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ON Magazine - Guide de l'audiophile nomade 2015

Une sélection de tests de baladeurs audio Hi-Res, enceinte Bluetooth nomade, écouteurs pour la ville ou le sport, convertisseurs et amplis casques de poche

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Edition <strong>2015</strong><br />

<strong>Magazine</strong><br />

GUIDE DE<br />

L’ AUDIOPHILE<br />

NOMADE<br />

27 MODÈLES<br />

À L’ESSAI<br />

Bala<strong>de</strong>urs, convertisseurs,<br />

amplis casque <strong>de</strong> poche,<br />

enceintes Bluetooth,<br />

écouteurs...<br />

Astell & Kern, ADL by Furutech,<br />

Audio-technica, B&O Play<br />

Bowers & Wilkins, Bose,<br />

Cambridge, Cowon, Encore, FiiO,<br />

Final, Focal, Harman/kardon,<br />

JDS Labs, NuForce, iBasso,<br />

Sennheiser, RHA, Sony, Teac<br />

Ultimate Ears,Yamaha<br />

Notre sélection :<br />

11 écouteurs pour le<br />

SPORT<br />

avec ou sans-fil


P5 Wireless.<br />

Nous avons<br />

retiré les câbles<br />

mais conservé<br />

la qualité du son<br />

Son extraordinaire, aucun câble. Le P5 Wireless équipé Bluetooth aptX défini un nouveau<br />

standard <strong>de</strong> qualité hifi et <strong>de</strong> mobilité. Avec le <strong>de</strong>sign intemporel du P5, une autonomie<br />

<strong>de</strong> 17 heures et une compatibilité universelle, les plus exigeants ont désormais accès à la<br />

liberté du sans-fil sans faire <strong>de</strong> compromis sur la qualité. Ecoutez et vous verrez.<br />

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3 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audio connectée <strong>2015</strong><br />

SOMMAIRE<br />

Des bala<strong>de</strong>urs, convertisseurs<br />

et amplis casques <strong>de</strong> poche<br />

p 6 : Astell & Kern AK Jr<br />

p 10 : Cowon Plenue M<br />

p 14 : FiiO X3 2nd Gen<br />

p 16 : iBasso D-Zero mk2<br />

p 18 : Audio-technica AT-PHA100<br />

p 19 : Teac HA-P90SD<br />

p 20 : Sony Walkman NWZ-A15<br />

p 20 : Encore MDAC<br />

p 21 : ADL by Furutech X1<br />

p 21 : NuForce uDAC3<br />

p 22 : Cambridge DAC Magic XS<br />

p 22 : JDS Labs cMoyBB v2.03<br />

Des casques écouteurs<br />

audiophiles<br />

p 26 : Bose QuietComfort QC20<br />

p 28 ; Bowers & Wilkins P5 Wireless<br />

p 30 : Final Heaven VII<br />

p 31 : RHA : T10i<br />

p 32 : Focal : Sphear<br />

p 34 : Meelectronics M6-Pro<br />

p 36 : Sennehsieser IE 800<br />

p 43 : Bose SoundLink Colour<br />

P 44 : Bowers & Wilkins T7<br />

p 46 : Harman/kardon Esquire Mini<br />

p 47 : Monster Superstar BackFloat<br />

p 48 : Ultimate Ears UE Megaboom<br />

p 50 : Yamaha Relit LSX 70<br />

Des écouteurs avec ou sans-fil<br />

pour faire du sport<br />

p 54 : Audio-technica ATH-Sport2<br />

p 55 : Audio-technica ATH-Sport3<br />

p 55 : JVC HA-ETR40-B<br />

p 56 : Beats PowerBeats2 Wireless<br />

p 56 : JVC HA-EBR25<br />

p 57 : JayBird Freedom Sprint<br />

p 57 : Plantronics Backbeat Fit<br />

p 58 : Denon AH-W150<br />

p 58 : Yurbuds Inspire 300<br />

p 59 : Monster iSport Superslim<br />

p 59 : Sony AS800BT<br />

Des enceintes noma<strong>de</strong>s,<br />

Bluetooth et avec batterie<br />

p 40 : Bang & Ollufsen Beoplay A2<br />

p 42 : Cambridge Go V2<br />

Ce gui<strong>de</strong> vous est offert par <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong>. Vous avez le droit <strong>de</strong> le consulter, l’imprimer, le diffuser,<br />

le redistribuer dans son intégralité sans restriction. Cependant, tout découpage, tout retrait et<br />

toute modification sont interdits sauf autorisation préalable <strong>de</strong> notre part.<br />

On participé à ce numéro : Manuel Courbo (régie Catset), Nicanor Haon,<br />

Pierre-Yves maton et Pierre Stemmelin


ENVAYA.<br />

LE S<strong>ON</strong> NOMADE.<br />

ENCEINTE PORTABLE BLUETOOTH ®<br />

Afi n <strong>de</strong> diffuser un son noma<strong>de</strong> à couper le souffl e, l’enceinte portable Envaya<br />

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qualité CD Bluetooth ® , aptX ® Low Latency et la synchronisation NFC.<br />

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Jusqu‘à 10 heures d‘autonomie <strong>de</strong> batterie. Existe aussi en format mini.<br />

Envaya mini<br />

Le terme et les logos Bluetooth® sont <strong>de</strong>s marques déposées <strong>de</strong> Bluetooth SIG, Inc. et toutes les utilisations <strong>de</strong> ces marques<br />

par D&M Holdings Inc. sont effectuées sous licence. Les autres marques et désignations commerciales appartiennent à leurs<br />

propriétaires respectifs. © 2013 CSR plc et autres sociétés du groupe. La marque aptX® et le logo aptX sont <strong>de</strong>s marques<br />

commerciales <strong>de</strong> CSR plc ou <strong>de</strong> l’une <strong>de</strong>s sociétés du groupe, et peuvent être enregistrées dans une ou plusieurs juridictions.<br />

Denon Envaya est une marque commerciale <strong>de</strong> D&M Holdings Inc. Copyright 2014 D&M Holdings Inc. Denon est une marque<br />

commerciale ou une marque commerciale déposée <strong>de</strong> D&M Holdings, Inc.<br />

www.<strong>de</strong>non.fr


SOURCES<br />

bala<strong>de</strong>urs, convertisseurs,<br />

amplis casque<br />

<strong>de</strong> poche


6 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

ASTELL & KERN<br />

AK Jr (Junior)<br />

Émanation du spécialiste iRiver, Astell & Kern est une marque<br />

pionnière, présente <strong>de</strong>puis les débuts l’audio Hi-Res. Elle a été<br />

une <strong>de</strong>s toutes premières à proposer <strong>de</strong>s bala<strong>de</strong>urs dédiés. Elle a<br />

accompagné et encouragé le développement <strong>de</strong>s services en ligne<br />

<strong>de</strong> téléchargement <strong>de</strong> musique en Haute Définition. Ses lecteurs<br />

portables étaient au départ d’aspect un peu ésotérique et réservés à<br />

une élite audiophile. Ils se sont beaucoup améliorés au fil du temps,<br />

et démocratisés. Ainsi, le petit <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong> la famille, le Junior, est un<br />

produit extrêmement abouti et vendu à un tarif cordial.<br />

600 €<br />

La famille Astell & Kern compte maintenant, en<br />

plus d’un serveur <strong>de</strong> musique <strong>de</strong> salon très haut <strong>de</strong><br />

gamme, six bala<strong>de</strong>urs audio Hi-Res. Les <strong>de</strong>rniersnés<br />

sont l’AK 380, le nouveau modèle phare<br />

positionné à 4000 € et le «petit» AK Jr à moins <strong>de</strong><br />

600 €, que nous testons ici.<br />

Une qualité <strong>de</strong> fabrication qui n’a rien à<br />

envier à celles <strong>de</strong>s plus beaux smartphones,<br />

avec une touche <strong>de</strong> luxe en plus<br />

L’AK Jr est réellement un appareil superbe, d’une<br />

qualité <strong>de</strong> finition impeccable digne <strong>de</strong>s plus<br />

luxueux smartphones. Son châssis est réalisé en<br />

aluminium usiné, avec <strong>de</strong>s champs chanfreinés.<br />

L’écran tactile <strong>de</strong> 3,1 pouces est enchâssé dans<br />

la faça<strong>de</strong> sans joint apparent tandis que le dos,<br />

recouvert d’une plaque <strong>de</strong> verre synthétique est<br />

finement gravé <strong>de</strong> motifs et inscriptions (marque,<br />

numéro <strong>de</strong> série...). La perfection <strong>de</strong> l’assemblage<br />

n’a rien à envier (au contraire) à celle <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s<br />

marques d’appareils mobiles comme Apple, HTC<br />

ou Samsung.<br />

L’Astell & Kern Junior est en outre particulièrement<br />

fin et léger, beaucoup moins encombrant que ses<br />

grands frères et éventuels concurrents. Cependant,<br />

il embarque déjà une mémoire <strong>de</strong> 64 Go extensible<br />

jusqu’à 128 Go grâce à son lecteur <strong>de</strong> carte micro-<br />

SD. Sa batterie est également d’une valeur non<br />

négligeable, <strong>de</strong> 1450 mAh. Enfin, on retrouve une<br />

élégante molette à cliquet, pour le réglage <strong>de</strong><br />

volume, comme sur les autres bala<strong>de</strong>urs Astell &<br />

Kern. Bien qu’il soit le benjamin <strong>de</strong> la famille, l’AK Jr<br />

donne vraiment l’impression d’un appareil haut <strong>de</strong><br />

gamme.<br />

Des composants numériques audiophiles et<br />

<strong>de</strong>s circuits analogiques polyvalents<br />

Les composants internes sont également <strong>de</strong><br />

très bon niveau. L’AK Jr intègre un convertisseur<br />

audiophile bien connu, le Wolfson WM8740 <strong>de</strong><br />

type 24 bits/192 kHz. Ses étages <strong>de</strong> sortie peuvent<br />

délivrer jusqu’à prés <strong>de</strong> 2 V (1,95 V RMS très<br />

exactement) et ont une impédance <strong>de</strong> 2 ohms. Cela<br />

leur permet d’alimenter avec autant d’aisance <strong>de</strong>s<br />

petits écouteurs <strong>de</strong> basse impédance qu’un gros<br />

casque gourmand, à l’impédance élevée, ce que<br />

nous avons pu vérifier lors <strong>de</strong> nos essais. La sortie<br />

sur mini-jack peut aussi être commutée en niveau<br />

fixe, pour servir <strong>de</strong> sortie Ligne vers une chaîne Hi-Fi<br />

par exemple. L’AK peut d’ailleurs être utilisé en tant<br />

que DAC USB, jusqu’à 24 bits/96 kHz, lorsqu’il est<br />

connecté à un ordinateur.<br />

Une interface très épurée, simple, mais bien<br />

renseignée pour la lecture <strong>de</strong>s fichiers PCM<br />

et DSD<br />

La bibliothèque musicale <strong>de</strong> l’AK Jr se charge aussi<br />

bien sous PC que <strong>de</strong>puis un Mac par simple glissé/<br />

déposé <strong>de</strong>s fichiers comme pour une clé USB.<br />

Elle se met ensuite automatiquement à jour. Tous<br />

les fichiers ne sont pas reconnus, mais l’appareil<br />

supporte déjà pas mal <strong>de</strong> formats jusqu’en PCM<br />

24 bits/192 kHz (voir liste dans les spécifications).<br />

Les fichiers DSD64 sont aussi <strong>de</strong> la partie, mais<br />

transcodés lors <strong>de</strong> la lecture en PCM.<br />

L’interface à l’écran est claire et épurée avec <strong>de</strong>s<br />

inscriptions très sobres sur fond blanc. Parmi<br />

les petits défauts, nous avons aperçu parfois le


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

7<br />

message agaçant en fin d’album : «le fichier que<br />

vous essayez <strong>de</strong> lire est absent». La zone tactile <strong>de</strong><br />

flèche <strong>de</strong> retour au menu principal est aussi un peu<br />

trop petite ce qui peut provoquer quelques erreurs<br />

<strong>de</strong> manipulation. Cependant, l’écran tactile est bien<br />

lumineux, et l’interface sans être très rapi<strong>de</strong> est plutôt<br />

flui<strong>de</strong>. L’AK Jr n’est absolument pas un appareil prise<br />

<strong>de</strong> tête. Il est facile et intuitif à utiliser.<br />

Le menu <strong>de</strong> paramétrage donne la possibilité d’activer<br />

le Bluetooth pour une liaison sans-fil avec un casque<br />

ou une enceinte sans-fil. C’est pratique, mais on<br />

perd dans ce cas l’intérêt <strong>de</strong> l’audio Hi-Res puisqu’en<br />

Bluetooth le son est compressé avec une résolution au<br />

mieux équivalente au CD-Audio.<br />

La page d’accueil <strong>de</strong> l’interface propose un accès<br />

direct par morceaux, artistes, albums, dossiers, genres<br />

ou listes <strong>de</strong> lecture prédéfinies, mais ne propose<br />

pas d’onglet <strong>de</strong> recherche. La navigation est ensuite<br />

aidée par l’affichage <strong>de</strong>s pochettes tandis que lors<br />

<strong>de</strong> la lecture d’une chanson, il est possible <strong>de</strong> faire<br />

apparaître les paroles (si elles sont disponibles dans<br />

le fichier). Sur chaque morceau, la fréquence et le<br />

taux d’échantillonnage sont indiqués et il est possible<br />

d’accé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>s données plus complètes (type, débit,<br />

taille, résolution du fichier) ainsi qu’à un égaliseur<br />

basique à cinq ban<strong>de</strong>s et à un mo<strong>de</strong> «pro-EQ» qui,<br />

semblerait-il, appuie sur la restitution du registre<br />

médium.<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Ergonomie<br />

Intérêt<br />

Équipement<br />

Qualité du son


8 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

Peu <strong>de</strong> compromis sur les performances<br />

acoustiques<br />

À l’écoute, il apparaît rapi<strong>de</strong>ment qu’Astell & Kern<br />

a fait peu <strong>de</strong> compromis sur la qualité <strong>de</strong> restitution<br />

<strong>de</strong> son bala<strong>de</strong>ur le plus abordable. Certes, on ne<br />

retrouve pas tout à fait la finesse et la définition<br />

très poussée <strong>de</strong> l’AK 120 II par exemple, mais la<br />

signature sonore <strong>de</strong>s grands frères a été presque<br />

intégralement préservée.<br />

Nous avons essayé l’Astell & Kern Junior avec<br />

plusieurs casques et écouteurs (Sennheiser HD595,<br />

Audiofly AF120, McIntosh Headphones…). Dans<br />

tous les cas, l’AK Jr s’est montré très à l’aise. Sa<br />

restitution est un cocktail réussi <strong>de</strong> douceur et<br />

d’énergie. Elle est à la fois neutre, d’une belle<br />

définition, dynamique avec une jolie touche <strong>de</strong><br />

chaleur dans le bas du spectre et <strong>de</strong> la douceur<br />

dans les aigu.<br />

Les registres médium et bas-médium offrent <strong>de</strong>s<br />

timbres très riches, avec un superbe grain, <strong>de</strong><br />

la consistance sur les instruments acoustiques,<br />

comme nous avons pu nous en rendre compte sur<br />

le très beau violoncelle d’Ophélie Gaillard jouant<br />

Bach (fichier FLAC 24 bits/96 kHz). L’articulation du<br />

jeu et la respiration <strong>de</strong> la musicienne française, le<br />

bruit <strong>de</strong>s doigts sur les cor<strong>de</strong>s sont transcrits avec<br />

beaucoup <strong>de</strong> naturel par l’AK Jr avec une notion<br />

d’espace et d’aération réaliste, qui n’enferme pas<br />

l’enregistrement dans une approche trop «closeup».<br />

Nous avons également fort apprécié, la précision<br />

et la largeur <strong>de</strong> la scène stéréophonique délivrée<br />

par ce bala<strong>de</strong>ur sur la chanson <strong>de</strong> «My Home is<br />

the Delta» <strong>de</strong> Muddy Watters (fichier DSD64).<br />

Tous les instruments à cor<strong>de</strong>s, les guitares, les<br />

bruits <strong>de</strong> percussion, la batterie se placent avec<br />

acuité et focalisation dans l’espace tandis que<br />

l’enregistrement fourmille <strong>de</strong> détail <strong>de</strong> scène et que<br />

les attaques <strong>de</strong> couplets, parfois très puissantes,<br />

révèlent la personnalité sonore du microphone.<br />

Sur un morceau plus Indie Rock, «Ladykillers» <strong>de</strong><br />

Lush (fichier AIFF 16 bits/44,1 kHz), nous avons<br />

été séduits par l’énergie, le rythme <strong>de</strong> l’AK Jr.<br />

La restitution est très propre, bien posée, mais<br />

absolument pas maigre ou trop lissée. Le pied <strong>de</strong><br />

grosse caisse a <strong>de</strong> la consistance et les guitares<br />

électriques «noisy» ne ferraillent pas. Elles ne<br />

ruissellent pas <strong>de</strong> façon fatigante dans le haut du<br />

spectre et conservent une jolie ligne mélodique,<br />

bien lisible.<br />

L’Astell & Kern est décidément un produit<br />

extrêmement réussi auquel nous décernons sans<br />

réserve notre label coup <strong>de</strong> cœur On-TopAudio.<br />

Spécifications<br />

•Capacité : 64 Go, extensible par carte micro-SD jusqu’à<br />

64 Go supplémentaires<br />

•Écran : tactile, 3,1 pouces, 240 x 400 px<br />

•Batterie : 1 450 mAh, 3,7 V, Li-Polymer<br />

•Fichiers compatibles : WMA, MP3, OGG, APE (Normal,<br />

High, Fast), AAC, DFF, DSF, FLAC, WAV, ALAC, AIFF (8 à<br />

192 kHz, en 8/16/24 bits), DSD64 (1 bit/2.8 MHz)<br />

•Convertisseur Wolfson : W8740 (jitter <strong>de</strong> l’horloge<br />

interne : 50 ps)<br />

•Niveau <strong>de</strong> sortie max. : 1,95 V RMS (impédance <strong>de</strong><br />

sortie <strong>de</strong> 2 ohms)<br />

•Réponse en fréquence à ±0,3 dB : 20 Hz à 70 kHz<br />

•Liaison sans-fil : Bluetooth 4.0<br />

•Dimensions : 52,9 x 117 x 8,9 mm<br />

•Poids : 93 g


10 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

COW<strong>ON</strong><br />

Plenue M<br />

Spécialiste <strong>de</strong> longue date<br />

<strong>de</strong>s bala<strong>de</strong>urs MP3, Cowon<br />

s’intéresse <strong>de</strong> plus en plus<br />

à l’audio Hi-Res. Il a donc<br />

lancé l’an <strong>de</strong>rnier son premier<br />

lecteur audiophile noma<strong>de</strong><br />

Plenue 1, et vient <strong>de</strong> lui<br />

donner un petit frère le<br />

Plenue M.<br />

800 €


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

11<br />

La société sud-coréenne Cowon produit <strong>de</strong>puis<br />

longtemps <strong>de</strong>s bala<strong>de</strong>urs MP3 et elle est l’une <strong>de</strong>s<br />

rares à réussir à exister au côté d’Apple et <strong>de</strong> ses<br />

iPod. Depuis peu, elle s’est lancé dans l’aventure<br />

<strong>de</strong>s lecteurs audiophiles noma<strong>de</strong>s. En 2014, elle<br />

a sorti son premier modèle, le Plenue 1 d’une<br />

capacité <strong>de</strong> 128 Go (1 000 €), compatible avec tous<br />

les fichiers Hi-Res Audio jusqu’au PCM 32 bits/384<br />

kHz et DSD128. Nous avons déjà eu l’occasion<br />

<strong>de</strong> tester ce produit. Il s’agit d’un appareil réussi,<br />

tant sur le plan <strong>de</strong> l’interface utilisateur que <strong>de</strong>s<br />

performances audio. Son petit frère, le Plenue<br />

M, qui vient d’être lancé, en reprend l’essentiel<br />

<strong>de</strong>s caractéristiques, mais avec une capacité <strong>de</strong><br />

stockage moindre, <strong>de</strong> 64 Go.<br />

Un frère presque jumeau<br />

Extérieurement, très peu <strong>de</strong> choses différencient<br />

le Plenue M du Plenue 1. Les <strong>de</strong>ux appareils se<br />

ressemblent comme <strong>de</strong>ux goûtes d’eau, ils sont<br />

presque jumeaux. Le choix <strong>de</strong>s finitions est certes<br />

plus luxueux pour le Plenue 1, puisque qu’il existe<br />

les versions Gold & Silver (or et argent), mais les<br />

<strong>de</strong>ux appareils partagent le même type <strong>de</strong> coque<br />

«unibody», en aluminium usiné dans la masse,<br />

avec un <strong>de</strong>sign extrêmement sobre et <strong>de</strong> gran<strong>de</strong><br />

classe. Seul un œil averti remarquera le bouton<br />

d’allumage plus gros ou encore la trappe couvrant<br />

la connectique sur le Plenue 1.<br />

Lecteur Hi-Res Audio jusqu’au 24 bits/192<br />

kHz et au DSD128<br />

Doté d’une mémoire <strong>de</strong> 64 Go, extensible jusqu’à<br />

128 Go en utilisant le port pour carte micro-SD,<br />

le Plenue M reprend les mêmes caractéristiques<br />

que le Plenue 1 pour ce qui est <strong>de</strong> la compatibilité<br />

avec les fichiers audio (voir liste détaillée dans<br />

les spécifications). Cowon n’a fait que peu<br />

<strong>de</strong> compromis sur ce point. Le Plenue M est<br />

compatible avec les fichiers codés en PCM jusqu’à<br />

32 bits/384 kHz (qu’il sous-échantillonne à 24<br />

bits/192 kHz) ainsi qu’avec les fichiers DSD64 et<br />

DSD128, c’est à dire codés en 1 bit jusqu’à une<br />

fréquence d’échantillonnage <strong>de</strong> 5,64 MHz. Il<br />

supporte même les fichiers multicanal en 5.1, qu’il<br />

pourra downmixer en stéréo. On ne peut faire<br />

beaucoup mieux.<br />

Pour la conversion <strong>de</strong> ces fichiers, le bala<strong>de</strong>ur<br />

Cowon utilise un convertisseur Burr Brown<br />

PCM1795. Il s’agit d’un composant un peu moins<br />

haut <strong>de</strong> gamme que le PCM1792A <strong>de</strong> son grand<br />

frère Plenue 1, mais il s’agit déjà d’une puce <strong>de</strong><br />

haute voltige affichant une plage dynamique <strong>de</strong><br />

123 dB ! Ce convertisseur est associé à une horloge<br />

numérique <strong>de</strong> haute précision <strong>de</strong> type TXCO, avec<br />

un taux <strong>de</strong> jitter typique <strong>de</strong> 1,0 ps.<br />

Il est également intéressant <strong>de</strong> noter que ces<br />

circuits numériques peuvent être utilisés <strong>de</strong>puis un<br />

ordinateur, en commutant le Plenue M en DAC USB.<br />

La plus belle <strong>de</strong>s interfaces <strong>de</strong> bala<strong>de</strong>ur<br />

audiophile<br />

Cowon est constructeur <strong>de</strong> matériel, mais aussi<br />

<strong>de</strong>puis longtemps développeur <strong>de</strong> logiciel. Cela<br />

se voit dans la qualité <strong>de</strong> l’interface du Plenue<br />

M. Comme sur un smartphone, l’écran tactile <strong>de</strong><br />

3,7 pouces couvre toute la face avant du produit.<br />

Cowon a réussi à développer son propre OS <strong>de</strong><br />

bala<strong>de</strong>ur offrant un large choix <strong>de</strong> graphismes<br />

