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Freeride&Telemark Magazin

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quatre mètres de haut oubliant l‘atmosphère romantique.<br />

Le soir nous ski nous emmenant à 5.000 mètres et le jour<br />

suivant le sommet. Là, la météo n‘annoncant que de bonnes<br />

conditions pour le lendemain, nous decidons de prolonger<br />

notre ascension jusqu‘au sommet.<br />

Après une nuit tourmentée, nous démarrons dans la nuit à<br />

cinq heures trente. En raison des conditions neigeuses et de<br />

l‘altitude, nous avancons très lentement. Nous avons besoin<br />

de trois heures pour les 450 premiers mètres de dénivellé!<br />

A cause du manteau neigeux nous devons faire notre chemin<br />

à travers les falaises pour éviter les versants découverts<br />

et le risque d‘être emporter par une avalanche. L‘assurance<br />

grimpe avec la montée du soleil et nous progressons de<br />

mieux en mieux vers le sommet. Si bien que nous atteignons<br />

enfin les derniers versants à 5.400 mètres avant le sommet.<br />

Parce que le Mont Damavand est un volcan inactif, il y a très<br />

peu de neige en haut en raison de la chaleur de la montagne.<br />

Nous decidons de déposer nos skis au pied d‘un gros rocher<br />

et de gravir les 400 mètres restants avec nos crampons.<br />

Après environ une heure, nous arrivons au bout de nos<br />

rêves: le sommet du Mont Damavand culminant à 5.671<br />

mètres, la plus haute montagne de Perse!<br />

La vue est fantastique. Toutes les autres montagnes aux<br />

alentourx font minimum 1.000 mètres de moins. En regardant<br />

vers le nord, on voit jusqu‘à la Mer Caspienne! Des<br />

fumerolles s‘échappent un gaz de souf<strong>fr</strong>e puant comme des<br />

oeufs pourris. On remarque nettement que nous sommes<br />

sur un volcan car contrairement aux alpes où les sommets<br />

ont leurs croix, ici il n‘y a que le squelette d‘une chèvre sur le<br />

rocher marquant le sommet du Mont Damavant.<br />

Nous faisons bravement des photos et nous explorons le<br />

sommet. Le vent glacial soufflant des raffales piquantes,<br />

nous décidons de redescendre au bout d‘une demi-heure.<br />

Nous atteignons rapidement nos skis et nous „dégringolons“<br />

dans la pente. „dégringoler“, le mot est bien choisi car<br />

le vent et le soleil ensemble nous ont fait du crouté si bien<br />

que du rocher jusqu‘àu refuge, ce n‘était qu‘une histoire de<br />

chance. Nous ne laissons pas la bonne humeur de notre exploit<br />

s‘éteindre et nous en tirons le meilleur parti.<br />

Malgré les mauvaises conditions de neige, nous avons eu<br />

beaucoup de plaisir et nous arrivons sains et saufs au refuge<br />

vers 17 heures.<br />

RAPPORT GEOLOGIQUE ! 4<br />

Hadji nous attendait avec un sympatique „Soup is ready“ -<br />

rarement une simple soupe n‘aura été aussi bonne.<br />

La soirée fut relativement courte car nous sentons la journée<br />

dans les jambes. A la tombée de la nuit, nous étions tous<br />

dans nos sacs de couchage, un sourire aux lèvres. Le matin<br />

de bonne heure, le temps est encore beau malgré des nuages<br />

au sommet du Mont Damavant. Après un petit-déjeuner rapide,<br />

nous rangeons notre matériel et attendons nos sherpas<br />

afghans. Ils arrivent enfin équipés de bottes en plastique.<br />

Et c‘est incroyable avec quelle facilité ils se deplacent<br />

dans la neige à travers les rochers malgrè leur lourd fardeau.<br />

Ca ressemble à une promenade du dimanche.<br />

La descente du refuge jusqu‘à la route est merveilleuse.<br />

REPORT IRAN .25<br />

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