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ON Magazine - Guide Hi-Fi connectée 2016

La Musique dans les nuages. 31 appareils à l'essai : Enceintes sans-fil (Wi-Fi et Bluetooth), stations d’écoute multiroom, amplificateurs connectés, lecteurs réseau, serveur de musique, DAC multimédia...

La Musique dans les nuages.
31 appareils à l'essai : Enceintes sans-fil (Wi-Fi et Bluetooth), stations d’écoute multiroom, amplificateurs connectés, lecteurs réseau, serveur de musique, DAC multimédia...

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Edition <strong>2016</strong>/2<br />

<strong>Magazine</strong><br />

Le magazine des audiophiles<br />

<strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

La Musique dans les nuages<br />

31 APPAREILS À L’ESSAI<br />

Enceintes sans-fil, stations d’écoute multiroom,<br />

amplificateurs connectés, lecteurs réseau, serveur<br />

de musique, DAC multimédia...<br />

Avec : Advance Acoustic, Bowers & Wilkins, Bluesound,<br />

Cambridge Audio, Chord, Clint, Dali, Denon, Dynaudio,<br />

Monster, Moon by Simaudio, Melco, Micromega, Musaic,<br />

NuPrime, Paradigm, Pioneer, Q Acoustics, QAT, Sonoro,<br />

Sonos, Sony, Yamaha


3 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0 <strong>2016</strong><br />

SOMMAIRE<br />

Les lecteurs réseau, serveurs de<br />

musique, amplis connectés et DAC<br />

multimédia<br />

p 6 : Cambridge CXN<br />

p 8 : Chord Chordette 2Qute<br />

p 10 : Google ChromeCast Audio<br />

p 12 : Moon Néo 180MiND<br />

p 14 : Moon Néo 230HAD<br />

p 16 : Melco N1A<br />

p 20 : NuPrime IDA-8 + WR-100<br />

p 22 : Pioneer N-P01<br />

p 24 : QAT RS3<br />

Les enceintes stéreo sans-fil en<br />

Bluetooth et/ou Wi-<strong>Fi</strong><br />

p 54 : Audioengine HD6<br />

p 56 : Advance Acoustics Air 55<br />

p 58 : Dali Zensor 1 AX<br />

p 60 : Dynaudio Xeo 2<br />

p 62 : Micromega MySpeaker<br />

MyAmp Inside<br />

p 64 : Q Acoustics BT3<br />

p 66 : Sonoro Stereo<br />

p 68 : Sony CAS-1<br />

P 70 : Yamaha NX-N500<br />

Les stations d’écoute<br />

multiroom et Wi-<strong>Fi</strong><br />

p 30 : Bowers & Wilkins<br />

Zeppelin Wireless<br />

p 32 : Bluesound Pulse Mini<br />

p 34 : Denon Heos 1<br />

p 36 : Clint Audio Freya<br />

p 38 : Monster Streamcast S1<br />

p 40 : Musaic MP10<br />

p 42 : Pardigm PW800<br />

p 44 : Sonos Play:5<br />

p 48 : Sony SRS-X77<br />

p 50 : Sony SRS-X88<br />

Ce guide vous est offert par <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong>. Vous avez le droit de le consulter, l’imprimer, le diffuser,<br />

le redistribuer dans son intégralité sans restriction. Cependant, tout découpage, tout retrait et<br />

toute modification sont interdits sauf autorisation préalable de notre part.<br />

On participé à ce numéro : Manuel Courbo (régie Catset),<br />

Nicanor Haon, Pierre-Yves Maton, Pierre Stemmelin,


FEEL TO FOLLOW<br />

by THE MACCABEES<br />

GAMME CX<br />

Get Closer *<br />

PPLAUDIO.COM<br />

/PPLAUDIO<br />

*Rapprochons-nous


LES LECTEURS<br />

RÉSEAU, SERVEURS<br />

ET DAC<br />

MULTIMÉDIA


6 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

CAMBRIDGE AUDIO<br />

1100 €<br />

CXN<br />

Au CES de Las Vegas 2015, la marque anglaise Cambridge Audio lançait la gamme<br />

CX dont le modèle N que nous testons aujourd’hui. Ce lecteur réseau bénéficie, bien<br />

entendu de tout le savoir-faire de la marque. C’est un «know-how» que l’on pourrait<br />

définir par une fabrication hyper soignée, une souplesse d’utilisation remarquable et<br />

une musicalité à la fois douce et soyeuse.<br />

Un bel et grand afficheur central précis et en<br />

couleur<br />

Le lecteur réseau CXN arbore, comme ses frères<br />

de la gamme CX de Cambridge, une robe toute<br />

de métal, d’un look assez classique. Une allure<br />

en tout cas plus sobre dans ses formes que<br />

l’ancienne génération. Sur la face avant trône,<br />

tel un chef d’orchestre, un bel afficheur qui vous<br />

permet de naviguer facilement dans le menu de<br />

l’appareil et ceci grâce à un lettrage bien visible.<br />

Plusieurs sous-menus nous sont offerts comme<br />

réglages de base, avec la possibilité par exemple<br />

de renommer les entrées, ou d’ajuster le niveau<br />

de sortie de l’appareil comme le choix entre les<br />

entrées écoutées, internes et externes, que ce<br />

soit un ordinateur ou un NAS, c’est-à-dire tous les<br />

périphériques audio connectés au réseau (DLNA).<br />

Vient ensuite la fonction radio Internet avec une<br />

offre pléthorique de médias, mais qui est en même<br />

temps la bienvenue, car l’utilisateur pourra choisir<br />

ses stations préférées tant par pays d’émission que<br />

par genre. L’utilisateur aura même la possibilité<br />

de conserver ses préférés en mémoire afin de les<br />

retrouver en un seul geste, et même de choisir entre<br />

les 3 débits AAC. N’oublions pas l’ouverture au<br />

protocole Spotify Connect pour finir ce tableau déjà<br />

bien complet. Toutes les commandes de navigation<br />

sont accessibles par une rangée de petites touches<br />

situées à la droite de l’écran central, tandis que<br />

sur la gauche de ce même écran prennent place<br />

d’autres fonctions avec les modes pause, play… à la<br />

manière d’un lecteur CD. Le lecteur CXN fait donc<br />

office d’organe central au sein d’un système audio<br />

ouvert dans le sens positif du terme.<br />

Un produit convivial et bien équipé<br />

L’arrière de l’appareil ne fait que refléter l’offre<br />

généreuse en matière de source d’écoute possible<br />

avec toutes les prises placées à l’horizontale.<br />

On a donc, outre la prise RJ45 Ethernet, la prise<br />

d’antenne Wifi et l’USB pour le BT100, 2 entrées<br />

numériques (RCA et Toslink), doublées de deux<br />

sorties du même genre. Deux autres USB (B 1.0<br />

et 2.0 A) permettent la jonction de périphériques<br />

de stockage ou d’un ordinateur en direct. La<br />

sortie analogique a été, elle aussi, doublée par la<br />

possibilité de choisir entre le mode symétrique<br />

(AES/EBU par XLR) et asymétrique (RCA). A<br />

l’intérieur de l’appareil, les différences techniques<br />

avec le Stream Magic 6 ne sautent pas aux yeux.<br />

Le même schéma avec 2 puces de conversion<br />

Wolfson WM8740 24 bits en montage différentiel<br />

avec filtrage par un DSP ATF2 2ème génération<br />

(Adaptive Time <strong>Fi</strong>ltering) et son suréchantillonnage<br />

en 24/384 kHz ont été repris par les ingénieurs de<br />

chez Cambridge Audio. Seuls les filtres numériques<br />

dont était doté le Stream Magic 6 en façade ont<br />

disparu.<br />

Pour piloter ce lecteur réseau, et en dehors des<br />

touches précitées, suffisantes pour l’essentiel, une


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

7<br />

télécommande est fournie. Pour l’avoir essayée,<br />

cette télécommande n’est pas d’une grande<br />

aide supplémentaire, car si le lecteur est placé<br />

à une certaine distance, on ne s’y retrouve pas<br />

franchement. En revanche ce que nous conseillons<br />

vivement pour piloter ce lecteur réseau Cambridge<br />

Audio est de passer par une application propriétaire<br />

accessible sur tablette ou téléphone, que ce soit<br />

sur iOS ou Android (n’oublions pas que le CXN<br />

intègre également la fonction AirPlay). De là, la<br />

quasi-totalité des réglages et des fonctions (choix<br />

des entrées et des périphériques associés) sont<br />

accessibles avec l’affichage des pochettes, de<br />

la fréquence d’échantillonnage des fichiers lus,<br />

le tout étant rangé par nom des albums, genre,<br />

date, etc... Tout cela se fait avec une souplesse fort<br />

agréable ; pas de protocole de connexion difficile,<br />

et un affichage des sources tant sur l’écran que sur<br />

l’application dédiée. Du bel ouvrage en quelque<br />

sorte pour un produit domestique que toute la<br />

famille pourra utiliser.<br />

Une restitution sonore vive et pleine<br />

d’entrain<br />

Nous avons porté notre choix pour nos écoutes sur<br />

des fichiers installés sur un NAS de notre système.<br />

En commençant par une œuvre de Vivaldi, «Nisi<br />

Dominus - Sabat Mater» interprété entre autre par<br />

le contreténor Philippe Jaroussky, on s’aperçoit vite<br />

que ce lecteur montre, à l’habitude la marque, une<br />

restitution d’un bel entrain. La restitution respire et<br />

s’épanouit entre les enceintes avec une joie à peine<br />

retenue. La transcription est également joliment<br />

timbrée avec un équilibre tonal assez juste, aucune<br />

dureté ne transpire, bien au contraire. Cette qualité<br />

s’allie avec une excellente rapidité d’exécution qui<br />

donne une grande liberté à la restitution.<br />

Reprenant ensuite le disque (fichiers HD) de Serge<br />

Gainsbourg enregistré en direct au Casino de Paris<br />

(1985), même constatation. Le timbre quelque<br />

peu rocailleux (de vieux fumeur) de Serge est<br />

parfaitement reproduit. Les différents instruments<br />

sont, eux aussi, bien positionnés sans trou au centre<br />

des enceintes. On obtient avec ce CXN des aigus<br />

bien précis tout en étant empreints de souplesse,<br />

et un grave d’une belle tenue. Nous ne rencontrons<br />

pas facilement ce type de qualité avec des appareils<br />

dans cette fourchette de prix. Cambridge a bien<br />

gardé à l’esprit que fonctionnalité devait avant<br />

tout rimer avec une restitution juste. En conclusion,<br />

une fort belle réussite que ce soit sur le plan de<br />

l’utilisation que du plaisir d’écoute.<br />

Spécifications<br />

•Entrées numériques : 1 entrée USB B (jusqu’à 24<br />

bist/192 kHz et DSD 64 en mode DoP), 1 entrée USB A<br />

(pour un iDevice), 2 entrées S/PDIF par RCA et<br />

optique Toslink<br />

•Sorties numériques : 2 S/PDIF par RCA et optique<br />

Toslink (24 bits/192 kHz)<br />

•Sorties analogiques : asymétrique RCA et<br />

symétrique par XLR<br />

•Port Ethernet par RJ45, adaptateur Bluetooth BT100<br />

(A2 AptX) en option, antenne Wifi.<br />

•Protocoles réseau supportés : UPnP/DLNA, AirPlay,<br />

Spotify Connect<br />

•Formats audio supportés : ALAC, WAV, FLAC, AIFF,<br />

WMA, MP3, AAC, HE AAC, AAC+, OGG Vorbis<br />

•Dimensions : 43 x 30.5 x 8.5 cm<br />

•Poids : 3.5 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt


8 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

CHORD<br />

Chordette 2Qute<br />

1400 €<br />

La marque britannique Chord Electronics est assez originale, tout du moins<br />

atypique pour le design de ses produits tout en déployant une expertise technique<br />

impressionnante dans le domaine de l’audionumérique. Le 2Qute présent ici est à la<br />

fois l’héritage du modèle Hugo (DAC avec ampli casque) et de son prédécesseur le Qute<br />

EX. Toujours aussi dénué de toutes possibilités superflues, ce 2Qute n’en renferme pas<br />

moins la fameuse technologie propriétaire FPGA DAC de cette marque.<br />

Si nous faisons un petit tour de l’offre du fabricant<br />

tout britannique Chord Electronics en matière de<br />

convertisseurs portables, ou tout du moins de taille<br />

apte à être transportés facilement, nous trouvons<br />

tout d’abord ce modèle 2Qute, un DAC faisant<br />

partie d’un ensemble complet appelé Chordette.<br />

Trois autres appareils sont également proposés : le<br />

Hugo, le Hugo TT (son grand frère) et enfin le petit<br />

Mojo (pour Mobile Joy), ces trois derniers appareils<br />

servants également et surtout d’amplificateur de<br />

haut niveau pour casque. Tous embraquent le<br />

même type de conversion des signaux numériques,<br />

une architecture propriétaire reposant sur un<br />

processeur Spartan Xilink qui est très certainement<br />

la clé de la réussite de ces appareils. Le 2Qute<br />

ne déroge pas à la règle et dispose du modèle<br />

6, le même qui équipe le Hugo et le Hugo TT. Il<br />

s’agit d’un module de conversion du type «<strong>Fi</strong>eld<br />

Programmable Gate Array» reposant sur une puce<br />

entièrement paramétrable qui sert tout autant<br />

d’interface numérique pour les entrées, d’horloge,<br />

de boucle PPL, de filtrage et assure la prise en<br />

charge du format DSD.<br />

Le 2Qute est donc capable de supporter l’ensemble<br />

des formats numériques jusqu’à 32 bits/384 kHz<br />

que ce soit sur son entrée USB B asynchrone avec<br />

isolation galvanique ou sur ses entrées coaxiale.<br />

L’optique Toslink affiche quant à elle un taux<br />

maximal de 24 bits/192 kHz. Concernant toujours<br />

les formats supportés par cet appareil, précisons<br />

que le DSD, que ce soit en version 64 ou 128 n’est<br />

pas traité en mode natif, mais en DoP, c’est-àdire<br />

encapsulés dans le format PCM (Pulse Code<br />

Modulation). Le 2Qute permet néanmoins la lecture<br />

de ce format audio très prisé par les audiophiles,<br />

comme le DXD d’ailleurs.<br />

Un look tout aussi surprenant qu’habituel<br />

chez Chord<br />

Il n’y a pas un quelconque changement<br />

d’esthétique entre le modèle testé aujourd’hui<br />

et celui qu’il remplace. Le 2Qute se présente<br />

toujours sous la forme d’un petit boitier taillé dans<br />

l’aluminium, parallélépipédique aux coins arrondis.<br />

La construction de l’ensemble est très bien réalisée<br />

et sur le dessus de l’appareil, on retrouve un hublot<br />

à travers lequel nous pouvons deviner une partie


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

9<br />

des circuits ; une originalité qui nous rappelle que<br />

nous avons bien à faire à un appareil de cette<br />

marque. Cette fenêtre nous permet également<br />

d’apercevoir les différents changements de couleurs<br />

qui sont autant d’indication sur la source utilisée<br />

par exemple : rouge pour le coaxial (qui passe<br />

par une prise type BNC), vert lorsqu’une source<br />

optique est <strong>connectée</strong> et enfin blanche pour<br />

l’entrée USB. Mais les indications par changement<br />

de couleurs ne s’arrêtent pas là puisqu’une autre<br />

petite diode passe par 9 couleurs différentes,<br />

une par formats numériques allant du 44.1 kHz<br />

au DSD. Sur la face arrière de l’appareil, nous<br />

avons bien les trois entrées numériques (coaxial<br />

par BNC, optique Toslink et USB) et les deux<br />

prises de sortie analogique par RCA. Une petite<br />

prise Jack permet de raccorder l’alimentation<br />

externe et là aussi, on conseillera à l’audiophile<br />

exigeant d’ajouter à ce Dac (car il le vaut bien) une<br />

alimentation plus conséquente que celle livrée avec<br />

l’appareil. Lorsque ce 2Qute doit être connecté à<br />

un ordinateur sous Windows, un pilote spécifique<br />

Asio est requis et pour ce faire, Chord Electronics<br />

en fournit un (inutile d’aller le chercher sur Internet),<br />

à travers une petite clé USB qui contient aussi<br />

le mode d’emploi de l’appareil. Notons aussi la<br />

présence sur cette face arrière d’un petit sélecteur<br />

de source, un positionnement pas super pratique<br />

pour l’utilisateur. On regrettera aussi l’absence<br />

d’une télécommande qui aurait été particulièrement<br />

la bienvenue ici.<br />

Une transcription très respectueuse de la<br />

musique<br />

Avec cette nouvelle mouture Qute, Chord<br />

Electronics est parfaitement fidèle à ce qu’il nous<br />

offre habituellement en matière de musicalité. Le<br />

modèle Hugo, testé il y a deux exactement, nous<br />

avait séduit par une sonorité, qui savait allier avec<br />

subtilité plusieurs qualités sonores comme un<br />

fouillé et une précision dans le haut du spectre<br />

qui se raccordait avec un médium/grave tendu et<br />

ferme. La cohérence est toujours bel et bien là, une<br />

signature sonore que l’on retrouve toujours avec<br />

le même plaisir et ce, quelques soit la source ou le<br />

format numérique en route. Le son de cet appareil<br />

est toujours aussi propre et les détails ne manquent<br />

pas, le 2Qute ne montrant à aucun moment une<br />

quelconque dureté ou agressivité. Parallèlement, les<br />

graves sont fermes et équilibrés, un mélange assez<br />

subtil avec le reste du spectre qui offre du coup un<br />

véritable spectacle sonore. Le 2Qute ne fait pas<br />

partie de ces appareils qui ont tendance à jouer<br />

leur propre partition par des colorations, certes,<br />

agréables parfois, ou un caractère trop marqué. Il<br />

sait rester modeste face à la musique, ce qui nous a<br />

réellement enchantés. L’image stéréophonique est,<br />

elle aussi, très réaliste avec une mise en profondeur<br />

de chaque plan sonore. Les instruments ont du<br />

grain, de la matière et leur dynamique naturelle<br />

est, elle aussi, respectée à la lettre. Le Chord 2Qute<br />

fait preuve d’un charme incontestable par une<br />

écoute à la fois vivante et respectueuse envers les<br />

œuvres et interprètes. C’est un appareil que nous<br />

recommandons chaudement à celui qui privilégie<br />

le son à tout autre aspect (comme une plus grande<br />

souplesse d’utilisation) mais son adoption dans<br />

un système audio haut de gamme ne se remettra<br />

jamais en question.<br />

Avec le 180 MIND de Moon testé dans ce même<br />

guide, nous avons obtenu des résultats très<br />

surprenants dans le bon sens du terme.<br />

Spécifications<br />

•Entrées numériques : S/PDIF sur BNC et optique Toslink,<br />

UBS B Class 2<br />

•Sorties analogiques : stéréo sur RCA<br />

•Fréquences supportées : 24 bits/192 kHz (optique),<br />

32 bits/384 kHz (RCA et USB)<br />

•Formats supportés : PCM, DSD sous DoP (64,128), DXD<br />

•Niveau de sortie : 3V Rms à 1kHz<br />

•Plage dynamique : 119 dB<br />

•Distorsion DHT : 0.0003% à 1kHz<br />

•Réponse en fréquence : +/- 0.1 dB à 20khz<br />

•Dimensions : 16 x 7 x 4 cm<br />

•Poids : 0.4 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt


10 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

GOOGLE<br />

ChromeCast Audio<br />

Google s’intéresse à l’audio, c’est<br />

nouveau ! Il a lancé fin 2015 son<br />

accessoire magique dédié aux<br />

audiophiles et à tous les utilisateurs<br />

qui veulent écouter de la musique<br />

sans-fil à la maison, avec une<br />

bonne qualité de son. Il s’agit du<br />

ChromeCast Audio un tout petit<br />

boîtier rond, qui pour un prix riquiqui<br />

offre d’étonnantes performances.<br />

Le système Google Cast est la réponse de l’ogre<br />

de Richmond à Apple, le dictateur de Cupertino.<br />

Intégré au navigateur web Chrome (PC/Mac) et<br />

disponible sur toutes sortes d’applications aussi<br />

bien sous Android que sous iOS, il donne la<br />

possibilité, par un simple clic sur une icône, de<br />

lancer une lecture vidéo ou audio en Wi-<strong>Fi</strong> sur un<br />

lecteur ChromeCast.<br />

Pour notre part, nous avons testé le lecteur<br />

ChromeCast conçu uniquement pour audio.<br />

L’appareil prend la forme d’un mini-galet doté d’un<br />

port micro-USB pour l’alimentation ainsi que d’une<br />

sortie mini-jack analogique et numérique optique<br />

pouvant monter jusqu’à 24 bits/96 kHz.<br />

À défaut de pouvoir ouvrir le ChromeCast Audio,<br />

nous avons pu apprendre en faisant quelques<br />

recherches sur le net qu’il est équipé d’une puce de<br />

conversion AKM AK4430 de type 24 bits/192<br />

kHz (Google l’aurait limité à 24 bits/96 kHz). Pour<br />

la sortie analogique, Google a installé un ampli-op<br />

Texas Instrument DRV632 capable de sortir 2Vrms<br />

avec un rapport signal-bruit > 90 dB et un taux de<br />

distorsion harmonique < 0.01%.<br />

Le ChromeCast permet d’écouter la musique<br />

provenant de services comme Deezer, Spotify, Tidal,<br />

Qobuz... (lorsque l’on a souscrit un abonnement<br />

payant) ainsi que TuneIn (pour les webradios), Plex<br />

ou YouTube qui sont gratuits.<br />

Que doit-on attendre à l’écoute d’un appareil à<br />

seulement 40 € ? Eh bien, Messieurs, et Mesdames,<br />

un son bluffant tout simplement. Nous avons<br />

testé ce ChromeCast Audio sur un système Haute<br />

<strong>Fi</strong>délité réellement très haut de gamme et sur un<br />

casque de haute qualité aussi : un Denon AH-D600.<br />

Nous avons aussi collé un Dac au Chromecast, pour<br />

voir ses performances en simple numérique, mais<br />

nous l’avons aussi écouté en analogique.<br />

En analogique, le son est étonnamment équilibré,<br />

sans aucune dureté ou agressivité. La bande<br />

passante est large, sans mise en avant d’une<br />

quelconque partie du spectre, n’entraînant pas<br />

à long terme de fatigue auditive. Les timbres sur<br />

de la musique classique sont reproduits avec un<br />

respect plus qu’honorable et la scène sonore est<br />

très en relief. En passant en mode sortie numérique,<br />

la dynamique et la tenue dans le grave ont été<br />

améliorées. L’image stéréophonique, elle aussi, a<br />

gagné en densité, mais face à une utilisation avec<br />

des sources sonores auxquelles le Chromecast<br />

Audio va être destiné dans un usage habituel, ce<br />

mieux n’est pas un argument décisif. Nous avons<br />

pu noter, en coupant les décibels en quatre, par<br />

rapport à d’autres interfaces ou lecteurs réseau<br />

plus haut de gamme, une légère simplification<br />

du message (certains détails d’un enregistrement<br />

étant moins audibles, notamment dans le haut<br />

du spectre), ceci n’apportant pas non plus un<br />

quelconque déséquilibre tonal. Le Chromecast<br />

Audio offre donc des prestations sonores et<br />

fonctionnelles hors du commun pour un tel prix.<br />

Spécifications<br />

•Type : lecteur réseau Wi-<strong>Fi</strong><br />

•Sortie audio : jack 3,5 mm avec sortie audio numérique<br />

optique et analogique<br />

•Flux audionumériques pris en charge : jusqu’à 24<br />

bits/96 kHz<br />

•Protocole réseau : Google Cast<br />

•Dimension : 51,9 x 51,9 x 13,49 mm<br />

•Poids : 30,7 g<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt<br />

40 €


12 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

MO<strong>ON</strong> by SIMAUDIO<br />

180 MiND<br />

Le 180 Mind fait partie de la série d’électroniques audiophiles Moon Neo du fabricant canadien<br />

