ON Magazine - Guide de l'audiophile nomade 2015
Une sélection de tests de baladeurs audio Hi-Res, enceinte Bluetooth nomade, écouteurs pour la ville ou le sport, convertisseurs et amplis casques de poche
Une sélection de tests de baladeurs audio Hi-Res, enceinte Bluetooth nomade, écouteurs pour la ville ou le sport, convertisseurs et amplis casques de poche
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Edition <strong>2015</strong><br />
<strong>Magazine</strong><br />
GUIDE DE<br />
L’ AUDIOPHILE<br />
NOMADE<br />
27 MODÈLES<br />
À L’ESSAI<br />
Bala<strong>de</strong>urs, convertisseurs,<br />
amplis casque <strong>de</strong> poche,<br />
enceintes Bluetooth,<br />
écouteurs...<br />
Astell & Kern, ADL by Furutech,<br />
Audio-technica, B&O Play<br />
Bowers & Wilkins, Bose,<br />
Cambridge, Cowon, Encore, FiiO,<br />
Final, Focal, Harman/kardon,<br />
JDS Labs, NuForce, iBasso,<br />
Sennheiser, RHA, Sony, Teac<br />
Ultimate Ears,Yamaha<br />
Notre sélection :<br />
11 écouteurs pour le<br />
SPORT<br />
avec ou sans-fil
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3 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audio connectée <strong>2015</strong><br />
SOMMAIRE<br />
Des bala<strong>de</strong>urs, convertisseurs<br />
et amplis casques <strong>de</strong> poche<br />
p 6 : Astell & Kern AK Jr<br />
p 10 : Cowon Plenue M<br />
p 14 : FiiO X3 2nd Gen<br />
p 16 : iBasso D-Zero mk2<br />
p 18 : Audio-technica AT-PHA100<br />
p 19 : Teac HA-P90SD<br />
p 20 : Sony Walkman NWZ-A15<br />
p 20 : Encore MDAC<br />
p 21 : ADL by Furutech X1<br />
p 21 : NuForce uDAC3<br />
p 22 : Cambridge DAC Magic XS<br />
p 22 : JDS Labs cMoyBB v2.03<br />
Des casques écouteurs<br />
audiophiles<br />
p 26 : Bose QuietComfort QC20<br />
p 28 ; Bowers & Wilkins P5 Wireless<br />
p 30 : Final Heaven VII<br />
p 31 : RHA : T10i<br />
p 32 : Focal : Sphear<br />
p 34 : Meelectronics M6-Pro<br />
p 36 : Sennehsieser IE 800<br />
p 43 : Bose SoundLink Colour<br />
P 44 : Bowers & Wilkins T7<br />
p 46 : Harman/kardon Esquire Mini<br />
p 47 : Monster Superstar BackFloat<br />
p 48 : Ultimate Ears UE Megaboom<br />
p 50 : Yamaha Relit LSX 70<br />
Des écouteurs avec ou sans-fil<br />
pour faire du sport<br />
p 54 : Audio-technica ATH-Sport2<br />
p 55 : Audio-technica ATH-Sport3<br />
p 55 : JVC HA-ETR40-B<br />
p 56 : Beats PowerBeats2 Wireless<br />
p 56 : JVC HA-EBR25<br />
p 57 : JayBird Freedom Sprint<br />
p 57 : Plantronics Backbeat Fit<br />
p 58 : Denon AH-W150<br />
p 58 : Yurbuds Inspire 300<br />
p 59 : Monster iSport Superslim<br />
p 59 : Sony AS800BT<br />
Des enceintes noma<strong>de</strong>s,<br />
Bluetooth et avec batterie<br />
p 40 : Bang & Ollufsen Beoplay A2<br />
p 42 : Cambridge Go V2<br />
Ce gui<strong>de</strong> vous est offert par <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong>. Vous avez le droit <strong>de</strong> le consulter, l’imprimer, le diffuser,<br />
le redistribuer dans son intégralité sans restriction. Cependant, tout découpage, tout retrait et<br />
toute modification sont interdits sauf autorisation préalable <strong>de</strong> notre part.<br />
On participé à ce numéro : Manuel Courbo (régie Catset), Nicanor Haon,<br />
Pierre-Yves maton et Pierre Stemmelin
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Le terme et les logos Bluetooth® sont <strong>de</strong>s marques déposées <strong>de</strong> Bluetooth SIG, Inc. et toutes les utilisations <strong>de</strong> ces marques<br />
par D&M Holdings Inc. sont effectuées sous licence. Les autres marques et désignations commerciales appartiennent à leurs<br />
propriétaires respectifs. © 2013 CSR plc et autres sociétés du groupe. La marque aptX® et le logo aptX sont <strong>de</strong>s marques<br />
commerciales <strong>de</strong> CSR plc ou <strong>de</strong> l’une <strong>de</strong>s sociétés du groupe, et peuvent être enregistrées dans une ou plusieurs juridictions.<br />
Denon Envaya est une marque commerciale <strong>de</strong> D&M Holdings Inc. Copyright 2014 D&M Holdings Inc. Denon est une marque<br />
commerciale ou une marque commerciale déposée <strong>de</strong> D&M Holdings, Inc.<br />
www.<strong>de</strong>non.fr
SOURCES<br />
bala<strong>de</strong>urs, convertisseurs,<br />
amplis casque<br />
<strong>de</strong> poche
6 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
ASTELL & KERN<br />
AK Jr (Junior)<br />
Émanation du spécialiste iRiver, Astell & Kern est une marque<br />
pionnière, présente <strong>de</strong>puis les débuts l’audio Hi-Res. Elle a été<br />
une <strong>de</strong>s toutes premières à proposer <strong>de</strong>s bala<strong>de</strong>urs dédiés. Elle a<br />
accompagné et encouragé le développement <strong>de</strong>s services en ligne<br />
<strong>de</strong> téléchargement <strong>de</strong> musique en Haute Définition. Ses lecteurs<br />
portables étaient au départ d’aspect un peu ésotérique et réservés à<br />
une élite audiophile. Ils se sont beaucoup améliorés au fil du temps,<br />
et démocratisés. Ainsi, le petit <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong> la famille, le Junior, est un<br />
produit extrêmement abouti et vendu à un tarif cordial.<br />
600 €<br />
La famille Astell & Kern compte maintenant, en<br />
plus d’un serveur <strong>de</strong> musique <strong>de</strong> salon très haut <strong>de</strong><br />
gamme, six bala<strong>de</strong>urs audio Hi-Res. Les <strong>de</strong>rniersnés<br />
sont l’AK 380, le nouveau modèle phare<br />
positionné à 4000 € et le «petit» AK Jr à moins <strong>de</strong><br />
600 €, que nous testons ici.<br />
Une qualité <strong>de</strong> fabrication qui n’a rien à<br />
envier à celles <strong>de</strong>s plus beaux smartphones,<br />
avec une touche <strong>de</strong> luxe en plus<br />
L’AK Jr est réellement un appareil superbe, d’une<br />
qualité <strong>de</strong> finition impeccable digne <strong>de</strong>s plus<br />
luxueux smartphones. Son châssis est réalisé en<br />
aluminium usiné, avec <strong>de</strong>s champs chanfreinés.<br />
L’écran tactile <strong>de</strong> 3,1 pouces est enchâssé dans<br />
la faça<strong>de</strong> sans joint apparent tandis que le dos,<br />
recouvert d’une plaque <strong>de</strong> verre synthétique est<br />
finement gravé <strong>de</strong> motifs et inscriptions (marque,<br />
numéro <strong>de</strong> série...). La perfection <strong>de</strong> l’assemblage<br />
n’a rien à envier (au contraire) à celle <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s<br />
marques d’appareils mobiles comme Apple, HTC<br />
ou Samsung.<br />
L’Astell & Kern Junior est en outre particulièrement<br />
fin et léger, beaucoup moins encombrant que ses<br />
grands frères et éventuels concurrents. Cependant,<br />
il embarque déjà une mémoire <strong>de</strong> 64 Go extensible<br />
jusqu’à 128 Go grâce à son lecteur <strong>de</strong> carte micro-<br />
SD. Sa batterie est également d’une valeur non<br />
négligeable, <strong>de</strong> 1450 mAh. Enfin, on retrouve une<br />
élégante molette à cliquet, pour le réglage <strong>de</strong><br />
volume, comme sur les autres bala<strong>de</strong>urs Astell &<br />
Kern. Bien qu’il soit le benjamin <strong>de</strong> la famille, l’AK Jr<br />
donne vraiment l’impression d’un appareil haut <strong>de</strong><br />
gamme.<br />
Des composants numériques audiophiles et<br />
<strong>de</strong>s circuits analogiques polyvalents<br />
Les composants internes sont également <strong>de</strong><br />
très bon niveau. L’AK Jr intègre un convertisseur<br />
audiophile bien connu, le Wolfson WM8740 <strong>de</strong><br />
type 24 bits/192 kHz. Ses étages <strong>de</strong> sortie peuvent<br />
délivrer jusqu’à prés <strong>de</strong> 2 V (1,95 V RMS très<br />
exactement) et ont une impédance <strong>de</strong> 2 ohms. Cela<br />
leur permet d’alimenter avec autant d’aisance <strong>de</strong>s<br />
petits écouteurs <strong>de</strong> basse impédance qu’un gros<br />
casque gourmand, à l’impédance élevée, ce que<br />
nous avons pu vérifier lors <strong>de</strong> nos essais. La sortie<br />
sur mini-jack peut aussi être commutée en niveau<br />
fixe, pour servir <strong>de</strong> sortie Ligne vers une chaîne Hi-Fi<br />
par exemple. L’AK peut d’ailleurs être utilisé en tant<br />
que DAC USB, jusqu’à 24 bits/96 kHz, lorsqu’il est<br />
connecté à un ordinateur.<br />
Une interface très épurée, simple, mais bien<br />
renseignée pour la lecture <strong>de</strong>s fichiers PCM<br />
et DSD<br />
La bibliothèque musicale <strong>de</strong> l’AK Jr se charge aussi<br />
bien sous PC que <strong>de</strong>puis un Mac par simple glissé/<br />
déposé <strong>de</strong>s fichiers comme pour une clé USB.<br />
Elle se met ensuite automatiquement à jour. Tous<br />
les fichiers ne sont pas reconnus, mais l’appareil<br />
supporte déjà pas mal <strong>de</strong> formats jusqu’en PCM<br />
24 bits/192 kHz (voir liste dans les spécifications).<br />
Les fichiers DSD64 sont aussi <strong>de</strong> la partie, mais<br />
transcodés lors <strong>de</strong> la lecture en PCM.<br />
L’interface à l’écran est claire et épurée avec <strong>de</strong>s<br />
inscriptions très sobres sur fond blanc. Parmi<br />
les petits défauts, nous avons aperçu parfois le
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
7<br />
message agaçant en fin d’album : «le fichier que<br />
vous essayez <strong>de</strong> lire est absent». La zone tactile <strong>de</strong><br />
flèche <strong>de</strong> retour au menu principal est aussi un peu<br />
trop petite ce qui peut provoquer quelques erreurs<br />
<strong>de</strong> manipulation. Cependant, l’écran tactile est bien<br />
lumineux, et l’interface sans être très rapi<strong>de</strong> est plutôt<br />
flui<strong>de</strong>. L’AK Jr n’est absolument pas un appareil prise<br />
<strong>de</strong> tête. Il est facile et intuitif à utiliser.<br />
Le menu <strong>de</strong> paramétrage donne la possibilité d’activer<br />
le Bluetooth pour une liaison sans-fil avec un casque<br />
ou une enceinte sans-fil. C’est pratique, mais on<br />
perd dans ce cas l’intérêt <strong>de</strong> l’audio Hi-Res puisqu’en<br />
Bluetooth le son est compressé avec une résolution au<br />
mieux équivalente au CD-Audio.<br />
La page d’accueil <strong>de</strong> l’interface propose un accès<br />
direct par morceaux, artistes, albums, dossiers, genres<br />
ou listes <strong>de</strong> lecture prédéfinies, mais ne propose<br />
pas d’onglet <strong>de</strong> recherche. La navigation est ensuite<br />
aidée par l’affichage <strong>de</strong>s pochettes tandis que lors<br />
<strong>de</strong> la lecture d’une chanson, il est possible <strong>de</strong> faire<br />
apparaître les paroles (si elles sont disponibles dans<br />
le fichier). Sur chaque morceau, la fréquence et le<br />
taux d’échantillonnage sont indiqués et il est possible<br />
d’accé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>s données plus complètes (type, débit,<br />
taille, résolution du fichier) ainsi qu’à un égaliseur<br />
basique à cinq ban<strong>de</strong>s et à un mo<strong>de</strong> «pro-EQ» qui,<br />
semblerait-il, appuie sur la restitution du registre<br />
médium.<br />
Notre avis<br />
Construction<br />
Ergonomie<br />
Intérêt<br />
Équipement<br />
Qualité du son
8 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
Peu <strong>de</strong> compromis sur les performances<br />
acoustiques<br />
À l’écoute, il apparaît rapi<strong>de</strong>ment qu’Astell & Kern<br />
a fait peu <strong>de</strong> compromis sur la qualité <strong>de</strong> restitution<br />
<strong>de</strong> son bala<strong>de</strong>ur le plus abordable. Certes, on ne<br />
retrouve pas tout à fait la finesse et la définition<br />
très poussée <strong>de</strong> l’AK 120 II par exemple, mais la<br />
signature sonore <strong>de</strong>s grands frères a été presque<br />
intégralement préservée.<br />
Nous avons essayé l’Astell & Kern Junior avec<br />
plusieurs casques et écouteurs (Sennheiser HD595,<br />
Audiofly AF120, McIntosh Headphones…). Dans<br />
tous les cas, l’AK Jr s’est montré très à l’aise. Sa<br />
restitution est un cocktail réussi <strong>de</strong> douceur et<br />
d’énergie. Elle est à la fois neutre, d’une belle<br />
définition, dynamique avec une jolie touche <strong>de</strong><br />
chaleur dans le bas du spectre et <strong>de</strong> la douceur<br />
dans les aigu.<br />
Les registres médium et bas-médium offrent <strong>de</strong>s<br />
timbres très riches, avec un superbe grain, <strong>de</strong><br />
la consistance sur les instruments acoustiques,<br />
comme nous avons pu nous en rendre compte sur<br />
le très beau violoncelle d’Ophélie Gaillard jouant<br />
Bach (fichier FLAC 24 bits/96 kHz). L’articulation du<br />
jeu et la respiration <strong>de</strong> la musicienne française, le<br />
bruit <strong>de</strong>s doigts sur les cor<strong>de</strong>s sont transcrits avec<br />
beaucoup <strong>de</strong> naturel par l’AK Jr avec une notion<br />
d’espace et d’aération réaliste, qui n’enferme pas<br />
l’enregistrement dans une approche trop «closeup».<br />
Nous avons également fort apprécié, la précision<br />
et la largeur <strong>de</strong> la scène stéréophonique délivrée<br />
par ce bala<strong>de</strong>ur sur la chanson <strong>de</strong> «My Home is<br />
the Delta» <strong>de</strong> Muddy Watters (fichier DSD64).<br />
Tous les instruments à cor<strong>de</strong>s, les guitares, les<br />
bruits <strong>de</strong> percussion, la batterie se placent avec<br />
acuité et focalisation dans l’espace tandis que<br />
l’enregistrement fourmille <strong>de</strong> détail <strong>de</strong> scène et que<br />
les attaques <strong>de</strong> couplets, parfois très puissantes,<br />
révèlent la personnalité sonore du microphone.<br />
Sur un morceau plus Indie Rock, «Ladykillers» <strong>de</strong><br />
Lush (fichier AIFF 16 bits/44,1 kHz), nous avons<br />
été séduits par l’énergie, le rythme <strong>de</strong> l’AK Jr.<br />
La restitution est très propre, bien posée, mais<br />
absolument pas maigre ou trop lissée. Le pied <strong>de</strong><br />
grosse caisse a <strong>de</strong> la consistance et les guitares<br />
électriques «noisy» ne ferraillent pas. Elles ne<br />
ruissellent pas <strong>de</strong> façon fatigante dans le haut du<br />
spectre et conservent une jolie ligne mélodique,<br />
bien lisible.<br />
L’Astell & Kern est décidément un produit<br />
extrêmement réussi auquel nous décernons sans<br />
réserve notre label coup <strong>de</strong> cœur On-TopAudio.<br />
Spécifications<br />
•Capacité : 64 Go, extensible par carte micro-SD jusqu’à<br />
64 Go supplémentaires<br />
•Écran : tactile, 3,1 pouces, 240 x 400 px<br />
•Batterie : 1 450 mAh, 3,7 V, Li-Polymer<br />
•Fichiers compatibles : WMA, MP3, OGG, APE (Normal,<br />
High, Fast), AAC, DFF, DSF, FLAC, WAV, ALAC, AIFF (8 à<br />
192 kHz, en 8/16/24 bits), DSD64 (1 bit/2.8 MHz)<br />
•Convertisseur Wolfson : W8740 (jitter <strong>de</strong> l’horloge<br />
interne : 50 ps)<br />
•Niveau <strong>de</strong> sortie max. : 1,95 V RMS (impédance <strong>de</strong><br />
sortie <strong>de</strong> 2 ohms)<br />
•Réponse en fréquence à ±0,3 dB : 20 Hz à 70 kHz<br />
•Liaison sans-fil : Bluetooth 4.0<br />
•Dimensions : 52,9 x 117 x 8,9 mm<br />
•Poids : 93 g
10 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
COW<strong>ON</strong><br />
Plenue M<br />
Spécialiste <strong>de</strong> longue date<br />
<strong>de</strong>s bala<strong>de</strong>urs MP3, Cowon<br />
s’intéresse <strong>de</strong> plus en plus<br />
à l’audio Hi-Res. Il a donc<br />
lancé l’an <strong>de</strong>rnier son premier<br />
lecteur audiophile noma<strong>de</strong><br />
Plenue 1, et vient <strong>de</strong> lui<br />
donner un petit frère le<br />
Plenue M.<br />
800 €
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
11<br />
La société sud-coréenne Cowon produit <strong>de</strong>puis<br />
longtemps <strong>de</strong>s bala<strong>de</strong>urs MP3 et elle est l’une <strong>de</strong>s<br />
rares à réussir à exister au côté d’Apple et <strong>de</strong> ses<br />
iPod. Depuis peu, elle s’est lancé dans l’aventure<br />
<strong>de</strong>s lecteurs audiophiles noma<strong>de</strong>s. En 2014, elle<br />
a sorti son premier modèle, le Plenue 1 d’une<br />
capacité <strong>de</strong> 128 Go (1 000 €), compatible avec tous<br />
les fichiers Hi-Res Audio jusqu’au PCM 32 bits/384<br />
kHz et DSD128. Nous avons déjà eu l’occasion<br />
<strong>de</strong> tester ce produit. Il s’agit d’un appareil réussi,<br />
tant sur le plan <strong>de</strong> l’interface utilisateur que <strong>de</strong>s<br />
performances audio. Son petit frère, le Plenue<br />
M, qui vient d’être lancé, en reprend l’essentiel<br />
<strong>de</strong>s caractéristiques, mais avec une capacité <strong>de</strong><br />
stockage moindre, <strong>de</strong> 64 Go.<br />
Un frère presque jumeau<br />
Extérieurement, très peu <strong>de</strong> choses différencient<br />
le Plenue M du Plenue 1. Les <strong>de</strong>ux appareils se<br />
ressemblent comme <strong>de</strong>ux goûtes d’eau, ils sont<br />
presque jumeaux. Le choix <strong>de</strong>s finitions est certes<br />
plus luxueux pour le Plenue 1, puisque qu’il existe<br />
les versions Gold & Silver (or et argent), mais les<br />
<strong>de</strong>ux appareils partagent le même type <strong>de</strong> coque<br />
«unibody», en aluminium usiné dans la masse,<br />
avec un <strong>de</strong>sign extrêmement sobre et <strong>de</strong> gran<strong>de</strong><br />
classe. Seul un œil averti remarquera le bouton<br />
d’allumage plus gros ou encore la trappe couvrant<br />
la connectique sur le Plenue 1.<br />
Lecteur Hi-Res Audio jusqu’au 24 bits/192<br />
kHz et au DSD128<br />
Doté d’une mémoire <strong>de</strong> 64 Go, extensible jusqu’à<br />
128 Go en utilisant le port pour carte micro-SD,<br />
le Plenue M reprend les mêmes caractéristiques<br />
que le Plenue 1 pour ce qui est <strong>de</strong> la compatibilité<br />
avec les fichiers audio (voir liste détaillée dans<br />
les spécifications). Cowon n’a fait que peu<br />
<strong>de</strong> compromis sur ce point. Le Plenue M est<br />
compatible avec les fichiers codés en PCM jusqu’à<br />
32 bits/384 kHz (qu’il sous-échantillonne à 24<br />
bits/192 kHz) ainsi qu’avec les fichiers DSD64 et<br />
DSD128, c’est à dire codés en 1 bit jusqu’à une<br />
fréquence d’échantillonnage <strong>de</strong> 5,64 MHz. Il<br />
supporte même les fichiers multicanal en 5.1, qu’il<br />
pourra downmixer en stéréo. On ne peut faire<br />
beaucoup mieux.<br />
Pour la conversion <strong>de</strong> ces fichiers, le bala<strong>de</strong>ur<br />
Cowon utilise un convertisseur Burr Brown<br />
PCM1795. Il s’agit d’un composant un peu moins<br />
haut <strong>de</strong> gamme que le PCM1792A <strong>de</strong> son grand<br />
frère Plenue 1, mais il s’agit déjà d’une puce <strong>de</strong><br />
haute voltige affichant une plage dynamique <strong>de</strong><br />
123 dB ! Ce convertisseur est associé à une horloge<br />
