Sportmagazin F

syntax
pour le sport,
pour la jeunesse
2016

Le sport
–
et
performance,
passion
école de vie

Éditorial
3
Pour la diversité du
monde du sport
Chers amis sportifs,
chers partenaires commerciaux,
De g. à d.:
Yvan Zimmermann, CEO
Peter Kuratli, président du conseil d’administration
Jeannine Kuratli, CFO
Depuis toujours, nous avons la
profonde conviction que le sport
– de haut niveau en particulier
– est la meilleure école de vie qui
soit. Il permet comme nulle part
ailleurs de développer de précieux
traits de caractère chez les
jeunes, à savoir le goût de la performance,
la passion, la persévérance,
le sens des responsabilités
et de la qualité, la ténacité, le renoncement
ou encore la droiture.
Autant de qualités qui sont
indispensables non seulement
dans le sport mais aussi dans le
cercle familial, la vie professionnelle
et la société au sens large.
L’année 2016 est une année
olympique. Cet événement sportif
d’envergure mondiale n’est pas
seulement un régal pour les spectateurs.
Pour un grand nombre
de nos partenaires, c’est le moment
fort de l’année, comme notamment
pour Swiss Olympic,
association faîtière du sport suisse
et relais en Suisse de l’idée olympique.
Cela vaut aussi pour les
athlètes sélectionnés, en particulier
pour les innombrables jeunes
talents qui travaillent d’arrache-pied
pour pouvoir participer
aux compétitions olympiques.
Les challenges de ce genre
constituent pour eux une formidable
source de motivation dans
le développement de leur carrière.
C’est dans cette optique que nous
poursuivons plus que jamais, en
cette année olympique, notre engagement
sportif à différents niveaux,
en soutenant une série de
projets, d’institutions et de sportifs.
Nous avons même enrichi
quelque peu l’éventail des disciplines
sportives, comme vous
allez pouvoir le lire dans ce «Magazine
sportif».
Découvrez la diversité du monde
du sport et voyez pourquoi Syntax
s’engage dans cet environnement.
Vous comprendrez mieux
les nombreux aspects bénéfiques
du sport pour d’innombrables
jeunes et dans quelle mesure le
sport peut apporter une contribution
positive au développement
social, sociétal et économique de
notre pays!

4

Article phare
5
Entre
enthousiastes
et
opportunistes
Peter Kuratli, président du conseil d’administration
Le sport de haut niveau et de compétition offre une
tribune bien méritée aux athlètes confirmés et aux
talents prometteurs. Malheureusement, il constitue
également une plate-forme providentielle à une foule
de narcissiques et d’opportunistes qui nuisent à
l’impression générale positive durablement créée par
d’innombrables bénévoles.
Pour certains, le sport est la
meilleure médecine pour une
vie saine ou le moyen idéal pour
perdre du poids. Pour d’autres,
il constitue une école de vie parfaite
ou encore un outil de travail
social le plus précieux qui
soit. Le sport est bon pour le
corps, l’esprit et l’âme. Le sport
– de haut niveau ou grand public
– est un élément essentiel
de notre culture des loisirs et du
divertissement. Sa place dans la
société est plus importante que
jamais, et sa contribution à la
santé et à la qualité de vie est
incontestée. Par ailleurs, son
rôle social et économique ne
cesse de se renforcer. Bref, le
sport n’est pas seulement le
point de départ d’une multitude
d’histoires à succès, il est
lui-même une formidable «success
story».

6 Article phare
Bien sûr, la médaille a aussi un
revers, surtout dans le sport de
haut niveau et de compétition,
en particulier lorsqu’il y a beaucoup
(trop) d’argent en jeu. Divers
scandales récents l’ont montré
de manière éclatante: entre
népotisme, corruption et dopage,
beaucoup d’abus intolérables
sont commis en son nom.
Mais pour une fois, laissons cela
de côté.
Si, dans l’ensemble, le sport
fonctionne, c’est grâce avant
tout à l’engagement d’innombrables
entraîneurs et fonctionnaires
bénévoles ainsi qu’à une
foule d’auxiliaires qui, à tous les
niveaux, des clubs locaux aux fédérations
nationales, se mettent
généreusement au service des
sportifs. Ils le font par passion et
par amour du sport tandis que
certains préfèrent servir une
noble cause plutôt que leur ego.
Tous apportent une contribution
inestimable à une société
saine et constituent, par leur enthousiasme,
un
pilier essentiel
d’un système
qui fonctionne
pour le mieux.
Ce système
produit des résultats
particulièrement
spectaculaires
chez
les jeunes et au
sein du grand
public, même si les conditions
cadres pour de telles activités
dans le monde du sport et l’importance
qu’on leur accorde sont
tout sauf optimales en Suisse.
Une image globale
positive écornée
Malheureusement, le sport est
aussi sans cesse détourné de sa
fonction première, en particulier
dans les hautes sphères, où l’appât
du gain et la soif de publicité
sont de bien mauvais conseillers.
Dans quelques disciplines sportives
très populaires et médiatisées
en particulier, on trouve
aussi parmi les entraîneurs, les
responsables de fédération, les
politiques ou les membres des
médias toutes sortes d’opportunistes
qui se pavanent volontiers à
l’ombre des vedettes et cherchent
à braquer sur eux tous les projecteurs,
faisant ainsi preuve d’un
manque de respect total à l’égard
de ceux qui font réellement vivre
le sport par leurs performances.
Ces narcissiques et leurs ambiguïtés
nuisent durablement à
l’image globale positive créée par
les gens qui s’engagent réellement
en faveur du sport. Il est parfaitement
aliénant et destructeur que
Bien sûr, la médaille a
aussi un revers, surtout
dans le sport de haut
niveau et de compétition,
en particulier lorsqu’il
y a beaucoup (trop)
d’argent en jeu.
des entraîneurs, des coaches et
des journalistes se préoccupent
davantage de leur ego et de leurs
intérêts particuliers que de leurs
responsabilités et de leur mission,
qui est de se mettre entièrement
au service des athlètes. Quand
des gens qui n’ont jamais dû être
vraiment performants dans leur
vie se mettent à en juger d’autres
qui réalisent chaque jour des
prouesses. Quand des fonctionnaires
dépassés par leurs fonctions
critiquent hâtivement de
jeunes talents en pleine éclosion
sans avoir les aptitudes et les
compétences requises, voire les
freinent ou les bloquent dans leur
développement. Ou encore
quand, lors d’interviews, des
journalistes posent des questions
idiotes ou déplacées d’une arrogance,
d’une ignorance et d’un
manque de respect sans bornes.
Des questions du genre: «Vous
avez échoué jusqu’à présent dans
votre quête du titre, comment
évaluez-vous vos chances cette
fois-ci?» (avant une course aux
championnats du monde) ou encore
: «Vous n’avez plus marqué le
moindre but depuis un mois.
Pourquoi?».
Les entraîneurs qui ne sont pas à
la hauteur de leur rôle et de leur
tâche ou qui utilisent des méthodes
d’entraînement inefficaces
contribuent au nivellement par le
bas et sont la cause de l’échec ou
du décrochage précoces de nombreux
talents. Chose aussi étonnante
que décevante: on voit çà et
là d’anciens athlètes de haut niveau
se recycler dans la fonction
d’entraîneur en s’attribuant le
premier rôle à la place des sportifs.
Dans certains cas, si nous
étions mauvaise langue, nous
pourrions même être portés à
penser qu’ils font tout pour ne
surtout pas trouver de successeur...
Il appartient donc aux responsables
au sein des différentes
fédérations de corriger une fois
pour toutes ce genre d’anomalies
en exerçant une fonction de direction
et de contrôle extrêmement
ferme.
Priorité aux athlètes
Un bon entraîneur cherche évidemment
toujours le succès
mais celui de l’athlète dont il a
la charge et non le sien. Il se
met entièrement au service de
cet objectif! La seule manière
de créer les conditions nécessaires
pour réaliser au mieux
des ambitions, des visions, des
objectifs et de joindre véritablement
le geste à la parole est que
chacun vise le succès sans le
«subordonner» à sa propre personne.
Les bons entraîneurs et
les bons coaches remettent sans
cesse en question les résultats
de leurs analyses internes et externes
et procèdent à des améliorations
et à des développements
à l’aide de moyens et
d’approches modernes. Cela
suppose également – chose importante
– d’élargir un peu son
horizon. L’une des missions essentielles
d’un entraîneur et
l’une des principales obligations
des responsables est d’aller jeter
un œil dans les pays les plus
performants pour essayer de
comprendre les raisons de leurs
succès.
Depuis 20 ans, les Norvégiens
montrent, dans le domaine des
sports d’hiver, qu’il est possible
d’obtenir d’excellents résultats
avec un potentiel et des moyens
limités grâce à un encadrement
professionnel exemplaire. Depuis
des années, ils empruntent
une voie qui leur est propre, axée
sur la qualité et non sur la quantité.
Ils parviennent toujours à
produire deux ou trois athlètes
d’exception dans chaque discipline.
Ces athlètes jouent un
rôle de locomotive pour les prochaines
générations.