élégants et stylés, une vraie signature visuelle, une<br />

bonne ergonomie, <strong>de</strong> la fluidité et <strong>de</strong> la réactivité.<br />

C’est très réussi grâce à l’utilisation d’un puissant<br />

processeur ARM Cortex A9, 1,2 GHz, Dual-Core.<br />

L’interface propose une fonction <strong>de</strong> recherche<br />

aisément accessible, malgré le clavier tactile<br />

aux touches un peu trop petites. Elle permet<br />

une entrée par artiste, genre, favoris, album ou<br />

dossier. Elle renseigne sur la nature <strong>de</strong>s fichiers<br />

(taille, type, codage, débit...) et peut même<br />

donner une <strong>de</strong>scription très détaillée <strong>de</strong> chaque<br />

morceau (album, interprètes, titre complet, année<br />

d’enregistrement...) en fonction <strong>de</strong>s tags <strong>de</strong> fichier<br />

renseignés.<br />

Des égaliseurs et effets personnalisables<br />

L’OS du Plenue M offre également <strong>de</strong> nombreuses<br />

possibilités <strong>de</strong> personnalisation du son. Il s’agit<br />

là d’une spécialité <strong>de</strong> Cowon. L’interface JSEffect<br />

7, propre à la marque, intègre un égaliseur dix<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Ergonomie<br />

Intérêt<br />

Équipement<br />

Qualité du son


12 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

ban<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>s effets BBE+ jouant sur le grave, la<br />

dynamique ou la spatialisation du son en 3D ou<br />

encore <strong>de</strong>s effets «Reverb» et «Chorus». Au total,<br />

66 mo<strong>de</strong>s préréglés sont disponibles et il reste<br />

16 mo<strong>de</strong>s personnalisables pour que l’utilisateur<br />

puisse enregistrer ses propres préréglages.<br />

Cette foison <strong>de</strong> possibilités <strong>de</strong> réglages ne<br />

représente pas une approche audiophile (à<br />

proprement parler), mais donne le loisir <strong>de</strong><br />

bien s’amuser. De plus, elle ne nuit pas aux<br />

performances. Tous les effets et égaliseurs sont<br />

désactivables et il y en a aussi pour les puristes avec<br />

la possibilité <strong>de</strong> choisir, pour l’étage <strong>de</strong> conversion,<br />

un filtre numérique à pente rai<strong>de</strong> ou à pente douce.<br />

À l’écoute, en mo<strong>de</strong> neutre, le Cowon Plenue M<br />

est un appareil séduisant qui propose un équilibre<br />

légèrement physiologique avec un grave puissant,<br />

assez <strong>de</strong>nse, un médium feutré et <strong>de</strong>s aigus<br />

légèrement brillants.<br />

<strong>de</strong> celle <strong>de</strong> l’Astell & Kern AK Jr. Il est un peu<br />

moins neutre, mais semble aussi plus musclé dans<br />

le bas du spectre. L’ambiance est plus Roots, plus<br />

sombre aussi, moins léchée, plus dans un style<br />

Live. La définition est <strong>de</strong> bon niveau, l’image<br />

stéréophonique est précise, mais c’est davantage<br />

dans la sensation <strong>de</strong> puissance, <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité que<br />

s’exerce le talent <strong>de</strong> ce bala<strong>de</strong>ur Cowon. La<br />

chanson «Ladykillers» au style Rock et Noisy lui<br />

convient très bien d’autant que le Plenue M, avec<br />

ses sonorités un peu mates et très <strong>de</strong>nses, aime<br />

qu’on lui pousse le volume.<br />

Le Cowon Plenue M est donc un bala<strong>de</strong>ur<br />

audiophile qui offre énormément <strong>de</strong> possibilités<br />

<strong>de</strong> lecture et réglage, une superbe interface, <strong>de</strong>s<br />

performances et une personnalité sonore qui ne<br />

peuvent laisser indifférents.<br />

Esprit Roots & Live<br />

Sur notre extrait <strong>de</strong> violoncelle, avec Ophélie<br />

Gaillard interprétant la suite BWV1007 <strong>de</strong> Bach<br />

(en 24 bits/96 kHz), les résonances <strong>de</strong> la caisse <strong>de</strong><br />

l’instrument sont transcrites avec une belle ver<strong>de</strong>ur,<br />

une sensation <strong>de</strong> matière assez rare et beaucoup<br />

<strong>de</strong> richesse harmonique. Les bruits <strong>de</strong> doigts sur les<br />

cor<strong>de</strong>s et le manche, la respiration <strong>de</strong> la musicienne<br />

sont un peu moins perceptibles qu’avec un lecteur<br />

Astell & Kern Junior, par exemple, mais bien<br />

présents et intégrés.<br />

Sur le morceau «My Home is the Delta» <strong>de</strong> Muddy<br />

Waters (fichier DSD64), le Plenue M montre une<br />

nouvelle fois que sa personnalité est très différente<br />

Spécifications<br />

• Capacité : 64 Go, extensible par carte micro-SD<br />

jusqu’à 128 Go<br />

• Écran : tactile AMOLED <strong>de</strong> 3,7 pouces, 480 x 800 px<br />

• Batterie : 3000 mAh, 3,7 V, Li-Polymer, 10 heures<br />

d’autonomie<br />

• Fichiers compatibles : DXD, DFF, DSF, FLAC, WAV,<br />

ALAC, AIFF, APE, MP3, WMA, OGG, WV, TTA, DCF<br />

jusqu’à 32 bits/384 kHz ou 1 bit/5,64 MHz<br />

• Conversion : Burr Brown PCM1795 avec horloge TXCO<br />

(jitter interne : 1 ps)<br />

• Dimensions : 64,5 x 114,3 x 13,4 mm<br />

• Poids : 170 g


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<strong>de</strong>s chaines <strong>de</strong> poche<br />

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DAC DSD 24/192<br />

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amplificateur casque noma<strong>de</strong><br />

DAC USB 24/192<br />

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14 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

FiiO<br />

X3 2nd gen<br />

Fiio est une marque chinoise qui s’est spécialisée dans<br />

les appareils et accessoires audiophiles pour un usage<br />

noma<strong>de</strong> : bala<strong>de</strong>urs, DACs, amplis casque, câbles... Son<br />

nouveau modèle X3, <strong>de</strong> secon<strong>de</strong> génération, est un parfait<br />

exemple <strong>de</strong> bala<strong>de</strong>ur audiophile capable <strong>de</strong> lire une large<br />

palette <strong>de</strong> fichiers audio Hi-Res.<br />

220 €<br />

Il se présente comme un iPod <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> époque<br />

(début <strong>de</strong>s années 2000) avec son écran couleur<br />

occupant la moitié supérieure <strong>de</strong> la faça<strong>de</strong> et<br />

surplombant une molette rotative annulaire avec<br />

bouton central. Mais la ressemblance s’arrête là, car<br />

la finition titane et l’interface sont propres à Fiio.<br />

Le X3 arbore un joli boîtier en métal sur lequel on<br />

note quelques approximations dans l’assemblage,<br />

mais dont la qualité <strong>de</strong> fabrication ainsi que <strong>de</strong><br />

finition est indéniable. L’appareil ne dispose que<br />

<strong>de</strong> 8 Go <strong>de</strong> mémoire interne dédiée au système<br />

d’exploitation. La musique doit être stockée sur une<br />

carte microSD qu’il faut acheter en complément.<br />

Mais le port intégré au Fiio X3 accepte les cartes<br />

d’une capacité pouvant aller jusqu’à 128 Go, ce qui<br />

est confortable.<br />

Plusieurs accessoires sont par ailleurs fournis avec<br />

ce bala<strong>de</strong>ur Fiio. On trouve dans l’emballage<br />

le câble micro-USB permettant <strong>de</strong> recharger la<br />

batterie ou <strong>de</strong> transférer les fichiers <strong>de</strong> musique<br />

<strong>de</strong>puis un ordinateur. Un cordon mini-jack/<br />

adaptateur RCA est également prévu pour la sortie<br />

groupée Ligne/numérique coaxiale du Fiio X3.<br />

Un jeu <strong>de</strong> «skins» et <strong>de</strong> filtres «protège-écran» est<br />

aussi livré. Il est possible d’habiller l’appareil aux<br />

couleurs du drapeau américain, en finition bois ou<br />

fibre <strong>de</strong> carbone tissée. Enfin, une housse antichoc<br />

en silicone «soft touch» complète le package. C’est<br />

très sympathique.<br />

La compatibilité avec les fichiers DSD64 et DSD128<br />

ainsi qu’un grand nombre <strong>de</strong> formats PCM jusqu’au<br />

24 bits/192 kHz est également fort sympathique.<br />

Fiio a vraiment bien travaillé les circuits internes<br />

<strong>de</strong> son X3 <strong>de</strong> secon<strong>de</strong> génération. Ils intègrent un<br />

convertisseur Cirrus Logic CS4398 (120 dB <strong>de</strong> plage<br />

dynamique) et <strong>de</strong>ux horloges afin <strong>de</strong> minimiser les<br />

phénomènes <strong>de</strong> jitter : une dédié au flux numérique<br />

DSD ou PCM échantillonnés à un multiple <strong>de</strong> 44,1<br />

kHz et l’autre pour les signaux PCM en multiple<br />

<strong>de</strong> 48 kHz. À cela s’ajoutent en sortie <strong>de</strong> bons<br />

amplis Op (OPA1642 et LMH6643 <strong>de</strong> chez Texas<br />

Instruments).<br />

Sur le terrain, l’écran non-tactile du Fiio X3 n’est pas<br />

très lumineux et ses inscriptions sont un peu petites,<br />

mais l’interface est relativement claire et simple<br />

à utiliser. La navigation se fait à partir <strong>de</strong> la molette<br />

rotative, du bouton central et <strong>de</strong>s quatre touches<br />

réparties autour. Les comman<strong>de</strong>s sont d’une bonne<br />

ergonomie. On peut accé<strong>de</strong>r aux morceaux <strong>de</strong><br />

musique classés par artistes, albums ou genres. Il<br />

est aussi possible d’enregistrer <strong>de</strong>s favoris ou <strong>de</strong><br />

créer <strong>de</strong>s listes <strong>de</strong> lecture.<br />

Lorsqu’on lance la lecture d’un morceau, le type<br />

<strong>de</strong> fichier et la nature du codage apparaissent<br />

quelques instants, et la pochette <strong>de</strong> l’album<br />

s’affiche <strong>de</strong> manière continue. On note également<br />

la présence d’un égaliseur à 10 ban<strong>de</strong>s dans les<br />

menus <strong>de</strong> paramétrage.<br />

À l’écoute le Fiio X3 n’atteint pas la superbe<br />

définition d’un Astell & Kern AK Jr et n’égale pas<br />

la musculature d’un Cowon Plenue M. Il se défend<br />

cependant déjà très bien que ce soit sur un gros<br />

casque Hi-Fi ou une petite paire d’écouteurs. Son<br />

équilibre tonal est légèrement physiologique,<br />

avec un registre grave qui a beaucoup d’ampleur


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

15<br />

et un peu <strong>de</strong> brillance dans les aigus. Cependant,<br />

son registre médium ne manque ni <strong>de</strong> richesse,<br />

ni d’ouverture. L’image stéréophonique est bien<br />

construite tant en largeur qu’en profon<strong>de</strong>ur.<br />

Mais ce que l’on apprécie surtout avec le Fiio<br />

X3 c’est sa poigne, sa dynamique dans le bas du<br />

spectre. Sur le morceau «ladykillers» <strong>de</strong> Lush, le jeu <strong>de</strong><br />

la batterie est énergique et vigoureux tandis que les<br />

guitares électriques ont <strong>de</strong>s timbres rutilants.<br />

Dans un autre registre, sur un extrait <strong>de</strong> chœur, «The<br />

Place in the Choir» enregistrés par la John Adams<br />

Aca<strong>de</strong>my et codés en DSD, on manque certes<br />

quelques micro-détails <strong>de</strong> l’acoustique du lieu,<br />

mais l’interprétation est particulièrement vivante et<br />

entraînante.<br />

Pour un prix à peine supérieur à 200 €, le Fiio X3 2nd<br />

Gen est donc une bonne entrée en matière dans le<br />

mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s bala<strong>de</strong>urs audiophiles compatibles avec<br />

une large gamme <strong>de</strong> fichiers Hi-Res.<br />

Spécifications<br />

•Capacité : 8 Go, lecteur <strong>de</strong> carte microSD<br />

jusqu’à 128 Go<br />

•Écran : 2 pouces, 320 x 240 px<br />

•Batterie : 2600 mAh, 12 heures d’autonomie<br />

•Fichiers compatibles : DSD64, DSD128, APE,<br />

FLAC, ALAC, WAV, AIFF, WMA, AAC, OGG,<br />

MP3/2, jusqu’à 24 bits/192 kHz ou 1 bit/5,64<br />

MHz<br />

•Conversion : Cirrus Logic CS4398, avec<br />

double horloge<br />

•Dimensions : 96,7 x 57,7 x 16,1 mm<br />

•Poids : 135 g<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Ergonomie<br />

Intérêt<br />

Équipement<br />

Qualité du son


16 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

iBASSO<br />

D-Zero mk2<br />

On nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> souvent comment transformer un simple smartphone en un bala<strong>de</strong>ur<br />

audiophile. L’iBasso D-Zero mk2 représente une partie <strong>de</strong> la solution. Il s’agit d’un<br />

convertisseur et ampli casque <strong>de</strong> poche qui peut servir <strong>de</strong> DAC USB, aussi bien pour un<br />

ordinateur que pour un appareil Android ou même iOS en utilisant un kit <strong>de</strong> connexion.<br />

iBasso est une marque chinoise, qui commence à se<br />

tailler une belle réputation auprès <strong>de</strong>s audiophiles<br />

noma<strong>de</strong>s et qui propose aussi bien <strong>de</strong>s bala<strong>de</strong>urs<br />

Hi-Res que <strong>de</strong>s DAC/amplis casque <strong>de</strong> poche.<br />

Son modèle D-Zero mk2, est très fin et <strong>de</strong> format<br />

compact pour pouvoir s’accrocher à un smartphone.<br />

Il est livré pour cela avec <strong>de</strong>ux sangles élastiques<br />

et <strong>de</strong>s patins en mousse à intercaler entre les <strong>de</strong>ux<br />

appareils afin d’éviter les rayures.<br />

De nombreuses possibilités <strong>de</strong> branchement<br />

et une batterie intégrée<br />

Livré avec une jolie housse en velours, le<br />

iBasso D-Zero mk2 est doté d’un boîtier en<br />

profilé d’aluminium, particulièrement soli<strong>de</strong>. Sa<br />

connectique et ses fonctions sont simples, mais un<br />

peu énigmatiques. D’un côté du boîtier, on trouve<br />

un port mini-USB qui sert à recharger la batterie<br />

interne et à raccor<strong>de</strong>r un ordinateur, un smartphone<br />

ou une tablette. De l’autre côté sont disponibles<br />

<strong>de</strong>ux prises mini-jack. L’une est un branchement<br />

pour casque. L’autre est une entrée ou sortie Ligne<br />

(selon le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> fonctionnement choisi).<br />

Les comman<strong>de</strong>s comportent, une molette crantée<br />

<strong>de</strong> volume, un bouton d’allumage à glissière<br />

permettant <strong>de</strong> choisir entre l’entrée auxiliaire sur<br />

mini-jack et l’entrée USB, un sélecteur <strong>de</strong> gain<br />

(«Lo» et «Hi») et enfin un sélecteur permettant <strong>de</strong><br />

recharger un smartphone ou une tablette à partir <strong>de</strong><br />

la batterie interne.<br />

Pour utiliser l’appareil, un câble mini-jack ainsi que<br />

<strong>de</strong>ux câbles, avec prise micro-USB et prise USB<br />

standard, sont fournis.<br />

Interface d’entrée 24 bits/96 kHz, mais<br />

double convertisseur 24 bits/192 kHz<br />

L’iBasso D-Zero mk2 accepte les signaux<br />

numériques PCM jusqu’à une résolution <strong>de</strong> 24<br />

bits/96 kHz et intègre <strong>de</strong>ux convertisseurs <strong>de</strong><br />

qualités audiophiles Wolfson WM8740 (<strong>de</strong> type 24<br />

bits/192 kHz) associés à une interface d’entrée USB<br />

VIA Vinyl Envy.<br />

Un appareil pour les audiophiles que la<br />

bidouille logicielle n’effraie pas<br />

Pour utiliser ce convertisseur iBasso avec<br />

un appareil Apple iOS, il faut passer par un<br />

adaptateur «Camera Connexion kit». Sur Android,<br />

il est nécessaire que le port USB fonctionne en<br />

mo<strong>de</strong> OTG, ce qui n’est pas le cas sur tous les<br />

smartphones et tablettes dans leur configuration<br />

d’origine. Quelques «bidouilles» logicielles sont<br />

donc parfois utiles.<br />

Par ailleurs, pour pouvoir lire <strong>de</strong>s fichiers audio<br />

Hi-Res, on doit télécharger un «player» spécifique<br />

comme les applis Teac HR ou Onkyo HF.<br />

Si vous trouvez que c’est trop compliqué,<br />

vous pouvez toujours brancher l’iBasso D-Zero<br />

mk2 directement sur la sortie casque <strong>de</strong> votre<br />

smartphone ou <strong>de</strong> votre tablette pour essayer <strong>de</strong><br />

l’améliorer et l’amplifier. Mais vous per<strong>de</strong>z alors un<br />

peu <strong>de</strong> l’intérêt du produit, car le signal en sortie<br />

casque d’un smartphone ou d’une tablette est par<br />

nature déjà «dégradé». Il est en effet nettement<br />

préférable <strong>de</strong> récupérer le signal en numérique (par<br />

le port USB), surtout si vous voulez bénéficier d’une<br />

conversion Hi-Res.<br />

Une amélioration sensible pour les fichiers<br />

audio Hi-Res et les casques gourmands<br />

Pour nos écoutes, nous avons utilisé une tablette<br />

Asus/Google Nexus 7 sur laquelle nous avons<br />

installé le système d’exploitation Cyanogen, une<br />

distribution alternative et ouverte d’Android.<br />

Nous avons également fait <strong>de</strong>s essais avec un<br />

smartphone Sony Xperia Z3. Dans les <strong>de</strong>ux cas,<br />

nous n’avons pas rencontré <strong>de</strong> souci pour faire<br />

fonctionner l’iBasso D-Zero mk2 sur la sortie micro-<br />

USB en mo<strong>de</strong> OTG.<br />

Pour l’écoute <strong>de</strong> fichiers audio compressés, à partir<br />

d’un smartphone ou d’une tablette qui possè<strong>de</strong><br />

déjà une bonne sortie casque, l’apport <strong>de</strong> ce<br />

convertisseur externe n’est pas très important,<br />

surtout si le casque ou les écouteurs que vous<br />

utilisez ne sont pas spécialement exigeants ou


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

17<br />

120 €<br />

difficiles à alimenter.<br />

Cependant, la qualité <strong>de</strong> la sortie audio est fort<br />

disparate d’un smartphone (ou d’une tablette)<br />

à l’autre. Si sur un iPhone ou un modèle HTC,<br />

les performances sont <strong>de</strong> bon niveau, il n’en va<br />

généralement pas <strong>de</strong> même sur un Huawei ou un<br />

Wiko. En utilisant l’iBasso D-Zero mk2, vous avez par<br />

contre l’assurance d’avoir toujours <strong>de</strong> bons résultats.<br />

Sa restitution est très vivante et dynamique, avec un<br />

registre médium ouvert, <strong>de</strong>s timbres relativement<br />

riches, un haut du spectre d’une belle clarté ainsi<br />

que <strong>de</strong>s basses qui ont la pêche et une image<br />

stéréophonique bien en place.<br />

De plus, l’iBasso D-Zero mk2 est plus puissant que<br />

les étages audio <strong>de</strong> la plupart <strong>de</strong>s smartphones<br />

et tablettes. Il est ainsi plus convaincant avec <strong>de</strong>s<br />

écouteurs un peu pointus ou <strong>de</strong> gros casques<br />

audiophiles plus exigeants et gourmands en énergie,<br />

éventuellement d’une impédance élevée.<br />

Enfin, sur <strong>de</strong>s fichiers <strong>de</strong> type audio Hi-Res, le<br />

convertisseur iBasso fait la différence. Malgré le<br />

petit bruit <strong>de</strong> fond (souffle très léger) que génèrent<br />

ses circuits, il offre une définition et un niveau <strong>de</strong><br />

détail supérieurs. La dynamique <strong>de</strong>vient réellement<br />

intéressante. Les basses gagnent en consistances et<br />

les aigus <strong>de</strong>viennent plus fins.<br />

Spécifications<br />

• Connectique : port mini-USB, sortie casque<br />

sur mini-jack, entrée/sortie Ligne sur<br />

mini-jack<br />

• Flux numériques acceptés :<br />

jusqu’à 24 bits/96 kHz<br />

• Accessoires : housse en velours, câble minijack,<br />

câble micro-USB, câble USB<br />

• Batterie : 1500 mAh, 120 heures d’autonomie<br />

en mo<strong>de</strong> ampli casque, 10 heures en<br />

mo<strong>de</strong> convertisseur + ampli casque<br />

• Puissance <strong>de</strong> sortie : 120 mW sous 16 Ω<br />

• Impédance <strong>de</strong> sortie :


18 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

AUDIO-TECHNICA<br />

AT-PHA100<br />

Pour compléter sa gamme <strong>de</strong> casques et écouteurs, Audio-technica lance l’AT-<br />

PHA100 qui est à la fois un DAC USB compatible avec les fichiers Hi-Res et<br />

ampli casque <strong>de</strong> poche. On retrouve immédiatement dans ce produit la pâte du<br />

constructeurs japonais qui s’adresse aussi bien aux audiophiles qu’aux professionnels<br />

du son. La réalisation est soignée, fort sérieuse et les performances sont à la hauteur.<br />

550 €<br />

Pour un petit DAC USB et ampli casque noma<strong>de</strong>,<br />

la réalisation du AT-PHA100 est fort luxueuse.<br />

Le châssis est constitué d’un profilé d’aluminium,<br />

aux angles arrondis, particulièrement robuste,<br />

avec <strong>de</strong>ux panneaux <strong>de</strong> connexion rapportés,<br />

également en aluminium usiné et agrémentés<br />

d’une jolie plaque en métal doré. Audio-technica<br />

a poussé le soin jusqu’à installer le gros bouton<br />

dans un renfoncement pour lui éviter les coups ou<br />

tiraillements.<br />

Sur une <strong>de</strong>s faces, on trouve <strong>de</strong>ux petits sélecteurs.<br />

