La Bible Aujourd'hui ! avril-juin 2016

Société Biblique
Francophone de Belgique
rue de Tubize 123
B-1440 Braine-le-Château
___________________________
Périodique trimestriel
N° d’agréation 101014
2 e trimestre 2016
Bureau de dépôt
Charleroi X
La Bible aujourd’hui est le journal
d’information de la Société Biblique
Francophone de belgique (SBFB). Il est
envoyé à tous ceux qui le demandent
et qui désirent soutenir l’oeuvre
biblique. L’a.s.b.l. a pour objet la
diffusion de la Bible au sens le plus
large dans les communautés française
et germanophone de Belgique, ainsi
qu’au Grand-Duché du Luxembourg.
Som
mai
re
édito.
2
Europe & moyen-Orient.
Notes au vol.
3
Éditeur responsable
Vincent Beckers
rue de Tubize 123
B-1440 Braine-le-Château
direction@la-bible.be
Rédaction
Vincent Beckers|direction@la-bible.be
Mise en page www.bigbangcom.be
Photographies Vincent Beckers / ABU
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Routage & expédition
Ateliers Cambier
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7
4
Traduire la Bible.
#LisonsLaBible (par extension).
tout ce que Marc dit de Lui.
Bref.
8
6

p. 2
édito
On voudrait dire que ce qui nous manque c’est une vraie
tranquillité. Ou alors dire que ce qu’on voudrait c’est
qu’une joie pleine et vive nous inonde le cœur en permanence.
On voudrait agiter nos bras et nos voix et tout de
nous pour crier du haut d’une montagne ou d’un balcon
d’appartement surplombant
la ville
ou les champs que
la seule chose qui
compte c’est que
nous puissions
vivre en paix. Mais
dès qu’on ferme
la porte de ce
porte-voix de nousmêmes,
on reste
effarés par la violence
de ce monde,
l’onde de choc laide et brutale de tant de gestes absurdes
qui nous sont jetés au visage avec l’aridité d’une poignée
de graviers. Comment faire, franchement, pour stabiliser
nos cœurs et leur chérir un battement confiant, et
constant ? Comment faire pour ouvrir un sillon tendre sur
le fil de nos pensées, que nous ne cédions pas à l’angoisse
de voir notre contexte de vie sans relâche perturbé, défié,
menacé ?
Mais non. Car prendre à pleins bras cette promesse que
Jésus délie, c’est relever la nature de cet enjeu prodigieux:
être en vie, être pleinement vivant, fonder des projets
relationnels et émotionnels nourrissants. Réveiller
l’épatante vitalité
de notre
nature spirituelle.
Clair,
c’est quand
nous sommes
à genoux que
nous pouvons
toucher le ciel!
Dans ce magazine
de printemps, feuilletez avec nous la vie d’une
société biblique en mouvement, en quête de cette
paix possiblement tressée sur la trame de chacune de
nos journées, de l’aube ou coucher. Nous travaillons
à de nouveaux projets, de nouvelles perspectives, de
nouvelles traductions et formes d’expression. Et nous
voulons vous partager cette joie, dans le
geste sûr et le chérissement d’une Parole
qui nous comble.
Vincent Beckers
Secrétaire général
Une paix incomparable, une joie de plénitude. Jésus délie
de son cœur amoureux rien moins que ces promesseslà.
Ce que je vous donne, c’est ma paix. Ne soyez pas
inquiets. (Jean 14 :27, voyez les notes au vol en page
3). En vrai, cette parole pure et simple peut redevenir
la sève de notre élan à la vie, malgré nous peut-être,
malgré tout sûrement. Malgré que nous vivions si souvent
avec l’injuste sentiment que nous n’avons pas en nous les
ressources pour endiguer nos tourments.