7
Il est souhaitable que
tous les entraîneurs et
coaches investis de
cette magnifique tâche
comprennent la
véritable signification
de leur rôle en faveur
de la jeunesse.
La recette norvégienne du succès
repose sur des structures qui favorisent
la réussite au lieu de la
contrecarrer. L’accent est mis sur
la formation des entraîneurs et
des coaches de haut niveau. Faisant
complètement fi de leur
ego, ils travaillent selon une
même méthode de la base au
sommet de la hiérarchie sportive,
laissant une large place aux
perspectives individuelles. En
Norvège, le soutien aux athlètes
passe par l’encouragement mais
aussi par l’exigence. Seuls sont
soutenus ceux qui refusent l’idée
de la zone de confort et qui
veulent devenir les meilleurs à
tout prix. Les sportifs sans ambition
n’ont pas leur place dans ce
système.
Miroir de la société
Le sport est et reste la meilleure
école de vie. En sport, on ne se
hisse pas sur la plus haute marche
du podium sans avoir travaillé
dur pour y arriver! Même l’incomparable
Roger Federer n’a pas
pu se contenter de son seul talent;
ses triomphes sont tout autant le
résultat des efforts qu’il a consentis
à l’entraînement et durant ses
phases de préparation. Les jeunes
athlètes doivent énormément
s’investir et réaliser des prouesses
pour pouvoir arriver au top. Le
sport est d’une logique brutale:
pas de résultats sans sueur, pas de
progrès sans discipline, pas de
succès sans s’entraîner dur. Le
corps et l’esprit doivent être mis à
rude épreuve si l’on veut se préparer
à réaliser des performances de
haut niveau.
Pour ce faire, les athlètes ont besoin
d’un encadrement d’une
grande qualité humaine et d’une
grande compétence technique,
qui puissent leur apporter un
soutien total. Il est souhaitable
que tous les entraîneurs et
coaches investis de cette magnifique
tâche comprennent la véritable
signification de leur rôle en
faveur de la jeunesse. Leur tâche
première consiste à dénicher les
athlètes réellement talentueux,
motivés et engagés, à leur offrir
le soutien nécessaire et à les accompagner
tout au long du chemin.
Il est tout aussi souhaitable
que les responsables se voient
comme des prestataires de services
à l’égard des sportifs. Et
que les représentants des médias
laissent leur superficialité et leur
sensationnalisme au vestiaire
pour se concentrer sur l’expertise
sportive. Et pour cela, il faut que
tous se retroussent les manches!
Discrètement, toujours au service
de l’intérêt collectif, comme
le font avec passion, année après
année, des milliers de bénévoles!
Le sport est également toujours
le reflet de la société. Il doit donc
apprendre à vivre avec des phénomènes
corollaires irritants et à
se prémunir notamment de l’influence
des narcissiques. Heureusement,
ces derniers sont peu
de choses à côté des innombrables
aspects réjouissants et
positifs dont la société et l’économie
profitent elles aussi dans
une large mesure! On ne le dira
jamais assez car cela est vrai en
toutes circonstances: le succès à
long terme n’est possible que si
l’on sert une cause et non un
ego!
■

