ON Magazine - Guide Casques 2014
Magazine Guide des casques audiophiles Edition 2014 Alpha design Labs, Aëdle, AKG, Audio-technica, Bowers &Wilkins, Bang & Olufsen, Beats, Bose, Beyerdynamic, Denon, Focal, HifiMan, Fostex, Ergo, Final Audio Design, House of Marley, JVC, Logitech, Monster, Noontec, Nad, Onkyo, Sol Republic, Shure, Sony, Sennheiser, Stax, Ultrasone,Yamaha 39nouveaux modèles à l’essai Alpha design Labs, Arcam, Audioquest, Cambridge Audio, Carot, iFiMicro, Leehman, M2Tech, Micromega, Musical Fidelity, NuForce, Rega +15amplis casques en test
Magazine Guide des casques audiophiles Edition 2014 Alpha design Labs, Aëdle, AKG, Audio-technica, Bowers &Wilkins, Bang & Olufsen, Beats, Bose, Beyerdynamic, Denon, Focal, HifiMan, Fostex, Ergo, Final Audio Design, House of Marley, JVC, Logitech, Monster, Noontec, Nad, Onkyo, Sol Republic, Shure, Sony, Sennheiser, Stax, Ultrasone,Yamaha 39nouveaux modèles à l’essai Alpha design Labs, Arcam, Audioquest, Cambridge Audio, Carot, iFiMicro, Leehman, M2Tech, Micromega, Musical Fidelity, NuForce, Rega +15amplis casques en test
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<strong>Magazine</strong><br />
Edition <strong>2014</strong><br />
<strong>Guide</strong> des casques audiophiles<br />
39 nouveaux modèles à l’essai<br />
Alpha design Labs, Aëdle, AKG, Audio-technica, Bowers & Wilkins, Bang & Olufsen,<br />
Beats, Bose, Beyerdynamic, Denon, Focal, HifiMan, Fostex, Ergo, Final Audio Design,<br />
House of Marley, JVC, Logitech, Monster, Noontec, Nad, Onkyo, Sol Republic, Shure,<br />
Sony, Sennheiser, Stax, Ultrasone, Yamaha<br />
+15 amplis casques en test<br />
Alpha design Labs, Arcam, Audioquest, Cambridge Audio, Carot, iFi-<br />
Micro, Leehman, M2Tech, Micromega, Musical Fidelity, NuForce, Rega
ENTREZ DANS L’UNIVERS DES CASQUES FOCAL...<br />
SPIRIT CLASSIC<br />
En tête-à-tête avec votre musique<br />
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À la maison...<br />
Spirit Classic est un casque fermé au look raffiné<br />
et aux finitions haut de gamme, conçu pour une<br />
utilisation chez soi. Avec sa reproduction acoustique<br />
exceptionnelle, il répond aux exigences des mélomanes<br />
et des audiophiles. Tout le savoir-faire Focal au<br />
service d’une conception acoustique optimisée pour<br />
un son haute-résolution, dynamique et naturel ! Doté<br />
d’un large arceau, élégant avec son aspect cuir et sa<br />
finition en aluminium, à la fois léger et confortable,<br />
Spirit Classic invite à de longues heures d’écoute et de<br />
plaisir. Disponible en Hot Chocolate.<br />
Dan<br />
Spirit O<br />
affirmé<br />
matière d<br />
résolume<br />
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s la rue...<br />
ne est un casque nomade haute-fidélité au design<br />
qui porte en lui toutes les valeurs de Focal en<br />
e plaisir et de performances audio. Son look est<br />
nt moderne et sa restitution sonore optimale :<br />
erveux, tendu et sans traînage, un médium/<br />
ein et détaillé, une bande passante étendue<br />
ement dynamique. De type circum-aural<br />
e, enfin, des facultés d’isolation phonique<br />
Spirit One est fourni avec de nombreux<br />
ont une télécommande iPhone ® /iPod ®<br />
stablement le casque nomade des<br />
ponible en Noir, Blanc ou Rouge.<br />
Dans un studio d’enregistrement...<br />
Spirit Professional est directement issu du savoir-faire historique de<br />
Focal : la conception de transducteurs hautes performances. Dans la<br />
droite lignée des enceintes de monitoring Focal, il assure une qualité<br />
de contrôle sans concession, tout en s’affranchissant des contraintes<br />
acoustiques liées à l’espace de travail. L’attention portée au design<br />
des transducteurs en Mylar–Titane permet d’allier rigidité, légèreté<br />
et amortissement afin de préserver la dynamique du signal audio,<br />
d’assurer une neutralité sonore remarquable, le tout sans distorsion.<br />
Enfin, le développement de larges coussinets en mousse à mémoire<br />
de forme offre une parfaite adaptation à l’ensemble des morphologies,<br />
ainsi qu’un confort optimal. Disponible en Noir Texturé.
4<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
Les amplis casques audiophiles<br />
6-8 ADL by Furutech X1<br />
10 Arcam rPac<br />
12 Audioquest DragonFly<br />
14 Cambridge Audio DacMagic XS<br />
16 Carot One Fabriziolo<br />
18-20 iFi-Micro iDac<br />
22-23 Leehman Audio Rhinelander<br />
24 Micromega Myzic<br />
26 M2Tech HiFace DAC<br />
28 Musical Fidelity M1-HPA<br />
30 NuForce uDac 3<br />
32-33 NuForce HA-200<br />
34-36 Rega Ear mkII<br />
38 Smart Audio Smart DAC<br />
42 Teac HA-501<br />
Les casques et écouteurs audiophiles<br />
44 Aëdle Vk1<br />
45 ADL by Furutech H118<br />
46 AKG K451<br />
47 AKG K 495 NC<br />
48 Audio-technica ATH-ES700<br />
49 Audio-technica ATH-AD500X<br />
52 Bang & Olufsen H6<br />
53 Bowers & Wilkins P7<br />
54 Beats Studio new gen.<br />
55 Beats by Dr. Dre MixR<br />
56 Beyerdynamic T 51 p<br />
SOMMAIRE<br />
57 Beyerdynamic T 90<br />
58 Bose AE2w<br />
60 Denon AH-D340<br />
61 Focal Spirit Classic<br />
62 HifiMan HE-500<br />
64 Fostex TE01<br />
65 Fostex T50RP<br />
66-67 Ergo AMT<br />
68 Ergo 1&2<br />
70 Final Audio design Piano Forte iX<br />
71 House of Marlety Destiny TTR<br />
72 JVC HA-SZ2000<br />
73 JVC ésnsy HA-SR75S<br />
74 Logitech UE 6000<br />
75 Monster inspiration NC<br />
76 Nad HP50 RoomFeel<br />
77 Noontec Zoro<br />
78 Onkyo ES-HF300<br />
79 Panasonic RP-HXD5<br />
82 Sol Republic Master Tracks XC<br />
83 Shure SRH1440<br />
84-85 Sennheiser RS-220<br />
86 Sennheiser Momentum On Ear<br />
87 Sony MDR-1RNC<br />
88 Sony MDR-ZX600<br />
89 Stax SR007<br />
90 Ultrasone Edition 8<br />
91 Ultrasone Edition 12<br />
92 Yamaha HPH-M82<br />
Ce guide vous est offert par <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong>. Vous avez le droit de le consulter, l’imprimer, le diffuser, le redistribuer dans son<br />
intégralité sans restriction. Cependant, tout découpage, tout retrait et toute modification sont interdits sauf autorisation<br />
préalable de notre part.<br />
On participé à ce numéro : Manuel Courbo (régie Catset), Virginie Grolleau, Pierre-Yves Maton Pierre Stemmelin
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casque mobile grâce à un nouveau haut parleur développé<br />
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6<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
ALPHA<br />
DESIGN LABS<br />
ADL by Furutech X1<br />
Après les modèles biens connus Cruise et Stride, ADL vient de frapper fort<br />
avec ce petit ampli casque et convertisseur qui peut à la fois s’emmener<br />
partout grâce à des batteries internes hautes performances et être connecté<br />
à un ordinateur ou un iDevice tout en étant très musical.<br />
390 €<br />
Avec son petit air presque innocent,<br />
des dimensions presque lilliputiennes<br />
et les nombreuses parures (finitions<br />
rouge, bleu, noir et silver) de son capot<br />
en aluminium entouré d’un corps en<br />
mastic plastique très souple, le modèle<br />
ADL X1 cache bien son jeu. Pour son<br />
prix, il sait à la fois être musical et<br />
extrêmement complet. Fin et discret,<br />
il n’en possède pas moins tous les<br />
atouts tant sur le plan de praticité, à<br />
l’égal d’un couteau suisse, que musicaux.<br />
Tout d’abord, il offre quantités<br />
de connexions avec une véritable<br />
prise USB-B asynchrone (mini USB) qui<br />
permettra de le raccorder à n’importe<br />
quel ordinateur portable ou pas. Sa<br />
résolution allant jusqu’à 24 bits/192<br />
kHz, il serait effectivement dommage<br />
de s’en priver et il pourra même servir<br />
de convertisseur externe de haute<br />
volée. En plus, il offre une autre prise<br />
USB mais utile uniquement pour le<br />
branchement de périphériques Apple<br />
(iPhone, iPad, iTouch) en numérique<br />
direct et ce jusqu’à une résolution<br />
16/48 kHz (certification Apple MF1). Un<br />
petit inverseur en dessous de l’appareil<br />
commutera le type de source numérique<br />
à écouter entre un iDevice ou un<br />
ordinateur. Mais le tableau n’est pas<br />
fini, ADL a prévu une entrée analogique<br />
par un minijack 3.25 mm pour<br />
tous les autres appareils nomades et<br />
autres smartphones afin que tout un<br />
chacun puisse s’en servir. Il est également<br />
doté d’une sortie numérique<br />
S/PDIF mini optique à l’arrière si l’utilisateur<br />
veut le chaîner avec un autre<br />
convertisseur et de sorties analogiques<br />
pour être brancher sur un système Hifi.<br />
Sur la petite face avant, prend place un<br />
tout petit bouton de volume de haute<br />
qualité avec un interrupteur marche<br />
arrêt, ce qui n’est pas dénué de sens<br />
vu que l’appareil peut fonctionner en<br />
mode parfaitement autonome avec<br />
des batteries Li-ion rechargeables.<br />
Elles se rechargent via la prise mini<br />
USB que ce soit via un ordinateur ou<br />
une petite alimentation AC/DC pour<br />
téléphone ou autres que l’on trouve<br />
facilement un peu partout. Une petite<br />
diode située au plus près du volume<br />
indique ne niveau de charge (rouge =<br />
en charge, vert = charge complète et<br />
orange = charge faible). De l’autre côté<br />
de cette face avant, un petit sélecteur<br />
GND TRRS permet de s’adapter à<br />
différents types de casques (Sony ou<br />
Apple).<br />
Une conception extrêmement<br />
soignée<br />
A l’intérieur, nous restons surpris de<br />
la qualité des composants et de la<br />
précision du montage effectué sur un<br />
circuit imprimé 4 couches avec pistes<br />
en cuivre pur plaquées or de fortes
Le son Sennheiser<br />
s’écoute en couleurs<br />
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À l’avant-garde des nouvelles tendances de la mode<br />
urbaine, Sennheiser a créé sa gamme MOMENTUM On-Ear.<br />
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d’un son d’exception.<br />
Les 7 couleurs “fashion” ont été soigneusement<br />
élaborées par une équipe internationale de designers<br />
spécialistes de la mode.<br />
Les matériaux sélectionnés allient légèreté et<br />
raffinement : acier brossé et Alcantara ® , un tissu<br />
“haute technologie” dédié jusqu’alors à la sellerie<br />
de luxe - voitures de sport, yachts, jets privés,<br />
haute couture…<br />
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8 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
Spécifications<br />
•Connectique d’entrée : 1 x mini<br />
USB-B (24/192 kHz), 1 x USB-A<br />
(16/48 kHz), entrée analogique<br />
mini-jack 3.25 mm<br />
•Connectique de sortie : 1 minijack<br />
3.25 mm ligne et optique 3.25<br />
mm (S/PDIF 24/192 kHz)<br />
•Résolution maximale :<br />
24/192 kHz<br />
•Sortie casque : 40 mW (12 Ω), 65<br />
mW (16 Ω), 107 mW (56 Ω), 19 mW<br />
(600 Ω)<br />
•Distorsion : 1% à 1 kHz<br />
•THD : 0.002%<br />
•Dimensions : 68 x 16.5 x 118 mm<br />
•Poids : 147 kg<br />
Notre avis<br />
Fabrication<br />
Fonctions<br />
Musicalité<br />
Intérêt<br />
sections. Déjà en regardant la puce de<br />
conversion, on va commencer à comprendre<br />
pourquoi cet appareil fonctionne<br />
si bien. Il s’agit d’une puce Sabre<br />
ESS 9023 24/192 kHz qui fait le bonheur<br />
de beaucoup d’audiophiles. L’interface<br />
USB est gérée par un contrôleur hautes<br />
performances type XMOS de même résolution<br />
qui accepte aussi le mode Asio et<br />
asynchrone. Le reste est du même acabit<br />
avec des amplis opérationnels Texas Instrument<br />
LM932 à faible consommation.<br />
A l’écoute<br />
Nous avons pu donc tester cet X1, que ce<br />
soit en sortie USB d’un ordinateur à la résolution<br />
maximale, en analogique avec la<br />
même source et même sur une tablette<br />
iPad, les meilleurs résultats étant obtenus<br />
dans la première configuration bien<br />
entendu. Immédiatement, ce sont les<br />
qualificatifs de vivant, joyeux, extraverti<br />
qui nous viennent à l’esprit. Cet appareil<br />
respire la musique à grandes bouffées<br />
avec un sens du rythme, une dynamique<br />
bien répartie sur toute la bande passante<br />
qui en fait un choix incontournable dans<br />
cette gamme de prix. Certes, on sent<br />
quelques petites colorations ; un petit<br />
excès de zèle de plus dans l’aigu que la<br />
reine de la neutralité absolue bouderait,<br />
mais l’X1 joue avec une telle conviction<br />
et franchise que c’est un régal lorsque<br />
l’on pense aussi qu’il n’est qu’un appareil<br />
nomade. On note aussi une très belle<br />
qualité de présence des divers musiciens<br />
et interprètes avec beaucoup de détails<br />
dans la restitution. On perçoit parfaitement<br />
à la fois les différences de qualité<br />
d’enregistrements que le son des salles<br />
lors d’enregistrements en public. Le son<br />
donne une impression de puissance<br />
comme s’il nous en restait tout le temps<br />
«sous les pieds» et il s’est bien sorti<br />
d’une écoute avec un casque très haut<br />
de gamme Audio Technica ATX-AD500X<br />
d’une impédance de 48 Ω en lui permettant<br />
de révéler toute sa personnalité.<br />
Pour le prix et les possibilités, une note<br />
maximale s’impose.
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Fabriqué en Allemagne<br />
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10<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
ARCAM<br />
Arcam rPAC<br />
La série R du constructeur britannique Arcam comprend<br />
plusieurs solutions pour ordinateurs ou périphériques<br />
nomades. Ce convertisseur rPac bénéficie toujours<br />
d’une exceptionnelle qualité de fabrication, mais<br />
les surprises ne s’arrêtent pas là.<br />
Pour toute sa série R, Arcam a choisi, et<br />
c’est compréhensible, le même format,<br />
voire le même châssis en métal noir<br />
mat dont le fonds légèrement amortissant<br />
permet à l’utilisateur de le poser<br />
sur toutes les surfaces sans risque de<br />
rayer quoi que ce soit. L’Arcam rPac est<br />
donc un convertisseur et amplificateur<br />
pour casque alimentés directement par<br />
son entrée USB. Il est doté d’une puce<br />
Texas Instruments PCM5102, modèle qui<br />
figure dans d’autres appareils plus haut<br />
de gamme de la marque. Sa résolution<br />
va jusqu’aux valeurs 24 bits/96 kHz ce<br />
qui lui permettra de lire tous les fichiers<br />
haute définition jusqu’à 96 kHz, fichiers<br />
que l’on trouve en plus en plus sur le<br />
marché.<br />
Toutes les connexions, à part la sortie<br />
casque, se font à l’arrière. On y trouve<br />
l’entrée USB au format 2.0, mise au côté<br />
de deux prises de sorties ligne RCA pour<br />
un raccordement à un système hifi de<br />
qualité ou même à une paire d’enceintes<br />
amplifiées. La sortie casque s’effectue<br />
sur le devant via une prise jack 3.25 mm<br />
et sur le dessus de l’appareil, l’utilisateur<br />
pourra jouer sur le volume, mais que<br />
pour le casque. On pourrait regretter que<br />
ce réglage ne se fasse pas aussi pour les<br />
sorties lignes arrières, comme la présence<br />
d’une sortie numérique supplémentaire.<br />
Arcam a toujours su développer une<br />
sonorité qui évoque l’élégance sonore<br />
même. L’écoute s’est toujours montrée<br />
d’un équilibre agréable sans pour autant<br />
être flatteur et coloré. En écoutant<br />
certains passages de musique classique,<br />
le domaine de prédilection de ce Dac,<br />
les mélomanes seront aux anges face<br />
à la cohérence des timbres, comme<br />
face à l’homogénéité de toute la bande<br />
passante avec un aspect «respect des<br />
timbres» assez unique. En cela, le rPAC<br />
se rapproche du nouveau Cambridge<br />
DacMagic XS avec un peu moins de nervosité<br />
et de précision. Il aura plus cette<br />
élégance sonore propre à cette marque.<br />
Spécifications<br />
•Port USB : asynchrone<br />
•Résolution maximale : 24/96 kHz<br />
•Sortie casque : 138 mW<br />
•Rapport signal bruit : 98 dB<br />
•Distorsion : 0.002%<br />
•Dimensions : 100 x 25 x 62 mm<br />
Notre avis<br />
Fabrication<br />
Possibilités<br />
Musicalité<br />
Intérêt<br />
190 €
TH5W -TH7W -TH5B-TH5W<br />
TH5<br />
TH7
12<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
AUDIOQUEST<br />
AudioQuest DragonFly<br />
La marque britannique Audioquest fut la toute<br />
première à offrir un convertisseur type «dongle» que<br />
l’on branche directement sur son ordinateur et dont la<br />
taille en fait le compagnon de voyage des audiophiles.<br />
Son succès n’a jamais été démenti ; et bien d’autres<br />
constructeurs ont d’ailleurs suivi depuis.<br />
Le DragonFly est un petit convertisseur<br />
de haute qualité avec un format de<br />
poche et des qualités sonores de très<br />
haut niveau. Le DragonFly présente<br />
l’avantage, outre sa mobilité, d’éviter<br />
d’ajouter un câble et donc de risquer<br />
d’en amoindrir les qualités. Il possède<br />
aussi un autre atout, c’est son niveau<br />
ajustable en analogique suivant les<br />
appareils avec lesquels on le marie, ce<br />
qui pour des enceintes amplifiées ou un<br />
casque s’avère confortable, ce réglage de<br />
volume se faisant directement à partir de<br />
l’ordinateur. La section analogique a fait<br />
l’objet d’une grande attention, et lorsque<br />
vous contrôlez le volume directement<br />
par un logiciel de lecture sur l’ordinateur,<br />
c’est le contrôleur de gain analogique du<br />
DragonFly qui opère. Il convertit la commande<br />
numérique en analogique pour<br />
une optimisation de la sonorité globale.<br />
Le transfert de données est du type asynchrone<br />
avec protocole Streamlengh USB<br />
avec deux horloges maîtres qui évitent<br />
les problèmes de fluctuations. La puce<br />
de conversion est d’origine Sabre ESS 24<br />
bits, un marque bien connue et surtout<br />
très appréciée par les audiophiles pour<br />
son côté analogique du son. De plus, et<br />
c’est aussi assez agréable, la couleur de<br />
la libellule incrustée sur le dessus change<br />
de couleur suivant le taux d’échantillonnages<br />
supportés :<br />
verte (44.1 kHz),<br />
bleue (48 kHz),<br />
jaune (88.2 kHz) et<br />
blanche (96 kHz).<br />
A l’écoute, même si<br />
le DragonFly n’opère que<br />
jusqu’à 96 kHz, ce qui est, pour la<br />
plupart de nous, le taux d’échantillonnage<br />
le plus haut vis-à-vis des fichiers<br />
vendus aujourd’hui, il n’en perd pas<br />
pour autant son côté très musical donc<br />
attachant. Moins vif que certains de ses<br />
concurrents, la libellule offre immédiatement<br />
un son plus plein avec une excellente<br />
articulation de tous les registres.<br />
Manifestement, il est plus doux et bénéficie<br />
d’un médium d’une grande aération,<br />
ce qui lui donne une présence scénique<br />
tout en profondeur. On se laisse facilement<br />
transporter par les ambiances des<br />
prises de son même si on se retrouve<br />
moins proche des interprètes qu’avec<br />
le NuForce uDAC3 par exemple. Il est<br />
très joliment timbré, avec une certaine<br />
élégance sonore ce qui de ce côté le<br />
rapproche du Cambridge DacMagic XS<br />
tout juste arrivé. Et d’ailleurs, tous deux<br />
possèdent une puce de conversion de la<br />
même origine, ceci expliquant peut être<br />
cela.<br />
Spécifications<br />
•Conversion : 24 bits / 96 kHz<br />
•Entrées numériques : 1 USB<br />
Asynchrone<br />
•Sortie Ligne : 1 mini-jack 3.25 mm<br />
(stéréo)<br />
•Niveau de sortie : 2 Vrms<br />
(ajustable)<br />
•Réponse en fréquence : DC à 22<br />
kHz (44.1 kHz) ou 48 kHz (96 kHz)<br />
•Impédance minimum : 12 Ω<br />
•Dimensions : 19 x 11 x 73 mm<br />
Notre avis<br />
Fabrication<br />
Fonctions<br />
Musicalité<br />
Intérêt<br />
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14<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
CAMBRIDGE<br />
Cambridge Audio DacMagic XS<br />
Décidément, la marque Cambridge Audio est sur tous les<br />
fronts et enfonce le clou dans le domaine de la conversion<br />
avec ce modèle XS, un petit Dac USB pour casque<br />
audiophile. Equipé d’un dac Sabre, le meilleur est attendu.<br />
Avec ce petit boîtier de 5,35 cm de profondeur<br />
pour une hauteur de 1 cm seulement<br />
et une largeur de 3 cm, Cambridge<br />
Audio attaque là un secteur en plein<br />
essor, celui des convertisseurs/amplis<br />
casque que l’on peut emmener partout<br />
avec soi et son ordinateur. Il devient dès<br />
lors l’entrée de gamme de ce fabricant<br />
anglais dans le domaine du traitement<br />
numérique.<br />
D’un côté, on peut le brancher sur un<br />
ordinateur PC ou MAC et sa résolution<br />
maximale sera portée à 24 bits/192 kHz<br />
avec un port USB 2.0 et seulement à<br />
24/96 kHz en 1.0. Il pourra donc fonctionner<br />
avec ou sans pilote d’installation<br />
et ce jusqu’à 24/96 kHz au maximum.<br />
En utilisation 2.0 et avec un ordinateur<br />
PC, il sera nécessaire d’installer un pilote<br />
propriétaire qui permet la lecture Bitperfect<br />
et la résolution la plus haute. Pour<br />
la conversion comme l’amplification, le<br />
DacMagic XS intègre une puce Sabre<br />
Premier Audio ES9023 avec circuit de<br />
gain pour casque inclus. Il développe<br />
une puissance de 150 mW, un chiffre 10<br />
fois plus puissant que la simple sortie<br />
casque d’un portable. Deux petits<br />
boutons poussoirs assurent le contrôle<br />
du volume avec 54 positions possibles.<br />
Cette commande de volume est analogique.<br />
Elle contourne totalement la carte<br />
son de l’ordinateur et commande de<br />
volume de ce dernier. Son poids de 100<br />
grammes comme son alimentation tirée<br />
de la connexion USB en font réellement<br />
un petit convertisseur que l’on met dans<br />
sa poche sans autre forme de procès et<br />
qui va réveiller tous les ordinateurs auxquels<br />
il sera connecté.<br />
A l’écoute, nous connaissons bien les<br />
convertisseurs Cambridge Audio pour<br />
leur côté hyper nerveux et très défini<br />
et manifestement, ce DacMagic XS<br />
manifeste dès les premières mesures de<br />
musique une sonorité quelque peu différente.<br />
En effet, on se sent tout de suite<br />
envahi par une grande douceur générale<br />
avec un équilibre tonal très élégant et<br />
fin. Les timbres sont assez chauds avec<br />
du poids sur les notes et la sensation<br />
d’espace est parfaitement respectée. Les<br />
détails, même si par exemple le NuForce<br />
Dac3 va plus loin dans ce registre, sont<br />
bien intégrés au message initial. Les<br />
graves sont puissants, charnus et d’une<br />
magnifique ampleur. Un rendu sonore<br />
qui fait part à beaucoup de densité.<br />
sonore et une excellente aération.<br />
Spécifications<br />
•Résolutions supportées : 16/24<br />
bits de 44,1 à 192 kHz (suivant le<br />
standard USB 1.0 ou 2.0)<br />
•Puissance de sortie : 2 Vrms<br />
•Impédance casque mini : 12 Ω<br />
•Sortie casque : mini-jack<br />
•Distorsion Harmonique totale :<br />
< 0,004%<br />
•Réponse : 20 à 20 kHz +/- 0.2 dB<br />
•Dimensions : 53,5 x 10 x 30 mm<br />
•Poids : 100 g<br />
Notre avis<br />
Fabrication<br />
Fonctions<br />
Musicalité<br />
Intérêt<br />
150 €
16<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
CAROT <strong>ON</strong>E<br />
Carot One Fabriziolo<br />
Ce petit ampli à tube pour casque ou<br />
préampli ligne est unique en son genre<br />
avec sa couleur «carotte».<br />
Ce petit amplificateur casque tranche<br />
radicalement de ce que l’on peut trouver<br />
dans cette gamme. En effet, son coffret<br />
en aluminium brossé orange coiffé d’un<br />
tube que l’on peut habiller d’un petit<br />
tube en plastique transparent (histoire<br />
de ne rien perdre du spectacle) lui donne<br />
un look à la fois contemporain avec une<br />
touche «vintage», de bon goût diront<br />
certains, un peu limite diront d’autres.<br />
Peu importe, le Carot One Fabriziolo ne<br />
laissera personne indifférent comme<br />
le fait une belle voiture italienne, patrie<br />
de cet appareil. Et pour notre part, nous<br />
trouvons que cette audace stylistique est<br />
bien récompensée car les mots de sexy,<br />
ou adorable nous viennent à l’esprit et<br />
dans ces temps de morosité, ça fait du<br />
bien pour pas cher. C’est dit. Le modèle<br />
d’aujourd’hui est plus spécialisé pour<br />
les casques audio, mais sachez qu’un<br />
modèle appelé Ernestolo pourra délivrer<br />
une puissance de 2 x 15 watts sous 4 Ω<br />
et 2 x 6 sous 8 à des enceintes à très bon<br />
rendement. En revanche, notre Fabriziolo<br />
pourra alimenter des enceintes actives<br />
sans aucun problème et avec sa douceur<br />
d’écoute, ce qui n’est pas une mauvaise<br />
chose en soi face à certains modèles<br />
proposés sur le marché. Il servira alors<br />
plus comme un préamplificateur à tube,<br />
doublé d’un amplificateur pour casques.<br />
Sur sa petite façade en métal adonisée,<br />
on trouve une sortie pour un casque<br />
au format jack 3.5 mm (un adaptateur<br />
3.5/6.35 est souvent offert avec les<br />
casques ou accessible facilement chez<br />
un spécialiste audio), une entrée stéréo<br />
sur le format 3.25 mm également pour<br />
un périphérique type MP3, ainsi qu’un<br />
petit bouton de volume. À l’arrière on<br />
trouve la prise recevant l’alimentation<br />
12 V en courant continu ainsi que<br />
l’entrée stéréo par deux RCA dorées<br />
et même une sortie ligne sur un jack<br />
3.25 mm. Voilà, c’est, à part la couleur,<br />
assez sobre mais très bien construit car<br />
tout est en métal et monté solidement<br />
avec des vis à tête BTR. Sur le dessus,<br />
trône un tube double triode 6922 que<br />
l’utilisateur pourra couvrir de son petit<br />
tube transparent pour des raisons de<br />
sécurité et de législation. A l’intérieur,<br />
un petit cavalier permet aussi de mettre<br />
un autre tube comme un 12AU7 par<br />
exemple demandant un réglage de bias<br />
légèrement différent mais qui pourrait,<br />
suivant le modèle mis et le prix consacré,<br />
donner d’encore meilleurs résultats que<br />
le modèle livré d’origine. Ce dernier ne<br />
sert en réalité qu’à la partie préamplificatrice<br />
de l’appareil mais lui donnera<br />
tout de même une sonorité bien spécifique.<br />
Afin d’obtenir plus de puissance<br />
comme les 3 watts sous 32 Ω annoncés,<br />
d’autres composants sont montés sur la<br />
carte principale dont un module Class T<br />
(Tripath) fonctionnant dans un schéma<br />
d’amplification Classe D, une classe bien<br />
connue pour son rapport puissance et<br />
rentabilité d’énergie.<br />
Dès les premières notes, la restitution est<br />
210 €<br />
pour le moins surprenante par la qualité<br />
de ses timbres mais surtout par sa présence.<br />
Les timbres, comme on pourrait<br />
s’en douter, sont assez chaleureux avec<br />
beaucoup de matière et de densité. On<br />
note également une belle aération dans<br />
les plans sonores avec un sentiment<br />
d’espace tout à l’honneur de ce petit<br />
ampli. Certes, l’écoute n’est pas des plus<br />
neutres, on perçoit bien des petites<br />
colorations ça et là, pourrait-on lui en<br />
vouloir ? L’aigu est plus appuyé que la<br />
normale, le grave un peu trop présent<br />
parfois, néanmoins comme ça pétille de<br />
vie, ces caractéristiques lui seront bien<br />
vite pardonnées. Un choix atypique,<br />
attachant et plein de charme.<br />
Spécifications<br />
•Puissance : 3.0 W/33 Ω et 80 mW/ 16 Ω<br />
•Sortie analogique RCA : 2 VRms<br />
•Rapport signal sur bruit : 92 dB<br />
•Sortie analogique : 2x mini jack<br />
•THD : 0.05%, 10 kΩ, 0.15%, 33 Ω<br />
•Dimensions : 78 x 60 x 100 mm<br />
Notre avis<br />
Fabrication<br />
Fonctions<br />
Musicalité<br />
Intérêt
LE S<strong>ON</strong> À L’ÉTAT PUR<br />
NOUVEAU<br />
SRH1540<br />
Casque fermé Premium<br />
S’appuyant sur plus de 85 ans d’expérience, le casque fermé<br />
Premium SRH1540 procure une expérience audio hors du commun,<br />
un confort et une longévité pour tous les types d’auditeurs, ingénieurs<br />
du son, musiciens et audiophiles. Développé avec des matériaux de<br />
qualité et une précision sans faille, le SRH1540 utilise des haut-parleurs<br />
en néodyme de 40mm pour une expérience sonore étendue avec des<br />
basses chaleureuses et des aigus re-dynamisés. Un jeu de coussinets,<br />
un étui de transport et un câble supplémentaire livrés avec votre<br />
casque vous assureront des années de plaisir d’écoute ininterrompue.<br />
© 2013 Shure Europe GmbH<br />
Plus d’infos :<br />
www.shure.fr
18<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
IFI-MICRO<br />
iFi-Micro iCan<br />
La marque Ifi-Micro dont<br />
fait partie cet amplificateur<br />
analogique pour casque est<br />
une émanation de AMR (pour<br />
Abbingdon Music Researc), un<br />
acteur connu pour ses créations<br />
Hifi haut de gamme, d’où les<br />
résultats sonores obtenus sur<br />
ce petit amplificateur qui sonne<br />
très bien.<br />
260 €<br />
Cet iFi iCan fait parti d’une série<br />
très complète et visuellement<br />
harmonieuse, composée d’un<br />
convertisseur iDAC doté d’une<br />
excellente puce de conversion Sabre<br />
9023S pouvant traiter des signaux<br />
jusqu’à 24/192 kHz, d’une super<br />
alimentation externe pour ce même<br />
convertisseur (ou d’autres marques<br />
si compatibles) nommée iUSB Power<br />
qui permet une totale séparation<br />
des signaux audio et de ceux des<br />
tensions qui habituellement passent<br />
par le même câble, et enfin cet ICan,<br />
toujours placé dans le même châssis<br />
en métal gris clair, le tout étant d’un<br />
très bon niveau de fabrication tant<br />
externe qu’interne avec une seule<br />
carte principale, des composants de<br />
surface là où il faut et d’autres plus<br />
conventionnels. L’alimentation est<br />
externalisée avec une tension d’entrée<br />
de 9V/1amp, il sera facile pour les<br />
plus téméraires de nos lecteurs de lui<br />
adjoindre une autre plus «musclée»<br />
mais avec les mêmes tension et<br />
ampérage.<br />
Un ampli casque qui s’adapte<br />
Le iFi iCan se présente donc sous la<br />
forme d’un boîtier tout en longueur<br />
et en aluminium extrudé avec, sur<br />
la face avant, une prise de sortie<br />
casque jack 6,35 , un petit bouton<br />
de volume en métal et deux autres<br />
petits commutateurs sur lesquels nous<br />
allons revenir. Ce bouton de gain fait<br />
appel à un potentiomètre traditionnel<br />
interne, type Alps, et l’on constate déjà<br />
un choix assez audiophile dans cette<br />
simple démarche. L’un de ces deux<br />
switchs commute ou pas, une fonction<br />
appelée par le constructeur 3D<br />
Holographic. Les ingénieurs sont partis<br />
du constat suivant : les CD ou fichiers<br />
musicaux sont conçus pour une<br />
écoute avec des enceintes acoustiques<br />
externes et non un casque, ce qui a<br />
comme conséquence un son centré<br />
sur la tête. Une fois enclenché, ce<br />
système 3D Holographic propose une<br />
restitution qui prend en compte cet<br />
aspect technique et permet d’élargir<br />
nettement l’image stéréophonique<br />
comme si l’auditeur gagnait en recul<br />
par rapport au son. Deux positions<br />
donc deux réglages sont offerts, le<br />
choix se fera à l’écoute, mais il est<br />
également possible de rester sur une<br />
position By-Pass pour s’en passer.<br />
Pour l’avoir essayée, cette fonction<br />
est assez bluffante. Autre possibilité<br />
de réglage, la fonction X-Bass avec là
www.nuforce.com<br />
DDA-10 0 , DAC-10 0 , HAP-10 0<br />
DAC-10 0<br />
DDA-10 0<br />
Innovant, élégant,<br />
surtout bluffant.<br />
...<br />
« ...you may find that the DDA-100 is simply the best integrated amplifier<br />
solution that you've ever heard..<br />
And for those readers who still firmly believe that all-digital amplifiers are<br />
for someone else's system, listening to the DDA-10 0 will be, as it was for<br />
m e, a revelation. »*<br />
Steven Stone – Absolute Sound 2013.<br />
DDA-10 0<br />
DDA-100: 549€ - Amplificateur intégré tout numérique.<br />
DAC-80: 799€ - DAC haute performance, USB, Coax., optique.<br />
UDH-100: 649€ - DAC/préampli USB, ampli casque Class-A.<br />