p. 3
Europe et
Moyen-Orient
On nous pose souvent cette question, simple et franche :
« C’est quoi, votre boulot ? En quoi consiste le job d’une
société biblique, finalement ?» Comprendre comment une
société biblique peut agir avec pertinence dans le contexte
mondial est un enjeu à redéfinir sans cesse. Comprenonsnous
bien le rôle des sociétés bibliques, les défis qui sont
les leurs dans un
siècle comme
celui dans lequel
nous sommes embarqués
?
Depuis le début de
cette année, deux
rencontres ont
permis de prendre
le pouls de cet
enjeu. Réunis pour
quelques jours de travail et de partage à Lisbonne, tous
les secrétaires généraux des sociétés bibliques d’Europe
et du Moyen-Orient (une soixantaine) ont posé sur la table
leurs difficultés mais aussi leurs percées, leurs initiatives et
leurs projets. Les difficultés sont souvent contextuelles et
sociétales : sécularisation galopante, extrémismes religieux
(y compris les fondamentalismes chrétiens, qui occultent
le véritable ancrage de valeurs de la foi chrétienne, ndlr)
et aussi bien sûr la décroissance du marché du livre liée —
entre autres — aux diverses formes de déflation.
Diriger une société biblique au Liban ou en Palestine, ce
n’est absolument pas un contexte qui peut se comparer à
la Belgique, ou à la Finlande. Les directeurs de missions
bibliques qui se donnent à leur mission dans des pays de
forte persécution des populations chrétiennes sont mis sur
écoute, font l’objet d’arrestations arbitraires, quand ce
n’est pas au péril de leur vie pour la responsabilité qu’ils
prennent. Chaque atelier, chaque table ronde, chaque occasion
d’échanger dans un couloir ou dans un ascenseur a
permis de mieux cerner tout à la fois les perspectives dans
lesquelles inscrire ce inaliénable message d’espérance, en
définissant ensemble les
moyens à mettre en
œuvre pour y arriver.
La rencontre des partenaires
francophones
de BibliO en Suisse aura
permis elle aussi de
conforter l’importance
de travailler en commun,
de partager les
ressources et les idées, les succès et les avancées, et de se
retrouver sur un territoire commun : rendre la Bible disponible,
en faisant tout ce qui est possible pour souligner sa
pertinence et la modernité de son langage. En fait, c’est
ce qu’on continue d’appeler la mission mondiale. Ce sentiment
d’être part d’une grande famille, dont la respiration
et le geste partagés sont de semer. Avec cœur et constance,
avec foi. Votre soutien en ce sens nous reste perle inestimable
: vos dons, vos prières.
Notes au vol
« Je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix. Moi, je ne
vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur
ne se trouble pas, et ne cède pas à la lâcheté. Vous avez
entendu que moi je vous ai dit : je m’en vais et je viens à
vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je
vais vers le Père, car le Père est plus grand que moi. »
Jean 14 :27-28
Cette salutation hébraïque courante,
Jésus l’utilise ici de façon
inhabituelle. Le terme évoque en
effet le salut que l’œuvre du Christ
accomplira pour ceux qui l’aiment,
un bien-être de plénitude, une paix
intérieure. Toute paix véritable est
son don, comme le souligne la répétition
du mot. Je ne vous donne pas comme le monde
donne. Le monde ne peut qu’exprimer une attente, ou un
souhait de paix. À l’opposé, la paix de Jésus est réelle et
présente. Il relève ensuite cette forme de subordination
volontaire dans son incarnation. Qu’il faut comprendre à la
lumière de l’unité entre le Père et le Fils.

p. 4
Traduire, ou permettre
une vraie
rencontre avec
le texte
par Germain Mahieu
Une nouvelle traduction ? Une nouvelle révision ? Mais pourquoi
? Ne s’agit-il pas d’une démarche avant tout commerciale
? Est-ce qu’en retravaillant sans cesse le texte, on ne
risque pas de s’éloigner toujours plus de l’original hébreu
et grec ? S’il est vrai que la révision d’une traduction peut
renouveler l’intérêt de beaucoup de lecteurs pour la Bible,
il faut savoir qu’une révision complète d’une traduction
nécessite un important investissement financier. Celle-ci
peut facilement atteindre un budget de 200 000 €, hors frais
d’impression. Il faudra, en effet, plusieurs années de travail
en équipe pour réaliser sérieusement cette révision, et
plusieurs années de ventes avant de récupérer cet investissement.