8 Syntax et Swiss Olympic
Les sportifs: la
du pays
Syntax est «Official Partner» de Swiss Olympic depuis 2013. L’association
faîtière du sport suisse encourage le sport d’élite, apporte un
soutien ciblé aux activités du sport grand public et tente, sur mandat
du Comité International Olympique (CIO), d’ancrer les valeurs olympiques
dans la société suisse. Son directeur, Roger Schnegg, fait le
point sur la situation de la Suisse en tant que nation sportive.
Roger Schnegg dirige Swiss Olympic depuis
2012 et représente de ce fait 85 fédérations
membres rassemblant plus de 20 000
clubs sportifs et leurs 1,6 million d’adhérents.
À 47 ans, cet économiste d’entreprise
connaît le monde du sport sous différents
angles. Ainsi, pendant de longues années, il
a joué au volley-ball en première division nationale,
a été membre de l’équipe nationale
suisse de volley-ball et directeur de Swiss
Volley de 2003 à 2008. Il a même participé
à une aventure olympique en tant que chef
d’équipe des volleyeurs suisses à Pékin en
2008 avant de diriger le service des sports de
la ville de Berne, puis Swiss Olympic.
«Si je n’avais pas pratiqué le sport de haut
niveau, je ne serais pas là où j’en suis aujourd’hui
professionnellement parlant»,
avait-il expliqué à l’époque dans une interview
radio pour définir le rôle du sport
dans sa vie. Selon ses dires, les vertus que
l’on apprend dans le sport l’ont fortement
marqué en tant qu’homme, en particulier
le goût de la performance, l’ambition, le
respect mutuel et la camaraderie.

Syntax et Swiss Olympic
9
future élite
Roger Schnegg,
Directeur de
Swiss Olympic
Régulièrement, lors de grands événements
tels que les Jeux olympiques, la place du
sport semble se renforcer en Suisse. Comment
estimez-vous la situation du sport
suisse aujourd’hui?
Si l’on se place dans un contexte international,
eu égard à sa taille, la Suisse est un pays
très performant sur le plan sportif. Les Suisses
semblent être fondamentalement attachés au
sport d’élite. Pour s’en rendre compte, il suffit
de se rappeler que sur les 14 titres de «Suisse
de l’année» 7 ont été remportés par un sportif.
Les sportifs ont une fonction d’exemple
pour la population et jouissent du coup d’une
énorme aura. Les sportifs et événements
sportifs suisses les plus en vue ont également
un impact important à l’étranger et contribuent
à l’image positive du pays.
Et quel profit les sportifs en tirent-ils euxmêmes?
Même s’ils sont très appréciés, les sportifs ne
tirent qu’un avantage financier limité de leur
popularité. Une étude a montré que 40% des
sportifs individuels suisses les plus performants
gagnent moins de 14 000 francs par
an. Autrement dit, le pays est certes très fier
de ses sportifs d’exception mais n’est pas très
enclin à investir en eux. Ces derniers temps,
des progrès ont néanmoins été réalisés, notamment
grâce au soutien croissant de l’armée.
Le monde économique apporte aussi
une importante contribution mais son engagement
se concentre en grande partie sur les
4 ou 5 grandes disciplines sportives à fort
impact commercial, football en tête. La décision
des sociétés de loteries de consacrer
beaucoup plus d’argent au sport suisse est un
autre élément réjouissant. Ces dernières souhaitent
augmenter leur contribution à Swiss
Olympic d’environ 15 millions de francs pour
les trois prochaines années. Ces moyens supplémentaires
doivent servir intégralement à
aider les entraîneurs et les athlètes. Ma
conclusion serait donc la suivante en résumé:
la Suisse est passée maître dans le soutien
aux plus faibles, nettement moins dans le soutien
aux plus forts – et c’est le cas aussi dans
le sport.
Idéalement, quel rôle le sport devrait-il jouer
en Suisse?
La majorité des jeunes sportifs qui rêvent de
pouvoir participer un jour aux Jeux olympiques
n’atteignent pas cet objectif. Mais
tous les talents qui ne réussissent pas leur
pari ne disposent pas moins – par leur expérience
sportive – de traits de caractère qui
leur procurent une valeur ajoutée tout au
long de leur vie. Ils constituent la future élite
de notre pays – pour la société comme pour
l’économie. Investir dans ces sportifs est
donc une opération gagnante pour l’État et
l’économie. Nous ne voulons pas d’un sport
étatique mais il est souhaitable que nos athlètes
puissent bénéficier d’une certaine sécurité
sociale. Nous espérons voir les entreprises
proposer des initiatives en matière de
formation et d’emploi, initiatives qui soient
adaptées aux besoins des sportifs. Les athlètes
ne doivent pas être «seulement» sponsorisés,
il faut aussi qu’ils puissent développer
leurs capacités pour l’après-carrière.
Quels sont les atouts particuliers du système
sportif suisse?
Notre système sportif repose sur des bases relativement
larges. Cela commence par la famille,
qui investit du temps et de l’argent. Les pouvoirs
publics – les cantons et la Confédération – apportent
également leur aide, tout comme le
monde économique, des associations, des fondations,
etc. Un bon mix qui permet d’éviter
une trop grande concentration des risques. Le
fait que la Suisse soit un pays prospère disposant
d’infrastructures de qualité est aussi clairement
un atout. Pour autant, les autres pays ne
restent pas les bras croisés. Il faut donc sans
cesse améliorer les performances de tout le système
pour rester dans le coup.
Dans quels domaines essentiellement y a-t-il
des choses à améliorer?
Premièrement, il faut poursuivre la professionnalisation
des entraîneurs tout en leur
garantissant une rémunération appropriée,
le but étant de mieux valoriser leur métier.
Deuxièmement, les athlètes doivent pouvoir
bénéficier d’une meilleure protection financière
et sociale. Troisièmement, toutes les fédérations
– pas seulement les plus grandes
– doivent pouvoir travailler de façon professionnelle.
Enfin, nous devons continuer à développer
les sciences du sport, qui jouent un
rôle de plus en plus important.
Pour terminer, si vous aviez trois vœux à exprimer
pour le sport suisse, quels seraient-ils?
Mon premier souhait serait d’avoir suffisamment
d’entraîneurs bien formés et bien payés
pour assurer l’encadrement de la relève et du
sport de haut niveau. Ensuite, j’espère aujourd’hui
voir la Confédération emboîter le
pas aux sociétés de loteries et verser, comme
initialement prévu, l’autre moitié des moyens
supplémentaires dont Swiss Olympic a besoin.
Mon troisième souhait a un caractère quelque
peu politique: pouvoir une nouvelle fois accueillir
les Jeux olympiques d’hiver en Suisse.
www.swissolympic.ch