HAP-100: 599€ - Préampli analogique, ampli casque Class-A.<br />
STA-100: 699€ - Amplificateur de puissance stéréo, high End, 160W.<br />
Présentation de<br />
Nuforce<br />
Home<br />
Série<br />
La série Home de Nuforce délivre de véritables<br />
performances audiophiles, ajoutées à cela une vrai<br />
touche d'élégance.<br />
Le DDA-100 amplificateur intégré, sobre et simple,<br />
offrant des performances généralement issues<br />
d'éléments séparés haut de gamme.<br />
Un système compact très élégant d'éléments séparés<br />
qui peut être assemblé en sélectionnant soit le DAC-80<br />
ou UDH-100 combiné avec le HAP-100 et STA-100.<br />
*« ...vous pouvez constater que le DDA-100 est tout simplement la meilleur solution<br />
d'amplificateur intégré que vous n'avez jamais entendu..<br />
Et pour tous ceux qui croient encore fermement que tous les amplificateursnumériques<br />
sont pour les autres, l'écoute du DDA-100 sera, comme il a été pour moi,<br />
une révélation. »<br />
Steven Stone – Absolute Sound 20 1313.<br />
Distribué en France par<br />
www.nuforce.com
20 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
Spécifications<br />
•Sortie casque : mini-jack 3.5 mm<br />
•Volume : variable en façade<br />
•Puissance de sortie : 400 mW<br />
•Puissance de sortie : Macbook<br />
43 mW, iPad : 15 mW<br />
•Entrée analogique : 2 RCA +<br />
1 entrée mini-jack<br />
•Dimensions : 158x68x28 mm<br />
•Poids : 213 g<br />
Notre avis<br />
Fabrication<br />
Versatilité<br />
Musicalité<br />
Intérêt<br />
trois positions. L’une est plutôt adaptée<br />
aux casques manquant de niveau dans<br />
ce registre, l’autre à des modèles plus<br />
Hifi avec de plus larges transducteurs, et<br />
enfin une troisième position coupe ce<br />
circuit.<br />
Techniquement, l’iCan fait appel à<br />
un circuit à couplage direct, ce qui<br />
permet de raccourcir le trajet des<br />
signaux audio. L’étage d’amplification<br />
utilise un transistor de puissance Texas<br />
Instrument TPA6120 qui fait office de<br />
référence dans ce domaine et d’autres<br />
plus professionnels (micros) avec une<br />
dynamique comme un rapport signal<br />
bruit de 120 dB et un excellent Slew<br />
Rate (vitesse de balayage). Il est couplé<br />
à un circuit maison élaboré avec des<br />
composants discrets et fonctionne<br />
manifestement en classe A sur une<br />
partie. En continuant notre visite de cet<br />
amplificateur pour casque, notons un<br />
réglage de gain général à trois positions<br />
sous l’appareil : 0 dB, 10 dB et 20 dB pour<br />
une parfaite adaptation à la sensibilité<br />
des casques . Nous notons aussi, et c’est<br />
une bonne idée, une double entrée<br />
ligne avec deux RCA plaquées or et un<br />
mini jack 3.25 mm. En revanche, nous<br />
regrettons l’absence de sortie pour le<br />
raccordement à un autre appareil d’un<br />
système audio. Cette série iFi-Micro est<br />
conçue et réalisée en Grande-Bretagne,<br />
et non en Chine, ceci expliquant peut<br />
être la qualité sonore de cet appareil.<br />
A l’écoute<br />
Pour l’écoute, mais les ayant tout de<br />
même essayés, nous sommes restés<br />
sur les positions By Pass pour le X-<br />
Bass et le 3D Holographic et ce malgré<br />
l’apport constaté avec certains casques.<br />
Immédiatement, l’iCan nous dévoile un<br />
registre parfaitement restitué sur toute<br />
la largeur de la bande passante avec<br />
une rigueur certaine. Aucune partie<br />
n’est mise en avant, aucune coquetterie<br />
dans le haut du spectre ou gonflement<br />
anormal des graves sont à noter.<br />
Il oscille entre douceur et précision<br />
avec pas mal de micro-détails restitués.<br />
D’autre part, cet iCan est manifestement<br />
très dynamique, très vivant avec un très<br />
bon équilibre tonal tout en ne faisant<br />
pas dans la dentelle pour autant. Il ne<br />
joue pas sur un certain artifice sonore<br />
comme le Carot One, il se rapproche<br />
par différents aspects du Micromega<br />
MyZic mais avec une tenue générale<br />
plus ferme et plus de joie de vivre. On<br />
obtient une sensation de présence<br />
assez étonnante avec une image stéréophonique<br />
large et aérée. Nous sentons<br />
bien qu’il s’agit là d’un ampli casque<br />
conçu par des audiophiles en recherche<br />
de vérité sonore, surtout sur ses qualités<br />
de dynamisme et de réponse impulsionnelle.<br />
Une excellente surprise pour son<br />
prix tant pour ses technologies embarquées<br />
que pour ses résultats musicaux.
CUSTOM <strong>ON</strong>E<br />
PRO<br />
Le Custom One Pro est le casque<br />
qui prends soin de vos oreilles. Il les<br />
respectent sans les agresser.<br />
Il s‘adapte aux goûts de l‘utilisateur.<br />
Il est en effet possible de modifier le<br />
design mais aussi le son.<br />
Grâce au Sound Slider, il est possible<br />
d‘ajuster la réponse en fréquence dans<br />
le grave selon ses besoins. Les nouveaux<br />
transducteurs Velocity néodymium<br />
travaillent en 16 ohms et son parmi<br />
les plus légers au monde pour une<br />
extraordinaire précision et une rapidité<br />
impressionnante, même à partir d‘un<br />
baladeur ou d‘un Smartphone. Quant<br />
à la réduction de bruit, cette dernière<br />
est passive et ne demande aucune<br />
batterie, tout en permettant de s‘ajuster<br />
de complètement fermé (isolation<br />
maximum) à ouvert (image sonore<br />
améliorée).<br />
PLUS DE DÉTAILS SUR<br />
WWW.FRANCEMARKETING.FR<br />
La qualité professionnelle pour tous<br />
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22<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
LEHMANN<br />
Lehmann Audio Rhinelander<br />
Petit frère du célèbre modèle Linear, le Rhinelander n’en<br />
reprend pas moins sa substantifique moëlle avec son<br />
montage Classe A sans contre-réaction, le tout dans un<br />
petit boîtier amagnétique avec alimentation externe.<br />
390 €<br />
La marque germanique Lehmann<br />
Audio a été fondée en 1988, par un<br />
jeune étudiant en ingénierie audio,<br />
Norbert Lehmann, dans la ville de<br />
Cologne et a su se tailler assez rapidement<br />
une solide réputation dans<br />
le monde professionnel et plus particulièrement<br />
pour ses amplificateurs<br />
pour casques audio et étages phono.<br />
Le Rhinlander est donc le second de la<br />
fratrie Lehmann qui comprend aussi<br />
trois modèles plus haut de gamme : le<br />
Linear, le Linear USB et le modèle SE.<br />
Placé dans un petit boîtier en métal<br />
amagnétique, le Rhinelander ne paye<br />
pas de mine. Il est clair que pour le<br />
prix, Lehmann Audio a plus misé sur la<br />
qualité des composants, la configuration<br />
du circuit que sur un châssis qui<br />
aurait pu être un peu plus sexy avec<br />
quelques courbes. Ici place est faite à<br />
l’austérité, mais un ampli casque ne se<br />
montre pas comme un objet de décoration,<br />
son rôle est plutôt de se faire<br />
oublier. A l’avant, nous ne trouvons<br />
juste qu’une sortie casque avec un jack<br />
6.35 mm mais d’origine Neutrik, une<br />
prise de qualité donc. Elle est placée à<br />
la gauche d’un petit inverseur et d’un<br />
potentiomètre de volume assez conséquent.<br />
Aucun bouton de marche-arrêt,<br />
manifestement, il convient de laisser<br />
cet amplificateur pour casque allumé<br />
en permanence, l’alimentation 24 V<br />
ayant été externalisée. La consommation<br />
n’est, de toute façon, pas énorme,<br />
le fait de le laisser sous tension et vu sa<br />
classe d’amplification, le Rhinelander<br />
donnera plus vite toutes ses capacités<br />
en le laissant ainsi.<br />
Un réglage de gain interne<br />
A l’arrière, nous trouvons deux sets<br />
de prises cinch. Le premier sert uniquement<br />
lorsqu’une seule source est<br />
connectée au Rhinelander tandis que<br />
le second jeu de 2 prises RCA peut<br />
servir (suivant justement la position<br />
de l’inverseur en façade) de seconde<br />
entrée ou de sortie ligne ; mais pour<br />
cela, l’utilisateur devra modifier la<br />
position de deux cavaliers sur la carte<br />
principale. Le Rhinelander pourra alors<br />
servir de préamplificateur de bonne
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
23<br />
qualité. A l’intérieur, nous remarquons<br />
le schéma avec un étage de puissance<br />
avec composants discrets opérant en<br />
Classe A (à l’image du Linear) avec une<br />
très faible distorsion. Nous notons également<br />
la présence de condensateurs<br />
MKP de haute qualité et d’après le<br />
concepteur, le potentiomètre est choisi<br />
à la main pour un parfait équilibrage<br />
gauche/droit avant d’être définitivement<br />
monté dans l’appareil. Le gain<br />
du Rhinlander peut être ajusté grâce<br />
à des cavaliers que l’on insère sur la<br />
carte pour une augmentation de 20 dB<br />
suivant la nature du casque utilisé.<br />
A l’écoute<br />
La toute première et plus importante<br />
qualité de cet amplificateur Lehmann<br />
Rhinelander est très certainement son<br />
équilibre tonal d’une parfaite droiture.<br />
Spécifications<br />
•Impédance d’entrée : 47 kΩ<br />
•Puissance : 120 mW<br />
•Gain maximum : 6 dB ou 20 dB<br />
réglable par cavalier<br />
•Rapport signal sur bruit :<br />
> 90 dB à 6 dB<br />
•Sortie casque : 1 jack 6.35 mm de<br />
type Neutrik<br />
•Impédance de sortie : Ligne Out<br />
et casque : 5 Ω<br />
•Dimensions : 135 x 47 x 110 mm<br />
Poids : 0.4 kg<br />
•Alimentation externe : 0.2 kg<br />
Notre avis<br />
Fabrication<br />
Fonctions<br />
Musicalité<br />
Intérêt<br />
Tout de suite,<br />
nous sentons<br />
que nous<br />
avons affaire à un<br />
appareil doté d’une grande<br />
classe, d’une grande élégance<br />
sonore qui va ravir les amateurs<br />
de musique classique. Le médium est<br />
particulièrement bien travaillé, avec<br />
un respect de la nature de chaque<br />
instrument. Le grain, la densité des<br />
instruments reçoivent avec cet amplificateur<br />
une sorte d’hommage à leur<br />
sonorité d’origine. Il n’en fait jamais<br />
trop, préférant la rigueur au côté plus<br />
extraverti d’un Rega Ears II et d’un<br />
NuForce HA-200, même si du coup,<br />
on obtient d’un son d’une ampleur un<br />
peu moins importante. Le grave est<br />
d’un bon niveau, sans excès, sans effet<br />
de manche pourrait-on dire, avec une<br />
bonne tenue et aucune lourdeur. La<br />
bande passante, dès lors, peut paraître<br />
plus écourtée qu’avec d’autres amplificateurs<br />
mais pour celui qui cherche la<br />
vérité sonore, c’est vers le Rhinelander<br />
qu’il lui faudra se tourner. Un ampli<br />
sans effet racoleur, très fidèle et d’une<br />
parfaite neutralité.
24<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
MICROMEGA<br />
Micromega Myzic<br />
Le français Micromega a démarré sa gamme<br />
My avec un petit Dac en 2011, rapidement<br />
suivi par cet ampli pour casque reprenant le<br />
même boîtier et un son assez proche.<br />
Le Myzic se présente, comme le reste de<br />
la gamme My, dans un petit boîtier carré<br />
en matériau synthétique extrudé de 14<br />
cm de côté pour une hauteur de 3.5 cm.<br />
Certes, la matière n’est pas noble en soi,<br />
mais le choix de la résine plastique ajoutée<br />
à la qualité de fabrication donnent<br />
une certaine élégance à cet appareil<br />
qui tranche avec les habituelles productions.<br />
En plein milieu de la face avant,<br />
nous trouvons une grosse molette en<br />
aluminium massif qui servira de bouton<br />
de volume pour le casque branché dans<br />
la prise jack 6.35 cm située juste à côté,<br />
mais qui permettra de sortir le Myzic du<br />
mode veille. A l’opposé, nous apercevons<br />
une led qui changera de couleur<br />
suivant le fonctionnement. En blanc, cela<br />
indique que le Myzic est bien en veille<br />
mais sans casque branché, elle changera<br />
de couleur dès sa mise en route réelle<br />
en passant au rouge. Aucun bouton de<br />
marche-arrêt central n’est présent, il est<br />
donc implicitement conseillé de laisser<br />
cet appareil sous tension de façon permanente,<br />
sa consommation n’étant pas<br />
critique en mode veille. Bien que Myzic<br />
soit protégé contre les surcharges, il est<br />
déconseillé d’utiliser un casque dont<br />
l’impédance est inférieure à 16 Ω.<br />
A l’arrière, et alignées à l’horizontal, nous<br />
avons deux paires de RCA dorées de<br />
bonne qualité. Les sources seront branchées<br />
sur les deux RCA marquées In et<br />
les deux autres permettent d’insérer cet<br />
appareil dans une boucle de monitoring<br />
(In et Out sur l’amplificateur) d’un système<br />
audio existant. Une fois le boîtier<br />
démonté, nous voyons une alimentation<br />
à découpage à faible bruit qui<br />
fonctionnera sous toutes les tensions.<br />
La partie amplification fait appel à des<br />
amplificateurs opérationnels de National<br />
Semiconducteur, associés à un étage<br />
buffer du même constructeur. Ce circuit<br />
est capable de développer 1 W pour une<br />
impédance de casque de 16 Ω et 0.5 W<br />
pour 32 Ω.<br />
Ce Myzic n’est pas sans nous faire penser<br />
au Mydac testé dans notre guide multimédia.<br />
Il offre une très bonne synthèse<br />
de plusieurs qualités sonores avec un<br />
beau respect des timbres. Il sait effectivement<br />
être aéré, fluide et limpide avec<br />
un très bon suivi rythmique laissant libre<br />
cours à la qualité des diverses interprétations<br />
des musiciens. Le grave est<br />
ferme et tendu avec une bonne tenue<br />
générale. Il est vrai que pour un prix très<br />
proche, nous ne sommes pas du tout<br />
dans le même registre du Carot One à<br />
tube. C’est ici plus vrai, plus franc même<br />
si nous pourrions espérer un petit grain<br />
de folie supplémentaire. Du fil droit avec<br />
du gain, une sonorité qui ne pardonne<br />
rien, ni de la qualité des enregistrements,<br />
ni des casques connectés, mais n’est-ce<br />
pas là le prix de l’honnêteté ? En tout cas,<br />
que ce soit pour de la musique classique<br />
que plus moderne, le Myzic se défendra<br />
dans toutes les circonstances et c’est,<br />
pour cet usage, ce que l’on lui demande.<br />
Spécifications<br />
•Réponse : 10 Hz à 100 kHz<br />
•Impédance de casque : >/= 16 Ω<br />
•Rapport signal sur bruit : > 115 dB<br />
•Sortie analogique jack : 6.35 mm<br />
•Connectique arrière : entrée et<br />
sortie ligne<br />
T•HD : < 0.05%, 120 mW, de 20 à<br />
20 kHz, 32 Ω<br />
•Dimensions : 140 x 35 x 140 mm<br />
•Poids : 300g<br />
Notre avis<br />
Fabrication<br />
Fonctions<br />
Musicalité<br />
Intérêt<br />
200 €
NOTHING<br />
ELSE MATTERS.<br />
*<br />
MUSIC MANIAC TM AH-D600<br />
Transducteurs Denon 50mm dotés de la technologie Free Edge Nano Fibre<br />
Réponse linéaire pour une transparence acoustique<br />
Coussinets pentagonaux en mousse à mémoire de forme<br />
Câble Hi-Fi et câble nomade avec télécommande et microphone fournis<br />
Application gratuite Denon Audio (disponible sur iOS/Android)<br />
Le savoir-faire que nous avons apporté au casque AH-D600 reflète les 100 ans<br />
d‘héritage de Denon dans l‘univers audio. En quête de perfection musicale, profitez<br />
d‘une nouvelle dimension sonore unique avec ce casque haut de gamme. Ne<br />
cherchez pas plus loin, rien n‘est plus important que la qualité et l‘exception !<br />
Image pour illustration uniquement. Les casques ne sont pas résistant à l‘eau.<br />
Denon et Music Maniac sont des marques déposées de D&M Holdings, Inc. ©2013<br />
www.denon.fr<br />
* Rien d‘autre n‘importe
26<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
M2TECH<br />
M2Tech HiFace DAC<br />
Ce petit convertisseur avec amplificateur pour casque est arrivé sur le marché<br />
depuis ce printemps et connaît depuis un très beau succès. Capable de<br />
travailler jusqu’en 32bits/387 kHz, il pourra, à la fois servir de convertisseur<br />
sur un système Hifi de haut niveau et d’amplificateur pour casques audio.<br />
220 €<br />
Le succès de cette marque italienne<br />
a débuté avec des petites interfaces<br />
à placer entre un convertisseur et<br />
un ordinateur avant de proposer<br />
des dacs complets. Cet Hiface Dac<br />
reprend l’esthétique bien connue de<br />
ses interfaces Hiface mais avec une<br />
couleur orange vive qui ne passera<br />
pas inaperçu, loin de là. Si la couleur<br />
dérange, une rallonge peut être<br />
utilisée, le tout dans l’histoire est<br />
de trouver un câble qui ne ternira<br />
pas la sonorité assez joyeuse de ce<br />
convertisseur. Sans cela, cet HiFace<br />
DAC se branchera donc directement<br />
à un ordinateur ou même une<br />
tablette (avec l’accessoire adapté)<br />
et de l’autre côté, un mini-jack de<br />
3.5 mm permettra de le raccorder,<br />
soit à un appareil hifi (toujours avec<br />
un adaptateur), soit à un casque<br />
de haute qualité, ce qui est le cas<br />
aujourd’hui. Ne disposant d’aucun<br />
réglage de volume, c’est l’application<br />
de l’ordinateur connecté qui s’en<br />
chargera.<br />
Fidèle à leur tradition, M2Tech n’a<br />
pas hésité à embarquer dans ce petit<br />
dongle qui tient dans la main, ce<br />
qui se fait de mieux de matière de<br />
technologie. M2Tech a donc disposé<br />
une interface XMos de la série U<br />
comme USB, qui est accompagnée<br />
de deux oscillateurs de haute<br />
précision, du même type que ceux qui<br />
équipent les interfaces pour liaison<br />
asynchrone de ce constructeur. En<br />
effet, le principal problème est pour<br />
ce style de convertisseur l’élimination<br />
du fameux jitter ou gigue qui agit<br />
entre la source et lui et sur ce point<br />
M2Tech sait de quoi il parle. Pour la<br />
conversion, une puce Burr-Brown<br />
PCM5201 a été implantée sur<br />
l’autre face du circuit. Elle travaille<br />
effectivement jusqu’en 32 bits/384<br />
kHz, comme ce qui est annoncé dans<br />
les spécifications techniques du<br />
constructeur, à condition bien entendu<br />
que les ordinateurs et logiciels de<br />
lecture soient configurés dans ce sens.<br />
Le niveau de sortie est assez élevé :<br />
2.1 V Rms, ce qui autorise une large<br />
utilisation avec tous types de casques.<br />
Vivente ! en italien, vivente c’est-àdire<br />
très extraverti, joyeux avec des<br />
qualités d’analyse, de transparence<br />
qui le place, en très bonne place par<br />
rapport autres convertisseurs de<br />
cette gamme de prix. Nous arrivons<br />
avec lui à percevoir une multitude de<br />
détails, comme les bruits de la salle<br />
d’enregistrement, les placements<br />
des doigts sur une corde de guitare<br />
par exemple avec une acuité unique.<br />
L’équilibre tonal est plutôt assez clair<br />
mais, attention, avec une richesse des<br />
harmoniques supérieures jamais prise<br />
en défaut et un grave sublime par sa<br />
densité et sa fermeté. L’inflexion des<br />
violons, le coup sec d’une percussion,<br />
le Hiface DAC se régale de tout avec<br />
une image stéréophonique très<br />
focalisante. Il conviendra donc à toutes<br />
les musiques, du rock le plus dur, aux<br />
chants baroques les plus suaves.<br />
Spécifications<br />
•Entrée USB asynchrone 2.0 type A<br />
•Sortie jack stéréo 3.5 mm<br />
•Résolution : de 16 à 32 bits<br />
•Fréquences d’échantillonnage : 44.1,<br />
48, 88.2, 96, 176.4, 192, 352.8, 384 kHz<br />
•Réponse en fréquence : 5 à 22kHz<br />
(44.1kHz) / 5 à 150kHz (384kHz)<br />
•THD+N : 112db, à 1kHz, pondéré<br />
•Tension de sortie : 2.0Vrms à 10k Ω<br />
•Dimensions : 88 x 14 x 20 mm<br />
Notre avis<br />
Fabrication<br />
Fonctions<br />
Musicalité<br />
Intérêt
Pur<br />
Class-A...<br />
L'ampli casque<br />
Ultime<br />
HA-200<br />
Amplification pur Class-A.<br />
Conception Single-Ended (SE).<br />
Courant de sortie constant.<br />
P<br />
P<br />
P<br />
Le Nuforce HA-200 est un ampli casque fonctionnant en<br />
pur Class-A de conception Singled-Ended (SE), combiné<br />
avec la topologie de courant de sortie constant. Un ampli<br />
casque performant conçu pour satisfaire les amateurs<br />
d'écoute au casque.<br />
Unique, deux unités de HA-200 peuvent être combinées<br />
pour augmenter la puissance x4, en mode symétrique,<br />
qui permet de gérer les casques les plus exigeants, tout<br />
en restant équilibré et musical.<br />
Distribué en France par<br />
, www.nuforce.com
28<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
MUSICAL<br />
FIDELITY<br />
Musical Fidelity M1-HPA<br />
Le Musical Fidelity M1-HPA que nous avons choisi pour<br />
ce guide combine plusieurs fonctions : ampli casque,<br />
convertisseur et même préampli Ligne.<br />
Le M1-HPA fait partie de la seconde série<br />
«M» de Musical Fidelity qui comprend 6<br />
autres appareils, du convertisseur M1S-<br />
DAC au streamer M1CLIC en passant par<br />
un lecteur de CD, un étage phono et un<br />
bloc de puissance.<br />
Le M1-HPA reprend le même châssis métallique<br />
à l’allure robuste et solide et au<br />
format très «british» de 22 cm de large.<br />
Sur sa face avant, en position centrale,<br />
un gros bouton de volume en aluminium<br />
en impose. A sa droite, nous trouvons<br />
deux sorties casques au standard 6.35<br />
mm avec sur le côté opposé un petit<br />
sélecteur de sources à trois positions :<br />
USB, Aux 1 et 2. L’entrée USB est de type<br />
isochrone avec une résolution maximale<br />
annoncée de 16/48 kHz.<br />
Une fois le capot retiré, on aperçoit une<br />
seule et unique carte qui comprend<br />
l’ensemble des éléments avec une<br />
entrée USB 1.1 isochrone disposant<br />
de sa propre horloge et d’une puce de<br />
conversion Burr-Brown PCM2706 allant<br />
jusqu’à 24/48 kHz (un modèle souvent<br />
utilisé pour les amplificateurs/Dac pour<br />
casque). L’amplification repose, elle,<br />
sur 4 transistors bipolaires disposés sur<br />
deux rails fixés à la verticale. D’après le<br />
constructeur et la chaleur dissipée, cet<br />
étage de puissance fonctionne en Classe<br />
A, tout en développant une puissance<br />
maximale de 1.1 watt sous 32 Ω, ce qui<br />
est assez conséquent, le M1-HPA est<br />
donc susceptible de piloter des modèles<br />
de casque même difficiles. Au premier<br />
coup d’œil, on constate que la qualité de<br />
fabrication n’est pas un vain mot pour<br />
Musical Fidelity, avec des composants de<br />
qualité, un montage rationnel en éloignant<br />
toute la partie alimentation des<br />
entrées comme de la partie purement<br />
amplificatrice.<br />
Du relief, du grain comme de l’aération,<br />
cet amplificateur pour casque M1-HPA<br />
ne peut renier ses origines : il s’agit bien<br />
là d’un Musical Fidelity dans toute sa<br />
splendeur avec une présence charnelle<br />
des musiciens comme des instruments<br />
qui sonnent terriblement bien. La neutralité<br />
n’est pas la qualité majeure de cet<br />
appareil qui veut toujours en faire plus,<br />
mais le gain en matière de présence<br />
sonore est tellement net que l’on oublie<br />
assez vite cet aspect. La restitution est<br />
rythmée, vivante, avec du poids sur les<br />
notes, et la bande passante semble avoir<br />
gagné à ses deux extrémités. Les plans<br />
sonores sont parfaitement ressentis avec<br />
un positionnement parfait de chaque<br />
interprète. On pourrait parler ici de restitution<br />
en trois dimensions même pour<br />
une écoute au casque.<br />
720 €<br />
Spécifications<br />
•Connectique : 2 entrée RCA + 1<br />
USB isochrone<br />
•Puissance : 1.1 watts sous 32 Ω<br />
•Impédance de sortie : < 1 Ω<br />
•Distorsion THD+N : 109 dB<br />
•Dimensions : 22 x 10 x 30 cm<br />
Notre avis<br />
Fabrication<br />
Fonctions<br />
Musicalité<br />
Intérêt
30<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
NUFORCE<br />
Nuforce uDAC-3<br />
Premier modèle d’une gamme très large de convertisseurs<br />
avec ampli casque, le NuForce uDAC-3 est l’évolution du<br />
uDac-2 et 3ème version depuis le lancement de ce petit bijou.<br />
Disponible en plusieurs coloris : rouge,<br />
noir ou argent, ce petit convertisseur<br />
que l’on peut facilement glisser dans la<br />
poche est un concentré des technologies<br />
Nuforce et possède toutes les possibilités<br />
qui en feront l’ami indispensable pour les<br />
amateurs de produits nomades ou fixes.<br />
Cette troisième version, reprend exactement<br />
le même boîtier avec une très belle<br />
qualité de fabrication et est capable de<br />
décoder les fichiers audio au format 24<br />
bits/96 kHz comme son prédécesseur,<br />
mais il pourra cette fois avec un pilote<br />
spécifique Asio pour MAC ou PC (téléchargeable<br />
sur le site NuForce) lire des<br />
fichiers DSD en mode encapsulé DoP.<br />
De plus, le uDAC3 possède trois types<br />
de sorties : une pour les casques audio<br />
avec Jack 3.25 mm, une autre pour une<br />
connexion à un système hifi grâce à deux<br />
RCA et enfin, une prise coaxiale numérique<br />
pour être raccordé à un convertisseur<br />
externe de plus haute volée. Le<br />
boitier est tout en métal avec des prises<br />
plaquées or à l’arrière, et la petite double<br />
carte interne est d’un très haut niveau de<br />
fabrication : compacte et rationnelle.<br />
Le bouton de volume en face avant est<br />
valable autant pour la sortie casque<br />
que celle haut niveau vers une chaîne<br />
hifi, ce qui un avantage par rapport à<br />
certains et NuForce a choisi pour ce<br />
dernier un modèle Tocos connu pour<br />
sa précision à bas niveau. Sa prise USB<br />
est compatible 1.1 et 2.0, un câble est<br />
fourni avec l’appareil. Le boitier est en<br />
métal d’une très belle fabrication qui<br />
offre des prises RCA dorées.<br />
A l’écoute, immédiatement, une<br />
constatation s’impose, ce NuForce<br />
uDac3 sonne très différemment de son<br />
nouveau concurrent, c’est-à-dire le<br />
DacMagic XS. Le son est tout de suite<br />
plus ouvert, avec une présence sur les<br />
voix par exemple superbe. L’équilibre<br />
tonal est plus clair, moins en chair pourrait-on<br />
dire, avec mille détails restitués.<br />
On gagne manifestement en clarté et<br />
en précision, mais au prix d’un espace<br />
sonore moins grandiose par rapport à<br />
l’autre convertisseur. Ici, le son est vivace,<br />
joyeux, rutilant avec un grave tonique<br />
et surpuissant. Le choix entre les deux<br />
modèles sera difficile car tous les deux<br />
très attachants.<br />
Spécifications<br />
• Port USB : 1.1 et 2.0 compatible<br />
Résolution maximale : 24/96 kHz<br />
(et DSD avec pilote Asio)<br />
Sortie analogique RCA : 2 VRms<br />
Sortie casque : 2 x 80 mW, 16 Ω<br />
Sortie numérique RCA : 75 Ω<br />
THD : 0.05%<br />
Dimensions : 68 x 38 x 21 mm<br />
Notre avis<br />
Fabrication<br />
Versatilité<br />
Musicalité<br />
Intérêt<br />
140 €
Casque Arceau<br />
HPH-M82<br />
Qualité et Design<br />
www.yamaha.fr
32<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
NUFORCE<br />
NuForce HA-200<br />
Dans la gamme NuForce, bien des convertisseurs externes peuvent servir<br />
aussi d’amplificateur pour casques car dotés d’une sortie pour eux. Ce<br />
nouveau modèle HA-200 est différent car ne fonctionnant qu’en analogique,<br />
en mode simple ou double mais toujours en Classe A.<br />
La marque américaine NuForce est, pour le moins, très<br />
forte quant à sa capacité à concevoir des produits collants<br />
particulièrement biens avec les demandes du marché<br />
et notamment dans le domaine du numérique. Et ce<br />
qui la singularise aussi, c’est son aisance à proposer des<br />
équipements très bien réalisés, avec des technologies<br />
novatrices et ce toujours pour un prix que l’on pourrait<br />
juger raisonnable vu les prestations obtenues. Tout<br />
au long de cette année, nous avons pu voir émerger<br />
une gamme d’appareils très complète, la série 100,<br />
comprenant un convertisseur (DAC-80), un amplificateur<br />
intégré avec entrées numériques (DDA-100), un bloc de<br />
puissance (STA-100), un préamplificateur (HAP-100) et<br />
un appareil plutôt singulier l’UDH-100, qui embarque<br />
un convertisseur avec une seule entrée USB avec ampli<br />
casque dédié. C’est un peu dans le même esprit que<br />
NuForce vient de lancer une autre version de cette<br />
appareil mais cette fois, non pas équipé d’une seule<br />
entrée numérique, mais analogique et en pure Classe A.<br />
Et comme, NuForce reste Nuforce, ce HA-200 nous réserve<br />
quelques surprises quant à sa capacité d’évolution tout en<br />
restant fidèle à ses technologies habituelles.<br />
Une vraie Classe A<br />
En effet, le circuit d’amplification du HA-200 fonctionne<br />
totalement en Classe A et développe 2 watts sous 32 Ω.<br />
Cette technologie est combinée avec la topologie de<br />
courant constant propre à ce constructeur. A l’intérieur, on<br />
retrouve un beau petit transformateur torique, suivi de pas<br />
moins de 20 capacités de filtrage. Les 4 transistors de
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
33<br />
350 €<br />
Spécifications<br />
•Connectique : 1 entrée RCA +<br />
2 sorties (jack 6.35 et XLR), 1<br />
entrée XLR<br />
•Puissance : 2 W sous 32 Ω,<br />
8 W symétrique 64 Ω<br />
•Distorsion THD+N : 0.002%,<br />
< 0.01% de 2 à 20 kHz<br />
•Réponse en fréquence : 20 Hz à<br />
20 kHz, -0.1 dB, 300 Ω<br />
•Rapport signal bruit : > 104 dB<br />
non chargé, 1Vrms<br />
•Dimensions : 25 x 20.5 x 3 cm<br />
Notre avis<br />
Fabrication<br />
Fonctions<br />
Musicalité<br />
Intérêt<br />
puissance sont montés sur une petite<br />
plaque de métal, servant de dissipateur<br />
de chaleur, au plus près des prises pour<br />
casques. Bien entendu, le tout est très<br />
bien monté, très bien réalisé comme<br />
nous pouvons nous y attendre de la part<br />
de NuForce. Mais l’autre gros avantage<br />
aussi de ce modèle, c’est sa capacité à<br />
se combiner avec un second HA-200 en<br />
utilisant justement la sortie XLR qui est<br />
placée en face avant que l’on raccorde<br />
avec une entrée du même standard,<br />
placée elle sur la face arrière, et ce<br />
en mode totalement symétrique. La<br />
puissance de sortie est quadruplée tout<br />
en augmentant la vitesse transitoire<br />
des quatre circuits d’amplification<br />
ainsi réunis, donc la dynamique. Cette<br />
double unité pourra dès lors piloter<br />
certains casques ayant une impédance<br />
très élevée. En mode combiné<br />
et symétrique, les quatre circuits<br />
d’amplification séparés (2 par unité)<br />
sont utilisés pour les quatre polarités<br />
du signal musical (droite normale, droite<br />
inversée, gauche normale, gauche<br />
inversée), mais on ne tombe pas dans le<br />
principe technique dite Classe B pushpull.<br />
Dans cette configuration, tous les<br />
transistors restent toujours polarisés en<br />
classe A.<br />
Ecoute<br />
Nous connaissons bien les produits<br />
NuForce et leurs qualités sonores que<br />
l’on pourrait qualifier de transparentes,<br />
non pas inexistantes mais plutôt habillées<br />
d’une qualité de définition et de précision<br />
assez étonnantes. Et bien le HA-200<br />
n’échappe pas à cette règle, montrant<br />
sa filiation sans aucun complexe et avec<br />
rapidité. Dès les premières mesures, on<br />
y est. Le HA-200 montre une vitalité et<br />
une joie de vivre assez surprenantes<br />
; mais ce qui tranche le plus avec les<br />
autres amplificateurs, c’est son pouvoir<br />
de définition hors norme. Certes, on<br />
pourra préférer la rigueur des timbres<br />
du Lehmann Rhinelander ou encore la<br />
poussée sanguine du Rega, mais question<br />
détails, transparence, restitution des<br />
réverbérations, le HA-200 est imbattable.<br />
Du grave aux fréquences les plus hautes,<br />
il donne une rapidité à la reproduction<br />
sonore superbe. Son côté un peu<br />
chaleureux de sa Classe A et sa nervosité<br />
sur les micro-détails en font un appareil<br />
très réussi sur le plan musical. Nous<br />
restons plongés dans l’univers des prises<br />
de son comme si un voile s’était levé entre<br />
nous et la musique. Et en plus, question<br />
équilibre tonal, il n’est jamais pris en<br />
défaut. C’est à la fois vivant et réaliste. Un<br />
sans faute en quelque sorte.