Le premier est un réglage <strong>de</strong> gain («low» ou «High»)<br />

et le second permet <strong>de</strong> choisir la source : «Analog»<br />

pour se raccor<strong>de</strong>r par mini-jack à la sortie casque<br />

d’un smartphone et «Digital» pour utiliser l’entrée<br />

USB <strong>de</strong>puis un ordinateur PC ou Mac. L’AT-PHA100<br />

n’est pas compatible avec les sorties numériques<br />

Lighting <strong>de</strong>s appareils iOS ou micro-USB OTG<br />

<strong>de</strong>s smartphones et tablettes Android. Il n’a pas<br />

non plus d’entrée numérique directe coaxiale ou<br />

optique. C’est un peu dommage. Cependant les<br />

câbles USB et mini-jack sont fournis <strong>de</strong> même que<br />

les sangles élastiques et le patin amortissant pour<br />

accrocher l’AT-PHA100 à un smartphone. De plus,<br />

lorsque l’appareil est connecté à un ordinateur, il<br />

s’alimente directement sur port USB, et quand il<br />

est relié à un smartphone, il fonctionne sur batterie<br />

intégrée offrant jusqu’à 14 heures d’autonomie.<br />

Il est même possible d’utiliser la batterie interne<br />

<strong>de</strong>puis le port micro-USB pour recharger un<br />

périphérique noma<strong>de</strong>.<br />

Un <strong>de</strong>s atouts <strong>de</strong> l’AT-PHA100 est <strong>de</strong> pouvoir<br />

convertir les flux audio Hi-Res jusqu’en PCM<br />

32 bits/384 kHz et en DSD64 ou DSD128<br />

en mo<strong>de</strong> DoP. Pour cela il utilise une puce ESS<br />

Sabre ES9018K2M avec interface USB asynchrone<br />

Savitech Bravo-HD SA9227. Les étages <strong>de</strong> sortie<br />

fonctionnent quant à eux à partir d’un convertisseur<br />

courant/tension Texas Instruments LME49720 et<br />

un module d’amplification NJR Muses 8832, <strong>de</strong>s<br />

composants réputés pour leur musicalité.<br />

L’Audio-technica AT-PHA100 est capable<br />

d’alimenter tous types d’écouteurs ou <strong>de</strong> casques<br />

d’une impédance <strong>de</strong> 10 à 300 Ω. Nous l’avons<br />

essayé avec <strong>de</strong>s Sennheiser IE 800 et le gros<br />

McIntosh Headphone avec égale bonheur. Sa<br />

restitution fait preuve <strong>de</strong> beaucoup <strong>de</strong> subtilité et<br />

d’un grand sens du détail. Elle est neutre, délivre<br />

une réponse en fréquence étendue avec <strong>de</strong>s<br />

timbres d’une belle richesse. L’AT-PHA100 n’essaie<br />

aucunement d’imposer une personnalité. Il est<br />

posé et à l’aise sur tous les styles <strong>de</strong> musique, ne<br />

manifeste jamais d’excès. C’est un DAC USB et un<br />

ampli casque hautement fidèle à la musique qui<br />

ne réserve que <strong>de</strong>s bonnes surprises à l’écoute.<br />

Spécifications<br />

•Connectique : port micro-USB, sortie casque sur minijack,<br />

entrée auxiliaire sur mini-jack<br />

•Flux audio acceptés : jusqu’à 32 bits/384 kHz, DSD64,<br />

DSD128 en mo<strong>de</strong> DoP (DSD over PCM)<br />

•Batterie : 14 heures d’autonomie en mo<strong>de</strong> ampli<br />

casque, 6 heures en mo<strong>de</strong> convertisseur + ampli casque<br />

•Puissance : 2 x 100 mW/16 Ω, 2 x 10 mW/300 Ω<br />

•Impédance casque/écouteurs compatible : <strong>de</strong> 10 à 300 Ω<br />

•Dimensions : 27 x 77 x 116 mm<br />

•Poids : 240 g<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Équipement<br />

Intérêt


TEAC<br />

HA-P90SD<br />

Teac HA-P90SD se présente comme un vrai<br />

couteau suisse <strong>de</strong> l’audiophile noma<strong>de</strong>.<br />

Compatible avec l’audio Hi-Res, il peut se<br />

connecter à la sortie numérique d’un appareil<br />

PC, Mac ou iOS et il est capable <strong>de</strong> lire les<br />

fichiers <strong>de</strong>puis une carte microSD.<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

19<br />

Le look est particulier, presque militaire ou<br />

scientifique. Le Teac HA-P90SD est <strong>de</strong> toute<br />

évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> la même veine que les produits<br />

Tascam, division dédiée à l’audio professionnelle et<br />

aux musiciens <strong>de</strong> chez Teac Corporation. Bien que<br />

compact, l’appareil est relativement lourd tandis<br />

que sa coque est constituée <strong>de</strong> soli<strong>de</strong>s profilés et<br />

plaques d’aluminium.<br />

Deux sangles élastiques en silicone sont fournis<br />

pour se fixer le HA-P90SD à un smartphone. À cela<br />

s’ajoute un câble USB/micro-USB pour PC ou Mac<br />

et un câble numérique coaxiale mini-jack/RCA.<br />

L’alimentation et la recharge <strong>de</strong> la batterie interne<br />

d’une autonomie <strong>de</strong> 7 h se font par une prise Jack<br />

5 V et le câble USB fourni, ce qui n’est pas <strong>de</strong>s plus<br />

pratique. Néanmoins, le Teac HA-P90SD est très<br />

polyvalent et ses possibilités sont larges.<br />

L’appareil comporte <strong>de</strong>s entrées pour ordinateur<br />

et tablette ou smartphone iOS ainsi qu’une entrée<br />

multifonction sur mini-jack qui peut fonctionner<br />

en analogique ou numérique, aussi bien liaison<br />

Spécifications<br />

• Écran : 2,7 pouces, monochrome<br />

•Connectique : <strong>de</strong>ux entrées USB (type A et micro-<br />

USB), entrée analogique et entrée/sortie numérique<br />

(optique et coaxiale) sur mini-jack, sortie casque sur<br />

mini-jack, lecteur cartes microSD (max. 64 Go)<br />

•Flux audio acceptés : jusqu’à 24 bits/192 kHz et DSD128<br />

•Fichiers lus : WAV, MP3, FLAC, AAC, WMA jusqu’à 24<br />

bits/96 kHz (en FLAC), DSF, DFF jusqu’à DSD128<br />

•Batterie : 3460 mAh, jusqu’à 7 heures d’autonomie<br />

•Puissance : 2 x 170 mW/32 Ω, 2 x 40 mW/ 600 Ω<br />

•Impédance casque/écouteurs compatible : <strong>de</strong> 8 à 600 Ω<br />

•Dimensions : 69,6 x 21.5 x 123 mm<br />

•Poids : 280 g<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Équipement<br />

Intérêt<br />

700 €<br />

coaxiale qu’optique. Le HA-P90SD peut alimenter<br />

<strong>de</strong>s casques ou écouteurs d’une impédance <strong>de</strong> 8 à<br />

600 Ω et il intègre un lecteur <strong>de</strong> carte microSD.<br />

Un petit écran permet <strong>de</strong> naviguer dans les fichiers<br />

<strong>de</strong> musique et d’accé<strong>de</strong>r à quelques paramètres<br />

: choix <strong>de</strong> la courbe d’égalisation ou réglage <strong>de</strong><br />

gain. Les menus et l’affichage sont assez sommaires<br />

comparativement à ce que l’on trouve sur un vrai<br />

bala<strong>de</strong>ur, mais c’est néanmoins fonctionnel.<br />

La conception interne est particulièrement soignée<br />

à partir <strong>de</strong> composants sélectionnés pour leurs<br />

excellentes performances. Le cerveau du HA-P90SD<br />

est un processeur Analog Devices Blackfin BF606<br />

associé à un convertisseur Burr Brown PCM1795<br />

(24 bits/192 kHz) ainsi que <strong>de</strong>ux horloges<br />

indépendantes pour les données échantillonnées<br />

en multiple <strong>de</strong> 44,1 kHz ou 48 kHz et enfin un<br />

ampli Op <strong>de</strong> sortie Burr Brown OPA1602 avec <strong>de</strong>s<br />

capacités à film optimisées pour l’audio.<br />

À l’écoute, le Teac HA-P90SD n’est pas totalement<br />

neutre, mais nous a fortement impressionnés par<br />

l’énergie qu’il distille. Sa restitution est hyper<br />

nerveuse et musclée. Nous avons rarement (et<br />

peut-être même jamais encore) entendu un registre<br />

grave aussi virulent et <strong>de</strong>nse. Cet appareil ne fait<br />

pas dans la délicatesse ou la <strong>de</strong>ntelle, mais n’en<br />

<strong>de</strong>meure pas moins ultra-précis. C’est un produit <strong>de</strong><br />

course au son acéré, dynamique, extrêmement bien<br />

maitrisé, tout en force. Il n’a pas son pareil pour<br />

réveiller <strong>de</strong>s casques et écouteurs un peu trop polis<br />

ou difficiles à alimenter.


20 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

AUTRES SOURCES<br />

Sony<br />

Walkman NWZ-A15<br />

Ce Walkman est un petit bala<strong>de</strong>ur abordable<br />

compatible avec les fichiers audio Hi-Res jusqu’au<br />

FLAC 24 bits/192 kHz. Il dispose d’une capacité <strong>de</strong><br />

stockage <strong>de</strong> 16 Go et sa batterie affiche une autonomie<br />

pouvant monter jusqu’à 50 heures <strong>de</strong> lecture audio.<br />

Certes, sa restitution n’est pas d’une définition<br />

extrêmement poussée, mais elle est puissante et<br />

chaleureuse et convient bien aux écouteurs et casques<br />

noma<strong>de</strong>s qui réclament <strong>de</strong> l’énergie.<br />

Le test complet est sur on-mag.fr<br />

Notre avis :<br />

200 €<br />

Encore<br />

MDAC<br />

Le Encore MDAC est une alternative au iBasso D-Zero mk2 testé dans<br />

les pages précé<strong>de</strong>ntes. Il s’agit d’un petit convertisseur et ampli casque<br />

vraiment très pratique, car compatible aussi bien avec les ordinateurs PC<br />

ou Mac, qu’avec les tablettes ou smartphones Android (compatible OTG).<br />

Le MDAC intègre une batterie 1100 mAh qui lui assure une autonomie <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>mi-douzaine heures. Il accepte les flux numériques PCM jusqu’à une<br />

résolution <strong>de</strong> 32 bits/96 kHz, et même en DSD. Pour cela, ses circuits sont<br />

dotés d’un convertisseur ESS Sabre ES9023, associé à une interface USB<br />

SaviAudio SA9027 et un module d’amplification pour casque Texas<br />

Instruments TPA6133A2.<br />

À l’écoute, l’Encore MDAC délivre une restitution<br />

très spontanée, vivante et réellement très<br />

musicale. La sensation <strong>de</strong> transparence<br />

et présence sur les voix et instruments<br />

acoustiques est même surprenante <strong>de</strong> la part<br />

d’un appareil aussi simple.<br />

120 €<br />

Notre avis :


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

21<br />

370 €<br />

ADL by Furutech<br />

Alpha Design Labs X1<br />

Cet ampli/convertisseur pour casque semi-noma<strong>de</strong><br />

est disponible en plusieurs finitions colorées. Il<br />

utilise une puce <strong>de</strong> conversion audiophile 24<br />

bits/192 kHz ESS Sabre et intègre une batterie<br />

<strong>de</strong> 2600 mAh. Il peut être raccordé à un ordinateur<br />

PC ou Mac grâce à son interface USB Xmos, mais<br />

il est aussi compatible avec tous les iPod, iPhone<br />

et iPad <strong>de</strong> chez Apple. Nous avons pu donc tester<br />

cet ADL X1, en sortie USB d’un ordinateur à la<br />

résolution maximale, en analogique avec la même<br />

source et même sur un iPad, les meilleurs résultats<br />

étant obtenus dans la première configuration bien<br />

entendu. Immédiatement, ce sont les qualificatifs<br />

<strong>de</strong> vivant, joyeux, extraverti qui nous viennent à<br />

l’esprit. Cet appareil respire la musique à gran<strong>de</strong>s<br />

bouffées avec un sens du rythme, une dynamique<br />

bien répartie sur toute la ban<strong>de</strong> passante qui en fait<br />

un choix incontournable dans cette gamme <strong>de</strong> prix.<br />

Enfin, on peut noter que cet appareil existe<br />

aussi sous la référence A1, prévue pour les<br />

smartphones et tablettes Android compatibles<br />

OTG (On The Go)<br />

Le test complet est sur on-mag.fr<br />

Notre avis :<br />

NuForce<br />

uDAC3<br />

130 €<br />

Alors que la marque NuForce est maintenant dans le giron d’Optoma<br />

son modèle uDac3 reste une référence incontournable en matière<br />

<strong>de</strong> convertisseur, préampli et ampli casque <strong>de</strong> poche. L’appareil<br />

possè<strong>de</strong> une entrée USB pour se raccor<strong>de</strong>r à un ordinateur, mais<br />

également une entrée numérique coaxiale pour d’autres sources. Il<br />

peut alimenter un casque grâce à sa prise mini-jack en faça<strong>de</strong>, mais<br />

aussi <strong>de</strong>s enceintes amplifiées ou attaquer une chaîne Hi-Fi grâce à<br />

sa paire <strong>de</strong> prises RCA à l’arrière.<br />

L’appareil est minuscule, mais possè<strong>de</strong> déjà un beau boîtier<br />

en aluminium (disponible en plusieurs couleurs). Il intègre <strong>de</strong>s<br />

convertisseurs 24 bits/96 kHz et <strong>de</strong>s amplis <strong>de</strong> 2 x 80 mW pour<br />

alimenter <strong>de</strong>s casques ou écouteurs d’une impédance <strong>de</strong> 16 à 300 Ω.<br />

À l’écoute, le NuForce uDac3 offre un son très ouvert, avec une<br />

présence sur les voix superbe. L’équilibre tonal est clair avec mille<br />

détails restitués. Le son est vivace, joyeux, rutilant avec un grave<br />

tonique et surpuissant.<br />

Le test complet est sur on-mag.fr<br />

Notre avis :


22 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

Cambridge Audio<br />

Dac Magic XS<br />

150 €<br />

Ce petit boitier, <strong>de</strong> 5,35 cm <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur pour<br />

une hauteur <strong>de</strong> 1 cm seulement et une largeur<br />

<strong>de</strong> 3 cm, est un DAC USB et ampli casque<br />

particulièrement musical. Acceptant les signaux<br />

numériques jusqu’à 24 bits/192 kHz, il utilise un<br />

convertisseur ESS Sabre ES9023 et développe une<br />

puissance <strong>de</strong> 150 mW sous 16 Ω.<br />

À l’écoute, ce DAC Magic XS est un <strong>de</strong> nos<br />

préférés avec le NuForce uDAC3. Mais il délivre<br />

une restitution plus posée que son concurrent<br />

direct avec <strong>de</strong>s timbres plus doux, un équilibre<br />

tonal très élégant et fin, <strong>de</strong>s graves charnus et<br />

d’une belle ampleur.<br />

Le test complet est sur on-mag.fr<br />

Notre avis :<br />

JDS Labs<br />

cMoyBB v2.03<br />

Cette boîte <strong>de</strong> pastilles à la menthe, au look «so<br />

vintage», est un super jouet pour audiophile. À<br />

l’ouverture <strong>de</strong> l’emballage, elle a encore le parfum<br />

<strong>de</strong> son contenu d’origine, mais JDS Labs y a<br />

enfermé un petit circuit d’amplification pour casque<br />

et son alimentation : une simple pile 9 V.<br />

En réalité, la boîte métallique est garantie n’avoir<br />

jamais servie. Elle est neuve et disponible en <strong>de</strong>ux<br />

versions «Perpermint» (menthe poivrée) avec liseré<br />

rouge, ou «Wintergreen» (menthe givrée) avec<br />

liseré bleu turquoise. JDS Labs propose également<br />

en option une alimentation avec <strong>de</strong>ux piles 9V ou<br />

bien une pile rechargeable. Mais il est également<br />

possible d’utiliser une alimentation externe 18 V<br />

pour booster la puissance <strong>de</strong> l’appareil.<br />

Une version en kit du cMoyBB est également<br />

disponible, si vous désirez monter vous même votre<br />

petit ampli casque. Son module d’amplification et<br />

un ampli Op Burr Brown OPA2227PA, mais il est<br />

Notre avis :<br />

60 €<br />

possible d’en changer pour tester ou «tweaker» le<br />

son, car il est enfiché sur un support qui permet <strong>de</strong><br />

le détacher.<br />

Enfin, pour compléter son aspect ludique, le JDS<br />

Labs cMoyBB possè<strong>de</strong> un «bass boost» (ajoutant<br />

presque +10 dB dans le grave) activable par le biais<br />

d’un sélecteur à l’intérieur du boîtier.<br />

À l’écoute, si la sortie casque <strong>de</strong> votre smartphone,<br />

tablette ou ordinateur délivre un son propre (sans<br />

trop <strong>de</strong> souffle, grésillement ou distorsion), mais<br />

manque <strong>de</strong> puissance, le JDS Labs cMoyBB est un<br />

accessoire fort intéressant. Il est capable d’alimenter<br />

<strong>de</strong>s casques à l’impédance élevée et <strong>de</strong> sensibilité<br />

faible. Sa restitution est chaleureuse, dynamique,<br />

offre une belle sensation d’espace avec <strong>de</strong>s timbres<br />

agréables. Pour <strong>de</strong>s écoutes à bas niveau ou sur un<br />

casque au son trop maigre, le mo<strong>de</strong> «bass boost»<br />

peut en outre s’avérer utile et confortable.


NOMADE<br />

Casquesintra-auriculaires&amplicateurcasqueportable<br />

TE-07<br />

HP-V1<br />

TE-03<br />

HP-V1<br />

Amplicateurnoma<strong>de</strong>àtube&alimentationbaterie<br />

TE-05<br />

Àl’écoute<strong>de</strong>sprofesionnelsetaudiophiles<strong>de</strong>puis1973<br />

www.hamysound.com<br />

Tél.:0147884702<br />

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ECOUTEURS<br />

et un casque<br />

audiophile sans-fil


26 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

BOSE<br />

QuietComfot (QC)20 & 20i<br />

Bose est souvent critiqué dans les milieux audiophiles pour son approche<br />

du son parfois trop artificielle. Cependant, en matière d’innovation ou<br />

sur la qualité <strong>de</strong> conception <strong>de</strong>s produits, il est toujours le premier et le<br />

grand public l’apprécie pour cela. Avec ces écouteurs antibruit, presque<br />

unique en leur genre, il ne déroge pas <strong>de</strong> cette image à double facette.<br />

300 €<br />

Les écouteurs dotés d’embouts intra-auriculaires en<br />

silicone ou, mieux encore, en mousse à mémoire<br />

<strong>de</strong> forme, isolent par définition déjà très bien <strong>de</strong>s<br />

bruits ambiants. Cependant, dans certains cas,<br />

dans les environnements très bruyants comme à<br />

bord d’un avion ou d’une rame <strong>de</strong> métro parisien,<br />

on peut avoir envie d’être encore mieux isolé <strong>de</strong><br />

l’extérieur. Cela permet <strong>de</strong> mieux profiter <strong>de</strong> la<br />

musique, mieux entendre ses détails et cela évite<br />

d’avoir à pousser le volume ce qui est bénéfique<br />

pour la santé <strong>de</strong> l’audition.<br />

Malheureusement, installer un système antibruit<br />

sur <strong>de</strong>s écouteurs intra-auriculaires est plus<br />

compliqué que sur un casque classique où il y a<br />

<strong>de</strong> la place dans les oreillettes pour les capteurs,<br />

les processeurs, amplificateurs et batteries. Par<br />

conséquent, jusqu’à présent, les rares réalisations<br />

<strong>de</strong> ce genre n’ont pas été très efficaces ou<br />

convaincantes. Bose a quand même essayé <strong>de</strong><br />

relever le défi et ce spécialiste historique, en<br />

quelque sorte inventeur <strong>de</strong>s systèmes antibruit,<br />

nous propose avec les QuietComfort 20 (QC20) une<br />

paire d’écouteurs réellement intéressants.<br />

Les écouteurs à système actif antibruit<br />

totalement redéfinis et nettement améliorés<br />

Pour que le système <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s bruits<br />

extérieurs soit efficace et pas trop contraignant,<br />

Bose a décidé <strong>de</strong> couper la poire en <strong>de</strong>ux. Il n’a pas<br />

installé toute l’électronique et les capteurs, dans un<br />

boîtier pendouillant au niveau du cou <strong>de</strong> l’utilisateur<br />

et susceptible <strong>de</strong> capter <strong>de</strong>s bruits <strong>de</strong> frottement<br />

parasites. Il a divisé les choses en <strong>de</strong>ux ou plutôt<br />

en trois. Sur le QC20, les petits capteurs sont<br />

installés dans la coque <strong>de</strong> chaque oreillette, tandis<br />

que l’électronique ainsi que sa batterie lithium-ion<br />

prennent place dans un boîtier au plus proche <strong>de</strong> la<br />

prise <strong>de</strong> raccor<strong>de</strong>ment.<br />

Avec cette organisation, les mesures faites par<br />

les capteurs sont plus précises, car réalisées au<br />

niveau <strong>de</strong>s oreilles <strong>de</strong> l’utilisateur. Le système<br />

antibruit travaille <strong>de</strong> façon plus efficace et le boîtier<br />

électronique peut rester posé sur la table ou dans<br />

la poche <strong>de</strong> l’utilisateur, au plus près <strong>de</strong> la source,<br />

pour ne pas le gêner. Seule reste accessible une<br />

petite comman<strong>de</strong> au niveau <strong>de</strong> la jonction en «Y»<br />

du cordon, permettant <strong>de</strong> régler le volume, prendre<br />

<strong>de</strong>s appels téléphonique, sauter <strong>de</strong> plage ou activer<br />

les comman<strong>de</strong>s vocales d’un smartphone. Pour être<br />

compatibles avec la plupart <strong>de</strong>s téléphones, les<br />

écouteurs Bose existent en <strong>de</strong>ux versions : QC20i<br />

pour iOS ; QC20 pour Android, Windowsphone et<br />

BlackBerry.<br />

Une vraie réussite sur le plan <strong>de</strong> l’isolation<br />

phonique<br />

Sur le terrain, une fois que l’on a trouvé comment<br />

bien les enfiler, les écouteurs Bose QC20 sont<br />

confortables et tiennent bien en place. Ils sont<br />

assez volumineux et ne sont pas conçus pour faire<br />

du running, mais leurs embouts en silicone peu<br />

intrusifs, associés à <strong>de</strong>s ailettes qui se calent dans<br />

les creux supérieurs <strong>de</strong>s oreilles, assurent un bon<br />

maintien.<br />

À l’écoute, le système antibruit <strong>de</strong>s écouteurs<br />

QC20 n’apporte pas un effet aussi intense qu’avec<br />

un casque <strong>de</strong> référence comme le Bose QC25 par<br />

exemple. Cependant, il remplit bien son rôle <strong>de</strong>


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

27<br />

«filtre» notamment dans les basses fréquences sur les<br />

bruits <strong>de</strong> souffleries, moteurs ou roulements sourds. Le<br />

test du «supermarché» confirme l’intérêt <strong>de</strong> ce produit<br />

pour une utilisation en milieu hostile, additivement<br />

parlant. La réduction du bruit y fonctionne très<br />

appréciablement, et lorsque l’on n’y est pas habitué,<br />

l’effet est un peu surréaliste.<br />

Par ailleurs, même s’ils peuvent fonctionner lorsque<br />

le système antibruit est désactivé, les Bose QC20<br />

sonnent beaucoup mieux lorsque le circuit est en<br />

fonction. La restitution, relativement neutre et d’une<br />

bonne précision globale, <strong>de</strong>vient beaucoup plus<br />

dynamique et percutante. Le son est plus ouvert, aéré<br />

et défini.<br />

Certes, les performances sonores ne sont pas du<br />

même niveau qu’avec <strong>de</strong>s écouteurs traditionnels<br />

d’un prix équivalent associé à une bonne source.<br />

Néanmoins, le QC20 est agréable à écouter et son<br />

système antibruit n’est absolument pas un gadget. Il<br />

se montre d’une réelle utilité, afin d’écouter dans <strong>de</strong><br />

meilleures conditions, partout où le bruit environnant<br />

est important.<br />

Spécifications<br />

•Type : écouteurs intra-auriculaires actifs<br />

avec système antibruit<br />

•Alimentation : batterie lithium-ion d’une<br />

autonomie <strong>de</strong> 16 heures fournie<br />

•Cordon : 1,3 m avec comman<strong>de</strong>s<br />

•Accessoires fournis : 3 paires d’embouts et<br />

ailettes StayHear, câble <strong>de</strong> recharge micro-<br />

USB, étui <strong>de</strong> rangement souple en tissu<br />

•Poids : 44 g<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Polyvalence<br />