La motivation n’est donc pas prioritairement économique
ou commerciale.
Faciliter la rencontre
avec le texte original
La traduction est au service d’une rencontre du lecteur avec
le texte. Elle doit donc respecter le texte original (hébreu
et grec) et le lecteur. Une traduction qui s’adresse à un
lecteur érudit connaissant la culture biblique sera donc différente
d’une traduction qui s’adresse à un nouveau lecteur
qui va être plongé pour la première fois dans l’univers de
la Bible. Dans l’Alliance Biblique Universelle, face à cette
double exigence de la rencontre et du respect du texte,
deux stratégies coexistent :
La correspondance formelle qui permet d’amener le lecteur
au texte dans la langue où il a été écrit : la langue
source. Ces traductions suivent au plus près l’original et
comptent sur la bonne culture religieuse et biblique du lecteur
: « Jean-Baptiste parut dans le désert, proclamant un
baptême de conversion en vue du pardon des péchés. »
Marc 1.4 (TOB 2010)
L’équivalence fonctionnelle qui permet d’amener le plus
possible le texte au lecteur pour qu’il puisse le comprendre,
sans culture biblique ou religieuse préalable. Il faut alors
éviter des mots et des formules qui risquent d’être mal
comprises et reformuler le texte en privilégiant la languecible,
celle du lecteur : « Ainsi Jean-Baptiste parut dans le
désert ; il lançait cet appel : Changez de comportement,
faites-vous baptiser et Dieu pardonnera vos péchés »
Marc 1.4 (Français courant - FC)
Il est bien sûr possible de tenter un compromis entre ces
deux stratégies. Une aide au lecteur peut aussi être apportée
par des notes de traductions. Afin de bien comprendre
le travail d’un traducteur, allons voir devant quel genre
de matériaux il se trouve. Voici ce que dit, mot à mot le
texte hébreu du Psaume 23 :
R
ien qu’en évitant
des sonorités
inadéquates pour
une parole qui peut
être lue en public, on
en facilite vraiment
la compréhension.
« YHVH me faisant paître ne pas
je manquerai. Dans les pâturages
de herbe verte il me fait coucher
auprès de eaux de repos il me
conduit. Mon être (âme) il fait
revenir… ». Comment transcrire
ces mots en français correct ? Les
traducteurs de la TOB le diront
ainsi : « Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien.
Sur de frais herbages, il me fait coucher ; près des eaux du
repos, il me mène, il me ranime… » Ceux de la FC diront :
« Le Seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien.
Il me met au repos dans des prés d’herbe fraîche, il me
conduit au calme près de l’eau. Il ranime mes forces… ».

p. 5
Laquelle vous parle le mieux ? Certains seront peut-être
surpris de ne pas retrouver exactement les expressions
de la traduction Segond revue en 1910 : « Il me dirige
près des eaux paisibles » ou « Il restaure mon âme »,
expressions avec lesquelles ils sont familiarisés. Une traduction
antérieure disait : «Je n’aurai point de disette,
le Seigneur est mon berger ». Est-ce à dire que les autres
traductions se sont éloignées du texte ? Pas du tout. Elles
ont essayé de transmettre au mieux ce que ce psaume
exprime. L’une en essayant de coller au plus près l’original
et l’autre en faisant ressentir au lecteur toute la
sérénité revigorante de cette scène champêtre.