numérique <strong>de</strong> haute précision <strong>de</strong> type TXCO, avec<br />
un taux <strong>de</strong> jitter typique <strong>de</strong> 1,0 ps.<br />
Il est également intéressant <strong>de</strong> noter que ces<br />
circuits numériques peuvent être utilisés <strong>de</strong>puis un<br />
ordinateur, en commutant le Plenue M en DAC USB.<br />
La plus belle <strong>de</strong>s interfaces <strong>de</strong> bala<strong>de</strong>ur<br />
audiophile<br />
Cowon est constructeur <strong>de</strong> matériel, mais aussi<br />
<strong>de</strong>puis longtemps développeur <strong>de</strong> logiciel. Cela<br />
se voit dans la qualité <strong>de</strong> l’interface du Plenue<br />
M. Comme sur un smartphone, l’écran tactile <strong>de</strong><br />
3,7 pouces couvre toute la face avant du produit.<br />
Cowon a réussi à développer son propre OS <strong>de</strong><br />
bala<strong>de</strong>ur offrant un large choix <strong>de</strong> graphismes<br />
élégants et stylés, une vraie signature visuelle, une<br />
bonne ergonomie, <strong>de</strong> la fluidité et <strong>de</strong> la réactivité.<br />
C’est très réussi grâce à l’utilisation d’un puissant<br />
processeur ARM Cortex A9, 1,2 GHz, Dual-Core.<br />
L’interface propose une fonction <strong>de</strong> recherche<br />
aisément accessible, malgré le clavier tactile<br />
aux touches un peu trop petites. Elle permet<br />
une entrée par artiste, genre, favoris, album ou<br />
dossier. Elle renseigne sur la nature <strong>de</strong>s fichiers<br />
(taille, type, codage, débit...) et peut même<br />
donner une <strong>de</strong>scription très détaillée <strong>de</strong> chaque<br />
morceau (album, interprètes, titre complet, année<br />
d’enregistrement...) en fonction <strong>de</strong>s tags <strong>de</strong> fichier<br />
renseignés.<br />
Des égaliseurs et effets personnalisables<br />
L’OS du Plenue M offre également <strong>de</strong> nombreuses<br />
possibilités <strong>de</strong> personnalisation du son. Il s’agit<br />
là d’une spécialité <strong>de</strong> Cowon. L’interface JSEffect<br />
7, propre à la marque, intègre un égaliseur dix<br />
Notre avis<br />
Construction<br />
Ergonomie<br />
Intérêt<br />
Équipement<br />
Qualité du son
12 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
ban<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>s effets BBE+ jouant sur le grave, la<br />
dynamique ou la spatialisation du son en 3D ou<br />
encore <strong>de</strong>s effets «Reverb» et «Chorus». Au total,<br />
66 mo<strong>de</strong>s préréglés sont disponibles et il reste<br />
16 mo<strong>de</strong>s personnalisables pour que l’utilisateur<br />
puisse enregistrer ses propres préréglages.<br />
Cette foison <strong>de</strong> possibilités <strong>de</strong> réglages ne<br />
représente pas une approche audiophile (à<br />
proprement parler), mais donne le loisir <strong>de</strong><br />
bien s’amuser. De plus, elle ne nuit pas aux<br />
performances. Tous les effets et égaliseurs sont<br />
désactivables et il y en a aussi pour les puristes avec<br />
la possibilité <strong>de</strong> choisir, pour l’étage <strong>de</strong> conversion,<br />
un filtre numérique à pente rai<strong>de</strong> ou à pente douce.<br />
À l’écoute, en mo<strong>de</strong> neutre, le Cowon Plenue M<br />
est un appareil séduisant qui propose un équilibre<br />
légèrement physiologique avec un grave puissant,<br />
assez <strong>de</strong>nse, un médium feutré et <strong>de</strong>s aigus<br />
légèrement brillants.<br />
<strong>de</strong> celle <strong>de</strong> l’Astell & Kern AK Jr. Il est un peu<br />
moins neutre, mais semble aussi plus musclé dans<br />
le bas du spectre. L’ambiance est plus Roots, plus<br />
sombre aussi, moins léchée, plus dans un style<br />
Live. La définition est <strong>de</strong> bon niveau, l’image<br />
stéréophonique est précise, mais c’est davantage<br />
dans la sensation <strong>de</strong> puissance, <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité que<br />
s’exerce le talent <strong>de</strong> ce bala<strong>de</strong>ur Cowon. La<br />
chanson «Ladykillers» au style Rock et Noisy lui<br />
convient très bien d’autant que le Plenue M, avec<br />
ses sonorités un peu mates et très <strong>de</strong>nses, aime<br />
qu’on lui pousse le volume.<br />
Le Cowon Plenue M est donc un bala<strong>de</strong>ur<br />
audiophile qui offre énormément <strong>de</strong> possibilités<br />
<strong>de</strong> lecture et réglage, une superbe interface, <strong>de</strong>s<br />
performances et une personnalité sonore qui ne<br />
peuvent laisser indifférents.<br />
Esprit Roots & Live<br />
Sur notre extrait <strong>de</strong> violoncelle, avec Ophélie<br />
Gaillard interprétant la suite BWV1007 <strong>de</strong> Bach<br />
(en 24 bits/96 kHz), les résonances <strong>de</strong> la caisse <strong>de</strong><br />
l’instrument sont transcrites avec une belle ver<strong>de</strong>ur,<br />
une sensation <strong>de</strong> matière assez rare et beaucoup<br />
<strong>de</strong> richesse harmonique. Les bruits <strong>de</strong> doigts sur les<br />
cor<strong>de</strong>s et le manche, la respiration <strong>de</strong> la musicienne<br />
sont un peu moins perceptibles qu’avec un lecteur<br />
Astell & Kern Junior, par exemple, mais bien<br />
présents et intégrés.<br />
Sur le morceau «My Home is the Delta» <strong>de</strong> Muddy<br />
Waters (fichier DSD64), le Plenue M montre une<br />
nouvelle fois que sa personnalité est très différente<br />
Spécifications<br />
• Capacité : 64 Go, extensible par carte micro-SD<br />
jusqu’à 128 Go<br />
• Écran : tactile AMOLED <strong>de</strong> 3,7 pouces, 480 x 800 px<br />
• Batterie : 3000 mAh, 3,7 V, Li-Polymer, 10 heures<br />
d’autonomie<br />
• Fichiers compatibles : DXD, DFF, DSF, FLAC, WAV,<br />
ALAC, AIFF, APE, MP3, WMA, OGG, WV, TTA, DCF<br />
jusqu’à 32 bits/384 kHz ou 1 bit/5,64 MHz<br />
• Conversion : Burr Brown PCM1795 avec horloge TXCO<br />
(jitter interne : 1 ps)<br />
• Dimensions : 64,5 x 114,3 x 13,4 mm<br />
• Poids : 170 g
DISTRIBUTI<strong>ON</strong><br />
SÉLECTI<strong>ON</strong>NEUR DE HIFI D’EXCEPTI<strong>ON</strong> DEPUIS 1978<br />
HiFi noma<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>s chaines <strong>de</strong> poche<br />
ADL A1<br />
amplificateur casque noma<strong>de</strong><br />
DAC DSD 24/192<br />
ADL X1<br />
amplificateur casque noma<strong>de</strong><br />
DAC USB 24/192<br />
DISTRIBUTI<strong>ON</strong><br />
SÉLECTI<strong>ON</strong>NEUR DE HIFI D’EXCEPTI<strong>ON</strong> DEPUIS 1978<br />
ADL Stri<strong>de</strong><br />
amplificateur casque noma<strong>de</strong><br />
DAC USB 24/96<br />
ADL Cruise<br />
amplificateur casque noma<strong>de</strong><br />
DAC USB 24/96<br />
Ciblez la vôtre<br />
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en exclusivité<br />
les marques<br />
Liste <strong>de</strong> nos points <strong>de</strong> vente disponible sur laudiodistribution.fr
14 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
FiiO<br />
X3 2nd gen<br />
Fiio est une marque chinoise qui s’est spécialisée dans<br />
les appareils et accessoires audiophiles pour un usage<br />
noma<strong>de</strong> : bala<strong>de</strong>urs, DACs, amplis casque, câbles... Son<br />
nouveau modèle X3, <strong>de</strong> secon<strong>de</strong> génération, est un parfait<br />
exemple <strong>de</strong> bala<strong>de</strong>ur audiophile capable <strong>de</strong> lire une large<br />
palette <strong>de</strong> fichiers audio Hi-Res.<br />
220 €<br />
Il se présente comme un iPod <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> époque<br />
(début <strong>de</strong>s années 2000) avec son écran couleur<br />
occupant la moitié supérieure <strong>de</strong> la faça<strong>de</strong> et<br />
surplombant une molette rotative annulaire avec<br />
bouton central. Mais la ressemblance s’arrête là, car<br />
la finition titane et l’interface sont propres à Fiio.<br />
Le X3 arbore un joli boîtier en métal sur lequel on<br />
note quelques approximations dans l’assemblage,<br />
mais dont la qualité <strong>de</strong> fabrication ainsi que <strong>de</strong><br />
finition est indéniable. L’appareil ne dispose que<br />
<strong>de</strong> 8 Go <strong>de</strong> mémoire interne dédiée au système<br />
d’exploitation. La musique doit être stockée sur une<br />
carte microSD qu’il faut acheter en complément.<br />
Mais le port intégré au Fiio X3 accepte les cartes<br />
d’une capacité pouvant aller jusqu’à 128 Go, ce qui<br />
est confortable.<br />
Plusieurs accessoires sont par ailleurs fournis avec<br />
ce bala<strong>de</strong>ur Fiio. On trouve dans l’emballage<br />
le câble micro-USB permettant <strong>de</strong> recharger la<br />
batterie ou <strong>de</strong> transférer les fichiers <strong>de</strong> musique<br />
<strong>de</strong>puis un ordinateur. Un cordon mini-jack/<br />
adaptateur RCA est également prévu pour la sortie<br />
groupée Ligne/numérique coaxiale du Fiio X3.<br />
Un jeu <strong>de</strong> «skins» et <strong>de</strong> filtres «protège-écran» est<br />
aussi livré. Il est possible d’habiller l’appareil aux<br />
couleurs du drapeau américain, en finition bois ou<br />
fibre <strong>de</strong> carbone tissée. Enfin, une housse antichoc<br />
en silicone «soft touch» complète le package. C’est<br />
très sympathique.<br />
La compatibilité avec les fichiers DSD64 et DSD128<br />
ainsi qu’un grand nombre <strong>de</strong> formats PCM jusqu’au<br />
24 bits/192 kHz est également fort sympathique.<br />
Fiio a vraiment bien travaillé les circuits internes<br />
<strong>de</strong> son X3 <strong>de</strong> secon<strong>de</strong> génération. Ils intègrent un<br />
convertisseur Cirrus Logic CS4398 (120 dB <strong>de</strong> plage<br />
dynamique) et <strong>de</strong>ux horloges afin <strong>de</strong> minimiser les<br />
phénomènes <strong>de</strong> jitter : une dédié au flux numérique<br />
DSD ou PCM échantillonnés à un multiple <strong>de</strong> 44,1<br />
kHz et l’autre pour les signaux PCM en multiple<br />
<strong>de</strong> 48 kHz. À cela s’ajoutent en sortie <strong>de</strong> bons<br />
amplis Op (OPA1642 et LMH6643 <strong>de</strong> chez Texas<br />
Instruments).<br />
Sur le terrain, l’écran non-tactile du Fiio X3 n’est pas<br />
très lumineux et ses inscriptions sont un peu petites,<br />
mais l’interface est relativement claire et simple<br />
à utiliser. La navigation se fait à partir <strong>de</strong> la molette<br />
rotative, du bouton central et <strong>de</strong>s quatre touches<br />
réparties autour. Les comman<strong>de</strong>s sont d’une bonne<br />
ergonomie. On peut accé<strong>de</strong>r aux morceaux <strong>de</strong><br />
musique classés par artistes, albums ou genres. Il<br />
est aussi possible d’enregistrer <strong>de</strong>s favoris ou <strong>de</strong><br />
créer <strong>de</strong>s listes <strong>de</strong> lecture.<br />
Lorsqu’on lance la lecture d’un morceau, le type<br />
<strong>de</strong> fichier et la nature du codage apparaissent<br />
quelques instants, et la pochette <strong>de</strong> l’album<br />
s’affiche <strong>de</strong> manière continue. On note également<br />
la présence d’un égaliseur à 10 ban<strong>de</strong>s dans les<br />
menus <strong>de</strong> paramétrage.<br />
À l’écoute le Fiio X3 n’atteint pas la superbe<br />
définition d’un Astell & Kern AK Jr et n’égale pas<br />
la musculature d’un Cowon Plenue M. Il se défend<br />
cependant déjà très bien que ce soit sur un gros<br />
casque Hi-Fi ou une petite paire d’écouteurs. Son<br />
équilibre tonal est légèrement physiologique,<br />
avec un registre grave qui a beaucoup d’ampleur
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
15<br />
et un peu <strong>de</strong> brillance dans les aigus. Cependant,<br />
son registre médium ne manque ni <strong>de</strong> richesse,<br />
ni d’ouverture. L’image stéréophonique est bien<br />
construite tant en largeur qu’en profon<strong>de</strong>ur.<br />
Mais ce que l’on apprécie surtout avec le Fiio<br />
X3 c’est sa poigne, sa dynamique dans le bas du<br />
spectre. Sur le morceau «ladykillers» <strong>de</strong> Lush, le jeu <strong>de</strong><br />
la batterie est énergique et vigoureux tandis que les<br />
guitares électriques ont <strong>de</strong>s timbres rutilants.<br />
Dans un autre registre, sur un extrait <strong>de</strong> chœur, «The<br />
Place in the Choir» enregistrés par la John Adams<br />
Aca<strong>de</strong>my et codés en DSD, on manque certes<br />
quelques micro-détails <strong>de</strong> l’acoustique du lieu,<br />
mais l’interprétation est particulièrement vivante et<br />
entraînante.<br />
Pour un prix à peine supérieur à 200 €, le Fiio X3 2nd<br />
Gen est donc une bonne entrée en matière dans le<br />
mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s bala<strong>de</strong>urs audiophiles compatibles avec<br />
une large gamme <strong>de</strong> fichiers Hi-Res.<br />
Spécifications<br />
•Capacité : 8 Go, lecteur <strong>de</strong> carte microSD<br />
jusqu’à 128 Go<br />
•Écran : 2 pouces, 320 x 240 px<br />
•Batterie : 2600 mAh, 12 heures d’autonomie<br />
•Fichiers compatibles : DSD64, DSD128, APE,<br />
FLAC, ALAC, WAV, AIFF, WMA, AAC, OGG,<br />
MP3/2, jusqu’à 24 bits/192 kHz ou 1 bit/5,64<br />
MHz<br />
•Conversion : Cirrus Logic CS4398, avec<br />
double horloge<br />
•Dimensions : 96,7 x 57,7 x 16,1 mm<br />
•Poids : 135 g<br />
Notre avis<br />
Construction<br />
Ergonomie<br />
Intérêt<br />
Équipement<br />
Qualité du son
16 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
iBASSO<br />
D-Zero mk2<br />
On nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong> souvent comment transformer un simple smartphone en un bala<strong>de</strong>ur<br />
audiophile. L’iBasso D-Zero mk2 représente une partie <strong>de</strong> la solution. Il s’agit d’un<br />
convertisseur et ampli casque <strong>de</strong> poche qui peut servir <strong>de</strong> DAC USB, aussi bien pour un<br />
ordinateur que pour un appareil Android ou même iOS en utilisant un kit <strong>de</strong> connexion.<br />
iBasso est une marque chinoise, qui commence à se<br />
tailler une belle réputation auprès <strong>de</strong>s audiophiles<br />
noma<strong>de</strong>s et qui propose aussi bien <strong>de</strong>s bala<strong>de</strong>urs<br />
Hi-Res que <strong>de</strong>s DAC/amplis casque <strong>de</strong> poche.<br />
Son modèle D-Zero mk2, est très fin et <strong>de</strong> format<br />
compact pour pouvoir s’accrocher à un smartphone.<br />
Il est livré pour cela avec <strong>de</strong>ux sangles élastiques<br />
et <strong>de</strong>s patins en mousse à intercaler entre les <strong>de</strong>ux<br />
appareils afin d’éviter les rayures.<br />
De nombreuses possibilités <strong>de</strong> branchement<br />
et une batterie intégrée<br />
Livré avec une jolie housse en velours, le<br />
iBasso D-Zero mk2 est doté d’un boîtier en<br />
profilé d’aluminium, particulièrement soli<strong>de</strong>. Sa<br />
connectique et ses fonctions sont simples, mais un<br />
peu énigmatiques. D’un côté du boîtier, on trouve<br />
un port mini-USB qui sert à recharger la batterie<br />
interne et à raccor<strong>de</strong>r un ordinateur, un smartphone<br />
ou une tablette. De l’autre côté sont disponibles<br />
<strong>de</strong>ux prises mini-jack. L’une est un branchement<br />
pour casque. L’autre est une entrée ou sortie Ligne<br />
(selon le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> fonctionnement choisi).<br />
Les comman<strong>de</strong>s comportent, une molette crantée<br />
<strong>de</strong> volume, un bouton d’allumage à glissière<br />
permettant <strong>de</strong> choisir entre l’entrée auxiliaire sur<br />
mini-jack et l’entrée USB, un sélecteur <strong>de</strong> gain<br />
(«Lo» et «Hi») et enfin un sélecteur permettant <strong>de</strong><br />
recharger un smartphone ou une tablette à partir <strong>de</strong><br />
la batterie interne.<br />
Pour utiliser l’appareil, un câble mini-jack ainsi que<br />
<strong>de</strong>ux câbles, avec prise micro-USB et prise USB<br />
standard, sont fournis.<br />
Interface d’entrée 24 bits/96 kHz, mais<br />
double convertisseur 24 bits/192 kHz<br />
L’iBasso D-Zero mk2 accepte les signaux<br />
numériques PCM jusqu’à une résolution <strong>de</strong> 24<br />
bits/96 kHz et intègre <strong>de</strong>ux convertisseurs <strong>de</strong><br />
qualités audiophiles Wolfson WM8740 (<strong>de</strong> type 24<br />
bits/192 kHz) associés à une interface d’entrée USB<br />
VIA Vinyl Envy.<br />
Un appareil pour les audiophiles que la<br />
bidouille logicielle n’effraie pas<br />
Pour utiliser ce convertisseur iBasso avec<br />
un appareil Apple iOS, il faut passer par un<br />
adaptateur «Camera Connexion kit». Sur Android,<br />
il est nécessaire que le port USB fonctionne en<br />
mo<strong>de</strong> OTG, ce qui n’est pas le cas sur tous les<br />
smartphones et tablettes dans leur configuration<br />
d’origine. Quelques «bidouilles» logicielles sont<br />
donc parfois utiles.<br />
Par ailleurs, pour pouvoir lire <strong>de</strong>s fichiers audio<br />
Hi-Res, on doit télécharger un «player» spécifique<br />
comme les applis Teac HR ou Onkyo HF.<br />
Si vous trouvez que c’est trop compliqué,<br />
vous pouvez toujours brancher l’iBasso D-Zero<br />
mk2 directement sur la sortie casque <strong>de</strong> votre<br />
smartphone ou <strong>de</strong> votre tablette pour essayer <strong>de</strong><br />
l’améliorer et l’amplifier. Mais vous per<strong>de</strong>z alors un<br />
peu <strong>de</strong> l’intérêt du produit, car le signal en sortie<br />
casque d’un smartphone ou d’une tablette est par<br />
nature déjà «dégradé». Il est en effet nettement<br />
préférable <strong>de</strong> récupérer le signal en numérique (par<br />
le port USB), surtout si vous voulez bénéficier d’une<br />
conversion Hi-Res.<br />
Une amélioration sensible pour les fichiers<br />
audio Hi-Res et les casques gourmands<br />
Pour nos écoutes, nous avons utilisé une tablette<br />
Asus/Google Nexus 7 sur laquelle nous avons<br />
installé le système d’exploitation Cyanogen, une<br />
distribution alternative et ouverte d’Android.<br />
Nous avons également fait <strong>de</strong>s essais avec un<br />
smartphone Sony Xperia Z3. Dans les <strong>de</strong>ux cas,<br />
nous n’avons pas rencontré <strong>de</strong> souci pour faire<br />
fonctionner l’iBasso D-Zero mk2 sur la sortie micro-<br />
USB en mo<strong>de</strong> OTG.<br />
Pour l’écoute <strong>de</strong> fichiers audio compressés, à partir<br />
d’un smartphone ou d’une tablette qui possè<strong>de</strong><br />
déjà une bonne sortie casque, l’apport <strong>de</strong> ce<br />
convertisseur externe n’est pas très important,<br />
surtout si le casque ou les écouteurs que vous<br />
utilisez ne sont pas spécialement exigeants ou
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
17<br />
120 €<br />
difficiles à alimenter.<br />
Cependant, la qualité <strong>de</strong> la sortie audio est fort<br />