34<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
REGA<br />
Rega Ear mKII<br />
Grand fabricant de platine vinyle devant l’éternel, la marque<br />
anglaise Rega n’en a pas oublié pour autant de concevoir des<br />
électroniques tout aussi réussies et pleines d’âme musicale comme<br />
nous le prouve cet amplificateur très musical pour casque.<br />
290 €<br />
Nous ne pouvons ici faire l’historique<br />
de la marque britannique Rega, mais<br />
il convient de rappeler tout de même<br />
qu’elle a marqué l’histoire (justement)<br />
de la Haute Fidélité dès le tout milieu<br />
des années 70 avec la sortie de platines<br />
tourne-disque qui rompaient<br />
quelque peu avec les modèles japonais<br />
de l’époque qui envahissaient<br />
le marché. Une simple «planche» en<br />
apparence, un entraînement par courroie<br />
sans plus de sophistication, mais<br />
des performances musicales bien au<br />
dessus de la moyenne. Les Rega 2 et 3<br />
étaient nées et bien nées, juste après<br />
le modèle Planet en 1973 qui lança la<br />
marque. Puis vint le temps des amplificateurs<br />
avec des modèles comme<br />
l’Elex, l’Elicit puis le Brio, jusqu’aux<br />
modèles R d’aujourd’hui avec le Brio R,<br />
l’Elicit R et le haut de gamme en intégré,<br />
l’Osiris. Mais voilà : aucun d’entre<br />
eux ne possède de sortie casque, d’où<br />
cette idée de concevoir un appareil<br />
totalement dédié à cette fonction,<br />
et toujours fait dans le même esprit<br />
qui allie simplicité et musicalité. Nous<br />
en sommes aujourd’hui à la seconde<br />
version de cet Ears et . Même s’il a été<br />
parfaitement conçu pour fonctionner<br />
avec les autres appareils de la marque,<br />
il demeure parfaitement autonome<br />
pour n’importe quel système Hifi digne<br />
de ce nom mais surtout n’importe quel<br />
casque du marché. Par rapport à son<br />
prédécesseur, le Ear II intègre une nouvelle<br />
carte principale avec des liaisons<br />
encore plus courtes pour sauvegarder<br />
toutes les qualités des signaux audio<br />
dont il s’occupe (il n’y en a même plus<br />
d’ailleurs) et même si l’alimentation<br />
est externalisée, les composants de<br />
filtrage internes ont été revus afin<br />
de réduire au maximum tout bruit et<br />
perturbations électromagnétiques, ce<br />
qui dans le cas d’une écoute au casque<br />
est primordial. Son étage de puissance<br />
fonctionnera jusqu’à un certain<br />
volume en Classe A avant de basculer<br />
si le besoin de puissance se fait sentir<br />
en Classe B.<br />
Signé Rega<br />
Le Ears II reprend exactement le même<br />
type de boitier que les autres intégrés<br />
avec un châssis en matière synthétique<br />
et face avant gris laqué et noir laqué<br />
sur laquelle, une fois sous tension, le<br />
logo Rega apparaît en rouge vif. On ne<br />
risque pas d’oublier de l’éteindre effectivement,<br />
mais vu sa consommation,<br />
le laisser sous tension n’apparaît pas<br />
une mauvaise chose si on veut profiter<br />
de toutes ses qualités rapidement. Sur<br />
cette face avant, nous trouvons deux<br />
touches, l’une servant à la mise sous<br />
tension, l’autre pour passer l’appareil<br />
en mode Mute (voir plus bas). Viennent<br />
les rejoindre, le bouton de volume<br />
et une sortie jack 6.35 mm tout à fait<br />
standard. A l’arrière, nous avons deux<br />
jeux de prises RCA (Input et Link). On<br />
peut effectivement utiliser le Ear II avec<br />
une simple source analogique que ce<br />
soit un lecteur CD, un convertisseur<br />
externe, un étage phono, un ordinateur,<br />
une télévision etc… Dans ce cas,
HP 50<br />
Technologie Room Feel TM<br />
«Le HP 50 fait partie de toute cette nouvelle<br />
génération de casques développés par des<br />
firmes déjà plus qu’expertes dans l’audio de<br />
pointe (...) »<br />
Revue de presse Aout 2013<br />
NAD VISO HP 50<br />
Ce nouveau casque remarquable de NAD, au design pur et avant-gardiste, conjugue la meilleure<br />
performance de sa catégorie, à un confort d’écoute incroyable.<br />
Doté de la technologie RoomFeel ®, (technologie empruntée à la célèbre marque d’enceintes<br />
PSB), ce casque vous apportera un son net et dynamique.<br />
Le résultat est un casque d’écoute novateur avec une scène sonore très élargie.<br />
Deux entrées sur chaque partie du casque, et un étui de voyage personnalisé ajoute de la<br />
convivialité au VISO HP 50.<br />
Le NAD VISO HP50 est un casque isolé du bruit passif qui rend tout simplement l’écoute<br />
incroyable.<br />
Plus de détails sur www.francemarketing.fr<br />
Performance<br />
Confort<br />
Elégance<br />
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<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
36<br />
Spécifications<br />
•Puissance casque (32Ω) :<br />
525 mW<br />
•Puissance casque (600Ω) :<br />
465 mW<br />
•Sensibilité d’entrée (32Ω) :<br />
331 mV<br />
•Niveau d’entrée : 230 mV<br />
(250 mW, 32 Ω)<br />
•Impédance d’entrée : 24 kΩ<br />
•Bande passante :<br />
20 Hz à 35 kHz, - 1 dB<br />
•Charge minimum<br />
recommandée : 32 Ω<br />
Gain : 21.7 dB<br />
Dimensions : 178 x 45 x 155 mm<br />
Notre avis<br />
Fabrication<br />
Versatilité<br />
Musicalité<br />
Intérêt<br />
l’entrée Input suffit, ou alors on peut<br />
l’insérer dans une boucle de monitoring<br />
(entrée/sortie) d’un amplificateur intégré<br />
comme d’un préamplificateur en utilisant<br />
les signaux de sortie des prises Link.<br />
Il est également possible de le connecter<br />
à un bloc de puissance comme à des<br />
enceintes amplifiées et la touche Mute<br />
coupera le son de cette sortie pour une<br />
écoute uniquement au casque. A l’intérieur,<br />
nous découvrons 4 transistores<br />
de puissance (2 par canal) bipolaires<br />
avec 2 capacités Nichicon Fine Gold par<br />
canal. La carte est très bien réalisée avec<br />
un mixe de composants discrets et de<br />
surface de très bonne qualité. Effectivement,<br />
nous ne voyons aucun câblage et<br />
l’arrivée des 24 V de l’alimentation a été<br />
placée au plus loin des circuits audio.<br />
A l’écoute<br />
Dès les premières minutes,<br />
l’amplificateur Ear II donne une<br />
sensation de puissance assez peu<br />
commune dans cette gamme<br />
de prix. On sent le son puissant,<br />
notamment dans le grave où cet<br />
appareil semble régner en maître.<br />
Pour les casques manquant de<br />
niveau dans ce registre, ils font<br />
être aux anges avec le Rega Ear II.<br />
Alors bien entendu, nous pourrions souhaiter<br />
un peu plus de tenue, de nervosité<br />
dans cette partie du spectre, mais avec<br />
un casque, ça tombe à pic. Les voix sont<br />
charnelles et montrent beaucoup de<br />
matière même s’il apparaît avec le temps<br />
que l’équilibre tonal est quelque physiologique<br />
comme si le Rega voulait montrer<br />
son caractère bien trempé aux deux<br />
extrémités du spectre. Du coup, l’image<br />
est majestueuse, avec une excellente<br />
ampleur. On n’obtient pas le pouvoir de<br />
définition, comme de transparence d’un<br />
HA-200 qui brille particulièrement sur ce<br />
point, mais le Rega montre une santé à<br />
toute épreuve, avec une sorte de réserve<br />
de puissance sous les pieds.
<strong>Casques</strong> série lambda :<br />
Amplificateurs série lambda :<br />
SR207 - SR307 - SR407 - SR507<br />
SRM252S - SRSM323S - SRM006TS<br />
La nouvelle série Stax Lambda est le fruit de nombreuses années de recherche. Elle représente<br />
l’aboutissement de 50 années de savoir et de maitrise dans la fabrication de système de<br />
reproduction sonore électrostatique. D’une fabrication extrêmement soignée et luxueuse,<br />
entièrement réalisée à la main au Japon depuis 1960 selon les règles de l’artisanat d’art<br />
avec les matériaux les plus nobles : cuir, métaux et alliages précieux. La nouvelle série Stax<br />
Lambda s’adresse aux mélomanes et aux esthètes les plus exigeant en quête de perfection.<br />
Importateur et distributeur exclusif<br />
www.alteraudio.fr
38<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
SMART AUDIO<br />
Smart DAC<br />
Petit, complet et très<br />
musical, cet ampli casque<br />
et convertisseur Smart<br />
DAC rassemble en un seul<br />
boitier tout ce que l’on peut<br />
attendre d’un tel appareil.<br />
600 €<br />
Ce petit ampli casque et convertisseur<br />
est le fruit d’une collaboration entre<br />
un concepteur bien connu du monde<br />
audiophile, Holger Stein, et une société<br />
coréenne, Smart Audio. Ils ont travaillé<br />
à la conception d’un convertisseur facilement<br />
transportable faisant fonction<br />
d’ampli casque comme de préampli.<br />
Le Smart DAC se présente sous la<br />
forme d’un boîtier au châssis tout en<br />
aluminium usiné. Les habillages latéraux<br />
peuvent être choisis entre différentes<br />
couleurs : rouge, noire, silver,<br />
titane ou or. Le degré de finition est<br />
assez élevé, comme le poids de l’appareil,<br />
et une petite fenêtre sur le capot<br />
supérieur ajoute une touche professionnelle<br />
assez agréable. Elle permet<br />
de voir si l’appareil est alimenté que ce<br />
soit via le secteur (alimentation externe<br />
fournie) ou les prises USB. Toute<br />
la connectique se disperse autour de<br />
deux côtés de l’appareil (difficile de<br />
distinguer l’avant de l’arrière) avec<br />
deux sorties analogiques RCA plaquées<br />
or, placées au côté d’une entrée<br />
USB 2.0 B, une sortie optique Toslink<br />
et de celle de l’alimentation externe.<br />
La face avant comprend le bouton de<br />
volume (un modèle de chez Alps) et le<br />
sélecteur de source qui sert également<br />
à mettre le Smart DAC en position off.<br />
A l’arrière, on peut brancher un casque<br />
par un mini-jack et une source analogique<br />
par le même type de prise. On<br />
aperçoit aussi une seconde prise USB,<br />
mais de type A qui servira, lorsqu’on<br />
la connecte à un ordinateur, à doubler<br />
la puissance de l’alimentation 5 V. La<br />
conversion est confiée à une puce<br />
Wolfson WM8716 qui travaille jusqu’à<br />
24 bits/192 kHz avec suréchantillonnage<br />
du flux à cette résolution maximale,<br />
le flux numérique étant cadencé<br />
par deux horloges distinctes avec<br />
interface USB Tenor TE7022L. L’ampli<br />
casque fait appel à un double ampli<br />
Op à faible bruit (MME49710MA) suivi<br />
d’un étage à transistors pour le courant.<br />
Ajoutons qu’il est possible d’ajouter<br />
à cet appareil un dongle pour une<br />
transmission Bluetooth (100 euros en<br />
option).<br />
Connaissant quelque peu les électroniques<br />
Stein, et leur suavité habituelle<br />
dans l’établissement des timbres,<br />
l’écoute de ce Smart DAC n’est pas<br />
franchement une surprise. Il se dégage<br />
assez vite une sensation de grand<br />
confort sonore, loin des crispations<br />
que l’on pourrait trouver sur des appareils<br />
de ce format. Bien au contraire,<br />
le son est d’une grande douceur sans<br />
pour autant se déparer d’une certaine<br />
précision dans le haut du spectre.<br />
L’écoute au casque nous est apparue<br />
comme sachant doser sans rupture<br />
l’aspect charnel du médium avec les<br />
deux autres extrémités du spectre. La<br />
dynamique est de bon niveau, mais<br />
ce n’est pas sur ce plan que le Smart<br />
DAC sera le plus convaincant. Néanmoins<br />
son aptitude à rester maître de<br />
toutes situations le place dans le clan<br />
des appareils réussis. On le préférera<br />
plus pour de la musique classique<br />
que techno et ses nappes de synthé<br />
ravageuses. Ici priorité est donnée à<br />
la sensualité plutôt qu’à une analyse<br />
sonore poussée.<br />
Spécifications<br />
•Convertisseur : Wolfson WM8716,<br />
24/192 kHz<br />
•Connectique : USB 2.0, 1 analogique<br />
mini-jack, sortie optique (24/96 kHz),<br />
sortie analogique RCA, USB A pour<br />
alimentation, sortie casque<br />
•Niveau de sortie line : 2 Vrms<br />
•Dimensions : 125 x 35 x 105 mm<br />
•Poids : 0.3 kg<br />
Notre avis<br />
Fabrication<br />
Versatilité<br />
Musicalité<br />
Intérêt
<strong>Casques</strong> et Ecouteurs<br />
L'essentiel du style<br />
Conçue pour les passionnés de mode et de musique, la gamme ésnsy vous propose des casques<br />
et des écouteurs élégants et tendances avec une qualité d'écoute optimale et un confort idéal.<br />
Adoptez celui qui correspond à votre style.<br />
JVC FRANCE Sce Consommateurs 0825-800-811 (0.15€/min),<br />
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40<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
TEAC<br />
Teac HA-501<br />
Il y a dans l’offre Hifi TEAC une série 501 comportant, sous un<br />
format compact, 5 appareils très performants dont un convertisseur<br />
501 DAC. Pour notre guide, nous nous sommes penchés sur<br />
l’amplificateur pour casque HA-501 conçu dans le même esprit.<br />
800 €<br />
La gamme 501 du constructeur<br />
nippon TEAC remporte depuis sa<br />
sortie un beau succès grâce, d’une<br />
part à une qualité de fabrication<br />
irréprochable, et d’autre part à des<br />
performances tant techniques que<br />
musicales reconnues par tous. Avec<br />
sa capacité à lire, via sa prise USB, des<br />
fichiers DSD (l’équivalent du SACD)<br />
en natif, et ce pour un prix à l’époque<br />
assez raisonnable, le convertisseur<br />
UD-501 DAC s’était attiré bien des<br />
faveurs de la part de la presse comme<br />
du grand public. Aujourd’hui, nous<br />
nous sommes penchés sur leur<br />
modèle d’amplificateur pour casque<br />
totalement analogique avec circuit<br />
en puissance en Classe A, le HA-501,<br />
un modèle qui déjà a reçu le prix<br />
Audio Excellence Award au Japon<br />
entre autres. La sortie casque des<br />
amplificateurs intégrés ou même<br />
lecteur de CD ne possédant pas de<br />
section pour casque de haut niveau,<br />
TEAC comme un certain nombre<br />
de fabricants ont vite compris le<br />
besoin pour les grands amateurs de<br />
ce type d’écoute d’avoir un appareil<br />
spécifiquement fait pour remplir ce<br />
rôle.<br />
Très belle construction et<br />
technique de pointe<br />
Le HA-501 reprend exactement le<br />
même châssis tout métal que les<br />
autres éléments de cette série avec<br />
une qualité de fabrication bien audessus<br />
de la moyenne. Il n’accepte<br />
pas moins de 4 sources analogiques<br />
dont une symétrique pour les puristes<br />
(3 RCA, 1 XLR et 1 mini jack Aux) en<br />
face avant. Sur cette même face avant,<br />
nous trouvons le sélecteur des sources<br />
grâce à un bouton rotatif mis au côté<br />
d’un autre sélecteur, mais celui-là<br />
offrant un réglage fin du Damping<br />
Factor, ou facteur d’amortissement,<br />
correspondant à la capacité de la<br />
section amplificatrice d’amortir les<br />
déplacements des membranes suivant<br />
les caractéristiques des casques et<br />
leur impédance. Là, bravo, c’est le<br />
seul appareil à offrir cette fonction<br />
pourtant importante, et des tests
Pur<br />
Class-A...<br />
L'ampli casque<br />
Ultime<br />
HA-200<br />
Amplification pur Class-A.<br />
Conception Single-Ended (SE).<br />
Courant de sortie constant.<br />
P<br />
P<br />
P<br />
Le Nuforce HA-200 est un ampli casque fonctionnant en<br />
pur Class-A de conception Singled-Ended (SE), combiné<br />
avec la topologie de courant de sortie constant. Un ampli<br />
casque performant conçu pour satisfaire les amateurs<br />
d'écoute au casque.<br />
Unique, deux unités de HA-200 peuvent être combinées<br />
pour augmenter la puissance x4, en mode symétrique,<br />
qui permet de gérer les casques les plus exigeants, tout<br />
en restant équilibré et musical.<br />
Distribué en France par<br />
, www.nuforce.com
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
42<br />
Spécifications<br />
•Connectique : 2 entrées RCA + 1<br />
symétrique XLR, 1 entrée XLR, 1 x<br />
mini jack 3.25 mm, 1 sortie stéréo<br />
RCA, 1 sortie casque 6.35 mm<br />
•Puissance : 2 x 1400 mW sous<br />
32 Ω et 2 x 135 mW sous 600 Ω<br />
•Distorsion THD+N : 0.01%, < 0.01%<br />
de 20 à 20 kHz, 32 Ω<br />
•Réponse en fréquence :<br />
10 Hz à 20 kHz, +/- 3 dB<br />
•Rapport signal bruit : 110 dB<br />
•Dimensions : 290 x 81.2 x 244 cm<br />
•Poids : 4.1 kg<br />
Notre avis<br />
Fabrication<br />
Fonctions<br />
Musicalité<br />
Intérêt<br />
d’écoute permettront à l’utilisateur de<br />
choisir la bonne position en fonction de<br />
son casque. TEAC d’ailleurs annonce que<br />
le HA-501 permet l’écoute de casque<br />
allant jusqu’à 600 Ω avec une puissance<br />
maximale. L’arrière de l’appareil<br />
comprend toute la connectique citée<br />
plus haut avec en plus un petit inverseur<br />
pour passer la sortie analogique en<br />
mode fixe, variable ou encore nul.<br />
Un autre sélecteur mettra ou pas<br />
l’appareil en stand-by si inutilisé depuis<br />
un certain temps automatiquement.<br />
Une fois l’appareil ouvert, nous ne<br />
pouvons qu’être admiratifs du choix<br />
des composants comme de la qualité<br />
du montage. D’abord, la taille du<br />
transformateur torique, largement<br />
dimensionné pour l’usage de cet<br />
appareil, et l’architecture totalement<br />
double mono avec deux cartes<br />
d’amplification séparées nous confortent<br />
dans l’idée qu’un réel travail a été<br />
effectué par les ingénieurs de chez TEAC<br />
pour tirer le meilleur de chaque casque<br />
connecté. Ces circuits d’amplifications<br />
font appel à 2 amplificateurs<br />
opérationnels Muses8920 dans un<br />
montage symétrique avec tension<br />
d’alimentation propre. TEAC y a ajouté<br />
une technologie dite Active DC Servo<br />
afin de minimiser tous les phénomènes<br />
de distorsion de ces circuits.<br />
A l’écoute<br />
Dès les premières minutes d’écoute,<br />
nous sentons bien que nous avons<br />
affaire, avec cet ampli à un TEAC dans<br />
la plus grande tradition. Il émane tout<br />
de suite une dynamique, une nervosité<br />
qui, manifestement, sont dans les<br />
gênes de ce constructeur. L’équilibre<br />
tonal est aussi droit que l’horizon, sans<br />
fioriture aucune, très loin du modèle<br />
Musical Fidélité M1-HPA1 présent dans<br />
ce guide. Le TEAC se montre moins<br />
souple, moins chaleureux, néanmoins<br />
il offre un nombre de détails, de microinformations<br />
que le Musical Fidelity<br />
laisse un peu de côté. On pourrait<br />
trouver le TEAC HA-501 un peu raide,<br />
voire froid en comparaison, mais il offre<br />
une restitution tout en définition et en<br />
précision. Ce sera une question de choix<br />
personnel pour le futur utilisateur.
