirit One est fourni avec de nombreux<br />

ont une télécommande iPhone ® /iPod ®<br />

stablement le casque nomade des<br />

ponible en Noir, Blanc ou Rouge.<br />

Dans un studio d’enregistrement...<br />

Spirit Professional est directement issu du savoir-faire historique de<br />

Focal : la conception de transducteurs hautes performances. Dans la<br />

droite lignée des enceintes de monitoring Focal, il assure une qualité<br />

de contrôle sans concession, tout en s’affranchissant des contraintes<br />

acoustiques liées à l’espace de travail. L’attention portée au design<br />

des transducteurs en Mylar–Titane permet d’allier rigidité, légèreté<br />

et amortissement afin de préserver la dynamique du signal audio,<br />

d’assurer une neutralité sonore remarquable, le tout sans distorsion.<br />

Enfin, le développement de larges coussinets en mousse à mémoire<br />

de forme offre une parfaite adaptation à l’ensemble des morphologies,<br />

ainsi qu’un confort optimal. Disponible en Noir Texturé.


4<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

Les amplis casques audiophiles<br />

6-8 ADL by Furutech X1<br />

10 Arcam rPac<br />

12 Audioquest DragonFly<br />

14 Cambridge Audio DacMagic XS<br />

16 Carot One Fabriziolo<br />

18-20 iFi-Micro iDac<br />

22-23 Leehman Audio Rhinelander<br />

24 Micromega Myzic<br />

26 M2Tech HiFace DAC<br />

28 Musical Fidelity M1-HPA<br />

30 NuForce uDac 3<br />

32-33 NuForce HA-200<br />

34-36 Rega Ear mkII<br />

38 Smart Audio Smart DAC<br />

42 Teac HA-501<br />

Les casques et écouteurs audiophiles<br />

44 Aëdle Vk1<br />

45 ADL by Furutech H118<br />

46 AKG K451<br />

47 AKG K 495 NC<br />

48 Audio-technica ATH-ES700<br />

49 Audio-technica ATH-AD500X<br />

52 Bang & Olufsen H6<br />

53 Bowers & Wilkins P7<br />

54 Beats Studio new gen.<br />

55 Beats by Dr. Dre MixR<br />

56 Beyerdynamic T 51 p<br />

SOMMAIRE<br />

57 Beyerdynamic T 90<br />

58 Bose AE2w<br />

60 Denon AH-D340<br />

61 Focal Spirit Classic<br />

62 HifiMan HE-500<br />

64 Fostex TE01<br />

65 Fostex T50RP<br />

66-67 Ergo AMT<br />

68 Ergo 1&2<br />

70 Final Audio design Piano Forte iX<br />

71 House of Marlety Destiny TTR<br />

72 JVC HA-SZ2000<br />

73 JVC ésnsy HA-SR75S<br />

74 Logitech UE 6000<br />

75 Monster inspiration NC<br />

76 Nad HP50 RoomFeel<br />

77 Noontec Zoro<br />

78 Onkyo ES-HF300<br />

79 Panasonic RP-HXD5<br />

82 Sol Republic Master Tracks XC<br />

83 Shure SRH1440<br />

84-85 Sennheiser RS-220<br />

86 Sennheiser Momentum On Ear<br />

87 Sony MDR-1RNC<br />

88 Sony MDR-ZX600<br />

89 Stax SR007<br />

90 Ultrasone Edition 8<br />

91 Ultrasone Edition 12<br />

92 Yamaha HPH-M82<br />

Ce guide vous est offert par <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong>. Vous avez le droit de le consulter, l’imprimer, le diffuser, le redistribuer dans son<br />

intégralité sans restriction. Cependant, tout découpage, tout retrait et toute modification sont interdits sauf autorisation<br />

préalable de notre part.<br />

On participé à ce numéro : Manuel Courbo (régie Catset), Virginie Grolleau, Pierre-Yves Maton Pierre Stemmelin


Concert for one<br />

Casque Hi-Fi Mobile P7 Immergez vous dans la musique<br />

avec le P7. Conçu pour redéfinir les nouvelles normes d’un<br />

casque mobile grâce à un nouveau haut parleur développé<br />

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6<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

ALPHA<br />

DESIGN LABS<br />

ADL by Furutech X1<br />

Après les modèles biens connus Cruise et Stride, ADL vient de frapper fort<br />

avec ce petit ampli casque et convertisseur qui peut à la fois s’emmener<br />

partout grâce à des batteries internes hautes performances et être connecté<br />

à un ordinateur ou un iDevice tout en étant très musical.<br />

390 €<br />

Avec son petit air presque innocent,<br />

des dimensions presque lilliputiennes<br />

et les nombreuses parures (finitions<br />

rouge, bleu, noir et silver) de son capot<br />

en aluminium entouré d’un corps en<br />

mastic plastique très souple, le modèle<br />

ADL X1 cache bien son jeu. Pour son<br />

prix, il sait à la fois être musical et<br />

extrêmement complet. Fin et discret,<br />

il n’en possède pas moins tous les<br />

atouts tant sur le plan de praticité, à<br />

l’égal d’un couteau suisse, que musicaux.<br />

Tout d’abord, il offre quantités<br />

de connexions avec une véritable<br />

prise USB-B asynchrone (mini USB) qui<br />

permettra de le raccorder à n’importe<br />

quel ordinateur portable ou pas. Sa<br />

résolution allant jusqu’à 24 bits/192<br />

kHz, il serait effectivement dommage<br />

de s’en priver et il pourra même servir<br />

de convertisseur externe de haute<br />

volée. En plus, il offre une autre prise<br />

USB mais utile uniquement pour le<br />

branchement de périphériques Apple<br />

(iPhone, iPad, iTouch) en numérique<br />

direct et ce jusqu’à une résolution<br />

16/48 kHz (certification Apple MF1). Un<br />

petit inverseur en dessous de l’appareil<br />

commutera le type de source numérique<br />

à écouter entre un iDevice ou un<br />

ordinateur. Mais le tableau n’est pas<br />

fini, ADL a prévu une entrée analogique<br />

par un minijack 3.25 mm pour<br />

tous les autres appareils nomades et<br />

autres smartphones afin que tout un<br />

chacun puisse s’en servir. Il est également<br />

doté d’une sortie numérique<br />

S/PDIF mini optique à l’arrière si l’utilisateur<br />

veut le chaîner avec un autre<br />

convertisseur et de sorties analogiques<br />

pour être brancher sur un système Hifi.<br />

Sur la petite face avant, prend place un<br />

tout petit bouton de volume de haute<br />

qualité avec un interrupteur marche<br />

arrêt, ce qui n’est pas dénué de sens<br />

vu que l’appareil peut fonctionner en<br />

mode parfaitement autonome avec<br />

des batteries Li-ion rechargeables.<br />

Elles se rechargent via la prise mini<br />

USB que ce soit via un ordinateur ou<br />

une petite alimentation AC/DC pour<br />

téléphone ou autres que l’on trouve<br />

facilement un peu partout. Une petite<br />

diode située au plus près du volume<br />

indique ne niveau de charge (rouge =<br />

en charge, vert = charge complète et<br />

orange = charge faible). De l’autre côté<br />

de cette face avant, un petit sélecteur<br />

GND TRRS permet de s’adapter à<br />

différents types de casques (Sony ou<br />

Apple).<br />

Une conception extrêmement<br />

soignée<br />

A l’intérieur, nous restons surpris de<br />

la qualité des composants et de la<br />

précision du montage effectué sur un<br />

circuit imprimé 4 couches avec pistes<br />

en cuivre pur plaquées or de fortes


Le son Sennheiser<br />

s’écoute en couleurs<br />

MOMENTUM On-Ear Ivory<br />

À l’avant-garde des nouvelles tendances de la mode<br />

urbaine, Sennheiser a créé sa gamme MOMENTUM On-Ear.<br />

Alliance magique de luxe, de confort, d’élégance au service<br />

d’un son d’exception.<br />

Les 7 couleurs “fashion” ont été soigneusement<br />

élaborées par une équipe internationale de designers<br />

spécialistes de la mode.<br />

Les matériaux sélectionnés allient légèreté et<br />

raffinement : acier brossé et Alcantara ® , un tissu<br />

“haute technologie” dédié jusqu’alors à la sellerie<br />

de luxe - voitures de sport, yachts, jets privés,<br />

haute couture…<br />

MOMENTUM On-Ear… bien plus qu’un casque, un style.<br />

Série Momentum On-Ear<br />

Sennheiser France - 128 bis, av. Jean Jaurès - 94851 Ivry-sur-Seine<br />

Tél. : 01 49 87 03 00 - Fax : 01 49 87 03 24 - www.sennheiser.fr


8 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

Spécifications<br />

•Connectique d’entrée : 1 x mini<br />

USB-B (24/192 kHz), 1 x USB-A<br />

(16/48 kHz), entrée analogique<br />

mini-jack 3.25 mm<br />

•Connectique de sortie : 1 minijack<br />

3.25 mm ligne et optique 3.25<br />

mm (S/PDIF 24/192 kHz)<br />

•Résolution maximale :<br />

24/192 kHz<br />

•Sortie casque : 40 mW (12 Ω), 65<br />

mW (16 Ω), 107 mW (56 Ω), 19 mW<br />

(600 Ω)<br />

•Distorsion : 1% à 1 kHz<br />

•THD : 0.002%<br />

•Dimensions : 68 x 16.5 x 118 mm<br />

•Poids : 147 kg<br />

Notre avis<br />

Fabrication<br />

Fonctions<br />

Musicalité<br />

Intérêt<br />

sections. Déjà en regardant la puce de<br />

conversion, on va commencer à comprendre<br />

pourquoi cet appareil fonctionne<br />

si bien. Il s’agit d’une puce Sabre<br />

ESS 9023 24/192 kHz qui fait le bonheur<br />

de beaucoup d’audiophiles. L’interface<br />

USB est gérée par un contrôleur hautes<br />

performances type XMOS de même résolution<br />

qui accepte aussi le mode Asio et<br />

asynchrone. Le reste est du même acabit<br />

avec des amplis opérationnels Texas Instrument<br />

LM932 à faible consommation.<br />

A l’écoute<br />

Nous avons pu donc tester cet X1, que ce<br />

soit en sortie USB d’un ordinateur à la résolution<br />

maximale, en analogique avec la<br />

même source et même sur une tablette<br />

iPad, les meilleurs résultats étant obtenus<br />

dans la première configuration bien<br />

entendu. Immédiatement, ce sont les<br />

qualificatifs de vivant, joyeux, extraverti<br />

qui nous viennent à l’esprit. Cet appareil<br />

respire la musique à grandes bouffées<br />

avec un sens du rythme, une dynamique<br />

bien répartie sur toute la bande passante<br />

qui en fait un choix incontournable dans<br />

cette gamme de prix. Certes, on sent<br />

quelques petites colorations ; un petit<br />

excès de zèle de plus dans l’aigu que la<br />

reine de la neutralité absolue bouderait,<br />

mais l’X1 joue avec une telle conviction<br />

et franchise que c’est un régal lorsque<br />

l’on pense aussi qu’il n’est qu’un appareil<br />

nomade. On note aussi une très belle<br />

qualité de présence des divers musiciens<br />

et interprètes avec beaucoup de détails<br />

dans la restitution. On perçoit parfaitement<br />

à la fois les différences de qualité<br />

d’enregistrements que le son des salles<br />

lors d’enregistrements en public. Le son<br />

donne une impression de puissance<br />

comme s’il nous en restait tout le temps<br />

«sous les pieds» et il s’est bien sorti<br />

d’une écoute avec un casque très haut<br />

de gamme Audio Technica ATX-AD500X<br />

d’une impédance de 48 Ω en lui permettant<br />

de révéler toute sa personnalité.<br />

Pour le prix et les possibilités, une note<br />

maximale s’impose.


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La Quintessence<br />

Fabriqué en Allemagne<br />

Garantie 5 ans<br />

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10<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

ARCAM<br />

Arcam rPAC<br />

La série R du constructeur britannique Arcam comprend<br />

plusieurs solutions pour ordinateurs ou périphériques<br />

nomades. Ce convertisseur rPac bénéficie toujours<br />

d’une exceptionnelle qualité de fabrication, mais<br />

les surprises ne s’arrêtent pas là.<br />

Pour toute sa série R, Arcam a choisi, et<br />

c’est compréhensible, le même format,<br />

voire le même châssis en métal noir<br />

mat dont le fonds légèrement amortissant<br />

permet à l’utilisateur de le poser<br />

sur toutes les surfaces sans risque de<br />

rayer quoi que ce soit. L’Arcam rPac est<br />

donc un convertisseur et amplificateur<br />

pour casque alimentés directement par<br />

son entrée USB. Il est doté d’une puce<br />

Texas Instruments PCM5102, modèle qui<br />

figure dans d’autres appareils plus haut<br />

de gamme de la marque. Sa résolution<br />

va jusqu’aux valeurs 24 bits/96 kHz ce<br />

qui lui permettra de lire tous les fichiers<br />

haute définition jusqu’à 96 kHz, fichiers<br />

que l’on trouve en plus en plus sur le<br />

marché.<br />

Toutes les connexions, à part la sortie<br />

casque, se font à l’arrière. On y trouve<br />

l’entrée USB au format 2.0, mise au côté<br />

de deux prises de sorties ligne RCA pour<br />

un raccordement à un système hifi de<br />

qualité ou même à une paire d’enceintes<br />

amplifiées. La sortie casque s’effectue<br />

sur le devant via une prise jack 3.25 mm<br />

et sur le dessus de l’appareil, l’utilisateur<br />

pourra jouer sur le volume, mais que<br />

pour le casque. On pourrait regretter que<br />

ce réglage ne se fasse pas aussi pour les<br />

sorties lignes arrières, comme la présence<br />

d’une sortie numérique supplémentaire.<br />

Arcam a toujours su développer une<br />

sonorité qui évoque l’élégance sonore<br />

même. L’écoute s’est toujours montrée<br />

d’un équilibre agréable sans pour autant<br />

être flatteur et coloré. En écoutant<br />

certains passages de musique classique,<br />

le domaine de prédilection de ce Dac,<br />

les mélomanes seront aux anges face<br />

à la cohérence des timbres, comme<br />

face à l’homogénéité de toute la bande<br />

passante avec un aspect «respect des<br />

timbres» assez unique. En cela, le rPAC<br />

se rapproche du nouveau Cambridge<br />

DacMagic XS avec un peu moins de nervosité<br />

et de précision. Il aura plus cette<br />

élégance sonore propre à cette marque.<br />

Spécifications<br />

•Port USB : asynchrone<br />

•Résolution maximale : 24/96 kHz<br />

•Sortie casque : 138 mW<br />

•Rapport signal bruit : 98 dB<br />

•Distorsion : 0.002%<br />

•Dimensions : 100 x 25 x 62 mm<br />

Notre avis<br />

Fabrication<br />

Possibilités<br />

Musicalité<br />

Intérêt<br />

190 €


TH5W -TH7W -TH5B-TH5W<br />

TH5<br />

TH7


12<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

AUDIOQUEST<br />

AudioQuest DragonFly<br />

La marque britannique Audioquest fut la toute<br />

première à offrir un convertisseur type «dongle» que<br />

l’on branche directement sur son ordinateur et dont la<br />

taille en fait le compagnon de voyage des audiophiles.<br />

Son succès n’a jamais été démenti ; et bien d’autres<br />

constructeurs ont d’ailleurs suivi depuis.<br />

Le DragonFly est un petit convertisseur<br />

de haute qualité avec un format de<br />

poche et des qualités sonores de très<br />

haut niveau. Le DragonFly présente<br />

l’avantage, outre sa mobilité, d’éviter<br />

d’ajouter un câble et donc de risquer<br />

d’en amoindrir les qualités. Il possède<br />

aussi un autre atout, c’est son niveau<br />

ajustable en analogique suivant les<br />

appareils avec lesquels on le marie, ce<br />

qui pour des enceintes amplifiées ou un<br />

casque s’avère confortable, ce réglage de<br />

volume se faisant directement à partir de<br />

l’ordinateur. La section analogique a fait<br />

l’objet d’une grande attention, et lorsque<br />

vous contrôlez le volume directement<br />

par un logiciel de lecture sur l’ordinateur,<br />

c’est le contrôleur de gain analogique du<br />

DragonFly qui opère. Il convertit la commande<br />

numérique en analogique pour<br />

une optimisation de la sonorité globale.<br />

Le transfert de données est du type asynchrone<br />

avec protocole Streamlengh USB<br />

avec deux horloges maîtres qui évitent<br />

les problèmes de fluctuations. La puce<br />

de conversion est d’origine Sabre ESS 24<br />

bits, un marque bien connue et surtout<br />

très appréciée par les audiophiles pour<br />

son côté analogique du son. De plus, et<br />

c’est aussi assez agréable, la couleur de<br />

la libellule incrustée sur le dessus change<br />

de couleur suivant le taux d’échantillonnages<br />

supportés :<br />

verte (44.1 kHz),<br />

bleue (48 kHz),<br />

jaune (88.2 kHz) et<br />

blanche (96 kHz).<br />

A l’écoute, même si<br />

le DragonFly n’opère que<br />

jusqu’à 96 kHz, ce qui est, pour la<br />

plupart de nous, le taux d’échantillonnage<br />

le plus haut vis-à-vis des fichiers<br />

vendus aujourd’hui, il n’en perd pas<br />

pour autant son côté très musical donc<br />

attachant. Moins vif que certains de ses<br />

concurrents, la libellule offre immédiatement<br />

un son plus plein avec une excellente<br />

articulation de tous les registres.<br />

Manifestement, il est plus doux et bénéficie<br />

d’un médium d’une grande aération,<br />

ce qui lui donne une présence scénique<br />

tout en profondeur. On se laisse facilement<br />

transporter par les ambiances des<br />

prises de son même si on se retrouve<br />

moins proche des interprètes qu’avec<br />

le NuForce uDAC3 par exemple. Il est<br />

très joliment timbré, avec une certaine<br />

élégance sonore ce qui de ce côté le<br />

rapproche du Cambridge DacMagic XS<br />

tout juste arrivé. Et d’ailleurs, tous deux<br />

possèdent une puce de conversion de la<br />

même origine, ceci expliquant peut être<br />

cela.<br />

Spécifications<br />

•Conversion : 24 bits / 96 kHz<br />

•Entrées numériques : 1 USB<br />

Asynchrone<br />

•Sortie Ligne : 1 mini-jack 3.25 mm<br />

(stéréo)<br />

•Niveau de sortie : 2 Vrms<br />

(ajustable)<br />

•Réponse en fréquence : DC à 22<br />

kHz (44.1 kHz) ou 48 kHz (96 kHz)<br />

•Impédance minimum : 12 Ω<br />

•Dimensions : 19 x 11 x 73 mm<br />

Notre avis<br />

Fabrication<br />

Fonctions<br />

Musicalité<br />

Intérêt<br />

250 €


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14<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

CAMBRIDGE<br />

Cambridge Audio DacMagic XS<br />

Décidément, la marque Cambridge Audio est sur tous les<br />

fronts et enfonce le clou dans le domaine de la conversion<br />

avec ce modèle XS, un petit Dac USB pour casque<br />

audiophile. Equipé d’un dac Sabre, le meilleur est attendu.<br />

Avec ce petit boîtier de 5,35 cm de profondeur<br />

pour une hauteur de 1 cm seulement<br />

et une largeur de 3 cm, Cambridge<br />

Audio attaque là un secteur en plein<br />

essor, celui des convertisseurs/amplis<br />

casque que l’on peut emmener partout<br />

avec soi et son ordinateur. Il devient dès<br />

lors l’entrée de gamme de ce fabricant<br />

anglais dans le domaine du traitement<br />

numérique.<br />

D’un côté, on peut le brancher sur un<br />

ordinateur PC ou MAC et sa résolution<br />

maximale sera portée à 24 bits/192 kHz<br />

avec un port USB 2.0 et seulement à<br />

24/96 kHz en 1.0. Il pourra donc fonctionner<br />

avec ou sans pilote d’installation<br />

et ce jusqu’à 24/96 kHz au maximum.<br />

En utilisation 2.0 et avec un ordinateur<br />

PC, il sera nécessaire d’installer un pilote<br />

propriétaire qui permet la lecture Bitperfect<br />

et la résolution la plus haute. Pour<br />

la conversion comme l’amplification, le<br />

DacMagic XS intègre une puce Sabre<br />

Premier Audio ES9023 avec circuit de<br />

gain pour casque inclus. Il développe<br />

une puissance de 150 mW, un chiffre 10<br />

fois plus puissant que la simple sortie<br />

casque d’un portable. Deux petits<br />

boutons poussoirs assurent le contrôle<br />

du volume avec 54 positions possibles.<br />

Cette commande de volume est analogique.<br />

Elle contourne totalement la carte<br />

son de l’ordinateur et commande de<br />

volume de ce dernier. Son poids de 100<br />

grammes comme son alimentation tirée<br />

de la connexion USB en font réellement<br />

un petit convertisseur que l’on met dans<br />

sa poche sans autre forme de procès et<br />

qui va réveiller tous les ordinateurs auxquels<br />

il sera connecté.<br />

A l’écoute, nous connaissons bien les<br />

convertisseurs Cambridge Audio pour<br />

leur côté hyper nerveux et très défini<br />

et manifestement, ce DacMagic XS<br />

manifeste dès les premières mesures de<br />

musique une sonorité quelque peu différente.<br />

En effet, on se sent tout de suite<br />

envahi par une grande douceur générale<br />

avec un équilibre tonal très élégant et<br />

fin. Les timbres sont assez chauds avec<br />

du poids sur les notes et la sensation<br />

d’espace est parfaitement respectée. Les<br />

détails, même si par exemple le NuForce<br />

Dac3 va plus loin dans ce registre, sont<br />

bien intégrés au message initial. Les<br />

graves sont puissants, charnus et d’une<br />

magnifique ampleur. Un rendu sonore<br />

qui fait part à beaucoup de densité.<br />

sonore et une excellente aération.<br />

Spécifications<br />

•Résolutions supportées : 16/24<br />

bits de 44,1 à 192 kHz (suivant le<br />

standard USB 1.0 ou 2.0)<br />

•Puissance de sortie : 2 Vrms<br />

•Impédance casque mini : 12 Ω<br />

•Sortie casque : mini-jack<br />

•Distorsion Harmonique totale :<br />

< 0,004%<br />

•Réponse : 20 à 20 kHz +/- 0.2 dB<br />

•Dimensions : 53,5 x 10 x 30 mm<br />

•Poids : 100 g<br />

Notre avis<br />

Fabrication<br />

Fonctions<br />

Musicalité<br />

Intérêt<br />

150 €


16<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

CAROT <strong>ON</strong>E<br />

Carot One Fabriziolo<br />

Ce petit ampli à tube pour casque ou<br />

préampli ligne est unique en son genre<br />

avec sa couleur «carotte».<br />

Ce petit amplificateur casque tranche<br />

radicalement de ce que l’on peut trouver<br />

dans cette gamme. En effet, son coffret<br />

en aluminium brossé orange coiffé d’un<br />

tube que l’on peut habiller d’un petit<br />

tube en plastique transparent (histoire<br />

de ne rien perdre du spectacle) lui donne<br />

un look à la fois contemporain avec une<br />

touche «vintage», de bon goût diront<br />

certains, un peu limite diront d’autres.<br />

Peu importe, le Carot One Fabriziolo ne<br />

laissera personne indifférent comme<br />

le fait une belle voiture italienne, patrie<br />

de cet appareil. Et pour notre part, nous<br />

trouvons que cette audace stylistique est<br />

bien récompensée car les mots de sexy,<br />

ou adorable nous viennent à l’esprit et<br />

dans ces temps de morosité, ça fait du<br />

bien pour pas cher. C’est dit. Le modèle<br />

d’aujourd’hui est plus spécialisé pour<br />

les casques audio, mais sachez qu’un<br />

modèle appelé Ernestolo pourra délivrer<br />

une puissance de 2 x 15 watts sous 4 Ω<br />

et 2 x 6 sous 8 à des enceintes à très bon<br />

rendement. En revanche, notre Fabriziolo<br />

pourra alimenter des enceintes actives<br />

sans aucun problème et avec sa douceur<br />

d’écoute, ce qui n’est pas une mauvaise<br />

chose en soi face à certains modèles<br />

proposés sur le marché. Il servira alors<br />

plus comme un préamplificateur à tube,<br />

doublé d’un amplificateur pour casques.<br />

Sur sa petite façade en métal adonisée,<br />

on trouve une sortie pour un casque<br />

au format jack 3.5 mm (un adaptateur<br />

3.5/6.35 est souvent offert avec les<br />

casques ou accessible facilement chez<br />

un spécialiste audio), une entrée stéréo<br />

sur le format 3.25 mm également pour<br />

un périphérique type MP3, ainsi qu’un<br />

petit bouton de volume. À l’arrière on<br />

trouve la prise recevant l’alimentation<br />

12 V en courant continu ainsi que<br />

l’entrée stéréo par deux RCA dorées<br />

et même une sortie ligne sur un jack<br />

3.25 mm. Voilà, c’est, à part la couleur,<br />

assez sobre mais très bien construit car<br />

tout est en métal et monté solidement<br />

avec des vis à tête BTR. Sur le dessus,<br />

trône un tube double triode 6922 que<br />

l’utilisateur pourra couvrir de son petit<br />

tube transparent pour des raisons de<br />

sécurité et de législation. A l’intérieur,<br />

un petit cavalier permet aussi de mettre<br />

un autre tube comme un 12AU7 par<br />

exemple demandant un réglage de bias<br />

légèrement différent mais qui pourrait,<br />

suivant le modèle mis et le prix consacré,<br />

donner d’encore meilleurs résultats que<br />

le modèle livré d’origine. Ce dernier ne<br />

sert en réalité qu’à la partie préamplificatrice<br />

de l’appareil mais lui donnera<br />

tout de même une sonorité bien spécifique.<br />

Afin d’obtenir plus de puissance<br />

comme les 3 watts sous 32 Ω annoncés,<br />

d’autres composants sont montés sur la<br />

carte principale dont un module Class T<br />

(Tripath) fonctionnant dans un schéma<br />

d’amplification Classe D, une classe bien<br />

connue pour son rapport puissance et<br />

rentabilité d’énergie.<br />

Dès les premières notes, la restitution est<br />

210 €<br />

pour le moins surprenante par la qualité<br />

de ses timbres mais surtout par sa présence.<br />

Les timbres, comme on pourrait<br />

s’en douter, sont assez chaleureux avec<br />

beaucoup de matière et de densité. On<br />

note également une belle aération dans<br />

les plans sonores avec un sentiment<br />

d’espace tout à l’honneur de ce petit<br />

ampli. Certes, l’écoute n’est pas des plus<br />

neutres, on perçoit bien des petites<br />

colorations ça et là, pourrait-on lui en<br />

vouloir ? L’aigu est plus appuyé que la<br />

normale, le grave un peu trop présent<br />

parfois, néanmoins comme ça pétille de<br />

vie, ces caractéristiques lui seront bien<br />

vite pardonnées. Un choix atypique,<br />

attachant et plein de charme.<br />

Spécifications<br />

•Puissance : 3.0 W/33 Ω et 80 mW/ 16 Ω<br />

•Sortie analogique RCA : 2 VRms<br />

•Rapport signal sur bruit : 92 dB<br />

•Sortie analogique : 2x mini jack<br />

•THD : 0.05%, 10 kΩ, 0.15%, 33 Ω<br />

•Dimensions : 78 x 60 x 100 mm<br />

Notre avis<br />

Fabrication<br />

Fonctions<br />

Musicalité<br />

Intérêt


LE S<strong>ON</strong> À L’ÉTAT PUR<br />

NOUVEAU<br />

SRH1540<br />

Casque fermé Premium<br />

S’appuyant sur plus de 85 ans d’expérience, le casque fermé<br />

Premium SRH1540 procure une expérience audio hors du commun,<br />

un confort et une longévité pour tous les types d’auditeurs, ingénieurs<br />

du son, musiciens et audiophiles. Développé avec des matériaux de<br />

qualité et une précision sans faille, le SRH1540 utilise des haut-parleurs<br />

en néodyme de 40mm pour une expérience sonore étendue avec des<br />

basses chaleureuses et des aigus re-dynamisés. Un jeu de coussinets,<br />

un étui de transport et un câble supplémentaire livrés avec votre<br />

casque vous assureront des années de plaisir d’écoute ininterrompue.<br />

© 2013 Shure Europe GmbH<br />

Plus d’infos :<br />

www.shure.fr


18<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

IFI-MICRO<br />

iFi-Micro iCan<br />

La marque Ifi-Micro dont<br />

fait partie cet amplificateur<br />

analogique pour casque est<br />

une émanation de AMR (pour<br />

Abbingdon Music Researc), un<br />

acteur connu pour ses créations<br />

Hifi haut de gamme, d’où les<br />

résultats sonores obtenus sur<br />

ce petit amplificateur qui sonne<br />

très bien.<br />

260 €<br />

Cet iFi iCan fait parti d’une série<br />

très complète et visuellement<br />

harmonieuse, composée d’un<br />

convertisseur iDAC doté d’une<br />

excellente puce de conversion Sabre<br />

9023S pouvant traiter des signaux<br />

jusqu’à 24/192 kHz, d’une super<br />

alimentation externe pour ce même<br />

convertisseur (ou d’autres marques<br />

si compatibles) nommée iUSB Power<br />

qui permet une totale séparation<br />

des signaux audio et de ceux des<br />

tensions qui habituellement passent<br />

par le même câble, et enfin cet ICan,<br />

toujours placé dans le même châssis<br />

en métal gris clair, le tout étant d’un<br />

très bon niveau de fabrication tant<br />

externe qu’interne avec une seule<br />

carte principale, des composants de<br />

surface là où il faut et d’autres plus<br />

conventionnels. L’alimentation est<br />

externalisée avec une tension d’entrée<br />

de 9V/1amp, il sera facile pour les<br />

plus téméraires de nos lecteurs de lui<br />

adjoindre une autre plus «musclée»<br />

mais avec les mêmes tension et<br />

ampérage.<br />

Un ampli casque qui s’adapte<br />

Le iFi iCan se présente donc sous la<br />

forme d’un boîtier tout en longueur<br />

et en aluminium extrudé avec, sur<br />

la face avant, une prise de sortie<br />

casque jack 6,35 , un petit bouton<br />

de volume en métal et deux autres<br />

petits commutateurs sur lesquels nous<br />

allons revenir. Ce bouton de gain fait<br />

appel à un potentiomètre traditionnel<br />

interne, type Alps, et l’on constate déjà<br />

un choix assez audiophile dans cette<br />

simple démarche. L’un de ces deux<br />

switchs commute ou pas, une fonction<br />

appelée par le constructeur 3D<br />

Holographic. Les ingénieurs sont partis<br />

du constat suivant : les CD ou fichiers<br />

musicaux sont conçus pour une<br />

écoute avec des enceintes acoustiques<br />

externes et non un casque, ce qui a<br />

comme conséquence un son centré<br />

sur la tête. Une fois enclenché, ce<br />

système 3D Holographic propose une<br />

restitution qui prend en compte cet<br />

aspect technique et permet d’élargir<br />

nettement l’image stéréophonique<br />

comme si l’auditeur gagnait en recul<br />

par rapport au son. Deux positions<br />

donc deux réglages sont offerts, le<br />

choix se fera à l’écoute, mais il est<br />

également possible de rester sur une<br />

position By-Pass pour s’en passer.<br />

Pour l’avoir essayée, cette fonction<br />

est assez bluffante. Autre possibilité<br />

de réglage, la fonction X-Bass avec là


www.nuforce.com<br />

DDA-10 0 , DAC-10 0 , HAP-10 0<br />

DAC-10 0<br />

DDA-10 0<br />

Innovant, élégant,<br />

surtout bluffant.<br />

...<br />

« ...you may find that the DDA-100 is simply the best integrated amplifier<br />

solution that you've ever heard..<br />

And for those readers who still firmly believe that all-digital amplifiers are<br />