disparate d’un smartphone (ou d’une tablette)<br />
à l’autre. Si sur un iPhone ou un modèle HTC,<br />
les performances sont <strong>de</strong> bon niveau, il n’en va<br />
généralement pas <strong>de</strong> même sur un Huawei ou un<br />
Wiko. En utilisant l’iBasso D-Zero mk2, vous avez par<br />
contre l’assurance d’avoir toujours <strong>de</strong> bons résultats.<br />
Sa restitution est très vivante et dynamique, avec un<br />
registre médium ouvert, <strong>de</strong>s timbres relativement<br />
riches, un haut du spectre d’une belle clarté ainsi<br />
que <strong>de</strong>s basses qui ont la pêche et une image<br />
stéréophonique bien en place.<br />
De plus, l’iBasso D-Zero mk2 est plus puissant que<br />
les étages audio <strong>de</strong> la plupart <strong>de</strong>s smartphones<br />
et tablettes. Il est ainsi plus convaincant avec <strong>de</strong>s<br />
écouteurs un peu pointus ou <strong>de</strong> gros casques<br />
audiophiles plus exigeants et gourmands en énergie,<br />
éventuellement d’une impédance élevée.<br />
Enfin, sur <strong>de</strong>s fichiers <strong>de</strong> type audio Hi-Res, le<br />
convertisseur iBasso fait la différence. Malgré le<br />
petit bruit <strong>de</strong> fond (souffle très léger) que génèrent<br />
ses circuits, il offre une définition et un niveau <strong>de</strong><br />
détail supérieurs. La dynamique <strong>de</strong>vient réellement<br />
intéressante. Les basses gagnent en consistances et<br />
les aigus <strong>de</strong>viennent plus fins.<br />
Spécifications<br />
• Connectique : port mini-USB, sortie casque<br />
sur mini-jack, entrée/sortie Ligne sur<br />
mini-jack<br />
• Flux numériques acceptés :<br />
jusqu’à 24 bits/96 kHz<br />
• Accessoires : housse en velours, câble minijack,<br />
câble micro-USB, câble USB<br />
• Batterie : 1500 mAh, 120 heures d’autonomie<br />
en mo<strong>de</strong> ampli casque, 10 heures en<br />
mo<strong>de</strong> convertisseur + ampli casque<br />
• Puissance <strong>de</strong> sortie : 120 mW sous 16 Ω<br />
• Impédance <strong>de</strong> sortie :
18 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
AUDIO-TECHNICA<br />
AT-PHA100<br />
Pour compléter sa gamme <strong>de</strong> casques et écouteurs, Audio-technica lance l’AT-<br />
PHA100 qui est à la fois un DAC USB compatible avec les fichiers Hi-Res et<br />
ampli casque <strong>de</strong> poche. On retrouve immédiatement dans ce produit la pâte du<br />
constructeurs japonais qui s’adresse aussi bien aux audiophiles qu’aux professionnels<br />
du son. La réalisation est soignée, fort sérieuse et les performances sont à la hauteur.<br />
550 €<br />
Pour un petit DAC USB et ampli casque noma<strong>de</strong>,<br />
la réalisation du AT-PHA100 est fort luxueuse.<br />
Le châssis est constitué d’un profilé d’aluminium,<br />
aux angles arrondis, particulièrement robuste,<br />
avec <strong>de</strong>ux panneaux <strong>de</strong> connexion rapportés,<br />
également en aluminium usiné et agrémentés<br />
d’une jolie plaque en métal doré. Audio-technica<br />
a poussé le soin jusqu’à installer le gros bouton<br />
dans un renfoncement pour lui éviter les coups ou<br />
tiraillements.<br />
Sur une <strong>de</strong>s faces, on trouve <strong>de</strong>ux petits sélecteurs.<br />
Le premier est un réglage <strong>de</strong> gain («low» ou «High»)<br />
et le second permet <strong>de</strong> choisir la source : «Analog»<br />
pour se raccor<strong>de</strong>r par mini-jack à la sortie casque<br />
d’un smartphone et «Digital» pour utiliser l’entrée<br />
USB <strong>de</strong>puis un ordinateur PC ou Mac. L’AT-PHA100<br />
n’est pas compatible avec les sorties numériques<br />
Lighting <strong>de</strong>s appareils iOS ou micro-USB OTG<br />
<strong>de</strong>s smartphones et tablettes Android. Il n’a pas<br />
non plus d’entrée numérique directe coaxiale ou<br />
optique. C’est un peu dommage. Cependant les<br />
câbles USB et mini-jack sont fournis <strong>de</strong> même que<br />
les sangles élastiques et le patin amortissant pour<br />
accrocher l’AT-PHA100 à un smartphone. De plus,<br />
lorsque l’appareil est connecté à un ordinateur, il<br />
s’alimente directement sur port USB, et quand il<br />
est relié à un smartphone, il fonctionne sur batterie<br />
intégrée offrant jusqu’à 14 heures d’autonomie.<br />
Il est même possible d’utiliser la batterie interne<br />
<strong>de</strong>puis le port micro-USB pour recharger un<br />
périphérique noma<strong>de</strong>.<br />
Un <strong>de</strong>s atouts <strong>de</strong> l’AT-PHA100 est <strong>de</strong> pouvoir<br />
convertir les flux audio Hi-Res jusqu’en PCM<br />
32 bits/384 kHz et en DSD64 ou DSD128<br />
en mo<strong>de</strong> DoP. Pour cela il utilise une puce ESS<br />
Sabre ES9018K2M avec interface USB asynchrone<br />
Savitech Bravo-HD SA9227. Les étages <strong>de</strong> sortie<br />
fonctionnent quant à eux à partir d’un convertisseur<br />
courant/tension Texas Instruments LME49720 et<br />
un module d’amplification NJR Muses 8832, <strong>de</strong>s<br />
composants réputés pour leur musicalité.<br />
L’Audio-technica AT-PHA100 est capable<br />
d’alimenter tous types d’écouteurs ou <strong>de</strong> casques<br />
d’une impédance <strong>de</strong> 10 à 300 Ω. Nous l’avons<br />
essayé avec <strong>de</strong>s Sennheiser IE 800 et le gros<br />
McIntosh Headphone avec égale bonheur. Sa<br />
restitution fait preuve <strong>de</strong> beaucoup <strong>de</strong> subtilité et<br />
d’un grand sens du détail. Elle est neutre, délivre<br />
une réponse en fréquence étendue avec <strong>de</strong>s<br />
timbres d’une belle richesse. L’AT-PHA100 n’essaie<br />
aucunement d’imposer une personnalité. Il est<br />
posé et à l’aise sur tous les styles <strong>de</strong> musique, ne<br />
manifeste jamais d’excès. C’est un DAC USB et un<br />
ampli casque hautement fidèle à la musique qui<br />
ne réserve que <strong>de</strong>s bonnes surprises à l’écoute.<br />
Spécifications<br />
•Connectique : port micro-USB, sortie casque sur minijack,<br />
entrée auxiliaire sur mini-jack<br />
•Flux audio acceptés : jusqu’à 32 bits/384 kHz, DSD64,<br />
DSD128 en mo<strong>de</strong> DoP (DSD over PCM)<br />
•Batterie : 14 heures d’autonomie en mo<strong>de</strong> ampli<br />
casque, 6 heures en mo<strong>de</strong> convertisseur + ampli casque<br />
•Puissance : 2 x 100 mW/16 Ω, 2 x 10 mW/300 Ω<br />
•Impédance casque/écouteurs compatible : <strong>de</strong> 10 à 300 Ω<br />
•Dimensions : 27 x 77 x 116 mm<br />
•Poids : 240 g<br />
Notre avis<br />
Construction<br />
Qualité du son<br />
Équipement<br />
Intérêt
TEAC<br />
HA-P90SD<br />
Teac HA-P90SD se présente comme un vrai<br />
couteau suisse <strong>de</strong> l’audiophile noma<strong>de</strong>.<br />
Compatible avec l’audio Hi-Res, il peut se<br />
connecter à la sortie numérique d’un appareil<br />
PC, Mac ou iOS et il est capable <strong>de</strong> lire les<br />
fichiers <strong>de</strong>puis une carte microSD.<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
19<br />
Le look est particulier, presque militaire ou<br />
scientifique. Le Teac HA-P90SD est <strong>de</strong> toute<br />
évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> la même veine que les produits<br />
Tascam, division dédiée à l’audio professionnelle et<br />
aux musiciens <strong>de</strong> chez Teac Corporation. Bien que<br />
compact, l’appareil est relativement lourd tandis<br />
que sa coque est constituée <strong>de</strong> soli<strong>de</strong>s profilés et<br />
plaques d’aluminium.<br />
Deux sangles élastiques en silicone sont fournis<br />
pour se fixer le HA-P90SD à un smartphone. À cela<br />
s’ajoute un câble USB/micro-USB pour PC ou Mac<br />
et un câble numérique coaxiale mini-jack/RCA.<br />
L’alimentation et la recharge <strong>de</strong> la batterie interne<br />
d’une autonomie <strong>de</strong> 7 h se font par une prise Jack<br />
5 V et le câble USB fourni, ce qui n’est pas <strong>de</strong>s plus<br />
pratique. Néanmoins, le Teac HA-P90SD est très<br />
polyvalent et ses possibilités sont larges.<br />
L’appareil comporte <strong>de</strong>s entrées pour ordinateur<br />
et tablette ou smartphone iOS ainsi qu’une entrée<br />
multifonction sur mini-jack qui peut fonctionner<br />
en analogique ou numérique, aussi bien liaison<br />
Spécifications<br />
• Écran : 2,7 pouces, monochrome<br />
•Connectique : <strong>de</strong>ux entrées USB (type A et micro-<br />
USB), entrée analogique et entrée/sortie numérique<br />
(optique et coaxiale) sur mini-jack, sortie casque sur<br />
mini-jack, lecteur cartes microSD (max. 64 Go)<br />
•Flux audio acceptés : jusqu’à 24 bits/192 kHz et DSD128<br />
•Fichiers lus : WAV, MP3, FLAC, AAC, WMA jusqu’à 24<br />
bits/96 kHz (en FLAC), DSF, DFF jusqu’à DSD128<br />
•Batterie : 3460 mAh, jusqu’à 7 heures d’autonomie<br />
•Puissance : 2 x 170 mW/32 Ω, 2 x 40 mW/ 600 Ω<br />
•Impédance casque/écouteurs compatible : <strong>de</strong> 8 à 600 Ω<br />
•Dimensions : 69,6 x 21.5 x 123 mm<br />
•Poids : 280 g<br />
Notre avis<br />
Construction<br />
Qualité du son<br />
Équipement<br />
Intérêt<br />
700 €<br />
coaxiale qu’optique. Le HA-P90SD peut alimenter<br />
<strong>de</strong>s casques ou écouteurs d’une impédance <strong>de</strong> 8 à<br />
600 Ω et il intègre un lecteur <strong>de</strong> carte microSD.<br />
Un petit écran permet <strong>de</strong> naviguer dans les fichiers<br />
<strong>de</strong> musique et d’accé<strong>de</strong>r à quelques paramètres<br />
: choix <strong>de</strong> la courbe d’égalisation ou réglage <strong>de</strong><br />
gain. Les menus et l’affichage sont assez sommaires<br />
comparativement à ce que l’on trouve sur un vrai<br />
bala<strong>de</strong>ur, mais c’est néanmoins fonctionnel.<br />
La conception interne est particulièrement soignée<br />
à partir <strong>de</strong> composants sélectionnés pour leurs<br />
excellentes performances. Le cerveau du HA-P90SD<br />
est un processeur Analog Devices Blackfin BF606<br />
associé à un convertisseur Burr Brown PCM1795<br />
(24 bits/192 kHz) ainsi que <strong>de</strong>ux horloges<br />
indépendantes pour les données échantillonnées<br />
en multiple <strong>de</strong> 44,1 kHz ou 48 kHz et enfin un<br />
ampli Op <strong>de</strong> sortie Burr Brown OPA1602 avec <strong>de</strong>s<br />
capacités à film optimisées pour l’audio.<br />
À l’écoute, le Teac HA-P90SD n’est pas totalement<br />
neutre, mais nous a fortement impressionnés par<br />
l’énergie qu’il distille. Sa restitution est hyper<br />
nerveuse et musclée. Nous avons rarement (et<br />
peut-être même jamais encore) entendu un registre<br />
grave aussi virulent et <strong>de</strong>nse. Cet appareil ne fait<br />
pas dans la délicatesse ou la <strong>de</strong>ntelle, mais n’en<br />
<strong>de</strong>meure pas moins ultra-précis. C’est un produit <strong>de</strong><br />
course au son acéré, dynamique, extrêmement bien<br />
maitrisé, tout en force. Il n’a pas son pareil pour<br />
réveiller <strong>de</strong>s casques et écouteurs un peu trop polis<br />
ou difficiles à alimenter.
20 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
AUTRES SOURCES<br />
Sony<br />
Walkman NWZ-A15<br />
Ce Walkman est un petit bala<strong>de</strong>ur abordable<br />
compatible avec les fichiers audio Hi-Res jusqu’au<br />
FLAC 24 bits/192 kHz. Il dispose d’une capacité <strong>de</strong><br />
stockage <strong>de</strong> 16 Go et sa batterie affiche une autonomie<br />
pouvant monter jusqu’à 50 heures <strong>de</strong> lecture audio.<br />
Certes, sa restitution n’est pas d’une définition<br />
extrêmement poussée, mais elle est puissante et<br />
chaleureuse et convient bien aux écouteurs et casques<br />
noma<strong>de</strong>s qui réclament <strong>de</strong> l’énergie.<br />
Le test complet est sur on-mag.fr<br />
Notre avis :<br />
200 €<br />
Encore<br />
MDAC<br />
Le Encore MDAC est une alternative au iBasso D-Zero mk2 testé dans<br />
les pages précé<strong>de</strong>ntes. Il s’agit d’un petit convertisseur et ampli casque<br />
vraiment très pratique, car compatible aussi bien avec les ordinateurs PC<br />
ou Mac, qu’avec les tablettes ou smartphones Android (compatible OTG).<br />
Le MDAC intègre une batterie 1100 mAh qui lui assure une autonomie <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>mi-douzaine heures. Il accepte les flux numériques PCM jusqu’à une<br />
résolution <strong>de</strong> 32 bits/96 kHz, et même en DSD. Pour cela, ses circuits sont<br />
dotés d’un convertisseur ESS Sabre ES9023, associé à une interface USB<br />
SaviAudio SA9027 et un module d’amplification pour casque Texas<br />
Instruments TPA6133A2.<br />
À l’écoute, l’Encore MDAC délivre une restitution<br />
très spontanée, vivante et réellement très<br />
musicale. La sensation <strong>de</strong> transparence<br />
et présence sur les voix et instruments<br />
acoustiques est même surprenante <strong>de</strong> la part<br />
d’un appareil aussi simple.<br />
120 €<br />
Notre avis :
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
21<br />
370 €<br />
ADL by Furutech<br />
Alpha Design Labs X1<br />
Cet ampli/convertisseur pour casque semi-noma<strong>de</strong><br />
est disponible en plusieurs finitions colorées. Il<br />
utilise une puce <strong>de</strong> conversion audiophile 24<br />
bits/192 kHz ESS Sabre et intègre une batterie<br />
<strong>de</strong> 2600 mAh. Il peut être raccordé à un ordinateur<br />
PC ou Mac grâce à son interface USB Xmos, mais<br />
il est aussi compatible avec tous les iPod, iPhone<br />
et iPad <strong>de</strong> chez Apple. Nous avons pu donc tester<br />
cet ADL X1, en sortie USB d’un ordinateur à la<br />
résolution maximale, en analogique avec la même<br />
source et même sur un iPad, les meilleurs résultats<br />
étant obtenus dans la première configuration bien<br />
entendu. Immédiatement, ce sont les qualificatifs<br />
<strong>de</strong> vivant, joyeux, extraverti qui nous viennent à<br />
l’esprit. Cet appareil respire la musique à gran<strong>de</strong>s<br />
bouffées avec un sens du rythme, une dynamique<br />
bien répartie sur toute la ban<strong>de</strong> passante qui en fait<br />
un choix incontournable dans cette gamme <strong>de</strong> prix.<br />
Enfin, on peut noter que cet appareil existe<br />
aussi sous la référence A1, prévue pour les<br />
smartphones et tablettes Android compatibles<br />
OTG (On The Go)<br />
Le test complet est sur on-mag.fr<br />
Notre avis :<br />
NuForce<br />
uDAC3<br />
130 €<br />
Alors que la marque NuForce est maintenant dans le giron d’Optoma<br />
son modèle uDac3 reste une référence incontournable en matière<br />
<strong>de</strong> convertisseur, préampli et ampli casque <strong>de</strong> poche. L’appareil<br />
possè<strong>de</strong> une entrée USB pour se raccor<strong>de</strong>r à un ordinateur, mais<br />
également une entrée numérique coaxiale pour d’autres sources. Il<br />
peut alimenter un casque grâce à sa prise mini-jack en faça<strong>de</strong>, mais<br />
aussi <strong>de</strong>s enceintes amplifiées ou attaquer une chaîne Hi-Fi grâce à<br />
sa paire <strong>de</strong> prises RCA à l’arrière.<br />
L’appareil est minuscule, mais possè<strong>de</strong> déjà un beau boîtier<br />
en aluminium (disponible en plusieurs couleurs). Il intègre <strong>de</strong>s<br />
convertisseurs 24 bits/96 kHz et <strong>de</strong>s amplis <strong>de</strong> 2 x 80 mW pour<br />
alimenter <strong>de</strong>s casques ou écouteurs d’une impédance <strong>de</strong> 16 à 300 Ω.<br />
À l’écoute, le NuForce uDac3 offre un son très ouvert, avec une<br />
présence sur les voix superbe. L’équilibre tonal est clair avec mille<br />
détails restitués. Le son est vivace, joyeux, rutilant avec un grave<br />
tonique et surpuissant.<br />
Le test complet est sur on-mag.fr<br />
Notre avis :
22 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
Cambridge Audio<br />
Dac Magic XS<br />
150 €<br />
Ce petit boitier, <strong>de</strong> 5,35 cm <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur pour<br />
une hauteur <strong>de</strong> 1 cm seulement et une largeur<br />
<strong>de</strong> 3 cm, est un DAC USB et ampli casque<br />
particulièrement musical. Acceptant les signaux<br />
numériques jusqu’à 24 bits/192 kHz, il utilise un<br />
convertisseur ESS Sabre ES9023 et développe une<br />
puissance <strong>de</strong> 150 mW sous 16 Ω.<br />
À l’écoute, ce DAC Magic XS est un <strong>de</strong> nos<br />
préférés avec le NuForce uDAC3. Mais il délivre<br />
une restitution plus posée que son concurrent<br />
direct avec <strong>de</strong>s timbres plus doux, un équilibre<br />
tonal très élégant et fin, <strong>de</strong>s graves charnus et<br />
d’une belle ampleur.<br />
Le test complet est sur on-mag.fr<br />
Notre avis :<br />
JDS Labs<br />
cMoyBB v2.03<br />
Cette boîte <strong>de</strong> pastilles à la menthe, au look «so<br />
vintage», est un super jouet pour audiophile. À<br />
l’ouverture <strong>de</strong> l’emballage, elle a encore le parfum<br />
<strong>de</strong> son contenu d’origine, mais JDS Labs y a<br />
enfermé un petit circuit d’amplification pour casque<br />
et son alimentation : une simple pile 9 V.<br />
En réalité, la boîte métallique est garantie n’avoir<br />
jamais servie. Elle est neuve et disponible en <strong>de</strong>ux<br />
versions «Perpermint» (menthe poivrée) avec liseré<br />
rouge, ou «Wintergreen» (menthe givrée) avec<br />
liseré bleu turquoise. JDS Labs propose également<br />
en option une alimentation avec <strong>de</strong>ux piles 9V ou<br />
bien une pile rechargeable. Mais il est également<br />
possible d’utiliser une alimentation externe 18 V<br />
pour booster la puissance <strong>de</strong> l’appareil.<br />
Une version en kit du cMoyBB est également<br />
disponible, si vous désirez monter vous même votre<br />
petit ampli casque. Son module d’amplification et<br />
un ampli Op Burr Brown OPA2227PA, mais il est<br />
Notre avis :<br />
60 €<br />
possible d’en changer pour tester ou «tweaker» le<br />
son, car il est enfiché sur un support qui permet <strong>de</strong><br />
le détacher.<br />
Enfin, pour compléter son aspect ludique, le JDS<br />
Labs cMoyBB possè<strong>de</strong> un «bass boost» (ajoutant<br />
presque +10 dB dans le grave) activable par le biais<br />
d’un sélecteur à l’intérieur du boîtier.<br />
À l’écoute, si la sortie casque <strong>de</strong> votre smartphone,<br />
tablette ou ordinateur délivre un son propre (sans<br />
trop <strong>de</strong> souffle, grésillement ou distorsion), mais<br />
manque <strong>de</strong> puissance, le JDS Labs cMoyBB est un<br />
accessoire fort intéressant. Il est capable d’alimenter<br />
<strong>de</strong>s casques à l’impédance élevée et <strong>de</strong> sensibilité<br />
faible. Sa restitution est chaleureuse, dynamique,<br />
offre une belle sensation d’espace avec <strong>de</strong>s timbres<br />
agréables. Pour <strong>de</strong>s écoutes à bas niveau ou sur un<br />
casque au son trop maigre, le mo<strong>de</strong> «bass boost»<br />
peut en outre s’avérer utile et confortable.