Une langue vivante
On dit d’une langue parlée aujourd’hui qu’elle est une
langue vivante. Et quand une langue est vivante, certains
mots de vocabulaire finissent par s’oublier ou par
changer de sens alors que d’autres entrent chaque année
dans nos dictionnaires. Cette seule constatation suffirait
à justifier la révision ou le rafraîchissement d’une
traduction. Mais il y a d’autres arguments favorables à
cette entreprise : nous pouvons bénéficier aujourd’hui
de l’apport de nouvelles découvertes archéologiques ou
À
l’évolution des languescibles
correspondent les
progrès dans la connaissance des
cultures et des langues-sources.
Traduire est un service continu
et passionnant...
linguistiques qui
viennent éclairer
certains passages.
À l’évolution des
langues-cibles correspondent
les
progrès dans la
connaissance des
cultures et des langues-sources. Traduire est donc un
service continu et passionnant pour que la Bible puisse
être parlante au lecteur d’aujourd’hui. C’est une tâche
toujours perfectible pour permettre une vraie rencontre
des lecteurs avec Celui qui s’y révèle.
Pour que la Bible parle aujourd’hui
La mission première d’une société biblique est d’aller
à la rencontre de tous les lecteurs et pas seulement de
ceux qu’on retrouve dans nos églises. Ceux à qui nous
voulons faire découvrir les richesses et les valeurs essentielles
de la Bible ont différents niveaux de langage.
Beaucoup de ces lecteurs utilisent à peine un millier
de mots de la langue française. Comment les inviter à
entrer dans un texte qui peut en contenir plus de 40
000 ? Il faut mettre ce texte à leur portée tout en évitant
d’en trahir le sens. La transmission de la Bonne
Nouvelle est à ce prix. Quelle joie pour nous d’entendre
celles et ceux qui découvrent la traduction en français
fondamental appelée « Parole de Vie » ! Beaucoup nous
disent, y compris de jeunes lecteurs : « Quand je lis la
Bible dans cette version, je comprends ce que je lis, la
Bible me parle ! » Il valait donc la peine d’entreprendre
ce chantier qui a été finalisé en 2000.
Venez zozos ou venez au zoo ?
Un travail toujours inachevé.
La Bible Segond 1910 traduisait en effet cette expression
d’Esaïe 55.1 par « Vous tous qui avez soif, venez aux
eaux ». Aller aux eaux ? Qu’est-ce à dire ? La Bible Parole
de Vie traduira : « Vous tous qui avez soif, voici de l’eau,
venez ! ». Rien qu’en évitant des sonorités inadéquates
pour une parole qui peut être lue en public, on en facilite
vraiment la compréhension. L’hébreu biblique utilise
des images particulières pour parler des sentiments.
Par exemple le nez élevé signifie être plein d’arrogance
(Ps. 10.4) . Pour évoquer la colère de Dieu, on dira que

p. 6
#LisonsLaBible
(par extension)
« C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je
vous donne. Moi je ne vous donne pas comme le monde
donne. Ne soyez pas inquiets, ne soyez pas effrayés (…)
Je viens vers vous. » (Jean 14 : 27)
Sentir que tout s’agite autour de nous sans que jamais notre
cœur ne se laisse démonter. Entendre le son de ton cœur
calme et tendre, et y puiser la paix .
son nez s’est échauffé (Exode 4.14). En disant : la
colère de Dieu s’enflamma, une traduction ne rendt-elle
pas vraiment service à notre compréhension de
cette expression ?
Une Parole vivante
Il importe aux chrétiens d’aujourd’hui de
comprendre qu’une traduction ne peut
pas être figée définitivement. Dieu ne
s’est pas adressé en français à Moïse et
aux prophètes. Jésus parlait l’araméen et
l’apôtre Paul a écrit ses lettres en grec.
Le texte qui nous est transmis est en français.