10 Syntax et Swiss Olympic
Le golf, de nouveau
discipline olympique
Depuis 2015, Syntax apporte son soutien, en
tant que partenaire, à la brillante golfeuse
suisse Fabienne In-Albon, en passe de disputer
les Jeux olympiques d’été 2016 à Rio, où ce
sport refera ses grands débuts après plus d’un
siècle d’absence.
C’est à l’âge de dix ans que Fabienne
s’essaie à ses premiers
swings. À 15 ans, son rêve est de
gagner un jour sa vie dans le circuit
pro. Mais cela présuppose
une formation au top. Après sa
maturité, elle part donc pour un
séjour d’un an à la Purdue University
(Indiana/États-Unis)
grâce à une bourse de golf.
De retour en Suisse, des douleurs
au dos l’empêchent de concourir
pendant deux ans. Une fois guérie,
elle se rend en Australie pour tenter
d’y réintégrer l’élite du golf.
Pendant deux ans et demi, elle
étudie la gestion du sport, participe
à des tournois amateurs dans
toute l’Australie et termine ses
études en 2011 en décrochant un
titre de Bachelor. Elle passe professionnelle
en 2012 et remporte
son premier tournoi pro en 2013,
se qualifiant en 2014 pour le Ladies
European Tour (LET).
Les principaux objectifs de l’octuple
championne de Suisse pour
2016 sont l’obtention d’une carte
pour le LET pour la saison 2017
et la qualification pour les Jeux
olympiques de Rio: «Les Jeux
olympiques sont le sommet d’une
carrière pour tout sportif. Tout le
monde veut avoir une chance d’y
participer et d’y briller. Je veux
être à Rio depuis l’annonce de la
réintégration du golf en tant que
sport olympique. Mais je sais que
la route est encore longue et qu’il
peut encore se passer beaucoup
de choses.»
www.fabienneinalbon.ch

Syntax et le hockey sur glace 11
Syntax et Swiss
Ice Hockey: des
partenaires de choc
L’engagement de Syntax dans le sport
suisse ne s’arrête pas au sponsoring.
Syntax collabore aussi avec différentes
fédérations et organisations en
tant que fournisseur de services de
traduction. Désormais, Swiss Ice Hockey
bénéficie également des compétences
linguistiques et sportives conjuguées
de Syntax.
Partout en Suisse, Syntax jouit, sans surprise,
d’une excellente réputation dans les
milieux sportifs. Cette réputation, l’entreprise
la doit non seulement à son engagement
de longue date dans le sponsoring,
mais aussi à ses qualités professionnelles en
tant qu’agence de traduction proche du
monde du sport. Une compétence mise au
service de Swiss Olympic depuis des années
et des Swiss Indoors à Bâle de plus
longue date encore. En novembre 2015,
Syntax a également conclu un contrat de
partenariat à long terme avec Swiss Ice
Hockey dans le domaine de la traduction et
de la relecture.
Florian Kohler, Chief Executive Officer de
Swiss Ice Hockey, explique pourquoi l’organisation
faîtière du hockey sur glace suisse
a opté pour Syntax: «Il est important de
pouvoir se reposer sur un partenaire capable
de traduire rapidement nos mandats
tout en respectant le jargon sportif. Syntax
Traductions est le partenaire idéal pour
cela. Je me réjouis donc d’avoir pu trouver
un accord avec Syntax, fournisseur suisse
de services linguistiques de premier plan,
par ailleurs très expérimenté dans le domaine
du sport. Un fournisseur à même de
veiller à ce que notre communication soit
optimale dans les différentes régions linguistiques.»
Pour Peter Kuratli, président du conseil
d’administration de Syntax, ce partenariat
constitue une étape importante dans l’histoire
de l’entreprise, longue de plus de 30
ans: «Nous sommes très fiers que Swiss Ice
Hockey, l’une des fédérations sportives les
plus importantes de notre pays, nous ait
choisis comme partenaire et que nous puissions
désormais lui apporter tout notre savoir-faire
en matière de services linguistiques
dans le sport. Un vrai partenariat de
choc!»
www.sihf.ch

12 L’engagement de Syntax dans le tennis
Dans
le coup
avec
Syntax

L’engagement de Syntax dans le tennis 13
Syntax s’engage dans plusieurs
projets de soutien aux jeunes et
d’encouragement de la relève
dans le tennis. Tous ces projets
poursuivent le même objectif:
apporter une contribution significative
au développement sportif
des jeunes et au renforcement
de leur personnalité. Les activités
couvrent un large spectre et
vont de l’École des talents Syntax
TZH aux tournois juniors
Syntax en passant par la Syntax
Junior Cup de Swiss Tennis pour
les débutants.
En plus de son engagement en faveur des
jeunes, Syntax apporte son soutien à un certain
nombre de grandes personnalités du
sport. Ces ambassadeurs du tennis ont pour
tâche de guider les jeunes talents et de leur
ouvrir des perspectives sportives. Marco
Chiudinelli est l’un d’eux. En février 2016,
ce partenaire de longue date de Syntax a
remporté son troisième tournoi Challenger
– le premier depuis 2009 – à Wroclaw, en
Pologne, améliorant du coup nettement son
classement mondial. À nouveau, ce comeback
n’a été qu’une question de temps: une
fois débarrassé des blessures qui n’ont cessé
de contrarier sa progression, Marco a très
vite retrouvé son niveau de jeu. Lors de cet
énième come-back, il impressionne par sa
force mentale exceptionnelle, sa rage de
vaincre et sa soif de performance, autant de
conditions sine qua non pour réaliser des
prouesses et glaner des succès. Le Bâlois endosse
ainsi un rôle d’exemple pour tous les
jeunes talents.
Aperçu des principaux projets tennistiques de Syntax
Pour les moins de douze ans
qui débutent dans le
tennis de compétition:
la Syntax Junior Cup
Pour les talents de la
région du lac de Zurich:
l’École des talents Syntax TZH
Pour les joueurs de tournois:
le Syntax Open
Syntax est le sponsor principal de ce tournoi
de tennis de Swiss Tennis. Des débutants
classés au mieux R7 peuvent y engranger
une précieuse expérience des
tournois. Des points peuvent en outre être
récoltés pour le classement général dans de
nombreux tournois Future organisés dans
tout le pays pour les catégories U10 et U12.
À la fin de la saison, les huit joueurs et
joueuses ayant engrangé le plus de points
par catégorie disputent le Master national
dans les installations de Swiss Tennis, à
Bienne. En 2015, 41 manifestations ont
permis à plus de 1500 enfants en provenance
de toute la Suisse de participer à
leurs premiers tournois de tennis.
www.swisstennis.ch
L’École des talents Syntax TZH dont Syntax
est le sponsor principal détecte le plus tôt
possible les meilleurs juniors de l’école de
tennis de Horgen et leur offre un encadrement
global. Cette base solide et professionnelle
doit leur permettre de construire leur
avenir sportif. Les responsables sportifs Fabian
Rötschi et Philipp Müllner, deux anciens
joueurs professionnels classés à l’ATP,
appliquent un concept tout à fait à l’image
de la philosophie Syntax dans le travail de
promotion de la relève, travail qu’ils effectuent
avec passion et enthousiasme. Actuellement,
une bonne dizaine d’enfants s’entraînent
à l’École des talents.
www.tzh.ch
Des tournois de divers formats sont organisés
au centre de tennis de Horgen sous le patronage
de Syntax. Au cours de la saison d’hiver
2015/2016, six tournois pour joueurs de haut
niveau N2/R2 dotés de 3000 francs au total
ont été organisés sous la dénomination
«TZH Syntax Open Aktive». S’ajoutent à
cela deux tournois pour juniors N1-R9, dans
les catégories U12/U14/U16 sous la dénomination
«TZH Syntax Open Junioren». Dans
le cadre du «Syntax Junioren GP Winter»,
des juniors classés N4 à R9 ont pu s’affronter,
dans les catégories U10/U12/U14/U16, dans
une série de tournois suivie d’un Master. Durant
l’été 2016, de nombreuses compétitions
sont au programme à Horgen, sous la dénomination
«TZH Syntax Junioren Sommer».
www.tzh.ch

