1 900 joyaux en petite couronne

•• Avril 2016 •• N°268
s
GENNEVILLIERS MAGAZINE
7 avril : Défendre
le logement social P. 16
Grand Paris Express :
Deux gares à naître P. 34
Entreprises :
1 900 joyaux en petite couronne
Le port et les zones industrielles occupent les deux tiers du territoire de la ville. 1 900 entreprises,
grandes et petites, y totalisent 43 300 emplois aux portes de Paris, au cœur de la future Métropole.

UNE SITUATION
DE PREMIER PLAN
DANS LA MÉTROPOLE DU GRAND PARIS
www.ville-gennevilliers.fr

GenneVILLIe R s MAGAz I ne
n°268
ACTUALITé p.14
28 mai
On n’a jamais été si près !
éVéNEMENT p. 16/17
Logement public
Ici, nous en sommes fiers
éCONOMIE
Traditionnellement
innovante
p. 18-21
La richesse de
Gennevilliers, c’est
sa situation géographique,
ses moyens
d’accès et ses réserves
foncières vouées aux
entreprises.
La ville concentre
43000 emplois.
Autre chiffre : 31%
des Gennevillois
travaillent sur la ville.
Des secteurs économiques se spécialisent autour d’activités
innovantes… et les entreprises continuent d’arriver.
D’ici peu, PSA installe son pôle financier à la Pointe métro !
C POUR VOUS p. 32/33
Ligne 15 ouest
Gennevilliers aura
deux gares
CADRE DE VIE p. 34/35
Parc des Chausson
Ouverture aux beaux jours
SPORTS p. 38/39
De la boxe…
… oui, mais thaïe
Archives
du magazine
Gennevilliers Magazine •• avril 2016 •• N o 268
177, avenue Gabriel-Péri - 92230 Gennevilliers - Tél. 01 40 85 66 66 - Fax 01 40 85 68 98 - www.ville-gennevilliers.fr
d Directeur de publication : Marc Hourson d Directeur de la Rédaction : Alain Monerris d Rédactrice en chef : Valérie
Mauger-Estor (01 40 85 64 85) valerie.mauger@ville-gennevilliers.fr d Rédaction : Fabien Antranik (01 40 85 66 74)
- Martine Hupier (01 40 85 64 89) - Nora Kajjiou - Frédéric Lombard (06 81 90 54 00) - Jean-Michel Masqué - Céline
Nouguès d Photographes : Didier Comellec - Maxime Bessière - Jean-Marie Droisy - Tiphaine Lanvin - Léa Legrand
d Maquettiste : André Guilhou d Imprimerie : LNI (01 40 85 74 85) d Publicité : HSP (01 55 69 31 00) d Distribué par
Daniel Dauchet Publicité. d Conception graphique : Acte-là ! d Dépôt légal : avril 2016.
Imprimé sur papier recyclé
d
L’agenda
du mois
détachable
en pages centrales
en AVRIL
❤ Le COUP De CŒUR
Pièces rares
k SAMEDI 16 AVRIL, À 20 HEURES, À LA SALLE DES FÊTES.
C’est un programme riche autour de pièces rares auquel nous allons assister
pour ce concert de musique contemporaine, porté par l’orchestre
du conservatoire, dirigé par Jean-Louis Forestier. La « Suite de danses »,
du Hongrois Béla Bartók (1881-1945), a été composée en 1923 pour célébrer
le cinquantenaire de l’union de Buda, ancienne capitale de la Hongrie, Pest
et Óbuda, plus vieux quartier de Buda, pour former la capitale que nous
connaissons aujourd’hui. À rebours du nationalisme affiché de l’événement,
Bartók nourrit son œuvre aussi bien de musiques roumaine et arabe que de
folklore hongrois, célébrant la fraternité entre les peuples dans cette Suite.
Le « Concerto pour Cristal Baschet et orchestre » est une création d’Alexis
Savelief. Après avoir découvert cet instrument fascinant, le compositeur avait
à cœur de mener un projet de plus longue haleine pour le mettre en valeur,
dans un contexte encore assez inhabituel pour le Cristal. C’est en compagnie
du cristaliste virtuose Michel Deneuve et ses quarante ans d’expérience, que
les spectateurs découvriront cette sculpture sonore extraordinairement raffinée,
au son pur et lumineux comme celui du cristal. Le concert se clôt avec une pièce
d’Emmanuel Dandin, jeune compositeur gennevillois, qui dirigera la création
de son « Concerto pour piano et orchestre à cordes ». • Martine Hupier.
Orchestre du conservatoire, direction Jean-Louis Forestier.
Michel Deneuve, Cristal Baschet. shinobu Tanaka, piano.
À 20 heures, à la sa le des fêtes, 177 avenue Gabriel-Péri. Réservations au 01 40 85 64 71.
Le Cristal Baschet,
une sculpture sonore à lui tout seul.
UP92 : coUrs
PoUr toUs P.29
giordano brUno
l’ oPéra P.30
aU sPectacle
dès 6 mois P.31
AVRIL 2016 Sortir k 25
AVRIL 2016 k 3

A
Parce que mieux vaut prévenir que guérir, la ville a participé aux exercices D
de simulation de crue Sequana. L’administration s’est repliée « au sec »,
au centre technique municipal… et les habitants ont pu réfléchir
aux bons gestes à adopter, à l’espace Grésillons.
Grand prix littéraire des enfants et des parents : Christine
Palluy présente «La Moufle» à la maternelle des Grésillons.
G
La fin d’une belle histoire : représentation de la pièce
«Casting», montée sous la houlette de la compagnie
Nonumoï.
Enchantement avec
les «Voix de femmes»,
au Tamanoir.
A
Début mars, le collège Pasteur
organisait un café poétique.
A
Au tour de
la crèche Berlioz
d’être remise à neuf !
J
Spectacle de magie
à l’invitation du comité
de quartier
Chandon-Brenu-
Sévines.
Ça fait du bien…

J
Apéro-concert
à l’atelier
du carnaval.
Merci Mourad
Soummam !
Prochain
concert
le 15 avril.
A
A la découverte des légumes crus, avec le Syrec, à l’école
Lucie-et-Raymond-Aubrac. Miam.
Une radio éphémère pour saluer la Journée
internationale pour les droits des femmes.
G
Le yarn bombing, D
c’est l’art de tricoter
pour habiller la rue.
Ça vous tente ?
J
Les élèves des Chad
(classes à horaires
aménagés danse)
du collège
Edouard-Vaillant
répètent très
sérieusement.
Parler de
la Palestine,
concrètement.
C’était l’objectif d’une
soirée organisée
par le comité France
Palestine,
en présence
de son ambassadeur
en France.
D
Quinze ans après, « Une vie en bloc » faisait son retour.
Une belle et grande rencontre musicale entre
le conservatoire et le Tamanoir.
G
Samedi 19 mars,
comme tous les ans,
la Ville célébrait la fin
de la guerre d’Algérie.
D

6 k AVRIL 2016
Certains retraités gennevillois sont nés
aux riches heures du Front populaire,
d’autres bien après… mais tous ont été ravis
de se replonger dans l’atmosphère de 1936,
des premiers congés payés notamment,
à l’occasion du banquet des anciens
des 12 et 13 mars dernier.
Histoire de goûter en avant-première
à l’ambiance du carnaval
du 28 mai prochain.

Louna Montout, Mariam Mekchiche,
Inès Hafiane (chant) et Adouallah Aboudrar
(rap), ont également participé à ce concours.
Sous vos applaudissements !
La vanne à l’âme
Attachant, bavard et très drôle, à la ville
comme à la scène, Hamza Riahi a séduit le jury
du concours Gen’Talents. Et n’a surtout pas fini
de faire parler de lui.
Hamza Riahi, graine d’humoriste qui
dégaine les vannes plus vite que son
ombre, a remporté Gen’Talents ; un
concours ouvert aux habitants, qui s’est
conclu au mois de février, à l’espace Aimé-
Césaire. « Il nous a touchés et a réussi à nous
capter. La scène est une question de vie ou de
mort pour lui », commente Guillaume
Ségouin, membre du jury et metteur en
scène.
Cette grande carcasse au sourire communicatif
s’est pourtant présenté les mains dans
les poches lors du casting. « Je me suis inscrit
à la dernière minute, sans avoir préparé de
sketch », explique le jeune garçon en formation
boulangerie-pâtisserie, qui a l’habitude
de faire rire ses camarades de classe. Un
don qu’il a tenté de perfectionner grâce à son
éducateur. « Il m’a fait une surprise en me
présentant Nick Mukoko, un humoriste du
Jamel Comedy Club, qui m’a donné plein de
conseils. »
L’année passée, Hamza avait reçu l’aide de
Guillaume Ségouin à l’occasion du projet
« Cabaret », mis en place par le club ados
Jean-Vigo… là encore, avec une audition
« en totale impro » mais le charme du jeune
garçon avait déjà fait mouche. « La scène s’est
présentée à lui comme un espace de liberté.
Ça l’a beaucoup aidé et lui a fixé un cadre,
avec des règles et des codes à respecter. »
Tel père, tel fils
Le jour de la représentation de Gen’
Talents, le grand bavard balance avec
assurance ses blagues au public. Et
décrit avec humour sa scolarité effectuée
en Tunisie, entre 8 et 12 ans. Un
passage qu’il appréhendait car son
père était dans la salle, prêt à surveiller
ses moindres faits et gestes. « C’est
mon modèle en termes d’humour. Il
dépasse Jamel Debbouze et
Gad Elmaleh ! J’ai eu peur qu’il se lève
pendant mon passage mais je l’ai vu
lâcher des petits sourires. À la fin, il est
venu me voir et m’a dit qu’il n’avait pas ri.
Je ne l’ai pas cru. »
À 16 ans, le néo-comédien, supporter
du PSG et fan de Jean-Marie Bigard,
« parce qu’il est cash », est de plus en
plus sollicité. Après avoir effectué un
stage de cinq jours au cours Florent,
Hamza animera au mois de juin « Clubs
en scène », une initiative organisée par
le club ados. « Je suis très fier d’y participer.
C’était important pour moi de les
aider. Ils m’ont beaucoup soutenu dans
ma démarche. Sans eux, je n’aurais pas
vécu tout cela. »
• Fabien Antranik
AVRIL 2016 k 7

Agitateurs
d’espace
3
Au bord de la route, un panneau de
signalisation, qui comporte quatre
points d’exclamation entourant une petite
pastille, indique un panorama remarquable
à ne pas manquer. Mais lorsque
des élèves de la 3 e 5 de la Segpa du collège
Edouard-Vaillant s’emparent du symbole,
ils conservent la signature visuelle mais
détournent le sens, ce qui donne « Ne
regardez pas, ne regardez pas, il n’y a rien à
voir », écrit à l’envers s’il vous plaît ! Ce clin
d’œil malicieux illustre l’esprit qui habite
les neuf panneaux de signalisation que, le
16 mars, les collégiens ont accrochés sur
le parvis de la mairie.
Ce sont des « Agitateurs d’espace », le
projet qu’a conduit le CAUE 92 (Conseil
d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement
des Hauts-de-Seine). Il a proposé
au jeune public une aventure
originale d’exploration et d’analyse de leur
environnement pour découvrir ou redécouvrir
un endroit remarquable de leur
ville et y procéder à une installation artistique
en rapport. « Nos élèves ont choisi le
site de la mairie, un lieu incontournable et
qu’ils identifient bien », explique Cédric
Lelut, enseignant à la Segpa et coanimateur
du projet. Avec l’aide d’architectes,
plasticiens et artistes du CAUE 92, ils ont
observé et analysé l’architecture du bâtiment.
De retour en classe, chacun a créé
une œuvre de son inspiration. Ils sont
ensuite allés les fixer sur les murs et les
piliers qui se présentaient, sous l’œil d’une
caméra qui n’a pas manqué une miette de
leurs accrochages pour un clip vidéo. « Au
départ, les élèves étaient timides puis ils se
sont libérés pour un résultat que nous trouvons
très positif », assure l’enseignant. « Ce
projet nous a fait réfléchir et nous a montré
qu’on avait de la créativité », confirment
Sarah et Anissa, deux « Agitateuses d’espace
» qui n’ont pas bridé leur imagination.
• F. l.
Le Luth
En permanence
Deux élus du quartier
du Luth reçoivent les
habitants dans le cadre
d’une permanence pour
répondre à leurs questions
concernant la vie du
quartier. La prochaine a
lieu jeudi 7 avril, de 18 h
à 19 h, à l’espace
Aimé-Césaire. Sans
rendez-vous. Les
questions, notamment
liées au logement, sont
traitées en mairie au 5 e
étage.
Recyclage
Vendredi 8 avril, les
élèves des CE1 A des
écoles Jean-Lurçat et
Denis-Diderot B exposent
leurs œuvres réalisées à
partir de déchets recyclés.
Le tout accompagné d’un
spectacle sur le thème du
recyclage.
r À partir de 17 h, à l’espace
Aimé-Césaire.
Avec Agnès
Deux ateliers d’Agnès
ce mois-ci, à l’espace
Aimé-Césaire :
atelier socio-esthétique,
massage et fabrication
de soins de massage :
jeudi 14 avril, de 18 h
à 20 h. Atelier bien-être
sophrologie, mardi
19 avril, de 13 h 30 à
15 h 30. Les participants
doivent apporter une
serviette de bain ou un
tapis de gym, et avoir une
Agnettes - Chevrins
Fossé-DE-l’aumône
Chef de projet
Bruno Hervouet
01 40 85 48 50
Agnettes
1, rue Julien-Mocquard
François Gérard
06 12 23 17 20
Chevrins
6, place Jules-Guesde,
Bahia Mazri
06 34 46 38 87
Fossé-de-l’Aumône
6, place Jules-Guesde,
Elise Courtas
01 41 21 04 94
ou 06 21 11 27 48
tenue adaptée à la détente.
3 € par personne et par
atelier.
r Inscriptions à l’espace
Aimé-Césaire.
Ateliers
apprends-moi
Samedi 9 avril :
réalisation d’une fresque
sur le thème de la nature,
sur les murs du garage de
l’espace. Samedi 16 avril,
à 14 h : atelier tiramisu à
la fraise. 3 € par personne
et par atelier.
r Inscriptions à l’espace
Aimé-Césaire.
La vie de château
Samedi 9 avril, à 10 h,
réunion d’information
autour du week-end à
Ménilles, prévu les 25 et
26 juin.
r À l’espace Aimé-Césaire.
Tous parents
Vendredi 8 avril, à 19 h :
atelier tous parents autour
du thème « la maladie au
sein de la famille. Quand
elle touche l’un des
parents ou l’un des
enfants… »
r À l’espace Aimé-Césaire.
On en discute
Un échange entre parents
est organisé mardi
12 avril, à 9 h, à l’espace.
Le thème : mon enfant
veut un téléphone
portable, est-ce utile ?
r À l’espace Aimé-Césaire.
Six agents de développement social et culturel relaient
les informations auprès des habitants dans les antennes de quartier
Grésillons
Chandon-Brenu
Sévines
Chef de projet
Géraldine Fauvel
01 40 85 60 41
Grésillons
28, rue P.-Vaillant-Couturier
Espace Grésillons
Laïla Melaz
01 40 85 60 40
ou 06 23 16 52 22
Chandon
Brenu-Sévines
13-15, rue Emile-Zola,
Léticia Zavala
01 40 85 48 69
ou 06 29 14 80 56
Ateliers family
Sophrologie parentsenfants
: mardi 19 avril,
de 16 h à 17 h 30. 3 €.
Sur inscriptions.
La course aux initiales :
mercredi 20 avril, de 18 h
à 21 h. Grand jeu de
société tiré du célèbre
baccalauréat. Gratuit.
Sur inscriptions. Droit
d’entrée : cake salé/tarte
salée/quiche salée.
r À l’espace Aimé-Césaire.
Carnaval
Mardi 26 avril, à partir
de 14 h : atelier laine,
à l’accueil, sur inscription.
r Renseignements
à l’espace au 01 40 85 49 20.
CQ… FD
Jeudi 21 avril, à 17 h, à
l’espace, réunion de la
commission aménagement
et cadre de vie,
organisée par le conseil de
quartier.
Le Fossé-de-l’Aumône
Musique !
Le conseil de quartier
recherche des talents pour
la fête de la Musique, au
mois de juin.
r Contacter l’agent de
développement.
Luth
Village
Chef de projet
Sébastien Manier
01 40 85 49 20
Luth
6, avenue du Luth
Espace Aimé-Césaire
Isabelle Nadal
01 40 85 49 20
ou 06 12 23 15 06
Village
2, rue Jean-Moulin,
Farah Megharbi
06 48 59 05 40
8 k AVRIL 2016

Les Agnettes
Chats alors !
Les chats sont stérilisés
avant d’être confiés
à l’adoption.
Depuis bientôt quatre ans, l’association des
Chats libres de Gennevilliers nourrit, entretient,
soigne, place à l’adoption des félins errants de
nos rues. Son action aide à réguler leur démographie
et fait avancer la réflexion sur la place
de l’animal en ville.
«
Mimine, viens me voir… » La
silhouette tachetée noir et blanc
qui s’esquive dans les massifs ne
peut pas tromper Auria Bouchaïb. Cette
habitante de l’immeuble Victor-Hugo est
incollable sur l’identité des chats des
Agnettes. Et pour cause : c’est la présidente
de l’association des Chats libres de
Gennevilliers. Cette bouillonnante retraitée
voue ses jours – et parfois ses nuits – à
prendre soin de ces félins qui font partie
du quotidien du quartier. « L’autre jour,
j’en ai compté une quarantaine en bas
de chez moi », précise celle qu’on appelle
« madame chat ». Non compris la vingtaine
qu’elle héberge à son domicile, de
manière transitoire ou définitive. « Auparavant,
les chats des rues étaient dans un
état sanitaire pitoyable et souvent maltraités.
Beaucoup avaient été abandonnés ou
provenaient de chattes qui avaient accouché
dans les caves. » Elle et quelques autres
ont commencé par les nourrir et leur
aménager des cabanes de fortune dans
les buissons alentours.
La tâche était immense… d’où l’idée, suggérée
fin 2012, de se constituer en association.
Les débuts furent épidermiques et
les Chats libres des Agnettes – son nom
initial – ne manquaient pas une occasion
de sortir les griffes. « Il a fallu du temps
pour que les gens comprennent que l’intérêt
du quartier comme de la Ville et de l’OPH
était de s’occuper sérieusement du problème
des chats errants », explique la présidente.
L’association Chats des rues, à
Montreuil, lui a donné un précieux coup de
patte.
Dans le sens du poil
Aujourd’hui, c’est l’entente cordiale.
« Nous recensons les chats, nous leur donnons
à manger, les abritons, nous les recueil-
lons si nécessaire, un vétérinaire les soigne,
les tatoue, les vaccine, les stérilise de façon
à contrôler leur population et, si possible,
nous les confions à l’adoption », détaille
Auria. Une dizaine de « nourricières » bénévoles
a permis d’étendre son intervention à
d’autres quartiers. « Nous demandons avec
insistance aux gens de ne pas s’occuper seul
dans leur coin des chats errants, mais de
se rapprocher de nous. » Avec près de 80
adhérents, Chats libres de Gennevilliers
est un partenaire incontournable des
institutions locales. Elle participe à la vie
des Agnettes et s’implique notamment
dans les préparatifs du carnaval… où elle
promet une belle surprise !
La municipalité lui octroie une subvention
annuelle. Mais l’association vit d’abord de
la cotisation annuelle modique (10 euros)
demandée à ses membres, des dons des
particuliers et des gestes de grandes
enseignes pour l’achat de nourriture ou de
matériels, comme de nouveaux abris cinq
étoiles. « Nous avons gagné le respect des
habitants, et le regard sur les chats des rues
a évolué favorablement », se félicite la présidente.
Mine de rien, l’action des Chats
libres fait progresser la réflexion sur la
place de l’animal en ville.
• Frédéric Lombard
Contact : 06 51 93 23 11.
Blog : www.aclg92.org
AVRIL 2016 k 9