Intérêt<br />

Confort<br />

Qualité du son


28 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

BOWERS & WILKINS<br />

P5 Wireless 400 €<br />

Sorti début juillet, le P5W est la déclinaison<br />

sans-fil du P5. Il est fidèle à la règle <strong>de</strong> conduite<br />

<strong>de</strong> Bowers & Wilkins : adapter et améliorer un<br />

produit grand public pour la faire entrer dans le<br />

mon<strong>de</strong> audiophile. Ici, en l’occurrence, il s’agit<br />

d’un casque Bluetooth sur lequel la marque<br />

britannique a très bien travaillé l’acoustique,<br />

mais aussi sélectionné et optimisé les circuits<br />

électroniques afin d’atteindre <strong>de</strong>s performances<br />

dignes <strong>de</strong> la Hi-Fi.<br />

Extérieurement, le P5 Wireless est presque<br />

i<strong>de</strong>ntique au P5 classique. La seule différence<br />

rési<strong>de</strong> dans la prise micro-USB permettant <strong>de</strong><br />

charger la batterie interne (câble fourni), le bouton<br />

d’allumage et d’appairage Bluetooth, ainsi que<br />

trois comman<strong>de</strong>s sur l’oreillette droite pour ajuster<br />

le volume sonore, mettre en pause la lecture ou<br />

prendre un appel téléphonique (<strong>de</strong>ux microphones<br />

à réduction <strong>de</strong> bruit sont intégrées au P5W). Pour<br />

le reste, on retrouve la finition luxueuse du P5<br />

avec le bel habillage en cuir ainsi que les branches<br />

torsadées en métal poli, très fines et élégantes.<br />

Par rapport à la version filaire, le P5W n’a pris<br />

qu’une vingtaine <strong>de</strong> grammes. Du coup, même<br />

s’il n’est pas fait pour les mouvements brusques et<br />

n’isole que moyennement <strong>de</strong>s bruits extérieurs, il<br />

est toujours aussi agréable et confortable à porter<br />

pour <strong>de</strong>s trajets urbains ou en position statique au<br />

bureau ou à la maison.<br />

Des transducteurs «haute définition» et<br />

<strong>de</strong>s charges acoustiques soigneusement<br />

équilibrées<br />

À l’intérieur <strong>de</strong>s oreillettes, on retrouve <strong>de</strong>s<br />

transducteurs «haute définition» similaires à ceux<br />

du P7, le casque haut <strong>de</strong> gamme <strong>de</strong> Bowers &<br />

Wilkins. Leur diamètre n’est pas très élevé (40 mm),<br />

mais leur conception est fort soignée avec <strong>de</strong>s<br />

diaphragmes en nylon «amorti», <strong>de</strong> sérieux moteurs<br />

à aimant néodyme comportant un puit central <strong>de</strong><br />

décompression et <strong>de</strong>s bobines <strong>de</strong> types CCAW (en<br />

cuivre plaqué argent).<br />

Cependant, par rapport au P5 classique, les<br />

charges acoustiques <strong>de</strong>s oreillettes du P5W ont un<br />

peu moins <strong>de</strong> volume, car elles doivent accueillir<br />

une batterie ainsi que <strong>de</strong>s circuits <strong>de</strong> réception<br />

Bluetooth et d’amplification. Bowers & Wilkins<br />

a fait attention à bien optimiser ce volume et il<br />

a fait en sorte qu’il soit parfaitement équilibré,<br />

i<strong>de</strong>ntique entre les <strong>de</strong>ux oreillettes. La place prise<br />

par la batterie et les circuits dans l’une <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

oreillettes est ainsi dupliquée dans l’autre par un<br />

faux circuit et un bloc <strong>de</strong> batterie fictif.<br />

Les charges closes sont par ailleurs soigneusement<br />

amorties par <strong>de</strong>s rubans <strong>de</strong> mousse tandis que<br />

toutes les pièces ainsi que les câbles sont bien<br />

rangés, fixés et collés afin d’éviter les vibrations<br />

parasites.<br />

Un fonctionnement optimisé aussi bien pour<br />

le sans-fil que la liaison filaire<br />

Léger, doté d’oreillettes supra-auriculaires, se<br />

repliant à plat pour se ranger dans sa pochette<br />

matelassée <strong>de</strong> transport, le Bowers & Wilkins est<br />

bien conçu pour un usage en déplacement et<br />

sa liaison Bluetooth sans-fil renforce sa vocation<br />

noma<strong>de</strong>. Mais il peut également être utilisé en<br />

liaison filaire comme un casque Hi-Fi. Pour cela,<br />

il est fourni avec un câble amovible à prise minijack<br />

qui ne comporte pas <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> ni <strong>de</strong><br />

microphone pour smartphone. Le câble se branche<br />

à l’intérieur <strong>de</strong> l’oreillette gauche, comme sur les<br />

autres casques haut <strong>de</strong> gamme (P5 et P7) <strong>de</strong> la<br />

marque. C’est élégant, mais ce n’est pas ce qu’il y<br />

a <strong>de</strong> plus pratique. Par ailleurs, une fois branché, le<br />

câble désactive automatiquement le mo<strong>de</strong> sans-fil.<br />

Lors <strong>de</strong> la conception du P5W, Bowers & Wilkins a<br />

tout d’abord fait en sorte d’obtenir les meilleures<br />

performances sonores en mo<strong>de</strong> filaire. Les circuits


d’amplification permettant le mo<strong>de</strong> sans-fil ont<br />

ensuite été sélectionnés pour leur qualité musicale<br />

et non dans le but <strong>de</strong> corriger certains défauts<br />

acoustiques. C’est une démarche typiquement<br />

audiophile qui consiste à optimiser chaque élément,<br />

en commençant par le début afin d’éviter <strong>de</strong><br />

compenser <strong>de</strong>s lacunes après coup et perdre au<br />

passage <strong>de</strong>s détails et <strong>de</strong> la définition.<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

29<br />

Un son clair, ouvert et aéré bien loin <strong>de</strong>s<br />

habituels casques Bluetooth au rendu boomy<br />

Sur le terrain, bien que le ban<strong>de</strong>au <strong>de</strong> l’arceau soit un<br />

peu étroit, les coussinets supra-auriculaires à mousse<br />

à mémoire <strong>de</strong> forme du Bowers & Wilkins P5 Wireless<br />

apportent un très bon confort, même sur <strong>de</strong> longues<br />

pério<strong>de</strong>s d’utilisation (plus d’une <strong>de</strong>mi-heure sans<br />

décrocher).<br />

À l’écoute en mo<strong>de</strong> filaire, l’esthétique sonore <strong>de</strong> ce<br />

casque est claire, cristalline et donne une sensation<br />

<strong>de</strong> belle définition. Le son est rapi<strong>de</strong>, dynamique. Il<br />

n’y a pas lour<strong>de</strong>ur ou d’embonpoint dans les basses<br />

tandis que l’aigu est limpi<strong>de</strong>, sans agressivité ni<br />

stri<strong>de</strong>nce.Sur la chanson «Foundation» <strong>de</strong> Years &<br />

Years, la restitution du B&W P5W procure <strong>de</strong> bonnes<br />

impressions d’aération et d’espace. Cela convient<br />

très bien à ce morceau <strong>de</strong> Dream Pop. Les timbres<br />

sont très jolis, très propres, presque policés.<br />

Sur <strong>de</strong>s extraits R’nB avec <strong>de</strong>s sons <strong>de</strong> boîte à rythme<br />

un peu lourds. Le B&W P5W est plus réservé. Il ne<br />

cherche pas à faire un gros son, cependant les graves<br />

ne sont pas absents, mais juste un peu retenus,<br />

évitant les excès, les bourdonnements et effets<br />

boomy.<br />

En liaison Bluetooth sans-fil, on retrouve la même<br />

personnalité sonore, encore plus dégraissée dans<br />

le bas du spectre. Les graves ne sont pas mis en<br />

avant. Ils sont propres, bien tenus. Cela fait du bien<br />

d’entendre un casque qui n’essaie pas <strong>de</strong> pousser sur<br />

les basses, pour donner une ampleur artificielle, au<br />

risque d’être étouffant, lourd et fatigant. Pour autant,<br />

le B&W P5W ne manque pas d’emphase, ni même<br />

<strong>de</strong> chaleur. Il distille toujours <strong>de</strong>s timbres superbes,<br />

très propres, d’une belle définition. La restitution est<br />

limpi<strong>de</strong>, illuminée d’une élégante clarté. Le son est à<br />

la fois délicat, précis et rapi<strong>de</strong>. Incontestablement, les<br />

circuits <strong>de</strong> réception et d’amplification fonctionnent<br />

très bien. Le Bowers & Wilkins P5W est sûrement le<br />

premier modèle Bluetooth à mériter le qualificatif <strong>de</strong><br />

casque audiophile.<br />

Spécifications<br />

•Type : casque supra-auriculaire sans-fil, à charge close<br />

•Transmission : filaire ou Bluetooth 3.0<br />

•Batterie : lithium-ion, 17 h d’autonomie<br />

•Transducteurs : dynamiques <strong>de</strong> 40 mm<br />

•Réponse en fréquence : 10 Hz à 20 kHz<br />

•Impédance : 22 ohms<br />

•Sensibilité : 109 dB/V à 1 kHz<br />

•Accessoires fournis : pochette <strong>de</strong> rangement, câble<br />

•USB/micro-USB, câble mini-jack <strong>de</strong> 1,2 m<br />

•Poids : 213 g<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Confort<br />

Polyvalence<br />

Qualité du son<br />

Intérêt


30 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

FINAL<br />

Final Heaven VI<br />

L’audiophile Kanemori Takai, ancien prési<strong>de</strong>nt et fondateur <strong>de</strong> Final<br />

Audio Design, est décédé en 2013. Lors du High End <strong>de</strong> Munich <strong>2015</strong>, son<br />

successeur Mitsuru Hosoo a insisté sur la fabrication artisanale <strong>de</strong> ses<br />

produits à Tokyo. Un savoir-faire d’horloger suisse préservé par la marque qui<br />

s’appelle désormais « Final ».<br />

550 €<br />

Les Heaven V ou le Piano Forte IX, testés dans notre<br />

<strong>Gui<strong>de</strong></strong> casques et écouteurs 2014 et celui <strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

avaient annoncé l’esprit minutieux, audiophile<br />

et musical <strong>de</strong> Final. Les Heaven VII gar<strong>de</strong>nt ce<br />

style avec une construction exigeante et un rendu<br />

sonore très agréable. Sa boîte d’emballage en<br />

finition imitation peau <strong>de</strong> crocodile s’ouvre sur <strong>de</strong>s<br />

écouteurs logés dans <strong>de</strong> la simili-fourrure.<br />

Un élégant et luxueux étui <strong>de</strong> rangement en métal<br />

argenté, avec intérieur mousse, est fourni. Attention<br />

à bien y placer les écouteurs pour le refermer.<br />

De finition noire ou argentée, les oreillettes sont<br />

en acier inoxydable injecté et moulé à très haute<br />

température (MIM pour Metal Injection Molding) ce<br />

qui leur donne une forme précise en garantissant<br />

une très gran<strong>de</strong> isolation acoustique. La charge<br />

interne a été optimisée par Final, notamment au<br />

niveau <strong>de</strong> la face arrière dont les motifs en triangle<br />

sont supposés minimiser les résonances internes.<br />

La technologie propriétaire BAM (pour Balancing<br />

Air Motion) équilibre la pression et la circulation<br />

<strong>de</strong> l’air à l’intérieur <strong>de</strong>s oreillettes. Comme sur<br />

les Heaven V, les Transducteurs sont <strong>de</strong>s modèles<br />

à armature balancée, une solution très haut-<strong>de</strong>gamme<br />

habituellement propre au matériel médical<br />

ou professionnel. Ces transducteurs sont protégés<br />

par un filtre à mailles doublé d’un amortisseur<br />

acoustique dont la combinaison a pour but<br />

d’optimiser la réponse en fréquence et maximiser le<br />

rendu <strong>de</strong>s détails.<br />

Les tailles <strong>de</strong>s cinq paires d’embouts<br />

interchangeables, en silicones, fournies avec les<br />

écouteurs Heaven VII, s’adaptent aux oreilles <strong>de</strong><br />

tous avec confort. Leur effet « ventouse » dans la<br />

cavité auriculaire procure une excellente isolation<br />

phonique. Attention, cependant au poids <strong>de</strong>s<br />

écouteurs, qui peuvent bouger lorsqu’on marche<br />

rapi<strong>de</strong>ment ou que l’on court.<br />

Ces écouteurs ne sont pas fait pour faire du sport,<br />

tandis que leur câble plat, sans microphone ni<br />

comman<strong>de</strong> pour smartphone (ce qui est un peu<br />

dommage) est dans l’esprit audiophile du produit.<br />

À l’écoute, les écouteurs Heaven VII sont rapi<strong>de</strong>s et<br />

précis avec une scène large et profon<strong>de</strong>. Les aigus<br />

frappent par leur détail et leur clarté, tout comme<br />

les médiums bien valorisés dont on apprécie les<br />

nuances. Les basses, sans être privilégiées, ne<br />

sont pas effacées et leur relief permet largement<br />

d’apprécier les styles où elles dominent. Cette<br />

restitution incarne l’une <strong>de</strong>s belles réussites <strong>de</strong>s<br />

recherches acoustiques <strong>de</strong> Final. Ajoutée à une<br />

construction soignée, cette qualité d’écoute fait <strong>de</strong>s<br />

Heaven VII une excellente paire d’écouteurs intraauriculaires<br />

pour une utilisation audiophile noma<strong>de</strong><br />

en ambiance relax et feutrée.<br />

Spécifications<br />

•Type : intra-auriculaires fermés<br />

•Réponse en fréquence : non-communiquée<br />

•HP : armatures balancées mono-voie<br />

•Impédance : 24 Ω<br />

•Cordon : 1,2 m plat avec mini-jack 2 contacts<br />

•Poids : 29 g<br />

•Accessoire : boîtier <strong>de</strong> rangement en acier inox, 5<br />

paires d’embouts interchangeables en silicone <strong>de</strong> tailles<br />

différentes<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Qualité du son<br />

Polyvalence<br />

Intérêt


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

31<br />

RHA<br />

T10i<br />

RHA est une marque anglaise que nous suivons <strong>de</strong>puis 2012, que nous avons connu<br />

avec un casque assez médiocre, le SA-850, et qui <strong>de</strong>puis ne cesse <strong>de</strong> s’améliorer. Elle se<br />

consacre désormais exclusivement aux écouteurs et sa nouvelle génération <strong>de</strong> modèles<br />

semi-propos, incarnée ici par le T10i, est particulièrement réussie.<br />

150 €<br />

La qualité <strong>de</strong> réalisation et le contenu du<br />

packaging sont impressionnants en regard du<br />

prix annoncé. Proposés souvent à moins <strong>de</strong> 150 €,<br />

les écouteurs RHA T10i sont livrés avec une housse<br />

<strong>de</strong> transport et pas moins <strong>de</strong> dix paires d’embouts<br />

interchangeables dont <strong>de</strong>ux en mousse à mémoire<br />

<strong>de</strong> forme et <strong>de</strong>ux en silicone à doubles franges.<br />

Leur emballage contient également <strong>de</strong>ux jeux <strong>de</strong><br />

filtres acoustiques, équipés <strong>de</strong> grilles métalliques,<br />

permettant <strong>de</strong> personnaliser le rendu sonore.<br />

Les coques <strong>de</strong>s écouteurs sont <strong>de</strong> leur côté très<br />

luxueuses puisqu’elles font appel à <strong>de</strong> l’acier<br />

inoxydable moulé par injection. D’une gran<strong>de</strong><br />

Spécifications<br />

•Type : écouteurs intra-auriculaires<br />

•Transducteurs : dynamiques<br />

•Sensibilité : 100 dB<br />

•Impédance : 16 Ω<br />

•Réponse en fréquence : 16 Hz à 40 kH<br />

•Poids : 41 g<br />

•Câble : 1,35 m avec comman<strong>de</strong>s et micro pour smartphone<br />

•Accessoires fournis : huit paires d’embouts en silicone<br />

et <strong>de</strong>ux paires en mousse mallette <strong>de</strong> rangement, <strong>de</strong>ux<br />

paires <strong>de</strong> filtres acoustiques, pince cravate<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Qualité du son<br />

Polyvalence<br />

Intérêt<br />

robustesse et d’une gran<strong>de</strong> inertie, elles accueillent<br />

<strong>de</strong>s transducteurs électrodynamiques réalisés sur<br />

mesure, propre à RHA et portant la référence 770.1.<br />

La forme <strong>de</strong> ces coques est celle d’oreillettes <strong>de</strong><br />

scène <strong>de</strong>stinées aux musiciens. Une fois en place,<br />

elles remplissent tout l’espace dans le creux <strong>de</strong>s<br />

oreilles et leurs câbles, disposant d’originales<br />

gaines à mémoire <strong>de</strong> forme, font le tour, par le<br />

<strong>de</strong>ssus, <strong>de</strong>s pavillons auditifs. Cette disposition<br />

assure un niveau d’isolation phonique élevé<br />

et une bonne tenue même lors <strong>de</strong> mouvements<br />

brusques.<br />

Sur le terrain, on constate que RHA a encore<br />

quelques points à améliorer pour être tout à fait à<br />

la hauteur <strong>de</strong>s meilleurs. Les jonctions <strong>de</strong>s câbles<br />

au niveau <strong>de</strong>s écouteurs présentent quelques<br />

faiblesses, le serre-câble est inutilisable, car placé<br />

sous la comman<strong>de</strong> pour smartphone, les oreillettes<br />

sont un peu lour<strong>de</strong>s et le câble relativement épais<br />

produit quelques résonances microphoniques.<br />

Malgré cela, nous avons été favorablement<br />

impressionnés par le rapport qualité/prix<br />

<strong>de</strong>s RHA T10i. Leur restitution, assez ample<br />

et chaleureuse, est musclée et dynamique. La<br />

définition n’est pas aussi poussée et les timbres<br />

ne sont pas aussi délicats qu’avec les meilleurs<br />

modèles <strong>de</strong> la catégorie, mais la restitution est<br />

propre, bien équilibrée avec <strong>de</strong>s graves percutants<br />

et une bonne tenue en puissance. Le son donne<br />

une bonne impression <strong>de</strong> puissance et d’aisance,<br />

<strong>de</strong> poigne et <strong>de</strong> consistance. RHA est maintenant<br />

<strong>de</strong>venue une marque sur laquelle il faut compter et<br />

pour l’affirmer, elle garantit désormais ses produits<br />

trois ans.