for someone else's system, listening to the DDA-10 0 will be, as it was for<br />

m e, a revelation. »*<br />

Steven Stone – Absolute Sound 2013.<br />

DDA-10 0<br />

DDA-100: 549€ - Amplificateur intégré tout numérique.<br />

DAC-80: 799€ - DAC haute performance, USB, Coax., optique.<br />

UDH-100: 649€ - DAC/préampli USB, ampli casque Class-A.<br />

HAP-100: 599€ - Préampli analogique, ampli casque Class-A.<br />

STA-100: 699€ - Amplificateur de puissance stéréo, high End, 160W.<br />

Présentation de<br />

Nuforce<br />

Home<br />

Série<br />

La série Home de Nuforce délivre de véritables<br />

performances audiophiles, ajoutées à cela une vrai<br />

touche d'élégance.<br />

Le DDA-100 amplificateur intégré, sobre et simple,<br />

offrant des performances généralement issues<br />

d'éléments séparés haut de gamme.<br />

Un système compact très élégant d'éléments séparés<br />

qui peut être assemblé en sélectionnant soit le DAC-80<br />

ou UDH-100 combiné avec le HAP-100 et STA-100.<br />

*« ...vous pouvez constater que le DDA-100 est tout simplement la meilleur solution<br />

d'amplificateur intégré que vous n'avez jamais entendu..<br />

Et pour tous ceux qui croient encore fermement que tous les amplificateursnumériques<br />

sont pour les autres, l'écoute du DDA-100 sera, comme il a été pour moi,<br />

une révélation. »<br />

Steven Stone – Absolute Sound 20 1313.<br />

Distribué en France par<br />

www.nuforce.com


20 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

Spécifications<br />

•Sortie casque : mini-jack 3.5 mm<br />

•Volume : variable en façade<br />

•Puissance de sortie : 400 mW<br />

•Puissance de sortie : Macbook<br />

43 mW, iPad : 15 mW<br />

•Entrée analogique : 2 RCA +<br />

1 entrée mini-jack<br />

•Dimensions : 158x68x28 mm<br />

•Poids : 213 g<br />

Notre avis<br />

Fabrication<br />

Versatilité<br />

Musicalité<br />

Intérêt<br />

trois positions. L’une est plutôt adaptée<br />

aux casques manquant de niveau dans<br />

ce registre, l’autre à des modèles plus<br />

Hifi avec de plus larges transducteurs, et<br />

enfin une troisième position coupe ce<br />

circuit.<br />

Techniquement, l’iCan fait appel à<br />

un circuit à couplage direct, ce qui<br />

permet de raccourcir le trajet des<br />

signaux audio. L’étage d’amplification<br />

utilise un transistor de puissance Texas<br />

Instrument TPA6120 qui fait office de<br />

référence dans ce domaine et d’autres<br />

plus professionnels (micros) avec une<br />

dynamique comme un rapport signal<br />

bruit de 120 dB et un excellent Slew<br />

Rate (vitesse de balayage). Il est couplé<br />

à un circuit maison élaboré avec des<br />

composants discrets et fonctionne<br />

manifestement en classe A sur une<br />

partie. En continuant notre visite de cet<br />

amplificateur pour casque, notons un<br />

réglage de gain général à trois positions<br />

sous l’appareil : 0 dB, 10 dB et 20 dB pour<br />

une parfaite adaptation à la sensibilité<br />

des casques . Nous notons aussi, et c’est<br />

une bonne idée, une double entrée<br />

ligne avec deux RCA plaquées or et un<br />

mini jack 3.25 mm. En revanche, nous<br />

regrettons l’absence de sortie pour le<br />

raccordement à un autre appareil d’un<br />

système audio. Cette série iFi-Micro est<br />

conçue et réalisée en Grande-Bretagne,<br />

et non en Chine, ceci expliquant peut<br />

être la qualité sonore de cet appareil.<br />

A l’écoute<br />

Pour l’écoute, mais les ayant tout de<br />

même essayés, nous sommes restés<br />

sur les positions By Pass pour le X-<br />

Bass et le 3D Holographic et ce malgré<br />

l’apport constaté avec certains casques.<br />

Immédiatement, l’iCan nous dévoile un<br />

registre parfaitement restitué sur toute<br />

la largeur de la bande passante avec<br />

une rigueur certaine. Aucune partie<br />

n’est mise en avant, aucune coquetterie<br />

dans le haut du spectre ou gonflement<br />

anormal des graves sont à noter.<br />

Il oscille entre douceur et précision<br />

avec pas mal de micro-détails restitués.<br />

D’autre part, cet iCan est manifestement<br />

très dynamique, très vivant avec un très<br />

bon équilibre tonal tout en ne faisant<br />

pas dans la dentelle pour autant. Il ne<br />

joue pas sur un certain artifice sonore<br />

comme le Carot One, il se rapproche<br />

par différents aspects du Micromega<br />

MyZic mais avec une tenue générale<br />

plus ferme et plus de joie de vivre. On<br />

obtient une sensation de présence<br />

assez étonnante avec une image stéréophonique<br />

large et aérée. Nous sentons<br />

bien qu’il s’agit là d’un ampli casque<br />

conçu par des audiophiles en recherche<br />

de vérité sonore, surtout sur ses qualités<br />

de dynamisme et de réponse impulsionnelle.<br />

Une excellente surprise pour son<br />

prix tant pour ses technologies embarquées<br />

que pour ses résultats musicaux.


CUSTOM <strong>ON</strong>E<br />

PRO<br />

Le Custom One Pro est le casque<br />

qui prends soin de vos oreilles. Il les<br />

respectent sans les agresser.<br />

Il s‘adapte aux goûts de l‘utilisateur.<br />

Il est en effet possible de modifier le<br />

design mais aussi le son.<br />

Grâce au Sound Slider, il est possible<br />

d‘ajuster la réponse en fréquence dans<br />

le grave selon ses besoins. Les nouveaux<br />

transducteurs Velocity néodymium<br />

travaillent en 16 ohms et son parmi<br />

les plus légers au monde pour une<br />

extraordinaire précision et une rapidité<br />

impressionnante, même à partir d‘un<br />

baladeur ou d‘un Smartphone. Quant<br />

à la réduction de bruit, cette dernière<br />

est passive et ne demande aucune<br />

batterie, tout en permettant de s‘ajuster<br />

de complètement fermé (isolation<br />

maximum) à ouvert (image sonore<br />

améliorée).<br />

PLUS DE DÉTAILS SUR<br />

WWW.FRANCEMARKETING.FR<br />

La qualité professionnelle pour tous<br />

Z.A. La Géode - 20 rue des 4 vents<br />

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22<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

LEHMANN<br />

Lehmann Audio Rhinelander<br />

Petit frère du célèbre modèle Linear, le Rhinelander n’en<br />

reprend pas moins sa substantifique moëlle avec son<br />

montage Classe A sans contre-réaction, le tout dans un<br />

petit boîtier amagnétique avec alimentation externe.<br />

390 €<br />

La marque germanique Lehmann<br />

Audio a été fondée en 1988, par un<br />

jeune étudiant en ingénierie audio,<br />

Norbert Lehmann, dans la ville de<br />

Cologne et a su se tailler assez rapidement<br />

une solide réputation dans<br />

le monde professionnel et plus particulièrement<br />

pour ses amplificateurs<br />

pour casques audio et étages phono.<br />

Le Rhinlander est donc le second de la<br />

fratrie Lehmann qui comprend aussi<br />

trois modèles plus haut de gamme : le<br />

Linear, le Linear USB et le modèle SE.<br />

Placé dans un petit boîtier en métal<br />

amagnétique, le Rhinelander ne paye<br />

pas de mine. Il est clair que pour le<br />

prix, Lehmann Audio a plus misé sur la<br />

qualité des composants, la configuration<br />

du circuit que sur un châssis qui<br />

aurait pu être un peu plus sexy avec<br />

quelques courbes. Ici place est faite à<br />

l’austérité, mais un ampli casque ne se<br />

montre pas comme un objet de décoration,<br />

son rôle est plutôt de se faire<br />

oublier. A l’avant, nous ne trouvons<br />

juste qu’une sortie casque avec un jack<br />

6.35 mm mais d’origine Neutrik, une<br />

prise de qualité donc. Elle est placée à<br />

la gauche d’un petit inverseur et d’un<br />

potentiomètre de volume assez conséquent.<br />

Aucun bouton de marche-arrêt,<br />

manifestement, il convient de laisser<br />

cet amplificateur pour casque allumé<br />

en permanence, l’alimentation 24 V<br />

ayant été externalisée. La consommation<br />

n’est, de toute façon, pas énorme,<br />

le fait de le laisser sous tension et vu sa<br />

classe d’amplification, le Rhinelander<br />

donnera plus vite toutes ses capacités<br />

en le laissant ainsi.<br />

Un réglage de gain interne<br />

A l’arrière, nous trouvons deux sets<br />

de prises cinch. Le premier sert uniquement<br />

lorsqu’une seule source est<br />

connectée au Rhinelander tandis que<br />

le second jeu de 2 prises RCA peut<br />

servir (suivant justement la position<br />

de l’inverseur en façade) de seconde<br />

entrée ou de sortie ligne ; mais pour<br />

cela, l’utilisateur devra modifier la<br />

position de deux cavaliers sur la carte<br />

principale. Le Rhinelander pourra alors<br />

servir de préamplificateur de bonne


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

23<br />

qualité. A l’intérieur, nous remarquons<br />

le schéma avec un étage de puissance<br />

avec composants discrets opérant en<br />

Classe A (à l’image du Linear) avec une<br />

très faible distorsion. Nous notons également<br />

la présence de condensateurs<br />

MKP de haute qualité et d’après le<br />

concepteur, le potentiomètre est choisi<br />

à la main pour un parfait équilibrage<br />

gauche/droit avant d’être définitivement<br />

monté dans l’appareil. Le gain<br />

du Rhinlander peut être ajusté grâce<br />

à des cavaliers que l’on insère sur la<br />

carte pour une augmentation de 20 dB<br />

suivant la nature du casque utilisé.<br />

A l’écoute<br />

La toute première et plus importante<br />

qualité de cet amplificateur Lehmann<br />

Rhinelander est très certainement son<br />

équilibre tonal d’une parfaite droiture.<br />

Spécifications<br />

•Impédance d’entrée : 47 kΩ<br />

•Puissance : 120 mW<br />

•Gain maximum : 6 dB ou 20 dB<br />

réglable par cavalier<br />

•Rapport signal sur bruit :<br />

> 90 dB à 6 dB<br />

•Sortie casque : 1 jack 6.35 mm de<br />

type Neutrik<br />

•Impédance de sortie : Ligne Out<br />

et casque : 5 Ω<br />

•Dimensions : 135 x 47 x 110 mm<br />

Poids : 0.4 kg<br />

•Alimentation externe : 0.2 kg<br />

Notre avis<br />

Fabrication<br />

Fonctions<br />

Musicalité<br />

Intérêt<br />

Tout de suite,<br />

nous sentons<br />

que nous<br />

avons affaire à un<br />

appareil doté d’une grande<br />

classe, d’une grande élégance<br />

sonore qui va ravir les amateurs<br />

de musique classique. Le médium est<br />

particulièrement bien travaillé, avec<br />

un respect de la nature de chaque<br />

instrument. Le grain, la densité des<br />

instruments reçoivent avec cet amplificateur<br />

une sorte d’hommage à leur<br />

sonorité d’origine. Il n’en fait jamais<br />

trop, préférant la rigueur au côté plus<br />

extraverti d’un Rega Ears II et d’un<br />

NuForce HA-200, même si du coup,<br />

on obtient d’un son d’une ampleur un<br />

peu moins importante. Le grave est<br />

d’un bon niveau, sans excès, sans effet<br />

de manche pourrait-on dire, avec une<br />

bonne tenue et aucune lourdeur. La<br />

bande passante, dès lors, peut paraître<br />

plus écourtée qu’avec d’autres amplificateurs<br />

mais pour celui qui cherche la<br />

vérité sonore, c’est vers le Rhinelander<br />

qu’il lui faudra se tourner. Un ampli<br />

sans effet racoleur, très fidèle et d’une<br />

parfaite neutralité.


24<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

MICROMEGA<br />

Micromega Myzic<br />

Le français Micromega a démarré sa gamme<br />

My avec un petit Dac en 2011, rapidement<br />

suivi par cet ampli pour casque reprenant le<br />

même boîtier et un son assez proche.<br />

Le Myzic se présente, comme le reste de<br />

la gamme My, dans un petit boîtier carré<br />

en matériau synthétique extrudé de 14<br />

cm de côté pour une hauteur de 3.5 cm.<br />

Certes, la matière n’est pas noble en soi,<br />

mais le choix de la résine plastique ajoutée<br />

à la qualité de fabrication donnent<br />

une certaine élégance à cet appareil<br />

qui tranche avec les habituelles productions.<br />

En plein milieu de la face avant,<br />

nous trouvons une grosse molette en<br />

aluminium massif qui servira de bouton<br />

de volume pour le casque branché dans<br />

la prise jack 6.35 cm située juste à côté,<br />

mais qui permettra de sortir le Myzic du<br />

mode veille. A l’opposé, nous apercevons<br />

une led qui changera de couleur<br />

suivant le fonctionnement. En blanc, cela<br />

indique que le Myzic est bien en veille<br />

mais sans casque branché, elle changera<br />

de couleur dès sa mise en route réelle<br />

en passant au rouge. Aucun bouton de<br />

marche-arrêt central n’est présent, il est<br />

donc implicitement conseillé de laisser<br />

cet appareil sous tension de façon permanente,<br />

sa consommation n’étant pas<br />

critique en mode veille. Bien que Myzic<br />

soit protégé contre les surcharges, il est<br />

déconseillé d’utiliser un casque dont<br />

l’impédance est inférieure à 16 Ω.<br />

A l’arrière, et alignées à l’horizontal, nous<br />

avons deux paires de RCA dorées de<br />

bonne qualité. Les sources seront branchées<br />

sur les deux RCA marquées In et<br />

les deux autres permettent d’insérer cet<br />

appareil dans une boucle de monitoring<br />

(In et Out sur l’amplificateur) d’un système<br />

audio existant. Une fois le boîtier<br />

démonté, nous voyons une alimentation<br />

à découpage à faible bruit qui<br />

fonctionnera sous toutes les tensions.<br />

La partie amplification fait appel à des<br />

amplificateurs opérationnels de National<br />

Semiconducteur, associés à un étage<br />

buffer du même constructeur. Ce circuit<br />

est capable de développer 1 W pour une<br />

impédance de casque de 16 Ω et 0.5 W<br />

pour 32 Ω.<br />

Ce Myzic n’est pas sans nous faire penser<br />

au Mydac testé dans notre guide multimédia.<br />

Il offre une très bonne synthèse<br />

de plusieurs qualités sonores avec un<br />

beau respect des timbres. Il sait effectivement<br />

être aéré, fluide et limpide avec<br />

un très bon suivi rythmique laissant libre<br />

cours à la qualité des diverses interprétations<br />

des musiciens. Le grave est<br />

ferme et tendu avec une bonne tenue<br />

générale. Il est vrai que pour un prix très<br />

proche, nous ne sommes pas du tout<br />

dans le même registre du Carot One à<br />

tube. C’est ici plus vrai, plus franc même<br />

si nous pourrions espérer un petit grain<br />

de folie supplémentaire. Du fil droit avec<br />

du gain, une sonorité qui ne pardonne<br />

rien, ni de la qualité des enregistrements,<br />

ni des casques connectés, mais n’est-ce<br />

pas là le prix de l’honnêteté ? En tout cas,<br />

que ce soit pour de la musique classique<br />

que plus moderne, le Myzic se défendra<br />

dans toutes les circonstances et c’est,<br />

pour cet usage, ce que l’on lui demande.<br />

Spécifications<br />

•Réponse : 10 Hz à 100 kHz<br />

•Impédance de casque : >/= 16 Ω<br />

•Rapport signal sur bruit : > 115 dB<br />

•Sortie analogique jack : 6.35 mm<br />

•Connectique arrière : entrée et<br />

sortie ligne<br />

T•HD : < 0.05%, 120 mW, de 20 à<br />

20 kHz, 32 Ω<br />

•Dimensions : 140 x 35 x 140 mm<br />

•Poids : 300g<br />

Notre avis<br />

Fabrication<br />

Fonctions<br />

Musicalité<br />

Intérêt<br />

200 €


NOTHING<br />

ELSE MATTERS.<br />

*<br />

MUSIC MANIAC TM AH-D600<br />

Transducteurs Denon 50mm dotés de la technologie Free Edge Nano Fibre<br />

Réponse linéaire pour une transparence acoustique<br />

Coussinets pentagonaux en mousse à mémoire de forme<br />

Câble Hi-Fi et câble nomade avec télécommande et microphone fournis<br />

Application gratuite Denon Audio (disponible sur iOS/Android)<br />

Le savoir-faire que nous avons apporté au casque AH-D600 reflète les 100 ans<br />

d‘héritage de Denon dans l‘univers audio. En quête de perfection musicale, profitez<br />

d‘une nouvelle dimension sonore unique avec ce casque haut de gamme. Ne<br />

cherchez pas plus loin, rien n‘est plus important que la qualité et l‘exception !<br />

Image pour illustration uniquement. Les casques ne sont pas résistant à l‘eau.<br />

Denon et Music Maniac sont des marques déposées de D&M Holdings, Inc. ©2013<br />

www.denon.fr<br />

* Rien d‘autre n‘importe


26<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

M2TECH<br />

M2Tech HiFace DAC<br />

Ce petit convertisseur avec amplificateur pour casque est arrivé sur le marché<br />

depuis ce printemps et connaît depuis un très beau succès. Capable de<br />

travailler jusqu’en 32bits/387 kHz, il pourra, à la fois servir de convertisseur<br />