LES GRÉSILLONS
Ménage
de printemps
3
« Les habitants se plaignent très souvent
d’un manque de propreté et d’incivilités,
aux Grésillons. » Un constat dressé par
Badia Marzaki et par l’ensemble des
membres du conseil de quartier. Afin d’y
remédier, l’instance participative organise
une opération baptisée « un quartier plus
propre, plus agréable », samedi 9 avril, sur
le parvis de l’espace Grésillons, devenu
centre culturel et social (lire en page 12).
Depuis plus d’un an, les bénévoles du
comité de quartier ont échangé avec la
population et les commerçants autour de
cette problématique : « Nous allons tenter
de mettre en place un partenariat avec eux.
D’autant qu’ils sont plutôt réceptifs à notre
démarche », se réjouit Christine Madsen-
Myard, coprésidente du conseil de quartier.
Pour commencer, un état des lieux a été
effectué avec les services techniques, afin
de visualiser les poubelles à remplacer ou
à réparer. « Le conseil de quartier a également
acheté dix poubelles supplémentaires qui
seront customisées dans le but d’attirer l’œil
des habitants. »
L’objectif de cette démarche est à la fois
« utile et ludique », précise Éric Chayot,
autre membre du comité. Le jour de l’opération,
des œuvres écocitoyennes, créées
par les enfants du centre de loisirs élémentaire
des Grésillons, vont être exposées, à
14 heures, sur les grilles du square
Camille-Ronce. Une heure plus tard, une
chasse aux déchets va être organisée dans
le quartier, le tout… aux rythmes d’une
fanfare. La journée se terminera par un
goûter, à 17 heures, au centre culturel et
social. Afin d’être en parfaite cohérence, le
char du carnaval a également été conçu
autour de cette question. Son nom : « les
poubelles partent en vacances. »
• F. A.
Le Village
Un petit café ?
Le conseil de quartier
organise son premier
café-matin devant l’école
élémentaire G.-Caillebotte,
jeudi 14 avril, à 8 h 20.
r Plus d’informations auprès
de l’antenne.
Karaoké
Le conseil de quartier
propose une soirée
karaoké animée par Suzy,
vendredi 15 avril, à 19 h, à
l’école élémentaire
Gustave-Caillebotte. Les
participants doivent
apporter un plat salé ou
sucré.
r Inscriptions auprès de
l’antenne.
« Au bon
dimanche »
L’antenne invite les
habitants à participer aux
ateliers de construction du
char « au bon dimanche ».
Des départs en groupes
sont prévus tous les
mercredis, à 15 h, à
l’antenne.
Les Grésillons
Un café ?
Rendez-vous mercredi
6 avril, à 8 h 30, à l’espace
Grésillons, autour d’un
café, thé et/ou viennoiseries
pour échanger sur les
ateliers proposés par
l’antenne.
Oui, chef !
Jeudi 7 avril, à l’espace
Grésillons : atelier cuisine.
Sur inscriptions.
r Plus de renseignements au
01 40 85 60 41.
Filer vers la laine
Grand projet collectif
autour de la laine en vue
du carnaval ! Rendez-vous
jeudi 7 avril, dans le hall
de l’espace Grésillons et à
la médiathèque Robert-
Doisneau.
r Renseignements auprès de
l’espace.
Salut ludo
Animation « mini-ludo »,
mardi 12 avril, de 10 h à
11 h 30. Les tout-petits
pourront jouer dans
l’espace Grésillons. Accès
libre.
De fil en aiguille
Tous les jeudis, de 13 h 30
à 16 h, à l’espace
Grésillons : atelier couture
et tricot.
Vacances
Mercredi 13 avril, à 15 h
30, à l’espace Grésillons :
des idées et des conseils
pour les habitants qui
désirent partir en
vacances.
Sortie
Mercredi 20 avril, sortie à
la Cité des sciences et de
l’industrie.
r Inscriptions au
01 40 85 60 41.
Les Agnettes
Ils ne jettent rien
Repair Café, organisé par
l’association Fraternité,
samedi 9 avril, de 14 h à
17 h, au local du club Agir
(19 rue du 8-Mai-1945).
Les participants peuvent
apporter leur téléphone
portable en panne,
vêtements à recoudre
ou petit électroménager
défectueux.
Carnaval
Deux ateliers de confection
de costumes se tiennent
mercredis 13 et 27 avril,
de 14 h à 17 h 30, face à
l’aire de jeux du square,
rue de Châteaubriant.
r Renseignements
au 01 40 85 48 50.
Césaire prend le grand air
Le Fossé-de-l’Aumône
Les Chevrins
La main verte
Atelier jardinage, jeudi
7 avril, de 15 h à 16 h 30,
devant l’école maternelle
Paul-Langevin. Au
programme : repiquage de
fleurs et opération
« gardiennage » des pots.
Tailler un costume
Samedi 16 et mercredi
20 avril, de 14 h à 17 h 30,
à la maison de l’enfance
Youri-Gagarine : atelier
costumes du carnaval
pour toute la famille.
Les Chevrins
Guinguette
L’association Richelieu
propose une sortie dans
une guinguette des bords
de Marne, samedi 9 avril.
Tarif : adhérent, 24 € ; non
adhérent, 30 €.
r Inscriptions obligatoires
par téléphone au 06 07 85 65
08 ou 01 47 92 82 53.
chandon-Brenu-Sévines
Conseil de quartier
Un conseil de quartier
plénier suivra la réunion
publique d’information
organisée sur les projets
Zac Chandon/Debussy et
Zac centre-ville, jeudi
14 avril, à 18 h 30, dans
la salle polyvalente de la
maison de l’enfance
Anatole-France.
Je composte
L’antenne organise un
atelier « découverte du
compostage » samedi
16 avril, à 9 h 30, dans le
jardin partagé « la Main
verte », rue du Puits-
Guyon.
r Renseignements et
inscriptions auprès de
l’antenne.
L’espace Aimé-Césaire se transforme en ferme géante, vendredi 22 avril,
de 11 h à 17 h. Des bébés animaux (cochons, chevrettes, agneaux) seront là !
De 11 h à midi : dégustation de fromages des régions de France.
À partir de 13 h 30, sur inscriptions, les enfants pourront donner le biberon
aux bébés animaux. Des ateliers de confection de compote, de maquillage,
de peinture et du jardinage sont également proposés. Les familles, habillées
en fermiers pour l’occasion, seront prises en photo. Les clichés seront exposés
durant tout l’été à l’espace…
10 k AVRIL 2016

Les élèves du lycée Galilée nous proposent régulièrement la rédaction
d’articles. Comme souvent, il s’agit ici du compte rendu d’une conférence
donnée dans leur amphithéâtre.
lycée Galilée
Un génocide méconnu du public
Le 1 er février, les élèves de premières S et ES du lycée
Galilée assistaient à une conférence sur le génocide
des Tutsis, au Rwanda. Celle-ci était animée par
Paul Morin, le directeur exécutif de l’EGAM*, Benjamin
Abtan, Alain Ngirinshuti, un rescapé tutsi du génocide,
ainsi que par un journaliste, Patrick de Saint-Exupéry.
Le Rwanda est un pays africain devenu
indépendant en 1962 après une
colonisation belge. Cette colonisation
séparait les ethnies en catégories sociales
et cela resta ainsi après l’indépendance.
En effet, les Tutsis étaient des éleveurs de
vaches et les Hutus travaillaient la terre.
Après l’indépendance, le coup d’État du
Hutu Habyarimana, en 1973, imposa une
politique de discrimination envers les
Tutsis qui les poussa à l’exil vers des pays
limitrophes tels que la Tanzanie et
l’Ouganda.
Le 6 avril 1994, le président meurt suite à
un bombardement causé par des extrémistes
hutus, qui refusent les accords de
paix avec les Tutsis. C’est ainsi que le génocide
commence. On peut le qualifier de
génocide car il y a intention d’exterminer
totalement un groupe particulier, en l’occurrence
les Tutsis dans ce cas précis.
Il a eu lieu du 7 avril 1994 au 15 juillet 1994
(soit 3 mois) et a causé environ 800 000 à
1 400 000 morts (près de 91 % de la population
tutsi). C’est incontestablement un
massacre, un crime contre l’humanité et
une extermination effroyable, dans la
mesure où 10 000 à 50 000 Tutsis ont été
assassinés par jour.
Un trop long silence
Patrick de Saint-Exupéry, auteur de la
bande dessinée « La fantaisie des Dieux »,
définit le terme « génocide » comme étant
une volonté d’exterminer un groupe
désigné. Il raconte qu’à son arrivée au
Rwanda, bon nombre de rescapés pouvaient
témoigner mais personne ne les
croyait étant donné l’atrocité des actes.
Il parle alors d’un « silence qui dure et qui
est difficile à briser. »
Les intervenants ont tous insisté sur la
façon erronée dont le ministère français
des Affaires étrangères a qualifié ce génocide
pendant plus de 14 ans.
Parler de « génocide rwandais » n’est pas
rigoureux, ce génocide n’est pas contre
toute la population rwandaise mais contre
les Tutsis du Rwanda.
L’intervention se termine sur le témoignage
d’Alain Ngirinshuti. Ce dernier a marqué
les esprits des élèves en contant son histoire.
Les détails apportés d’un homme qui
a survécu à l’oppression et aux massacres
perpétrés en 1994 donnent à la conférence
un côté authentique. Il était âgé de 15 ans
quand la discrimination des Tutsis fut
officielle.
Une lecture d’un extrait des « 10 commandements
des Hutus » a provoqué l’incompréhension
ainsi que l’indignation des
élèves.
Le temps de questions-réponses, en fin de
conférence, témoignait de l’intérêt porté
par les lycéens du lycée Galilée.
• Les élèves de 1 re 4S du lycée Galilée
* EGAM - European Grassroots Antiracist Movement
à Kigali
Une délégation d’élus français, toutes
tendances politiques confondues, se
rend en mission à Kigali, la capitale du
Rwanda, à partir du 7 avril. Parmi eux,
Zineb Zouaoui, adjointe au maire de
Gennevilliers. Où il sera évidemment
question de la reconnaissance du
génocide des Tutsis…
AVRIL 2016 k 11

La nouvelle vie de l’espace Grésillons
C’est une belle
reconnaissance : l’espace
Grésillons devient un
Centre culturel et social à
part entière. Un label décerné
par la Caisse d’allocations
familiales au terme d’une
démarche qui a largement
associé les habitants.
Tout comme l’espace Aimé-Césaire,
tout comme la structure à naître aux
Agnettes, dans les années à venir, l’espace
Grésillons accède donc au titre de
Centre culturel et social. Un label reconductible
tous les trois ans et qui récompense
l’implication des habitants et l’existence de
projets forts autour de la famille.
Véritable lieu de vie depuis plus de vingt ans,
l’espace Grésillons fait partie intégrante du
quartier. Lieu d’accueil et d’échange, il favorise
une dynamique associative, promeut
l’accès aux droits ( avec des permanences
d’avocats, d’un écrivain public… ), permet un
accompagnement linguistique, participe au
développement local via l’antenne de quartier.
Sans oublier sa ludothèque, son espace
informatique, etc.
D’ores et déjà, les horaires de l’espace sont
légèrement modifiés, l’ouverture se faisant
de 8 h à midi et de 13 h 30 à 20 h, du mardi
au vendredi, les activités associatives et les
ateliers étudiants se prolongeant toujours
Le hall de l’espace
va être refait à neuf,
aux beaux jours.
jusqu’à 22 h. Le samedi : ouverture de 8 h à
midi et de 13 h 30 à 18 h.
Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule :
les locaux vont bénéficier d’une cure de jouvence,
aux beaux jours. Le hall, un peu vieillissant,
va ainsi faire peau neuve.
• Valérie Mauger.
BIENVENUE
Tenir
sa garde
Séraphia Scherrer prend
avec sérénité la succession
d’Olivier Bonnefond
à la tête du commissariat.
Elle recevra son affectation
officielle jeudi 7 avril.
«
C’est une fille très bien, très volontaire.
Elle connaît les affaires de
police », dit l’ancien commissaire de
Gennevilliers, Olivier Bonnefond. Depuis que
Séraphia Scherrer a intégré la police nationale
en 2002, elle a été affectée au service
départemental de la police judiciaire de
Seine-Saint-Denis, puis au commissariat
central de Nanterre, avant d’intégrer le service
de sûreté territoriale des Hauts-de-
Seine.
Enquêtes criminelles, répression des
fraudes et du banditisme, interventions en
cas de violences urbaines ou de trafics de
stupéfiants… la commissaire met aujourd’hui
son expérience au service de la ville. « On est
au cœur des préoccupations des habitants.
Répondre à leurs attentes, c’est ce qui me
porte », déclare-t-elle. Et de l’énergie, elle en
a à revendre. Boxeuse à ses heures, elle évacue
la pression en pratiquant son sport de
prédilection auprès de jeunes des quartiers
de Nanterre. « Ça apprend l’humilité et le respect
mutuel, des valeurs utiles au quotidien. »
• Nora Kajjiou..
12 k AVRIL 2016

Hommage à Madeleine Totemps
3Madeleine Totemps s’est éteinte mi-mars, à l’âge
de 91 ans. Conseillère municipale pendant
dix-huit ans, de 1971 à 1989, elle avait été candidate
pour la première fois sur la liste d’union conduite
par Waldeck L’Huillier, alors député et maire sortant.
Sur cette même liste, on trouve les noms de Lucien
Lanternier, Paul Vergnenaigre, Louise Cadoret, Lucette
Mazalaigue, Georges Quiqueré, Jacqueline Fresnay,
etc. En 1977, c’est dans l’équipe de Lucien Lanternier
qu’on retrouve Madeleine Totemps, au côté de Jacques
Brunhes… dont elle sera de nouveau colistière
lorsqu’il mènera la liste aux élections municipales
du 19 septembre 1987. Le dernier mandat pour
cette employée, désormais à la retraite, qui vécut
rue Villebois-Mareuil, puis allée Henri-Legall.
Ses obsèques ont été célébrées le 21 mars dernier
en l’église Sainte-Marie-Madeleine.
UN WEEK-END A BRUGES… UNE FOIS
3Les 21 et 22 mai, destination Bruges en pension complète avec l’OML et la
Maison du tourisme. La « Venise du nord », petite cité médiévale et ses canaux,
est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Samedi : visites guidées du
Kantcentrum et de ses ateliers de dentellières ainsi que du centre-ville. Soirée en
demi-pension à l’auberge de jeunesse, en chambres multiples. Dimanche : visite
guidée du musée Choco-story et balade en bateau sur les canaux. Déjeuner dans un
restaurant de Bruges. Trajet en car. Tarif : 92 € pour les Gennevillois (week-end
subventionné à hauteur de 25 %). Chèques-vacances acceptés. Pour la Belgique,
prévoir une pièce d’identité valide (donner une copie lors de l’inscription).
r Inscriptions à partir du samedi 9 avril, à la Maison du tourisme, 58 rue Pierre-Timbaud.
Tél. 01 40 85 48 11 ou 48 12.
TAMANOIR
DE LA MUSIQUE…
ENFIN !
3« Nous sommes très contents de
rouvrir le Tamanoir. » Après un mois
de fermeture, Jean-Christophe Delcroix,
son directeur, et toute l’équipe sont ravis
de retrouver leur lieu de travail. Suite à
des incivilités commises à l’encontre des
salariés, le Tamanoir s’était vu contraint
de fermer ses portes, occasionnant
(entre autres !) l’annulation d’un concert
programmé en février. Samedi 12 mars,
le lieu, qui a pour vocation de
développer l’animation et la diffusion
de musiques actuelles – depuis dix-neuf
ans ! – a retrouvé une atmosphère
apaisée.
Ce sont les femmes qui ont été mises
à l’honneur pour l’occasion. À l’affiche,
Voix de femmes, en collaboration avec
le groupe Binobin (voir GenMag de mars,
pages 32-33), et la chanteuse Iness
Mezel. Le maire, Patrice Leclerc, était
présent pour applaudir la performance
des artistes, mais aussi pour affirmer
sa volonté de voir cet espace dédié
à la culture et ses salariés respectés.
Il a rappelé que la Ville portera plainte
en cas de nouvel acte de violence à leur
égard. Des propos auxquels
acquiesçaient les habitants et groupies
de la salle.
UNE COLLECTION
DE COLLECTIONS
L’Amicale philatélique de Gennevilliers
propose une exposition
multicollection, les 9 et 10 avril,
de 10 h à 17 h, à la salle des fêtes.
Figurines, cartes postales
anciennes, pièces de monnaie,
maquettes… il y en aura pour tous
les goûts et pour tous les passionnés.
r Entrée libre.
CLIQUONS
La médiathèque François-Rabelais
propose des cours (gratuits) afin de
s’initier à l’outil informatique et/ou
de se perfectionner. Vendredi
8 avril, de 10 h à midi : découverte
de l’ordinateur (clavier, souris) et
d’Internet. Mardi 12, de 19 h à 20 h
30 : recherche Internet 2. Vendredi
15, de 10 h à midi : Internet
(1 er groupe). Vendredi 22, de 10 h à
midi : tableur Calc.
r Renseignements et inscriptions
auprès de la médiathèque.
À L’APPEL
Début février, le maire s’était
inquiété par courrier des difficultés
de remplacement rencontrées à
Gennevilliers, à l’école Denis-Diderot
A notamment. Philippe
Wuillamier, directeur des services
départementaux de l’Éducation
nationale, confirme « la conjonction
de nombreuses absences imprévues,
tout particulièrement parmi les
enseignants en charge du remplacement
et l’embauche, pour y pallier, de
personnels contractuels qualifiés. »
Par ailleurs, 40 postes de remplaçants
supplémentaires seront
ouverts à la prochaine rentrée
scolaire.
AÏE !
En cas de douleurs dentaires
sévères, les dimanches et jours
fériés, le conseil de l’Ordre des
chirurgiens-dentistes organise une
permanence d’accès aux soins.
r Pour les Hauts-de-Seine, composer
le 01 47 78 78 34.
CENTRE-VILLE
Une réunion publique est organisée
jeudi 14 avril, à 18 h 30, à l’école
Anatole-France.
À l’ordre du jour : la modification
de la ZAC Debussy-Sévines et
l’avancement du projet de la ZAC
centre-ville.
JOLI !
C’était un plaidoyer pour les droits
des enfants… et un concours de
coloriage géant. Plus de 130
collectivités avaient réalisé autant
de fresques à l’invitation de
l’Unicef. 10 villes ont été primées et
recevront des coloriages géants.
Parmi elles : Gennevilliers ! Bravo.
AVRIL 2016 k 13

L’atelier de fabrication du carnaval est ouvert les mercredis,
vendredis et samedis, de 14 h à 18 h.
Rendez-vous 41 avenue des Grésillons.
CARNAVAL
Dans 50 jours, on y sera !
Huit semaines avant les festivités, les perceuses
et les coups de marteaux résonnent dans l’atelier
du carnaval. Petits et grands font leur possible
pour que les chars (17 au total) soient fin prêts
pour la parade, samedi 28 mai.
Des barquettes à frites en guise de
fenêtres, des coquillages pour
imiter des carapaces de tortues…
Comme à chaque édition, les bénévoles
ne manquent pas d’imagination pour
donner vie à leur char. À l’image d’Éliane,
habitante des Agnettes, qui avait fabriqué
une grosse tête de grenouille, il y a
trois ans. « On m’avait dit que cela n’allait
pas être facile mais j’ai tout de même
réussi à la faire. » Cette année, cette passionnée
de dessin a décidé de la jouer
collectif en « donnant un coup de main aux
uns et aux autres. » Car ici, si on use et
abuse d’agrafes, de colle et d’adhésifs
pour garantir la solidité des structures,
c’est aussi du lien social que l’on noue.
Et la mayonnaise prend…
Debout, à côté d’Éliane, Sylvie confec
tionne « le château du bonheur ».
Lors de la dernière parade, cette habitante
du Fossé-de-l’Aumône avait effectué
des démonstrations de gymnastique
rythmique. « Mais j’aime bien bricoler,
aussi. Là, je suis en train de terminer la
valise. Pour l’instant je maroufle. »
17 chars
Pour les aider à la tâche, les deux habitantes
ont pu compter sur les Arts
Oseurs, compagnie qui conseille les
bénévoles depuis trois éditions.
Magali fait partie de ce collectif.
Avec déjà deux carnavals au compteur,
la jeune femme, accompagnée de ses
trois acolytes, sait où elle met les pieds.
« Chaque matin, on fait un point sur l’avancée
de chaque char, les techniques de
fabrication et les matériaux à utiliser. »
Une organisation minutieuse qui permet
de gagner du temps et de gérer les
imprévus. « Cette année, on anticipe plus.
Nous avons un tableau de présence. Si on
sait en amont qu’un centre de loisirs vient
nous rendre visite avec 17 enfants, cela
nous permet de leur trouver des activités
à faire. »
Car pas besoin d’être un bricoleur émérite
pour venir prêter main-forte. Petits
et grands sont les bienvenus. « Nous
adaptons nos techniques à chaque personne
et faisons en sorte que tout le
monde puisse y arriver. On essaye de tirer
le meilleur de chacun, on encourage et on
apprend à manier les outils. » Samedi 28
mai, 17 structures défileront dans les
rues de la ville, soit plus qu’en 2013.
Autre évolution : ils sont plus complexes
à réaliser. « Nous avons décidé de tirer
tout le monde vers le haut. Cela permet
d’avoir un rendu encore meilleur. L’objectif :
que les enfants et les parents soient ébahis
devant chaque char… » Et d’autant plus
fiers quand ils y ont participé !
• Fabien Antranik
Des ateliers de danse africaine sont proposés aux habitants
vendredi 29 avril, à 18 h 30, à l’atelier du carnaval
(voir p. 30).
14 k AVRIL 2016