44<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
AËDLE<br />
Aëdle Vk-1<br />
L’Aëdle Vk-1 est un des casques que nous attendions<br />
avec le plus d’impatience de recevoir en test : annoncé<br />
dès décembre 2012, nous n’avons réellement pu<br />
l’approcher qu’en septembre 2013, et ne l’obtenir pour<br />
un vrai test qu’en novembre 2013.<br />
350 €<br />
Pourquoi ce casque Aëdle Vk-1 nous a-til<br />
tellement fait saliver ? Tout simplement<br />
parce qu’il s’agit du premier modèle<br />
d’une toute jeune marque française et<br />
qu’il est, en très grande partie, Made<br />
in France. La presse internationale a<br />
déjà beaucoup écrit sur Vk-1, ce qui a<br />
réellement fait le buzz dans le secteur<br />
de l’audio, mais aussi bien au-delà, dès<br />
l’annonce de sa sortie.<br />
En photo, le Vk-1 est magnifique, d’un<br />
style très original, simple, luxueux et<br />
épuré. Cependant, avec le modèle de<br />
test reçu, en finition métal naturel : nous<br />
avons quand même eu la réflexion de la<br />
part de notre entourage que les coques<br />
en aluminium brossé donnaient l’impression<br />
que l’on avait «deux casseroles sur<br />
les oreilles». Rassurez-vous, une version<br />
noire carbone existe aussi.<br />
La qualité de fabrication est en tout<br />
cas superbe. Le Vk-1 est un casque<br />
supra-auriculaire et assez léger. Il tient<br />
correctement en place pour la balade,<br />
mais son câble interchangeable n’est<br />
pas équipé d’origine d’un microphone<br />
et commandes pour smartphone. Par<br />
ailleurs, l’utilisateur ne doit pas hésiter<br />
à adapter ce casque à sa propre morphologie.<br />
L’arceau très fin en métal peut<br />
être façonné comme des branches de<br />
lunettes pour que les oreillettes appuient<br />
correctement sur les oreilles et avec un<br />
angle parfait. Si ce réglage est bien fait,<br />
le Vk-1 isole assez bien des bruits extérieurs<br />
et son confort est d’un bon niveau.<br />
La transcription est assurée par des<br />
transducteurs de qualité de 40 mm avec<br />
charge semi-close. La restitution sonore<br />
est d’une grande pureté et transparence.<br />
Le grave n’est pas très profond, mais ne<br />
manque aucunement de matière, ni de<br />
chaleur. Les aigus sont à la fois doux et<br />
détaillés, assez clairs, tandis que le registre<br />
médium bénéficie d’une belle définition.<br />
Le Vk-1 n’est peut-être pas aussi<br />
dynamique, aussi puissant que d’autres<br />
casques de sa catégorie de prix, mais sa<br />
restitution est naturelle, vivante, aérée, et<br />
fort agréable. Il s’agit en outre d’un vrai<br />
produit de luxe et d’artisanat avec des<br />
finitions très soignées et un assemblage<br />
réalisé en partie par des mains expertes<br />
en Bretagne.<br />
Spécifications<br />
•Type : semi-clos, supra-auriculaire<br />
•Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />
•HP : 40 mm (électrodynamiques)<br />
•Sensibilité : 129 dB<br />
•Impédance : 32 Ω<br />
•Puissance max. : 40 mW<br />
•Cordon : amovible de 1,2 m avec<br />
connecteur mini-jack<br />
•Accessoires : Housse matelassée<br />
de rangement, adaptateurs prises<br />
avion et jack 6,35 mm<br />
•Poids : 215 g<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
45<br />
ALPHA<br />
DESIGN LABS<br />
ADL by Furutech H118<br />
Furutech, spécialiste des accessoires et composants audiophiles d’origine<br />
japonaise, détient la marque Alpha Design Labs (ADL) qui propose de<br />
nombreux petits appareils dédiés à la musique dématérialisée, ainsi que<br />
ce premier casque H118.<br />
Spécifications<br />
•Type : clos, supra-auriculaire<br />
•Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />
•HP : 40 mm (électrodynamiques)<br />
•Sensibilité : 98 dB/1 mW/1 kHz<br />
•Impédance : 68 Ω à 1 kHz<br />
•Puissance max. : 200 mW<br />
•Cordon : amovible de 3 m avec<br />
connecteur mini-jack<br />
•Accessoires : mallette de rangement,<br />
adaptateur jack 6,35 mm<br />
•Poids : 245 g<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt<br />
230 €<br />
L’ADL H118 est un casque circum-aural<br />
fermé dont le look moderne et assez<br />
jeune rompt quelque peu avec l’aspect<br />
très audiophile des produits Hifi High End<br />
auxquels Furutech nous avait habitués. Et<br />
pourtant, ce casque est sorti des mêmes<br />
mains des ingénieurs de cette marque,<br />
qui ont de façon habituelle une approche<br />
très puriste. La qualité de fabrication<br />
n’est pas très chic dans l’absolu : elle fait<br />
principalement appel à des matériaux<br />
plastiques de synthèse, mais l’impression<br />
est, malgré tout, une belle robustesse<br />
générale.<br />
L’approche d’ADL est manifestement plus<br />
pro que fashion. Préférant des finitions<br />
basiques mais résistantes, la marque<br />
s’est concentrée sur la qualité des câbles<br />
et transducteurs. Ces derniers sont des<br />
modèles de 40 mm ayant bénéficié d’un<br />
traitement par cryogénisation. Leur<br />
bobine est un en argent plaqué cuivre.<br />
Les connecteurs sont plaqués au rhodium,<br />
on note là le soin audiophile propre<br />
à Furutech. On peut aussi apprécier le<br />
profil légèrement triangulaire des coussinets<br />
des oreillettes, très étudié. Ce casque<br />
serre relativement bien les oreilles et reste<br />
bien en place, tout en l’isolant bien des<br />
bruits extérieurs.<br />
Ce pourrait être un bon casque nomade<br />
d’autant qu’il est pliable sur lui-même.<br />
Malheureusement, il est livré avec un seul<br />
câble de grande longueur (trois mètres)<br />
sans microphone ni commandes pour<br />
smartphone. Ce cordon, amovible, se fixe<br />
au casque par le biais d’une prise mini-<br />
XLR à verrouillage et se termine par une<br />
prise mini-jack avec adaptateur jack 6,35<br />
mm. L’ADL H118 se destine donc plutôt<br />
aux DJ, au monitoring en studio et aux<br />
écoutes Hi-Fi à la maison. L’ADL H118 est<br />
livré d’origine avec une belle mallette<br />
ovoïde pour son rangement et avoue un<br />
poids sur la balance de 250 grammes.<br />
À l’écoute, l’ADL H118 n’offre pas une<br />
restitution hyper démonstrative, mais<br />
possède de nombreuses qualités. L’équilibre<br />
tonal est très réussi avec des timbres<br />
chauds et une belle ouverture dans le<br />
médium-aigu. Le grave est présent tout<br />
en conservant une certaine légèreté. Les<br />
amateurs de Pop sucrée se régaleront<br />
avec ce casque. Il convient à merveille<br />
à l’ambiance, moelleuse, légèrement<br />
planante du morceau «Gasoline» du<br />
groupe Alpine par exemple. Il en émane<br />
une joie de vivre très satisfaisante tout en<br />
conservant une grande douceur. Il offre<br />
du grain comme de la matière au son et<br />
ce sans masquer ces micro-détails des<br />
prises de son. Analytique mais pas froid.<br />
Enfin, il est agréable à bas comme à fort<br />
volume d’écoute et se montre également<br />
convaincant sur des styles de musique<br />
très variés : moderne, jazz ou classique.
46<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
AKG<br />
100 €<br />
AKG K 451<br />
Proposé à un prix très compétitif sur le web, l’AKG K 451 a<br />
tout ce que l’on attend d’un bon petit casque nomade, y<br />
compris des performances sonores de très bon niveau.<br />
De finition plutôt soignée, le casque<br />
AKG K 451 comporte un arceau très<br />
fin et léger et ses charnières semblent<br />
être d’une bonne robustesse, puisque<br />
renforcés par des pièces métalliques.<br />
Les enjoliveurs en aluminium et les<br />
fausses grilles métallisées des oreillettes<br />
apportent une touche de style élégante<br />
et discrète. De tout petit diamètre,<br />
les oreillettes closes bénéficient<br />
d’articulations tridimensionnelles qui<br />
permettent de bien les ajuster face aux<br />
pavillons auditifs. Elles ne serrent pas<br />
très fort le crâne et leurs coussinets à<br />
mémoire de forme sont bien rembourrés.<br />
Le confort est donc de bon niveau.<br />
Par contre, l’isolation phonique par<br />
rapport aux bruits ambiants est assez<br />
modérée, tandis que le maintien est juste<br />
correct. Ce casque tient suffisamment<br />
bien en place pour un usage nomade,<br />
mais pas pour faire du sport. Pour<br />
ce qui est des accessoires, ce casque<br />
est livré, comme un modèle haut de<br />
gamme, avec de nombreux éléments.<br />
Très compact, il peut se replier à plat et<br />
sur lui-même pour se lover dans sa belle<br />
petite mallette rigide de rangement.<br />
Il est aussi fourni avec deux câbles<br />
interchangeables, l’un pour les sources<br />
traditionnelles avec prise mini-jack<br />
à trois contacts et l’autre<br />
disposant de commandes<br />
ainsi qu’un microphone pour<br />
smartphone avec prise minijack<br />
à quatre contacts. Un<br />
regret : nous aurions apprécié<br />
avoir un large choix de couleurs<br />
pour sa finition comme pour son<br />
petit frère le K 430.<br />
À l’écoute, l’AKG K 451 est également<br />
fort convaincant et se place devant ou à<br />
côté des (il faut choisir !!) de ses meilleurs<br />
camarades de jeu de la même catégorie<br />
de prix. Il procure une image sonore très<br />
vaste, ample et aérée. On n’a absolument<br />
pas l’impression d’écouter un petit<br />
casque. Les basses sont généreuses et<br />
dynamiques. Le registre médium est<br />
lumineux. On entend beaucoup de<br />
détails sur les voix et sur les ambiances<br />
de prises de son. L’aigu arrive à concilier<br />
douceur et un bon degré d’ouverture.<br />
Les timbres ne sont pas totalement<br />
neutres, l’équilibre tend vers une<br />
approche physiologique, mais le résultat<br />
est toujours plaisant et entraînant sur la<br />
plupart des styles de musiques. L’AKG<br />
K 451 est un must dans sa catégorie, un<br />
excellent compromis entre ergonomie,<br />
compacité, prix serré et performances<br />
sonores.<br />
Spécifications<br />
• Type : clos, supra-auriculaire<br />
• Réponse : 11 Hz à 29,5 kHz<br />
• Transducteurs : 40 mm (dynamiques)<br />
• Sensibilité : 126 dB SPL/V<br />
• Impédance : 32 ohms<br />
• Puissance max. : 30 mW<br />
• Cordons : interchangeables, 1,2<br />
m classique et 1,2 m avec microphone<br />
et commandesd<br />
• Poids : 120 g<br />
• Accessoires : mallette de rangement,<br />
adaptateur jack 6,35 mm<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
47<br />
300 €<br />
AKG K 495NC<br />
Avec son look très design, le casque AKG K495NC (NC<br />
pour Noise Canceling) vise une clientèle haut de gamme.<br />
Sa fabrication est à la fois très luxueuse et élégante.<br />
Spécifications<br />
• Type : casque clos, supra-auriculaire<br />
à système de réduction de<br />
bruit actif<br />
• Réduction du bruit : 20 dB à<br />
double capteur<br />
• Alimentation : batterie (autonomie<br />
40 heures)<br />
• Transducteurs : électrodynamiques<br />
de 40 mm<br />
• Impédance : 26 Ω<br />
• Sensibilité : 104 dB SPL/mV<br />
• Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />
• Puissance admissible : 50 mW<br />
• Cordons : 1,2 et 1,4 m<br />
• Poids : 235 g<br />
• Accessoires : mallette, adaptateur<br />
prise avion, chargeur USB,<br />
adaptateurs secteurs<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt<br />
Raffiné tout en étant sobre, le casque<br />
AKG K495NC donne une impression<br />
immédiate d’élégance que confirment<br />
la discrétion du logo, et l’habillage des<br />
oreilles en cuir. De plus, les bagues et<br />
charnières tournant sur 360° (mécanisme<br />
3D-axis unique pour faciliter le transport<br />
et le rangement) réalisées en métal<br />
satiné sont d’une très belle fabrication.<br />
On est en présence d’un produit de luxe<br />
malgré un prix qui ne l’est pas.<br />
Le nombre d’accessoires l’atteste aussi.<br />
Le package comprend une mallette de<br />
transport en similicuir assez fine, un<br />
chargeur USB pour la batterie intégrée<br />
du système antibruit, des adaptateurs<br />
pour les prises secteurs britanniques,<br />
françaises et australiennes auxquels<br />
s’ajoutent un dernier adaptateur pour<br />
les prises avions. Ce casque, ainsi fourni,<br />
est prêt à tous les voyages et toutes les<br />
destinations. Deux cordons interchangeables,<br />
de longueur différente, sont<br />
également fournis, mais aucun d’entre<br />
eux ne comporte ni de commandes ni de<br />
microphone pour smartphone. Pour un<br />
produit nomade c’est un peu regrettable,<br />
même s’il doit être possible de se fournir<br />
cet accessoire en option.<br />
A l’écoute, l’AKG K495NC, grâce à son<br />
arceau assez large et suffisamment<br />
molletonné ainsi que ses oreillettes bien<br />
moelleuses, est agréable à porter. Il peut<br />
fonctionner en mode actif ou passif (avec<br />
système antibruit désactivé ou pas) et<br />
dans les deux cas, il n’offre pas du tout<br />
le même type de restitution sonore. En<br />
mode passif, on retrouve l’esthétique<br />
sonore des modèles haut de gamme<br />
de la marque, avec un son très claire et<br />
beaucoup de détails dans le haut médium.<br />
L’aigu comme les graves sont en<br />
revanche assez discrets. En mode actif,<br />
c’est-à-dire avec le système antibruit en<br />
marche, la courbe de réponse s’inverse<br />
avec des graves beaucoup plus charnus<br />
et tendus, avec un haut du spectre<br />
plutôt doux, mais toujours aussi bien<br />
défini. A chaque utilisateur de choisir son<br />
mode d’écoute préféré en fonction de la<br />
situation. Le système antibruit est d’une<br />
bonne efficacité pour un modèle supraauriculaire.
48<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
AUDIO-<br />
TECHNICA<br />
260 €<br />
Audio-Technica<br />
ATH-ES700<br />
Entièrement fabriqué au pays du soleil levant, l’Audio-<br />
Technica ATH-ES700 est d’une conception plus axée<br />
sur la performance sonore que le style ou le design. Il<br />
est excellent à l’écoute, mais cela ne veut pas dire qu’il<br />
est moche.<br />
L’Audio Technica ATH-ES700 est un<br />
casque nomade audiophile dont le<br />
câble est inamovible et démuni de<br />
microphone ainsi que de commande de<br />
volume utile pour l’utilisation de smartphone.<br />
Nous comprenons donc que<br />
nous avons affaire à un casque dédié à<br />
la musique essentiellement. Cependant,<br />
nous pouvons regretter sur ce point le<br />
choix d’un câble quelque peu fin, ce qui<br />
pourrait laisser à penser que ce dernier<br />
est, par nature, facilement endommageable<br />
avec le temps.<br />
L’ATH-ES700 est à classer dans la catégorie<br />
des casques supra-aural fermés et, est<br />
doté de deux transducteurs de 42 mm<br />
de diamètre. Les bobines mobiles de ces<br />
derniers sont en cuivre désoxygéné, et<br />
il offre une réponse en fréquence très<br />
large, de 5 Hz à 30 kHz ! L’ATH-ES700,<br />
n’est certes pas d’un niveau de confort<br />
parfait, mais pour le reste, il n’a que des<br />
qualités, à commencer par une fabrication<br />
très soignée avec une élégante<br />
finition métal brossé miroir (très sensible<br />
aux marques de doigts, mais une<br />
chiffonnette de nettoyage est fournie)<br />
que l’on retrouve sur les deux coques<br />
abritant les haut-parleurs. L’ATH-ES700<br />
tient en outre bien en place lorsque l’on<br />
est en mouvement. Ses coussinets, assez<br />
larges, offrent une bonne<br />
isolation passive face aux<br />
bruits extérieurs, tout cela<br />
en gardant un poids sur la<br />
balance fort modéré.<br />
À l’écoute, l’ATH-ES700 nous a particulièrement<br />
plu. Il se classe assez rapidement<br />
parmi les meilleurs de sa catégorie.<br />
Pour un prix d’environ 250 euros, sa<br />
restitution sonore réalise une parfaite<br />
synthèse entre une grande transparence,<br />
un équilibre des timbres très agréable,<br />
un registre grave corpulent, mais aussi<br />
percutant... Des qualités qu’il est difficile<br />
de trouver réunies avec le même casque.<br />
La scène sonore, quant à elle, est vaste et<br />
aérée, avec une belle sensation d’espace.<br />
Le rendu sonore est globalement très dynamique<br />
et rapide, mais cette nervosité<br />
ne se fait pas au prix d’une quelconque<br />
agressivité. Excellente tenue en puissance<br />
également (très peu de coloration<br />
et de saturation à fort volume). L’Audio-<br />
Technica ATH-ES700 est donc réellement<br />
très agréable à écouter sur tous les styles<br />
de musique : les amateurs de classique<br />
seront séduits par la richesse des timbres<br />
et les amateurs de musique moderne<br />
aimeront ce côté nerveux et propre dans<br />
les basses fréquences.<br />
Spécifications<br />
•Type : clos, supra-auriculaire<br />
•Réponse : 5 Hz à 30 kHz<br />
•Transducteurs : 42 mm environ<br />
•Sensibilité : 104 dB/mW<br />
•Impédance : 56 Ω<br />
•Puissance max. : 1000 mW<br />
•Cordon : 1,2 m avec prise<br />
mini-jack<br />
•Poids : 160 g<br />
•Accessoires : housse de rangement<br />
et chiffon de nettoyage<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
49<br />
Audio-Technica AD500X<br />
Ce casque est une seconde version du AD500 et<br />
porte donc le suffixe X. Petit frère du fameux modèle<br />
AD1000, il en reprend les mêmes recettes techniques<br />
et c’est une bonne chose.<br />
Spécifications<br />
•Type : casque ouvert, circum-auriculaire<br />
•Transducteurs : électrodynamiques<br />
de 53 mm<br />
•Impédance : 48 Ω<br />
•Sensibilité : 104 dB/mW<br />
•Réponse : 5 Hz à 25 kHz<br />
•Puissance admissible : 500 mW<br />
•Cordon : 3 m<br />
•Poids : 235 g<br />
•Accessoires : câble avec minijack,<br />
adaptateur jack 6,35 mm<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt<br />
150 €<br />
Le casque Audio-Technica AD500X est<br />
fait pour les mélomanes qui cherchent<br />
de la musicalité avant toute chose, et<br />
non plein de fonctionnalités comme<br />
la présence de câble avec commande<br />
et microphone pour les smartphones,<br />
ou encore un cordon interchangeable.<br />
Nous avons affaire à un casque que l’on<br />
porte chez soi, en toute tranquillité pour<br />
écouter de la musique dans de bonnes<br />
conditions. Esthétiquement, ce modèle<br />
ressemble à s’y méprendre à ses grands<br />
frères (AD700, AD900, AD1000) avec son<br />
principe de double arceaux très fins avec<br />
technologie d’ajustement dit 3D Wing,<br />
qui permet un auto-ajustement sur la<br />
tête dès que l’on s’en empare.<br />
Au bout de ce support, nous trouvons<br />
deux coques en aluminium très ouvertes,<br />
ce qui laisse présager une isolation phonique<br />
presque nulle et c’est d’ailleurs le<br />
cas dans la pratique. En cela, ce casque<br />
est donc bien fait pour une écoute Hi-Fi<br />
«à la maison» et non pour être porté en<br />
situation de bruits extérieurs importants.<br />
Et pourtant avec ce système 3D Wing, il<br />
tient très bien sur la tête, et son utilisateur<br />
pourra se balader avec sans aucun<br />
souci.<br />
Les deux coques des oreillettes renferment<br />
des transducteurs très larges<br />
de 53 mm de diamètre. Les oreillettes,<br />
de grande taille aussi, enrobent bien<br />
l’appareil auditif et leur revêtement très<br />
doux, s’ajoutant à un poids de seulement<br />
235 g, procure un confort d’utilisation exceptionnel.<br />
Le câblage a fait l’objet d’une<br />
attention particulière. Il est formé à partir<br />
de cuivre OFC, c’est-à-dire désoxygéné,<br />
lui conférant de fait une plus grande<br />
pureté donc moins de perte du signal<br />
durant le transfert des signaux musicaux.<br />
A l’écoute : mais quelle clarté, quelle<br />
aération ! Ce casque Audio-Technica<br />
AD500X excelle dans le domaine de la<br />
précision avec un son d’une très grande<br />
légèreté. L’équilibre tonal est magnifique<br />
avec beaucoup de rigueur et d’une<br />
neutralité absolue. Ce n’est pas le genre<br />
de casque qui va essayer d’en faire trop ;<br />
au contraire, il s’éloigne de toutes colorations<br />
abusives ou de son physiologique<br />
comme il est courant de rencontrer. Le<br />
grave semble presque diaphane, mais<br />
ce n’est qu’une impression : lorsqu’il est<br />
sollicité, ce registre est capable d’être à la<br />
fois puissant et d’une très bonne nervosité.<br />
Un casque qui plaira plus aux mélomanes<br />
en recherche de vérité sonore<br />
qu’à un public plus jeune, préférant lui,<br />
un son plus rentre-dedans.
K323 XS<br />
êcouteurs intra-auriculaires m<br />
Taille minimale,<br />
son maximum<br />
Acheter maintenant
iniatures
52<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
BANG<br />
&OLUFSEN<br />
400 €<br />
Bang & Olufsen H6<br />
La marque danoise Bang & Olufsen a beaucoup d’admirateurs,<br />
mais aussi beaucoup de détracteurs parmi les audiophiles.<br />
Voyons qui a raison avec le casque BeoPlay H6.<br />
Bang & Olufsen est une marque historique<br />
et emblématique qui représente<br />
une certaine approche du luxe en<br />
matière d’audio-vidéo. On lui doit beaucoup<br />
d’innovations tant sur le plan du<br />
design que de l’acoustique notamment<br />
dans les années 80 et 90. La marque a<br />
pu souvent agacer les audiophiles, car<br />
à une époque, lorsque l’on parlait de<br />
Hi-Fi haut de gamme à un non-initié, il<br />
n’avait que B&O à la bouche, alors qu’il<br />
existait pourtant déjà beaucoup d’autres<br />
marques méritantes qui fabriquaient des<br />
produits aux performances bien supérieures.<br />
Néanmoins, B&O est resté un<br />
maître pour allier esthétisme, compacité<br />
et qualité sonore. C’est une marque pour<br />
laquelle, personnellement, nous avons<br />
un grand respect et de l’admiration.<br />
Ce nouveau casque BeoPlay H6 (le précédent<br />
modèle B&O remontait à 1985)<br />
est particulièrement élégant. Il existe en<br />
version noire, brun clair ou vert métallisé<br />
(notre préférée). Son arceau et les coussinets<br />
de ses oreillettes sont habillés de<br />
véritable cuir d’agneau. Le casque peut<br />
se replier à plat, l’armature et les coques<br />
sont en aluminium. On regrette juste<br />
que les molletons du serre-tête soient<br />
un peu fermes, qu’une partie des coques<br />
soit en plastique pas très chic et que les<br />
glissières des oreillettes soient un peu<br />
lâches. Elles risquent de se «détendre» un<br />
peu lorsque l’on marche énergiquement.<br />
Le confort est d’un<br />
bon niveau mais pas<br />
exceptionnel. Idem pour<br />
l’isolation phonique.<br />
Bien que circum-auriculaire,<br />
le BeoPlay est un<br />
casque principalement<br />
destiné à un usage nomade.<br />
Il est relativement léger, livré<br />
avec un câble amovible avec commande<br />
et microphone pour smartphone,<br />
ainsi qu’une housse faite d’un<br />
tissu au velouté très fin et un adaptateur<br />
pour prise avion. À l’écoute, le BeoPlay<br />
H6 a une esthétique sonore bien particulière.<br />
Le haut du spectre est en avant,<br />
très informatif et transparent, mais parfois<br />
aussi assez clinquant. Le grave est en<br />
revanche plus discret, il sait descendre<br />
relativement bas et être propre, mais<br />
manque un peu d’impact, de générosité.<br />
Il est clair que ce casque ne s’adresse<br />
pas aux amateurs de Gangsta Rap ou de<br />
Métal.<br />
Pour contre sur de la pop, de la variété,<br />
du jazz ou du classique, cela peut passer<br />
et même être parfois assez séduisant car<br />
le BeoPlay a une image sonore aérée et<br />
ouverte. Reste cependant que, pour un<br />
prix de vente de 400 euros, ce casque<br />
nous laisse un peu sur notre faim. Pour<br />
un coup d’essai, il ne s’agit pas d’un<br />
coup de maître.<br />
Spécifications<br />
•Type : clos, circum-auriculaire<br />
• Réponse : 20 Hz à 22 kHz<br />
• HP : 40 mm (dynamiques)<br />
• Sensibilité : n.c.<br />
• Impédance : n.c.<br />
• Puissance max. : n.c.<br />
• Cordon : amovible de 1,2 m avec<br />
commandes et microphone pour<br />
smartphone<br />
• Accessoires : housse de rangement,<br />
adaptateur prise avion<br />
• Poids : 230 g<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
53<br />
BOWERS<br />
&WILKINS<br />
Spécifications<br />
• Type : clos, circum-auriculaire<br />
• Réponse : 10 Hz à 20 kHz<br />
• HP : 38 mm (dynamiques)<br />
• Sensibilité : 111 dB SPL/V à 1 kHz<br />
• Impédance : 22 Ω<br />
• Puissance max. : 50 mW<br />
• Cordons : interchangeables, un<br />
standard de 1,25 m avec connecteur<br />
mini-jack, l’autre de 1,25 m<br />
avec commandes et microphone<br />
pour smartphone plus connecteur<br />
mini-jack à 4 contacts<br />
• Accessoires : housse de rangement,<br />
adaptateur jack 6,35 mm<br />
• Poids : 290 g<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt<br />
400 €<br />
Bowers & Wilkins P7<br />
Après les modèles supra-auriculaires P5 et P3, la marque<br />
britannique étend sa gamme vers le haut, avec le P7, un<br />
casque circum-auriculaire délivrant un son musclé.<br />
Le P7 ressemble beaucoup à son petit<br />
frère le P5. La finition est toujours très<br />
luxueuse et soignée utilisant des matériaux<br />
nobles. On retrouve les mêmes superbes<br />
branches métalliques en spirales,<br />
la même forme d’oreillettes et d’arceau.<br />
Le P7 est cependant plus massif et plus<br />
lourd et, donc un poil moins élégant.<br />
Grâce à ses oreillettes circum-auriculaires,<br />
il gomme plusieurs défauts du<br />
P5. Il serre assez fortement la tête mais<br />
il tient beaucoup mieux en place. On y<br />
perd un peu en confort, mais on gagne<br />
plusieurs crans en matière d’isolation<br />
phonique et c’est idéal pour la balade,<br />
l’avion ou les transports en commun.<br />
Pour faciliter un usage polyvalent, deux<br />
câbles sont fournis, dont un avec microphone<br />
et commande pour smartphone,<br />
ainsi qu’un adaptateur jack 6,35 mm et<br />
une luxueuse housse de rangement en<br />
similicuir.<br />
Les transducteurs qu’accueillent les oreillettes<br />
sont d’assez petite taille (environ<br />
38 mm de diamètre), mais d’une technologie<br />
particulière qui semble propre à<br />
Bowers & Wilkins. Leur membrane est en<br />
nylon avec une suspension périphérique<br />
autorisant de forts débattements et une<br />
charge très travaillée, grâce aux coussinets<br />
«à double cavité» qui préservent un<br />
volume important entre les oreilles de<br />
l’auditeur et les transducteurs.<br />
À l’écoute, le P7 est très différent de ses<br />
petits frères P3 et P5. Sa restitution est<br />
beaucoup plus charpentée dans le grave<br />
et même un peu sombre. Les basses<br />
ont perdu en neutralité pour gagner en<br />
séduction. Elles sont très présentes, le<br />
médium est un peu en retrait et l’aigu à<br />
la fois doux et cristallin. C’est un cocktail<br />
très réussi pour un morceau rock comme<br />
le duo Alicia Keys/Jack White, «Another<br />
Way To Die» (BO de James Bond, «Quantum<br />
Of Solace»). C’est un peu moins bien<br />
pour les formations de Jazz ou Baroque<br />
intimistes et beaucoup mieux pour les<br />
grandes formations orchestrales... bref<br />
pour tous les styles de musique qui ont<br />
besoin d’énergie. Par exemple, le morceau<br />
d’Icona Pop featuring Charly XCX,<br />
«I Love It», est extrêmement dynamique,<br />
percutant, entraînant. On peut l’écouter<br />
à fort volume sans se faire mal aux<br />
oreilles. Bien qu’il soit dans l’absolu un<br />
peu cher, le P7 est une nouvelle réussite<br />
à mettre à l’actif de Bowers & Wilkins.<br />
C’est un casque que l’on aime écouter et<br />
que l’on a du mal à quitter.