Sim Audio. Il peut être intégré sous forme de module optionnel dans deux convertisseurs très<br />

performants, le 280D et le 380D. Mais il est aussi possible de l’acquérir dans un boîtier séparé.<br />

Il s’agit d’un lecteur réseau original et atypique qui délivre un signal uniquement en numérique.<br />

Il s’adresse aux audiophiles qui possèdent déjà une très bonne installation <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> avec un<br />

convertisseur (DAC) intégré, qu’ils souhaitent conserver en lui ajoutant juste une passerelle réseau.<br />

Pour l’audiophile possédant déjà un excellent<br />

système de reproduction sonore, les solutions<br />

pour écouter de la musique «dématérialisée» (sous<br />

forme de fichiers audio 16 bits/44 kHz ou plus) sont<br />

nombreuses. Certaines comme l’acquisition d’un<br />

serveur haut de gamme seront très qualitatives,<br />

mais onéreuses alors que d’autres, plus abordables,<br />

ne seront pas forcément aptes à les satisfaire<br />

totalement. En dehors de ces solutions, l’offre pour<br />

un simple récepteur à connecter à un convertisseur<br />

s’avère assez pauvre (nous ne parlons pas de tous<br />

les récepteurs Bluetooth AptX d’entrée de gamme,<br />

mais bien des appareils audiophiles avec liaisons<br />

Wi-<strong>Fi</strong> et Ethernet) et c’est là que le 180 Mind testé<br />

aujourd’hui arrive à point nommé.<br />

MIND pour «Moon Intelligent Network<br />

Device»<br />

Le 180 MIND prend l’apparence d’un petit boitier<br />

tout en métal, un peu de la même facture que<br />

le préampli phono 110LP avec sa face avant en<br />

aluminium brossé, sur laquelle on n’aperçoit rien<br />

d’autre qu’une petite diode bleue indiquant son<br />

usage. Une petite alimentation 12V/1Amp est<br />

fournie avec l’appareil, l’audiophile averti aura tôt<br />

fait de la changer pour un modèle plus efficace (ce<br />

que nous avons fait d’ailleurs).<br />

À l’arrière du 180 MIND, nous ne trouvons que<br />

l’essentiel de ce que nous pouvons attendre de cet<br />

appareil, mais on note en plus des deux sorties S/<br />

PDIF RCA et Toslink habituelles, une troisième sortie<br />

en mode symétrique AES/EBU. C’est d’ailleurs cette<br />

dernière qu’il sera préférable d’utiliser pour peu<br />

que l’entrée de l’appareil récepteur en possède<br />

une (Dac, ampli Home Cinéma ou amplificateur<br />

avec entrée numérique). Outre ces trois sorties,<br />

nous avons un port Ethernet WLAN mis aux côtés<br />

de deux mini-touches, l’une servant à «upgrader»<br />

l’appareil, l’autre à une réinitialisation (retour aux<br />

réglages d’usine). Restent juste deux prises minijack<br />

pour une utilisation synchronisée avec d’autres<br />

appareils de la marque et une prise d’antenne pour<br />

une jonction sans fil Wi-<strong>Fi</strong>.<br />

La qualité de fabrication tant externe qu’interne est<br />

digne d’un fabricant <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> haut de gamme habitué<br />

à des réalisations de haut niveau. Cela s’ajoute à<br />

la facilité d’utilisation de l’application disponible<br />

sur tablette ou même smartphone servant à faire<br />

fonctionner ce 180 MIND. Précisons que pour les<br />

plus fortunés des audiophiles, plusieurs 180 MIND<br />

pourront être installés à domicile, l’application<br />

pouvant gérer plusieurs zones d’écoute (encore un<br />

plus).<br />

À l’intérieur de l’appareil, deux cartes sont<br />

disposées l’une au-dessus de l’autre. On note<br />

encore une fois le soin porté à la conception<br />

de l’appareil avec circuit bien réalisé, doté de<br />

composants de surface, conçu sur CAO. L’interface<br />

«streamer» a été confiée, elle, à une société externe<br />

d’origine allemande, le reste des circuits étant du<br />

pur Sim Audio.


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

13<br />

Une application de gestion conçue<br />

par Sim Audio<br />

Une fois le 180 MIND reconnu par le réseau<br />

via une liaison Ethernet (et c’est celle<br />

que nous préconisons le plus et de loin),<br />

cette même liaison peut être retirée et<br />

l’appareil ne fonctionnera qu’en mode Wi-<br />

<strong>Fi</strong>, laissant à son utilisateur toute liberté de<br />

placement. Seul le câble audionumérique<br />

sera son lien d’attache à la chaîne <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong>.<br />

Mais avant toute chose, l’utilisateur devra<br />

télécharger une application disponible<br />

sur l’AppStore (attention il y en a deux<br />

dont l’une barrée d’une croix rouge est<br />

à proscrire) pour prendre la main sur<br />

l’appareil. Une fois cette démarche faite et<br />

le 180 MIND connecté au réseau, il apparaît<br />

tout simplement sur l’écran. Pour passer en<br />

mode uniquement Wi-<strong>Fi</strong>, il suffira dans un<br />

premier temps de rentrer votre code WEP, ou WAP… puis de<br />

retirer la prise RJ45 sans oublier d’éteindre et de rallumer le<br />

180 MIND pour établir définitivement cette connexion. Mais<br />

Sim Audio vous invite avant toute chose à mettre à jour le<br />

logiciel interne de l’appareil par une petite manipulation, ce<br />

que nous avons bien entendu fait.<br />

Une interface sur tablette et smartphone, intuitive<br />

et donnant accès au service Tidal<br />

L’application de pilotage est simple d’emploi avec le choix<br />

des zones d’écoute très apparente, comme d’ailleurs celui<br />

du choix de la source : ordinateur, NAS… Une liste de<br />

radios internet par genre est aussi proposée avec de surcroit<br />

l’option Tidal implantée d’origine dans cette interface.<br />

Utilisant habituellement un NAS Synology (fichiers audio bien<br />

«taggés»), la mise en route de l’appareil a été facile avec,<br />

affichage des pochettes, classement par genre, album, date,<br />

compositeur, etc. Le 180 MIND accepte la quasi-totalité des<br />

formats : WAV, FLAC, FLAC HD, AIFF, AAC, ALAC, MP3 (VBR,<br />

CBR), WMA-9, OGG Vorbis (24 bits/192 kHz) disponibles<br />

aujourd’hui et sans aucune difficulté, nous aurions juste<br />

apprécié l’affichage des fréquences d’échantillonnage des<br />

fichiers lus, comme la fonction AirPlay qui pour le prix de<br />

l’appareil aurait été un plus incontestable.<br />

Une belle stabilité sonore<br />

Nous avons pu tester musicalement cette interface en la<br />

connectant à un lecteur réseau disposant d’une entrée<br />

numérique RCA et en comparant les deux appareils en<br />

aveugle. Bien entendu, notre avis dépendra pour l’acquéreur<br />

à la fois de la qualité du câble numérique, mais surtout<br />

du convertisseur associé. Néanmoins, l’apport a été assez<br />

flagrant. Nous avons pu constater une meilleure densité<br />

sonore, un nombre de micro-détails bien plus important,<br />

mais surtout une bien meilleure profondeur de l’image<br />

stéréophonique. Les plans sonores sont mieux répartis et<br />

bien centralisés entre les enceintes. Conclusion, ce 180 MIND<br />

est un produit intéressant pour les audiophiles. Il offre une<br />

solution de lecture des fichiers de musique «dématérialisée»<br />

facile dès lors de l’on possède un bon Dac et, soit un NAS,<br />

soit un ordinateur.<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

900 €<br />

Spécifications<br />

•Type : passerelle réseau audiophile<br />

Connectique réseau : Wi-<strong>Fi</strong>, ethernet<br />

•Sorties audionumériques : asymétrique S/<br />

PDIF (RCA et TosLink) et symétrique AES/EBU.<br />

•Protocole réseau UPnP, DLNA v1.5<br />

•Formats supportés : WAV, FLAC, FLAC HD,<br />

AIF, AAC, ALAC, MP3 (VBR, CBR), WMA-9, OGG<br />

Vorbis (jusqu’en 24 bits/192 kHz).<br />

•Dimensions : 12.7 x 7.4 x 16.5 cm<br />

•Poids : 1.5 kg<br />

Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt


14 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

MO<strong>ON</strong> by SIMAUDIO<br />

Neo 230HAD<br />

Le Neo 230HAD de la société québécoise Moon<br />

by SimAudio, est à la fois un ampli casque, un<br />

DAC USB compatible <strong>Hi</strong>-Res et DSD ainsi qu’un<br />

préampli. C’est un appareil très complet, puissant,<br />

d’une très belle qualité de construction et qui<br />

sonne bien à l’écoute.<br />

1300 €<br />

Doté d’une façade en aluminium usiné dans la masse<br />

et d’un châssis bien rigide en tôles épaisses, le Neo<br />

230HAD est en accord avec la qualité de fabrication<br />

à laquelle nous a habitués Moon by Simaudio. C’est<br />

de l’ouvrage très propre, professionnel et rassurant.<br />

L’appareil est livré avec une télécommande bien<br />

boutonneuse et dispose d’une riche connectique<br />

avec des entrées analogiques et numériques (optique,<br />

coaxiales, USB), ainsi que des sorties casque, Ligne et à<br />

niveau variable. Sa section «CNA» (çà veut dire «DAC»<br />

en québécois !) utilise une puce ESS Sabre (ES9018) et<br />

accepte les signaux <strong>Hi</strong>-Res jusqu’en 32 bits/384 kHz ou<br />

DSD256 (par USB).<br />

Les étages d’amplification font appel de leur côté à<br />

des circuits à transconductance différentielle (amplis<br />

op). Très costauds, ils sont en mesure d’alimenter<br />

des casques d’une impédance de 600 Ω avec une<br />

puissance de 100 mW nominale par canal.<br />

Sur le terrain, cela se remarque immédiatement. Le<br />

réglage de volume du Neo 230HAD est très sensible<br />

(ce qui est parfois un peu gênant sur des casques<br />

à faible impédance et bonne sensibilité). Il envoie<br />

«la patate» dés le premier dixième de tour. Cette<br />

électronique Moon by Simaudio est effectivement<br />

bien calibrée pour alimenter des casques gourmands<br />

et exigeants. Mais sa restitution est également bien<br />

posée, avec des timbres soyeux, définis et moelleux,<br />

de la matière dans le grave et une certaine légèreté<br />

dans le médium. Le Neo 230HAD sait restituer de<br />

beaux espaces, conciliant ampleur et finesse. C’est<br />

beau et fort agréable.<br />

Spécifications<br />

•Puissance par canal : 1 W sous 50 Ω, 200 mW<br />

sous 300 Ω, 100 mW sous 600 Ω<br />

•Entrées : 2x analogiques (RCA et mini-jack), 4x<br />

numériques (coaxiales, Toslink optique, USB)<br />

•Flux supportés : jusqu’à 32 bits/384 kHz et<br />

DSD256 (sur USB)<br />

•Sorties : casque jack 6,35 mm, 2x sorties Ligne<br />

sur RCA à l’arrière (niveau fixe et variable)<br />

•Poids : 2,8 kg<br />

•Dimensions : 17,8 x 7,6 x 28 cm<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt


16 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

MELCO<br />

2200 €<br />

N1A<br />

D’origine japonaise, le Melco N1A fait office à la fois de serveur et de lecteur réseau.<br />

Il offre aussi bien d’autres fonctions qui peuvent en faire le centre névralgique<br />

d’un système hifi haut de gamme. Son atout majeur est sa qualité de fabrication<br />

professionnelle. Sans section de conversion, un Dac/convertisseur externe sera<br />

nécessaire à son fonctionnement complet.<br />

La marque Melco (Maki Engineering Laboratory<br />

Company) a été créée en 1975 par un audiophile<br />

passionné (Mr Makoto Maki) qui s’est avéré<br />

par la suite être aussi un sérieux concepteur et<br />

fabricant de produits audio <strong>Hi</strong>gh End. Le meilleur<br />

exemple en a été le lancement en 1980 d’une<br />

platine vinyle reconnue dans le monde entier :<br />

le modèle 3533, équipée de 3 bras de lecture,<br />

d’un moteur séparé et d’un plateau ne pesant<br />

pas moins de 20kg. Parallèlement, le performant<br />

département R&D de Melco s’est lancé dans la<br />

conception de périphériques pour ordinateurs avec<br />

notamment des routeurs Wi-<strong>Fi</strong>, des commutateurs<br />

Ethernet, des unités de stockage et surtout des<br />

NAS (Network Attached Storage). Des produits<br />

aujourd’hui particulièrement intéressants pour<br />

le secteur de la <strong>Hi</strong>fi. Tous ont été lancés sous la<br />

marque Buffalo, réputée auprès des professionnels<br />

de l’informatique. Grâce à cet héritage, Melco,<br />

nouvellement importée en France, nous arrive<br />

avec deux lecteurs/serveurs réseau offrant de<br />

nombreuses fonctionnalités et une fabrication de<br />

type professionnel : le N1A testé ici et le N1Z qui<br />

possède deux disques SSD.<br />

Le N1A un serveur de 4 To de capacité<br />

de stockage en configuration RAID ou<br />

fractionné<br />

Comme indiqué plus haut, le N1A combine la<br />

fonction de lecteur réseau et de serveur audio.<br />

Pour cette dernière fonction, le N1A dispose de<br />

deux disques durs Seagate HDD Vidéo 3,5 pouces<br />

(eSata). Suivant le mode choisi par l’utilisateur


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

17<br />

(RAID ou Fractionné), leur capacité varie entre 2 et<br />

4 To, soit 3000 à 6000 morceaux de musique en 16<br />

bits/44 kHz. Les deux disques sont judicieusement<br />

amortis mécaniquement grâce à un montage<br />

souple afin que les vibrations n’en perturbent pas le<br />

bon fonctionnement. De plus, le N1A possède un<br />

port USB A 3.0 nommé « Expansion » pour rajouter<br />

un troisième disque dur externe et augmentera la<br />

capacité totale de la bibliothèque musicale, déjà<br />

conséquente. Les fichiers audio de cette unité<br />

supplémentaire sont intégrés sans création de<br />

sous-dossier à la liste de ceux déjà présents dans<br />

l’appareil. Une souplesse d’utilisation bien agréable.<br />

Deux autres ports USB 3.0 sont disposés sur la<br />

face arrière. L’un sert à la sauvegarde des fichiers<br />

audio internes (Back Up), l’autre à raccorder un<br />

convertisseur. Comme le Moon Néo 180 MiND que<br />

nous avons aussi testé, le N1A ne possède aucune<br />

section de conversion numérique/analogique. La<br />

sortie numérique se fait par la prise USB A. Il faudra<br />

donc lui brancher un DAC, avec, pour les fichiers<br />

DSD, un modèle de convertisseur compatible (sous<br />

DoP ou en natif). Deux ports Ethernet permettent<br />

deux types de raccordement. Le premier est desiné<br />

au réseau domestique, et N1A sera alors opérable<br />

depuis un ordinateur. Le second, en mode Direct,<br />

permet une connexion à un second lecteur réseau.<br />

Une construction et une ergonomie digne du<br />

secteur professionnel<br />

Le N1A est placé dans un châssis tout en aluminium<br />

brossé. Le design est d’une sobriété digne d’un<br />

abstinent de longue date, et des lignes plus<br />

arrondies ou un dessin plus moderne auraient<br />

été bienvenus. Un petit écran placé en face<br />

avant permet de naviguer dans un menu assez<br />

rudimentaire. Sont indiqués le nom du serveur, la<br />

capacité de stockage interne utilisée, l’adresse IP,<br />

les périphériques connectés et enfin la fonction<br />

« Setting », qui permet de configurer l’appareil.<br />

Quatre touches permettent à l’utilisateur de<br />

naviguer dans ce menu. Nous aurions apprécié<br />

une plus grande souplesse pour ces manipulations,<br />

mais encore une fois, le N1A vient du monde<br />

professionnel et ça se voit.<br />

A partir de ces touches, l’utilisateur peut effectuer<br />

un grand nombre d’opérations : formater les deux<br />

disques internes ou l’unité externe, faire appel<br />

ou non à la technologie RAID, changer le nom<br />

de l’appareil, choisir entre les modes Routeur et<br />

Direct, effectuer une sauvegarde de la bibliothèque<br />

interne. Bien d’autres réglages sont possibles,<br />

comme la luminosité de l’afficheur, des diodes<br />

arrière etc. Deux méthodes pour charger des<br />

fichiers musicaux dans le N1A sont proposées. Une<br />

USB A en face avant servira à cette opération pour<br />

peu que l’on ait donné les ordres nécessaires au<br />

N1A. On peut aussi le faire de façon plus simple<br />

encore via son ordinateur (PC ou Mac). Une fois le<br />

N1A sur le réseau et dans l’Explorateur Windows<br />

par exemple, l’appareil apparaît avec un sousdossier<br />

« share » (un raccourci sur le bureau vous<br />

en facilitera l’accès) et c’est dans ce dernier qu’il<br />

est possible de rajouter/supprimer des fichiers très<br />

facilement. Idem sous Mac.<br />

Encore une fois, la qualité de fabrication du N1A fait<br />

plaisir à voir, avec des composants bien ordonnés et<br />

une interface de gestion de haut niveau.<br />

Un pilotage de la musique depuis des<br />

applications tierces<br />

Comme le Moon Néo 180 MiND ou le Cambridge<br />

CNX, le pilotage du N1A se fait via une application<br />

compatible UPnP/DLNA accessible sur tablette (iOs<br />

ou Android). Pour l’instant, le N1A fonctionne avec<br />

des applications libres telles qu’Audionet Music<br />

Manager, Kinsky ou encore Creation 5 Fremium.<br />

Nous avons préféré cette dernière, au prix de 5 €.<br />

Elle nous a permis un accès facile à la bibliothèque<br />

interne ou externalisée (NAS, ordinateur) et l’écoute<br />

de radios Internet.Nous avons aussi pu accéder à<br />

notre contenu sur Deezer, ce qui fut une surprise<br />

agréable car nous avions dans un premier temps<br />

regretté l’absence de la fonction AirPlay.<br />

Selon nos sources, Melco travaillerait sur une<br />

application propriétaire, bien plus conviviale et plus<br />

complète que celles citées ci-dessus. Elle intégrerait<br />

dans un premier temps le service de streaming<br />

en ligne Tidal, Qobuz devant suivre rapidement.<br />

Compte tenu de la qualité de fabrication du N1A,<br />

gageons que cette application nous réserve de bien<br />

belles surprises quant à sa souplesse d’utilisation.<br />

Les ingénieurs travailleraient également sur un «<br />

ripper » externe (copieur de CDs) pour pouvoir<br />

se passer d’un ordinateur. Le N1A deviendrait<br />

un appareil totalement complet, sauf en ce qui


18 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

concerne la section de conversion. C’est un choix<br />

qui n’est pas pour nous déplaire, bien au contraire,<br />

car bon nombre d’audiophiles possèdent déjà un<br />

convertisseur haut de gamme dans leur système<br />

audio.<br />

Une source numérique performante et fiable<br />

A l’image du Moon Néo 180 MIND, le N1A est<br />

appareil difficile à cerner sur le plan sonore, car<br />

totalement dépendant du convertisseur, comme<br />

d’ailleurs du câble USB. Néanmoins, et en le<br />

comparant sur le même Dac, nous avons pu<br />

ressentir une grande fluidité sonore, un équilibre<br />

tonal très juste et une excellente dynamique. La<br />

vitesse de transmission des signaux numériques<br />

est de haut niveau. De plus, le N1A s’est avéré<br />

extrêmement facile à manipuler et l’idée de la sortie<br />

numérique par USB est, là aussi, excellente car un<br />

certain nombre d’amplificateurs possèdent une<br />

entrée de ce type. Tout cela nous laisse penser que<br />

le choix du convertisseur/amplificateur avec entrée<br />

USB associé sera à la fois facile et délicat tant le<br />

N1A est une excellente source par nature et que le<br />

meilleur lui revient de fait.<br />

Spécifications<br />

•Type : lecteur et serveur réseau numérique<br />

•Port Ethernet : 2 RJ45 avec Auto-MDIX (mode direct<br />

et mode routeur) de 1000 Mbits à 10 Mbits sous mode<br />

duplex, protocole TCP/IP<br />

•Port USB : USB 2.0 A (face avant) et 3x USB 3.0 A à<br />

l’arrière<br />

•<strong>Fi</strong>chiers compatibles : MP3, WMA, WAV, PCM, OGG,<br />

MA4, MP4, 3GP, FLAC, M3U, MPA, AAC, APL, AC3, AIF,<br />

AIFF, M2P, MP1, DSD (dsf, dff)<br />

•Disques durs internes : 2 Seagate HDD Vidéo 2 To avec<br />

amortissement mécanique<br />

•Dimensions : 43.6 x 7 x 35.2 cm<br />

•Poids : 7 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Intérêt<br />

Fonctions


Redécouvrez<br />

votre musique avec<br />

l’enceinte active HD6<br />

« Superbes enceintes Audioengine HD6 : l’image stéréo est remarquable… et la dynamique<br />

des enceintes HD6 est tout aussi excellente. »<br />

Véritable système audio tout en un.<br />

La nouvelle HD6 est probablement l’enceinte la plus polyvalente du marché. Vous pouvez streamer votre propre musique ou bien<br />

utiliser tout service de streaming depuis votre téléphone, tablette ou ordinateur portable. Cette enceinte active propose des entrées<br />

analogiques et numériques incluant la technologie Bluetooth aptX ® . Vous pouvez également brancher une platine vinyle ou un<br />

caisson de basse.<br />

Une réussite du point de vue acoustique.<br />

L’enceinte HD6 dispose d’un haut-parleur de grave avec un cadre en aluminium moulé qui améliore les performances dans le bas du<br />

spectre. Le nouveau tweeter en dôme de soie permet une reproduction plus fidèle des timbres ainsi qu’une meilleure image stéréo.<br />