PIERRE ANDRIEUx
NOUS A QUITTÉS
3Pierre Andrieux avait 90 ans et était installé à Gennevilliers depuis
1967. Prêtre-ouvrier (il avait travaillé jusqu’à sa retraite dans une
usine de retraitement de pneus), rattaché à la paroisse de Gennevilliers,
il était une figure de la ville où il avait été à l’origine de la création
de l’association Vie libre mais aussi de la Maison de la solidarité.
Il résidait dans la tour Romain-Rolland.
À l’annonce de son décès, le maire, Patrice Leclerc saluait la mémoire
« d’un prêtre-ouvrier de gauche ». Pierre Andrieux a donné son corps
à la science mais un premier hommage lui a été rendu en l’église
Saint-Jean-des-Grésillons où photos et souvenirs ont été rassemblés.
LES AGNETTES
En quête
de calme
Le début d’année a été fort
désagréable sur le quartier
des Agnettes, en proie,
notamment, à une série
d’incendies de voitures.
Fin février, une réunion
publique était organisée en
présence de Patrice Leclerc
et de Madame la
commissaire afin de donner
la parole aux habitants,
excédés par cette situation.
Chacun, à l’image du maire, en est
bien conscient : « Les voitures qui
brûlent dans le quartier, c’est insupportable.
Il faut que les trafics cessent. » Une série
de mesures a été annoncée à l’aune d’une
rénovation urbaine profonde qui devrait changer
la physionomie du quartier.
Un changement radical… « mais qui va prendre
du temps. » Aussi, afin d’agir tout de suite, des
FOOT... D’ORTHOGRAPHE
Des mesures d’urgence en attendant une
rénovation urbaine profonde du quartier.
caméras de vidéo-protection vont être placées
sur les équipements publics (cet été) ;
les effectifs de police vont être renforcés,
la nuit notamment ; la présence des médiateurs
sera amplifiée sur le quartier ; les
voitures ventouses vont être enlevées
(dans les 2 mois) ; et des caméras, directement
reliées au commissariat, installées
(ce qui nécessite une autorisation préfectorale
et donc un délai de plusieurs mois).
Enfin, en cas de problème, les habitants
sont invités à composer le 17 ou à écrire à
Madame Scherrer, commissaire de police,
19 avenue de la Libération.
3Quel rapport entre l’Euro de foot 2016 et l’orthographe ? Rien a priori. Et pourtant…
la Direction régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion sociale d’Ile-de-France
organise « l’Euro Dictée » dans dix communes franciliennes, dont Gennevilliers. Quant à la finale,
elle se jouera à Saint-Denis, le 10 juin, jour du match d’ouverture de l’Euro (France/Roumanie).
Parmi les prix : des places pour assister à l’Euro. Nous y voilà !
En attendant, il faudra participer aux qualifications, samedi 7 mai, à la salle des fêtes, jongler avec les mots,
tacler les pièges, dribbler entre grammaire et orthographe, défendre la conjugaison et marquer. Pour ça, pas besoin
d’un ballon. Simplement d’un stylo. Inscriptions sur le site Internet de la Ville : www.ville-gennevilliers.fr
AVRIL 2016 k 15

Ici, c’est
chez moi
L’Ile-de-France compte 600 000 demandeurs de logement ;
plus de 3 000 à Gennevilliers. Avec la nouvelle politique de la Région,
la pénurie va encore enfler.
Jeudi 7 avril, jour de séance publique du Conseil
régional, de nombreuses communes organisent
un rassemblement. Un large mouvement de défense
du logement social, initié par Gennevilliers.
«
Non, le logement social n’est pas
réservé aux cas sociaux ! » Marc
Hourson, le président de l’OPH, ne
supporte plus ce vieil amalgame. Même
si Gennevilliers est un exemple de mixité
(avec, pour chaque opération, un rigoureux
équilibre entre accession et logement
public), les stéréotypes ont la vie
dure. Le maire, Patrice Leclerc, enfonce
le clou : « Nous n’avons bien sûr rien contre
les propriétaires. Nous ne les opposons pas
aux locataires. Il faut que la ville évolue…
mais nous tenons à ce qu’elle reste une ville
populaire, au sens noble du terme. C’est
notre fierté, notre façon de dire aux enfants
et petits-enfants des Gennevillois que nous
sommes ravis de pouvoir les garder ici, si
tel est leur souhait. Et nous disons bienvenue
aux jeunes salariés.»
Midi à notre porte
Jusqu’il y a peu, le clivage était net, a fortiori
dans les Hauts-de-Seine : il y avait
les villes riches, allergiques au logement
public… et les villes plus modestes, lesquelles
assumaient leur rôle de bailleur
auprès de la population. Aujourd’hui,
même les plus volontaires, à l’image de
Gennevilliers, sont bridées dans leurs
efforts de construction. Alors que l’Ile-de-
France compte 600 000 demandeurs de
logement et que plus de 70 % de la population
est éligible au logement social, de
par ses revenus (80 % en Ile-de-France),
la Région, présidée par Valérie Pécresse,
vient de décider de ne plus attribuer
d’aide à la construction de logements
sociaux là où le parc public dépasse 30 %
des logements. Un plan dit « anti-ghetto ».
Quel ghetto ? «C'est insulter les 80 % de
Franciliens éligibles au logement social »
affirme Patrice Leclerc. «Il n'y a pas trop
de logements sociaux pour les salariés du
public ou du privé, pour nos enfants et
petits-enfants». Le Département s’inscrit
dans la même logique que la Région, ce
qui n’est pas une surprise. Quant au gouvernement,
il avait déjà abaissé le plafond,
imposant quant à lui un seuil de 50 %
au-delà duquel les aides disparaissaient.
On connaît les risques : une baisse du
nombre de logements publics, de la spé-
16 k AVRIL 2016

culation immobilière, une hausse des
loyers dans le privé, etc. Comme dit ma
voisine : « chacun chez soi et les égoïstes
seront bien logés ! »
Rien que pour répondre à la demande des
jeunes décohabitants, ce sont 150 logements
publics qu’il faudrait construire
chaque année, à Gennevilliers. Quant au
projet de résidence intergénérationnelle
dans l’écoquartier, il pourrait bien finir
aux oubliettes, faute de financements.
Alors, comment faire ?
D’autant que dans une certaine ironie du
sort, c’est à Gennevilliers ou à Stains que
le gouvernement vient sonner lorsqu’il a
besoin de reloger à l’hôtel des familles
délogées d’un bidonville parisien (NDLR :
c’était le 3 février) ! De même que l’État a
imposé que 40 % des places en foyers
Adoma dans les Hauts-de-Seine, des
chambres souvent vétustes devenues des
logements d’urgence, soient… gennevilloises.
Le maire, Patrice Leclerc, et Marc Hourson, adjoint au maire et président de l’OPH de Gennevilliers,
avaient pris l’initiative d’une lettre ouverte aux maires d’Ile-de-France. Le message a été entendu.
C’est nombreux qu’ils mèneront la bataille aux côtés des habitants et associations de locataires.
Rendez-vous le 7 avril
Journaux, radios et télévisions se sont
largement fait écho de l’appel lancé par
Patrice Leclerc et Marc Hourson aux
maires d’Ile-de-France, Le Monde ironisant
même dans son titre : « À
Gennevilliers, trop de HLM tue le logement
social ». Une fois encore, la Ville a initié le
mouvement, suivie par de nombreux
maires de région parisienne, lesquels se
sont réunis ici même, le 15 mars dernier.
En ligne de mire : une conférence de
presse commune et un rassemblement,
jeudi 7 avril, à 18 heures, devant le siège
de l’assemblée régionale, alors réunie en
séance publique. Il devrait y avoir du bruit,
33 rue Barbet-de-Jouy, dans le VII e arrondissement.
Un départ collectif en métro
est organisé. Rendez-vous sur le parvis
de la mairie, à 17 heures.
Une mobilisation qui n’est pas une première,
à Gennevilliers, et qui a déjà porté
ses fruits. Ainsi, avec les habitants et les
locataires, l’OPH a obtenu cet été que sa
présidence reste gennevilloise. De même,
dans le cadre de l’installation du territoire
Boucle Nord de Seine, les transferts liés
au logement et à l’aménagement ont été
repoussés de deux ans. Deux ans de
gagnés ! • Valérie Mauger
Une si longue attente…
Un demandeur de logement social sur deux estime que le délai
d’attente pour obtenir un logement HLM n’est pas du tout
acceptable. En octobre, la Ville avait réuni les demandeurs de
logement Gennevillois pour leur expliquer les mécanismes
des attributions, que 42 % jugent peu claires. Une réunion
animée par Carole Laffon, adjointe au maire en charge du
logement. Aux côtés d’autres élus locaux et de responsables
de l’OPH, celle-ci s’était engagée à mettre en place un
« scoring », une cotation point par point de chacun des critères
du demandeur. Celui-ci permettra de prendre en compte
la sur ou sous-occupation du logement actuel, les menaces
d’expulsion, le taux d’effort par rapport au loyer, le motif
de la demande, l’ancienneté, le fait d’être sans abri, etc.
Avant l’été, un guide du demandeur sera édité qui permettra
de comprendre la procédure (dépôt de la demande, suivi
de la demande, commissions d’attributions…), le système de
réservations (contingents, 1 %, etc.), et de décortiquer sa
propre demande en fonction du scoring.
Un gage d’équité et de transparence en tout cas.
Reste que la pénurie de logements est là. L’attente moyenne
est de plus de 3 ans pour les décohabitants; de plus de deux
ans pour les échanges internes.
AVRIL 2016 k 17

économie
1 900 entreprises…
idéalement situées
Le dynamisme économique de Gennevilliers ne se
dément pas malgré une conjoncture morose, marquée
par un fort taux de chômage. De nouvelles entreprises
annoncent leur installation tandis que des périmètres
à projets remodèleront la ville dans les prochaines
années.
Son dynamisme économique est
sans conteste un atout pour
notre ville dans la nouvelle
configuration métropolitaine. Et
ce n’est pas un hasard si le maire, Patrice
Leclerc, est chargé du dossier de la réindustrialisation
en tant qu’élu métropoli–
tain du Grand Paris. Par ailleurs, la Ville
a diffusé récemment une plaquette à destination
des entreprises et des décideurs
intitulée « Gennevilliers, nouvelle Seine de
l’économie ». « Si la Métropole veut avoir les
moyens d’agir, souligne le maire, il faut
qu’elle dispose de moyens économiques,
notamment en conservant suffisamment
d’emplois en petite couronne au cœur du
Grand Paris. »
L’activité économique (plus de 43 300
emplois et plus de 1 900 structures
économiques selon les derniers chiffres)
se déploie sur les deux tiers du territoire
communal. Si l’on note une diversité du
tissu économique, avec une majorité
d’entreprises de moins de 10 salariés,
les emplois industriels restent à un niveau
élevé ( 28 % des emplois locaux, c’est
-à-dire trois fois plus que la moyenne
départementale ), même si le secteur
services-transports compte la majorité
des emplois. Autre fait notable : les
emplois localisés dans la commune ont
connu une augmentation significative de
60 % entre 2 000 et 2013 (de 27 000 à
43 000) après une baisse de 30 % entre
1992 et 1999.
Priorité à l’ESS
Dans le secteur d’activités de la Pointe
métro (près de la station Gabriel-Péri), où
se trouve déjà Prisma Média, on vient
d’apprendre l’implantation d’ici à la fin de
l’année de la structure de financement de
PSA sur plus de 10 000 m 2 . Cependant, si
les grands comptes restent très
intéressés par Gennevilliers, la Ville
s’efforce d’attirer les PME-PMI, souvent
les plus grandes pourvoyeuses d’emploi,
en privilégiant les entreprises de l’économie
sociale et solidaire (ESS). Nous en
parlions d’ailleurs dans ces colonnes
(voir GenMag, novembre 2015, pages
18-21) à l’occasion du mois de l’ESS.
Illustration que les choses avancent
dans ce domaine : une étude de faisabi–
lité sera lancée ce mois-ci sur la création,
dans le futur quartier des Agnettes
réhabilité, d’un centre d’affaires spécialement
destiné aux petites entreprises
et aux structures de l’ESS. Le
dossier gennevillois avait été retenu
dans le cadre d’un appel à projets lancé
par la Caisse des dépôts et consignations.
Dans le même ordre d’idée, un
hôtel de l’artisanat d’art va voir le jour à
la place des anciennes écuries Richelieu,
rue Jean-Jaurès.
Pour Marc Hourson, adjoint au maire
chargé du développement économique,
« l’essor économique de la ville pourrait
progresser dans les années à venir selon
trois axes principaux : l’économie collaborative,
l’innovation technologique et la
logistique. » Ces différents domaines
d’activité amèneront certaines zones de
développement économique à se spé-
18 k AVRIL 2016

Le mot du maire
PATRICE LECLERC
Agir pour l’emploi,
accueillir
les entreprises
Aux Grésillons, un pôle spécialisé dans le son et l’image numériques va être créé.
cialiser. Le port, par exemple, déjà très
concerné par la logistique, verra l’édification
d’un centre de logistique à double
niveau de 60 000 m 2 qui pourrait générer
la création de 600 emplois.
Innovation aux Grésillons
Le secteur des Grésillons, autour de la
gare RER et de la future gare du Grand
Paris Express, qui compte déjà 70 entreprises
( 1 700 emplois ), est amené à
devenir un quartier d’activités innovantes.
L’info vient de tomber : le projet
d’un centre de formation professionnelle
aux métiers de l’industrie et du
numérique (Aforp), pour 750 étudiants,
y est actuellement à l’étude. Des entreprises
gennevilloises sont déjà à la
recherche de jeunes formés à ces
métiers. À proximité, dans le bâtiment
réhabilité d’Aubert & Duval, devrait
s’ouvrir une Maison de l’innovation collaborative
où seront accueillis un
fablab (de l’anglais “fabrication laboratory”,
“laboratoire de fabrication”). Une
pépinière d’entreprises, des espaces de
co-working (ou travail partagé), une
école du numérique… Une recyclerie
serait aussi implantée dans ce secteur
pour le réemploi des objets.
Au niveau des entreprises, un espace
sera particulièrement consacré aux
structures innovantes dans la création
numérique. Un pôle son et image
numériques renforcera cette tendance
car on compte déjà, dans le secteur, les
sociétés Métropole ( régie publicitaire et
impression numérique, voir page 22 ) et
AMP Visual TV, deuxième prestataire
audiovisuel français. Et le Transpagroup
( Transpalux ), rue de l’Industrie, est
aussi gennevillois. Par ailleurs, la
société Videlio ( solutions et services
vidéo aux entreprises ) passera d’ici un
an de son site du boulevard Gallieni
au bâtiment MPR en phase de restructuration,
à l’angle des avenues des
Grésillons et Laurent-Cély. Pour accompagner
ce développement économique,
l’offre hôtelière sera renforcée, un club
de sport et un parking seront construits.
Un projet mixte
aux Chanteraines
Le secteur sud du parc des Chanteraines
(entre les avenues du Général-de-Gaulle
et Louis-Roche), à la vocation
économique aujourd’hui très prononcée,
devrait se transformer en écoquartier
en favorisant une mixité économie-logement,
une ville active et une ville habitée
en quelque sorte. Il s’agit d’un sec-
Depuis le 1 er janvier, l’Assemblée
nationale a retiré à la
ville les recettes des impôts
sur les entreprises. Malgré
cela, nous continuons d’affirmer que
notre territoire demeure une terre d’accueil
des entreprises et particulièrement
d’entreprises de production, innovantes
et respectueuses de l’environnement.
C’est une chance pour la Métropole,
d’avoir en son sein un lieu important de
création de richesses. C’est nécessaire
pour le développement durable en diminuant
les déplacements quotidiens
des salariés. C’est indispensable pour
continuer à développer une ville belle
et populaire au cœur du Grand Paris.
Les entreprises qui s’installent ne créent
pas des emplois immédiatement mais,
à terme, ce sont des opportunités supplémentaires
pour les Gennevillois.
Nous accueillons aussi plus de petites
et moyennes entreprises car elles embauchent
davantage localement.
L’équipe municipale continue donc
d’agir pour promouvoir notre vocation
économique contre celles et ceux qui
voudraient spéculer avec notre foncier.
Nous ne négligeons rien qui puisse aider
à diminuer le chômage. Nous
marquons des points puisque nous
avons le meilleur taux d’Ile-de-France
de personnes habitant et travaillant
dans la même ville. Mais il y a, ici, encore
trop de chômeurs, conséquence de
politiques nationales désastreuses. La
lutte contre le chômage devrait être
véritablement une priorité nationale.
AVRIL 2016 k 19

économie
Les chefs d’entreprise
sont régulièrement invités
en mairie pour des moments
d’échanges avec les élus
et les services. Le 17 mars,
c’est à une présentation
du risque inondation
qu’ils étaient conviés.
Gennevilliers dispose, au cœur du territoire métropolitain et du Grand Paris,
d’atouts convaincants du fait de la diversité de son tissu économique,
de ses réserves foncières et de ses opportunités immobilières.
teur-clé du développement de la Boucle
Nord de Seine, le nouveau territoire
métropolitain. Il est amené à se transformer
en quartier de vie, autant pour ses
activités économiques à dominante
tertiaire et commerciale ( transfert du
centre Leclerc ) que pour ses logements
et services ( implantation d’une école ).
On le voit, l’attractivité et la vitalité
économiques de notre ville sont bien
réelles.
Gennevilliers dispose, au cœur de son
territoire métropolitain et du Grand Paris,
d’atouts convaincants du fait de la diversité
de son tissu économique, de ses
réserves foncières et de ses opportunités
immobilières pour les entreprises,
qu’elles viennent d’ailleurs ou qu’elles
souhaitent se développer dans la commune
en changeant de site. Cependant,
le développement économique doit procurer,
dans l’esprit de la municipalité, le
plus d’opportunités possible d’emplois
aux Gennevillois. Il ne s’agit pas de
négliger l’humain !
• Jean-Michel Masqué
Le port (400 hectares, 8 000 emplois) est encore appelé à développer ses activités.
Il sera notamment la plaque tournante des gravats extraits en région parisienne
pour la construction des futures lignes de métro du Grand Paris Express.
20 k AVRIL 2016