sur un système Hifi de haut niveau et d’amplificateur pour casques audio.<br />

220 €<br />

Le succès de cette marque italienne<br />

a débuté avec des petites interfaces<br />

à placer entre un convertisseur et<br />

un ordinateur avant de proposer<br />

des dacs complets. Cet Hiface Dac<br />

reprend l’esthétique bien connue de<br />

ses interfaces Hiface mais avec une<br />

couleur orange vive qui ne passera<br />

pas inaperçu, loin de là. Si la couleur<br />

dérange, une rallonge peut être<br />

utilisée, le tout dans l’histoire est<br />

de trouver un câble qui ne ternira<br />

pas la sonorité assez joyeuse de ce<br />

convertisseur. Sans cela, cet HiFace<br />

DAC se branchera donc directement<br />

à un ordinateur ou même une<br />

tablette (avec l’accessoire adapté)<br />

et de l’autre côté, un mini-jack de<br />

3.5 mm permettra de le raccorder,<br />

soit à un appareil hifi (toujours avec<br />

un adaptateur), soit à un casque<br />

de haute qualité, ce qui est le cas<br />

aujourd’hui. Ne disposant d’aucun<br />

réglage de volume, c’est l’application<br />

de l’ordinateur connecté qui s’en<br />

chargera.<br />

Fidèle à leur tradition, M2Tech n’a<br />

pas hésité à embarquer dans ce petit<br />

dongle qui tient dans la main, ce<br />

qui se fait de mieux de matière de<br />

technologie. M2Tech a donc disposé<br />

une interface XMos de la série U<br />

comme USB, qui est accompagnée<br />

de deux oscillateurs de haute<br />

précision, du même type que ceux qui<br />

équipent les interfaces pour liaison<br />

asynchrone de ce constructeur. En<br />

effet, le principal problème est pour<br />

ce style de convertisseur l’élimination<br />

du fameux jitter ou gigue qui agit<br />

entre la source et lui et sur ce point<br />

M2Tech sait de quoi il parle. Pour la<br />

conversion, une puce Burr-Brown<br />

PCM5201 a été implantée sur<br />

l’autre face du circuit. Elle travaille<br />

effectivement jusqu’en 32 bits/384<br />

kHz, comme ce qui est annoncé dans<br />

les spécifications techniques du<br />

constructeur, à condition bien entendu<br />

que les ordinateurs et logiciels de<br />

lecture soient configurés dans ce sens.<br />

Le niveau de sortie est assez élevé :<br />

2.1 V Rms, ce qui autorise une large<br />

utilisation avec tous types de casques.<br />

Vivente ! en italien, vivente c’est-àdire<br />

très extraverti, joyeux avec des<br />

qualités d’analyse, de transparence<br />

qui le place, en très bonne place par<br />

rapport autres convertisseurs de<br />

cette gamme de prix. Nous arrivons<br />

avec lui à percevoir une multitude de<br />

détails, comme les bruits de la salle<br />

d’enregistrement, les placements<br />

des doigts sur une corde de guitare<br />

par exemple avec une acuité unique.<br />

L’équilibre tonal est plutôt assez clair<br />

mais, attention, avec une richesse des<br />

harmoniques supérieures jamais prise<br />

en défaut et un grave sublime par sa<br />

densité et sa fermeté. L’inflexion des<br />

violons, le coup sec d’une percussion,<br />

le Hiface DAC se régale de tout avec<br />

une image stéréophonique très<br />

focalisante. Il conviendra donc à toutes<br />

les musiques, du rock le plus dur, aux<br />

chants baroques les plus suaves.<br />

Spécifications<br />

•Entrée USB asynchrone 2.0 type A<br />

•Sortie jack stéréo 3.5 mm<br />

•Résolution : de 16 à 32 bits<br />

•Fréquences d’échantillonnage : 44.1,<br />

48, 88.2, 96, 176.4, 192, 352.8, 384 kHz<br />

•Réponse en fréquence : 5 à 22kHz<br />

(44.1kHz) / 5 à 150kHz (384kHz)<br />

•THD+N : 112db, à 1kHz, pondéré<br />

•Tension de sortie : 2.0Vrms à 10k Ω<br />

•Dimensions : 88 x 14 x 20 mm<br />

Notre avis<br />

Fabrication<br />

Fonctions<br />

Musicalité<br />

Intérêt


Pur<br />

Class-A...<br />

L'ampli casque<br />

Ultime<br />

HA-200<br />

Amplification pur Class-A.<br />

Conception Single-Ended (SE).<br />

Courant de sortie constant.<br />

P<br />

P<br />

P<br />

Le Nuforce HA-200 est un ampli casque fonctionnant en<br />

pur Class-A de conception Singled-Ended (SE), combiné<br />

avec la topologie de courant de sortie constant. Un ampli<br />

casque performant conçu pour satisfaire les amateurs<br />

d'écoute au casque.<br />

Unique, deux unités de HA-200 peuvent être combinées<br />

pour augmenter la puissance x4, en mode symétrique,<br />

qui permet de gérer les casques les plus exigeants, tout<br />

en restant équilibré et musical.<br />

Distribué en France par<br />

, www.nuforce.com


28<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

MUSICAL<br />

FIDELITY<br />

Musical Fidelity M1-HPA<br />

Le Musical Fidelity M1-HPA que nous avons choisi pour<br />

ce guide combine plusieurs fonctions : ampli casque,<br />

convertisseur et même préampli Ligne.<br />

Le M1-HPA fait partie de la seconde série<br />

«M» de Musical Fidelity qui comprend 6<br />

autres appareils, du convertisseur M1S-<br />

DAC au streamer M1CLIC en passant par<br />

un lecteur de CD, un étage phono et un<br />

bloc de puissance.<br />

Le M1-HPA reprend le même châssis métallique<br />

à l’allure robuste et solide et au<br />

format très «british» de 22 cm de large.<br />

Sur sa face avant, en position centrale,<br />

un gros bouton de volume en aluminium<br />

en impose. A sa droite, nous trouvons<br />

deux sorties casques au standard 6.35<br />

mm avec sur le côté opposé un petit<br />

sélecteur de sources à trois positions :<br />

USB, Aux 1 et 2. L’entrée USB est de type<br />

isochrone avec une résolution maximale<br />

annoncée de 16/48 kHz.<br />

Une fois le capot retiré, on aperçoit une<br />

seule et unique carte qui comprend<br />

l’ensemble des éléments avec une<br />

entrée USB 1.1 isochrone disposant<br />

de sa propre horloge et d’une puce de<br />

conversion Burr-Brown PCM2706 allant<br />

jusqu’à 24/48 kHz (un modèle souvent<br />

utilisé pour les amplificateurs/Dac pour<br />

casque). L’amplification repose, elle,<br />

sur 4 transistors bipolaires disposés sur<br />

deux rails fixés à la verticale. D’après le<br />

constructeur et la chaleur dissipée, cet<br />

étage de puissance fonctionne en Classe<br />

A, tout en développant une puissance<br />

maximale de 1.1 watt sous 32 Ω, ce qui<br />

est assez conséquent, le M1-HPA est<br />

donc susceptible de piloter des modèles<br />

de casque même difficiles. Au premier<br />

coup d’œil, on constate que la qualité de<br />

fabrication n’est pas un vain mot pour<br />

Musical Fidelity, avec des composants de<br />

qualité, un montage rationnel en éloignant<br />

toute la partie alimentation des<br />

entrées comme de la partie purement<br />

amplificatrice.<br />

Du relief, du grain comme de l’aération,<br />

cet amplificateur pour casque M1-HPA<br />

ne peut renier ses origines : il s’agit bien<br />

là d’un Musical Fidelity dans toute sa<br />

splendeur avec une présence charnelle<br />

des musiciens comme des instruments<br />

qui sonnent terriblement bien. La neutralité<br />

n’est pas la qualité majeure de cet<br />

appareil qui veut toujours en faire plus,<br />

mais le gain en matière de présence<br />

sonore est tellement net que l’on oublie<br />

assez vite cet aspect. La restitution est<br />

rythmée, vivante, avec du poids sur les<br />

notes, et la bande passante semble avoir<br />

gagné à ses deux extrémités. Les plans<br />

sonores sont parfaitement ressentis avec<br />

un positionnement parfait de chaque<br />

interprète. On pourrait parler ici de restitution<br />

en trois dimensions même pour<br />

une écoute au casque.<br />

720 €<br />

Spécifications<br />

•Connectique : 2 entrée RCA + 1<br />

USB isochrone<br />

•Puissance : 1.1 watts sous 32 Ω<br />

•Impédance de sortie : < 1 Ω<br />

•Distorsion THD+N : 109 dB<br />

•Dimensions : 22 x 10 x 30 cm<br />

Notre avis<br />

Fabrication<br />

Fonctions<br />

Musicalité<br />

Intérêt


30<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

NUFORCE<br />

Nuforce uDAC-3<br />

Premier modèle d’une gamme très large de convertisseurs<br />

avec ampli casque, le NuForce uDAC-3 est l’évolution du<br />

uDac-2 et 3ème version depuis le lancement de ce petit bijou.<br />

Disponible en plusieurs coloris : rouge,<br />

noir ou argent, ce petit convertisseur<br />

que l’on peut facilement glisser dans la<br />

poche est un concentré des technologies<br />

Nuforce et possède toutes les possibilités<br />

qui en feront l’ami indispensable pour les<br />

amateurs de produits nomades ou fixes.<br />

Cette troisième version, reprend exactement<br />

le même boîtier avec une très belle<br />

qualité de fabrication et est capable de<br />

décoder les fichiers audio au format 24<br />

bits/96 kHz comme son prédécesseur,<br />

mais il pourra cette fois avec un pilote<br />

spécifique Asio pour MAC ou PC (téléchargeable<br />

sur le site NuForce) lire des<br />

fichiers DSD en mode encapsulé DoP.<br />

De plus, le uDAC3 possède trois types<br />

de sorties : une pour les casques audio<br />

avec Jack 3.25 mm, une autre pour une<br />

connexion à un système hifi grâce à deux<br />

RCA et enfin, une prise coaxiale numérique<br />

pour être raccordé à un convertisseur<br />

externe de plus haute volée. Le<br />

boitier est tout en métal avec des prises<br />

plaquées or à l’arrière, et la petite double<br />

carte interne est d’un très haut niveau de<br />

fabrication : compacte et rationnelle.<br />

Le bouton de volume en face avant est<br />

valable autant pour la sortie casque<br />

que celle haut niveau vers une chaîne<br />

hifi, ce qui un avantage par rapport à<br />

certains et NuForce a choisi pour ce<br />

dernier un modèle Tocos connu pour<br />

sa précision à bas niveau. Sa prise USB<br />

est compatible 1.1 et 2.0, un câble est<br />

fourni avec l’appareil. Le boitier est en<br />

métal d’une très belle fabrication qui<br />

offre des prises RCA dorées.<br />

A l’écoute, immédiatement, une<br />

constatation s’impose, ce NuForce<br />

uDac3 sonne très différemment de son<br />

nouveau concurrent, c’est-à-dire le<br />

DacMagic XS. Le son est tout de suite<br />

plus ouvert, avec une présence sur les<br />

voix par exemple superbe. L’équilibre<br />

tonal est plus clair, moins en chair pourrait-on<br />

dire, avec mille détails restitués.<br />

On gagne manifestement en clarté et<br />

en précision, mais au prix d’un espace<br />

sonore moins grandiose par rapport à<br />

l’autre convertisseur. Ici, le son est vivace,<br />

joyeux, rutilant avec un grave tonique<br />

et surpuissant. Le choix entre les deux<br />

modèles sera difficile car tous les deux<br />

très attachants.<br />

Spécifications<br />

• Port USB : 1.1 et 2.0 compatible<br />

Résolution maximale : 24/96 kHz<br />

(et DSD avec pilote Asio)<br />

Sortie analogique RCA : 2 VRms<br />

Sortie casque : 2 x 80 mW, 16 Ω<br />

Sortie numérique RCA : 75 Ω<br />

THD : 0.05%<br />

Dimensions : 68 x 38 x 21 mm<br />

Notre avis<br />

Fabrication<br />

Versatilité<br />

Musicalité<br />

Intérêt<br />

140 €


Casque Arceau<br />

HPH-M82<br />

Qualité et Design<br />

www.yamaha.fr


32<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

NUFORCE<br />

NuForce HA-200<br />

Dans la gamme NuForce, bien des convertisseurs externes peuvent servir<br />

aussi d’amplificateur pour casques car dotés d’une sortie pour eux. Ce<br />

nouveau modèle HA-200 est différent car ne fonctionnant qu’en analogique,<br />

en mode simple ou double mais toujours en Classe A.<br />

La marque américaine NuForce est, pour le moins, très<br />

forte quant à sa capacité à concevoir des produits collants<br />

particulièrement biens avec les demandes du marché<br />

et notamment dans le domaine du numérique. Et ce<br />

qui la singularise aussi, c’est son aisance à proposer des<br />

équipements très bien réalisés, avec des technologies<br />

novatrices et ce toujours pour un prix que l’on pourrait<br />

juger raisonnable vu les prestations obtenues. Tout<br />

au long de cette année, nous avons pu voir émerger<br />

une gamme d’appareils très complète, la série 100,<br />

comprenant un convertisseur (DAC-80), un amplificateur<br />

intégré avec entrées numériques (DDA-100), un bloc de<br />

puissance (STA-100), un préamplificateur (HAP-100) et<br />

un appareil plutôt singulier l’UDH-100, qui embarque<br />

un convertisseur avec une seule entrée USB avec ampli<br />

casque dédié. C’est un peu dans le même esprit que<br />

NuForce vient de lancer une autre version de cette<br />

appareil mais cette fois, non pas équipé d’une seule<br />

entrée numérique, mais analogique et en pure Classe A.<br />

Et comme, NuForce reste Nuforce, ce HA-200 nous réserve<br />

quelques surprises quant à sa capacité d’évolution tout en<br />

restant fidèle à ses technologies habituelles.<br />

Une vraie Classe A<br />

En effet, le circuit d’amplification du HA-200 fonctionne<br />

totalement en Classe A et développe 2 watts sous 32 Ω.<br />

Cette technologie est combinée avec la topologie de<br />

courant constant propre à ce constructeur. A l’intérieur, on<br />

retrouve un beau petit transformateur torique, suivi de pas<br />

moins de 20 capacités de filtrage. Les 4 transistors de


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

33<br />

350 €<br />

Spécifications<br />

•Connectique : 1 entrée RCA +<br />

2 sorties (jack 6.35 et XLR), 1<br />

entrée XLR<br />

•Puissance : 2 W sous 32 Ω,<br />

8 W symétrique 64 Ω<br />

•Distorsion THD+N : 0.002%,<br />

< 0.01% de 2 à 20 kHz<br />

•Réponse en fréquence : 20 Hz à<br />

20 kHz, -0.1 dB, 300 Ω<br />

•Rapport signal bruit : > 104 dB<br />

non chargé, 1Vrms<br />

•Dimensions : 25 x 20.5 x 3 cm<br />

Notre avis<br />

Fabrication<br />

Fonctions<br />

Musicalité<br />

Intérêt<br />

puissance sont montés sur une petite<br />

plaque de métal, servant de dissipateur<br />

de chaleur, au plus près des prises pour<br />

casques. Bien entendu, le tout est très<br />

bien monté, très bien réalisé comme<br />

nous pouvons nous y attendre de la part<br />

de NuForce. Mais l’autre gros avantage<br />

aussi de ce modèle, c’est sa capacité à<br />

se combiner avec un second HA-200 en<br />

utilisant justement la sortie XLR qui est<br />

placée en face avant que l’on raccorde<br />

avec une entrée du même standard,<br />

placée elle sur la face arrière, et ce<br />

en mode totalement symétrique. La<br />

puissance de sortie est quadruplée tout<br />

en augmentant la vitesse transitoire<br />

des quatre circuits d’amplification<br />

ainsi réunis, donc la dynamique. Cette<br />

double unité pourra dès lors piloter<br />

certains casques ayant une impédance<br />

très élevée. En mode combiné<br />

et symétrique, les quatre circuits<br />

d’amplification séparés (2 par unité)<br />

sont utilisés pour les quatre polarités<br />

du signal musical (droite normale, droite<br />

inversée, gauche normale, gauche<br />

inversée), mais on ne tombe pas dans le<br />

principe technique dite Classe B pushpull.<br />

Dans cette configuration, tous les<br />

transistors restent toujours polarisés en<br />

classe A.<br />

Ecoute<br />

Nous connaissons bien les produits<br />

NuForce et leurs qualités sonores que<br />

l’on pourrait qualifier de transparentes,<br />

non pas inexistantes mais plutôt habillées<br />

d’une qualité de définition et de précision<br />

assez étonnantes. Et bien le HA-200<br />

n’échappe pas à cette règle, montrant<br />

sa filiation sans aucun complexe et avec<br />

rapidité. Dès les premières mesures, on<br />

y est. Le HA-200 montre une vitalité et<br />

une joie de vivre assez surprenantes<br />

; mais ce qui tranche le plus avec les<br />

autres amplificateurs, c’est son pouvoir<br />

de définition hors norme. Certes, on<br />

pourra préférer la rigueur des timbres<br />

du Lehmann Rhinelander ou encore la<br />

poussée sanguine du Rega, mais question<br />

détails, transparence, restitution des<br />

réverbérations, le HA-200 est imbattable.<br />

Du grave aux fréquences les plus hautes,<br />

il donne une rapidité à la reproduction<br />

sonore superbe. Son côté un peu<br />

chaleureux de sa Classe A et sa nervosité<br />

sur les micro-détails en font un appareil<br />

très réussi sur le plan musical. Nous<br />

restons plongés dans l’univers des prises<br />

de son comme si un voile s’était levé entre<br />

nous et la musique. Et en plus, question<br />

équilibre tonal, il n’est jamais pris en<br />

défaut. C’est à la fois vivant et réaliste. Un<br />

sans faute en quelque sorte.


34<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

REGA<br />

Rega Ear mKII<br />

Grand fabricant de platine vinyle devant l’éternel, la marque<br />

anglaise Rega n’en a pas oublié pour autant de concevoir des<br />

électroniques tout aussi réussies et pleines d’âme musicale comme<br />

nous le prouve cet amplificateur très musical pour casque.<br />

290 €<br />

Nous ne pouvons ici faire l’historique<br />

de la marque britannique Rega, mais<br />

il convient de rappeler tout de même<br />

qu’elle a marqué l’histoire (justement)<br />

de la Haute Fidélité dès le tout milieu<br />

des années 70 avec la sortie de platines<br />

tourne-disque qui rompaient<br />

quelque peu avec les modèles japonais<br />

de l’époque qui envahissaient<br />

le marché. Une simple «planche» en<br />

apparence, un entraînement par courroie<br />

sans plus de sophistication, mais<br />

des performances musicales bien au<br />

dessus de la moyenne. Les Rega 2 et 3<br />

étaient nées et bien nées, juste après<br />

le modèle Planet en 1973 qui lança la<br />

marque. Puis vint le temps des amplificateurs<br />

avec des modèles comme<br />

l’Elex, l’Elicit puis le Brio, jusqu’aux<br />

modèles R d’aujourd’hui avec le Brio R,<br />

l’Elicit R et le haut de gamme en intégré,<br />

l’Osiris. Mais voilà : aucun d’entre<br />

eux ne possède de sortie casque, d’où<br />

cette idée de concevoir un appareil<br />

totalement dédié à cette fonction,<br />

et toujours fait dans le même esprit<br />

qui allie simplicité et musicalité. Nous<br />

en sommes aujourd’hui à la seconde<br />

version de cet Ears et . Même s’il a été<br />

parfaitement conçu pour fonctionner<br />

avec les autres appareils de la marque,<br />

il demeure parfaitement autonome<br />

pour n’importe quel système Hifi digne<br />

de ce nom mais surtout n’importe quel<br />

casque du marché. Par rapport à son<br />

prédécesseur, le Ear II intègre une nouvelle<br />

carte principale avec des liaisons<br />

encore plus courtes pour sauvegarder<br />

toutes les qualités des signaux audio<br />

dont il s’occupe (il n’y en a même plus<br />

d’ailleurs) et même si l’alimentation<br />

est externalisée, les composants de<br />

filtrage internes ont été revus afin<br />

de réduire au maximum tout bruit et<br />

perturbations électromagnétiques, ce<br />

qui dans le cas d’une écoute au casque<br />

est primordial. Son étage de puissance<br />

fonctionnera jusqu’à un certain<br />

volume en Classe A avant de basculer<br />

si le besoin de puissance se fait sentir<br />

en Classe B.<br />

Signé Rega<br />

Le Ears II reprend exactement le même<br />

type de boitier que les autres intégrés<br />

avec un châssis en matière synthétique<br />

et face avant gris laqué et noir laqué<br />

sur laquelle, une fois sous tension, le<br />

logo Rega apparaît en rouge vif. On ne<br />

risque pas d’oublier de l’éteindre effectivement,<br />

mais vu sa consommation,<br />

le laisser sous tension n’apparaît pas<br />

une mauvaise chose si on veut profiter<br />

de toutes ses qualités rapidement. Sur<br />

cette face avant, nous trouvons deux<br />

touches, l’une servant à la mise sous<br />

tension, l’autre pour passer l’appareil<br />

en mode Mute (voir plus bas). Viennent<br />

les rejoindre, le bouton de volume<br />

et une sortie jack 6.35 mm tout à fait<br />

standard. A l’arrière, nous avons deux<br />

jeux de prises RCA (Input et Link). On<br />

peut effectivement utiliser le Ear II avec<br />

une simple source analogique que ce<br />

soit un lecteur CD, un convertisseur<br />

externe, un étage phono, un ordinateur,<br />

une télévision etc… Dans ce cas,


HP 50<br />

Technologie Room Feel TM<br />

«Le HP 50 fait partie de toute cette nouvelle<br />

génération de casques développés par des<br />

firmes déjà plus qu’expertes dans l’audio de<br />

pointe (...) »<br />

Revue de presse Aout 2013<br />

NAD VISO HP 50<br />

Ce nouveau casque remarquable de NAD, au design pur et avant-gardiste, conjugue la meilleure<br />

performance de sa catégorie, à un confort d’écoute incroyable.<br />

Doté de la technologie RoomFeel ®, (technologie empruntée à la célèbre marque d’enceintes<br />

PSB), ce casque vous apportera un son net et dynamique.<br />

Le résultat est un casque d’écoute novateur avec une scène sonore très élargie.<br />

Deux entrées sur chaque partie du casque, et un étui de voyage personnalisé ajoute de la<br />

convivialité au VISO HP 50.<br />

Le NAD VISO HP50 est un casque isolé du bruit passif qui rend tout simplement l’écoute<br />

incroyable.<br />

Plus de détails sur www.francemarketing.fr<br />

Performance<br />

Confort<br />

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Tel. : + 33 1 60 80 95 77<br />

Fax : + 33 1 69 58 83 69<br />

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<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

36<br />

Spécifications<br />

•Puissance casque (32Ω) :<br />

525 mW<br />

•Puissance casque (600Ω) :<br />

465 mW<br />

•Sensibilité d’entrée (32Ω) :<br />

331 mV<br />

•Niveau d’entrée : 230 mV<br />

(250 mW, 32 Ω)<br />

•Impédance d’entrée : 24 kΩ<br />

•Bande passante :<br />

20 Hz à 35 kHz, - 1 dB<br />

•Charge minimum<br />

recommandée : 32 Ω<br />

Gain : 21.7 dB<br />

Dimensions : 178 x 45 x 155 mm<br />

Notre avis<br />

Fabrication<br />

Versatilité<br />

Musicalité<br />

Intérêt<br />

l’entrée Input suffit, ou alors on peut<br />

l’insérer dans une boucle de monitoring<br />

(entrée/sortie) d’un amplificateur intégré<br />

comme d’un préamplificateur en utilisant<br />

les signaux de sortie des prises Link.<br />

Il est également possible de le connecter<br />

à un bloc de puissance comme à des<br />

enceintes amplifiées et la touche Mute<br />

coupera le son de cette sortie pour une<br />

écoute uniquement au casque. A l’intérieur,<br />

nous découvrons 4 transistores<br />

de puissance (2 par canal) bipolaires<br />

avec 2 capacités Nichicon Fine Gold par<br />

canal. La carte est très bien réalisée avec<br />

un mixe de composants discrets et de<br />

surface de très bonne qualité. Effectivement,<br />

nous ne voyons aucun câblage et<br />

l’arrivée des 24 V de l’alimentation a été<br />

placée au plus loin des circuits audio.<br />

A l’écoute<br />

Dès les premières minutes,<br />

l’amplificateur Ear II donne une<br />

sensation de puissance assez peu<br />

commune dans cette gamme<br />

de prix. On sent le son puissant,<br />

notamment dans le grave où cet<br />

appareil semble régner en maître.<br />

Pour les casques manquant de<br />

niveau dans ce registre, ils font<br />

être aux anges avec le Rega Ear II.<br />

Alors bien entendu, nous pourrions souhaiter<br />

un peu plus de tenue, de nervosité<br />

dans cette partie du spectre, mais avec<br />

un casque, ça tombe à pic. Les voix sont<br />

charnelles et montrent beaucoup de<br />

matière même s’il apparaît avec le temps<br />

que l’équilibre tonal est quelque physiologique<br />

comme si le Rega voulait montrer<br />

son caractère bien trempé aux deux<br />

extrémités du spectre. Du coup, l’image<br />

est majestueuse, avec une excellente<br />

ampleur. On n’obtient pas le pouvoir de<br />

définition, comme de transparence d’un<br />

HA-200 qui brille particulièrement sur ce<br />

point, mais le Rega montre une santé à<br />

toute épreuve, avec une sorte de réserve<br />

de puissance sous les pieds.


<strong>Casques</strong> série lambda :<br />

Amplificateurs série lambda :<br />

SR207 - SR307 - SR407 - SR507<br />

SRM252S - SRSM323S - SRM006TS<br />

La nouvelle série Stax Lambda est le fruit de nombreuses années de recherche. Elle représente<br />

l’aboutissement de 50 années de savoir et de maitrise dans la fabrication de système de<br />

reproduction sonore électrostatique. D’une fabrication extrêmement soignée et luxueuse,<br />

entièrement réalisée à la main au Japon depuis 1960 selon les règles de l’artisanat d’art<br />

avec les matériaux les plus nobles : cuir, métaux et alliages précieux. La nouvelle série Stax<br />

Lambda s’adresse aux mélomanes et aux esthètes les plus exigeant en quête de perfection.<br />

Importateur et distributeur exclusif<br />

www.alteraudio.fr


38<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

SMART AUDIO<br />

Smart DAC<br />

Petit, complet et très<br />

musical, cet ampli casque<br />

et convertisseur Smart<br />

DAC rassemble en un seul<br />

boitier tout ce que l’on peut<br />

attendre d’un tel appareil.<br />

600 €<br />

Ce petit ampli casque et convertisseur<br />

est le fruit d’une collaboration entre<br />

un concepteur bien connu du monde<br />

audiophile, Holger Stein, et une société<br />

coréenne, Smart Audio. Ils ont travaillé<br />

à la conception d’un convertisseur facilement<br />

transportable faisant fonction<br />

d’ampli casque comme de préampli.<br />

Le Smart DAC se présente sous la<br />

forme d’un boîtier au châssis tout en<br />

aluminium usiné. Les habillages latéraux<br />

peuvent être choisis entre différentes<br />

couleurs : rouge, noire, silver,<br />

titane ou or. Le degré de finition est<br />

assez élevé, comme le poids de l’appareil,<br />

et une petite fenêtre sur le capot<br />

supérieur ajoute une touche professionnelle<br />

assez agréable. Elle permet<br />

de voir si l’appareil est alimenté que ce<br />

soit via le secteur (alimentation externe<br />

fournie) ou les prises USB. Toute<br />

la connectique se disperse autour de<br />

deux côtés de l’appareil (difficile de<br />

distinguer l’avant de l’arrière) avec<br />

deux sorties analogiques RCA plaquées<br />

or, placées au côté d’une entrée<br />

USB 2.0 B, une sortie optique Toslink<br />

et de celle de l’alimentation externe.<br />

La face avant comprend le bouton de<br />

volume (un modèle de chez Alps) et le<br />

sélecteur de source qui sert également<br />

à mettre le Smart DAC en position off.<br />

A l’arrière, on peut brancher un casque<br />

par un mini-jack et une source analogique<br />

par le même type de prise. On<br />

aperçoit aussi une seconde prise USB,<br />

mais de type A qui servira, lorsqu’on<br />

la connecte à un ordinateur, à doubler<br />

la puissance de l’alimentation 5 V. La<br />

conversion est confiée à une puce<br />

Wolfson WM8716 qui travaille jusqu’à<br />

24 bits/192 kHz avec suréchantillonnage<br />

du flux à cette résolution maximale,<br />

le flux numérique étant cadencé<br />

par deux horloges distinctes avec<br />

interface USB Tenor TE7022L. L’ampli<br />

casque fait appel à un double ampli<br />

Op à faible bruit (MME49710MA) suivi<br />

d’un étage à transistors pour le courant.<br />

Ajoutons qu’il est possible d’ajouter<br />

à cet appareil un dongle pour une<br />

transmission Bluetooth (100 euros en<br />

option).<br />

Connaissant quelque peu les électroniques<br />

Stein, et leur suavité habituelle<br />

dans l’établissement des timbres,<br />

l’écoute de ce Smart DAC n’est pas<br />

franchement une surprise. Il se dégage<br />

assez vite une sensation de grand<br />

confort sonore, loin des crispations<br />

que l’on pourrait trouver sur des appareils<br />

de ce format. Bien au contraire,<br />

le son est d’une grande douceur sans<br />

pour autant se déparer d’une certaine<br />

précision dans le haut du spectre.<br />

L’écoute au casque nous est apparue<br />

comme sachant doser sans rupture<br />

l’aspect charnel du médium avec les<br />

deux autres extrémités du spectre. La<br />

dynamique est de bon niveau, mais<br />

ce n’est pas sur ce plan que le Smart<br />

DAC sera le plus convaincant. Néanmoins<br />

son aptitude à rester maître de<br />

toutes situations le place dans le clan<br />

des appareils réussis. On le préférera<br />

plus pour de la musique classique<br />

que techno et ses nappes de synthé<br />

ravageuses. Ici priorité est donnée à<br />

la sensualité plutôt qu’à une analyse<br />

sonore poussée.<br />

Spécifications<br />

•Convertisseur : Wolfson WM8716,<br />

24/192 kHz<br />

•Connectique : USB 2.0, 1 analogique<br />

mini-jack, sortie optique (24/96 kHz),<br />

sortie analogique RCA, USB A pour<br />

alimentation, sortie casque<br />

•Niveau de sortie line : 2 Vrms<br />

•Dimensions : 125 x 35 x 105 mm<br />

•Poids : 0.3 kg<br />

Notre avis<br />

Fabrication<br />

Versatilité<br />

Musicalité<br />

Intérêt


<strong>Casques</strong> et Ecouteurs<br />

L'essentiel du style<br />

Conçue pour les passionnés de mode et de musique, la gamme ésnsy vous propose des casques<br />

et des écouteurs élégants et tendances avec une qualité d'écoute optimale et un confort idéal.<br />

Adoptez celui qui correspond à votre style.<br />

JVC FRANCE Sce Consommateurs 0825-800-811 (0.15€/min),<br />

www.jvc.fr, www.facebook.com/JVCFrance


40<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

TEAC<br />

Teac HA-501<br />

Il y a dans l’offre Hifi TEAC une série 501 comportant, sous un<br />

format compact, 5 appareils très performants dont un convertisseur<br />

501 DAC. Pour notre guide, nous nous sommes penchés sur<br />

l’amplificateur pour casque HA-501 conçu dans le même esprit.<br />

800 €<br />

La gamme 501 du constructeur<br />

nippon TEAC remporte depuis sa<br />

sortie un beau succès grâce, d’une<br />

part à une qualité de fabrication<br />

irréprochable, et d’autre part à des<br />

performances tant techniques que<br />

musicales reconnues par tous. Avec<br />

sa capacité à lire, via sa prise USB, des<br />

fichiers DSD (l’équivalent du SACD)<br />

en natif, et ce pour un prix à l’époque<br />

assez raisonnable, le convertisseur<br />

UD-501 DAC s’était attiré bien des<br />

faveurs de la part de la presse comme<br />

du grand public. Aujourd’hui, nous<br />

nous sommes penchés sur leur<br />

modèle d’amplificateur pour casque<br />

totalement analogique avec circuit<br />

en puissance en Classe A, le HA-501,<br />

un modèle qui déjà a reçu le prix<br />

Audio Excellence Award au Japon<br />

entre autres. La sortie casque des<br />

amplificateurs intégrés ou même<br />

lecteur de CD ne possédant pas de<br />

section pour casque de haut niveau,<br />

TEAC comme un certain nombre<br />

de fabricants ont vite compris le<br />

besoin pour les grands amateurs de<br />

ce type d’écoute d’avoir un appareil<br />

spécifiquement fait pour remplir ce<br />

rôle.<br />

Très belle construction et<br />

technique de pointe<br />

Le HA-501 reprend exactement le<br />

même châssis tout métal que les<br />

autres éléments de cette série avec<br />

une qualité de fabrication bien audessus<br />

de la moyenne. Il n’accepte<br />

pas moins de 4 sources analogiques<br />

dont une symétrique pour les puristes<br />

(3 RCA, 1 XLR et 1 mini jack Aux) en<br />

face avant. Sur cette même face avant,<br />

nous trouvons le sélecteur des sources<br />

grâce à un bouton rotatif mis au côté<br />

d’un autre sélecteur, mais celui-là<br />

offrant un réglage fin du Damping<br />

Factor, ou facteur d’amortissement,<br />

correspondant à la capacité de la<br />

section amplificatrice d’amortir les<br />

déplacements des membranes suivant<br />

les caractéristiques des casques et<br />

leur impédance. Là, bravo, c’est le<br />

seul appareil à offrir cette fonction<br />

pourtant importante, et des tests


Pur<br />

Class-A...<br />

L'ampli casque<br />

Ultime<br />

HA-200<br />

Amplification pur Class-A.<br />

Conception Single-Ended (SE).<br />

Courant de sortie constant.<br />

P<br />

P<br />

P<br />

Le Nuforce HA-200 est un ampli casque fonctionnant en<br />

pur Class-A de conception Singled-Ended (SE), combiné<br />

avec la topologie de courant de sortie constant. Un ampli<br />

casque performant conçu pour satisfaire les amateurs<br />

d'écoute au casque.<br />

Unique, deux unités de HA-200 peuvent être combinées<br />

pour augmenter la puissance x4, en mode symétrique,<br />

qui permet de gérer les casques les plus exigeants, tout<br />

en restant équilibré et musical.<br />

Distribué en France par<br />

, www.nuforce.com


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

42<br />

Spécifications<br />

•Connectique : 2 entrées RCA + 1<br />

symétrique XLR, 1 entrée XLR, 1 x<br />

mini jack 3.25 mm, 1 sortie stéréo<br />

RCA, 1 sortie casque 6.35 mm<br />

•Puissance : 2 x 1400 mW sous<br />

32 Ω et 2 x 135 mW sous 600 Ω<br />

•Distorsion THD+N : 0.01%, < 0.01%<br />

de 20 à 20 kHz, 32 Ω<br />

•Réponse en fréquence :<br />

10 Hz à 20 kHz, +/- 3 dB<br />

•Rapport signal bruit : 110 dB<br />

•Dimensions : 290 x 81.2 x 244 cm<br />

•Poids : 4.1 kg<br />

Notre avis<br />

Fabrication<br />

Fonctions<br />

Musicalité<br />

Intérêt<br />

d’écoute permettront à l’utilisateur de<br />

choisir la bonne position en fonction de<br />

son casque. TEAC d’ailleurs annonce que<br />

le HA-501 permet l’écoute de casque<br />

allant jusqu’à 600 Ω avec une puissance<br />

maximale. L’arrière de l’appareil<br />

comprend toute la connectique citée<br />

plus haut avec en plus un petit inverseur<br />

pour passer la sortie analogique en<br />

mode fixe, variable ou encore nul.<br />

Un autre sélecteur mettra ou pas<br />

l’appareil en stand-by si inutilisé depuis<br />

un certain temps automatiquement.<br />

Une fois l’appareil ouvert, nous ne<br />

pouvons qu’être admiratifs du choix<br />

des composants comme de la qualité<br />

du montage. D’abord, la taille du<br />

transformateur torique, largement<br />

dimensionné pour l’usage de cet<br />

appareil, et l’architecture totalement<br />

double mono avec deux cartes<br />

d’amplification séparées nous confortent<br />

dans l’idée qu’un réel travail a été<br />

effectué par les ingénieurs de chez TEAC<br />

pour tirer le meilleur de chaque casque<br />

connecté. Ces circuits d’amplifications<br />

font appel à 2 amplificateurs<br />

opérationnels Muses8920 dans un<br />

montage symétrique avec tension<br />

d’alimentation propre. TEAC y a ajouté<br />

une technologie dite Active DC Servo<br />

afin de minimiser tous les phénomènes<br />

de distorsion de ces circuits.<br />

A l’écoute<br />

Dès les premières minutes d’écoute,<br />

nous sentons bien que nous avons<br />

affaire, avec cet ampli à un TEAC dans<br />

la plus grande tradition. Il émane tout<br />

de suite une dynamique, une nervosité<br />

qui, manifestement, sont dans les<br />

gênes de ce constructeur. L’équilibre<br />

tonal est aussi droit que l’horizon, sans<br />

fioriture aucune, très loin du modèle<br />

Musical Fidélité M1-HPA1 présent dans<br />

ce guide. Le TEAC se montre moins<br />

souple, moins chaleureux, néanmoins<br />

il offre un nombre de détails, de microinformations<br />

que le Musical Fidelity<br />

laisse un peu de côté. On pourrait<br />

trouver le TEAC HA-501 un peu raide,<br />

voire froid en comparaison, mais il offre<br />

une restitution tout en définition et en<br />

précision. Ce sera une question de choix<br />

personnel pour le futur utilisateur.