La caisse de l’enceinte est également plus épaisse diminuant les effets de résonnance.<br />

SOUND AND COLORS - GT AUDIO<br />

31-33, boulevard Gouvion Saint-Cyr 75017 Paris<br />

Tél : 01 45 72 77 20<br />

info@soundandcolors.com<br />

www.soundandcolors.com


20 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

NUPRIME<br />

IDA-8 + WR-100<br />

Avec l’IDA-8 de NuPrime, nous avons un peu l’impression de voler au secours de la<br />

victoire. Ce petit intégré stéréo est capable de performances exceptionnelles et ce n’est<br />

pas un secret. Beaucoup d’autres l’ont déjà écrit avant nous. Nous l’avons associé ici à<br />

son nouveau module optionnel WR-100 qui joue le rôle de lecteur réseau, utilisant le<br />

système AllPlay de Qualcomm.<br />

Comme beaucoup le savent, NuPrime est une<br />

émanation dissidente de la marque NuForce.<br />

Cette dernière a été revendue à Optoma. Un de<br />

ses créateurs, Jason Lim, n’a pas suivi. Il a préféré<br />

garder sa liberté et créer une seconde marque,<br />

au nom relativement proche : NuPrime dont les<br />

bureaux se partagent entre Las Vegas, Los Angeles<br />

(États Unis) et Taiwan (République de Chine)<br />

Par conséquent, il existe de nombreuses similitudes<br />

entre les produits NuPrime et NuForce. Notamment<br />

sur les amplificateurs des deux marques, dont les<br />

circuits de puissance travaillent en numérique et en<br />

classe D. Cependant, l’intégré stéréo NuPrime IDA-<br />

8 est très différent des modèles de NuForce, par<br />

exemple le DDA-120, moins puissant (2 x 50 watts)<br />

et commercialisé à 700 €.<br />

NuPrime IDA-8 : beaucoup plus évolué que<br />

ses ancêtres de chez NuForce<br />

Le NuPrime IDA-8 reprend naturellement les<br />

gênes des électroniques NuForce, mais y apporte<br />

de nombreuses mutations. Un coup d’œil<br />

sous son capot nous a permis d’en prendre la<br />

mesure. L’appareil adopte désormais un beau<br />

transformateur toroïdal d’alimentation (11,5 cm<br />

de diamètre sur 3,5 cm de haut), plutôt qu’un<br />

circuit à découpage réputé moins musical. Ce<br />

transformateur est suivi de capacités de filtrage<br />

de «grade audiophile» réalisées sur cahier des<br />

charges NuPrime. Les fonctions sont gérées par un<br />

microcontrôleur 8 bits Nuvoton.<br />

Les étages de puissance qui paraissent minuscules<br />

par rapport à ceux d’un amplificateur analogique<br />

(d’où la taille très compacte de l’IDA-8) sont d’une<br />

topologie propre à NuPrime dite «classe A+D».<br />

Chaque canal est composé d’un étage driver<br />

polarisé en classe A, d’une puce TIP31C et d’un<br />

transistor MosFet de chez International Rectifier<br />

(IRFI4020H). Ce dernier travaille en mode PWM<br />

(Pulse Width Modulation) à une fréquence de 600<br />

kHz, ce qui est deux fois plus que sur beaucoup<br />

d’amplificateurs en classe D. Il peut délivrer une<br />

puissance crête de 300 watts sous 8 ohms. NuPrime<br />

annonce une puissance en régime continu de 2 x<br />

100 watts, et 2 x 180 watts en impulsionnel pour<br />

l’IDA-8.<br />

Quelques entrées analogiques<br />

supplémentaires auraient été les bienvenues<br />

Le NuPrime IDA-8 est donc un produit<br />

techniquement très abouti pour son prix, mais c’est<br />

aussi un produit agréable à vivre. Très compact,<br />

il se niche partout sans difficulté. Sur sa belle<br />

façade en aluminium usiné, les commandes sont<br />

simples. À droite le potentiomètre de volume, et<br />

à gauche un bouton rotatif pour sélectionner la<br />

source qui sert aussi, par pression pour l’allumage<br />

et la mise en veille de l’appareil. Les informations


sur la source et le volume sont reprises au centre par un<br />

afficheur assez original à petits points lumineux rouge. Deux<br />

télécommandes, une grande et une petite, sont également<br />

fournies avec l’IDA-8.<br />

À l’arrière, les prises d’entrées prévoient le raccordement<br />

de plusieurs sources, mais essentiellement en numérique<br />

(RCA coaxiale, optique TosLink, USB pour ordinateur). Une<br />

sortie préampli et subwoofer est aussi présente, mais on ne<br />

dispose que d’une entrée analogique sur RCA. C’est un peu<br />

chiche. Une ou deux entrées analogiques en plus auraient<br />

été bienvenues, par exemple sur mini-jacks. Heureusement,<br />

il est possible d’ajouter une source supplémentaire grâce au<br />

second port USB disponible. Celui-ci peut recevoir en option<br />

un dongle Bluetooth ou le nouveau lecteur réseau NuPrime<br />

WR-100.<br />

NuPrime WR-100 : un lecteur réseau AllPlay à petit<br />

prix, néanmoins compatible <strong>Hi</strong>-Res et performant<br />

Le NuPrime WR-100 que nous avons reçu était un modèle<br />

de présérie, dans un boîtier à priori non définitif. Ce petit<br />

appareil se connecte au réseau en Ethernet ou Wi-<strong>Fi</strong> et<br />

peut recevoir une source analogique sur sa prise mini-jack. Il<br />

s’alimente et transmet le signal audio par le biais du port USB<br />

de l’IDA-8. Il utilise le système AllPlay que nous vous avons<br />

déjà présenté dans d’autres tests. Bien qu’il fonctionne en<br />

24 bits/96 kHz, il permet la lecture de fichiers en plus haute<br />

résolution, disponibles sur le réseau local en mode DLNA. Il<br />

est également Spotify Connect et donne accès à plusieurs<br />

services de musique en ligne dont les webradios.<br />

Pour son pilotage, nous avons pu essayer l’appli NuPrime<br />

qui sera disponible sous smartphone ou tablette Android et<br />

iOS. Il s’agissait encore une fois d’une version non définitive,<br />

pour bêta-testeurs. Cependant, nous avons pu apprécier<br />

l’élégance de ses graphismes et son ergonomie bien pensée.<br />

À l’écoute : de la belle et grande Musique<br />

Sur le terrain, l’IDA-8 est capable d’alimenter toutes<br />

sortes d’enceintes, même des modèles de gros calibres<br />

relativement difficiles. Sa restitution est d’une poigne<br />

magistrale, donnant une sensation de puissance et de<br />

maîtrise impressionnante pour un si petit amplificateur. Mais<br />

le NuPrime IDA-8 n’est pas non plus une brute sans cœur.<br />

Au contraire, il sait merveilleusement jouer de la musique,<br />

avec beaucoup de nuances et de détails. Sa restitution allie<br />

rapidité et délicatesse. Ses timbres ont de belles tessitures.<br />

L’aigu est précis tout en restant d’une grande douceur. Le<br />

médium respire et il est d’une agréable ouverture tout évitant<br />

les colorations. Le grave est profond, percutant, chaleureux,<br />

tout en se montrant léger, alerte, jamais envahissant.<br />

L’image stéréophonique, sans effet de projection s’installe<br />

entre les deux enceintes et décrit une scène sonore bien<br />

définie avec une excellente focalisation au centre. La voix de<br />

Mo’Kalamity, prend une présence charnelle très agréable.<br />

On se laisse immédiatement prendre par son timbre suave.<br />

Dans un autre registre sur notre extrait «Place in a Choir» par<br />

la John Adams Academy, l’acoustique du lieu, la fraicheur des<br />

chœurs d’étudiants sont transmis avec beaucoup de vérité et<br />

de sincérité.<br />

Le NuPrime IDA-8 est définitivement un des meilleurs<br />

intégrés stéréo dans sa gamme de prix, un petit prodige pour<br />

son sens du rythme, de la musique ainsi que pour la sensation<br />

de maîtrise et de puissance qui s’en dégage.<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

Spécifications<br />

•Type : ampli intégré stéréo<br />

•Puissance : 2 x 100 watts sous 4 et 8 Ω<br />

4 entrées numériques : USB (PCM jusqu’à 384<br />

kHz et DSD256), coaxiale et optique Toslink<br />

(PCM 192 kHz, DSD64), sans-fil Bluetooth (ou<br />

Wi-<strong>Fi</strong> en option)<br />

•Une entrée analogique stéréo sur RCA<br />

•Une sortie analogique stéréo pour caisson de<br />

grave sur RCA<br />

•Dimensions : 55 x 235 x 281 mm<br />

•Poids : 4,3 kg<br />

1000 €<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Spéc. NuPrime WR-100<br />

•Type : lecteur réseau pour appareil NuPrime<br />

•Sortie audio et alimentation par USB<br />

•Connectique : entrée analogique sur minijack,<br />

Ethernet, Wi-<strong>Fi</strong><br />

•Protocoles réseau : AllPlay, Spotify Connect,<br />

DLNA<br />

•Dimensions : 13 x 8 x 3 cm<br />

•Poids : environ 150 g<br />

Notre avis NuPrime WR-100<br />

Construction Fonctions<br />

Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt<br />

Intérêt<br />

130 €<br />

21


22 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

PI<strong>ON</strong>EER<br />

400 €<br />

N-P01<br />

La marque japonaise Pioneer propose plusieurs lecteurs de musique en réseau et le<br />

N-P01 est son modèle d’entrée de gamme. Connectable en Wi-<strong>Fi</strong> ou Ethernet, doté<br />

d’une liaison Bluetooth, compatible DLNA, AirPlay et Spotify Connect, l’appareil est<br />

assez bien équipé. Il possède un bel écran couleur pour faciliter son utilisation et<br />

délivre des performances sonores plus qu’honorables. C’est une bonne entrée en<br />

matière dans le monde de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> <strong>connectée</strong>.<br />

Doté d’un châssis compact au format minichaîne<br />

et d’une belle façade en aluminium brossé au<br />

centre de laquelle trône un afficheur couleur de 3,5<br />

pouces, le Pioneer est intelligemment positionné<br />

en prix. Il est capable de lire les fichiers audio <strong>Hi</strong>-<br />

Res disponibles sur les disques durs raccordés au<br />

réseau local ou depuis un périphérique de stockage<br />

branché en USB, jusqu’en PCM 24 bits/192 kHz ou<br />

DSD128.<br />

Pas de belle application propriétaire sur<br />

smartphone ou tablette pour le pilotage,<br />

mais une bonne souplesse d’utilisation grâce<br />

à la compatibilité AirPlay et Spotify Connect<br />

ainsi qu’un grand afficheur couleur.<br />

Le lecteur réseau Pioneer N-P01 ne dispose<br />

pas d’une belle application de pilotage pour<br />

smartphone et tablette, contrairement à beaucoup<br />

de lecteurs réseau de marques spécialisées dans<br />

le multiroom comme le Sonos Connect, l’Harman/<br />

Kardon Omni Adapt, le Denon Heos Link ou encore<br />

le Bluesound Node. Néanmoins, il est possible<br />

de lui envoyer de la musique par le biais des<br />

protocoles AirPlay d’Apple et Spotify Connect.<br />

C’est déjà un bon début en matière d’ouverture.<br />

En outre, le NP-01 possède une liaison Bluetooth<br />

compatible avec les codecs AAC et AptX ce qui<br />

lui permet de diffuser sans-fil, en basse résolution,<br />

mais avec une qualité correcte, le son provenant de<br />

la plupart des smartphones, tablettes et ordinateurs<br />

modernes.<br />

Enfin, certainement le plus intéressant, le N-P01<br />

donne la possibilité d’écouter de la musique en<br />

mode DLNA et audio <strong>Hi</strong>-Res, en se passant de<br />

tout appareil extérieur pour le contrôler. En effet,<br />

son écran couleur affiche plusieurs lignes de<br />

texte, des informations sur le format de fichiers en<br />

cours de lecture et même la pochette de l’album<br />

lorsqu’elle est disponible. En complément, les


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

23<br />

quelques boutons en façade donnent la possibilité<br />

de naviguer dans l’arborescence des dossiers et<br />

fichiers des disques durs du réseau local et choisir<br />

le morceau de musique que l’on veut écouter. La<br />

méthode est un peu datée, mais ici bien mise en<br />

œuvre avec une ergonomie maitrisée.<br />

En bonus : une télécommande boutonneuse<br />

et un moteur vTuner pour les webradios<br />

En complément, le Pioneer N-P01 est livré avec une<br />

grande télécommande, couverte de petits boutons<br />

(car commune à d’autres produits de la marque)<br />

pour une navigation un peu plus avancée dans<br />

les menus, notamment à travers les paramètres<br />

de configuration réseau. Ces derniers sont assez<br />

poussés, parfois un peu compliqués, mais un coup<br />

d’œil au mode d’emploi résumé du N-P01 et l’on<br />

s’en sort relativement vite.<br />

Pour recevoir les webradios, pas besoin non<br />

plus de passer par une application extérieure.<br />

Le lecteur N-P01 de Pioneer intègre un moteur<br />

vTuner qui donne directement accès à des dizaines<br />

de milliers de stations de webradios classées par<br />

localisation géographique ou par genres musicaux.<br />

Il ne possède pas de fonction de recherche, mais<br />

l’utilisateur a la possibilité d’enregistrer ses stations<br />

préférées et les épingler sur la page d’accueil de<br />

l’écran.<br />

Une construction simple et propre pour des<br />

résultats musicaux de bon niveau dans cette<br />

catégorie<br />

À l’intérieur du N-P01, c’est un peu vide, les étages<br />

d’alimentation à découpages, les circuits de<br />

réception réseau et Bluetooth, les convertisseurs et<br />

les étages de sorties avec de bons petits amplis Op<br />

de chez JRC ne prennent pas beaucoup de place.<br />

À ce titre, le Pioneer N-P01 pourrait être un bon<br />

terrain de jeu pour les amateurs de tweaking audio.<br />

La conception est donc basique, mais la<br />

construction est très propre, soigneusement<br />

réalisée au sein d’un châssis en métal d’une<br />

rigidité correcte. Et les résultats à l’écoute sont<br />

plutôt séduisants pour un appareil à ce prix. Le<br />

Pioneer N-P01 n’atteint pas la superbe matière<br />

et articulation musicale d’un lecteur/serveur QAT<br />

RS3. Il manque aussi d’un peu densité dans le bas<br />

du spectre. Cependant, sa restitution est vivante,<br />

d’une bonne définition, avec des aigus précis,<br />

un médium ouvert. Ce lecteur retranscrit bien la<br />

notion d’espace, avec une image stéréophonique<br />

d’une belle aération et qui se tient bien. La scène<br />

sonore est large, calée au niveau des enceintes.<br />

Le grave est rapide, sans être sec. L’ensemble est<br />

relativement dynamique tout en évitant l’agressivité.<br />

Le Pioneer propose un équilibre tonal rigoureux,<br />

très légèrement physiologique avec une petite<br />

pointe de brillance dans le haut du spectre, mais<br />

pas d’excès caractérisé. Le son est homogène,<br />

naturel. On écoute le Pioneer N-P01 avec plaisir.<br />

Spécifications<br />

•Type : lecteur de musique en réseau<br />

•Connectivité : Ethernet, Wi-<strong>Fi</strong>, Bluetooth<br />

(SBC, AAC, AptX), entrée USB pour périphérique<br />

de stockage externe (compatible avec<br />

les appareils iOS)<br />

•Sorties : analogique sur RCA, numérique<br />

optique Toslink<br />

•Protocoles compatibles : DLNA, AirPlay,<br />

Spotify Connect<br />

•Formats de fichiers audio compatibles : PCM<br />

jusqu’à 24 bits/192 kHz (WAV, FLAC, AIFF,<br />

ALAC, MP3, WMA, AAC) et DSD<br />

•Moteur vTuner intégré, pour les webradios<br />

•Dimensions : 28,5 x 8,8 x 26,6 cm<br />

•Poids : 2,1 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt


24 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

QAT<br />

RS3<br />

QAT est une société chinoise qui a vu le jour en 2006. Elle<br />

s’est spécialisée dans les appareils audionumériques et plus<br />

particulièrement dans les serveurs de musique en réseau. Nous avons<br />

déjà testé son modèle haut de gamme MS5, et nous nous penchons<br />

maintenant sur modèle d’entrée de gamme, le RS3. C’est encore une fois<br />

un produit d’une approche résolument audiophile, très réussi tant au<br />

niveau de l’interface utilisateur que des performances audio.<br />

1800 €<br />

Le QAT RS3 est un appareil très sobre et qui, il faut<br />

bien le dire, ne paye pas de mine sur les photos.<br />

Mais dans la réalité, il a beaucoup plus fière<br />

allure. L’appareil apparait immédiatement d’une<br />

construction haut de gamme. Son châssis au format<br />

«1 U» n’est pas habillé d’une vulgaire plaque de<br />

tôle, mais d’une demi-coque en aluminium de plus<br />

de 3 mm d’épaisseur qui lui confère un aspect très<br />

robuste et qualitatif.<br />

Un système ergonomique, simple et très<br />

convivial pour emmagasiner toute votre<br />

collection de CD et de fichiers audio<br />

Le QAT RS3 est avant tout un serveur de musique.<br />

Ses fonctions réseau sont secondaires. Il va servir à<br />

stocker toute votre collection de CD et les fichiers<br />

de musique que vous aurez téléchargés en ligne.<br />

Il est possible de l’acquérir nu à 1800 €, mais il est<br />

préférable de l’acheter avec ses deux accessoires<br />

presque indispensables : un lecteur informatique de<br />

CD et un disque dur. Le distributeur de QAT pour la<br />

France, Hamy Sound, propose un pack comprenant<br />

un disque dur de 2 To et un lecteur/graveur de CD/<br />

DVD/Blu-Ray pour 200 € ce qui fait au total 2000 €.<br />

Le disque dur, destiné à stocker vos fichiers de<br />

musique, s’enfile dans la trappe directement<br />

accessible depuis la façade du QAT RS3. Juste à<br />

côté est disponible un port USB. Vous pouvez y<br />

brancher le lecteur de CD ou un périphérique de<br />

stockage externe, une clé USB par exemple, pour<br />

copier vos fichiers sur le disque dur de l’appareil.<br />

Le QAT RS3 ne dispose d’aucune commande<br />

en façade en dehors d’un bouton de mise soustension.<br />

Il se pilote depuis une application dédiée<br />

sur iPad ou tablette Android. Celle-ci propose<br />

automatiquement, lors de l’insertion d’un CD, de<br />

le «riper» et enregistrer ses morceaux sur le disque<br />

dur au format WAV (sans compression) ou FLAC<br />

(compression sans perte). Le serveur QAT, grâce sa<br />

liaison réseau Ethernet ou Wi-<strong>Fi</strong>, va chercher tout<br />

seul ensuite sur le web la pochette de l’album et<br />

éditer les noms des morceaux, le titre de l’album,<br />

les interprètes et compositeurs... Si ce n’est pas le<br />

cas (toutes les informations ne sont pas toujours<br />

disponibles), vous avez toujours la possibilité de les


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

25<br />

éditer manuellement.<br />

L’interface de l’appli QAT est vraiment bien faite<br />

pour réaliser ces opérations. On peut ajouter<br />

très facilement des métadonnées aux fichiers de<br />

musique pour classer les albums et titres par genre,<br />

créer des filtres personnalisés pour la recherche,<br />

entrer la photo d’un album en allant la chercher<br />

avec un navigateur web ou tout simplement en<br />

utilisant l’appareil photo de la tablette pour faire<br />

une capture de la jaquette du disque physique.<br />

Les mots pour expliquer ces manipulations peuvent<br />

paraître compliqués, mais, on vous l’assure, l’appli<br />

QAT nous est apparue très ergonomique et simple<br />

avec très peu de bogues, une des plus intuitives et<br />

sympathiques à utiliser que nous ayons essayées.<br />

Une fois votre musique emmagasinée dans le RS3,<br />

l’accès aux morceaux de musique et la lecture se<br />

font par le biais d’une belle interface graphique.<br />

C’est beaucoup plus facile que d’aller fouiller dans<br />

sa discothèque à la recherche d’un CD perdu.<br />

L’accès à Tidal et la lecture DLNA en bonus<br />

Les fonctions réseau du QAT RS3 sont certes<br />

secondaires, mais pas non plus inexistantes.<br />

L’application de pilotage de l’appareil propose la<br />

lecture des fichiers de musique disponibles sur le<br />

réseau domestique en DLNA. Même si ce n’est pas<br />

très «visuel», la navigation dans les arborescences<br />

de dossiers se fait aisément et surtout une fonction<br />

donne la possibilité de copier directement les<br />

fichiers ou groupes de fichiers sur le disque dur du<br />

serveur. Toute la musique peut ainsi être réunie au<br />

même endroit, accessible depuis la belle interface<br />

graphique de l’appli QAT.<br />

Enfin, l’appli permet d’écouter les webradios ou de<br />

se connecter au service de musique en ligne Tidal.<br />

D’autres services devraient être disponibles dans<br />

le futur, car nous avons pu le constater l’équipe<br />

des ingénieurs de chez QAT travaille en continu<br />

sur l’amélioration de son appli afin d’y intégrer<br />

de nouvelles fonctions et corriger au plus vite<br />

d’éventuels bogues.<br />

Des circuits audiophiles qui brillent par leurs<br />

performances à l’écoute<br />

À l’arrière du QAT RS3 deux ports USB sont<br />

disponibles afin d’étendre la capacité de stockage<br />

avec un disque dur externe et/ou brancher<br />

le dongle Wi-<strong>Fi</strong>. Les sorties analogiques sont<br />

disponibles en asymétrique en RCA et symétrique<br />

sur XLR. Une sortie numérique coaxiale pour<br />

attaquer un DAC séparé est aussi présente.<br />

Néanmoins, comme nous avons pu nous en rendre<br />

compte à l’écoute, le convertisseur intégré au QAT<br />

RS3 est déjà de grande qualité, digne d’un appareil


26 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

audiophile haut de gamme. Il comporte deux puces<br />

de conversion, une Cirrus Logic CS8416 dédiée aux<br />

signaux en PCM jusqu’en 24 bits/192 kHz et une<br />

seconde, AK4396 de chez AKM, certainement pour<br />

les flux DSD. Les étages de sorties analogiques font<br />

quant à eux appel à trois amplis Op Burr Brown,<br />

des OPA2228P, modèles haut de gamme, de haute<br />

précision, à très large bande passante, ici utilisés en<br />

configuration symétrique.<br />

À l’écoute, le QAT RS3 nous a immédiatement fait<br />

un grand numéro de charme (nous avions choisi<br />

Barry White pour débuter...) et donné envie de<br />

partir à la redécouverte d’une grande partie de<br />

notre discothèque. L’opération de «ripping» est<br />

vraiment simple et rapide.<br />

Le QAT RS3 délivre de très beaux timbres qui<br />

ont de la matière tout en conservant un grain<br />

relativement léger. Ces timbres sont riches, mais ne<br />

versent jamais dans la coloration, le trop chaleureux<br />

ou le trop sirupeux. Il y a un habile mélange de<br />

douceur et de poigne dans la restitution de ce<br />

serveur. Le message sonore est bien articulé<br />

et posé. La scène sonore est aérée et bien<br />

proportionnée. Le QAT RS3 est relativement neutre<br />

et n’impose pas sa personnalité. Mais il ne pousse<br />

pas non plus la transparence jusqu’à donner un<br />

caractère froid ou analytique. Au contraire, tout en<br />

sachant faire preuve de nervosité, il est relativement<br />

doux et préfère mettre en valeur les qualités plutôt<br />

que les défauts d’un fichier ou d’une prise de son.<br />

Avec le QAT RS3, la musique prend tout de suite<br />

de la tenue, de la majesté et de l’aisance. La notion<br />

d’espace, d’ouverture, d’absence de crispation<br />

était par exemple flagrante sur notre extrait «Seven<br />

Notes», composé par le producteur Howie B pour<br />

Bowers & Wilkins avec le vrai son du moteur d’une<br />

Maserati. Ce serveur est une grande réussite sur le<br />

plan des performances musicales. En outre, il peut<br />

être une très bonne alternative à un lecteur de CD<br />

audiophile.<br />

Spécifications<br />

•Type : lecteur de musique en réseau<br />

•Connectivité : Ethernet, Wi-<strong>Fi</strong> (dongle USB fourni),3x<br />

entrées USB pour périphériques de stockage externe et<br />

lecteur CD<br />

•Sorties : analogiques sur RCA et XLR, numérique<br />

coaxiale sur RCA<br />

•Protocoles compatibles : DLNA<br />

•Formats de fichiers audio compatibles : PCM jusqu’à<br />

24 bits/192 kHz (WAV, FLAC, AAC, AIFF, WMA, MP3, Ogg<br />

Vorbis) et DSD128 (5,6 MHz).<br />

•Réception des webradios<br />

•Dimensions : 43,5 x 26,2 x 4,5 cm<br />

•Poids : 4,0 kg<br />

•Prix : 1800 € nu ou 2000 € avec lecteur CD/DVD/Blu-Ray<br />

et disque dur de 2 To<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt


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MULTIROOM


30 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

BOWERS & WILKINS<br />

Zeppelin Wireless<br />

Avec la Zeppelin, le constructeur britannique Bowers & Wilkins n’en est plus à son ballon d’essai.<br />