C’est officiel depuis quelques jours :
PSA va installer sa structure
de financement dans la Pointe métro,
face à la station Gabriel-Péri.
L’économie sociale et solidaire est un des axes forts
du développement économique local. Réparer et recycler
plutôt que de jeter : tel est le credo de BicyclAide.
Il suffit de pousser la porte du 42 boulevard Beaumarchais.
Maîtriser le foncier : un réflexe !
Patrice Leclerc l’indiquait dans une interview au magazine
« Objectif Grand Paris » début 2015 : « La ville sera donc un lieu
stratégique au cœur du Grand Paris et les entreprises le savent,
c’est pourquoi elles continuent de s’installer. Elles sont également
attirées par le prix du foncier, relativement bas, car la Ville achète
les terrains dès qu’ils sont en vente pour empêcher la spéculation
immobilière. » Ainsi, autour de la gare des Grésillons, une zone
d’aménagement différé (ZAD) de 93 hectares a été créée pour
constituer une réserve foncière. Dans cette ZAD, la Ville bénéficie
d’un droit de préemption pour une durée de six ans renouvelable.
Comment
faire pour
que l’emploi
bénéficie de
la vitalité
économique
gennevilloise
En effet, on constate cette
particularité propre à notre ville
que, malgré un taux de chômage
trop élevé (18 % des actifs),
31 % de la population active
gennevilloise travaille à
Gennevilliers, la moyenne
départementale étant de 19 %.
Pour améliorer la situation de l’emploi,
la Ville agit sur trois fronts principaux.
La venue de nouvelles entreprises,
notamment de PME-PMI, peut forcément
générer de nouveaux emplois. Il faut aussi
agir sur la formation afin qu’elle soit le plus
possible en adéquation avec les besoins des
entreprises installées à Gennevilliers. D’où le
projet d’un centre de formation
professionnelle aux métiers de l’industrie aux
Grésillons ou encore le lancement prochain
d’un bac professionnel des métiers de
l’environnement et de l’assainissement, un
partenariat entre le lycée Galilée et la
Communauté portuaire, le club d’entreprises
du port. Enfin, et nous en parlons
régulièrement dans ce magazine, le service
économique municipal et la direction du
développement de l’emploi et de l’insertion,
associés à leurs partenaires locaux
institutionnels et économiques, multiplient
les actions pour rapprocher le public
demandeur d’emploi du monde du travail.
On pense, entre autres, au Salon de
l’emploi et des métiers ou à la Job
Academy pour les jeunes diplômés.
AVRIL 2016 k 21

Très forte impression
Les imprimantes de l’entreprise
Métropole peuvent produire
2 500 m 2 par jour !
Dans cette entreprise se préparent certaines des plus
grandes campagnes de communication françaises. La
société Métropole a associé, sur son site gennevillois,
régie publicitaire et impression numérique.
Les grandes toiles publicitaires sur
le périphérique, sur les façades du
Printemps Haussmann ou les
palaces de Cannes, les affiches des cinémas
franciliens… Toutes ces publicités
grand format proviennent de Gennevilliers,
de la société Métropole qui associe
régie publicitaire (Métropole Médias) et
atelier d’impression numérique (Métropole
Atelier). Une association de métiers
plutôt unique en France.
La régie, qui commercialise des toiles
grand format aux annonceurs et agences
et des espaces publicitaires dans les
parcs d’exposition et salons, est le premier
client de l’atelier. D’où une très
grande réactivité face à des commandes
urgentes ou sortant de l’ordinaire : « Dixhuit
heures maximum entre la commande
et la pose d’une bâche de 400 m 2 », nous
assurent les responsables de Métropole.
Fondée fin 2000 par Philippe Zanet, la
régie publicitaire s’est d’abord installée à
Argenteuil où Patrice Boquého l’a rejoint
pour développer l’atelier. Afin de grandir
à son aise, Métropole est arrivée à Gennevilliers
en 2008, se rapprochant de ses
clients et des voies de communication
essentielles de la boucle nord. Aujourd’hui,
avec 70 employés, dont 50 à l’atelier,
Métropole affiche un chiffre d’affaires de
15 millions d’euros, un tiers pour la régie,
deux tiers pour l’atelier.
La société a notamment remporté deux
contrats importants l’an dernier : Viparis
pour les principaux parcs d’exposition
franciliens et la Société du Grand Paris
pour le Grand Paris Express. En développement
constant, l’entreprise envisage de
recruter en privilégiant la proximité. Ce
qui pourrait sourire à des Gennevillois !
22 k AVRIL 2016

Des machines et des hommes
De la régie publicitaire à la pose des toiles
et affiches, en passant par le studio graphique,
l’impression et la confection,
Métropole propose un service global. Sur
place, cela commence par l’administration
des ventes, chargée des projets, des
devis et du suivi des dossiers de fabrication.
Au bout du couloir, on pousse la porte
de l’atelier. C’est le monde des machines,
des imprimantes qui ont toutes été remplacées
en 2014 par du matériel plus
moderne. Les deux plus grosses impriment
140 m 2 à l’heure ! On trouve d’autres
imprimantes pour de plus petits formats
ou d’autres matériaux à imprimer, les
matières rigides, par exemple. Une table
de découpe et de fraisage numérique simplifie
les tâches humaines dans la finition.
Métropole revendique une capacité de
production de 2 500 m 2 par jour.
Derrière leur baie vitrée, les graphistes de
la PAO traitent les fichiers informatiques
qu’ils reçoivent des clients pour l’impression.
À côté, une salle de finitions petit
format qui demandent une extrême minutie
aux employés qui s’appliquent à découper
lettres et motifs, une opération
d’échenillage comme on l’appelle. Dans
l’atelier, on trouve aussi un espace couture
pour façonner certaines toiles. Dans un
autre coin, une personne s’occupe du
planning des poses, un sacré travail d’organisation
qui doit tenir compte de la production
et de la finition. Et des demandes
des clients ! Les poseurs et leurs camions
utilitaires ne sont pas loin, à l’arrière du
bâtiment, prêts à convoyer affiches de
cinéma et publicités géantes à travers la
région.
En face de son site originel, Métropole
s’agrandit encore en acquérant un nouvel
entrepôt de 800 m 2 pour y installer différents
ateliers de finition, mais aussi y procéder
bientôt à la livraison et à
l’enlèvement. On remarque aussi, à l’extérieur,
des bennes de recyclage. En effet,
travaillant principalement sur des
matières plastiques ou des dérivés pétroliers
comme les encres, Métropole, soucieux
du traitement des déchets et du
recyclage, utilise la marque Imprim’Vert
depuis plusieurs années.
• Jean-Michel Masqué
Contact : 177, avenue des Grésillons,
01 41 11 81 10, www.metropole.me
AVRIL 2016 k 23

Motivés motivés !
Ouverte depuis 2011 à Clichy, l’École de la deuxième chance
aide des jeunes sans qualification à élaborer un projet
professionnel.
Portes ouvertes
La pépinière d’entreprises de
Gennevilliers organise une journée
portes ouvertes, jeudi 21 avril, de
10 heures à 13 heures, 60 route
Principale du Port. La pépinière
propose à la location des bureaux
de 10 à 30 m 2 . Un mois de loyer est
offert pour toute installation avant
le 30 juin. Inscriptions aux portes
ouvertes par courriel : hebergement@cci-paris-idf.fr.
r Plus d’informations au 01 42 08 75
10.
3, 2, 1… partez !
Badminton, tennis, belote, course à
pied, blind test musical… Comme
chaque année, les salariés des
entreprises gennevilloises
pourront se défier à travers
différentes épreuves sportives et
cérébrales. Les Olympiades se tiendront
du 23 mai au 17 juin, à
l’heure du déjeuner, dans les
installations sportives de la Ville.
L’an passé, près de 900 inscriptions
ont été recensées.
r Les inscriptions peuvent
s’effectuer jusqu’au 24 avril, à
l’adresse suivante : http://www.
ville-gennevilliers.fr/economie/
olympiades-des-barbanniers/
«J’ai passé mon baccalauréat en
Afrique mais ici, en France, je ne
pouvais pas travailler avec ce
diplôme. Puis grâce à la Mission locale,
j’ai découvert l’existence de l’E2C. »
Sonya, comme beaucoup de Gennevillois,
a intégré depuis septembre l’École de la
deuxième chance. Un dispositif créé dans
les années 90, et dont l’antenne la plus
proche est basée à Clichy. Le but : aider
à l’intégration professionnelle des jeunes
âgés de 18 à 25 ans, sortis du système
éducatif depuis plus d’un an, sans qualification
et sans emploi.
Une formation de 35 heures par semaine
est proposée, le tout complété de cinq à
six stages dans l’année. Mais avant d’intégrer
l’établissement, les élèves doivent
effectuer une période d’essai d’un mois.
« Cela nous permet de savoir si les stagiaires
sont motivés et prêts à suivre les dix
mois de formation », explique William
Noël, le responsable du site.
Des remises à niveau en français, en
mathématiques et en informatique sont
enseignées. Les élèves élaborent également
un projet professionnel avec des
accompagnateurs. « Ils nous donnent des
conseils lors de nos simulations d’entretien,
pour savoir comment bien parler ou se présenter.
» La recette porte ses fruits. Ce
mois-ci, Sonya va entamer son deuxième
stage chez l’Oréal, avec à la clé la promesse
de signature d’un contrat d’apprentissage
dans la société.
En moyenne, chaque année, à l’issue de
leur parcours au sein de l’E2C, 65 % des
élèves s’inscrivent dans une formation
qualifiante ou obtiennent un CDD de six
mois minimum.
• Fabien Antranik.
Pour pouvoir intégrer l’E2C, il est obligatoire d’être inscrit
à la Mission locale. Celle-ci est ouverte, sans rendezvous,
tous les matins de 9 heures à midi. 5, rue des
Chevrins. Tél. 01 41 21 40 20.
Plus d’informations sur http://www.e2c92.fr/
Le bus de la création
Pour la troisième année, le bus
de la création d’entreprise sera de passage
sur la ville du 18 au 22 avril.
Les habitants qui souhaitent développer
une activité pourront être accompagnés
dans leurs démarches et recevoir les
conseils avisés de professionnels.
Le bus sera ouvert chaque jour,
de 10 heures à 13 heures et de
14 heures à 18 heures :
l lundi 18, dans le quartier des Agnettes,
au croisement de la rue Marcel-Lamour
et de l’avenue de la Libération ;
l mardi 19, sur la place du Village,
à côté de la place Jean-Grandel ;
l mercredi 20, à la gare RER C
et tramway 1, arrêt Gennevilliers,
avenue du Général-de-Gaulle ;
l jeudi 21, dans le quartier du Luth,
devant le centre culturel et social
Aimé-Césaire, place Salvador-
Allende, 10 avenue du Luth ;
l vendredi 22, dans le quartier des
Grésillons, esplanade Paul-Vaillant-
Couturier, 30-40 rue François-Kovac.
Enfin, un atelier collectif sur les étapes
de la création d’entreprise a lieu
vendredi 22 avril, de 9 h 30 à 12 h 30,
à l’espace Grésillons.
r Inscriptions par téléphone au 01 55 02 14 13
courriel : bus.entreprenariat@bge-parif.com
24 k AVRIL 2016

N°268
Gennevilliers Magazine
en avril
❤ LE COUP DE CŒUR
Le Cristal Baschet,
une sculpture sonore
à lui tout seul.
Pièces rares
k SAMEDI 16 AVRIL, À 20 HEURES, À LA SALLE DES FÊTES.
C’est un programme riche autour de pièces rares auquel nous allons assister
pour ce concert de musique contemporaine, porté par l’orchestre
du conservatoire, dirigé par Jean-Louis Forestier. La « Suite de danses »,
du Hongrois Béla Bartók (1881-1945), a été composée en 1923 pour célébrer
le cinquantenaire de l’union de Buda, ancienne capitale de la Hongrie, Pest
et Óbuda, plus vieux quartier de Buda, pour former la capitale que nous
connaissons aujourd’hui. À rebours du nationalisme affiché de l’événement,
Bartók nourrit son œuvre aussi bien de musiques roumaine et arabe que de
folklore hongrois, célébrant la fraternité entre les peuples dans cette Suite.
Le « Concerto pour Cristal Baschet et orchestre » est une création d’Alexis
Savelief. Après avoir découvert cet instrument fascinant, le compositeur avait
à cœur de mener un projet de plus longue haleine pour le mettre en valeur,
dans un contexte encore assez inhabituel pour le Cristal. C’est en compagnie
du cristaliste virtuose Michel Deneuve et ses quarante ans d’expérience, que
les spectateurs découvriront cette sculpture sonore extraordinairement raffinée,
au son pur et lumineux comme celui du cristal. Le concert se clôt avec une pièce
d’Emmanuel Dandin, jeune compositeur gennevillois, qui dirigera la création
de son « Concerto pour piano et orchestre à cordes ». • Martine Hupier.
Orchestre du conservatoire, direction Jean-Louis Forestier.
Michel Deneuve, Cristal Baschet. Shinobu Tanaka, piano.
À 20 heures, à la salle des fêtes, 177 avenue Gabriel-Péri. Réservations au 01 40 85 64 71.
UP 92 : cours
pour tous P.29
giordano bruno,
l’ opéra P.30
au spectacle
dès 6 mois P.31
AVRIL 2016 Sortir k 25

en avril
MARDI 5 AVRIL
MINI-CONCERT
Tao Ravao, blues
américain et musique
traditionnelle malgache, et
les enfants de la classe de
CM2 de l’école Henri-Wallon.
À 18h30, à la discothèque
François-Rabelais.
MERCREDI 6 AVRIL
ATELIER
« 100 % vert »
Repiquage de fleurs,
customisation de pots…
De 14 h à 17 h, place
Jules-Guesde.
PETITE REINE
« Le vélo dans tous ses
états ». Atelier de
réparation, parcours en
trottinette…
De 14h30 à 17h30, sur le
parvis du centre nautique.
SPECTACLE FAMILIAL
Festival Chorus des
Hauts-de-Seine. « La
Brigade En-Chantée »,
avec Toma Sidibé et Siaka
Diarra. À partir de 4 ans.
À 15 h, au Tamanoir.
JEUDI 7 AVRIL
DOCUMENTAIRE
« Demain » (2014), de
Cyril Dion et Mélanie
Laurent. Présenté par
Catherine Guilyardi,
journaliste, co-auteur du
livre « Que feriez-vous si
vous saviez ? » Dans le
cadre de la semaine du
Développement durable,
organisée par la Ville.
À 20h15, au cinéma
Jean-Vigo.
JUSQU’AU 7 AVRIL
EXPOSITION
« Les Robes », 22 dessins
originaux, d’après l’album
d’Albertine et Germano
Zullo.
À la médiathèque
François-Rabelais.
VENDREDI 8 AVRIL
CAFÉ « AUTOUR DE… »
La bande dessinée.
À 18h30, à la médiathèque
François-Rabelais.
CLUB DE LECTURE
« Les Passeurs de livres »,
pour les 11-14 ans.
À 16h30, à la médiathèque
François-Rabelais.
SPECTACLE JEUNE PUBLIC
Festival Chorus des
Hauts-de-Seine
« Concert-Tôt », par
l’ensemble Fa7. Poétique
et plein de surprises.
Dès 6 mois.
À 16 h et 17h30, à la MDC.
FILM D’ANIMATION
« Persepolis » (2007), de
Marjane Satrapi et Vincent
Paronnaud. Présenté par
Sylvain Insergueix, libraire
spécialisé dans la bande
dessinée.
À 18 h, au cinéma
Jean-Vigo.
samEDI 9 AVRIL
EXPOSITION
Les élèves de CE1 A
des écoles Jean-Lurçat et
Denis-Diderot exposent
leurs œuvres fabriquées
à partir de déchets
recyclés.
À 17 h, à l’espace
Aimé-Césaire.
JUSQU’AU 9 AVRIL
NATURE
Semaine du développement
durable.
Animations, ateliers,
découverte… (voir p. 36)
Dans toute la ville.
SAMEDI 9 ET
DIMANCHE 10 AVRIL
EXPOSITION
L’Amicale philatélique
et ses multicollections :
figurines, cartes postales
anciennes, maquettes,
numismatie…
De 10 h à 17 h, à la salle
des fêtes.
MARDI 12 AVRIL
ATELIER CONTE
Apprendre à conter, à
raconter, avec Charles
Piquion. Inscriptions
au 01 40 85 60 76.
À 18 h, à la MDC.
MERCREDI 13 AVRIL
CLUB DE LECTURE
« Tu lis quoi ? »,
pour les 8-12 ans.
À 15h30, à la médiathèque
André-Malraux.
jobs d’été
Infos, ateliers, offres
de jobs….
De 10h à 12h et de 13h30
à 16h, à l’espace Aimé-
Césaire.
DU 14 AU 21 AVRIL
OPÉRA
« Giordano Bruno », de
Francesco Filidei, et
l’Ensemble Intercontemporain,
direction Peter
Rundel.
Au Théâtre de Gennevilliers.
VENDREDI 15 AVRIL
APÉRO-CONCERT
Avec Kristo Numpuby,
roi du rythme Assiko.
À 18h30, à l’atelier du
carnaval, 41 avenue des
Grésillons.
SAMEDI 16 AVRIL
PRÉSENTATION
Sortie de l’ouvrage,
« Cité de transit »,
d’Alain Bourgarel, édité
par la Société d’Histoire.
Réservations au 01 40 85
64 50.
À 18 h, à la MDC.
MUSIQUE CONTEMPORAINE
BartÓk, Savelief, Dandin.
À 20 h, à la salle des fêtes.
YOUPI !
Début des vacances
scolaires de printemps.
« RACONTINES »
Des histoires, chansons
et comptines pour les 0-3
ans.
À 10h30, à la médiathèque
André-Malraux.
RESTITUTION
Les enfants de l’atelier TAP
« mémoire et transmission
» présentent leur
livre grand format créé
avec le collectif « I Am A
Bird Now ».
À 10h30, à la médiathèque
Robert-Doisneau (pour les
CE1 de l’école Grésillons).
À 10h30, à la médiathèque
André-Malraux (pour les
CM2 de l’école Gustave-
Caillebotte).
DU 16 AVRIL AU 30 avril
ANIMATIONS SPORTIVES
Dans les gymnases
Anatole-France
et des Grésillons.
De 14h à 18h, du lundi au
vendredi.
DU 18 AU 22 AVRIL
BONS CONSEILS
Le bus de la création
d’entreprise stationne
en ville. Tous les lieux
en page 24.
De 10 h à 13 h et de 14 h à
18 h.
MARDI 19 AVRIL
FILM
« La Sapienza » (2014),
d’Eugène Green. Présenté
par Jean-François Burgos
et Jean-Pierre Lott,
architecte.
À 20h15, au cinéma
Jean-Vigo.
JEUDI 21 AVRIL
AU PORT
Journée portes ouvertes à
la Pépinière d’entreprises
du port (voir p. 24).
De 10h à 13h, 60 route
Principale du port.
FILM
26 k Sortir AVRIL 2016