14 L’École des talents Syntax TZH
Luc Hoeijmans
Luc Hoeijmans, talent du tennis, fait de nombreuses
navettes le long du lac de Zurich. De
Thalwil, où il habite avec sa famille, il se rend
tous les matins en train au gymnase Freudenberg
à Zurich. L’après-midi, il fait généralement
le voyage en sens inverse pour aller aux
entraînements au centre de tennis de Horgen.
Un changement important est prévu à l’automne
2016: au gymnase artistique et sportif
Rämibühl, à Zurich, il pourra mieux combiner
formation et développement sportif. À la Swiss
Olympic Partner School, il bénéficiera d’horaires
plus flexibles et aura moins d’heures de
cours. Ce droitier né en 2001, qui pratique
aussi volontiers le ski et le patin à glace l’hiver,
a débuté le tennis très jeune. Le bruit court
qu’il portait encore des langes lorsqu’il a pris
pour la première fois une raquette en main.

L’École des talents Syntax TZH 15
Le talent seul ne suffit Le don ou le talent fait référence
pas dans le sport. Mais à une aptitude particulière d’une
c’est une condition pour personne dans un domaine précis.
accéder à l’École des talents
Il peut s’agir d’une aptitude
Syntax TZH, au intellectuelle, artistique ou sportive.
centre de tennis de Horgen.
Dans le domaine sportif,
Luc Hoeijmans a toutes disciplines confondues, il
pu franchir cette étape existe des concepts ou des institutions
et nous fait découvrir la
qui visent à offrir à de
vie d’un jeune joueur de tels talents des conditions optimales
tennis qui monte.
pour poursuivre leur dé-
«Je suis un
veloppement. Car chacun sait
après tout que le talent ne suffit
pas pour réussir. Pour progresser,
certains traits de caractère
individuels tels que le goût de la
performance, la passion, la détermination
et la persévérance
sont certes essentiels mais il est
tout aussi important de pouvoir
bénéficier d’infrastructures
d’entraînement adéquates, d’entraîneurs
compétents et de
conditions-cadres idéales.
Au fil des ans, l’École de talents
Syntax TZH s’est forgé une très
grande réputation par sa capacité
à accompagner les jeunes talents
du tennis durant leur cheminement
sportif. L’un d’eux est
Luc Hoeijmans, qui s’entraîne à
Horgen avec Fabian Rötschi et
Philipp Müllner. Classé R2, il
occupe la 322 e place au classement
de Swiss Tennis (mai
2016) et est numéro 10 dans sa
classe d’âge en Suisse.
compétiteur
dans l’âme»
Luc, avec quelle fréquence t’entraînes-tu?
Je m’entraîne 4 à 5 fois par semaine, à raison
de 2 à 3 heures par séance d’entraînement.
Chaque séance combine tennis et
condition physique.
Qu’est-ce qui te plaît dans l’entraînement et
qu’est-ce que tu aimes moins?
Ce que j’aime particulièrement, ce sont les
petits matches avec les collègues. C’est
super de pouvoir se mesurer et de voir qui
est le meilleur. L’entraînement physique est
parfois très dur en revanche.
Qu’apprécies-tu le plus à l’École des talents
Syntax?
Depuis que je suis à l’École des talents, j’ai
pu augmenter considérablement mon volume
d’entraînement et tirer un profit maximum
des entraînements privés. Les weekends
d’entraînement sont toujours extra. Ils
rassemblent un grand nombre de bons
joueurs et cela ajoute à la qualité de l’entraînement.
Tous les jeunes joueurs ont des objectifs
sportifs. Quels sont les tiens?
Mon objectif à long terme est clair: je voudrais
devenir un joueur pro plus tard. Et j’aimerais
aussi pouvoir jouer la Coupe Davis
un jour. Quand je suis au gymnase sportif,
la chose qui m’occupe le plus l’esprit, ce
sont les tournois à l’étranger. À court terme,
je veux améliorer mon classement et passer
R1. Pour l’interclub de cette année, avec
mes collègues de la nouvelle équipe de 1 ère
division du TC Horgen, je vise l’accession à
la NLC.
Sportivement, quels sont tes points forts et
dans quels domaines dois-tu encore progresser?
Ma vitesse est l’une de mes grandes forces.
J’ai un bon coup droit et un service puissant.
Je suis plutôt un joueur de fond de court à la
base mais je mets aussi pas mal de pression
offensive, je varie les coups et je vais chercher
le point. J’ai parfois des problèmes de
dos notamment et je dois donc essayer
d’améliorer la stabilité en power-training. Ce
qui m’enchante en revanche, c’est d’avoir
très rarement des blessures.
Quel a été ton plus grand succès jusqu’ici?
J’ai déjà remporté plusieurs tournois nationaux.
Durant les dernières vacances d’été,
je suis arrivé en demi-finale du simple dans
un tournoi international très relevé du Tennis
Europe Junior Tour à Oberentfelden.
J’ai aussi gagné le double avec mon copain
Ilias Zimmermann. J’ai malheureusement
moins brillé aux championnats de Suisse
jusqu’à présent.
L’école, les entraînements, la famille, les collègues,
tu as tous les jours énormément de
choses à gérer. Comment fais-tu pour combiner
tout cela?
J’ai des journées assez remplies avec
l’école et le tennis. Après l’école, je vais au
centre de tennis pour m’entraîner. Après le
repas du soir à la maison, j’ai encore des
choses à faire pour l’école généralement.
Je n’ai donc guère le temps de rencontrer
mes collègues. Il me faut attendre le weekend
pour pouvoir entreprendre quelque
chose en famille ou avec des amis. Durant
les périodes scolaires, je manque clairement
de loisirs mais la situation s’améliore
pendant les vacances. Grâce au gymnase
sportif, je vais pouvoir, à l’avenir, consacrer
plus de temps à l’entraînement mais aussi à
la récupération et aux loisirs.
Que t’apporte le sport? De quoi profites-tu le
plus?
Le sport m’a appris à gérer la pression mais
aussi à m’organiser au mieux. En tant que
sportif, j’ai également compris que la vie est
faite tout autant de succès que de défaites.
Quelques questions succinctes pour terminer:
Surfaces dures ou terre battue?
L’été, je suis plutôt terre battue.
Federer ou Djokovic?
Federer. Primo parce qu’il est Suisse. Et secundo
parce qu’il a un jeu hors du commun.
Une main ou deux?
Deux, même si j’ai déjà envisagé de jouer à
une main comme Federer ou Wawrinka.
Mais changer maintenant serait trop difficile.
Entraînement ou compétition?
Je suis un compétiteur dans l’âme et je joue
en fait mieux en compétition qu’à l’entraînement.

