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N° 33 - FÉVRIER 2017 - OFFERT<br />
Le quartier des tanneries à Saint-Symhorien-sur-Coise • Crédit photo : Mairie<br />
CHAZELLES-SUR-LYON<br />
LE MIRACULEUX RETOUR<br />
DE LA MODE DU CHAPEAU<br />
Édition 1 - Monts-du-Lyonnais • Brévenne • Portes du Forez
ÉDITO<br />
En lisant cet édito, vous allez économiser 699 euros…<br />
Olivier Gros-Chevallier<br />
Car c’est le prix du casque de réalité virtuelle de la marque<br />
Oculus Rift qui vous promet des sensations fortes en un<br />
temps record mais moi aussi, j’ai mes sources de vertige et<br />
elles sont tout à fait réelles.<br />
Ma recette : prenez votre montre, attendez que la trotteuse<br />
se positionne sur douze heures et laissez-vous bercer par les<br />
chiffres à venir, le temps d’un tour de cadran.<br />
L’échelle de temps sera donc d’une minute et l’échelle géographique<br />
sera notre… planète, rien que ça.<br />
Donc, en l’espace d’une minute, la population mondiale est<br />
passée de 7 479 851 500 êtres humains à 7 479 851 656 soit<br />
156 homo sapiens ; les naissances, au nombre de 272, sont<br />
contrebalancées par les décès, 116 ; nos constructeurs de<br />
voitures ont produit 145 véhicules, il en manque juste 127<br />
pour que tous les poupons aient la leur dès leur arrivée sur<br />
terre ; en revanche, pas de jaloux en ce qui concerne les vélos,<br />
tout le monde aura le sien dont la production est de 280<br />
par minute, pour nos nouveaux-nés, cela en fait huit de trop<br />
sans compter les tandems ; pour les ordinateurs, aucune pénurie<br />
en vue, il s’en vend 405 toutes les soixante secondes ;<br />
et les téléphones, alors ? Et les téléphones ? Heureusement<br />
nous avons deux mains et deux oreilles car ils sont commercialisés<br />
à hauteur de...3990, oui, en une minute, je pense<br />
qu’il va falloir utiliser nos pieds aussi pour satisfaire ce business<br />
; les obèses ne sont pas en reste, il en fleurit 50 par<br />
minute, est-ce à cause de la sédentarité ? Peut-être quand<br />
on voit qu’il est expédié 161 millions d’emails et fumé 11 millions<br />
de cigarettes, toujours dans les 60 secondes de mon<br />
voyage au pays des réalités… Plus le temps avance, plus je<br />
me dis que la colonisation de Mars fait sens et sera l’avenir<br />
de l’humanité.<br />
Bon, je vous laisse car je n’ai pas une minute à moi.<br />
Bonne lecture<br />
sont des titres déposés.<br />
Ils sont édités par :<br />
Les Éditions Thiat[e]<br />
Bureaux commerciaux :<br />
Parc d’activités Axone<br />
Croix Bayard<br />
69930 Saint-Clément-les-Places<br />
Tél. 09 70 405 805<br />
contact@les-editions-thiate.fr<br />
S.A.R.L. au capital de 6500 Euros<br />
RCS Lyon 790196836<br />
Olivier Gros-Chevallier<br />
Directeur de la publication, Gérant<br />
Collaborent avec nous :<br />
Christine Cognat, Fatou Dame Gros-<br />
Chevallier, Aurélia Abdelbost, Hugo<br />
Dervissoglou, Lionel Meneghin, Marie-<br />
France David-Chevallier, Juliette Arnoux,<br />
Solène Gros-Chevallier, Aïda Dubourg,<br />
Michel Calard, Pascale Varlet-Pactol, Gaëlle<br />
Le Maréchal, Frédéric Pras, Pascal Bardier,<br />
Marie-Thérèse Granger-Thomas, André-<br />
Jacques Chausse, Kamel Badache, Élise<br />
Chaverot, Maritsa Boghossian, Sophie<br />
Nuguet.<br />
Impression : Rotimpres - Girona<br />
Mise en page et maquettes publicitaires réalisées<br />
par nos soins<br />
Distribution : Adrexo<br />
Dépôt légal à parution<br />
ISSN en cours<br />
Crédits photos : Olivier Gros-Chevallier - Fotolia -<br />
Valérie Hernandez - Michel Calard<br />
La reproduction, même partielle, des articles, illustrations,<br />
photos et publicités parus dans le journal Autrefois<br />
est interdite, sauf autorisation écrite préalable de la<br />
direction. Sauf erreur typographique, les publicités<br />
sont passées sous la responsabilité des annonceurs.<br />
Source des chroniques : Lyon Républicain, Le Progrès,<br />
Le Progès Illustré, le Salut Public, L’Indépendant, Le<br />
Précurseur, Journal de Lyon et du midi - Bibliothèque<br />
municipale de Lyon Part-Dieu - Fonds ancien - Archives<br />
départementales du Rhône - Documentation Rhône-Alpes<br />
Sainte-Foy-l’Argentière<br />
LIVRES : la sélection d’Élise<br />
Idéal Standard<br />
Auteure : Aude Picault<br />
Éditeur : Dargaud<br />
Pour adultes<br />
Claire, trentenaire, voit défiler ses relations amoureuses<br />
et désespère de construire un couple - le vrai, le bon,<br />
l’idéal. En choisissant de vivre avec Franck, elle croit<br />
enfin y être arrivée.<br />
Mais la réalité standardisée de ce qui l’attend n’est pas<br />
à la hauteur...<br />
Une Bande Dessinée pleine de réalisme et d’humour !<br />
Averse a Weehawken<br />
Auteur : Fuzzing Cats<br />
Éditeur : Le label du coin<br />
Pour adultes<br />
Le nouvel album du duo Fuzzing Cats prend la forme<br />
d’un livre-CD, qui renferme une multitude de créations<br />
graphiques, musicales et poétiques.<br />
Laissez-vous transporter par les accords jazzy du<br />
piano et de la vielle électroacoustique... Laissez-vous<br />
surprendre par les facéties du flipbook qui accompagne<br />
le disque...<br />
Une belle création, qui ne vous laissera pas indifférent !<br />
Les musiciens de Fuzzing Cats et la graphiste de l’album<br />
seront présents à Mots et Merveilles Vendredi 3 Février de<br />
18h30 à 20h pour présenter “Averse à Weehawken”.<br />
Par Élise Chaverot,<br />
librairie “Mots et merveilles”<br />
Sainte-Foy-l’Argentière<br />
Le Pépé de mon Pépé et La Mémé<br />
de ma Mémé<br />
Auteurs : Noé Carlain et Ronan Badel<br />
Éditeur : L’élan vert<br />
Pour enfants<br />
Deux histoires rassemblées en un seul<br />
recueil. Dans la première, Pépé nous<br />
dresse une galerie de portraits truculents<br />
de tous ses aïeux.<br />
Dans la seconde, Mémé et Mamie<br />
rivalisent d’imagination pour présenter<br />
leurs propres grands-mères, engagées<br />
et aventureuses (l’une a été la première<br />
à tenter un saut à l’élastique…, avec les<br />
bretelles de Pépé !). Un livre très drôle,<br />
qui ravira petits et grands !
Saint-Martin-en-Haut<br />
INVITÉ<br />
Auteure<br />
Aurélia Abdelbost<br />
Étudiante en journalisme<br />
PASCAL PONCET<br />
LE GOÛT DU CHALLENGE<br />
Pascal Poncet est un autodidacte qui a appris le métier de l’imprimerie sur le terrain. Aujourd’hui, il est<br />
directeur général du groupe de communication IML Capcolor situé à Saint-Martin-en-Haut. Ce qui lui<br />
a permis de gravir les échelons, c’est “le goût du challenge”. Ce “goût du challenge”, il le retrouve dans<br />
le sport qu’il pratique avec passion : l’ultra-trail, de très longues courses à pied, en nature, au gré des<br />
reliefs.<br />
DE TECHNICO-COMMERCIAL<br />
À DIRECTEUR GÉNÉRAL<br />
Aujourd’hui directeur général de l’entreprise IML<br />
Capcolor à Saint-Martin-en-Haut et ce, depuis<br />
2008 ; il a débuté dans l’entreprise en 1995 en<br />
tant que technico-commercial. Il a suivi “les opportunités<br />
d’évolution” et a su s’adapter à celle<br />
du secteur, passant de la simple imprimerie à un<br />
groupe de communication multicanal.<br />
Si, au début, le seul support proposé était le papier,<br />
l’entreprise a dû évoluer et s’ouvrir à la signalétique<br />
- communication visuelle. En 2009,<br />
celle-ci rachète l’imprimerie Capcolor à Lentilly,<br />
le groupe s’étend ce qui pose un nouveau défi. Le<br />
chef d’entreprise met en avant les nombreuses<br />
difficultés qu’il a rencontrées : “se remettre en<br />
question” afin d’évoluer, trouver de nouveaux outils<br />
et de nouveaux objectifs.<br />
Au travail comme au sport il faut aller d’étape en<br />
étape et gérer tous les paramètres. Le directeur<br />
général souligne qu’au travail : “il y a des situations<br />
nouvelles chaque jour, il faut toujours être<br />
prêt à s’adapter et à réagir très vite”. Pascal, qui<br />
dirige une entreprise d’une quinzaine de personnes<br />
au quotidien, retrouve alors ce fameux<br />
“goût du challenge” qui fait que pour lui, le travail<br />
est “vraiment un plaisir”. Et pour lui au travail,<br />
comme au sport : “quand on aime on ne compte<br />
pas”.<br />
“UNE ADDITION DE MINI SUCCÈS QUI<br />
FAIT QU’ON ARRIVE À L’OBJECTIF FINAL”<br />
Pascal découvre le trail lors d’un voyage à l’île de<br />
la Réunion où il vient soutenir un ami qui participe<br />
à la Diagonale des fous, un trail de 167 km. “J’ai<br />
eu les yeux qui ont brillé” ; l’ancien footballeur se<br />
découvre une nouvelle passion. Aujourd’hui il<br />
est ultra-trailer, c’est-à-dire qu’il parcourt de très<br />
longues distances. Par exemple, en 2015, il a participé<br />
à l’ultra-trail du Mont Blanc. Une course<br />
de 166 km qu’il a accomplie en 37 heures, sans<br />
pause, mis à part pour le ravitaillement. La préparation<br />
prend alors beaucoup de temps, aussi<br />
Pascal fait remarquer qu’il est important d’avoir<br />
le soutien de son entourage. Il partage sa passion<br />
avec son épouse, ce qui rend l’exercice “d’autant<br />
plus agréable”. Son emploi du temps professionnel<br />
chargé ne lui permet pas toujours de faire de<br />
longs entraînements, parfois il s’agit simplement<br />
de rentrer du “boulot” en courant.<br />
La “gestion de soi”, voilà ce qui le captive le plus<br />
dans ce sport. Il explique : “plus la distance est<br />
grande, plus c’est dur, plus c’est plaisant aussi de<br />
gérer tous les paramètres, le mental, le physique,<br />
la douleur, l’alimentation”. Contrôler chaque sensation<br />
tout en ne perdant pas de vue le but final,<br />
c’est son challenge. L’endurance mentale prend<br />
alors le dessus sur le physique.<br />
Quand il effectue un trail de plus de 160 km, il<br />
commence par se fixer comme objectif la réussite<br />
d’une montée, un premier succès, puis celui<br />
de bien gérer une descente, un second succès et<br />
ainsi de suite. Le sportif considère une course<br />
comme “une addition de mini succès qui fait qu’on<br />
arrive à l’objectif final”. Un message qu’il essaie<br />
de faire passer au travail aussi. Pascal reconnaît<br />
qu’il y a “des similitudes entre la vie sportive et la<br />
vie professionnelle” : il y a “les mêmes qualités à<br />
développer pour aller au bout de l’objectif”.<br />
PROMOUVOIR SON TERRITOIRE<br />
“J’y suis né, j’y travaille […] je me suis toujours<br />
impliqué dans la vie sociale des Monts du Lyonnais”.<br />
Pascal est très attaché à son territoire. En<br />
tant que chef d’entreprise, il participe à l’activité<br />
économique des Monts du lyonnais et en tant<br />
Pascal Poncet • Crédit photo : Pascal Poncet<br />
que président de l’Association Trail Organisation<br />
Solidarité (ATOS), il les fait découvrir.<br />
Le dimanche 8 janvier, il organisait, avec l’association,<br />
le Trail hivernal des Coursières. Un moment<br />
convivial qui lui a permis de partager sa<br />
passion avec d’autres trailers et de “rendre la<br />
pareille” en offrant à son tour de beaux points de<br />
vue de sa région. La beauté des Monts du lyonnais,<br />
il veut aussi la partager avec des personnes<br />
qui n’y ont d’ordinaire pas accès. Le but final de<br />
l’association est solidaire. Il s’agit d’organiser des<br />
randonnées en joëlette - fauteuil tout terrain monoroue<br />
- pour des personnes en situation de handicap.<br />
Pascal confie avoir emmené avec son association,<br />
en juin dernier, un jeune garçon d’une<br />
dizaine d’années, en fauteuil roulant, qui entrait<br />
pour la première fois dans une forêt.<br />
04 Le mag (local) n°33 - Février 2017
Saint-Martin-en-Haut<br />
ACTUALITÉS<br />
Auteure<br />
Aurélia Abdelbost<br />
Étudiante en journalisme<br />
LES “AMBASSADEURS” AU FESTIVAL DU<br />
FILM DE COMÉDIE DE L’ALPE D’HUEZ<br />
élèves de terminale<br />
5Léa, Guilaine, Soline,<br />
Enzo et Stan, participent<br />
au projet de médiation<br />
culturelle : “Ambassadeurs<br />
au Paradiso”. Ces<br />
passionnés de cinéma<br />
ont eu l’occasion de participer<br />
au 20e Festival international<br />
du film de comédie<br />
en Isère qui a pris<br />
place du 17 au 22 janvier<br />
2017 à l’Alpe d’Huez.<br />
célèbres grâce au Festival international du<br />
film de comédie de l’Alpe d’Huez. Ce festival<br />
est unique en Europe ; cette année, le jury est<br />
présidé par Omar Sy en compagnie d’Isabelle<br />
Nanty, Patrick Timsit, Franck Gastambide<br />
et Audrey Lamy. C’est donc à une grande<br />
manifestation que participent cette année les<br />
“ambassadeurs du Paradiso”.<br />
“C’est intéressant à notre échelle de lycéens”,<br />
Guilaine comme Stan insistent sur le fait<br />
qu’assister à ce festival international est une<br />
chance unique et qu’ils comptent bien la<br />
partager. Ils ont pour mission de communiquer<br />
sur les réseaux sociaux comme Snapchat,<br />
Instagram et Facebook mais aussi de réaliser<br />
eux-mêmes un reportage sur leur voyage à l’Alpe<br />
d’Huez.<br />
“DYNAMISER LA COMMUNICATION DU<br />
CINÉMA”<br />
L’objectif, faire découvrir le cinéma, ne se<br />
limite pas à ce festival. Ces élèves de terminale<br />
sont aussi chargés d’organiser rencontres,<br />
événements et soirées au cinéma Paradiso<br />
tout au long de l’année. Cela a déjà commencé.<br />
Vendredi 6 janvier, les cinq lycéens ont pris en<br />
charge l’organisation d’une soirée “CataLog”<br />
avec un concept : une soirée à composer, deux<br />
films au choix et une pizza entre deux.<br />
Un événement ponctué de défis Snapchat<br />
puisqu’il s’agissait de lancer le compte du<br />
cinéma sur le réseau social qui permet de<br />
partager photos et vidéos par le biais de son<br />
Smartphone. Les ambassadeurs devront<br />
participer activement à l’animation de ce<br />
compte toute l’année.<br />
Selon Stan, les réseaux sociaux sont un bon<br />
moyen “de dynamiser la communication du<br />
cinéma”. Guilaine met en avant le fait que les<br />
réseaux sociaux permettent aussi de toucher<br />
un large public et encore plus lorsqu’il s’agit de<br />
jeunes. D’ailleurs, elle souligne que grâce aux<br />
réseaux sociaux ils ont pu faire venir beaucoup<br />
de monde à leur soirée “CataLog”. La jeune<br />
terminale, qui veut travailler dans le social plus<br />
tard, retire beaucoup de plaisir à l’organisation<br />
d’une telle soirée : “cela m’a beaucoup plu, le fait<br />
d’avoir organisé une soirée pour les autres”.<br />
Au-delà de leur amour du cinéma, les terminales<br />
prennent goût à rencontrer des gens. Ils<br />
s’investissent, que ce soit dans des réunions en<br />
amont, à la caisse ou en servant des sirops. Ils<br />
auront aussi l’occasion de créer des flyers pour<br />
de prochaines soirées. À travers ce projet, les<br />
lycéens vivent leur passion - voir des films en<br />
avant-première par exemple mais surtout ils<br />
la partagent. Ainsi le rôle d’ambassadeur leur<br />
permet d’éveiller la curiosité et l’engouement<br />
de leur entourage.<br />
Tous les cinq sont volontaires, Stan et Guilaine<br />
ont été piqués au vif par le discours d’Alexis<br />
Ragnat qui mène ce projet et qui le leur a présenté<br />
avant la projection d’un film dans le cadre<br />
académique. “On s’entend très bien”, si Guilaine<br />
connaissait déjà les autres ambassadeurs, ce<br />
n’était pas le cas de tous, néanmoins ils ont<br />
réussi à créer une bonne cohésion de groupe.<br />
Voilà deux ans que le cinéma Paradiso de<br />
Saint-Martin-en-Haut s’associe à la région<br />
Auvergne Rhône Alpes afin de rassembler<br />
des lycéens issus des Monts du lyonnais et<br />
cinéphiles. L’objectif des cinq “ambassadeurs”<br />
est de promouvoir le cinéma, notamment<br />
auprès des jeunes.<br />
Stan souhaite poursuivre ses études dans le<br />
domaine du cinéma et même peut-être plus<br />
tard se retrouver “derrière la caméra”. De<br />
fait, il avait hâte de participer au 20e Festival<br />
international du film de comédie à l’Alpe d’Huez<br />
afin de “pouvoir discuter avec des professionnels<br />
et donc apprendre”. Quant à Guilaine, cinéphile,<br />
elle était impatiente de “rencontrer des acteurs<br />
et [de] pouvoir les interviewer”. Le festival est<br />
l’occasion pour ces jeunes de découvrir le milieu<br />
du cinéma dont ils sont passionnés mais aussi<br />
de découvrir des médias comme la presse écrite<br />
ou la télévision.<br />
UN FESTIVAL UNIQUE EN EUROPE<br />
Sur place, ils peuvent également visionner des<br />
films en sélection officielle et voter pour le prix<br />
du public. L’année dernière, c’est la comédie La<br />
Vache de Mohamed Hamidi, avec notamment<br />
Jamel Debouze et Lambert Wilson qui a été<br />
récompensée. La vérité si je mens, Nos jours<br />
heureux ou encore Bienvenue chez les Chti’s<br />
font partie des grands succès qui ont été rendus<br />
06 Le mag (local) n°33 - Février 2017
Monts-du-lyonnais et Ouest-lyonnais<br />
LÉGISLATIVES<br />
ACOL<br />
L’EXTRÊME GAUCHE PART À<br />
LA CONQUÊTE DE L’OUEST LYONNAIS<br />
Acronyme d’Alternative Citoyenne dans l’Ouest Lyonnais, l’ACOL<br />
démarre sa campagne électorale en vue des prochaines législatives<br />
(11 et 18 juin 2017).<br />
Se déclarant ouverte à tous citoyens et de sensibilité de gauche, elle<br />
a rallié Jean-Luc Mélenchon en 2016 en déclarant “Par un vote lors de<br />
sa dernière assemblée, l’Alternative Citoyenne dans l’Ouest Lyonnais a<br />
décidé de participer au mouvement de la France Insoumise initié par<br />
la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle de<br />
2017.”<br />
Obsédée par la collégialité de ses choix, l’ACOL a organisé sa<br />
“première assemblée citoyenne” le 5 décembre dernier à Messimy<br />
afin d’établir la ligne de conduite qui permettra de désigner le<br />
“Champion”. Cette réunion a débouché sur la nécessité d’organiser<br />
au minimum encore deux rencontres en janvier afin d’écrire le<br />
canevas définitif du programme et de désigner celui ou celle qui va<br />
le porter. Pour rappel en 2012, Hélène Troncin, candidate du Front<br />
de Gauche avait récolté 1860 voix soit 3,43% des suffrages exprimés.<br />
Les élections législatives en<br />
France permettent d’élire les<br />
représentants siégeant à la<br />
chambre basse du Parlement.<br />
Cette chambre a eu plusieurs<br />
dénominations au cours<br />
de l’histoire, notamment :<br />
Assemblée législative sous<br />
la Révolution, Chambre des<br />
députés sous la Restauration,<br />
Monarchie de Juillet et<br />
IIIe République, et enfin<br />
Assemblée nationale sous la<br />
IVe et la Ve République.<br />
Sous la Cinquième<br />
République, toutes les<br />
élections législatives ont eu<br />
lieu au scrutin uninominal<br />
majoritaire à deux tours sauf<br />
les élections de 1986.<br />
Les dernières élections<br />
législatives ont eu lieu les<br />
10 et 17 juin 2012 et les<br />
prochaines se tiendront les<br />
11 et 18 juin 2017.<br />
La dixième circonscription<br />
du Rhône est délimitée<br />
par le découpage électoral<br />
de la loi n°86-1197 du 24<br />
novembre 1986, modifiée par<br />
l’ordonnance n°2009-235 du<br />
29 juillet 2009, elle regroupe<br />
les divisions administratives<br />
suivantes : Les cantons de<br />
Saint-Genis-Laval, Saint-<br />
Laurent-de-Chamousset,<br />
Saint-Symphorien-sur-Coise<br />
et Vaugneray et compte<br />
environ 120 000 habitants.<br />
Christophe Guilloteau<br />
(LR) est député de cette<br />
circonscription depuis le 25<br />
juin 2003. (Wikipedia)
Chazelles-sur-Lyon<br />
EN COUVERTURE<br />
LE CHAPEAU FAIT<br />
SON GRAND RETOUR<br />
Auteure<br />
Aurélia Abdelbost<br />
Étudiante en journalisme<br />
En hiver comme en été il y a cent façons de<br />
se couvrir la tête : le chapeau d’hiver tient<br />
chaud, qu’il soit en laine, en polaire ou en<br />
feutre ; celui d’été protège ou complète une<br />
tenue. Perrine Tomek, modiste lyonnaise<br />
- autrement dit créatrice de chapeaux - et<br />
propriétaire de son magasin, nous éclaire<br />
sur le port de cet accessoire qui “n’est plus<br />
maintenant réservé aux personnes originales”<br />
Porter un chapeau donne souvent “l’impression qu’on ne regarde<br />
que vous”, d’ailleurs, c’est une réticence fréquente chez les<br />
clients de Perrine Tomek. Toutefois, ces dernières années, le<br />
chapeau se fait de plus en plus présent dans les rues ; si vous<br />
n’osiez pas encore le porter, c’est le moment de sauter le pas : le<br />
chapeau est (re)devenu à la mode.<br />
L’important est de déjà oser essayer différents modèles. “C’est un peu de la<br />
géométrie le chapeau” : la vendeuse est là pour aider le client à choisir une<br />
forme adaptée à son visage. Quant au choix de la couleur ou des détails,<br />
par exemple, tout dépend de sa personnalité et de son envie de “se faire<br />
remarquer ou non” précise Perrine Tomek.<br />
CHAPELIÈRE : UN “RÊVE DE JEUNE FILLE”<br />
“On peut porter un chapeau tous les jours, c’est facile et cela ne donne pas<br />
un air guindé”, rassure Isabelle Grange, chapelière-modiste, originaire de<br />
Saint-Symphorien-sur-Coise, dans les Monts du lyonnais. Ce qui lui plaît<br />
dans cette profession : le côté artistique et manuel. Néanmoins, elle tire<br />
Ambiance • Crédit photo : Daniel Ulmer
LE FEUTRE :<br />
LA LÉGENDE DE<br />
CHAZELLES-SUR-LYON<br />
1148, en plein Moyen-âge, à Chazelles-sur-<br />
Lyon, les chevaliers reviennent des terres lointaines<br />
où ils sont partis en croisade. Afin de se<br />
protéger lors de ce long voyage ils auraient mis<br />
du poil de chameau dans leurs bottes. La légende<br />
veut que le frottement du poil ait donné<br />
naissance à cette matière qu’est le feutre et qui<br />
a fait depuis, la renommée de Chazelles-sur-<br />
Lyon.<br />
Au début du XXe siècle, les usines vivent leur<br />
plus grand essor et leur savoir-faire est reconnu<br />
à l’échelle mondiale. En 1930, il y a 28<br />
usines où travaillent 2500 ouvriers. Toutefois,<br />
autour des années 1960 - 1970, la plupart des<br />
chapeliers cessent leur activité. Aujourd’hui,<br />
le seul lieu de fabrication à Chazelles-sur-Lyon<br />
est l’Atelier-Musée du chapeau. Plusieurs centaines<br />
de chapeaux y sont produits chaque année.