54<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
BEATS<br />
300 €<br />
Beats Studio<br />
Le Beats Studio a été le premier casque lancé par la marque du<br />
rappeur/producteur américain Dr. Dre en 2006. Depuis, il n’a bénéficié<br />
que de petites modifications. Une évolution était attendue.<br />
Même si les ressemblances entre le Studio<br />
Beats nouvelle génération et l’ancien<br />
modèle historique sont flagrantes, les<br />
modifications de conception sont tout<br />
de même assez importantes. C’est ce<br />
que nous attendions. Ces ressemblances<br />
portent par exemple sur la forme globale<br />
du casque, mais le design de ce nouveau<br />
modèle est plus discret et raffiné avec<br />
des finitions brillantes et un dessin général<br />
plus en courbe. Les concepteurs ont<br />
dû souhaiter adoucir l’aspect général de<br />
l’appareil. En ce qui concerne le confort,<br />
on note que les articulations des oreillettes<br />
ont été améliorées et remplacées<br />
par un système d’amortisseur en mousse<br />
revêtu de matière plastique caoutchouteuse<br />
d’un très beau rouge. Le confort<br />
s’en trouve pas mal amélioré d’autant<br />
que les coussinets de ces mêmes oreillettes<br />
sont bien plus épais donc plus<br />
moelleux à l’usage.<br />
Dans le même esprit, l’arceau est plus<br />
proche du crâne pour une meilleure<br />
tenue. Manifestement, Beats a cherché<br />
un design plus raffiné, délaissant<br />
quelque peu le style «rap» en souhaitant<br />
s’adresser, peut être, à une clientèle plus<br />
aisée et en recherche d’un look plus chic.<br />
Le casque semble aussi un peu moins robuste<br />
que son prédécesseur, notamment<br />
au niveau des charnières qui permettent<br />
de le replier sur lui même. Il devient plus<br />
nomade de<br />
fait, car le poids<br />
total s’en trouve<br />
réduit.<br />
Sur le plan technique,<br />
les évolutions<br />
sont aussi nombreuses,<br />
les transducteurs<br />
et circuits antibruit<br />
ont bénéficié d’améliorations. L’alimentation<br />
ne se fait plus par pile, mais<br />
par une batterie intégrée qui se recharge<br />
via un port USB. Un chargeur, plusieurs<br />
cordons ainsi qu’une belle mallette de<br />
transport sont fournis avec le casque.<br />
Voilà une idée bien agréable et destinée<br />
à plus d’autonomie de fonctionnement.<br />
Tout comme son prédécesseur, le Beats<br />
Studio ne fonctionne qu’en mode actif<br />
ce qui est un peu dommage. Son système<br />
antibruit n’est toujours pas très<br />
violent, mais plus efficace qu’auparavant<br />
notamment dans les basses fréquences.<br />
Le son est toujours très travaillé avec<br />
beaucoup d’ampleur dans les graves,<br />
mais aussi une meilleure dynamique, un<br />
médium et un aigu plus transparents<br />
tout en restant d’une agréable douceur.<br />
La restitution a gagné en punch et en<br />
définition. Le Beats Studio «new generation»<br />
est une évolution réussie.<br />
Spécifications<br />
•Type : casque clos, circum-auriculaire<br />
à système de réduction de<br />
bruit actif<br />
•Alimentation : batterie (20 h)<br />
•HP : dynamiques de 40 mm<br />
•mpédance : n.c.<br />
•Sensibilité : n.c.<br />
•Réponse en fréquence : n.c<br />
•Puissance admissible : n.c.<br />
•Cordons : interchangeables 1,35<br />
et 1,35 m dont un avec micro et<br />
commandes pour smartphone<br />
•Poids : 250 g avec batterie<br />
•Accessoires fournis : mallette,<br />
chargeur USB, cordon USB<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
55<br />
250 €<br />
Beats by Dr. Dre Mixr<br />
Conçu en collaboration avec le DJ star française David Guetta,<br />
le Mixr est un des casques les plus populaires chez Beats.<br />
Spécifications<br />
•Type : clos, supra-auriculaire<br />
•Réponse en fréquence : n.c.<br />
• Transducteurs : 38 mm<br />
•Sensibilité : n.c.<br />
•Impédance : n.c.<br />
•Puissance max. : n.c.<br />
•Cordons : amovibles, un spiralé<br />
de 2 m avec prise minijack et<br />
jack 6,35 mm, un de 1,2 m avec<br />
microphone et commandes pour<br />
smartphones et tablettes<br />
•Poids : 210 g<br />
•Accessoires : mallette de rangement<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt<br />
Au premier coup d’œil, le Beats Mixr est<br />
un casque qui ne peut laisser indifférent.<br />
Visuellement au moins, il a presque<br />
tout pour plaire. La réalisation et le look<br />
sont superbes et il est disponible dans<br />
de nombreuses finitions colorées : noir,<br />
blanc, rouge, rose, vert, orange, bleu,<br />
jaune. Attention : pas des nuances de<br />
couleurs fades ou en demi-teinte, non,<br />
manifestement, ce casque a été conçu<br />
pour être vu dans des salles de concert<br />
obscures !<br />
Ensuite, le Beats Mixr s’avère fort pratique<br />
à l’usage grâce à ses oreillettes<br />
articulées et rotatives à 270° qui conviendront<br />
parfaitement aux besoins d’un<br />
DJ, et le serre-tête en métal inspire<br />
immédiatement confiance. Il est livré<br />
avec deux câbles (un en spirale avec<br />
double branchement jack 6,35 mm et<br />
mini-jack, l’autre pourvu de commandes<br />
et microphone pour son utilisation avec<br />
un smartphone). Avec son branchement<br />
« ambidextre » (câble amovible que<br />
l’on peut brancher sur l’oreillette droite<br />
ou gauche) et sa superbe petite coque<br />
de rangement dans laquelle on peut le<br />
replier, le Beats Mixr sera parfait pour les<br />
dancefloors et la balade. Il sert très fort<br />
le crâne et tient extrêmement bien en<br />
place. On peut aussi bien courir qu’être<br />
simplement en mouvement.<br />
Sur le terrain, malheureusement, le<br />
Beats Mixr n’a pas que les qualités qui<br />
correspondent à son look ravageur. Il<br />
isole très bien des bruits extérieurs, mais<br />
serre aussi trop fortement les oreilles<br />
et ses coussinets sont beaucoup moins<br />
moelleux et rembourrés qu’il n’y paraît.<br />
Le rendu sonore impressionne par ses<br />
basses très généreuses, profondes et<br />
pêchues. Sur du Rap ou du R’nB, ces qualités<br />
sont plutôt sympathiques d’autant<br />
que la restitution est assez propre avec<br />
une bonne tenue en puissance. Par<br />
contre, le haut du spectre paraît un peu<br />
étouffé. Il manque de vie et d’aération.<br />
Au prix auquel est vendu le Beats Mixr,<br />
nous aurions aimé un son un peu moins<br />
caricatural, un peu plus défini, moins<br />
brouillon notamment dans le haut du<br />
spectre qui coiffe le reste d’un voile type<br />
nuageux.
56<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques 2013<br />
BEYERDYNAMIC<br />
Beyerdynamic T51p<br />
Le Beyerdynamic T51p est dans sa gamme de prix<br />
un des seuls casques de conception et fabrication<br />
allemande. D’une approche très minimaliste, il<br />
distille un son ultra fin et précis.<br />
260 €<br />
Le Beyerdynamic T51p est, certes une<br />
évolution du modèle T50p, produit lancé<br />
il y a quelques années par la marque<br />
allemande, mais on note assez vite<br />
quelques changements notables. Sur<br />
cette seconde version, la marque Beyer,<br />
tout en conservant la qualité de fabrication,<br />
a nettement amélioré sa première<br />
copie. De l’extérieur, les changements ne<br />
sont pas hyper apparents, mais le confort<br />
d’écoute a incontestablement été<br />
amélioré, ce qui au passage est une très<br />
bonne chose par rapport à ses concurrents<br />
direct comme l’Audio Technica<br />
ATH-ES700 par exemple.<br />
La construction est soignée, mais reste<br />
très sobre avec un minimum de matériaux<br />
et aucun artifice esthétique. L’armature<br />
est entièrement réalisée à partir de<br />
plaques de métal, ce qui lui donne un air<br />
un peu chic et les coques des oreillettes<br />
font principalement appel à de l’aluminium.<br />
Cette matière sera très certainement<br />
un bon allié pour le comportement<br />
des transducteurs internes car plus rigide<br />
vis-à-vis des vibrations internes.<br />
Chaque oreillette du T51p accueille<br />
un transducteur d’environ 45 mm de<br />
diamètre, utilisant la technologie Tesla,<br />
propre à la marque allemande, consistant<br />
en un moteur magnétique néodyme<br />
de très haute précision. De la même<br />
façon qu’avec l’Audio-Technica ARH-<br />
ES700, le câble de raccordement est<br />
inamovible et ne comporte pas de commandes<br />
ni de microphone pour<br />
smartphone, ce qui est<br />
assez regrettable pour<br />
un modèle nomade. Là<br />
aussi, on sent bien que<br />
l’accent a été mis sur<br />
la restitution sonore<br />
plus qu’autre chose.<br />
Question utilisation,<br />
les larges coussinets en<br />
mousse participent à un<br />
très bon confort, avec un très<br />
bon équilibrage des masses<br />
ainsi qu’une bonne isolation<br />
face aux bruits extérieurs.<br />
Avec son air quelque peu austère, on<br />
aurait pu s’attendre à la même chose sur<br />
le plan sonore, mais dès les premières<br />
minutes d’écoute, il est évident qu’avec<br />
le Beyerdynamic T51P, l’essentiel est à<br />
l’intérieur. Sa restitution est très claire,<br />
incisive, avec des basses un peu en<br />
retrait, très détourées, une dynamique<br />
exceptionnelle, mais aussi plus de douceur<br />
et de chaleur que sur la précédente<br />
mouture, T50p. L’ultra précision bénéficie<br />
ainsi à tous les types de musique<br />
acoustique (jazz, classique, voix), mais le<br />
Beyerdynamic T51p se montre aussi fort<br />
convaincant sur de la musique moderne<br />
(électronique ou pop/rock). Au final, ce<br />
casque manifeste un équilibre tonal un<br />
peu remontant entouré d’une nervosité<br />
sans faille. Avec ce type de son, ça passe<br />
où ça casse.<br />
Spécifications<br />
•Type : clos, supra-auriculaire<br />
•Réponse : 10 Hz à 23 kHz<br />
•Transducteurs : 45 mm<br />
•Sensibilité : 110 dB<br />
•Impédance : 60 Ω<br />
•Puissance max. : 100 mW<br />
•Cordon : 1,3 m avec prise<br />
mini-jack<br />
•Poids : 171 g<br />
•Accessoires : mallette de rangement,<br />
adaptateur prise avion<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
57<br />
500 €<br />
Beyerdynamic T90<br />
Le T90 est le premier casque ouvert<br />
utilisant la technologie de transducteurs<br />
haut de gamme Tesla<br />
propre à Beyerdynamic. Cela lui<br />
permet d’offrir un son de haute précision<br />
et de magnifiques espaces.<br />
Spécifications<br />
•Type : ouvert, circum-auriculaire<br />
•Réponse : 5 Hz à 40 kHz<br />
•HP : 40 mm (dynamiques)<br />
•Sensibilité : 102 dB 1 mW/500 Hz<br />
•Impédance : 250 Ω<br />
•Puissance max. : 200 mW<br />
•Cordon : 3 m<br />
•Poids : 350 g<br />
•Accessoires : sacoche de rangement,<br />
adaptateur jack 6,35 mm<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt<br />
Comme souvent chez Beyerdynamic,<br />
la construction est très sérieuse et<br />
sans fioriture. Le T90 s’adresse aux<br />
professionnels pour des écoutes de<br />
monitoring ou aux audiophiles pour un<br />
usage Hi-Fi à la maison. Il est fabriqué<br />
en Allemagne dans les ateliers de la<br />
marque. Sa forme ressemble beaucoup<br />
à celle du T5P que nous avons testé<br />
l’an dernier. Son arceau est un peu<br />
moins rembourré, et les montants en<br />
aluminium, si caractéristique, de ses<br />
oreillettes sont un peu moins travaillés.<br />
Le T90 est livré avec un gros et long<br />
câble inamovible se terminant par une<br />
prise mini-jack. Un adaptateur jack<br />
6,35 mm et une grosse sacoche de<br />
rangement sont fournis. Pour le confort,<br />
l’habillage de l’arceau et des coussinets<br />
des oreillettes est en feutrine. Malgré son<br />
poids, le T90 peut ainsi être porté sans<br />
trop de fatigue pendant des heures. On<br />
regrette juste qu’il serre un peu fort les<br />
oreilles.<br />
À l’intérieur, les transducteurs Tesla,<br />
qui rappelons-le se caractérisent par<br />
un circuit magnétique très puissant à<br />
aimant néodyme optimisé, mesurent<br />
environ 40 mm de diamètre. Ils sont<br />
implantés de manière plus traditionnelle<br />
et les coques sont en matériaux<br />
synthétiques, ce qui explique la<br />
différence de prix avec les modèles haut<br />
de gamme T5P et T1P.<br />
À l’écoute, le T90 se caractérise par<br />
une restitution à la fois très aérée et<br />
précise. Les timbres sont d’une grande<br />
neutralité, sans effet aguicheur. Il est<br />
aussi important de préciser que le T90<br />
est d’une impédance de 250 Ω et que<br />
donc, pour en tirer toutes les qualités,<br />
il est préférable de l’alimenter avec<br />
un bon ampli dédié. Il est alors d’une<br />
transparence et d’une rigueur difficile<br />
à prendre en défaut, quel que soit le<br />
type de musique avec une excellente<br />
définition sur les micro-informations, une<br />
dynamique très bien dosée et nuancée<br />
que ce soit à faible ou fort niveau, une<br />
réponse en fréquence très large et une<br />
image stéréophonique très vaste mais là<br />
encore fort bien focalisée. En ce sens, le<br />
T90 peut être un bon casque de travail<br />
pour les ingénieurs du son, car il permet<br />
de tout entendre avec précision et à<br />
la juste échelle. Mais, cela reste avant<br />
tout un modèle Hi-Fi, car disposant<br />
de charges ouvertes, particulièrement<br />
fidèle à la musique, soucieux de ne<br />
jamais travestir l’intention des musiciens.<br />
Pour les utilisateurs qui aiment un son<br />
démonstratif, coloré ou très chaleureux,<br />
cela peut décevoir. Par contre, ceux qui<br />
recherchent avant tout la pureté et la<br />
sincérité seront ravis.
58<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
BOSE<br />
Bose AE2w<br />
Le Bose AE2w est une évolution<br />
du AE2 ou du AE2i que nous<br />
avions testé pour notre guide<br />
2012 et que nous avions<br />
beaucoup apprécié. Il s’en<br />
différencie avec la présence d’un<br />
module de transmission sans-fil<br />
Bluetooth.<br />
En ce qui concerne, la forme des oreillettes,<br />
de l’arceau, les transducteurs... le<br />
AE2w semble identique aux modèles<br />
AE2 et AE2i. La présentation est assez<br />
sobre et discrète, mais la construction<br />
très propre, avec des plastiques noirs<br />
en finition mate. Heureusement, le Bose<br />
AE2w est plus original sur le plan technique<br />
qu’esthétique. Ses transducteurs<br />
d’environ 40 mm de diamètre bénéficient<br />
d’une double charge assez particulière.<br />
Les coques de ses oreillettes circum-auriculaires,<br />
sont chacune doublées<br />
et scindées en deux compartiments intérieurs<br />
distincts, reliés par des ouvertures<br />
à grilles microperforées. Par conséquent,<br />
ce casque Bose isole très bien des bruits<br />
ambiants et il est donc parfait pour une<br />
utilisation dans les transports. Il offre en<br />
outre, grâce entre autres à sa légèreté,<br />
un confort appréciable. Son arceau n’est<br />
pas large et peu rembourré, mais ce sont<br />
principalement les oreillettes, avec leurs<br />
coussinets fort moelleux, qui, en exerçant<br />
une bonne force de serrage, assurent<br />
le maintien. Celui-ci est d’ailleurs<br />
excellent puisque l’on peut bouger et<br />
même courir avec le AE2w sur les oreilles.<br />
Ce casque peut se replier à plat. Il est<br />
livré avec une housse de transport, un<br />
câble classique équipé d’une prise minijack<br />
et un module de transmission Bluetooth<br />
externe que l’on peut brancher à<br />
la place du câble. Celui-ci comporte un<br />
réglage de volume, un microphone et un<br />
bouton pour mettre la musique en pause<br />
ou prendre un appel téléphonique. Il est<br />
fort pratique, ses touches tombent facilement<br />
sous la main, mais il fait monter le<br />
tarif de 100 euros, ce qui nous semble un<br />
peu cher payé.<br />
À l’écoute en liaison filaire, nous retrouvons<br />
toutes les qualités que nous avions<br />
aimées avec l’AE2. La restitution sonore<br />
est agréable et sympathique. Elle n’est<br />
pas spécialement démonstrative, ou très<br />
percutante, mais très bien équilibrée.<br />
L’esthétique sonore est assez ronde,<br />
douce et chaleureuse. Le grave est bien<br />
présent, sans boursouflure ou lourdeur.<br />
Le Bose AE2 est un casque vivant que<br />
l’on prend plaisir à écouter pendant<br />
des heures, sans fatigue auditive. Il<br />
ne favorise pas une écoute spécialement<br />
analytique, ne cultive pas l’hyper<br />
transparence, mais au contraire privilégie<br />
l’harmonie, avec un beau registre<br />
médium et une agréable sensation<br />
d’espace. En mode sans-fil, c’est un peu<br />
moins bien, l’équilibre est plus physiologique,<br />
le son paraît moins propre, un peu<br />
plus clair, voire acide, mais cela reste de<br />
bon niveau.<br />
Spécifications<br />
•Type : clos, circum auriculaire,<br />
avec module de transmission<br />
sans-fil Bluetooth (autonomie de<br />
7 heures)<br />
•Réponse : n.c.<br />
•HP : 40 mm (dynamiques)<br />
•Sensibilité : n.c.<br />
•Impédance : n.c.<br />
•Puissance max. : n.c.<br />
•Cordon : 1,6 m<br />
•Poids : 140 g (seul), 155 g (avec<br />
module Bluetooth)<br />
•Accessoire : housse de rangement,<br />
câble USB de recharge<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt<br />
250 €
TH-900<br />
<br />
HP-A4C<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
HP-A8C<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
www.hamysound.com<br />
Tel.:0147884702
60<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
DEN<strong>ON</strong><br />
130 €<br />
Denon AH-D340<br />
L’AH-D340 fait partie de la gamme «Music Maniac» de Denon. Il<br />
reprend donc l’esthétique des modèles haut de gamme, AH-D600 et<br />
AH-D7100, mais dans une version supra-auriculaire et avec un tarif<br />
beaucoup plus doux.<br />
L’AH-D340 est un casque supra-auriculaire<br />
qui a du style et de la classe.<br />
Son appartenance à la gamme «Music<br />
Maniac» de Denon est immédiatement<br />
reconnaissable, grâce à l’arceau d’une<br />
forme bien particulière dont les extrémités<br />
élargies recouvrent intégralement les<br />
oreillettes. Cet arceau est constitué d’un<br />
beau plastique avec un élégant matelassage<br />
habillé de similicuir, renforcé par<br />
des lames métalliques intérieures, tandis<br />
que les coques des oreillettes sont moulées<br />
dans un matériau synthétique nacré.<br />
La finition de l’ensemble est soignée<br />
et la construction semble d’une bonne<br />
robustesse.<br />
Pour pouvoir servir à la fois de casque<br />
nomade et pour la maison, l’AH-D340<br />
dispose sur son câble amovible d’un<br />
boîtier avec microphone et commandes<br />
pour smartphone et il est livré avec un<br />
adaptateur jack 6,35 mm qui convient<br />
aux sources Hi-Fi. Ce casque n’est pas<br />
pliable, ce qui est un peu dommage. Par<br />
contre, pour un casque supra-auriculaire,<br />
il est déjà relativement confortable. Il<br />
serre un peu fort les oreilles, ce qui lui<br />
permet de très bien isoler des bruits<br />
extérieurs et de tenir parfaitement en<br />
place même lorsque l’on trottine.<br />
À l’écoute, l’AH-D340 n’atteint naturellement<br />
pas les performances de ses<br />
aînés beaucoup plus chers, AH-D600 et<br />
AH-D7100. Son registre grave est plus<br />
court et les aigus sont d’une moindre<br />
définition. L’équilibre tonal est physiologique,<br />
ce qui est idéal pour des écoutes<br />
à volume modéré ou moyen, mais donne<br />
parfois une sensation un peu agressive<br />
lorsque l’on pousse à fond le volume.<br />
Néanmoins, au prix auquel il est vendu<br />
actuellement (130 euros) et non au prix<br />
auquel il était annoncé au départ (200 €),<br />
l’AH-D340 représente véritablement une<br />
bonne affaire, car sa restitution est très<br />
énergique, entraînante avec des graves<br />
qui ont du punch et sont fort convaincants<br />
pour un modèle à ce tarif. Il donne<br />
aussi une très bonne sensation d’espace<br />
et d’aération tout en étant capable de<br />
distiller de nombreux détails et faire<br />
preuve de finesse. Enfin, son esthétique<br />
sonore n’est pas trop typée et peut<br />
convenir à tous les styles musicaux.<br />
Spécifications<br />
•Type : clos, supra-auriculaire<br />
•Réponse : 7 Hz à 37 kHz<br />
•HP : 40 mm (dynamiques)<br />
•Sensibilité : 108 dB/mW<br />
•Impédance : 32 ohms<br />
•Puissance max. : 1300 mW<br />
•Cordon : amovible, 1,4 m avec<br />
microphone et commandes<br />
•Poids : 250 g<br />
•Accessoires : Housse de rangement,<br />
adaptateur jack 6,35 mm<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
61<br />
FOCAL<br />
300 €<br />
Focal Spirit Classic<br />
Après le carton inattendu réalisé avec son premier<br />
casque nomade, le Spirit One, la marque française<br />
Focal élargit sa collection avec deux modèles plus<br />
haut de gamme, l’un pour les professionnels,<br />
l’autre plus tourné vers la Hi-Fi que nous testons ici.<br />
Spécifications<br />
•Type : clos, circum-auriculaire<br />
•Réponse : 5 Hz à 22 kHz<br />
•HP : 40 mm (dynamiques)<br />
•Sensibilité : 102 dB SPL/1 mW/1 kHz<br />
•Impédance : 32 Ω<br />
•Puissance max. : n.c.<br />
•Cordons : interchangeables, 4 m<br />
standard et 1,4 m avec microphone<br />
et commande<br />
•Poids : environ 310 g<br />
•Accessoires : housse de rangement,<br />
adaptateur jack 6,35 mm,<br />
adaptateur prise avion<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt<br />
Focal, leader français<br />
sur le marché des enceintes<br />
acoustiques,<br />
avait pris son temps<br />
pour développer,<br />
optimiser et enfin lancer<br />
son premier casque,<br />
le modèle nomade<br />
Spirit One. Sa patience fut<br />
immédiatement récompensée,<br />
car les ventes dépassèrent<br />
rapidement toutes ses espérances.<br />
Encouragé par ce succès, il vient de<br />
lancer deux nouveaux casques, un à<br />
l’attention des professionnels du son, le<br />
Spirit Professional, et l’autre pour la Hi-<br />
Fi, le Spirit Classic. Ces deux casques se<br />
ressemblent beaucoup. Le Spirit Classic,<br />
que nous avons sur les oreilles pour cet<br />
essai, possède juste une finition un peu<br />
plus luxueuse. Son arceau est notamment<br />
habillé d’un large bandeau en<br />
similicuir tandis que les charnières et les<br />
glissières sont en aluminium brossé.<br />
Le Spirit Classic reprend les mêmes<br />
formes que le Spirit One, mais avec des<br />
oreillettes plus larges, de type circumauriculaires<br />
et non plus supra-auriculaires.<br />
Le confort s’en trouve grandement<br />
amélioré ainsi que l’isolation<br />
phonique, car ce casque serre fermement<br />
les oreilles.<br />
Le Spirit One est conçu pour une utilisation<br />
à la maison et il est fourni pour<br />
cela avec un câble de 4 mètres dont<br />
les conducteurs sont en cuivre OFC.<br />
Mais il peut aussi servir en ballade, car il<br />
tient très bien sur la tête, pèse un poids<br />
encore acceptable (à peine plus de 300<br />
grammes) et il est fourni avec un second<br />
cordon de 1,4 mètre comportant un<br />
microphone ainsi qu’un bouton pour<br />
prendre les appels depuis un smartphone.<br />
À l’écoute, on retrouve la signature<br />
sonore typique des produits Focal. La<br />
restitution est sobre et rigoureuse, toujours<br />
d’une grande finesse et fidèle à la<br />
musique. Certains trouveront que le Spirit<br />
Classic manque un peu d’emphase,<br />
mais il est toujours d’une inattaquable<br />
justesse sur tous les styles musicaux. Les<br />
timbres sont parfaitement équilibrés. Le<br />
registre grave ne bave pas, le médium<br />
et les aigus sont d’une belle définition,<br />
sans aucune brillance ou agressivité. La<br />
réponse en fréquence est très large, les<br />
basses sont particulièrement profondes<br />
tandis que les aigus filent très haut. La<br />
transcription sonore est rapide. Enfin,<br />
il faut accorder une mention spéciale à<br />
l’image stéréophonique qui est la fois<br />
d’une concision, d’une aération et d’une<br />
ampleur totalement inhabituelles pour<br />
un casque à oreillettes closes.
62<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
HIFIMAN<br />
HifiMan HE-500<br />
Cela fait longtemps que nous suivons cette marque<br />
et nous attendions avec impatience qu’elle soit<br />
distribuée en France. C’est désormais chose faite<br />
et nous vous la faisons découvrir avec un de ses<br />
meilleurs modèles, le HE-500.<br />
700 €<br />
HifiMan a été fondée en 2006 à New York<br />
dans le but de développer des amplis<br />
casque, des baladeurs et des casques<br />
audiophiles. Pour ses casques circum-auriculaires,<br />
la marque a choisi une technologie<br />
très rarement utilisée, celle des<br />
transducteurs Planar Magnetic ou Orthoplanar.<br />
Il s’agit de la même technologie<br />
utilisée sur les enceintes acoustiques isodynamiques<br />
et notamment les fameux<br />
modèles de l’américain Magnepan. Elle<br />
est relativement coûteuse et consiste<br />
en une membrane plane, parcourue<br />
par un ruban conducteur qui fait des<br />
va-et-vient, et placée devant une série<br />
de barreaux aimantés. Pour cette raison,<br />
certains parlent de «quasi-ruban».<br />
Le HE-500 est le deuxième modèle Planar<br />
Magnetic, en partant du haut, de la<br />
gamme HifiMan. Il est reconnu comme<br />
étant un des meilleurs compromis prix/<br />
performance/facilité d’utilisation. Sa<br />
construction est à l’ancienne avec des<br />
coques et supports en épais métal, avec<br />
vis apparentes pour les oreillettes. L’arceau<br />
est habillé d’un bandeau façon cuir,<br />
légèrement rembourré tandis que deux<br />
paires d’épais coussinets pour les oreillettes<br />
sont fournies. Les premiers sont recouverts<br />
de cuir lisse et les seconds sont<br />
revêtus de velours. L’ensemble est d’une<br />
réalisation très soignée et luxueuse. Il<br />
pèse plus de 500 g, mais le confort dans<br />
le cadre d’un usage Hi-Fi en position statique<br />
est bon. Il faut d’ailleurs ajouter à<br />
ce propos, que les<br />
coques des oreillettes<br />
sont totalement<br />
ouvertes,<br />
juste protégées<br />
par des grilles métalliques.<br />
Elles laissent<br />
donc entendre tout ce<br />
qui se passe à l’extérieur.<br />
Précisons aussi que la technologie<br />
Planar Magnetic a un rendement relativement<br />
bas. Elle ne nécessite pas un<br />
ampli casque avec système d’alimentation<br />
particulier comme pour les casques<br />
électrostatiques Stax. Néanmoins, l’ampli<br />
doit être suffisamment puissant (1 à 2<br />
watts par exemple sous 32 ohms) pour<br />
obtenir un niveau confortable.<br />
Ces conditions posées, la restitution<br />
sonore du HifiMan HE-500 est d’une pureté,<br />
d’une ouverture et d’une aération<br />
que l’on ne retrouve pas sur les casques<br />
électrodynamiques habituels. Les<br />
timbres sont d’une superbe définition. Ils<br />
réussissent à concilier matière et légèreté<br />
avec une réponse en fréquence très<br />
étendue. Les graves n’ont pas l’impact<br />
physique, le poids que l’on obtient avec<br />
des transducteurs électrodynamiques,<br />
mais en dehors de ce point, la technologie<br />
Planar Magnetic n’a que des qualités<br />
tout autant en termes d’image stéréophonique,<br />
que de transparence, rapidité<br />
de la transcription, équilibre tonal, délicatesse<br />
dans le médium et l’aigu.<br />
Spécifications<br />
•Type : ouvert, circum-auriculaire<br />
•Réponse : 15 Hz à 50 kHz<br />
•HP : Planar Magnetic<br />
•Sensibilité : 89 dB<br />
•Impédance : 38 Ω<br />
•Puissance max. : n.c.<br />
•Cordon : amovible de 3 m avec<br />
conducteurs en argent<br />
•Poids : 502 g<br />
•Accessoires : paire de coussinets<br />
en velours de rechange<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt
PerformanceDC<br />
SmartPhonoV2<br />
Concept<br />
NanoPhonoV2
64<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
FOSTEX<br />
Fostex TE 01<br />
La marque japonaise Fostex, traditionnellement connue<br />
des studios, propose désormais des casques intraauriculaires<br />
grand public.<br />
24 €<br />
Nous suivons régulièrement les sorties<br />
produits de cette emblématique et<br />
ancienne marque japonaise, Fostex, qui<br />
de par son historique et sa distribution<br />
dans l’Hexagone, était plutôt estampillée<br />
produit pro de studio ou monitoring.<br />
Les choses évoluent et la marque est<br />
maintenant représentée en France avec<br />
ses produits grand public : enceintes,<br />
amplis casque, casques et intras. Avec<br />
ce modèle Fostex TE 01, nous devons<br />
être (hors pièces détachées) en présence<br />
d’un des produits les moins chers de<br />
toute la gamme du constructeur… Effet<br />
saisissant garanti…<br />
Nous avions connu ce phénomène avec<br />
un autre fabricant, Nu Force, qui avec son<br />
modèle 600M dans les mêmes zones de<br />
prix, soit moins de 30 euros, propose un<br />
appareil simple mais performant le type<br />
de produit que nous aimerions conseiller<br />
à nos ados, pour leur permettre<br />
d’écouter un casque de bonne qualité<br />
sans qu’il n’y ait de drame en cas de<br />
perte ou de casse de l’appareil…<br />
Le look du Fostex TE 01 est séduisant<br />
: la partie extérieure des coques est<br />
en plastique chromé, le logo Fostex<br />
est discrètement visible, la prise n’est<br />
pas coudée. Le modèle est livré avec 4<br />
tailles d’embouts, mais pas de de sac ou<br />
de pochette de transport. Les fils noirs<br />
semblent par contre particulièrement<br />
fins, à voir ce que cela donnera dans<br />
le temps. Le confort, en statique et<br />
en mouvement, est bon tout comme<br />
l’isolation vis-à-vis des bruits extérieurs.<br />
Le rendement est bien plus élevé que<br />
les deux autres modèles sous la main<br />
durant les écoutes. Sur le morceau «<br />
They Dance Alone » de Sting (Best Of<br />
25 ans vol. 1 A&M Records 2011), le<br />
rendu est étonnant, moins doux, un peu<br />
moins bien dessiné, un peu dur dans<br />
le haut des aigus, mais si l’on met de<br />
côté la comparaison avec un intra haut<br />
de gamme, le rendu est agréable. Petit<br />
essai sur du classique pour voir, avec<br />
Beethoven n°7 (Allegretto, début, CD<br />
test DIAPAS<strong>ON</strong> novembre 2013) : c’est<br />
un peu agressif dans le haut médium et<br />
dans le haut des aigus mais en restant<br />
raisonnable sur le niveau d’écoute, ça<br />
peut passer. Plus à son aise avec C2C<br />
(Album Tetra Universal 2012) sur le<br />
morceau « Kings Season », le Fostex TE<br />
01 s’en sort mieux.<br />
Ce modèle est la bonne surprise niveau<br />
restitution/prix, nous ne sommes bien<br />
sûr pas au nirvana de la restitution<br />
mais ce produit à moins de 25 euros<br />
fait son office. Un produit de marque<br />
aux qualités intéressantes qui aurait<br />
aisément sa place comme produit<br />
d’appoint d’un magasin hi-fi ou pour<br />
une diffusion au plus grand nombre en<br />
grande distribution.<br />
Spécifications<br />
•Type : intra-auriculaire (dynamic)<br />
•Réponse : 20 à 20 kHz<br />
•HP : n.c.<br />
•Sensibilité : 110 dB SPL/mW<br />
à 1 kHz<br />
•Impédance : 17 Ω<br />
•Puissance max. : 20m W<br />
•Cordon : 1,2 m,<br />
•Accessoires : 4 paires d’embouts<br />
de taille différente<br />
•Poids : 15,4 g<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
65<br />
Spécifications<br />
•Type : semi- clos,<br />
circum-auriculaire<br />
•Réponse : 15 Hz à 35 kHz<br />
•HP : RP diaphragme<br />
•Sensibilité : 98 dB/mW<br />
•Impédance : 50 ohms<br />
•Puissance max. : 3000 mW<br />
•Cordon : 3 m, détachable<br />
•Poids : 330 g<br />
•Accessoire : -<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt<br />
200 €<br />
Le T50RP fait partie de la gamme RP<br />
(Regulated Phase technology) de Fostex,<br />
qui comporte trois références et dont<br />
il est le modèle phare. Il s’adresse tout<br />
d’abord aux professionnels du son, ce<br />
qui explique son apparence assez rustique<br />
ainsi que son look un peu vintage,<br />
mais, comme nous allons le voir, il peut<br />
aussi très bien convenir pour un usage<br />
Hi-Fi.<br />
La construction semble de prime abord<br />
relativement rudimentaire. L’arceau en<br />
métal est habillé d’un gros bandeau de<br />
caoutchouc. Les oreillettes sont maintenues<br />
par de larges réglettes cuivrées tandis<br />
que leurs coques sont en plastique<br />
ce qui donne une impression de grande<br />
robustesse. Cependant, le confort reste<br />
correct, car le T50RP n’est pas trop lourd<br />
et ne serre pas très fort les oreilles. Le<br />
cordon de 3 mètres, se terminant par<br />
une grosse prise jack 6,35 mm, est en<br />
outre amovible.<br />
Fostex T50RP<br />
Le T50RP semble tout droit sorti<br />
d’un autre monde. Et pour cause,<br />
il utilise une technologie brevetée<br />
et exclusive à Fostex qui offre un<br />
rendu sonore très inhabituel.<br />
Mais l’essentiel est à l’intérieur, car ce<br />
casque Fostex possède des transducteurs<br />
très particuliers. Cela ressemble<br />
à la technologie orthoplanar ou des<br />
haut-parleurs à ruban, car le diaphragme<br />
est plat et parcouru par un conducteur<br />
en zigzag plaqué sur un film polyimide.<br />
Deux séries de trois barreaux aimantés<br />
en néodyme le prennent en sandwich et<br />
constituent ainsi le circuit magnétique.<br />
À l’écoute, le T50RP est très différent<br />
de ce que nous avons entendu jusqu’à<br />
présent que ce soit à partir de casques<br />
à transducteurs électrodynamiques<br />
classiques, ou orthoplanar comme ceux<br />
d’HifiMan ou Air Motion Transformer<br />
comme sur l’Ergo AMT. Il est d’ailleurs<br />
important de souligner que le prix de ce<br />
modèle Fostex est beaucoup plus abordable<br />
que ceux des marques précitées.<br />
Ici, la restitution offre un registre médium<br />
brillant de mille couleurs et détails<br />
tout en conservant une esthétique<br />
globale plutôt chaleureuse et douce. Le<br />
registre grave n’est pas très profond et<br />
en retrait. Il est nécessaire d’avoir un ampli<br />
casque assez puissant pour alimenter<br />
le T50RP. L’image sonore est très ouverte<br />
avec une belle aération. Pour certains<br />
utilisateurs, les timbres pourront paraître<br />
trop colorés, tandis que d’autres seront<br />
subjugués par leur richesse harmonique,<br />
leur cohérence, leur naturel. C’est une<br />
histoire de goût et il est difficile ici de<br />
faire une comparaison avec d’autres<br />
casques. Le son du T50RP ne déborde<br />
pas de dynamisme. Il a une approche<br />
très «analogique», c’est un peu comme<br />
si l’on passait au disque vinyle après<br />
avoir écouté des CD. Cela est agréable<br />
sur tous les styles de musique et plus<br />
particulièrement sur les enregistrements<br />
acoustiques de petites formations jazz<br />
ou classique.