La comparaison des traductions est
par ailleurs un exercice qui ne peut que
nous enrichir. De fait, c’est vraiment une
joie et un privilège de se mettre au service
d’une Parole inspirée. Elle vibre, elle
vit et, par le Saint-Esprit, agissant aussi
bien dans le cœur des traducteurs que
dans celui des lecteurs, elle vient révéler le
chemin salutaire vers une Vie de plénitude.
Paix, nom féminin, état d’un groupe ou d’individus qui ne
sont ni en conflit ni en querelle, qui ont choisi le dialogue
ou le repos. Qui ne cherchent pas l’opposition, mais la
relation. Par extension : état de quelqu’un qui jouit d’un
calme intérieur, d’une tranquillité d’âme.
Photographie © Rebecca Dernelle-Fischer
Germain Mahieu
D’après un numéro spécial
de « Bible Infos » - ABF
à votre disposition sur demande.

p. 7
Tout ce que
Marc dit de Lui
Récit bref et dense de la trajectoire de Jésus, l’évangile de
Marc est le plus court de tous. Il a été probablement
rédigé avant les autres, sans doute au début des années
60. Ce que l’on sait ? Matthieu et Luc utilisent
tous les deux d’importantes portions de l’évangile
de Marc. Aussi : Marc écrivait certainement pour un
public non-juif, dans une langue simple, en expliquant
soigneusement les coutumes, les gestes, les
traditions, les expressions. Marc est très clair quand
il parle de Jésus, sur un ton quasi-journalistique. Ce qui
le rend particulièrement accessible, objectif et factuel,
questionnant et pertinent. Sans réconfort facile, il trace
l’idée que Jésus pose le geste de guérir nos angoisses et
nos peurs, et d’ainsi rompre en nous les liens de la douleur
et de la mort.
Ce projet d’une édition d’un évangile de Marc en petit format
carré, posé dans une mise en page agréable et soignée,
sans illustration ni note particulières mais avec un
souci de clarté ( grands caractères ) permettant une lecture
souple et aérée, tel est l’objet de notre appel. Qu’il
soit comme un cadeau à passer de main en main, le présent
d’une saison dans laquelle poser cette
Une Parole qui
esquisse des réponses
à la douleur,
à l’inquiétude, à l’indifférence.
trace d’une Parole lumineuse et nourricière.
Une Parole qui esquisse des réponses à la
douleur, à l’inquiétude, à l’indifférence.
Le travail d’édition, de mise en page et
d’écriture d’une note d’introduction a déjà
commencé. Nous avons besoin de vous pour
porter ce projet à terme, et permettre qu’il
soit disponible en quantité suffisante pour répondre aux
besoins des aumôneries des hôpitaux.
Lors d’une
conversation
entre deux
portes cet automne,
voici
qu’est venue
cette proposition
d’éditer
un évangile
de Marc à destination
des
aumôneries des
hôpitaux. Et pourquoi ça ? Pour offrir un temps-à-part à
tous ceux qui sont posés malgré eux dans une saison en
souffrance, loin de la sécurité réconfortante du chez-soi,
dans l’inquiétude de ce qui leur arrive ou de ce qui poinçonne
leur corps. Le temps de l’hospitalisation se révèle
souvent un temps de profondeur, de douleur ou quelquefois
même d’isolement ou d’abandon. De questionnement
aussi, forcément. Et ce sont ces instants-là que les acteurs
des aumôneries d’hôpitaux investissent de leur disponibilité
à l’autre, dans l’écoute et l’échange. Dans la lecture
partagée, dans le silence d’un espace d’intériorité.
La Bonne Nouvelle
de Jesus Christ,
commence le Fils icide Dieu,
Aidez-nous à porter cette Parole partout là où elle donnera
écho à la quête de sens, si souvent si vive au cœur de la
souffrance.
Nos comptes pour vos dons :
BPOST BE15 0000 5561 3130
BNP Fortis BE30 0013 5223 9311

BREF, quoi.