32 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

FOCAL<br />

Sphear<br />

Le fabricant français Focal<br />

lance sa première paire<br />

d’écouteurs intra-auriculaires.<br />

Elle s’appelle Sphear et<br />

elle est bourrée <strong>de</strong> bonnes<br />

intentions ainsi que <strong>de</strong><br />

bonnes idées.<br />

Focal, aujourd’hui le plus grand constructeur<br />

hexagonal d’enceintes et <strong>de</strong> haut-parleurs est<br />

connu à l’étranger pour ses nouvelles enceintes<br />

<strong>de</strong> luxe <strong>de</strong> la famille Sopra ou encore pour ses<br />

réalisations High End comme celles <strong>de</strong> la série<br />

Utopia présentes tant dans l’univers du Hi-Fi que<br />

celui du Car Audio. Mais heureusement, Focal<br />

n’oublie pas qu’il s’est un jour appelé JM Lab,<br />

<strong>de</strong>s initiales <strong>de</strong> son fondateur Jacques Mahul.<br />

L’enseigne JM Lab est d’ailleurs toujours indiquée à<br />

l’entrée <strong>de</strong> l’usine, à la Talaudière (proche <strong>de</strong> Saint<br />

Étienne) que nous venons <strong>de</strong> visiter.<br />

Focal entretient donc une relation particulière<br />

avec les Français, pour qui il a toujours représenté<br />

une marque populaire (au sens noble du terme).<br />

Aussi, pour ses premiers pas dans l’univers <strong>de</strong>s<br />

écouteurs intra-auriculaires, le constructeur, fidèle<br />

à ses principes démocratiques, a décidé d’adopter<br />

une attitu<strong>de</strong> sérieuse et pleine d’humilité. Il a<br />

bien potassé sa copie afin <strong>de</strong> proposer un produit<br />

honnête, accessible, qui n’entend pas révolutionner<br />

le genre, mais apporte quelques idées neuves.<br />

Le secret pour concilier confort et<br />

performance est dans la répartition <strong>de</strong>s<br />

masses<br />

Pour concevoir les Sphear, dont le nom est la<br />

contraction <strong>de</strong> «Sphere» et «Hear» (écoute),<br />

l’équipe Focal a cherché à obtenir la meilleure<br />

solution conciliant confort et performance. Il a choisi<br />

<strong>de</strong>s coques d’oreillettes relativement volumineuses<br />

pouvant accueillir <strong>de</strong>s transducteurs <strong>de</strong> bonne taille,<br />

10,8 mm <strong>de</strong> diamètre. Ces coques sont sphériques<br />

et font porter le poids sur les <strong>de</strong>s pavillons auditifs<br />

(calées entre le tragus et l’antitragus). Elles sont<br />

également munies <strong>de</strong> «trompes»<br />

plongeant dans les conduits auditifs.<br />

Sans appuyer ou exercer trop <strong>de</strong> pression,<br />

ces trompes permettent un bon couplage<br />

avec les tympans et, <strong>de</strong> cette manière, <strong>de</strong><br />

fournir une large réponse en fréquence ainsi<br />

qu’un bon niveau d’isolation phonique.<br />

Six paires d’embouts, dont trois en silicones<br />

et trois en mousses à mémoire <strong>de</strong> forme, sont<br />

fournies avec les écouteurs Sphear, <strong>de</strong> même<br />

qu’un petit étui <strong>de</strong> rangement bombé, bien<br />

rigi<strong>de</strong> à fermeture éclair. Le câble se termine<br />

par une prise mini-jack et il est d’une épaisseur<br />

bien calculée pour éviter <strong>de</strong> l’emmêler. Il porte<br />

un microphone ainsi qu’une comman<strong>de</strong>, unique<br />

et universelle (compatible iOS, Android et<br />

Windowsphone), implantée sur un boîtier rond<br />

au niveau <strong>de</strong> la jonction en Y.<br />

La qualité <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong> l’ensemble est<br />

correcte. La charge <strong>de</strong>s transducteurs est<br />

accordée par trois petits évents <strong>de</strong> 1, 1.4 et 3<br />

mm <strong>de</strong> diamètre afin d’approcher la courbe <strong>de</strong><br />

réponse idéale définie par Focal.<br />

Les coques en plastique <strong>de</strong>s oreillettes<br />

paraissent un peu économiques. Par contre,<br />

leur habillage par <strong>de</strong>s boucliers en aluminium, sur<br />

lesquels sont découpés <strong>de</strong>s logos Focal, apporte<br />

une jolie touche <strong>de</strong> préciosité.<br />

À l’écoute : <strong>de</strong> la couleur et <strong>de</strong> l’énergie<br />

À l’usage, les Focal Sphear peuvent se révéler d’un<br />

confort étonnant tout en offrant une bonne tenue<br />

lorsque l’on est en mouvement. Cependant, leurs<br />

volumineuses coques risquent <strong>de</strong> ne pas convenir<br />

à toutes les oreilles surtout celles (principalement


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

33<br />

féminines) qui ont <strong>de</strong> petites ouvertures. L’isolation<br />

phonique est déjà d’un bon niveau lorsque l’on utilise<br />

les embouts en silicone, mais s’améliore lorsque l’on<br />

passe aux mousses à mémoire <strong>de</strong> forme.<br />

À l’écoute, l’équilibre tonal nous a paru aussi un peu<br />

plus réussi avec les embouts en mousses à mémoire<br />

<strong>de</strong> forme. Les Sphear proposent une restitution assez<br />

expressive avec <strong>de</strong>s timbres riches, un aigu parfois un<br />

peu incisif, à la limite du clinquant, mais avec une très<br />

bonne définition générale. La réponse n’est absolument<br />

pas maigre, le registre grave est dynamique. Il a du<br />

grain et <strong>de</strong> la générosité sans trop en faire. Les voix,<br />

notamment féminines, sont un peu plus hautes qu’on<br />

a l’habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> les entendre et très détaillées. Les<br />

effets <strong>de</strong> réverbérations et d’espace sont transcrits avec<br />

acuité.<br />

Contrairement à certains écouteurs provenant <strong>de</strong><br />

marques Hi-Fi, les Sphear ne sont pas ennuyeux ou<br />

artificiellement policés. Ils privilégient l’énergie sur tous<br />

les styles <strong>de</strong> musique. Leur sensibilité est bonne, mais<br />

il faut pousser un peu le volume pour qu’ils donnent<br />

leur pleine mesure. Après une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> rodage, qui<br />

a gommé l’aspect un peu aci<strong>de</strong> <strong>de</strong>s aigus, nous avons<br />

apprécié la voix d’Alicia Keys accompagnée au piano<br />

et d’un rythme électro écrasant sur notre morceau <strong>de</strong><br />

test «No One». Les membres du groupe Die Antwoord<br />

se sont déchaînés sur «Enter The Ninja». La voix <strong>de</strong><br />

poupée mi-acidulée mi-sucrée <strong>de</strong> la chanteuse Yolandi<br />

Vi$$er a trouvé du répondant avec le slam très rythmé et<br />

vindicatif <strong>de</strong> son acolyte rappeur Watkin Tudor Jones.<br />

Les écouteurs Focal Sphear ont incontestablement du<br />

tempérament et <strong>de</strong>s choses à raconter. Ce ne sont pas<br />

les écouteurs les plus tendres que nous ayons écoutés,<br />

mais ils séduisent par leur énergie, leur dynamisme et<br />

leur expressivité.<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

130 €<br />

Spécifications<br />

•Type : écouteurs intra-auriculaires<br />

•Transducteurs : dynamiques <strong>de</strong> 10,8 mm<br />

•Sensibilité : 103 dB SPL/1 mW/1 kHz<br />

•Impédance : 16 Ω<br />

•Réponse en fréquence : 20 Hz à 20 kHz<br />

•Distorsion à 1 mW <strong>de</strong> 50 Hz à 10 kHz :


34 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

MEELECTR<strong>ON</strong>ICS<br />

M6-Pro<br />

Meelectronics est une marque que nous venons <strong>de</strong> découvrir et qui gagne à<br />

être connue. Proposés à seulement 50 €, ses écouteurs M6-Pro sont fournis<br />

avec un large jeu d’accessoires et apportent un haut niveau d’isolation<br />

phonique, <strong>de</strong>s performances intéressantes ainsi qu’une ergonomie adaptée au<br />

mouvement.<br />

50 €<br />

Nous les avons découverts en allant faire notre<br />

shopping à la boutique parisienne du site<br />

AudioGar<strong>de</strong>n.fr. Sur le papier, ces écouteurs<br />

Meelectronics ont vraiment tout pour plaire compte<br />

tenu <strong>de</strong> leur tarif économique. Tout d’abord, ils<br />

reprennent la forme ergonomique d’oreillettes <strong>de</strong><br />

scène, pour musiciens, comme on en trouve par<br />

exemple chez Shure. Ils sont en outre fournis avec<br />

<strong>de</strong>ux câbles détachables, l’un classique et l’autre<br />

avec microphone et comman<strong>de</strong> pour smartphone.<br />

C’est une première sur <strong>de</strong>s écouteurs à seulement<br />

50 €. Et ce n’est pas tout, car les M6-Pro sont livrés<br />

avec pas moins <strong>de</strong> sept paires d’embouts afin <strong>de</strong><br />

s’adapter à toutes les situations et morphologies<br />

: <strong>de</strong>ux en mousse Comply pour une isolation<br />

phonique maximale et six en silicones dont une à<br />

doubles franges ainsi que <strong>de</strong>ux à triples franges.<br />

Enfin, s’ajoute une soli<strong>de</strong> petite mallette <strong>de</strong><br />

rangement et un adaptateur jack 6,35 mm. C’est du<br />

jamais vu à ce prix.<br />

Dans la réalité, ces écouteurs ne déçoivent pas non<br />

plus et tiennent même très bien leurs promesses.<br />

Ils sont livrés en kits : oreillettes, câbles et embouts<br />

intra-auriculaires chacun <strong>de</strong> leur côté. Pour assurer<br />

un bon maintien lorsque l’on est en mouvement, les<br />

câbles sont <strong>de</strong> type «tour d’oreille» avec <strong>de</strong>s gaines<br />

flexibles à mémoire <strong>de</strong> forme, une pince cravate<br />

et un serre-câble pour les resserrer sous le cou ou<br />

dans la nuque.<br />

Les écouteurs ont <strong>de</strong>s coques transparentes ce qui<br />

est assez original et fait penser encore une fois à<br />

<strong>de</strong>s modèles plus haut <strong>de</strong> gamme <strong>de</strong> chez Shure.<br />

Ils accueillent chacun un transducteur dynamique<br />

<strong>de</strong> 10 mm.<br />

À l’écoute, les M6-Pro ont certes quelques lacunes.<br />

Leur registre grave est légèrement pneumatique, le<br />

bas-médium est un peu sec et l’aigu n’est pas hyper<br />

détaillé. Mais globalement, ils se défen<strong>de</strong>nt très<br />

bien. Leur réponse est d’un équilibre agréable,<br />

avec <strong>de</strong>s basses qui ont la pêche et un haut du<br />

spectre plein <strong>de</strong> douceur. La sensation d’espace<br />

est également très bien rendue. Le son n’est pas<br />

confiné. Il est au contraire étonnamment bien aéré.<br />

On doit cela au registre médium d’une bonne<br />

définition, ouvert et chantant. Ajouter à cela que<br />

la tenue en puissance <strong>de</strong>s écouteurs M6-Pro est<br />

<strong>de</strong> bon niveau et que sa sensibilité est correcte et<br />

vous obtenez un produit très réussi, d’un excellent<br />

rapport qualité/prix.<br />

Spécifications<br />

•Type : intra-auriculaires, classe IPX5<br />

•Réponse en fréquence : 20 Hz à 20 kHz<br />

•Transducteurs : dynamiques <strong>de</strong> 10 mm<br />

•Sensibilité : 100 dB/1 mW/1 kHz<br />

•Impédance : 16 Ω à 1 kHz<br />

•Puissance admissible : 30 mW<br />

•Cordon : 2 câbles interchangeables <strong>de</strong> 1,3 m, dont un<br />

avec comman<strong>de</strong>s et microphone pour smartphone<br />

•Poids : n.c.<br />

•Accessoires : mallette <strong>de</strong> rangement, sept paires d’embouts<br />

en silicone, paire d’embouts en mousse Comply,<br />

adaptateur jack 6,35 mm, 2 pinces cravate<br />

Notre avis<br />

Confort<br />

Qualité du son<br />

Polyvalence<br />

Intérêt


DISTRIBUTI<strong>ON</strong><br />

SÉLECTI<strong>ON</strong>NEUR DE HIFI D’EXCEPTI<strong>ON</strong> DEPUIS 1978<br />

ADL EH800<br />

Écouteurs intra-auriculaires<br />

Expérience<br />

intérieure unique<br />

ADL H118<br />

Casque dynamique fermé circum-aural<br />

ADL H128<br />

Casque fermé Haute Définition<br />

DISTRIBUTI<strong>ON</strong><br />

Alpha Design Labs<br />

SÉLECTI<strong>ON</strong>NEUR DE HIFI D’EXCEPTI<strong>ON</strong> DEPUIS 1978<br />

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large ban<strong>de</strong> passante<br />

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dynamique accrue<br />

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36 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

SENNHEISER<br />

IE 800<br />

Lancés il y a déjà trois ans, les IE 800 restent<br />

les écouteurs intra-auriculaires les plus haut <strong>de</strong><br />

gamme <strong>de</strong> chez Sennheiser. Ce sont <strong>de</strong>s modèles<br />

précieux, équipés <strong>de</strong> coques en céramique, mais<br />

dont la restitution n’est pas uniquement délicate.<br />

Bien qu’ayant une très large gamme <strong>de</strong><br />

produits et une excellente réputation dans le<br />

secteur professionnel, Sennheiser ne propose pas<br />

d’oreillettes spécifiquement dédiées aux musiciens<br />

ou à la scène. Il laisse cela à <strong>de</strong>s spécialistes comme<br />

Shure ou Ultimate Ears.<br />

Des coques en céramiques et une traque <strong>de</strong><br />

toute résonance ou vibration parasite<br />

Aussi les IE 800 ne s’adressent pas à <strong>de</strong>s<br />

utilisateurs qui veulent faire un usage musclé <strong>de</strong><br />

leurs écouteurs. Ils sont plutôt conçus pour <strong>de</strong>s<br />

audiophiles soigneux et attentionnés. Car pour<br />

obtenir un son d’une gran<strong>de</strong> pureté, sans résonance<br />

ou coloration parasite, Sennheiser a doté les IE 800<br />

<strong>de</strong> coques en céramique. Ce n’est pas aussi fragile<br />

que <strong>de</strong> la porcelaine ni d’ailleurs que beaucoup <strong>de</strong><br />

coques en plastique, mais il vaut mieux éviter <strong>de</strong><br />

marcher <strong>de</strong>ssus ou <strong>de</strong> les faire tomber <strong>de</strong> haut sur<br />

une surface dure, car ils peuvent casser.<br />

Par ailleurs, pour aller encore plus loin dans la<br />

traque aux résonances parasites, Sennheiser a mis<br />

au point pour ses écouteurs IE 800, un système<br />

breveté <strong>de</strong> doubles charges accordées. Cela se<br />

matérialise, à l’arrière <strong>de</strong>s coques <strong>de</strong>s oreillettes,<br />

par <strong>de</strong>ux petits évents à tubulures profilées en inox.<br />

Un transducteur électrodynamique <strong>de</strong><br />

petit diamètre mais capable <strong>de</strong> grosses<br />

performances<br />

Pour maximiser le confort, le revêtement <strong>de</strong>s<br />

coques en céramiques <strong>de</strong>s IE800 est <strong>de</strong> type<br />

hypoallergénique. Les embouts le sont aussi et<br />

disponibles en profil rond ou en profil ovale, pour<br />

mieux s’adapter à la morphologie auriculaire <strong>de</strong><br />

l’utilisateur. Enfin les écouteurs, sont <strong>de</strong> toute petite<br />

taille pour pourvoir se glisser très facilement dans<br />

les oreilles. Pour y arriver, Sennheiser a développé<br />

un transducteur inédit, <strong>de</strong> petit diamètre (7 mm),<br />

mais à très large réponse en fréquence puisqu’il<br />

couvre <strong>de</strong> 5 Hz à 46,5 kHz (à mois -10 dB).<br />

À l’usage, les écouteurs IE 800 sont particulièrement<br />

confortables. Leur légèreté et leur compacité<br />

font qu’on les oublie très rapi<strong>de</strong>ment. D’autant<br />

qu’ils tiennent bien en place. Leur cordon n’est<br />

pas amovible (ce qui est dommage), mais on peut<br />

«débrancher» sa partie basse, pour éventuellement<br />

y brancher un microphone pour smartphone. Il<br />

est anti-nœud et peut faire quelques bruits <strong>de</strong><br />

frottement, mais il suffit <strong>de</strong> le pincer sous le cou,<br />

grâce au serre-câble intégré, pour régler ce petit<br />

souci. L’isolation phonique est quant à elle <strong>de</strong> bon<br />

niveau, mais sans excès, <strong>de</strong> façon à pouvoir encore<br />

entendre les bruits et conversations extérieurs.<br />

Un son d’une ampleur et d’une <strong>de</strong>nsité<br />

étonnante qui ne nuit pas à la finesse <strong>de</strong> la<br />

restitution<br />

À l’écoute, les IE 800 surprennent par l’ampleur,<br />

la générosité qu’ils donnent à la restitution. On<br />

s’attendait à un son beaucoup plus léger, clair et<br />

diaphane. Mais contrairement à la plupart <strong>de</strong> ses<br />

concurrents, qui utilisent souvent <strong>de</strong>s transducteurs


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

37<br />

multiples à armatures balancées, les Sennheiser IE 800,<br />

avec leurs uniques transducteurs électrodynamiques,<br />

sont beaucoup plus chaleureux et virulents dans le<br />

bas du spectre. Leurs timbres sont plus charnus, plus<br />

<strong>de</strong>nses et l’équilibre tonal apparaît même légèrement<br />

<strong>de</strong>scendant. Sur les voix et instruments acoustiques,<br />

la transcription paraît <strong>de</strong> cette manière beaucoup plus<br />

incarnée. L’IE 800 n’en <strong>de</strong>meure pas moins très délicat<br />

et transparent dans le haut du spectre. Les aigus ne sont<br />

absolument pas mis en avant, mais se détachent très<br />

bien du message sans interférence. Le travail, effectué<br />

sur les doubles chambres accordées <strong>de</strong>s écouteurs, avait<br />

pour but <strong>de</strong> limiter <strong>de</strong> façon drastique les phénomènes<br />

d’intermodulation, et cela porte ses fruits. Car à tous les<br />

niveaux sonores (du plus faible au plus fort), le message<br />

musical <strong>de</strong>s IE 800 apparaît d’une très gran<strong>de</strong> limpidité,<br />

très détaillé et parfaitement maitrisé. Le registre grave<br />

est profond, puissant, mais (si la source est bonne) il<br />

n’écrase pas le reste du spectre. Le registre médium est<br />

très riche et même coloré, mais ne semble pas artificiel.<br />

L’espace stéréophonique est large, bien défini et les<br />

aigus sont d’une gran<strong>de</strong> précision, informatifs tout en<br />

restant discrets.<br />

En <strong>de</strong>hors du fait qu’ils révèlent assez vite les défauts<br />

d’un enregistrement ou d’une source (lour<strong>de</strong>ur dans<br />

le grave, manque d’aération, dynamique écourtée…)<br />

les écouteurs IE 800 sont donc <strong>de</strong>s écouteurs très<br />

agréables, pas du tout mièvres ou policés, mais offrant<br />

un son musclé, précis, et capable <strong>de</strong> performances <strong>de</strong><br />

haut niveau.<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

700 €<br />

Spécifications<br />

•Type : intra-auriculaires semi-ouverts<br />

•Réponse en fréquence : 8 Hz à 41 kHz<br />

•HP : dynamiques <strong>de</strong> 7 mm <strong>de</strong> diamètre<br />

•Impédance : 16 Ω<br />

•Niveau <strong>de</strong> pression : 103 dB<br />

•Cordon : 1,2 m en cuivre OFC<br />

•Poids : 8 g<br />

•Accessoires : cinq paires d’embouts en<br />

silicone, boîtier <strong>de</strong> rangement avec habillage<br />

en cuir, kit <strong>de</strong> nettoyage<br />

Polyvalence<br />

Intérêt<br />

Confort<br />

Qualité du son


Votre musique, partout !<br />

Laissez la musique vous accompagner, où que<br />

vous soyez !<br />

Grâce à la R1, la radio compacte Ruark Audio<br />

au look rétro, et sa connexion Bluetooth, vos<br />

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ENCEINTES<br />

Bluetooth, noma<strong>de</strong>s,<br />

sans-fil et avec batterie<br />

intégrée


40 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

B&O PLAY<br />

Beoplay A2<br />

Lancée sous la marque B&O Play, l’enceinte<br />

Bluetooth noma<strong>de</strong> A2 s’inscrit dans la nouvelle<br />

génération <strong>de</strong> produits Bang & Olufsen dédiés<br />

à un public plus jeune et trendy. Elle cumule<br />

un <strong>de</strong>sign soigné et ergonomique ainsi qu’un<br />

son qui a du coffre.<br />

400 €<br />

Avec la Beoplay A2, le danois Bang & Olufsen,<br />

n’est pas tombé dans le travers <strong>de</strong> vouloir faire trop<br />

petit ce qui se serait traduit par un son inaudible <strong>de</strong><br />

crécelle. Cette enceinte conserve <strong>de</strong>s proportions<br />

suffisantes pour fournir une restitution sonore<br />

agréable, avec <strong>de</strong> l’assise raisonnable dans le grave.<br />

Un produit au <strong>de</strong>sign luxueux et fonctionnel<br />

avec un corps en aluminium extrudé<br />

La Beoplay A2 reste néanmoins relativement<br />

compacte. Elle est large et haute, mais aussi toute<br />

fine (moins <strong>de</strong> 5 cm d’épaisseur) pour pouvoir se<br />

glisser aisément dans un sac ou une valise. Comme<br />

tous les produits B&O Play, cette enceinte est<br />

disponible en plusieurs finitions : gris bronzé, vert<br />

kaki ou noir.<br />

Les <strong>de</strong>ux faces <strong>de</strong> l’enceinte sont formées <strong>de</strong><br />

panneaux en matériaux <strong>de</strong> synthèse ajourés avec<br />

<strong>de</strong>s coins arrondis pour ne pas craindre les chocs.<br />

Derrière ces panneaux, les transducteurs sont fixés<br />

sur <strong>de</strong>s baffles en ABS et protégés <strong>de</strong> la poussière<br />

ainsi que <strong>de</strong>s éclaboussures par <strong>de</strong>s filtres en<br />

textile.<br />

Entre les <strong>de</strong>ux faces, le corps <strong>de</strong> l’enceinte est<br />

réalisé à partir d’un cadre en aluminium extrudé.<br />

Sa tranche, en léger renfoncement, accueille les<br />

boutons <strong>de</strong> mise sous tension, réglage <strong>de</strong> volume,<br />

d’appairage Bluetooth et <strong>de</strong> sélection <strong>de</strong> la source<br />

ainsi que <strong>de</strong>s prises d’entrée auxiliaire sur minijack,<br />

une sortie 5 V sur port USB pour recharger un<br />

périphérique mobile et la prise d’alimentation <strong>de</strong><br />

la batterie intégrée qui revendique une autonomie<br />

pouvant monter jusqu’à 24 heures (!).<br />

Enfin, une sangle en vrai cuir permet d’attraper<br />

l’enceinte et la porter facilement comme un sac à<br />

main.