La première version, lancée en 2007, était la première station d’écoute pour iPhone et iPod offrant<br />

de véritables performances audiophiles. La seconde, baptisée Zeppelin Air, inaugurait en 2011 le<br />

système de diffusion de musique sans-fil AirPlay d’Apple. Arrive maintenant la Zeppelin Wireless<br />

qui abandonne le dock pour appareil Apple au profit d’une liaison Bluetooth.<br />

Comme pour la Sonos Play:5, la Zeppelin de Bowers<br />

& Wilkins est un modèle d’une longévité totalement<br />

inhabituelle. Et lorsqu’une nouvelle version arrive,<br />

ce n’est pas qu’un simple petit ravalement de<br />

façade. La nouvelle Zeppelin Wirelless reprend<br />

l’esprit des modèles de précédente génération,<br />

mais son équipage acoustique, ses circuits de<br />

traitements et d’amplification du signal audio ont<br />

été retravaillés en profondeur.<br />

L’esthétique a également été affinée. La Zeppelin<br />

Wireless garde la forme d’un ballon dirigeable ou<br />

plutôt prend celle d’un gros grain de riz allongé<br />

avec des galbes, des courbures et des lignes très<br />

soignées. La face avant qui accueille les hautparleurs<br />

est couverte d’un cache inamovible tendu<br />

d’un tissu à croisillon, d’aspect haut de gamme et<br />

luxueux. La coque en matériau synthétique noir mat<br />

donne aussi une excellente impression de matière<br />

et de solidité. Elle est 50% plus épaisse que sur le<br />

précédent modèle. L’ensemble est parfaitement<br />

scellé et offre une charge ultra optimisée aux cinq<br />

haut-parleurs intégrés.<br />

Ces haut-parleurs sont des modèles conçus<br />

et fabriqués par Bowers & Wilkins utilisant les<br />

nombreuses technologies de pointe exclusives à la<br />

marque britannique. Au centre, le woofer mesure<br />

15 cm de diamètre. Il est doté d’un moteur très<br />

puissant et d’une large bobine mobile autorisant<br />

d’importants débattements. De part et d’autre de<br />

lui, les transducteurs de médium de 9 cm utilisent<br />

le principe FST, se caractérisant par une suspension<br />

en mousse limitant drastiquement les phénomènes<br />

de colorations et de distorsion. Enfin, les tweeters<br />

à dôme métallique de 25 mm sont équipés des


Spécifications<br />

•Type : enceinte active Wi-<strong>Fi</strong> et Bluetooth<br />

•Puissance : 2 x 25 + 50 watts<br />

•Haut-parleurs : woofer de 15 cm, 2x médiums<br />

de 9 cm, 2x tweeters à dôme de 25 mm<br />

•Connectique : entrée analogique sur minijack,<br />

Wi-<strong>Fi</strong>, Bluetooth (AAC et AptX)<br />

•Protocoles réseau : AirPlay, Spotify Connect<br />

•Réponse en fréquence : 44 Hz à 48 kHz<br />

•Dimensions : 66 x 18,8 x 18,3 cm<br />

•Poids : 6,5 kg<br />

700 €<br />

<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

31<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt<br />

fameux tubes d’amortissement arrière Nautilus.<br />

L’alimentation est confiée à cinq amplificateurs en<br />

classe D indépendants (2 x 25 + 50 watts), pilotés<br />

par DSP de manière à optimiser la réponse en<br />

fréquence de chaque haut-parleur.<br />

Bluetooth, AirPlay, Spotify Connect...<br />

et rien de plus<br />

Pour ce qui est de ses possibilités de connexion,<br />

la Bowers & Wilkins Zeppelin Wireless reste<br />

une enceinte simple qui va à l’essentiel. Sur la<br />

base, à l’arrière de son coffret, elle est dotée de<br />

l’indispensable entrée auxiliaire analogique. À<br />

l’avant, le dock pour appareil Apple a disparu. À<br />

la place, on trouve au niveau de la base une petite<br />

protubérance tactile permettant d’activer la liaison<br />

Bluetooth.<br />

Une prise Ethernet est disponible pour le<br />

raccordement au réseau domestique. Le Wi-<strong>Fi</strong> de<br />

son côté nous a donné un peu fil à retordre, lors<br />

de sa première configuration. L’application prévue<br />

pour faciliter sa configuration sous iOS est boguée<br />

et peu utile. Heureusement, il est aussi possible de<br />

réaliser «à l’ancienne» cette configuration depuis<br />

un ordinateur Mac ou PC, ou encore depuis un<br />

appareil Android, et c’est finalement plus simple<br />

ainsi.<br />

À travers ces liaisons réseau, on peut diffuser de<br />

la musique sur la Zeppelin Wireless en utilisant les<br />

protocoles AirPlay d’Apple ou Spotify Connect.<br />

Et c’est tout... Bowers & Wilkins ne propose pas<br />

d’application propriétaire pour la lecture de fichier<br />

du réseau local en DLNA ou l’accès à d’autres<br />

services de musique en ligne. Cela simplifie encore<br />

une fois les choses.<br />

D’excellentes performances sonores :<br />

coup de cœur assuré<br />

Nous étions déjà fans des précédentes versions de<br />

la Bowers & Wilkins Zeppelin (un peu moins des<br />

déclinaisons parallélépipédiques B&W A5 et A7) et<br />

avec cette nouvelle mouture «Wireless», nous avons<br />

été, dés les premières notes, totalement conquis .<br />

Cette enceinte est un modèle réellement de qualité<br />

<strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> au sens noble du terme. Elle a le sens de la<br />

nuance, du détail et sait faire de la musique comme<br />

peu d’autres. Sa restitution est transparente, fine<br />

précise. Les timbres sont équilibrés, sans trou ou<br />

boursouflure artificielle dans tel ou tel registre.<br />

La dynamique, la puissance sont au rendez-vous.<br />

Les graves sont percutants et profonds. L’image<br />

stéréophonique a une belle ampleur.<br />

Mieux, la Zeppelin a également du caractère,<br />

et ce petit supplément d’âme musical qui fait<br />

la différence. Nous avons adoré sa façon si<br />

particulière d’ajouter un peu de brillance et de<br />

spatialisation au morceau «Do it, Try it» de M83,<br />

son groove sur la montée crescendo du rythme<br />

lancinant dans l’introduction de la chanson<br />

«Pajaros» de Bomba Estéreo, l’effet de présence<br />

et d’incarnation de la voix du chanteur du groupe<br />

Moderat accompagné d’une boîte à rythme très<br />

musclé sur le titre «Eating Hooks». Avec la Bowers<br />

& Wilkins Zeppelin Wireless, on vit la musique avec<br />

passion. Nous adressons toutes nos félicitations et<br />

applaudissements à l’équipe d’acousticiens qui a<br />

conçu cette enceinte sans-fil.


32 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

BLUESOUND<br />

Pulse Mini<br />

Bluesound a choisi d’attaquer le marché du multiroom par le<br />

biais de la qualité audio et de la compatibilité <strong>Hi</strong>-Res. Nous<br />

avons testé une première fois son système dans notre guide<br />

2015 de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> <strong>connectée</strong>. Depuis, la gamme a été refondue,<br />

avec une mise à jour des modèles existants, et la sortie<br />

d’une enceinte nomade ainsi que d’une enceinte compacte et<br />

polyvalente : la Pulse Mini que voici.<br />

600 €<br />

Une construction qui met l’accent sur les<br />

composants électroniques internes<br />

Au niveau du dessin, cette station d’écoute reprend<br />

celui de l’enceinte Pulse en plus petit, avec une<br />

forme angulaire, lisse, sans fioriture extérieure. Sa<br />

finition en caoutchouc est agréable au toucher et ne<br />

se raye pas, mais, dans la version blanche comme<br />

dans la noire, ramasse beaucoup la poussière et<br />

accroche les traces de doigt.<br />

L’enceinte regroupe ses commandes tactiles<br />

sur un carré au sommet. Celui-ci couvre un<br />

petit creux pouvant servir de poignée pour les<br />

déplacements. A l’arrière, un double évent bassreflex<br />

à embouchure unique aplatie s’ouvre juste<br />

au dessus de la connectique USB, Ethernet, minijack<br />

et optique Toslink. On peut donc connecter<br />

cette enceinte sur une source en numérique, en<br />

analogique ou encore utiliser la sortie casque pour<br />

s’en servir comme DAC/ampli-casque de salon.<br />

Mais sa destination première reste d’être utilisée<br />

comme station d’écoute <strong>connectée</strong> au réseau local<br />

via Ethernet ou Wi-<strong>Fi</strong>. Il est possible de la poser sur<br />

un meuble ou de la fixer au mur via deux embases<br />

métalliques filetées situées en dessous du coffret.<br />

L’avant de la Pulse Mini est entièrement recouvert<br />

d’une grille métallique, qui lui donne un aspect<br />

uni et discret. Derrière elle, les haut-parleurs sont<br />

au nombre de trois : un solide boomer de 11 cm à<br />

membrane polypropylène et deux transducteurs<br />

large-bande à cônes de 6 cm en papier renforcé<br />

par de la fibre. Ces haut-parleurs sont montés dans<br />

un coffret sérieux, apparemment en ABS de bonne<br />

épaisseur, qui ne craint pas les vibrations parasites.<br />

A l’intérieur se logent trois amplificateurs<br />

numériques montés en tri-amplification, soit un<br />

par transducteur, totalisant 60 W de puissance,<br />

accompagnés d’un processeur ARM Cotrex A9 de<br />

1 GHz. Le convertisseur <strong>Hi</strong>-Res assure la prise en<br />

charge native des flux audionumériques codés en<br />

PCM jusqu’en 24 bits/192 kHz. Outre la connectique<br />

réseau Wi<strong>Fi</strong> ou Ethernet, il est possible de jouer<br />

de la musique sur la Pulse Mini en Bluetooth,<br />

ou encore de la piloter via une télécommande<br />

infrarouge programmable (non proposée par<br />

Bluesound), pour une installation en intégration à<br />

un système domotique.


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

33<br />

Des enceintes <strong>connectée</strong>s appairables en stéréo<br />

La connexion au réseau local se fait plutôt facilement,<br />

comme sur les versions précédentes, via l’application<br />

Bluesound (iOS/Android) - voir notre test de l’enceinte<br />

Pulse qui lui a valu un On Top Audio Award. Il est possible<br />

de grouper deux Pulse Mini dans la même pièce, auquel<br />

cas elles joueront la même musique en mode «dual mono».<br />

Pour jouer en mode stéréo, il faut, après avoir regroupé<br />

les enceintes dans une même pièce via l’application, aller<br />

dans le menu des paramètres et dans l’onglet «audio». Il est<br />

ensuite proposé de faire jouer à l’enceinte le canal gauche,<br />

droit ou les deux. Il est ainsi possible de placer plusieurs<br />

enceintes à gauche, à droite et/ou au centre de la pièce et<br />

de les faire jouer de concert en stéréo. Il faudra en revanche<br />

bien faire attention à opérer le contrôle du volume via<br />

l’application depuis le curseur situé sur la page de lecture et<br />

à ne pas modifier le volume de chacune des enceintes, qui<br />

reste indépendant.<br />

Une écoute propre et dynamique<br />

A l’écoute, la Pulse Mini propose un son propre et<br />

dynamique. Sa lisibilité permet d’écouter de la musique à<br />

bas niveau pour une utilisation de proximité, et la bonne<br />

tenue en puissance, compte tenue de la taille de l’enceinte,<br />

permet également de pousser le volume pour animer une<br />

petite soirée. Les différents timbres instrumentaux et vocaux<br />

sont d’une belle définition, sans coloration spécifique. Les<br />

détails sont au rendez-vous, notamment dans le milieu du<br />

spectre, même si la transparence n’est pas extrêmement<br />

poussée, la Bluesound Pulse privilégiant la douceur plutôt<br />

que le piqué.<br />

En effet, on note un équilibre tonal légèrement descendant<br />

plutôt agréable. L’absence de tweeters se fait un peu<br />

ressentir dans les aigus, qui ne montent pas aux cieux. Le<br />

haut du spectre est en conséquence assez doux et sans<br />

agressivité. Les médiums sont mats et les basses bien<br />

posées, avec quelques rondeurs sympathiques. La Pulse<br />

Mini sait remplir l’espace, avec une image sonore large,<br />

appréciable sur de la musique d’ensemble. Compacte<br />

polyvalente, offrant de bonnes performances, la Bluesound<br />

Mini est une enceinte sérieuse et rassurante qui trouvera<br />

bien sa place dans une pièce de dimension moyenne.<br />

Spécifications<br />

•Type : enceinte active Wi-<strong>Fi</strong> et Bluetooth<br />

•Puissance : 60 watts<br />

Haut-parleurs :boomer de 11 cm, 2x largebandes<br />

de 6 cm<br />

•Connectique : Wi<strong>Fi</strong>, Ethernet, mini-jack/<br />

Toslink, Bluetooth AptX, USB-A, USB-B, sortie<br />

casque mini-jack<br />

•<strong>Fi</strong>chiers compatibles : 24 bits/192 kHz<br />

•Protocoles réseau : Bluesound<br />

•Réponse en fréquence : 45 Hz à 20 kHz<br />

•Dimensions : 33,5 x 17,2 x 15,5 cm<br />

•Poids : 3,6 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt


34 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

DEN<strong>ON</strong><br />

Heos 1<br />

Le système Heos by Denon,<br />

concurrent direct du titan Sonos<br />

sur le marché du multiroom, était<br />

initialement constitué d’une gamme<br />

qualitative plutôt courte, d’enceintes<br />

monoblocs et de répéteurs réseau,<br />

avec une interface propriétaire<br />

bien conçue. Après le <strong>Hi</strong>gh End<br />

2015 de Munich, elle s’est enrichie<br />

d’une barre de son et d’une petite<br />

enceinte Heos 1 dotée en option d’un<br />

pack nomade avec batterie et d’un<br />

récepteur Bluetooth. C’est l’enceinte<br />

dont il s’agit ici, qui fait le pari de<br />

la polyvalence, à la fois multiroom,<br />

Bluetooth et nomade.<br />

Le poids et les petites dimensions de l’Heos 1<br />

en font une enceinte discrète qui tient debout<br />

dans tous les coins de la maison. Elle se connecte<br />

facilement au réseau domestique comme les<br />

autres enceintes Heos by Denon. Cela peut se<br />

faire directement en Ethernet ou par le Wi-<strong>Fi</strong>. La<br />

procédure de connexion au réseau sans-fil ne prend<br />

que quelques minutes. Elle consiste principalement<br />

à brancher un câble mini-jack entre l’enceinte et le<br />

smartphone ou la tablette sur lequel on a installé<br />

l’application Heos, puis à entrer le mot de passe du<br />

Wi-<strong>Fi</strong>. Si on débranche l’enceinte pour la rebrancher<br />

dans une autre pièce de la maison, une simple<br />

pression sur le bouton de volume situé sur le haut<br />

de son boîtier la reconnecte automatiquement au<br />

réseau local sans-fil. C’est donc un produit maniable<br />

pour l’intérieur, si l’on excepte la diode Led située<br />

à la base de l’enceinte, assez lumineuse, qui peut<br />

déranger la nuit dans une chambre à coucher par<br />

exemple.<br />

Le Go Pack optionel : pour la transformer<br />

en une vraie enceinte nomade avec liaison<br />

Bluetooth et batterie intégrée<br />

Pour une utilisation nomade, la Heos 1 est certes<br />

un peu lourde pour être emmenée dans un sac à<br />

dos, mais se glisse bien dans une valise ou le coffre<br />

250 €<br />

d’une voiture pour aller dans les endroits où l’on ne<br />

capte plus de Wi-<strong>Fi</strong>. Le bloc Go Pack, disponible<br />

en option, avec son module batterie et Bluetooth,<br />

se clipse très facilement au socle de l’enceinte.<br />

Des encoches sont prévues à cet effet, derrière un<br />

panneau à la base de l’enceinte, que l’on détache<br />

par une petite rotation que l’on effectue avec deux<br />

doigts. Un petit cache en caoutchouc pour les<br />

prises USB, Ethernet et mini-jack permet de placer<br />

l’enceinte en extérieur ou dans une pièce d’eau<br />

sans qu’elle ne craigne les éclaboussures. La Heos 1<br />

et son Go Pack réunissent donc des fonctionnalités<br />

à la fois multiroom et transportables.<br />

En terme de construction interne, le fabricant a<br />

doté cette petite enceinte d’un tweeter à dôme<br />

textile de 25 mm (1 pouce) doté d’un moteur à<br />

aimant néodyme et d’un dissipateur thermique. On<br />

lui trouve aussi un boomer à membrane en papier<br />

de 7,5 cm de diamètre avec un gros aimant ferrite<br />

de 7cm. Le tout est proprement assemblé et isolé<br />

grâce à des bandes de mousse, et enfermé dans<br />

des coques en ABS d’une bonne robustesse et<br />

solidement vissées. En somme un produit plutôt<br />

bien construit et qui semble durable.


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

35<br />

Une restitution sonore qui a la pêche<br />

À l’écoute, la Heos 1 offre un bon rapport taille<br />

puissance, et permet de bien pousser le volume,<br />

notamment lorsqu’elle est branchée en Wi-<strong>Fi</strong> ou en<br />

Ethernet. Nous l’avons facilement <strong>connectée</strong> à une<br />

platine vinyle dotée d’un préampli phono grâce à une<br />

prise mini-jack et envoyé le signal audio sur le réseau<br />

local pour jouer en stéréo avec une seconde Heos 1.<br />

Cela s’est fait avec une bonne qualité de restitution,<br />

non sans un léger retard qui équivaut sûrement au délai<br />

d’encodage du flux numérique. Il vaut donc mieux<br />

effectuer ce type d’écoute à un volume pas trop faible,<br />

car sinon on risque d’entendre la cellule phono lire le<br />

sillon en écho si l’on se trouve à proximité de la platine.<br />

L’équilibre tonal est assez neutre, légèrement<br />

physiologique, sans brillance ni coloration particulière.<br />

L’impact est bon et garantit le dynamisme sur les styles<br />

de musiques dansants. Les médiums, très mats, sont<br />

d’un détail agréable à l’écoute et les aigus, relativement<br />

aériens, restent doux et sans aucune agressivité.<br />

En mettant l’enceinte en Bluetooth et sur batterie, on<br />

garde une restitution de qualité, avec simplement un<br />

peu plus de lourdeur dans le bas du spectre et moins<br />

de détails dans le haut médium et les aigus, ce qui est<br />

normal étant donné les limites de la liaison en Bluetooth.<br />

En somme une écoute propre et qualitative, qui privilégie<br />

la fidélité sans excès, pour un produit qui offre un bon<br />

rapport qualité/prix.<br />

Spécifications<br />

•Type : enceinte active Wi-<strong>Fi</strong>, liaison Bluetooth<br />

en option<br />

•Puissance : n.c.<br />

•Haut-parleurs : tweeter à dôme de 25 mm,<br />

boomer de 7,5 cm<br />

•Réponse en fréquence : n.c.<br />

•Connectique : Ethernet, Wi-<strong>Fi</strong>, Bluetooth,<br />

mini-jack, USB (pour mise à jour)<br />

•Protocole réseau : Heos<br />

•Dimensions : 18 x 12,9 x 12,8 cm<br />

•Poids : 1,9 kg<br />

• Prix du Go Pack : 100 €<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt


36 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

CLINT<br />

Freya Pastel<br />

Clint est une marque danoise<br />

spécialisée dans les appareils radios<br />

connectés. Son enceinte Wi<strong>Fi</strong> Freya,<br />

que l’on prendrait volontiers pour<br />

parfaire sa déco d’intérieure, a été<br />

dessinée par Phillip Bodum, qui serait,<br />

le fils du designer des fameuses<br />

cafetières et théières éponymes.<br />

Spécifications<br />

•Puissance : 7 watts<br />

•Haut-parleurs : n.c.<br />

•Connectique : Wi<strong>Fi</strong>, mini-jack, USB<br />

•Protocoles compatibles : DLNA, Spotify<br />

Connect, AirPlay<br />

•<strong>Fi</strong>chiers supportés : MP3, LPMC, AIFF, ALAC,<br />

WMA, AAC, AAC+, FLAC, WAV, Ogg Vorbis<br />

•Qualité max. des fichiers lus : 24 bits/192 kHz<br />

Batterie : 2200 mAh, 6h d’autonomie<br />

•Dimensions : 10 x 21,5 cm •Poids : 950 g<br />

250 €<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt<br />

Le dessin «à la danoise», lisse et cylindrique, de<br />

la Clint Freya destine cette enceinte à de petits<br />

espaces, comme un bureau ou une table de nuit.<br />

Très fonctionnelle, elle se branche sur le courant<br />

secteur ou fonctionne sur batterie, à la maison<br />

comme en mobilité. Le modèle Wi<strong>Fi</strong> que nous<br />

avons testé peut se connecter en Wi<strong>Fi</strong> direct ou au<br />

réseau local pour profiter des protocoles DLNA,<br />

AirPlay ou Spotify Connect, mais l’enceinte existe<br />

aussi en version Bluetooth.<br />

La lecture de musique est instinctive et rapide<br />

en utilisant Spotify Connect, ou, depuis un<br />

appareil Apple, en utilisant l’AirPlay. L’application<br />

propriétaire Asgard (du nom du royaume des dieux<br />

vinkings) en revanche, est un peu plus laborieuse<br />

à utiliser, notamment si l’on jongle avec le Wi<strong>Fi</strong><br />

direct. Son affichage est optimisé pour un écran<br />

de smartphone et n’est donc pas optimal en<br />

ergonomie pour une utilisation sur une tablette.<br />

Le démontage de l’enceinte dans notre laboratoire<br />

On Mag nous a montré un assemblage interne<br />

propre avec une batterie assez facilement<br />

accessible pour une éventuel changement.<br />

La coque est rigide et bien amortie, sans fuite,<br />

et l’on reconnaît là l’expertise de la marque en<br />

matière de petits appareils bien solides, destinés<br />

au nomadisme. Une construction industrielle bien<br />

propre sur elle, en extérieur comme en intérieur.<br />

Au niveau sonore, l’écoute est agréable en<br />

proximité, sur une table de nuit ou un bureau, et en<br />

adéquation avec la destination discrète, nomade<br />

et épurée du produit inspirée par son dessin<br />

danois. Sans excès de basse ni de démonstrativité,<br />

l’enceinte Clint Freya, tient honorablement en<br />

puissance, avec des médiums bien travaillés,<br />

plutôt mats, ainsi que de jolies voix intelligibles<br />

et sympathiquement mises en valeur. Les aigus,<br />

légèrement en retrait, sont doux et sans aucune<br />

stridence. En somme une écoute légère et<br />

divertissante, aussi vivante que sage.