66<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
ERGO<br />
Ergo AMT<br />
Basé sur des transducteurs Heil de type Air Motion Transformer<br />
(d’où l’appellation AMT), ce casque extra-terrestre se caractérise<br />
par un son aérien et ultra-rapide.<br />
1100 à<br />
2775 €<br />
Ergo n’est pas une marque née de la<br />
dernière pluie. Au contraire, ses origines<br />
remontent à plusieurs décennies,<br />
du temps où elle s’appelait encore Jecklin<br />
Float, et ses produits n’ont rien de<br />
nouveau. Mais il s’agit d’une marque<br />
suisse totalement à part, qui fait figure<br />
d’extra-terrestre dans le monde du<br />
casque audio et propose des modèles<br />
réellement uniques et différents. Aussi,<br />
comme nous n’avons pas encore parlé<br />
d’elle, avons-nous décidé de lui accorder<br />
cette année un coup de projecteur.<br />
Le concept Air Motion<br />
Transformer<br />
Elaboré par Oskar Heil, le concept<br />
Air Motion Transformer (AMT) diffère<br />
fondamentalement du principe des<br />
transducteurs électrodynamiques<br />
traditionnels que l’on trouve sur la<br />
plupart des casques. Ils se basent sur<br />
une membrane plissée en accordéon<br />
qui rappelle celle de certains tweeters<br />
que l’on rencontre sur quelques<br />
enceintes Hi-Fi High End. De plus, la<br />
mise en vibration de l’air s’effectue<br />
par « pincement » de ses molécules<br />
au niveau des replis de la membrane.<br />
Cette spécificité de fonctionnement<br />
présente plusieurs avantages.<br />
En premier lieu, c’est l’ensemble de<br />
la surface de la membrane qui est<br />
motrice. En raison de sa structure en<br />
accordéon, elle est ainsi capable de<br />
déplacer un volume d’air jusqu’à cinq<br />
fois plus important que celui que mettrait<br />
en mouvement un transducteur<br />
électrodynamique de surface identique.<br />
Par ailleurs, toujours en raison<br />
de son principe de fonctionnement<br />
par pincement, le système est capable<br />
de propulser les molécules d’air à une<br />
vitesse supérieure à celle des déplacements<br />
réels de sa membrane. Autant<br />
de points favorables à une excellente<br />
réponse aux transitoires et aux impulsions<br />
musicales.<br />
Un casque très<br />
ouvert...<br />
Le casque Ergo AMT se base donc sur<br />
deux transducteurs de ce type (fabriqués<br />
par la société helvétique Precide<br />
SA) dont la surface de la membrane,<br />
une fois dépliée, est de 175 x 88 mm.
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong> 67<br />
Ils forment deux panneaux radiants<br />
plans que portent les oreillettes du<br />
casque.<br />
Une particularité qui a conduit Ergo<br />
à doter l’AMT d’un design assez particulier.<br />
En effet, contrairement aux<br />
casques traditionnels dont les coussinets<br />
viennent prendre fermement appui<br />
sur les oreilles de l’auditeur, ici un<br />
large arceau garni de mousse repose<br />
sur le sommet de la tête. Si les panneaux<br />
plans se trouvent en vis-à-vis<br />
des oreilles de l’auditeur, ils en restent<br />
distants de quelques millimètres. Seule<br />
une petite bande de mousse vient<br />
prendre un très léger appui derrière le<br />
pavillon des oreilles pour stabiliser le<br />
casque. En pratique, pour l’auditeur,<br />
tout se passe donc comme s’il se trouvait<br />
à proximité de deux enceintes de<br />
type panneau. Il s’agit, en somme, de<br />
la notion de casque ouvert poussée à<br />
l’extrême.<br />
Un amplificateur<br />
spécifique<br />
Autre particularité qui présente certaines<br />
contraintes : les transducteurs<br />
AMT ne sont pas directement compatibles<br />
avec la sortie casque traditionnelle<br />
que portent les appareils de<br />
salon ou les lecteurs nomades.<br />
Le casque Ergo AMT doit donc être alimenté<br />
par un amplificateur spécifique.<br />
Pour cela, la marque propose plusieurs<br />
solutions. En premier lieu, il est possible<br />
de piloter l’Ergo AMT depuis les<br />
sorties haut-parleurs d’un ampli Hi-Fi<br />
grâce à un adaptateur spécial qui est<br />
commercialisé à 250 €.<br />
Ensuite, il est possible d’utiliser l’ampli<br />
casque universel AMP 1 vendu à moins<br />
de 500 €, mais l’idéal pour les audiophiles<br />
les plus puristes est d’utiliser<br />
l’amplificateur AMP 2 (1 675 €) spécifiquement<br />
conçu pour le casque AMT.<br />
Ce dernier est conçu autour d’étages<br />
en classe A. Il est capable de délivrer<br />
une puissance de 3 W qui peut monter<br />
jusqu’à 10 W, en classe AB, pour la<br />
restitution des envolées dynamique.<br />
Présenté sous forme d’un petit boîtier,<br />
cet amplificateur dispose d’un réglage<br />
de volume. En effet, il est conseillé de<br />
le connecter directement à la source<br />
et non à la sortie casque d’un équipement.<br />
Plusieurs types d’entrées sont<br />
disponibles. Deux fiches RCA permettront<br />
son raccordement aux sources<br />
les plus courantes. Cependant, dans<br />
un contexte audiophile, il est vivement<br />
conseillé d’utiliser les entrées<br />
symétriques, sur fiches XLR, dont il est<br />
pourvu.<br />
À l’écoute : une sensation<br />
de liberté<br />
La mise en place du casque est un peu<br />
déroutante. En effet, son positionnement<br />
inhabituel a de quoi surprendre<br />
et, au départ, il semble être posé en<br />
équilibre sur le sommet de la tête. En<br />
revanche, une fois la position convenable<br />
trouvée, il est vrai que la sensation<br />
de liberté est prépondérante.<br />
En dépit de ses dimensions et de son<br />
poids, l’Ergo arrive à se faire oublier. Il<br />
en va de même pour la restitution du<br />
message sonore. Ici encore, elle n’a pas<br />
grand-chose de commun avec celle<br />
des casques traditionnels. Ce n’est<br />
d’ailleurs pas dans la profondeur des<br />
basses ou la montée dans les aigus<br />
qu’il faudra chercher à distinguer l’Ergo<br />
des autres casques. Il faut, avant tout,<br />
s’attacher à la précision et au détail<br />
qu’offre la restitution. En effet, il nous<br />
semble que la rapidité et les capacités<br />
dynamiques du système AMT se traduisent<br />
plus par une extrême précision<br />
du message sonore délivré que par des<br />
démonstrations excessives rendant la<br />
restitution peu réaliste.<br />
Ici, nous sommes dans le domaine de<br />
la subtilité, de la finesse et du microdétail.<br />
La restitution bénéficie d’un<br />
réalisme et d’un naturel qui pourra<br />
la faire sembler un peu discrète pour<br />
certains, mais elle a l’avantage de ne<br />
pas être caricaturale. L’écoute de l’Ergo<br />
AMT est extrêmement proche de celle<br />
que pourraient délivrer des enceintes<br />
de très haute qualité.<br />
Spécifications<br />
• Type : oreillettes de type panneau<br />
ouvertes<br />
• Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />
• HP : Air Motion Transformer<br />
• Sensibilité : 100 dB<br />
• Impédance : 3 Ω<br />
• Puissance max. : 3000 mW<br />
• Cordons : 3 m<br />
• Accessoires fournis : -<br />
• Poids : 650 g<br />
• Prix : de 1 100 à 2 775 €<br />
(selon l’ampli choisi)<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt
68<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques 2013<br />
Ergo 1 & 2<br />
Les casques Ergo 1 et 2 reprennent<br />
exactement la même apparence que l’Ergo<br />
AMT, mais ils comportent une différence<br />
de taille : ils sont équipés de traditionnels<br />
transducteurs électrodynamiques.<br />
ERGO<br />
Pour proposer des casques dont les prix<br />
sont moins élevés que celui de l’AMT<br />
et, surtout, directement compatibles<br />
avec tous types de sources, Ergo a mis<br />
au point les modèles 1 et 2. Ces deux<br />
casques reprennent une structure en<br />
matériau composite, identique à celle de<br />
l’AMT. Cependant, leurs transducteurs<br />
sont totalement différents puisqu’il s’agit<br />
d’unités électrodynamiques et non d’Air<br />
Motion Tranformer. Ces transducteurs<br />
équipés d’un sérieux moteur à aimant<br />
néodyme, mesurent 55 mm de diamètre.<br />
Les Ergo 1 et 2 sont donc beaucoup plus<br />
légers que l’Ergo AMT. Leur poids dépasse<br />
à peine 350 g et ils sont donc plus<br />
confortables à porter.<br />
Les deux modèles, Ergo 1 et Ergo 2, sont<br />
en outre de conceptions techniques très<br />
proches. L’Ergo 2 est juste une version<br />
améliorée de l’Ergo 1. Ses transducteurs<br />
bénéficient d’une membrane un peu<br />
plus fine et légère. De plus, leur réponse<br />
en fréquence est filtrée par le biais de<br />
deux petites résistances calibrées et un<br />
condensateur au polypropylène.<br />
À l’écoute des Ergo 1 et 2, on retrouve<br />
en grande partie la sensation de liberté<br />
et d’espace grandiose présente sur le<br />
modèle AMT. Bien que ces casques soient<br />
dépourvus de coussinets et fonctionnent<br />
en charge totalement ouverte, la restitution<br />
du spectre grave reste tout à fait<br />
convaincante et le message sonore est<br />
particulièrement propre, exempt de<br />
coloration. La restitution possède un<br />
bon relief et une excellente définition<br />
des timbres. L’image stéréophonique est<br />
particulièrement détaillée.<br />
Comme avec l’Ergo AMT, ces casques ne<br />
présentent aucune isolation acoustique<br />
vis-à-vis des bruits extérieurs. Ils sont<br />
donc à réserver à un usage sédentaire<br />
à la maison dans un milieu calme. Vu<br />
leur poids et surtout leur armature très<br />
imposante, cela semble presque inutile<br />
de le préciser.<br />
En contrepartie, la structure très particulière<br />
de ces casques apporte, comme<br />
pour l’Ergo AMT, une grande sensation<br />
de liberté, d’aération, d’ouverture et<br />
évite l’impression de surchauffe lors des<br />
écoutes prolongées.<br />
Enfin, précisons les quelques différences<br />
à l’écoute entre l’Ergo 1 et l’Ergo<br />
2. Elles sont ténues et néanmoins bien<br />
présentes. La restitution de l’Ergo 2 est<br />
en effet légèrement plus chaleureuse<br />
et moelleuse, avec des timbres qui<br />
semblent avoir plus de matière et une<br />
meilleure définition sur les petits détails<br />
que sur l’Ergo 1.<br />
Dans les deux cas, il s’agit de produits<br />
à part, hors-norme, qui s’adressent aux<br />
mélomanes (plutôt amateurs de voix et<br />
de musique sur instruments acoustiques)<br />
qui aiment se poser tranquillement dans<br />
leur canapé ou dans un fauteuil pour<br />
écouter de la musique, sans rien faire<br />
d’autre, et se moque du look à la «Star<br />
Trek» de leur casque.<br />
Spécifications<br />
• Type : oreillettes de type panneau<br />
ouvertes<br />
• Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />
• HP : 55 mm (dynamiques)<br />
• Sensibilité : 96 dB (Ergo 1), 94<br />
dB (Ergo 2)<br />
• Impédance : 100 Ω<br />
• Puissance max. : 400 mW<br />
• Cordons : 3 m<br />
• Accessoires fournis : -<br />
• Poids : 380 g<br />
• Prix : 245 € (Ergo 1),<br />
330 € (Ergo 2)<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt<br />
245 €<br />
330 €
70<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
FINAL AUDIO<br />
DESIGN<br />
Final Piano Forte IX<br />
Presque totalement inconnue en Europe,<br />
Final fabrique les écouteurs intra-auriculaires<br />
parmi les plus luxueux au monde.<br />
Final Audio Design est une marque<br />
japonaise créée par un audiophile pur et<br />
dur, un homme en quête de perfection<br />
sonore et d’absolu comme on n’en rencontre<br />
pratiquement qu’au Pays du Soleil<br />
Levant. Il s’agit de M. Kanemori Takai, qui<br />
a commencé sa carrière dans la Hi-Fi en<br />
1974 et a conçu de nombreuses enceintes<br />
à pavillons, cellules phonolectrices de luxe<br />
et électroniques à tubes High End. La série<br />
d’écouteurs intra-auriculaires Piano Forte<br />
reflète parfaitement l’état d’esprit de ce<br />
mélomane passionné, infatigable chercheur<br />
afin de reproduire la musique de<br />
façon vivante, pure et totalement naturelle.<br />
Cette série comporte quatre paires<br />
d’écouteurs de formes et dimensions<br />
identiques dont les prix s’échelonnent de<br />
1 300 à 3 500 euros. Ces écouteurs sont<br />
tous en métal usiné dans la masse. Ils se<br />
différencient par l’alliage qu’ils utilisent et<br />
leur finition extérieure. Le piano Forte VIII<br />
(1 300 euros) est réalisé en laiton, le Piano<br />
Forte IX que nous avons ici en test est<br />
en acier inoxydable poli miroir, le Piano<br />
Forte X-CC (3 000 euros) est en alliage<br />
de cuivre et de chrome avec traitement<br />
extérieur ionique, et enfin le Piano Forte<br />
X-G reprend le même alliage, mais avec un<br />
plaquage or.<br />
La paire de Piano Forte IX que nous avons<br />
reçue pour test, était livrée dans une très<br />
jolie petite boîte avec revêtement façon<br />
peau de crocodile. À l’intérieur derrière<br />
une feuille de papier de soie, on découvre<br />
une petite boîte métallique ronde, dorée<br />
et satinée, ressemblant à un petit coffre<br />
précieux. Dans ce petit<br />
coffre, les oreillettes sont<br />
présentées sur un tissu noir<br />
et serties comme des bijoux.<br />
Leur forme de trompette joufflue<br />
intrigue, d’autant qu’elles n’ont pas<br />
d’embouts en silicone et sont assez<br />
volumineuses puisque chacune accueille<br />
un transducteur électrodynamique de<br />
16 mm de diamètre. On a l’impression au<br />
départ que ces écouteurs ne tiendront<br />
pas bien dans les oreilles. Or c’est tout le<br />
contraire, car leur partie joufflue s’appuie<br />
naturellement entre le tragus et l’antitragus<br />
du pavillon auriculaire.<br />
L’écoute est également fort surprenante.<br />
Sur de la musique moderne et compressée,<br />
elle n’est pas très convaincante et<br />
l’on relève immédiatement les défauts de<br />
l’enregistrement. Avec ces écouteurs, on<br />
a l’impression de passer d’une enceinte<br />
acoustique multivoie à une enceinte à<br />
haut-parleur unique large-bande. C’est<br />
une approche que l’on peut qualifier<br />
d’ésotérique, mais qui plaît énormément<br />
à certains audiophiles. Tous les enregistrements<br />
de qualité, en haute définition,<br />
d’instruments acoustiques ou de voix<br />
passent à merveille. Les Piano Forte IX<br />
sont alors d’une musicalité exceptionnelle,<br />
d’un naturel confondant. Rarement<br />
avons-nous entendu notre extrait de test<br />
au piano (Choral «Jesu, meine Freude»,<br />
Cantate «Herz und Mund Tat und Leben»<br />
BWV 147 de Bach, fichier Qobuz) avec<br />
autant de plaisir et même... d’extase. Cela<br />
touche au sublime et à la magie.<br />
Spécifications<br />
•Type : intra-auriculaire, accordé<br />
par de petits évents<br />
•Réponse : n.c.<br />
•HP : 16 mm (dynamiques)<br />
•Sensibilité : 108 dB<br />
•Impédance : 16 Ω<br />
•Puissance max. : n.c.<br />
•Cordon : 1,4 m<br />
•Poids : 38 g<br />
•Accessoires : Bôite de rangement<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt<br />
1500 €
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
71<br />
300 €<br />
HOUSE OF<br />
MARLEY<br />
Marley Destiny TTR<br />
La marque House of Marley, que l’on<br />
doit à l’un des fils de Bob Marley, affiche<br />
une personnalité à part, avec des<br />
arguments techniques et écologiques<br />
comme nous le démontre le modèle<br />
haut de gamme Destiny TTR.<br />
Spécifications<br />
•Type : clos, circum-auriculaire<br />
avec système actif antibruit<br />
•Réponse : n.c.<br />
•HP : 40 mm (dynamiques)<br />
•Sensibilité : n.c.<br />
•Impédance : n.c.<br />
•Puissance max. : n.c.<br />
•Cordons : câble standard de 3 m<br />
et câble avec microphone et commande<br />
à un bouton de 1,25 m<br />
•Poids : 380 g environ<br />
•Accessoires : mallette de rangement,<br />
adaptateurs jack 6,35 mm<br />
et prise avion<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt<br />
L’imposant<br />
modèle Destiny<br />
TTR, est<br />
le modèle haut<br />
de gamme de House<br />
of marley. Son style est assez classieux<br />
(tarif oblige) tout en restant original et<br />
immédiatement reconnaissable avec<br />
ce fin liseré rouge/vert/jaune, (couleurs<br />
du drapeau éthiopien, ancienne patrie<br />
du mouvement rastafari) autour des<br />
deux coques. Ces dernières sont assez<br />
massives et faites en métal (aluminium<br />
+ acier) avec grosses roues crantées.<br />
L’arceau à fines branches métalliques et<br />
le bandeau en cuir à ajustage automatique<br />
sont des éléments forts réussis.<br />
On regrette juste, encore une fois, que<br />
certains petits détails de finition ne<br />
soient pas parfaits, mais il est à noter<br />
que bon nombre de ces éléments sont<br />
recyclables.<br />
Le système purement audio fait appel à<br />
deux transducteurs de 40 mm. Le cordon<br />
est recouvert de tissu afin d’éliminer<br />
l’électricité statique pour un meilleur<br />
son. Le circuit de réduction des bruits<br />
actif est, alimenté par deux piles (à<br />
quand un dispositif d’énergie solaire<br />
pour rester dans la philosophie écologique<br />
?) et il est obligatoire de l’activer<br />
pour faire des écoutes, ce qui est un peu<br />
contraignant. Le Destiny TTR pèse un<br />
poids certain (presque 400 g, ce n’est<br />
pas rien) et n’est pas réellement adapté<br />
à un usage en mouvement d’autant<br />
que son bandeau élastique et la trappe<br />
des piles font quelques bruits parasites<br />
quand on marche. Malgré cela, il est<br />
confortable à porter, même pendant de<br />
longs moments, car les coussinets de ses<br />
oreillettes sont larges, épais et moelleux<br />
tandis que le poids est bien réparti sur<br />
tout le crâne.<br />
A l’usage, on constate que l’isolation<br />
phonique passive de ce casque est<br />
plutôt bonne. Le système actif antibruit<br />
produit un peu de souffle parasite, facilement<br />
audible à bas volume et son action<br />
est modérée, ce qui évite de dénaturer<br />
la restitution sonore. Les performances<br />
sont quant à elles impressionnantes.<br />
L’aigu est assez brillant et le registre<br />
médium d’une définition correcte. Mais<br />
surtout, le Destiny TTR est capable de<br />
produire des basses énormes presque<br />
démesurées. Ce n’est pas forcément du<br />
goût de tout le monde (mais des amateurs<br />
de reggae, très certainement),<br />
mais il le fait avec beaucoup de brio, de<br />
conviction et d’énergie. Il favorise une<br />
restitution très ample, emphatique avec<br />
une grande sensation d’espace et de<br />
puissance.
72<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
JVC<br />
400 €<br />
JVC HA-SZ2000<br />
Avec ce casque haut de gamme à double transducteur<br />
coaxial, JVC adopte une démarche très innovante et propose<br />
un produit tout aussi étonnant que déroutant.<br />
Le JVC HA-SZ2000 est un casque imposant,<br />
tant par son poids que son gabarit.<br />
Il se positionne clairement à la limite du<br />
secteur Pro. Ses larges oreillettes closes<br />
indiquent qu’il s’adresse tout autant au<br />
Studio d’enregistrement, aux DJ qu’aux<br />
audiophiles. La finition relativement<br />
sobre ne fait que renforcer cette impression.<br />
Seul un petit liseré doré vient<br />
rompre les habillages entièrement noir<br />
satin.<br />
Malgré, cette apparence presque<br />
modeste, le JVC HA-SZ2000 est d’une<br />
conception particulièrement recherchée.<br />
Ses oreillettes sont munies de coussinets<br />
recouverts de cuir protéiné (cela ne<br />
s’invente pas) et chacune accueille deux<br />
transducteurs montés de façon coaxiale.<br />
Le JVC HA-SZ200 est donc un modèle<br />
deux voies, ce qui est extrêmement rare<br />
dans le monde des casques. Dans la<br />
coque de chaque oreillette au fond d’une<br />
culasse en laiton anti-résonnance est fixé<br />
un boomer de 55 mm à membrane en<br />
carbone. Ce haut-parleur est accordé par<br />
un ingénieux système bass-reflex dont<br />
les deux évents débouchent à l’avant, de<br />
part et d’autre d’un second transducteur,<br />
de 30 mm cette fois-ci, à diaphragme<br />
en nanotubes de carbone, dédié aux<br />
registres médium et aigu.<br />
Avec son poids de près de 500 g, le<br />
HA-Z2000 est un peu lourd à porter et<br />
il n’isole que moyennement des bruits<br />
extérieurs. Mais il n’en est pas pour<br />
autant inconfortable, car<br />
son ergonomie est soignée,<br />
son bandeau est<br />
largement rembourré et<br />
ses oreillettes ne serrent<br />
pas trop la tête.<br />
La restitution sonore du<br />
JVC HA-SZ200 est quant<br />
à elle surprenante. Comparativement<br />
aux casques<br />
habituels monovoies,<br />
on a l’impression avec lui<br />
de passer d’une enceinte<br />
à haut-parleur unique largebande<br />
à une enceinte multivoie.<br />
Cela présente quelques défauts comme<br />
par exemple un peu moins de naturel<br />
et de cohérence des timbres. Mais cela<br />
a aussi de nombreux avantages : la<br />
réponse en fréquence est beaucoup plus<br />
large et beaucoup mieux détaillée. Ainsi,<br />
le JVC HA-SZ200 peut être un intéressant<br />
outil de travail pour les professionnels<br />
du son, car il permet d’entendre les enregistrements<br />
sous un nouveau jour avec<br />
une esthétique sonore qui change totalement<br />
lorsque l’on passe d’un morceau<br />
à l’autre. Certes, le grave manque parfois<br />
de rapidité, mais il est aussi très profond<br />
et bien modulé tandis que l’aigu concilie<br />
clarté et douceur. Enfin, l’image stéréophonique<br />
tant que l’on conserve un<br />
niveau d’écoute raisonnable est d’une<br />
ampleur magistrale avec un positionnement<br />
très précis de gauche à droite.<br />
Spécifications<br />
•Type : clos, circum-auriculaire<br />
•Réponse : 4 Hz à 29 kHz<br />
•HP : 55 et 30 mm (dynamiques)<br />
•Sensibilité : 108 dB/mW<br />
•Impédance : 16 Ω<br />
•Puissance max. : 1 500 mW<br />
•Cordon : 1,2 m<br />
•Poids : environ 485 g<br />
•Accessoires : Housse<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
73<br />
Spécifications<br />
•Type : clos, supra-auriculaire<br />
•Réponse : 8 Hz à 26 kHz<br />
•HP : 30 mm (dynamiques)<br />
•Sensibilité : 104 dB/1 mW<br />
•Impédance : 36 Ω<br />
•Puissance max. : 1000 mW<br />
•Cordon : 1,2 m, microphone pour<br />
iPhone/Android/BlackBerry intégré<br />
à l’oreillette droite<br />
•Poids : 137 g<br />
•Accessoires : -<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt<br />
100 €<br />
JVC ésnsy HA-SR75S<br />
Avec sa nouvelle gamme ésnsy, le spécialiste des casques abordables<br />
JVC vient chasser sur les des modèlesvintage chic.<br />
De prêt comme de loin, le HA-SR75S de<br />
la nouvelle gamme JVC ésnsy (un terme<br />
imprononçable en français qui désignerait<br />
l’élégance et la sophistication) arbore<br />
un style qui n’est pas sans rappeler le<br />
fameux casque Skullcandy Navigator,<br />
déjà présent dans notre précédent<br />
guide. Son choix de finition chromée,<br />
d’habillages façon cuir et son plastique<br />
fumé pour ses oreillettes ne nous sont<br />
pas, en effet, inconnu. Néanmoins, en y<br />
regardant de plus près, il apparaît tout<br />
de même que la qualité de finition et le<br />
design sont, avec ce modèle JVC HA-<br />
SR75S, un peu plus grossiers et un peu<br />
moins élégants qu’avec le Skullcandy<br />
et ce malgré la présence de glissières<br />
en métal et de grosses charnières. De<br />
même, la construction semble aussi un<br />
peu moins robuste.<br />
En revanche et concernant les points<br />
positifs qui ne sont pas forcément<br />
visibles du premier coup d’œil, ce casque<br />
intègre un microphone pour smartphone<br />
(iPhone, Androïd, BlackBerry).<br />
Celui-ci est intégré à l’oreillette droite de<br />
même que le bouton de prise d’appel.<br />
C’est une bonne idée qui évite d’avoir<br />
un petit boîtier qui ballotte sur le câble<br />
de liaison. Techniquement, ce casque<br />
est doté de transducteurs de 30 mm à<br />
aimant néodyme de forte puissance, un<br />
diamètre un peu plus petit qu’à l’accoutumée.<br />
Les coussinets, assez souples,<br />
offrent une bonne isolation phonique<br />
et un confort de bon niveau. A l’usage,<br />
et malgré un bandeau serre-tête un peu<br />
raide avec peu de rembourrage, le JVC<br />
ésnsy HA-SR75S s’est révélé d’un confort<br />
d’utilisation appréciable dans le temps. Il<br />
ne sert pas très fort le crâne, mais assure<br />
un maintien correct et un semblant d’isolation<br />
phonique.<br />
À l’écoute, les performances se situent<br />
dans la moyenne de ce que l’on attend<br />
d’un casque à ce prix. Cela ne suscite pas<br />
un enthousiasme démesuré, mais il n’y a<br />
pas de défauts rédhibitoires à noter. Le<br />
son est assez rond et chaud, un peu mou<br />
peut-être mais en tout cas pas agressif.<br />
Les timbres sont globalement cohérents<br />
et les effets stéréophoniques bien<br />
positionnés. Un casque assez polyvalent<br />
donc qui conviendra bien à tout type de<br />
musique sans jamais heurter les oreilles.