44<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

AËDLE<br />

Aëdle Vk-1<br />

L’Aëdle Vk-1 est un des casques que nous attendions<br />

avec le plus d’impatience de recevoir en test : annoncé<br />

dès décembre 2012, nous n’avons réellement pu<br />

l’approcher qu’en septembre 2013, et ne l’obtenir pour<br />

un vrai test qu’en novembre 2013.<br />

350 €<br />

Pourquoi ce casque Aëdle Vk-1 nous a-til<br />

tellement fait saliver ? Tout simplement<br />

parce qu’il s’agit du premier modèle<br />

d’une toute jeune marque française et<br />

qu’il est, en très grande partie, Made<br />

in France. La presse internationale a<br />

déjà beaucoup écrit sur Vk-1, ce qui a<br />

réellement fait le buzz dans le secteur<br />

de l’audio, mais aussi bien au-delà, dès<br />

l’annonce de sa sortie.<br />

En photo, le Vk-1 est magnifique, d’un<br />

style très original, simple, luxueux et<br />

épuré. Cependant, avec le modèle de<br />

test reçu, en finition métal naturel : nous<br />

avons quand même eu la réflexion de la<br />

part de notre entourage que les coques<br />

en aluminium brossé donnaient l’impression<br />

que l’on avait «deux casseroles sur<br />

les oreilles». Rassurez-vous, une version<br />

noire carbone existe aussi.<br />

La qualité de fabrication est en tout<br />

cas superbe. Le Vk-1 est un casque<br />

supra-auriculaire et assez léger. Il tient<br />

correctement en place pour la balade,<br />

mais son câble interchangeable n’est<br />

pas équipé d’origine d’un microphone<br />

et commandes pour smartphone. Par<br />

ailleurs, l’utilisateur ne doit pas hésiter<br />

à adapter ce casque à sa propre morphologie.<br />

L’arceau très fin en métal peut<br />

être façonné comme des branches de<br />

lunettes pour que les oreillettes appuient<br />

correctement sur les oreilles et avec un<br />

angle parfait. Si ce réglage est bien fait,<br />

le Vk-1 isole assez bien des bruits extérieurs<br />

et son confort est d’un bon niveau.<br />

La transcription est assurée par des<br />

transducteurs de qualité de 40 mm avec<br />

charge semi-close. La restitution sonore<br />

est d’une grande pureté et transparence.<br />

Le grave n’est pas très profond, mais ne<br />

manque aucunement de matière, ni de<br />

chaleur. Les aigus sont à la fois doux et<br />

détaillés, assez clairs, tandis que le registre<br />

médium bénéficie d’une belle définition.<br />

Le Vk-1 n’est peut-être pas aussi<br />

dynamique, aussi puissant que d’autres<br />

casques de sa catégorie de prix, mais sa<br />

restitution est naturelle, vivante, aérée, et<br />

fort agréable. Il s’agit en outre d’un vrai<br />

produit de luxe et d’artisanat avec des<br />

finitions très soignées et un assemblage<br />

réalisé en partie par des mains expertes<br />

en Bretagne.<br />

Spécifications<br />

•Type : semi-clos, supra-auriculaire<br />

•Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

•HP : 40 mm (électrodynamiques)<br />

•Sensibilité : 129 dB<br />

•Impédance : 32 Ω<br />

•Puissance max. : 40 mW<br />

•Cordon : amovible de 1,2 m avec<br />

connecteur mini-jack<br />

•Accessoires : Housse matelassée<br />

de rangement, adaptateurs prises<br />

avion et jack 6,35 mm<br />

•Poids : 215 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

45<br />

ALPHA<br />

DESIGN LABS<br />

ADL by Furutech H118<br />

Furutech, spécialiste des accessoires et composants audiophiles d’origine<br />

japonaise, détient la marque Alpha Design Labs (ADL) qui propose de<br />

nombreux petits appareils dédiés à la musique dématérialisée, ainsi que<br />

ce premier casque H118.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, supra-auriculaire<br />

•Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

•HP : 40 mm (électrodynamiques)<br />

•Sensibilité : 98 dB/1 mW/1 kHz<br />

•Impédance : 68 Ω à 1 kHz<br />

•Puissance max. : 200 mW<br />

•Cordon : amovible de 3 m avec<br />

connecteur mini-jack<br />

•Accessoires : mallette de rangement,<br />

adaptateur jack 6,35 mm<br />

•Poids : 245 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

230 €<br />

L’ADL H118 est un casque circum-aural<br />

fermé dont le look moderne et assez<br />

jeune rompt quelque peu avec l’aspect<br />

très audiophile des produits Hifi High End<br />

auxquels Furutech nous avait habitués. Et<br />

pourtant, ce casque est sorti des mêmes<br />

mains des ingénieurs de cette marque,<br />

qui ont de façon habituelle une approche<br />

très puriste. La qualité de fabrication<br />

n’est pas très chic dans l’absolu : elle fait<br />

principalement appel à des matériaux<br />

plastiques de synthèse, mais l’impression<br />

est, malgré tout, une belle robustesse<br />

générale.<br />

L’approche d’ADL est manifestement plus<br />

pro que fashion. Préférant des finitions<br />

basiques mais résistantes, la marque<br />

s’est concentrée sur la qualité des câbles<br />

et transducteurs. Ces derniers sont des<br />

modèles de 40 mm ayant bénéficié d’un<br />

traitement par cryogénisation. Leur<br />

bobine est un en argent plaqué cuivre.<br />

Les connecteurs sont plaqués au rhodium,<br />

on note là le soin audiophile propre<br />

à Furutech. On peut aussi apprécier le<br />

profil légèrement triangulaire des coussinets<br />

des oreillettes, très étudié. Ce casque<br />

serre relativement bien les oreilles et reste<br />

bien en place, tout en l’isolant bien des<br />

bruits extérieurs.<br />

Ce pourrait être un bon casque nomade<br />

d’autant qu’il est pliable sur lui-même.<br />

Malheureusement, il est livré avec un seul<br />

câble de grande longueur (trois mètres)<br />

sans microphone ni commandes pour<br />

smartphone. Ce cordon, amovible, se fixe<br />

au casque par le biais d’une prise mini-<br />

XLR à verrouillage et se termine par une<br />

prise mini-jack avec adaptateur jack 6,35<br />

mm. L’ADL H118 se destine donc plutôt<br />

aux DJ, au monitoring en studio et aux<br />

écoutes Hi-Fi à la maison. L’ADL H118 est<br />

livré d’origine avec une belle mallette<br />

ovoïde pour son rangement et avoue un<br />

poids sur la balance de 250 grammes.<br />

À l’écoute, l’ADL H118 n’offre pas une<br />

restitution hyper démonstrative, mais<br />

possède de nombreuses qualités. L’équilibre<br />

tonal est très réussi avec des timbres<br />

chauds et une belle ouverture dans le<br />

médium-aigu. Le grave est présent tout<br />

en conservant une certaine légèreté. Les<br />

amateurs de Pop sucrée se régaleront<br />

avec ce casque. Il convient à merveille<br />

à l’ambiance, moelleuse, légèrement<br />

planante du morceau «Gasoline» du<br />

groupe Alpine par exemple. Il en émane<br />

une joie de vivre très satisfaisante tout en<br />

conservant une grande douceur. Il offre<br />

du grain comme de la matière au son et<br />

ce sans masquer ces micro-détails des<br />

prises de son. Analytique mais pas froid.<br />

Enfin, il est agréable à bas comme à fort<br />

volume d’écoute et se montre également<br />

convaincant sur des styles de musique<br />

très variés : moderne, jazz ou classique.


46<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

AKG<br />

100 €<br />

AKG K 451<br />

Proposé à un prix très compétitif sur le web, l’AKG K 451 a<br />

tout ce que l’on attend d’un bon petit casque nomade, y<br />

compris des performances sonores de très bon niveau.<br />

De finition plutôt soignée, le casque<br />

AKG K 451 comporte un arceau très<br />

fin et léger et ses charnières semblent<br />

être d’une bonne robustesse, puisque<br />

renforcés par des pièces métalliques.<br />

Les enjoliveurs en aluminium et les<br />

fausses grilles métallisées des oreillettes<br />

apportent une touche de style élégante<br />

et discrète. De tout petit diamètre,<br />

les oreillettes closes bénéficient<br />

d’articulations tridimensionnelles qui<br />

permettent de bien les ajuster face aux<br />

pavillons auditifs. Elles ne serrent pas<br />

très fort le crâne et leurs coussinets à<br />

mémoire de forme sont bien rembourrés.<br />

Le confort est donc de bon niveau.<br />

Par contre, l’isolation phonique par<br />

rapport aux bruits ambiants est assez<br />

modérée, tandis que le maintien est juste<br />

correct. Ce casque tient suffisamment<br />

bien en place pour un usage nomade,<br />

mais pas pour faire du sport. Pour<br />

ce qui est des accessoires, ce casque<br />

est livré, comme un modèle haut de<br />

gamme, avec de nombreux éléments.<br />

Très compact, il peut se replier à plat et<br />

sur lui-même pour se lover dans sa belle<br />

petite mallette rigide de rangement.<br />

Il est aussi fourni avec deux câbles<br />

interchangeables, l’un pour les sources<br />

traditionnelles avec prise mini-jack<br />

à trois contacts et l’autre<br />

disposant de commandes<br />

ainsi qu’un microphone pour<br />

smartphone avec prise minijack<br />

à quatre contacts. Un<br />

regret : nous aurions apprécié<br />

avoir un large choix de couleurs<br />

pour sa finition comme pour son<br />

petit frère le K 430.<br />

À l’écoute, l’AKG K 451 est également<br />

fort convaincant et se place devant ou à<br />

côté des (il faut choisir !!) de ses meilleurs<br />

camarades de jeu de la même catégorie<br />

de prix. Il procure une image sonore très<br />

vaste, ample et aérée. On n’a absolument<br />

pas l’impression d’écouter un petit<br />

casque. Les basses sont généreuses et<br />

dynamiques. Le registre médium est<br />

lumineux. On entend beaucoup de<br />

détails sur les voix et sur les ambiances<br />

de prises de son. L’aigu arrive à concilier<br />

douceur et un bon degré d’ouverture.<br />

Les timbres ne sont pas totalement<br />

neutres, l’équilibre tend vers une<br />

approche physiologique, mais le résultat<br />

est toujours plaisant et entraînant sur la<br />

plupart des styles de musiques. L’AKG<br />

K 451 est un must dans sa catégorie, un<br />

excellent compromis entre ergonomie,<br />

compacité, prix serré et performances<br />

sonores.<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, supra-auriculaire<br />

• Réponse : 11 Hz à 29,5 kHz<br />

• Transducteurs : 40 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 126 dB SPL/V<br />

• Impédance : 32 ohms<br />

• Puissance max. : 30 mW<br />

• Cordons : interchangeables, 1,2<br />

m classique et 1,2 m avec microphone<br />

et commandesd<br />

• Poids : 120 g<br />

• Accessoires : mallette de rangement,<br />

adaptateur jack 6,35 mm<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

47<br />

300 €<br />

AKG K 495NC<br />

Avec son look très design, le casque AKG K495NC (NC<br />

pour Noise Canceling) vise une clientèle haut de gamme.<br />

Sa fabrication est à la fois très luxueuse et élégante.<br />

Spécifications<br />

• Type : casque clos, supra-auriculaire<br />

à système de réduction de<br />

bruit actif<br />

• Réduction du bruit : 20 dB à<br />

double capteur<br />

• Alimentation : batterie (autonomie<br />

40 heures)<br />

• Transducteurs : électrodynamiques<br />

de 40 mm<br />

• Impédance : 26 Ω<br />

• Sensibilité : 104 dB SPL/mV<br />

• Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

• Puissance admissible : 50 mW<br />

• Cordons : 1,2 et 1,4 m<br />

• Poids : 235 g<br />

• Accessoires : mallette, adaptateur<br />

prise avion, chargeur USB,<br />

adaptateurs secteurs<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

Raffiné tout en étant sobre, le casque<br />

AKG K495NC donne une impression<br />

immédiate d’élégance que confirment<br />

la discrétion du logo, et l’habillage des<br />

oreilles en cuir. De plus, les bagues et<br />

charnières tournant sur 360° (mécanisme<br />

3D-axis unique pour faciliter le transport<br />

et le rangement) réalisées en métal<br />

satiné sont d’une très belle fabrication.<br />

On est en présence d’un produit de luxe<br />

malgré un prix qui ne l’est pas.<br />

Le nombre d’accessoires l’atteste aussi.<br />

Le package comprend une mallette de<br />

transport en similicuir assez fine, un<br />

chargeur USB pour la batterie intégrée<br />

du système antibruit, des adaptateurs<br />

pour les prises secteurs britanniques,<br />

françaises et australiennes auxquels<br />

s’ajoutent un dernier adaptateur pour<br />

les prises avions. Ce casque, ainsi fourni,<br />

est prêt à tous les voyages et toutes les<br />

destinations. Deux cordons interchangeables,<br />

de longueur différente, sont<br />

également fournis, mais aucun d’entre<br />

eux ne comporte ni de commandes ni de<br />

microphone pour smartphone. Pour un<br />

produit nomade c’est un peu regrettable,<br />

même s’il doit être possible de se fournir<br />

cet accessoire en option.<br />

A l’écoute, l’AKG K495NC, grâce à son<br />

arceau assez large et suffisamment<br />

molletonné ainsi que ses oreillettes bien<br />

moelleuses, est agréable à porter. Il peut<br />

fonctionner en mode actif ou passif (avec<br />

système antibruit désactivé ou pas) et<br />

dans les deux cas, il n’offre pas du tout<br />

le même type de restitution sonore. En<br />

mode passif, on retrouve l’esthétique<br />

sonore des modèles haut de gamme<br />

de la marque, avec un son très claire et<br />

beaucoup de détails dans le haut médium.<br />

L’aigu comme les graves sont en<br />

revanche assez discrets. En mode actif,<br />

c’est-à-dire avec le système antibruit en<br />

marche, la courbe de réponse s’inverse<br />

avec des graves beaucoup plus charnus<br />

et tendus, avec un haut du spectre<br />

plutôt doux, mais toujours aussi bien<br />

défini. A chaque utilisateur de choisir son<br />

mode d’écoute préféré en fonction de la<br />

situation. Le système antibruit est d’une<br />

bonne efficacité pour un modèle supraauriculaire.


48<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

AUDIO-<br />

TECHNICA<br />

260 €<br />

Audio-Technica<br />

ATH-ES700<br />

Entièrement fabriqué au pays du soleil levant, l’Audio-<br />

Technica ATH-ES700 est d’une conception plus axée<br />

sur la performance sonore que le style ou le design. Il<br />

est excellent à l’écoute, mais cela ne veut pas dire qu’il<br />

est moche.<br />

L’Audio Technica ATH-ES700 est un<br />

casque nomade audiophile dont le<br />

câble est inamovible et démuni de<br />

microphone ainsi que de commande de<br />

volume utile pour l’utilisation de smartphone.<br />

Nous comprenons donc que<br />

nous avons affaire à un casque dédié à<br />

la musique essentiellement. Cependant,<br />

nous pouvons regretter sur ce point le<br />

choix d’un câble quelque peu fin, ce qui<br />

pourrait laisser à penser que ce dernier<br />

est, par nature, facilement endommageable<br />

avec le temps.<br />

L’ATH-ES700 est à classer dans la catégorie<br />

des casques supra-aural fermés et, est<br />

doté de deux transducteurs de 42 mm<br />

de diamètre. Les bobines mobiles de ces<br />

derniers sont en cuivre désoxygéné, et<br />

il offre une réponse en fréquence très<br />

large, de 5 Hz à 30 kHz ! L’ATH-ES700,<br />

n’est certes pas d’un niveau de confort<br />

parfait, mais pour le reste, il n’a que des<br />

qualités, à commencer par une fabrication<br />

très soignée avec une élégante<br />

finition métal brossé miroir (très sensible<br />

aux marques de doigts, mais une<br />

chiffonnette de nettoyage est fournie)<br />

que l’on retrouve sur les deux coques<br />

abritant les haut-parleurs. L’ATH-ES700<br />

tient en outre bien en place lorsque l’on<br />

est en mouvement. Ses coussinets, assez<br />

larges, offrent une bonne<br />

isolation passive face aux<br />

bruits extérieurs, tout cela<br />

en gardant un poids sur la<br />

balance fort modéré.<br />

À l’écoute, l’ATH-ES700 nous a particulièrement<br />

plu. Il se classe assez rapidement<br />

parmi les meilleurs de sa catégorie.<br />

Pour un prix d’environ 250 euros, sa<br />

restitution sonore réalise une parfaite<br />

synthèse entre une grande transparence,<br />

un équilibre des timbres très agréable,<br />

un registre grave corpulent, mais aussi<br />

percutant... Des qualités qu’il est difficile<br />

de trouver réunies avec le même casque.<br />

La scène sonore, quant à elle, est vaste et<br />

aérée, avec une belle sensation d’espace.<br />

Le rendu sonore est globalement très dynamique<br />

et rapide, mais cette nervosité<br />

ne se fait pas au prix d’une quelconque<br />

agressivité. Excellente tenue en puissance<br />

également (très peu de coloration<br />

et de saturation à fort volume). L’Audio-<br />

Technica ATH-ES700 est donc réellement<br />

très agréable à écouter sur tous les styles<br />

de musique : les amateurs de classique<br />

seront séduits par la richesse des timbres<br />

et les amateurs de musique moderne<br />

aimeront ce côté nerveux et propre dans<br />

les basses fréquences.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, supra-auriculaire<br />

•Réponse : 5 Hz à 30 kHz<br />

•Transducteurs : 42 mm environ<br />

•Sensibilité : 104 dB/mW<br />

•Impédance : 56 Ω<br />

•Puissance max. : 1000 mW<br />

•Cordon : 1,2 m avec prise<br />

mini-jack<br />

•Poids : 160 g<br />

•Accessoires : housse de rangement<br />

et chiffon de nettoyage<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

49<br />

Audio-Technica AD500X<br />

Ce casque est une seconde version du AD500 et<br />

porte donc le suffixe X. Petit frère du fameux modèle<br />

AD1000, il en reprend les mêmes recettes techniques<br />

et c’est une bonne chose.<br />

Spécifications<br />

•Type : casque ouvert, circum-auriculaire<br />

•Transducteurs : électrodynamiques<br />

de 53 mm<br />

•Impédance : 48 Ω<br />

•Sensibilité : 104 dB/mW<br />

•Réponse : 5 Hz à 25 kHz<br />

•Puissance admissible : 500 mW<br />

•Cordon : 3 m<br />

•Poids : 235 g<br />

•Accessoires : câble avec minijack,<br />

adaptateur jack 6,35 mm<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

150 €<br />

Le casque Audio-Technica AD500X est<br />

fait pour les mélomanes qui cherchent<br />

de la musicalité avant toute chose, et<br />

non plein de fonctionnalités comme<br />

la présence de câble avec commande<br />

et microphone pour les smartphones,<br />

ou encore un cordon interchangeable.<br />

Nous avons affaire à un casque que l’on<br />

porte chez soi, en toute tranquillité pour<br />

écouter de la musique dans de bonnes<br />

conditions. Esthétiquement, ce modèle<br />

ressemble à s’y méprendre à ses grands<br />

frères (AD700, AD900, AD1000) avec son<br />

principe de double arceaux très fins avec<br />

technologie d’ajustement dit 3D Wing,<br />

qui permet un auto-ajustement sur la<br />

tête dès que l’on s’en empare.<br />

Au bout de ce support, nous trouvons<br />

deux coques en aluminium très ouvertes,<br />

ce qui laisse présager une isolation phonique<br />

presque nulle et c’est d’ailleurs le<br />

cas dans la pratique. En cela, ce casque<br />

est donc bien fait pour une écoute Hi-Fi<br />

«à la maison» et non pour être porté en<br />

situation de bruits extérieurs importants.<br />

Et pourtant avec ce système 3D Wing, il<br />

tient très bien sur la tête, et son utilisateur<br />

pourra se balader avec sans aucun<br />

souci.<br />

Les deux coques des oreillettes renferment<br />

des transducteurs très larges<br />

de 53 mm de diamètre. Les oreillettes,<br />

de grande taille aussi, enrobent bien<br />

l’appareil auditif et leur revêtement très<br />

doux, s’ajoutant à un poids de seulement<br />

235 g, procure un confort d’utilisation exceptionnel.<br />

Le câblage a fait l’objet d’une<br />

attention particulière. Il est formé à partir<br />

de cuivre OFC, c’est-à-dire désoxygéné,<br />

lui conférant de fait une plus grande<br />

pureté donc moins de perte du signal<br />

durant le transfert des signaux musicaux.<br />

A l’écoute : mais quelle clarté, quelle<br />

aération ! Ce casque Audio-Technica<br />

AD500X excelle dans le domaine de la<br />

précision avec un son d’une très grande<br />

légèreté. L’équilibre tonal est magnifique<br />

avec beaucoup de rigueur et d’une<br />

neutralité absolue. Ce n’est pas le genre<br />

de casque qui va essayer d’en faire trop ;<br />

au contraire, il s’éloigne de toutes colorations<br />

abusives ou de son physiologique<br />

comme il est courant de rencontrer. Le<br />

grave semble presque diaphane, mais<br />

ce n’est qu’une impression : lorsqu’il est<br />

sollicité, ce registre est capable d’être à la<br />

fois puissant et d’une très bonne nervosité.<br />

Un casque qui plaira plus aux mélomanes<br />

en recherche de vérité sonore<br />

qu’à un public plus jeune, préférant lui,<br />

un son plus rentre-dedans.


K323 XS<br />

êcouteurs intra-auriculaires m<br />

Taille minimale,<br />

son maximum<br />

Acheter maintenant


iniatures


52<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

BANG<br />

&OLUFSEN<br />

400 €<br />

Bang & Olufsen H6<br />

La marque danoise Bang & Olufsen a beaucoup d’admirateurs,<br />

mais aussi beaucoup de détracteurs parmi les audiophiles.<br />

Voyons qui a raison avec le casque BeoPlay H6.<br />

Bang & Olufsen est une marque historique<br />

et emblématique qui représente<br />

une certaine approche du luxe en<br />

matière d’audio-vidéo. On lui doit beaucoup<br />

d’innovations tant sur le plan du<br />

design que de l’acoustique notamment<br />

dans les années 80 et 90. La marque a<br />

pu souvent agacer les audiophiles, car<br />

à une époque, lorsque l’on parlait de<br />

Hi-Fi haut de gamme à un non-initié, il<br />

n’avait que B&O à la bouche, alors qu’il<br />

existait pourtant déjà beaucoup d’autres<br />

marques méritantes qui fabriquaient des<br />

produits aux performances bien supérieures.<br />

Néanmoins, B&O est resté un<br />

maître pour allier esthétisme, compacité<br />

et qualité sonore. C’est une marque pour<br />

laquelle, personnellement, nous avons<br />

un grand respect et de l’admiration.<br />

Ce nouveau casque BeoPlay H6 (le précédent<br />

modèle B&O remontait à 1985)<br />

est particulièrement élégant. Il existe en<br />

version noire, brun clair ou vert métallisé<br />

(notre préférée). Son arceau et les coussinets<br />

de ses oreillettes sont habillés de<br />

véritable cuir d’agneau. Le casque peut<br />

se replier à plat, l’armature et les coques<br />

sont en aluminium. On regrette juste<br />

que les molletons du serre-tête soient<br />

un peu fermes, qu’une partie des coques<br />

soit en plastique pas très chic et que les<br />

glissières des oreillettes soient un peu<br />

lâches. Elles risquent de se «détendre» un<br />

peu lorsque l’on marche énergiquement.<br />

Le confort est d’un<br />

bon niveau mais pas<br />

exceptionnel. Idem pour<br />

l’isolation phonique.<br />

Bien que circum-auriculaire,<br />

le BeoPlay est un<br />

casque principalement<br />

destiné à un usage nomade.<br />

Il est relativement léger, livré<br />

avec un câble amovible avec commande<br />

et microphone pour smartphone,<br />

ainsi qu’une housse faite d’un<br />

tissu au velouté très fin et un adaptateur<br />

pour prise avion. À l’écoute, le BeoPlay<br />

H6 a une esthétique sonore bien particulière.<br />

Le haut du spectre est en avant,<br />

très informatif et transparent, mais parfois<br />

aussi assez clinquant. Le grave est en<br />

revanche plus discret, il sait descendre<br />

relativement bas et être propre, mais<br />

manque un peu d’impact, de générosité.<br />

Il est clair que ce casque ne s’adresse<br />

pas aux amateurs de Gangsta Rap ou de<br />

Métal.<br />

Pour contre sur de la pop, de la variété,<br />

du jazz ou du classique, cela peut passer<br />

et même être parfois assez séduisant car<br />

le BeoPlay a une image sonore aérée et<br />

ouverte. Reste cependant que, pour un<br />

prix de vente de 400 euros, ce casque<br />

nous laisse un peu sur notre faim. Pour<br />

un coup d’essai, il ne s’agit pas d’un<br />

coup de maître.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, circum-auriculaire<br />

• Réponse : 20 Hz à 22 kHz<br />

• HP : 40 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : n.c.<br />

• Impédance : n.c.<br />

• Puissance max. : n.c.<br />

• Cordon : amovible de 1,2 m avec<br />

commandes et microphone pour<br />

smartphone<br />

• Accessoires : housse de rangement,<br />

adaptateur prise avion<br />

• Poids : 230 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

53<br />

BOWERS<br />

&WILKINS<br />

Spécifications<br />

• Type : clos, circum-auriculaire<br />

• Réponse : 10 Hz à 20 kHz<br />

• HP : 38 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 111 dB SPL/V à 1 kHz<br />

• Impédance : 22 Ω<br />

• Puissance max. : 50 mW<br />

• Cordons : interchangeables, un<br />

standard de 1,25 m avec connecteur<br />

mini-jack, l’autre de 1,25 m<br />

avec commandes et microphone<br />

pour smartphone plus connecteur<br />

mini-jack à 4 contacts<br />

• Accessoires : housse de rangement,<br />

adaptateur jack 6,35 mm<br />

• Poids : 290 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

400 €<br />

Bowers & Wilkins P7<br />

Après les modèles supra-auriculaires P5 et P3, la marque<br />

britannique étend sa gamme vers le haut, avec le P7, un<br />

casque circum-auriculaire délivrant un son musclé.<br />

Le P7 ressemble beaucoup à son petit<br />

frère le P5. La finition est toujours très<br />

luxueuse et soignée utilisant des matériaux<br />

nobles. On retrouve les mêmes superbes<br />

branches métalliques en spirales,<br />

la même forme d’oreillettes et d’arceau.<br />

Le P7 est cependant plus massif et plus<br />

lourd et, donc un poil moins élégant.<br />

Grâce à ses oreillettes circum-auriculaires,<br />

il gomme plusieurs défauts du<br />

P5. Il serre assez fortement la tête mais<br />

il tient beaucoup mieux en place. On y<br />

perd un peu en confort, mais on gagne<br />

plusieurs crans en matière d’isolation<br />

phonique et c’est idéal pour la balade,<br />

l’avion ou les transports en commun.<br />

Pour faciliter un usage polyvalent, deux<br />

câbles sont fournis, dont un avec microphone<br />

et commande pour smartphone,<br />

ainsi qu’un adaptateur jack 6,35 mm et<br />

une luxueuse housse de rangement en<br />

similicuir.<br />

Les transducteurs qu’accueillent les oreillettes<br />

sont d’assez petite taille (environ<br />

38 mm de diamètre), mais d’une technologie<br />

particulière qui semble propre à<br />

Bowers & Wilkins. Leur membrane est en<br />

nylon avec une suspension périphérique<br />

autorisant de forts débattements et une<br />

charge très travaillée, grâce aux coussinets<br />

«à double cavité» qui préservent un<br />

volume important entre les oreilles de<br />

l’auditeur et les transducteurs.<br />

À l’écoute, le P7 est très différent de ses<br />

petits frères P3 et P5. Sa restitution est<br />

beaucoup plus charpentée dans le grave<br />

et même un peu sombre. Les basses<br />

ont perdu en neutralité pour gagner en<br />

séduction. Elles sont très présentes, le<br />

médium est un peu en retrait et l’aigu à<br />

la fois doux et cristallin. C’est un cocktail<br />

très réussi pour un morceau rock comme<br />

le duo Alicia Keys/Jack White, «Another<br />

Way To Die» (BO de James Bond, «Quantum<br />

Of Solace»). C’est un peu moins bien<br />

pour les formations de Jazz ou Baroque<br />

intimistes et beaucoup mieux pour les<br />

grandes formations orchestrales... bref<br />

pour tous les styles de musique qui ont<br />

besoin d’énergie. Par exemple, le morceau<br />

d’Icona Pop featuring Charly XCX,<br />

«I Love It», est extrêmement dynamique,<br />

percutant, entraînant. On peut l’écouter<br />

à fort volume sans se faire mal aux<br />

oreilles. Bien qu’il soit dans l’absolu un<br />

peu cher, le P7 est une nouvelle réussite<br />

à mettre à l’actif de Bowers & Wilkins.<br />

C’est un casque que l’on aime écouter et<br />

que l’on a du mal à quitter.


54<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

BEATS<br />

300 €<br />

Beats Studio<br />

Le Beats Studio a été le premier casque lancé par la marque du<br />

rappeur/producteur américain Dr. Dre en 2006. Depuis, il n’a bénéficié<br />

que de petites modifications. Une évolution était attendue.<br />

Même si les ressemblances entre le Studio<br />

Beats nouvelle génération et l’ancien<br />

modèle historique sont flagrantes, les<br />

modifications de conception sont tout<br />

de même assez importantes. C’est ce<br />

que nous attendions. Ces ressemblances<br />

portent par exemple sur la forme globale<br />

du casque, mais le design de ce nouveau<br />

modèle est plus discret et raffiné avec<br />

des finitions brillantes et un dessin général<br />

plus en courbe. Les concepteurs ont<br />

dû souhaiter adoucir l’aspect général de<br />

l’appareil. En ce qui concerne le confort,<br />

on note que les articulations des oreillettes<br />

ont été améliorées et remplacées<br />

par un système d’amortisseur en mousse<br />

revêtu de matière plastique caoutchouteuse<br />

d’un très beau rouge. Le confort<br />

s’en trouve pas mal amélioré d’autant<br />

que les coussinets de ces mêmes oreillettes<br />

sont bien plus épais donc plus<br />

moelleux à l’usage.<br />

Dans le même esprit, l’arceau est plus<br />

proche du crâne pour une meilleure<br />

tenue. Manifestement, Beats a cherché<br />

un design plus raffiné, délaissant<br />

quelque peu le style «rap» en souhaitant<br />

s’adresser, peut être, à une clientèle plus<br />

aisée et en recherche d’un look plus chic.<br />

Le casque semble aussi un peu moins robuste<br />

que son prédécesseur, notamment<br />

au niveau des charnières qui permettent<br />

de le replier sur lui même. Il devient plus<br />

nomade de<br />

fait, car le poids<br />

total s’en trouve<br />

réduit.<br />

Sur le plan technique,<br />

les évolutions<br />

sont aussi nombreuses,<br />

les transducteurs<br />

et circuits antibruit<br />

ont bénéficié d’améliorations. L’alimentation<br />

ne se fait plus par pile, mais<br />

par une batterie intégrée qui se recharge<br />

via un port USB. Un chargeur, plusieurs<br />

cordons ainsi qu’une belle mallette de<br />

transport sont fournis avec le casque.<br />

Voilà une idée bien agréable et destinée<br />

à plus d’autonomie de fonctionnement.<br />

Tout comme son prédécesseur, le Beats<br />

Studio ne fonctionne qu’en mode actif<br />

ce qui est un peu dommage. Son système<br />

antibruit n’est toujours pas très<br />

violent, mais plus efficace qu’auparavant<br />

notamment dans les basses fréquences.<br />

Le son est toujours très travaillé avec<br />

beaucoup d’ampleur dans les graves,<br />

mais aussi une meilleure dynamique, un<br />

médium et un aigu plus transparents<br />

tout en restant d’une agréable douceur.<br />

La restitution a gagné en punch et en<br />

définition. Le Beats Studio «new generation»<br />

est une évolution réussie.<br />

Spécifications<br />

•Type : casque clos, circum-auriculaire<br />

à système de réduction de<br />

bruit actif<br />

•Alimentation : batterie (20 h)<br />

•HP : dynamiques de 40 mm<br />

•mpédance : n.c.<br />

•Sensibilité : n.c.<br />

•Réponse en fréquence : n.c<br />

•Puissance admissible : n.c.<br />

•Cordons : interchangeables 1,35<br />

et 1,35 m dont un avec micro et<br />

commandes pour smartphone<br />

•Poids : 250 g avec batterie<br />

•Accessoires fournis : mallette,<br />

chargeur USB, cordon USB<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

55<br />

250 €<br />

Beats by Dr. Dre Mixr<br />

Conçu en collaboration avec le DJ star française David Guetta,<br />

le Mixr est un des casques les plus populaires chez Beats.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, supra-auriculaire<br />

•Réponse en fréquence : n.c.<br />

• Transducteurs : 38 mm<br />

•Sensibilité : n.c.<br />

•Impédance : n.c.<br />

•Puissance max. : n.c.<br />

•Cordons : amovibles, un spiralé<br />

de 2 m avec prise minijack et<br />

jack 6,35 mm, un de 1,2 m avec<br />

microphone et commandes pour<br />

smartphones et tablettes<br />

•Poids : 210 g<br />

•Accessoires : mallette de rangement<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

Au premier coup d’œil, le Beats Mixr est<br />

un casque qui ne peut laisser indifférent.<br />

Visuellement au moins, il a presque<br />

tout pour plaire. La réalisation et le look<br />

sont superbes et il est disponible dans<br />

de nombreuses finitions colorées : noir,<br />

blanc, rouge, rose, vert, orange, bleu,<br />

jaune. Attention : pas des nuances de<br />

couleurs fades ou en demi-teinte, non,<br />

manifestement, ce casque a été conçu<br />

pour être vu dans des salles de concert<br />

obscures !<br />

Ensuite, le Beats Mixr s’avère fort pratique<br />

à l’usage grâce à ses oreillettes<br />

articulées et rotatives à 270° qui conviendront<br />

parfaitement aux besoins d’un<br />

DJ, et le serre-tête en métal inspire<br />

immédiatement confiance. Il est livré<br />

avec deux câbles (un en spirale avec<br />

double branchement jack 6,35 mm et<br />

mini-jack, l’autre pourvu de commandes<br />

et microphone pour son utilisation avec<br />

un smartphone). Avec son branchement<br />

« ambidextre » (câble amovible que<br />

l’on peut brancher sur l’oreillette droite<br />

ou gauche) et sa superbe petite coque<br />

de rangement dans laquelle on peut le<br />

replier, le Beats Mixr sera parfait pour les<br />

dancefloors et la balade. Il sert très fort<br />

le crâne et tient extrêmement bien en<br />

place. On peut aussi bien courir qu’être<br />

simplement en mouvement.<br />

Sur le terrain, malheureusement, le<br />

Beats Mixr n’a pas que les qualités qui<br />

correspondent à son look ravageur. Il<br />

isole très bien des bruits extérieurs, mais<br />

serre aussi trop fortement les oreilles<br />

et ses coussinets sont beaucoup moins<br />

moelleux et rembourrés qu’il n’y paraît.<br />

Le rendu sonore impressionne par ses<br />

basses très généreuses, profondes et<br />

pêchues. Sur du Rap ou du R’nB, ces qualités<br />

sont plutôt sympathiques d’autant<br />

que la restitution est assez propre avec<br />

une bonne tenue en puissance. Par<br />

contre, le haut du spectre paraît un peu<br />

étouffé. Il manque de vie et d’aération.<br />

Au prix auquel est vendu le Beats Mixr,<br />

nous aurions aimé un son un peu moins<br />

caricatural, un peu plus défini, moins<br />

brouillon notamment dans le haut du<br />

spectre qui coiffe le reste d’un voile type<br />

nuageux.