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38 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

M<strong>ON</strong>STER<br />

250 €<br />

Sreamcast S1<br />

Plus petite que les stations S2 et S3, la<br />

Monster Streamcast S1 est une enceinte<br />

multiroom compacte qui fonctionne grâce au<br />

protocole Qualcomm AllPlay. Discrète par ses<br />

dimensions, elle reste musclée à l’écoute.<br />

La Monster Streamcast S1 est une enceinte<br />

d’intérieur à brancher sur le courant secteur.<br />

Avec son look, sa construction externe sobre<br />

et robuste, elle dispose à l’avant d’une grille<br />

métallique pour cacher les haut-parleurs et d’un<br />

radiateur passif à l’arrière. En plus du Wi-<strong>Fi</strong> et<br />

du Bluetooth, la connectique filaire se trouve<br />

derrière un cache en caoutchouc, en bas au dos de<br />

l’enceinte. Le dessus de l’enceinte est quant à lui<br />

recouvert d’un bandeau de commandes tactiles.<br />

On note aussi que le coffret peut se visser sur pied<br />

comme un appareil photo ou une caméra grâce une<br />

embase métallique filetée. C’est original.<br />

La Streamcast S1 peut se piloter en Wi-<strong>Fi</strong> depuis<br />

l’application Monster, ainsi qu’avec l’application<br />

AllPlay Jukebox, avec pour cette dernière un<br />

affichage optimisé pour smartphone, mais pas pour<br />

tablette. L’application Monster Streamcast détecte<br />

aussi les autres produits qui utilisent le protocole<br />

Qualcomm AllPlay, et permet par exemple de les<br />

grouper pour jouer la même musique sur plusieurs<br />

enceintes de la maison. Avec les deux applications,<br />

on peut accéder au DLNA pour jouer les fichiers<br />

présents sur le réseau local, ainsi qu’à Spotify ou<br />

Napster et aux webradios. L’appli AllPlay Jukebox<br />

ajoute quelques autres services comme Aupeo!<br />

ou Style Jukebox. Il y a donc de quoi faire une fois<br />

l’enceinte <strong>connectée</strong> au réseau, ce qui n’est pas<br />

forcément facile à réaliser si l’on ne se rend pas<br />

compte d’une petite omission dans la notice : il<br />

faut bien appuyer sur le bouton «mode» au dos de<br />

l’appareil au moment de le connecter au réseau local.<br />

En matière de construction interne, Monster a fait<br />

sur cette enceinte un travail basique et efficace.<br />

Derrière la grille de façade se trouvent deux hautparleurs<br />

large-bandes à membrane en papier de<br />

8,5 cm au milieu de l’enceinte, accompagnés sur<br />

leurs côtés de deux tweeters à diaphragme hybride<br />

cônico-sphérique en textile de 25 mm. Au centre<br />

et à la verticale, un radiateur passif rectangulaire,<br />

identique à celui placé à l’arrière de l’enceinte,<br />

sépare le tout.<br />

À l’écoute, la Monster Streamcast S1 n’est pas<br />

d’une grande définition, ses timbres manquent<br />

de délicatesse et un peu de propreté. Ce n’est<br />

pas tout à fait notre tasse de thé question<br />

musicalité. Néanmoins, cela peut plaire, car les<br />

performances sont plus que correctes. Cette<br />

enceinte offre un bon rapport taille/puissance, bien<br />

qu’elle se destine à une utilisation de proximité.<br />

Son équilibre tonal physiologique donne un son<br />

assez punchy dans les basses avec des aigus qui ont<br />

du mordant et sont bien présents.<br />

Spécifications<br />

•Haut-parleurs : 2x large-bandes de 8,5 cm + 2x tweeter de<br />

25 mm + 2x radiateur passif<br />

•Protocoles compatibles : Qualcomm AllPlay, Spotify<br />

Connect, DLNA<br />

•Connectique : Wi-<strong>Fi</strong>, Bluetooth, mini-jack, entrée<br />

numérique optique, USB pour charge<br />

•Dimensions : 29,2 x 12,4 x 8,9 cm<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt


40 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

MUSAIC<br />

500 €<br />

MP10<br />

Musaic est un nouveau, venu depuis 2015, sur le marché des enceintes multiroom. Basé<br />

à Londres, son démarrage a été financé par une campagne Kickstarter et ses enceintes,<br />

s’appuyant sur la technologie AllPlay de Qualcomm, ont déjà été honorées par deux<br />

prix de l’innovation aux CES de Las Vegas 2015 et <strong>2016</strong>. Elles sont pour l’instant au<br />

nombre de deux, la petite MP5 et la plus ventrue MP10 que nous testons ici.<br />

AllPlay de Qualcomm, un système multiroom<br />

prometteur<br />

Créé par le géant des processeurs pour appareils<br />

mobiles Qualcomm, le système AllPlay n’a pour<br />

l’instant pas beaucoup fait parler de lui, mais<br />

commence a avoir de plus en plus d’adeptes<br />

parmi les constructeurs d’enceintes sans-fil.<br />

Notamment ceux qui n’ont pas envie de se lancer<br />

dans l’élaboration d’un système propriétaire<br />

coûteux et difficile à garder compétitif. Lenco,<br />

Monster, Panasonic, Gramofon... ont déjà adopté le<br />

protocole Allplay. Les enceintes qui l’utilisent sont<br />

intercompatibles au sein d’un système multiroom<br />

domestique. Elles peuvent être «groupées» pour<br />

une diffusion audio synchronisée dans plusieurs<br />

pièces d’une habitation ou jouer chacune une<br />

source de musique différente. Il est possible de<br />

les piloter depuis l’application proposée par leurs<br />

propres marques respectives ou bien depuis<br />

l’application AllPlay Jukebox, disponible sur iOS et<br />

Android. Cette dernière donne accès à la lecture de<br />

fichiers en DLNA, à plusieurs services de musique<br />

en ligne : Tunein pour les webradios, Napster, Style<br />

Jukebox, Aupeo!... et bientôt Tidal. Les enceintes<br />

AllPlay sont en outre compatibles Spotify Connect<br />

et disposent généralement d’une liaison Bluetooth.<br />

C’est le cas chez Musaic qui ajoute en bonus la<br />

gestion de systèmes d’éclairage domestique<br />

connectés. Cette option est à notre connaissance<br />

inédite sur des enceintes multiroom. Elle est<br />

certainement permise par le «framework» AllJoyn<br />

d’AllSeen Alliance un protocole dédié aux objets<br />

connectés, à partir duquel le système AllPlay est<br />

construit.<br />

Une enceinte aux formes et à<br />

l’équipement sages<br />

L’enceinte MP10 est la plus grosse de la gamme<br />

Musaic, mais reste relativement compacte. Son<br />

coffret allongé est d’un design sobre et simple,<br />

avec des commandes tactiles sur le dessus bien<br />

repérées par de gros logos blancs. À l’arrière, la<br />

connectique comporte une prise réseau Ethernet<br />

que complètent les liaisons Wi-<strong>Fi</strong> et Bluetooth, un<br />

port USB pour recharger un appareil nomade et une<br />

entrée auxiliaire analogique sur mini-jack.<br />

Le boîtier en matériaux plastiques noirs et argentés<br />

est d’une construction classique, propre et sérieuse.


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

41<br />

Les haut-parleurs sont dissimulés par un cache<br />

en tissu. Ils sont au nombre de trois, deux largebandes<br />

de 5 cm et un boomer de 10,5 cm, tous<br />

à membrane papier. L’accord de la charge bassreflex<br />

est réalisé par deux petits évents dont les<br />

ouvertures sont dissimulées dans un creux formant<br />

une poignée à l’arrière du coffret.<br />

Un son et une interface préparés avec<br />

amour<br />

Sur le terrain, la MP10 est une enceinte relativement<br />

facile à installer et à connecter aux réseaux<br />

domestiques en Wi-<strong>Fi</strong>. On trouve facilement le<br />

petit bouton encastré à l’arrière, sur lequel il faut<br />

appuyer avec la pointe d’un stylo afin d’activer<br />

la liaison provisoire Wi-<strong>Fi</strong> Direct. On se connecte<br />

ensuite depuis une tablette ou un smartphone à<br />

ce Wi-<strong>Fi</strong> direct, puis le système AllPlay nous prend<br />

automatiquement par la main, nous indiquant les<br />

étapes à suivre. On regrette juste qu’il exige que<br />

le réseau Wi-<strong>Fi</strong> domestique soit protégé par une<br />

clé (mot de passe) de type WPA2 et refuse de s’y<br />

connecter en WEP. Il faudra donc pour certains<br />

utilisateurs revoir la configuration de leur réseau Wi-<br />

<strong>Fi</strong> domestique.<br />

L’application de pilotage Musaic propose une<br />

interface élégante et intuitive, vraiment agréable<br />

à utiliser, invitant à la découverte de la musique.<br />

On sent que les ingénieurs de la marque ont mis<br />

de l’amour dans leur travail, en concevant cette<br />

interface, mais aussi en ajustant le son de la Musaic<br />

MP10.<br />

Cette enceinte est un peu chère comparativement<br />

à ses concurrentes de chez Sony SongPal,<br />

Spécifications<br />

•Type : enceintes actives Wi-<strong>Fi</strong> et Bluetooth<br />

•Puissance : 2 x 15 + 30 watts<br />

•Haut-parleurs : boomer de 10,5 cm et 2x largebandes<br />

de 5 cm<br />

•Connectique : entrées analogiques sur mini-jack,<br />

Wi-<strong>Fi</strong>, Ethernet, Bluetooth AptX et AAC, port USB<br />

de charge<br />

•<strong>Fi</strong>chiers compatibles : jusqu’en 24 bits/192 kHz<br />

•Protocoles réseau : AllPlay, Spotify Connect<br />

•Réponse en fréquence : n.c.<br />

•Dimensions : 14,6 x 41,2 x 11,5 cm<br />

•Poids : n.c.<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt<br />

Heos by Denon ou même Sonos. Sa puissance<br />

acoustique est un peu moindre, ses haut-parleurs<br />

ne montent pas très bien dans l’aigu et ne sont<br />

pas d’une grande neutralité. Pourtant, il y a dans<br />

la restitution de la Musaic MP10 quelque chose de<br />

fort séduisant, qui fonctionne très bien. Les basses<br />

sont généreuses et gourmandes, particulièrement<br />

réussies avec un sens du naturel évident. Les<br />

médiums, même s’ils sont assez colorés, sont francs,<br />

spontanés. L’image sonore n’est pas confinée.<br />

Elle prend de belles proportions avec aisance et<br />

simplicité. La Musaic MP10 n’est pas une enceinte<br />

ultra performante au sens strict du terme, mais elle<br />

donne envie d’écouter de la musique et la traite<br />

avec beaucoup d’amour, ce qui est déjà une très<br />

grande qualité.


42 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

PARADIGM<br />

PW800<br />

Paradigm est un spécialiste canadien des enceintes acoustiques. Il a pour habitude de concevoir<br />

et fabriquer ses produits de A à Z, des haut-parleurs jusqu’aux ébénisteries en passant par les<br />

filtres. Cela est plutôt rare. Le constructeur vient de faire son entrée sur le marché des enceintes<br />

et électroniques Wi-<strong>Fi</strong>. Pour ce faire, il a choisi de rallier la bannière Play-<strong>Fi</strong> de DTS. Sa gamme<br />

«Premium Wireless» (PW) compte quatre modèles : un lecteur réseau, un ampli connecté et deux<br />

enceintes. Nous testons ici la plus grosse.<br />

Paradigm ne prétend pas être un spécialiste des<br />

protocoles réseau et de la diffusion audio en<br />

multiroom. Il a bien raison. Plutôt que de se lancer<br />

dans la conception hasardeuse de son propre<br />

système de pilotage d’enceintes Wi-<strong>Fi</strong>, il a donc<br />

préféré se tourner vers le Play-<strong>Fi</strong> des laboratoires<br />

DTS. Celui-ci a été lancé en 2013 pour concurrencer<br />

l’AirPlay d’Apple. Il se rapproche plus dans la réalité<br />

du système AllPlay de Qualcomm. Il ne s’est pour<br />

l’instant pas fait beaucoup d’émules parmi les<br />

marques distribuées en Europe. Avec la Paradigm<br />

PW800, c’est la première fois que nous testons une<br />

enceinte utilisant le Play-<strong>Fi</strong>.<br />

Le Play-<strong>Fi</strong> de DTS : un système de pilotage<br />

d’enceintes multiroom sans-fil plus ouvert et<br />

abouti qu’il n’y parait<br />

Le Play-<strong>Fi</strong> de DTS se rapproche du protocole<br />

AllPlay de Qualcomm. Il n’est pas réservé à un seul<br />

constructeur comme chez Sonos ou Bluesound.<br />

Il est ouvert à toutes les marques qui désirent y<br />

adhérer. Il ne ressemble pas non plus à l’AirPlay<br />

d’Apple qui est directement intégré à iOS, ni au<br />

Google Cast qui est une fonction disponible pour<br />

tous les éditeurs d’appli sous Android et iOS.<br />

Comme l’AllPlay de Qualcomm, le Play-<strong>Fi</strong> de DTS<br />

donne accès à plusieurs services de musique en<br />

ligne. Une douzaine pour ce qui le concerne, dont<br />

le français Deezer et l’américain Tidal. Le Play-<strong>Fi</strong><br />

intègre aussi son propre moteur de webradios. Il<br />

permet la lecture de fichiers audio <strong>Hi</strong>-Res (jusqu’à<br />

24 bits/192 kHz) disponibles sur le réseau local, en<br />

mode DLNA. Il est compatible Spotify Connect<br />

et enfin sur certains appareils il supporte l’AirPlay.<br />

Cette dernière fonction n’est pas implémentée sur<br />

les modèles PW de Paradigm. En compensation,<br />

l’enceinte PW800 est dotée d’une entrée<br />

analogique sur mini-jack et d’une sortie subwoofer<br />

pour pouvoir lui adjoindre un caisson de grave.<br />

L’application de pilotage du DTS Play-<strong>Fi</strong> est<br />

commune à tous les appareils qui utilisent ce<br />

système. Les modèles de différentes marques<br />

sont donc compatibles entre eux. Contrairement<br />

au système AllPlay, les constructeurs n’apportent<br />

pas chacun leur touche personnelle. L’application<br />

Play-<strong>Fi</strong> est par ailleurs disponible sur iOS, Android,<br />

Kindle <strong>Fi</strong>re et sur PC sous Windows. Concernant son<br />

interface, nous l’avons trouvée relativement aisée<br />

pendant nos essais. Elle manque de graphismes<br />

et de visuels pour aider au repérage. Elle n’est<br />

pas aussi belle est intuitive que celle de Sonos,<br />

mais relativement claire complète, sans trop de<br />

complications.


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

43<br />

Une conception robuste avec des amplis et hautparleurs<br />

performants<br />

Sur le plan physique, la Paradigm PW800 est une enceinte<br />

relativement ramassée compte tenu de la puissance<br />

acoustique qu’elle est capable de développer. Elle adopte<br />

un style cousu d’esprit nord-américain, avec un couvercle<br />

décoré d’un habillage glossy façon ronce de noyer, une<br />

façade habillée d’une grille métallique de protection, un<br />

bandeau de commandes sur le côté droit. À l’arrière de<br />

l’enceinte on dispose d’une entrée auxiliaire analogique<br />

pour compléter les liaisons Bluetooth, Wi-<strong>Fi</strong> et Ethernet,<br />

ainsi qu’une sortie subwoofer pour un caisson de grave<br />

optionnel.<br />

À l’intérieur de l’enceinte, l’équipement est particulièrement<br />

costaud, puisque la PW800 est équipée d’une unité de<br />

puissance en classe D, capable de délivrer 230 watts max.<br />

RMS, de chez Anthem, le spécialiste de l’amplification haut<br />

de gamme qui fait partie du même groupe que Paradigm.<br />

Les haut-parleurs utilisés sont propres à la marque. Les deux<br />

tweeters à dôme de 25 mm et les deux boomers de 13 cm<br />

sont dotés de membrane S-Pal exclusives, en aluminium et<br />

céramique. Ils travaillent en charge close.<br />

À l’écoute : un tempérament de bucheron canadien,<br />

bien tempéré par un efficace système de correction<br />

acoustique<br />

950 €<br />

Spécifications<br />

•Type : enceinte active Wi-<strong>Fi</strong> et Bluetooth<br />

•Puissance : 230 watts RMS max.<br />

•Haut-parleurs : 2x boomers de 13 cm, 2x<br />

tweeters à dôme de 25 mm<br />

•Connectique : entrée analogique sur minijack,<br />

Wi-<strong>Fi</strong>, sortie subwoofer<br />

•Protocoles réseau : Play-<strong>Fi</strong>, DLNA,<br />

Spotify Connect<br />

•Réponse en fréquence : 44 Hz à 20 kHz<br />

•Dimensions : 17,8 x 50,8 x 14 cm<br />

•Poids : 6,3 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt<br />

Sur le terrain, la Paradigm PW800 fait état d’une<br />

musculature impressionnante. C’est une des enceintes ou<br />

station d’écoutes sans-fil parmi les puissantes que nous<br />

ayons testées, tous budgets confondus. Elle affiche un<br />

poids, une densité un impact dans les basses que l’on ne<br />

retrouve chez aucun autre concurrent direct. Si bien que les<br />

graves nous sont apparus dans un premier temps un peu<br />

trop envahissants. Mais heureusement, la PW800 intègre<br />

un système de correction acoustique particulièrement<br />

efficient. Il est baptisé «ARC» (Anthem Room Correction)<br />

et hérité des amplis Home Cinéma haut de gamme de la<br />

marque sœur de Paradigm. Il doit être lancé depuis un<br />

logiciel gratuit, disponible uniquement pour PC. Celui-ci<br />

n’existe pas sous Mac, néanmoins, il serait dommage de<br />

s’en passer. Une fois lancée, l’application ARC détecte<br />

automatiquement la présence de la Paradigm PW800 sur<br />

le réseau domestique. Grâce au microphone fourni, elle<br />

propose de mesurer sa réponse acoustique en cinq points<br />

de la pièce d’écoute. Elle calcule ensuite les corrections à<br />

apporter, puis il suffit de cliquer sur «OK» pour transférer les<br />

paramètres vers la PW800.<br />

La restitution gagne immédiatement en équilibre. Le<br />

grave n’a pas perdu de sa force et de sa puissance. Il reste<br />

toujours très massif et physique, mais beaucoup mieux<br />

maitrisé et totalement jouissif. On peut ainsi profiter de<br />

timbres d’une belle définition se caractérisant par un<br />

médium ouvert et des aigus précis, qui montent haut, de<br />

façon relativement feutrée et particulièrement agréable.<br />

L’enceinte Paradigm PW800 donne de l’ampleur à la<br />

musique, elle est musclée et généreuse. C’est donc une<br />

belle réussite, un poil chère dans l’absolu par rapport à<br />

des cadors de chez Sonos ou Bowers & Wilkins, mais qui<br />

apporte quelque chose de différent avec un caractère<br />

sonore fort séduisant.