Chazelles-sur-Lyon<br />
EN COUVERTURE<br />
son plus grand plaisir à la vue d’un client qui se sent beau et fier<br />
de porter l’une de ses créations.<br />
Ce métier, c’est son “rêve de jeune fille” mais sans trop savoir<br />
pourquoi, elle se dirige vers un autre domaine artistique. Elle<br />
apprend celui de designer textile puis devient directrice artistique<br />
et enfin artiste peintre, avant de revenir à ses premières<br />
amours. Isabelle Grange retourne dans les Monts lyonnais et<br />
devient chapelière-modiste, deux professions “très complémentaires”<br />
selon elle.<br />
Être modiste signifie que l’on peut travailler toutes sortes de<br />
chapeaux, de matières et assembler différentes pièces. Isabelle<br />
Grange explique qu’elle “peut par exemple mélanger feutre et<br />
cuir”. Quant à la chapelière, elle travaille le feutre. Une seule<br />
matière donc, d’un seul bloc et moulé en une seule fois.<br />
Les tanneries • Crédit photo : Philippe Guilloud<br />
D’UNE CLOCHE EN POILS DE LAPIN<br />
À UN CHAPEAU DE FEUTRE<br />
Comment passe-t-on de la matière première, une cloche en poils<br />
de lapin à toutes sortes de chapeaux de feutre ? Tout d’abord, la<br />
chapelière commence par dessiner une collection autour d’un<br />
thème. Pour la collection Automne-Hiver 2016-2017, intitulée<br />
“Paris mon amour”, Isabelle Grange s’est, par exemple, inspirée<br />
de toutes les chansons créées sur Paris “de 1920 à aujourd’hui,<br />
même de rap”. La bande-son ainsi établie a permis à l’artiste de<br />
s’exprimer à son tour par le biais de ses créations.<br />
Après la partie conception, vient la fabrication. Il faut tout<br />
d’abord gorger le feutre de vapeur d’eau dans de grandes marmites,<br />
afin de le rendre malléable. Isabelle Grange le dépose<br />
alors sur un moule (elle a une quarantaine de formes à sa disposition)<br />
puis le laisse sécher pendant 24 heures avant de le démouler.<br />
La chapelière a donc besoin d’au moins deux jours pour<br />
créer un chapeau de feutre.<br />
Le couvre-chef est enfin prêt à être décoré de “garnitures”,<br />
comme du pin ou des rubans, puis vendu. Pour un feutre de<br />
poil il faut compter de 110 à 170 euros. Isabelle Grange crée des<br />
chapeaux “à la façon des usines” ; c’est un savoir-faire historique<br />
qu’elle entretient et fait évoluer. La tradition qui lie les Monts du<br />
lyonnais à la fabrication des chapeaux en feutre de poils daterait<br />
du Moyen-âge.<br />
L’Atelier-Musée du chapeau où travaille Isabelle Grange, est aujourd’hui<br />
le seul lieu de production de chapeaux qui reste à Chazelles-sur-Lyon.<br />
Il se situe dans l’ancienne usine Fléchet, maison<br />
notoire de fabrication de chapeaux de feutre de luxe. Son<br />
architecture en pierre de taille surmontée de grands conduits<br />
de cheminées nous ramène au début du XXe siècle (voir photo<br />
ci-contre). Le lieu réhabilité accueille aujourd’hui un musée,<br />
un atelier de fabrication, un centre de formation et des événements<br />
tout au long de l’année.<br />
PRÉSERVER UN SAVOIR-FAIRE HISTORIQUE<br />
démonstrations de mise en forme d’un chapeau sur des machines d’époque.<br />
400 couvre-chefs sont disposés dans la galerie qui emmène le visiteur du Moyenâge<br />
à la haute couture. Des créations de Jean-Paul Gaultier, Yves Saint Laurent,<br />
Pierre Cardin, Paco Rabanne ou encore Hermès, sont exposées. La partie en libre<br />
découverte permet également d’en apprendre plus sur d’autres métiers comme<br />
celui de plumassier ou de doreur. Et pour ceux qui se demandent encore s’ils ont<br />
une tête à chapeau, un coin d’essayage leur permettra de tenter l’expérience.<br />
À partir du mois d’avril, les adultes peuvent suivre des ateliers en lien avec le<br />
feutre, sur rendez-vous ; quant aux enfants, plusieurs ateliers sont prévus dès la<br />
fin du mois de février (renseignements au 04 77 94 23 29, museeduchapeau.com).<br />
Jusqu’au 5 février on y retrouve l’exposition “Image de soi, image du territoire”.<br />
La photographe Yveline Loiseur, l’auteur-dessinateur Bernard Capo et le réalisateur<br />
Jean-Pierre Sougy nous offrent une vision différente du territoire de Forez-en-Lyonnais.<br />
La prochaine exposition, “Voyages au bout du feutre” sera visible<br />
à partir du 13 mai 2017 et dévoilera toute les possibilités d’utilisation de ce dernier,<br />
de la Mongolie à l’Europe.<br />
Extérieur de la Chapellerie • Crédit photo : Daniel Ulmer<br />
Le centre de formation permet à Chazellessur-Lyon<br />
de préserver son patrimoine et<br />
de perpétuer un savoir-faire historique.<br />
“Patronage coupé-cousu”, “Paille création”,<br />
“Chapeau de spectacle”, une panoplie de<br />
formations y sont dispensées tout au long<br />
de l’année sous forme de modules intensifs<br />
de deux à six jours.<br />
Les intervenants sont des professionnels<br />
reconnus comme, par exemple, Alexandra<br />
Chamaillard, qui obtint en 2015 le titre de<br />
meilleur ouvrier de France dans la catégorie<br />
modiste. Ces stages s’adressent aux professionnels<br />
comme aux modistes ou aux intermittents<br />
du spectacle, aux nouveaux arrivés<br />
dans la profession ou encore aux passionnés<br />
de chapeaux. Toutefois, il faut avoir un bon<br />
niveau pour participer à ces formations.<br />
Le musée se compose d’une partie technique<br />
où le visiteur découvre les étapes de<br />
création d’un chapeau de feutre. La visite<br />
guidée, qui a lieu quatre fois par jour la semaine<br />
et cinq le dimanche, comprend des<br />
10 Le mag (local) n°33 - Février 2017
Monts & Ouest lyonnais<br />
SPORT<br />
Auteur<br />
Hugo Dervissoglou<br />
Étudiant en journalisme<br />
LES HAUTS LYONNAIS ONT TOUCHÉ<br />
L’EXPLOIT DU BOUT DES DOIGTS<br />
Le club des Hauts Lyonnais s’est<br />
incliné sur le fil en 1/32e de la<br />
Coupe de France face au CA Bastia,<br />
club en national. Une défaite<br />
aux tirs-au-but 4-3 après<br />
un match conclu sur un score<br />
nul et vierge. Alors que l’OL est<br />
le dernier club du Rhône encore<br />
en lice revenons sur le parcours<br />
des petits clubs.<br />
Comme l’an dernier, le club des Hauts-Lyonnais a fait forte impression<br />
en Coupe de France. Exempté des deux premiers tours, il avait atteint<br />
le 8e tour en 2016 ne s’inclinant que 3 buts à 1 face à Saint-Jean-<br />
Beaulieu (Alpes-Maritimes). À nouveau, cette année, les Hauts-Lyonnais<br />
ont bénéficié de deux bye (en sport, le terme bye est un anglicisme parfois<br />
utilisé pour signifier quʼun joueur ou une équipe ne participe pas à un tour<br />
de jeu) pour accéder directement au 3e tour. Cette année, c’est l’équipe<br />
Nord-Dauphiné qui s’est dressée face à eux et les Dauphinois ont fait<br />
front pour ne s’incliner qu’au bout des prolongations 1:0. Au second tour,<br />
l’équipe de l’entente sportive du Rachais (Isère) leur a donné à peine moins<br />
de fil à retordre : 30 minutes de moins dans les jambes et une victoire<br />
1-0. le club des Hauts-Lyonnais ne brille pas forcément par son armada<br />
offensive. La force de cette équipe vient surtout de son collectif comme il<br />
a été possible de le constater lors du troisième tour disputé à Communay<br />
face à Sud-Lyonnais. Après un premier but inscrit rapidement, ils ont paré<br />
aux tentatives des Communaysards, surtout au début de la seconde mitemps,<br />
grâce à un bloc compact et mobile où les 10 joueurs de champ ont<br />
participé aux tâches défensives. Dès la perte de la balle, les attaquants se<br />
sont positionnés aux abords du rond central pour empêcher Sud-Lyonnais<br />
de développer son jeu. Offensivement, on a assisté à de nombreux<br />
débordements des latéraux. Un effort qui a fini par payer avec un deuxième<br />
but inscrit à une dizaine de minutes du terme. Après ce succès probant, les<br />
Hauts-Lyonnais vont dominer très largement les Hauts-Savoyards de Villela-Grand<br />
4-1, puis Yzeure sur la plus petite des marges. Les Bourguignons<br />
de Selongey seront les derniers à courber l’échine mais seulement aux tirs<br />
au but. Le club des Hauts-Lyonnais a vu son rêve de rencontrer un club<br />
professionnel se briser à la fin du suspens entretenu par le CA Bastia. Les<br />
Corses qui évoluaient en milieu de tableau du championnat en National,<br />
ont dû attendre les tirs au but pour se défaire de leurs adversaires.<br />
DÉCEPTION POUR CRAPONNE ET FRANCHEVILLE,<br />
BONNE PERFORMANCE POUR DOMMARTIN<br />
Interrogés l’an dernier, les dirigeants de l’AS Craponne ambitionnaient<br />
d’atteindre le 5e tour de la compétition. L’aventure s’était arrêtée au 3e tour<br />
après une défaite contre le Tonkin. En 2016, l’AS Craponne a de nouveau<br />
raté le coche en étant éliminé dès le second tour par Saint-Bonnet-de-<br />
Mure. Leurs voisins Franchevillois n’ont pas fait long feu, en s’inclinant dès<br />
le premier tour face au club de Denicé (commune proche de Villefranchesur-Saône).<br />
Charly a également déçu en chutant d’entrée contre Sainte-<br />
Foy-lès-Lyon après avoir atteint le 3e tour l’an dernier avec une attaque<br />
prolifique qui avait inscrit 12 buts en 3 rencontres. Les Fidésiens ont, par<br />
la suite, dominé Forez-Donzy (Club de Pouilly-lès-Feurs) avant de chuter<br />
contre Feyzin 2-1. De son côté, Oullins a surclassé Grézieu-la-Varenne 6-1<br />
avant de prendre le meilleur sur Domarin 2-0 . Le parcours du CASCOL ne<br />
sera pas allé plus loin que le troisième tour, la faute aux Stéphanois de l’US<br />
Métare qui, au terme d’une folle rencontre conclue 4-4 après prolongation,<br />
ont sorti leur épingle du jeu aux tirs au but 5-4. Un parcours bien plus<br />
encourageant que celui de l’année dernière où le CASCOL avait chuté dès<br />
son entrée en lice au second tour contre Lyon-Ouest. À noter que certains<br />
clubs ne figurent pas dans les tableaux des résultats. Chaponost, Couzonau-Mont-d’Or<br />
ou encore Savigny n’ont même pas participé au premier tour<br />
de la compétition.<br />
PLACE AU CHAMPIONNAT<br />
Grâce à la fusion des clubs de Pomeys, Aveize, Duerne, La Chapelle-sur-<br />
Coise et Saint-Symphorien-sur-Coise, les Hauts-Lyonnais évoluent en<br />
division d’honneur régionale (6e division). Dans cette poule, ils retrouvent<br />
des équipes comme Rhône-Vallée, Lyon-Duchère B ou encore Vaulx-en-<br />
Velin. Avec deux matchs en retard sur le leader Ain-Sud à mi-championnat,<br />
le club des Hauts-Lyonnais a l’occasion de se positionner en dauphin<br />
à un point du leader qu’il avait battu 3-0 fin novembre. À noter que leur<br />
tombeur, le CA Bastia, recevra l’AS Nancy Lorraine, pensionnaire de<br />
ligue 1 pour les 1/16e de finale. Quant aux petits poucets, les clubs de<br />
Sarreguemines (Moselle / CFA 2) et de Poiré-sur-Vie (Vendée / Honneur)<br />
joueront respectivement Niort (L2) et Guingamp (L1).<br />
12 Le mag (local) n°33 - Février 2017
Coise<br />
THÉÂTRE<br />
Dès le 16 Janvier, il sera possible de réserver ses places<br />
pour la comédie mise en scène actuellement par la troupe<br />
des Tréteaux du Grand Val :<br />
Panique au Plazza<br />
de Ray Cooney d’après une adaptation de Christian Clavier<br />
et Jean-Marie Poiré.<br />
Dans les années 95, un ministre en vue, du gouvernement<br />
Juppé, préfère, aux bancs de l’Assemblée nationale où il<br />
devrait mener un débat crucial, le luxe d’un palace parisien<br />
en compagnie d’une charmante dame de l’opposition,<br />
Ségolène Benamou, chargée de communication de Lionel<br />
Jospin, la situation risque d’être explosive. Mais quand, en<br />
plus, ils découvrent un corps inanimé, la panique s’installe<br />
et la seule échappatoire est la mauvaise foi face à l’intrusion<br />
successive des 8 autres personnages. Chacun préférant le<br />
mensonge au scandale, les situations deviennent farfelues<br />
et les rebondissements aussi hilarants qu’inattendus.<br />
Cette vraie comédie de boulevard est un moment de pure<br />
folie à déguster sans modération.<br />
Réservations indispensables<br />
• par téléphone au 04.26.01.44.25 ou au 04.78.44.53.19<br />
• par mail : treteaux.reservation@gmail.com<br />
Dates des représentations<br />
• Dimanche 19 Février à 15h •<br />
• Samedi 25 Février à 20h30 •<br />
• Dimanche 26 Février à 15h •<br />
• Samedi 4 Mars à 20h30 •<br />
• Dimanche 5 Mars à 15h •<br />
• Dimanche 12 Mars à 15h •
L’AGENDA DE FEVRIER 2017<br />
Tous les lundis de 7h00 à 13h00<br />
Saint-Laurent-de-Chamousset<br />
Marché aux veaux<br />
Rencontre hebdomadaire entre éleveurs<br />
et négociants dans la halle.A<br />
10h la cloche retentit et les négociants<br />
courent pour avoir les meilleurs veaux.<br />
Marché forain et fermier dans le village.<br />
Tél : 04 74 70 90 64.<br />
Mercredi 1er février<br />
Montrottier<br />
Cinéma Itinérant<br />
“NORM”, film d’animation à partir de<br />
5/6 ans à 17h.<br />
“Père fils thérapie”, comédie à 14h30 et<br />
20h30. Adulte : 4,50 €, Enfant : 3 €<br />
Tél : 04 74 70 90 64.<br />
Jusqu’au mardi 28 février 2017<br />
Panissières<br />
Exposition de Didier Rondepierre<br />
Restaurant Le Bistrot de la St Jean. Expositions<br />
de diverses toiles au 1er étage<br />
du restaurant.<br />
Jusqu’au vendredi 3 mars 2017<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Exposition - Sandy Fiol - Peintre<br />
Du mardi au samedi de 9h00 à 12h00 et<br />
de 14h00 à 18h00. Accès libre.<br />
Tél : 04 77 54 98 86.<br />
Jusqu’au dimanche 19 mars<br />
2017<br />
Brussieu<br />
Exposition “La Nature... ma<br />
muse”<br />
Bibliothèque. Mardi de 16h30 à 18h30,<br />
le samedi et dimanche de 10h00 à<br />
12h00. Tél : 04 74 70 86 59.<br />
Jusqu’au dimanche 21 mai<br />
Saint-Martin-en-Haut<br />
Exposition “D’une fibre à<br />
l’autre : les tissus”<br />
Maison de Pays des Hauts du Lyonnais.<br />
Du mardi au samedi : 9h-12h/14h-<br />
18h ; fermé le jeudi matin ; dimanche :<br />
10h-12h/15h-18h. Cette nouvelle exposition<br />
proposée par le groupe patrimoine<br />
de la Maison de Pays présente le<br />
tissu dans tous ses états. De l’historique<br />
des tissus à l’origine des fibres en passant<br />
par la sériciculture et le tissage,<br />
vous découvrirez tout un univers.<br />
Tél : 04 78 48 64 32.<br />
Vendredi 3 février<br />
Brussieu<br />
Cinéma Itinérant<br />
Salle des fêtes. “NORM”, film<br />
d’animation à partir de 5/6 ans à 18h30.<br />
“Père fils thérapie”, comédie à 15h et<br />
20h30. Adulte : 4,50 €, Enfant : 3 €.<br />
Tél: 04 74 70 90 64.<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Soirée Jeux Ados Adultes<br />
Ludothèque à 20h00. Soirée jeux pour<br />
les ados et les adultes. Venez jouer en<br />
famille ! Tarif : 1€ par adulte.<br />
Tél: 04 77 54 30 87.<br />
Duerne<br />
Cinéma Itinérant<br />
Salle Marius Déal. “Père fils thérapie”<br />
à 20h30. Adulte : 4,50 €, Enfant : 3 €<br />
(jusqu’à 16 ans). Avec la carte M’RA : 1€<br />
la place. Tél: 07 71 25 31 83.<br />
Haute-Rivoire<br />
Thé dansant<br />
Salle Pierre Delage à 14h30. Organisé<br />
par la Jeune Gym de Haute Rivoire. Thé<br />
dansant animé par Gérard Prat.<br />
Tél: 06 81 59 46 27 .<br />
Sainte-Foy-l’Argentière<br />
Rencontre à la librairie “Mots Et<br />
Merveilles”<br />
Librairie Mots et Merveiles de 18h30 à<br />
20h00. Rencontre avec les musiciens de<br />
Fuzzing Cats et la graphiste de l’album.<br />
Ils présenteront et dédicaceront leur<br />
livre-CD “Averse à Weehawken”.<br />
Tél: 04 72 54 69 51.<br />
Viricelles<br />
Les Vivats - De la Farine au<br />
Charbon<br />
Salle des Tilleuls à 20h30. Soirée Italie,<br />
“De la farine au charbon” est avant<br />
tout un récit : celui d’une petite histoire<br />
qui s’inscrit dans la grande, l’histoire<br />
de ceux qui se sont trouvés contraints<br />
de suivre le grand flux migratoire de<br />
l’après seconde guerre mondiale.<br />
Tarif : 13€. Tél: 04 77 54 98 86.<br />
Samedi 4 février<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Concours de Belote<br />
Clos Courage à 14h00. Par l’amicale des<br />
donneurs de sang.<br />
Tél: 06 78 99 79 12/ 06 78 62 12 16.<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Soirée Gospel<br />
Eglise à 20h30. Soirée Gospel au profit<br />
du Téléthon avec le groupe Gospel Joy.<br />
Participation libre. Entrée au chapeau.<br />
Mail : comfete42@gmail.com<br />
Craponne<br />
Braderie du Secours Catholique<br />
6a rue de Verdun de 9h à 17h. Vous<br />
trouverez : Vêtements, linge de maison,<br />
linge ancien et objets divers ... Venez<br />
nombreux, les sommes récoltées<br />
participeront au financement d’actions<br />
de solidarité internationale.<br />
Montrottier<br />
Choucroute du foot<br />
Salle Polyvalente à 20h00. Organisée<br />
par l’association AS Montrottier.<br />
Tél : 06 32 64 59 90.<br />
Panissières<br />
Concours de Belote<br />
Salle d’animation à 14h00. Organisé par<br />
la Pétanque Panissièroise.<br />
Tél : 06 72 75 85 27.<br />
Saint-Genis-l’Argentière<br />
Cello Woman<br />
Purple Sheep Studio à 20h30. Monsieur<br />
Cello (prononcez TCHÉLLO s’il vous<br />
plaît) c’est mon violoncelle! Lui et<br />
moi, sommes complémentaires : il me<br />
chante des sons, je lui joue des mots…<br />
Je suis Chanteuse-Violoncelliste comme<br />
certains sont plombiers-chauffagistes.<br />
Tarif : 12€. Places limitées, il est<br />
conseillé de réserver au 06 50 29 62 87<br />
ou par mail : beaurepaireclaire@gmail.<br />
com<br />
Saint-Laurent-de-Chamousset<br />
Bal<br />
Salle polyvalente à 22h00. Organisé<br />
par le Hand Ball Club. Carte d’identité<br />
obligatoire à l’entrée.<br />
Tél : 04 74 26 56 55.<br />
Saint-Symphorien-sur-Coise<br />
Spectacle Del Arte Deambule<br />
avec Joulik<br />
Salle St Charles à 20h30. Joulik<br />
invite à pénétrer un univers sans<br />
frontières dans lequel se mêlent<br />
chants traditionnels d’ici et d’ailleurs.<br />
Réservation conseillée. Plein tarif : 13€,<br />
étudiant, chômeur, -25 ans : 9€ ; -12<br />
ans : gratuit. Tél : 04 78 48 46 14.<br />
Du samedi 4 février au<br />
dimanche 12 février<br />
Viricelles<br />
Représentations de Théâtre<br />
Salle d’Animation. Les samedis à 20h30<br />
et les dimanche à 14h30. Du Flouze, du<br />
blé, de l’oseille et des thunes.<br />
Tél : 04 77 94 49 03<br />
Du samedi 4 février au dimanche<br />
26 février<br />
Saint-Martin-en-Haut<br />
Lignes et fils : exposition des<br />
photographies de Jean-François<br />
Barthale<br />
Maison de Pays des Hauts du Lyonnais.<br />
Du mardi au samedi : 9h00-12h00 /14h00-<br />
18h00 ; fermé le jeudi matin ; dimanche :<br />
10h00-12h00 /15h00-18h00. L’exposition<br />
Lignes et fils entraînera le visiteur dans<br />
un “immense minuscule” où il naviguera,<br />
au fil de l’eau ou de la glace, des rives<br />
d’un étang asséché à celles d’une île<br />
indonésienne en passant par le Proche-<br />
Orient. Tél : 04 78 48 64 32.<br />
Dimanche 5 février<br />
Aveize<br />
Concours de belote ; dégustation<br />
du chevreuil<br />
Salle des loisirs. Tél : 06 99 45 67 39<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Super Loto<br />
Gymnase Pierre Denizot à 14h00. Ouverture<br />