NOMADE<br />
Casquesintra-auriculaires&licateurcasqueportable<br />
TE-07<br />
HP-V1<br />
TE-03<br />
HP-V1<br />
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ECOUTEURS<br />
et un casque<br />
audiophile sans-fil
26 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
BOSE<br />
QuietComfot (QC)20 & 20i<br />
Bose est souvent critiqué dans les milieux audiophiles pour son approche<br />
du son parfois trop artificielle. Cependant, en matière d’innovation ou<br />
sur la qualité <strong>de</strong> conception <strong>de</strong>s produits, il est toujours le premier et le<br />
grand public l’apprécie pour cela. Avec ces écouteurs antibruit, presque<br />
unique en leur genre, il ne déroge pas <strong>de</strong> cette image à double facette.<br />
300 €<br />
Les écouteurs dotés d’embouts intra-auriculaires en<br />
silicone ou, mieux encore, en mousse à mémoire<br />
<strong>de</strong> forme, isolent par définition déjà très bien <strong>de</strong>s<br />
bruits ambiants. Cependant, dans certains cas,<br />
dans les environnements très bruyants comme à<br />
bord d’un avion ou d’une rame <strong>de</strong> métro parisien,<br />
on peut avoir envie d’être encore mieux isolé <strong>de</strong><br />
l’extérieur. Cela permet <strong>de</strong> mieux profiter <strong>de</strong> la<br />
musique, mieux entendre ses détails et cela évite<br />
d’avoir à pousser le volume ce qui est bénéfique<br />
pour la santé <strong>de</strong> l’audition.<br />
Malheureusement, installer un système antibruit<br />
sur <strong>de</strong>s écouteurs intra-auriculaires est plus<br />
compliqué que sur un casque classique où il y a<br />
<strong>de</strong> la place dans les oreillettes pour les capteurs,<br />
les processeurs, amplificateurs et batteries. Par<br />
conséquent, jusqu’à présent, les rares réalisations<br />
<strong>de</strong> ce genre n’ont pas été très efficaces ou<br />
convaincantes. Bose a quand même essayé <strong>de</strong><br />
relever le défi et ce spécialiste historique, en<br />
quelque sorte inventeur <strong>de</strong>s systèmes antibruit,<br />
nous propose avec les QuietComfort 20 (QC20) une<br />
paire d’écouteurs réellement intéressants.<br />
Les écouteurs à système actif antibruit<br />
totalement redéfinis et nettement améliorés<br />
Pour que le système <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong>s bruits<br />
extérieurs soit efficace et pas trop contraignant,<br />
Bose a décidé <strong>de</strong> couper la poire en <strong>de</strong>ux. Il n’a pas<br />
installé toute l’électronique et les capteurs, dans un<br />
boîtier pendouillant au niveau du cou <strong>de</strong> l’utilisateur<br />
et susceptible <strong>de</strong> capter <strong>de</strong>s bruits <strong>de</strong> frottement<br />
parasites. Il a divisé les choses en <strong>de</strong>ux ou plutôt<br />
en trois. Sur le QC20, les petits capteurs sont<br />
installés dans la coque <strong>de</strong> chaque oreillette, tandis<br />
que l’électronique ainsi que sa batterie lithium-ion<br />
prennent place dans un boîtier au plus proche <strong>de</strong> la<br />
prise <strong>de</strong> raccor<strong>de</strong>ment.<br />
Avec cette organisation, les mesures faites par<br />
les capteurs sont plus précises, car réalisées au<br />
niveau <strong>de</strong>s oreilles <strong>de</strong> l’utilisateur. Le système<br />
antibruit travaille <strong>de</strong> façon plus efficace et le boîtier<br />
électronique peut rester posé sur la table ou dans<br />
la poche <strong>de</strong> l’utilisateur, au plus près <strong>de</strong> la source,<br />
pour ne pas le gêner. Seule reste accessible une<br />
petite comman<strong>de</strong> au niveau <strong>de</strong> la jonction en «Y»<br />
du cordon, permettant <strong>de</strong> régler le volume, prendre<br />
<strong>de</strong>s appels téléphonique, sauter <strong>de</strong> plage ou activer<br />
les comman<strong>de</strong>s vocales d’un smartphone. Pour être<br />
compatibles avec la plupart <strong>de</strong>s téléphones, les<br />
écouteurs Bose existent en <strong>de</strong>ux versions : QC20i<br />
pour iOS ; QC20 pour Android, Windowsphone et<br />
BlackBerry.<br />
Une vraie réussite sur le plan <strong>de</strong> l’isolation<br />
phonique<br />
Sur le terrain, une fois que l’on a trouvé comment<br />
bien les enfiler, les écouteurs Bose QC20 sont<br />
confortables et tiennent bien en place. Ils sont<br />
assez volumineux et ne sont pas conçus pour faire<br />
du running, mais leurs embouts en silicone peu<br />
intrusifs, associés à <strong>de</strong>s ailettes qui se calent dans<br />
les creux supérieurs <strong>de</strong>s oreilles, assurent un bon<br />
maintien.<br />
À l’écoute, le système antibruit <strong>de</strong>s écouteurs<br />
QC20 n’apporte pas un effet aussi intense qu’avec<br />
un casque <strong>de</strong> référence comme le Bose QC25 par<br />
exemple. Cependant, il remplit bien son rôle <strong>de</strong>
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
27<br />
«filtre» notamment dans les basses fréquences sur les<br />
bruits <strong>de</strong> souffleries, moteurs ou roulements sourds. Le<br />
test du «supermarché» confirme l’intérêt <strong>de</strong> ce produit<br />
pour une utilisation en milieu hostile, additivement<br />
parlant. La réduction du bruit y fonctionne très<br />
appréciablement, et lorsque l’on n’y est pas habitué,<br />
l’effet est un peu surréaliste.<br />
Par ailleurs, même s’ils peuvent fonctionner lorsque<br />
le système antibruit est désactivé, les Bose QC20<br />
sonnent beaucoup mieux lorsque le circuit est en<br />
fonction. La restitution, relativement neutre et d’une<br />
bonne précision globale, <strong>de</strong>vient beaucoup plus<br />
dynamique et percutante. Le son est plus ouvert, aéré<br />
et défini.<br />
Certes, les performances sonores ne sont pas du<br />
même niveau qu’avec <strong>de</strong>s écouteurs traditionnels<br />
d’un prix équivalent associé à une bonne source.<br />
Néanmoins, le QC20 est agréable à écouter et son<br />
système antibruit n’est absolument pas un gadget. Il<br />
se montre d’une réelle utilité, afin d’écouter dans <strong>de</strong><br />
meilleures conditions, partout où le bruit environnant<br />
est important.<br />
Spécifications<br />
•Type : écouteurs intra-auriculaires actifs<br />
avec système antibruit<br />
•Alimentation : batterie lithium-ion d’une<br />
autonomie <strong>de</strong> 16 heures fournie<br />
•Cordon : 1,3 m avec comman<strong>de</strong>s<br />
•Accessoires fournis : 3 paires d’embouts et<br />
ailettes StayHear, câble <strong>de</strong> recharge micro-<br />
USB, étui <strong>de</strong> rangement souple en tissu<br />
•Poids : 44 g<br />
Notre avis<br />
Construction<br />
Polyvalence<br />
Intérêt<br />
Confort<br />
Qualité du son
28 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
BOWERS & WILKINS<br />
P5 Wireless 400 €<br />
Sorti début juillet, le P5W est la déclinaison<br />
sans-fil du P5. Il est fidèle à la règle <strong>de</strong> conduite<br />
<strong>de</strong> Bowers & Wilkins : adapter et améliorer un<br />
produit grand public pour la faire entrer dans le<br />
mon<strong>de</strong> audiophile. Ici, en l’occurrence, il s’agit<br />
d’un casque Bluetooth sur lequel la marque<br />
britannique a très bien travaillé l’acoustique,<br />
mais aussi sélectionné et optimisé les circuits<br />
électroniques afin d’atteindre <strong>de</strong>s performances<br />
dignes <strong>de</strong> la Hi-Fi.<br />
Extérieurement, le P5 Wireless est presque<br />
i<strong>de</strong>ntique au P5 classique. La seule différence<br />
rési<strong>de</strong> dans la prise micro-USB permettant <strong>de</strong><br />
charger la batterie interne (câble fourni), le bouton<br />
d’allumage et d’appairage Bluetooth, ainsi que<br />
trois comman<strong>de</strong>s sur l’oreillette droite pour ajuster<br />
le volume sonore, mettre en pause la lecture ou<br />
prendre un appel téléphonique (<strong>de</strong>ux microphones<br />
à réduction <strong>de</strong> bruit sont intégrées au P5W). Pour<br />
le reste, on retrouve la finition luxueuse du P5<br />
avec le bel habillage en cuir ainsi que les branches<br />
torsadées en métal poli, très fines et élégantes.<br />
Par rapport à la version filaire, le P5W n’a pris<br />
qu’une vingtaine <strong>de</strong> grammes. Du coup, même<br />
s’il n’est pas fait pour les mouvements brusques et<br />
n’isole que moyennement <strong>de</strong>s bruits extérieurs, il<br />
est toujours aussi agréable et confortable à porter<br />
pour <strong>de</strong>s trajets urbains ou en position statique au<br />
bureau ou à la maison.<br />
Des transducteurs «haute définition» et<br />
<strong>de</strong>s charges acoustiques soigneusement<br />
équilibrées<br />
À l’intérieur <strong>de</strong>s oreillettes, on retrouve <strong>de</strong>s<br />
transducteurs «haute définition» similaires à ceux<br />
du P7, le casque haut <strong>de</strong> gamme <strong>de</strong> Bowers &<br />
Wilkins. Leur diamètre n’est pas très élevé (40 mm),<br />
mais leur conception est fort soignée avec <strong>de</strong>s<br />
diaphragmes en nylon «amorti», <strong>de</strong> sérieux moteurs<br />
à aimant néodyme comportant un puit central <strong>de</strong><br />
décompression et <strong>de</strong>s bobines <strong>de</strong> types CCAW (en<br />
cuivre plaqué argent).<br />
Cependant, par rapport au P5 classique, les<br />
charges acoustiques <strong>de</strong>s oreillettes du P5W ont un<br />
peu moins <strong>de</strong> volume, car elles doivent accueillir<br />
une batterie ainsi que <strong>de</strong>s circuits <strong>de</strong> réception<br />
Bluetooth et d’amplification. Bowers & Wilkins<br />
a fait attention à bien optimiser ce volume et il<br />
a fait en sorte qu’il soit parfaitement équilibré,<br />
i<strong>de</strong>ntique entre les <strong>de</strong>ux oreillettes. La place prise<br />
par la batterie et les circuits dans l’une <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />
oreillettes est ainsi dupliquée dans l’autre par un<br />
faux circuit et un bloc <strong>de</strong> batterie fictif.<br />
Les charges closes sont par ailleurs soigneusement<br />
amorties par <strong>de</strong>s rubans <strong>de</strong> mousse tandis que<br />
toutes les pièces ainsi que les câbles sont bien<br />
rangés, fixés et collés afin d’éviter les vibrations<br />
parasites.<br />
Un fonctionnement optimisé aussi bien pour<br />
le sans-fil que la liaison filaire<br />
Léger, doté d’oreillettes supra-auriculaires, se<br />
repliant à plat pour se ranger dans sa pochette<br />
matelassée <strong>de</strong> transport, le Bowers & Wilkins est<br />
bien conçu pour un usage en déplacement et<br />
sa liaison Bluetooth sans-fil renforce sa vocation<br />
noma<strong>de</strong>. Mais il peut également être utilisé en<br />
liaison filaire comme un casque Hi-Fi. Pour cela,<br />
il est fourni avec un câble amovible à prise minijack<br />
qui ne comporte pas <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> ni <strong>de</strong><br />
microphone pour smartphone. Le câble se branche<br />
à l’intérieur <strong>de</strong> l’oreillette gauche, comme sur les<br />
autres casques haut <strong>de</strong> gamme (P5 et P7) <strong>de</strong> la<br />
marque. C’est élégant, mais ce n’est pas ce qu’il y<br />
a <strong>de</strong> plus pratique. Par ailleurs, une fois branché, le<br />
câble désactive automatiquement le mo<strong>de</strong> sans-fil.<br />
Lors <strong>de</strong> la conception du P5W, Bowers & Wilkins a<br />
tout d’abord fait en sorte d’obtenir les meilleures<br />
performances sonores en mo<strong>de</strong> filaire. Les circuits
d’amplification permettant le mo<strong>de</strong> sans-fil ont<br />
ensuite été sélectionnés pour leur qualité musicale<br />
et non dans le but <strong>de</strong> corriger certains défauts<br />
acoustiques. C’est une démarche typiquement<br />
audiophile qui consiste à optimiser chaque élément,<br />
en commençant par le début afin d’éviter <strong>de</strong><br />
compenser <strong>de</strong>s lacunes après coup et perdre au<br />
passage <strong>de</strong>s détails et <strong>de</strong> la définition.<br />
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
29<br />
Un son clair, ouvert et aéré bien loin <strong>de</strong>s<br />
habituels casques Bluetooth au rendu boomy<br />
Sur le terrain, bien que le ban<strong>de</strong>au <strong>de</strong> l’arceau soit un<br />
peu étroit, les coussinets supra-auriculaires à mousse<br />
à mémoire <strong>de</strong> forme du Bowers & Wilkins P5 Wireless<br />
apportent un très bon confort, même sur <strong>de</strong> longues<br />
pério<strong>de</strong>s d’utilisation (plus d’une <strong>de</strong>mi-heure sans<br />
décrocher).<br />
À l’écoute en mo<strong>de</strong> filaire, l’esthétique sonore <strong>de</strong> ce<br />
casque est claire, cristalline et donne une sensation<br />
<strong>de</strong> belle définition. Le son est rapi<strong>de</strong>, dynamique. Il<br />
n’y a pas lour<strong>de</strong>ur ou d’embonpoint dans les basses<br />
tandis que l’aigu est limpi<strong>de</strong>, sans agressivité ni<br />
stri<strong>de</strong>nce.Sur la chanson «Foundation» <strong>de</strong> Years &<br />
Years, la restitution du B&W P5W procure <strong>de</strong> bonnes<br />
impressions d’aération et d’espace. Cela convient<br />
très bien à ce morceau <strong>de</strong> Dream Pop. Les timbres<br />
sont très jolis, très propres, presque policés.<br />
Sur <strong>de</strong>s extraits R’nB avec <strong>de</strong>s sons <strong>de</strong> boîte à rythme<br />
un peu lourds. Le B&W P5W est plus réservé. Il ne<br />
cherche pas à faire un gros son, cependant les graves<br />
ne sont pas absents, mais juste un peu retenus,<br />
évitant les excès, les bourdonnements et effets<br />
boomy.<br />
En liaison Bluetooth sans-fil, on retrouve la même<br />
personnalité sonore, encore plus dégraissée dans<br />
le bas du spectre. Les graves ne sont pas mis en<br />
avant. Ils sont propres, bien tenus. Cela fait du bien<br />
d’entendre un casque qui n’essaie pas <strong>de</strong> pousser sur<br />
les basses, pour donner une ampleur artificielle, au<br />
risque d’être étouffant, lourd et fatigant. Pour autant,<br />
le B&W P5W ne manque pas d’emphase, ni même<br />
<strong>de</strong> chaleur. Il distille toujours <strong>de</strong>s timbres superbes,<br />
très propres, d’une belle définition. La restitution est<br />
limpi<strong>de</strong>, illuminée d’une élégante clarté. Le son est à<br />
la fois délicat, précis et rapi<strong>de</strong>. Incontestablement, les<br />
circuits <strong>de</strong> réception et d’amplification fonctionnent<br />
très bien. Le Bowers & Wilkins P5W est sûrement le<br />
premier modèle Bluetooth à mériter le qualificatif <strong>de</strong><br />
casque audiophile.<br />
Spécifications<br />
•Type : casque supra-auriculaire sans-fil, à charge close<br />
•Transmission : filaire ou Bluetooth 3.0<br />
•Batterie : lithium-ion, 17 h d’autonomie<br />
•Transducteurs : dynamiques <strong>de</strong> 40 mm<br />
•Réponse en fréquence : 10 Hz à 20 kHz<br />
•Impédance : 22 ohms<br />
•Sensibilité : 109 dB/V à 1 kHz<br />
•Accessoires fournis : pochette <strong>de</strong> rangement, câble<br />
•USB/micro-USB, câble mini-jack <strong>de</strong> 1,2 m<br />
•Poids : 213 g<br />
Notre avis<br />
Construction<br />
Confort<br />
Polyvalence<br />
Qualité du son<br />
Intérêt
30 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
FINAL<br />
Final Heaven VI<br />
L’audiophile Kanemori Takai, ancien prési<strong>de</strong>nt et fondateur <strong>de</strong> Final<br />
Audio Design, est décédé en 2013. Lors du High End <strong>de</strong> Munich <strong>2015</strong>, son<br />
successeur Mitsuru Hosoo a insisté sur la fabrication artisanale <strong>de</strong> ses<br />
produits à Tokyo. Un savoir-faire d’horloger suisse préservé par la marque qui<br />
s’appelle désormais « Final ».<br />
550 €<br />
Les Heaven V ou le Piano Forte IX, testés dans notre<br />
<strong>Gui<strong>de</strong></strong> casques et écouteurs 2014 et celui <strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
avaient annoncé l’esprit minutieux, audiophile<br />
et musical <strong>de</strong> Final. Les Heaven VII gar<strong>de</strong>nt ce<br />
style avec une construction exigeante et un rendu<br />
sonore très agréable. Sa boîte d’emballage en<br />
finition imitation peau <strong>de</strong> crocodile s’ouvre sur <strong>de</strong>s<br />
écouteurs logés dans <strong>de</strong> la simili-fourrure.<br />
Un élégant et luxueux étui <strong>de</strong> rangement en métal<br />
argenté, avec intérieur mousse, est fourni. Attention<br />
à bien y placer les écouteurs pour le refermer.<br />
De finition noire ou argentée, les oreillettes sont<br />
en acier inoxydable injecté et moulé à très haute<br />
température (MIM pour Metal Injection Molding) ce<br />
qui leur donne une forme précise en garantissant<br />
une très gran<strong>de</strong> isolation acoustique. La charge<br />
interne a été optimisée par Final, notamment au<br />
niveau <strong>de</strong> la face arrière dont les motifs en triangle<br />
sont supposés minimiser les résonances internes.<br />
La technologie propriétaire BAM (pour Balancing<br />
Air Motion) équilibre la pression et la circulation<br />
<strong>de</strong> l’air à l’intérieur <strong>de</strong>s oreillettes. Comme sur<br />
les Heaven V, les Transducteurs sont <strong>de</strong>s modèles<br />
à armature balancée, une solution très haut-<strong>de</strong>gamme<br />
habituellement propre au matériel médical<br />
ou professionnel. Ces transducteurs sont protégés<br />
par un filtre à mailles doublé d’un amortisseur<br />
acoustique dont la combinaison a pour but<br />
d’optimiser la réponse en fréquence et maximiser le<br />
rendu <strong>de</strong>s détails.<br />
Les tailles <strong>de</strong>s cinq paires d’embouts<br />
interchangeables, en silicones, fournies avec les<br />
écouteurs Heaven VII, s’adaptent aux oreilles <strong>de</strong><br />
tous avec confort. Leur effet « ventouse » dans la<br />
cavité auriculaire procure une excellente isolation<br />
phonique. Attention, cependant au poids <strong>de</strong>s<br />
écouteurs, qui peuvent bouger lorsqu’on marche<br />
rapi<strong>de</strong>ment ou que l’on court.<br />
Ces écouteurs ne sont pas fait pour faire du sport,<br />
tandis que leur câble plat, sans microphone ni<br />
comman<strong>de</strong> pour smartphone (ce qui est un peu<br />
dommage) est dans l’esprit audiophile du produit.<br />
À l’écoute, les écouteurs Heaven VII sont rapi<strong>de</strong>s et<br />
précis avec une scène large et profon<strong>de</strong>. Les aigus<br />
frappent par leur détail et leur clarté, tout comme<br />
les médiums bien valorisés dont on apprécie les<br />
nuances. Les basses, sans être privilégiées, ne<br />
sont pas effacées et leur relief permet largement<br />
d’apprécier les styles où elles dominent. Cette<br />
restitution incarne l’une <strong>de</strong>s belles réussites <strong>de</strong>s<br />
recherches acoustiques <strong>de</strong> Final. Ajoutée à une<br />
construction soignée, cette qualité d’écoute fait <strong>de</strong>s<br />
Heaven VII une excellente paire d’écouteurs intraauriculaires<br />
pour une utilisation audiophile noma<strong>de</strong><br />
en ambiance relax et feutrée.<br />
Spécifications<br />
•Type : intra-auriculaires fermés<br />
•Réponse en fréquence : non-communiquée<br />
•HP : armatures balancées mono-voie<br />
•Impédance : 24 Ω<br />
•Cordon : 1,2 m plat avec mini-jack 2 contacts<br />
•Poids : 29 g<br />
•Accessoire : boîtier <strong>de</strong> rangement en acier inox, 5<br />
paires d’embouts interchangeables en silicone <strong>de</strong> tailles<br />
différentes<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Qualité du son<br />
Polyvalence<br />
Intérêt
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
31<br />
RHA<br />
T10i<br />
RHA est une marque anglaise que nous suivons <strong>de</strong>puis 2012, que nous avons connu<br />
avec un casque assez médiocre, le SA-850, et qui <strong>de</strong>puis ne cesse <strong>de</strong> s’améliorer. Elle se<br />
consacre désormais exclusivement aux écouteurs et sa nouvelle génération <strong>de</strong> modèles<br />
semi-propos, incarnée ici par le T10i, est particulièrement réussie.<br />
150 €<br />
La qualité <strong>de</strong> réalisation et le contenu du<br />
packaging sont impressionnants en regard du<br />
prix annoncé. Proposés souvent à moins <strong>de</strong> 150 €,<br />
les écouteurs RHA T10i sont livrés avec une housse<br />
<strong>de</strong> transport et pas moins <strong>de</strong> dix paires d’embouts<br />
interchangeables dont <strong>de</strong>ux en mousse à mémoire<br />
<strong>de</strong> forme et <strong>de</strong>ux en silicone à doubles franges.<br />
Leur emballage contient également <strong>de</strong>ux jeux <strong>de</strong><br />
filtres acoustiques, équipés <strong>de</strong> grilles métalliques,<br />
permettant <strong>de</strong> personnaliser le rendu sonore.<br />
Les coques <strong>de</strong>s écouteurs sont <strong>de</strong> leur côté très<br />
luxueuses puisqu’elles font appel à <strong>de</strong> l’acier<br />
inoxydable moulé par injection. D’une gran<strong>de</strong><br />
Spécifications<br />
•Type : écouteurs intra-auriculaires<br />
•Transducteurs : dynamiques<br />
•Sensibilité : 100 dB<br />
•Impédance : 16 Ω<br />
•Réponse en fréquence : 16 Hz à 40 kH<br />
•Poids : 41 g<br />
•Câble : 1,35 m avec comman<strong>de</strong>s et micro pour smartphone<br />
•Accessoires fournis : huit paires d’embouts en silicone<br />
et <strong>de</strong>ux paires en mousse mallette <strong>de</strong> rangement, <strong>de</strong>ux<br />
paires <strong>de</strong> filtres acoustiques, pince cravate<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Qualité du son<br />
Polyvalence<br />
Intérêt<br />
robustesse et d’une gran<strong>de</strong> inertie, elles accueillent<br />
<strong>de</strong>s transducteurs électrodynamiques réalisés sur<br />
mesure, propre à RHA et portant la référence 770.1.<br />
La forme <strong>de</strong> ces coques est celle d’oreillettes <strong>de</strong><br />
scène <strong>de</strong>stinées aux musiciens. Une fois en place,<br />
elles remplissent tout l’espace dans le creux <strong>de</strong>s<br />
oreilles et leurs câbles, disposant d’originales<br />
gaines à mémoire <strong>de</strong> forme, font le tour, par le<br />
<strong>de</strong>ssus, <strong>de</strong>s pavillons auditifs. Cette disposition<br />
assure un niveau d’isolation phonique élevé<br />
et une bonne tenue même lors <strong>de</strong> mouvements<br />
brusques.<br />
Sur le terrain, on constate que RHA a encore<br />
quelques points à améliorer pour être tout à fait à<br />
la hauteur <strong>de</strong>s meilleurs. Les jonctions <strong>de</strong>s câbles<br />
au niveau <strong>de</strong>s écouteurs présentent quelques<br />
faiblesses, le serre-câble est inutilisable, car placé<br />
sous la comman<strong>de</strong> pour smartphone, les oreillettes<br />
sont un peu lour<strong>de</strong>s et le câble relativement épais<br />
produit quelques résonances microphoniques.<br />
Malgré cela, nous avons été favorablement<br />
impressionnés par le rapport qualité/prix<br />
<strong>de</strong>s RHA T10i. Leur restitution, assez ample<br />
et chaleureuse, est musclée et dynamique. La<br />
définition n’est pas aussi poussée et les timbres<br />
ne sont pas aussi délicats qu’avec les meilleurs<br />
modèles <strong>de</strong> la catégorie, mais la restitution est<br />
propre, bien équilibrée avec <strong>de</strong>s graves percutants<br />
et une bonne tenue en puissance. Le son donne<br />
une bonne impression <strong>de</strong> puissance et d’aisance,<br />
<strong>de</strong> poigne et <strong>de</strong> consistance. RHA est maintenant<br />
<strong>de</strong>venue une marque sur laquelle il faut compter et<br />
pour l’affirmer, elle garantit désormais ses produits<br />
trois ans.