44 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

S<strong>ON</strong>OS<br />

Play:5<br />

Sonos est le maître des enceintes multiroom. Mais, depuis deux ans, il a de nombreux<br />

apprentis, dont certains très talentueux comme Bluesound, Heos by Denon ou Bose<br />

SoundTouch, qui pourraient à terme menacer sa suprématie. Le leader californien doit<br />

donc se réinventer. Aussi, puisqu’il n’a plus rien à démontrer en matière de gestion<br />

multiroom, il veut s’imposer maintenant comme un vrai spécialiste de l’acoustique.<br />

Pour ce faire, sa nouvelle arme est le TruePlay, un système d’optimisation qui fait son<br />

entrée avec la station d’écoute Play:5 de seconde génération.<br />

Depuis sa création, il y a plus de 10 ans, Sonos<br />

a toujours eu beaucoup de régularité et de suivi<br />

dans ses idées. La marque californienne a une<br />

démarche claire, s’inscrivant sur le long terme,<br />

ce qui est très rassurant pour l’acquéreur. Elle<br />

ne fait évoluer sa gamme d’enceintes que par<br />

toutes petites touches tandis que son application<br />

est toujours la première à intégrer les nouvelles<br />

plateformes de musique. A notre connaissance sur<br />

iOS comme sur Android, l’appli Sonos est le seul<br />

à donner accès directement à Apple Music et à<br />

Spotify (sans passer par le mode Spotify Connect).<br />

Heureusement d’ailleurs, car le système Sonos est<br />

toujours totalement fermé. Il permet d’écouter la<br />

plupart des services de musiques en ligne y compris<br />

les webradios ainsi que les bibliothèques musicales<br />

locales sous iTunes, Windows ou Rhapsody Media.<br />

Mais il n’est pas compatible avec AirPlay, Google<br />

Cast ou les fichiers audio <strong>Hi</strong>-Res. Les enceintes<br />

de la marque n’intègrent pas non plus de liaison<br />

Bluetooth. Toutes ces options, Sonos les laisse à ses<br />

concurrents et préfère se concentrer maintenant sur<br />

un autre cheval de bataille : prendre désormais le<br />

leadership en matière d’acoustique.<br />

Une Sonos Play:5 toute neuve<br />

L’enceinte Sonos Play:5, que nous testons ici, est<br />

donc un modèle de seconde génération. Seulement<br />

! Elle comporte beaucoup d’améliorations<br />

techniques, par rapport au modèle de première<br />

génération qui est resté inscrit au catalogue


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

45<br />

580 €<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt<br />

Spécifications<br />

•Type : enceintes actives Wi-<strong>Fi</strong><br />

•Puissance : n.c.<br />

•Haut-parleurs :3x boomers de 11,5 cm et 3x<br />

tweeters à dôme de 25 mm<br />

•Connectique : entrée analogique sur minijack,<br />

Wi-<strong>Fi</strong><br />

•<strong>Fi</strong>chiers compatibles : jusqu’à 48 kHz<br />

•Protocoles réseau : SonosNet<br />

•Réponse en fréquence : n.c.<br />

•Dimensions : 20,3 x 36,4 x 15,4 cm<br />

•Poids : 6,36 kg<br />

pendant six ans ! Ce n’est pas qu’une simple<br />

mise à jour cosmétique. Si les proportions restent<br />

sensiblement les mêmes, la structure et surtout<br />

l’équipage de haut-parleurs ainsi que l’électronique<br />

ont été revus de fond en comble.<br />

La Sonos Play:5 dispose désormais d’une coque<br />

extrêmement solide et bien immunisée contre les<br />

vibrations, en finition blanche ou noire matte. La<br />

qualité de construction apparaît immédiatement de<br />

très bon niveau. L’enceinte pèse un poids certain,<br />

qui en impose. Elle est équipée de six haut-parleurs<br />

en charge close: trois boomers de 11,5 cm à<br />

membrane hybride en matériau composite et trois<br />

tweeters à dôme en textile imprégné, rayonnant<br />

sur 180°, grâce à des amorces de pavillons formant<br />

une triplette de trompettes. Le tout est alimenté<br />

par des amplificateurs en classe D avec des canaux<br />

indépendants pour chaque transducteur. De cette<br />

manière Sonos pilote indépendamment le niveau,<br />

la phase, les fréquences de coupure de chaque<br />

haut-parleur de son enceinte. Il peut en améliorer<br />

le fonctionnement par simple mise à jour du logiciel<br />

de pilotage acoustique de la Play:5. La marque<br />

l’aurait déjà fait par le passé avec son modèle<br />

PlayBar. Les enceintes Sonos étant <strong>connectée</strong><br />

au web cette mise à jour se fait quasiment<br />

automatiquement. Tous les clients de la marque<br />

en bénéficie, même sur un produit ancien, acheté<br />

plusieurs années auparavant.<br />

TruePlay : un acousticien hirsute et barbu<br />

dans votre salon<br />

L’autre nouveauté sur la Play:5 est l’apparition du<br />

TruePlay, un système d’optimisation en fonction<br />

de l’acoustique de la pièce d’écoute. C’est inédit<br />

sur une enceinte à ce prix et le principe nous fait<br />

beaucoup penser au procédé que l’on trouve sur<br />

l’excellent ampli intégré haut de gamme Lyngdorf<br />

TDAI-2170, testé dans notre guide 2015 de «la<br />

vraie <strong>Hi</strong><strong>Fi</strong> pour tous». Pour le mettre en fonction,<br />

il faut disposer d’un appareil iOS (les modèles<br />

Android ne sont pour l’instant pas supportés). Le<br />

microphone de la tablette ou du smartphone est<br />

utilisé par le système Sonos TruePlay pour capter<br />

les caractéristiques de l’installation et de la pièce<br />

d’écoute à partir d’un signal de test généré par<br />

l’enceinte. La procédure est simple à effectuer et<br />

très bien expliquée avec une petite vidéo dans<br />

l’interface Sonos. Ensuite, le système calcule et<br />

applique automatiquement les corrections pour<br />

que le son de l’enceinte s’adapte aux mieux aux<br />

conditions d’écoute.


46 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

Un microphone est également intégré à l’avant<br />

de la Sonos Play:5, juste sous le logo. Il ne sert à<br />

rien pour l’instant, mais est prévu pour de futures<br />

évolutions du procédé TruePlay.<br />

Pour l’anecdote, vous avez certainement aperçu,<br />

dans les pubs à la télévision de Sonos, un barbu,<br />

en short et pied nu, faire l’optimisation TruePlay<br />

dans sa magnifique demeure californienne. Eh bien<br />

ce barbu est Rick Rubin au Shangri LA Studios,<br />

un célèbre producteur/ingénieur du son qui a<br />

notamment travaillé avec les Beastie Boys, Red Hot<br />

Chili Peppers, Slayer, Run-DMC, Johnny Cash, AC/<br />

DC, Aerosmith, Eminem, Kanye West...<br />

Mais ce serait surtout avec les Air Studios de<br />

Londres (partenaire autrefois de la marque Pioneer)<br />

que Sonos aurait collaboré pour mettre au point<br />

son système TruePlay.<br />

Un son puissant, implacable, très (trop)<br />

maîtrisé<br />

<strong>Fi</strong>dèle aux habitudes de la marque, la nouvelle<br />

Sonos Play:5 est d’un équipement épuré avec<br />

seulement un pavé tactile sur le dessus ou sur<br />

le côté (cela dépend si l’on pose l’enceinte<br />

horizontalement ou à la verticale) et une seule<br />

entrée sur mini-jack analogique à l’arrière. C’est<br />

donc avec l’application Sonos propriétaire et les<br />

services de streaming intégré que nous avons testé<br />

la Play:5 tout d’abord seule, puis avec une seconde<br />

Play:5 en stéréo.<br />

Seule, la Play:5 est déjà fort impressionnante.<br />

C’est une des enceintes multiroom parmi les plus<br />

puissantes que nous connaissions. Ses tweeters<br />

rayonnant sur 180° offrent un vaste panorama<br />

sonore et une scène qui a beaucoup d’ampleur.<br />

Il est d’ailleurs conseillé, dans cette configuration<br />

solo, de placer l’enceinte à l’horizontale pour en<br />

profiter.<br />

En passant à un duo de Play:5, il est par contre<br />

possible de les installer à la verticale. La puissance<br />

acoustique est décuplée et l’on peut atteindre<br />

des niveaux à faire trembler les murs. Le registre<br />

grave est particulièrement profond et mordant<br />

tandis que l’aigu est très vif et rapide. L’utilisation<br />

du mode TruePlay apporte un gain significatif. Il<br />

gomme l’influence des résonances de la pièce<br />

d’écoute ce qui se traduit par une réponse très<br />

linéaire et un effet notable dans le bas du spectre,<br />

encore plus massif, profond percutant. La restitution<br />

est extrêmement propre, dégraissée, mais aussi<br />

très physique (surtout si l’on oublie d’enlever le<br />

Loudness activé par défaut). Les performances<br />

sont réellement du niveau d’une très bonne petite<br />

chaîne <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> puissante, transparente, incisive. La<br />

restitution est nerveuse, très dynamique. Elle a un<br />

aspect parfois monumental. Pour être parfaite, il lui<br />

manque un peu de richesse, de poésie, de grain de<br />

folie... dans registre le médium, sur les instruments<br />

acoustiques et les voix par exemple. Mais les<br />

résultats sont déjà excellents.


L ’ M U S I C A L<br />

LA GAMME OPTIC<strong>ON</strong><br />

Les grands tableaux appartiennent<br />

aux musées, les œuvres théâtrales<br />

méritent une belle scène et les œuvres<br />

musicales doivent être écoutées<br />

grâce à des enceintes acoustiques qui<br />

admirent l’art musical:<br />

Entrez chez OPTIC<strong>ON</strong><br />

Chez DALI nous croyons que l’enceinte<br />

est la galerie d’art du son, la musique<br />

reste intacte, elle est reproduite tel que<br />

l’artiste l’a souhaité, mise en valeur<br />

dans sa présentation ; le spectre<br />

sonore est vaste ; les nuances et les<br />

timbres varient mais OPTIC<strong>ON</strong> est le<br />

canevas qui célèbre l’ensemble : un son<br />

éblouissant, manufacturé pour vous.<br />

www.dali-speakers.com/opticon


48 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

S<strong>ON</strong>Y<br />

SRS-SX77<br />

Depuis plus de 10 ans, Sony a fait de nombreuses tentatives pour s’inscrire sur le marché<br />

des systèmes audio multiroom, connectés et sans-fil. Elle n’avait jusqu’à présent pas<br />

connu beaucoup de réussite, mais, cette fois-ci, la marque japonaise semble tenir le bon<br />

bout. Sa nouvelle gamme d’enceintes Wi-<strong>Fi</strong> et Bluetooth lancée depuis un peu plus d’un<br />

an et qui, depuis, ne cesse de s’enrichir, a toutes les spécifications pour plaire.<br />

L’enceinte SRS-X77, de seconde génération, en est la meilleure illustration. Elle est dotée<br />

d’une liaison Bluetooth LDAC et donc audio <strong>Hi</strong>-Res, de la compatibilité AirPlay et Google<br />

Cast, ainsi que d’une batterie intégrée qui la rend semi-nomade.<br />

La Sony SRS-X77 est une enceinte peu profonde<br />

et de façade rectangulaire reprenant le format<br />

des postes de radio portables des années 1980.<br />

Elle n’est pas vraiment nomade puisqu’elle pèse<br />

presque deux kilogrammes, qu’elle ne possède<br />

pas de poignée de transport et que sa finition en<br />

plastique brillant n’est pas protégée. Cependant,<br />

grâce à sa batterie intégrée annoncée pour une<br />

autonomie de 10 heures, on peut facilement<br />

l’emmener dans le jardin, sur le balcon/terrasse ou<br />

dans la salle de bain sans avoir à la relier au courant<br />

secteur.<br />

Transmission Bluetooth compatible<br />

audio <strong>Hi</strong>-Res<br />

La liaison Bluetooth de l’enceinte permet un<br />

appairage automatique en NFC. Elle est compatible<br />

avec le nouveau codec LDAC développé par Sony.<br />

Celui-ci permet une transmission sans-fil, d’un flux<br />

audio compressé, jusqu’à une résolution maximale<br />

de 24 bits/96 kHz. Son débit peut monter jusqu’à<br />

990 kbps ce qui est trois à huit fois supérieur à une<br />

transmission Bluetooth classique dont le débit<br />

démarre à 128 kbps en SBC et plafonne à 350 kbps<br />

en AAC ou AptX.<br />

La liaison Bluetooth LDAC mérite donc le label «<strong>Hi</strong>-<br />

Res Audio». Elle n’est disponible pour l’instant que<br />

pour les utilisateurs de smartphones et tablettes<br />

Sony de dernière génération. Mais heureusement,<br />

l’enceinte Sony SRS-X77 est également compatible<br />

avec le codec AAC, largement répandu sur les<br />

appareils iOS et Android, qui permet une qualité<br />

d’écoute équivalente à du très bon MP3.<br />

Compatible AirPlay et Google Cast for Audio<br />

La connexion au réseau Wi-<strong>Fi</strong> local de la SRS-X77<br />

se fait à l’aide de l’application SongPal. Cette<br />

application permet de récupérer automatiquement<br />

les codes Wi-<strong>Fi</strong> du smartphone ou de la tablette<br />

utilisée pour les communiquer par Bluetooth à


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

49<br />

l’enceinte. Elle donne aussi<br />

accès à un égaliseur, à la lecture<br />

en DLNA des fichiers audio<br />

disponibles sur les disques durs<br />

du réseau local ainsi qu’aux<br />

fonctions de gestion multiroom<br />

lorsque vous possédez plusieurs<br />

enceintes Sony compatibles<br />

SongPal. Mais elle est assez<br />

sommaire, avec une interface<br />

vieillotte et fastidieuse, conçue<br />

pour les petits écrans sous iOS.<br />

On préfère donc piloter la SRS-X77<br />

en AirPlay (sous iOS) en Google Cast<br />

for Audio (sous iOS et Android) ou encore<br />

depuis Spotify Connect. L’application propriétaire<br />

de Sony n’est certes pas très réussie, mais la marque est<br />

la seule à proposer une compatibilité aussi large à la fois<br />

en Bluetooth, en Wi-<strong>Fi</strong>, mais aussi en Ethernet puisque la<br />

SRS-X77 porte sur son dos une connexion réseau filaire en<br />

plus de son entrée auxiliaire sur mini-jack.<br />

Une acoustique travaillée et bien optimisée<br />

L’ergonomie des pavés tactiles de l’enceinte est à revoir. On<br />

active trop facilement une fonction non voulue en attrapant<br />

l’enceinte. En revanche, la construction est sérieuse et<br />

l’acoustique est particulièrement bien optimisée.<br />

Le coffret de la SRS-X77 est un assemblage de coques et<br />

panneaux en matériaux de synthèse, renforcé par de la fibre,<br />

à la fois bien rigide et amortissant. Nous n’avons noté aucun<br />

bruit de vibration parasite pendant nos essais, jusqu’à de<br />

hauts volumes sonores.<br />

En façade, derrière une grille métallique, l’enceinte<br />

comporte trois haut-parleurs : deux transducteurs largebandes<br />

de 5,5 cm à cône en papier et un boomer de<br />

7,5 cm à membrane plane également en papier. Ils sont<br />

épaulés dans le grave par deux radiateurs passifs ovales de<br />

9,5 x 4,5 cm à diaphragmes lestés pour mieux descendre<br />

dans les basses fréquences. Le tout est alimenté par des<br />

amplificateurs numériques S-Master, propres à Sony,<br />

revendiquant 40 watts au total.<br />

À l’écoute, les résultats sont excellents. La Sony SRS-X77<br />

est une des deux enceintes les plus performantes que nous<br />

connaissons dans sa catégorie, juste un peu en dessous de<br />

la Bose SoundLink III (qui est uniquement Bluetooth et non<br />

Wi-<strong>Fi</strong>).<br />

La restitution est bien équilibrée, avec de bonnes petites<br />

basses, à la fois propres et chaleureuses, des timbres<br />

naturels. Nous avons apprécié la restitution de la voix de<br />

Bryan Ferry sur l’album «Avalon» de Roxy Music, sa tessiture<br />

naturelle, son ouverture, sans crispation. Le rythme de la<br />

basse électrique avait un très bon swing, la dynamique était<br />

au rendez-vous.<br />

L’enceinte Sony SRS-X77 est également d’une bonne tenue<br />

en puissance pour son format. Il faut vraiment pousser fort<br />

le volume sonore, pour entendre les premiers signes de<br />

saturation. Sur la plupart des styles de musique, elle réussit<br />

à être naturelle, donner de l’ampleur sans trop d’artifice,<br />

tout en étant charmeuse, douce, mais également alerte<br />

et punchy lorsqu’il le faut. C’est un produit parmi les plus<br />

recommandables et complets de sa catégorie.<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

280 €<br />

Spécifications<br />

•Type : enceinte Wi-<strong>Fi</strong> et Bluetooth<br />

•Haut-parleurs : 2x large-bandes de 5,5 cm,<br />

boomer de 7,5 cm, 2 x radiateurs passifs de 9,5<br />

x 4,5 cm<br />

•Puissance : 40 watts<br />

•Batterie intégrée d’une autonomie de 10<br />

heures (donnée constructeur)<br />

•Connectique : Bluetooth 3.0 (NFC, AAC,<br />

LDAC), Wi-<strong>Fi</strong>, Ethernet, entrée auxiliaire analogique<br />

sur mini-jack, sortie USB 5 V<br />

•Protocole réseau : AirPlay, Google Cast for<br />

Audio, Spotify Connect, DLNA<br />

•Dimensions : 30 x 13,2 x 6 cm<br />

•Poids : 1,9 kg<br />

Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt


50 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

S<strong>ON</strong>Y<br />

SRS-X88<br />

Dans la gamme d’enceintes sans-fil de<br />

Sony la SRS-X88 est un des modèles les<br />

plus haut de gamme et se situe juste<br />

au-dessus de l’excellente semi-nomade<br />

SRS-X77. Elle en reprend la plupart des<br />

caractéristiques avec une approche de<br />

produit un peu plus sédentaire. Elle<br />

est d’un gabarit plus conséquent, plus<br />

allongé, sans batterie intégrée, mais avec<br />

des entrées audio USB en plus.<br />

La SRS-X88 est une des enceintes sans-fil les plus<br />

haut de gamme de Sony. Par rapport au sommet<br />

de la série, SRS-X99, elle perd deux super-tweeters<br />

sur le dessus du coffret et sa puissance est moindre<br />

(90 watts au lieu de 154 watts), mais son format est<br />

identique.<br />

Comme sur les autres enceintes Wi-<strong>Fi</strong> de Sony, la<br />

SRS-X88 est compatible avec les protocoles AirPlay,<br />

Google Cast et Spotify Connect et elle peut se<br />

piloter depuis l’application SongPal propre à la<br />

marque japonaise. Le Bluetooth NFC/AAC/LDAC<br />

est également toujours présent. En revanche à<br />

l’arrière de l’enceinte, par rapport à la SRS-X77, la<br />

connectique s’est multipliée. En plus de l’entrée<br />

auxiliaire sur mini-jack analogique, deux prises USB<br />

font leur apparition. La première prise USB permet<br />

de recharger un smartphone ou une tablette mais<br />

aussi de lire les fichiers audio qui s’y trouvent ou<br />

ceux d’un périphérique de stockage externe. La<br />

seconde est une entrée audionumérique pour relier<br />

directement en USB un ordinateur.<br />

Pour ce qui est de l’esthétique, l’enceinte SRS-X88<br />

reprend une finition similaire à celle de sa petite<br />

sœur SRS-X77. Mais la construction de son coffret<br />

en matériau de synthèse renforcé est encore plus<br />

rigide et solide, avec des éléments plus uniquement<br />

collés, mais également vissés. Les haut-parleurs<br />

sont aussi plus évolués. Au nombre de cinq, ils se<br />

répartissent entre deux tweeters à diaphragme<br />

textile de 19 mm, deux médiums à cônes en papier<br />

de 5 cm ainsi qu’un sérieux petit boomer de 8 cm à<br />

430 €<br />

Spécifications<br />

•Type : enceinte Wi-<strong>Fi</strong><br />

•Haut-parleurs : 2x tweeters de 19 mm, 2x<br />

médiums de 5 cm, boomer de 8 cm, 2 x radiateurs<br />

passifs de 8,5 x 6 cm<br />

•Puissance : 90 watts<br />

•Connectique : Bluetooth 3.0 (NFC, AAC,<br />

LDAC), Wi-<strong>Fi</strong>, Ethernet, entrée analogique sur<br />

mini-jack, entrées USB B et USB A<br />

•Protocoles réseau : AirPlay, Google Cast for<br />

Audio, Spotify Connect, DLNA<br />

•Dimensions : 35,9 x 11,1 x 10,3 cm<br />

•Poids : 2,7 kg<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt<br />

membrane en fibre de verre et grosse suspension<br />

périphérique en caoutchouc nervuré. L’accord dans<br />

le grave est confié à deux radiateurs passifs ovales<br />

de 6 x 8,5 cm.<br />

À l’écoute, la SRS-X88 délivre une bande passante<br />

étendue et une puissance accrue. C’est assez<br />

impressionnant pour une si petite enceinte. Sa<br />

restitution est d’un équilibre relativement neutre.<br />

Elle est précise, nuancée et détaillée. On ne<br />

retrouve pas tout à fait la sensation de spontanéité<br />

et de naturel qui nous a tant séduits avec la<br />

SRS-X77, mais les performances sont assurément<br />

d’excellent niveau pour ce type de produit. La Sony<br />

SRS-X88 est vivante, dynamique, avec des timbres<br />

frais, bien définis. C’est un produit réellement<br />

agréable à écouter.


