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RECOMMANDATION 4
Mobiliser le numérique pour
valoriser les activités, rémunérées ou non,
porteuses de sens individuel et collectif
Au sein des organisations - entreprises, État, collectivités, associations et collectifs alternatifs
- les individus peuvent être amenés à ressentir le besoin d’exercer, pendant un temps voulu
ou de manière permanente, une activité différente de leur activité principale et/ou source de
leurs revenus principaux. Des activités très diverses telles que l’engagement dans une
mission humanitaire à l’étranger, l’enseignement de modules dans une université, ou encore
la participation à une entreprise en création, sont déjà prévues par la loi. Elles sont vectrices
d’épanouissement personnel et bénéficient souvent aux organisations, tant en termes de
compétences acquises qu’en matière de gains de productivité, de cohésion des équipes, etc.
Pour ce faire, le Conseil recommande de :
●! Reconnaître un droit individuel à la contribution
Ce droit autoriserait la participation d’un travailleur à des projets en dehors de
son organisation principale (activités associatives, création d’entreprises,
projet de recherche, projets d’intérêt général, etc.). Il pourrait s’appliquer aux
salariés du secteur privé, aux contractuels de la fonction publique ainsi qu’aux fonctionnaires
(toutes fonctions publiques confondues) ;
Les projets en question pourraient inclure :
-! la participation à des projets de création et de développement d’entreprises, de fab labs,
de coopératives, etc. ;
-! l’engagement dans une association ;
-! la participation à des activités de recherche librement accessible ;
-! la production de biens communs ;
-! la réalisation de missions de médiation numérique, de solidarité, etc. 115 ;
La création de ce droit permettrait également de rassembler, de simplifier et de moderniser
plusieurs dispositifs existants :
-! le congé pour création ou reprise d’entreprise ou participation à la direction d’une jeune
entreprise innovante 116 ,
-! le congé de solidarité internationale 117 ,
115
en France, quelques dispositifs reconnaissent une forme de “contribution à l’intérêt général”, à
l’instar de la reconnaissance du soutien à l’aidant ou d’indemnités versées aux représentants des
parents d’élèves. Voir : https://www.caf.fr/vies-de-famille/accident-de-vieprecarite/sante/soutenir-les-aidants-familiaux
et https://www.servicepublic.fr/particuliers/actualites/A10238
116 Voir : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2382
117 Voir : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F92
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