32 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
FOCAL<br />
Sphear<br />
Le fabricant français Focal<br />
lance sa première paire<br />
d’écouteurs intra-auriculaires.<br />
Elle s’appelle Sphear et<br />
elle est bourrée <strong>de</strong> bonnes<br />
intentions ainsi que <strong>de</strong><br />
bonnes idées.<br />
Focal, aujourd’hui le plus grand constructeur<br />
hexagonal d’enceintes et <strong>de</strong> haut-parleurs est<br />
connu à l’étranger pour ses nouvelles enceintes<br />
<strong>de</strong> luxe <strong>de</strong> la famille Sopra ou encore pour ses<br />
réalisations High End comme celles <strong>de</strong> la série<br />
Utopia présentes tant dans l’univers du Hi-Fi que<br />
celui du Car Audio. Mais heureusement, Focal<br />
n’oublie pas qu’il s’est un jour appelé JM Lab,<br />
<strong>de</strong>s initiales <strong>de</strong> son fondateur Jacques Mahul.<br />
L’enseigne JM Lab est d’ailleurs toujours indiquée à<br />
l’entrée <strong>de</strong> l’usine, à la Talaudière (proche <strong>de</strong> Saint<br />
Étienne) que nous venons <strong>de</strong> visiter.<br />
Focal entretient donc une relation particulière<br />
avec les Français, pour qui il a toujours représenté<br />
une marque populaire (au sens noble du terme).<br />
Aussi, pour ses premiers pas dans l’univers <strong>de</strong>s<br />
écouteurs intra-auriculaires, le constructeur, fidèle<br />
à ses principes démocratiques, a décidé d’adopter<br />
une attitu<strong>de</strong> sérieuse et pleine d’humilité. Il a<br />
bien potassé sa copie afin <strong>de</strong> proposer un produit<br />
honnête, accessible, qui n’entend pas révolutionner<br />
le genre, mais apporte quelques idées neuves.<br />
Le secret pour concilier confort et<br />
performance est dans la répartition <strong>de</strong>s<br />
masses<br />
Pour concevoir les Sphear, dont le nom est la<br />
contraction <strong>de</strong> «Sphere» et «Hear» (écoute),<br />
l’équipe Focal a cherché à obtenir la meilleure<br />
solution conciliant confort et performance. Il a choisi<br />
<strong>de</strong>s coques d’oreillettes relativement volumineuses<br />
pouvant accueillir <strong>de</strong>s transducteurs <strong>de</strong> bonne taille,<br />
10,8 mm <strong>de</strong> diamètre. Ces coques sont sphériques<br />
et font porter le poids sur les <strong>de</strong>s pavillons auditifs<br />
(calées entre le tragus et l’antitragus). Elles sont<br />
également munies <strong>de</strong> «trompes»<br />
plongeant dans les conduits auditifs.<br />
Sans appuyer ou exercer trop <strong>de</strong> pression,<br />
ces trompes permettent un bon couplage<br />
avec les tympans et, <strong>de</strong> cette manière, <strong>de</strong><br />
fournir une large réponse en fréquence ainsi<br />
qu’un bon niveau d’isolation phonique.<br />
Six paires d’embouts, dont trois en silicones<br />
et trois en mousses à mémoire <strong>de</strong> forme, sont<br />
fournies avec les écouteurs Sphear, <strong>de</strong> même<br />
qu’un petit étui <strong>de</strong> rangement bombé, bien<br />
rigi<strong>de</strong> à fermeture éclair. Le câble se termine<br />
par une prise mini-jack et il est d’une épaisseur<br />
bien calculée pour éviter <strong>de</strong> l’emmêler. Il porte<br />
un microphone ainsi qu’une comman<strong>de</strong>, unique<br />
et universelle (compatible iOS, Android et<br />
Windowsphone), implantée sur un boîtier rond<br />
au niveau <strong>de</strong> la jonction en Y.<br />
La qualité <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong> l’ensemble est<br />
correcte. La charge <strong>de</strong>s transducteurs est<br />
accordée par trois petits évents <strong>de</strong> 1, 1.4 et 3<br />
mm <strong>de</strong> diamètre afin d’approcher la courbe <strong>de</strong><br />
réponse idéale définie par Focal.<br />
Les coques en plastique <strong>de</strong>s oreillettes<br />
paraissent un peu économiques. Par contre,<br />
leur habillage par <strong>de</strong>s boucliers en aluminium, sur<br />
lesquels sont découpés <strong>de</strong>s logos Focal, apporte<br />
une jolie touche <strong>de</strong> préciosité.<br />
À l’écoute : <strong>de</strong> la couleur et <strong>de</strong> l’énergie<br />
À l’usage, les Focal Sphear peuvent se révéler d’un<br />
confort étonnant tout en offrant une bonne tenue<br />
lorsque l’on est en mouvement. Cependant, leurs<br />
volumineuses coques risquent <strong>de</strong> ne pas convenir<br />
à toutes les oreilles surtout celles (principalement
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
33<br />
féminines) qui ont <strong>de</strong> petites ouvertures. L’isolation<br />
phonique est déjà d’un bon niveau lorsque l’on utilise<br />
les embouts en silicone, mais s’améliore lorsque l’on<br />
passe aux mousses à mémoire <strong>de</strong> forme.<br />
À l’écoute, l’équilibre tonal nous a paru aussi un peu<br />
plus réussi avec les embouts en mousses à mémoire<br />
<strong>de</strong> forme. Les Sphear proposent une restitution assez<br />
expressive avec <strong>de</strong>s timbres riches, un aigu parfois un<br />
peu incisif, à la limite du clinquant, mais avec une très<br />
bonne définition générale. La réponse n’est absolument<br />
pas maigre, le registre grave est dynamique. Il a du<br />
grain et <strong>de</strong> la générosité sans trop en faire. Les voix,<br />
notamment féminines, sont un peu plus hautes qu’on<br />
a l’habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> les entendre et très détaillées. Les<br />
effets <strong>de</strong> réverbérations et d’espace sont transcrits avec<br />
acuité.<br />
Contrairement à certains écouteurs provenant <strong>de</strong><br />
marques Hi-Fi, les Sphear ne sont pas ennuyeux ou<br />
artificiellement policés. Ils privilégient l’énergie sur tous<br />
les styles <strong>de</strong> musique. Leur sensibilité est bonne, mais<br />
il faut pousser un peu le volume pour qu’ils donnent<br />
leur pleine mesure. Après une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> rodage, qui<br />
a gommé l’aspect un peu aci<strong>de</strong> <strong>de</strong>s aigus, nous avons<br />
apprécié la voix d’Alicia Keys accompagnée au piano<br />
et d’un rythme électro écrasant sur notre morceau <strong>de</strong><br />
test «No One». Les membres du groupe Die Antwoord<br />
se sont déchaînés sur «Enter The Ninja». La voix <strong>de</strong><br />
poupée mi-acidulée mi-sucrée <strong>de</strong> la chanteuse Yolandi<br />
Vi$$er a trouvé du répondant avec le slam très rythmé et<br />
vindicatif <strong>de</strong> son acolyte rappeur Watkin Tudor Jones.<br />
Les écouteurs Focal Sphear ont incontestablement du<br />
tempérament et <strong>de</strong>s choses à raconter. Ce ne sont pas<br />
les écouteurs les plus tendres que nous ayons écoutés,<br />
mais ils séduisent par leur énergie, leur dynamisme et<br />
leur expressivité.<br />
Notre avis<br />
Construction<br />
130 €<br />
Spécifications<br />
•Type : écouteurs intra-auriculaires<br />
•Transducteurs : dynamiques <strong>de</strong> 10,8 mm<br />
•Sensibilité : 103 dB SPL/1 mW/1 kHz<br />
•Impédance : 16 Ω<br />
•Réponse en fréquence : 20 Hz à 20 kHz<br />
•Distorsion à 1 mW <strong>de</strong> 50 Hz à 10 kHz :
34 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
MEELECTR<strong>ON</strong>ICS<br />
M6-Pro<br />
Meelectronics est une marque que nous venons <strong>de</strong> découvrir et qui gagne à<br />
être connue. Proposés à seulement 50 €, ses écouteurs M6-Pro sont fournis<br />
avec un large jeu d’accessoires et apportent un haut niveau d’isolation<br />
phonique, <strong>de</strong>s performances intéressantes ainsi qu’une ergonomie adaptée au<br />
mouvement.<br />
50 €<br />
Nous les avons découverts en allant faire notre<br />
shopping à la boutique parisienne du site<br />
AudioGar<strong>de</strong>n.fr. Sur le papier, ces écouteurs<br />
Meelectronics ont vraiment tout pour plaire compte<br />
tenu <strong>de</strong> leur tarif économique. Tout d’abord, ils<br />
reprennent la forme ergonomique d’oreillettes <strong>de</strong><br />
scène, pour musiciens, comme on en trouve par<br />
exemple chez Shure. Ils sont en outre fournis avec<br />
<strong>de</strong>ux câbles détachables, l’un classique et l’autre<br />
avec microphone et comman<strong>de</strong> pour smartphone.<br />
C’est une première sur <strong>de</strong>s écouteurs à seulement<br />
50 €. Et ce n’est pas tout, car les M6-Pro sont livrés<br />
avec pas moins <strong>de</strong> sept paires d’embouts afin <strong>de</strong><br />
s’adapter à toutes les situations et morphologies<br />
: <strong>de</strong>ux en mousse Comply pour une isolation<br />
phonique maximale et six en silicones dont une à<br />
doubles franges ainsi que <strong>de</strong>ux à triples franges.<br />
Enfin, s’ajoute une soli<strong>de</strong> petite mallette <strong>de</strong><br />
rangement et un adaptateur jack 6,35 mm. C’est du<br />
jamais vu à ce prix.<br />
Dans la réalité, ces écouteurs ne déçoivent pas non<br />
plus et tiennent même très bien leurs promesses.<br />
Ils sont livrés en kits : oreillettes, câbles et embouts<br />
intra-auriculaires chacun <strong>de</strong> leur côté. Pour assurer<br />
un bon maintien lorsque l’on est en mouvement, les<br />
câbles sont <strong>de</strong> type «tour d’oreille» avec <strong>de</strong>s gaines<br />
flexibles à mémoire <strong>de</strong> forme, une pince cravate<br />
et un serre-câble pour les resserrer sous le cou ou<br />
dans la nuque.<br />
Les écouteurs ont <strong>de</strong>s coques transparentes ce qui<br />
est assez original et fait penser encore une fois à<br />
<strong>de</strong>s modèles plus haut <strong>de</strong> gamme <strong>de</strong> chez Shure.<br />
Ils accueillent chacun un transducteur dynamique<br />
<strong>de</strong> 10 mm.<br />
À l’écoute, les M6-Pro ont certes quelques lacunes.<br />
Leur registre grave est légèrement pneumatique, le<br />
bas-médium est un peu sec et l’aigu n’est pas hyper<br />
détaillé. Mais globalement, ils se défen<strong>de</strong>nt très<br />
bien. Leur réponse est d’un équilibre agréable,<br />
avec <strong>de</strong>s basses qui ont la pêche et un haut du<br />
spectre plein <strong>de</strong> douceur. La sensation d’espace<br />
est également très bien rendue. Le son n’est pas<br />
confiné. Il est au contraire étonnamment bien aéré.<br />
On doit cela au registre médium d’une bonne<br />
définition, ouvert et chantant. Ajouter à cela que<br />
la tenue en puissance <strong>de</strong>s écouteurs M6-Pro est<br />
<strong>de</strong> bon niveau et que sa sensibilité est correcte et<br />
vous obtenez un produit très réussi, d’un excellent<br />
rapport qualité/prix.<br />
Spécifications<br />
•Type : intra-auriculaires, classe IPX5<br />
•Réponse en fréquence : 20 Hz à 20 kHz<br />
•Transducteurs : dynamiques <strong>de</strong> 10 mm<br />
•Sensibilité : 100 dB/1 mW/1 kHz<br />
•Impédance : 16 Ω à 1 kHz<br />
•Puissance admissible : 30 mW<br />
•Cordon : 2 câbles interchangeables <strong>de</strong> 1,3 m, dont un<br />
avec comman<strong>de</strong>s et microphone pour smartphone<br />
•Poids : n.c.<br />
•Accessoires : mallette <strong>de</strong> rangement, sept paires d’embouts<br />
en silicone, paire d’embouts en mousse Comply,<br />
adaptateur jack 6,35 mm, 2 pinces cravate<br />
Notre avis<br />
Confort<br />
Qualité du son<br />
Polyvalence<br />
Intérêt
DISTRIBUTI<strong>ON</strong><br />
SÉLECTI<strong>ON</strong>NEUR DE HIFI D’EXCEPTI<strong>ON</strong> DEPUIS 1978<br />
ADL EH800<br />
Écouteurs intra-auriculaires<br />
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ADL<br />
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36 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
SENNHEISER<br />
IE 800<br />
Lancés il y a déjà trois ans, les IE 800 restent<br />
les écouteurs intra-auriculaires les plus haut <strong>de</strong><br />
gamme <strong>de</strong> chez Sennheiser. Ce sont <strong>de</strong>s modèles<br />
précieux, équipés <strong>de</strong> coques en céramique, mais<br />
dont la restitution n’est pas uniquement délicate.<br />
Bien qu’ayant une très large gamme <strong>de</strong><br />
produits et une excellente réputation dans le<br />
secteur professionnel, Sennheiser ne propose pas<br />
d’oreillettes spécifiquement dédiées aux musiciens<br />
ou à la scène. Il laisse cela à <strong>de</strong>s spécialistes comme<br />
Shure ou Ultimate Ears.<br />
Des coques en céramiques et une traque <strong>de</strong><br />
toute résonance ou vibration parasite<br />
Aussi les IE 800 ne s’adressent pas à <strong>de</strong>s<br />
utilisateurs qui veulent faire un usage musclé <strong>de</strong><br />
leurs écouteurs. Ils sont plutôt conçus pour <strong>de</strong>s<br />
audiophiles soigneux et attentionnés. Car pour<br />
obtenir un son d’une gran<strong>de</strong> pureté, sans résonance<br />
ou coloration parasite, Sennheiser a doté les IE 800<br />
<strong>de</strong> coques en céramique. Ce n’est pas aussi fragile<br />
que <strong>de</strong> la porcelaine ni d’ailleurs que beaucoup <strong>de</strong><br />
coques en plastique, mais il vaut mieux éviter <strong>de</strong><br />
marcher <strong>de</strong>ssus ou <strong>de</strong> les faire tomber <strong>de</strong> haut sur<br />
une surface dure, car ils peuvent casser.<br />
Par ailleurs, pour aller encore plus loin dans la<br />
traque aux résonances parasites, Sennheiser a mis<br />
au point pour ses écouteurs IE 800, un système<br />
breveté <strong>de</strong> doubles charges accordées. Cela se<br />
matérialise, à l’arrière <strong>de</strong>s coques <strong>de</strong>s oreillettes,<br />
par <strong>de</strong>ux petits évents à tubulures profilées en inox.<br />
Un transducteur électrodynamique <strong>de</strong><br />
petit diamètre mais capable <strong>de</strong> grosses<br />
performances<br />
Pour maximiser le confort, le revêtement <strong>de</strong>s<br />
coques en céramiques <strong>de</strong>s IE800 est <strong>de</strong> type<br />
hypoallergénique. Les embouts le sont aussi et<br />
disponibles en profil rond ou en profil ovale, pour<br />
mieux s’adapter à la morphologie auriculaire <strong>de</strong><br />
l’utilisateur. Enfin les écouteurs, sont <strong>de</strong> toute petite<br />
taille pour pourvoir se glisser très facilement dans<br />
les oreilles. Pour y arriver, Sennheiser a développé<br />
un transducteur inédit, <strong>de</strong> petit diamètre (7 mm),<br />
mais à très large réponse en fréquence puisqu’il<br />
couvre <strong>de</strong> 5 Hz à 46,5 kHz (à mois -10 dB).<br />
À l’usage, les écouteurs IE 800 sont particulièrement<br />
confortables. Leur légèreté et leur compacité<br />
font qu’on les oublie très rapi<strong>de</strong>ment. D’autant<br />
qu’ils tiennent bien en place. Leur cordon n’est<br />
pas amovible (ce qui est dommage), mais on peut<br />
«débrancher» sa partie basse, pour éventuellement<br />
y brancher un microphone pour smartphone. Il<br />
est anti-nœud et peut faire quelques bruits <strong>de</strong><br />
frottement, mais il suffit <strong>de</strong> le pincer sous le cou,<br />
grâce au serre-câble intégré, pour régler ce petit<br />
souci. L’isolation phonique est quant à elle <strong>de</strong> bon<br />
niveau, mais sans excès, <strong>de</strong> façon à pouvoir encore<br />
entendre les bruits et conversations extérieurs.<br />
Un son d’une ampleur et d’une <strong>de</strong>nsité<br />
étonnante qui ne nuit pas à la finesse <strong>de</strong> la<br />
restitution<br />
À l’écoute, les IE 800 surprennent par l’ampleur,<br />
la générosité qu’ils donnent à la restitution. On<br />
s’attendait à un son beaucoup plus léger, clair et<br />
diaphane. Mais contrairement à la plupart <strong>de</strong> ses<br />
concurrents, qui utilisent souvent <strong>de</strong>s transducteurs
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
37<br />
multiples à armatures balancées, les Sennheiser IE 800,<br />
avec leurs uniques transducteurs électrodynamiques,<br />
sont beaucoup plus chaleureux et virulents dans le<br />
bas du spectre. Leurs timbres sont plus charnus, plus<br />
<strong>de</strong>nses et l’équilibre tonal apparaît même légèrement<br />
<strong>de</strong>scendant. Sur les voix et instruments acoustiques,<br />
la transcription paraît <strong>de</strong> cette manière beaucoup plus<br />
incarnée. L’IE 800 n’en <strong>de</strong>meure pas moins très délicat<br />
et transparent dans le haut du spectre. Les aigus ne sont<br />
absolument pas mis en avant, mais se détachent très<br />
bien du message sans interférence. Le travail, effectué<br />
sur les doubles chambres accordées <strong>de</strong>s écouteurs, avait<br />
pour but <strong>de</strong> limiter <strong>de</strong> façon drastique les phénomènes<br />
d’intermodulation, et cela porte ses fruits. Car à tous les<br />
niveaux sonores (du plus faible au plus fort), le message<br />
musical <strong>de</strong>s IE 800 apparaît d’une très gran<strong>de</strong> limpidité,<br />
très détaillé et parfaitement maitrisé. Le registre grave<br />
est profond, puissant, mais (si la source est bonne) il<br />
n’écrase pas le reste du spectre. Le registre médium est<br />
très riche et même coloré, mais ne semble pas artificiel.<br />
L’espace stéréophonique est large, bien défini et les<br />
aigus sont d’une gran<strong>de</strong> précision, informatifs tout en<br />
restant discrets.<br />
En <strong>de</strong>hors du fait qu’ils révèlent assez vite les défauts<br />
d’un enregistrement ou d’une source (lour<strong>de</strong>ur dans<br />
le grave, manque d’aération, dynamique écourtée…)<br />
les écouteurs IE 800 sont donc <strong>de</strong>s écouteurs très<br />
agréables, pas du tout mièvres ou policés, mais offrant<br />
un son musclé, précis, et capable <strong>de</strong> performances <strong>de</strong><br />
haut niveau.<br />
Notre avis<br />
Construction<br />
700 €<br />
Spécifications<br />
•Type : intra-auriculaires semi-ouverts<br />
•Réponse en fréquence : 8 Hz à 41 kHz<br />
•HP : dynamiques <strong>de</strong> 7 mm <strong>de</strong> diamètre<br />
•Impédance : 16 Ω<br />
•Niveau <strong>de</strong> pression : 103 dB<br />
•Cordon : 1,2 m en cuivre OFC<br />
•Poids : 8 g<br />
•Accessoires : cinq paires d’embouts en<br />
silicone, boîtier <strong>de</strong> rangement avec habillage<br />
en cuir, kit <strong>de</strong> nettoyage<br />
Polyvalence<br />
Intérêt<br />
Confort<br />
Qualité du son
Votre musique, partout !<br />
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vous soyez !<br />
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40 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
B&O PLAY<br />
Beoplay A2<br />
Lancée sous la marque B&O Play, l’enceinte<br />
Bluetooth noma<strong>de</strong> A2 s’inscrit dans la nouvelle<br />
génération <strong>de</strong> produits Bang & Olufsen dédiés<br />
à un public plus jeune et trendy. Elle cumule<br />
un <strong>de</strong>sign soigné et ergonomique ainsi qu’un<br />
son qui a du coffre.<br />
400 €<br />
Avec la Beoplay A2, le danois Bang & Olufsen,<br />
n’est pas tombé dans le travers <strong>de</strong> vouloir faire trop<br />
petit ce qui se serait traduit par un son inaudible <strong>de</strong><br />
crécelle. Cette enceinte conserve <strong>de</strong>s proportions<br />
suffisantes pour fournir une restitution sonore<br />
agréable, avec <strong>de</strong> l’assise raisonnable dans le grave.<br />
Un produit au <strong>de</strong>sign luxueux et fonctionnel<br />
avec un corps en aluminium extrudé<br />
La Beoplay A2 reste néanmoins relativement<br />
compacte. Elle est large et haute, mais aussi toute<br />
fine (moins <strong>de</strong> 5 cm d’épaisseur) pour pouvoir se<br />
glisser aisément dans un sac ou une valise. Comme<br />
tous les produits B&O Play, cette enceinte est<br />
disponible en plusieurs finitions : gris bronzé, vert<br />
kaki ou noir.<br />
Les <strong>de</strong>ux faces <strong>de</strong> l’enceinte sont formées <strong>de</strong><br />
panneaux en matériaux <strong>de</strong> synthèse ajourés avec<br />
<strong>de</strong>s coins arrondis pour ne pas craindre les chocs.<br />
Derrière ces panneaux, les transducteurs sont fixés<br />
sur <strong>de</strong>s baffles en ABS et protégés <strong>de</strong> la poussière<br />
ainsi que <strong>de</strong>s éclaboussures par <strong>de</strong>s filtres en<br />
textile.<br />
Entre les <strong>de</strong>ux faces, le corps <strong>de</strong> l’enceinte est<br />
réalisé à partir d’un cadre en aluminium extrudé.<br />
Sa tranche, en léger renfoncement, accueille les<br />
boutons <strong>de</strong> mise sous tension, réglage <strong>de</strong> volume,<br />
d’appairage Bluetooth et <strong>de</strong> sélection <strong>de</strong> la source<br />
ainsi que <strong>de</strong>s prises d’entrée auxiliaire sur minijack,<br />
une sortie 5 V sur port USB pour recharger un<br />
périphérique mobile et la prise d’alimentation <strong>de</strong><br />
la batterie intégrée qui revendique une autonomie<br />
pouvant monter jusqu’à 24 heures (!).<br />
Enfin, une sangle en vrai cuir permet d’attraper<br />
l’enceinte et la porter facilement comme un sac à<br />
main.