N°226
Gennevilliers Magazine
« Brooklyn » (2015), de
Pascal Tessaud, en sa
présence. En collaboration
avec le service municipal
droits des femmes.
À 20h15, au cinéma
Jean-Vigo.
SOUVENIR
Commémoration
de la Déportation.
Rendez-vous à 10h à la
maison du Combattant
et à 11h15, à la résidence
Camille-Cartier
On cherche des voix
VENDREDI 22 AVRIL
« CHOCOCONTES »
« Les sept gueules
du dragon », par la
Compagnie les Volubiles.
Un dragon vient
régulièrement manger les
filles du royaume : ça
suffit ! Entrée libre.
Réservations au 01 40 85
49 20.
À 10h30, à la médiathèque
André-Malraux.
cRÉATION D’ENTREPRISE
Atelier collectif sur les
étapes de la création
d’entreprise. Inscriptions
au 01 55 02 14 13.
De 9h30 à 12h30, à l’espace
Grésillons.
ANIMATION
La ville à la campagne !
Ateliers et dégustation de
fromages (de 11 h à
midi). À partir de 11h30,
les enfants donnent le
biberon aux bébés
animaux (cochonnets,
chevrettes et agneaux ;
sur inscriptions).
Dès 11 h, à l’espace
Aimé-Césaire.
SAMEDI 23 AVRIL
SORTIE
JUSQU’AU 24 AVRIL
SPORTIF ET CÉRÉBRAL
Dernier jour pour
les inscriptions aux
prochaines Olympiades
des Barbanniers (23
mai-17 juin).
Toutes les infos en p. 24.
VENDREDI 29 AVRIL
ATELIER DANSE
Apprendre la zumb’Africa
avec Kandy Guira,
danseuse burkinabée.
Inscriptions au 01 40 85
60 76.
À 18h30, à l’atelier du
carnaval, 41 avenue des
Grésillons.
JUSQU’AU 30 AVRIL
EXPOSITION
« Anima(l) », par les
élèves des ateliers de
l’école municipale des
beaux-arts Edouard-
Manet.
À la MDC.
« Hansel et Gretel ». Photo C.Leiber, ONP.
k JUSQU’EN JUIN.
La Maîtrise des Hauts-de-Seine, Chœur d’enfants de l’Opéra national de Paris,
recrute de jeunes enfants (de 6 à 11 ans) qui aiment chanter. Aucune préparation
ni formation musicale préalable ne sont nécessaires pour se présenter aux
auditions qui se poursuivent jusqu’en juin. Les enfants chantent en groupe puis
individuellement après un court entretien. Au bout, se profile un spectacle sur
scène, en costume, dès la première saison pour tous les enfants.
Si votre enfant possède des critères comme la vivacité d’esprit, la motivation,
la puissance et la beauté de la voix, la qualité de l’oreille, il a toutes ses chances
pour intégrer l’un des dix chœurs de la Maîtrise à la rentrée 2017.
Tous les répertoires sont abordés en adéquation avec l’âge et les capacités de
chaque enfant, avec une prédilection pour l’art lyrique.
r Formulaire d’inscription sur www.lamaitrise.com ou au 01 47 72 30 30.
Etrange bestiaire
Vol majestueux, gazouillis,
chants, allons observer
aux jumelles les oiseaux
du parc des Chanteraines,
avec Alain Cléty, de la LPO.
Inscriptions au 06 99 16
52 12.
À 8 h, RV à l’entrée du parc,
près de la station RER.
MARDI 3 MAI
FILMS
« La Glace à trois faces »
(1927) et « L’Or des
mers » (1932), de
Jean Epstein. Présenté
par Prosper Hillairet,
enseignant et écrivain
de cinéma.
À 20h15, au cinéma
Jean-Vigo.
Céramique de Marie-Carmen Luboz
k JUSQU’AU 30 AVRIL.
L’exposition, intitulée « Anima (l), aborde à travers diverses techniques allant de la
photographie à la sculpture la notion d’animalité. Son titre est tiré d’un jeu de mots
entre le mot latin anima, qui signifie l’âme, le souffle de vie, et le terme animal.
Entre représentations d’un bestiaire, métamorphoses et symboles, les œuvres
des élèves adultes des ateliers dessin, peinture, céramique, photographie et
sculpture de l’École municipale des beaux-arts Edouard-Manet explorent,
sous de multiples aspects, le regard de l’homme sur le monde animal.
r À la Maison du développement culturel, 16 rue Julien-Mocquard.
Renseignements au 01 40 85 64 50.
AVRIL 2016 Sortir k 27

en avril
Cinéma Jean-Vigo, du 6 avril au 3 mai
1, rue Pierre-et-Marie-Curie - Séances en 3d - Séances Ciné-goûter - n Séances en VO
Tous les films sont accessibles aux sourds et malentendants - Bandes-annonces : www.ville-gennevilliers.fr
Du 6 au 12 avril
mercredi 6 jeudi 7 vendredi 8 samedi 9 dimanche 10 lundi 11 mardi 12
QUAND ON A 17 ANS 14h15 20h30 18h15 18h15 20h30
14h 16h15
21h
14h 20h30 18h15 20h30 20h30
DEMAIN 18h15 20h15 20h30 16h 18h15 18h15
LOUIS-FERDINAND CÉLINE 16h30 20h30 20h30 18h45 20h30 20h30 18h30
PERSEPOLIS
18h
KUNG FU PANDA 3
14h30 16h30
18h30
18h30
18h30
14h 16h
21h
14h 16h
18h
DU 13 au 19 avril
mercredi 13 jeudi 14 vendredi 15 samedi 16 dimanche 17 lundi 18 mardi 19
LE CŒUR RÉGULIER 18h30 20h30 18h30 20h30 16h 21h 16h 20h30 18h30
VOLTA À TERRA 18h30 20h30 18h 20h30 18h30
LA SAPIENZA
20h15
LE LIVRE DE LA JUNGLE
14h30 16h30
20h30
18h30
18h30
14h 16h
18h 21h
14h 16h
18h
14h30 18h30 14h30 18h30
LES VISITEURS - LA RÉVOLUTION 14h30 16h30 20h30 18h30 20h30 14h 18h 14h 20h30 14h30 20h30 14h30 20h30
Du 20 au 26 avril
L’AVENIR
BROOKLYN
18h30
20h30
mercredi 20 jeudi 21 vendredi 22 samedi 23 dimanche 24 lundi 25 mardi 26
14h30 18h30
20h30
18h30 20h30 18h 16h 18h 18h30 20h30 14h30 20h30
20h15
ROBINSON CRUSOË 14h30 16h30 14h30 14h30 20h30
ADOPTE UN VEUF
16h30 18h30
20h30
14h30 20h30
14h30 18h30
14h 16h
18h 21h
14h 16h
21h
14h 16h 14h30 14h30 18h30
14h 18h
14h30 18h30
20h30
DU 27 avril au 3 mai
mercredi 27 jeudi 28 vendredi 29 samedi 30 dimanche 1 er lundi 2 mardi 3
LE FILS DE JOSEPH 18h15 20h30 14h30 20h30 14h30 18h15
14h 16h15
21h
16h 18h15 18h15 20h30 20h30
PARFUM DE PRINTEMPS 16h30 18h30 18h30 20h30 18h30 21h 20h30 18h15
LA GLACE À TROIS FACES + L’OR DES MERS
RATCHET & CLANK 14h30 16h30 14h30 14h30 18h30 14h 16h 14h 16h 18h
LA PASSION D’AUGUSTINE 14h30 20h30 18h30 20h30 20h30 18h 14h 18h30 18h30
18h30
20h15
20h30
FILM DU MOIS
LE FILS DE JOSEPH
Un film d’Eugène Green (2015).
Chef-d’œuvre baroque et lumineux, d’une drôlerie et d’une
beauté sans équivalence dans le cinéma français, « Le Fils
de Joseph » fonctionne à la fois comme un conte, une fable
morale et spirituelle et un film noir. Il nous raconte dans
le Paris contemporain l’histoire de Vincent en quête d’un père,
un père physique – il vit seul avec sa mère Marie – et un père
spirituel qui pourrait le guider dans la vie. La grande subtilité
du film est d’utiliser aussi un humour ravageur qui s’attaque
à la bêtise et à la barbarie contemporaines. Servi par des
comédiens remarquables, à la diction précise issue du théâtre
baroque,
Ce film est un régal pour l’âme et les yeux.
à VOIR Du 27 avril au 30 mai.
SOIRÉE JEAN EPSTEIN
LA GLACE À TROIS FACES et L’OR DES MERS
Deux films de Jean Epstein (1927 et 1932).
Dans « La Glace à trois faces », un jeune homme riche a été
séduit par trois femmes : une belle Anglaise, Pearl, une artiste
russe, Athalia, une charmante ouvrière, Lucie. Mais, épris avant
tout de liberté, il ne va à aucun de ses rendez-vous. Passionné
de vitesse, il prend plutôt sa voiture de sport et fonce vers les
plages de la Normandie. 40 mn – muet.
« L’Or des mers » est un docu-fiction qui montre le quotidien
des habitants de l’île de Hoëdic, dans le Morbihan. Une histoire
d’amour et une légende fantastique s’entremêlent dans cet
essai cinématographique.
à VOIR Mardi 3 mai, à 20h15. Présentés par Prosper Hillairet,
enseignant et écrivain de cinéma.
28 k Sortir AVRIL 2016

L’enseignant transmet son savoir ;
l’enseigné le reçoit.
Succès dans les deux camps.
UNIVERSITÉ POPULAIRE DES HAUTS-DE-SEINE
Le gai savoir
L’Université populaire des Hauts-de-Seine met les
connaissances à portée de tous, ouvre la discussion,
nourrit la réflexion, entretient la mémoire.
Toute l’année, l’association organise des conférences
et propose de suivre des cours. Ça fait réfléchir.
«
Ici, on vient pour apprendre, on
discute, on s’instruit, résume
Gérard Bras, président de l’UP 92.
Cela s’adresse à celles et ceux qui n’ont
pas poursuivi d’études, d’où l’idée de
cours. Ça peut effrayer… » Mais, prévient
l’ancien professeur de philosophie à
la retraite, personne ne passe un
examen ! La force de l’UP 92, c’est que
les participants sont volontaires. L’enseignant
transmet son savoir ; l’enseigné le
reçoit. Succès dans les deux camps. Les
vérités et certitudes sont remisées aux
vestiaires. Les cours (sur adhésion, voir
encadré) sont dispensés en plusieurs
séances – entre trois et six – avec le
même enseignant, qui ajuste son cours
en fonction de son public. Si l’ossature
est constituée du triptique histoire-philosophie-littérature,
les sujets
sont aussi divers que variés, et les
adhérents peuvent, à la fin du cours, faire
des suggestions. Ce n’est pas tous les
jours que l’on se penche sur le triomphe
de la physique de Newton, le cinéma
expressionniste allemand, l’aventure
du cubisme, les gènes et les protéines,
les planètes, les opéras de Wagner, les
formes géométriques…
50 % de Gennevillois
Quel est le profil type qui suit les cours
de l’UP 92 ? « C’est un public un peu âgé,
admet Gérard Bras. J’aimerais qu’il y ait
un peu plus de trentenaires et de quadras !
Les femmes, à l’image de la vie associative,
sont plus nombreuses que les hommes.
50 % des adhérents sont gennevillois, il y a
peu de Parisiens, et le reste vient des quatre
à cinq communes avoisinantes. » L’UP
92, qui organise aussi six conférences par
an, est forte de deux cents adhérents,
avec un fort renouvellement d’un tiers
par an. Un brassage sans doute bénéfique
pour la diffusion du savoir.
Les prochains cours débutent à 19 h et
portent sur la citoyenneté, de 1789 à 1914,
avec Jean-Numa Ducange (les 7, 14 avril
et 12 mai, à l’espace Aimé-Césaire) ; sur
les belles formes géométriques, avec
Josette Vauday (les 8, 15 avril, 13 et 20
mai, au centre culturel et social des
Grésillons) ; sur l’histoire de Paris et ses
banlieues et la métropole du Grand Paris
au cœur de l’actualité, avec Emmanuel
Bellanger (les 12 avril, 10 et 17 mai, au
club Agir des Agnettes, 19 rue du 8-Mai-
1945). Pas d’hésitation si cela titille vos
neurones. • Martine Hupier
Université populaire des Hauts-de-Seine, Maison du
développement culturel, 16 rue Julien-Mocquard. Programme
complet sur www.universite-populaire92.org
Inscription et cotisation
La carte annuelle d’étudiant donne
accès à tous les cours. Elle est aussi
une carte d’adhésion à l’association.
Vous pouvez participer à la vie de
l’association : assemblée générale,
actions pour promouvoir l’éducation
populaire, organisation des activités…
L’adhésion est de 10 euros, ou plus
selon vos possibilités. Vous pouvez
adhérer lors de la première séance du
cours qui vous intéresse. L’adhésion
donne droit d’assister à tous les cours.
Les conférences, elles, sont gratuites.
AVRIL 2016 k 29

APÉRO-CONCERT
VENDREDI 15 AVRIL
L’assiko
de Kristo
OPÉRA DU 14 AU 21 AVRIL
Libre penseur
3Le chanteur et guitariste Kristo
Numpuby grandit dans la forêt tropicale
camerounaise. C’est là qu’il découvre
l’assiko. L’assiko, quèsaco ? Un rythme
particulier, tournoyant et dansant.
Aujourd’hui, Kristo est le digne
représentant de ce style qu’il n’hésite pas
à brasser avec d’autres influences.
r À 18h30, à l’atelier du carnaval,
41 avenue des Grésillons. Entrée libre.
Renseignements au 01 40 85 60 76.
ATELIER DANSE VENDREDI 29 AVRIL
Zumb’Africa
Photo Philippe Stirnweiss.
Philosophe, religieux, penseur
révolutionnaire, adepte de la
magie, inventeur de la mnémotechnique
et surtout martyr, Giordano
Bruno, condamné par l’Inquisition, a
fini sur le bûcher en 1600. Il n’en fallait
pas plus au compositeur italien Francesco
Filidei pour créer son premier
opéra sur cet auteur satirique, volontiers
blasphémateur. Dans une mise en
scène d’Antoine Gindt, sur un livret de
Stefano Busellato, Francesco Filidei
réunit pas moins de seize chanteurs et
le prestigieux Ensemble Intercontemporain,
sous la baguette du chef allemand
Peter Rundel. Le compositeur a
conçu les douze scènes de son opéra
comme des lieux de mémoire, chacune
est associée à une image, chaque note
a sa couleur, et a suivi la chronologie
historique, de l’arrestation au supplice
de Giordano Bruno. « J’ai été immédiatement
intéressé par la relation entre le
corps et le bois, dit F. Filidei. Le corps
vivant de Bruno sur le bûcher qui devient
cendres et le bûcher inanimé, qui représente
la mort, qui le brûle. Cette image
est au centre de l’opéra. » Depuis 1961,
un brillant cratère lunaire porte le nom
de Giordano Bruno, condamné par
l’obscurantisme. • Martine Hupier
r Au Théâtre de Gennevilliers,
41 avenue des Grésillons. Les 15 et 18,
à 20h30 ; les 14, 19 et 21 avril, à 19h30.
Réservations au 01 41 32 26 26.
3Trouver le bon rythme, affûter ses pas
et se mettre dans l’ambiance du prochain
carnaval, le 28 mai prochain, cela se
prépare activement. Histoire d’être sur
le pont pour le bal de l’Afrique enchantée
au parc des Sévines, la danseuse et
chanteuse burkinabée Kandy Guira
propose quelques séances de
zumb’Africa, un mélange de zumba et
de danse africaine moderne.
Zumb’Africa, ambiance de la brousse,
attention les secousses !
r À 18h30, à l’atelier du carnaval,
41 avenue des Grésillons. Gratuit et ouvert
à tous. Inscriptions au 01 40 85 60 76.
Casting
Pascal Rambert, directeur du Théâtre de Gennevilliers depuis 2007, a favorisé
le rayonnement du centre dramatique national de création contemporaine. À
la fois auteur, metteur en scène, réalisateur et chorégraphe, il connaît une
renommée internationale. Sa pièce « Clôture de l’amour », double monologue
d’un couple en rupture, créée en Avignon en 2011, a notamment été
représentée plus de 140 fois, de Moscou à New York, de Tokyo à Zagreb.
Aujourd’hui, il passe la relève de la direction du T2G. Un appel à candidature
a été lancé. Le maire de Gennevilliers, le président du Conseil départemental
et la ministre de la Culture se réunissent pour étudier les profils des
candidats et trouver celui qui poursuivra le travail accompli par Pascal
Rambert. Un processus de sélection en plusieurs étapes qui permet de
s’assurer des compétences artistiques, administratives et de management du
successeur. Verdict en juillet prochain.
30 k AVRIL 2016

SPECTACLE JEUNE PUBLIC SAMEDI 9 AVRIL
Bébés mélomanes
On entre comme dans une boîte
à musique molletonnée doucement
éclairée par des lampes à
abat-jour. À terre, des coussins multicolores
invitent à la détente. L’ensemble
Fa7 a imaginé un récital pour
un très jeune public – dès 6 mois ! –
pour faire découvrir joyeusement aux
tout-petits de l’opéra, oui, de l’opéra :
Mozart, Rossini, Purcell… du jazz :
Gershwin, Ella Fitzgerald… et même
de la bossa-nova. Un clarinettiste se
fait complice de la chanteuse qui, dans
un jeu de lumière et de cache-cache
derrière des paravents aux motifs Art
déco, apparaît, disparaît, joue avec sa
UNE EXPOSITION CAILLEBOTTE JUSQU’AU 3 JUILLET
3Le musée des impressionnismes
Giverny, qui présente l’exposition
« Caillebotte, peintre et jardinier »,
a reçu l’aide précieuse du service des
Archives municipales, dont la richesse
du fonds n’est plus à démontrer. Parmi
les documents conservés – entre autres
l’acte de vente de la propriété de
Caillebotte à l’entreprise Gnôme, fourni
par la Snecma –, figurent des pépites :
trois photos aériennes prises en 1914
de la maison de l’auteur des
« Raboteurs de parquet », don de
M. André Bodgan, ancien professeur à
Gennevilliers. De précieux documents
qui figurent parmi d’autres en bonne
place dans l’exposition, laquelle sera
présentée par la suite au Museo
Thyssen, à Madrid.
voix et les mélodies. La bonne idée de
l’ensemble Fa7 est de casser les
conventions et les codes du spectacle
bien entendu inadaptés pour des
bébés. Les bouts d’chou seront bluffés
; les parents itou, car eux aussi,
sans doute, (re)découvriront le bonheur
d’entendre un répertoire éclectique
et d’assister à un récital
lumineux, ludique et poétique. 35
minutes de bonheur. • Martine Hupier
r Festival Chorus des Hauts-de-Seine,
« Concert-Tôt », à 16h et 17h30,
à la Maison du développement culturel,
16 rue Julien-Mocquard.
Réservations au 01 40 85 64 55.
De Gennevilliers à Giverny
CONCERT MERCREDI 6 AVRIL
Un En-Chantement
3Toma et Siaka, complices musicaux,
rencontrent un tama, instrument « hautparleur
» chargé de colporter les nouvelles de
village en village. Le tambour en forme de
sablier est fatigué et triste d’avoir à transmettre
des mauvaises nouvelles, de guerres, de
maladies, de chômage, de magouilles… Les
deux amis décident de l’aider et de créer avec
lui la « Brigade En-Chantée », une joyeuse troupe
chargée de distribuer avec humour les bonnes
nouvelles tout autour d’eux en musique, en
chansons et en danse. Le public vient petit à
petit gonfler les rangs de cette « Brigade
En-Chantée » et se retrouve à son tour acteur du
spectacle, aux sons des balafons, des djembés,
de la guitare et du tama. Et comme la bonne
humeur est contagieuse… Un En-Chantement,
ce spectacle ! Dès 4 ans.
r Festival Chorus des Hauts-de-Seine.
À 15 h, au Tamanoir, 27 avenue Lucette-
Mazalaigue. Renseignements et réservations
au 01 47 98 03 63.
OUVRAGE SAMEDI 16 AVRIL
20 ans en transit
3
Entre 1966 et 1986, plus de 2000 personnes
ont vécu une partie de leur vie dans les cités de
transit du port. Alain Bourgarel, ancien instituteur
de l’école du port, présente son ouvrage,
« Cités de transit », édité par la société d’Histoire
de Gennevilliers (voir GenMag de février).
On suit quasiment au jour le jour les conditions
de vie de ces « citoyens de seconde zone ».
r À 18 h, à la MDC. Réservations au 01 40 85 64 50.
r « Caillebotte, peintre et jardinier »,
jusqu’au 3 juillet, au musée
des impressionnismes Giverny,
99 rue Claude-Monet 27620 Giverny.
De 10h à 18h.
AVRIL 2016 k 31

Le Grand Paris Express :
un réseau de 200 km et 72 gares autour
de la capitale.
ligne 15 Ouest (Pont de Sèvres-Saint-Denis
Pleyel) seront érigées sur son territoire
: les Agnettes et les Grésillons.
La Société du Grand Paris est l’établissement
public chargé de la conception et de
la réalisation de ce nouveau réseau de
transport francilien. Lors d’une récente
présentation, elle précisait ainsi la raison
d’être de ce tronçon : « La ligne 15 Ouest
répond à l’objectif de renforcer le développement
du pôle économique de l’ouest frangrand
paris express
La Défense à 9 minutes
Faciliter la vie des salariés et de tous ceux qui ont besoin
de se déplacer, limiter les déplacements automobiles,
renforcer l’attractivité de la ville : le Grand Paris Express
devrait améliorer la vie des Gennevillois qui disposeront
de deux gares du nouveau métro.
Entre 2023 et 2030, le réseau de métro
automatique Grand Paris Express
établira de nouvelles liaisons de
rocade ( lignes 15, 16, 17 et 18 ) autour de
la capitale, ainsi que des extensions de
lignes de métro déjà existantes ( lignes 11
et 14 ). L’ensemble du réseau atteindra
une longueur totale de 200 kilomètres
pour desservir 72 gares. Gennevilliers est
directement concernée par ce Grand
Paris Express puisque deux gares de la
cilien, notamment La Défense – premier
quartier d’affaires européen – et de le
mettre en réseau avec les autres territoires
stratégiques du Grand Paris au premier
rang desquels les aéroports de Roissy et du
Bourget. Dès sa mise en service, elle permettra
à plus de 8 00 000 habitants de bénéficier
de nouvelles opportunités de
transport, complétées par des correspondances
avec les autres lignes du Grand
Paris Express et des lignes de Transilien,
RER, métro ou tramway. »
Des gares enterrées
et connectées
Si l’emplacement des futures gares est
déjà connu, ainsi que le projet architectural
pour les gares du tronçon Sud (Pont
de Sèvres-Noisy/Champs) de la ligne 15,
32 k AVRIL 2016