74<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
LOGITECH<br />
Logitech UE 6000<br />
Logitech, connu pour ses accessoires pour ordinateurs,<br />
s’intéresse de plus en plus au marché des casques et écouteurs<br />
depuis l’acquisition de la marque Ultimate Ears (UE).<br />
200 €<br />
Faisant suite au rachat de la marque Ultimate<br />
Ears spécialisée dans des écouteurs<br />
intra-auriculaires haut de gamme, la<br />
marque Logitech en a profité pour créer<br />
une nouvelle entité dédiée à ce secteur,<br />
une entité qui prend le nom de Logitech<br />
UE. Cette entité propose trois casques<br />
dont ce 6000 qui semble avoir une cible<br />
bien précise. Plusieurs paramètres tels<br />
son positionnement en prix et son système<br />
actif antibruit, le placent directement<br />
en face du modèle de Beats Studio.<br />
Et nous devons bien avouer qu’il a de<br />
sérieux arguments pour pouvoir lutter<br />
contre ce dernier.<br />
Le style est nouveau, inédit et bien à<br />
lui avec un design «ni vintage, ni de<br />
déjà vu». Au moins, ça change et à cela<br />
s’ajoute une finition réellement superbe<br />
pour un prix ne dépassant pas les 200<br />
euros. Lors de la prise en mains, avec ses<br />
épaisses glissières en métal, ses charnières<br />
en aluminium brossé et ses beaux<br />
plastiques, tout concourt pour donner<br />
un sentiment à la fois de robustesse et<br />
de qualité de réalisation. L’ensemble a<br />
l’air très sérieux. Le Logitech UE 6000 est<br />
en outre particulièrement fonctionnel<br />
et confortable. Le matelassage de son<br />
arceau et les coussinets en similicuir de<br />
ses oreillettes circum-auriculaires sont de<br />
bonne épaisseur assurant par là même<br />
un bon confort d’écoute. La pression<br />
exercée par le casque sur le crâne est<br />
modérée, ce qui peut nuire quelque peu<br />
à son maintien mais pas trop à l’isolation<br />
phonique passive qui est de très bon<br />
niveau.<br />
De plus, le Logitech UE 6000 dispose<br />
d’un câble amovible avec microphone<br />
et commandes pour<br />
smartphone. Il se replie<br />
sur lui-même et il est<br />
livré avec une très jolie<br />
housse de rangement<br />
ainsi qu’un adaptateur<br />
double jack pour pouvoir<br />
brancher deux casques sur<br />
une même source. Ecouté en<br />
mode passif, ce casque Logitech<br />
UE 6000 offre immédiatement<br />
une restitution correctement<br />
équilibrée, chaleureuse, mais<br />
sans excès, privilégiant la douceur et le<br />
moelleux plutôt que l’ultra-transparence.<br />
C’est propre, bien timbré et agréable<br />
sur tous les styles de musique à défaut<br />
d’être très nerveux.<br />
Dès que l’on actionne le système antibruit<br />
actif, le son devient beaucoup<br />
plus tonique, avec plus d’ampleur et de<br />
générosité. La réduction de bruit est<br />
très modérée (d’ailleurs, Logitech ne<br />
parle pas de système «antibruit», mais<br />
de système «antiparasite») tandis que les<br />
basses sont sur-gonflées. La différence<br />
de son est particulièrement spectaculaire.<br />
D’aucuns trouveront que c’est un<br />
peu beaucoup, mais pour les transports<br />
en commun, et afin de compenser l’effet<br />
de masque dans les basses fréquences<br />
que produisent les bruits ambiants, c’est<br />
plutôt judicieux et bienvenu. Pour celui<br />
qui recherche un casque dans l’esprit<br />
du Studio de Beats, le Logitech UE 6000<br />
est la meilleure alternative que nous<br />
connaissons à l’heure actuelle (d’autant<br />
que ces derniers temps, il était soldé sur<br />
Internet à 100 €).<br />
Spécifications<br />
•Type : casque clos, circum-auriculaire<br />
à système actif antibruit<br />
•Alimentation : deux piles AAA<br />
•Isolation phonique : 26 dB<br />
•HP : dynamiques de 40 mm<br />
•Impédance : 32 Ω<br />
•Sensibilité : 105 dB/mW, 1 kHz<br />
•Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />
•Cordon : 1,35 m avec commandes<br />
et microphone<br />
•Puissance max. : n.c.<br />
•Poids : 290 g<br />
•Accessoires fournis : Housse,<br />
adaptateur à double prises minijack,<br />
2 piles AAA<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
75<br />
200 €<br />
M<strong>ON</strong>STER<br />
Monster DNA<br />
Lancé en partenariat avec Viacom à<br />
l’occasion des MTV Movie Awards, le casque<br />
Monster DNA ne risque pas de passer<br />
inaperçu et il a déjà été décliné dans une<br />
quinzaine de finitions différentes.<br />
Spécifications<br />
•Type : clos, supra-auriculaire<br />
•Réponse : n.c.<br />
•HP : 40 mm (dynamiques)<br />
•Sensibilité : n.c.<br />
•Impédance : n.c.<br />
•Puissance max. : n.c.<br />
•Cordons : amovibles, 1,3 m<br />
avec prise mini-jack et 1,3 m avec<br />
commandes et microphone pour<br />
smartphone<br />
•Poids : environ 170 g<br />
•Accessoires : mallette de rangement,<br />
chiffon de nettoyage<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt<br />
Avec ce casque<br />
DNA (dont la<br />
référence signifie<br />
ADN en français), Monster<br />
s’affranchit clairement de son ancien<br />
partenariat avec Beats by Dr. Dre et<br />
nous montre là un style ostensiblement<br />
différent, à part et très original. Le design<br />
de l’objet est vraiment inédit grâce à des<br />
formes comme des finitions nombreuses<br />
et novatrices. Le profil triangulaire des<br />
montants qui portent les oreillettes, par<br />
exemple, donne au casque Monster DNA<br />
une signature esthétique immédiatement<br />
identifiable. Est-ce l’effet voulu ?<br />
Très certainement et tant mieux.<br />
En France, à priori, ce casque n’est disponible<br />
qu’en quatre ou cinq finitions,<br />
mais au total, il existe aux USA près<br />
d’une quinzaine de versions et éditions<br />
spéciales très colorées et stylées. Le<br />
Monster DNA est livré avec une housse<br />
de rangement et deux câbles, l’un avec<br />
microphone et commande pour smartphone<br />
et l’autre plus classique. Ces<br />
câbles peuvent se brancher indifféremment<br />
sur l’un où l’autre côté du casque<br />
et la construction a l’air de belle facture<br />
et d’une bonne robustesse, malgré<br />
l’utilisation de beaucoup de matériaux<br />
plastiques, à l’allure un peu économique.<br />
Ce choix gâche un peu le design de ce<br />
casque.<br />
Le Monster DNA est conçu comme un<br />
véritable modèle nomade, compact et<br />
prenant peu de place lorsqu’il est replié<br />
sur lui-même. Il ne serre pas très fort les<br />
oreilles, donc attention à l’écoute lorsque<br />
l’on est en mouvement, et il n’isole pas<br />
beaucoup des bruits extérieurs. Ses<br />
coussinets pourraient être aussi plus<br />
moelleux, ce qui lui aurait garanti un plus<br />
grand confort à long terme. Il n’est donc<br />
pas fait pour courir avec, mais tient à peu<br />
près bien en place lorsque l’on marche et<br />
il est léger.<br />
La restitution sonore du Monster DNA<br />
n’est pas exubérante ou spectaculaire,<br />
c’est un rendu que l’on pourrait qualifier<br />
plutôt de neutre. Les registres graves et<br />
aigus sont bien équilibrés, tandis que le<br />
médium bénéficie d’une bonne clarté<br />
apportant une jolie texture aux voix,<br />
donc une belle présence. On aimerait<br />
parfois que le son ait un peu plus de nervosité<br />
et soit plus détaillé, mais globalement,<br />
la dynamique est correcte et les<br />
timbres sont bien équilibrés.
76<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
NAD<br />
300 €<br />
Nad HP50 RoomFeel<br />
Comme beaucoup d’autres grands noms<br />
de la Hi-Fi, Nad se lance sur le marché des<br />
casques audiophiles. Sa première réalisation<br />
est un modèle semi-nomade fruit d’une<br />
étude acoustique soignée.<br />
Nad est une marque d’origine<br />
britannique, très connue dans le<br />
milieu de la Hi-Fi pour ses amplis très<br />
simples, abordables, mais d’une grande<br />
musicalité. Le casque HP50 qui existe<br />
en version noire, blanche ou rouge est<br />
donc d’un design assez sobre et discret.<br />
Néanmoins, et c’est une bonne chose,<br />
il est d’un dessin original, ce n’est pas<br />
une copie d’un modèle existant chez<br />
une autre marque. Il a son style bien à<br />
lui et sa finition ainsi que sa construction<br />
sont très soignées. Les glissières et<br />
articulations en métal sont superbes.<br />
Il s’agit d’un casque semi-nomade dans<br />
le sens où il n’est pas trop lourd (à peine<br />
plus de 250 g), qu’il tient très bien place<br />
(on peut trottiner en le gardant sur les<br />
oreilles).<br />
Le Nad HP50 serre un peu fort les oreilles.<br />
Il isole très bien des bruits extérieurs,<br />
mais il est aussi très confortable pour un<br />
usage à la maison grâce à ses coussinets<br />
copieusement rembourrés qui épousent<br />
bien la forme du crâne. Parmi les<br />
accessoires fournis, on trouve deux<br />
câbles interchangeables, dont un pour<br />
smartphone, une sacoche de rangement<br />
en similicuir et un adaptateur pour prise<br />
avion.<br />
La conception acoustique du Nad<br />
HP50 est par ailleurs<br />
assez particulière.<br />
Ses transducteurs de<br />
40 mm de diamètre<br />
bénéficient d’une<br />
charge divisée en deux<br />
compartiments, reliées<br />
entre elles par un évent.<br />
C’est la seconde fois que nous<br />
rencontrons ce type de charge (après le<br />
Bose AE2).<br />
À l’écoute le Nad HP50 est d’une<br />
grande neutralité, sans excentricité,<br />
excepté une petite pointe de rondeur,<br />
pas désagréable, dans le grave. Les<br />
timbres sont bien équilibrés avec une<br />
belle sensation de présence et de<br />
matière dans le registre médium. La<br />
restitution sonore est vive malgré un<br />
petit manque d’impact. La tenue en<br />
puissance est également assez bonne,<br />
le HP50 est capable de délivrer un<br />
volume acoustique important tout en<br />
conservant un son très propre et détaillé.<br />
Il est vraiment agréable à écouter sur<br />
tous les styles de musique. Il reste<br />
toujours frais et doux. Cependant, à<br />
notre avis personnel, il manque cette<br />
«petite étincelle», ce «petit quelque<br />
chose» en plus qui fait la différence avec<br />
les casques d’exception.<br />
Spécifications<br />
•Type : clos, circuit-auriculaire<br />
•Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />
•HP : 40 mm (dynamiques)<br />
•Sensibilité : n.c.<br />
•Impédance : 32 ohms<br />
•Puissance max. : 30 mW<br />
•Cordons : interchangeables,<br />
1,2 m standard, 1,2 m avec microphone<br />
et commandes<br />
•Accessoires : sacoche de rangement,<br />
adaptateur prise avion,<br />
adaptateur jack 6,35 mm<br />
•Poids : 260 g<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
77<br />
NO<strong>ON</strong>TEC<br />
Noontec Zoro<br />
Le Zoro de la marque chinoise Noontec s’inspire<br />
fortement du style du Beats Solo HD, pour un<br />
prix de vente plus de deux fois moindre. Mais<br />
les performances et la qualité de fabrication<br />
sont-elles à la hauteur ?<br />
Spécifications<br />
•Type : clos, supra-auriculaire<br />
•Réponse : 13 Hz à 26 kHz<br />
•HP : 40 mm (dynamiques)<br />
•Sensibilité : 124 dB SPL/1 kHz<br />
•Impédance : 16 ohms<br />
•Puissance max. : 60 mW<br />
•Cordon : 1,2 m<br />
•Poids : 150 g<br />
•Accessoires : housse de<br />
rangement<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt<br />
80 €<br />
Au premier coup d’œil, la ressemblance<br />
avec le Beats Solo HD est assez frappante.<br />
Le Zoro est doté d’un large arceau<br />
en courbe sans aucune rupture jusqu’à<br />
deux coques qui renferment les oreilles.<br />
Sur ces coques, sont disposés de larges<br />
écussons façon aluminium brossé sur lesquels<br />
est inscrite une grosse lettre rouge,<br />
un « n » à la place du « b » du modèle<br />
original. En se penchant d’un peu plus<br />
près sur le Zoro, il apparaît tout de même<br />
évident que la qualité de finition est<br />
certes proche, mais pas du même niveau.<br />
Le casque Zoro peut être plié et rangé<br />
facilement grâce à des charnières en<br />
plastiques pliables, mais renforcées par<br />
des pièces métalliques, idem pour les<br />
glissières, mais l’aspect est nettement<br />
plus rustique. Les écouteurs internes<br />
sont protégés par des housses en coton<br />
pour le confort des oreilles. Ce sont deux<br />
diaphragmes de 40 mm avec un circuit<br />
magnétique, un aimant néodyme sélectionné<br />
à la main, un matériau dont les<br />
propriétés magnétiques sont appréciées<br />
par bon nombre de fabricants de hautparleurs<br />
en Hifi.<br />
Le Noontec Zoro dispose d’un câble plat<br />
et amovible, mais qui ne comporte pas<br />
plus de microphone que de commandes<br />
pour une utilisation avec un smartphone.<br />
Dommage, mais il sera facile de changer<br />
son cordon pour d’autres, car ses<br />
connecteurs sont des mini-jack classiques<br />
donc répandus. On peut mieux<br />
comprendre aussi la différence de prix<br />
annoncée. L’ergonomie est aussi assez<br />
différente. Le Noontec Zoro serre assez<br />
peu les oreilles. Il n’isole pas beaucoup<br />
des bruits extérieurs, a tendance à balloter<br />
un peu lorsque l’on bouge vite, mais il<br />
est aussi relativement agréable à porter.<br />
À l’écoute, le Noontec Zoro ne cherche<br />
pas à donner une restitution sonore ultra<br />
précise et définie. C’est un bon vivant<br />
qui propose un équilibre physiologique,<br />
des basses gourmandes, un médium<br />
pétillant et un aigu mielleux avec juste<br />
une petite pointe de brillance coquette.<br />
Il est spontané, dynamique, il procure<br />
une bonne sensation de spatialisation.<br />
Le Noontec Zoro n’est donc pas neutre,<br />
avec lui, le son est souvent artificiel et<br />
racoleur, mais il fait cela avec talent et<br />
sans effet outrancier. Le résultat est finalement<br />
fort séduisant.
78<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
<strong>ON</strong>KYO<br />
Onkyo ES-HF300<br />
Onkyo, grand spécialiste dans le<br />
domaine de la Hifi et du Home<br />
Cinéma, fait ses premiers pas dans<br />
le monde du casque.<br />
Manifestement, il s’agit là plus d’un coup<br />
d’essai que celui d’un maître. Et pourtant<br />
Onkyo a tenté de bien faire les choses<br />
avec par exemple le choix de transducteurs<br />
à membrane titane à large plage de<br />
fréquences comme celui d’un cordon en<br />
cuivre de haute pureté, mais l’univers du<br />
casque a ses lois et apprendre fait partie<br />
du jeu.<br />
L’Onkyo ES-HF300 est proposé quatre<br />
versions : la première avec un câble<br />
standard (200 euros), la seconde avec un<br />
câble audiophile constitué de conducteurs<br />
en cuivre très pur (230 euros), une<br />
troisième avec câble pour smartphone<br />
avec commande et microphone (220<br />
euros) et enfin, une version luxe, que<br />
nous avons pu brièvement apercevoir<br />
lors d’une conférence de presse en finition<br />
aluminium et cuir brun. Lors de nos<br />
tests, le modèle avec câble pour smartphone<br />
n’était pas encore disponible,<br />
mais nous avons pu comparer le modèle<br />
avec câble standard et celui avec câble<br />
audiophile qui apporte un petit surcroît<br />
de précision et d’aération à l’écoute ; dans<br />
tous les cas, le câble est interchangeable.<br />
L’Onkyo ES-HF300 est un casque circumauriculaire.<br />
Son design reste quelque<br />
peu banal voire austère, malgré la<br />
possibilité de plusieurs finitions colorées.<br />
Nous sommes loin des modèles comme<br />
le Monster DNA avec ses coques colorées<br />
par exemple.<br />
Les formes de<br />
l’Onkyo ne sont<br />
pas très bien proportionnées et les matériaux<br />
utilisés, notamment les coques<br />
en aluminium des oreillettes, pourraient<br />
être mieux mis en valeur. Le confort est<br />
également moyen tout comme l’isolation<br />
phonique passive. L’Onkyo ES-<br />
HF300 est équipé de deux transducteurs<br />
à membranes de 40 mm de large avec<br />
traitement titane, un matériau que l’on<br />
retrouve notamment sur certains tweeters<br />
d’enceintes acoustiques, et possède<br />
une sous-chambre pour des graves<br />
profonds et propres ; ces technologies<br />
vont-elles avoir une réelle incidence sur<br />
les performances sonores ?<br />
À l’écoute, L’Onkyo ES-HF300 se caractérise<br />
par une approche typiquement<br />
audiophile, avec un registre grave assez<br />
léger, un médium ayant beaucoup de<br />
présence et un aigu bénéficiant d’un<br />
beau filé. Les objectifs d’Onkyo sont, sur<br />
ce point, remplis. En revanche, il manque<br />
un peu de pêche et d’assise dans les<br />
basses sur certains styles de musique<br />
moderne, mais se montre convaincant<br />
sur du classique, du jazz, de la variété et<br />
tout particulièrement sur du chant. Un<br />
casque plus destiné pour amateurs de<br />
musique classique comme de jazz donc.<br />
Spécifications<br />
•Type : clos, circum-auriculaire<br />
•Réponse : 10 Hz à 27 kHz<br />
•HP : 40 mm (dynamiques)<br />
•Sensibilité : 97 dB/mW<br />
•Impédance : 32 Ω<br />
•Puissance max. : 1000 mW<br />
•Cordon : câble standard de<br />
1,2 m avec mini-jack, câble audiophile<br />
de 1,2 m avec mini-jack,<br />
câble pour smartphone de 1,2 m<br />
avec mini-jack (au choix selon la<br />
version)<br />
•Poids : environ 225 g<br />
•Accessoires : housse de rangement<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt<br />
200 €
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
79<br />
PANAS<strong>ON</strong>IC<br />
60 €<br />
Panasonic RP-HXD5<br />
Le Panasonic RP-HXD5 est un petit casque, de<br />
la gamme Urban Lifestyle, d’une esthétique<br />
seyante et offrant des performances correctes<br />
compte tenu de son prix.<br />
Spécifications<br />
•Type : clos, supra-auriculaire<br />
•Réponse e : 8 Hz à 26 kHz<br />
•HP : 40 mm (dynamiques)<br />
•Sensibilité : 107 dB/mW<br />
•Impédance : 43 Ω<br />
•Puissance max. : 1200 mW<br />
•Cordon : 1,2 m<br />
•Poids : environ 130 g<br />
•Accessoires : -<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt<br />
La réalisation et la<br />
finition du Panasonic<br />
RP-HXD5 sont d’un<br />
bon niveau même si toutes<br />
les pièces sont en matière<br />
plastique, et même si, au<br />
niveau de l’arceau qui, en<br />
son sommet, est très fin,<br />
peut se révéler une petite<br />
faiblesse mécanique. Il faudra<br />
donc faire attention à ne pas<br />
le manipuler comme une brute<br />
pour éviter de le plier accidentellement.<br />
Une certaine précaution d’emploi<br />
est donc de rigueur avec ce modèle.<br />
D’un autre côté, le Le confort d’utilisation<br />
est aussi un peu rudimentaire, car<br />
les coussinets, bien que copieusement<br />
rembourrés, sont assez fermes. Cela<br />
donne un bon maintien du casque sur la<br />
tête mais nuit quelque peu à l’isolation<br />
phonique (très moyenne). En revanche,<br />
le RP-HXD5 peut être utilisé sans problème<br />
en marchant et il se fera oublier,<br />
car il est très léger.<br />
Sur le plan technique, il est équipé de<br />
petits transducteurs de 40 mm de diamètre<br />
avec, comme d’autres casques de<br />
ce guide, un aimant à base de néodyme.<br />
Pour le prix, il convient de le signaler. Ce<br />
casque Panasonic existe en deux versions<br />
: la première (celle que nous avons<br />
testée) avec câble standard est proposée<br />
à 60 euros ; la seconde version, avec son<br />
microphone et son bouton de commande<br />
pour un usage avec un smartphone,<br />
est présentée à 70 euros (sous la<br />
référence RP-HXD5W).<br />
Dans les deux cas, deux finitions sont<br />
disponibles au choix : en blanc ou noir<br />
et métallisé. Le look est discret, élégant<br />
et épuré, mais aussi original. Ce n’est pas<br />
une copie de ce qui se fait ailleurs. Le<br />
Panasonic RP-HXD5 a son style bien à lui,<br />
une esthétique qui plaira ou pas, mais ne<br />
laissera personne indifférent.<br />
À l’écoute, on retrouve, avec le Panasonic<br />
RP-HXD5, la signature acoustique des<br />
casques de la marque et qui a notamment<br />
fait le succès de l’excellent RP-<br />
HTW7. Clair et précis avec des basses<br />
détourées, le son ne manque pas de chaleur<br />
lorsque cela est nécessaire. L’aigu<br />
peut sembler parfois un peu clinquant,<br />
mais il est précis, tandis que le médium<br />
affiche une bonne définition et ouverture.<br />
La dynamique enfin est toujours<br />
au rendez-vous, le Panasonic RP-HXD5<br />
évitant toute mollesse. Et si, l’aigu apparaît<br />
trop en avant sur certains enregistrements,<br />
un léger réglage sur le lecteur<br />
permettra de compenser et d’obtenir<br />
l’équilibre recherché.
Découvrez les autres <strong>Guide</strong>s <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong>
en cliquant sur leurs couvertures
82<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
SOL REPUBLIC<br />
Sol Republic<br />
Master Tracks XC<br />
Associé au DJ Calvin Harris, Sol Republic décline<br />
son modèle Master Tracks avec une version<br />
plus haut de gamme baptisée Master XC.<br />
Résultat, un son séducteur, mais sans artifice<br />
trompeur, et une très belle fabrication.<br />
250 €<br />
Créé en 2011, Sol Republic est donc une<br />
toute jeune marque de casque assez<br />
forte en marketing car sachant attirer les<br />
stars et donc les feux des projecteurs.<br />
Dans le courant de l’été 2012, elle se faisait<br />
remarquer lors des Jeux Olympiques<br />
de Londres lorsque le nageur américain<br />
Michael Phelps portait le modèle Tracks<br />
HD. Cette fois-ci, c’est avec Calvin Harris,<br />
le producteur/DJ le plus riche du moment,<br />
qui aura gagné près de 50 millions<br />
de dollars en 2013 selon les estimations<br />
du magazine Forbes, que cette marque<br />
s’associe avec le modèle Master Tracks<br />
XC.<br />
Ce modèle Sol Republic Master Tracks<br />
est proposé en deux versions : la version<br />
standard à 200 euros, personnalisable de<br />
la même manière que le Tacks HD (bandeaux<br />
de couleurs interchangeables),<br />
et le Master Tracks XC que nous testons<br />
ici (250 euros), qui n’existe qu’en une<br />
seule finition, mais magnifique. Sur cette<br />
seconde mouture, Calvin Harris a apporté<br />
sa touche personnelle en travaillant<br />
sur l’équilibrage du rendu sonore.<br />
Le casque Master Tracks XC est un modèle<br />
circum-auriculaire et de fait relativement<br />
imposant. Mais son poids raisonnable<br />
et sa bonne tenue sur la tête, grâce<br />
à un arceau en Flex Tech, lui permettent<br />
une utilisation nomade sans souci.<br />
Ses coussinets bien moelleux isolent<br />
assez bien des bruits extérieurs tout<br />
en lui offrant un bon confort d’écoute.<br />
La finition du Sol<br />
Republic Master<br />
Tracks XC ne manque<br />
pas d’élégance ni de<br />
style même si elle n’est<br />
pas très luxueuse au<br />
finish. La construction est en<br />
revanche très bien réalisée avec<br />
oreillettes amovibles plus bandeau<br />
ultra-souple et indéformable<br />
qui assure robustesse et fiabilité.<br />
Sur le plan technique, Sol Republic n’est<br />
pas très bavard mais promet un rendu<br />
sonore très bon niveau.<br />
Nous n’avons pas pu résister, pour les<br />
tests, à écouter beaucoup de morceaux<br />
produits par Calvin Harris et (comme par<br />
hasard) le Sol Republic Master Tracks<br />
XC s’avère très séduisant sur ce type de<br />
musique électronique. Il offre des basses<br />
consistantes, mais pas envahissantes,<br />
des aigus tout en douceur et un registre<br />
médium d’une belle clarté. Certes, il n’atteint<br />
pas la transparence et la précision<br />
d’un Beyerdynamic T51p, ni la puissance<br />
et la dynamique d’un Audio Technica<br />
ATH-ES700, néanmoins l’équilibre tonal<br />
est bien respecté avec un son très spontanée<br />
et entraînant tout en conservant<br />
un caractère suffisamment neutre et<br />
propre pour convenir à la plupart des<br />
types de musique, même acoustiques.<br />
Des qualités qui en font un casque très<br />
polyvalent donc.<br />
Spécifications<br />
•Type : clos, circum-auriculaire<br />
•Réponse : n.c.<br />
•HP : 40 mm (dynamiques)<br />
•Sensibilité : n.c.<br />
•Impédance : n.c.<br />
•Puissance max. : n.c.<br />
•Cordons : câble en spiral de 2 m<br />
et câble pour smartphone de 1,2 m<br />
avec adaptateur jack 6,35 mm<br />
•Poids : environ 235 g<br />
•Accessoires : housse de<br />
rangement<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
83<br />
425 €<br />
SHURE<br />
Shure SRH1440<br />
Le Shure SRH1440 est le petit frère du<br />
SRH1840 testé dans notre précédent guide.<br />
Plus abordable, bien que toujours haut<br />
de gamme, il reprend le même type de<br />
transducteurs, mais avec une esthétique<br />
sonore diamétralement opposée.<br />
Spécifications<br />
•Type : ouvert, circum-auriculaire<br />
•Réponse : 15 Hz à 27 kHz<br />
•HP : 40 mm (électrodynamiques)<br />
•Sensibilité : 101 dB SPL/mW<br />
•Impédance : 37 Ω<br />
•Puissance max. : 1 000 mW<br />
•Cordon : 2,1 m amovible<br />
•Accessoires : mallette de rangement,<br />
une paire de coussinets<br />
d’oreillettes de rechange, adaptateur<br />
jack 6,35 mm<br />
•Poids : 343 g<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt<br />
Contrairement<br />
au SRH-1840 qui<br />
utilise une armature<br />
exclusive tout en<br />
métal, le SRH1440 est<br />
d’une esthétique plus<br />
standard et adopte une<br />
forme qui ressemble plus<br />
aux modèles pros à oreillettes<br />
closes de la marque américaine,<br />
comme le SRH840 ou le<br />
SRH940 sans être pliable. Il en<br />
découle un premier avantage,<br />
il est plus confortable à porter que<br />
son grand frère. Ses coussinets, recouverts<br />
de velours, sont toujours très doux<br />
et moelleux, mais surtout son arceau a<br />
une surface d’appui plus importante et<br />
mieux rembourrée. Le matelassage, semblant<br />
habillé de vrai cuir, reste un peu<br />
ferme, comme toujours chez Shure.<br />
Cependant, le SRH1440 est un casque<br />
que l’on peut porter pendant des<br />
heures sans trop ressentir de fatigue.<br />
La construction est sobre et témoigne<br />
des origines semi-professionnelles du<br />
SRH1440. Elle est extrêmement soignée,<br />
avec des plastiques nobles, un<br />
grand souci du détail et des finitions. On<br />
regrette juste que les réglettes d’ajustage<br />
en hauteur des oreillettes soient<br />
des lames métalliques un peu trop fines<br />
(certainement pour conserver un poids<br />
modéré) et donc assez facilement<br />
déformables.<br />
Les transducteurs sont des modèles<br />
similaires à ceux du SRH1840, de 40 mm<br />
de diamètre avec circuit magnétique et<br />
filtrage acoustique frontal plus simple.<br />
Par contre, on retrouve le même système<br />
de décompression arrière par un film en<br />
métal tissé microperforé. On retrouve<br />
aussi le même type de câblage avec cordon<br />
amovible en Y, composé de conducteurs<br />
en cuivre très pur et d’un système<br />
de verrouillage automatique des prises<br />
de raccord très astucieux.<br />
Malgré ces similitudes, le SRH1440 propose<br />
une restitution extrêmement différente<br />
de celle du SRH1840. Beaucoup<br />
moins chaleureuse, beaucoup plus incisive,<br />
ultra-dynamique, presque chirurgicale,<br />
plus dans la veine du SRH940.<br />
Le SRH1440, dès les plus bas niveaux<br />
d’écoute, donne à entendre énormément<br />
de détails, notamment dans le<br />
haut du spectre. On peut croire dans un<br />
premier temps que son registre grave est<br />
écourté. Il n’en est rien, les basses sont<br />
même assez profondes, mais aussi très<br />
percutantes, totalement détourées, sans<br />
aucune coloration, fausse chaleur ou traînage.<br />
Le médium et le haut du spectre<br />
sont quant à eux, très clairs, très présents<br />
avec un niveau de définition que<br />
l’on rencontre rarement, même sur les<br />
casques les plus coûteux du marché. Le<br />
Shure SRH1440 n’est pas fait pour plaire<br />
à tout le monde, mais, définitivement, ne<br />
peut laisser indifférent.
84<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
SENNHEISER<br />
Sennheiser RS 220<br />
Conçu comme un vrai produit haut de gamme, mais sans-fil, le Sennheiser<br />
RS 220 est prêt à rivaliser avec les meilleurs casques Hi-Fi.<br />
400 €<br />
Le Sennheiser RS 220 est livré avec<br />
une grande station d’accueil multifonctions.<br />
Elle sert à la fois de socle de<br />
recharge, d’antenne de transmission et<br />
de connexion pour toutes les sources<br />
auxquelles elle peut être branchée. À<br />
l’arrière de cette base, on ne trouve<br />
pas moins de six entrées stéréos : deux<br />
analogiques sur prises Cinch (RCA)<br />
ainsi que quatre numériques sur prises<br />
coaxiales (RCA) et optiques (TosLink).<br />
Nous aurions pu souhaiter une septième<br />
entrée, USB cette fois pour un<br />
raccordement à un ordinateur, mais,<br />
d’une part, cette embase est déjà bien<br />
fournie et, d’autre part, cela aurait<br />
très certainement augmenté significativement<br />
le prix de ce casque. Sans<br />
compter qu’aujourd’hui beaucoup de<br />
PC possèdent une sortie numérique<br />
optique. Cette base d’accueil permet à<br />
la fois de ranger le RS 220 (une attention<br />
bien agréable) de façon élégante,<br />
mais aussi et surtout de le relier directement<br />
à de nombreuses sources. Un<br />
téléviseur, un lecteur CD, une console<br />
de jeux, des webradios, un tuner analogique<br />
et un lecteur de musique en réseau<br />
multiplient les possibilités d’usage<br />
de ce casque. En revanche, le réglage<br />
du volume sonore et la sélection de<br />
la source se feront depuis les boutons<br />
placés sur les oreillettes du casque.