des ventes à 13h30. Organisé<br />
par A.P.E.L du Groupe Scolaire Raoul<br />
Follereau. Plus 3000 euros de lots à gagner.<br />
Gâteaux, hot-dogs et buvette sur<br />
place. Tél : 06 21 97 24 66<br />
Saint-Denis-sur-Coise<br />
Repas “Potée Auvergnate”<br />
Au restaurant l’éclipse. Tél : 04 77 54 22<br />
61. Mail : leclipse.restaurant@orange.fr<br />
Villechenève<br />
Loto<br />
Salle polyvalente à 14h00. Organisé par<br />
“Les amis de l’école de Villechenève”.<br />
Sur place buvette et petite restauration.<br />
Tarif : 2,50€ la carte.<br />
Mail : lesamisdelecoledevillecheneve@<br />
gmail.com<br />
Yzeron<br />
Cinéma Itinérant<br />
Salle des fêtes. “NORM”, film<br />
d’animation à partir de 5/6 ans à 17h00.<br />
“Père fils thérapie”, comédie à 20h00.<br />
Tél: 07 71 25 31 83.<br />
Mardi 7 février<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Théâtre - Mal et Diction au Manoir<br />
2 - Le Retour du Fantôme<br />
Salle bras de Fer. Billetterie Office de<br />
Tourisme de Forez en Lyonnais.<br />
Mail : fqcs42@yahoo.fr<br />
Mercredi 8 février<br />
Chevrières<br />
Les Trois Petits Cochons<br />
Moustachus<br />
Salle du Relais Assistances Maternelles<br />
à 15h30. Mix, Max et Mux sont trois petits<br />
cochons moustachus qui s’en vont<br />
découvrir le monde… Mix et Max sont<br />
trop occupés à chanter et à danser pour<br />
prendre le temps de se préoccuper de<br />
leur sécurité. Tél : 04 77 94 55 68<br />
Panissières<br />
Atelier d’écriture “le Nid des<br />
mots”<br />
La Cigogne à 20h15. Atelier d’écriture<br />
pour écrivains en herbe, amateurs et<br />
illustrateurs (dessin, peinture, photo),<br />
dans une ambiance chaleureuse autour<br />
d’un thème choisi. Tél : 04 77 28 66 50<br />
Pomeys<br />
Les Mercredis de la Neylière :<br />
Les jardins secrets d’un diplomate<br />
du 20ème siècle,<br />
Dag Hammarskjold<br />
La Neylière de 18h00 à 21h30. Conférence<br />
de Bernard Durel. Conférence<br />
suivie d’un buffet et d’un débat. Sur inscription<br />
avant le lundi 6 février.<br />
Tél : 04 78 48 40 33<br />
Jeudi 9 février<br />
Brullioles<br />
Cinéma Itinérant<br />
Le Bourg. “La bataille géante de boules<br />
de neige”, film d’animation à partir de<br />
3/4 ans à 18h15<br />
“Dalida”, Biopic à 20h30. Adulte : 4,50 €,<br />
Enfant : 3 €. Tél : 04 74 70 90 64<br />
14 Le mag (local) n°33 - Février 2017
Vendredi 10 février<br />
Brullioles<br />
Concours de Belote<br />
Salle des fêtes à 13h30.<br />
Organisé par la société de chasse.<br />
Courzieu<br />
Concours de Belote montante<br />
Salle Polyvalente à 14h00.<br />
Organisé par la FNACA, comités de<br />
Courzieu, Bessenay, Bibost, Brussieu,<br />
Saint-Julien-sur-Bibost. Toutes les doublettes<br />
sont primées.<br />
16€ Casse-croûte compris.<br />
Saint-Laurent-de-Chamousset<br />
Spectacle hommage à Coluche<br />
Salle Polyvalente à 20h30. La Classe en<br />
7 de St Laurent de Chamousset reçoit<br />
Henri Giraud, sosie de Coluche avec<br />
son spectacle “Tchao l’Enfoiré !”. 12€<br />
sur place et 10€ sur réservation avant<br />
le 3 février. Tél : 06 33 42 56 34.<br />
Samedi 11 février<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Le Blues de Guêpe<br />
Auditoruim de la Chapellerie à 15h30. Il<br />
y en une qui vient d’Amérique du Nord<br />
ou l’on comprend le langage des nouveaux<br />
nés, une autre d’Italie. A partir de<br />
6 ans. Tél : 04 77 94 55 68<br />
Haute-Rivoire<br />
Cinéma Itinérant<br />
Salle de cinéma. “La bataille géante de<br />
boules de neige” , film d’animation à<br />
partir de 3/4 ans à 17h. “Dalida”, Biopic<br />
à 20h30. Adulte : 4,50 €, Enfant : 3 €.<br />
Tél : 04 74 70 90 64<br />
Haute-Rivoire<br />
Repas et Soirée dansante<br />
Années 80<br />
Salle Pierre Delage à partir de 19h30.<br />
Soirée organisée par la cantine scolaire<br />
de l’école privée Sainte Marguerite. Repas<br />
avec choucroute puis soirée années<br />
80. Possibilité de plateaux repas à emporter.<br />
Menu adulte avec choucroute<br />
garnie, fromage, tarte et café à 18€.<br />
Menu enfant avec 1 boisson, hot dog,<br />
chips, compote à 5€. Choucroute à emporter<br />
à 9€. Entrée soirée : 7€.<br />
Tél : 06 78 15 87 15<br />
Meys<br />
Conférence sur les Seigneureries<br />
de notre région<br />
Salle de la cantine à 15h00. Mme Lombard-Déaux,<br />
historienne, auteur de<br />
“Seigneurs et seigneuries en Lyonnais<br />
et Beaujolais”, donnera une conférence<br />
sur les Seigneureries de notre région<br />
(Organisation, droits seigneuriaux, justice,<br />
dime, impôts...) et la vie des gens<br />
du XVIème au XVIIIème siècle. Elle présentera<br />
également son dernier ouvrage<br />
sur “Les Du Pin de la Forest des Halles”.<br />
Tél: 04 78 44 14 01<br />
Panissières<br />
Spectacle de musique, danse<br />
et théâtre<br />
Salle d’animation à 20h30. Pour la<br />
1ère fois, 3 associations panissièroises<br />
(école de musique, rythm’ club danse et<br />
le théâtre du Canard Bleu se regroupent<br />
pour un spectacle commun tout public,<br />
alternant les 3 disciplines dans une ambiance<br />
joyeuse et conviviale.<br />
Tél : 04 77 28 67 30 / 04 77 27 91 14.<br />
Saint-Laurent-de-Chamousset<br />
Bal<br />
Salle annexe à 21h00. Organisé par<br />
Haute Brévenne Football.<br />
Tél : 04 77 28 67 30 / 04 77 27 91 14.<br />
Saint-Laurent-de-Chamousset<br />
Balade, à la découverte des<br />
oiseaux des mangeoires<br />
A 9h00. Répartis en petits groupes encadrés<br />
par des ornithologues de la Ligue<br />
de Protection des Oiseaux, vous observerez<br />
les mangeoires, haies et bosquets<br />
pour apprendre à reconnaître les oiseaux<br />
qui vivent chez nous en hiver. Balade<br />
ouverte à tous. Places limitées, inscription<br />
obligatoire au 04 74 70 90 64.<br />
Villechenève<br />
Dîner spectacle dansant<br />
Salle des fêtes à 20h00. L’association<br />
Différen’ciel vous propose de fêter cette<br />
nuit magique et revivre tous les meilleurs<br />
moments des comédies musicales<br />
d’hier à aujourd’hui dans une ambiance<br />
féérique. Tarif : 49 € (repas, spectacle et<br />
soirée dansante). Uniquement sur réservation<br />
au 04 74 70 35 30.<br />
Dimanche 12 février<br />
Aveize<br />
Bike and Run<br />
Salle Jean Moulin. Epreuve sportive de<br />
course à pied et VTT, qui se pratique<br />
par équipe de deux avec un seul VTT et<br />
deux casques. Distance XS : 7 km, circuit<br />
jeunes 6/9 : 1,5 km, circuit jeunes 10/13 :<br />
2.8km et distance S : 15,7 km. Vestiaires<br />
et douches sur place, plateaux repas,<br />
espace pique nique, buvette, jeux<br />
couverts et en plein air pour enfants.<br />
Site web :<br />
www.triclub-des-monts-du-lyonnais.fr/<br />
Brussieu<br />
Loto<br />
Salle des fêtes à 14h30. Organisé par<br />
le Sou des Ecoles de la Giraudière au<br />
profit de l’école des 3 collines. Moment<br />
convivial avec de nombreux lots à gagner.<br />
Tél : 06 89 12 55 72.<br />
Chambost-Longessaigne<br />
Loto<br />
Salle polyvalente à 14h00. Organisé par<br />
le Sou des écoles.<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Thé Dansant<br />
Salle Bras de Fer de 14h30 à 19h00. Animé<br />
par Daniel Torti et Alexandra.<br />
Mail : jrongere@gmail.com<br />
Chevrières<br />
Concours de Belote<br />
Salle Polyvalente à 14h00.<br />
Tél : 06 72 21 73 97.<br />
Montrottier<br />
Loto<br />
Salle polyvalente à 14h00. Organisé<br />
par l’APEL de l’école St Joseph avec de<br />
nombreux lots à gagner.<br />
Tél : 04 74 70 17 12.<br />
Pomeys<br />
Cinéma d’autrefois<br />
Salle Jean Letrève à 15h00. 1ère partie :<br />
visionnage de courts films d’animation<br />
sur bobines (adaptée aux tous petits).<br />
Goûter gourmand. 2ème partie : visionnage<br />
de “The Kid” de Charlie Chaplin.<br />
Réservation conseillée. Organisé par<br />
l’OGEC de Pomeys. Tarif unique : 3 €.<br />
Tél : 06 28 07 66 30.<br />
Saint-Martin-en-Haut<br />
Concours de Belote<br />
Tél : 04 78 48 54 21.<br />
Saint-Martin-en-Haut<br />
Démonstration : “D’une fibre à<br />
l’autre : la dentelle du puy”<br />
Maison de Pays des Hauts du Lyonnais<br />
de 15h00 à 18h00. Démonstration artisanale<br />
réalisée par une dentellière. La<br />
dentelle du Puy est célèbre pour son<br />
point dit Cluny, c’est une dentelle à fils<br />
continus exécutée avec des motifs géométriques,<br />
agrémentés de points d’esprits.<br />
Tél : 04 78 48 64 32.<br />
Saint-Symphorien-sur-Coise<br />
Visite commentée de l’Eglise<br />
Collégiale<br />
A 15h00. Visite guidée par les membres<br />
du Groupe Patrimoine. Construite au<br />
début 15ème siècle de la volonté d’un<br />
enfant du pays, le cardinal Girard, elle<br />
fut édifiée sur l’emplacement d’un château<br />
fort dont elle a gardé quelques éléments.<br />
Tél : 04 72 24 00 35.<br />
Saint-Symphorien-sur-Coise<br />
Visite de la Maison des Métiers<br />
Maison des Métiers. Départ des visites à<br />
14h30 et à 16h00. Une porte ouverte sur<br />
les métiers d’autrefois, les savoir-faire<br />
multiples et la tradition industrielle des<br />
Monts du Lyonnais. Durée : 2 heures.<br />
Adulte : 5 €, Enfant : 3 € (- 16 ans).<br />
Tél : 04 72 24 00 35.<br />
Souzy<br />
Matinée tripes et concours de<br />
belote<br />
Salle polyvalente. Dégustation de tripes<br />
à partir de 8h30 et concours de belote<br />
l’après midi. Organisée par la Société de<br />
Chasse. Tél : 06 64 43 84 03.<br />
Lundi 13 février<br />
Saint-Laurent de Chamousset<br />
Cinéma Itinérant<br />
Auditorium de l’Agora. “La bataille<br />
géante de boules de neige” , film d’animation<br />
à partir de 3/4 ans à 18h. “Dalida”,<br />
Biopic à 20h30. Adulte : 4,50 €,<br />
Enfant : 3 €. Tél : 06 72 22 80 77.<br />
Mardi 14 février<br />
Duerne<br />
La Saint Valentin au restaurant<br />
Le Plaisir des Gourmands<br />
Restaurant Le Plaisir des Gourmands.<br />
Venez passer une soirée gourmande en<br />
amoureux à Duerne : “Menu St Valentin”<br />
(3plats) à 30.90€. Les autres menus<br />
sont également disponibles ce jour de<br />
St Valentin (19.10€- 25.90€ ; menu grenouille<br />
- 26.90€). Tél : 04 72 30 04 46.<br />
Mercredi 15 février<br />
Montrottier<br />
Cinéma Itinérant<br />
“La bataille géante de boules de neige”,<br />
film d’animation à partir de 3/4 ans à<br />
17h. “Dalida”, Biopic à 14h30 et 20h30.<br />
Adulte : 4,50 €, Enfant : 3 €.<br />
Tél : 04 74 70 90 64.<br />
Saint-Laurent de Chamousset<br />
Concours de Belote<br />
Au restaurant d’enfants à 14h00. Organisé<br />
par le Temps de Vivre. 16€ la doublette.<br />
1er prix 2 jambons frais, 2ème<br />
prix 2 épaules, 3ème prix 2 rosettes,<br />
toutes les doublettes sont primées.<br />
Casse-croûte offert. Tél : 07 83 15 50 89.<br />
Vendredi 17 février<br />
Brussieu<br />
Cinéma Itinérant<br />
Salle des fêtes. “La bataille géante de<br />
boules de neige”, film d’animation à<br />
partir de 3/4 ans à 18h30. “Dalida”,<br />
Biopic à 15h et 20h30. Adulte : 4,50 €,<br />
Enfant : 3 €. Tél : 04 74 70 90 64.<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Loto<br />
Maison des Tilleuls à 14h00. Ouvert à<br />
tous. Tél : 04 77 54 39 28.<br />
Duerne<br />
Cinéma Itinérant<br />
Salle Marius Déal à 20h30. “Dalida”,<br />
Biopic. Adulte : 4,50 €, Enfant : 3 € (-16<br />
ans). Avec la carte M’Ra : 1€.<br />
Tél :07 71 25 31 83.<br />
Samedi 18 février<br />
Aveize<br />
Spectacle “Eloge de la Pifométrie”<br />
Espace Culture et Loisirs à 20h30.<br />
En 2005, Luc Chareyron écrit et créé<br />
“Eloge de la Pifométrie” et reçoit le<br />
titre d’ingénieur pifométricien de la<br />
part de l’Ecole Nationale Supérieure<br />
des Ingénieurs Pifométriciens.<br />
Tarif unique : 10 €. Inscription possible<br />
auprès de la médiathèque.<br />
Tél : 04 74 26 00 03.<br />
Brussieu<br />
Activité “Nature et Agriculture”<br />
à la ferme de Rotozan<br />
Ferme de Rotozon à 15h00. Découverte<br />
de la taille et la formation d’un arbre<br />
fruitier. Comment pousse un arbre,<br />
le rôle de l’écorce, la pollinisation,<br />
comment travailler avec la biodiversité,<br />
l’intérêt de la taille. On termine avec<br />
une boisson chaude et des tartines de<br />
confiture. Adulte : 12 €, Enfant : 6 € (- de<br />
Le mag (local) n°33 - Février 2017<br />
15
L’AGENDA DE FEVRIER 2017<br />
5 ans). Places limitées, uniquement sur<br />
réservation au 06 79 63 18 58.<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Théâtre - Mal et Diction au Manoir<br />
2 - Le Retour du Fantôme<br />
Salle bras de Fer. Billetterie Office de<br />
Tourisme de Forez en Lyonnais.<br />
Mail : fqcs42@yahoo.fr<br />
Maringes<br />
Carnaval<br />
Auberge du Mottet à 15h00. Tél : 04 77<br />
94 48 24.<br />
Mail : mjcmaringes@gmail.com.<br />
Panissières<br />
Concours de Belote<br />
Salle d’animation à 14h00. Par la<br />
chasse communale.Toutes les doublettes<br />
seront primées. Tombola :<br />
nombreux lots (jambon sec, dinde,<br />
poulet...). Buvette avec boissons,<br />
chaussons, sandwiches et boudin (6€).<br />
Tarif unique : 15 € (la doublette).<br />
Saint-Clément-les-Places<br />
Cinéma Itinérant<br />
“Dalida”, Biopic à 20h30. Adulte : 4,50€,<br />
Enfant : 3€. Tél : 04 74 70 90 64.<br />
Saint-Martin-en-Haut<br />
Soirée théâtre et rencontre<br />
Salle des fêtes à 20h00. “Jour<br />
d’orage” : quand la médiation familiale<br />
s’invite à la campagne ! Rencontre<br />
avec des médiateurs familiaux après<br />
la soirée théâtre. Pièce de théâtre par<br />
Maud Antoina. Mise en scène et représentation<br />
par le Théâtre de la Vapeur.<br />
Tél : 04 74 45 99 50.<br />
Saint-Médard-en-Forez<br />
Carnaval<br />
Au coeur du village à 19h00. Un fougat<br />
avec Monsieur carnaval, repas: saucisson,<br />
pommes de terre, sarasson.<br />
Tél : 06 40 42 30 34.<br />
Saint-Symphorien-sur-Coise<br />
Ateliers d’initiation à la poterie<br />
La Poterie d’Anne Marie de 14h30 à<br />
17h30. Venez vous initier au plaisir de<br />
la terre, seul ou en famille. Tous publics<br />
et tous niveaux. Adulte : 30 €, enfant :<br />
15 € (5-14ans), famille (1 adulte et 2<br />
enfants) : 50 €. Fournitures et cuisson<br />
comprises. Tél : 06 82 93 39 73.<br />
Sainte-Foy-l’Argentière<br />
Concours de Belote<br />
Salle Est Ouest à 14h00.Organisé par<br />
Vie Libre. Le concours sera suivi pour<br />
ceux qui le désire d’un repas sur inscription<br />
préalable au 06 58 68 15 02 ou<br />
06 43 74 40 09.<br />
Sainte-Foy-l’Argentière<br />
Concours de boules<br />
A partir de 7h30. Concours de boules<br />
doté du Challenge des “commerçants<br />
et Artisans”. 24 quadrettes 3&4 par<br />
poules. Tél : 06 78 28 25 37.<br />
Viricelles<br />
Concours de Belote<br />
Salle des Tilleuls à 14h00. Tous les<br />
joueurs sont primés, casse-croute gratuit.<br />
Tarif : 16€. Tél : 04 77 94 22 42.<br />
Viricelles<br />
Soupe aux Choux<br />
Salle des Tilleuls à partir de 8h00. A<br />
manger sur place ou à emporter.<br />
Tarif : 5€. Tél : 04 77 54 90 16.<br />
Dimanche 19 février<br />
Coise<br />
Théâtre “Panique au Plazza”<br />
Théâtre à 15h00. Comédie de boulevard.<br />
Adaptation française de Christian<br />
Clavier et Jean Marie Poiré de “Panique<br />
au Plazza” de Ray Cooney. Réservation<br />
indispensable, à partir du 16 janvier.<br />
Tél : 04 26 01 44 25.<br />
Mail : treteaux.reservation@gmail.com<br />
Saint-Clément-les-Places<br />
Concours de Belote<br />
Salle polyvalente à 14h00.<br />
Organisé par la société de chasse.<br />
Virigneux<br />
19 ème Randonnée de la Thoranche<br />
Départ salle d’Animation Rurale à partir<br />
de 8h00. Venez découvrir nos sentiers<br />
au cœur des Monts du Lyonnais. Nombreux<br />
relais et casse-croûte à l’arrivée.<br />
Tarif : 8km - 5€ / 15km - 6€ / 22km - 7€<br />
/ 26km - 8€.<br />
Tél : 04 77 94 42 09 / 06 75 23 39 05.<br />
Lundi 20 février<br />
Brussieu<br />
Activité “Patrimoine et<br />
Gourmandises” à la ferme de<br />
Rotozan<br />
Ferme de Rotozan à 15h00. Visite du<br />
musée de la Mine d’argent et du village<br />
de Brussieu. Après la visite goûter à la<br />
ferme avec nectar, crêpes à volonté<br />
avec les confitures de la ferme, fruits au<br />
sirop et boisson chaude. Adulte : 12 €,<br />
Enfant : 6 € (- de 5 ans).<br />
Places limitées, uniquement sur réservation<br />
au 06 79 63 18 58<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Collecte de sang<br />
Salle Pierre Denizot de 9h00 à 12h00 et<br />
de 16h00 à 19h00. Venez nombreux,<br />
nous avons des besoins importants en<br />
poches de sang pour les malades. Pour<br />
renseignements éventuels.<br />
Tél : 07 88 20 21 94.<br />
Du lundi 20 février au<br />
vendredi 3 mars<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Accueil de Loisirs Enfants - Vacances<br />
Hiver<br />
Salle Bras de Fer. De 4 ans accomplis à<br />
12 ans. Tarifs en fonction du quotient<br />
familial de la CAF. Tél : 04 77 54 98 51.<br />
Saint-Laurent-de-Chamousset<br />
Stage de natation à Escap’Ad<br />
Les enfants à partir de 6 ans pourront<br />
s’initier ou se perfectionner lors d’un<br />
stage de natation pendant les vacances<br />
de février. Horaires des cours les matins<br />
du lundi au vendredi. Inscription obligatoire.<br />
Tél : 04 37 58 40 00.<br />
Mardi 21 février<br />
Brussieu<br />
Activité “Câlin aux animaux” à<br />
la ferme de Rotozan<br />
Ferme de Rotozan à 15h00. Venez<br />
caresser et nourrir Léon le cochon,<br />
Brimborion le petit cheval, Cerise<br />
et Célestine les moutons nains, les<br />
ânesses, les poules, les oies, les<br />
canards... Puis goûter avec nectar,<br />
crêpes à volonté avec les confitures de<br />
la ferme, fruits aux sirops. Adulte : 12 €,<br />
Enfant : 6 € (- de 5 ans). Places limitées,<br />
uniquement sur réservation au<br />
06 79 63 18 58.<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Atelier Corporel - Enfants<br />
Maison des Tilleuls de 14h00 à 16h00<br />
pour les enfants de 6 à 8 ans et de 16h00<br />
à 18h00 pour les enfants de 9 à 11 ans.<br />
Avec des mouvement de coordination,<br />
d’étirements, des jeux corporels et<br />
respiratoires de la relaxation.<br />
Pour découvrir, apprendre à maitriser<br />
son corps, son souffle. Tarif : 4€<br />
adhérents / 5€ non-adhérent.<br />
Tél : 04 77 94 24 84.<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Bébé Bouquine<br />
Médiathèque à 10h00 et à 11h00. Une<br />
animation réservées aux tout-petits (0-<br />
3ans) accompagnés de leurs parents,<br />
nounou, grand-parents...<br />
Tél : 04 77 54 30 87.<br />
Mercredi 22 février<br />
Aveize<br />
Heure du Conte<br />
Médiathèque Municipale à 16h00. Tous<br />
publics à partir de 4 ans.<br />
Tél : 04 74 26 00 88.<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Atelier Nichoirs<br />
MJC sur inscription par<br />
mail : lianechaz@free.fr<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Visite en Famille - Un Secret<br />
bien Gardé<br />
La Chapellerie - Atelier Musée du<br />
Chapeau à 15h00. Un vieux carnet, une<br />
lettre, des histoires de chapeaux et de<br />
voyages : suivez les indices, résolvez<br />
les énigmes et partez à la recherche<br />
d’un secret enfoui depuis plus de 300<br />