16 L’engagement de Syntax dans le ski
Descendre à
toute allure pour
mieux progresser
Depuis quelque temps, Semyel Bissig apparaît
comme l’un des plus grands talents en devenir
du ski alpin. Brillant technicien, il mise tout sur
le sport et n’a cessé de progresser au cours de
sa deuxième saison de courses FIS.
Plusieurs courses FIS en Suisse figurent au
programme de l’Oerlikon Swiss Cup. Cette
série d’épreuves constitue un tremplin important
pour les jeunes talents du ski alpin suisse
et leur offre une plate-forme idéale pour accéder
éventuellement au cadre de Swiss-Ski et
faire ainsi un pas important vers le sommet.
Au classement général 2015/2016, un nom
déjà bien connu figure en tête du classement:
Semyel Bissig. Le jeune talent est en effet parvenu
à se hisser sur la première marche du
podium tant en M18 qu’en M21! Même si
tout n’a pas toujours marché au mieux pour
lui sur la piste et en dehors et s’il lui a fallu
également digérer quelques déceptions, il est
ressorti comme le grand gagnant de la saison,
décrochant quatre médailles aux championnats
nationaux: l’or en slalom géant et dans le
combiné M18, et l’argent dans le slalom M18
et dans le slalom géant M21.
À 18 ans, ce fin technicien originaire du canton
de Nidwald ne trône pas seulement au
sommet de la hiérarchie nationale. Il est également
l’un des tout grands espoirs du ski
suisse. Dans sa deuxième saison FIS, il a fait
partie des meilleurs de sa catégorie d’âge sur

L’engagement de Syntax dans le ski 17
les pistes de slalom et de slalom géant du
monde entier. S’il descend les pentes à vive
allure, son ascension dans le classement FIS
est tout aussi rapide. Dans ces deux disciplines,
il s’est déjà hissé dans le top 200 et fait
partie de l’élite mondiale dans sa catégorie
d’âge. Personne ne doute en fait que Semyel
pourrait aller très loin.
Semyel Bissig répond
à nos questions flash:
La saison 2015/16:
C’est la saison la plus dure que j’ai vécue
jusqu’à présent. Pour la première fois, tout
ne s’est pas déroulé comme prévu en début
de saison. Je n’étais pas au mieux mentalement
et, pour couronner le tout, j’ai eu des
problèmes de matériel. Au fil de la saison,
nous avons fait pas mal de tests et, à force
d’entraînement, les choses ont commencé à
mieux tourner. Juste avant le printemps, j’ai
trouvé peu à peu le tempo adéquat. Et en
fin de saison, j’ai accumulé les bons résultats.
Je me suis bien classé à chaque course
importante, remportant même la Swiss Cup
au final.
L’été prochain:
Je prévois de faire un peu moins de ski pour
doubler mon volume d’entraînement physique.
Nous n’envisageons pas – comme les
deux dernières années – de nous rendre en
Nouvelle-Zélande. Cette fois, à partir de la
fin août, nous débuterons de nouveau la
préparation avec l’équipe à Zermatt. Pour
le reste, je ne raterais mes vacances au
bord de la mer cette année pour rien au
monde.
La saison à venir:
Je veux commencer la nouvelle saison
comme j’ai terminé la précédente. J’aimerais
également récolter mes premiers points
en Coupe d’Europe et décrocher peut-être
une médaille aux championnats du monde
juniors. Je compte en outre défendre ma
première place mondiale dans ma catégorie
d’âge pour ma troisième saison en FIS.
Cela va m’obliger à améliorer aussi sérieusement
mon total de points FIS durant la
saison à venir.
Ma discipline favorite:
Difficile à dire. Chaque skieur a toujours
une préférence pour la discipline où il obtient
les meilleurs résultats à un moment
donné. Dans mon cas, c’était le slalom
géant en fin de saison.
Le plus grand défi pour moi:
Ne jamais baisser les bras, toujours regarder
devant soi et continuer à se battre. Cela
vaut dans tous les domaines du ski de compétition.
Que ce soit au niveau du matériel
ou de la technique de ski, il faut toujours
aller de l’avant.
La plus grande joie:
Quand j’utilise un nouveau matériel en
course sans l’avoir testé et que cela fonctionne
à merveille. J’ai toujours un super
sentiment. Il y a bien encore d’autres choses
qui me procurent des satisfactions mais il
serait trop compliqué d’en parler ici.
Fondation de
l’Aide Sportive Suisse
Fondation Passion sports de neige
La Fondation de l’Aide Sportive Suisse est
une association à but non lucratif non subventionnée
qui, depuis 46 ans, apporte
son soutien aux athlètes qui visent l’élite
mondiale. Actuellement, elle soutient environ
850 espoirs sportifs suisses dans plus
d’une cinquantaine de disciplines. Les
fonds sont reversés directement sous forme
de contributions individuelles, de parrainages
et de récompenses pour les athlètes.
Donateur de l’Aide sportive, Syntax parraine
le skieur alpin Semyel Bissig depuis
quelques années déjà. Son profil de l’Aide
sportive figure sur le site Internet de la
fondation.
www.aidesportive.ch
Les sports de neige constituent un bien
culturel suisse majeur qui fait la fierté de
notre pays. Si la Suisse veut rester une nation
forte dans les sports d’hiver et être capable
de produire encore de grands athlètes dans
les sports de neige, elle a besoin de jeunes
talents qui, un jour, seront des exemples
pour les jeunes générations. Cela étant, les
contraintes financières et les difficultés d’organisation
sont énormes pour les jeunes talents
et leurs familles. La fondation Passion
sports de neige veut garantir qu’aucun de ces
jeunes talents ne doive abandonner sa carrière
sportive pour des raisons financières.
La fondation encourage aussi l’amélioration
des structures des associations sportives régionales
ainsi que certains projets en faveur
des jeunes sportifs et du sport de masse.
Elle épaule et encourage la relève dans les
onze disciplines de sports de neige réunies
au sein de Swiss-Ski. Le chemin vers l’élite
mondiale est long et ardu, et le talent et la
persévérance ne suffisent pas toujours. Ceux
qui l’ont atteint le savent mieux que quiconque.
C’est pourquoi, en qualité d’ambassadeurs
et d’ambassadrices, Simon Ammann,
Dario Cologna, Didier Cuche, Selina
Gasparin, Dominique Gisin, Laurence Rochat
et Iouri Podladtchikov s’emploient à ce
que les jeunes talents du ski suisse puissent
poursuivre leur progression dans le futur.
Syntax soutient la fondation et ses objectifs
en tant que «Premium Donator».
www.passionschneesport.ch/fr

