<strong>Le</strong>s métiers d’art <strong>Le</strong> <strong>Swann</strong> met les métiers d’art que Proust a particulièrement aimé à l’honneur : - la reliure avec un hommage à Jean de Gonnet qui a magnifiquement relié les 13 tomes de la Recherche avec des photographies de Proust reproduites dans un esprit à la Andy Warhol. <strong>Le</strong>s reproductions de ces œuvres ornent la salle du petit-déjeuner. - les grands papiers avec les éditions originales sur papier de luxe comme le Japon, matière ingénieusement rappelée par les lustres des chambres. - la photographie avec une création spéciale de l’artiste Alexeï Vassiliev pour le <strong>Swann</strong>; une magnifique photo en noir et blanc orne les têtes des lits dans un style flouté qui nous met immédiatement dans l’ambiance fantomatique proustienne du Temps retrouvé. - Un étonnant tableau contemporain offre l’intégrale de la Recherche sur un seul panneau, 3000 pages vues à la loupe. Il s’agit de l’œuvre abstraite d’un collectif, né en 2010 pour défendre le roman La Princesse de Clèves et qui créa ensuite cette pièce en 10 exemplaires. Artistic crafts The <strong>Swann</strong> devotes special care to honouring the artistic forms that Proust was particularly fond of: - see the binding that pays homage to Jean de Gonnet who magnificently bound the 13 volumes of Recherche with the photographs of Proust reproduced in a style reminiscent of Andy Warhol. The reproductions of these works adorn the breakfast dining room. - the major papers in sumptuous original editions on luxury paper like the Japan, a material that is ingeniously reminiscent of the chandeliers of the rooms. - photography with a special creation for the <strong>Swann</strong> by the artist Alexeï Vassiliev; a magnificent black and white photo adorns the headboards in a distinguished soft style that immediately recreates the spectral atmosphere of Proust in Temps retrouvé. - An astonishing contemporary painting presents the entire Recherche in a single panel, 3000 pages in a single glance. This is the abstract work done by a collective that formed in 2010 to defend the novel La Princesse de Clèves. Its next task was to create this piece in 10 copies. La haute couture Faisons une mention spéciale à la haute couture qu’apprécia tant Marcel Proust, fin connaisseur. <strong>Le</strong> <strong>Swann</strong> est fier d’exposer des créations uniques du célèbre couturier de la Belle Epoque, Jacques Doucet : le mantelet de velours aux pendeloques de jais porté vers 1900 par la Marquise d’Aligre et décrit dans la Recherche sur les épaules de la Marquise de Cambremer. On verra également un superbe corset de robe du soir créé par Doucet vers 1898, en velours de soie violet et aux manches ballons soulignées d’un nœud de satin violet cardinal, avec une ravissante guimpe en dentelle. Une chambre spéciale est consacrée au grand couturier de Venise, Fortuny, et ses créations d’un luxe oriental éblouissant, admirablement décrites par Proust dans son roman. Period fashion Special mention must be made of the high fashion so beloved by Marcel Proust. After all, he was known for his refined and discriminating taste. The <strong>Swann</strong> is proud to exhibit some of the unique creations of Jacques Doucet, the famous designer of the Belle Epoque. You can admire the short cape in velvet with jet black pendants worn around 1900 by the Marquise d’Aligre and described in Recherche around the shoulders of the Marquise de Cambremer. You’ll also marvel at a superb evening gown corset created by Doucet around 1898. It is done in violet silk velvet with puff sleeves adorned with a cardinal violet satin knot, and with a ravishing lace guimpe. A special room is devoted to Fortuny, the great fashion designer from Venice, and his dazzling Oriental luxury creations that were so admirably described by Proust in his novel. «Un chapeau à plumes, surmonté lui-même d’une épingle de saphir, était posé n’importe comment sur la perruque de Mme de Cambremer, comme un insigne dont l’exhibition est nécessaire, mais suffisante, la place indifférente, l’élégance conventionnelle, et l’immobilité inutile. Malgré la chaleur, la bonne dame avait revêtu un mantelet de jais pareil à une dalmatique, et par-dessus lequel pendait une étole d’hermine dont le port semblait en relation non avec la température de la saison, mais avec le caractère de la cérémonie. Et sur la poitrine de Mme de Cambremer un tortil de baronne relié à une chaînette pendait à la façon d’une croix pectorale.» Sodome et Gomorrhe, p 208 Lustre - chambre Photographie - chambre Tableau - réception 6 7