© Goodluz/shutterstock<br />

Enceintes actives avec amplificateur MyAMP<br />

intégré (en classe AB, best seller de la<br />

gamme MY) compactes et performantes, les<br />

MySPEAKER amplifiées vous procurerons<br />

une écoute de très grande qualité avec :<br />

Une entrée Bluetooth aptX® pour smartphone, tablette et<br />

ordinateur, réglage droite/gauche de l’enceinte amplifiée,<br />

1 entrée analogique (RCA), 3 entrées numérique (USB<br />

24/96 kHz, Optique et Coaxial SPDIF 24/192 kHz),<br />

une prise USB de recharge, une sortie SUB, une<br />

entrée trigger et une télécommande IR.<br />

314 rue Paul Milliez - 94513 Champigny Sur Marne<br />

Tél : 01 55 09 18 35 - Fax : Tél : 01 55 09 15 31<br />

email : info@dea-international.com - www.dea-international.com


LES ENCEINTES<br />

STÉRÉOS SANS-FIL<br />

EN BLUETOOTH<br />

OU WI-FI


54 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

AUDIOENGINE<br />

HD6<br />

La marque Audioengine, basée à Austin aux États-<br />

Unis, est très appréciée dans le secteur pro et celui du<br />

Home Studio pour ses enceintes de monitoring. Depuis<br />

quelques années, elle s’ouvre de plus en plus au grand<br />

public. Nous avons attribué l’année dernière un <strong>ON</strong>-<br />

TopAudio Award à sa station d’écoute B2. Sa nouvelle<br />

paire d’enceintes actives HD6 est de la même veine.<br />

900 €<br />

Spécifications<br />

•Type : enceintes actives Bluetooth<br />

•Puissance : 2 x 50 watts<br />

•Haut-parleurs : boomer de 14 cm et tweeter à dôme de<br />

25 mm (sur chaque enceinte)<br />

•Connectique : entrées analogiques (RCA et mini-jack),<br />

numérique optique, Bluetooth (AptX et AAC), sortie préampli<br />

sur RCA<br />

•Conversion : 24 bits/192 kHz<br />

•Réponse en fréquence : 50 Hz à 20 kHz (±3 dB)<br />

•Dimensions : 18,5 x 30 x 25/28,5 cm<br />

•Poids : 5,5/8 kg<br />

Commercialisées à moins de 1 000 € la paire, les<br />

Audioengine HD6 impressionnent tout d’abord<br />

par leur qualité de finition et surtout ensuite par<br />

leur qualité de fabrication. D’un gabarit déjà<br />

important, ces enceintes sont habillées d’un<br />

placage en bois véritable avec vernis satiné d’un<br />

très bel effet.<br />

Comme sur beaucoup de systèmes de ce type,<br />

l’enceinte droite est passive, reliée par un câble<br />

haut-parleur (fourni) à l’enceinte gauche. Toute<br />

l’électronique et la connectique sont réunies dans<br />

cette dernière. Celle-ci dispose d’une liaison<br />

Bluetooth (AptX et AAC), d’une entrée numérique<br />

optique Toslink, de deux entrées analogiques<br />

(sur prise RCA et mini-jack), ainsi que d’une sortie<br />

préampli (sur RCA). On regrette juste l’absence<br />

d’une entrée USB Audio pour un ordinateur.<br />

Comme nous le disions en introduction, la qualité<br />

de construction fait plaisir à voir. L’amplificateur<br />

intégré, de 2 x 50 watts RMS en classe A/B,<br />

bénéficie d’un étage d’alimentation surdimensionné<br />

basé sur un transformateur toroïdal massif (9 cm de<br />

diamètre sur 5 cm de haut). La section numérique<br />

utilise de son côté un convertisseur AKM AK4396<br />

travaillant sur 24 bits à 192 kHz.<br />

Les haut-parleurs sont également d’excellent<br />

niveau. Les tweeters sont des modèles à dôme<br />

en soie de 25 mm. Les boomers de 14 cm sont<br />

dotés de cônes en Kevlar tressé, de saladiers très<br />

solides en métal moulé sous pression et de moteurs<br />

ventilés ultra costauds avec aimant ferrite de 10<br />

cm de large sur 2 cm d’épaisseur. Les ébénisteries<br />

possèdent des baffles renforcés en médium de 22<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt<br />

mm. Elles sont accordées en bass-reflex par des<br />

évents laminaires arrière.<br />

Les Audioengine HD6 sont livrées avec une<br />

télécommande, mais possèdent aussi, à l’avant sur<br />

l’enceinte gauche, un bouton rotatif de volume et<br />

de mise en sourdine instantanée par pression. C’est<br />

pratique.<br />

À l’écoute, les HD6 s’apprécient immédiatement<br />

pour l’harmonie de leurs timbres, leur naturel et<br />

leur vitalité. Ce sont des enceintes puissantes,<br />

généreuses, mais qui ne versent pas dans un<br />

caractère artificiellement démonstratif. Les aigus<br />

sont doux et ciselés, les voix ont de la présence et<br />

de la matière. Les graves sont propres, relativement<br />

profonds avec une petite touche de chaleur tout en<br />

conservant une certaine légèreté.<br />

Ces enceintes ont aussi une façon très agréable<br />

«d’imager» la musique. Leur scène sonore a<br />

beaucoup de profondeur, d’ampleur et de relief.<br />

Sur la chanson «Know your Name» de Pokal, la<br />

sensation d’espace, d’aération, tout en gardant une<br />

connexion directe avec le groupe, est superbement<br />

transcrite. Les Audioengine HD6 développent un<br />

son majestueux, plein d’aisance, sans perdre la<br />

notion de proximité avec les artistes et interprètes.


Ce guide vous<br />

est offert par<br />

Mag.fr


56 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

ADVANCE ACOUSTIC<br />

400 €<br />

Air 55<br />

La marque française Advance Acoustic<br />

n’en est pas à son coup d’essai en matière<br />

d’enceintes Bluetooth. Les Air 55 sont<br />

déjà des modèles de seconde génération.<br />

D’une conception bien pensée, avec une<br />

connectique large et un son puissant, elles<br />

en donnent beaucoup pour un petit prix.<br />

Advance Acoustic est une marque française dont<br />

les produits sont en partie fabriqués en Asie, mais<br />

dont la conception, le suivi et la logistique sont<br />

assurés dans ses bureaux, laboratoires et vastes<br />

entrepôts de la région parisienne. Elle existe<br />

depuis deux décennies. Elle s’est tout d’abord fait<br />

connaître pour ses électroniques audiophiles, dont<br />

certaines à vumètres, d’approche haut de gamme,<br />

mais toujours très abordables. Elle propose aussi<br />

une belle gamme complémentaire d’enceintes<br />

acoustiques.<br />

Un gabarit loin d’être lilliputien et une<br />

connectique bien fournie<br />

L’Air 55 ne déroge pas à l’esprit de la marque.<br />

Positionné à moins de 400 € la paire, elle est<br />

déjà d’un gabarit respectable pour un soi-disant


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

57<br />

«petit» modèle actif sans-fil. Sa connectique est<br />

en outre particulièrement bien fournie. Au dos de<br />

l’enceinte gauche, qui réunit toute l’électronique,<br />

on ne trouve pas moins de quatre entrées filaires<br />

: deux analogiques (sur RCA et mini-jack) et deux<br />

numériques (coaxiale et optique). À cela s’ajoute la<br />

liaison sans-fil Bluetooth, compatible AptX et AAC,<br />

et une sortie subwoofer. Une paire d’Air 55 peut<br />

donc aussi bien être reliée sans-fil à un smartphone<br />

ou une tablette, qu’à un téléviseur en numérique<br />

et en analogique à une platine vinyle, intégrant<br />

son propre préampli phono. Il ne manque qu’un<br />

port USB pour une liaison audionumérique directe<br />

avec un ordinateur, mais à ce prix... il ne faut quand<br />

même pas rêver.<br />

Une construction d’un bon niveau de qualité<br />

La conception des Advance Acoustic Air 55<br />

apparaît aussi très saine et sérieuse. Leurs<br />

ébénisteries adoptent un habillage vinyle<br />

relativement passepartout, imitant les veinures<br />

du bois, en blanc ou noir. Mais elles sont aussi<br />

décorées par une plaque supérieure laquée tandis<br />

que leurs parois, en médite d’une épaisseur<br />

allant jusqu’à 16 mm, leur confèrent une inertie<br />

correcte. Les circuits internes sont fort proprement<br />

assemblés.<br />

Sur chaque enceinte, l’accord bass-reflex est assuré<br />

par un évent dorsal tubulaire. Le boomer, de 14<br />

cm, possède une membrane concave, en papier<br />

enduit, associé à un beau moteur à aimant ferrite.<br />

Le tweeter adopte un dôme en textile imprégné<br />

de 25 mm et un aimant néodyme.<br />

Une restitution sonore généreuse<br />

À l’écoute, les Advance Acoustic Air 55 ne font<br />

pas dans la demi-mesure. Ce sont des enceintes<br />

généreuses, puissantes, quitte à en faire un<br />

peu trop. Rien de mièvre, petit ou timide, dans<br />

leur restitution. Elles ne s’embarrassent pas des<br />

petits détails et délivrent un grand son. Leur<br />

image stéréophonique est particulièrement<br />

vaste et spacieuse à défaut d’être ultra focalisée.<br />

L’équilibre tonal est chaleureux. Les basses n’ont<br />

pas un impact phénoménal, mais un sympathique<br />

embonpoint. Il est possible de pousser le volume<br />

et se faire plaisir. Les 55 watts de l’ampli intégré<br />

tiennent la route pour animer une soirée entre amis<br />

et réveiller les voisins tandis que les haut-parleurs<br />

ont un bon rendement.<br />

On apprécie également la télécommande des<br />

Advance Acoustic Air 55. Logée dans un discret<br />

boîtier en aluminium, elle permet de régler le<br />

volume ainsi que les graves et les aigus, de<br />

sélectionner la source et aussi de piloter la lecture<br />

en Bluetooth.<br />

Spécifications<br />

•Type : enceintes actives Bluetooth<br />

•Puissance : 55 watts<br />

•Haut-parleurs : boomer de 14 cm et tweeter à<br />

dôme de 25 mm (sur chaque enceinte)<br />

•Connectique : entrées numériques (coax.,<br />

opt.), analogiques (RCA, mini-jack), Bluetooth<br />

(AAC, AptX), sortie subwoofer<br />

•Conversion : Wolfson WM8761<br />

(24 bits/192 kHz)<br />

•Réponse en fréquence : 45 à 22 kHz<br />

•Dimensions : 22,5 x 17 x 28,5 (enceinte<br />

active), 21 x 17 x 28,5 cm (enceinte passive)<br />

•Poids : 4,8 kg (enceinte active), 3,7 kg<br />

(enceinte passive)<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt


58 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

DALI<br />

Zensor 1 AX<br />

Outre ses enceintes design Kubik<br />

Free et sa barre de son Kubik<br />

One (que nous avons testées<br />

précédemment), le constructeur<br />

danois Dali propose deux autres<br />

modèles sans-fil plus classiques :<br />

la colonne Zensor 5 AX et le petit<br />

modèle de bibliothèque Zensor 1<br />

AX que nous présentons ici.<br />

600 €<br />

Spécifications<br />

•Type : enceintes actives Bluetooth<br />

•Puissance : 2 x 55 watts<br />

•Haut-parleurs : boomer de 13,5 cm et tweeter<br />

à dôme de 25 mm (sur chaque enceinte)<br />

•Connectique : entrées numérique optique,<br />

analogique sur mini-jack, Bluetooth AptX,<br />

sortie subwoofer<br />

•Conversion : 24 bits/96 kHz<br />

•Réponse : 53 Hz à 26,5 kHz (±3 dB)<br />

•Dimensions : 27,4 x 16,2 x 24 cm<br />

•Poids : 4,6 kg<br />

Les Dali Zensor 1 AX sont des enceintes «de<br />

bibliothèque», relativement compactes. Bien<br />

propres sur elles. Elles sont dotées d’une liaison<br />

Bluetooth AptX ainsi que d’entrées filaires<br />

(analogique et numérique optique) sans oublier une<br />

sortie subwoofer permettant de faire évoluer le<br />

système en lui ajoutant des basses.<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt<br />

Arborant une jolie façade laquée, les Zensor 1 AX<br />

sont disponibles en trois finitions. Elles peuvent<br />

revêtir un habillage vinyle blanc légèrement granité,<br />

noir façon frêne cendré ou imitant le noyer ambré.<br />

Les haut-parleurs qui équipent ces enceintes<br />

sont des modèles de qualité, exclusifs à Dali<br />

qui fabrique tout à la maison, dans ses usines au<br />

Danemark. Les tweeters sont dotés de dômes en<br />

textile de 25 mm accompagnés de gros moteurs à<br />

aimants ferrite. Les boomers de 13,5 cm reprennent<br />

les cônes de couleur brune, en pulpes de bois,<br />

typiques des productions de la marque. Leurs<br />

châssis sont en tôle, mais d’une constitution<br />

particulièrement robuste et optimisée. Leurs<br />

moteurs sont à double aimant ferrite.<br />

Ces haut-parleurs sont montés dans des<br />

ébénisteries en panneaux de médite de 16 mm et<br />

accordés en bass-reflex par des évents tubulaires<br />

dorsaux.<br />

Les Dali Zensor 1 AX sont livrées avec une petite<br />

télécommande simple et pratique. À l’écoute, elles<br />

délivrent un son propre, clair et bien équilibré.<br />

Ces enceintes ne cherchent pas à imposer leur<br />

personnalité, à mettre artificiellement en avant<br />

le bas du spectre ou à exacerber la dynamique.<br />

On note juste un peu de brillance dans l’aigu,<br />

mais cela reste léger. Les Dali Zensor 1 AX sont<br />

d’humeur égale sur tous les styles et laissent parler<br />

la Musique. La scène sonore a de l’espace, mais ne<br />

devient pas démesurée. Les graves sont propres et<br />

ne bavent pas. Ces enceintes savent faire preuve<br />

de nuance et de délicatesse. Cela nous change<br />

agréablement de leurs concurrentes d’entrée de<br />

gamme qui ont souvent un son boomy et un peu<br />

sale. Avec les Zensor 1 AX, l’équilibre et la finesse<br />

sont de mise.


60 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

DYNAUDIO<br />

Xeo 2<br />

Dans une news récente, nous<br />

nous posions la question :<br />

«Dynaudio Xeo 2 : la nouvelle<br />

petite enceinte sans-fil de<br />

référence ?». Nous avons<br />

maintenant la réponse. La<br />

Dynaudio est réellement la<br />

championne de sa catégorie.<br />

Les modèles Xeo de Dynaudio sont assez différents<br />

de ce que l’on a l’habitude d’entendre dans le<br />

domaine des enceintes sans-fil. Contrairement à<br />

leurs concurrentes qui ont généralement fait le<br />

choix d’une approche économique et très grand<br />

public, ce sont des réalisations haut de gamme qui<br />

se démarquent par leurs performances de très haut<br />

niveau. Jusqu’à présent, cela se traduisait par un<br />

prix relativement élevé comme nous avons pu le<br />

voir avec le test des Xeo 6. Mais avec ces nouvelles<br />

petites Xeo 2, au format compact d’enceintes de<br />

bibliothèque, Dynaudio essaie de se rapprocher<br />

du grand public tout en conservant de très bonnes<br />

prestations sonores. Pari réussi.<br />

Façade en aluminium, coffret composite et<br />

haut-parleurs de pointe<br />

Avec une façade plus petite qu’une feuille A4 et une<br />

profondeur de moins de 15 cm, sans aucun câble<br />

qui ne dépasse à l’arrière, les Dynaudio sont des<br />

modèles discrets, particulièrement faciles à caser.<br />

Il est même prévu de pouvoir les accrocher au mur,<br />

grâce à des potences métalliques disponibles en<br />

option. Pour autant, leur conception n’est pas celle<br />

de petites enceintes économiques et se rapproche<br />

de modèle de monitoring haut de gamme.<br />

Ici, pas d’ébénisterie en bois, mais des coques<br />

en matériau plastique bien épaisses, immunisées<br />

contre les vibrations parasites. Pour assurer une<br />

référence mécanique ultra-stable aux haut-parleurs,<br />

les baffles sont en aluminium usiné d’un centimètre<br />

d’épaisseur.<br />

Ces haut-parleurs sont en outre des modèles de<br />

haute qualité, exclusifs à Dynaudio, fabriqués dans<br />

ses usines au Danemark. Les tweeters sont des<br />

modèles à dômes en soie imprégnée, une spécialité<br />

de la marque, réputée depuis des décennies pour<br />

fabriquer parmi les meilleurs transducteurs de ce<br />

type. Les boomers de 14 cm de diamètre utilisent<br />

des membranes MSP, en polypropylène chargé de<br />

magnésium et silicate, encore une recette avancée<br />

propre à Dynaudio. Ils sont accordés en bass-reflex<br />

par des évents dont les ouvertures en forme de<br />

pavillons débouchent à l’arrière, à la verticale, au<br />

niveau de la connectique.<br />

L’alimentation est confiée à des amplis numériques<br />

indépendants de 65 watts pour chaque hautparleur.<br />

Un sélecteur, à l’arrière de chaque enceinte,<br />

permet d’ajuster sa courbe de réponse en fonction<br />

de sa position dans la pièce d’écoute : espace libre,<br />

contre un mur ou dans une encoignure.


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

61<br />

Le sans-fil en Bluetooth ou en audio <strong>Hi</strong>-Res avec le<br />

Hub multiroom en option<br />

Les Dynaudio Xeo 2 peuvent se connecter sans-fil en<br />

Bluetooth (AptX et AAC). Elles disposent aussi d’entrées<br />

numériques (optique Toslink et USB Audio) ainsi que<br />

d’entrées analogiques sur prises RCA et mini-jack. Mieux<br />

encore, il est possible d’acquérir en option un Xeo Hub ou<br />

un Xeo Hub Connect. Chacun de ces Hub peut envoyer<br />

sans-fil, par voie hertzienne selon un protocole numérique<br />

propre à Dynaudio, un signal audio aux enceintes de la<br />

gamme Xeo. Le nouveau Xeo Hub Connect est même<br />

capable d’alimenter des flux en <strong>Hi</strong>-Res jusqu’en 24 bits/96<br />

kHz. Il intègre en outre une liaison Wi-<strong>Fi</strong> et il est compatible<br />

avec les protocoles DLNA ainsi que Spotify Connect. Il<br />

accepte jusqu’à cinq sources supplémentaires : Bluetooth,<br />

analogique sur RCA, numériques optique, coaxiale et USB<br />

Audio.<br />

Dans le cadre d’une installation multiroom, il est possible<br />

d’utiliser plusieurs Xeo Hub Connect. Chaque enceinte<br />

Xeo est réellement sans-fil en dehors de son cordon<br />

d’alimentation secteur. Elle possède à l’arrière de son<br />

coffret un sélecteur à trois positions pour choisir son<br />

groupe : rouge, vert ou bleu. Lorsqu’on les raccorde au<br />

courant, l’enceinte droite et l’enceinte gauche du même<br />

groupe de couleur se reconnaissent automatiquement et<br />

communiquent sans-fil pour former une paire stéréo.<br />

Plus fort que la gifle de Joey Starr à Gilles Verdez<br />

Lorsque nous avons testé les Xeo 2, c’était le lendemain de<br />

la fameuse gifle de JoeyStarr (émission «la Nouvelle Star») à<br />

Gilles Verdez («Touche pas à mon poste») qui a enflammé le<br />

PAF et l’Internet. Mais ce que nous avons surtout retenu ce<br />

jour-là, c’est la claque que nous ont mises les Dynaudio.<br />

À l’écoute, ces enceintes nous ont immédiatement<br />

emballées. Nous avons commencé par un morceau<br />

«mainstream» du moment, «Work» de Rihanna et Drake.<br />

Et, nous avons eu l’impression de devenir de la guimauve<br />

comme des midinettes. Les Dynaudio Xeo 2 sont capables<br />

d’une tension électrique dans les basses fréquences<br />

totalement surprenantes en regard de leur taille. Idem sur<br />

le morceau «Faded» d’Alan Walker, et le timbre planant de<br />

la chanteuse Iselin Solheim, les Xeo 2 sont à fond et nous<br />

aussi, les poils hérissés et des frissons dans l’échine. Ces<br />

enceintes excellent sur la musique Pop, Electro, R’nB, mais<br />

pas seulement. Leur restitution sonore est extrêmement<br />

solide, dynamique, musclée et virulente avec une tenue<br />

en puissance décoiffante. Cette restitution peut aussi se<br />

montrer posée et douce, libérant des timbres subtils, ou<br />

encore précise, d’une belle définition et d’une grande<br />

propreté. Que ce soit à faible volume, pour une écoute de<br />

proximité, les enceintes posées de part et d’autre d’un écran<br />

d’ordinateur, ou à fort volume pour animer une soirée, les<br />

Dynaudio Xeo 2 excellent.<br />

Certes, on pourrait espérer qu’elles donnent légèrement<br />

plus de fruité sur les instruments anciens d’œuvre baroque.<br />

Ces enceintes ne sont pas totalement neutres. Elles ont<br />

du tempérament, de la personnalité. Mais cela nous<br />

plaît, d’autant qu’elles ne l’imposent pas trop et que sur<br />

tous les styles de musique, moderne, Jazz ou Classique,<br />

elles apportent une restitution intéressante, vivifiante et<br />

convaincante, alliée à des performances hors norme.<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

1300 €<br />

Spécifications<br />

•Type : enceintes actives sans-fil<br />

•Connexion Wi-<strong>Fi</strong>, fonctions multiroom et<br />

réseau (DLNA, Spotify Connect) avec le Xeo<br />

Hub Connect en option<br />

•Puissance : 4 x 65 watts<br />

•Haut-parleurs : boomer de 14 cm et tweeter à<br />

dôme de 27 mm (sur chaque enceinte)<br />

•Connectique : entrées analogiques (RCA et<br />

mini-jack), numérique optique, USB Audio<br />

•Bluetooth (AptX et AAC)<br />

•Conversion : 24 bits/192 kHz<br />

•Réponse : 40 Hz à 24 kHz (±3 dB)<br />

•Dimensions : 17,3 x 25,5 x 15,4 cm (chaque<br />

enceinte)<br />

•Poids : 4 kg (chaque enceinte)<br />

Fonctions<br />

Intérêt


62 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

MICROMEGA<br />

MySpeaker<br />

MyAmp Inside<br />

Contrairement à la plupart des autres<br />

marques, qui ne voient dans les enceintes<br />

Bluetooth que des petits modèles, la française<br />

Micromega nous propose un produit de<br />

gabarit imposant. Elle a aussi mis à l’intérieur<br />

(Inside) son excellent module de puissance<br />

MyAmp équipé d’un DAC USB performant.<br />

Spécifications<br />

•Type : enceintes actives Bluetooth<br />

•Puissance : 2 x 60 watts<br />

•Haut-parleurs : boomer de 14 cm et tweeter à<br />

dôme de 25 mm (sur chaque enceinte)<br />

•Connectique : entrées numériques (coaxiale,<br />

optique Toslink et USB), analogique sur RCA,<br />

•Bluetooth AptX, sortie subwoofer<br />

•Conversion : 24 bits/192 kHz<br />

•Réponse en fréquence : 50 Hz à 20 kHz (±3 dB)<br />

•Dimensions : 19 x 32 x 31,5 cm (par enceinte)<br />

•Poids : 12,3 kg au total<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt<br />

La démarche de Micromega est volontaire et<br />

militante. Faire produire l’essentiel de ses appareils<br />

en France, n’est pas chose aisée. Mieux encore,<br />

la marque innove et s’efforce de proposer des<br />

réalisations réellement de qualité audiophile, plus<br />

performantes et moins chères que celles de ses<br />

concurrentes.<br />

Sur cette paire d’enceintes, une partie des<br />

ébénisteries et les haut-parleurs viennent<br />

certainement d’Asie, mais toute l’électronique<br />

est «made in France», comme pour les amplis et<br />

lecteurs de musique Micromega. Cette électronique<br />

est identique à celle du module MyAmp, que la<br />

marque vend également sous forme d’appareil<br />

indépendant et qui a reçu de très nombreux prix<br />

de la presse spécialisée. Il comprend un récepteur<br />

Bluetooth AptX, des entrées numériques (coaxiale,<br />

optique Toslink et USB) montant jusqu’à 24 bits/192<br />

kHz, une entrée analogique et une sortie subwoofer.<br />

Ses étages d’amplifications travaillent en classe<br />

850 €<br />

A/B, à partir de circuits haut de gamme exclusifs à<br />

Micromega. Ils délivrent 2 x 60 watts sous 4 ohms.<br />

Les haut-parleurs sont des modèles de qualité<br />

<strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong>. Chaque enceinte est équipée d’un tweeter<br />

à dôme textile de 25 mm. On remarque le soin<br />

apporté à l’amortissement, avec l’amorce de<br />

pavillon et le revêtement en fibre, sur le pourtour<br />

du dôme, afin de limiter les effets de bord. Les<br />

boomers de 14 cm de diamètre utilisent des<br />

membranes en papier enduit et de sérieux moteurs<br />

blindés. Le tout est monté dans des ébénisteries<br />

bien assemblées en panneau de médium de 16 à 19<br />

mm d’épaisseur. L’accord bass-reflex est réalisé par<br />

des évents tubulaires débouchant en dessous des<br />

coffrets. Pour leur ménager un espace, les enceintes<br />

sont montées sur de petits pieds chromés avec<br />

pointes ou patins en caoutchouc interchangeables.<br />

À l’écoute, les enceintes Micromega se font<br />

remarquer par leur neutralité et leur finesse. Leur<br />

récepteur Bluetooth n’est pas le plus performant,<br />

il est préférable d’utiliser les entrées numériques,<br />

mais il fonctionne correctement. Les amplificateurs<br />

intégrés sont puissants, très dynamiques et font la<br />

différence. Il est possible de pousser le volume sans<br />

arrière-pensée. Les MySpeaker savent envoyer des<br />

décibels avec beaucoup de maîtrise et d’énergie.<br />

Elles sont aussi très séduisantes à niveau d’écoute<br />

faible ou moyen. Elles délivrent beaucoup de<br />

détails, des timbres purs, une image sonore aérée.<br />

Leur caractère vivant et léger, accompagné d’un<br />

registre grave percutant, fait plaisir à entendre.