ans! Une étonnante aventure à vivre en<br />
famille. Tarif : 6€ par enfant. Réservation<br />
obligatoire au 04 77 94 23 29.<br />
Souzy<br />
Concours de Belote<br />
Salle des fêtes à 14h00. Organisé par<br />
le club Jeunesse d’automne. Toutes<br />
les doublettes primées. Tarif : 15€ la<br />
doublette.<br />
Vendredi 24 février<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Atelier Musée du Chapeau - Une<br />
Aventure Inattendue<br />
La Chapellerie de 10h30 à 12h00. A travers<br />
une étonnante visite contée, les<br />
enfants découvrent une grande variété<br />
de chapeaux...qui donnent vie à différents<br />
personnages. Pour les enfants de<br />
3 à 6 ans. Tarif : 5.30€.<br />
Tél : 04 77 94 23 29.<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Atelier Musée du Chapeau- Je<br />
Feutre la Laine<br />
La Chapellerie de 10h30 à 12h00. De la<br />
laine, de l’eau, du savon, un peu d’imagination<br />
pour mélanger les couleurs...<br />
À partir de 7 ans. Tarif : 5.30€.<br />
Tél : 04 77 94 23 29.<br />
Saint-Symphorien-sur-Coise<br />
Thé dansant<br />
Espace Albert Maurice à partir de 14h30.<br />
Organisé pr l’association “Sourire et<br />
Partage” aux profits des résidents de<br />
l’Hôpital et de la Maison de Retraite.<br />
Animé par Jo Goy.<br />
Du vendredi 24 au<br />
samedi 25 février<br />
Saint-Martin-en-Haut<br />
Café-théatre avec Timothé<br />
Poissonnet<br />
Salle des Arcades à 20h30. De la préhistoire<br />
aux projections futuristes, Timothé<br />
Poissonnet nous livre sa vision de la<br />
société dans un spectacle frénétique où<br />
l’absurde côtoie la réalité.Tout y passe...<br />
Et c’est drôle. Réservation conseillée.<br />
Tarif unique : 10 €. Tél : 06 17 19 16 98.<br />
Du vendredi 24 au<br />
dimanche 26 février<br />
Chambost-Longessaigne<br />
Théâtre<br />
Salle Claudius Faye. Le vendredi et samedi<br />
à 20h30 et le dimanche à 14h30.<br />
La troupe de Théâtre de Chambost<br />
vous présente “Anniversaire explosif”,<br />
une comédie de Michel Le Dall. Tarif :<br />
7€. Sur réservation au 04 74 26 33 44.<br />
Samedi 25 février<br />
Chambost-Longessaigne<br />
Bal<br />
Salle polyvalente à 21h00. Organisé par<br />
le football club.<br />
Chevrières<br />
Concours de Belote<br />
A 20h00. 16€ la doublette.<br />
Tél : 04 77 94 26 68.<br />
Coise<br />
Théâtre “Panique au Plazza”<br />
Théâtre à 15h00. Comédie de boulevard.<br />
Adaptation française de Christian<br />
Clavier et Jean Marie Poiré de “Panique<br />
au Plazza” de Ray Cooney. Réservation<br />
indispensable, à partir du 16 janvier.<br />
Tél : 04 26 01 44 25.<br />
Mail : treteaux.reservation@gmail.com<br />
16 Le mag (local) n°33 - Février 2017
Grammond<br />
Concert Celt’Irlandais<br />
Salle d’Oeuvres à 20h30. Concert de<br />
musique Celtik à l’occasion de la St Patrick.<br />
Les humeurs cérébrales et inspirations<br />
Irlandaises. Tarif : préventes 10€ /<br />
sur place 12€. Tél : 04 77 54 98 86.<br />
Panissières<br />
Concours de Belote<br />
Salle d’animation. Par l’APEL de l’école<br />
Jeanne d’Arc. Tél : 04 77 28 89 26.<br />
Sainte-Foy-l’Argentière<br />
Rencontre à la librairie “Mots et<br />
Merveilles”<br />
Librairie Mots et Merveiles de 10h00 à<br />
12h00. Rencontre avec Agnès Bert Busenhardt<br />
qui présentera et dédicacera<br />
ses livres (pièces de théâtres).<br />
Tél : 04 72 54 69 51.<br />
Du samedi 25 au<br />
dimanche 26 février<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Théâtre Vacances de rêve !<br />
Théâtre du Piat. Le samedi à 20h30 et le<br />
dimanche à 15h00. Pièce de Francis Joffo<br />
: vacances de rêve ! Renseignements<br />
et réservations à partir du 25 janvier<br />
2017 au 07 69 03 01 04 ou par<br />
mail : théatre.piat@free.fr<br />
Dimanche 26 février<br />
Brullioles<br />
Thé dansant<br />
Salle des fêtes de 14h30 à 19h30. Organisé<br />
par le comité des fêtes et animé<br />
par l’orchestre Jo BERGER.<br />
Tél : 06 75 75 86 74 / 06 78 84 27 93.<br />
Saint-Denis-sur-Coise<br />
Boudin aux pommes<br />
Place du village. Tél : 04 77 54 39 70.<br />
Saint-Martin-en-Haut<br />
Concours de Belote<br />
Salle des fêtes. Tél : 04 78 48 63 97.<br />
Mardi 28 février<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Carnaval<br />
Jardin Public à 15h45. Avec la Fanfare<br />
des “Po Boys” musique festive de rue.<br />
Venez déguisez en vert, violet et or.<br />
Tél : 04 77 54 29 21.<br />
Panissières<br />
Mardi Gras<br />
Place de la Liberté à 16h30. Par le comité<br />
des fêtes Pâtisseries, confiseries et<br />
buvette gratuites pour les enfants.<br />
Mercredi 1 mars<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Visite en Famille - Un Secret<br />
bien Gardé<br />
La Chapellerie - Atelier Musée du Chapeau<br />
à 15h00. Un vieux carnet, une<br />
lettre, des histoires de chapeaux et de<br />
voyages : suivez les indices, résolvez les<br />
énigmes et partez à la recherche d’un<br />
secret enfoui depuis plus de 300 ans !<br />
Une étonnante aventure à vivre en famille<br />
! Tarif : 6€. Réservation obligatoire<br />
au 04 77 94 23 29.<br />
Haute-Rivoire<br />
Concours de Belote<br />
Salle Pierre Delage à 14h00. Organisé<br />
par le Club de la Thoranche. 1er prix :<br />
2 jambons + 2 bouteilles. Casse croûte<br />
offert. Tarif : 16€ la doublette.<br />
Du vendredi 3 au<br />
dimanche 5 mars<br />
Chambost-Longessaigne<br />
Théatre<br />
Salle Claudius Faye. Le vendredi et samedi<br />
à 20h30 et le dimanche à 14h30.<br />
La troupe de Théâtre de Chambost<br />
vous présente “Anniversaire explosif”,<br />
une comédie de Michel Le Dall. Tarif :<br />
7€. Sur réservation au 04 74 26 33 44.<br />
Vendredi 3 mars<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Soirée Jeux Ados Adultes<br />
Ludothèque à 20h00. Soirée jeux pour<br />
les ados et les adultes. Venez jouer en<br />
famille ! Tarif: 1€ par adulte.<br />
Tél: 04 77 54 30 87.<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Atelier Musée du Chapeau - Une<br />
Aventure Inattendue<br />
La Chapellerie de 10h30 à 12h00. A travers<br />
une étonnante visite contée, les<br />
enfants découvrent une grande variété<br />
de chapeaux...qui donnent vie à différents<br />
personnages. Pour les enfants de<br />
3 à 6 ans. Tarif : 5.30€. `<br />
Tél : 04 77 94 23 29.<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Atelier Musée du Chapeau- Je<br />
feutre la laine<br />
La Chapellerie de 10h30 à 12h00. De la<br />
laine, de l’eau, du savon, un peu d’imagination<br />
pour mélanger les couleurs...<br />
À partir de 7 ans. Tarif : 5.30€.<br />
Tél : 04 77 94 23 29.<br />
Panissières<br />
Concours de Belote<br />
Salle d’animation à 14h00. Par la<br />
FNACA. 3 parties de 16 donnes. Tirage<br />
au sort à 14h30.<br />
Prix : jambons, rosettes... Tarif: 14€ la<br />
doublette. Tél: 04 77 28 65 66.<br />
Du samedi 4 au<br />
dimanche 5 mars<br />
Coise<br />
Théâtre “Panique au Plazza”<br />
Théâtre, le samedi à 20h30 et le dimanche<br />
à 15h00. Comédie de boulevard.<br />
Adaptation française de Christian<br />
Clavier et Jean Marie Poiré de “Panique<br />
au Plazza” de Ray Cooney. Réservation<br />
indispensable, à partir du 16 janvier.<br />
Tél : 04 26 01 44 25.<br />
Mail : treteaux.reservation@gmail.com<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Théâtre Vacances de rêve !<br />
Théâtre du Piat. Le samedi à 20h30 et le<br />
dimanche à 15h00. Pièce de Francis Joffo<br />
: vacances de rêve ! Renseignements<br />
et réservations à partir du 25 janvier<br />
2017 au 07 69 03 01 04 ou par<br />
mail : théatre.piat@free.fr<br />
Samedi 4 mars<br />
Chazelles-sur-Lyon<br />
Concours de Belote<br />
Salle Bras de Fer à 13h30. En faveur du<br />
service animation pour organiser sorties<br />
et spectacles pour les résidents.<br />
Tarif : 16€. Tél : 04 77 36 80 00.<br />
Dimanche 5 mars<br />
Grézieu-le-Marché<br />
Balade des Ecureuils<br />
Salle du Cartay à 8h00. Circuits de 8,<br />
14, 20 et 26km. Ravitaillements et animation<br />
musicale sur les parcours et à<br />
l’arrivée. Saucisse, lentilles et fromage<br />
à l’arrivée. Prévoir son gobelet.<br />
Tél : 06 16 38 58 21.<br />
Panissières<br />
Loto<br />
Salle d’animation. Par le Sou des écoles<br />
publiques. Tél : 04 77 28 74 15.<br />
Saint-Denis-sur-Coise<br />
Saucisson Chaud pour le Passage<br />
du Rallye Baldomérien<br />
Les pins à partir de 8h00. Nous vous<br />
proposons une buvette, des repas avec<br />
saucisson chaud... Tél : 04 77 54 39 70.<br />
POUR NOUS CONTACTER<br />
Courriel<br />
contact@les-editions-thiate.fr<br />
Adresse<br />
Les Éditions Thiat(e)<br />
Parc d’activités Axone<br />
Croix Bayard<br />
69930 Saint-Clément-les-Places<br />
Téléphone :<br />
0970 405 805<br />
Le mag (local) n°33 - Février 2017<br />
17
CONTINUEZ VOTRE LECTURE AVEC LE <strong>MAG</strong>AZINE<br />
ICI & AUJOURD'HUI (page suivante)
OFFERT - FÉVRIER 2017 - NUMÉRO 17<br />
DÉCLASSEMENT<br />
Routes et autoroutes<br />
A6 & A7<br />
treize ans de travaux<br />
Édition 1 - Grand Ouest Lyonnais
Ceci n’est pas une 2 CV<br />
C’est une publicité... Alors, confiez-nous la vôtre<br />
Tél. 0970 405 805
ÉDITO<br />
En lisant cet édito, vous allez économiser 699 euros…<br />
Olivier Gros-Chevallier<br />
Car c’est le prix du casque de réalité virtuelle de la marque<br />
Oculus Rift qui vous promet des sensations fortes en un<br />
temps record mais moi aussi, j’ai mes sources de vertige et<br />
elles sont tout à fait réelles.<br />
Ma recette : prenez votre montre, attendez que la trotteuse<br />
se positionne sur douze heures et laissez-vous bercer par les<br />
chiffres à venir, le temps d’un tour de cadran.<br />
L’échelle de temps sera donc d’une minute et l’échelle géographique<br />
sera notre… planète, rien que ça.<br />
Donc, en l’espace d’une minute, la population mondiale est<br />
passée de 7 479 851 500 êtres humains à 7 479 851 656 soit<br />
156 homo sapiens ; les naissances, au nombre de 272, sont<br />
contrebalancées par les décès, 116 ; nos constructeurs de<br />
voitures ont produit 145 véhicules, il en manque juste 127<br />
pour que tous les poupons aient la leur dès leur arrivée sur<br />
terre ; en revanche, pas de jaloux en ce qui concerne les vélos,<br />
tout le monde aura le sien dont la production est de 280<br />
par minute, pour nos nouveaux-nés, cela en fait huit de trop<br />
sans compter les tandems ; pour les ordinateurs, aucune pénurie<br />
en vue, il s’en vend 405 toutes les soixante secondes ;<br />
et les téléphones, alors ? Et les téléphones ? Heureusement<br />
nous avons deux mains et deux oreilles car ils sont commercialisés<br />
à hauteur de...3990, oui, en une minute, je pense<br />
qu’il va falloir utiliser nos pieds aussi pour satisfaire ce business<br />
; les obèses ne sont pas en reste, il en fleurit 50 par<br />
minute, est-ce à cause de la sédentarité ? Peut-être quand<br />
on voit qu’il est expédié 161 millions d’emails et fumé 11 millions<br />
de cigarettes, toujours dans les 60 secondes de mon<br />
voyage au pays des réalités… Plus le temps avance, plus je<br />
me dis que la colonisation de Mars fait sens et sera l’avenir<br />
de l’humanité.<br />
Bon, je vous laisse car je n’ai pas une minute à moi.<br />
Bonne lecture<br />
sont des titres déposés.<br />
Ils sont édités par :<br />
Les Éditions Thiat[e]<br />
Bureaux commerciaux :<br />
Parc d’activités Axone<br />
Croix Bayard<br />
69930 Saint-Clément-les-Places<br />
Tél. 09 70 405 805<br />
contact@les-editions-thiate.fr<br />
S.A.R.L. au capital de 6500 Euros<br />
RCS Lyon 790196836<br />
Olivier Gros-Chevallier<br />
Directeur de la publication, Gérant<br />
Collaborent avec nous :<br />
Christine Cognat, Fatou Dame Gros-Chevallier,<br />
Aurélia Abdelbost, Hugo Dervissoglou, Lionel<br />
Meneghin, Marie-France David-Chevallier,<br />
Juliette Arnoux, Solène Gros-Chevallier, Aïda<br />
Dubourg, Michel Calard, Pascale Varlet-Pactol,<br />
Gaëlle Le Maréchal, Frédéric Pras, Pascal<br />
Bardier, Marie-Thérèse Granger-Thomas,<br />
André-Jacques Chausse, Kamel Badache, Élise<br />
Chaverot, Maritsa Boghossian, Sophie Nuguet.<br />
Impression : Rotimpres - Girona<br />
Mise en page et maquettes publicitaires<br />
réalisées par nos soins<br />
Distribution : Adrexo<br />
Dépôt légal à parution<br />
ISSN 2417-4491<br />
Crédits photos : Olivier Gros-Chevallier - Fotolia<br />
- Michel Calard<br />
La reproduction, même partielle, des articles,<br />
illustrations, photos et publicités parus dans le journal<br />
Autrefois est interdite, sauf autorisation écrite préalable<br />
de la direction. Sauf erreur typographique, les publicités<br />
sont passées sous la responsabilité des annonceurs.<br />
Source des chroniques : Lyon Républicain,<br />
Le Progrès, Le Progès Illustré, le Salut Public,<br />
L’Indépendant, Le Précurseur, Journal de Lyon et<br />
du midi - Bibliothèque municipale de Lyon Part-<br />
Dieu - Fonds ancien - Archives départementales<br />
du Rhône - Documentation Rhône-Alpes<br />
soldes<br />
Du 11/01 au 21/02/2017<br />
des offres<br />
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04 78 51 38 26<br />
tout pour votre animal de compagnie
Craponne<br />
L’ INVITÉE DU MOIS<br />
À l’époque, ils sont seulement deux opticiens sur la commune. Aujourd’hui,<br />
ils sont sept. “Le marché est saturé. Beaucoup d’écoles pour former au métier<br />
ont ouvert. C’est vrai qu’un nombre grandissant de personnes a besoin<br />
de lunettes. Néanmoins, cela ne suffit pas à contenter tous les acteurs du<br />
secteur”. Pour preuve, Sophie a dû se séparer à contrecœur de deux collaborateurs.<br />
Aujourd’hui, elle travaille avec Claude-Fabien, diplômé comme<br />
elle. “Il n’y a pas de numerus clausus. Cependant, l’installation est onéreuse”.<br />
C’est qu’il y a un atelier à financer… Car, on l’oublie trop souvent,<br />
être opticien c’est être artisan commerçant, c’est être à la fois au registre<br />
de la Chambre de Commerce et à celle des Métiers. “Il faut commander les<br />
verres à un verrier (Nikon ou Seiko), vérifier leur puissance, les centrer en<br />
fonction de l’écart pupillaire, les tailler, etc. ”. Le métier ne s’improvise pas.<br />
D’autant plus que depuis quelques années, les opticiens ont de nouvelles<br />
prérogatives. “Une ordonnance est valable trois ans. L’opticien contrôle l’ordonnance<br />
et la vue ; il peut faire une notification à l’ophtalmologiste pour<br />
prescrire une nouvelle correction. Nous ne faisons pas d’examens portant<br />
sur les pathologies. Pour autant, nous savons déceler certains problèmes et<br />
orienter le patient vers le médecin”.<br />
LA RECONNAISSANCE D’UN SAVOIR-FAIRE<br />
Auteur<br />
Lionel Meneghin<br />
Philosophe de formation, passionné par les sciences<br />
humaines, les sciences sociales et par l’économie, il est<br />
convaincu que ce sont d’abord les entreprises de proximité<br />
qui font la richesse de nos territoires.<br />
Rédacteur en chef du magazine “Dirigeant”<br />
La concurrence sur le<br />
marché de l’optique ne<br />
cesse d’être plus vive.<br />
Internet, la prolifération<br />
de nouveaux magasins…<br />
Tout cela concourt à la difficulté<br />
du métier. Pourtant,<br />
certains tirent encore leur<br />
épingle du jeu, privilégiant<br />
avant tout la relation client<br />
et l’expertise technique.<br />
Portrait d’une passionnée<br />
de son métier, Sophie<br />
Lamy.<br />
COMMERÇANT<br />
MAIS AUSSI ET<br />
SURTOUT ARTISAN<br />
Opticien, plus qu’un métier, une vocation pour Sophie Lamy, propriétaire<br />
du magasin éponyme à Craponne, au 124, Place Andrée Marie Perrin. Sa<br />
mère, elle-même opticienne, voyait en elle la future repreneuse du magasin<br />
familial à Argelès-sur-Mer. Goût du contact et pour le travail manuel,<br />
sens du commerce, le destin de Sophie semblait tout tracé. Mais c’est finalement<br />
dans le Rhône que Sophie décide de faire sa vie. Tant pis pour<br />
le magasin familial. En 1995, après avoir travaillé comme salariée dans un<br />
magasin d’optique à Oullins pour le compte d’une grande enseigne, Sophie<br />
ouvre sa propre affaire à Craponne.<br />
UN MÉTIER QUI NE S’IMPROVISE PAS<br />
La concurrence vient également d’Internet. “Internet fait du mal au petit<br />
commerce. Internet, c’est beaucoup de poudre aux yeux”. Si sur les lunettes<br />
solaires, les acteurs sur Internet prennent des parts de marché, le phénomène<br />
reste marginal concernant les lunettes de vue. “Sur Internet, c’est le<br />
client lui-même qui doit mesurer son écart pupillaire. Et ça il ne peut pas le<br />
faire tout seul face à son miroir”. Autre difficulté du métier : la part administrative<br />
qui va en s’accroissant. “Nous gérons désormais le tiers payant.<br />
Pour certaines grosses structures, cela nécessite de recruter une personne.<br />
Nous arrivons à un système de santé caractérisé par un fort assistanat. Les<br />
gens ne savent plus combien ils ont dépensé”. Pourtant, malgré les difficultés<br />
du métier, Sophie Lamy ne ferait rien d’autre. “La relation avec les<br />
clients est extraordinaire. Notre clientèle sait reconnaître notre savoir-faire.<br />
Nous prenons beaucoup de temps avec nos clients. Nous sommes avec eux<br />
pour les essais de monture. Nous leur dispensons nos conseils, notamment<br />
concernant les aspects liés au visagisme. Ils ont également le temps de réfléchir.<br />
Notre métier ne consiste pas à vendre quelque chose à tout prix à nos<br />
clients. La satisfaction, nous la tirons quand les clients reviennent ou quand<br />
ils parlent de nous, font notre publicité… ”.<br />
MOTIVATION INTACTE<br />
L’avenir ? “Se concentrer sur notre travail”. De nombreuses enseignes d’optique<br />
se diversifient et vont sur le marché de l’audition. Sophie, quant à<br />
elle, ne souhaite pas faire de même. “Ce n’est pas notre métier”. Sa valeur<br />
ajoutée, Sophie va la chercher ailleurs. À la recherche de nouvelles collections,<br />
de nouvelles technologies, de nouveaux matériaux (montures<br />
en bois, en titane, découpe laser…). Il en faut pour tous les prix, tous les<br />
goûts, toutes les couleurs, tout le monde. “Nous avons énormément de<br />
stock pour avoir du choix et pour répondre immédiatement à la demande de<br />
nos clients”. Ce qui est passionnant pour Sophie, c’est de se pencher sur<br />
l’évolution du métier ces vingt dernières années et de voir à quel point les<br />
produits ont changé. Les produits ont peut-être changé mais la motivation<br />
de Sophie est restée intacte.<br />
06 Ici & Aujourd’hui n°17 - Février 2017
Craponne<br />
INSTANTANÉ<br />
Les Éditions Les Passionnés de bouquins publient le quatrième<br />
livre de Jean-Luc de Uffredi :<br />
“Ce fut leur histoire 1939-1945”<br />
QUARANTENAIRE<br />
Dans ce nouveau livre, Jean-Luc<br />
de Uffredi nous plonge dans la<br />
seconde guerre mondiale.<br />
Lors de ses nombreuses séances de<br />
dédicaces pour présenter ses livres<br />
de témoignages historiques, il a eu<br />
l’occasion de collecter beaucoup<br />
de propos et de souvenirs liés à<br />
cette terrible période.<br />