La ligne 15 Ouest en chiffres
820 000 habitants concernés et 610 000 emplois
600 000 voyageurs quotidiens
Temps de déplacements
Agnettes-Rueil-Suresnes « Mont-Valérien » : 14 minutes contre 1 h 05 aujourd’hui.
Grésillons-Saint-Denis Pleyel : 2 minutes contre 29 minutes aujourd’hui.
Grésillons-La Défense : 9 minutes contre 27 minutes aujourd’hui.
La Défense-Roissy Charles-de-Gaulle : 35 minutes contre 1 heure aujourd’hui.
les travaux pour ce qui concerne le
tronçon Ouest, dont les gares des
Agnettes et des Grésillons, ne commenceront
pas avant 2018 pour une mise
en service à l’horizon 2027-2028. La gare
des Agnettes sera implantée à l’angle
des rues des Bas et Louis-Calmel avec
des quais à 27 mètres sous la surface du
sol et un couloir souterrain pour la
correspondance avec la ligne 13 du
métro. Même système de passage souterrain
entre les gares des Grésillons
( Grand Paris Express et RER C ) qui
seront à côté l’une de l’autre sur l’avenue.
Cependant, les quais de la future gare se
trouveront à 23 mètres en sous-sol. Des
arrêts de bus seront aménagés pour
d’autres correspondances.
Ces deux nouvelles gares devront s’intégrer
aux projets de renouvellement
urbain qui concernent déjà ces deux
quartiers ( voir dossier pages 18-21 ).
Lors de l’enquête publique de l’automne
dernier, la commune a d’ailleurs précisé
à la commission d’enquête : « La Ville de
Gennevilliers développe activement l’émergence
de projets urbains et de renouvellement
urbain autour des deux nouvelles
gares. La gare des Agnettes devra s’intégrer
dans le projet de renouvellement
urbain du quartier retenu NPNRU ( Nouveau
programme national de renouvellement
urbain ) sur le plan de la forme urbaine
tout autant que du programme. » La Ville
de Gennevilliers souhaite un programme
de la gare des Agnettes emblématique,
de rayonnement intercommunal.
Aux Agnettes, par exemple, la démolition
de l’immeuble 11-21 Agnettes, propriété
de l’OPH, est déjà programmée pour faire
Jeudi 24 mars, la ville organisait une nouvelle soirée
sur le thème de la Métropole. Les habitants étaient invités
à travailler autour de tables rondes thématiques.
Où il fut évidemment question des transports…
place à la future gare. Une MOUS ( Maîtrise
d’œuvre urbaine et sociale ) a été
mise en place en début d’année par l’OPH
pour accompagner le relogement des
locataires de cet immeuble.
La future gare devra également constituer
un nouvel atout de valorisation et d’ouverture
pour le quartier des Agnettes. La Ville
n’a pas manqué non plus de rappeler que
la création de cette ligne 15 ne devrait pas
se faire au détriment des projets d’amélioration
nécessaires des réseaux de transport
déjà existants : ligne 13 du métro,
ligne du RER C, réseau de bus et couverture
du boulevard urbain de l’A15.
• Jean-Michel Masqué
Agenda
Printemps 2017 : avant-projet
Fin 2017 : consultation entreprises
Mi-2018 : début des travaux
2025 : 1 re mise en service
2027: 2 e mise en service
AVRIL 2016 k 33

Le parc de l’écoquartier
ouvrira au mois de juin.
Dans les pas des Chausson
Le parc sera le cœur végétal de l’écoquartier
Chandon-République. 6 500 mètres carrés sont
en cours d’aménagement avec ses zones de
promenades, ses arbres, ses jeux pour les enfants
et même des jardins partagés. Entre mémoire ouvrière
et développement durable, l’histoire continue de
s’écrire sur le site des anciennes usines Chausson.
Avenue Chausson, les résidents des
patrimoines de l’OPH et d’Arc Promotion,
dont les fenêtres donnent
sur le cœur de l’écoquartier Chandon-
République, sont de sacrés veinards.
Leurs balcons sont à l’à-pic du futur parc
urbain. Cette parcelle de 6500 mètres carrés
est, depuis l’automne, en cours d’aménagement.
Les engins de terrassement
ont laissé la place aux jardiniers qui
sculptent le relief de ce nouveau jardin
public, aplanissent, creusent, installent,
plantent. Des milliers de mètres cubes de
terre végétale apportés ont recouvert le
sol d’origine sur une hauteur de 1,50 m.
On doit aux paysagistes de l’agence Faubourg
2-3-4 la conception de ce nouvel
espace vert ouvert sur la ville et qui sera
accessible au public dans le courant du
mois de juin. « Il s’agit d’un jardin d’agrément
et écologique qui a été pensé avec
l’apport de botanistes et d’écologues, pré-
cise Agathe Mordka, sa conceptrice. Nous
avons privilégié une végétation endémique
typique de la région parisienne et adaptée à
son climat, à base d’arbres de profils différents
tels que le chêne, le pommier ou le
sureau. Les sujets ont été choisis pour leur
essence mais également pour la nourriture
qu’ils offriront à la faune du parc. » Des
nichoirs à oiseaux et des refuges à
insectes seront également installés dans
les zones placées à l’écart des cheminements
humains, histoire de leur garantir
une certaine tranquillité.
un ru, une fontaine
Deux entrées – angles avenues Gabriel
Péri/Chausson et Chenard & Walcker/rue
Albert-Jacquard – permettront d’y accéder.
Une fois à l’intérieur du parc, que
trouvera-t-on ? « Une passerelle qui
enjambe un ru, un cheminement piétonnier
qui serpente d’un bout à l’autre du parc, des
34 k AVRIL 2016

zones de promenade, une vingtaine de jeux
d’enfants destinés aux 1-6 ans, quelque
160 arbres, des arbustes, des haies, une
fontaine, des bancs, de l’éclairage »,
détaille Jorgé Félix, chargé d’opérations
à la Semag 92, l’aménageur du parc et
de l’écoquartier. « L’arrosage sera assuré
par le captage des eaux de pluie dans un
bassin de rétention souterrain », ajoute-til.
Lien social et agriculture urbaine y
feront bon ménage puisqu’il est prévu
145 m 2 de jardins partagés pour des
cultures en bacs. Avis aux habitants de
l’écoquartier, il n’y a pas que son balcon
pour faire pousser ses pieds de tomates !
Le parc n’a pas jailli du néant. Installé
sur un lieu chargé d’un siècle d’histoire
industrielle, économique et sociale de
Gennevilliers – l’ancien site des usines
Chausson –, le parc est un trait d’union
entre mémoire ouvrière et développement
durable, à l’image de l’écoquartier
où il va s’enraciner. L’implantation d’une
dizaine de « Boîtes à mémoires » souligne
cette volonté de préserver le lien
entre les générations, celles qui ont fait
l’histoire du site et celles qui s’apprêtent
à écrire une nouvelle page.
• Frédéric Lombard
Livres, films, documentaires…
… Petite bibliographie d’un siècle d’histoire
sur les anciens établissements Chausson
« Chausson, une dignité ouvrière »,
Bernard Massèra et Daniel Grason.
Éditions Syllepse, 2004.
« La grande aventure des cars Chausson »,
Nicolas Tellier. Éditions Edijac, 1987.
« Chenard et Walcker Far : l’empire disparu
de Gennevilliers », Claude Rouxel, Jacques
Dorizon, Marc Clouet, François Vauvillier.
Éditions Histoire et collections Paris, 1998.
« Chers camarades », Chausson en grève,
film documentaire de Gérard Vidal.
« Chausson, 100 ans d’histoire, 100 ans
de lutte », DVD « les usines Chausson,
une histoire gennevilloise », par
l’association Chausson, une dignité
ouvrière.
Mémoires en boîtes
Lorsque culture et mémoire ouvrière se rejoignent, cela donne
les « Boîtes à mémoires ». Michel Verjux, plasticien, et Philippe Daney, designer,
ont conçu des cubes éclairés de 1 x1 m environ qui contiennent toutes sortes
d’objets collectés sur le site de Chausson lors de son démantèlement.
Les lampes, débris de portières, outils, etc., ainsi glanés portent la mémoire
des lieux et des hommes qui les ont manipulés. Une dizaine de ces
« Boîtes à mémoires » seront disséminées dans le parc Chausson. Mais on en
trouve déjà une devant le nouveau groupe scolaire Lucie-et-Raymond-Aubrac.
AVRIL 2016 k 35

SEMAINE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
Suite et fin…
La Semaine du développement durable se poursuit
jusqu’au 9 avril. Attention : le programme est chargé !
Mercredi 6 avril
De 14 heures à 17 heures : atelier « 100 %
vert », place Jules-Guesde. En lien avec
la préparation du carnaval du 28 mai.
Repiquage de fleurs, distribution de kits
pour un char et customisation de pots.
De 14 h 30 à 17 h 30 : « le vélo dans tous
ses états », sur le parvis du centre nautique.
L’animation « vélos rigolos » permettra de
découvrir toutes
sortes de vélos
sortant de l’ordinaire.
Courses en
trottinette et atelier
de réparation de
vélos.
De 18 h 30
à 20 heures :
l’association
Consomm’acteurs
et ses deux Amap
(Association pour le maintien d’une agriculture
paysanne) proposent d’échanger sur les
questions de commerce équitable, à la
ferme de l’Horloge ou au club Agir des
Agnettes. L’occasion également de s’inscrire
et de souscrire un contrat avec leurs
producteurs de légumes pour la saison
d’été.
Jeudi 7 avril
De 14 h 30 à 18 heures : plusieurs animations
sur le marché du Luth. Auto-réparation
et sensibilisation à l’usage du vélo
comme déplacement en milieu urbain,
customisation de sacs en coton, création de
sacs avec des vêtements usagés, espace
lecture et distribution de sacs en tissu ou en
plastique biodégradable réutilisables.
20 h 15 : projection du film « Demain »,
de Cyril Dion et Mélanie Laurent, suivie
d’une rencontre-débat, au cinéma Jean-
Vigo. Pour se questionner sur les crises
écologiques, économiques et sociales que
le pays traverse. Des initiatives positives et
concrètes, qui fonctionnent déjà, sont mises
en avant dans ce documentaire qui laisse
entrevoir ce que pourrait être le monde
de demain.
Vendredi 8 avril
À partir de
17 heures :
exposition des
œuvres d’élèves de
classes de CE1 et
CE2 réalisées dans
le cadre de l’action
« Recycl’art », à
l’espace Aimé-Césaire.
Suivi d’un
spectacle sur la
thématique du recyclage.
Samedi 9 avril
De 9 heures à 11 heures : opération
« troc graines et plants » aux jardins
familiaux, rue Villebois-Mareuil, pour
échanger des boutures, des graines
et des plants avec des personnes proches
de chez soi. Ouvert à tous.
De 9 h 30 à midi : les jardins partagés
ouvrent leurs portes au public (la Main verte,
rue du Puits-Guyon ; le jardin du Bonheur,
avenue Lucette-Mazalaigue ; Un jardin pour
tous, rue Chevreul ; Les Agnettes côté jardin,
square Frédéric-Chopin ; le jardin partagé de
la rue Georges).
De 14 h 30 à 17 heures : opération
« Un quartier plus propre, plus agréable »
aux Grésillons (voir p. 10).
La récolte
a été bonne
Depuis la mi-février, six points
de collectes de textiles ont été
installés sur la ville. Ils viennent
s’ajouter à celui mis en place
devant le magasin Leader Price,
depuis 2013. Bilan : au bout de
quinze jours, une tonne de
vêtements récoltée. Prometteur !
Ça chauffe…
La première pierre de la
chaufferie biomasse, située rue
des Cabœufs, a été posée jeudi
31 mars. L’hiver prochain,
la structure couvrira 60 % des
besoins du réseau de chauffage
urbain de la ville, via une énergie
renouvelable (le bois). La
chaufferie est composée de deux
chaudières qui affichent une
puissance de 8,5 mégawatts.
Chacune approvisionnera en
chauffage et eau chaude des
milliers de logements et
bâtiments publics. Objectif :
qu’elle supplée à terme la
chaufferie au gaz et à
cogénération du Luth.
Ordures ménagères
Collecte : les lundis, mercredis et
vendredis devant les immeubles ;
les lundis et vendredis devant
les pavillons. Le tri (bacs jaunes)
est collecté partout, tous les
jeudis. Seuls les dépôts en
conteneurs sont collectés.
Les encombrants
La collecte des objets
encombrants s’effectue le
premier mardi de chaque mois,
dès 6 heures du matin, sur
l’ensemble de la ville. On peut
déposer les déchets occasionnels,
notamment les équipements
ménagers usagés : mobiliers,
matelas, cartons, emballages
volumineux d’équipements
ménagers, appareils
électroménagers.
r Prochains passages :
mardi 5 avril et mardi 3 mai.
Renseignements : Gennevilliers
propreté. Tél. 01 40 85 60 10.
AUTOLIB’
… et de 12 !
3Une douzième station Autolib’, située entre le parc commercial des
Chanteraines et Enox, a été mise en service le mois dernier. Ce qui porte
à 71 le nombre d’emplacements sur la ville. À ce jour, 227 Gennevillois ont
souscrit un abonnement annuel à ce service public d’autopartage de voitures
électriques. Deux autres stations sont prévues d’ici 2017 : l’une à proximité
du centre technique municipal, rue du Fossé-Blanc ; l’autre, près de la Maison
du combattant, rue Eugène-Varlin.
36 k AVRIL 2016

JOBS ÉTÉ
18/25 ans
Infos,
offres de jobs,
ateliers...
Venez à la rencontre
de professionnels
MERCREDI 13 AVRIL
Espace Aimé-Césaire
6, avenue du Luth - 92230 Gennevilliers
10h - 12h / 13h30 - 16h30
Accès
Métro ligne13, arrêt « Les Courtilles »
Tramway ligne 1, arrêt « Luth »
Bus ligne 235, arrêt « Luth »

La boxe thaïe demande souplesse,
motricité et technique.
Poings et pieds levés
Depuis plus de 25 ans, le succès de la boxe thaïe
ne se dément pas au sein du Gennevilliers Boxing Club.
Cette saison encore, ils sont 70 adhérents,
dont plusieurs compétiteurs, à perpétuer la tradition
d’une boxe très sportive.
Ça transpire l’effort et la concentration
! Ce mardi soir, au gymnase
Auguste-Delaune, ils sont une quarantaine
de tous les âges à s’entraîner,
encadrés par les éducateurs sportifs
Mustapha et Sofiane et par le responsable
de la section boxe thaïe du Gennevilliers
Boxing Club, Mohamed Bsikri.
Mohamed se souvient des grands
moments du club, au début des années
quatre-vingt-dix, des bons résultats en
compétition, des soirées de gala… Mais,
la boxe thaïe à Gennevilliers ne vit pas que
sur son passé puisque le club compte,
cette saison, 70 adhérents, dont 30
femmes. « C’est grâce à notre expérience,
notre bonne réputation et notre sérieux que
nous continuons à attirer du monde »,
estime Mohamed qui manque même de
créneaux pour répondre à la forte
demande de boxe éducative parmi les
plus jeunes.
Inès Bikoumzen faisait de la danse classique
quand elle était plus jeune. Depuis
deux ans, après avoir découvert la boxe
thaïe au Forum des associations, elle a
enfilé les gants. « J’avais envie de me
défouler, raconte l’étudiante en logistique
et transport, apprendre à me canaliser et
à faire des efforts. C’est un sport que je
trouve beau qui permet d’associer les
poings et les pieds. » Elle se sent bien dans
ce club et s’entraîne assidûment pour
bientôt s’engager en compétition.
Une école de la vie
Le club compte d’ailleurs douze compétiteurs
au niveau national et deux boxeurs
de niveau international : Jahid Bout et
Célestin Mendes. Ce dernier, coaché par
Mohamed Bsikri, est un habitué des deux
« temples » thaïlandais de la boxe : le
Lumpini et le Rajadamnern. Il y a d’ailleurs
boxé le mois dernier et a battu un
adversaire australien par arrêt au second
round. En décembre dernier, l’équipe
minimes-cadets a remporté le championnat
d’Ile-de-France avec Jahid Bout, Elies
Boukachem, Mohamed Tahour et Mohamed
Limi. Demba NDiaye est champion
junior régional. « Nous avons aussi des
jeunes prometteurs, assure Mohamed
Bsikri, dans la catégorie minimes, les deux
cousins Hamza Bout et Naim Oumad, et la
nouvelle recrue, Maeva Chartier. »
Akim Bsikri, le neveu de Mohamed, fait
partie des passionnés. Comme son oncle
qui l’emmenait tout jeune dans les galas
et les grandes réunions de boxe, il a commencé
par la boxe anglaise pour acquérir
les bonnes bases en sachant qu’il passe-
38 k AVRIL 2016

ait à la boxe thaïe. C’est ce qu’il a fait il y
a deux ans. « La boxe thaïe, c’est plus
fluide, on peut donner plus de coups dans
un combat, même si le mélange poingspieds
n’est pas évident à maîtriser ! » Animateur
en centre de loisirs, Akim
s’entraîne presque tous les jours pour
assurer en compétition. « J’aimerais figurer
sur le mur de la salle d’entraînement
parmi les photos des champions. Quand
j’arrêterai la compétition, j’aimerais devenir
coach pour redonner ce qu’on m’a appris. »
Selon Mohamed Bsikri, cette discipline
sportive demande « souplesse, motricité
et technique ». « C’est aussi une école de la
vie, un état d’esprit, où comptent l’écoute et
le respect », ajoute-t-il. Depuis qu’il a participé
à la création du club en 1990, son
enthousiasme n’a pas diminué. Il aimerait
bien organiser un grand gala à la
salle des fêtes. Histoire de montrer que
la boxe thaïe a su trouver dans notre ville
un terrain favorable à son épanouissement.
• Jean-Michel Masqué
d Contact 06 11 31 75 45
et gymnase Auguste-Delaune.
AVRIL 2016 k 39

en avril
DIMANCHE 10 AVRIL
SAMEDI 16 AVRIL
SAMEDI 30 AVRIL
SAMEDI 9 AVRIL
Football
Basket fauteuil
Basket fauteuil
Basket-ball
Gymnase Joliot-Curie
20h : GBC/Escaudain Basket
Basket fauteuil
Gymnase des Grésillons
18h : CVHG/Centre fédéral
Football
Parc des Sévines
16h : CSMG/Voltaire (U 15/1)
16h : CSMG/Vanves Stade (U 15/2)
Stade Lilian-Thuram
16h : Entente sportive gennevilloise/
Neuilly Olympique (U 15)
Futsal
Gymnase Paul-Langevin
16h30 : Gennevilliers Soccer 2/Les
Petits Pains
Parc des Sévines
13h : CSMG /Le Tir ASCBB (U 17/3)
15h : FC Grésillons/Racine Club
15h : ATMF/Salésienne de Paris
Stade Louis-Boury
13h : CSMG/Paris FC 2 (U19/1)
15h : CSMG/Bobigny (seniors 1)
Gymnase des Grésillons
18h : CVHG/Dijon
DIMANCHE 17 AVRIL
Football
Parc des Sévines
13h : CSMG/Sèvres (U 17/3)
Stade Lilian-Thuram
13h : Entente sportive gennevilloise/
Pitray Olier Paris 3 (U 17)
Gymnase des Grésillons
18h : CVHG/Lille
JUDO
Qualifiés « aux France »
Licenciés du Judo ju-jitsu
club gennevillois,
Sherley Dort (cadette,
- 70 kg) et Saïd Nasri
(cadet, - 50 kg),
ont participé aux
qualifications des
championnats de France
le 20 février, à Levallois.
Pour Saïd, la journée a commencé
dès 7h par la pesée, épreuve très
redoutée des compétiteurs concernés
par la perte de poids, car ils étaient
36 à espérer une place sur le podium,
synonyme de qualification aux championnats
de France. En fin d’après-midi,
après six combats, Saïd pouvait savourer
sa victoire pleine de panache dans le
tableau final et sa qualification.
Excellent parcours pour Sherley qui, en
prenant la seconde place de son tournoi,
se qualifie aussi pour les championnats
de France des 23 et 24 avril à Ceyrat
(Puy-de-Dôme).
40 k AVRIL 2016