18 Syntax et le sport en fauteuil roulant
Nouveau défi pour le
Les grands sportifs récoltent succès, médailles et
diplômes. Certains ont même encore un petit
quelque chose en plus: des compétences sociales,
le sens du contact et la volonté de partager et de
transmettre. Marcel Hug est de ceux-là. Lui qui
fait partie de l’élite mondiale du sport en fauteuil
roulant s’engage à fond pour des athlètes qui bénéficient
de conditions moins favorables.
«Swiss Silver Bullet»: tel est le
surnom que l’on a donné au
sportif en fauteuil roulant thurgovien
Marcel Hug. Multiple
médaillé aux Jeux paralympiques
d’été ainsi qu’aux championnats
d’Europe et du monde,
vainqueur de grands marathons
urbains et élu maintes fois sportif
handicapé de l’année, il est
l’une des grandes figures de
proue de l’athlétisme suisse en
fauteuil roulant sur la scène internationale.
Marcel Hug est né avec une
spina bifida. À dix ans, il participe
pour la première fois à une
course en fauteuil roulant. En
2010, il devient professionnel et,
depuis, il vole de succès en succès.
Même si le trentenaire est
heureux d’avoir décroché autant
de titres et de médailles, il s’efforce
de transmettre ses connaissances
et son expérience à d’autres
personnes dans des situations
comparables. Ainsi, en juillet
2015, il a organisé pour la première
fois un camp d’entraînement
international d’une semaine
au centre pour paraplégiques
de Nottwil. «J’ai remarqué que

Syntax et le sport en fauteuil roulant 19
champion du monde
le soutien des jeunes talents à
l’étranger ne fonctionnait pas
toujours aussi bien qu’en Suisse.
La particularité de ce camp réside
dans le fait que des athlètes de
différents pays peuvent s’y
entraîner et échanger leurs expériences.
Le programme de loisirs,
très diversifié et informatif,
sort également de l’ordinaire et
doit aussi apporter du plaisir»,
explique Marcel Hug, pour décrire
l’initiative soutenue par Syntax
en tant que sponsor principal.
Ce camp d’entraînement doit
permettre à de jeunes handicapés
de se rapprocher de l’élite
de l’athlétisme en fauteuil roulant
et de promouvoir le sport en
fauteuil roulant. Le premier
camp d’entraînement «Swiss Silver
Bullet» a rassemblé 25 athlètes
en provenance de sept pays.
Le plus jeune a huit ans à peine,
le plus âgé plus de 50. Certains
ne sont au fond que des débutants,
d’autres ont déjà des
succès internationaux à leur
actif. Les degrés de handicap
sont également très divers. Il
faut en tenir compte lors de la
planification et de la tenue des
entraînements, afin de pouvoir
répondre aux besoins de chaque
participant.
Les sportifs s’entraînent à fond
deux heures par jour sous la direction
de Paul Odermatt,
entraîneur national de la relève
en athlétisme. Pour autant, l’accent
n’est pas mis seulement sur
l’entraînement physique. Des
ateliers sont par ailleurs proposés
le soir. Marcel Hug et son équipe
y fournissent notamment de
précieuses informations sur la
motivation et la préparation
mentale, font découvrir le
monde du sport professionnel
aux participants et partagent
leur connaissance du matériel.
Les réactions des participants
ont été très positives. Marcel
Hug tire donc un bilan réjouissant:
«Ce camp a représenté
pour moi un nouveau défi et une
magnifique expérience. L’état
d’esprit a été formidable et tout
le monde a très bien travaillé. Et
si les athlètes peuvent tirer quelque
chose de ce camp et sont satisfaits
au final, je suis un
homme heureux.»
www.marcelhug.com