Certains sont incroyables, d’autres<br />
sont émouvants mais tous donnent<br />
au lecteur une approche différente<br />
qui lui permet de découvrir des<br />
petits faits historiques méconnus<br />
et des comportements humains<br />
étonnants qui ont émaillé cette<br />
période de l’histoire.<br />
De nombreux documents et des<br />
photos viennent illustrer ces<br />
différents textes. Ils attestent de<br />
l’authenticité des récits et aident<br />
le lecteur à s’immerger dans ces<br />
propos.<br />
L’auteur : Jean-Luc de Uffredi est né<br />
à Lyon en 1951. Issu d’une famille<br />
de libraires lyonnais depuis 1880,<br />
il a toujours été passionné par les<br />
livres. Après avoir décidé d’arrêter<br />
une vie professionnelle très<br />
prenante, il s’est mis à l’écriture et<br />
s’est découvert une vraie passion.<br />
Il a déjà publié chez le même<br />
éditeur, dans la collection<br />
“Témoignages” :<br />
• “Une famille de libraires dans la<br />
Résistance - Lyon 1939-1945”, paru<br />
en 2009<br />
• “Louis Pache - Guide et passeur”,<br />
paru en 2012<br />
• “Un couple au cœur du conflit<br />
1914-1918 - Lyon, Fronts d’Alsace et<br />
de Salonique”,paru en 2014<br />
Informations pratiques :<br />
Éditions Les Passionnés de bouquins<br />
Collection Témoignages<br />
Prix TTC : 11,50 euros<br />
Ouest-lyonnais<br />
ACOL<br />
Acronyme d’Alternative Citoyenne<br />
dans l’Ouest Lyonnais, l’ACOL<br />
démarre sa campagne électorale en<br />
vue des prochaines législatives (11<br />
et 18 juin 2017).<br />
Se déclarant ouverte à tous citoyens<br />
et de sensibilité de gauche, elle a<br />
rallié Jean-Luc Mélenchon en 2016<br />
en déclarant “Par un vote lors de<br />
sa dernière assemblée, l’Alternative<br />
Citoyenne dans l’Ouest Lyonnais a<br />
décidé de participer au mouvement<br />
de la France Insoumise initié par la<br />
candidature de Jean-Luc Mélenchon<br />
à l’élection présidentielle de 2017.”<br />
Obsédée par la collégialité de ses<br />
choix, l’ACOL a organisé sa “première<br />
assemblée citoyenne” le 5 décembre<br />
dernier à Messimy afin d’établir la<br />
ligne de conduite qui permettra<br />
de désigner le “Champion”. Cette<br />
réunion a débouché sur la nécessité<br />
d’organiser au minimum encore<br />
deux rencontres en janvier afin<br />
d’écrire le canevas définitif du<br />
programme et de désigner celui ou<br />
celle qui va le porter. Pour rappel<br />
en 2012, Hélène Troncin, candidate<br />
du Front de Gauche avait récolté<br />
LÉGISLATIVES<br />
L’EXTRÊME GAUCHE PART À<br />
LA CONQUÊTE DE L’OUEST LYONNAIS<br />
1860 voix soit 3,43% des suffrages<br />
exprimés.<br />
Les élections législatives en France<br />
permettent d’élire les représentants<br />
siégeant à la chambre basse du<br />
Parlement. Cette chambre a eu plusieurs<br />
dénominations au cours de l’histoire,<br />
notamment : Assemblée législative sous<br />
la Révolution, Chambre des députés<br />
sous la Restauration, Monarchie de<br />
Juillet et IIIe République, et enfin<br />
Assemblée nationale sous la IVe et la Ve<br />
République.<br />
Sous la Cinquième République, toutes<br />
les élections législatives ont eu lieu au<br />
scrutin uninominal majoritaire à deux<br />
tours sauf les élections de 1986.<br />
Les dernières élections législatives<br />
ont eu lieu les 10 et 17 juin 2012 et les<br />
prochaines se tiendront les 11 et 18 juin<br />
2017.<br />
La dixième circonscription du Rhône est<br />
délimitée par le découpage électoral de<br />
la loi n°86-1197 du 24 novembre 1986,<br />
modifiée par l’ordonnance n°2009-<br />
235 du 29 juillet 2009, elle regroupe<br />
les divisions administratives suivantes<br />
: Les cantons de Saint-Genis-Laval,<br />
Saint-Laurent-de-Chamousset, Saint-<br />
Symphorien-sur-Coise et Vaugneray et<br />
compte environ 120 000 habitants.<br />
Christophe Guilloteau (LR) est député<br />
de cette circonscription depuis le 25 juin<br />
2003. (Wikipedia)
SPORT<br />
Ouest lyonnais<br />
Auteur<br />
Hugo Dervissoglou<br />
Étudiant en journalisme<br />
aux tentatives des Communaysards, surtout au début de la seconde mitemps,<br />
grâce à un bloc compact et mobile où les 10 joueurs de champ ont<br />
participé aux tâches défensives. Dès la perte de la balle, les attaquants se<br />
sont positionnés aux abords du rond central pour empêcher Sud-Lyonnais<br />
de développer son jeu. Offensivement, on a assisté à de nombreux<br />
débordements des latéraux. Un effort qui a fini par payer avec un deuxième<br />
but inscrit à une dizaine de minutes du terme. Après ce succès probant, les<br />
Hauts-Lyonnais vont dominer très largement les Hauts-Savoyards de Villela-Grand<br />
4-1, puis Yzeure sur la plus petite des marges. Les Bourguignons<br />
de Selongey seront les derniers à courber l’échine mais seulement aux tirs<br />
au but. Le club des Hauts-Lyonnais a vu son rêve de rencontrer un club<br />
professionnel se briser à la fin du suspens entretenu par le CA Bastia. Les<br />
Corses qui évoluaient en milieu de tableau du championnat en National,<br />
ont dû attendre les tirs au but pour se défaire de leurs adversaires.<br />
Le club des Hauts Lyonnais s’est<br />
incliné sur le fil en 1/32e de la<br />
Coupe de France face au CA Bastia,<br />
club en national. Une défaite<br />
aux tirs-au-but 4-3 après<br />
un match conclu sur un score<br />
nul et vierge. Alors que l’OL est<br />
le dernier club du Rhône encore<br />
en lice revenons sur le parcours<br />
des petits clubs.<br />
LES HAUTS LYONNAIS ONT TOUCHÉ<br />
L’EXPLOIT DU BOUT DES DOIGTS<br />
Comme l’an dernier, le club des Hauts-Lyonnais a fait forte impression<br />
en Coupe de France. Exempté des deux premiers tours, il avait atteint<br />
le 8e tour en 2016 ne s’inclinant que 3 buts à 1 face à Saint-Jean-<br />
Beaulieu (Alpes-Maritimes). À nouveau, cette année, les Hauts-Lyonnais<br />
ont bénéficié de deux bye (en sport, le terme bye est un anglicisme parfois<br />
utilisé pour signifier quʼun joueur ou une équipe ne participe pas à un tour<br />
de jeu) pour accéder directement au 3e tour. Cette année, c’est l’équipe<br />
Nord-Dauphiné qui s’est dressée face à eux et les Dauphinois ont fait<br />
front pour ne s’incliner qu’au bout des prolongations 1:0. Au second tour,<br />
l’équipe de l’entente sportive du Rachais (Isère) leur a donné à peine moins<br />
de fil à retordre : 30 minutes de moins dans les jambes et une victoire<br />
1-0. le club des Hauts-Lyonnais ne brille pas forcément par son armada<br />
offensive. La force de cette équipe vient surtout de son collectif comme il<br />
a été possible de le constater lors du troisième tour disputé à Communay<br />
face à Sud-Lyonnais. Après un premier but inscrit rapidement, ils ont paré<br />
DÉCEPTION POUR CRAPONNE ET FRANCHEVILLE,<br />
BONNE PERFORMANCE POUR DOMMARTIN<br />
Interrogés l’an dernier, les dirigeants de l’AS Craponne ambitionnaient<br />
d’atteindre le 5e tour de la compétition. L’aventure s’était arrêtée au 3e tour<br />
après une défaite contre le Tonkin. En 2016, l’AS Craponne a de nouveau<br />
raté le coche en étant éliminé dès le second tour par Saint-Bonnet-de-<br />
Mure. Leurs voisins Franchevillois n’ont pas fait long feu, en s’inclinant dès<br />
le premier tour face au club de Denicé (commune proche de Villefranchesur-Saône).<br />
Charly a également déçu en chutant d’entrée contre Sainte-<br />
Foy-lès-Lyon après avoir atteint le 3e tour l’an dernier avec une attaque<br />
prolifique qui avait inscrit 12 buts en 3 rencontres. Les Fidésiens ont, par<br />
la suite, dominé Forez-Donzy (Club de Pouilly-lès-Feurs) avant de chuter<br />
contre Feyzin 2-1. De son côté, Oullins a surclassé Grézieu-la-Varenne 6-1<br />
avant de prendre le meilleur sur Domarin 2-0 . Le parcours du CASCOL ne<br />
sera pas allé plus loin que le troisième tour, la faute aux Stéphanois de l’US<br />
Métare qui, au terme d’une folle rencontre conclue 4-4 après prolongation,<br />
ont sorti leur épingle du jeu aux tirs au but 5-4. Un parcours bien plus<br />
encourageant que celui de l’année dernière où le CASCOL avait chuté dès<br />
son entrée en lice au second tour contre Lyon-Ouest. À noter que certains<br />
clubs ne figurent pas dans les tableaux des résultats. Chaponost, Couzonau-Mont-d’Or<br />
ou encore Savigny n’ont même pas participé au premier tour<br />
de la compétition.<br />
PLACE AU CHAMPIONNAT<br />
Grâce à la fusion des clubs de Pomeys, Aveize, Duerne, La Chapelle-sur-<br />
Coise et Saint-Symphorien-sur-Coise, les Hauts-Lyonnais évoluent en<br />
division d’honneur régionale (6e division). Dans cette poule, ils retrouvent<br />
des équipes comme Rhône-Vallée, Lyon-Duchère B ou encore Vaulx-en-<br />
Velin. Avec deux matchs en retard sur le leader Ain-Sud à mi-championnat,<br />
le club des Hauts-Lyonnais a l’occasion de se positionner en dauphin<br />
à un point du leader qu’il avait battu 3-0 fin novembre. À noter que leur<br />
tombeur, le CA Bastia, recevra l’AS Nancy Lorraine, pensionnaire de<br />
ligue 1 pour les 1/16e de finale. Quant aux petits poucets, les clubs de<br />
Sarreguemines (Moselle / CFA 2) et de Poiré-sur-Vie (Vendée / Honneur)<br />
joueront respectivement Niort (L2) et Guingamp (L1).<br />
08 Ici & Aujourd’hui n°17 - Février 2017
Ouest lyonnais<br />
EN COUVERTURE<br />
Auteure<br />
Christine Cognat<br />
Journaliste<br />
Présidente de reporters solidaires<br />
Ici & Aujourd’hui n°14 - Novembre 2016<br />
Ce n’est qu’en 2030 que le tronçon autoroutier<br />
de Limonest à Pierre-Bénite passant par le tunnel<br />
sous Fourvière sera véritablement allégé<br />
d’une grande partie de son trafic, une fois le périphérique<br />
lyonnais bouclé et le contournement<br />
Est achevé<br />
13<br />
Routes et autoroutes<br />
“Ma devise politique est de rendre possible<br />
ce qui est nécessaire” affirme Jean-Luc da<br />
Passano, vice-président de la Métropole en<br />
charge des grands ouvrages et infrastructures.<br />
Et s’il y a bien un dossier dont la nécessité ne<br />
fait aucun doute, c’est celui de la circulation :<br />
115 000 véhicules environ passent chaque jour<br />
par le tunnel sous Fourvière, engendrant les<br />
célèbres bouchons lyonnais, connus et redoutés<br />
de tous les voyageurs européens. Le rêve de<br />
l’ancien maire Louis Pradel de “permettre la traversée<br />
de Lyon sans un feu rouge” a viré depuis<br />
longtemps au cauchemar même si les quelque<br />
99 000 usagers locaux peuvent le remercier de<br />
ne plus emprunter, pour rejoindre le centre-ville,<br />
les petites rues de la colline ou le tunnel sous la<br />
Croix-Rousse, lui aussi saturé.<br />
UN GRAND CONTOURNEMENT<br />
POUR LE TRAFIC DE TRANSIT<br />
La décision de déclasser les autoroutes A6 et A7<br />
entre Limonest-Dardilly et Pierre-Bénite a été<br />
entérinée par décret ministériel le 29 décembre<br />
2016, une “étape historique” selon le président<br />
de la Métropole Gérard Collomb. Mais une étape<br />
seulement. Détourner de Lyon les 16 000 véhicules<br />
de transit quotidiens exige de les envoyer<br />
ailleurs, vers un contournement situé forcément<br />
à l’Ouest ou à l’Est de l’agglomération, sur un<br />
tracé que les habitants et élus locaux souhaitent<br />
voir de plus en plus éloigné de chez eux.<br />
“Le contournement Ouest n’est pas abandonné<br />
officiellement, on continue à étudier les deux possibilités<br />
mais il faut bien reconnaître qu’il y a 95%<br />
de chances que ce soit le contournement Est qui<br />
l’emporte, d’une part parce qu’il est déjà réalisé<br />
à plus de la moitié, d’autre part parce que le relief<br />
de l’est lyonnais s’y prête mieux que celui des<br />
Monts du Lyonnais”, indique Jean-Luc da Passano<br />
qui ajoute : “Le grand contournement Est<br />
a fait l’objet de nombreux débats publics et les<br />
magistrats qui ont rendu leur rapport ont tranché<br />
pour le tracé court, avec une arrivée de l’A432 à<br />
la Saulaie. Il ne reste plus qu’à lancer l’enquête<br />
publique”.<br />
Gilles Gascon, maire de Saint-Priest et président<br />
de Grand Est Métropole, souhaite cependant<br />
une jonction avec l’A7 beaucoup plus au sud, arguant<br />
du fait que l’A43 est déjà très embouteillée.<br />
Il faudrait alors créer un premier barreau reliant<br />
l’A432 à l’A46 à la hauteur de Manissieux et<br />
un deuxième, raccordant l’A46 à l’A7 vers Ternay.<br />
“L’agglomération lyonnaise ne peut plus vivre<br />
en mélangeant les trafics nationaux, internes<br />
et locaux”, analyse le vice-président de la Métropole.<br />
“C’est la qualité de vie de tous les habitants<br />
de l’agglomération qui est perturbée. Les<br />
déplacements montrent que ceux-ci ne sont pas<br />
cantonnés à un seul moyen de transport ni à un<br />
seul secteur géographique. On est à la fois piéton,<br />
cycliste, automobiliste et usager de transports en<br />
commun, on a besoin de sillonner toute la région.<br />
Il ne faut donc pas jouer l’Est contre l’Ouest, la<br />
Gauche contre la Droite”. Quel que soit le tracé<br />
finalement retenu, l’objectif est de terminer ce<br />
contournement en 2025.<br />
UN ANNEAU DES SCIENCES MULTIMODAL<br />
Si ce grand contournement Est a vocation à attirer<br />
le trafic national et international nord-sud,<br />
il ne pourra répondre en revanche à la demande<br />
métropolitaine. C’est pourquoi il devient urgent<br />
DÉCLASSEMENT<br />
Routes et autoroutes<br />
treize ans de travaux<br />
A6 & A7<br />
Édition 1 - Grand Ouest Lyonnais<br />
OFFERT - FÉVRIER 2017 - NUMÉRO 17<br />
de boucler le périphérique urbain rebaptisé<br />
“Anneau des sciences” en raison de sa proximité<br />
avec les universités et grandes écoles.<br />
Le boulevard Laurent-Bonnevay ou périphérique<br />
actuel est opérationnel de la Porte de Valvert<br />
à l’ouest jusqu’à Saint-Fons au sud en desservant<br />
le nord et l’est de l’agglomération. Pour<br />
le terminer, il manque la partie ouest. Le projet<br />
finalement retenu court de la Porte de Valvert<br />
jusqu’à Saint-Fons, ce qui représente 14,6 kilomètres<br />
dont 90% seront souterrains avec un<br />
tunnel pour traverser le Rhône.<br />
Cette section ne sera à l’air libre qu’au niveau de<br />
sept portes : Valvert, Trois-Renards, Alaï, Aqueducs<br />
de Beaunant, Hôpitaux Lyon-sud, la Saulaie<br />
et Saint-Fons. Elle devrait accueillir plus de<br />
50 000 véhicules par jour, soit la majeure partie<br />
de ceux qui traversent Lyon d’est en ouest et qui<br />
pourront ainsi éviter le tunnel sous Fourvière.<br />
Seule ombre au tableau : elle sera sans doute<br />
payante. Les travaux pour achever l’Anneau des<br />
sciences devraient débuter en 2020 et s’échelonner<br />
jusqu’en 2030.<br />
“Leur financement n’est d’ailleurs pas encore assuré”,<br />
précise Jean-Luc da Passano. La métropole,<br />
intéressée au premier chef, mettra bien sûr<br />
la main à la poche mais ni la Région ni l’État ne<br />
se sont pour l’instant prononcés. Ce bouclage<br />
du périphérique doit s’accompagner du développement<br />
des transports en commun, notamment<br />
avec la création de nouvelles lignes d’autobus<br />
à l’ouest et le prolongement de la ligne<br />
B du métro jusqu’aux Hôpitaux Lyon-sud, de<br />
l’installation de plusieurs parcs-relais de façon<br />
à inciter les automobilistes à laisser la journée<br />
leur voiture au parking et de la mise en place<br />
de services facilitant le covoiturage. “L’Anneau<br />
des sciences sera multimodal”, insiste Jean-Luc<br />
da Passano. Il est prévu également le réaménagement<br />
de certaines routes dans l’Ouest lyonnais<br />
afin de mieux desservir les commerces des<br />
centres, de faciliter la circulation des autobus et<br />
de mieux partager les voies avec les piétons et<br />
les cyclistes.<br />
UN RÉAMÉNAGEMENT DE L’AUTO-<br />
ROUTE EN BOULEVARD URBAIN<br />
Ce n’est qu’une fois le grand contournement Est<br />
achevé et le périphérique bouclé que le déclassement<br />
des autoroutes A6 et A7 entre le nord et<br />
le sud de l’agglomération prendra tout son sens.<br />
Tout d’abord, si la première étape - le feu vert du<br />
gouvernement - a donc été franchie avec succès,<br />
le décret ne prendra véritablement effet que le<br />
1er novembre 2017, le temps de procéder au<br />
transfert des compétences. L’entretien, l’organisation<br />
des secours, le déneigement et autres<br />
contraintes qui incombaient jusqu’à présent à<br />
l’État seront dorénavant de la responsabilité<br />
des services de voirie de la Métropole. “Cela suppose<br />
une réorganisation du personnel”, souligne<br />
le vice-président en charge du dossier. Pour ce<br />
projet, l’État vient d’accorder à la Métropole 5<br />
10 Ici & Aujourd’hui n°17 - Février 2017
Ouest lyonnais<br />
EN COUVERTURE<br />
millions d’euros sur le Fonds de soutien à l’investissement<br />
local (FSIL). En revanche, il est<br />
probable qu’il ne faudra rien en attendre pour<br />
les travaux eux-mêmes qui dureront au moins<br />
jusqu’en 2020.<br />
Dans un premier temps, ce déclassement va<br />
permettre d’interdire progressivement la circulation<br />
dans Lyon et les communes avoisinantes<br />
de tous les poids lourds alors qu’aujourd’hui,<br />
seuls ceux supérieurs à 7,5 tonnes ne peuvent<br />
emprunter le tunnel s’ils sont en transit. Les<br />
contrôles seront effectués par la police et il n’est<br />
pas exclu, à terme, d’imposer un péage aux véhicules<br />
qui ne se seront pas arrêtés entre Anse<br />
et Pierre-Bénite à partir de la photographie en<br />
amont et en aval de leurs plaques minéralogiques.<br />
Cependant, Jean-Luc da Passano est formel<br />
: “Il n’est pas question d’instaurer un péage<br />
pour tous à l’entrée de l’agglomération comme à<br />
Londres”.<br />
Ensuite, toute la section entre Limonest-Dardilly<br />
et Pierre-Bénite fera l’objet d’aménagements<br />
visant à transformer l’autoroute en boulevard<br />
urbain avec des voies dédiées aux transports en<br />
commun, aux taxis et au covoiturage, la reprise<br />
des largeurs de voirie, la plantation d’arbustes,<br />
etc. Les panneaux bleus autoroutiers disparaîtront<br />
au profit d’un jalonnement métropolitain,<br />
la vitesse autorisée sera réduite, le quai Perrache<br />
retrouvera un aspect urbain en lien avec le<br />
nouveau quartier de la Confluence.<br />
“C’est un dossier passionnant qui exige de surmonter<br />
tous les obstacles techniques, juridiques,<br />
administratifs, financiers et politiques. L’enjeu de<br />
ces projets, déclassement, Anneau des sciences<br />
et grand contournement Est, nous dépasse tous.<br />
Chacun doit y mettre du sien car tout le monde va<br />
y gagner”, conclut Jean-Luc da Passano.<br />
LA BRETELLE IRIGNY-A7<br />
ENFIN SUR LES RAILS<br />
Depuis 1998, le maire d’Irigny Jean-Luc da<br />
Passano, se battait pour remettre en service<br />
la bretelle reliant la voie rapide A450 et l’A7<br />
en direction de Lyon. Sa constance a enfin<br />
été récompensée et l’aménagement de cette<br />
voie inscrit dans le contrat de plan État-Région<br />
2015-2020.<br />