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
41<br />
Des transducteurs conçus pour couvrir une<br />
large plage <strong>de</strong> fréquence, du grave à l’aigu<br />
Pour concevoir la section acoustique <strong>de</strong> sa Beoplay<br />
A2, Bang & Olufsen n’a pas fait comme la plupart<br />
<strong>de</strong> ses concurrents. Au lieu <strong>de</strong> se concentrer sur <strong>de</strong>s<br />
haut-parleurs large-ban<strong>de</strong>, couvrant l’essentiel <strong>de</strong> la<br />
réponse en fréquence, le constructeur danois a opté<br />
pour une configuration <strong>de</strong>ux voies. Ainsi, chaque<br />
face <strong>de</strong> l’enceinte est équipée d’un vrai tweeter<br />
à dôme en textile imprégné <strong>de</strong> 19 mm et d’un<br />
sérieux petit boomer <strong>de</strong> 8 cm, à moteur néodyme<br />
et membrane, elle aussi en forme <strong>de</strong> dôme, en<br />
papier renforcé par <strong>de</strong> la fibre synthétique. Ces<br />
transducteurs sont accordés dans le grave par <strong>de</strong>ux<br />
radiateurs passifs (un sur chaque face <strong>de</strong> l’enceinte)<br />
à diaphragme rectangulaire plat, <strong>de</strong> 8 x 5 cm, en<br />
métal. Des amplificateurs en classe D, annoncés<br />
pour une puissance <strong>de</strong> 2 x 30 watts, les alimentent<br />
et le tout est enfermé dans un coffret bien soli<strong>de</strong>,<br />
rigi<strong>de</strong> et hermétique.<br />
Avec un tel équipement, le Beoplay A2 déclare une<br />
réponse en fréquence particulièrement large qui<br />
s’étendrait <strong>de</strong> 55 Hz à 20 kHz.<br />
Un rayonnement bipolaire qui offre<br />
beaucoup d’espace<br />
À l’écoute la BeoPlay délivre effectivement un<br />
registre grave assez impressionnant compte tenu<br />
<strong>de</strong> la taille <strong>de</strong> son coffret. Si l’on conserve un<br />
volume d’écoute modéré, les basses sont <strong>de</strong>nses et<br />
profon<strong>de</strong>s. En poussant le volume, elles per<strong>de</strong>nt un<br />
peu <strong>de</strong> leur poids, cependant la tenue en puissance<br />
est plutôt bonne. La Beoplay A2 pourra très bien<br />
animer une soirée qui bouge, entre amis, le soir sur<br />
la plage ou au coin du feu.<br />
L’équilibre tonal <strong>de</strong> la Beoplay A2 est clairement<br />
physiologique avec un grave assez rond, qui<br />
favorise la chaleur, un registre médium assez<br />
discret et un aigu brillant qui se laisse aller parfois à<br />
quelques excès, mais pas au point d’être agressif.<br />
On apprécie également l’ampleur <strong>de</strong> la scène<br />
sonore que délivre cette enceinte Bang & Olufsen.<br />
Grâce à son rayonnement en doublet ou bipolaire,<br />
avec les <strong>de</strong>ux faces <strong>de</strong> la Beoplay A2 émettant <strong>de</strong><br />
concert, la diffusion couvre un large espace et ne<br />
semble pas venir d’une petite boîte.<br />
Certes, la Beolay A2 est un produit cher et elle<br />
en fait un peu trop dans les graves ainsi que dans<br />
les aigus. Ce n’en est pas moins une enceinte<br />
<strong>de</strong> conception ultra sérieuse, aux performances<br />
impressionnantes compte tenu <strong>de</strong> sa taille<br />
compacte et dont la restitution sonore est<br />
globalement agréable.<br />
Spécifications<br />
•Puissance : 2 x 30 watts<br />
•HP : 2x tweeter à dôme <strong>de</strong> 19 mm + 2x boomers<br />
<strong>de</strong> 8 cm + 2x radiateurs passifs <strong>de</strong> 8 x 5 cm<br />
•Connexion : entrée auxiliaire sur mini-jack,<br />
Bluetooth 4.0<br />
•Batterie : 24 h d’autonomie<br />
•Accessoires : boîtier d’alimentation pour recharger<br />
la batterie<br />
•Poids : 1,1 kg<br />
•Dimensions : 4,4 x 14,2 x 25,6 cm<br />
Notre avis<br />
Construction<br />
Ergonomie<br />
Intérêt<br />
Équipement<br />
Qualité du son
42 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
CAMBRIDGE<br />
Go V2<br />
La Go V2 est une <strong>de</strong>s plus petites<br />
et abordables stations d’écoute <strong>de</strong><br />
Cambridge Audio. Mais cette enceinte<br />
noma<strong>de</strong> n’en est pas pour autant un<br />
gadget et entend faire honneur à la<br />
réputation <strong>de</strong> la marque audiophile<br />
britannique.<br />
150 €<br />
Cambridge Audio est une marque anglaise,<br />
qui contrairement à ce que laisse entendre son<br />
nom, est installée à Londres et non dans la ville<br />
universitaire <strong>de</strong> Cambridge. Faisant partie d’un<br />
groupe spécialisé dans la Hi-Fi et le Home Cinéma,<br />
elle est connue à travers le mon<strong>de</strong> comme une<br />
<strong>de</strong>s meilleures spécialistes <strong>de</strong>s électroniques<br />
audiophiles abordables, au même titre que Nad,<br />
Rotel ou Marantz.<br />
Depuis quelques années, elle développe également<br />
une gamme <strong>de</strong> stations d’écoute sans-fil. La Go<br />
en est l’une <strong>de</strong>s plus petites, mais <strong>de</strong>meure d’une<br />
conception et d’une construction fort sérieuse.<br />
Disponible en plusieurs finitions (noir, bleu, rouge<br />
ou blanc), la Cambridge Audio Go <strong>de</strong> secon<strong>de</strong><br />
génération est <strong>de</strong> vocation noma<strong>de</strong> et livrée avec<br />
une housse <strong>de</strong> rangement en feutrine. Elle existe en<br />
<strong>de</strong>ux versions, dont une avec tuner FM, et intègre<br />
une batterie d’une autonomie annoncée <strong>de</strong> 18 h.<br />
Spécifications<br />
•Puissance : n.c.<br />
•Haut-parleurs : 2x tweeters à dômes métal <strong>de</strong> 19 mm,<br />
2x boomers <strong>de</strong> 7 cm à membrane papier, radiateur passif<br />
<strong>de</strong> 14,5 x 7,5 cm<br />
•Connectique : mini-jack, Bluetooth AptX NFC, USB 5 V<br />
•Batterie : 18 h d’autonomie<br />
•Accessoires : house <strong>de</strong> rangement, chargeur et adaptateurs<br />
secteur, câble mini-jack pour source auxiliaire<br />
•Poids : 1,1 kg<br />
•Dimensions : 23,7 x 12,3 x 7 cm<br />
Notre avis<br />
Construction<br />
Qualité du son<br />
Èquipement<br />
Intérêt<br />
Dès le premier contact le coffret <strong>de</strong> l’enceinte<br />
Go V2, relativement peu épais et allongé (pour<br />
facilement se glisser dans une valise), inspire<br />
confiance. Il est robuste, assemblé avec précision.<br />
Ses coques en matériau synthétique sont <strong>de</strong> bonne<br />
épaisseur. À l’avant, <strong>de</strong>rrière une grille métallique<br />
<strong>de</strong> protection et un filtre anti-éclaboussure,<br />
l’enceinte accueille trois haut-parleurs : <strong>de</strong>ux<br />
vrais tweeters à diaphragmes en titane <strong>de</strong><br />
19 mm et <strong>de</strong>ux boomers <strong>de</strong> 7 cm, <strong>de</strong> bonne<br />
facture, à dômes concaves en papier. Le tout est<br />
accordé dans le grave par un large radiateur passif,<br />
monté au dos du coffret et doté d’une membrane<br />
rectangulaire <strong>de</strong> 14,5 cm par 4,5 cm.<br />
Pour faciliter son utilisation, la Cambridge Audio Go<br />
V2 possè<strong>de</strong> en plus <strong>de</strong> sa liaison Bluettoth AptX une<br />
entrée auxiliaire analogique sur mini-jack et un port<br />
USB 5 V permettant <strong>de</strong> recharger un smartphone ou<br />
une tablette.<br />
À l’écoute, la puissance acoustique n’est pas<br />
démesurée et les graves n’ont pas <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur.<br />
Cependant, vendue à 150 €, cette enceinte noma<strong>de</strong><br />
nous a impressionnés, car ses performances<br />
s’approchent <strong>de</strong> produits parfois proposés<br />
<strong>de</strong>ux fois plus chers. Grâce à ses tweeters, la Go<br />
V2 délivre un son aéré et détaillé dans le haut du<br />
spectre. Ses registres médium et aigu sont d’une<br />
belle cohérence, tandis que le grave est court,<br />
mais pas indigent. La restitution est la fois douce et<br />
ouverte, avec une sensation <strong>de</strong> chaleur suffisante<br />
dans le bas du spectre pour ne pas sembler<br />
décharnée. Elle bénéficie d’un effet porte-voix,<br />
un peu artificiel certes, mais qui ajoute une bonne<br />
sensation <strong>de</strong> spatialisation et favorise l’intelligibilité<br />
quand on écoute une émission <strong>de</strong> radio par<br />
exemple.<br />
Dans sa gamme <strong>de</strong> prix, la Cambridge Audio Go<br />
V2 est donc un bon choix, du moment que vous ne<br />
cherchez pas un produit trop compact.
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
43<br />
BOSE<br />
SoundLink<br />
Colour<br />
140 €<br />
Très compacte, aux formes arrondies,<br />
disponible en plusieurs teintes sobres ou<br />
flashy, la Bose SoundLink Colour cherche<br />
avant tout à être fonctionnelle et efficace.<br />
Mais fidèle à l’image <strong>de</strong> la marque<br />
américaine, elle réalise aussi quelques<br />
prouesses acoustiques.<br />
La Bose SoundLink ne cherche pas à faire la belle.<br />
Les formes <strong>de</strong> son coffret en matériau <strong>de</strong> synthèse<br />
semblent surtout dictées par <strong>de</strong>s impératifs<br />
acoustiques et fonctionnels. Cependant, elle est<br />
disponible en plusieurs coloris : gris anthracite, vert<br />
menthe, bleu électrique ou blanc.<br />
Sur sa tranche supérieure on trouve tous les<br />
boutons <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>s, protégés par un ban<strong>de</strong>au<br />
en caoutchouc <strong>de</strong> type «soft touch» : touche <strong>de</strong><br />
mise en route, appairage Bluetooth, sélection<br />
<strong>de</strong> l’entrée auxiliaire sur mini-jack, lecture/pause<br />
et réglages <strong>de</strong> volume. Ces comman<strong>de</strong>s sont<br />
accompagnées <strong>de</strong> confirmations vocales. Oui,<br />
l’enceinte Bose SoundLink Colour parle, et en<br />
français s’il vous plaît ! Elle indique par exemple<br />
le nom du smartphone auquel elle est connectée<br />
sans-fil.<br />
La recharge <strong>de</strong> la batterie interne se fait par une<br />
prise micro-USB disponible à l’arrière du boîtier. Le<br />
chargeur et le câble USB sont fournis et l’autonomie<br />
annoncée s’élève à 8 heures, ce qui est un peu<br />
court par rapport à certains concurrents.<br />
Derrière la soli<strong>de</strong> grille <strong>de</strong> la faça<strong>de</strong>, l’enceinte<br />
SoundLink Colour cache <strong>de</strong>ux haut-parleurs largeban<strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong> 4 cm, petits mais costauds, dont seul<br />
Bose a le secret. Ces transducteurs sont épaulés<br />
dans le grave par <strong>de</strong>ux radiateurs passifs (un à<br />
l’avant et l’autre à l’arrière) à diaphragmes lestés,<br />
ovales, d’environ 3 x 7 cm.<br />
À l’écoute, la SoundLink Colour est au premier<br />
abord très impressionnante. Elle est capable<br />
d’une puissance acoustique que l’on a peine à<br />
imaginer compte tenu <strong>de</strong> ses dimensions fort<br />
réduites. Les ingénieurs <strong>de</strong>s laboratoires Bose ont<br />
encore frappé et fait <strong>de</strong>s étincelles. Pour arriver<br />
à une telle prouesse, il faut reconnaître que le<br />
son est assez artificiel. Le haut du spectre affiche<br />
quelques brillances tandis que le bas est chargé.<br />
Sur le morceau «Stay High - Habits Remix» <strong>de</strong> Tove<br />
Lo et Hippie Sabotage, les basses, ou plutôt le<br />
bas-médium, se laissent aller à <strong>de</strong>s lour<strong>de</strong>urs et <strong>de</strong>s<br />
bourdonnements. Ce n’est pas très audiophile<br />
comme approche, mais c’est néanmoins efficace<br />
et cela peut plaire surtout si l’on cherche à obtenir<br />
un gros son à partir d’un tout petit appareil.<br />
D’autant que la performance <strong>de</strong> la Bose SoundLink<br />
s’accompagne d’un son propre et d’une bonne<br />
impression <strong>de</strong> spatialisation.<br />
Spécifications<br />
•Puissance : n.c.<br />
•Haut-parleurs : 2x large-ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 4 cm + 2x radiateurs<br />
passifs <strong>de</strong> 3 x 7 cm<br />
•Connexion : entrée mini-jack, Bluetooth AptX<br />
•Batterie : 8 h d’autonomie<br />
•Accessoires : chargeur et câble USB<br />
•Poids : 570 g<br />
•Dimensions : 5,3 x 12,8 x 13,4 cm<br />
Notre avis<br />
Construction<br />
Qualité du son<br />
Èquipement<br />
Intérêt
44 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
BOWERS & WILKINS<br />
B&W T7<br />
Bowers & Wilkins est une marque britannique fort respectée dans le<br />
mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s enceintes Hi-Fi haut <strong>de</strong> gamme. Elle est également bien<br />
présente dans le domaine <strong>de</strong>s produits audio multimédias, mais n’est<br />
pas du genre à se lancer à la va-vite, avec <strong>de</strong>s produits opportunistes, sur<br />
chaque nouveau segment <strong>de</strong> marché porteur. Au contraire, elle s’accor<strong>de</strong><br />
toujours le temps <strong>de</strong> la réflexion, afin d’être en mesure <strong>de</strong> sortir <strong>de</strong>s<br />
produits qui feront date et pourront faire figure <strong>de</strong> références dans leur<br />
catégorie. C’est le cas avec l’enceinte Bluetooth portable T7, la première du<br />
genre chez Bowers & Wilkins et qui présente une intéressante innovation<br />
en forme <strong>de</strong> nids d’abeilles.<br />
350 €<br />
Il y a presque dix ans déjà, avant <strong>de</strong> se lancer sur<br />
le marché <strong>de</strong>s stations d’écoute pour iPod, Bowers<br />
& Wilkins s’étaient fait attendre. Mais en 2007,<br />
lorsque le constructeur britannique dévoila sa<br />
première enceinte Zeppelin, tous les spécialistes<br />
l’applaudirent et annoncèrent en cœur qu’il<br />
s’agissait <strong>de</strong> la première station d’écoute <strong>de</strong> nature<br />
réellement audiophile.<br />
Un peu plus tard, en 2010, alors que le marché<br />
<strong>de</strong>s casques audio fashion avait déjà décollé<br />
<strong>de</strong>puis plusieurs mois, Bowers & Wilkins entrait<br />
tranquillement dans la bataille. Il sortait son P5<br />
et créait à nouveau la surprise. Le style était chic,<br />
légèrement vintage, accompagné d’un son très<br />
propre, très raffiné, digne <strong>de</strong> la Hi-Fi <strong>de</strong> salon, mais<br />
à partir d’un modèle parfaitement adapté à un<br />
usage noma<strong>de</strong>.<br />
Une enceinte sans-fil noma<strong>de</strong> d’une<br />
conception innovante<br />
Ainsi sur le marché <strong>de</strong>s enceintes noma<strong>de</strong>s, Bowers<br />
& Wilkins est, encore une fois, loin d’être le premier<br />
arrivé. La marque britannique a pris son temps<br />
pour concevoir un modèle qui sort <strong>de</strong> l’ordinaire.<br />
Cela se remarque d’emblée lorsque l’on déballe<br />
la T7. Le coffret <strong>de</strong> l’enceinte, sous son ban<strong>de</strong>au<br />
<strong>de</strong> caoutchouc amortissant est comme serti dans<br />
un cadre en polycarbonate semi-transparent,<br />
présentant une structure interne en nid d’abeille.<br />
Cette approche est étonnante pour petite enceinte<br />
portable. D’habitu<strong>de</strong> sur ce genre <strong>de</strong> produit,<br />
les autres constructeurs cherchent à exploiter le<br />
moindre centimètre cube <strong>de</strong> volume interne afin<br />
d’obtenir plus <strong>de</strong> grave. Bowers & Wilkins a adopté<br />
la voie contraire. La structure «Matrix» qui vient<br />
<strong>de</strong>s enceintes Hi-Fi haut <strong>de</strong> gamme <strong>de</strong> la marque<br />
britannique et a été ici adaptée pour <strong>de</strong>venir<br />
«Micro Matrix». Elle a pour essence <strong>de</strong> limiter <strong>de</strong><br />
façon drastique les résonances parasites du coffret<br />
afin d’offrir un son plus propre, plus pur. De cette<br />
manière, Bowers & Wilkins affirme sa volonté <strong>de</strong><br />
faire dans le qualitatif plutôt dans que dans le<br />
quantitatif et <strong>de</strong> ne pas entrer dans la course aux<br />
décibels ou aux graves artificiellement gonflés.<br />
Bowers & Wilkins a également doté son enceinte<br />
Bluetooth <strong>de</strong> transducteurs <strong>de</strong> pointe, spécialement<br />
étudiés. En faça<strong>de</strong>, <strong>de</strong>rrière une plaque métallique<br />
micro-perforée, on trouve tout d’abord <strong>de</strong> chaque<br />
côté, <strong>de</strong>ux haut-parleurs large-ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 4 cm à<br />
cône en fibre <strong>de</strong> verre tressée, dotés <strong>de</strong> coûteux<br />
circuits magnétiques à aimant néodyme. Au centre<br />
vient ensuite un radiateur passif à membrane<br />
métallique plane, rectangulaire <strong>de</strong> 4,5 x 5,5 cm.<br />
Celui-ci est monté <strong>de</strong> manière symétrique par<br />
rapport à un second radiateur passif, placé au<br />
dos du coffret, selon un principe d’annulation <strong>de</strong>s<br />
forces, <strong>de</strong> façon à éliminer, encore une fois les<br />
vibrations parasites.<br />
Un esprit minimaliste axé sur la qualité<br />
Relativement compacte, <strong>de</strong> la taille d’un gros<br />
bouquin, et facile à emporter dans une valise, la<br />
Bowers & Wilkins T7 se contente d’un équipement<br />
basique. Elle est livrée avec son chargeur secteur,<br />
intègre une batterie d’une autonomie <strong>de</strong> 18 heures<br />
et ne comporte qu’une entrée mini-jack en plus <strong>de</strong><br />
sa liaison sans-fil Bluetooth AptX.<br />
Les comman<strong>de</strong>s sont elles aussi relativement<br />
simples, mais bien vues et fonctionnelles, avec un<br />
bouton d’allumage sur le côté et, sur le <strong>de</strong>ssus, en<br />
relief sur le ban<strong>de</strong>au <strong>de</strong> caoutchouc, les touches<br />
d’appairage Bluetooth, <strong>de</strong> lecture/pause ainsi que<br />
<strong>de</strong> réglage <strong>de</strong> volume.<br />
Cette enceinte noma<strong>de</strong> n’a pas que <strong>de</strong>s qualités.<br />
Les grilles métalliques <strong>de</strong> protection <strong>de</strong> ses<br />
transducteurs se rayent facilement et son ban<strong>de</strong>au
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
45<br />
<strong>de</strong> caoutchouc attrape facilement poussière. Elle n’a<br />
pas non plus une tenue une puissance exceptionnelle.<br />
La Bowers & Wilkins T7 n’est pas faite pour animer une<br />
soirée Hip Hop, mais elle propose quelque chose <strong>de</strong><br />
différent et <strong>de</strong> fort séduisant. Sa restitution est ron<strong>de</strong>,<br />
subtilement chaleureuse. Ne cherchant pas à en faire<br />
<strong>de</strong>s tonnes aux extrémités du spectre, elle est centrée<br />
sur le médium et d’une belle cohérence. Du moment<br />
que l’on conserve un volume d’écoute raisonnable, les<br />
timbres sont frais et ouverts. La T7 est une <strong>de</strong>s seules<br />
enceintes noma<strong>de</strong>s <strong>de</strong> ce gabarit sur laquelle il ne<br />
paraît pas incongru d’écouter <strong>de</strong> la musique Classique<br />
ou du Jazz. Au contraire, elle nous a enchantés sur<br />
<strong>de</strong>s extraits «d’un Ascenseur pour l’Échafaud». La<br />
trompette <strong>de</strong> Miles Davis avait <strong>de</strong> belles couleurs,<br />
une jolie tessiture. Pour autant, cette enceinte Bowers<br />
& Wilkins ne se réserve pas exclusivement à ces<br />
genres musicaux. Elle nous également convaincu sur<br />
le morceau Electro-pop, «Oh l’Amour» d’Erasure,<br />
ne manifestant pas <strong>de</strong> lour<strong>de</strong>ur dans le bas, ni<br />
d’agressivité dans le haut et délivrant <strong>de</strong>s chœurs très<br />
mélodieux.<br />
Enfin, nous avons noté que pendant nos tests la liaison<br />
Bluetooth a toujours été d’une bonne stabilité, même<br />
lorsque la source était à plusieurs mètres.<br />
Spécifications<br />
•Puissance : 2 x 12 watts<br />
•Haut-parleurs : 2x large-ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 4 cm +<br />
2x radiateurs passifs <strong>de</strong> 4,5 x 5,5 cm<br />
•Connexion : entrée mini-jack,<br />
Bluetooth AptX<br />
Batterie : 18 h d’autonomie<br />
•Accessoires : chargeur et<br />
adaptateurs secteur<br />
•Poids : 940 g<br />
•Dimensions : 11,4 x 21 x 5,4 cm<br />
Notre avis<br />
Construction<br />
Ergonomie<br />
Intérêt<br />
Équipement<br />
Qualité du son
46 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
HARMAN/KARD<strong>ON</strong><br />
Esquire Mini<br />
Reprenant l’approche esthétique <strong>de</strong>s<br />
casques Soho, l’Esquire Mini est d’un<br />
<strong>de</strong>sign très soigné et luxueux. Cette<br />
enceinte Bluetooth, très compacte<br />
et toute fine, est conçue comme une<br />
enceinte bijou <strong>de</strong> poche, pour <strong>de</strong>s<br />
écoutes intimes.<br />
150 €<br />
L’enceinte Bluetooth Harman/Kardon Esquire Mini<br />
est réellement très compacte. Avec son format <strong>de</strong><br />
petite pochette à maquillage, d’à peine 2,4 cm<br />
d’épaisseur, elle se glisse très facilement dans une<br />
poche ou un sac à main. Le <strong>de</strong>sign et la réalisation<br />
<strong>de</strong> ce petit bijou électronique font penser à ceux<br />
d’un objet précieux, travaillé comme un produit<br />
<strong>de</strong> luxe. L’Esquire Mini est disponible en plusieurs<br />
finitions avec faça<strong>de</strong> et dos assortis <strong>de</strong> teinte noire,<br />
brune, argentée ou dorée.<br />
Le panneau avant est une plaque <strong>de</strong> métal bombée<br />
et ajourée, superbement travaillée, s’enchâssant,<br />
sans aucune jonction perceptible, dans le cadre<br />
en aluminium <strong>de</strong> l’enceinte. Le dos, également<br />
bombé, est quant à lui habillé d’une peau façon<br />
cuir. Il intègre un petit pied extractible <strong>de</strong> manière à<br />
pouvoir caler l’enceinte à 45°.<br />
Spécifications<br />
•Puissance : 2 x 4 watts<br />
•Haut-parleurs : 2x large-ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 2,7 cm<br />
•Connexion : entrée mini-jack, Bluetooth AptX,<br />
port USB 5 V <strong>de</strong> recharge<br />
•Batterie : lithium-ion, 2000 mAh, 8 h d’autonomie<br />
•Accessoires : câble USB, dragonne<br />
•Poids : 238 g<br />
•Dimensions : 14 x 2,4 x 7,54 cm<br />
Notre avis<br />
Construction<br />
Qualité du son<br />
Èquipement<br />
Intérêt<br />
Les comman<strong>de</strong>s sont reparties sur la tranche<br />
supérieure. Elles permettent la prise d’appel<br />
téléphonique grâce au double microphone intégré<br />
à l’enceinte. La connectique prend place sur le<br />
côté droit. Elle comporte un port micro-USB pour<br />
recharger la batterie <strong>de</strong> l’enceinte annoncée pour<br />
une autonomie <strong>de</strong> 8 heures, une prise USB pour<br />
recharger un smartphone ou une tablette, ce qui<br />
est bien pratique, et une entrée mini-jack pour une<br />
source auxiliaire.<br />
À l’intérieur <strong>de</strong> l’Esquire Mini, un amplificateur <strong>de</strong><br />
2 x 4 watts alimente <strong>de</strong>ux petits transducteurs<br />
large-ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 27 mm dont les membranes<br />
sont à peine plus gran<strong>de</strong>s que le diaphragme d’un<br />
tweeter sur une enceinte Hi-Fi traditionnelle. On ne<br />
peut s’attendre donc à une puissance acoustique<br />
importante et la réponse en fréquence est<br />
forcément très écourtée. Elle couvre <strong>de</strong> 180 Hz à 20<br />
kHz selon les chiffres annoncés avec honnêteté par<br />
le constructeur.<br />
Sur le terrain, on constate vite que l’Esquire Mini<br />
n’est pas faite pour délivrer un niveau sonore<br />
important. Les aigus <strong>de</strong>viennent vite envahissants<br />
si l’on pousse le volume. Cette enceinte doit être<br />
utilisée pour <strong>de</strong>s écoutes <strong>de</strong> proximité, en comité<br />
restreint et non pour animer une soirée. Dans ce<br />
cadre, elle offre un rendu assez précis et propre<br />
avec une spatialisation appréciable. Si l’on se<br />
contente d’un niveau modéré, l’équilibre tonal est<br />
agréable. On bénéficie d’une bonne définition<br />
et <strong>de</strong> timbres raffinés, sans aucune lour<strong>de</strong>ur ou<br />
ronflement dans le grave. La dynamique est<br />
également au ren<strong>de</strong>z-vous, on peut presque parler<br />
<strong>de</strong> musicalité au format miniature.