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

41<br />

Des transducteurs conçus pour couvrir une<br />

large plage <strong>de</strong> fréquence, du grave à l’aigu<br />

Pour concevoir la section acoustique <strong>de</strong> sa Beoplay<br />

A2, Bang & Olufsen n’a pas fait comme la plupart<br />

<strong>de</strong> ses concurrents. Au lieu <strong>de</strong> se concentrer sur <strong>de</strong>s<br />

haut-parleurs large-ban<strong>de</strong>, couvrant l’essentiel <strong>de</strong> la<br />

réponse en fréquence, le constructeur danois a opté<br />

pour une configuration <strong>de</strong>ux voies. Ainsi, chaque<br />

face <strong>de</strong> l’enceinte est équipée d’un vrai tweeter<br />

à dôme en textile imprégné <strong>de</strong> 19 mm et d’un<br />

sérieux petit boomer <strong>de</strong> 8 cm, à moteur néodyme<br />

et membrane, elle aussi en forme <strong>de</strong> dôme, en<br />

papier renforcé par <strong>de</strong> la fibre synthétique. Ces<br />

transducteurs sont accordés dans le grave par <strong>de</strong>ux<br />

radiateurs passifs (un sur chaque face <strong>de</strong> l’enceinte)<br />

à diaphragme rectangulaire plat, <strong>de</strong> 8 x 5 cm, en<br />

métal. Des amplificateurs en classe D, annoncés<br />

pour une puissance <strong>de</strong> 2 x 30 watts, les alimentent<br />

et le tout est enfermé dans un coffret bien soli<strong>de</strong>,<br />

rigi<strong>de</strong> et hermétique.<br />

Avec un tel équipement, le Beoplay A2 déclare une<br />

réponse en fréquence particulièrement large qui<br />

s’étendrait <strong>de</strong> 55 Hz à 20 kHz.<br />

Un rayonnement bipolaire qui offre<br />

beaucoup d’espace<br />

À l’écoute la BeoPlay délivre effectivement un<br />

registre grave assez impressionnant compte tenu<br />

<strong>de</strong> la taille <strong>de</strong> son coffret. Si l’on conserve un<br />

volume d’écoute modéré, les basses sont <strong>de</strong>nses et<br />

profon<strong>de</strong>s. En poussant le volume, elles per<strong>de</strong>nt un<br />

peu <strong>de</strong> leur poids, cependant la tenue en puissance<br />

est plutôt bonne. La Beoplay A2 pourra très bien<br />

animer une soirée qui bouge, entre amis, le soir sur<br />

la plage ou au coin du feu.<br />

L’équilibre tonal <strong>de</strong> la Beoplay A2 est clairement<br />

physiologique avec un grave assez rond, qui<br />

favorise la chaleur, un registre médium assez<br />

discret et un aigu brillant qui se laisse aller parfois à<br />

quelques excès, mais pas au point d’être agressif.<br />

On apprécie également l’ampleur <strong>de</strong> la scène<br />

sonore que délivre cette enceinte Bang & Olufsen.<br />

Grâce à son rayonnement en doublet ou bipolaire,<br />

avec les <strong>de</strong>ux faces <strong>de</strong> la Beoplay A2 émettant <strong>de</strong><br />

concert, la diffusion couvre un large espace et ne<br />

semble pas venir d’une petite boîte.<br />

Certes, la Beolay A2 est un produit cher et elle<br />

en fait un peu trop dans les graves ainsi que dans<br />

les aigus. Ce n’en est pas moins une enceinte<br />

<strong>de</strong> conception ultra sérieuse, aux performances<br />

impressionnantes compte tenu <strong>de</strong> sa taille<br />

compacte et dont la restitution sonore est<br />

globalement agréable.<br />

Spécifications<br />

•Puissance : 2 x 30 watts<br />

•HP : 2x tweeter à dôme <strong>de</strong> 19 mm + 2x boomers<br />

<strong>de</strong> 8 cm + 2x radiateurs passifs <strong>de</strong> 8 x 5 cm<br />

•Connexion : entrée auxiliaire sur mini-jack,<br />

Bluetooth 4.0<br />

•Batterie : 24 h d’autonomie<br />

•Accessoires : boîtier d’alimentation pour recharger<br />

la batterie<br />

•Poids : 1,1 kg<br />

•Dimensions : 4,4 x 14,2 x 25,6 cm<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Ergonomie<br />

Intérêt<br />

Équipement<br />

Qualité du son


42 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

CAMBRIDGE<br />

Go V2<br />

La Go V2 est une <strong>de</strong>s plus petites<br />

et abordables stations d’écoute <strong>de</strong><br />

Cambridge Audio. Mais cette enceinte<br />

noma<strong>de</strong> n’en est pas pour autant un<br />

gadget et entend faire honneur à la<br />

réputation <strong>de</strong> la marque audiophile<br />

britannique.<br />

150 €<br />

Cambridge Audio est une marque anglaise,<br />

qui contrairement à ce que laisse entendre son<br />

nom, est installée à Londres et non dans la ville<br />

universitaire <strong>de</strong> Cambridge. Faisant partie d’un<br />

groupe spécialisé dans la Hi-Fi et le Home Cinéma,<br />

elle est connue à travers le mon<strong>de</strong> comme une<br />

<strong>de</strong>s meilleures spécialistes <strong>de</strong>s électroniques<br />

audiophiles abordables, au même titre que Nad,<br />

Rotel ou Marantz.<br />

Depuis quelques années, elle développe également<br />

une gamme <strong>de</strong> stations d’écoute sans-fil. La Go<br />

en est l’une <strong>de</strong>s plus petites, mais <strong>de</strong>meure d’une<br />

conception et d’une construction fort sérieuse.<br />

Disponible en plusieurs finitions (noir, bleu, rouge<br />

ou blanc), la Cambridge Audio Go <strong>de</strong> secon<strong>de</strong><br />

génération est <strong>de</strong> vocation noma<strong>de</strong> et livrée avec<br />

une housse <strong>de</strong> rangement en feutrine. Elle existe en<br />

<strong>de</strong>ux versions, dont une avec tuner FM, et intègre<br />

une batterie d’une autonomie annoncée <strong>de</strong> 18 h.<br />

Spécifications<br />

•Puissance : n.c.<br />

•Haut-parleurs : 2x tweeters à dômes métal <strong>de</strong> 19 mm,<br />

2x boomers <strong>de</strong> 7 cm à membrane papier, radiateur passif<br />

<strong>de</strong> 14,5 x 7,5 cm<br />

•Connectique : mini-jack, Bluetooth AptX NFC, USB 5 V<br />

•Batterie : 18 h d’autonomie<br />

•Accessoires : house <strong>de</strong> rangement, chargeur et adaptateurs<br />

secteur, câble mini-jack pour source auxiliaire<br />

•Poids : 1,1 kg<br />

•Dimensions : 23,7 x 12,3 x 7 cm<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Èquipement<br />

Intérêt<br />

Dès le premier contact le coffret <strong>de</strong> l’enceinte<br />

Go V2, relativement peu épais et allongé (pour<br />

facilement se glisser dans une valise), inspire<br />

confiance. Il est robuste, assemblé avec précision.<br />

Ses coques en matériau synthétique sont <strong>de</strong> bonne<br />

épaisseur. À l’avant, <strong>de</strong>rrière une grille métallique<br />

<strong>de</strong> protection et un filtre anti-éclaboussure,<br />

l’enceinte accueille trois haut-parleurs : <strong>de</strong>ux<br />

vrais tweeters à diaphragmes en titane <strong>de</strong><br />

19 mm et <strong>de</strong>ux boomers <strong>de</strong> 7 cm, <strong>de</strong> bonne<br />

facture, à dômes concaves en papier. Le tout est<br />

accordé dans le grave par un large radiateur passif,<br />

monté au dos du coffret et doté d’une membrane<br />

rectangulaire <strong>de</strong> 14,5 cm par 4,5 cm.<br />

Pour faciliter son utilisation, la Cambridge Audio Go<br />

V2 possè<strong>de</strong> en plus <strong>de</strong> sa liaison Bluettoth AptX une<br />

entrée auxiliaire analogique sur mini-jack et un port<br />

USB 5 V permettant <strong>de</strong> recharger un smartphone ou<br />

une tablette.<br />

À l’écoute, la puissance acoustique n’est pas<br />

démesurée et les graves n’ont pas <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur.<br />

Cependant, vendue à 150 €, cette enceinte noma<strong>de</strong><br />

nous a impressionnés, car ses performances<br />

s’approchent <strong>de</strong> produits parfois proposés<br />

<strong>de</strong>ux fois plus chers. Grâce à ses tweeters, la Go<br />

V2 délivre un son aéré et détaillé dans le haut du<br />

spectre. Ses registres médium et aigu sont d’une<br />

belle cohérence, tandis que le grave est court,<br />

mais pas indigent. La restitution est la fois douce et<br />

ouverte, avec une sensation <strong>de</strong> chaleur suffisante<br />

dans le bas du spectre pour ne pas sembler<br />

décharnée. Elle bénéficie d’un effet porte-voix,<br />

un peu artificiel certes, mais qui ajoute une bonne<br />

sensation <strong>de</strong> spatialisation et favorise l’intelligibilité<br />

quand on écoute une émission <strong>de</strong> radio par<br />

exemple.<br />

Dans sa gamme <strong>de</strong> prix, la Cambridge Audio Go<br />

V2 est donc un bon choix, du moment que vous ne<br />

cherchez pas un produit trop compact.


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

43<br />

BOSE<br />

SoundLink<br />

Colour<br />

140 €<br />

Très compacte, aux formes arrondies,<br />

disponible en plusieurs teintes sobres ou<br />

flashy, la Bose SoundLink Colour cherche<br />

avant tout à être fonctionnelle et efficace.<br />

Mais fidèle à l’image <strong>de</strong> la marque<br />

américaine, elle réalise aussi quelques<br />

prouesses acoustiques.<br />

La Bose SoundLink ne cherche pas à faire la belle.<br />

Les formes <strong>de</strong> son coffret en matériau <strong>de</strong> synthèse<br />

semblent surtout dictées par <strong>de</strong>s impératifs<br />

acoustiques et fonctionnels. Cependant, elle est<br />

disponible en plusieurs coloris : gris anthracite, vert<br />

menthe, bleu électrique ou blanc.<br />

Sur sa tranche supérieure on trouve tous les<br />

boutons <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>s, protégés par un ban<strong>de</strong>au<br />

en caoutchouc <strong>de</strong> type «soft touch» : touche <strong>de</strong><br />

mise en route, appairage Bluetooth, sélection<br />

<strong>de</strong> l’entrée auxiliaire sur mini-jack, lecture/pause<br />

et réglages <strong>de</strong> volume. Ces comman<strong>de</strong>s sont<br />

accompagnées <strong>de</strong> confirmations vocales. Oui,<br />

l’enceinte Bose SoundLink Colour parle, et en<br />

français s’il vous plaît ! Elle indique par exemple<br />

le nom du smartphone auquel elle est connectée<br />

sans-fil.<br />

La recharge <strong>de</strong> la batterie interne se fait par une<br />

prise micro-USB disponible à l’arrière du boîtier. Le<br />

chargeur et le câble USB sont fournis et l’autonomie<br />

annoncée s’élève à 8 heures, ce qui est un peu<br />

court par rapport à certains concurrents.<br />

Derrière la soli<strong>de</strong> grille <strong>de</strong> la faça<strong>de</strong>, l’enceinte<br />

SoundLink Colour cache <strong>de</strong>ux haut-parleurs largeban<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong> 4 cm, petits mais costauds, dont seul<br />

Bose a le secret. Ces transducteurs sont épaulés<br />

dans le grave par <strong>de</strong>ux radiateurs passifs (un à<br />

l’avant et l’autre à l’arrière) à diaphragmes lestés,<br />

ovales, d’environ 3 x 7 cm.<br />

À l’écoute, la SoundLink Colour est au premier<br />

abord très impressionnante. Elle est capable<br />

d’une puissance acoustique que l’on a peine à<br />

imaginer compte tenu <strong>de</strong> ses dimensions fort<br />

réduites. Les ingénieurs <strong>de</strong>s laboratoires Bose ont<br />

encore frappé et fait <strong>de</strong>s étincelles. Pour arriver<br />

à une telle prouesse, il faut reconnaître que le<br />

son est assez artificiel. Le haut du spectre affiche<br />

quelques brillances tandis que le bas est chargé.<br />

Sur le morceau «Stay High - Habits Remix» <strong>de</strong> Tove<br />

Lo et Hippie Sabotage, les basses, ou plutôt le<br />

bas-médium, se laissent aller à <strong>de</strong>s lour<strong>de</strong>urs et <strong>de</strong>s<br />

bourdonnements. Ce n’est pas très audiophile<br />

comme approche, mais c’est néanmoins efficace<br />

et cela peut plaire surtout si l’on cherche à obtenir<br />

un gros son à partir d’un tout petit appareil.<br />

D’autant que la performance <strong>de</strong> la Bose SoundLink<br />

s’accompagne d’un son propre et d’une bonne<br />

impression <strong>de</strong> spatialisation.<br />

Spécifications<br />

•Puissance : n.c.<br />

•Haut-parleurs : 2x large-ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 4 cm + 2x radiateurs<br />

passifs <strong>de</strong> 3 x 7 cm<br />

•Connexion : entrée mini-jack, Bluetooth AptX<br />

•Batterie : 8 h d’autonomie<br />

•Accessoires : chargeur et câble USB<br />

•Poids : 570 g<br />

•Dimensions : 5,3 x 12,8 x 13,4 cm<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Èquipement<br />

Intérêt


44 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

BOWERS & WILKINS<br />

B&W T7<br />

Bowers & Wilkins est une marque britannique fort respectée dans le<br />

mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s enceintes Hi-Fi haut <strong>de</strong> gamme. Elle est également bien<br />

présente dans le domaine <strong>de</strong>s produits audio multimédias, mais n’est<br />

pas du genre à se lancer à la va-vite, avec <strong>de</strong>s produits opportunistes, sur<br />

chaque nouveau segment <strong>de</strong> marché porteur. Au contraire, elle s’accor<strong>de</strong><br />

toujours le temps <strong>de</strong> la réflexion, afin d’être en mesure <strong>de</strong> sortir <strong>de</strong>s<br />

produits qui feront date et pourront faire figure <strong>de</strong> références dans leur<br />

catégorie. C’est le cas avec l’enceinte Bluetooth portable T7, la première du<br />

genre chez Bowers & Wilkins et qui présente une intéressante innovation<br />

en forme <strong>de</strong> nids d’abeilles.<br />

350 €<br />

Il y a presque dix ans déjà, avant <strong>de</strong> se lancer sur<br />

le marché <strong>de</strong>s stations d’écoute pour iPod, Bowers<br />

& Wilkins s’étaient fait attendre. Mais en 2007,<br />

lorsque le constructeur britannique dévoila sa<br />

première enceinte Zeppelin, tous les spécialistes<br />

l’applaudirent et annoncèrent en cœur qu’il<br />

s’agissait <strong>de</strong> la première station d’écoute <strong>de</strong> nature<br />

réellement audiophile.<br />

Un peu plus tard, en 2010, alors que le marché<br />

<strong>de</strong>s casques audio fashion avait déjà décollé<br />

<strong>de</strong>puis plusieurs mois, Bowers & Wilkins entrait<br />

tranquillement dans la bataille. Il sortait son P5<br />

et créait à nouveau la surprise. Le style était chic,<br />

légèrement vintage, accompagné d’un son très<br />

propre, très raffiné, digne <strong>de</strong> la Hi-Fi <strong>de</strong> salon, mais<br />

à partir d’un modèle parfaitement adapté à un<br />

usage noma<strong>de</strong>.<br />

Une enceinte sans-fil noma<strong>de</strong> d’une<br />

conception innovante<br />

Ainsi sur le marché <strong>de</strong>s enceintes noma<strong>de</strong>s, Bowers<br />

& Wilkins est, encore une fois, loin d’être le premier<br />

arrivé. La marque britannique a pris son temps<br />

pour concevoir un modèle qui sort <strong>de</strong> l’ordinaire.<br />

Cela se remarque d’emblée lorsque l’on déballe<br />

la T7. Le coffret <strong>de</strong> l’enceinte, sous son ban<strong>de</strong>au<br />

<strong>de</strong> caoutchouc amortissant est comme serti dans<br />

un cadre en polycarbonate semi-transparent,<br />

présentant une structure interne en nid d’abeille.<br />

Cette approche est étonnante pour petite enceinte<br />

portable. D’habitu<strong>de</strong> sur ce genre <strong>de</strong> produit,<br />

les autres constructeurs cherchent à exploiter le<br />

moindre centimètre cube <strong>de</strong> volume interne afin<br />

d’obtenir plus <strong>de</strong> grave. Bowers & Wilkins a adopté<br />

la voie contraire. La structure «Matrix» qui vient<br />

<strong>de</strong>s enceintes Hi-Fi haut <strong>de</strong> gamme <strong>de</strong> la marque<br />

britannique et a été ici adaptée pour <strong>de</strong>venir<br />

«Micro Matrix». Elle a pour essence <strong>de</strong> limiter <strong>de</strong><br />

façon drastique les résonances parasites du coffret<br />

afin d’offrir un son plus propre, plus pur. De cette<br />

manière, Bowers & Wilkins affirme sa volonté <strong>de</strong><br />

faire dans le qualitatif plutôt dans que dans le<br />

quantitatif et <strong>de</strong> ne pas entrer dans la course aux<br />

décibels ou aux graves artificiellement gonflés.<br />

Bowers & Wilkins a également doté son enceinte<br />

Bluetooth <strong>de</strong> transducteurs <strong>de</strong> pointe, spécialement<br />

étudiés. En faça<strong>de</strong>, <strong>de</strong>rrière une plaque métallique<br />

micro-perforée, on trouve tout d’abord <strong>de</strong> chaque<br />

côté, <strong>de</strong>ux haut-parleurs large-ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 4 cm à<br />

cône en fibre <strong>de</strong> verre tressée, dotés <strong>de</strong> coûteux<br />

circuits magnétiques à aimant néodyme. Au centre<br />

vient ensuite un radiateur passif à membrane<br />

métallique plane, rectangulaire <strong>de</strong> 4,5 x 5,5 cm.<br />

Celui-ci est monté <strong>de</strong> manière symétrique par<br />

rapport à un second radiateur passif, placé au<br />

dos du coffret, selon un principe d’annulation <strong>de</strong>s<br />

forces, <strong>de</strong> façon à éliminer, encore une fois les<br />

vibrations parasites.<br />

Un esprit minimaliste axé sur la qualité<br />

Relativement compacte, <strong>de</strong> la taille d’un gros<br />

bouquin, et facile à emporter dans une valise, la<br />

Bowers & Wilkins T7 se contente d’un équipement<br />

basique. Elle est livrée avec son chargeur secteur,<br />

intègre une batterie d’une autonomie <strong>de</strong> 18 heures<br />

et ne comporte qu’une entrée mini-jack en plus <strong>de</strong><br />

sa liaison sans-fil Bluetooth AptX.<br />

Les comman<strong>de</strong>s sont elles aussi relativement<br />

simples, mais bien vues et fonctionnelles, avec un<br />

bouton d’allumage sur le côté et, sur le <strong>de</strong>ssus, en<br />

relief sur le ban<strong>de</strong>au <strong>de</strong> caoutchouc, les touches<br />

d’appairage Bluetooth, <strong>de</strong> lecture/pause ainsi que<br />

<strong>de</strong> réglage <strong>de</strong> volume.<br />

Cette enceinte noma<strong>de</strong> n’a pas que <strong>de</strong>s qualités.<br />

Les grilles métalliques <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> ses<br />

transducteurs se rayent facilement et son ban<strong>de</strong>au


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

45<br />

<strong>de</strong> caoutchouc attrape facilement poussière. Elle n’a<br />

pas non plus une tenue une puissance exceptionnelle.<br />

La Bowers & Wilkins T7 n’est pas faite pour animer une<br />

soirée Hip Hop, mais elle propose quelque chose <strong>de</strong><br />

différent et <strong>de</strong> fort séduisant. Sa restitution est ron<strong>de</strong>,<br />

subtilement chaleureuse. Ne cherchant pas à en faire<br />

<strong>de</strong>s tonnes aux extrémités du spectre, elle est centrée<br />

sur le médium et d’une belle cohérence. Du moment<br />

que l’on conserve un volume d’écoute raisonnable, les<br />

timbres sont frais et ouverts. La T7 est une <strong>de</strong>s seules<br />

enceintes noma<strong>de</strong>s <strong>de</strong> ce gabarit sur laquelle il ne<br />

paraît pas incongru d’écouter <strong>de</strong> la musique Classique<br />

ou du Jazz. Au contraire, elle nous a enchantés sur<br />

<strong>de</strong>s extraits «d’un Ascenseur pour l’Échafaud». La<br />

trompette <strong>de</strong> Miles Davis avait <strong>de</strong> belles couleurs,<br />

une jolie tessiture. Pour autant, cette enceinte Bowers<br />

& Wilkins ne se réserve pas exclusivement à ces<br />

genres musicaux. Elle nous également convaincu sur<br />

le morceau Electro-pop, «Oh l’Amour» d’Erasure,<br />

ne manifestant pas <strong>de</strong> lour<strong>de</strong>ur dans le bas, ni<br />

d’agressivité dans le haut et délivrant <strong>de</strong>s chœurs très<br />

mélodieux.<br />

Enfin, nous avons noté que pendant nos tests la liaison<br />

Bluetooth a toujours été d’une bonne stabilité, même<br />

lorsque la source était à plusieurs mètres.<br />

Spécifications<br />

•Puissance : 2 x 12 watts<br />

•Haut-parleurs : 2x large-ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 4 cm +<br />

2x radiateurs passifs <strong>de</strong> 4,5 x 5,5 cm<br />

•Connexion : entrée mini-jack,<br />

Bluetooth AptX<br />

Batterie : 18 h d’autonomie<br />

•Accessoires : chargeur et<br />

adaptateurs secteur<br />

•Poids : 940 g<br />

•Dimensions : 11,4 x 21 x 5,4 cm<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Ergonomie<br />

Intérêt<br />

Équipement<br />

Qualité du son


46 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

HARMAN/KARD<strong>ON</strong><br />

Esquire Mini<br />

Reprenant l’approche esthétique <strong>de</strong>s<br />

casques Soho, l’Esquire Mini est d’un<br />

<strong>de</strong>sign très soigné et luxueux. Cette<br />

enceinte Bluetooth, très compacte<br />

et toute fine, est conçue comme une<br />

enceinte bijou <strong>de</strong> poche, pour <strong>de</strong>s<br />

écoutes intimes.<br />

150 €<br />

L’enceinte Bluetooth Harman/Kardon Esquire Mini<br />

est réellement très compacte. Avec son format <strong>de</strong><br />

petite pochette à maquillage, d’à peine 2,4 cm<br />

d’épaisseur, elle se glisse très facilement dans une<br />

poche ou un sac à main. Le <strong>de</strong>sign et la réalisation<br />

<strong>de</strong> ce petit bijou électronique font penser à ceux<br />

d’un objet précieux, travaillé comme un produit<br />

<strong>de</strong> luxe. L’Esquire Mini est disponible en plusieurs<br />

finitions avec faça<strong>de</strong> et dos assortis <strong>de</strong> teinte noire,<br />

brune, argentée ou dorée.<br />

Le panneau avant est une plaque <strong>de</strong> métal bombée<br />

et ajourée, superbement travaillée, s’enchâssant,<br />

sans aucune jonction perceptible, dans le cadre<br />

en aluminium <strong>de</strong> l’enceinte. Le dos, également<br />

bombé, est quant à lui habillé d’une peau façon<br />

cuir. Il intègre un petit pied extractible <strong>de</strong> manière à<br />

pouvoir caler l’enceinte à 45°.<br />

Spécifications<br />

•Puissance : 2 x 4 watts<br />

•Haut-parleurs : 2x large-ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 2,7 cm<br />

•Connexion : entrée mini-jack, Bluetooth AptX,<br />

port USB 5 V <strong>de</strong> recharge<br />

•Batterie : lithium-ion, 2000 mAh, 8 h d’autonomie<br />

•Accessoires : câble USB, dragonne<br />

•Poids : 238 g<br />

•Dimensions : 14 x 2,4 x 7,54 cm<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Èquipement<br />

Intérêt<br />

Les comman<strong>de</strong>s sont reparties sur la tranche<br />

supérieure. Elles permettent la prise d’appel<br />

téléphonique grâce au double microphone intégré<br />

à l’enceinte. La connectique prend place sur le<br />

côté droit. Elle comporte un port micro-USB pour<br />

recharger la batterie <strong>de</strong> l’enceinte annoncée pour<br />

une autonomie <strong>de</strong> 8 heures, une prise USB pour<br />

recharger un smartphone ou une tablette, ce qui<br />

est bien pratique, et une entrée mini-jack pour une<br />

source auxiliaire.<br />

À l’intérieur <strong>de</strong> l’Esquire Mini, un amplificateur <strong>de</strong><br />

2 x 4 watts alimente <strong>de</strong>ux petits transducteurs<br />

large-ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 27 mm dont les membranes<br />

sont à peine plus gran<strong>de</strong>s que le diaphragme d’un<br />

tweeter sur une enceinte Hi-Fi traditionnelle. On ne<br />

peut s’attendre donc à une puissance acoustique<br />

importante et la réponse en fréquence est<br />

forcément très écourtée. Elle couvre <strong>de</strong> 180 Hz à 20<br />

kHz selon les chiffres annoncés avec honnêteté par<br />

le constructeur.<br />

Sur le terrain, on constate vite que l’Esquire Mini<br />

n’est pas faite pour délivrer un niveau sonore<br />

important. Les aigus <strong>de</strong>viennent vite envahissants<br />

si l’on pousse le volume. Cette enceinte doit être<br />

utilisée pour <strong>de</strong>s écoutes <strong>de</strong> proximité, en comité<br />

restreint et non pour animer une soirée. Dans ce<br />

cadre, elle offre un rendu assez précis et propre<br />

avec une spatialisation appréciable. Si l’on se<br />

contente d’un niveau modéré, l’équilibre tonal est<br />

agréable. On bénéficie d’une bonne définition<br />

et <strong>de</strong> timbres raffinés, sans aucune lour<strong>de</strong>ur ou<br />

ronflement dans le grave. La dynamique est<br />

également au ren<strong>de</strong>z-vous, on peut presque parler<br />

<strong>de</strong> musicalité au format miniature.