GRAPPLING
Les enfants aussi…
3Le dojo des Grésillons a accueilli le 20 février dernier une
compétition enfant de grappling, la Kids Cup Grappling
Gennevilliers. 160 enfants de 5 à 15 ans, issus de dix clubs
de toute l’Ile-de-France, ont participé à ce tournoi organisé
par le club gennevillois qui avait mobilisé pour l’occasion
une trentaine de bénévoles. Une belle journée de lutte qui
s’est terminée par des sourires !
MULTISPORT
En préparant l’Euro
3Lors des vacances de printemps (du 16 avril au 1 er mai),
les animations sportives municipales se dérouleront
dans les gymnases des Grésillons et Anatole-France, du
lundi au vendredi, de 14h à 18h. Aux Grésillons, les
GYMNASTIQUE RYTHMIQUE
De plus en plus
impressionnant !
SHORINJI KEMPO
Dans le sillage
de José Gimenez
3Les champions de France 2016 de
shorinji kempo sont liés au club de
Gennevilliers puisqu’il s’agit de Julien
Delord, l’actuel professeur de cet art
martial, et de Tony Bouts, qui l’avait
précédé. Ils ont été tous les deux
formés par José Gimenez, disciple de
maître Aosaka, qui a importé le
ateliers, jeux et tournois sportifs seront multisports et
handisports.
Pour anticiper sur l’Euro de football, qui se déroule en
France en juin, le gymnase Anatole-France proposera une
« Planète Foot Euro » évidemment centrée sur des activités
footballistiques.
r Informations : 01 40 85 65 70.
3Encore de brillants résultats pour Gennevilliers GR lors
du dernier championnat national avec une championne
de France (Laetitia Gonzales, en UForever), deux vice-championnes
de France (Anissa Kharkhouch, en Excellence
13-14 ans et Laure Cingal, en National 11-13 ans) et une
médaillée de bronze (Cerise Mozet, en Excellence 11-12
ans).
Ces résultats permettent à ces jeunes filles de monter de
niveau la saison prochaine, en catégorie Nationale B… que
le club n’avait jamais atteint. Gennevilliers GR se prépare
aux compétitions par équipe où le club engage, ce mois-ci,
22 équipes, soit 116 gymnastes. Très impressionnant !
shorinji kempo en France au début
des années soixante-dix.
Lors de ces championnats de France,
Stéphane Bentifraouine, l’assistant de
Julien Delord, a conquis son titre de 3 e
dan. Deux nouveaux adhérents,
Nathalie et David Dartois, ont bien
figuré lors de la compétition EMBU qui
sont des enchaînements de combats
pour évaluer son niveau.
r Gymnase Gustave-Caillebotte,
lundi (18 h 30-20h) pour les enfants,
mercredi (20h-22h) pour les adultes.
Deux premiers cours offerts.
RUNNING
À pied ou à vélo
3Ils couraient déjà, puis ils ont
voulu le faire en groupe.
Une dizaine de Gennevillois, emmenés
notamment par l’adjoint au
maire Grégory Boulord, ont créé
récemment une association run and
bike, Gennevilliers Running ou Run
Gen, pour favoriser la pratique
du sport loisir, course à pied ou vélo,
et s’engager ensemble dans des
courses officielles.
Tous les dimanches, à 10 heures
pile, devant la SPA (face au parc des
Chanteraines), le groupe se réunit
pour une grande boucle dans le parc.
L’association pourrait aussi
accueillir un groupe de marche.
Mais son grand projet est d’organiser
un 10 km à Gennevilliers,
comme cela s’est fait jadis.
d Contacts 06 50 12 50 19
et sur Facebook.
AVRIL 2016 k 41

Pauline Kergomard
Berthe Morisot
Louise Michel
Lucie Aubrac
42 k AVRIL 2016

Au féminin singulier
L’association Elles ouvrent la porte a mené un
important travail avec les enfants des écoles autour
des quatre femmes qui ont donné leur nom à une
école gennevilloise. Retour sur des vies admirables.
Refaire l’histoire de Gennevilliers
du côté des femmes. C’est avec
cette idée en tête que Ginette
Francequin, militante féministe depuis
des décennies et membre de l’association
Elles ouvrent la porte, a organisé en 2013
une déambulation contée dans les rues
des Grésillons portant des noms de
femmes, entre l’école Louise-Michel et
l’école Berthe-Morisot. L’idée a poursuivi
son chemin jusqu’à devenir en mars dernier
« Femmes d’exception pour l’éducation
», une exposition et une série de
quatre fascicules, rédigés par Ginette et
illustrés par Ghislaine
Valadou, avec des dessins
d’enfants des différentes
écoles. À
l’honneur, les quatre
femmes qui ont donné
leur nom à une école
gennevilloise : Pauline
Kergomard, Berthe
Morisot, Louise Michel
et Lucie Aubrac. Qui
sont-elles et pourquoi
notre ville a-t-elle tenu
à leur rendre ainsi
hommage ?
Pauline
Kergomard
Waldeck L’Huillier est
maire de Gennevilliers
lorsque l’école Pauline-Kergomard
(1838-
1925) est inaugurée en
septembre 1970.
« Pauline Kergomard, explique-t-il dans
son discours d’inauguration, fut cette
femme remarquable qui a tracé les grandes
lignes de l’école moderne et qui, aujourd’hui
encore, président à l’organisation de nos
écoles maternelles. La première, elle a préconisé
le jeu non pas comme une détente,
mais comme une forme essentielle de
l’activité enfantine. » Institutrice à 18 ans,
Pauline Kergomard prépare pendant une
vingtaine d’années son Éducation nouvelle
des maternelles. Ce sont les fondements
de l’école maternelle à la française
favorisant le « développement naturel »
de l’enfant. Elle est nommée inspectrice
générale des écoles maternelles en 1881
Berthe Morisot. cache-cache,1873.
par Jules Ferry, ministre de l’Instruction
publique. Elle publie sa méthode d’enseignement
et participe à la rédaction du
Nouveau dictionnaire pédagogique.
Berthe Morisot
À la rentrée 1974, c’est Berthe Morisot
(1841-1895) qui donne son nom à une
école. « Nous avons donné à cette école
maternelle le nom de Berthe Morisot,
indique le maire Lucien Lanternier, parce
que 1974 est l’année du centième anniversaire
de cette révolution dans les arts que
marque l’impressionnisme et que Berthe
Morisot fut une jeune femme qui, comme
peintre, prit une part active dans l’éclosion
de cette nouvelle façon de peindre. Parce
qu’aussi Berthe Morisot fut élève, modèle,
amie et compagne de lutte, puis belle-sœur
d’Édouard Manet. Parce qu’encore, Berthe
Morisot fut pour toutes ces raisons liée à la
famille Manet et donc à la bourgade champêtre
de Gennevilliers dont Clément Manet
fut le maire. »
Le maire de 1974 n’oublie pas non plus
de saluer en Berthe Morisot « une femme
passionnée, vivante, travailleuse. » N’oublions
pas que Berthe Morisot a peint
aussi plusieurs tableaux de Gennevilliers
vers 1875.
Louise Michel
Institutrice et écrivain, communarde et
révolutionnaire, déportée en Nouvelle-
Calédonie, figure légendaire du mouvement
ouvrier, Louise Michel (1830-1905)
donne son nom à une école gennevilloise
en septembre 2005 à l’occasion du centenaire
de sa mort. Le maire, Jacques
Bourgoin, explique ainsi le choix du
conseil municipal : « Libre, militante, travailleuse
acharnée, Louise Michel a combattu
sans relâche pour l’émancipation des
consciences. Quelle personnalité pouvait
mieux incarner ces combats pour l’instruction
de tous et pour l’émancipation des
femmes ? » Difficile de résumer la longue
vie militante et aventureuse de Louise
Michel. « Sa vie, écrit Ginette Francequin,
est un exemple de lutte sans compromission
avec les règles d’une république bourgeoise.
»
Lucie Aubrac
Lucie (1912-2007) et Raymond
Aubrac (1914-2012) sont rarement
séparés, dans leur vie
comme dans leur action. Le
nom du couple légendaire a
été donné au nouveau groupe
scolaire de l’écoquartier à la
rentrée 2014. Pour justifier ce
choix, le conseil municipal
rappelle leurs qualités de
« résistants à l’occupation et au
régime de Vichy, ardents défenseurs
des valeurs de solidarité,
de liberté et de démocratie. »
Concernant Lucie, on n’oubliera
pas les stratagèmes
dont elle usa pour faire libérer
plusieurs fois son mari des
prisons de la Gestapo. Pendant
cette période de l’occupation
et de la résistance, les
époux Aubrac se lient à Marie-
Louise et Waldeck L’Huillier, maire de
Gennevilliers à partir de 1945. Ce qui
explique aussi ce qui lie Lucie Aubrac à
notre ville.
• Jean-Michel Masqué
Septembre 1970
Pauline Kergomard
est la première femme
à donner son nom
à une école gennevilloise.
AVRIL 2016 k 43

Civique
Rendre service
Depuis 2010, les jeunes de 16 à 25 ans peuvent effectuer
un service civique : un engagement volontaire dans
des domaines aussi divers que l’humanitaire, la culture
ou le sport.
Le service civique peut durer de six à douze mois.
85
000. C’est le nombre de
jeunes qui se sont engagés
dans un service civique
depuis sa création. Condition : posséder
la nationalité française, celle d’un
État membre de l’Union européenne ou
justifier d’un séjour régulier en France
depuis plus d’un an. Ce service peut
s’effectuer auprès d’associations, de
collectivités territoriales, d’administrations
ou d’établissements publics, sur
une période de six à douze mois, en
France ou à l’étranger, pour une mission
d’au moins 24 heures par semaine.
Cet engagement, indemnisé 573 euros
nets par mois et sans condition de
diplôme, n’est pas incompatible avec la
poursuite de ses études ou un emploi à
temps partiel. Les jeunes allocataires
du RSA, ou titulaires d’une bourse de
l’enseignement supérieur au titre du
cinquième échelon ou au-delà, peuvent
se voir allouer une majoration d’indemnité
de 106,38 euros par mois.
Neuf grands domaines de missions sont
proposés aux volontaires : la solidarité ;
la culture et les loisirs ; l’éducation pour
tous ; l’environnement ; l’intervention
d’urgence en cas de crise ; la mémoire
et la citoyenneté ; la santé ; le sport ;
le développement international et l’action
humanitaire.
Dans le feu de l’action
Suite aux attentats de janvier 2015 et à
la demande des autorités, la brigade de
sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) a
souhaité développer son offre d’accueil
des volontaires du service civique. L’objectif
est de pouvoir accompagner 350
jeunes en 2016. Conditions : être âgé
entre 18 et 25 ans et n’avoir aucun antécédent
judiciaire. Les missions proposées
sont le secours aux personnes et
des actions de soutien et de sensibilisation
à la sécurité civile et aux risques
d’accidents domestiques. Modalités : un
contrat de 10 mois non renouvelable,
une garde de 24 heures par semaine,
une formation aux premiers secours en
équipe et une rétribution financière de
470 euros par mois. Actuellement, deux
Gennevillois effectuent cet engagement
au sein de la caserne de sapeurs-pompiers
de la ville. • F. A.
Plus de renseignements sur le site
www.service-civique.gouv.fr ou au 36 39.
La section recrutement de la BSPP est joignable
par téléphone au 01 47 54 66 95 ou sur le site
www.anacapp.org
ÉTAT CIVIL
Du 16 février au 15 mars
NAISSANCES
AGUIDA Maya – AISSI Isamael –
BARDOU Lana – BEHAZ Razane –
BENAMAR Malak – BILLOT Aubin
– BOUFOUS Ines – BOULHADA
Adam – BOUTAHAR Amir –
BOUTAJAR Zakaria – CHALLIGUI
Mia – CHENG Mélodie – CHNEITE
Ayah – CHUMPITAZI GRANDAZZI
Donovan – DANSO Sékou-Omar
– DINALLE Hayleen – DJABER
Sohane – DJEZZAR Anas –
DOUMBIA Soumayya – ESTERA
Inayah – GIES Tina – HACHEM
Khadija – HAJJI Yasmine –
JAMES Malo – KOUBAA Soultan
– LAINEY Ylanna – LIN Olivia
– MAHAMDOU MGOMRI Aidan
– MUSTAFA Méissane – NAÏT-
TAGER Ilian – PADELLEC Wael –
PAGBÉ NDOUGA Yanis – ROBERT
Andy – SANDOZ Eugène –
SANTOS Filipo – SLAMA Yessine –
SOUMARÉ Mahdi – TOURE Diadié
– TRAORE Nalyma – VALENCIA
Sébastien – ZANNOU Anissa –
ZEMOUR Souheyl.
MARIAGE
HINI Nabil et BERQOUCH Karima.
DÉCÈS
ANDRIEUX Pierre – LANDAU
(veuve FRANCK) Esther –
LAVOREL René – MAZET (veuve
BEAUVAIS) Simone – MONTANI
(veuve SILLON) Umbertina
– NEZONDÉ Gilberte – SEITÉ
Pauline – AGBODJAN Akouété
– ARNAULT (veuve PELLARD)
Raymonde – COURTAIS (épouse
GOUDEY) Josiane – DUSSOUL
Robert – LOUMASSINE Louiza
– MERLIN Serge – OUAMI Ali –
PLESSIS Janine – SAINT-AMAND
(veuve SABLÉ) Evelyne – THOREZ
Sylvie.
AVRIL 2016 k 45

à Cliquer
www.ville-gennevilliers.fr Rechercher OK
t
La photothèque
Les Rêv’olutions de Monsieur carnaval du 28 mai prochain
sont en préparation à la halle des Grésillons située au 41, avenue
des Grésillons. Retrouvez régulièrement toutes les photos de l’atelier.
Tanka
est arrivé sur
la télé locale
Avec son humour tantôt
noir, tantôt trash, très
souvent ironique,
il manie la langue
et les mots avec
brio pour détailler
avec délice les rites
et l’actualité de
Gennevilliers et de ses
habitants.
t
Bienvenue au Repair Café
Au 6, avenue du Luth, on répare toutes sortes de choses.
On donne une seconde vie aux objets en mauvais état que l’on a chez soi.
La corde
à sauter
version
sportive
Le Double Dutch
demande vitesse,
coordination et
esprit d’équipe.
Saut, rondade, saut
de mouton et grand
écart, on découvre
les figures avec le
Gennevillois Jump
Rope entraîné par
Steven Rassavong.
t
Les encombrants,
c’est une fois par mois
Attention changement du jour de collecte
La déchèterie
est ouverte
tous les jours
Gratuit pour les particuliers !
Du lundi au vendredi, de 14 h à 18 h 30
le samedi, de 9 h à 18 h 30
le dimanche, de 9 h à 12 h 30
Déchèterie :
01 46 17 01 60
SYELOM
93, rue des Cabœufs
mardi 5 avril
mardi 3 mai
mardi 7 juin
mardi 5 juillet
mardi 2 août
mardi 6 septembre
mardi 4 octobre
mardi 1 er novembre
mardi 6 décembre
Avant
6 heures,
sur le trottoir,
sans gêner
le passage
des piétons
Encombrants
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46 k AVRIL 2016

Les groupes du conseil municipal
s’expriment…
Les contributions publiées dans ces pages
n’engagent pas la rédaction de Gennevilliers Magazine
d Isabelle
Massard
FRONT DE GAUCHE ET CITOYEN-NES (PCF-PG-FASE)
Des moyens
pour les associations !
La vie associative de Gennevilliers est riche de nombreuses
initiatives menées dans des domaines variés.
Cette vitalité participe de la dynamique citoyenne de notre
ville.
Elle constitue une chance pour relever le défi du mieux vivre ensemble.
Elle offre à chacun l’opportunité de s’engager dans le mouvement associatif.
Pour faire en sorte que la vie associative puisse continuer de déployer
ses initiatives, la Ville a décidé de maintenir son enveloppe budgétaire
au même niveau.
Ainsi, Gennevilliers ne fait pas comme de nombreuses villes qui sabrent
dans les aides aux associations.
Ce choix constitue une véritable volonté politique au moment où la Ville
doit faire face à une réduction des moyens de l’État votée par les députés :
depuis 2011, les pertes cumulées des dotations s’élèvent à 23 millions d’€.
À cela s’ajoutent les baisses dramatiquement historiques de l’État dans
le domaine de la politique de la ville avec un recul de 17 % des crédits l’an
passé. Certaines associations ont perdu 30 % de leur recette de l’État. Ces
baisses devraient continuer l’an prochain.
Il ne suffit pas d’invoquer de grands principes républicains comme le font
gouvernement et députés et supprimer, dans le même temps, les moyens
permettant de faire vivre concrètement la citoyenneté, seule à même de
donner chair et vie à ces idéaux.
La ville a besoin du dynamisme de la vie associative et de ses bénévoles.
Elle se bat pour que vive cette énergie citoyenne sans qui la commune
n’aurait pas le même rayonnement ni efficacité qu’on lui reconnaît. Merci
à tous les bénévoles.
groupefdg@ville-gennevilliers.fr
d Laurence
Lenoir
groupe socialiste
Deux ans d’action
au service des Gennevillois
Nous sommes huit socialistes, élus depuis deux ans
sur la liste Union des Gennevillois avec Patrice Leclerc.
Nous participons avec enthousiasme à ce projet collectif
passionnant.
Environnement, démocratie locale, vie des quartiers, jumelages,
solidarité internationale, handicap, ouverture des marchés publics
à l’économie sociale et solidaire, espaces verts et fleurissement,
séjours de vacances, commissions de sécurité, épicerie sociale…
autant de sujets qui nous tiennent à cœur et pour lesquels nous ne
ménageons pas nos efforts. Au quotidien dans l’exercice de notre
mandat, nous continuons à nous investir dans les associations, à
être à l’écoute des habitants et de vos attentes.
La majorité municipale est composée de forces politiques distinctes,
c’est pourquoi nous avons parfois des prises de position différentes.
Mais nous n’oublions pas ce qui nous rassemble, et c’est le plus
important : l’intérêt des Gennevillois et le programme ambitieux
pour lequel nous avons été élus.
Il nous semble nécessaire de revenir régulièrement devant vous
pour rendre compte de nos actions, de nos prises de position, mais
aussi des difficultés que nous rencontrons parfois.
Nous vous invitons à venir échanger avec nous lors une réunion
publique ouverte à tous, jeudi 14 avril, à partir de 19 h 30, à la Ferme
de l’horloge.
Vos élus socialistes : Laurence Lenoir, Laurent Noël, Karine Chalah,
Daniel Berder, Maria-Blanca Fernandez, Christophe Bernier, Morgane
Comellec-Badsi, Jacques Briffault.
groupe.socialiste@ville-gennevilliers.fr ; 01 40 85 63 56.
d Délia
Toumi
GENNEVILLIERS éCOLOGIE
Faire la ville
Les villes se construisent sous la pression du besoin impérieux
de logements. Elles en oublient trop souvent d’anticiper
le « vivre ensemble ». Les réserves foncières sont
dégagées et l’habitat « pousse » évidemment selon des paramètres de
progrès, comme les marqueurs écologiques.
Mais construire de l’habitat ne suffit pas pour faire de la ville, et l’urbanisme
n’a pas pour fonction d’arriver ensuite, comme mode de correction. En
concevant nos villes dans cette chronologie, on relègue au second plan ce
qui fonde le travail sur les relations sociales à travers l’espace urbain.
À Gennevilliers, on relie désormais physiquement les nouveaux programmes
au reste de la ville. On tente de ne pas en faire de nouvelles entités auto-
nomes. Mais, quand on répond aux nécessités de circulation, c’est l’automobile
qui prévaut, privilégiant la route à la rue, et la danse frénétique de ses
ronds-points. Comment ensuite penser le flux des piétons tellement nécessaire
à la vivacité des rencontres quotidiennes et aux petits commerces ?
Le partage doit s’améliorer avec des modes de déplacements doux, continus,
sans ruptures, et la création de traversées de programmes architecturaux.
En fait, on s’attelle plutôt à la protection des espaces par crainte qu’ils soient
confisqués par des groupes considérés comme nuisibles. On privatise en
clôturant les immeubles, on « stérilise » ce qui reste public. Ça ne peut pas
être la réponse à la complexité des rapports sociaux dans l’espace urbain.
On ne peut plus seulement ériger des grilles pour barricader les immeubles
face à « ceux de l’extérieur » qu’on ne pourra donc plus rencontrer. On ne
peut plus envisager la ville comme une succession de micro-territoires isolés.
Ce regard va à l’encontre de l’appropriation collective de l’espace public.
Il faut changer de paradigme, pour que la rencontre, même complexe, soit
le point de départ de notre réflexion. Ainsi, « faire de la ville » dans notre
territoire gennevillois qui reste à échelle humaine, est une des pistes du
« vivre ensemble ».
AVRIL 2016 k 47

