Attention! Your ePaper is waiting for publication!
By publishing your document, the content will be optimally indexed by Google via AI and sorted into the right category for over 500 million ePaper readers on YUMPU.
This will ensure high visibility and many readers!
EDITO Il était, au début de son quinquennat, attendu comme le président qui réduirait les crédits alloués à la Défense. Mais la tragédie du terrorisme a frappé la France par deux fois en 2015 et François Hollande a su prendre la mesure de ce que la sécurité publique doit aussi aux forces armées, dans une période de danger maximal. Prenant le contrepied d’une partie de son camp politique, le chef de l’État a su replacer l’armée française au cœur du dispositif de souveraineté et de sécurité nationale. Et François Hollande a rappelé lors de ses vœux aux armées le souhait qu’il a, face à la menace, de mieux réintégrer la Défense dans la société. En annonçant que le nombre de réserviste passerait de 40.000 contre 28.000 aujourd’hui, il incite les Français à se réapproprier son armée. L’opinion, il est vrai, n’aura jamais été autant au contact des militaires que depuis le mois de janvier 2015, et bien plus encore depuis 2016. Un contexte dramatique qui aura amené une vraie prise de conscience. La multiplication des marques de reconnaissance des citoyens pour leur armée (ainsi que la police), ainsi que la hausse drastique du nombre de candidats à l’engagement rende le constat clair : François Hollande a adressé ses vœux à l’une des corporations professionnelles les plus populaire dans la France de 2016. Une belle symbiose entre une armée, celui qui est constitutionnellement son chef, et ceux au service de qui la Défense est entièrement dévoué. Bonne lecture La rédaction