Cette bretelle avait été fermée par l’État qui<br />
avait envisagé la construction d’un pont sur<br />
le Rhône reliant l’A45 à Saint-Fons, projet finalement<br />
abandonné en raison de la proximité<br />
des usines chimiques.<br />
La voie qui longe l’A450 permettra aux habitants<br />
du Sud-Ouest lyonnais de rejoindre<br />
Lyon en évitant le nœud que constitue le croisement<br />
de l’A45, l’A7 et la RD383 (boulevard<br />
Pierre-Sémard). L’effet de cisaillement pour<br />
les véhicules qui quittent l’A450 pour l’A7<br />
nord ou sud est en effet source de bouchons<br />
et d’accidents.<br />
Le coût de cette opération, 6 à 7 millions<br />
d’euros, sera assuré conjointement par l’État<br />
et la Métropole de Lyon.<br />
Auteur<br />
Michel Calard<br />
“LA ROUTE DE LA RÉUSSITE”<br />
DE SAINT-GENIS-LAVAL À PARIS<br />
EN FAUTEUIL ROULANT ÉLECTRIQUE !<br />
VINCENT PRA, EN SITUATION DE HAN-<br />
DICAP MOTEUR, LANCE LE PARI FOU<br />
DE RALLIER PARIS, SOIT 505 KM EN 57<br />
ÉTAPES ET 60 JOURS. ENTRETIEN.<br />
Ici & Aujourd’hui : Monsieur Pra, présentez- vous<br />
aux lecteurs de notre journal.<br />
Vincent Pra : Appelez-moi Rolex, je suis connu<br />
depuis longtemps sous ce surnom. J’ai 35 ans.<br />
Je suis Lyonnais de naissance et j’habite à<br />
Saint-Genis-Laval depuis un an. à l’âge d’un an<br />
et demi j’ai été touché par une maladie neurologique<br />
évolutive, à l’âge de 13 ans, je perdais<br />
partiellement la parole et la motricité. Atteint<br />
de violents maux<br />
de tête, J’ai eu<br />
la chance de<br />
connaître à 17 ans<br />
un neurologue<br />
lyonnais qui m’a<br />
fait essayer un<br />
traitement nouveau<br />
. Depuis, je<br />
parle, je bouge,<br />
je lis…, tout en<br />
restant immobilisé<br />
dans mon<br />
fauteuil. C’est ainsi<br />
que j’ai pu atteindre<br />
le niveau<br />
d’études du Brevet<br />
des écoles.<br />
I&A : Qu’avez-vous<br />
à votre actif ?<br />
Rolex : j’ai créé en<br />
2007 une association,<br />
VCAPH (Vie,<br />
Capacité, Autonomie,<br />
Personnes<br />
Handicapées)<br />
pour organiser des manifestations Téléthon. Je<br />
suis passionné de cinéma, de théâtre et de télévision.<br />
J’ai participé à deux courts métrages<br />
et à une pièce de théâtre, Folie passagère où je<br />
jouais le rôle d’écuyer du roi. Je souhaite travailler<br />
dans l’audiovisuel… Participer, par exemple,<br />
à une émission de téléréalité. J’ai plein d’idées<br />
d’émissions sur le handicap que je souhaite proposer.<br />
Pourquoi ne pas associer des personnes<br />
en situation de handicap avec des personnes valides<br />
dans des émissions telles que Les Princes<br />
de l’Amour?<br />
I&A : Précisez-nous votre projet.<br />
Rolex : Je compte, en mai prochain, me rendre<br />
à Paris en fauteuil roulant électrique, en faisant<br />
Saint-Genis-Laval<br />
étape dans 57 villes où je pourrai rencontrer<br />
pendant deux mois des gens, leur raconter mon<br />
pari et leur parler de l’intégration du handicap<br />
dans la vie. Pour ce faire, j’ai besoin de l’accompagnement<br />
d’un véhicule et de moyens financiers<br />
pour les frais de vie. Je sollicite donc des<br />
sponsors et des soutiens matériels et financiers.<br />
I&A : Quel est votre objectif, en cherchant à rallier<br />
Paris en fauteuil ?<br />
Rolex : Je souhaite rencontrer Cyril Hanouna ou<br />
Gérard Louvin qui sont des producteurs que<br />
j’aime beaucoup, pour leur présenter mes idées<br />
d’émissions. Le plus dur n’est pas d’aller à Paris<br />
en fauteuil mais d’entrer dans le milieu télévisuel<br />
! J’ai la rage de vivre et d’arriver au bout de<br />
ce rêve. Je ne veux pas de pitié mais être perçu<br />
normalement. Je pense que ce sera dur mais j’ai<br />
une volonté à toute épreuve. Mon ambition est<br />
de sensibiliser les gens au handicap et de les<br />
aider à l’intégrer dans la vie ordinaire. Ce défi<br />
de Saint-Genis-Laval à Paris, je souhaite que ce<br />
soit la route de la réussite ! Cyril Hanouna et Gérard<br />
Louvin peuvent beaucoup pour m’aider à<br />
concrétiser mon projet et soutenir ainsi la cause<br />
que je défends.<br />
Contact : 07 81 53 23 01<br />
Rolexpra123@gmail.com<br />
ACTUALITÉS<br />
505<br />
EN FAUTEUIL ROULANT<br />
KILOMÈTRES • 60 JOURS<br />
Ici & Aujourd’hui n°17 - Février 2017<br />
11
NOUVELLE GÉNÉRATION<br />
Photo d’illustration<br />
Auteure<br />
Aïda Dubourg<br />
Étudiante en journalisme<br />
INDEL<br />
La musique est l’expression d’une forme de son qui dépasse la<br />
simple organisation des sons, c’est l’expression d’un sentiment,<br />
que l’on ressent ou que l’on veut partager. Les artistes comme<br />
ceux composant le groupe INDEL peuvent en témoigner, il ne s’agit<br />
pas “de faire de la musique pour un genre mais de faire de la musique<br />
pour le plaisir de la musique” explique ainsi le créateur du groupe,<br />
Pascal Indelicato. Leurs créations sont une recherche perpétuelle du<br />
bon son, pour la bonne émotion, un travail de façonnage largement<br />
instrumental où le chant a une part moindre. “Notre musique se<br />
construit à la façon de la musique classique, avec des tableaux” nous<br />
précise le créateur de ce projet musical particulier. Le groupe se<br />
compose de cinq membres, un pianiste, un bassiste et un batteur<br />
rejoints récemment par une chanteuse lyrique et une violoniste.<br />
LE TRAVAIL MUSICAL DU GROUPE INDEL<br />
est d’autant plus poussé qu’il ne se réfère pas à un genre particulier<br />
de musique, il oscille entre classique, rock et autres inspirations<br />
musicales “qui viennent souvent s’ajouter au processus de création”.<br />
Depuis son lancement il y a 2 ans, ce projet musical ambitieux fait en<br />
réalité suite au groupe Silver Lining dans lequel se trouvait déjà Pascal<br />
Indelicato. À la recherche d’un niveau différent de création, en quête<br />
d’un nouvel ensemble musical - pour atteindre ce que le créateur du<br />
groupe appelle une “création pure” -, bien différent des groupes que<br />
l’on rencontre habituellement sur la scène lyonnaise, INDEL est avant<br />
tout une recherche musicale, une créativité en quête de perfection à<br />
laquelle le groupe s’attache beaucoup. “On a gardé quelques musiques<br />
de l’époque de Silver Lining mais le projet a évolué, a été travaillé pour<br />
devenir quelque chose de particulier que l’on enregistrera en studio<br />
avant de réellement le lancer sur les scènes” explique le musicien avant<br />
d’ajouter qu’après des années de réflexion, de perfectionnement, le<br />
projet arrive doucement à son apogée et que les enregistrements vont<br />
commencer. L’intérêt qu’il présente réside dans l’importance apportée<br />
à la musique elle-même, comme pour une bande-son de film, il s’agit<br />
d’y mettre les bons ingrédients pour que l’audimat soit sensible à la<br />
création d’un bout à l’autre.<br />
IL N’EST PAS NÉCESSAIRE D’AVOIR<br />
DES PAROLES FORTES<br />
ou de jouer sur les mots pour donner un sens à la musique, il faut<br />
juste lui donner son sens propre. “C’est pourquoi on ne limite pas<br />
le groupe aux seuls membres qui le composent actuellement... Le<br />
groupe est modulable et nous avons comme projet de travailler avec<br />
un orchestre symphonique” précise Pascal Indelicato. Le but de ces<br />
musiciens passionnés est avant tout de créer une musique qui a du<br />
sens en elle-même et de la développer ensuite sous forme de CD,<br />
une fois les compositions et l’harmonie idéales atteintes. Ils s’autoenregistrent,<br />
étant donné que le créateur du groupe possède un studio<br />
d’enregistrement et qu’il travaille avec une société d’ingénierie du<br />
son, leur seule préoccupation est donc de chercher et de trouver leur<br />
musicalité.. Avec un répertoire de plus de 15 morceaux, ils seraient -<br />
selon leurs propos - en capacité de produire deux CD mais l’arrivée de<br />
nouveaux membres a retardé quelque peu le processus. L’ajout récent<br />
d’une chanteuse lyrique et d’une violoniste au trio originel basse/<br />
piano/batterie, est une valeur ajoutée pour le groupe et le retard dans<br />
le processus d’enregistrement ne semble pas être un souci pour INDEL.<br />
La recherche d’harmonie est une chose mais on ressent fortement le<br />
besoin chez ce groupe de ne pas être catalogué musicalement, ce qui<br />
peut être intéressant pour la suite du parcours de cette formation. Il<br />
sera d’autant plus fascinant de découvrir complètement sa musique<br />
quand le projet sera totalement abouti.<br />
12 Ici & Aujourd’hui n°17 - Février 2017
Pour la deuxième année consécutive, l’activité du marché immobilier<br />
ancien connaît une progression à deux chiffres : +15,1% de<br />
transactions réalisées par le réseau Century 21 en 2016. Avec ces<br />
volumes, il est à parier que 2016 tangente sinon dépasse le record<br />
atteint en 2011 où plus de 850 000 transactions avaient été enregistrées<br />
en France.<br />
Après une baisse ininterrompue depuis 2012, dans ce contexte de<br />
forte dynamique les prix connaissent une hausse très contenue :<br />
+1,7% France entière. Le prix moyen au m² s’établit à 2 522€, toujours<br />
en-deçà du niveau observé en 2012 (2 614€ le m² à l’époque).<br />
Même si les prix progressent sensiblement, la baisse des taux d’intérêt<br />
compense largement cette hausse et encourage l’acquisition.<br />
En un an, les taux de crédit ont encore reculé, passant de 2,2% en<br />
moyenne en janvier 2016 à 1,3% en décembre. Les Français ne s’y<br />
trompent pas : ils empruntent au maximum (l’acquisition est financée<br />
à 80,4% par l’emprunt), sur la plus longue durée possible (la durée<br />
moyenne de financement s’allonge pour atteindre 19,88 ans) et<br />
en profitent pour acheter le plus grand possible : la surface augmente<br />
encore en 2016 et s’établit à 84,4m² en moyenne (58,1m² pour les appartements<br />
et 112,3m² pour les maisons), une superficie jusque-là<br />
jamais égalée.<br />
Les délais de vente qui s’allongeaient depuis 2011 raccourcissent en<br />
2016 et passent de 97 jours en moyenne en 2015 à 93 jours (un niveau<br />
qui reste, tout de même, toujours élevé).<br />
Si l’essentiel des transactions est réalisé par les moins de 50 ans (les<br />
deux tiers des acquisitions), la tranche d’âge des + de 60 ans voit sa<br />
part parmi les acheteurs encore progresser (+4,3% en 2016) pour atteindre<br />
19,5%. Ce phénomène de fond est observé depuis 2013, date<br />
où la proportion des + de 60 ans parmi les acquéreurs n’était alors<br />
que de 14,3% ; elle n’a cessé d’augmenter depuis. Il semble que, face<br />
aux fluctuations erratiques de la Bourse, la pierre par sa matérialité<br />
rassurante apparaît plus que jamais comme la valeur refuge par excellence.<br />
La part consacrée à l’investissement locatif continue de croître<br />
(+9,6%) pour représenter 18,3% des acquisitions en 2016, une proportion<br />
qui n’avait plus été atteinte depuis 2011.<br />
Dans ce tableau général des plus enthousiasmants, une ombre cependant<br />
: le 4e trimestre 2016 est témoin d’une accélération de la<br />
remontée des prix avec pour corollaire (à l’inverse de la tendance annuelle)<br />
un allongement des délais de vente et une crispation des volumes.<br />
Les vendeurs ont sans doute trop anticipé la hausse des prix,<br />
ce qu’a immédiatement sanctionné le marché. Celui-ci est certes dynamique<br />
mais sa santé est plus fragile qu’on ne croit.<br />
Auteure<br />
Dr Pascale Varlet-Pactol<br />
Titulaire du D.U. de psychiatrie vétérinaire<br />
Vétérinaire à Brindas<br />
Brindas<br />
NOS AMIS À POILS & À PLUMES<br />
L’IDENTIFICATION<br />
UN GESTE SÉCURITAIRE ET<br />
UNE CARTE D’IDENTITÉ<br />
IMMOBILIER<br />
Auteur<br />
Pascal Bardier<br />
Dirigeant de l’agence<br />
Century 21- Brignais<br />
UNE SÉCURITÉ<br />
Elle augmente les chances de retrouver son animal. Un chien ou<br />
un chat, surtout s’il est blessé, sera sans doute conduit chez un<br />
vétérinaire car rares sont les personnes insensibles à la souffrance<br />
animale. Celui-ci pourra retrouver le maître et prendre contact<br />
rapidement avec lui. Un animal non identifié n’a que très peu de<br />
chances d’être retrouvé.<br />
UNE IDENTITÉ<br />
Pour voyager, pour le récupérer à la fourrière ou ailleurs, pour le<br />
faire vacciner contre la rage, pour justifier de sa propriété, etc.<br />
Seule l’identification permet d’assurer l’identité de l’animal.<br />
UNE RESPONSABILISATION<br />
Oui, si l’animal provoque un accident, s’il agresse quelqu’un, s’il<br />
provoque des dégâts quelque part, en dehors de la présence de son<br />
propriétaire, son identité permettra de faire jouer les assurances<br />
de chacun et d’indemniser les victimes. Si l’animal n’est pas<br />
identifié mais que l’appartenance à une personne est reconnue, les<br />
assurances se dégageront.<br />
UNE OBLIGATION LÉGALE<br />
Le code rural prévoit (depuis 1999 pour la 1re rédaction) :<br />
• Art. L. 212-10 : “Les chiens et chats, préalablement à leur cession,<br />
à titre gratuit ou onéreux, sont identifiés par un procédé agréé par<br />
le ministre chargé de l’agriculture mis en œuvre par les personnes<br />
qu’il habilite à cet effet. Il en est de même, en dehors de toute<br />
cession, pour les chiens nés après le 6 janvier 1999 âgés de plus de<br />
quatre mois et pour les chats de plus de sept mois nés après le 1er<br />
janvier 2012. L’identification est à la charge du cédant”.<br />
Céder, vendre, donner, détenir, un animal mentionné ci-dessus est<br />
passible de contraventions de 4e classe.<br />
LES MOYENS DISPONIBLES<br />
• Le tatouage : de moins en moins pratiqué, il consiste à graver dans<br />
l’oreille un numéro établi. Il se pratique sous anesthésie générale.<br />
Abandonné chez le chien, encore pratiqué chez le chat (lors de la<br />
stérilisation) ce procédé ne permet pas une libre circulation. De<br />
plus, il s’estompe souvent avec le temps, il faut donc le refaire.<br />
• La puce électronique : implantée par injection sous la peau au<br />
niveau de la gorge. Elle ne nécessite pas d’anesthésie car très<br />
peu douloureuse. Elle comporte un code unique à 15 chiffres,<br />
ineffaçable, infalsifiable donc extrêmement fiable. C’est le procédé<br />
obligatoire pour emmener un animal hors de nos frontières.<br />
Tatouage et puce électronique ne sont pas incompatibles :<br />
vous pouvez parfaitement faire poser une puce électronique à<br />
votre animal alors qu’il est déjà tatoué. Dans les deux cas, les<br />
coordonnées du propriétaire sont enregistrées dans un fichier<br />
central. En cas de perte ou de fugue de votre animal, il sera ainsi<br />
facile de vous identifier. Votre vétérinaire pourra vous renseigner<br />
sur la marche exacte à suivre et les coûts correspondants aux<br />
deux options. Les nouvelles générations de puces électroniques<br />
contiennent également des informations à propos de la santé de<br />
votre animal.<br />
DES PRIX CONTENUS ET<br />
DES VOLUMES SOUTENUS
Ouest lyonnais<br />
VOS DROITS<br />
ALIMENTATION<br />
BEAUTÉ SANTÉ<br />
POUR L’HIVER<br />
Auteur<br />
Frédéric Pras<br />
Avocat<br />
Préalablement à ma chronique de ce mois et comme le<br />
veut la tradition, je vous présente à tous, mes meilleurs<br />
vœux de santé et de prospérité. Cette année 2017 élection<br />
oblige, risque d’être riche en changements tant<br />
dans le domaine du droit qu’en matière de fiscalité et je<br />
tenterai de vous expliquer de la façon la plus claire possible,<br />
toutes les nouveautés juridiques qui pourraient<br />
avoir un impact sur votre quotidien. En outre, n’hésitez<br />
pas à écrire au journal si vous souhaitez que je traite<br />
dans les chroniques futures des thèmes particuliers.<br />
On fatigue, on s’enrhume, notre<br />
teint et nos cheveux sont ternes,<br />
quelques kilos s’accumulent…<br />
L’hiver commence à se faire<br />
long ! Notre alimentation peut<br />
nous aider à tenir encore un ou<br />
deux mois avant le retour du<br />
printemps. Voici un ensemble<br />
de conseils pour se faire du bien.<br />
DROITS DE SUCCESSION ET<br />
DROITS DE DONATION :<br />
PRÉPARER SA SUCCESSION,<br />
UNE DÉCISION FISCALEMENT<br />
INTÉRESSANTE<br />
4 - Comment faire sa déclaration<br />
de succession :<br />
(Suite de notre précédent numéro)<br />
• Qui<br />
En droit français, notre système est déclaratif<br />
et c’est aux héritiers de procéder<br />
à la déclaration de succession sur<br />
laquelle seront assis les droits de succession<br />
à payer et ce, même si aucun<br />
droit n’est dû, sauf pour les successions<br />
en ligne directe de moins de 50 000 € et<br />
pour toutes autres transmissions par<br />
voie successorale dont l’actif brut est inférieur<br />
à 3 000 €.<br />
• Comment<br />
Cette déclaration se fait sur les imprimés<br />
n°2705, 2 705-S, 2706, 2 705-A et 2 709 en<br />
fonction des biens à déclarer. Vous pouvez<br />
remplir vous-même cette déclaration<br />
; l’intervention d’un notaire ou d’un<br />
avocat n’est pas nécessaire mais recommandé<br />
si la succession est complexe.<br />
• Quand<br />
Vous disposez d’un délai de SIX (6) mois<br />
à compter du jour du décès lorsque<br />
celui-ci s’est produit en France et de<br />
DOUZE (12) mois si le décès s’est produit<br />
hors de France.<br />
• Où<br />
Cette déclaration de succession doit être<br />
déposée au pôle enregistrement du domicile<br />
du défunt (pour trouver l’adresse,<br />
aller sur le site de l’annuaire des pôles<br />
d’enregistrement de l’administration<br />
fiscale :<br />
www2.impots.gouv.fr/liste_pole_enr/index.htm).<br />
• Contenu<br />
Identité du défunt et des héritiers, nature<br />
du testament éventuel du défunt,<br />
régime matrimonial de ce dernier et liste<br />
des donations éventuelles préalablement<br />
réalisées y compris celles de plus<br />
de 15 ans, liste des biens du défunt avec<br />
estimation de ceux-ci et affirmation de<br />
sincérité à la fin.<br />
5 - Comment payer les droits de<br />
succession :<br />
Les droits de succession doivent être<br />
payés en même temps que se fait le dépôt<br />
de la déclaration de succession au<br />
pôle enregistrement comme indiqué<br />
ci-dessus.<br />
Ces droits de succession sont payables<br />
par tous moyens et pour les successions<br />
dont les droits sont supérieurs à<br />
la somme de 10 000 €, ils peuvent être<br />
payés soit sous la forme d’œuvres d’art,<br />
soit sous la forme d’immeubles ou encore<br />
sous la forme de bois et forêts.<br />
Aussi est-il possible de fractionner le<br />
paiement des droits ou de différer leur<br />
paiement, sous réserve d’apporter des<br />
garanties suffisantes et de verser un intérêt<br />
dont le montant était pour l’année<br />
2016 de 1,9%.<br />
• Le paiement fractionné peut se faire<br />
en 3 versements d’égal montant sur 1<br />
an maximum et en 7 versements d’égal<br />
montant sur 3 ans si l’actif héréditaire<br />
est composé à plus de 50% de biens<br />
non liquides (immeubles, œuvres d’art<br />
ou de collection etc…).<br />