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

47<br />

M<strong>ON</strong>STER<br />

Superstar<br />

BackFloat<br />

La Superstar <strong>de</strong> Monster est une petite<br />

enceinte d’appoint, presque <strong>de</strong> poche,<br />

à emporter partout. Elle existe en une<br />

version classique et une version BackFloat<br />

spécialement étudiée pour flotter dans<br />

l’eau, sur le dos.<br />

150 €<br />

Proposée à 20 € <strong>de</strong> plus que la version classique<br />

<strong>de</strong> l’enceinte noma<strong>de</strong> Monster Superstar, la<br />

BackFloat reprend à peu près le même format<br />

avec <strong>de</strong>s proportions légèrement différentes et un<br />

coffret légèrement plus allongé. Mais la principale<br />

différence tient surtout dans la gaine en caoutchouc<br />

qui recouvre l’arrière, les côtés ainsi que le port<br />

micro-USB <strong>de</strong> recharge et l’entrée auxiliaire sur<br />

mini-jack <strong>de</strong> l’enceinte. Cette gaine rend la<br />

Superstar en partie étanche et la protège<br />

contre les chocs. Mais attention, le produit n’est<br />

pas clairement homologué comme étant étanche.<br />

Monster indique juste suivre les recommandations<br />

<strong>de</strong> la norme IP6 (protection contre l’intrusion <strong>de</strong><br />

poussière et les paquets d’eau). Il est également<br />

impératif <strong>de</strong> bien vérifier que la gaine est<br />

correctement enfilée si on veut emmener cette<br />

enceinte à la piscine. Le moindre grain <strong>de</strong> sable<br />

peut compromettre l’étanchéité.<br />

Le coffret en plastique <strong>de</strong> l’enceinte n’est pas très<br />

lourd <strong>de</strong> même que l’électronique, la batterie<br />

et les transducteurs qui se trouvent à l’intérieur.<br />

Cela ne promet rien d’exceptionnel en matière <strong>de</strong><br />

performances sonores.<br />

Les haut-parleurs sont au nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux. Installés<br />

à gauche et à droite <strong>de</strong> la faça<strong>de</strong> <strong>de</strong>rrière une grille<br />

en plastique, ce sont <strong>de</strong> petites unités <strong>de</strong> 3,8<br />

cm <strong>de</strong> diamètre à dôme concave en matériau<br />

synthétique. Ils sont accordés par un radiateur<br />

passif central, <strong>de</strong> 4,5 cm, à membrane plate et<br />

ron<strong>de</strong> sur lequel est imprimé le logo <strong>de</strong> la marque<br />

Monster.<br />

Sur le terrain, compte tenu <strong>de</strong> notre mauvais à<br />

priori, la Monster Superstar BackFloat nous a<br />

surpris. Effectivement, elle flotte bien sur le dos.<br />

Nous l’avons essayé dans l’eau et volontairement<br />

fait boire la tasse. Elle a rapi<strong>de</strong>ment retrouvé son<br />

souffle.<br />

La puissance <strong>de</strong> cette enceinte Bluetooth est<br />

limitée et les performances sont loin <strong>de</strong> ce que<br />

l’on peut obtenir avec une Bose SoundLink Colour<br />

par exemple. Lorsque l’on pousse le volume, le<br />

son <strong>de</strong>vient assez facilement criard. Néanmoins,<br />

la Monster Superstar est déjà capable <strong>de</strong> délivrer<br />

un niveau acoustique conséquent. Sa restitution<br />

est un peu sèche dans le haut, mais pas non plus<br />

agressive. Le registre médium a <strong>de</strong> l’ampleur et<br />

peut donner <strong>de</strong> la voix notamment... sur les voix.<br />

Il n’est pas d’une gran<strong>de</strong> définition, mais son<br />

intelligibilité reste tout à fait correcte. Enfin, le<br />

grave est absent, mais le bas-médium est assez<br />

punchy pour donner <strong>de</strong> la dynamique et <strong>de</strong> la<br />

chaleur. Le son n’apparaît donc pas trop maigre.<br />

Spécifications<br />

•Puissance : n.c.<br />

•Haut-parleurs : 2x large-ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 3,8 cm + radiateur<br />

passif <strong>de</strong> 4,5 cm<br />

•Connexion : entrée mini-jack, Bluetooth<br />

•Batterie : lithium-ion, autonomie <strong>de</strong> 7 heures<br />

•Accessoires : câble USB, housse <strong>de</strong> rangement<br />

•Poids : 280 g<br />

•Dimensions : 18,5 x 3,8 x 8,2 cm<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Èquipement<br />

Intérêt


48 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

ULTIMATE EARS<br />

UE Megaboom<br />

Les enceintes noma<strong>de</strong>s d’Ultimate Ears (UE), anciennement éditées sous la<br />

marque Logitech, se veulent fun, colorées, branchées, tout-terrain… Pour<br />

autant, elles n’en oublient pas les performances acoustiques. La preuve<br />

avec la plus grosse et puissante d’entre-elles, la Megaboom.<br />

300 €<br />

Prête à se jeter à l’eau et à se traîner<br />

dans la boue<br />

Ultimate Ears/Logitech n’a pas lésiné sur<br />

l’emballage <strong>de</strong> cette enceinte Bluetooth UE<br />

Megaboom. Le paquetage en plastique, <strong>de</strong> forme<br />

cylindrique, est recouvert d’une feuille <strong>de</strong> carton<br />

glacé avec photo et présentation <strong>de</strong> l’enceinte.<br />

Une fois le papier retiré, la boîte peut s’ouvrir pour<br />

dévoiler l’UE Megaboom, bien plus petite que son<br />

emballage et par là même bien calée à l’intérieur,<br />

avec <strong>de</strong>ux compartiments <strong>de</strong> rangement situés<br />

<strong>de</strong>rrière et sous l’enceinte pour les adaptateurs<br />

secteurs et les câbles.<br />

Un esprit <strong>de</strong> partage<br />

L’Ultimate Ears est un gros cylindre d’une<br />

présentation à la fois élégante et qui inspire la<br />

robustesse. La finition est en caoutchouc sur les<br />

extrémités et sur un côté qui comprend une large<br />

comman<strong>de</strong> <strong>de</strong> volume. Le reste <strong>de</strong> l’enceinte est<br />

enveloppée d’un tissage en fibre synthétique,<br />

qui donne l’impression que l’enceinte diffuse sur<br />

presque 360 <strong>de</strong>grés.<br />

Les comman<strong>de</strong>s sont minimalistes. En plus <strong>de</strong>s<br />

touches <strong>de</strong> volume, on ne trouve, sur le <strong>de</strong>ssus<br />

<strong>de</strong> l’enceinte, que <strong>de</strong>ux boutons d’allumage et<br />

d’appairage Bluetooth. Il est aussi possible <strong>de</strong><br />

comman<strong>de</strong>r l’enceinte via l’application Megaboom<br />

(sous iOS ou Android) qui intègre une fonction<br />

réveil, un égaliseur 5 voies et la possibilité <strong>de</strong><br />

jumeler plusieurs enceintes Megaboom pour<br />

les faire jouer en stéréo ou en multivoie. Cette<br />

application permet aussi à <strong>de</strong>ux utilisateurs <strong>de</strong><br />

piloter l’enceinte à tour <strong>de</strong> rôle.<br />

Au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> l’enceinte, le port USB 5 V qui<br />

permet recharger un smartphone ou une tablette<br />

et l’entrée audio filaire sur mini-jack sont protégés<br />

par <strong>de</strong>s capuchons en caoutchouc. De cette<br />

manière, ils sont immunisés contre la poussière et<br />

l’eau (du moment que l’on a pensé à bien fermer<br />

les capuchons). L’enceinte Ultimate Ears est en<br />

effet homologuée IPX7, ce qui veut dire qu’elle<br />

est étanche et peut faire un plongeon sous l’eau,<br />

sans dégât, jusqu’à un mètre <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur. Grâce<br />

à ses habillages en caoutchouc «soft touch», elle<br />

est en outre antichoc. Vous pouvez l’emporter<br />

sous la douche, à la plage, au bord <strong>de</strong> la piscine<br />

et même la traîner dans la boue (sans trop abuser<br />

quand même), son revêtement est conçu pour être<br />

facilement nettoyé.<br />

La batterie intégrée d’une autonomie <strong>de</strong> 20 h, et<br />

l’anneau disponible en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> l’enceinte pour<br />

la suspendre sous un abri <strong>de</strong> jardin ou dans une<br />

tente par exemple, complète l’aspect barou<strong>de</strong>ur.<br />

Intérieurement l’enceinte sans-fil UE Megaboom<br />

est dotée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux transducteurs large-ban<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong> 5 cm diamètres, accordés dans le grave par<br />

<strong>de</strong>ux radiateurs passifs ovales <strong>de</strong> 5 x 10 cm<br />

chacun. Nous n’avons pu démonter entièrement<br />

l’enceinte pour voir ce qu’elle a vraiment dans<br />

le ventre. Cependant, sa construction nous a<br />

semblé très sérieuse, sans aucun jeu ou espace<br />

dans l’assemblage pouvant nuire à l’étanchéité. Le<br />

produit est particulièrement robuste, la conception<br />

antichoc n’est pas un simple argument marketing.<br />

C’est aussi une réalité physique que nous avons pu<br />

vérifier.<br />

On peut enfin noter que la batterie intégrée est<br />

amovible et remplaçable, mais qu’il est préférable<br />

<strong>de</strong> la faire changer par <strong>de</strong>s mains expertes pour ne<br />

pas rompre l’étanchéité du coffret <strong>de</strong> l’enceinte.


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

49<br />

À l’écoute : un son propre, qui pulse bien<br />

L’enceinte <strong>de</strong> barou<strong>de</strong>ur branché Ultimate Ears<br />

Megaboom est relativement chère, dans l’absolu,<br />

et se doit donc d’offrir <strong>de</strong> bonnes performances à<br />

l’écoute. Sur, ce point, elle ne déçoit pas non plus. Elle<br />

est certes moins puissante qu’un modèle <strong>de</strong> salon <strong>de</strong><br />

même catégorie <strong>de</strong> prix, mais elle développe déjà un<br />

volume acoustique conséquent et offre une bonne<br />

sensation <strong>de</strong> spatialisation avec le son qui se diffuse<br />

tout autour du coffret.<br />

De plus, contrairement à beaucoup d’enceintes<br />

noma<strong>de</strong>s <strong>de</strong> ce type, la Megaboom n’a pas une<br />

restitution caricaturale qui force sur le bas-médium et<br />

bourdonne <strong>de</strong> façon fatigante. Ses timbres sont certes<br />

chaleureux, mais bien équilibrés avec un registre<br />

médium qui gar<strong>de</strong> une bonne aération et ouverture,<br />

accompagné d’un aigu relativement doux. Les détails<br />

et la clarté sont corrects. Les basses, sans être ultra<br />

profon<strong>de</strong>s, pulsent bien. Elles sont vives, rapi<strong>de</strong>s, sans<br />

bavures excessives.<br />

L’Ultimate Ears Megaboom est une bonne enceinte<br />

Bluetooth pour une diffusion d’ambiance sonore lors<br />

d’un dîner au jardin, ou à écouter sous la tente. Mais<br />

elle est également assez puissante, pour animer une<br />

petite soirée en plein air.<br />

Spécifications<br />

•Puissance : n.c.<br />

•Haut-parleurs : 2x large-ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 5 cm + 2x<br />

radiateurs passifs <strong>de</strong> 5 x 10 cm<br />

•Connexion : entrée mini-jack, port USB 5 V<br />

<strong>de</strong> recharge, Bluetooth<br />

•Batterie : 20 h d’autonomie pour 2,5 h <strong>de</strong><br />

charge<br />

•Accessoires : chargeur secteur avec prise<br />

micro-USB, adaptateurs secteur<br />

•Poids : 877 g<br />

•Dimensions : 8,3 cm x 22,6 cm<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Ergonomie<br />

Intérêt<br />

Équipement<br />

Qualité du son


50 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

YAMAHA<br />

Relit LSX-70<br />

Avec son système d’éclairage par Led intégré,<br />

cette petite enceinte fait penser à ces grosses<br />

bougies ron<strong>de</strong>s que l’on aime poser sur la table<br />

<strong>de</strong> jardin les soirs d’été à la tombée du jour.<br />

Mais sous son aspect précieux, elle n’a pas que<br />

<strong>de</strong>s arguments esthétiques, comme nous avons<br />

pu le constater à l’écoute.<br />

350 €<br />

Contrairement aux autres enceintes <strong>de</strong> sa catégorie<br />

réservées souvent à un usage «fun», pour jeune<br />

public, la LSX-70 <strong>de</strong> Yamaha inspire davantage <strong>de</strong><br />

maturité et se <strong>de</strong>stine à <strong>de</strong>s ambiances calmes.<br />

Au <strong>de</strong>sign sobre et soli<strong>de</strong>, mais aussi très chic,<br />

l’enceinte est dotée d’une grille métallique qui fait<br />

le tour <strong>de</strong>s haut-parleurs et <strong>de</strong> la charge acoustique<br />

tandis que l’électronique est située à la base, ce qui<br />

y concentre le poids et donne <strong>de</strong> la stabilité.<br />

Avec son diffuseur <strong>de</strong> lumière tamisée, on a envie<br />

<strong>de</strong> poser cette enceinte sur une table <strong>de</strong> jardin<br />

un soir d’été ou en lumière d’ambiance dans une<br />

alcôve. La finition <strong>de</strong> l’objet est très soignée. La<br />

base est habillée d’une peau façon cuir qui se marie<br />

très bien avec les finitions chromées et métallisées<br />

<strong>de</strong>s autres parties <strong>de</strong> l’enceinte.<br />

Les haut-parleurs <strong>de</strong> la LSX-70 sont montés aux<br />

<strong>de</strong>ux extrémités d’une charge tubulaire, accordée<br />

en bass-reflex et placée verticalement au centre<br />

<strong>de</strong> l’enceinte. En haut, le tweeter, <strong>de</strong> 4 cm <strong>de</strong><br />

diamètre, fait face à un déflecteur en forme <strong>de</strong><br />

cône qui diffuse les aigus sur 360°. En bas, le<br />

boomer <strong>de</strong> 5,5 cm regar<strong>de</strong> vers le sol et rayonne<br />

lui aussi <strong>de</strong> façon omnidirectionnelle par le biais <strong>de</strong><br />

petites ouvertures grillagées, aménagées à la base<br />

<strong>de</strong> l’enceinte sur tout son pourtour.<br />

Nous n’avons certes pas à faire à du «vrai» 360°,<br />

mais la Yamaha Relit LSX-70 en donne à l’écoute<br />

agréablement l’impression. Placée à l’angle d’une<br />

pièce d’une vingtaine <strong>de</strong> mètres carrés, elle emplit<br />

l’espace d’un son délicat, relativement neutre,<br />

sans ron<strong>de</strong>urs ni excès particuliers. Les basses<br />

ne sont pas très profon<strong>de</strong>s, mais présentes sans<br />

déséquilibrer l’ensemble et les aigus sont détaillés.<br />

Certains diront que l’enceinte manque <strong>de</strong> médium.<br />

Et c’est vrai que l’on aurait aimé sentir le milieu du<br />

spectre un peu plus ouvert, mais le fait qu’il soit<br />

légèrement en retrait rend l’esthétique sonore plus<br />

douce ce qui correspond à l’esprit raffiné et sérieux<br />

<strong>de</strong> l’enceinte. Il reste néanmoins possible <strong>de</strong> palier<br />

cela via l’égaliseur <strong>de</strong>puis l’application <strong>de</strong> contrôle<br />

disponible pour Android ou iOS. Compatible avec<br />

les enceintes sans-fil Yamaha, cette application<br />

donne accès à la lecture <strong>de</strong>s fichiers musicaux<br />

présents sur l’appareil mobile et permet <strong>de</strong> régler le<br />

volume et la puissance <strong>de</strong> la lumière.<br />

Enfin, outre sa liaison Bluetooth sans-fil, compatible<br />

avec les co<strong>de</strong>cs AAC et AptX, l’enceinte Yamaha<br />

Relit dispose d’une entrée pour recharger la<br />

batterie et d’une entrée mini-jack ce qui en fait un<br />

bon accessoire semi-noma<strong>de</strong> pour les dîners ou<br />

soirées intimes, dans un salon, au jardin ou sur une<br />

terrasse.<br />

Spécifications<br />

•Puissance : n.c.<br />

•Haut-parleurs : boomer <strong>de</strong> 5,5 cm et tweeter <strong>de</strong> 4 cm<br />

•Connexion : entrée mini-jack, Bluetooth AptX<br />

•Batterie : 8 h d’autonomie Leds éteintes<br />

•Accessoires : chargeur et adaptateurs secteur<br />

•Poids : 950 g<br />

•Dimensions : 9,4 cm <strong>de</strong> diamètre sur 24,1 cm <strong>de</strong> hauteur<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Èquipement<br />

Intérêt


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ÉCOUTEURS<br />

pour faire du sport<br />

avec ou sans-fil


54 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

11 PAIRES D’ÉCOUTEURS<br />

POUR LE SPORT<br />

Le running, pour lequel on parlait <strong>de</strong> footing autrefois (mais çà fait maintenant un peu ringard),<br />

a <strong>de</strong> plus en plus d’a<strong>de</strong>ptes. C’est une bonne chose que l’on se remette au sport et, pour<br />

se motiver à courir, utiliser une appli sur smartphone, un bracelet connecté ou écouter <strong>de</strong> la<br />

musique est une bonne solution.<br />

Cela tombe bien, car l’offre en matière d’écouteurs pour le sport est <strong>de</strong> plus en plus riche. Des<br />

marques dédiées sont apparues ces <strong>de</strong>rnières années et les spécialistes ont conçu <strong>de</strong>s modèles à<br />

l’ergonomie adaptée, dotés <strong>de</strong> systèmes <strong>de</strong> fixation plus efficace, pour qu’ils ne tombent ou ne<br />

bougent pas lorsque l’on fait <strong>de</strong>s mouvements intensifs.<br />

Parmi les nouveautés, les écouteurs à liaison filaire apportent toujours le meilleur rendu sonore.<br />

Mais les modèles sans-fil Bluetooth <strong>de</strong>viennent <strong>de</strong> plus en plus intéressants. Ils ne peuvent pas<br />

embarquer <strong>de</strong>s amplis très puissants et leurs performances acoustiques sont donc encore souvent<br />

limitées. Cependant, elles offrent une liberté <strong>de</strong> mouvement incomparable et elles atteignent<br />

maintenant <strong>de</strong>s niveaux plus qu’honnêtes. Elles ont aussi gagné en autonomie et se sont<br />

miniaturisées pour <strong>de</strong>venir particulièrement fonctionnelles.<br />

Audio-Technica ATH-Sport2<br />

La marque nippone a très tôt proposé <strong>de</strong>s produits dédiés<br />

spécifiquement au sport. Ce créneau explose ces <strong>de</strong>rnières<br />

années. Cependant, les utilisateurs ont encore du mal à mettre<br />

une grosse somme pour une paire d’écouteurs sport qui risquera<br />

d’être malmené. Aussi, Audio-technica a fait <strong>de</strong> gros efforts sur ce<br />

modèle pour offrir d’excellentes performances à prix d’ami.<br />

L’ATH-Sport2 d’Audio-technica est proposé aux alentours <strong>de</strong> 40 euros, donc<br />

en milieu <strong>de</strong> gamme <strong>de</strong>s écouteurs sport. Sa parure ultra flashy dans sa version<br />

bleue lagon est séduisante. La fabrication <strong>de</strong>s écouteurs semble sérieuse. De<br />

taille modulable, les écouteurs se logent du premier coup dans les oreilles.<br />

Sept paires d’embouts en silicone pour les conduits auditifs sont fournies, dont<br />

quatre lisses, offrant une isolation acoustique élevée et trois striés permettant <strong>de</strong><br />

laisser passer la transpiration ainsi que les bruits extérieurs. À cela s’ajoutent les<br />

habillages caoutchouteux <strong>de</strong>s écouteurs, qui sont interchangeables et livrés en<br />

trois tailles.<br />

En utilisation urbaine, la qualité sonore <strong>de</strong> ces écouteurs Audio-technica est<br />

réellement impressionnante, le son est équilibré, naturel sans agressivité,<br />

l’isolation phonique est importante (pensez à utiliser les embouts striés pour<br />

courir en extérieur), la tenue et le confort sont excellents.<br />

Pendant l’effort, pas <strong>de</strong> soucis, la tenue et le rendu sonore sont corrects.<br />

L’isolation phonique est importante, idéale pour <strong>de</strong>s entrainements en salle, mais<br />

un peu risquée à l’extérieur.<br />

Ce modèle (comme certainement la plupart <strong>de</strong>s autres chez Audio-technica) est<br />

un modèle « standard », relooké et adapté pour une utilisation sport d’où <strong>de</strong>s<br />

performances surprenantes à ce niveau <strong>de</strong> prix… Plaisir garanti.<br />

40 €<br />

Spécifications : •Type : écouteurs intra-auriculaires filaires (transducteurs <strong>de</strong> 10mm)<br />

•Accessoires fournis : 4 paires d’embouts isolants «lisses» standards, 3 paires d’embouts striés<br />

pour laisser passer les bruits extérieurs, 3 paires <strong>de</strong> pièces <strong>de</strong> maintien en silicone interchangeables<br />

(Secure Fit), une pince-câble•Étanche lavable certifié IPX5 •Poids : 10 g<br />

Confort : Son :<br />

Intérêt :