56<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques 2013<br />

BEYERDYNAMIC<br />

Beyerdynamic T51p<br />

Le Beyerdynamic T51p est dans sa gamme de prix<br />

un des seuls casques de conception et fabrication<br />

allemande. D’une approche très minimaliste, il<br />

distille un son ultra fin et précis.<br />

260 €<br />

Le Beyerdynamic T51p est, certes une<br />

évolution du modèle T50p, produit lancé<br />

il y a quelques années par la marque<br />

allemande, mais on note assez vite<br />

quelques changements notables. Sur<br />

cette seconde version, la marque Beyer,<br />

tout en conservant la qualité de fabrication,<br />

a nettement amélioré sa première<br />

copie. De l’extérieur, les changements ne<br />

sont pas hyper apparents, mais le confort<br />

d’écoute a incontestablement été<br />

amélioré, ce qui au passage est une très<br />

bonne chose par rapport à ses concurrents<br />

direct comme l’Audio Technica<br />

ATH-ES700 par exemple.<br />

La construction est soignée, mais reste<br />

très sobre avec un minimum de matériaux<br />

et aucun artifice esthétique. L’armature<br />

est entièrement réalisée à partir de<br />

plaques de métal, ce qui lui donne un air<br />

un peu chic et les coques des oreillettes<br />

font principalement appel à de l’aluminium.<br />

Cette matière sera très certainement<br />

un bon allié pour le comportement<br />

des transducteurs internes car plus rigide<br />

vis-à-vis des vibrations internes.<br />

Chaque oreillette du T51p accueille<br />

un transducteur d’environ 45 mm de<br />

diamètre, utilisant la technologie Tesla,<br />

propre à la marque allemande, consistant<br />

en un moteur magnétique néodyme<br />

de très haute précision. De la même<br />

façon qu’avec l’Audio-Technica ARH-<br />

ES700, le câble de raccordement est<br />

inamovible et ne comporte pas de commandes<br />

ni de microphone pour<br />

smartphone, ce qui est<br />

assez regrettable pour<br />

un modèle nomade. Là<br />

aussi, on sent bien que<br />

l’accent a été mis sur<br />

la restitution sonore<br />

plus qu’autre chose.<br />

Question utilisation,<br />

les larges coussinets en<br />

mousse participent à un<br />

très bon confort, avec un très<br />

bon équilibrage des masses<br />

ainsi qu’une bonne isolation<br />

face aux bruits extérieurs.<br />

Avec son air quelque peu austère, on<br />

aurait pu s’attendre à la même chose sur<br />

le plan sonore, mais dès les premières<br />

minutes d’écoute, il est évident qu’avec<br />

le Beyerdynamic T51P, l’essentiel est à<br />

l’intérieur. Sa restitution est très claire,<br />

incisive, avec des basses un peu en<br />

retrait, très détourées, une dynamique<br />

exceptionnelle, mais aussi plus de douceur<br />

et de chaleur que sur la précédente<br />

mouture, T50p. L’ultra précision bénéficie<br />

ainsi à tous les types de musique<br />

acoustique (jazz, classique, voix), mais le<br />

Beyerdynamic T51p se montre aussi fort<br />

convaincant sur de la musique moderne<br />

(électronique ou pop/rock). Au final, ce<br />

casque manifeste un équilibre tonal un<br />

peu remontant entouré d’une nervosité<br />

sans faille. Avec ce type de son, ça passe<br />

où ça casse.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, supra-auriculaire<br />

•Réponse : 10 Hz à 23 kHz<br />

•Transducteurs : 45 mm<br />

•Sensibilité : 110 dB<br />

•Impédance : 60 Ω<br />

•Puissance max. : 100 mW<br />

•Cordon : 1,3 m avec prise<br />

mini-jack<br />

•Poids : 171 g<br />

•Accessoires : mallette de rangement,<br />

adaptateur prise avion<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

57<br />

500 €<br />

Beyerdynamic T90<br />

Le T90 est le premier casque ouvert<br />

utilisant la technologie de transducteurs<br />

haut de gamme Tesla<br />

propre à Beyerdynamic. Cela lui<br />

permet d’offrir un son de haute précision<br />

et de magnifiques espaces.<br />

Spécifications<br />

•Type : ouvert, circum-auriculaire<br />

•Réponse : 5 Hz à 40 kHz<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 102 dB 1 mW/500 Hz<br />

•Impédance : 250 Ω<br />

•Puissance max. : 200 mW<br />

•Cordon : 3 m<br />

•Poids : 350 g<br />

•Accessoires : sacoche de rangement,<br />

adaptateur jack 6,35 mm<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

Comme souvent chez Beyerdynamic,<br />

la construction est très sérieuse et<br />

sans fioriture. Le T90 s’adresse aux<br />

professionnels pour des écoutes de<br />

monitoring ou aux audiophiles pour un<br />

usage Hi-Fi à la maison. Il est fabriqué<br />

en Allemagne dans les ateliers de la<br />

marque. Sa forme ressemble beaucoup<br />

à celle du T5P que nous avons testé<br />

l’an dernier. Son arceau est un peu<br />

moins rembourré, et les montants en<br />

aluminium, si caractéristique, de ses<br />

oreillettes sont un peu moins travaillés.<br />

Le T90 est livré avec un gros et long<br />

câble inamovible se terminant par une<br />

prise mini-jack. Un adaptateur jack<br />

6,35 mm et une grosse sacoche de<br />

rangement sont fournis. Pour le confort,<br />

l’habillage de l’arceau et des coussinets<br />

des oreillettes est en feutrine. Malgré son<br />

poids, le T90 peut ainsi être porté sans<br />

trop de fatigue pendant des heures. On<br />

regrette juste qu’il serre un peu fort les<br />

oreilles.<br />

À l’intérieur, les transducteurs Tesla,<br />

qui rappelons-le se caractérisent par<br />

un circuit magnétique très puissant à<br />

aimant néodyme optimisé, mesurent<br />

environ 40 mm de diamètre. Ils sont<br />

implantés de manière plus traditionnelle<br />

et les coques sont en matériaux<br />

synthétiques, ce qui explique la<br />

différence de prix avec les modèles haut<br />

de gamme T5P et T1P.<br />

À l’écoute, le T90 se caractérise par<br />

une restitution à la fois très aérée et<br />

précise. Les timbres sont d’une grande<br />

neutralité, sans effet aguicheur. Il est<br />

aussi important de préciser que le T90<br />

est d’une impédance de 250 Ω et que<br />

donc, pour en tirer toutes les qualités,<br />

il est préférable de l’alimenter avec<br />

un bon ampli dédié. Il est alors d’une<br />

transparence et d’une rigueur difficile<br />

à prendre en défaut, quel que soit le<br />

type de musique avec une excellente<br />

définition sur les micro-informations, une<br />

dynamique très bien dosée et nuancée<br />

que ce soit à faible ou fort niveau, une<br />

réponse en fréquence très large et une<br />

image stéréophonique très vaste mais là<br />

encore fort bien focalisée. En ce sens, le<br />

T90 peut être un bon casque de travail<br />

pour les ingénieurs du son, car il permet<br />

de tout entendre avec précision et à<br />

la juste échelle. Mais, cela reste avant<br />

tout un modèle Hi-Fi, car disposant<br />

de charges ouvertes, particulièrement<br />

fidèle à la musique, soucieux de ne<br />

jamais travestir l’intention des musiciens.<br />

Pour les utilisateurs qui aiment un son<br />

démonstratif, coloré ou très chaleureux,<br />

cela peut décevoir. Par contre, ceux qui<br />

recherchent avant tout la pureté et la<br />

sincérité seront ravis.


58<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

BOSE<br />

Bose AE2w<br />

Le Bose AE2w est une évolution<br />

du AE2 ou du AE2i que nous<br />

avions testé pour notre guide<br />

2012 et que nous avions<br />

beaucoup apprécié. Il s’en<br />

différencie avec la présence d’un<br />

module de transmission sans-fil<br />

Bluetooth.<br />

En ce qui concerne, la forme des oreillettes,<br />

de l’arceau, les transducteurs... le<br />

AE2w semble identique aux modèles<br />

AE2 et AE2i. La présentation est assez<br />

sobre et discrète, mais la construction<br />

très propre, avec des plastiques noirs<br />

en finition mate. Heureusement, le Bose<br />

AE2w est plus original sur le plan technique<br />

qu’esthétique. Ses transducteurs<br />

d’environ 40 mm de diamètre bénéficient<br />

d’une double charge assez particulière.<br />

Les coques de ses oreillettes circum-auriculaires,<br />

sont chacune doublées<br />

et scindées en deux compartiments intérieurs<br />

distincts, reliés par des ouvertures<br />

à grilles microperforées. Par conséquent,<br />

ce casque Bose isole très bien des bruits<br />

ambiants et il est donc parfait pour une<br />

utilisation dans les transports. Il offre en<br />

outre, grâce entre autres à sa légèreté,<br />

un confort appréciable. Son arceau n’est<br />

pas large et peu rembourré, mais ce sont<br />

principalement les oreillettes, avec leurs<br />

coussinets fort moelleux, qui, en exerçant<br />

une bonne force de serrage, assurent<br />

le maintien. Celui-ci est d’ailleurs<br />

excellent puisque l’on peut bouger et<br />

même courir avec le AE2w sur les oreilles.<br />

Ce casque peut se replier à plat. Il est<br />

livré avec une housse de transport, un<br />

câble classique équipé d’une prise minijack<br />

et un module de transmission Bluetooth<br />

externe que l’on peut brancher à<br />

la place du câble. Celui-ci comporte un<br />

réglage de volume, un microphone et un<br />

bouton pour mettre la musique en pause<br />

ou prendre un appel téléphonique. Il est<br />

fort pratique, ses touches tombent facilement<br />

sous la main, mais il fait monter le<br />

tarif de 100 euros, ce qui nous semble un<br />

peu cher payé.<br />

À l’écoute en liaison filaire, nous retrouvons<br />

toutes les qualités que nous avions<br />

aimées avec l’AE2. La restitution sonore<br />

est agréable et sympathique. Elle n’est<br />

pas spécialement démonstrative, ou très<br />

percutante, mais très bien équilibrée.<br />

L’esthétique sonore est assez ronde,<br />

douce et chaleureuse. Le grave est bien<br />

présent, sans boursouflure ou lourdeur.<br />

Le Bose AE2 est un casque vivant que<br />

l’on prend plaisir à écouter pendant<br />

des heures, sans fatigue auditive. Il<br />

ne favorise pas une écoute spécialement<br />

analytique, ne cultive pas l’hyper<br />

transparence, mais au contraire privilégie<br />

l’harmonie, avec un beau registre<br />

médium et une agréable sensation<br />

d’espace. En mode sans-fil, c’est un peu<br />

moins bien, l’équilibre est plus physiologique,<br />

le son paraît moins propre, un peu<br />

plus clair, voire acide, mais cela reste de<br />

bon niveau.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, circum auriculaire,<br />

avec module de transmission<br />

sans-fil Bluetooth (autonomie de<br />

7 heures)<br />

•Réponse : n.c.<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : n.c.<br />

•Impédance : n.c.<br />

•Puissance max. : n.c.<br />

•Cordon : 1,6 m<br />

•Poids : 140 g (seul), 155 g (avec<br />

module Bluetooth)<br />

•Accessoire : housse de rangement,<br />

câble USB de recharge<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

250 €


TH-900<br />

<br />

HP-A4C<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

HP-A8C<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

www.hamysound.com<br />

Tel.:0147884702


60<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

DEN<strong>ON</strong><br />

130 €<br />

Denon AH-D340<br />

L’AH-D340 fait partie de la gamme «Music Maniac» de Denon. Il<br />

reprend donc l’esthétique des modèles haut de gamme, AH-D600 et<br />

AH-D7100, mais dans une version supra-auriculaire et avec un tarif<br />

beaucoup plus doux.<br />

L’AH-D340 est un casque supra-auriculaire<br />

qui a du style et de la classe.<br />

Son appartenance à la gamme «Music<br />

Maniac» de Denon est immédiatement<br />

reconnaissable, grâce à l’arceau d’une<br />

forme bien particulière dont les extrémités<br />

élargies recouvrent intégralement les<br />

oreillettes. Cet arceau est constitué d’un<br />

beau plastique avec un élégant matelassage<br />

habillé de similicuir, renforcé par<br />

des lames métalliques intérieures, tandis<br />

que les coques des oreillettes sont moulées<br />

dans un matériau synthétique nacré.<br />

La finition de l’ensemble est soignée<br />

et la construction semble d’une bonne<br />

robustesse.<br />

Pour pouvoir servir à la fois de casque<br />

nomade et pour la maison, l’AH-D340<br />

dispose sur son câble amovible d’un<br />

boîtier avec microphone et commandes<br />

pour smartphone et il est livré avec un<br />

adaptateur jack 6,35 mm qui convient<br />

aux sources Hi-Fi. Ce casque n’est pas<br />

pliable, ce qui est un peu dommage. Par<br />

contre, pour un casque supra-auriculaire,<br />

il est déjà relativement confortable. Il<br />

serre un peu fort les oreilles, ce qui lui<br />

permet de très bien isoler des bruits<br />

extérieurs et de tenir parfaitement en<br />

place même lorsque l’on trottine.<br />

À l’écoute, l’AH-D340 n’atteint naturellement<br />

pas les performances de ses<br />

aînés beaucoup plus chers, AH-D600 et<br />

AH-D7100. Son registre grave est plus<br />

court et les aigus sont d’une moindre<br />

définition. L’équilibre tonal est physiologique,<br />

ce qui est idéal pour des écoutes<br />

à volume modéré ou moyen, mais donne<br />

parfois une sensation un peu agressive<br />

lorsque l’on pousse à fond le volume.<br />

Néanmoins, au prix auquel il est vendu<br />

actuellement (130 euros) et non au prix<br />

auquel il était annoncé au départ (200 €),<br />

l’AH-D340 représente véritablement une<br />

bonne affaire, car sa restitution est très<br />

énergique, entraînante avec des graves<br />

qui ont du punch et sont fort convaincants<br />

pour un modèle à ce tarif. Il donne<br />

aussi une très bonne sensation d’espace<br />

et d’aération tout en étant capable de<br />

distiller de nombreux détails et faire<br />

preuve de finesse. Enfin, son esthétique<br />

sonore n’est pas trop typée et peut<br />

convenir à tous les styles musicaux.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, supra-auriculaire<br />

•Réponse : 7 Hz à 37 kHz<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 108 dB/mW<br />

•Impédance : 32 ohms<br />

•Puissance max. : 1300 mW<br />

•Cordon : amovible, 1,4 m avec<br />

microphone et commandes<br />

•Poids : 250 g<br />

•Accessoires : Housse de rangement,<br />

adaptateur jack 6,35 mm<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

61<br />

FOCAL<br />

300 €<br />

Focal Spirit Classic<br />

Après le carton inattendu réalisé avec son premier<br />

casque nomade, le Spirit One, la marque française<br />

Focal élargit sa collection avec deux modèles plus<br />

haut de gamme, l’un pour les professionnels,<br />

l’autre plus tourné vers la Hi-Fi que nous testons ici.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, circum-auriculaire<br />

•Réponse : 5 Hz à 22 kHz<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 102 dB SPL/1 mW/1 kHz<br />

•Impédance : 32 Ω<br />

•Puissance max. : n.c.<br />

•Cordons : interchangeables, 4 m<br />

standard et 1,4 m avec microphone<br />

et commande<br />

•Poids : environ 310 g<br />

•Accessoires : housse de rangement,<br />

adaptateur jack 6,35 mm,<br />

adaptateur prise avion<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

Focal, leader français<br />

sur le marché des enceintes<br />

acoustiques,<br />

avait pris son temps<br />

pour développer,<br />

optimiser et enfin lancer<br />

son premier casque,<br />

le modèle nomade<br />

Spirit One. Sa patience fut<br />

immédiatement récompensée,<br />

car les ventes dépassèrent<br />

rapidement toutes ses espérances.<br />

Encouragé par ce succès, il vient de<br />

lancer deux nouveaux casques, un à<br />

l’attention des professionnels du son, le<br />

Spirit Professional, et l’autre pour la Hi-<br />

Fi, le Spirit Classic. Ces deux casques se<br />

ressemblent beaucoup. Le Spirit Classic,<br />

que nous avons sur les oreilles pour cet<br />

essai, possède juste une finition un peu<br />

plus luxueuse. Son arceau est notamment<br />

habillé d’un large bandeau en<br />

similicuir tandis que les charnières et les<br />

glissières sont en aluminium brossé.<br />

Le Spirit Classic reprend les mêmes<br />

formes que le Spirit One, mais avec des<br />

oreillettes plus larges, de type circumauriculaires<br />

et non plus supra-auriculaires.<br />

Le confort s’en trouve grandement<br />

amélioré ainsi que l’isolation<br />

phonique, car ce casque serre fermement<br />

les oreilles.<br />

Le Spirit One est conçu pour une utilisation<br />

à la maison et il est fourni pour<br />

cela avec un câble de 4 mètres dont<br />

les conducteurs sont en cuivre OFC.<br />

Mais il peut aussi servir en ballade, car il<br />

tient très bien sur la tête, pèse un poids<br />

encore acceptable (à peine plus de 300<br />

grammes) et il est fourni avec un second<br />

cordon de 1,4 mètre comportant un<br />

microphone ainsi qu’un bouton pour<br />

prendre les appels depuis un smartphone.<br />

À l’écoute, on retrouve la signature<br />

sonore typique des produits Focal. La<br />

restitution est sobre et rigoureuse, toujours<br />

d’une grande finesse et fidèle à la<br />

musique. Certains trouveront que le Spirit<br />

Classic manque un peu d’emphase,<br />

mais il est toujours d’une inattaquable<br />

justesse sur tous les styles musicaux. Les<br />

timbres sont parfaitement équilibrés. Le<br />

registre grave ne bave pas, le médium<br />

et les aigus sont d’une belle définition,<br />

sans aucune brillance ou agressivité. La<br />

réponse en fréquence est très large, les<br />

basses sont particulièrement profondes<br />

tandis que les aigus filent très haut. La<br />

transcription sonore est rapide. Enfin,<br />

il faut accorder une mention spéciale à<br />

l’image stéréophonique qui est la fois<br />

d’une concision, d’une aération et d’une<br />

ampleur totalement inhabituelles pour<br />

un casque à oreillettes closes.


62<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

HIFIMAN<br />

HifiMan HE-500<br />

Cela fait longtemps que nous suivons cette marque<br />

et nous attendions avec impatience qu’elle soit<br />

distribuée en France. C’est désormais chose faite<br />

et nous vous la faisons découvrir avec un de ses<br />

meilleurs modèles, le HE-500.<br />

700 €<br />

HifiMan a été fondée en 2006 à New York<br />

dans le but de développer des amplis<br />

casque, des baladeurs et des casques<br />

audiophiles. Pour ses casques circum-auriculaires,<br />

la marque a choisi une technologie<br />

très rarement utilisée, celle des<br />

transducteurs Planar Magnetic ou Orthoplanar.<br />

Il s’agit de la même technologie<br />

utilisée sur les enceintes acoustiques isodynamiques<br />

et notamment les fameux<br />

modèles de l’américain Magnepan. Elle<br />

est relativement coûteuse et consiste<br />

en une membrane plane, parcourue<br />

par un ruban conducteur qui fait des<br />

va-et-vient, et placée devant une série<br />

de barreaux aimantés. Pour cette raison,<br />

certains parlent de «quasi-ruban».<br />

Le HE-500 est le deuxième modèle Planar<br />

Magnetic, en partant du haut, de la<br />

gamme HifiMan. Il est reconnu comme<br />

étant un des meilleurs compromis prix/<br />

performance/facilité d’utilisation. Sa<br />

construction est à l’ancienne avec des<br />

coques et supports en épais métal, avec<br />

vis apparentes pour les oreillettes. L’arceau<br />

est habillé d’un bandeau façon cuir,<br />

légèrement rembourré tandis que deux<br />

paires d’épais coussinets pour les oreillettes<br />

sont fournies. Les premiers sont recouverts<br />

de cuir lisse et les seconds sont<br />

revêtus de velours. L’ensemble est d’une<br />

réalisation très soignée et luxueuse. Il<br />

pèse plus de 500 g, mais le confort dans<br />

le cadre d’un usage Hi-Fi en position statique<br />

est bon. Il faut d’ailleurs ajouter à<br />

ce propos, que les<br />

coques des oreillettes<br />

sont totalement<br />

ouvertes,<br />

juste protégées<br />

par des grilles métalliques.<br />

Elles laissent<br />

donc entendre tout ce<br />

qui se passe à l’extérieur.<br />

Précisons aussi que la technologie<br />

Planar Magnetic a un rendement relativement<br />

bas. Elle ne nécessite pas un<br />

ampli casque avec système d’alimentation<br />

particulier comme pour les casques<br />

électrostatiques Stax. Néanmoins, l’ampli<br />

doit être suffisamment puissant (1 à 2<br />

watts par exemple sous 32 ohms) pour<br />

obtenir un niveau confortable.<br />

Ces conditions posées, la restitution<br />

sonore du HifiMan HE-500 est d’une pureté,<br />

d’une ouverture et d’une aération<br />

que l’on ne retrouve pas sur les casques<br />

électrodynamiques habituels. Les<br />

timbres sont d’une superbe définition. Ils<br />

réussissent à concilier matière et légèreté<br />

avec une réponse en fréquence très<br />

étendue. Les graves n’ont pas l’impact<br />

physique, le poids que l’on obtient avec<br />

des transducteurs électrodynamiques,<br />

mais en dehors de ce point, la technologie<br />

Planar Magnetic n’a que des qualités<br />

tout autant en termes d’image stéréophonique,<br />

que de transparence, rapidité<br />

de la transcription, équilibre tonal, délicatesse<br />

dans le médium et l’aigu.<br />

Spécifications<br />

•Type : ouvert, circum-auriculaire<br />

•Réponse : 15 Hz à 50 kHz<br />

•HP : Planar Magnetic<br />

•Sensibilité : 89 dB<br />

•Impédance : 38 Ω<br />

•Puissance max. : n.c.<br />

•Cordon : amovible de 3 m avec<br />

conducteurs en argent<br />

•Poids : 502 g<br />

•Accessoires : paire de coussinets<br />

en velours de rechange<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt


PerformanceDC<br />

SmartPhonoV2<br />

Concept<br />

NanoPhonoV2


64<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

FOSTEX<br />

Fostex TE 01<br />

La marque japonaise Fostex, traditionnellement connue<br />

des studios, propose désormais des casques intraauriculaires<br />

grand public.<br />

24 €<br />

Nous suivons régulièrement les sorties<br />

produits de cette emblématique et<br />

ancienne marque japonaise, Fostex, qui<br />

de par son historique et sa distribution<br />

dans l’Hexagone, était plutôt estampillée<br />

produit pro de studio ou monitoring.<br />

Les choses évoluent et la marque est<br />

maintenant représentée en France avec<br />

ses produits grand public : enceintes,<br />

amplis casque, casques et intras. Avec<br />

ce modèle Fostex TE 01, nous devons<br />

être (hors pièces détachées) en présence<br />

d’un des produits les moins chers de<br />

toute la gamme du constructeur… Effet<br />

saisissant garanti…<br />

Nous avions connu ce phénomène avec<br />

un autre fabricant, Nu Force, qui avec son<br />

modèle 600M dans les mêmes zones de<br />

prix, soit moins de 30 euros, propose un<br />

appareil simple mais performant le type<br />

de produit que nous aimerions conseiller<br />

à nos ados, pour leur permettre<br />

d’écouter un casque de bonne qualité<br />

sans qu’il n’y ait de drame en cas de<br />

perte ou de casse de l’appareil…<br />

Le look du Fostex TE 01 est séduisant<br />

: la partie extérieure des coques est<br />

en plastique chromé, le logo Fostex<br />

est discrètement visible, la prise n’est<br />

pas coudée. Le modèle est livré avec 4<br />

tailles d’embouts, mais pas de de sac ou<br />

de pochette de transport. Les fils noirs<br />

semblent par contre particulièrement<br />

fins, à voir ce que cela donnera dans<br />

le temps. Le confort, en statique et<br />

en mouvement, est bon tout comme<br />

l’isolation vis-à-vis des bruits extérieurs.<br />

Le rendement est bien plus élevé que<br />

les deux autres modèles sous la main<br />

durant les écoutes. Sur le morceau «<br />

They Dance Alone » de Sting (Best Of<br />

25 ans vol. 1 A&M Records 2011), le<br />

rendu est étonnant, moins doux, un peu<br />

moins bien dessiné, un peu dur dans<br />

le haut des aigus, mais si l’on met de<br />

côté la comparaison avec un intra haut<br />

de gamme, le rendu est agréable. Petit<br />

essai sur du classique pour voir, avec<br />

Beethoven n°7 (Allegretto, début, CD<br />

test DIAPAS<strong>ON</strong> novembre 2013) : c’est<br />

un peu agressif dans le haut médium et<br />

dans le haut des aigus mais en restant<br />

raisonnable sur le niveau d’écoute, ça<br />

peut passer. Plus à son aise avec C2C<br />

(Album Tetra Universal 2012) sur le<br />

morceau « Kings Season », le Fostex TE<br />

01 s’en sort mieux.<br />

Ce modèle est la bonne surprise niveau<br />

restitution/prix, nous ne sommes bien<br />

sûr pas au nirvana de la restitution<br />

mais ce produit à moins de 25 euros<br />

fait son office. Un produit de marque<br />

aux qualités intéressantes qui aurait<br />

aisément sa place comme produit<br />

d’appoint d’un magasin hi-fi ou pour<br />

une diffusion au plus grand nombre en<br />

grande distribution.<br />

Spécifications<br />

•Type : intra-auriculaire (dynamic)<br />

•Réponse : 20 à 20 kHz<br />

•HP : n.c.<br />

•Sensibilité : 110 dB SPL/mW<br />

à 1 kHz<br />

•Impédance : 17 Ω<br />

•Puissance max. : 20m W<br />

•Cordon : 1,2 m,<br />

•Accessoires : 4 paires d’embouts<br />

de taille différente<br />

•Poids : 15,4 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

65<br />

Spécifications<br />

•Type : semi- clos,<br />

circum-auriculaire<br />

•Réponse : 15 Hz à 35 kHz<br />

•HP : RP diaphragme<br />

•Sensibilité : 98 dB/mW<br />

•Impédance : 50 ohms<br />

•Puissance max. : 3000 mW<br />

•Cordon : 3 m, détachable<br />

•Poids : 330 g<br />

•Accessoire : -<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

200 €<br />

Le T50RP fait partie de la gamme RP<br />

(Regulated Phase technology) de Fostex,<br />

qui comporte trois références et dont<br />

il est le modèle phare. Il s’adresse tout<br />

d’abord aux professionnels du son, ce<br />

qui explique son apparence assez rustique<br />

ainsi que son look un peu vintage,<br />

mais, comme nous allons le voir, il peut<br />

aussi très bien convenir pour un usage<br />

Hi-Fi.<br />

La construction semble de prime abord<br />

relativement rudimentaire. L’arceau en<br />

métal est habillé d’un gros bandeau de<br />

caoutchouc. Les oreillettes sont maintenues<br />

par de larges réglettes cuivrées tandis<br />

que leurs coques sont en plastique<br />

ce qui donne une impression de grande<br />

robustesse. Cependant, le confort reste<br />

correct, car le T50RP n’est pas trop lourd<br />

et ne serre pas très fort les oreilles. Le<br />

cordon de 3 mètres, se terminant par<br />

une grosse prise jack 6,35 mm, est en<br />

outre amovible.<br />

Fostex T50RP<br />

Le T50RP semble tout droit sorti<br />

d’un autre monde. Et pour cause,<br />

il utilise une technologie brevetée<br />

et exclusive à Fostex qui offre un<br />

rendu sonore très inhabituel.<br />

Mais l’essentiel est à l’intérieur, car ce<br />

casque Fostex possède des transducteurs<br />

très particuliers. Cela ressemble<br />

à la technologie orthoplanar ou des<br />

haut-parleurs à ruban, car le diaphragme<br />

est plat et parcouru par un conducteur<br />

en zigzag plaqué sur un film polyimide.<br />

Deux séries de trois barreaux aimantés<br />

en néodyme le prennent en sandwich et<br />

constituent ainsi le circuit magnétique.<br />

À l’écoute, le T50RP est très différent<br />

de ce que nous avons entendu jusqu’à<br />

présent que ce soit à partir de casques<br />

à transducteurs électrodynamiques<br />

classiques, ou orthoplanar comme ceux<br />

d’HifiMan ou Air Motion Transformer<br />

comme sur l’Ergo AMT. Il est d’ailleurs<br />

important de souligner que le prix de ce<br />

modèle Fostex est beaucoup plus abordable<br />

que ceux des marques précitées.<br />

Ici, la restitution offre un registre médium<br />

brillant de mille couleurs et détails<br />

tout en conservant une esthétique<br />

globale plutôt chaleureuse et douce. Le<br />

registre grave n’est pas très profond et<br />

en retrait. Il est nécessaire d’avoir un ampli<br />

casque assez puissant pour alimenter<br />

le T50RP. L’image sonore est très ouverte<br />

avec une belle aération. Pour certains<br />

utilisateurs, les timbres pourront paraître<br />

trop colorés, tandis que d’autres seront<br />

subjugués par leur richesse harmonique,<br />

leur cohérence, leur naturel. C’est une<br />

histoire de goût et il est difficile ici de<br />

faire une comparaison avec d’autres<br />

casques. Le son du T50RP ne déborde<br />

pas de dynamisme. Il a une approche<br />

très «analogique», c’est un peu comme<br />

si l’on passait au disque vinyle après<br />

avoir écouté des CD. Cela est agréable<br />

sur tous les styles de musique et plus<br />

particulièrement sur les enregistrements<br />

acoustiques de petites formations jazz<br />

ou classique.