1. Jésus de Nazareth (BD)
«Quand je vis pour la première fois celui qui se nommait
Jésus de Nazareth, il m’appela par mon nom. Qui était-il ?
Comment me connaissait-il ? Je ne sais pas pourquoi, mais
en cet instant, j’ai compris que j’allais tout quitter, et le
suivre.» Ces propos sont ceux de Pierre, le narrateur de
l’histoire contenue dans ce livre. Une histoire dont Peter
Madsen a su transcrire l’universalité, la force émotionnelle
et spirituelle, sous la forme d’une bande dessinée au graphisme
puissant, aux dialogues chaleureux, qui rappellent
constamment la profonde humanité de ce récit.
Avez-vous déjà feuilleté cette splendide BD ?
Découvrez-ici la capsule de présentation !
2. 365 récits et prières
Vous n’avez peut-être pas encore goûté au plaisir d’offrir
ce tout joli et tout gros bouquin qui sème tout au long de
l’année des récits bibliques
courts. Chaque jour l’occasion
de se poser autour
d’une séquence biblique
avec les enfants, de la lire
ensemble et d’y réagir,
d’en détailler l’illustration
et toucher à l’intimité de
ce moment avec la petite
prière d’enfant posée en bas
de chaque page. Plaisir de
lecture confondant et contagieux
!
3.
4.
3. En chantier ?
Enchanté !
Dans le cadre du partenariat
BibliO, l’Alliance Biblique
Française a lancé un nouveau
chantier de révision
en profondeur de la traduction
en français courant. Cette traduction très vive éditée
pour la première fois en 1971 et révisée en 1996 repose sur
une théorie linguistique préalable au processus de traduction.
Sa vivacité et sa pertinence viennent justement de ce
qu’elle vise à rendre le texte biblique hébreu ou grec en
français usuel, celui que nous parlons chaque jour, vous et
moi. Depuis sa première édition, elle s’est déclinée avec un
tout beau succès, notamment dans La Bible expliquée, Ze-
Bible et de nombreuses éditions pour la jeunesse. On vous
donnera des nouvelles sur le fil de cette traduction tout au
long des deux années prévues pour ce chantier !
4. Qui je suis pour toi (psaume 139)
Une idée qui est venue chatouiller l’envie de projets d’édition
nouveaux pour semer la Parole dans un geste de créativité
est d’encourager de jeunes illustrateurs à se mettre
en atelier à la recherche de nouvelles formes d’expression.
L’un de premiers projets en cours de développement est
une exploration du psaume 139. Ludmilla Vandenbroeck travaille
en ce moment sur un script original qui offrira une
traversée créative de cette magnifique portion de Bible. À
suivre, évidemment.
5. Le bouquin trop bien
Depuis janvier, chaque mois on vous propose un bouquin
trop bien à un prix vraiment trop bien. Alors oui, ça peut
être une nouveauté. Ou alors non, ça n’est pas une nouveauté
mais on trouve que le
bouquin est vraiment si bien
1. 2.
6.
5.
qu’on lui colle une réduction de
20 % pour vous en faire au mieux
profiter ! Suivez ces promotions
sur notre site ou via le fil d’actu
de nos réseaux sociaux.
6. Ateliers
d’écriture
Tout touchés qu’on est de voir
comme le projet des ateliers
d’écriture vous a fait réagir.
Vous avez choisi de nous aider
à mettre en place ce projet. Et
pour ça, merci-merci ! Plusieurs
groupes d’enfants se sont déjà
inscrits à l’agenda. Tant d’intérêt
suscité donne à ce projet
une possible pérennité. Si vous
l’avez à cœur cette idée, continuez
à nous soutenir ! Votre soutien
financier est précieux, et vital pour la viabilité de ces
ateliers, et de ce qu’ils offrent aux enfants. Une jeune fille
me disait à la sortie d’un atelier « En fait, M’sieur, je savais
qu’ils étaient vivants comme ça, les gens dans la Bible ! ».
p. 8