20 Syntax et ibelieveinyou.ch
Par des sportifs
pour des sportifs
Un canoéiste de renommée inter-
sans oublier trois participations
forme de crowdfunding pour
dans 90 disciplines à financer
nationale a décidé d’explorer
aux Jeux olympiques en 2004,
projets sportifs en Suisse. Cette
leur projet sportif en collectant
d’autres dimensions: avec ses co-
2008 et 2012. Il a fini deux fois
plate-forme permet à tout un
au total quelque 2,5 millions de
fondateurs d’ibelieveinyou.ch,
2 e au classement général de la
chacun, de l’équipe de copains
francs. La plate-forme figure ainsi
Mike Kurt a lancé la plate-forme
Coupe du Monde et a occupé la
aux athlètes de classe mondiale
parmi les principaux acteurs de
de crowdfunding pour projets
place de numéro 3 mondial. Il a
en passant par les jeunes talents,
la promotion du sport en Suisse,
sportifs la plus performante au
aussi à son actif dix titres natio-
de récolter de l’argent auprès de
d’autant qu’avec un taux de réus-
monde.
naux en catégorie Elite.
bailleurs de fonds privés pour fi-
site de 77%, ibelieveinyou.ch
nancer un projet sportif. Achat
offre même les meilleures
Depuis des années, Mike Kurt
Parallèlement à sa carrière de
de nouveaux maillots ou d’un
chances à l’échelle mondiale de
fait partie du gratin mondial du
sportif de haut niveau, Mike Kurt
bus de club, rénovation de ves-
financer un projet sportif.
canoë. En 1998, il a été le pre-
a étudié la gestion d’entreprise
tiaires, camp d’entraînement,
mier Suisse à remporter une mé-
et travaille à temps partiel dans
préparation mentale: autant de
Un échec a été à l’origine de
daille individuelle aux champion-
le marketing. Il n’est dès lors pas
projets qui peuvent sans pro-
l’idée, comme Fabian Kauter,
nats du monde juniors. Se sont
étonnant qu’il sorte sans cesse
blème faire l’objet d’une cam-
épéiste et cofondateur, l’a indi-
ensuite ajoutées au palmarès
de sa zone de confort, avec en-
pagne de collecte de fonds sur
qué à l’époque dans une inter-
plusieurs médailles en Coupe du
gagement et créativité de sur-
cette plate-forme.
view: «Mike et moi étions sur la
Monde ainsi que des titres de
croît. L’un des projets nés de cet
brèche aux Jeux olympiques de
champion du monde et d’Europe
état d’esprit a pour nom ibelie-
ibelieveinyou.ch a déjà aidé plus
Londres le 1 er août et nous avons
par équipes en 2003 et 2004,
veinyou.ch, la première plate-
de 400 clubs et athlètes actifs
tous deux échoué. Ou, pour être

Syntax et ibelieveinyou.ch
21
plus précis: il a raté la finale et je
suis resté sur le carreau dès le
premier duel, ne parvenant pas
à maîtriser mes nerfs. Nous étions
terriblement frustrés mais nous ne
voulions pas passer notre vie à
nous lamenter. Nous nous sommes
demandé quelle aide nous aurions
aimé avoir durant notre
carrière. C’est ainsi que deux défaites
se sont transformées en un
projet de lancement d’une plateforme
dont le but serait de collecter
de l’argent au profit des
sportifs pour leurs projets.»
Après un lancement réussi en
Suisse, les feux sont au vert
pour une croissance à l’étranger.
Après l’Autriche en 2014,
d’autres expansions sont à présent
au programme, selon Mike
Kurt: «Vu le succès remporté sur
le marché suisse, nous avons
reçu de nombreuses demandes
de l’étranger. Après l’expérience
autrichienne, nous avons
décidé de nous attaquer à
d’autres pays cette année. Pour
permettre cette expansion internationale,
nous avons lancé
avec succès une campagne de
financement fin 2015.» Syntax
soutient cette start-up prometteuse
dans le cadre d’un contrat
de partenariat en lui offrant ses
services de traduction et de relecture.
www.ibelieveinyou.ch
Sport Heart
Une carrière sportive réussie requiert
trois choses: du talent, l’amour du
sport et le goût de la performance.
Trois ingrédients essentiels, surtout
dans les disciplines sportives peu médiatisées.
C’est pourquoi Mike Kurt
pratique aussi le scouting pour Sport
Heart. Ce club privé de promotion
vient en aide aux sportifs de haut niveau
ambitieux qui ont le potentiel de
participer aux Jeux olympiques et d’y
obtenir un diplôme. Le soutien financier
qui leur est offert leur permet de
se préparer au mieux aux compétitions
internationales et d’y obtenir de
splendides résultats.
www.sportheart.ch

22 L’engagement de Syntax dans le football
Peter Kuratli, fondateur et
président du conseil d’administration
de Syntax, a joué
au football avec passion des
décennies durant. Sa ferveur
et son enthousiasme pour ce
sport sont restés intacts. Il n’est
dès lors pas étonnant que
l’aide aux jeunes footballeurs
ait marqué les débuts de l’histoire
du sponsoring de Syntax.
Au commencement
était le
ballon rond

L’engagement de Syntax dans le football
23
Syntax encourage et accompagne
le projet d’encouragement de la
relève de la Fédération de football
de la région zurichoise FVRZ en
qualité de sponsor et partenaire
officiel depuis sa fondation, il y a
plus de 15 ans – Syntax en a
même été le tout premier sponsor
et partenaire. La FVRZ, qui
compte quelque 44 500 joueuses
et joueurs et plus de 2300 équipes
(dont 65% d’équipes juniors) de
189 associations, est l’une des
plus grandes fédérations sportives
régionales du pays. Elle estime
que l’une de ses tâches primordiales
consiste à favoriser une organisation
judicieuse des loisirs et
à assumer des responsabilités
concrètes. Elle élargit donc
constamment l’encouragement de
la jeunesse et de la relève, avec la
formation initiale et continue des
entraîneurs, le suivi et le soutien
des juniors les plus talentueux et la
mise en œuvre dans les centres
d’entraînement ou les centres de
formation régionaux.
www.fvrz.ch
Peter Kuratli a présidé le FC
Rüschlikon pendant onze ans.
Puis, après avoir initié la fusion
avec le club voisin, le FC Kilchberg,
il a accompagné dix ans durant
la destinée du nouveau FC
Kilchberg-Rüschlikon en qualité de
vice-président. C’est la raison pour
laquelle Syntax a été le sponsor
principal de l’équipe fanion pendant
plusieurs années et a soutenu
la section junior du FC Kilchberg-Rüschlikon.
www.fckr.ch

24 Rubrik
parcours
parku:r m.
Parkuhr
Depuis plus de 30 ans, nous fournissons un
éventail complet de services linguistiques
modulaires et sur mesure à un grand nombre de
clients exigeants du monde économique,
politique, culturel, éducatif et sportif, et ce dans
toutes les langues commerciales d’usage courant,
dans les domaines et branches les plus divers et
pour tous les moyens et canaux de
communication.
© by Syntax I Juin 2016 I Graphisme: grafikvater I Photos: iStock, Bigstock, Fotolia, FVRZ (Bruno Füchslin), Keystone, PPR, zvg
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System)
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– transcriptions
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– interprétation (consécutive)
– missions sur place/body lease
– systèmes de publication en ligne
Vous trouverez des informations détaillées sur le site
www.syntax.ch.