d Sonia
Blanc
UNION DES GENNEVILLOIS
L’égalité homme/femme :
un processus toujours en marche
Au IV e siècle avant notre ère, le philosophe Platon affirmait
que « L’homme et la femme pour être bons ont besoin des
mêmes choses : Savoir, justice et sagesse. »
Pourtant, durant des siècles, sous des sociétés patriarcales,
les femmes ont été reléguées à leurs fonctions ménagères et reproductrices.
En 2016, les différentes mesures prises en vue d’établir une réelle égalité
entre les hommes et les femmes ont permis de réduire certaines disparités.
Toutefois, les différences en matière de conditions de vie, de qualification et
de situation familiale persistent, voire s’accentuent.
L’existence même d’une délégation ministérielle des droits des femmes
atteste du travail encore nécessaire pour une véritable égalité entre les sexes.
Les études réalisées démontrent que ces disparités résultent du regard
porté par la société sur le sexe dit faible.
Il n’est donc pas inutile de rappeler qu’au-delà des différences physiques et
biologiques, l’homme comme la femme partagent le même patrimoine génétique.
D’ailleurs, de nombreuses femmes ont accompli bien des choses,
même si l’Histoire ne leur a pas rendu l’honneur qui leur était dû, comme
leurs contemporains qui ont préféré passer sous silence leurs succès. Il
nous appartient, ensemble, de réparer cette injustice en commençant par
œuvrer pour une véritable égalité homme/femme. Enfin, pour citer Gandhi :
« Homme et femme, aucun d’eux ne peut vivre sans l’aide indispensable de
l’autre », « Homme et femme, chacun est complémentaire de l’autre » (in Tous
les hommes sont frères). Chacun a sa place et un rôle à jouer dans la société !
Les membres du groupe Union des Gennevillois-e-s sont solidaires des
actions menées quotidiennement par les associations et les habitants gennevillois
pour promouvoir le respect et l’égalité des êtres humains : hommes/
femmes, nationaux/étrangers… Parce que nous appartenons tous à la communauté
humaine et luttons chaque jour pour nous assurer un meilleur
lendemain.
d Nasser
Lajili
Pour une ville unie au service de tous
Un gouvernement à l’attaque
contre les droits des travailleurs
Jusqu’où vont-ils aller ? Le projet de loi dit El Khomri, en
réalité imposé par Valls, Macron et Hollande, est une attaque
frontale contre tous les travailleurs, actuels et futurs, c’està-dire
contre la France, et c’est la goutte d’eau qui fait déborder
le vase pourtant déjà bien rempli de reniements depuis 2012.
Comment croire qu’on crée des emplois en facilitant les licenciements ? Ou
en augmentant la durée du travail de ceux qui en ont déjà un ? Ou en payant
les heures supplémentaires 15 % de moins qu’actuellement ?
Et le gouvernement veut aussi réduire les indemnités de chômage !
Ce projet de loi est dans la continuité et l’amplification de tous les mauvais
coups perpétrés sous Sarkozy. Et cela empire depuis l’élection de Hollande :
- prolongation de l’état d’urgence,
- répression contre les salariés Goodyear, Air France, des militants écologistes,
- projet de révision de la Constitution pour banaliser l’état d’urgence,
- projet de constitutionnalisation de la déchéance de nationalité,
- recrudescence et justification des contrôles « au faciès ».
C’est à croire que le but de ce gouvernement est de dégager le terrain pour
que l’alternance prévue en 2017 permette à la droite d’aller encore plus loin
dans la dégradation sociale !
Si on veut éviter cela, face à cette agression, l’heure est plus que jamais à la
mobilisation pour nous défendre collectivement et obliger ce gouvernement
socialiste qui trahit son électorat à reculer.
Notre groupe Pour une ville unie au service de tous vous invite à nous
rejoindre pour apporter vos réflexions et vos idées, pour améliorer notre
quotidien ensemble, pour une dynamique citoyenne.
Vous pouvez joindre nos élu(e)s par courriel :
Nasser Lajili : abdelnasser.lajili@ville-gennevilliers.fr
Claire Fiquet : claire.fiquet@ville-gennevilliers.fr
Ahcen Meharga : ahcen.meharga@ville-gennevilliers.fr
d Jacqueline
Marichez-
Cléro
Les républicains - divers droite
Vidéo-protection,
pas seulement qu’aux Agnettes
Le mois dernier, l’équipe municipale, pressée par la
demande populaire longtemps niée par les élus de la
majorité, a organisé une soirée sur le thème de la sécurité
aux Agnettes. Je constate qu’enfin, après des années
d’hésitation, la mairie se décide à engager ce qui est une évidence pour
beaucoup d’entre nous : installer au plus vite des caméras de vidéoprotection
sur le quartier en proie à une délinquance violente en hausse.
Mais là encore, certains élus n’ont pu s’empêcher de contester ce choix
dont l’efficacité est depuis longtemps confirmée chez nous (voir les
résultats au Luth depuis la mise en place des caméras). Chez nous et
sur d’autres communes quelle que soit la couleur politique de la mairie.
Il a fallu toute la colère des habitants pour que ceux qui rêvent encore à
des solutions irréalistes finissent par se taire et laissent la place à des
propositions concrètes et efficaces. Combien d’années aura-t-il fallu
attendre pour en arriver là ? Combien de voitures brûlées, de familles
effondrées par la perte d’un bien si difficile à financer et si utile au quotidien
? Combien de travailleurs désemparés par la destruction d’un outil
de travail si précieux ? Mais pour la suite, combien d’années faudra-t-il
encore à notre équipe municipale majoritaire pour comprendre que cette
situation n’est le fait que de quelques jeunes désœuvrés qui n’ont pas
conscience de la chance d’être habitant d’une ville comme Gennevilliers ?
Il est grand temps, pour le bonheur de tous, de faire en sorte que ces
quelques perturbateurs n’aient plus leur place dans notre cité et aillent
voir ailleurs s’il y fait mieux vivre… Les gens honnêtes et travailleurs qui
composent notre population ne doivent plus souffrir de l’égarement d’une
si faible minorité d’oisifs irresponsables. Il est quand même anormal
que ce langage de bon sens n’imprègne pas davantage la politique communale
au quotidien…
Rejoignez-nous sur jacqueline.clero@wanadoo.fr
d Brice
Nkonda
Indépendants et Démocrates de Gennevilliers
La Région dit stop à la
concentration du logement social
« Le maire communiste de Gennevilliers, Patrice Leclerc, se
désespère de voir les financeurs du logement social se dérober
les uns après les autres à ses demandes », telle est l’amorce
d’un récent article du Monde. Dans cet article, il est indiqué
que le Conseil régional d’Ile-de-France va supprimer ses subventions au
logement très social (PLAI) dans les communes qui ont déjà plus de 30 % de
HLM. Après l’État et le Département, la Région a effectivement pris la décision
de ne plus financer l’accumulation excessive de logements sociaux.
Pour autant, il ne s’agit pas d’une dérobade mais d’un choix politique assumé
qui part de l’idée que concentrer les familles en difficulté dans un même
endroit n’est pas la meilleure façon de les aider. Cette concentration couplée
à l’absence d’emplois étaient et restent deux facteurs majeurs du décrochage
économique et social de certains de nos quartiers. À Gennevilliers, les
chiffres parlent : 66 % de logements sociaux, 18 % de chômage (et bien plus
chez les jeunes). La situation peut changer, elle doit s’améliorer.
Dès l’an 2000, la loi SRU, mise en œuvre sous l’impulsion de Jean-Louis
Borloo, a permis de construire des logements sociaux dans les ghettos dits
« de riches », ce qui était nécessaire. À l’inverse, il est légitime de mettre en
lumière les villes ayant trop de HLM, et de prévenir leurs excès en plafonnant
les financements. Tout abus de logements sociaux nuit gravement à la mixité
sociale, celle qui améliore le niveau de nos écoles, offre plus de perspectives
d’insertion aux jeunes, et tire les habitants vers le haut. Nous avons besoin
de cette mixité-là.
Enfin, en choisissant de pérenniser le budget PLAI établi lors de la précédente
mandature PS, la Région affiche clairement son souhait de flécher les
subventions pour la construction de nouveaux logements très sociaux vers
les villes qui n’ont pas encore atteint leur quota SRU de 25 %. Cela montre
bien qu’il ne s’agit pas d’une opposition au logement social en tant que tel,
mais d’une réelle volonté de rééquilibrage territorial de son implantation.
Contact : brice.nkonda@iledefrance.fr
48 k AVRIL 2016

les Pharmacies
de garde
monpharmacien-idf.fr
Dimanche 10 avril
Lacombe 8 place Jules-Guesde.
Dimanche 17 avril
Lebeau 22 boulevard Gallieni
92390 Villeneuve-la-Garenne.
Dimanche 24 avril
Ndika 69 avenue Jean-Moulin
92390 Villeneuve-la-Garenne.
Dimanche 1 er mai
Motaouakkil centre commercial
du Luth, 8 avenue du Luth.
Jeudi 5 mai (Ascension)
Nizard 21 rue Félicie.
LES Urgences
Sapeurs-pompiers 18
Service médical d’urgence 15
Samu social (numéro gratuit) 115
Commissariat
de police 01 40 85 14 31
Gendarmerie nationale 01 42 42 02 42
SOS médecins 92 01 47 07 77 77
CMS - Permanence médicale 15
de 20h à minuit, du lundi au samedi et
de 9h à 13h, les dimanches et jours
fériés
SOS 92 (garde et
urgences médicales) 01 46 03 77 44
Centre de consultations chirurgicales
des Grésillons sans rendez-vous
du lundi au samedi
de 9 h à 20 h 01 46 88 33 33
Centre antipoison 01 40 05 48 48
SOS suicide 01 40 50 34 34
Secours adolescents
suicidaires 01 44 75 54 54
Allô Enfance maltraitée (24h/24) 119
Écoute Enfance 92
(8h30/23h) 0800 00 92 92
Urgences dentaires 01 47 78 78 34
Femmes victimes de violences 92
(de 9h30 à 17h30) 01 47 91 48 44
Violences conjugales femmes info
services
(de 7h30 à 23h30) 39 19
EDF (urgence/dépannage) 0810 33 30 92
GDF (urgence/dépannage) 0800 47 33 33
SOS vétérinaires 01 47 45 51 00
Vétérinaires à domicile 01 47 46 09 09
(24h/24)
Fichier canin (identification) 01 49 37 54 54
SPA 01 47 98 57 40
mairie de gennevilliers
01 40 85 66 66
les services de santé
Centres municipaux
de santé
3, rue de la Paix 01 40 85 66 50
80, avenue Chandon 01 40 85 48 20
Centre de planification
et d’éducation familiale
66, rue Pierre-Timbaud 01 40 85 66 83
Espace santé-jeunes
66, rue Pierre-Timbaud 01 40 85 67 62
CDAG
Centre de dépistage
anonyme et gratuit 01 40 85 48 20
Consultation médico
psychologique 01 41 47 94 80
Vie libre 06 75 99 67 15
Drogues info service 0800 23 13 13
Centre Magellan
(cure ambulatoire
en alcoologie) 01 41 21 05 63
Sequanaciat
(accueil, soins
aux toxicomanes) 01 47 99 97 16
Siadpa (Service infirmier
d’aide à domicile pour
personnes âgées) 01 40 85 65 75
Hôpital Louis-Mourier 01 47 60 61 62
Hôpital Beaujon 01 40 87 50 00
Hôpital Max-Fourestier 01 47 69 65 65
Hôpital St-Jean 01 40 80 66 66
Centre médical Chandon 01 47 98 79 35
Les impôts
Centre des finances
publiques et trésorerie
principale (1 e étage) 01 47 99 58 47
Impôts des entreprises
(4 e étage) 01 40 85 43 00
Les Marchés
Une centaine de commerçants à votre
service, cinq fois par semaine, de 8 h à
13 h.
aux Grésillons
39, avenue des Grésillons,
> mercredis et samedis.
au Village
62, rue Pierre-Timbaud.
> mardis, vendredis
et dimanches.
au mini-marché du Luth
parking du centre commercial,
> lundis et jeudis de 15 h à 19 h.
numéros utiles
Passeport, carte d’identité
(affaires civiles, rez de chaussée)
01 40 85 60 90
Naissances, mariages, décès
(affaires civiles) 01 40 85 60 90
Aide au logement (5 e étage)
01 40 85 62 76
Permis de construire (15 e étage)
01 40 85 63 84
Centres de loisirs maternels (7 e étage)
01 40 85 64 47
Centres de loisirs primaires (7 e étage)
01 40 85 65 37
Vacances 4-17 ans (7 e étage)
01 40 85 65 46
Club ado (8 e étage)
01 40 85 65 58
Jeunesse (8 e étage)
01 40 85 65 59
Conseil local de la jeunesse
(Espace Mandela - 20, av. Chandon)
01 40 85 49 94
Affaires scolaires (9 e étage)
01 40 85 64 25
Activités sportives (8 e étage)
01 40 85 65 70
Action sociale
(rez-de-chaussée, CCAS)
01 40 85 65 96
Action sociale autonomie
(rez-de-chaussée)
01 40 85 65 97
Coordination gérontologique
01 40 85 68 68
Quotient familial,
inscriptions scolaires
(démarcherie)
01 40 85 62 52
Vaccinations gratuites
01 40 85 67 70
Maison des sportifs
01 41 21 22 60
Pôle emploi
01 41 47 22 40
Plie (Plan local pour l’insertion
et l’emploi)
01 40 85 66 04
Boutique Club emploi
01 40 85 67 80
Mission locale
01 41 21 40 20
Circonscription vie sociale
assistantes sociales 01 41 21 14 50
Maison du tourisme
Otsi 01 40 85 48 11
OML 01 40 85 48 12
Déchèterie
93, rue des Cabœufs 01 46 17 01 60
ASVP (agents de l’environnement
/surveillance de la voie publique)
0 805 010 300
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Pour écrire aux élus par courrier électronique, taper en minuscules et sans espace prénom.nom@ville-gennevilliers.fr
Patrice Leclerc
Maire de Gennevilliers
l Coordination pôle éducatif
l Politique de la Ville
Tél. 01 40 85 62 23
Anne-Laure
Perez
Référente écoquartier
l urbanisme l aménagement
l action foncière
l enfance l centres de loisirs
l grands travaux
1 e adjointe Tél. 01 40 85 62 30
2 e adjoint
Marc Hourson
OPH l communication
l développement économique
l relations publiques l fêtes
et cérémonies l commerces
et marchés l tourisme
Tél. 01 40 85 62 33
Yasmina Attaf
Référente centre-ville et
Chandon-Brenu-Sévines
l petite enfance l culture
Tél. 01 40 85 62 31
Mohamed Grichi
Développement du sport
l relations associations sportives
Tél. 01 40 85 62 30
3 e adjointe 4 e adjoint 5 e adjointe
6 e adjoint
9 e adjointe
12 e adjoint
Olivier Mériot
Finances et budget l quotidienneté
l élections l voirie assainissement
l services techniques l relations
aux copropriétés l affaires civiles
l vacances familiales l propriétés
communales l infrastructures
et bâtiments l affaires générales
Tél. 01 40 85 62 32
Alexandra
D’Alcantara
Jeunesse l préadolescence
Tél. 01 40 85 62 32
Grégory Boulord
Social l solidarité
l économie sociale et solidaire
Tél. 01 40 85 62 32
Zineb Zouaoui
Référente pour le quartier
du Luth l Santé l pôle santé
Tél. 01 40 85 62 31
7 e adjointe 8 e adjoint
10 e adjoint
13 e adjointe
Laurent Noël
Référent pour le quartier
des Chevrins l démocratie
l coordination pôle démocratie
participative
l conseil économique local
l gens du voyage
Tél. 01 40 85 63 56
Carole Lafon
Référente pour le quartier
du Village l logement l résorption
du logement insalubre l politique
de l’habitat l fonds de solidarité
pour le logement
Tél. 01 40 85 62 37
11 e adjointe
14 e adjoint
Laurence Lenoir
Environnement l développement
durable l espaces verts
l circulations douces
l installations classées
l handicap et accessibilité
Tél. 01 40 85 63 56
Richard Merra
Enseignement maternel
l élémentaire l relations collèges
et université l plan de réussite
éducative
Tél. 01 40 85 62 33
Isabelle Massard
Prévention l sécurité
l vie associative l ASVP
Tél. 01 40 85 62 33
Philippe Clochette
Référent pour le quartier des
Agnettes l personnel communal
l restauration l politique
en direction des retraités
l commission d’appels d’offres
Tél. 01 40 85 62 31
Missions spécifiques
Jacques Bourgoin n Tél. 01 40 85 62 23
Relations avec le conseil départemental
et la région l lycée Galilée
Roland Muzeau n Tél. 01 40 85 62 30
Semag l relation à la Métropole
Véronique Desmettre-Borel
Anciens combattants, mémoire
et maisons de retraitre
Maria-Blanca Fernandez
épicerie sociale
Christophe Bernier
Projet sur les questions d’autisme
Mehdi Tadjouri
Relations aux artistes gennevillois
Jacques Briffault
Installations classées et commission
communale de sécurité
Conseillers municipaux délégués
Karine Chalah Centres de vacances
4-17 ans
Daniel Berder Relations
internationales et mission appels
d’offres ESS
Chaouki Abssi n Tél. 01 40 85 62 31
Développement de l'emploi et insertion
professionnelle des jeunes l relations
entreprises d’insertion
Sofia Manseri n Tél. 01 40 85 62 30
Féminisme l lutte contre les
discriminations l éducation à l’égalité
Eloi Simon
Conseil consultatif des services publics
conseillers départementaux
Elsa Faucillon
Gabriel Massou
Canton de Gennevilliers - Villeneuve-la-Garenne
Élus référents des quartiers
Anne-Laure Perez : écoquartier - Zineb Zouaoui : Luth - Carole Lafon : Village
Laurent Noël : Chevrins - Philippe Clochette : Agnettes
Eloi Simon : Fossé-de-l’Aumône - Elsa Faucillon : Grésillons
Yasmina Attaf : centre-ville et Chandon-Brenu-Sévines
conseillers territoriaux conseillers municipaux de LA MAJORITÉ conseillers municipaux d’OPPOSITION
l Anne-Laure Perez
l Laurence Lenoir l Marc Hourson
l Grégory Boulord
l Délia Toumi l Chaouki Abssi
l Nadia Mouaddine
l Françoise Kancel l Sonia Blanc
l Zine Boukriche l Sylvie Morel
l Délia Toumi l Fidèle Massala
l Nadia Mouaddine
l Morgane Comellec-Badsi
l Jacqueline Marichez-Cléro
l Alain Cheikh l Jean Denat
l Brice Nkonda
l Nasser Lajili
l Claire Fiquet l Ahcen Meharga
50 k AVRIL 2016

PERMANENCES
MÉDICALES
Du lundi au samedi
de 20 heures à minuit
Dimanche et jours fériés
de 9 heures à 13 heures
Avant de vous déplacer, faites le 15
CMS
Gatineau-Sailliant - 3, rue de la Paix