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
85<br />
Une transmission sans fil de très<br />
haute qualité<br />
Sennheiser a toujours été un pionnier<br />
dans le domaine des casques numériques<br />
à transmission sans fil. Son premier<br />
modèle de l’histoire à transmission<br />
PCM infrarouge remonte à 1993 ! Il a<br />
été rapidement suivi, en 1995, par un<br />
modèle à transmission par onde radio ne<br />
nécessitant plus une vue dégagée entre<br />
le casque et sa base. En 2008, Sennheiser<br />
fut également le premier à adopter la<br />
technologie de transmission sans perte,<br />
ni compression Kleer Audio.<br />
Mais avec le RS 220, Sennheiser a voulu<br />
aller encore plus loin, mettant au point<br />
une technologie de transmission numérique<br />
par onde radio à 2,4 GHz, du type<br />
DSSS (Direct Sequence Spread Spectrum)<br />
qui offre une résolution de 16<br />
bits/48 kHz, tout en étant quasiment<br />
insensible aux parasites. Il offre en<br />
plus un temps de latence presque nul<br />
(c’est important pour qu’il n’y ait pas de<br />
décalage entre le son et l’image quand<br />
on regarde la télé), tout en augmentant<br />
la portée jusqu’à 100 mètres en champ<br />
ouvert (30 mètres en intérieur).<br />
Malgré une construction en plastique<br />
qui lui assure un poids raisonnable, la<br />
qualité de fabrication du RS 220 manifeste<br />
un très haut niveau d’expertise<br />
dans ce domaine. Massif, mais pas trop<br />
lourd (340 g), il embarque en plus de<br />
ses circuits électroniques, des batteries.<br />
Comme nous l’avons quelque peu<br />
sous-entendu, la finition est, comme<br />
d’habitude chez Sennheiser, extrêmement<br />
soignée même si le plastique<br />
remplace d’autres matériaux plus nobles<br />
que le métal par exemple. Néanmoins,<br />
l’ergonomie est parfaite et le maintien<br />
suffisamment ferme pour que le RS 220<br />
ne bouge pas même en cas de mouvements<br />
importants. Un confort impeccable<br />
aussi rendu par les coussinets des<br />
oreillettes recouverts de velours et bien<br />
rembourrés. Seul petit défaut (qui n’en<br />
est pas forcément un pour un casque se<br />
destinant à une utilisation domestique) :<br />
le Sennheiser RS 220 est un casque à<br />
charges ouvertes et par conséquent<br />
n’isole presque pas des bruits extérieurs.<br />
Sennheiser RS 220 : l’a Hi-Fi High<br />
End sans fil<br />
Comme pas mal d’autres de ses<br />
concurrents, le RS 220 est équipé<br />
de transducteurs d’environ<br />
40 mm. Ils font beaucoup<br />
penser à ceux des HD 700<br />
et HD 800, les modèles HiFi<br />
ultra haut de gamme de la<br />
marque. À l’écoute, le RS<br />
220 réalise des prouesses<br />
et apporte des performances<br />
très largement<br />
supérieures<br />
à celles de tous les<br />
autres casques sans<br />
fil que nous avons<br />
testés jusqu’à présent.<br />
Pendant nos essais, nous<br />
avons bien trouvé quelques<br />
petites choses à redire : la<br />
transmission est d’une portée<br />
un peu plus faible qu’annoncée<br />
(en intérieur, elle ne passe pas toujours<br />
3 murs en plâtre et béton) et le réglage<br />
de volume pourrait avoir des<br />
paliers plus progressifs.<br />
Sinon, nous avons été totalement<br />
conquis par le Sennhsieser<br />
RS 220. Sa restitution<br />
sonore est digne d’excellents<br />
casques Hi-Fi haut de gamme<br />
filaires, casques souvent parfois plus<br />
chers que le RS 220. La réponse en fréquence<br />
est très étendue, parfaitement<br />
linéaire et d’une propreté impeccable.<br />
Les timbres sont d’une exquise définition,<br />
des tréfonds du grave jusqu’aux<br />
extrêmes aigus en passant par un<br />
médium d’une superbe luminosité. La<br />
dynamique, la sensation de puissance<br />
sont du meilleur niveau. Le Sennheiser<br />
RS 220 est aussi convaincant à très bas<br />
qu’à très fort volume sonore. Que ce soit<br />
sur de la musique classique, du jazz et<br />
encore de la pop électro, ce RS 220 sert<br />
la musique avant tout et c’est toujours<br />
un véritable bonheur de le placer sur ses<br />
deux oreilles. Un grand bravo à Sennheiser<br />
pour cette nouvelle réussite car le RS<br />
220 vient rejoindre avec le HD 598 les<br />
meilleurs casques Hi-Fi du marché.<br />
Spécifications<br />
•Type : casque ouvert, circum-auriculaire<br />
avec liaison sans-fil<br />
•HP : 40 mm (dynamiques)<br />
•Impédance : 150 Ω<br />
•Réponse : 16 Hz à 22 kHz<br />
•Poids : 329 g<br />
•Accessoires : base d’accueil et de<br />
recharge, 2x batteries type LR03,<br />
câble numérique coaxiale, câble<br />
stéréo analogique RCA, adaptateur<br />
mini-jack/RCA, alimentation<br />
avec prises internationales<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt
86<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
SENNHEISER<br />
Sennheiser Momentum On Ear<br />
Le Sennheiser Momentum On Ear est un casque stylé qui offre<br />
d’excellentes prestations sonores pour un tarif très abordable.<br />
200 €<br />
Le Sennheiser Momentum On Ear est<br />
une version plus compacte du modèle<br />
Momentum sorti l’an dernier. Comme<br />
sa référence l’indique («On Ear» signifie<br />
«sur les oreilles»), il s’agit d’un casque<br />
nomade supra-auriculaire et non circum-auriculaire,<br />
comme le Momentum<br />
«tout court», tout en conservant un<br />
design très proche. Ses oreillettes sont<br />
donc beaucoup plus petites que celles<br />
de son prédécesseur qui, par ailleurs,<br />
reste dans le catalogue du constructeur<br />
allemand.<br />
D’une finition extrêmement soignée<br />
(nous ne pourrions en douter, vu sa<br />
provenance), le Sennheiser Momentum<br />
On Ear est proposé en sept coloris<br />
différents : rouge, noir, marron, bleu,<br />
rose, vert et ivoire. Sa construction est<br />
robuste et manifestement sérieuse<br />
avec son double arceau en métal que<br />
l’on peut ajuster au mieux en hauteur<br />
suivant l’utilisateur. Il est gainé de<br />
cuivre craquelé du plus bel effet. Ce<br />
casque est livré d’origine avec deux<br />
câbles interchangeables avec système<br />
de verrouillage à baïonnettes. L’un de<br />
ses cordons est tout à fait standard<br />
et l’autre dispose de commandes et<br />
microphone pour un branchement<br />
sur un smartphone. Une jolie mallette<br />
de rangement ainsi qu’une housse de<br />
protection sont également livrées avec<br />
le Momentum On Ear. On peut juste<br />
regretter que ce casque ne soit pas<br />
pliable à plat ou repliable sur lui-même<br />
comme beaucoup de ses concurrents,<br />
mais il est d’un poids plume et ses<br />
coussinets en daim synthétique le<br />
rendent confortable et réellement nomade.<br />
A l’usage, il tient bien en place<br />
grâce à une force d’appui bien dosée<br />
et offre une bonne isolation phonique.<br />
Pour ce qui est de la qualité de restitution<br />
sonore, très bons résultats pour un<br />
modèle qui est proposé à 200 euros. A<br />
la différence d’autres modèles Sennheiser<br />
dont le son peut paraître trop<br />
rigoureux et neutre, le Momentum On<br />
Ear n’hésite pas à se montrer charmeur<br />
avec de bonnes basses chaleureuses et<br />
rondes, un aigu soyeux et un registre<br />
médium qui a beaucoup de matière. Il<br />
n’a pas la définition d’un Beyerdynamic<br />
T51p, ni l’énergie d’un Audio-technica<br />
ATH-ES700, mais il s’en approche réellement.<br />
Il parvient à être précis, bien<br />
équilibré en timbre, avec une bonne<br />
tenue en puissance. Le Sennheiser<br />
Momentum On Ear est une grande<br />
réussite que l’on peut conseiller sans<br />
réserve, qui sait concilier aigu soyeux,<br />
et look plus que sympathique.<br />
Spécifications<br />
•Type : clos, supra-auriculaire<br />
•Réponse : 16 Hz à 22 kHz<br />
•HP : 40 mm (dynamiques)<br />
•Sensibilité : 112 dB/1 kHz/1 V RMS<br />
•Impédance : 18 Ω<br />
•Puissance max. : 200 mW<br />
•Cordons : interchangeables, 1,4 m avec<br />
prise mini-jack, 1,4 m avec prise minijack,<br />
commandes et microphone<br />
•Poids : 160 g<br />
•Accessoires : mallette et housse de<br />
rangement<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
87<br />
S<strong>ON</strong>Y<br />
400 €<br />
Sony MDR-1RNC<br />
Le Sony MDR-1RNC est un casque à système<br />
actif antibruit haut de gamme qui établit une<br />
nouvelle référence dans sa catégorie.<br />
Spécifications<br />
•Type : casque clos, circum-auriculaire,<br />
antibruit<br />
•Réduction du bruit : 30 dB,<br />
Alimentation : batterie (22 h)<br />
•HP : 50 mm (dynamiques)<br />
•Impédance : 51/19 ohms<br />
•Sensibilité : 103/100 dB/mW<br />
•Réponse : 5 Hz à 24 kHz<br />
•Puissance admissible : 100 mW<br />
•Cordons : interchangeables 1,2 et<br />
1,5 m dont un avec microphone et<br />
commandes<br />
•Poids : 330 grammes<br />
Accessoires fournis : mallette,<br />
chargeur USB, cordon de recharge<br />
USB, adaptateur prise avion<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt<br />
Le Sony MDR-<br />
1RNC, comme<br />
le reste de la<br />
gamme, respire la<br />
robustesse avec son<br />
aspect massif, un peu<br />
à la manière d’un casque<br />
professionnel. Il est construit de<br />
façon très sérieuse et a d’ailleurs été<br />
conçu en collaboration avec les ingénieurs<br />
de Sony Music Entertainment. Il<br />
est lourd et massif, mais son ergonomie<br />
est tout de même très bien pensée, ce<br />
qui lui offre un grand confort. On peut<br />
donc envisager de le porter dans la rue<br />
sans aucun problème. L’arceau est assez<br />
confortable et rembourré et les oreilles,<br />
elles, sont recouvertes d’un similicuir<br />
assez épais.<br />
Ce casque est fourni avec une luxueuse<br />
sacoche également en similicuir semirigide,<br />
un adaptateur pour les prises<br />
d’avion, ainsi que deux cordons dont un<br />
avec microphone et commande pour<br />
smartphone, plus un câble USB pour la<br />
recharge de la batterie intégrée qui assure<br />
une autonomie d’environ 22 heures.<br />
A ce propos, nous aurions préféré un<br />
câble d’une plus grande longueur, ce qui<br />
aurait été bien plus pratique. Les commandes<br />
d’activation du système antibruit<br />
comme le connecteur micro-USB<br />
sont placés sur les coques des oreillettes<br />
gauche et droite.<br />
En plus de sa conception très ergonomique<br />
et de sa finition très soignée, le<br />
Sony MDR-1RNC se révèle techniquement<br />
très avancé avec notamment des<br />
transducteurs à diaphragme de 50 mm<br />
en film polymère à cristaux liquides.<br />
Les performances sonores, aussi bien<br />
en mode actif que passif, sont tout à<br />
fait exceptionnelles, car ce casque peut<br />
délivrer un volume sonore puissant avec<br />
des graves percutants tout en ayant une<br />
excellente définition sur tout le reste du<br />
spectre. Son système antibruit est d’une<br />
très bonne efficacité, il est juste un peu<br />
sensible au vent qui provoque parfois<br />
des bruits d’airs parasites en utilisation<br />
extérieure. En mode passif, la restitution<br />
change et devient très chaleureuse,<br />
tandis qu’en mode actif, elle est beaucoup<br />
plus claire, neutre, transparente et<br />
équilibrée. En tout cas, les timbres sont<br />
bien restitués, ce qui le rend apte à toute<br />
musique. Le Sony MDR-1RNC est donc<br />
une vraie réussite qui justifie totalement<br />
son prix. Son rendu sonore le place dans<br />
les meilleurs casques dans cette gamme<br />
de prix.
88<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
S<strong>ON</strong>Y<br />
Sony MDR-ZX600<br />
Le Sony MDR-ZX600 s’inscrit chez ce constructeur<br />
japonais dans la catégorie des casques classiques<br />
à l’image des ZX700 et ZX100, mais son aspect<br />
extérieur est très différent et son rendu sonore<br />
moins convenu.<br />
Le casque Sony MDR-ZX600 est d’une<br />
conception somme toute assez classique<br />
et traditionnelle, un peu à la manière<br />
des modèles plus haut de gamme tels<br />
les MDR-ZX700 et MDR-Z1000, deux<br />
modèles sans aucune excentricité esthétique<br />
et qui privilégient un son toute en<br />
finesse et très propre.<br />
Mais le MDR-ZX600 se démarque esthétiquement<br />
très nettement de ses aînés par<br />
la forme de ses coques qui redeviennent<br />
plus rondes (les deux autres ayant une<br />
forme plus allongée) et pour compenser<br />
son look relativement banal, il est disponible<br />
en plusieurs versions.<br />
Sur ses différentes versions, le câble et<br />
les anneaux en caoutchouc qui le rattachent<br />
aux oreillettes sont de teinte<br />
blanche, bleue ou rouge, une version<br />
blanche et argent existant également.<br />
Cette possibilité concourt à lui donner<br />
un petit air de folie mais sans plus. Le<br />
Sony MDR-ZX600 reste tout de même<br />
d’une certaine austérité. La finition n’est<br />
également pas très luxueuse, ce qui ne<br />
nuit pas à la construction qui apparaît<br />
sérieuse et solide. Les coussinets des<br />
oreillettes ne sont pas beaucoup rembourrés,<br />
mais le confort et l’isolation<br />
acoustique sont corrects tandis que l’aspect<br />
fonctionnel n’a pas été oublié. Le<br />
MDR-ZX600 peut se replier à plat. Parmi<br />
les points négatifs de ce casque, on note<br />
l’absence de microphone et commandes<br />
pour smartphone sur le cordon, qui<br />
bénéficie tout de même d’un connecteur<br />
plaqué or. Sony nous annonce un niveau<br />
de sortie de 104 dB par milliwatt et ce<br />
grâce à des transducteurs de 40 mm<br />
PET (polyethylène téréphatalate) avec<br />
aimants en néodyme de forte puissance<br />
magnétique.<br />
A l’écoute, ce casque offre des basses<br />
qui nous ont impressionnées par leur<br />
puissance et leur densité sonore. Elles<br />
deviennent parfois envahissantes sur<br />
certains morceaux de musique, mais<br />
pour une écoute à bas volume, c’est<br />
particulièrement adapté. Le Sony MDR-<br />
ZX600 est aussi capable de délivrer<br />
des niveaux sonores importants. Il le<br />
fera tout en conservant une restitution<br />
propre, un grave bien tenu, un<br />
médium ouvert et assez fouillé, et des<br />
aigus agréables. Sera-t-il susceptible<br />
de combler tout le monde, rien n’est<br />
moins sûr, mais les amateurs de Rap avec<br />
leurs lignes de basses particulièrement<br />
lourdes et appuyées devraient en tout<br />
cas beaucoup l’apprécier.<br />
60 €<br />
Spécifications<br />
•Type : clos, supra-auriculaire<br />
•Réponse : 6 Hz à 25 kHz<br />
•HP : 40 mm (dynamiques)<br />
•Sensibilité : 104 dB/mW<br />
•Impédance : 40 ohms à 1 kHz<br />
•Puissance max. : 1 000 mW<br />
•Cordon : 1,2 m<br />
•Poids : environ 175 g<br />
•Accessoires : -<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt
89<br />
STAX<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
6500 €<br />
Stax SR-007<br />
Stax est réputé fabriquer les meilleurs casques au monde. Pour cela,<br />
elle a choisi la coûteuse technologie des cellules électrostatiques.<br />
Contrairement aux transducteurs<br />
électrodynamiques que l’on trouve sur<br />
presque tous les autres modèles du<br />
marché, les cellules électrostatiques<br />
des casques Stax n’ont ni aimant ni<br />
bobine mobile. Leur diaphragme, traité<br />
de manière à le rendre conducteur,<br />
baigne dans un champ électrostatique<br />
intense généré par deux électrodes<br />
alimentées en haute tension. Le signal<br />
musical est utilisé pour modifier le<br />
potentiel de ce diaphragme, sur lequel<br />
apparaissent alors des forces électrostatiques,<br />
réparties sur toute sa surface,<br />
qui lui permettent de se mettre en<br />
mouvement.<br />
Les avantages de cette technologie en<br />
termes de qualités sonores sont nombreux.<br />
Comme l’équipage mobile d’un<br />
transducteur électrostatique se résume<br />
au diaphragme lui-même, sa masse<br />
est extrêmement légère. En outre, les<br />
forces électrostatiques se répartissent<br />
uniformément sur le diaphragme, il<br />
n’y a donc pas de déformation ou de<br />
résonance parasite.<br />
L’unique contrainte est la nécessité<br />
d’utiliser un boîtier d’alimentation<br />
dédié afin de générer la haute tension<br />
nécessaire aux électrodes (ou grilles)<br />
des cellules électrostatiques de chaque<br />
oreillette. Stax a donc conçu des amplificateurs<br />
spécifiques pour ses casques.<br />
Le modèle SRM-007t qui accompagne<br />
généralement le SR-007 fonctionne<br />
en pure classe A à partir d’étages de<br />
puissance à tubes.<br />
L’expérience que constitue l’écoute<br />
d’un casque électrostatique Stax est<br />
toujours inoubliable et le SR-007 ne<br />
déroge pas à cette règle. Sa structure<br />
ouverte offre à la restitution une neutralité<br />
et une finesse exemplaires. Le<br />
message sonore fourmille de microinformations<br />
et chaque source, chaque<br />
détail, chaque subtilité devient tangible.<br />
L’espace stéréophonique impressionne<br />
également par sa précision et<br />
son relief.<br />
Le SR-007 semble disparaître pour laisser<br />
place à une ambiance acoustique<br />
au réalisme saisissant. Les voix, entre<br />
autres, bénéficient d’un naturel, d’une<br />
présence et, plus simplement, d’une<br />
vie que même les toutes meilleures<br />
enceintes acoustiques du marché sont<br />
incapables de restituer. La dynamique<br />
est également au rendez-vous. Ici<br />
encore, elle offre à l’image sonore un<br />
relief impressionnant.<br />
Une partie de ces qualités est probablement<br />
à mettre au crédit de l’amplificateur<br />
SRM-007t. Ses tubes de sortie,<br />
fonctionnant en pure classe A, pilotés<br />
par des transistors Mos-Fet à très faible<br />
bruit, réussissent à faire cohabiter présence,<br />
chaleur et dynamique dans un<br />
savant cocktail au dosage exquis.<br />
Spécifications<br />
•Type : ouvert, circum auriculaire<br />
•Réponse : 6 Hz - 41 kHz<br />
•HP : cellules électrostatiques<br />
•Cordon : 2,5 m<br />
•Poids : 365 g (512 g avec câble)<br />
•ampli spécifique : SRM-007t avec<br />
tubes 6FQ7/6CG7 x 4, poids de 4,7 kg,<br />
195 x 103 x 420 mm, consommation de<br />
55 W<br />
•Prix : 3 500 € (casque SR-007)<br />
3 300 € (ampli SRM-007t)<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt
90<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
ULTRAS<strong>ON</strong>E<br />
Ultrasone Edition 8<br />
Contrairement aux autres casques qui dépassent la barre des 1 000 €,<br />
l’Ultrasone Edition 8 est conçu pour un usage Hi-Fi, mais aussi pour la<br />
ballade, et dans les deux cas se révèle bourré de talent.<br />
L’Ultrasone Edition 8 est certainement<br />
le casque nomade audiophile le plus<br />
luxueux que nous connaissons. Il est<br />
d’une construction très robuste et<br />
soignée, à partir de matériaux nobles et<br />
précieux. Il existe en quatre versions qui<br />
se différencient par l’alliage dans lequel<br />
sont moulées ses oreillettes ou encore<br />
par les couleurs de ses habillages en cuir<br />
: Ruthenium, Palladium, Romeo et Julia.<br />
Une cinquième version en édition limitée<br />
à 888 exemplaires est aussi disponible.<br />
Elle se caractérise par ses parements de<br />
bois de noyer américain incrustés. La réalisation<br />
de tous les modèles est exécutée<br />
à la main, en Allemagne.<br />
À l’intérieur, les transducteurs de 40 mm<br />
de diamètre font appel aux technologies<br />
S-Logic et ULE, exclusives à la marque.<br />
Grâce à un blindage en MU-métal le<br />
champ magnétique est concentré au<br />
sein du moteur et évite les fuites pouvant<br />
être néfastes pour l’utilisateur. Les<br />
membranes sont enfin en Mylar traité au<br />
titane.<br />
Sur le terrain, ce casque Ultrasone offre<br />
un excellent niveau de confort. Son<br />
arceau est près du crâne et ses oreillettes<br />
serrent bien la tête, mais la pression est<br />
uniformément répartie. L’Edition 8 est<br />
bien adapté à un usage en ballade ou<br />
pour les transports en commun. Il tient<br />
parfaitement en place lorsque l’on est en<br />
mouvement et offre une isolation phonique<br />
appréciable. Il est même livré avec<br />
un câble qui comporte un microphone<br />
et des commandes pour smartphone<br />
tandis que son poids reste raisonnable (à<br />
peine plus de 250 g).<br />
La restitution sonore témoigne de<br />
beaucoup de finesse et de précision,<br />
mais aussi d’une force et d’une énergie<br />
phénoménale. Elle très rapide, hyper<br />
dynamique voire incisive. Grâce à la technologie<br />
S-Logic, l’image sonore semble<br />
extrêmement large et profonde, toute en<br />
relief. On retrouve aussi une des caractéristiques<br />
propres à certaines réalisations<br />
Ultrasone : un registre grave très tendu,<br />
mais qui a aussi beaucoup de poids, de<br />
matière, une densité que l’on ne rencontre<br />
que très rarement. Avec l’Edition<br />
8, les amateurs de musique électronique<br />
sont aux anges. Ceux qui apprécient la<br />
musique classique aussi, car ce casque<br />
est capable d’offrir des timbres très purs,<br />
d’une infinie délicatesse, accompagnés<br />
d’une foultitude de détails sur la prise de<br />
son.<br />
Le prix de l’Ultrasone Edition 8 est élevé,<br />
mais même à ce tarif cela reste une belle<br />
réussite.<br />
Spécifications<br />
•Type : clos,<br />
semi supra-auriculaire<br />
•Réponse : 6 Hz à 42 kHz<br />
•HP : 40 mm (dynamiques)<br />
•Sensibilité : 96 dB<br />
•Impédance : 30 Ω<br />
•Puissance max. : n.c.<br />
•Cordons : interchangeables,<br />
câble Hi-Fi de 4 m, câble avec<br />
micro et commandes de 1,2 m<br />
•Poids : 260 g<br />
•Accessoires : adaptateurs jack<br />
6,35 mm, chiffon de nettoyage<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt<br />
1 200 €
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
91<br />
Ultrasone Edition 12<br />
Dans la famille Ultrasone, L’Edition 12 est un des modèles les plus haut<br />
de gamme, juste en dessous de l’Edition 10 et du nouvel Edition 5. D’un<br />
gabarit imposant, il est pourtant très léger et confortable et délivre<br />
une restitution très ouverte et aérée.<br />
Spécifications<br />
•Type : ouvert, circum-auriculaire<br />
•Réponse : 6 Hz à 42 kHz<br />
•HP : 40 mm (électrodynamiques)<br />
•Sensibilité : 99 dB<br />
•Impédance : n.c.<br />
•Puissance max. : n.c.<br />
•Cordon : 3 m<br />
•Accessoires fournis : housse et<br />
chiffon de nettoyage<br />
•Poids : 282 g<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt<br />
1 400 €<br />
L’Ultrasone Edition 12 est un casque<br />
High End comme il en existe peu sur le<br />
marché. Se destinant à une utilisation Hi-<br />
Fi, à la maison, il est doté d’oreillettes à<br />
charge ouverte. Sa réalisation est extrêmement<br />
luxueuse avec un look plutôt<br />
SteamPunk, assez étonnant. L’arceau est<br />
en aluminium usiné et recouvert d’un<br />
bandeau molletonné, habillé de cuir<br />
de mouton éthiopien à poil long, choisi<br />
pour sa douceur et son grain très fin. Les<br />
coussinets des oreillettes sont recouverts<br />
d’une toile en micro-velours. La plupart<br />
des autres pièces maîtresses sont en<br />
aluminium usiné.<br />
À l’intérieur des oreillettes, les<br />
transducteurs sont des modèles de 40<br />
mm de diamètre faisant face à une grille<br />
dont les perforations sont asymétriques,<br />
selon le principe S-Logic Plus, propre<br />
à Ultrasone, qui a pour essence<br />
d’augmenter la sensation d’espace. Les<br />
circuits magnétiques sont en Néodyme/<br />
Fer/Bore et dispose d’un blindage en mumétal<br />
pour éviter toute fuite magnétique<br />
susceptible de provoquer une fatigue<br />
auditive auprès de l’utilisateur. Enfin, le<br />
câble de raccordement est lui aussi de<br />
qualité audiophile. Relativement épais,<br />
il incorpore des conducteurs en cuivre<br />
OFC plaqué argent, avec gaine en fibre<br />
aramide.<br />
Sur le terrain, la première chose qui<br />
surprend tous les utilisateurs, est<br />
que ce casque Ultrasone est très<br />
léger comparativement aux modèles<br />
directement concurrents. Il en découle<br />
un excellent confort. On peut le porter<br />
des heures sans se fatiguer les cervicales.<br />
La restitution sonore cultive une pureté<br />
absolue. Le message est très clair et<br />
limpide, regorgeant de détails et de<br />
subtilités. Pour les amateurs de musique<br />
classique, l’Edition 12 peut être un vrai<br />
régal pour les oreilles, d’une grande<br />
justesse de timbres. Mais cette médaille<br />
a aussi son revers, car l’esthétique sonore<br />
est très claire, les aigus sont incisif et<br />
le registre grave très tendu. Sur des<br />
enregistrements mal réalisés ou des<br />
fichiers mal compressés, L’Ultrasone<br />
Edition 12 aura tendance à souligner<br />
les défauts. En dehors de cet aspect, ce<br />
casque possède également une autre<br />
grande qualité qui tient dans son image<br />
stéréophonique très vaste, aérée d’une<br />
superbe ouverture tout en restant d’une<br />
ultra haute précision.
92<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> casques <strong>2014</strong><br />
YAMAHA<br />
Yamaha HPH-M82<br />
Parmi les casques à petit prix de cette année,<br />
le Yamaha HPH-M82 est incontestablement<br />
la meilleure surprise. Un look original et élégant,<br />
des performances d’excellent niveau,<br />
c’est une grande réussite.<br />
Spécifications<br />
•Type : clos, supra-auriculaire<br />
•Réponse : 20 Hz à 20 kHz<br />
•HP : 40 mm (dynamiques)<br />
•Sensibilité : 105 dB<br />
•Impédance : 46 Ω<br />
•Puissance max. : 300 mW<br />
•Cordon : 1,2 m avec microphone<br />
et commandes<br />
•Poids : 150 g<br />
•Accessoire : -<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Versatilité<br />
Son<br />
Intérêt<br />
80 €<br />
Pour la petite histoire, nous avons écouté<br />
pour la première fois le HPH-M82 lors<br />
d’une journée marathon de présentations<br />
presse. Nous avions débuté<br />
par l’essai d’un excellent casque à 200<br />
euros, puis étions passés chez une autre<br />
marque à un modèle à 150 euros beaucoup<br />
moins convaincant. Vint enfin ce<br />
Yamaha à seulement 80 euros qui nous<br />
est immédiatement apparu très séduisant<br />
par rapport aux deux précédents.<br />
L’année dernière, nous avions été un peu<br />
déçus par les nouveaux casques Yamaha,<br />
qui semblaient peu inspirés, imitant le<br />
look d’autres réalisations très à la mode<br />
et positionnés à des prix un peu élevés<br />
compte tenu de leurs performances.<br />
Cette fois-ci, avec le HPH-M82, Yamaha<br />
a parfaitement trouvé sa voie. Le style<br />
est unique, particulièrement élégant, et<br />
le HPH-M82 est disponible en plusieurs<br />
coloris (rouge, ivoire, doré, noir, bleu<br />
marine, brun) pour s’accorder à tous les<br />
styles vestimentaires. Sa finition est également<br />
très soignée avec des coussinets<br />
habillés de tissus, des plastiques argentés<br />
et au toucher velouté. Le confort est<br />
de bon niveau pour un casque nomade<br />
supra-auriculaire à ce prix et la construction<br />
semble fort sérieuse. Le HPH-M82<br />
n’est certes pas d’une robustesse à toute<br />
épreuve, mais ses glissières sont en<br />
métal ce qui est un gage de solidité. On<br />
peut juste reprocher une isolation phonique<br />
modérée ainsi qu’un câble avec<br />
microphone et commandes pour smartphone<br />
un peu trop épais.<br />
À l’écoute, le Yamaha HPH-M82 offre<br />
un son particulièrement séduisant. Ne<br />
lui demandez pas de lui des basses<br />
qui touchent les tréfonds et des aigus<br />
stratosphériques - pour 80 euros, il<br />
ne faut quand même pas s’attendre<br />
à des miracles. Cependant, les graves<br />
sont présents et pêchus. Ils ne sont pas<br />
lourds, mais moelleux et chaleureux. À<br />
l’autre extrémité du spectre, les aigus<br />
sont doux, mais absolument pas éteints,<br />
tandis que le médium est d’une belle<br />
ouverture. La restitution sonore est très<br />
vivante, naturelle, dynamique, toujours<br />
agréable sur tous les styles de musique<br />
avec une bonne cohérence globale. Nous<br />
espérons sincèrement que ce casque fera<br />
un carton sur les ventes de Noël, car il le<br />
mérite vraiment.
Ce guide vous<br />
est offert par<br />
Mag.fr