66<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

ERGO<br />

Ergo AMT<br />

Basé sur des transducteurs Heil de type Air Motion Transformer<br />

(d’où l’appellation AMT), ce casque extra-terrestre se caractérise<br />

par un son aérien et ultra-rapide.<br />

1100 à<br />

2775 €<br />

Ergo n’est pas une marque née de la<br />

dernière pluie. Au contraire, ses origines<br />

remontent à plusieurs décennies,<br />

du temps où elle s’appelait encore Jecklin<br />

Float, et ses produits n’ont rien de<br />

nouveau. Mais il s’agit d’une marque<br />

suisse totalement à part, qui fait figure<br />

d’extra-terrestre dans le monde du<br />

casque audio et propose des modèles<br />

réellement uniques et différents. Aussi,<br />

comme nous n’avons pas encore parlé<br />

d’elle, avons-nous décidé de lui accorder<br />

cette année un coup de projecteur.<br />

Le concept Air Motion<br />

Transformer<br />

Elaboré par Oskar Heil, le concept<br />

Air Motion Transformer (AMT) diffère<br />

fondamentalement du principe des<br />

transducteurs électrodynamiques<br />

traditionnels que l’on trouve sur la<br />

plupart des casques. Ils se basent sur<br />

une membrane plissée en accordéon<br />

qui rappelle celle de certains tweeters<br />

que l’on rencontre sur quelques<br />

enceintes Hi-Fi High End. De plus, la<br />

mise en vibration de l’air s’effectue<br />

par « pincement » de ses molécules<br />

au niveau des replis de la membrane.<br />

Cette spécificité de fonctionnement<br />

présente plusieurs avantages.<br />

En premier lieu, c’est l’ensemble de<br />

la surface de la membrane qui est<br />

motrice. En raison de sa structure en<br />

accordéon, elle est ainsi capable de<br />

déplacer un volume d’air jusqu’à cinq<br />

fois plus important que celui que mettrait<br />

en mouvement un transducteur<br />

électrodynamique de surface identique.<br />

Par ailleurs, toujours en raison<br />

de son principe de fonctionnement<br />

par pincement, le système est capable<br />

de propulser les molécules d’air à une<br />

vitesse supérieure à celle des déplacements<br />

réels de sa membrane. Autant<br />

de points favorables à une excellente<br />

réponse aux transitoires et aux impulsions<br />

musicales.<br />

Un casque très<br />

ouvert...<br />

Le casque Ergo AMT se base donc sur<br />

deux transducteurs de ce type (fabriqués<br />

par la société helvétique Precide<br />

SA) dont la surface de la membrane,<br />

une fois dépliée, est de 175 x 88 mm.


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong> 67<br />

Ils forment deux panneaux radiants<br />

plans que portent les oreillettes du<br />

casque.<br />

Une particularité qui a conduit Ergo<br />

à doter l’AMT d’un design assez particulier.<br />

En effet, contrairement aux<br />

casques traditionnels dont les coussinets<br />

viennent prendre fermement appui<br />

sur les oreilles de l’auditeur, ici un<br />

large arceau garni de mousse repose<br />

sur le sommet de la tête. Si les panneaux<br />

plans se trouvent en vis-à-vis<br />

des oreilles de l’auditeur, ils en restent<br />

distants de quelques millimètres. Seule<br />

une petite bande de mousse vient<br />

prendre un très léger appui derrière le<br />

pavillon des oreilles pour stabiliser le<br />

casque. En pratique, pour l’auditeur,<br />

tout se passe donc comme s’il se trouvait<br />

à proximité de deux enceintes de<br />

type panneau. Il s’agit, en somme, de<br />

la notion de casque ouvert poussée à<br />

l’extrême.<br />

Un amplificateur<br />

spécifique<br />

Autre particularité qui présente certaines<br />

contraintes : les transducteurs<br />

AMT ne sont pas directement compatibles<br />

avec la sortie casque traditionnelle<br />

que portent les appareils de<br />

salon ou les lecteurs nomades.<br />

Le casque Ergo AMT doit donc être alimenté<br />

par un amplificateur spécifique.<br />

Pour cela, la marque propose plusieurs<br />

solutions. En premier lieu, il est possible<br />

de piloter l’Ergo AMT depuis les<br />

sorties haut-parleurs d’un ampli Hi-Fi<br />

grâce à un adaptateur spécial qui est<br />

commercialisé à 250 €.<br />

Ensuite, il est possible d’utiliser l’ampli<br />

casque universel AMP 1 vendu à moins<br />

de 500 €, mais l’idéal pour les audiophiles<br />

les plus puristes est d’utiliser<br />

l’amplificateur AMP 2 (1 675 €) spécifiquement<br />

conçu pour le casque AMT.<br />

Ce dernier est conçu autour d’étages<br />

en classe A. Il est capable de délivrer<br />

une puissance de 3 W qui peut monter<br />

jusqu’à 10 W, en classe AB, pour la<br />

restitution des envolées dynamique.<br />

Présenté sous forme d’un petit boîtier,<br />

cet amplificateur dispose d’un réglage<br />

de volume. En effet, il est conseillé de<br />

le connecter directement à la source<br />

et non à la sortie casque d’un équipement.<br />

Plusieurs types d’entrées sont<br />

disponibles. Deux fiches RCA permettront<br />

son raccordement aux sources<br />

les plus courantes. Cependant, dans<br />

un contexte audiophile, il est vivement<br />

conseillé d’utiliser les entrées<br />

symétriques, sur fiches XLR, dont il est<br />

pourvu.<br />

À l’écoute : une sensation<br />

de liberté<br />

La mise en place du casque est un peu<br />

déroutante. En effet, son positionnement<br />

inhabituel a de quoi surprendre<br />

et, au départ, il semble être posé en<br />

équilibre sur le sommet de la tête. En<br />

revanche, une fois la position convenable<br />

trouvée, il est vrai que la sensation<br />

de liberté est prépondérante.<br />

En dépit de ses dimensions et de son<br />

poids, l’Ergo arrive à se faire oublier. Il<br />

en va de même pour la restitution du<br />

message sonore. Ici encore, elle n’a pas<br />

grand-chose de commun avec celle<br />

des casques traditionnels. Ce n’est<br />

d’ailleurs pas dans la profondeur des<br />

basses ou la montée dans les aigus<br />

qu’il faudra chercher à distinguer l’Ergo<br />

des autres casques. Il faut, avant tout,<br />

s’attacher à la précision et au détail<br />

qu’offre la restitution. En effet, il nous<br />

semble que la rapidité et les capacités<br />

dynamiques du système AMT se traduisent<br />

plus par une extrême précision<br />

du message sonore délivré que par des<br />

démonstrations excessives rendant la<br />

restitution peu réaliste.<br />

Ici, nous sommes dans le domaine de<br />

la subtilité, de la finesse et du microdétail.<br />

La restitution bénéficie d’un<br />

réalisme et d’un naturel qui pourra<br />

la faire sembler un peu discrète pour<br />

certains, mais elle a l’avantage de ne<br />

pas être caricaturale. L’écoute de l’Ergo<br />

AMT est extrêmement proche de celle<br />

que pourraient délivrer des enceintes<br />

de très haute qualité.<br />

Spécifications<br />

• Type : oreillettes de type panneau<br />

ouvertes<br />

• Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

• HP : Air Motion Transformer<br />

• Sensibilité : 100 dB<br />

• Impédance : 3 Ω<br />

• Puissance max. : 3000 mW<br />

• Cordons : 3 m<br />

• Accessoires fournis : -<br />

• Poids : 650 g<br />

• Prix : de 1 100 à 2 775 €<br />

(selon l’ampli choisi)<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt


68<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques 2013<br />

Ergo 1 & 2<br />

Les casques Ergo 1 et 2 reprennent<br />

exactement la même apparence que l’Ergo<br />

AMT, mais ils comportent une différence<br />

de taille : ils sont équipés de traditionnels<br />

transducteurs électrodynamiques.<br />

ERGO<br />

Pour proposer des casques dont les prix<br />

sont moins élevés que celui de l’AMT<br />

et, surtout, directement compatibles<br />

avec tous types de sources, Ergo a mis<br />

au point les modèles 1 et 2. Ces deux<br />

casques reprennent une structure en<br />

matériau composite, identique à celle de<br />

l’AMT. Cependant, leurs transducteurs<br />

sont totalement différents puisqu’il s’agit<br />

d’unités électrodynamiques et non d’Air<br />

Motion Tranformer. Ces transducteurs<br />

équipés d’un sérieux moteur à aimant<br />

néodyme, mesurent 55 mm de diamètre.<br />

Les Ergo 1 et 2 sont donc beaucoup plus<br />

légers que l’Ergo AMT. Leur poids dépasse<br />

à peine 350 g et ils sont donc plus<br />

confortables à porter.<br />

Les deux modèles, Ergo 1 et Ergo 2, sont<br />

en outre de conceptions techniques très<br />

proches. L’Ergo 2 est juste une version<br />

améliorée de l’Ergo 1. Ses transducteurs<br />

bénéficient d’une membrane un peu<br />

plus fine et légère. De plus, leur réponse<br />

en fréquence est filtrée par le biais de<br />

deux petites résistances calibrées et un<br />

condensateur au polypropylène.<br />

À l’écoute des Ergo 1 et 2, on retrouve<br />

en grande partie la sensation de liberté<br />

et d’espace grandiose présente sur le<br />

modèle AMT. Bien que ces casques soient<br />

dépourvus de coussinets et fonctionnent<br />

en charge totalement ouverte, la restitution<br />

du spectre grave reste tout à fait<br />

convaincante et le message sonore est<br />

particulièrement propre, exempt de<br />

coloration. La restitution possède un<br />

bon relief et une excellente définition<br />

des timbres. L’image stéréophonique est<br />

particulièrement détaillée.<br />

Comme avec l’Ergo AMT, ces casques ne<br />

présentent aucune isolation acoustique<br />

vis-à-vis des bruits extérieurs. Ils sont<br />

donc à réserver à un usage sédentaire<br />

à la maison dans un milieu calme. Vu<br />

leur poids et surtout leur armature très<br />

imposante, cela semble presque inutile<br />

de le préciser.<br />

En contrepartie, la structure très particulière<br />

de ces casques apporte, comme<br />

pour l’Ergo AMT, une grande sensation<br />

de liberté, d’aération, d’ouverture et<br />

évite l’impression de surchauffe lors des<br />

écoutes prolongées.<br />

Enfin, précisons les quelques différences<br />

à l’écoute entre l’Ergo 1 et l’Ergo<br />

2. Elles sont ténues et néanmoins bien<br />

présentes. La restitution de l’Ergo 2 est<br />

en effet légèrement plus chaleureuse<br />

et moelleuse, avec des timbres qui<br />

semblent avoir plus de matière et une<br />

meilleure définition sur les petits détails<br />

que sur l’Ergo 1.<br />

Dans les deux cas, il s’agit de produits<br />

à part, hors-norme, qui s’adressent aux<br />

mélomanes (plutôt amateurs de voix et<br />

de musique sur instruments acoustiques)<br />

qui aiment se poser tranquillement dans<br />

leur canapé ou dans un fauteuil pour<br />

écouter de la musique, sans rien faire<br />

d’autre, et se moque du look à la «Star<br />

Trek» de leur casque.<br />

Spécifications<br />

• Type : oreillettes de type panneau<br />

ouvertes<br />

• Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

• HP : 55 mm (dynamiques)<br />

• Sensibilité : 96 dB (Ergo 1), 94<br />

dB (Ergo 2)<br />

• Impédance : 100 Ω<br />

• Puissance max. : 400 mW<br />

• Cordons : 3 m<br />

• Accessoires fournis : -<br />

• Poids : 380 g<br />

• Prix : 245 € (Ergo 1),<br />

330 € (Ergo 2)<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

245 €<br />

330 €


70<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

FINAL AUDIO<br />

DESIGN<br />

Final Piano Forte IX<br />

Presque totalement inconnue en Europe,<br />

Final fabrique les écouteurs intra-auriculaires<br />

parmi les plus luxueux au monde.<br />

Final Audio Design est une marque<br />

japonaise créée par un audiophile pur et<br />

dur, un homme en quête de perfection<br />

sonore et d’absolu comme on n’en rencontre<br />

pratiquement qu’au Pays du Soleil<br />

Levant. Il s’agit de M. Kanemori Takai, qui<br />

a commencé sa carrière dans la Hi-Fi en<br />

1974 et a conçu de nombreuses enceintes<br />

à pavillons, cellules phonolectrices de luxe<br />

et électroniques à tubes High End. La série<br />

d’écouteurs intra-auriculaires Piano Forte<br />

reflète parfaitement l’état d’esprit de ce<br />

mélomane passionné, infatigable chercheur<br />

afin de reproduire la musique de<br />

façon vivante, pure et totalement naturelle.<br />

Cette série comporte quatre paires<br />

d’écouteurs de formes et dimensions<br />

identiques dont les prix s’échelonnent de<br />

1 300 à 3 500 euros. Ces écouteurs sont<br />

tous en métal usiné dans la masse. Ils se<br />

différencient par l’alliage qu’ils utilisent et<br />

leur finition extérieure. Le piano Forte VIII<br />

(1 300 euros) est réalisé en laiton, le Piano<br />

Forte IX que nous avons ici en test est<br />

en acier inoxydable poli miroir, le Piano<br />

Forte X-CC (3 000 euros) est en alliage<br />

de cuivre et de chrome avec traitement<br />

extérieur ionique, et enfin le Piano Forte<br />

X-G reprend le même alliage, mais avec un<br />

plaquage or.<br />

La paire de Piano Forte IX que nous avons<br />

reçue pour test, était livrée dans une très<br />

jolie petite boîte avec revêtement façon<br />

peau de crocodile. À l’intérieur derrière<br />

une feuille de papier de soie, on découvre<br />

une petite boîte métallique ronde, dorée<br />

et satinée, ressemblant à un petit coffre<br />

précieux. Dans ce petit<br />

coffre, les oreillettes sont<br />

présentées sur un tissu noir<br />

et serties comme des bijoux.<br />

Leur forme de trompette joufflue<br />

intrigue, d’autant qu’elles n’ont pas<br />

d’embouts en silicone et sont assez<br />

volumineuses puisque chacune accueille<br />

un transducteur électrodynamique de<br />

16 mm de diamètre. On a l’impression au<br />

départ que ces écouteurs ne tiendront<br />

pas bien dans les oreilles. Or c’est tout le<br />

contraire, car leur partie joufflue s’appuie<br />

naturellement entre le tragus et l’antitragus<br />

du pavillon auriculaire.<br />

L’écoute est également fort surprenante.<br />

Sur de la musique moderne et compressée,<br />

elle n’est pas très convaincante et<br />

l’on relève immédiatement les défauts de<br />

l’enregistrement. Avec ces écouteurs, on<br />

a l’impression de passer d’une enceinte<br />

acoustique multivoie à une enceinte à<br />

haut-parleur unique large-bande. C’est<br />

une approche que l’on peut qualifier<br />

d’ésotérique, mais qui plaît énormément<br />

à certains audiophiles. Tous les enregistrements<br />

de qualité, en haute définition,<br />

d’instruments acoustiques ou de voix<br />

passent à merveille. Les Piano Forte IX<br />

sont alors d’une musicalité exceptionnelle,<br />

d’un naturel confondant. Rarement<br />

avons-nous entendu notre extrait de test<br />

au piano (Choral «Jesu, meine Freude»,<br />

Cantate «Herz und Mund Tat und Leben»<br />

BWV 147 de Bach, fichier Qobuz) avec<br />

autant de plaisir et même... d’extase. Cela<br />

touche au sublime et à la magie.<br />

Spécifications<br />

•Type : intra-auriculaire, accordé<br />

par de petits évents<br />

•Réponse : n.c.<br />

•HP : 16 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 108 dB<br />

•Impédance : 16 Ω<br />

•Puissance max. : n.c.<br />

•Cordon : 1,4 m<br />

•Poids : 38 g<br />

•Accessoires : Bôite de rangement<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

1500 €


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

71<br />

300 €<br />

HOUSE OF<br />

MARLEY<br />

Marley Destiny TTR<br />

La marque House of Marley, que l’on<br />

doit à l’un des fils de Bob Marley, affiche<br />

une personnalité à part, avec des<br />

arguments techniques et écologiques<br />

comme nous le démontre le modèle<br />

haut de gamme Destiny TTR.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, circum-auriculaire<br />

avec système actif antibruit<br />

•Réponse : n.c.<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : n.c.<br />

•Impédance : n.c.<br />

•Puissance max. : n.c.<br />

•Cordons : câble standard de 3 m<br />

et câble avec microphone et commande<br />

à un bouton de 1,25 m<br />

•Poids : 380 g environ<br />

•Accessoires : mallette de rangement,<br />

adaptateurs jack 6,35 mm<br />

et prise avion<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

L’imposant<br />

modèle Destiny<br />

TTR, est<br />

le modèle haut<br />

de gamme de House<br />

of marley. Son style est assez classieux<br />

(tarif oblige) tout en restant original et<br />

immédiatement reconnaissable avec<br />

ce fin liseré rouge/vert/jaune, (couleurs<br />

du drapeau éthiopien, ancienne patrie<br />

du mouvement rastafari) autour des<br />

deux coques. Ces dernières sont assez<br />

massives et faites en métal (aluminium<br />

+ acier) avec grosses roues crantées.<br />

L’arceau à fines branches métalliques et<br />

le bandeau en cuir à ajustage automatique<br />

sont des éléments forts réussis.<br />

On regrette juste, encore une fois, que<br />

certains petits détails de finition ne<br />

soient pas parfaits, mais il est à noter<br />

que bon nombre de ces éléments sont<br />

recyclables.<br />

Le système purement audio fait appel à<br />

deux transducteurs de 40 mm. Le cordon<br />

est recouvert de tissu afin d’éliminer<br />

l’électricité statique pour un meilleur<br />

son. Le circuit de réduction des bruits<br />

actif est, alimenté par deux piles (à<br />

quand un dispositif d’énergie solaire<br />

pour rester dans la philosophie écologique<br />

?) et il est obligatoire de l’activer<br />

pour faire des écoutes, ce qui est un peu<br />

contraignant. Le Destiny TTR pèse un<br />

poids certain (presque 400 g, ce n’est<br />

pas rien) et n’est pas réellement adapté<br />

à un usage en mouvement d’autant<br />

que son bandeau élastique et la trappe<br />

des piles font quelques bruits parasites<br />

quand on marche. Malgré cela, il est<br />

confortable à porter, même pendant de<br />

longs moments, car les coussinets de ses<br />

oreillettes sont larges, épais et moelleux<br />

tandis que le poids est bien réparti sur<br />

tout le crâne.<br />

A l’usage, on constate que l’isolation<br />

phonique passive de ce casque est<br />

plutôt bonne. Le système actif antibruit<br />

produit un peu de souffle parasite, facilement<br />

audible à bas volume et son action<br />

est modérée, ce qui évite de dénaturer<br />

la restitution sonore. Les performances<br />

sont quant à elles impressionnantes.<br />

L’aigu est assez brillant et le registre<br />

médium d’une définition correcte. Mais<br />

surtout, le Destiny TTR est capable de<br />

produire des basses énormes presque<br />

démesurées. Ce n’est pas forcément du<br />

goût de tout le monde (mais des amateurs<br />

de reggae, très certainement),<br />

mais il le fait avec beaucoup de brio, de<br />

conviction et d’énergie. Il favorise une<br />

restitution très ample, emphatique avec<br />

une grande sensation d’espace et de<br />

puissance.


72<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

JVC<br />

400 €<br />

JVC HA-SZ2000<br />

Avec ce casque haut de gamme à double transducteur<br />

coaxial, JVC adopte une démarche très innovante et propose<br />

un produit tout aussi étonnant que déroutant.<br />

Le JVC HA-SZ2000 est un casque imposant,<br />

tant par son poids que son gabarit.<br />

Il se positionne clairement à la limite du<br />

secteur Pro. Ses larges oreillettes closes<br />

indiquent qu’il s’adresse tout autant au<br />

Studio d’enregistrement, aux DJ qu’aux<br />

audiophiles. La finition relativement<br />

sobre ne fait que renforcer cette impression.<br />

Seul un petit liseré doré vient<br />

rompre les habillages entièrement noir<br />

satin.<br />

Malgré, cette apparence presque<br />

modeste, le JVC HA-SZ2000 est d’une<br />

conception particulièrement recherchée.<br />

Ses oreillettes sont munies de coussinets<br />

recouverts de cuir protéiné (cela ne<br />

s’invente pas) et chacune accueille deux<br />

transducteurs montés de façon coaxiale.<br />

Le JVC HA-SZ200 est donc un modèle<br />

deux voies, ce qui est extrêmement rare<br />

dans le monde des casques. Dans la<br />

coque de chaque oreillette au fond d’une<br />

culasse en laiton anti-résonnance est fixé<br />

un boomer de 55 mm à membrane en<br />

carbone. Ce haut-parleur est accordé par<br />

un ingénieux système bass-reflex dont<br />

les deux évents débouchent à l’avant, de<br />

part et d’autre d’un second transducteur,<br />

de 30 mm cette fois-ci, à diaphragme<br />

en nanotubes de carbone, dédié aux<br />

registres médium et aigu.<br />

Avec son poids de près de 500 g, le<br />

HA-Z2000 est un peu lourd à porter et<br />

il n’isole que moyennement des bruits<br />

extérieurs. Mais il n’en est pas pour<br />

autant inconfortable, car<br />

son ergonomie est soignée,<br />

son bandeau est<br />

largement rembourré et<br />

ses oreillettes ne serrent<br />

pas trop la tête.<br />

La restitution sonore du<br />

JVC HA-SZ200 est quant<br />

à elle surprenante. Comparativement<br />

aux casques<br />

habituels monovoies,<br />

on a l’impression avec lui<br />

de passer d’une enceinte<br />

à haut-parleur unique largebande<br />

à une enceinte multivoie.<br />

Cela présente quelques défauts comme<br />

par exemple un peu moins de naturel<br />

et de cohérence des timbres. Mais cela<br />

a aussi de nombreux avantages : la<br />

réponse en fréquence est beaucoup plus<br />

large et beaucoup mieux détaillée. Ainsi,<br />

le JVC HA-SZ200 peut être un intéressant<br />

outil de travail pour les professionnels<br />

du son, car il permet d’entendre les enregistrements<br />

sous un nouveau jour avec<br />

une esthétique sonore qui change totalement<br />

lorsque l’on passe d’un morceau<br />

à l’autre. Certes, le grave manque parfois<br />

de rapidité, mais il est aussi très profond<br />

et bien modulé tandis que l’aigu concilie<br />

clarté et douceur. Enfin, l’image stéréophonique<br />

tant que l’on conserve un<br />

niveau d’écoute raisonnable est d’une<br />

ampleur magistrale avec un positionnement<br />

très précis de gauche à droite.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, circum-auriculaire<br />

•Réponse : 4 Hz à 29 kHz<br />

•HP : 55 et 30 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 108 dB/mW<br />

•Impédance : 16 Ω<br />

•Puissance max. : 1 500 mW<br />

•Cordon : 1,2 m<br />

•Poids : environ 485 g<br />

•Accessoires : Housse<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

73<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, supra-auriculaire<br />

•Réponse : 8 Hz à 26 kHz<br />

•HP : 30 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 104 dB/1 mW<br />

•Impédance : 36 Ω<br />

•Puissance max. : 1000 mW<br />

•Cordon : 1,2 m, microphone pour<br />

iPhone/Android/BlackBerry intégré<br />

à l’oreillette droite<br />

•Poids : 137 g<br />

•Accessoires : -<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

100 €<br />

JVC ésnsy HA-SR75S<br />

Avec sa nouvelle gamme ésnsy, le spécialiste des casques abordables<br />

JVC vient chasser sur les des modèlesvintage chic.<br />

De prêt comme de loin, le HA-SR75S de<br />

la nouvelle gamme JVC ésnsy (un terme<br />

imprononçable en français qui désignerait<br />

l’élégance et la sophistication) arbore<br />

un style qui n’est pas sans rappeler le<br />

fameux casque Skullcandy Navigator,<br />

déjà présent dans notre précédent<br />

guide. Son choix de finition chromée,<br />

d’habillages façon cuir et son plastique<br />

fumé pour ses oreillettes ne nous sont<br />

pas, en effet, inconnu. Néanmoins, en y<br />

regardant de plus près, il apparaît tout<br />

de même que la qualité de finition et le<br />

design sont, avec ce modèle JVC HA-<br />

SR75S, un peu plus grossiers et un peu<br />

moins élégants qu’avec le Skullcandy<br />

et ce malgré la présence de glissières<br />

en métal et de grosses charnières. De<br />

même, la construction semble aussi un<br />

peu moins robuste.<br />

En revanche et concernant les points<br />

positifs qui ne sont pas forcément<br />

visibles du premier coup d’œil, ce casque<br />

intègre un microphone pour smartphone<br />

(iPhone, Androïd, BlackBerry).<br />

Celui-ci est intégré à l’oreillette droite de<br />

même que le bouton de prise d’appel.<br />

C’est une bonne idée qui évite d’avoir<br />

un petit boîtier qui ballotte sur le câble<br />

de liaison. Techniquement, ce casque<br />

est doté de transducteurs de 30 mm à<br />

aimant néodyme de forte puissance, un<br />

diamètre un peu plus petit qu’à l’accoutumée.<br />

Les coussinets, assez souples,<br />

offrent une bonne isolation phonique<br />

et un confort de bon niveau. A l’usage,<br />

et malgré un bandeau serre-tête un peu<br />

raide avec peu de rembourrage, le JVC<br />

ésnsy HA-SR75S s’est révélé d’un confort<br />

d’utilisation appréciable dans le temps. Il<br />

ne sert pas très fort le crâne, mais assure<br />

un maintien correct et un semblant d’isolation<br />

phonique.<br />

À l’écoute, les performances se situent<br />

dans la moyenne de ce que l’on attend<br />

d’un casque à ce prix. Cela ne suscite pas<br />

un enthousiasme démesuré, mais il n’y a<br />

pas de défauts rédhibitoires à noter. Le<br />

son est assez rond et chaud, un peu mou<br />

peut-être mais en tout cas pas agressif.<br />

Les timbres sont globalement cohérents<br />

et les effets stéréophoniques bien<br />

positionnés. Un casque assez polyvalent<br />

donc qui conviendra bien à tout type de<br />

musique sans jamais heurter les oreilles.