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

Audio-technica<br />

ATH-Sport3<br />

Un peu plus haut <strong>de</strong> gamme que les<br />

ATH-Sport2, ces écouteurs conservent<br />

une liaison filaire et se différencient<br />

principalement <strong>de</strong> leurs petits frères par<br />

<strong>de</strong>s câbles tour-d’oreille.<br />

55<br />

Avec un prix public <strong>de</strong> 60 euros, ce modèle<br />

intra-auriculaire se place au milieu <strong>de</strong> la gamme<br />

d’écouteurs sport du Japonais Audio-technica. Il<br />

s’agit d’un produit d’une belle finition, inspirant le<br />

sérieux et disponible en versions colorées. Au niveau<br />

sonore pour un usage urbain il se défend aussi plutôt<br />

bien.<br />

Côté pratique, la fixation et le maintien <strong>de</strong>s oreillettes<br />

se fait par les câbles qui comportent <strong>de</strong>s gaines, <strong>de</strong><br />

8 cm environ à mémoire <strong>de</strong> forme, pour faire le tour<br />

<strong>de</strong>s pavillons auditifs (par le <strong>de</strong>ssus). Cela assure la<br />

tenue <strong>de</strong>s écouteurs tandis qu’une petite pince sert<br />

au maintien du cordon sur les vêtements.<br />

Certifié étanche IPX5, ce modèle ne craint ni la<br />

transpiration (l’essence <strong>de</strong> l’effort), ni le lavage à<br />

gran<strong>de</strong> eau qui suivra, ni une utilisation sous la pluie<br />

pour les plus acharnés (ou les moins prévoyants).<br />

Pour la pratique du sport, la tenue est impeccable, le<br />

son est très satisfaisant. Attention : avec les embouts<br />

standard, l’isolation phonique vis-à-vis <strong>de</strong> l’extérieur<br />

est très, voire trop, importante. Cela peut être résolu<br />

en utilisant les embouts striés livrés d’origine.<br />

Ce produit est bien conçu, bien pensé, mignon, et<br />

sonne bien : un petit achat plaisir/utile qui vous le<br />

rendra bien.<br />

Spécifications : •Type : écouteurs intra-auriculaires filaires (transducteurs <strong>de</strong> 10mm)<br />

Étanche lavable certifié IPX5 •Accessoires fournis : Housse <strong>de</strong> rangement, 4 paires d’embouts isolants<br />

«lisses» standards, 3 paires d’embouts striés pour laisser passer les bruits extérieurs •Poids : 10 g<br />

Confort : Son :<br />

Intérêt :<br />

60 €<br />

JVC HA-ETR40-B<br />

Société emblématique à l’origine <strong>de</strong> nombreux brevets et innovations,<br />

JVC figure <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années dans le top <strong>de</strong>s ventes en France en<br />

volume sur les petits casques et écouteurs intra-auriculaires.<br />

30 €<br />

Passée dans le giron du groupe Kenwood, la marque japonaise JVC continue <strong>de</strong><br />

faire le job en sortant chaque saison <strong>de</strong> multiples modèles <strong>de</strong> casques d’entrée<br />

<strong>de</strong> gamme. Ces produits agressifs en prix sont souvent, auditivement parlant, <strong>de</strong><br />

bonnes surprises : c’est aussi le cas avec ces écouteurs HA-ETR40-B. Ces <strong>de</strong>rniers<br />

tiennent vraiment bien dans les oreilles, grâce aux ergots en silicone en forme<br />

<strong>de</strong> «C» ou <strong>de</strong> «virgule»(ajustables si nécessaire par rotation), et sonnent très<br />

correctement pour leur prix.<br />

Dans le cas d’une utilisation sportive, le look <strong>de</strong> ces intras, en version noire, peut<br />

être qualifié <strong>de</strong> discret ou d’austère, au choix. Mais leurs atouts sont tout autres.<br />

Comme tout bon produit <strong>de</strong> cette gamme, les oreillettes <strong>de</strong> JVC sont lavables,<br />

un bon point après l’effort ou en cas <strong>de</strong> canicule. À l’écoute, en utilisation<br />

«sport», les écouteurs HA-ETR40-B restent conforme à la première impression : il<br />

restitue un son <strong>de</strong> bonne qualité, ils tiennent bien dans les oreilles, sans aucune<br />

gêne. En bref, à 30 euros, il s’agit là d’un bon achat raisonné.<br />

Spécifications : •Type : écouteurs intra-auriculaires filaires, avec microphone et comman<strong>de</strong> pour<br />

smartphone •Accessoires fournis : télécomman<strong>de</strong> à un bouton plus microphone, 5 paires d’embouts standards,<br />

rallonge <strong>de</strong> câble 60 + 60cm, petite pince d’accroche du câble, pas <strong>de</strong> sac <strong>de</strong> rangement/transport •Poids : 15 g<br />

Confort : Son :<br />

Intérêt :


56 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

PowerBeats2 Wireless<br />

Depuis sa reprise par Apple, la marque <strong>de</strong>s «rappeurs, footballeurs<br />

et autres bads boys» s’est rachetée une conduite.<br />

Par le passé, avant l’ère Apple donc, la qualité <strong>de</strong>s produits Beats n’était pas<br />

toujours au ren<strong>de</strong>z-vous et le rapport qualité/prix était même parfois désastreux.<br />

C’est beaucoup moins le cas aujourd’hui et encore mieux en ce qui concerne le<br />

PowerBeats2 Wireless. Pour commencer, cette paire d’écouteurs Bluetooth est<br />

belle, avec <strong>de</strong>s lignes superbes, disponible en 7 coloris, légère et facile à enfiler.<br />

La tenue <strong>de</strong>s oreillettes se fait par <strong>de</strong>s petits arceaux qui passent au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s<br />

oreilles, tandis que le cordon qui relie entre eux les <strong>de</strong>ux écouteurs, comportant<br />

microphone et télécomman<strong>de</strong>, vient prendre place sous le menton (à la manière<br />

d’un lacet <strong>de</strong> chapeau) ou sur la nuque (au choix).<br />

Lorsqu’on prend en main pour la première fois ces écouteurs intra-auriculaires<br />

sans-fil, la mise en place sur le téléphone est facile et rapi<strong>de</strong> : quelle légèreté<br />

et quelle liberté ! En utilisation civile, la qualité du son est correcte avec <strong>de</strong>ux<br />

petits bémols : nous avons eu <strong>de</strong> façon sporadique <strong>de</strong>s petits grésillements/<br />

interférences et les aigus sont en avant et un poil agressifs.<br />

Point positif, que nous n’avons pas retrouvé sur d’autres intras <strong>de</strong> sport<br />

<strong>de</strong> ce gui<strong>de</strong>, on entend en fond les plus importants bruits environnants,<br />

ce qui est un gage <strong>de</strong> sécurité lors d’un jogging urbain par exemple. La tenue<br />

est convenable, facilitée par la légèreté <strong>de</strong> l’ensemble, même si les arceaux<br />

ne reposent pas directement sur le <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s oreilles.<br />

En conclusion, pourquoi pas ! Le produit est beau, pratique et léger, mais le<br />

budget est conséquent.<br />

200 €<br />

Spécifications : •Type : écouteurs Bluetooth intra-auriculaires (autonomie <strong>de</strong> 6 h max.)<br />

Lavable à l’eau selon la norme IPX4 •Accessoires fournis : Trousse <strong>de</strong> rangement, câble <strong>de</strong><br />

recharge micro-USB/USB, trois paires d’embouts •Poids : 13 g<br />

Confort : Son :<br />

Intérêt :<br />

JVC HA-EBR25<br />

Un produit simple, épuré, au look utilitaire, à moins <strong>de</strong> 25 euros, et<br />

au son étonnant : l’exemple type <strong>de</strong> la production actuelle <strong>de</strong> JVC.<br />

25 €<br />

Le JVC HA-EBR25 est un produit très ouvert : ce sont d’ailleurs<br />

plus <strong>de</strong>s écouteurs que <strong>de</strong>s intra-auriculaires, puisque les<br />

oreillettes viennent juste se poser dans les creux <strong>de</strong>s oreilles<br />

et que rien ne prend place dans les conduits auditifs. Du coup,<br />

le ren<strong>de</strong>ment et le niveau sonore ne sont pas exceptionnels.<br />

L’isolation phonique est aussi limitée : tant mieux compte tenu<br />

<strong>de</strong> son utilisation et du besoin qu’un joggeur peut avoir à<br />

entendre une partie <strong>de</strong> ce qui se passe autour <strong>de</strong> lui. La tenue<br />

est assurée par <strong>de</strong>s arceaux tour- d’oreille souples et réglables<br />

en 5 positions. Malgré sa simplicité, la tenue est dans l’ensemble<br />

bonne en mouvement. Un modèle basique d’entrée <strong>de</strong> gamme à<br />

la restitution sonore plus que correcte.<br />

Spécifications : •Type : écouteurs auriculaires filaires avec télécomman<strong>de</strong><br />

à un bouton plus microphone •Accessoires fournis : - •Poids : 13 g<br />

Confort : Son :<br />

Intérêt :


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

57<br />

100 €<br />

Jaybird<br />

Freedom Sprint<br />

La jeune marque californienne<br />

Jaybird annonce avoir porté<br />

beaucoup d’attention à<br />

l’optimisation acoustique <strong>de</strong> ses<br />

écouteurs Jaybird Freedom Sprint.<br />

Effectivement, cela s’entend,<br />

mais sommes nous pour autant<br />

convaincus ?<br />

Il est vrai que ces écouteurs Bluetooth Jaybird<br />

sonnent très bien. Leur restitution offre <strong>de</strong> très<br />

beaux timbres, avec <strong>de</strong> l’ampleur, <strong>de</strong> l’aisance sur<br />

tous les styles <strong>de</strong> musique. L’écoute est détaillée,<br />

d’une bonne aération, avec un grave bien posé, <strong>de</strong>s<br />

sonorités douces et fraiches à la fois.<br />

Mais pour faire du sport les écouteurs Freedom<br />

Sprint, nous ont posé quelques problèmes. Leur<br />

tenue n’est pas du meilleur niveau. Leur câble, après<br />

une <strong>de</strong>mi-heure <strong>de</strong> course, avec la sueur, a tendance<br />

à coller à la peau et à arracher les écouteurs lorsque<br />

l’on tourne la tête. De plus, le smartphone qui sert <strong>de</strong><br />

source doit être placé près <strong>de</strong>s écouteurs (en brassard<br />

et non dans la poche) sinon la transmission Bluetooth<br />

risque <strong>de</strong> s’interrompre <strong>de</strong> façon intermittente.<br />

Spécifications : •Type : écouteurs intra-auriculaires Bluetooth, avec comman<strong>de</strong> et microphone<br />

pour smartphone, protégés contre l’humidité, autonomie <strong>de</strong> 4,5 heures •Accessoires fournis : 4 paires<br />

d’embouts, 3 paires d’ailettes, câble micro-USB <strong>de</strong> recharge, boîtier <strong>de</strong> rangement •Poids : 16 g<br />

Confort : Son :<br />

Intérêt :<br />

Plantronics Backbeat Fit<br />

Ces oreillettes stéréo pour le sport, du<br />

spécialiste du Bluetooth Plantronics,<br />

représentent une valeur sûre à moins <strong>de</strong> 100 €.<br />

Avec leurs «crochets tours d’oreilles» et leur arceau<br />

«tour <strong>de</strong> nuque», les Backbeat Fit tiennent très bien<br />

en place, ne prennent pas le vent et ne craignent<br />

pas la transpiration ni les projections d’eau. Ils<br />

conviennent à la pratique <strong>de</strong> nombreuses disciplines<br />

sportives. Leur ban<strong>de</strong>au bleu électrique, orange ou<br />

jaune fluo (selon la version) est réfléchissant, ce qui<br />

permet d’être vu la nuit, tandis que les embouts <strong>de</strong>s<br />

écouteurs, semi-intra-auriculaires, évitent d’être trop<br />

intrusifs tout en donnant la possibilité à l’utilisateur<br />

<strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r le contact avec l’extérieur.<br />

Nous les avons pratiqués pendant <strong>de</strong> longues<br />

séances <strong>de</strong> footing. Ces écouteurs sont réellement<br />

d’un maintien et d’un confort appréciables. Leur<br />

batterie assure une autonomie maximale <strong>de</strong> 8<br />

heures, ce qui est confortable. On regrette que le<br />

microphone intégré, manque un peu <strong>de</strong> sensibilité et<br />

<strong>de</strong> précision pour les conversations téléphoniques.<br />

Par contre, le son est bien équilibré, sans trop <strong>de</strong><br />

basses, mais avec un message musical naturel, clair,<br />

alerte et sans agressivité.<br />

100 €<br />

Spécifications : •Type : écouteurs Bluetooth<br />

intra-auriculaires (autonomie <strong>de</strong> 8 h max.) •Accessoires<br />

fournis : brassard pour smartphone, câble <strong>de</strong> recharge<br />

micro-USB •Poids : 24 g<br />

Confort :<br />

Son :<br />

Intérêt :


58 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

Denon AH-W150<br />

Sorti courant 2013, mais toujours au catalogue, l’AH-W150 <strong>de</strong><br />

Denon est le seul représentant sport <strong>de</strong> la marque.<br />

De prime abord, le modèle AH-W150 <strong>de</strong> Denon est imposant et le son qu’il<br />

délivre n’est pas neutre. Comme souvent, mais là c’est encore plus vrai, le niveau<br />

d’enfoncement <strong>de</strong>s embouts dans les conduits auditifs est crucial. Trop enfoncés, c’est<br />

une avalanche <strong>de</strong> basses, rapi<strong>de</strong>ment source d’inconfort. Mais lorsque les embouts<br />

sont tout juste «posés» à l’entrée <strong>de</strong>s conduits, tout rentre à peu près dans l’ordre.<br />

Ensuite, les 23 g <strong>de</strong> ces écouteurs se font rapi<strong>de</strong>ment oublier pour laisser place à<br />

une écoute agréable, détaillée, fine. Les arceaux «tour d’oreilles» assurent une bonne<br />

tenue. Pour s’adapter aux différentes morphologies, la hauteur <strong>de</strong>s écouteurs est<br />

réglable avec une plage <strong>de</strong> +/- 5 mm.<br />

Par ailleurs, les comman<strong>de</strong>s <strong>de</strong> ces écouteurs Bluetooth sont disposées sur les<br />

boîtiers qui prennent placent <strong>de</strong>rrière les oreilles. Pour les manipuler, il faut prendre<br />

le coup <strong>de</strong> main. Par comparaison le PowerBeats2 est d’un maniement plus aisé. On<br />

remarque aussi une petite pièce grise placée sur le fil et qui se trouve donc à l’arrière<br />

<strong>de</strong> la tête lorsque l’on marche. Mais à quoi peut-elle bien servir ? Eurêka ! C’est un<br />

petit réflecteur <strong>de</strong> sécurité pour ceux et celles qui courent en fin <strong>de</strong> soirée ! Il peut<br />

cependant être ôté pour une utilisation en salle ou à la maison.<br />

Ce produit est sorti <strong>de</strong>puis 2 ans déjà, son prix a beaucoup baissé. Alors pourquoi pas,<br />

l’écoute est bonne, sans fil et ces écouteurs savent rapi<strong>de</strong>ment se faire oublier.<br />

100 €<br />

Spécifications : •Type : écouteurs Bluetooth intra-auriculaires (autonomie annoncée <strong>de</strong><br />

7 h max.) •Accessoires fournis : petit sac <strong>de</strong> rangement + mousqueton, 3 paires d’embouts,<br />

câble <strong>de</strong> recharge micro-USB •Poids : 23 g<br />

Confort : Son :<br />

Intérêt :<br />

Yurbuds Inspire 300<br />

Nous avons parlé <strong>de</strong> Yurbuds récemment à l’occasion <strong>de</strong> la<br />

présentation du partenariat avec les salles parisiennes CMG Sport<br />

Club. Jetons maintenant une oreille sur un modèle placé au milieu<br />

<strong>de</strong> sa gamme Inspire.<br />

Le Yurbuds Inspire 300 est plutôt <strong>de</strong>stiné à une utilisation en salle ou<br />

à <strong>de</strong>s exercices à la maison car ici, pas <strong>de</strong> fixation <strong>de</strong>rrière la tête ou<br />

sur les oreilles. Des embouts en silicone, interchangeables peuvent se<br />

positionner sur les écouteurs <strong>de</strong> 15 mm <strong>de</strong> diamètre pour les transformer<br />

en intra-auriculaires. Au repos, même si l’ensemble reste correct, l’écoute<br />

manque <strong>de</strong> clarté et d’ouverture par rapport à notre modèle référent.<br />

La première mise en place n’est pas évi<strong>de</strong>nte vu la forme <strong>de</strong>s embouts<br />

et les indications <strong>de</strong> sens, « Left » et « Right », sur les écouteurs sont plus<br />

que discrètes. Après, les oreillettes tiennent bien en place, la silicone<br />

souple utilisée pour la réalisation <strong>de</strong>s embouts y contribue gran<strong>de</strong>ment.<br />

Les coques <strong>de</strong>s écouteurs intègrent <strong>de</strong>s aimants pour pouvoir les<br />

accrocher ensemble, sans que les fils s’emmêlent.<br />

Chaque modèle Yurbuds Inspire se décline en version homme et femme<br />

avec <strong>de</strong>s formes d’embouts étudiées et réduites pour ces <strong>de</strong>rnières.<br />

Petit jogging <strong>de</strong> circonstance et <strong>de</strong> vérification : les oreillettes tiennent<br />

en place, mais au niveau son, ce ne doit pas être le modèle qui me<br />

convient. Leur forme est un peu trop grosse, semble-t-il, pour être à<br />

la bonne place et fournir la qualité correcte <strong>de</strong> son que j’obtiens par<br />

pression sur les écouteurs par exemple. Élégant, bien construit et bien<br />

pensé, ce Yurbuds Inspire 300 semble un bon achat uniquement s’il<br />

rentre correctement dans les oreilles <strong>de</strong> son ou sa future propriétaire.<br />

40 €<br />

Spécifications : •Type :<br />

écouteurs intra-auriculaires filaires<br />

(transducteurs dynamiques<br />

<strong>de</strong> 15 mm) avec comman<strong>de</strong> et<br />

microphone pour smartphone<br />

•Accessoires fournis : 2 paires<br />

d’embouts auriculaires, sac <strong>de</strong><br />

rangement •Poids : 17,5 g<br />

Confort :<br />

Son :<br />

Intérêt :


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />

Monster iSport Superslim<br />

Les produits <strong>de</strong> chez Monster, l’inventeur <strong>de</strong>s casques Beats, sont<br />

souvent <strong>de</strong> qualité inégale. Mais ces écouteurs Bluetooth pour le<br />

sport semblent ne pas être une trop mauvaise pioche.<br />

Habillés <strong>de</strong> jaune flashy <strong>de</strong> façon à bien être vus, ces écouteurs reprennent le principe<br />

<strong>de</strong> fixation par petites ailettes en forme <strong>de</strong> virgule. Monster est à notre connaissance<br />

le premier à avoir utilisé ce système <strong>de</strong> fixation sur <strong>de</strong>s écouteurs pour sportif<br />

(en 2012 sur le modèle Livestrong). Une fois que l’on a coincé les bouts<br />

<strong>de</strong>s ailettes dans les creux <strong>de</strong>s oreilles, elles assurent un bon maintien,<br />

suffisant pour <strong>de</strong>s mouvements semi-intensifs, comme le running. Les<br />

boîtiers <strong>de</strong>s oreillettes paraissent imposants, mais ils sont minces et<br />

les masses sont bien réparties. Le confort est correct pour une séance<br />

d’exercice <strong>de</strong> 30 min à 1 h. Il faut aussi noter que l’isolation phonique que<br />

procurent ces écouteurs Monster est déjà importante. Ils ne conviennent donc<br />

pas à une activité pour laquelle on doit bien entendre les bruits extérieurs.<br />

Le câble qui relie les <strong>de</strong>ux oreillettes est assez long. Il gar<strong>de</strong> les comman<strong>de</strong>s à portée <strong>de</strong><br />

la main et le microphone pas trop loin <strong>de</strong> la bouche pour assurer une bonne émission<br />

lors d’une conversation téléphonique. Il ballotte un peu, mais ne provoque pas trop <strong>de</strong><br />

résonance dans les oreillettes lorsque l’on court. À l’écoute, les Monster iSport Superslim<br />

délivrent <strong>de</strong>s basses courtes et discrètes, tandis que le haut du spectre est d’une brillance<br />

artificielle. Le rendu sonore a cependant une bonne énergie. Il a du punch. Les timbres<br />

sont cohérents avec un registre médium ouvert et aéré. La puissance acoustique n’est pas<br />

très importante et l’on entend un peu <strong>de</strong> souffle, mais le message reste bien intelligible et<br />

entraînant notamment sur <strong>de</strong> la musique Electro.<br />

59<br />

150 €<br />

Spécifications : •Type : écouteurs Bluetooth intra-auriculaires (autonomie <strong>de</strong> 5 h max.)<br />

Accessoires fournis : 3 paires d’ailettes <strong>de</strong> fixation et paires d’embouts en silicone <strong>de</strong> tailles différentes<br />

Poids : 20 g<br />

Confort : Son :<br />

Intérêt :<br />

Sony AS800BT<br />

Avec ces écouteurs Bluetooth lessivables, Sony<br />

propose un produit polyvalent conçu aussi bien<br />

pour un usage urbain que pour la pratique sportive.<br />

Avec ces écouteurs dotés <strong>de</strong> coques tubulaires<br />

relativement longues et qui dépassent beaucoup<br />

<strong>de</strong>s oreilles, Sony ne semble pas avoir choisi la forme<br />

la plus ergonomique. En effet lorsque les câbles<br />

pen<strong>de</strong>nt le long <strong>de</strong>s lobes <strong>de</strong>s pavillons auditifs <strong>de</strong><br />

l’utilisateur, le système <strong>de</strong> fixation par ailettes souples<br />

est un peu trop léger. Pendant <strong>de</strong>s mouvements, les<br />

écouteurs peuvent avoir tendance à se désolidariser<br />

<strong>de</strong>s oreilles et il faut fréquemment les remettre<br />

en place. Pour faire du sport, ce n’est pas l’idéal.<br />

Heureusement, il est possible <strong>de</strong> passer le cordon<br />

par-<strong>de</strong>ssus les pavillons auditifs et le serrer <strong>de</strong>rrière<br />

la nuque avec la sangle en caoutchouc fournie. La<br />

tenue est alors bien meilleure, même si les écouteurs<br />

avec leurs coques proéminentes présentent encore<br />

pas mal <strong>de</strong> prise au vent.<br />

Les résultats à l’écoute sont par contre plus<br />

convaincants. Les écouteurs AS800BT délivrent un<br />

son assez neutre et détaillé, avec <strong>de</strong> la douceur sur<br />

les timbres et une belle ampleur sans en faire trop<br />

dans les basses.<br />

Spécifications : •Type : écouteurs intraauriculaires<br />

Bluetooth (transducteurs <strong>de</strong> 6 mm) avec<br />

comman<strong>de</strong> et micro pour smartphone, étanches IPX4,<br />

autonomie <strong>de</strong> 4,5 heures•Accessoires fournis : 4 paires<br />

d’embouts, 3 paires d’ailettes, sangle ajustable, câble<br />

micro-USB <strong>de</strong> recharge, étui <strong>de</strong> rangement•Poids : n.c.<br />

Confort :<br />

Son :<br />

Intérêt :<br />

150 €


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