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
47<br />
M<strong>ON</strong>STER<br />
Superstar<br />
BackFloat<br />
La Superstar <strong>de</strong> Monster est une petite<br />
enceinte d’appoint, presque <strong>de</strong> poche,<br />
à emporter partout. Elle existe en une<br />
version classique et une version BackFloat<br />
spécialement étudiée pour flotter dans<br />
l’eau, sur le dos.<br />
150 €<br />
Proposée à 20 € <strong>de</strong> plus que la version classique<br />
<strong>de</strong> l’enceinte noma<strong>de</strong> Monster Superstar, la<br />
BackFloat reprend à peu près le même format<br />
avec <strong>de</strong>s proportions légèrement différentes et un<br />
coffret légèrement plus allongé. Mais la principale<br />
différence tient surtout dans la gaine en caoutchouc<br />
qui recouvre l’arrière, les côtés ainsi que le port<br />
micro-USB <strong>de</strong> recharge et l’entrée auxiliaire sur<br />
mini-jack <strong>de</strong> l’enceinte. Cette gaine rend la<br />
Superstar en partie étanche et la protège<br />
contre les chocs. Mais attention, le produit n’est<br />
pas clairement homologué comme étant étanche.<br />
Monster indique juste suivre les recommandations<br />
<strong>de</strong> la norme IP6 (protection contre l’intrusion <strong>de</strong><br />
poussière et les paquets d’eau). Il est également<br />
impératif <strong>de</strong> bien vérifier que la gaine est<br />
correctement enfilée si on veut emmener cette<br />
enceinte à la piscine. Le moindre grain <strong>de</strong> sable<br />
peut compromettre l’étanchéité.<br />
Le coffret en plastique <strong>de</strong> l’enceinte n’est pas très<br />
lourd <strong>de</strong> même que l’électronique, la batterie<br />
et les transducteurs qui se trouvent à l’intérieur.<br />
Cela ne promet rien d’exceptionnel en matière <strong>de</strong><br />
performances sonores.<br />
Les haut-parleurs sont au nombre <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux. Installés<br />
à gauche et à droite <strong>de</strong> la faça<strong>de</strong> <strong>de</strong>rrière une grille<br />
en plastique, ce sont <strong>de</strong> petites unités <strong>de</strong> 3,8<br />
cm <strong>de</strong> diamètre à dôme concave en matériau<br />
synthétique. Ils sont accordés par un radiateur<br />
passif central, <strong>de</strong> 4,5 cm, à membrane plate et<br />
ron<strong>de</strong> sur lequel est imprimé le logo <strong>de</strong> la marque<br />
Monster.<br />
Sur le terrain, compte tenu <strong>de</strong> notre mauvais à<br />
priori, la Monster Superstar BackFloat nous a<br />
surpris. Effectivement, elle flotte bien sur le dos.<br />
Nous l’avons essayé dans l’eau et volontairement<br />
fait boire la tasse. Elle a rapi<strong>de</strong>ment retrouvé son<br />
souffle.<br />
La puissance <strong>de</strong> cette enceinte Bluetooth est<br />
limitée et les performances sont loin <strong>de</strong> ce que<br />
l’on peut obtenir avec une Bose SoundLink Colour<br />
par exemple. Lorsque l’on pousse le volume, le<br />
son <strong>de</strong>vient assez facilement criard. Néanmoins,<br />
la Monster Superstar est déjà capable <strong>de</strong> délivrer<br />
un niveau acoustique conséquent. Sa restitution<br />
est un peu sèche dans le haut, mais pas non plus<br />
agressive. Le registre médium a <strong>de</strong> l’ampleur et<br />
peut donner <strong>de</strong> la voix notamment... sur les voix.<br />
Il n’est pas d’une gran<strong>de</strong> définition, mais son<br />
intelligibilité reste tout à fait correcte. Enfin, le<br />
grave est absent, mais le bas-médium est assez<br />
punchy pour donner <strong>de</strong> la dynamique et <strong>de</strong> la<br />
chaleur. Le son n’apparaît donc pas trop maigre.<br />
Spécifications<br />
•Puissance : n.c.<br />
•Haut-parleurs : 2x large-ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 3,8 cm + radiateur<br />
passif <strong>de</strong> 4,5 cm<br />
•Connexion : entrée mini-jack, Bluetooth<br />
•Batterie : lithium-ion, autonomie <strong>de</strong> 7 heures<br />
•Accessoires : câble USB, housse <strong>de</strong> rangement<br />
•Poids : 280 g<br />
•Dimensions : 18,5 x 3,8 x 8,2 cm<br />
Notre avis<br />
Construction<br />
Qualité du son<br />
Èquipement<br />
Intérêt
48 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
ULTIMATE EARS<br />
UE Megaboom<br />
Les enceintes noma<strong>de</strong>s d’Ultimate Ears (UE), anciennement éditées sous la<br />
marque Logitech, se veulent fun, colorées, branchées, tout-terrain… Pour<br />
autant, elles n’en oublient pas les performances acoustiques. La preuve<br />
avec la plus grosse et puissante d’entre-elles, la Megaboom.<br />
300 €<br />
Prête à se jeter à l’eau et à se traîner<br />
dans la boue<br />
Ultimate Ears/Logitech n’a pas lésiné sur<br />
l’emballage <strong>de</strong> cette enceinte Bluetooth UE<br />
Megaboom. Le paquetage en plastique, <strong>de</strong> forme<br />
cylindrique, est recouvert d’une feuille <strong>de</strong> carton<br />
glacé avec photo et présentation <strong>de</strong> l’enceinte.<br />
Une fois le papier retiré, la boîte peut s’ouvrir pour<br />
dévoiler l’UE Megaboom, bien plus petite que son<br />
emballage et par là même bien calée à l’intérieur,<br />
avec <strong>de</strong>ux compartiments <strong>de</strong> rangement situés<br />
<strong>de</strong>rrière et sous l’enceinte pour les adaptateurs<br />
secteurs et les câbles.<br />
Un esprit <strong>de</strong> partage<br />
L’Ultimate Ears est un gros cylindre d’une<br />
présentation à la fois élégante et qui inspire la<br />
robustesse. La finition est en caoutchouc sur les<br />
extrémités et sur un côté qui comprend une large<br />
comman<strong>de</strong> <strong>de</strong> volume. Le reste <strong>de</strong> l’enceinte est<br />
enveloppée d’un tissage en fibre synthétique,<br />
qui donne l’impression que l’enceinte diffuse sur<br />
presque 360 <strong>de</strong>grés.<br />
Les comman<strong>de</strong>s sont minimalistes. En plus <strong>de</strong>s<br />
touches <strong>de</strong> volume, on ne trouve, sur le <strong>de</strong>ssus<br />
<strong>de</strong> l’enceinte, que <strong>de</strong>ux boutons d’allumage et<br />
d’appairage Bluetooth. Il est aussi possible <strong>de</strong><br />
comman<strong>de</strong>r l’enceinte via l’application Megaboom<br />
(sous iOS ou Android) qui intègre une fonction<br />
réveil, un égaliseur 5 voies et la possibilité <strong>de</strong><br />
jumeler plusieurs enceintes Megaboom pour<br />
les faire jouer en stéréo ou en multivoie. Cette<br />
application permet aussi à <strong>de</strong>ux utilisateurs <strong>de</strong><br />
piloter l’enceinte à tour <strong>de</strong> rôle.<br />
Au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> l’enceinte, le port USB 5 V qui<br />
permet recharger un smartphone ou une tablette<br />
et l’entrée audio filaire sur mini-jack sont protégés<br />
par <strong>de</strong>s capuchons en caoutchouc. De cette<br />
manière, ils sont immunisés contre la poussière et<br />
l’eau (du moment que l’on a pensé à bien fermer<br />
les capuchons). L’enceinte Ultimate Ears est en<br />
effet homologuée IPX7, ce qui veut dire qu’elle<br />
est étanche et peut faire un plongeon sous l’eau,<br />
sans dégât, jusqu’à un mètre <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur. Grâce<br />
à ses habillages en caoutchouc «soft touch», elle<br />
est en outre antichoc. Vous pouvez l’emporter<br />
sous la douche, à la plage, au bord <strong>de</strong> la piscine<br />
et même la traîner dans la boue (sans trop abuser<br />
quand même), son revêtement est conçu pour être<br />
facilement nettoyé.<br />
La batterie intégrée d’une autonomie <strong>de</strong> 20 h, et<br />
l’anneau disponible en <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> l’enceinte pour<br />
la suspendre sous un abri <strong>de</strong> jardin ou dans une<br />
tente par exemple, complète l’aspect barou<strong>de</strong>ur.<br />
Intérieurement l’enceinte sans-fil UE Megaboom<br />
est dotée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux transducteurs large-ban<strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong> 5 cm diamètres, accordés dans le grave par<br />
<strong>de</strong>ux radiateurs passifs ovales <strong>de</strong> 5 x 10 cm<br />
chacun. Nous n’avons pu démonter entièrement<br />
l’enceinte pour voir ce qu’elle a vraiment dans<br />
le ventre. Cependant, sa construction nous a<br />
semblé très sérieuse, sans aucun jeu ou espace<br />
dans l’assemblage pouvant nuire à l’étanchéité. Le<br />
produit est particulièrement robuste, la conception<br />
antichoc n’est pas un simple argument marketing.<br />
C’est aussi une réalité physique que nous avons pu<br />
vérifier.<br />
On peut enfin noter que la batterie intégrée est<br />
amovible et remplaçable, mais qu’il est préférable<br />
<strong>de</strong> la faire changer par <strong>de</strong>s mains expertes pour ne<br />
pas rompre l’étanchéité du coffret <strong>de</strong> l’enceinte.
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
49<br />
À l’écoute : un son propre, qui pulse bien<br />
L’enceinte <strong>de</strong> barou<strong>de</strong>ur branché Ultimate Ears<br />
Megaboom est relativement chère, dans l’absolu,<br />
et se doit donc d’offrir <strong>de</strong> bonnes performances à<br />
l’écoute. Sur, ce point, elle ne déçoit pas non plus. Elle<br />
est certes moins puissante qu’un modèle <strong>de</strong> salon <strong>de</strong><br />
même catégorie <strong>de</strong> prix, mais elle développe déjà un<br />
volume acoustique conséquent et offre une bonne<br />
sensation <strong>de</strong> spatialisation avec le son qui se diffuse<br />
tout autour du coffret.<br />
De plus, contrairement à beaucoup d’enceintes<br />
noma<strong>de</strong>s <strong>de</strong> ce type, la Megaboom n’a pas une<br />
restitution caricaturale qui force sur le bas-médium et<br />
bourdonne <strong>de</strong> façon fatigante. Ses timbres sont certes<br />
chaleureux, mais bien équilibrés avec un registre<br />
médium qui gar<strong>de</strong> une bonne aération et ouverture,<br />
accompagné d’un aigu relativement doux. Les détails<br />
et la clarté sont corrects. Les basses, sans être ultra<br />
profon<strong>de</strong>s, pulsent bien. Elles sont vives, rapi<strong>de</strong>s, sans<br />
bavures excessives.<br />
L’Ultimate Ears Megaboom est une bonne enceinte<br />
Bluetooth pour une diffusion d’ambiance sonore lors<br />
d’un dîner au jardin, ou à écouter sous la tente. Mais<br />
elle est également assez puissante, pour animer une<br />
petite soirée en plein air.<br />
Spécifications<br />
•Puissance : n.c.<br />
•Haut-parleurs : 2x large-ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 5 cm + 2x<br />
radiateurs passifs <strong>de</strong> 5 x 10 cm<br />
•Connexion : entrée mini-jack, port USB 5 V<br />
<strong>de</strong> recharge, Bluetooth<br />
•Batterie : 20 h d’autonomie pour 2,5 h <strong>de</strong><br />
charge<br />
•Accessoires : chargeur secteur avec prise<br />
micro-USB, adaptateurs secteur<br />
•Poids : 877 g<br />
•Dimensions : 8,3 cm x 22,6 cm<br />
Notre avis<br />
Construction<br />
Ergonomie<br />
Intérêt<br />
Équipement<br />
Qualité du son
50 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
YAMAHA<br />
Relit LSX-70<br />
Avec son système d’éclairage par Led intégré,<br />
cette petite enceinte fait penser à ces grosses<br />
bougies ron<strong>de</strong>s que l’on aime poser sur la table<br />
<strong>de</strong> jardin les soirs d’été à la tombée du jour.<br />
Mais sous son aspect précieux, elle n’a pas que<br />
<strong>de</strong>s arguments esthétiques, comme nous avons<br />
pu le constater à l’écoute.<br />
350 €<br />
Contrairement aux autres enceintes <strong>de</strong> sa catégorie<br />
réservées souvent à un usage «fun», pour jeune<br />
public, la LSX-70 <strong>de</strong> Yamaha inspire davantage <strong>de</strong><br />
maturité et se <strong>de</strong>stine à <strong>de</strong>s ambiances calmes.<br />
Au <strong>de</strong>sign sobre et soli<strong>de</strong>, mais aussi très chic,<br />
l’enceinte est dotée d’une grille métallique qui fait<br />
le tour <strong>de</strong>s haut-parleurs et <strong>de</strong> la charge acoustique<br />
tandis que l’électronique est située à la base, ce qui<br />
y concentre le poids et donne <strong>de</strong> la stabilité.<br />
Avec son diffuseur <strong>de</strong> lumière tamisée, on a envie<br />
<strong>de</strong> poser cette enceinte sur une table <strong>de</strong> jardin<br />
un soir d’été ou en lumière d’ambiance dans une<br />
alcôve. La finition <strong>de</strong> l’objet est très soignée. La<br />
base est habillée d’une peau façon cuir qui se marie<br />
très bien avec les finitions chromées et métallisées<br />
<strong>de</strong>s autres parties <strong>de</strong> l’enceinte.<br />
Les haut-parleurs <strong>de</strong> la LSX-70 sont montés aux<br />
<strong>de</strong>ux extrémités d’une charge tubulaire, accordée<br />
en bass-reflex et placée verticalement au centre<br />
<strong>de</strong> l’enceinte. En haut, le tweeter, <strong>de</strong> 4 cm <strong>de</strong><br />
diamètre, fait face à un déflecteur en forme <strong>de</strong><br />
cône qui diffuse les aigus sur 360°. En bas, le<br />
boomer <strong>de</strong> 5,5 cm regar<strong>de</strong> vers le sol et rayonne<br />
lui aussi <strong>de</strong> façon omnidirectionnelle par le biais <strong>de</strong><br />
petites ouvertures grillagées, aménagées à la base<br />
<strong>de</strong> l’enceinte sur tout son pourtour.<br />
Nous n’avons certes pas à faire à du «vrai» 360°,<br />
mais la Yamaha Relit LSX-70 en donne à l’écoute<br />
agréablement l’impression. Placée à l’angle d’une<br />
pièce d’une vingtaine <strong>de</strong> mètres carrés, elle emplit<br />
l’espace d’un son délicat, relativement neutre,<br />
sans ron<strong>de</strong>urs ni excès particuliers. Les basses<br />
ne sont pas très profon<strong>de</strong>s, mais présentes sans<br />
déséquilibrer l’ensemble et les aigus sont détaillés.<br />
Certains diront que l’enceinte manque <strong>de</strong> médium.<br />
Et c’est vrai que l’on aurait aimé sentir le milieu du<br />
spectre un peu plus ouvert, mais le fait qu’il soit<br />
légèrement en retrait rend l’esthétique sonore plus<br />
douce ce qui correspond à l’esprit raffiné et sérieux<br />
<strong>de</strong> l’enceinte. Il reste néanmoins possible <strong>de</strong> palier<br />
cela via l’égaliseur <strong>de</strong>puis l’application <strong>de</strong> contrôle<br />
disponible pour Android ou iOS. Compatible avec<br />
les enceintes sans-fil Yamaha, cette application<br />
donne accès à la lecture <strong>de</strong>s fichiers musicaux<br />
présents sur l’appareil mobile et permet <strong>de</strong> régler le<br />
volume et la puissance <strong>de</strong> la lumière.<br />
Enfin, outre sa liaison Bluetooth sans-fil, compatible<br />
avec les co<strong>de</strong>cs AAC et AptX, l’enceinte Yamaha<br />
Relit dispose d’une entrée pour recharger la<br />
batterie et d’une entrée mini-jack ce qui en fait un<br />
bon accessoire semi-noma<strong>de</strong> pour les dîners ou<br />
soirées intimes, dans un salon, au jardin ou sur une<br />
terrasse.<br />
Spécifications<br />
•Puissance : n.c.<br />
•Haut-parleurs : boomer <strong>de</strong> 5,5 cm et tweeter <strong>de</strong> 4 cm<br />
•Connexion : entrée mini-jack, Bluetooth AptX<br />
•Batterie : 8 h d’autonomie Leds éteintes<br />
•Accessoires : chargeur et adaptateurs secteur<br />
•Poids : 950 g<br />
•Dimensions : 9,4 cm <strong>de</strong> diamètre sur 24,1 cm <strong>de</strong> hauteur<br />
Notre avis<br />
Construction<br />
Qualité du son<br />
Èquipement<br />
Intérêt
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ÉCOUTEURS<br />
pour faire du sport<br />
avec ou sans-fil
54 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
11 PAIRES D’ÉCOUTEURS<br />
POUR LE SPORT<br />
Le running, pour lequel on parlait <strong>de</strong> footing autrefois (mais çà fait maintenant un peu ringard),<br />
a <strong>de</strong> plus en plus d’a<strong>de</strong>ptes. C’est une bonne chose que l’on se remette au sport et, pour<br />
se motiver à courir, utiliser une appli sur smartphone, un bracelet connecté ou écouter <strong>de</strong> la<br />
musique est une bonne solution.<br />
Cela tombe bien, car l’offre en matière d’écouteurs pour le sport est <strong>de</strong> plus en plus riche. Des<br />
marques dédiées sont apparues ces <strong>de</strong>rnières années et les spécialistes ont conçu <strong>de</strong>s modèles à<br />
l’ergonomie adaptée, dotés <strong>de</strong> systèmes <strong>de</strong> fixation plus efficace, pour qu’ils ne tombent ou ne<br />
bougent pas lorsque l’on fait <strong>de</strong>s mouvements intensifs.<br />
Parmi les nouveautés, les écouteurs à liaison filaire apportent toujours le meilleur rendu sonore.<br />
Mais les modèles sans-fil Bluetooth <strong>de</strong>viennent <strong>de</strong> plus en plus intéressants. Ils ne peuvent pas<br />
embarquer <strong>de</strong>s amplis très puissants et leurs performances acoustiques sont donc encore souvent<br />
limitées. Cependant, elles offrent une liberté <strong>de</strong> mouvement incomparable et elles atteignent<br />
maintenant <strong>de</strong>s niveaux plus qu’honnêtes. Elles ont aussi gagné en autonomie et se sont<br />
miniaturisées pour <strong>de</strong>venir particulièrement fonctionnelles.<br />
Audio-Technica ATH-Sport2<br />
La marque nippone a très tôt proposé <strong>de</strong>s produits dédiés<br />
spécifiquement au sport. Ce créneau explose ces <strong>de</strong>rnières<br />
années. Cependant, les utilisateurs ont encore du mal à mettre<br />
une grosse somme pour une paire d’écouteurs sport qui risquera<br />
d’être malmené. Aussi, Audio-technica a fait <strong>de</strong> gros efforts sur ce<br />
modèle pour offrir d’excellentes performances à prix d’ami.<br />
L’ATH-Sport2 d’Audio-technica est proposé aux alentours <strong>de</strong> 40 euros, donc<br />
en milieu <strong>de</strong> gamme <strong>de</strong>s écouteurs sport. Sa parure ultra flashy dans sa version<br />
bleue lagon est séduisante. La fabrication <strong>de</strong>s écouteurs semble sérieuse. De<br />
taille modulable, les écouteurs se logent du premier coup dans les oreilles.<br />
Sept paires d’embouts en silicone pour les conduits auditifs sont fournies, dont<br />
quatre lisses, offrant une isolation acoustique élevée et trois striés permettant <strong>de</strong><br />
laisser passer la transpiration ainsi que les bruits extérieurs. À cela s’ajoutent les<br />
habillages caoutchouteux <strong>de</strong>s écouteurs, qui sont interchangeables et livrés en<br />
trois tailles.<br />
En utilisation urbaine, la qualité sonore <strong>de</strong> ces écouteurs Audio-technica est<br />
réellement impressionnante, le son est équilibré, naturel sans agressivité,<br />
l’isolation phonique est importante (pensez à utiliser les embouts striés pour<br />
courir en extérieur), la tenue et le confort sont excellents.<br />
Pendant l’effort, pas <strong>de</strong> soucis, la tenue et le rendu sonore sont corrects.<br />
L’isolation phonique est importante, idéale pour <strong>de</strong>s entrainements en salle, mais<br />
un peu risquée à l’extérieur.<br />
Ce modèle (comme certainement la plupart <strong>de</strong>s autres chez Audio-technica) est<br />
un modèle « standard », relooké et adapté pour une utilisation sport d’où <strong>de</strong>s<br />
performances surprenantes à ce niveau <strong>de</strong> prix… Plaisir garanti.<br />
40 €<br />
Spécifications : •Type : écouteurs intra-auriculaires filaires (transducteurs <strong>de</strong> 10mm)<br />
•Accessoires fournis : 4 paires d’embouts isolants «lisses» standards, 3 paires d’embouts striés<br />
pour laisser passer les bruits extérieurs, 3 paires <strong>de</strong> pièces <strong>de</strong> maintien en silicone interchangeables<br />
(Secure Fit), une pince-câble•Étanche lavable certifié IPX5 •Poids : 10 g<br />
Confort : Son :<br />
Intérêt :
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
Audio-technica<br />
ATH-Sport3<br />
Un peu plus haut <strong>de</strong> gamme que les<br />
ATH-Sport2, ces écouteurs conservent<br />
une liaison filaire et se différencient<br />
principalement <strong>de</strong> leurs petits frères par<br />
<strong>de</strong>s câbles tour-d’oreille.<br />
55<br />
Avec un prix public <strong>de</strong> 60 euros, ce modèle<br />
intra-auriculaire se place au milieu <strong>de</strong> la gamme<br />
d’écouteurs sport du Japonais Audio-technica. Il<br />
s’agit d’un produit d’une belle finition, inspirant le<br />
sérieux et disponible en versions colorées. Au niveau<br />
sonore pour un usage urbain il se défend aussi plutôt<br />
bien.<br />
Côté pratique, la fixation et le maintien <strong>de</strong>s oreillettes<br />
se fait par les câbles qui comportent <strong>de</strong>s gaines, <strong>de</strong><br />
8 cm environ à mémoire <strong>de</strong> forme, pour faire le tour<br />