• Le paiement différé s’applique en cas<br />
de biens compris dans la succession<br />
en nue-propriété et dans des cas très<br />
particuliers dont on ne fera pas état ici.<br />
Par exception, lorsque l’actif successoral<br />
comprend une entreprise individuelle<br />
ou des parts de société, le paiement des<br />
droits de succession peut être différé<br />
pendant une durée de CINQ (5) années<br />
(sous réserve de payer les intérêts du<br />
crédit accordé par l’État) et après ce<br />
premier délai, ces droits peuvent être<br />
fractionnés sur une période de DIX (10)<br />
années à raison de 1/20e tous les six<br />
mois assorti d’un taux d’intérêt exigible<br />
semestriellement.<br />
Dans la chronique du mois de mars 2017<br />
nous aborderons la fiscalité des donations.<br />
(Suite dans notre prochain numéro)<br />
Auteure<br />
Gaëlle Le Maréchal<br />
Nutrionniste D.E.<br />
ON MISE SUR LA VITAMINE D<br />
70 à 80% des Français seraient en carence de<br />
vitamine D en hiver. Pourquoi ? Simplement<br />
parce qu’une partie de la vitamine D est<br />
produite sous notre peau, grâce aux rayons<br />
du soleil, dont nous manquons ces moisci.<br />
Cette vitamine est importante pour la<br />
solidité de nos os mais également pour<br />
notre bonne humeur, pour nous protéger<br />
des maladies cardio-vasculaires et rénales.<br />
Afin d’éviter les carences, il faut donc<br />
s’exposer 20 min au soleil lorsqu’il fait<br />
une apparition mais il faut surtout en<br />
consommer davantage dans notre<br />
alimentation. Cette vitamine se trouve dans<br />
certaines matières comme les poissons gras<br />
(thon, maquereau, saumon), le foie, le jaune<br />
d’œuf et le fromage.<br />
ON PENSE ÉGALEMENT<br />
À LA VITAMINE A<br />
Cet antioxydant joue de nombreux rôles :<br />
stimuler le système immunitaire, maintenir<br />
une belle peau et de beaux cheveux,<br />
détoxifier le corps des déchets, protéger<br />
les yeux et les muscles. En consommer<br />
davantage prépare tout doucement la peau<br />
à avoir une belle couleur et à bien bronzer<br />
cet été. C’est donc un vrai atout santé et<br />
beauté.<br />
Elle est également appelée bêta-carotène<br />
car elle a été découverte dans la carotte. On<br />
la retrouve en effet dans tous les végétaux<br />
ayant une couleur rouge-orangée : carotte,<br />
betterave, chou rouge, citrouille, patate<br />
douce, abricot, pruneau… On en trouve<br />
également dans le foie, le jaune d’œuf<br />
et les poissons gras. Pensez également à<br />
ajouter des algues dans l’alimentation, en<br />
jus ou sous forme de comprimé (comme<br />
la spiruline). Dans ce cas, privilégiez<br />
les magasins biologiques pour profiter<br />
pleinement de leurs vertus extraordinaires.<br />
14 Ici & Aujourd’hui n°17 - Février 2017
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Par Maritsa Boghossian,<br />
librairie “Pleine Lune”<br />
Tassin-la-Demi-Lune<br />
TINTIN AU PAYS DES SOVIETS<br />
Auteur : Hergé<br />
Editeur : Casterman Moulinsart<br />
Ouest lyonnais<br />
BEAUTÉ • SANTÉ • BIEN-ÊTRE<br />
DU ZINC ÉGALEMENT<br />
Cet ion est un oligo-élément, ou<br />
élément trace dans l’organisme,<br />
c’est-à-dire qu’il est présent en<br />
quantité très faible. Et pourtant,<br />
son rôle est essentiel ! Il joue<br />
un rôle-clé dans la synthèse de<br />
l’ADN, pour le renouvellement<br />
des cellules, la croissance, la<br />
coagulation du sang, le système<br />
immunitaire et pour notre humeur.<br />
Une carence en zinc provoque :<br />
rhumes à répétition, acné, retards<br />
de croissance, dépressions et<br />
diarrhées… Autant dire que l’on ne<br />
peut pas s’en passer !<br />
On en retrouve surtout dans les<br />
produits laitiers, les œufs, les<br />
légumes secs (lentille, fève, haricot<br />
blanc, etc), les graines, la viande,<br />
le poisson et les fruits de mer.<br />
Le risque de carence est donc<br />
majoré pour les végétariens et les<br />
végétaliens qui devront manger<br />
beaucoup de légumes secs, graines<br />
de courge, beurre de sésame,<br />
champignons shiitake…<br />
OMÉGA 3,<br />
CES PETITS TRÉSORS<br />
Ces bonnes graisses nous<br />
protègent des maladies cardiovasculaires<br />
et aident au bon<br />
fonctionnement du cerveau<br />
(lutte contre la dépression). Côté<br />
beauté, les bonnes graisses jouent<br />
également un rôle primordial au<br />
niveau de la peau.<br />
Notre alimentation est appauvrie<br />
en oméga 3 en raison de l’élevage<br />
intensif des animaux. Nous les<br />
diminuons également, pensant<br />
protéger notre ligne du gras.<br />
Erreur ! Un régime sans graisses<br />
provoque infections, peau terne,<br />
cheveux et ongles cassants. On<br />
mise donc sur les omégas 3 : huile<br />
de colza, poissons gras, avocat,<br />
oléagineux (noix, noisette, noix de<br />
cajou, amande), graines…<br />
N’OUBLIONS PAS L’EAU<br />
En hiver, nous avons moins chaud<br />
et moins soif certes mais notre<br />
corps à tout autant besoin d’eau.<br />
Sans que l’on s’en rende compte,<br />
celui-ci se déshydrate avec les<br />
changements de température,<br />
l’utilisation du chauffage, le fait<br />
que nous soyons plus couverts…<br />
Il faut donc continuer à boire<br />
beaucoup, 1,5 à 2 litres par jour.<br />
Une bonne hydratation permet<br />
un bon fonctionnement du corps<br />
dans sa globalité, une belle peau<br />
et moins d’infections comme le<br />
rhume ou la toux.<br />
On peut boire de l’eau bien sûr<br />
mais également du thé (vert de<br />
préférence pour les antioxydants),<br />
des tisanes (pensez aux infusions<br />
de thym et de miel qui repoussent<br />
les infections)…Et consommer des<br />
soupes (pour faire également le<br />
plein de fibres).<br />
Créé en 1929 par Hergé, le premier Tintin officiel n’a été<br />
connu du public qu’au milieu des années 70 en version<br />
noir et blanc.<br />
Colorisée, cette version divise les tintinophiles : les<br />
puristes crient au scandale et pourfendent cette version,<br />
les autres plus “ouverts” s’émerveillent de celle-ci et la<br />
considèrent comme un nouvel album inédit.<br />
Le héros, Tintin, accompagné dès la première image<br />
par Milou, part comme reporter pour la Russie et nous<br />
tient en haleine ...C’est la naissance d’un mythe pour un<br />
album qui deviendra, lui aussi, mythique...<br />
Cette version en couleur est équilibrée, dynamique et<br />
c’est avec un grand plaisir que l’on redécouvre ce Tintin<br />
qui reste un héros pour les 7 à 77 ans voire même un peu<br />
plus. À intégrer dans votre collection au plus vite !<br />
PEGGY DANS LES ROCHES<br />
Auteur : Marie-Ève Lacasse<br />
Editeur : Flammarion<br />
On ne le sait pas forcément mais Françoise Sagan<br />
qui fut mariée deux fois, a connu un véritable<br />
amour qui dura presque 20 ans avec Peggy Roche,<br />
mannequin, styliste et rédactrice de mode. Elles se<br />
croisent en 1955, Françoise Sagan, jeune «charmant<br />
petit monstre» comme se plaît à le dire Mauriac<br />
vient de connaître la consécration avec Bonjour<br />
Tristesse... Mais c’est dans les années 70 qu’elles vont<br />
véritablement se rencontrer et tomber amoureuses<br />
l’une de l’autre.Véritable pilier affectif pour l’infernale<br />
Sagan, l’élégante Peggy gouvernera sa vie quotidienne<br />
mais tentera aussi de l’aider à gérer ses émotions et<br />
ses excès.<br />
Avec un style vif, précis, c’est une forme de biographie<br />
romancée qui nous est présentée. Nous entrons avec<br />
l’auteur dans le cercle intime de Sagan mais c’est<br />
aussi toute une époque qui est racontée. À découvrir<br />
et à associer à la lecture ou relecture des oeuvres de<br />
Françoise Sagan.<br />
DANS LA FORÊT<br />
Auteur : Jean Hegland<br />
Editeur : Gallmeister<br />
Californie du nord, deux soeurs de 17 et 18 ans vivent<br />
seules dans la maison familiale, au coeur de la forêt<br />
que le père avait achetée pour y installer sa famille et<br />
pour vivre au plus près de la nature en choisissant un<br />
mode de vie alternatif... Les parents sont morts, plus<br />
d’électricité, plus d’essence ... crises, virus, rumeurs…,<br />
une situation cataclysmique les immobilisent. Elles<br />
doivent apprendre à économiser, à se battre et à faire<br />
des choix essentiels pour leur survie.<br />
Sorti en 1996, ce roman d’anticipation est un véritable<br />
choc pour cette rentrée de janvier 2017. Nous sommes<br />
poussés à suivre le destin de ces deux jeunes filles.<br />
Avec une puissance rare, c’est une lecture tout à fait<br />
singulière et il faut souligner une fois encore l’excellent<br />
travail de traduction. À ne pas rater !
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AUTREFOIS (page suivante)
N°26 • Février 2017 • offert<br />
1892<br />
LES PRIMES<br />
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Édition 1 - Le Lyonnais
POUR NOUS CONTACTER<br />
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Les Éditions Thiat(e)<br />
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69930 Saint-Clément-les-Places<br />
Téléphone : 0970 405 805
Chronique des campagnes<br />
SOCIEU ou SOUCIEU<br />
L’almanach 1760<br />
Note de la rédaction :<br />
La retranscription de ce texte est originale.<br />
Elle est écrite en “Français classique”<br />
utilisé entre la renaissance et le XVIII e siècle.<br />
Ce “Français classique” donnera naissance<br />
au “Français moderne” parlé depuis le XIX e<br />
siècle jusqu’à nos jours.<br />
L’édition de l’almanach de Lyon, de 1760,<br />
offre la description des villes, bourgs,<br />
villages, seigneuries, fiefs, rivières et<br />
montagnes des provinces du lyonnais, du<br />
forez et du beaujolais. Voici ce que l’on<br />
peut trouver pour la commune de Soucieu.<br />
La graphie de ce texte est fidèle à<br />
l’originale.<br />
GOUVERNEMENT DE LYON<br />
Ce qui forme le gouvernement de Lyon,<br />
l’un des douze grands Gouvernemens (1)<br />
de France, étoit (2) autrefois habité par les<br />
Ségufiens (3) , peuples célèbres dans les<br />
Gaules, auxquels les Romains laiffèrent<br />
leur liberté, même après les avoir vaincus ;<br />
Segufiani Liberi (4) . Cette contrée qui fe<br />
diftinguoit alors par fon amour pour une<br />
prérogative toujours chère à l’humanité,<br />
mérite peut-être aujourd’hui encore plus<br />
d’éloges par fon attachement à fes maîtres.<br />
À la tenue des Etats du Royaume en 1614 (5) ,<br />
le Gouvernement de Lyon comprenoit<br />
l’Auvergne, le Bourbonnois & une partie du<br />
Nivernois.<br />
Il comprend aujourd’hui feulement le<br />
Lyonnois, le Forez et le Beaujolois. Son<br />
étendue eft de vingt-cinq lieues (6) du midi au<br />
nord, & de feize lieues de l’orient à l’occident.<br />
Il eft confiné au nord par le Bourbonnois &<br />
la Bourgogne, à l’occident par l’Auvergne,<br />
au midi par le Vivarais & le Velay, & à l’orient<br />
par le Dauphiné, la Breffe et la Dombes. Le<br />
Rhône fépare le Lyonnois du Dauphiné ; & de<br />
l’autre côté de ce fleuve, la feule Paroiffe de<br />
la Guillotière eft du Gouvernement de Lyon.<br />
PROVINCE DE LYONNOIS<br />
Le Lyonnois eft la première Province du<br />
Gouvernement. Il eft borné au nord par le<br />
Beaujolois ; à l’occident & au midi, par le<br />
Forez ; & à l’orient par le Dauphiné, la Breffe,<br />
le Franc-Lyonnois & la Dombes. Son étendue<br />
du midi au nord, c’eft-à-dire, depuis St.<br />
Chaumond (7) jufqu’à la ville d’Oingt, eft de<br />
plus de dix lieues ; et de l’orient à l’occident,<br />
depuis Lyon jufqu’à la Bourdelière (8) fur le<br />
chemin de Feurs, d’environ fix lieues. Ses<br />
principales Villes font Lyon, St. Chaumond,<br />
Anfe, Condrieu, Charlieu, S. Symphorien-le-<br />
Château (9) & Tarare. Le climat y eft tempéré &<br />
la terre affez fertile.<br />
SOCIEU ou SOUCIEU village, paroiffe &<br />
feigneurie dans le Lyonnois, diocèfe de Lyon,<br />
archiprêtré de Mornand, élection de Lyon.<br />
Ce village eft fitué à une lieue de Taluyers, &<br />
trois de Lyon. Il y a une carrière d’une pierre<br />
d’abord un peu molle (10) , mais qui s’endurcit<br />
extrêmement dès qu’elle eft expofée à l’air.<br />
L’églife eft fous le vocable de faint Julien. MM.<br />
les comtes de Lyon nomment à la cure.<br />
(11)<br />
curé, M. Cabuchat.<br />
La feigneurie de Soucieu dépend du comté de<br />
Lyon.<br />
SEIGNEUR MANSIONNAIRE, M. le comte…<br />
Juge, M. Proft de Royer, avocat, 0 Myon.<br />
Châtelain, M. Rambaud, notaire à Saint-<br />
Laurent-d’Agny.<br />
Procureur fifcal, M. Balay, notaire à Orliennas.<br />
Greffier, M. Rambaud, le neuveu, notaire.<br />
POUR ALLER PLUS LOIN :<br />
(1)<br />
Gouvernement et gouvernemens, le pluriel<br />
d’un certain nombre de mots avec une<br />
terminaison en “ent” se voit ôter la lettre “t”,<br />
d’où cette orthographe.<br />
(2)<br />
Il faut lire “était” en français moderne.<br />
(3)<br />
Tous les “s” du texte prennent la forme du “f”,<br />
il faut donc lire les Ségusiens, peuple celte de<br />
notre région. La capitale des Ségusiens était<br />
Feurs.<br />
(4)<br />
Segufiani Liberi : le peuple libre<br />
(5)<br />
27 octobre 1614 : ouverture des États-<br />
Généraux de Paris, qui marquent l’échec<br />
définitif de la représentation nationale<br />
auprès de la monarchie. Aux États-Généraux,<br />
le président du bailliage d’Auvergne, Jean<br />
Savaron, mandaté par le Tiers État, décrit en<br />
présence du jeune roi la misère des ruraux de<br />
sa région.<br />
(6)<br />
Lieue : La lieue (de Paris) ou nouvelle lieue,<br />
était l’unité de mesure entre 1674 et 1793.<br />
Elle correspond à 3,898 kilomètres soit dans<br />
le texte : 97,45 kilomètres.<br />
(7)<br />
Saint-Chaumond, Saint-Chamond actuellement,<br />
dans la Loire. La ville de Saint-Chamond<br />
doit son nom à un évêque de Lyon<br />
(Saint Ennemond) et à une évolution de son<br />
nom mais pas de Saint-Chaumond, il doit<br />
donc s’agir d’une erreur typographique.<br />
(8)<br />
La Bourdelière, lieu-dit de Saint-Laurent-de-<br />
Chamousset.<br />
(9)<br />
Saint-Symphorien-le-Château, ancien<br />
nom de Saint-Symphorien-sur-Coise.<br />
(10)<br />
Certainement du calcaire, de la pierre à<br />
chaux.<br />
(11)<br />
Définition des titres honorifiques :<br />
Abbé Commendataire : Séculier<br />
dont le bénéfice a été donné par le<br />
roi pour une abbaye régulière avec<br />
permission de disposer des fonds.<br />
Juge : Le juge seigneurial est d’abord le<br />
représentant officiel du seigneur et préside,<br />
à ce titre, toutes les réunions d’habitants.<br />
Comme officier judiciaire, il est juge unique,<br />
chargé, par conséquent, de juger mais aussi<br />
d’instruire les affaires : il rend des sentences<br />
et des ordonnances, préside aux enquêtes<br />
civiles et criminelles, aux conseils de famille<br />
et édicte même des règlements de police ;<br />
Procureur fiscal : Dans une seigneurie, le<br />
propriétaire noble confie son administration<br />
à un intendant qui est en charge des recettes,<br />
des dépenses et de la comptabilité. Ce rôle<br />
est souvent dévolu au procureur fiscal,<br />
l’équivalent du percepteur de nos jours ;<br />
Greffier : Il est à la fois le secrétaire et<br />
l’archiviste de la justice seigneuriale. Il<br />
rédige les jugements, il les expédie aux<br />
parties, il dresse le procès-verbal des<br />
interrogatoires, il procède aux inventaires<br />
et aux ventes des biens mobiliers, à la<br />
poursuite des successions vacantes.<br />
Lieutenant : Il est le responsable du<br />
maintien de l’ordre dans une ville.<br />
Source : Description du Gouvernement de Lyon (Extraite<br />
de l’Almanach de Lyon de 1760) [Attribuée à Lemoine,<br />
archiviste du Chapître de Lyon, par M. Péricaud ainé].<br />
Bibliothèque municipale de Lyon - Cote 45266<br />
Brignais<br />
Mercredi 23 octobre 1850<br />
Accident<br />
Dimanche un accident regrettable a eu lieu<br />
à Brignais, dans la fabrique de tuiles de M.<br />
Billant. Un amas considérable de terre s’est<br />
affaissé sur huit ouvriers qui travaillaient<br />
dans une espèce de souterrain. Sept ont été<br />
assez heureux pour se garer du danger ; le<br />
huitième, moins agile, a été écrasé ; il laisse<br />
quatre enfants en bas âge, dont la mère est<br />
percluse d’un bras.<br />
Saint-Symphorien-le-Château<br />
Lundi 21 octobre 1850<br />
Démantelement<br />
Des malfaiteurs exploitaient depuis quelque<br />
temps, avec une audace inouïe, les cantons<br />
de Saint-Symphorien-le-Château, etc.<br />
(Rhône), et se livraient à des vols et à des<br />
déprédations dont les habitants de ces<br />
localités se plaignaient vivement sans avoir<br />
réussi jusqu’à présent à mettre la force armée<br />
sur leurs traces.<br />
Cette exploitation en grand vient<br />
heureusement d’avoir un terme.<br />
Le brigadier de gendarmerie Duplat, dont<br />
l’activité et les services sont fort appréciés<br />
dans les cantons de Saint-Symphorien et de<br />
Mornant, a réussi à s’emparer de quatre de<br />
ces malfaiteurs. Trois d’entre eux ont d’abord<br />
été arrêtés près de Sainte-Catherine, par les<br />
soins des gendarmes Eder et Picaud, envoyés<br />
en reconnaissance par le brigadier.<br />
Ces trois individus étaient porteurs d’un<br />
pistolet et d’une flasque de poudre ; une<br />
femme porteuse d’un panier contenant une<br />
lanterne sourde, des allumettes chimiques et<br />
de quelques morceaux d’étoffes qui ont été<br />
reconnus par les soeurs de Saint-Charles de<br />
Saint-Didier-sous-Riverie pour leur avoir été<br />
volés, a été également mise à la disposition<br />
de la justice. Tout donne à penser que cette<br />
femme n’était point restée étrangère aux<br />
vols commis dans les cantons de Saint-<br />
Symphorien et de Mornant, et qu’elle était<br />
la complice des trois malfaiteurs arrêtés par<br />
Eder et Picaud.<br />
06 Autrefois n°26 • Février 2017
Chronique des campagnes<br />
Chaussan est le berceau de la famille de Bellièvre. Anoblis par l’échevinage, les<br />
Bellièvre fournirent plusieurs conseillers aux parlements de Paris et de Grenoble.<br />
Deux archevêques de ce nom, Albert et Claude, occupèrent le siège de Lyon.<br />
Pompone de Bellièvre, surintendant des finances sous Henri III, fut chargé<br />
d’obtenir d’Elisabeth la mise en liberté de Marie Stuart. Il échoua, mais fut plus<br />
heureux dans les négociations relatives au traité de Verdun (1598), dont il est un<br />
des signataires.<br />
Henri IV, en récompense de ses services, le nomma chancelier de France et<br />
président du conseil. Ce prénom de Pompone, pour être porté par un si haut<br />
personnage, a des allures un peu fantaisistes. Un jour, qu’il tenait un enfant sur<br />
les fonts, le curé demande au parrain quel nom il donnait à son filleul. “Pompone,<br />
répondit le chancelier. - Ah ! Monsieur, répartit le curé, ce n’est pas une cloche que<br />
nous baptisons; c’est un enfant.”<br />
Chaussan doit une aisance relative à la fertilité du pays. Abrité du nord et<br />
légèrement incliné au midi, le sol se prête à merveille à la culture des fruits. Des<br />