74<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

LOGITECH<br />

Logitech UE 6000<br />

Logitech, connu pour ses accessoires pour ordinateurs,<br />

s’intéresse de plus en plus au marché des casques et écouteurs<br />

depuis l’acquisition de la marque Ultimate Ears (UE).<br />

200 €<br />

Faisant suite au rachat de la marque Ultimate<br />

Ears spécialisée dans des écouteurs<br />

intra-auriculaires haut de gamme, la<br />

marque Logitech en a profité pour créer<br />

une nouvelle entité dédiée à ce secteur,<br />

une entité qui prend le nom de Logitech<br />

UE. Cette entité propose trois casques<br />

dont ce 6000 qui semble avoir une cible<br />

bien précise. Plusieurs paramètres tels<br />

son positionnement en prix et son système<br />

actif antibruit, le placent directement<br />

en face du modèle de Beats Studio.<br />

Et nous devons bien avouer qu’il a de<br />

sérieux arguments pour pouvoir lutter<br />

contre ce dernier.<br />

Le style est nouveau, inédit et bien à<br />

lui avec un design «ni vintage, ni de<br />

déjà vu». Au moins, ça change et à cela<br />

s’ajoute une finition réellement superbe<br />

pour un prix ne dépassant pas les 200<br />

euros. Lors de la prise en mains, avec ses<br />

épaisses glissières en métal, ses charnières<br />

en aluminium brossé et ses beaux<br />

plastiques, tout concourt pour donner<br />

un sentiment à la fois de robustesse et<br />

de qualité de réalisation. L’ensemble a<br />

l’air très sérieux. Le Logitech UE 6000 est<br />

en outre particulièrement fonctionnel<br />

et confortable. Le matelassage de son<br />

arceau et les coussinets en similicuir de<br />

ses oreillettes circum-auriculaires sont de<br />

bonne épaisseur assurant par là même<br />

un bon confort d’écoute. La pression<br />

exercée par le casque sur le crâne est<br />

modérée, ce qui peut nuire quelque peu<br />

à son maintien mais pas trop à l’isolation<br />

phonique passive qui est de très bon<br />

niveau.<br />

De plus, le Logitech UE 6000 dispose<br />

d’un câble amovible avec microphone<br />

et commandes pour<br />

smartphone. Il se replie<br />

sur lui-même et il est<br />

livré avec une très jolie<br />

housse de rangement<br />

ainsi qu’un adaptateur<br />

double jack pour pouvoir<br />

brancher deux casques sur<br />

une même source. Ecouté en<br />

mode passif, ce casque Logitech<br />

UE 6000 offre immédiatement<br />

une restitution correctement<br />

équilibrée, chaleureuse, mais<br />

sans excès, privilégiant la douceur et le<br />

moelleux plutôt que l’ultra-transparence.<br />

C’est propre, bien timbré et agréable<br />

sur tous les styles de musique à défaut<br />

d’être très nerveux.<br />

Dès que l’on actionne le système antibruit<br />

actif, le son devient beaucoup<br />

plus tonique, avec plus d’ampleur et de<br />

générosité. La réduction de bruit est<br />

très modérée (d’ailleurs, Logitech ne<br />

parle pas de système «antibruit», mais<br />

de système «antiparasite») tandis que les<br />

basses sont sur-gonflées. La différence<br />

de son est particulièrement spectaculaire.<br />

D’aucuns trouveront que c’est un<br />

peu beaucoup, mais pour les transports<br />

en commun, et afin de compenser l’effet<br />

de masque dans les basses fréquences<br />

que produisent les bruits ambiants, c’est<br />

plutôt judicieux et bienvenu. Pour celui<br />

qui recherche un casque dans l’esprit<br />

du Studio de Beats, le Logitech UE 6000<br />

est la meilleure alternative que nous<br />

connaissons à l’heure actuelle (d’autant<br />

que ces derniers temps, il était soldé sur<br />

Internet à 100 €).<br />

Spécifications<br />

•Type : casque clos, circum-auriculaire<br />

à système actif antibruit<br />

•Alimentation : deux piles AAA<br />

•Isolation phonique : 26 dB<br />

•HP : dynamiques de 40 mm<br />

•Impédance : 32 Ω<br />

•Sensibilité : 105 dB/mW, 1 kHz<br />

•Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

•Cordon : 1,35 m avec commandes<br />

et microphone<br />

•Puissance max. : n.c.<br />

•Poids : 290 g<br />

•Accessoires fournis : Housse,<br />

adaptateur à double prises minijack,<br />

2 piles AAA<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

75<br />

200 €<br />

M<strong>ON</strong>STER<br />

Monster DNA<br />

Lancé en partenariat avec Viacom à<br />

l’occasion des MTV Movie Awards, le casque<br />

Monster DNA ne risque pas de passer<br />

inaperçu et il a déjà été décliné dans une<br />

quinzaine de finitions différentes.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, supra-auriculaire<br />

•Réponse : n.c.<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : n.c.<br />

•Impédance : n.c.<br />

•Puissance max. : n.c.<br />

•Cordons : amovibles, 1,3 m<br />

avec prise mini-jack et 1,3 m avec<br />

commandes et microphone pour<br />

smartphone<br />

•Poids : environ 170 g<br />

•Accessoires : mallette de rangement,<br />

chiffon de nettoyage<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

Avec ce casque<br />

DNA (dont la<br />

référence signifie<br />

ADN en français), Monster<br />

s’affranchit clairement de son ancien<br />

partenariat avec Beats by Dr. Dre et<br />

nous montre là un style ostensiblement<br />

différent, à part et très original. Le design<br />

de l’objet est vraiment inédit grâce à des<br />

formes comme des finitions nombreuses<br />

et novatrices. Le profil triangulaire des<br />

montants qui portent les oreillettes, par<br />

exemple, donne au casque Monster DNA<br />

une signature esthétique immédiatement<br />

identifiable. Est-ce l’effet voulu ?<br />

Très certainement et tant mieux.<br />

En France, à priori, ce casque n’est disponible<br />

qu’en quatre ou cinq finitions,<br />

mais au total, il existe aux USA près<br />

d’une quinzaine de versions et éditions<br />

spéciales très colorées et stylées. Le<br />

Monster DNA est livré avec une housse<br />

de rangement et deux câbles, l’un avec<br />

microphone et commande pour smartphone<br />

et l’autre plus classique. Ces<br />

câbles peuvent se brancher indifféremment<br />

sur l’un où l’autre côté du casque<br />

et la construction a l’air de belle facture<br />

et d’une bonne robustesse, malgré<br />

l’utilisation de beaucoup de matériaux<br />

plastiques, à l’allure un peu économique.<br />

Ce choix gâche un peu le design de ce<br />

casque.<br />

Le Monster DNA est conçu comme un<br />

véritable modèle nomade, compact et<br />

prenant peu de place lorsqu’il est replié<br />

sur lui-même. Il ne serre pas très fort les<br />

oreilles, donc attention à l’écoute lorsque<br />

l’on est en mouvement, et il n’isole pas<br />

beaucoup des bruits extérieurs. Ses<br />

coussinets pourraient être aussi plus<br />

moelleux, ce qui lui aurait garanti un plus<br />

grand confort à long terme. Il n’est donc<br />

pas fait pour courir avec, mais tient à peu<br />

près bien en place lorsque l’on marche et<br />

il est léger.<br />

La restitution sonore du Monster DNA<br />

n’est pas exubérante ou spectaculaire,<br />

c’est un rendu que l’on pourrait qualifier<br />

plutôt de neutre. Les registres graves et<br />

aigus sont bien équilibrés, tandis que le<br />

médium bénéficie d’une bonne clarté<br />

apportant une jolie texture aux voix,<br />

donc une belle présence. On aimerait<br />

parfois que le son ait un peu plus de nervosité<br />

et soit plus détaillé, mais globalement,<br />

la dynamique est correcte et les<br />

timbres sont bien équilibrés.


76<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

NAD<br />

300 €<br />

Nad HP50 RoomFeel<br />

Comme beaucoup d’autres grands noms<br />

de la Hi-Fi, Nad se lance sur le marché des<br />

casques audiophiles. Sa première réalisation<br />

est un modèle semi-nomade fruit d’une<br />

étude acoustique soignée.<br />

Nad est une marque d’origine<br />

britannique, très connue dans le<br />

milieu de la Hi-Fi pour ses amplis très<br />

simples, abordables, mais d’une grande<br />

musicalité. Le casque HP50 qui existe<br />

en version noire, blanche ou rouge est<br />

donc d’un design assez sobre et discret.<br />

Néanmoins, et c’est une bonne chose,<br />

il est d’un dessin original, ce n’est pas<br />

une copie d’un modèle existant chez<br />

une autre marque. Il a son style bien à<br />

lui et sa finition ainsi que sa construction<br />

sont très soignées. Les glissières et<br />

articulations en métal sont superbes.<br />

Il s’agit d’un casque semi-nomade dans<br />

le sens où il n’est pas trop lourd (à peine<br />

plus de 250 g), qu’il tient très bien place<br />

(on peut trottiner en le gardant sur les<br />

oreilles).<br />

Le Nad HP50 serre un peu fort les oreilles.<br />

Il isole très bien des bruits extérieurs,<br />

mais il est aussi très confortable pour un<br />

usage à la maison grâce à ses coussinets<br />

copieusement rembourrés qui épousent<br />

bien la forme du crâne. Parmi les<br />

accessoires fournis, on trouve deux<br />

câbles interchangeables, dont un pour<br />

smartphone, une sacoche de rangement<br />

en similicuir et un adaptateur pour prise<br />

avion.<br />

La conception acoustique du Nad<br />

HP50 est par ailleurs<br />

assez particulière.<br />

Ses transducteurs de<br />

40 mm de diamètre<br />

bénéficient d’une<br />

charge divisée en deux<br />

compartiments, reliées<br />

entre elles par un évent.<br />

C’est la seconde fois que nous<br />

rencontrons ce type de charge (après le<br />

Bose AE2).<br />

À l’écoute le Nad HP50 est d’une<br />

grande neutralité, sans excentricité,<br />

excepté une petite pointe de rondeur,<br />

pas désagréable, dans le grave. Les<br />

timbres sont bien équilibrés avec une<br />

belle sensation de présence et de<br />

matière dans le registre médium. La<br />

restitution sonore est vive malgré un<br />

petit manque d’impact. La tenue en<br />

puissance est également assez bonne,<br />

le HP50 est capable de délivrer un<br />

volume acoustique important tout en<br />

conservant un son très propre et détaillé.<br />

Il est vraiment agréable à écouter sur<br />

tous les styles de musique. Il reste<br />

toujours frais et doux. Cependant, à<br />

notre avis personnel, il manque cette<br />

«petite étincelle», ce «petit quelque<br />

chose» en plus qui fait la différence avec<br />

les casques d’exception.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, circuit-auriculaire<br />

•Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : n.c.<br />

•Impédance : 32 ohms<br />

•Puissance max. : 30 mW<br />

•Cordons : interchangeables,<br />

1,2 m standard, 1,2 m avec microphone<br />

et commandes<br />

•Accessoires : sacoche de rangement,<br />

adaptateur prise avion,<br />

adaptateur jack 6,35 mm<br />

•Poids : 260 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

77<br />

NO<strong>ON</strong>TEC<br />

Noontec Zoro<br />

Le Zoro de la marque chinoise Noontec s’inspire<br />

fortement du style du Beats Solo HD, pour un<br />

prix de vente plus de deux fois moindre. Mais<br />

les performances et la qualité de fabrication<br />

sont-elles à la hauteur ?<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, supra-auriculaire<br />

•Réponse : 13 Hz à 26 kHz<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 124 dB SPL/1 kHz<br />

•Impédance : 16 ohms<br />

•Puissance max. : 60 mW<br />

•Cordon : 1,2 m<br />

•Poids : 150 g<br />

•Accessoires : housse de<br />

rangement<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

80 €<br />

Au premier coup d’œil, la ressemblance<br />

avec le Beats Solo HD est assez frappante.<br />

Le Zoro est doté d’un large arceau<br />

en courbe sans aucune rupture jusqu’à<br />

deux coques qui renferment les oreilles.<br />

Sur ces coques, sont disposés de larges<br />

écussons façon aluminium brossé sur lesquels<br />

est inscrite une grosse lettre rouge,<br />

un « n » à la place du « b » du modèle<br />

original. En se penchant d’un peu plus<br />

près sur le Zoro, il apparaît tout de même<br />

évident que la qualité de finition est<br />

certes proche, mais pas du même niveau.<br />

Le casque Zoro peut être plié et rangé<br />

facilement grâce à des charnières en<br />

plastiques pliables, mais renforcées par<br />

des pièces métalliques, idem pour les<br />

glissières, mais l’aspect est nettement<br />

plus rustique. Les écouteurs internes<br />

sont protégés par des housses en coton<br />

pour le confort des oreilles. Ce sont deux<br />

diaphragmes de 40 mm avec un circuit<br />

magnétique, un aimant néodyme sélectionné<br />

à la main, un matériau dont les<br />

propriétés magnétiques sont appréciées<br />

par bon nombre de fabricants de hautparleurs<br />

en Hifi.<br />

Le Noontec Zoro dispose d’un câble plat<br />

et amovible, mais qui ne comporte pas<br />

plus de microphone que de commandes<br />

pour une utilisation avec un smartphone.<br />

Dommage, mais il sera facile de changer<br />

son cordon pour d’autres, car ses<br />

connecteurs sont des mini-jack classiques<br />

donc répandus. On peut mieux<br />

comprendre aussi la différence de prix<br />

annoncée. L’ergonomie est aussi assez<br />

différente. Le Noontec Zoro serre assez<br />

peu les oreilles. Il n’isole pas beaucoup<br />

des bruits extérieurs, a tendance à balloter<br />

un peu lorsque l’on bouge vite, mais il<br />

est aussi relativement agréable à porter.<br />

À l’écoute, le Noontec Zoro ne cherche<br />

pas à donner une restitution sonore ultra<br />

précise et définie. C’est un bon vivant<br />

qui propose un équilibre physiologique,<br />

des basses gourmandes, un médium<br />

pétillant et un aigu mielleux avec juste<br />

une petite pointe de brillance coquette.<br />

Il est spontané, dynamique, il procure<br />

une bonne sensation de spatialisation.<br />

Le Noontec Zoro n’est donc pas neutre,<br />

avec lui, le son est souvent artificiel et<br />

racoleur, mais il fait cela avec talent et<br />

sans effet outrancier. Le résultat est finalement<br />

fort séduisant.


78<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

<strong>ON</strong>KYO<br />

Onkyo ES-HF300<br />

Onkyo, grand spécialiste dans le<br />

domaine de la Hifi et du Home<br />

Cinéma, fait ses premiers pas dans<br />

le monde du casque.<br />

Manifestement, il s’agit là plus d’un coup<br />

d’essai que celui d’un maître. Et pourtant<br />

Onkyo a tenté de bien faire les choses<br />

avec par exemple le choix de transducteurs<br />

à membrane titane à large plage de<br />

fréquences comme celui d’un cordon en<br />

cuivre de haute pureté, mais l’univers du<br />

casque a ses lois et apprendre fait partie<br />

du jeu.<br />

L’Onkyo ES-HF300 est proposé quatre<br />

versions : la première avec un câble<br />

standard (200 euros), la seconde avec un<br />

câble audiophile constitué de conducteurs<br />

en cuivre très pur (230 euros), une<br />

troisième avec câble pour smartphone<br />

avec commande et microphone (220<br />

euros) et enfin, une version luxe, que<br />

nous avons pu brièvement apercevoir<br />

lors d’une conférence de presse en finition<br />

aluminium et cuir brun. Lors de nos<br />

tests, le modèle avec câble pour smartphone<br />

n’était pas encore disponible,<br />

mais nous avons pu comparer le modèle<br />

avec câble standard et celui avec câble<br />

audiophile qui apporte un petit surcroît<br />

de précision et d’aération à l’écoute ; dans<br />

tous les cas, le câble est interchangeable.<br />

L’Onkyo ES-HF300 est un casque circumauriculaire.<br />

Son design reste quelque<br />

peu banal voire austère, malgré la<br />

possibilité de plusieurs finitions colorées.<br />

Nous sommes loin des modèles comme<br />

le Monster DNA avec ses coques colorées<br />

par exemple.<br />

Les formes de<br />

l’Onkyo ne sont<br />

pas très bien proportionnées et les matériaux<br />

utilisés, notamment les coques<br />

en aluminium des oreillettes, pourraient<br />

être mieux mis en valeur. Le confort est<br />

également moyen tout comme l’isolation<br />

phonique passive. L’Onkyo ES-<br />

HF300 est équipé de deux transducteurs<br />

à membranes de 40 mm de large avec<br />

traitement titane, un matériau que l’on<br />

retrouve notamment sur certains tweeters<br />

d’enceintes acoustiques, et possède<br />

une sous-chambre pour des graves<br />

profonds et propres ; ces technologies<br />

vont-elles avoir une réelle incidence sur<br />

les performances sonores ?<br />

À l’écoute, L’Onkyo ES-HF300 se caractérise<br />

par une approche typiquement<br />

audiophile, avec un registre grave assez<br />

léger, un médium ayant beaucoup de<br />

présence et un aigu bénéficiant d’un<br />

beau filé. Les objectifs d’Onkyo sont, sur<br />

ce point, remplis. En revanche, il manque<br />

un peu de pêche et d’assise dans les<br />

basses sur certains styles de musique<br />

moderne, mais se montre convaincant<br />

sur du classique, du jazz, de la variété et<br />

tout particulièrement sur du chant. Un<br />

casque plus destiné pour amateurs de<br />

musique classique comme de jazz donc.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, circum-auriculaire<br />

•Réponse : 10 Hz à 27 kHz<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 97 dB/mW<br />

•Impédance : 32 Ω<br />

•Puissance max. : 1000 mW<br />

•Cordon : câble standard de<br />

1,2 m avec mini-jack, câble audiophile<br />

de 1,2 m avec mini-jack,<br />

câble pour smartphone de 1,2 m<br />

avec mini-jack (au choix selon la<br />

version)<br />

•Poids : environ 225 g<br />

•Accessoires : housse de rangement<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

200 €


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

79<br />

PANAS<strong>ON</strong>IC<br />

60 €<br />

Panasonic RP-HXD5<br />

Le Panasonic RP-HXD5 est un petit casque, de<br />

la gamme Urban Lifestyle, d’une esthétique<br />

seyante et offrant des performances correctes<br />

compte tenu de son prix.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, supra-auriculaire<br />

•Réponse e : 8 Hz à 26 kHz<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 107 dB/mW<br />

•Impédance : 43 Ω<br />

•Puissance max. : 1200 mW<br />

•Cordon : 1,2 m<br />

•Poids : environ 130 g<br />

•Accessoires : -<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

La réalisation et la<br />

finition du Panasonic<br />

RP-HXD5 sont d’un<br />

bon niveau même si toutes<br />

les pièces sont en matière<br />

plastique, et même si, au<br />

niveau de l’arceau qui, en<br />

son sommet, est très fin,<br />

peut se révéler une petite<br />

faiblesse mécanique. Il faudra<br />

donc faire attention à ne pas<br />

le manipuler comme une brute<br />

pour éviter de le plier accidentellement.<br />

Une certaine précaution d’emploi<br />

est donc de rigueur avec ce modèle.<br />

D’un autre côté, le Le confort d’utilisation<br />

est aussi un peu rudimentaire, car<br />

les coussinets, bien que copieusement<br />

rembourrés, sont assez fermes. Cela<br />

donne un bon maintien du casque sur la<br />

tête mais nuit quelque peu à l’isolation<br />

phonique (très moyenne). En revanche,<br />

le RP-HXD5 peut être utilisé sans problème<br />

en marchant et il se fera oublier,<br />

car il est très léger.<br />

Sur le plan technique, il est équipé de<br />

petits transducteurs de 40 mm de diamètre<br />

avec, comme d’autres casques de<br />

ce guide, un aimant à base de néodyme.<br />

Pour le prix, il convient de le signaler. Ce<br />

casque Panasonic existe en deux versions<br />

: la première (celle que nous avons<br />

testée) avec câble standard est proposée<br />

à 60 euros ; la seconde version, avec son<br />

microphone et son bouton de commande<br />

pour un usage avec un smartphone,<br />

est présentée à 70 euros (sous la<br />

référence RP-HXD5W).<br />

Dans les deux cas, deux finitions sont<br />

disponibles au choix : en blanc ou noir<br />

et métallisé. Le look est discret, élégant<br />

et épuré, mais aussi original. Ce n’est pas<br />

une copie de ce qui se fait ailleurs. Le<br />

Panasonic RP-HXD5 a son style bien à lui,<br />

une esthétique qui plaira ou pas, mais ne<br />

laissera personne indifférent.<br />

À l’écoute, on retrouve, avec le Panasonic<br />

RP-HXD5, la signature acoustique des<br />

casques de la marque et qui a notamment<br />

fait le succès de l’excellent RP-<br />

HTW7. Clair et précis avec des basses<br />

détourées, le son ne manque pas de chaleur<br />

lorsque cela est nécessaire. L’aigu<br />

peut sembler parfois un peu clinquant,<br />

mais il est précis, tandis que le médium<br />

affiche une bonne définition et ouverture.<br />

La dynamique enfin est toujours<br />

au rendez-vous, le Panasonic RP-HXD5<br />

évitant toute mollesse. Et si, l’aigu apparaît<br />

trop en avant sur certains enregistrements,<br />

un léger réglage sur le lecteur<br />

permettra de compenser et d’obtenir<br />

l’équilibre recherché.


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82<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

SOL REPUBLIC<br />

Sol Republic<br />

Master Tracks XC<br />

Associé au DJ Calvin Harris, Sol Republic décline<br />

son modèle Master Tracks avec une version<br />

plus haut de gamme baptisée Master XC.<br />

Résultat, un son séducteur, mais sans artifice<br />

trompeur, et une très belle fabrication.<br />

250 €<br />

Créé en 2011, Sol Republic est donc une<br />

toute jeune marque de casque assez<br />

forte en marketing car sachant attirer les<br />

stars et donc les feux des projecteurs.<br />

Dans le courant de l’été 2012, elle se faisait<br />

remarquer lors des Jeux Olympiques<br />

de Londres lorsque le nageur américain<br />

Michael Phelps portait le modèle Tracks<br />

HD. Cette fois-ci, c’est avec Calvin Harris,<br />

le producteur/DJ le plus riche du moment,<br />

qui aura gagné près de 50 millions<br />

de dollars en 2013 selon les estimations<br />

du magazine Forbes, que cette marque<br />

s’associe avec le modèle Master Tracks<br />

XC.<br />

Ce modèle Sol Republic Master Tracks<br />

est proposé en deux versions : la version<br />

standard à 200 euros, personnalisable de<br />

la même manière que le Tacks HD (bandeaux<br />

de couleurs interchangeables),<br />

et le Master Tracks XC que nous testons<br />

ici (250 euros), qui n’existe qu’en une<br />

seule finition, mais magnifique. Sur cette<br />

seconde mouture, Calvin Harris a apporté<br />

sa touche personnelle en travaillant<br />

sur l’équilibrage du rendu sonore.<br />

Le casque Master Tracks XC est un modèle<br />

circum-auriculaire et de fait relativement<br />

imposant. Mais son poids raisonnable<br />

et sa bonne tenue sur la tête, grâce<br />

à un arceau en Flex Tech, lui permettent<br />

une utilisation nomade sans souci.<br />

Ses coussinets bien moelleux isolent<br />

assez bien des bruits extérieurs tout<br />

en lui offrant un bon confort d’écoute.<br />

La finition du Sol<br />

Republic Master<br />

Tracks XC ne manque<br />

pas d’élégance ni de<br />

style même si elle n’est<br />

pas très luxueuse au<br />

finish. La construction est en<br />

revanche très bien réalisée avec<br />

oreillettes amovibles plus bandeau<br />

ultra-souple et indéformable<br />

qui assure robustesse et fiabilité.<br />

Sur le plan technique, Sol Republic n’est<br />

pas très bavard mais promet un rendu<br />

sonore très bon niveau.<br />

Nous n’avons pas pu résister, pour les<br />

tests, à écouter beaucoup de morceaux<br />

produits par Calvin Harris et (comme par<br />

hasard) le Sol Republic Master Tracks<br />

XC s’avère très séduisant sur ce type de<br />

musique électronique. Il offre des basses<br />

consistantes, mais pas envahissantes,<br />

des aigus tout en douceur et un registre<br />

médium d’une belle clarté. Certes, il n’atteint<br />

pas la transparence et la précision<br />

d’un Beyerdynamic T51p, ni la puissance<br />

et la dynamique d’un Audio Technica<br />

ATH-ES700, néanmoins l’équilibre tonal<br />

est bien respecté avec un son très spontanée<br />

et entraînant tout en conservant<br />

un caractère suffisamment neutre et<br />

propre pour convenir à la plupart des<br />

types de musique, même acoustiques.<br />

Des qualités qui en font un casque très<br />

polyvalent donc.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, circum-auriculaire<br />

•Réponse : n.c.<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : n.c.<br />

•Impédance : n.c.<br />

•Puissance max. : n.c.<br />

•Cordons : câble en spiral de 2 m<br />

et câble pour smartphone de 1,2 m<br />

avec adaptateur jack 6,35 mm<br />

•Poids : environ 235 g<br />

•Accessoires : housse de<br />

rangement<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

83<br />

425 €<br />

SHURE<br />

Shure SRH1440<br />

Le Shure SRH1440 est le petit frère du<br />

SRH1840 testé dans notre précédent guide.<br />

Plus abordable, bien que toujours haut<br />

de gamme, il reprend le même type de<br />

transducteurs, mais avec une esthétique<br />

sonore diamétralement opposée.<br />

Spécifications<br />

•Type : ouvert, circum-auriculaire<br />

•Réponse : 15 Hz à 27 kHz<br />

•HP : 40 mm (électrodynamiques)<br />

•Sensibilité : 101 dB SPL/mW<br />

•Impédance : 37 Ω<br />

•Puissance max. : 1 000 mW<br />

•Cordon : 2,1 m amovible<br />

•Accessoires : mallette de rangement,<br />

une paire de coussinets<br />

d’oreillettes de rechange, adaptateur<br />

jack 6,35 mm<br />

•Poids : 343 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

Contrairement<br />

au SRH-1840 qui<br />

utilise une armature<br />

exclusive tout en<br />

métal, le SRH1440 est<br />

d’une esthétique plus<br />

standard et adopte une<br />

forme qui ressemble plus<br />

aux modèles pros à oreillettes<br />

closes de la marque américaine,<br />

comme le SRH840 ou le<br />

SRH940 sans être pliable. Il en<br />

découle un premier avantage,<br />

il est plus confortable à porter que<br />

son grand frère. Ses coussinets, recouverts<br />

de velours, sont toujours très doux<br />

et moelleux, mais surtout son arceau a<br />

une surface d’appui plus importante et<br />

mieux rembourrée. Le matelassage, semblant<br />

habillé de vrai cuir, reste un peu<br />

ferme, comme toujours chez Shure.<br />

Cependant, le SRH1440 est un casque<br />

que l’on peut porter pendant des<br />

heures sans trop ressentir de fatigue.<br />

La construction est sobre et témoigne<br />

des origines semi-professionnelles du<br />

SRH1440. Elle est extrêmement soignée,<br />

avec des plastiques nobles, un<br />

grand souci du détail et des finitions. On<br />

regrette juste que les réglettes d’ajustage<br />

en hauteur des oreillettes soient<br />

des lames métalliques un peu trop fines<br />

(certainement pour conserver un poids<br />

modéré) et donc assez facilement<br />

déformables.<br />

Les transducteurs sont des modèles<br />

similaires à ceux du SRH1840, de 40 mm<br />

de diamètre avec circuit magnétique et<br />

filtrage acoustique frontal plus simple.<br />

Par contre, on retrouve le même système<br />

de décompression arrière par un film en<br />

métal tissé microperforé. On retrouve<br />

aussi le même type de câblage avec cordon<br />

amovible en Y, composé de conducteurs<br />

en cuivre très pur et d’un système<br />

de verrouillage automatique des prises<br />

de raccord très astucieux.<br />

Malgré ces similitudes, le SRH1440 propose<br />

une restitution extrêmement différente<br />

de celle du SRH1840. Beaucoup<br />

moins chaleureuse, beaucoup plus incisive,<br />

ultra-dynamique, presque chirurgicale,<br />

plus dans la veine du SRH940.<br />

Le SRH1440, dès les plus bas niveaux<br />

d’écoute, donne à entendre énormément<br />

de détails, notamment dans le<br />

haut du spectre. On peut croire dans un<br />

premier temps que son registre grave est<br />

écourté. Il n’en est rien, les basses sont<br />

même assez profondes, mais aussi très<br />

percutantes, totalement détourées, sans<br />

aucune coloration, fausse chaleur ou traînage.<br />

Le médium et le haut du spectre<br />

sont quant à eux, très clairs, très présents<br />

avec un niveau de définition que<br />

l’on rencontre rarement, même sur les<br />

casques les plus coûteux du marché. Le<br />

Shure SRH1440 n’est pas fait pour plaire<br />

à tout le monde, mais, définitivement, ne<br />

peut laisser indifférent.


84<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

SENNHEISER<br />

Sennheiser RS 220<br />

Conçu comme un vrai produit haut de gamme, mais sans-fil, le Sennheiser<br />

RS 220 est prêt à rivaliser avec les meilleurs casques Hi-Fi.<br />

400 €<br />

Le Sennheiser RS 220 est livré avec<br />

une grande station d’accueil multifonctions.<br />

Elle sert à la fois de socle de<br />

recharge, d’antenne de transmission et<br />

de connexion pour toutes les sources<br />

auxquelles elle peut être branchée. À<br />

l’arrière de cette base, on ne trouve<br />

pas moins de six entrées stéréos : deux<br />

analogiques sur prises Cinch (RCA)<br />

ainsi que quatre numériques sur prises<br />

coaxiales (RCA) et optiques (TosLink).<br />

Nous aurions pu souhaiter une septième<br />

entrée, USB cette fois pour un<br />

raccordement à un ordinateur, mais,<br />

d’une part, cette embase est déjà bien<br />

fournie et, d’autre part, cela aurait<br />

très certainement augmenté significativement<br />

le prix de ce casque. Sans<br />

compter qu’aujourd’hui beaucoup de<br />

PC possèdent une sortie numérique<br />

optique. Cette base d’accueil permet à<br />

la fois de ranger le RS 220 (une attention<br />

bien agréable) de façon élégante,<br />

mais aussi et surtout de le relier directement<br />

à de nombreuses sources. Un<br />

téléviseur, un lecteur CD, une console<br />

de jeux, des webradios, un tuner analogique<br />

et un lecteur de musique en réseau<br />

multiplient les possibilités d’usage<br />

de ce casque. En revanche, le réglage<br />

du volume sonore et la sélection de<br />

la source se feront depuis les boutons<br />

placés sur les oreillettes du casque.