<strong>de</strong>s pavillons auditifs (par le <strong>de</strong>ssus). Cela assure la<br />
tenue <strong>de</strong>s écouteurs tandis qu’une petite pince sert<br />
au maintien du cordon sur les vêtements.<br />
Certifié étanche IPX5, ce modèle ne craint ni la<br />
transpiration (l’essence <strong>de</strong> l’effort), ni le lavage à<br />
gran<strong>de</strong> eau qui suivra, ni une utilisation sous la pluie<br />
pour les plus acharnés (ou les moins prévoyants).<br />
Pour la pratique du sport, la tenue est impeccable, le<br />
son est très satisfaisant. Attention : avec les embouts<br />
standard, l’isolation phonique vis-à-vis <strong>de</strong> l’extérieur<br />
est très, voire trop, importante. Cela peut être résolu<br />
en utilisant les embouts striés livrés d’origine.<br />
Ce produit est bien conçu, bien pensé, mignon, et<br />
sonne bien : un petit achat plaisir/utile qui vous le<br />
rendra bien.<br />
Spécifications : •Type : écouteurs intra-auriculaires filaires (transducteurs <strong>de</strong> 10mm)<br />
Étanche lavable certifié IPX5 •Accessoires fournis : Housse <strong>de</strong> rangement, 4 paires d’embouts isolants<br />
«lisses» standards, 3 paires d’embouts striés pour laisser passer les bruits extérieurs •Poids : 10 g<br />
Confort : Son :<br />
Intérêt :<br />
60 €<br />
JVC HA-ETR40-B<br />
Société emblématique à l’origine <strong>de</strong> nombreux brevets et innovations,<br />
JVC figure <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années dans le top <strong>de</strong>s ventes en France en<br />
volume sur les petits casques et écouteurs intra-auriculaires.<br />
30 €<br />
Passée dans le giron du groupe Kenwood, la marque japonaise JVC continue <strong>de</strong><br />
faire le job en sortant chaque saison <strong>de</strong> multiples modèles <strong>de</strong> casques d’entrée<br />
<strong>de</strong> gamme. Ces produits agressifs en prix sont souvent, auditivement parlant, <strong>de</strong><br />
bonnes surprises : c’est aussi le cas avec ces écouteurs HA-ETR40-B. Ces <strong>de</strong>rniers<br />
tiennent vraiment bien dans les oreilles, grâce aux ergots en silicone en forme<br />
<strong>de</strong> «C» ou <strong>de</strong> «virgule»(ajustables si nécessaire par rotation), et sonnent très<br />
correctement pour leur prix.<br />
Dans le cas d’une utilisation sportive, le look <strong>de</strong> ces intras, en version noire, peut<br />
être qualifié <strong>de</strong> discret ou d’austère, au choix. Mais leurs atouts sont tout autres.<br />
Comme tout bon produit <strong>de</strong> cette gamme, les oreillettes <strong>de</strong> JVC sont lavables,<br />
un bon point après l’effort ou en cas <strong>de</strong> canicule. À l’écoute, en utilisation<br />
«sport», les écouteurs HA-ETR40-B restent conforme à la première impression : il<br />
restitue un son <strong>de</strong> bonne qualité, ils tiennent bien dans les oreilles, sans aucune<br />
gêne. En bref, à 30 euros, il s’agit là d’un bon achat raisonné.<br />
Spécifications : •Type : écouteurs intra-auriculaires filaires, avec microphone et comman<strong>de</strong> pour<br />
smartphone •Accessoires fournis : télécomman<strong>de</strong> à un bouton plus microphone, 5 paires d’embouts standards,<br />
rallonge <strong>de</strong> câble 60 + 60cm, petite pince d’accroche du câble, pas <strong>de</strong> sac <strong>de</strong> rangement/transport •Poids : 15 g<br />
Confort : Son :<br />
Intérêt :
56 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
PowerBeats2 Wireless<br />
Depuis sa reprise par Apple, la marque <strong>de</strong>s «rappeurs, footballeurs<br />
et autres bads boys» s’est rachetée une conduite.<br />
Par le passé, avant l’ère Apple donc, la qualité <strong>de</strong>s produits Beats n’était pas<br />
toujours au ren<strong>de</strong>z-vous et le rapport qualité/prix était même parfois désastreux.<br />
C’est beaucoup moins le cas aujourd’hui et encore mieux en ce qui concerne le<br />
PowerBeats2 Wireless. Pour commencer, cette paire d’écouteurs Bluetooth est<br />
belle, avec <strong>de</strong>s lignes superbes, disponible en 7 coloris, légère et facile à enfiler.<br />
La tenue <strong>de</strong>s oreillettes se fait par <strong>de</strong>s petits arceaux qui passent au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s<br />
oreilles, tandis que le cordon qui relie entre eux les <strong>de</strong>ux écouteurs, comportant<br />
microphone et télécomman<strong>de</strong>, vient prendre place sous le menton (à la manière<br />
d’un lacet <strong>de</strong> chapeau) ou sur la nuque (au choix).<br />
Lorsqu’on prend en main pour la première fois ces écouteurs intra-auriculaires<br />
sans-fil, la mise en place sur le téléphone est facile et rapi<strong>de</strong> : quelle légèreté<br />
et quelle liberté ! En utilisation civile, la qualité du son est correcte avec <strong>de</strong>ux<br />
petits bémols : nous avons eu <strong>de</strong> façon sporadique <strong>de</strong>s petits grésillements/<br />
interférences et les aigus sont en avant et un poil agressifs.<br />
Point positif, que nous n’avons pas retrouvé sur d’autres intras <strong>de</strong> sport<br />
<strong>de</strong> ce gui<strong>de</strong>, on entend en fond les plus importants bruits environnants,<br />
ce qui est un gage <strong>de</strong> sécurité lors d’un jogging urbain par exemple. La tenue<br />
est convenable, facilitée par la légèreté <strong>de</strong> l’ensemble, même si les arceaux<br />
ne reposent pas directement sur le <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s oreilles.<br />
En conclusion, pourquoi pas ! Le produit est beau, pratique et léger, mais le<br />
budget est conséquent.<br />
200 €<br />
Spécifications : •Type : écouteurs Bluetooth intra-auriculaires (autonomie <strong>de</strong> 6 h max.)<br />
Lavable à l’eau selon la norme IPX4 •Accessoires fournis : Trousse <strong>de</strong> rangement, câble <strong>de</strong><br />
recharge micro-USB/USB, trois paires d’embouts •Poids : 13 g<br />
Confort : Son :<br />
Intérêt :<br />
JVC HA-EBR25<br />
Un produit simple, épuré, au look utilitaire, à moins <strong>de</strong> 25 euros, et<br />
au son étonnant : l’exemple type <strong>de</strong> la production actuelle <strong>de</strong> JVC.<br />
25 €<br />
Le JVC HA-EBR25 est un produit très ouvert : ce sont d’ailleurs<br />
plus <strong>de</strong>s écouteurs que <strong>de</strong>s intra-auriculaires, puisque les<br />
oreillettes viennent juste se poser dans les creux <strong>de</strong>s oreilles<br />
et que rien ne prend place dans les conduits auditifs. Du coup,<br />
le ren<strong>de</strong>ment et le niveau sonore ne sont pas exceptionnels.<br />
L’isolation phonique est aussi limitée : tant mieux compte tenu<br />
<strong>de</strong> son utilisation et du besoin qu’un joggeur peut avoir à<br />
entendre une partie <strong>de</strong> ce qui se passe autour <strong>de</strong> lui. La tenue<br />
est assurée par <strong>de</strong>s arceaux tour- d’oreille souples et réglables<br />
en 5 positions. Malgré sa simplicité, la tenue est dans l’ensemble<br />
bonne en mouvement. Un modèle basique d’entrée <strong>de</strong> gamme à<br />
la restitution sonore plus que correcte.<br />
Spécifications : •Type : écouteurs auriculaires filaires avec télécomman<strong>de</strong><br />
à un bouton plus microphone •Accessoires fournis : - •Poids : 13 g<br />
Confort : Son :<br />
Intérêt :
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
57<br />
100 €<br />
Jaybird<br />
Freedom Sprint<br />
La jeune marque californienne<br />
Jaybird annonce avoir porté<br />
beaucoup d’attention à<br />
l’optimisation acoustique <strong>de</strong> ses<br />
écouteurs Jaybird Freedom Sprint.<br />
Effectivement, cela s’entend,<br />
mais sommes nous pour autant<br />
convaincus ?<br />
Il est vrai que ces écouteurs Bluetooth Jaybird<br />
sonnent très bien. Leur restitution offre <strong>de</strong> très<br />
beaux timbres, avec <strong>de</strong> l’ampleur, <strong>de</strong> l’aisance sur<br />
tous les styles <strong>de</strong> musique. L’écoute est détaillée,<br />
d’une bonne aération, avec un grave bien posé, <strong>de</strong>s<br />
sonorités douces et fraiches à la fois.<br />
Mais pour faire du sport les écouteurs Freedom<br />
Sprint, nous ont posé quelques problèmes. Leur<br />
tenue n’est pas du meilleur niveau. Leur câble, après<br />
une <strong>de</strong>mi-heure <strong>de</strong> course, avec la sueur, a tendance<br />
à coller à la peau et à arracher les écouteurs lorsque<br />
l’on tourne la tête. De plus, le smartphone qui sert <strong>de</strong><br />
source doit être placé près <strong>de</strong>s écouteurs (en brassard<br />
et non dans la poche) sinon la transmission Bluetooth<br />
risque <strong>de</strong> s’interrompre <strong>de</strong> façon intermittente.<br />
Spécifications : •Type : écouteurs intra-auriculaires Bluetooth, avec comman<strong>de</strong> et microphone<br />
pour smartphone, protégés contre l’humidité, autonomie <strong>de</strong> 4,5 heures •Accessoires fournis : 4 paires<br />
d’embouts, 3 paires d’ailettes, câble micro-USB <strong>de</strong> recharge, boîtier <strong>de</strong> rangement •Poids : 16 g<br />
Confort : Son :<br />
Intérêt :<br />
Plantronics Backbeat Fit<br />
Ces oreillettes stéréo pour le sport, du<br />
spécialiste du Bluetooth Plantronics,<br />
représentent une valeur sûre à moins <strong>de</strong> 100 €.<br />
Avec leurs «crochets tours d’oreilles» et leur arceau<br />
«tour <strong>de</strong> nuque», les Backbeat Fit tiennent très bien<br />
en place, ne prennent pas le vent et ne craignent<br />
pas la transpiration ni les projections d’eau. Ils<br />
conviennent à la pratique <strong>de</strong> nombreuses disciplines<br />
sportives. Leur ban<strong>de</strong>au bleu électrique, orange ou<br />
jaune fluo (selon la version) est réfléchissant, ce qui<br />
permet d’être vu la nuit, tandis que les embouts <strong>de</strong>s<br />
écouteurs, semi-intra-auriculaires, évitent d’être trop<br />
intrusifs tout en donnant la possibilité à l’utilisateur<br />
<strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r le contact avec l’extérieur.<br />
Nous les avons pratiqués pendant <strong>de</strong> longues<br />
séances <strong>de</strong> footing. Ces écouteurs sont réellement<br />
d’un maintien et d’un confort appréciables. Leur<br />
batterie assure une autonomie maximale <strong>de</strong> 8<br />
heures, ce qui est confortable. On regrette que le<br />
microphone intégré, manque un peu <strong>de</strong> sensibilité et<br />
<strong>de</strong> précision pour les conversations téléphoniques.<br />
Par contre, le son est bien équilibré, sans trop <strong>de</strong><br />
basses, mais avec un message musical naturel, clair,<br />
alerte et sans agressivité.<br />
100 €<br />
Spécifications : •Type : écouteurs Bluetooth<br />
intra-auriculaires (autonomie <strong>de</strong> 8 h max.) •Accessoires<br />
fournis : brassard pour smartphone, câble <strong>de</strong> recharge<br />
micro-USB •Poids : 24 g<br />
Confort :<br />
Son :<br />
Intérêt :
58 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
Denon AH-W150<br />
Sorti courant 2013, mais toujours au catalogue, l’AH-W150 <strong>de</strong><br />
Denon est le seul représentant sport <strong>de</strong> la marque.<br />
De prime abord, le modèle AH-W150 <strong>de</strong> Denon est imposant et le son qu’il<br />
délivre n’est pas neutre. Comme souvent, mais là c’est encore plus vrai, le niveau<br />
d’enfoncement <strong>de</strong>s embouts dans les conduits auditifs est crucial. Trop enfoncés, c’est<br />
une avalanche <strong>de</strong> basses, rapi<strong>de</strong>ment source d’inconfort. Mais lorsque les embouts<br />
sont tout juste «posés» à l’entrée <strong>de</strong>s conduits, tout rentre à peu près dans l’ordre.<br />
Ensuite, les 23 g <strong>de</strong> ces écouteurs se font rapi<strong>de</strong>ment oublier pour laisser place à<br />
une écoute agréable, détaillée, fine. Les arceaux «tour d’oreilles» assurent une bonne<br />
tenue. Pour s’adapter aux différentes morphologies, la hauteur <strong>de</strong>s écouteurs est<br />
réglable avec une plage <strong>de</strong> +/- 5 mm.<br />
Par ailleurs, les comman<strong>de</strong>s <strong>de</strong> ces écouteurs Bluetooth sont disposées sur les<br />
boîtiers qui prennent placent <strong>de</strong>rrière les oreilles. Pour les manipuler, il faut prendre<br />
le coup <strong>de</strong> main. Par comparaison le PowerBeats2 est d’un maniement plus aisé. On<br />
remarque aussi une petite pièce grise placée sur le fil et qui se trouve donc à l’arrière<br />
<strong>de</strong> la tête lorsque l’on marche. Mais à quoi peut-elle bien servir ? Eurêka ! C’est un<br />
petit réflecteur <strong>de</strong> sécurité pour ceux et celles qui courent en fin <strong>de</strong> soirée ! Il peut<br />
cependant être ôté pour une utilisation en salle ou à la maison.<br />
Ce produit est sorti <strong>de</strong>puis 2 ans déjà, son prix a beaucoup baissé. Alors pourquoi pas,<br />
l’écoute est bonne, sans fil et ces écouteurs savent rapi<strong>de</strong>ment se faire oublier.<br />
100 €<br />
Spécifications : •Type : écouteurs Bluetooth intra-auriculaires (autonomie annoncée <strong>de</strong><br />
7 h max.) •Accessoires fournis : petit sac <strong>de</strong> rangement + mousqueton, 3 paires d’embouts,<br />
câble <strong>de</strong> recharge micro-USB •Poids : 23 g<br />
Confort : Son :<br />
Intérêt :<br />
Yurbuds Inspire 300<br />
Nous avons parlé <strong>de</strong> Yurbuds récemment à l’occasion <strong>de</strong> la<br />
présentation du partenariat avec les salles parisiennes CMG Sport<br />
Club. Jetons maintenant une oreille sur un modèle placé au milieu<br />
<strong>de</strong> sa gamme Inspire.<br />
Le Yurbuds Inspire 300 est plutôt <strong>de</strong>stiné à une utilisation en salle ou<br />
à <strong>de</strong>s exercices à la maison car ici, pas <strong>de</strong> fixation <strong>de</strong>rrière la tête ou<br />
sur les oreilles. Des embouts en silicone, interchangeables peuvent se<br />
positionner sur les écouteurs <strong>de</strong> 15 mm <strong>de</strong> diamètre pour les transformer<br />
en intra-auriculaires. Au repos, même si l’ensemble reste correct, l’écoute<br />
manque <strong>de</strong> clarté et d’ouverture par rapport à notre modèle référent.<br />
La première mise en place n’est pas évi<strong>de</strong>nte vu la forme <strong>de</strong>s embouts<br />
et les indications <strong>de</strong> sens, « Left » et « Right », sur les écouteurs sont plus<br />
que discrètes. Après, les oreillettes tiennent bien en place, la silicone<br />
souple utilisée pour la réalisation <strong>de</strong>s embouts y contribue gran<strong>de</strong>ment.<br />
Les coques <strong>de</strong>s écouteurs intègrent <strong>de</strong>s aimants pour pouvoir les<br />
accrocher ensemble, sans que les fils s’emmêlent.<br />
Chaque modèle Yurbuds Inspire se décline en version homme et femme<br />
avec <strong>de</strong>s formes d’embouts étudiées et réduites pour ces <strong>de</strong>rnières.<br />
Petit jogging <strong>de</strong> circonstance et <strong>de</strong> vérification : les oreillettes tiennent<br />
en place, mais au niveau son, ce ne doit pas être le modèle qui me<br />
convient. Leur forme est un peu trop grosse, semble-t-il, pour être à<br />
la bonne place et fournir la qualité correcte <strong>de</strong> son que j’obtiens par<br />
pression sur les écouteurs par exemple. Élégant, bien construit et bien<br />
pensé, ce Yurbuds Inspire 300 semble un bon achat uniquement s’il<br />
rentre correctement dans les oreilles <strong>de</strong> son ou sa future propriétaire.<br />
40 €<br />
Spécifications : •Type :<br />
écouteurs intra-auriculaires filaires<br />
(transducteurs dynamiques<br />
<strong>de</strong> 15 mm) avec comman<strong>de</strong> et<br />
microphone pour smartphone<br />
•Accessoires fournis : 2 paires<br />
d’embouts auriculaires, sac <strong>de</strong><br />
rangement •Poids : 17,5 g<br />
Confort :<br />
Son :<br />
Intérêt :
<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Gui<strong>de</strong></strong> audiophile noma<strong>de</strong> <strong>2015</strong><br />
Monster iSport Superslim<br />
Les produits <strong>de</strong> chez Monster, l’inventeur <strong>de</strong>s casques Beats, sont<br />
souvent <strong>de</strong> qualité inégale. Mais ces écouteurs Bluetooth pour le<br />
sport semblent ne pas être une trop mauvaise pioche.<br />
Habillés <strong>de</strong> jaune flashy <strong>de</strong> façon à bien être vus, ces écouteurs reprennent le principe<br />
<strong>de</strong> fixation par petites ailettes en forme <strong>de</strong> virgule. Monster est à notre connaissance<br />
le premier à avoir utilisé ce système <strong>de</strong> fixation sur <strong>de</strong>s écouteurs pour sportif<br />
(en 2012 sur le modèle Livestrong). Une fois que l’on a coincé les bouts<br />
<strong>de</strong>s ailettes dans les creux <strong>de</strong>s oreilles, elles assurent un bon maintien,<br />
suffisant pour <strong>de</strong>s mouvements semi-intensifs, comme le running. Les<br />
boîtiers <strong>de</strong>s oreillettes paraissent imposants, mais ils sont minces et<br />
les masses sont bien réparties. Le confort est correct pour une séance<br />
d’exercice <strong>de</strong> 30 min à 1 h. Il faut aussi noter que l’isolation phonique que<br />
procurent ces écouteurs Monster est déjà importante. Ils ne conviennent donc<br />
pas à une activité pour laquelle on doit bien entendre les bruits extérieurs.<br />
Le câble qui relie les <strong>de</strong>ux oreillettes est assez long. Il gar<strong>de</strong> les comman<strong>de</strong>s à portée <strong>de</strong><br />
la main et le microphone pas trop loin <strong>de</strong> la bouche pour assurer une bonne émission<br />
lors d’une conversation téléphonique. Il ballotte un peu, mais ne provoque pas trop <strong>de</strong><br />
résonance dans les oreillettes lorsque l’on court. À l’écoute, les Monster iSport Superslim<br />
délivrent <strong>de</strong>s basses courtes et discrètes, tandis que le haut du spectre est d’une brillance<br />
artificielle. Le rendu sonore a cependant une bonne énergie. Il a du punch. Les timbres<br />
sont cohérents avec un registre médium ouvert et aéré. La puissance acoustique n’est pas<br />
très importante et l’on entend un peu <strong>de</strong> souffle, mais le message reste bien intelligible et<br />
entraînant notamment sur <strong>de</strong> la musique Electro.<br />
59<br />
150 €<br />
Spécifications : •Type : écouteurs Bluetooth intra-auriculaires (autonomie <strong>de</strong> 5 h max.)<br />
Accessoires fournis : 3 paires d’ailettes <strong>de</strong> fixation et paires d’embouts en silicone <strong>de</strong> tailles différentes<br />
Poids : 20 g<br />
Confort : Son :<br />
Intérêt :<br />
Sony AS800BT<br />
Avec ces écouteurs Bluetooth lessivables, Sony<br />
propose un produit polyvalent conçu aussi bien<br />
pour un usage urbain que pour la pratique sportive.<br />
Avec ces écouteurs dotés <strong>de</strong> coques tubulaires<br />
relativement longues et qui dépassent beaucoup<br />
<strong>de</strong>s oreilles, Sony ne semble pas avoir choisi la forme<br />
la plus ergonomique. En effet lorsque les câbles<br />
pen<strong>de</strong>nt le long <strong>de</strong>s lobes <strong>de</strong>s pavillons auditifs <strong>de</strong><br />
l’utilisateur, le système <strong>de</strong> fixation par ailettes souples<br />
est un peu trop léger. Pendant <strong>de</strong>s mouvements, les<br />
écouteurs peuvent avoir tendance à se désolidariser<br />
<strong>de</strong>s oreilles et il faut fréquemment les remettre<br />
en place. Pour faire du sport, ce n’est pas l’idéal.<br />
Heureusement, il est possible <strong>de</strong> passer le cordon<br />
par-<strong>de</strong>ssus les pavillons auditifs et le serrer <strong>de</strong>rrière<br />
la nuque avec la sangle en caoutchouc fournie. La<br />
tenue est alors bien meilleure, même si les écouteurs<br />
avec leurs coques proéminentes présentent encore<br />
pas mal <strong>de</strong> prise au vent.<br />
Les résultats à l’écoute sont par contre plus<br />
convaincants. Les écouteurs AS800BT délivrent un<br />
son assez neutre et détaillé, avec <strong>de</strong> la douceur sur<br />
les timbres et une belle ampleur sans en faire trop<br />
dans les basses.<br />
Spécifications : •Type : écouteurs intraauriculaires<br />
Bluetooth (transducteurs <strong>de</strong> 6 mm) avec<br />
comman<strong>de</strong> et micro pour smartphone, étanches IPX4,<br />
autonomie <strong>de</strong> 4,5 heures•Accessoires fournis : 4 paires<br />
d’embouts, 3 paires d’ailettes, sangle ajustable, câble<br />
micro-USB <strong>de</strong> recharge, étui <strong>de</strong> rangement•Poids : n.c.<br />
Confort :<br />
Son :<br />
Intérêt :<br />
150 €
Ce gui<strong>de</strong> vous<br />
est offert par<br />
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