Zeppelin Wireless.<br />

Prochain niveau :<br />

Performance audio<br />

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64 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

Spécifications<br />

•Type : enceintes actives Bluetooth<br />

•Puissance : 2 x 50 watts<br />

•Haut-parleurs : boomer de 10 cm et tweeter à<br />

dôme de 25 mm (sur chaque enceinte)<br />

•Connectique : entrées numérique optique,<br />

analogiques sur mini-jack et RCA, Bluetooth<br />

AptX, sortie subwoofer<br />

•Réponse en fréquence : n.c.<br />

•Dimensions : 14,8 x 24 x 22,6 cm (par enceinte)<br />

•Poids : n.c.<br />

500 €<br />

Q ACOUSTICS<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt<br />

BT3<br />

La marque d’enceintes anglaise Q Acoustics,<br />

propose une gamme de produits relativement<br />

resserrée. Plutôt que d’avoir une offre<br />

pléthorique, elle se concentre sur quelques<br />

modèles relativement simples, en phase avec<br />

les besoins audiophiles du marché, conçus<br />

pour offrir de bonnes performances pour<br />

des tarifs très raisonnables. Les BT3, seules<br />

enceintes sans-fil de Q Acoustics, répondent<br />

bien à cette philosophie.<br />

Positionnées à 500 € la paire, les Q Acoustics<br />

BT3 sont assez compactes comparativement<br />

aux autres modèles de leur catégorie. Mais elles<br />

sont aussi d’une qualité de finition que l’on n’a<br />

pas l’habitude de rencontrer à ce prix. Leurs<br />

ébénisteries aux arrêtes soigneusement arrondies<br />

et aux baffles bombés sont revêtues d’une belle<br />

peinture laquée, bien lisse et sans petits défauts<br />

d’aspect, de teinte blanche, noire ou rouge.<br />

Les haut-parleurs sont protégés par de solides<br />

grilles métalliques encastrées dans les façades. Ce<br />

sont des modèles de bonne facture. Les boomers<br />

de 10 cm de diamètre sont accordés en bassreflex<br />

par des évents frontaux. Ils disposent de<br />

membranes en papier enduit et de beaux moteurs à<br />

double aimant ferrite. Les tweeters sont des unités à<br />

dôme textile de 25 mm de diamètre.<br />

À l’intérieur des coffrets, réalisé en panneau de<br />

médium usiné de 12 à 19 mm d’épaisseur, on<br />

constate le grand soin apporté à la réalisation.<br />

Les charges internes sont amorties par d’épais<br />

panneaux de laine compressée et comportent<br />

des entretoises de rigidification pour éviter les<br />

colorations et vibrations parasites.<br />

Toute l’électronique est réunie dans l’enceinte<br />

droite (la voie de gauche est passive, reliée par un<br />

câble haut-parleur). On trouve sur le dessus des<br />

boutons de mise sous-tension et de réglage de<br />

volume en plus de ceux disponibles sur la petite<br />

télécommande. À l’arrière, la connectique filaire<br />

comporte deux entrées analogiques sur mini-jack et<br />

RCA ainsi qu’une entrée numérique optique Toslink.<br />

La liaison Bluetooth est quant à elle compatible<br />

AptX tandis qu’un ampli intégré de 2 x 50 watts<br />

assure l’alimentation.<br />

Sur le terrain, les Q Acoustics sont élégantes,<br />

pratiques et discrètes. Elles s’installent d’autant<br />

plus facilement que leurs évents bass-reflex sont<br />

à l’avant, de même que leurs commandes. Il est<br />

possible de les coller au mur et elles se casent<br />

facilement de part et d’autre d’un écran de<br />

téléviseur ou d’ordinateur.<br />

Même si leur puissance acoustique est moindre<br />

que les modèles plus volumineux trouvés<br />

habituellement dans cette gamme de prix, les<br />

Q Acoustics BT3 savent donner de la voix. Elles<br />

impressionnent par leur énergie et leur vitalité.<br />

Elles savent développer des timbres et une scène<br />

sonore qui ont de l’ampleur. Le haut grave est<br />

dynamique avec juste ce qu’il faut de chaleur pour<br />

apporter de la matière sans tomber dans l’excès.<br />

L’aigu est un peu brillant, mais sans agressivité. Il<br />

fusionne bien avec les registres grave et médium.<br />

La cohérence globale des timbres est réussie. Les<br />

Q Acoustics sont naturelles et enjouées, offrant une<br />

restitution sans prise de tête à partir de toutes les<br />

sources et sur la plupart des styles de musique.


Ce guide vous<br />

est offert par<br />

Mag.fr


66 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

S<strong>ON</strong>ORO<br />

Stereo<br />

Sonoro est une marque<br />

allemande, qui propose une<br />

courte gamme de postes audio,<br />

sédentaires ou nomades, au<br />

design luxueux et intemporel.<br />

Son modèle Stereo avec lecteur<br />

de CD, radio FM et DAB intégrés<br />

est le plus gros de la série.<br />

700 €<br />

La Sonoro Stereo est pour commencer un bel<br />

objet d’ameublement, à l’aspect cossu et chic. Il<br />

est disponible dans plusieurs finitions laquées ou<br />

mates, ou encore revêtu d’un habillage en bois<br />

véritable. Son look l’inscrit comme un appareil<br />

hors du temps, qui pourra durer des années. La<br />

construction du coffret est soignée avec des parois<br />

en panneaux de médium, une façade et une plaque<br />

arrière en aluminium brossé.<br />

Les fonctions proposées ne cherchent pas<br />

l’excentricité, mais sont suffisantes pour se plier à<br />

la plupart des usages du quotidien. Au centre de la<br />

façade se trouve la fente de chargement d’un bon<br />

vieux «mange-CD», surmonté d’un afficheur bien<br />

lumineux (son intensité est réglable), entouré de<br />

quelques boutons et d’une molette multifonction.<br />

À l’arrière se répartissent deux entrées et une<br />

sortie analogiques ainsi qu’un port USB pour un<br />

périphérique de stockage externe et une prise<br />

casque (on se demande pourquoi, n’est elle pas à<br />

l’avant). Une liaison Bluetooth AptX complète les<br />

sources disponibles.<br />

Le soin apporté à la finition externe se<br />

retrouve dans la construction interne qui<br />

comporte plusieurs compartiments indépendants.<br />

L’électronique et les charges de chacun des hautparleurs<br />

sont isolées, soigneusement amorties pour<br />

éviter les interférences. Les deux transducteurs<br />

large-bande de 8 cm, en façade, disposent de<br />

petits compartiments clos. Le boomer de 10,5 cm,<br />

installé sous l’ébénisterie, bénéficie d’un volume<br />

plus important accordé en bass-reflex.<br />

Livré avec des gants blancs, une télécommande<br />

ainsi qu’une grande antenne télescopique pour<br />

la réception des radios hertziennes, la Sonoro<br />

Stereo n’est pas faite pour animer une soirée<br />

ou déranger les voisins. Elle propose plutôt une<br />

restitution douce pour une atmosphère calme et<br />

décontractée. Nous avons un peu peiné avec ses<br />

Spécifications<br />

•Type : station d’écoute CD/Bluetooth/FM/DAB+<br />

•Puissance : 2 x 20 + 40 watts<br />

•Haut-parleurs : boomer de 10,5 cm et<br />

2x large-bandes de 8 cm<br />

•Connectique : 2x entrées analogiques (mini-jack et<br />

RCA), port USB, 2x sorties analogiques (mini-jack et RCA),<br />

Bluetooth AptX<br />

•Réponse en fréquence : n.c.<br />

•Dimensions : 45 x 15,3 x 23,5 cm<br />

•Poids : 6,5 kg environ<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt<br />

modes de réception radio. Il n’est pas inutile de<br />

consulter la notice pour apprendre comment utiliser<br />

toutes les fonctions, notamment le radio-réveil.<br />

Mais l’utilisation est plutôt agréable et la banque de<br />

sons d’ambiance intégrée (chants d’oiseaux ou de<br />

baleines, bruits de la mer ou de feu de cheminée)<br />

est un bonus sympathique.<br />

À l’écoute, les extrémités du spectre sont discrètes,<br />

mettant en valeur un joli registre médium, bien<br />

plaisant sur les voix ou les instruments acoustiques.<br />

Nous avons apprécié l’équilibre et la douceur<br />

des timbres de la Sonoro Stereo sur le ballet<br />

«Polichinelle» de Stravinski dirigé par Joseph Pons<br />

(CD Harmonia Mundi 901609). Ce poste audio, qui<br />

fleure bon une autre époque, n’est pas uniquement<br />

conçu pour la musique moderne qui fait «boum<br />

boum», il sait aussi jouer avec grâce du Jazz ou du<br />

Classique.


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68 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

S<strong>ON</strong>Y<br />

850 €<br />

La Sony CAS-1 se compose d’une petite<br />

unité centrale, intégrant la connectique et les<br />

amplificateurs, et de deux minuscules enceintes<br />

conçues comme de vrais modèles <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> avec<br />

des coffrets en bois. Habillées d’un élégant<br />

placage façon noyer en finition mat (elles<br />

existent aussi en version blanche virginale), les<br />

deux enceintes se posent sur des socles en<br />

métal. Elles sont livrées avec un jeu de pointes<br />

interchangeables qui donnent la possibilité<br />

de les installer perpendiculaires au support ou<br />

légèrement inclinées vers l’arrière. Ces pointes sont<br />

indispensables, car les longs évents d’accord bassreflex<br />

débouchent en dessous des ébénisteries.<br />

En façade, chaque enceinte accueille un tweeter à<br />

dôme en textile de 14 mm et un mini boomer de 6,2<br />

cm à membrane en fibre verre tissée.<br />

L’unité centrale est recouverte d’une peau «soft<br />

touch» en caoutchouc résistant, qui a le défaut<br />

d’attraper facilement la poussière. Elle ne possède<br />

pas de liaison réseau Ethernet ou Wi-<strong>Fi</strong>, mais un<br />

récepteur Bluetooth compatible NFC et LDAC, le<br />

nouveau codec audio <strong>Hi</strong>-Res développé par Sony.<br />

Ses entrées filaires comptent aussi deux ports USB,<br />

un pour une clé USB, l’autre pour un branchement<br />

direct à la sortie audionumérique d’un ordinateur,<br />

d’un Walkman ou d’un smartphone Sony Xperia. Ce<br />

dernier permet de lire de l’audio d’une résolution<br />

montant jusqu’à 24 bits/192 kHz.<br />

Une prise casque est enfin disponible en<br />

façade avec un réglage de gain, «lo» ou «hi»,<br />

pour s’adapter à des modèles de différentes<br />

impédances.<br />

Installée autour d’un ordinateur, car c’est sa<br />

destination, cette nanochaîne <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> de luxe délivre<br />

des performances étonnantes en regard de ses<br />

CAS-1<br />

Faisant partie de la gamme de<br />

produits SongPal de Sony, tout<br />

comme les enceintes SRS-X77<br />

et SRS-X88, la CAS-1 est un<br />

produit atypique. Elle a les<br />

dimensions d’une microchaîne<br />

bas de gamme que l’on trouve<br />

en tête de gondole dans<br />

un supermarché pour trois<br />

euros et six sous. Mais elle<br />

est d’un luxe inversement<br />

proportionnel à sa taille<br />

et délivre des prestations<br />

musicales relativement<br />

étonnantes.<br />

Spécifications<br />

•Type : nanochaîne <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> •Puissance : n.c. •Haut-parleurs<br />

: boomer de 6,2 cm et tweeter à dôme de 14 mm (sur<br />

chaque enceinte) •Connectique : entrées USB A et USB B,<br />

Bluetooth (NFC, AAC, LDAC), sortie casque •Réponse en<br />

fréquence : n.c. •Dimensions : 9,5 x 17,8 x 17,2 cm (chaque<br />

enceinte), 5,5 x 17,8 x 21 cm (unité centrale)•Poids : 1,5 kg<br />

(chaque enceinte), 1,3 kg (unité centrale)<br />

Notre avis<br />

Construction<br />

Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt<br />

dimensions. Bien sûr, la Sony CAS-1 n’est pas<br />

capable d’une puissance importante ni de graves<br />

à lézarder les murs. Cependant pour une écoute<br />

de proximité et dans un petit espace ses capacités<br />

suffisent. Surtout, elle est en mesure de délivrer des<br />

timbres d’une très belle finesse, avec beaucoup<br />

de nuance et de détail dans le médium. Malgré<br />

la minuscule taille des boomers, la restitution<br />

n’est pas maigrelette ou acide. Au contraire,<br />

les enceintes de La Sony CSA-1 se targuent<br />

même d’avoir une petite pointe de chaleur, fort<br />

agréable dans le bas du spectre et savent donner<br />

un semblant de basses, convaincant à bas niveau<br />

d’écoute.<br />

Bref, la Sony CAS-1 a beau être hors de prix,<br />

compte tenu de ses dimensions lilliputiennes, elle<br />

n’en demeure pas moins intéressante pour ses<br />

prestations sonores totalement inhabituelles.


Ce guide vous<br />

est offert par<br />

Mag.fr


70 <strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

YAMAHA<br />

800 €<br />

NX-N500<br />

Lancé en septembre dernier le système multiroom MusicCast de Yamaha s’est fait<br />

longtemps attendre. Mais il propose une compatibilité élargie à une pluralité de sources<br />

(services de musique en ligne, Bluetooth, DLNA, AirPlay...) et surtout s’intègre à de très<br />

nombreux appareils de la marque japonaise (stations d’écoute sans-fil, barres de son,<br />

minichaînes, amplis <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> et Home Cinéma...). Ici, il équipe les nouvelles enceintes NX-<br />

N500 directement dérivées des modèles de monitoring professionnel de Yamaha.<br />

Dans le domaine des petites enceintes de<br />

monitoring de studio, Yamaha fait figure de<br />

référence depuis de très nombreuses années,<br />

notamment avec sa gamme de modèles de<br />

la série désormais baptisée «HS», facilement<br />

reconnaissables à leurs boomers à membrane de<br />

couleur blanche. Les Yamaha NX-N500, que nous<br />

vous présentons dans cet article, reprennent le<br />

coffret, les haut-parleurs et l’électronique des H5.<br />

Elles y ajoutent le Bluetooth ainsi que des liaisons<br />

réseau (Wi-<strong>Fi</strong> et Ethernet) pour une gestion à partir<br />

du protocole multiroom MusicCast propre à la<br />

marque, ou en AirPlay.<br />

Le système MusicCast : un système<br />

multiroom très touffue... façon jungle<br />

Le protocole MusicCast est propre aux<br />

produits Yamaha et développé en interne par<br />

les informaticiens et ingénieurs de la marque<br />

japonaise. Il en est pour l’instant à ses débuts. Il<br />

faut donc garder à l’esprit que son interface et sa<br />

compatibilité s’amélioreront avec le temps. Mais les<br />

basses posées sont déjà intéressantes.<br />

Les appareils Yamaha MusicCast sont dotés de<br />

liaisons réseau fil Wi-<strong>Fi</strong> et Ethernet ainsi que d’une<br />

liaison Bluetooth. Ils sont compatibles AirPlay ainsi<br />

que Spotify Connect. L’application propriétaire<br />

MusicCast Controller, pour les piloter, fonctionne<br />

sous iOS et Android. Elle donne accès à Napster,<br />

au service Juke, aux webradios, et en DLNA aux<br />

fichiers de musique disponibles sur les disques durs<br />

du réseau local. La lecture de fichiers audio <strong>Hi</strong>-Res<br />

est autorisée jusqu’en 24 bits/192 kHz et DSD128<br />

(5,6 MHz).<br />

La compatibilité avec les sites de streaming est<br />

pour l’instant assez limitée. On aimerait pouvoir<br />

par exemple utiliser Deezer, Qobuz, Tidal ou<br />

SoundCloud directement depuis l’application. Mais<br />

cela est possible en AirPlay (pour les utilisateurs<br />

de produits Apple) ou en Bluetooth. De plus, le<br />

système donne la possibilité de diffuser sur les<br />

différentes enceintes et électroniques MusicCast<br />

reliées au même réseau n’importe quelle source<br />

branchée en analogique, numérique ou Bluetooth à<br />

l’une d’entre elles.<br />

Lors de nos essais avec le système MusicCast,<br />

nous n’avons pas rencontré de bogue marquant.<br />

L’interface est d’un design et d’une ergonomie un<br />

peu rudimentaire. L’accès aux fichiers en DLNA se<br />

fait en parcourant les arborescences de dossiers.<br />

Un formulaire de recherche sommaire facilite<br />

la découverte des webradios. Nous avons noté<br />

quelques lenteurs. La connexion d’une électronique<br />

ou d’une enceinte MusicCast au réseau Wi-<strong>Fi</strong><br />

domestique se fait de façon un peu laborieuse<br />

(pas de procédure partiellement automatisée).<br />

Cependant, l’interface est plutôt simple et claire.


<strong>ON</strong> <strong>Magazine</strong> - <strong>Guide</strong> <strong>2016</strong> de la <strong>Hi</strong>-<strong>Fi</strong> 2.0<br />

71<br />

Cela fait quand même beaucoup de câble<br />

pour une enceinte sans-fil<br />

Les NX-N500 sont d’une esthétique sobre et pro.<br />

Leurs ébénisteries aux arrêtes arrondies sont<br />

habillées d’un revêtement vinylique noir granité.<br />

C’est classique, mais on remarque le soin apporté<br />

aux haut-parleurs, équipés de moteurs puissants,<br />

ou encore à l’assemblage du coffret, à partir de<br />

panneaux de médium de 16 mm, pour éviter les<br />

vibrations parasites.<br />

Contrairement à ce que l’on rencontre<br />

habituellement sur les modèles Bluetooth<br />

compacts, les deux enceintes, droite et gauche,<br />

sont ici actives. Chacune intègre ses propres<br />

amplificateurs analogiques : 25 watts pour le<br />

tweeter à dôme textile de 30 mm avec amorce de<br />

pavillon et grille de protection ; 45 watts pour le<br />

boomer de 13 cm, à membrane Advanced PMD<br />

(pulpe de cellulose), accordé en bass-reflex par un<br />

évent tubulaire dorsal.<br />

Néanmoins, c’est sur l’enceinte gauche que se<br />

raccordent les sources. Le signal musical est<br />

ensuite véhiculé vers l’enceinte droite par un gros<br />

capable XLR tandis que les informations de contrôle<br />

transitent par un câble réseau de type Ethernet.<br />

Cela fait au total, avec les cordons d’alimentation<br />

secteur de chaque enceinte, beaucoup de câble<br />

pour des modèles sans-fil.<br />

message bien lisible, qui regorge d’informations<br />

tout en restant relativement mat et doux dans le<br />

haut du spectre.<br />

Ces enceintes sont aussi capables de fournir un<br />

volume sonore conséquent et tiennent bien la<br />

puissance. On peut les utiliser autour d’un téléviseur<br />

ou pour écouter de la musique dans un salon en<br />

liaison sans-fil. Elles ne déméritent absolument<br />

pas, au contraire. Cependant, même à fort niveau<br />

la scène sonore reste toujours très centrée et la<br />

dynamique relativement sage. Car Les Yamaha NX-<br />

N500 ne cherchent pas à être démonstratives ou<br />

emphatiques et c’est surtout dans la précision et le<br />

confort d’écoute à moyen régime qu’elles excellent.<br />

Un son très pro, sans bavure, précisément<br />

posé...<br />

Les Yamaha NX-N500 sont livrées avec une petite<br />

télécommande. Elles peuvent être reliées au réseau<br />

en Wi-<strong>Fi</strong> ou Ethernet. Elle possède une connexion<br />

sans-fil Bluetooth ainsi que des entrées analogiques<br />

et numériques filaires dont un port USB pour le<br />

raccordement direct à un ordinateur.<br />

À l’écoute des NX-N500 on reconnaît<br />

immédiatement leur filiation avec les enceintes<br />

de monitoring de Yamaha. Un son très propre,<br />

très posé et un équilibre légèrement descendant<br />

qui offre un bon confort acoustique, même<br />

lors de longues séances d’utilisation. Tout en<br />

délivrant beaucoup de détails, se montrant même<br />

relativement transparentes, ces enceintes ne<br />

fatiguent pas les oreilles.<br />

Raccordé en numérique direct à un ordinateur<br />

par le biais d’un port USB, ce sont de très bons<br />

modèles pour une écoute de proximité. Même<br />

lorsque l’on est installé à quelques dizaines de<br />

centimètres seulement des haut-parleurs, la scène<br />

stéréophonique reste très cohérente et stable, avec<br />

une bonne profondeur. Les éléments sonores ne<br />

sont pas projetés et se répartissent précisément<br />

et légèrement en retrait par rapport au plan formé<br />

par les deux enceintes. En outre, même à niveau<br />

modéré les Yamaha NX-N500 délivrent des basses<br />

bien trempées, un médium qui a du corps, un<br />

Spécifications<br />

•Type : enceintes actives Bluetooth et Wi-<strong>Fi</strong><br />

•Puissance : 45 + 25 watts (chaque enceinte)<br />

•Haut-parleurs : boomer de 13 cm et tweeter à<br />

dôme de 30 mm (sur chaque enceinte)<br />

•Connectique : entrées numériques optique et<br />

USB, Bluetooth AAC, Wi-<strong>Fi</strong><br />

•<strong>Fi</strong>chiers compatibles : jusqu’en 24 bits/192 kHz<br />

et DSD128<br />

•Protocoles réseau : DLNA, AirPlay, Spotify<br />

Connect, MusicCast<br />

•Réponse : 54 Hz à 40 kHz (-10 dB)<br />

•Dimensions : 17 x 28,5 x 22,2 cm (par enceinte)<br />

•Poids : 5,9 et 6,3 kg<br />

Notre avis<br />

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Qualité du son<br />

Fonctions<br />

Intérêt


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