prairies occupent les parties basses où courent quantité de ruisseaux, affluents<br />
du Mornantais.<br />
(Source : Aux environs de Lyon • Monsieur Josse • Librairie Dizain et Richard • 1892 • Cote<br />
6900 ZO BLE • Bibliothèque de Lyon Part-Dieu)<br />
AUX ENVIRONS DE LYON<br />
1892<br />
CHAUSSAN<br />
LE MASSIF DE RIVERIE<br />
La chaîne des hauteurs qui ceint, au couchant, la campagne lyonnaise, se<br />
partage en deux rameaux : celui de Riverie et celui de l’Yzeron ou de Saint-<br />
Bonnet. Les dépressions formées par le lit de la Coise, sur le versant de la<br />
Loire, et par le Garon, sur le versant du Rhône, marquent la séparation des<br />
deux chaînons.<br />
Le tronçon de Riverie, dont le signal de Saint-André-la-Côte, à une altitude<br />
de neuf cent trente-sept mètres, accuse le point culminant, est le moins<br />
connu du citadin. L’ouverture du chemin de fer de Mornant a cependant créé<br />
des facilités pour l’explorateur, et partout, de superbes routes sillonnent<br />
la montagne. Les vélocipédistes même affrontent la plupart des rampes à<br />
pente très douce qui escaladent ces hautes régions, placées aux confins des<br />
deux bassins du Rhône et de la Loire.<br />
De Mornant, le regard embrasse le massif. Si vous êtes un peu familier avec<br />
les lieux, vous distinguez ou devinez les principaux villages, plantés de ci et<br />
de là, dans les plis ou sur les crêtes : Saint-Sorlin, Chaussan, Saint-André-la-<br />
Côte, Saint-Martin-en-Haut, Riverie. Il est des heures où les reliefs se teintent<br />
d’un bleu sombre, que ponctuent de blanc les hameaux et les fermes isolées.<br />
Saint-Sorlin, de fondation très anciennes, n’a rien qui retiennent les visiteurs.<br />
A peine y trouve-t-on à signaler le choeur de l’église, du XVIe siècle. Sorlin est,<br />
dans nos pays, la forme populaire de Saturnin, nom de l’apôtre de Toulouse.<br />
Mais il y a une affinité entre ce nom et Saturne, et cela fait penser à quelque<br />
vieux culte primitif, auquel s’est substituée une dulie chrétienne.<br />
Cette substitution est franchement accusée à Chaussan, autrefois Saint-<br />
Jean-de-Chaussan. À l’intérieur de l’église, existe une source - probablement<br />
vénérée depuis l’époque druidique - dont l’eau est réputée pour rendre<br />
l’ouïe aux sourds. On la puise, en soulevant une plaque de fer, de huit à dix<br />
pouces de diamètre, incrustée au milieu de la dalle qui se trouve devant la<br />
grille du choeur.<br />
Les sources à vertus curatives étaient presque toujours consacrées, chez les<br />
Gaulois, au dieu Borvo, assimilé à Apollon par les Romains. Or, le Précurseur,<br />
dont la fête se célèbre au solstice d’été, a souvent remplacé les divinités<br />
solaires, et, de plus, son rôle de baptiseur l’appelait au patronage des eaux<br />
et des fontaines.<br />
Un assez bon tableau de l’Ecole française, bien supérieur à ce qu’on<br />
est exposé à rencontrer dans nos églises de campagnes, représente la<br />
décollation du saint patron. Mais je défie bien le bourreau, avec l’épée qu’il<br />
a choisie, la façon dont il la tient, et la posture qu’il fait prendre à saint Jean<br />
dont la chevelure couvre le cou, d’arriver à lui trancher la tête.<br />
Ce bourg de Chaussan, entièrement ouvert, semblait gardé des déprédations,<br />
par sa situation, à l’écart des grandes routes, enfoui autrefois dans les<br />
châtaigneraies. Lors de l’invasion des Tard-Venus, en 1362, les habitants<br />
s’enfermèrent dans l’église ; mais ils furent forcés par les aventuriers et<br />
massacrés sans merci.<br />
10 Autrefois n°26 • Février 2017
Chronique de Lyon<br />
Réflexion<br />
Lundi 7 octobre 1850<br />
Les ouvriers<br />
Jamais on n’a montré aux ouvriers autant de zèle et autant d’amour que depuis la révolution de février ; jamais leur cause n’a été plus<br />
longuement plaidée, leurs intérêts plus pompeusement invoqués ; jamais aussi procès n’a autant rapporté aux avocats. Parler des<br />
ouvriers et se faire leur organe, cela conduisait à tout, même au Luxembourg ; c’était le moyen le plus sûr d’acquérir de la popularité,<br />
des honneurs et des places ; il y a même beaucoup de représentants, fort nuls d’ailleurs, qui ont dû leur nomination à l’habileté qu’ils<br />
mettaient à traiter ce sujet inépuisable. Cela a profité à tout le monde, sauf aux ouvriers ; leur position, en effet, n’a pas changé : ils sont<br />
restés avec les mêmes misères, avec la même organisation, et à part quelques améliorations partielles, on n’a rien fait pour eux. Cela<br />
tient aux incertitudes politiques, qui rendent le gouvernement impuissant et la société stérile, en faisant du premier un rouage affaibli<br />
et de l’autre un édifice menacé ; cela tient aussi aux flatteries dont on a enivré les ouvriers, aux espérances dont on les a bercés ; on leur<br />
a tant et si bien montré l’impossible que tout le monde lui court après, et qu’on néglige le possible, le réalisable, vers lequel il n’y a, pour<br />
ainsi dire, qu’à étendre la main ; cela tient enfin à ce que la plupart de ceux qui ont traité les questions ouvrières s’en sont occupés non<br />
pas comme d’études sérieuses d’où le bien pouvait sortir, mais comme d’immenses réclames à leur avantage exclusif. Ils travaillaient<br />
pour eux-mêmes, le mot d’ouvriers n’était là que comme une annonce attrayante à la porte d’une mauvaise boutique.<br />
Avant de songer aux mesures dont l’application pourrait amener un changement dans le sort des ouvriers, il est bien de diviser les<br />
travailleurs en deux catégories distinctes. En les confondant et en les soumettant aux mêmes réformes, aux mêmes règlements, on<br />
commettrait une grave erreur.<br />
Il y a d’abord les ouvriers des fabriques et des manufactures, les tisseurs de soie à Lyon, les tisseurs de coton à Rouen et Mulhouse, etc.<br />
Il y a encore, dans cette même catégorie, certains ouvriers spéciaux : les mineurs à St-Etienne, Blanzy, Anzin, etc. ; les fondeurs à Alais,<br />
Lavoulte, le Creuzot, etc. L’existence de ces divers ouvriers, leurs salaires, leurs chômages, leurs caisses de secours et de retraite mêmes,<br />
sont avant tout des affaires commerciales et industrielles. Il y a certainement des institutions à refondre et d’autres à créer ; il y a des<br />
lacunes à combler et des abus à faire disparaître. Mais avant tout il y a notre industrie à activer et notre commerce à étendre. Vainement<br />
on ferait des règlements sur le travail et sur le prix de la journée ; vainement on déterminerait des conditions spéciales pour l’admission<br />
des apprentis, pour les droits de l’ouvrier, pour les obligations des patrons, on n’arriverait à rien si les commandes manquaient. Pour tous<br />
ces ouvriers, le point essentiel n’est point tant dans la production, il est dans l’écoulement. Ils ont d’ailleurs leurs habitudes particulières,<br />
leurs besoins spéciaux ; il n’y a pas jusqu’à leur genre de vie qui, partout varié, n’exerce partout une influence différente sur eux et sur<br />
leurs familles. On n’a pas songé à tout cela ; on a mis les ouvriers en avant comme une merveilleuse amorce. Le parti socialiste a si bien<br />
menti, si bien flatté, il a tant promis surtout, qu’il a presque le monopole de la question ouvrière. Quant aux résultats, c’est lui qui leur a<br />
fait le plus de mal, moralement et matériellement.<br />
A côté des ouvriers de l’industrie, mais en dehors d’eux et dans une position tout-à-fait dissemblable, viennent se placer les ouvriers des<br />
différents corps d’état, serruriers, charpentiers, menuisiers, etc., etc. La plus grande différence entre eux et leurs frères de l’industrie, c’est<br />
que ces derniers restent le plus souvent ouvriers toute leur vie, tandis que les autres, une fois leur tour de France achevé, s’établissent<br />
pour la plupart, travaillent à leur compte et deviennent maîtres. Ils possèdent, en général, un petit patrimoine ; s’ils viennent dans les<br />
villes pour faire l’apprentissage de l’état qu’ils ont choisi, c’est avec l’intention de rentrer un jour au pays natal, auprès de leur famille.<br />
Cette pierre d’attente posée quelque part, ce projet de stabilité, cette espérance de retour au toit paternel, tout cela donne à l’ouvrier des<br />
corps d’états des habitudes moins remuantes. Il cède moins facilement aux séductions politiques, et s’il prend part aux barricades, s’il<br />
coopère aux révolutions, c’est qu’il est brave, que le danger l’attire, que la poudre l’enivre, et qu’il se bat pour se battre, le plus souvent<br />
sans savoir pourquoi et surtout pour qui.<br />
On reconnaîtra, dans les deux classifications que nous venons d’établir, des besoins et des intérêts essentiellement divers. Ce sont donc,<br />
par conséquent, des mesures d’une nature bien différente qui doivent être prises pour les uns ou les autres de ces ouvriers.<br />
Aux premiers, à ceux de l’industrie, des institutions locales, des contrats d’apprentissage sérieux, des livrets sévèrement tenus, des<br />
salaires en harmonie avec les dépenses du producteur, et le prix du produit, puis des caisses de secours et de prévoyance affectées à<br />
chaque cité industrielle, à chaque ville manufacturière.<br />
Aux seconds, la réforme du compagnonnage en le perfectionnant, des règlements généraux, des secours mutuels, et les livrets soumis à<br />
des formalités tutélaires pour la société, mais pourvus de droits bienfaisants pour l’ouvrier.<br />
Telles sont non pas les réformes à accomplir, mais tel est l’ordre dans lequel nous croyons qu’elles doivent être conçues. Sous le terme<br />
collectif d’ouvrier, dont abusent les révolutionnaires, il y a mille intérêts, mille organisations et, par suite, mille moyens à employer pour<br />
arriver au mieux. L’erreur est dans la confusion des ouvriers en une masse identique ; la vérité est dans leur division infinie en petits<br />
groupes de nuances opposées. Que les améliorations ouvrières soient recherchées au point de vue que nous nous bornons à indiquer<br />
aujourd’hui, et on les trouvera faciles, fécondes et surtout immédiatement réalisables.<br />
Chronique de Lyon<br />
Autrefois n°26 • Février 2017<br />
11
EN COUVERTURE<br />
1892<br />
LES PRIMES D’ARRESTATION DE LA GENDARMERIE<br />
JOURNAL DE LA GENDARMERIE<br />
Du 21 janvier au 1er février<br />
LES PRIMES D’ARRESTATION<br />
Par suite de la jurisprudence suivie depuis plusieurs<br />
année par la chancellerie, les gendarmes<br />
se trouvaient dans le plus grand embarras pour<br />
faire constater leurs droits à la prime quand,<br />
après avoir recherché un délinquant, ils le<br />
trouvaient à son domicile, ou encore le rencontraient<br />
dans la rue.<br />
Ce nouveau mode de procéder, qui semblait<br />
n’avoir eu d’autre but que de diminuer dans de<br />
notables proportions les frais de justice criminelle,<br />
avait singulièrement élargi et même dénaturé<br />
le sens de l’article 77 § 4 du décret du 18<br />
juin 1811, d’après lequel le droit de capture est<br />
dévolu aux agents qui ont découvert, hors de la<br />
présence des huissiers, les prévenus, accusés ou<br />
condamnés et les ont conduits devant le magistrat<br />
compétent.<br />
Nous avons fait connaître, dans un précédent<br />
numéro du Journal de la gendarmerie, qu’à la<br />
suite d’une arrestation opérée par deux gendarmes<br />
appartenant à une compagnie de l’Est,<br />
les rédacteurs s’étant bornés à faire connaître<br />
dans le procès-verbal établi qu’ils s’étaient rendus<br />
d’abord au domicile indiqué dans le mandat<br />
de justice dont ils étaient porteurs, et qu’ils<br />
avaient ensuite arrêté celui qui en faisait l’objet<br />
dans la rue, où ils l’avaient rencontré, le parquet<br />
de la Cour auquel le mémoire fut soumis avait<br />
déclaré qu’une arrestation faite dans ces conditions<br />
n’était qu’une simple arrestation rentrant<br />
dans le service ordinaire de la gendarmerie,et<br />
ne donnant par conséquent pas lieu à la prime.<br />
M. le ministre de la guerre, après avoir examiné<br />
la réclamation qui lui fut adressée par le conseil<br />
d’administration, fit connaître, par une lettre<br />
datée du 27 novembre 1890, que les capteurs<br />
n’ayant pas eu à découvrir le délinquant, mais<br />
seulement à l’arrêter, ne pouvaient prétendre à<br />
la prime.<br />
L’article 65 de l’instruction sur les inspections<br />
générales de gendarmerie de 1891 invita les<br />
chefs de légion à rappeler aux conseils que le fait<br />
d’arrêter un individu trouvé à son domicile, ou<br />
même rencontré dans la commune qu’il habite,<br />
ne constituait pas les recherches spéciales dans<br />
le sens donné à cette expression par la chancellerie,<br />
et n’ouvrait, par suite, aucun droit à la<br />
prime.<br />
Depuis cette époque, on semble avoir reconnu<br />
que l’interprétation donnée à l’article 77 du décret<br />
du 18 juin 1811 est erronée et que la prime<br />
d’arrestation doit être acquise aux gendarmes,<br />
s’ils ont effectué des recherches spéciales, alors<br />
même que l’arrestation aurait été opérée au domicile,<br />
et, à plus forte raison, dans la commune<br />
du condamné.<br />
C’est, du moins, ce qui résulte d’une circulaire<br />
du directeur général de la comptabilité publique,<br />
en date du 8 décembre 1891, dont nous<br />
extrayons ce qui concerne le droit à la prime en<br />
cas de capture exécutée en vertu de contrainte<br />
par corps.<br />
§ XVII de la circulaire. - “ En vertu de l’article 77<br />
du décret du 18 juin 1811, les primes relatives aux<br />
captures exécutées en vertu de mandements de<br />
12 Autrefois n°26 • Février 2017
Chronique de Lyon<br />
justice portant contrainte par corps ne sont acquises<br />
aux gendarmes qu’autant que les arrestations<br />
ont été faites à la suite de recherches spéciales,<br />
sans lesquelles le délinquant n’aurait pu<br />
être découvert, circonstance qui doit être relatée<br />
dans le procès-verbal. Contrairement à l’interprétation<br />
donnée à ces dispositions par les membres<br />
de certains conseils d’administration de compagnies<br />
de gendarmerie, interprétation d’après<br />
laquelle le fait d’arrêter un individu trouvé à son<br />
domicile, ou même rencontré dans la commune<br />
qu’il habite, ne constituerait pas les recherches<br />
spéciales dans le sens donné à cette expression<br />
par le décret, et n’ouvrirait, par suite, aucun droit<br />
à la prime, il convient de décider, avec la chancellerie<br />
(Lettre du 23 novembre 1891), que la prime<br />
est acquise aux gendarmes s’ils ont effectué<br />
des perquisitions ou recherches spéciales, alors<br />
même que l’arrestation aurait été opérée au domicile,<br />
et, à plus forte raison, dans la commune<br />
du condamné.”<br />
PRIMES POUR L’ARRESTATION<br />
DE PUPILLES ÉVADÉS<br />
DE L’ÉCOLE DE BRIGNAIS.<br />
Note ministérielle autorisant<br />
l’acceptation par la gendarmerie<br />
des primes en argent offertes<br />
par la Société lyonnaise<br />
pour le sauvetage de l’enfance,<br />
pour l’arrestation de ceux de<br />
ses pupilles qui se sont évadés.<br />
Paris, le 12 janvier 1892,<br />
Les chefs de légion de gendarmerie<br />
sont autorisés à accepter<br />
les primes en argent offertes<br />
au militaires de cette arme par<br />
la Société lyonnaise pour le<br />
sauvetage de l’enfance, pour<br />
l’arrestation de ceux de ses pupilles<br />
qui s’évadent de l’école<br />
d’apprentissage fondée par elle<br />
à Brignais. Le montant de ces<br />
primes est fixé à 10 francs par<br />
enfant arrêté.<br />
Le paiement a lieu sur la production<br />
d’une expédition<br />
du procès-verbal de capture<br />
adressée par le chef de légion<br />
intéressé au président de la Société<br />
à Lyon.<br />
Lyon<br />
Vendredi 18 octobre 1850<br />
Échanges houleux<br />
Des discussions ont lieu très-fréquemment entre<br />
les bateliers faisant le service des bacs à traille en<br />
amont et en aval de notre ville, et les personnes qui<br />
empruntent ce moyen de communication d’une<br />
rive à l’autre. Ces discussions ont habituellement<br />
pour cause le prix du passage qui, nous assure-ton,<br />
n’est pas toujours uniforme et varie suivant les<br />
circonstances.<br />
Dimanche dernier un débat très vif s’est élevé<br />
entre le batelier de Saint-Clair et un ouvrier,<br />
accompagné de sa femme et de ses enfants, le<br />
premier réclamant au second un prix plus élevé<br />
que d’habitude.<br />
Ce débat, malheureusement, ne s’est pas borné à<br />
un échange d’observations plus ou moins polies,<br />
il a dégénéré bientôt en une rixe dont les suites<br />
auraient pu avoir les plus fâcheuses conséquences<br />
sans l’intervention des spectateurs de cette scène.<br />
Nous ne saurions trop engager l’autorité à exiger<br />
des conducteurs de bac de tenir leurs tarifs à la<br />
disposition des passants, ou mieux de donner des<br />
ordres pour que ces tarifs restent constamment<br />
placardés contre les poteaux de la rive. De cette<br />
façon toute discussion deviendrait impossible, et<br />
nous n’aurions plus à nous rendre les organes des<br />
plaintes légitimes qui nous sont adressées à ce<br />
sujet.<br />
Lyon<br />
Vendredi 18 octobre 1850<br />
Morgue<br />
Depuis quelque temps, et sans que la plupart<br />
de nos concitoyens le sachent, une morgue a<br />
été établie dans notre ville, spécialement pour<br />
recueillir les cadavres des noyés que nos deux rives<br />
rejettent trop souvent sur leurs bords.<br />
Cette morgue est un bâtiment carré construit sur<br />
un bateau flottant et amarré à l’amont du pont<br />
suspendu établi en face du cours Napoléon, sur la<br />
rive droite.<br />
Lyon<br />
Vendredi 18 octobre 1850<br />
Voirie<br />
“Le conseil municipal de Lyon a été saisi d’un projet<br />
de réglementation d’entretien des quais de cette<br />
ville et a adopté les propositions qui lui ont été<br />
présentées à ce sujet par l’ingénieur en chef. Ces<br />
propositions, en ce qui concerne le Rhône, portent<br />
que l’état entretiendra à ses frais les quais depuis<br />
la barrière Saint-Clair jusqu’au pont Napoléon,<br />
formant les routes nationales 83 et 88, et du pont<br />
Napoléon jusqu’au pont de la Mulatière, formant<br />
la route nationale 88. La ville de Lyon aura à sa<br />
charge les trottoirs et les parties des quais servant<br />
de promenades.”<br />
En ce qui concerne la Saône (rive droite), l’état<br />
prendra à ses frais l’entretien des chaussées des<br />
quais depuis la barrière de Vaise jusqu’au pont<br />
Tilsitt. Le quai Fulchiron sera entretenu à frais<br />
communs. Les trottoirs à partir du pont Tilsitt<br />
seront entretenus par la ville.<br />
“Sur la rive gauche, les chaussées du quai depuis<br />
la barrière de Serin jusqu’au pont de la Feuillée,<br />
ainsi que les trottoirs extérieurs jusqu’au pont du<br />
Change y seront entretenus à frais communs. L’état<br />
entretiendra à ses frais le cours Rambaud, depuis<br />
le pont Napoléon jusqu’au pont de la Mulatière.<br />
Les trottoirs restent toujours à la charge de l’état.”<br />
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