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

85<br />

Une transmission sans fil de très<br />

haute qualité<br />

Sennheiser a toujours été un pionnier<br />

dans le domaine des casques numériques<br />

à transmission sans fil. Son premier<br />

modèle de l’histoire à transmission<br />

PCM infrarouge remonte à 1993 ! Il a<br />

été rapidement suivi, en 1995, par un<br />

modèle à transmission par onde radio ne<br />

nécessitant plus une vue dégagée entre<br />

le casque et sa base. En 2008, Sennheiser<br />

fut également le premier à adopter la<br />

technologie de transmission sans perte,<br />

ni compression Kleer Audio.<br />

Mais avec le RS 220, Sennheiser a voulu<br />

aller encore plus loin, mettant au point<br />

une technologie de transmission numérique<br />

par onde radio à 2,4 GHz, du type<br />

DSSS (Direct Sequence Spread Spectrum)<br />

qui offre une résolution de 16<br />

bits/48 kHz, tout en étant quasiment<br />

insensible aux parasites. Il offre en<br />

plus un temps de latence presque nul<br />

(c’est important pour qu’il n’y ait pas de<br />

décalage entre le son et l’image quand<br />

on regarde la télé), tout en augmentant<br />

la portée jusqu’à 100 mètres en champ<br />

ouvert (30 mètres en intérieur).<br />

Malgré une construction en plastique<br />

qui lui assure un poids raisonnable, la<br />

qualité de fabrication du RS 220 manifeste<br />

un très haut niveau d’expertise<br />

dans ce domaine. Massif, mais pas trop<br />

lourd (340 g), il embarque en plus de<br />

ses circuits électroniques, des batteries.<br />

Comme nous l’avons quelque peu<br />

sous-entendu, la finition est, comme<br />

d’habitude chez Sennheiser, extrêmement<br />

soignée même si le plastique<br />

remplace d’autres matériaux plus nobles<br />

que le métal par exemple. Néanmoins,<br />

l’ergonomie est parfaite et le maintien<br />

suffisamment ferme pour que le RS 220<br />

ne bouge pas même en cas de mouvements<br />

importants. Un confort impeccable<br />

aussi rendu par les coussinets des<br />

oreillettes recouverts de velours et bien<br />

rembourrés. Seul petit défaut (qui n’en<br />

est pas forcément un pour un casque se<br />

destinant à une utilisation domestique) :<br />

le Sennheiser RS 220 est un casque à<br />

charges ouvertes et par conséquent<br />

n’isole presque pas des bruits extérieurs.<br />

Sennheiser RS 220 : l’a Hi-Fi High<br />

End sans fil<br />

Comme pas mal d’autres de ses<br />

concurrents, le RS 220 est équipé<br />

de transducteurs d’environ<br />

40 mm. Ils font beaucoup<br />

penser à ceux des HD 700<br />

et HD 800, les modèles HiFi<br />

ultra haut de gamme de la<br />

marque. À l’écoute, le RS<br />

220 réalise des prouesses<br />

et apporte des performances<br />

très largement<br />

supérieures<br />

à celles de tous les<br />

autres casques sans<br />

fil que nous avons<br />

testés jusqu’à présent.<br />

Pendant nos essais, nous<br />

avons bien trouvé quelques<br />

petites choses à redire : la<br />

transmission est d’une portée<br />

un peu plus faible qu’annoncée<br />

(en intérieur, elle ne passe pas toujours<br />

3 murs en plâtre et béton) et le réglage<br />

de volume pourrait avoir des<br />

paliers plus progressifs.<br />

Sinon, nous avons été totalement<br />

conquis par le Sennhsieser<br />

RS 220. Sa restitution<br />

sonore est digne d’excellents<br />

casques Hi-Fi haut de gamme<br />

filaires, casques souvent parfois plus<br />

chers que le RS 220. La réponse en fréquence<br />

est très étendue, parfaitement<br />

linéaire et d’une propreté impeccable.<br />

Les timbres sont d’une exquise définition,<br />

des tréfonds du grave jusqu’aux<br />

extrêmes aigus en passant par un<br />

médium d’une superbe luminosité. La<br />

dynamique, la sensation de puissance<br />

sont du meilleur niveau. Le Sennheiser<br />

RS 220 est aussi convaincant à très bas<br />

qu’à très fort volume sonore. Que ce soit<br />

sur de la musique classique, du jazz et<br />

encore de la pop électro, ce RS 220 sert<br />

la musique avant tout et c’est toujours<br />

un véritable bonheur de le placer sur ses<br />

deux oreilles. Un grand bravo à Sennheiser<br />

pour cette nouvelle réussite car le RS<br />

220 vient rejoindre avec le HD 598 les<br />

meilleurs casques Hi-Fi du marché.<br />

Spécifications<br />

•Type : casque ouvert, circum-auriculaire<br />

avec liaison sans-fil<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Impédance : 150 Ω<br />

•Réponse : 16 Hz à 22 kHz<br />

•Poids : 329 g<br />

•Accessoires : base d’accueil et de<br />

recharge, 2x batteries type LR03,<br />

câble numérique coaxiale, câble<br />

stéréo analogique RCA, adaptateur<br />

mini-jack/RCA, alimentation<br />

avec prises internationales<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt


86<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

SENNHEISER<br />

Sennheiser Momentum On Ear<br />

Le Sennheiser Momentum On Ear est un casque stylé qui offre<br />

d’excellentes prestations sonores pour un tarif très abordable.<br />

200 €<br />

Le Sennheiser Momentum On Ear est<br />

une version plus compacte du modèle<br />

Momentum sorti l’an dernier. Comme<br />

sa référence l’indique («On Ear» signifie<br />

«sur les oreilles»), il s’agit d’un casque<br />

nomade supra-auriculaire et non circum-auriculaire,<br />

comme le Momentum<br />

«tout court», tout en conservant un<br />

design très proche. Ses oreillettes sont<br />

donc beaucoup plus petites que celles<br />

de son prédécesseur qui, par ailleurs,<br />

reste dans le catalogue du constructeur<br />

allemand.<br />

D’une finition extrêmement soignée<br />

(nous ne pourrions en douter, vu sa<br />

provenance), le Sennheiser Momentum<br />

On Ear est proposé en sept coloris<br />

différents : rouge, noir, marron, bleu,<br />

rose, vert et ivoire. Sa construction est<br />

robuste et manifestement sérieuse<br />

avec son double arceau en métal que<br />

l’on peut ajuster au mieux en hauteur<br />

suivant l’utilisateur. Il est gainé de<br />

cuivre craquelé du plus bel effet. Ce<br />

casque est livré d’origine avec deux<br />

câbles interchangeables avec système<br />

de verrouillage à baïonnettes. L’un de<br />

ses cordons est tout à fait standard<br />

et l’autre dispose de commandes et<br />

microphone pour un branchement<br />

sur un smartphone. Une jolie mallette<br />

de rangement ainsi qu’une housse de<br />

protection sont également livrées avec<br />

le Momentum On Ear. On peut juste<br />

regretter que ce casque ne soit pas<br />

pliable à plat ou repliable sur lui-même<br />

comme beaucoup de ses concurrents,<br />

mais il est d’un poids plume et ses<br />

coussinets en daim synthétique le<br />

rendent confortable et réellement nomade.<br />

A l’usage, il tient bien en place<br />

grâce à une force d’appui bien dosée<br />

et offre une bonne isolation phonique.<br />

Pour ce qui est de la qualité de restitution<br />

sonore, très bons résultats pour un<br />

modèle qui est proposé à 200 euros. A<br />

la différence d’autres modèles Sennheiser<br />

dont le son peut paraître trop<br />

rigoureux et neutre, le Momentum On<br />

Ear n’hésite pas à se montrer charmeur<br />

avec de bonnes basses chaleureuses et<br />

rondes, un aigu soyeux et un registre<br />

médium qui a beaucoup de matière. Il<br />

n’a pas la définition d’un Beyerdynamic<br />

T51p, ni l’énergie d’un Audio-technica<br />

ATH-ES700, mais il s’en approche réellement.<br />

Il parvient à être précis, bien<br />

équilibré en timbre, avec une bonne<br />

tenue en puissance. Le Sennheiser<br />

Momentum On Ear est une grande<br />

réussite que l’on peut conseiller sans<br />

réserve, qui sait concilier aigu soyeux,<br />

et look plus que sympathique.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, supra-auriculaire<br />

•Réponse : 16 Hz à 22 kHz<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 112 dB/1 kHz/1 V RMS<br />

•Impédance : 18 Ω<br />

•Puissance max. : 200 mW<br />

•Cordons : interchangeables, 1,4 m avec<br />

prise mini-jack, 1,4 m avec prise minijack,<br />

commandes et microphone<br />

•Poids : 160 g<br />

•Accessoires : mallette et housse de<br />

rangement<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

87<br />

S<strong>ON</strong>Y<br />

400 €<br />

Sony MDR-1RNC<br />

Le Sony MDR-1RNC est un casque à système<br />

actif antibruit haut de gamme qui établit une<br />

nouvelle référence dans sa catégorie.<br />

Spécifications<br />

•Type : casque clos, circum-auriculaire,<br />

antibruit<br />

•Réduction du bruit : 30 dB,<br />

Alimentation : batterie (22 h)<br />

•HP : 50 mm (dynamiques)<br />

•Impédance : 51/19 ohms<br />

•Sensibilité : 103/100 dB/mW<br />

•Réponse : 5 Hz à 24 kHz<br />

•Puissance admissible : 100 mW<br />

•Cordons : interchangeables 1,2 et<br />

1,5 m dont un avec microphone et<br />

commandes<br />

•Poids : 330 grammes<br />

Accessoires fournis : mallette,<br />

chargeur USB, cordon de recharge<br />

USB, adaptateur prise avion<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

Le Sony MDR-<br />

1RNC, comme<br />

le reste de la<br />

gamme, respire la<br />

robustesse avec son<br />

aspect massif, un peu<br />

à la manière d’un casque<br />

professionnel. Il est construit de<br />

façon très sérieuse et a d’ailleurs été<br />

conçu en collaboration avec les ingénieurs<br />

de Sony Music Entertainment. Il<br />

est lourd et massif, mais son ergonomie<br />

est tout de même très bien pensée, ce<br />

qui lui offre un grand confort. On peut<br />

donc envisager de le porter dans la rue<br />

sans aucun problème. L’arceau est assez<br />

confortable et rembourré et les oreilles,<br />

elles, sont recouvertes d’un similicuir<br />

assez épais.<br />

Ce casque est fourni avec une luxueuse<br />

sacoche également en similicuir semirigide,<br />

un adaptateur pour les prises<br />

d’avion, ainsi que deux cordons dont un<br />

avec microphone et commande pour<br />

smartphone, plus un câble USB pour la<br />

recharge de la batterie intégrée qui assure<br />

une autonomie d’environ 22 heures.<br />

A ce propos, nous aurions préféré un<br />

câble d’une plus grande longueur, ce qui<br />

aurait été bien plus pratique. Les commandes<br />

d’activation du système antibruit<br />

comme le connecteur micro-USB<br />

sont placés sur les coques des oreillettes<br />

gauche et droite.<br />

En plus de sa conception très ergonomique<br />

et de sa finition très soignée, le<br />

Sony MDR-1RNC se révèle techniquement<br />

très avancé avec notamment des<br />

transducteurs à diaphragme de 50 mm<br />

en film polymère à cristaux liquides.<br />

Les performances sonores, aussi bien<br />

en mode actif que passif, sont tout à<br />

fait exceptionnelles, car ce casque peut<br />

délivrer un volume sonore puissant avec<br />

des graves percutants tout en ayant une<br />

excellente définition sur tout le reste du<br />

spectre. Son système antibruit est d’une<br />

très bonne efficacité, il est juste un peu<br />

sensible au vent qui provoque parfois<br />

des bruits d’airs parasites en utilisation<br />

extérieure. En mode passif, la restitution<br />

change et devient très chaleureuse,<br />

tandis qu’en mode actif, elle est beaucoup<br />

plus claire, neutre, transparente et<br />

équilibrée. En tout cas, les timbres sont<br />

bien restitués, ce qui le rend apte à toute<br />

musique. Le Sony MDR-1RNC est donc<br />

une vraie réussite qui justifie totalement<br />

son prix. Son rendu sonore le place dans<br />

les meilleurs casques dans cette gamme<br />

de prix.


88<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

S<strong>ON</strong>Y<br />

Sony MDR-ZX600<br />

Le Sony MDR-ZX600 s’inscrit chez ce constructeur<br />

japonais dans la catégorie des casques classiques<br />

à l’image des ZX700 et ZX100, mais son aspect<br />

extérieur est très différent et son rendu sonore<br />

moins convenu.<br />

Le casque Sony MDR-ZX600 est d’une<br />

conception somme toute assez classique<br />

et traditionnelle, un peu à la manière<br />

des modèles plus haut de gamme tels<br />

les MDR-ZX700 et MDR-Z1000, deux<br />

modèles sans aucune excentricité esthétique<br />

et qui privilégient un son toute en<br />

finesse et très propre.<br />

Mais le MDR-ZX600 se démarque esthétiquement<br />

très nettement de ses aînés par<br />

la forme de ses coques qui redeviennent<br />

plus rondes (les deux autres ayant une<br />

forme plus allongée) et pour compenser<br />

son look relativement banal, il est disponible<br />

en plusieurs versions.<br />

Sur ses différentes versions, le câble et<br />

les anneaux en caoutchouc qui le rattachent<br />

aux oreillettes sont de teinte<br />

blanche, bleue ou rouge, une version<br />

blanche et argent existant également.<br />

Cette possibilité concourt à lui donner<br />

un petit air de folie mais sans plus. Le<br />

Sony MDR-ZX600 reste tout de même<br />

d’une certaine austérité. La finition n’est<br />

également pas très luxueuse, ce qui ne<br />

nuit pas à la construction qui apparaît<br />

sérieuse et solide. Les coussinets des<br />

oreillettes ne sont pas beaucoup rembourrés,<br />

mais le confort et l’isolation<br />

acoustique sont corrects tandis que l’aspect<br />

fonctionnel n’a pas été oublié. Le<br />

MDR-ZX600 peut se replier à plat. Parmi<br />

les points négatifs de ce casque, on note<br />

l’absence de microphone et commandes<br />

pour smartphone sur le cordon, qui<br />

bénéficie tout de même d’un connecteur<br />

plaqué or. Sony nous annonce un niveau<br />

de sortie de 104 dB par milliwatt et ce<br />

grâce à des transducteurs de 40 mm<br />

PET (polyethylène téréphatalate) avec<br />

aimants en néodyme de forte puissance<br />

magnétique.<br />

A l’écoute, ce casque offre des basses<br />

qui nous ont impressionnées par leur<br />

puissance et leur densité sonore. Elles<br />

deviennent parfois envahissantes sur<br />

certains morceaux de musique, mais<br />

pour une écoute à bas volume, c’est<br />

particulièrement adapté. Le Sony MDR-<br />

ZX600 est aussi capable de délivrer<br />

des niveaux sonores importants. Il le<br />

fera tout en conservant une restitution<br />

propre, un grave bien tenu, un<br />

médium ouvert et assez fouillé, et des<br />

aigus agréables. Sera-t-il susceptible<br />

de combler tout le monde, rien n’est<br />

moins sûr, mais les amateurs de Rap avec<br />

leurs lignes de basses particulièrement<br />

lourdes et appuyées devraient en tout<br />

cas beaucoup l’apprécier.<br />

60 €<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, supra-auriculaire<br />

•Réponse : 6 Hz à 25 kHz<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 104 dB/mW<br />

•Impédance : 40 ohms à 1 kHz<br />

•Puissance max. : 1 000 mW<br />

•Cordon : 1,2 m<br />

•Poids : environ 175 g<br />

•Accessoires : -<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt


89<br />

STAX<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

6500 €<br />

Stax SR-007<br />

Stax est réputé fabriquer les meilleurs casques au monde. Pour cela,<br />

elle a choisi la coûteuse technologie des cellules électrostatiques.<br />

Contrairement aux transducteurs<br />

électrodynamiques que l’on trouve sur<br />

presque tous les autres modèles du<br />

marché, les cellules électrostatiques<br />

des casques Stax n’ont ni aimant ni<br />

bobine mobile. Leur diaphragme, traité<br />

de manière à le rendre conducteur,<br />

baigne dans un champ électrostatique<br />

intense généré par deux électrodes<br />

alimentées en haute tension. Le signal<br />

musical est utilisé pour modifier le<br />

potentiel de ce diaphragme, sur lequel<br />

apparaissent alors des forces électrostatiques,<br />

réparties sur toute sa surface,<br />

qui lui permettent de se mettre en<br />

mouvement.<br />

Les avantages de cette technologie en<br />

termes de qualités sonores sont nombreux.<br />

Comme l’équipage mobile d’un<br />

transducteur électrostatique se résume<br />

au diaphragme lui-même, sa masse<br />

est extrêmement légère. En outre, les<br />

forces électrostatiques se répartissent<br />

uniformément sur le diaphragme, il<br />

n’y a donc pas de déformation ou de<br />

résonance parasite.<br />

L’unique contrainte est la nécessité<br />

d’utiliser un boîtier d’alimentation<br />

dédié afin de générer la haute tension<br />

nécessaire aux électrodes (ou grilles)<br />

des cellules électrostatiques de chaque<br />

oreillette. Stax a donc conçu des amplificateurs<br />

spécifiques pour ses casques.<br />

Le modèle SRM-007t qui accompagne<br />

généralement le SR-007 fonctionne<br />

en pure classe A à partir d’étages de<br />

puissance à tubes.<br />

L’expérience que constitue l’écoute<br />

d’un casque électrostatique Stax est<br />

toujours inoubliable et le SR-007 ne<br />

déroge pas à cette règle. Sa structure<br />

ouverte offre à la restitution une neutralité<br />

et une finesse exemplaires. Le<br />

message sonore fourmille de microinformations<br />

et chaque source, chaque<br />

détail, chaque subtilité devient tangible.<br />

L’espace stéréophonique impressionne<br />

également par sa précision et<br />

son relief.<br />

Le SR-007 semble disparaître pour laisser<br />

place à une ambiance acoustique<br />

au réalisme saisissant. Les voix, entre<br />

autres, bénéficient d’un naturel, d’une<br />

présence et, plus simplement, d’une<br />

vie que même les toutes meilleures<br />

enceintes acoustiques du marché sont<br />

incapables de restituer. La dynamique<br />

est également au rendez-vous. Ici<br />

encore, elle offre à l’image sonore un<br />

relief impressionnant.<br />

Une partie de ces qualités est probablement<br />

à mettre au crédit de l’amplificateur<br />

SRM-007t. Ses tubes de sortie,<br />

fonctionnant en pure classe A, pilotés<br />

par des transistors Mos-Fet à très faible<br />

bruit, réussissent à faire cohabiter présence,<br />

chaleur et dynamique dans un<br />

savant cocktail au dosage exquis.<br />

Spécifications<br />

•Type : ouvert, circum auriculaire<br />

•Réponse : 6 Hz - 41 kHz<br />

•HP : cellules électrostatiques<br />

•Cordon : 2,5 m<br />

•Poids : 365 g (512 g avec câble)<br />

•ampli spécifique : SRM-007t avec<br />

tubes 6FQ7/6CG7 x 4, poids de 4,7 kg,<br />

195 x 103 x 420 mm, consommation de<br />

55 W<br />

•Prix : 3 500 € (casque SR-007)<br />

3 300 € (ampli SRM-007t)<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt


90<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

ULTRAS<strong>ON</strong>E<br />

Ultrasone Edition 8<br />

Contrairement aux autres casques qui dépassent la barre des 1 000 €,<br />

l’Ultrasone Edition 8 est conçu pour un usage Hi-Fi, mais aussi pour la<br />

ballade, et dans les deux cas se révèle bourré de talent.<br />

L’Ultrasone Edition 8 est certainement<br />

le casque nomade audiophile le plus<br />

luxueux que nous connaissons. Il est<br />

d’une construction très robuste et<br />

soignée, à partir de matériaux nobles et<br />

précieux. Il existe en quatre versions qui<br />

se différencient par l’alliage dans lequel<br />

sont moulées ses oreillettes ou encore<br />

par les couleurs de ses habillages en cuir<br />

: Ruthenium, Palladium, Romeo et Julia.<br />

Une cinquième version en édition limitée<br />

à 888 exemplaires est aussi disponible.<br />

Elle se caractérise par ses parements de<br />

bois de noyer américain incrustés. La réalisation<br />

de tous les modèles est exécutée<br />

à la main, en Allemagne.<br />

À l’intérieur, les transducteurs de 40 mm<br />

de diamètre font appel aux technologies<br />

S-Logic et ULE, exclusives à la marque.<br />

Grâce à un blindage en MU-métal le<br />

champ magnétique est concentré au<br />

sein du moteur et évite les fuites pouvant<br />

être néfastes pour l’utilisateur. Les<br />

membranes sont enfin en Mylar traité au<br />

titane.<br />

Sur le terrain, ce casque Ultrasone offre<br />

un excellent niveau de confort. Son<br />

arceau est près du crâne et ses oreillettes<br />

serrent bien la tête, mais la pression est<br />

uniformément répartie. L’Edition 8 est<br />

bien adapté à un usage en ballade ou<br />

pour les transports en commun. Il tient<br />

parfaitement en place lorsque l’on est en<br />

mouvement et offre une isolation phonique<br />

appréciable. Il est même livré avec<br />

un câble qui comporte un microphone<br />

et des commandes pour smartphone<br />

tandis que son poids reste raisonnable (à<br />

peine plus de 250 g).<br />

La restitution sonore témoigne de<br />

beaucoup de finesse et de précision,<br />

mais aussi d’une force et d’une énergie<br />

phénoménale. Elle très rapide, hyper<br />

dynamique voire incisive. Grâce à la technologie<br />

S-Logic, l’image sonore semble<br />

extrêmement large et profonde, toute en<br />

relief. On retrouve aussi une des caractéristiques<br />

propres à certaines réalisations<br />

Ultrasone : un registre grave très tendu,<br />

mais qui a aussi beaucoup de poids, de<br />

matière, une densité que l’on ne rencontre<br />

que très rarement. Avec l’Edition<br />

8, les amateurs de musique électronique<br />

sont aux anges. Ceux qui apprécient la<br />

musique classique aussi, car ce casque<br />

est capable d’offrir des timbres très purs,<br />

d’une infinie délicatesse, accompagnés<br />

d’une foultitude de détails sur la prise de<br />

son.<br />

Le prix de l’Ultrasone Edition 8 est élevé,<br />

mais même à ce tarif cela reste une belle<br />

réussite.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos,<br />

semi supra-auriculaire<br />

•Réponse : 6 Hz à 42 kHz<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 96 dB<br />

•Impédance : 30 Ω<br />

•Puissance max. : n.c.<br />

•Cordons : interchangeables,<br />

câble Hi-Fi de 4 m, câble avec<br />

micro et commandes de 1,2 m<br />

•Poids : 260 g<br />

•Accessoires : adaptateurs jack<br />

6,35 mm, chiffon de nettoyage<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

1 200 €


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

91<br />

Ultrasone Edition 12<br />

Dans la famille Ultrasone, L’Edition 12 est un des modèles les plus haut<br />

de gamme, juste en dessous de l’Edition 10 et du nouvel Edition 5. D’un<br />

gabarit imposant, il est pourtant très léger et confortable et délivre<br />

une restitution très ouverte et aérée.<br />

Spécifications<br />

•Type : ouvert, circum-auriculaire<br />

•Réponse : 6 Hz à 42 kHz<br />

•HP : 40 mm (électrodynamiques)<br />

•Sensibilité : 99 dB<br />

•Impédance : n.c.<br />

•Puissance max. : n.c.<br />

•Cordon : 3 m<br />

•Accessoires fournis : housse et<br />

chiffon de nettoyage<br />

•Poids : 282 g<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

1 400 €<br />

L’Ultrasone Edition 12 est un casque<br />

High End comme il en existe peu sur le<br />

marché. Se destinant à une utilisation Hi-<br />

Fi, à la maison, il est doté d’oreillettes à<br />

charge ouverte. Sa réalisation est extrêmement<br />

luxueuse avec un look plutôt<br />

SteamPunk, assez étonnant. L’arceau est<br />

en aluminium usiné et recouvert d’un<br />

bandeau molletonné, habillé de cuir<br />

de mouton éthiopien à poil long, choisi<br />

pour sa douceur et son grain très fin. Les<br />

coussinets des oreillettes sont recouverts<br />

d’une toile en micro-velours. La plupart<br />

des autres pièces maîtresses sont en<br />

aluminium usiné.<br />

À l’intérieur des oreillettes, les<br />

transducteurs sont des modèles de 40<br />

mm de diamètre faisant face à une grille<br />

dont les perforations sont asymétriques,<br />

selon le principe S-Logic Plus, propre<br />

à Ultrasone, qui a pour essence<br />

d’augmenter la sensation d’espace. Les<br />

circuits magnétiques sont en Néodyme/<br />

Fer/Bore et dispose d’un blindage en mumétal<br />

pour éviter toute fuite magnétique<br />

susceptible de provoquer une fatigue<br />

auditive auprès de l’utilisateur. Enfin, le<br />

câble de raccordement est lui aussi de<br />

qualité audiophile. Relativement épais,<br />

il incorpore des conducteurs en cuivre<br />

OFC plaqué argent, avec gaine en fibre<br />

aramide.<br />

Sur le terrain, la première chose qui<br />

surprend tous les utilisateurs, est<br />

que ce casque Ultrasone est très<br />

léger comparativement aux modèles<br />

directement concurrents. Il en découle<br />

un excellent confort. On peut le porter<br />

des heures sans se fatiguer les cervicales.<br />

La restitution sonore cultive une pureté<br />

absolue. Le message est très clair et<br />

limpide, regorgeant de détails et de<br />

subtilités. Pour les amateurs de musique<br />

classique, l’Edition 12 peut être un vrai<br />

régal pour les oreilles, d’une grande<br />

justesse de timbres. Mais cette médaille<br />

a aussi son revers, car l’esthétique sonore<br />

est très claire, les aigus sont incisif et<br />

le registre grave très tendu. Sur des<br />

enregistrements mal réalisés ou des<br />

fichiers mal compressés, L’Ultrasone<br />

Edition 12 aura tendance à souligner<br />

les défauts. En dehors de cet aspect, ce<br />

casque possède également une autre<br />

grande qualité qui tient dans son image<br />

stéréophonique très vaste, aérée d’une<br />

superbe ouverture tout en restant d’une<br />

ultra haute précision.


92<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />

YAMAHA<br />

Yamaha HPH-M82<br />

Parmi les casques à petit prix de cette année,<br />

le Yamaha HPH-M82 est incontestablement<br />

la meilleure surprise. Un look original et élégant,<br />

des performances d’excellent niveau,<br />

c’est une grande réussite.<br />

Spécifications<br />

•Type : clos, supra-auriculaire<br />

•Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />

•HP : 40 mm (dynamiques)<br />

•Sensibilité : 105 dB<br />

•Impédance : 46 Ω<br />

•Puissance max. : 300 mW<br />

•Cordon : 1,2 m avec microphone<br />

et commandes<br />

•Poids : 150 g<br />

•Accessoire : -<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Versatilité<br />

Son<br />

Intérêt<br />

80 €<br />

Pour la petite histoire, nous avons écouté<br />

pour la première fois le HPH-M82 lors<br />

d’une journée marathon de présentations<br />

presse. Nous avions débuté<br />

par l’essai d’un excellent casque à 200<br />

euros, puis étions passés chez une autre<br />

marque à un modèle à 150 euros beaucoup<br />

moins convaincant. Vint enfin ce<br />

Yamaha à seulement 80 euros qui nous<br />

est immédiatement apparu très séduisant<br />

par rapport aux deux précédents.<br />

L’année dernière, nous avions été un peu<br />

déçus par les nouveaux casques Yamaha,<br />

qui semblaient peu inspirés, imitant le<br />

look d’autres réalisations très à la mode<br />

et positionnés à des prix un peu élevés<br />

compte tenu de leurs performances.<br />

Cette fois-ci, avec le HPH-M82, Yamaha<br />

a parfaitement trouvé sa voie. Le style<br />

est unique, particulièrement élégant, et<br />

le HPH-M82 est disponible en plusieurs<br />

coloris (rouge, ivoire, doré, noir, bleu<br />

marine, brun) pour s’accorder à tous les<br />

styles vestimentaires. Sa finition est également<br />

très soignée avec des coussinets<br />

habillés de tissus, des plastiques argentés<br />

et au toucher velouté. Le confort est<br />

de bon niveau pour un casque nomade<br />

supra-auriculaire à ce prix et la construction<br />

semble fort sérieuse. Le HPH-M82<br />

n’est certes pas d’une robustesse à toute<br />

épreuve, mais ses glissières sont en<br />

métal ce qui est un gage de solidité. On<br />

peut juste reprocher une isolation phonique<br />

modérée ainsi qu’un câble avec<br />

microphone et commandes pour smartphone<br />

un peu trop épais.<br />

À l’écoute, le Yamaha HPH-M82 offre<br />

un son particulièrement séduisant. Ne<br />

lui demandez pas de lui des basses<br />

qui touchent les tréfonds et des aigus<br />

stratosphériques - pour 80 euros, il<br />

ne faut quand même pas s’attendre<br />

à des miracles. Cependant, les graves<br />

sont présents et pêchus. Ils ne sont pas<br />

lourds, mais moelleux et chaleureux. À<br />

l’autre extrémité du spectre, les aigus<br />

sont doux, mais absolument pas éteints,<br />

tandis que le médium est d’une belle<br />

ouverture. La restitution sonore est très<br />

vivante, naturelle, dynamique, toujours<br />

agréable sur tous les styles de musique<br />

avec une bonne cohérence globale. Nous<br />

espérons sincèrement que ce casque fera<br />

un carton sur les ventes de Noël, car il le<br />

mérite vraiment.


Ce guide vous<br />

est offert par<br />

Mag.fr

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