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N° 33 - FÉVRIER 2017 - OFFERT<br />

Le quartier des tanneries à Saint-Symhorien-sur-Coise • Crédit photo : Mairie<br />

CHAZELLES-SUR-LYON<br />

LE MIRACULEUX RETOUR<br />

DE LA MODE DU CHAPEAU<br />

Édition 1 - Monts-du-Lyonnais • Brévenne • Portes du Forez


ÉDITO<br />

En lisant cet édito, vous allez économiser 699 euros…<br />

Olivier Gros-Chevallier<br />

Car c’est le prix du casque de réalité virtuelle de la marque<br />

Oculus Rift qui vous promet des sensations fortes en un<br />

temps record mais moi aussi, j’ai mes sources de vertige et<br />

elles sont tout à fait réelles.<br />

Ma recette : prenez votre montre, attendez que la trotteuse<br />

se positionne sur douze heures et laissez-vous bercer par les<br />

chiffres à venir, le temps d’un tour de cadran.<br />

L’échelle de temps sera donc d’une minute et l’échelle géographique<br />

sera notre… planète, rien que ça.<br />

Donc, en l’espace d’une minute, la population mondiale est<br />

passée de 7 479 851 500 êtres humains à 7 479 851 656 soit<br />

156 homo sapiens ; les naissances, au nombre de 272, sont<br />

contrebalancées par les décès, 116 ; nos constructeurs de<br />

voitures ont produit 145 véhicules, il en manque juste 127<br />

pour que tous les poupons aient la leur dès leur arrivée sur<br />

terre ; en revanche, pas de jaloux en ce qui concerne les vélos,<br />

tout le monde aura le sien dont la production est de 280<br />

par minute, pour nos nouveaux-nés, cela en fait huit de trop<br />

sans compter les tandems ; pour les ordinateurs, aucune pénurie<br />

en vue, il s’en vend 405 toutes les soixante secondes ;<br />

et les téléphones, alors ? Et les téléphones ? Heureusement<br />

nous avons deux mains et deux oreilles car ils sont commercialisés<br />

à hauteur de...3990, oui, en une minute, je pense<br />

qu’il va falloir utiliser nos pieds aussi pour satisfaire ce business<br />

; les obèses ne sont pas en reste, il en fleurit 50 par<br />

minute, est-ce à cause de la sédentarité ? Peut-être quand<br />

on voit qu’il est expédié 161 millions d’emails et fumé 11 millions<br />

de cigarettes, toujours dans les 60 secondes de mon<br />

voyage au pays des réalités… Plus le temps avance, plus je<br />

me dis que la colonisation de Mars fait sens et sera l’avenir<br />

de l’humanité.<br />

Bon, je vous laisse car je n’ai pas une minute à moi.<br />

Bonne lecture<br />

sont des titres déposés.<br />

Ils sont édités par :<br />

Les Éditions Thiat[e]<br />

Bureaux commerciaux :<br />

Parc d’activités Axone<br />

Croix Bayard<br />

69930 Saint-Clément-les-Places<br />

Tél. 09 70 405 805<br />

contact@les-editions-thiate.fr<br />

S.A.R.L. au capital de 6500 Euros<br />

RCS Lyon 790196836<br />

Olivier Gros-Chevallier<br />

Directeur de la publication, Gérant<br />

Collaborent avec nous :<br />

Christine Cognat, Fatou Dame Gros-<br />

Chevallier, Aurélia Abdelbost, Hugo<br />

Dervissoglou, Lionel Meneghin, Marie-<br />

France David-Chevallier, Juliette Arnoux,<br />

Solène Gros-Chevallier, Aïda Dubourg,<br />

Michel Calard, Pascale Varlet-Pactol, Gaëlle<br />

Le Maréchal, Frédéric Pras, Pascal Bardier,<br />

Marie-Thérèse Granger-Thomas, André-<br />

Jacques Chausse, Kamel Badache, Élise<br />

Chaverot, Maritsa Boghossian, Sophie<br />

Nuguet.<br />

Impression : Rotimpres - Girona<br />

Mise en page et maquettes publicitaires réalisées<br />

par nos soins<br />

Distribution : Adrexo<br />

Dépôt légal à parution<br />

ISSN en cours<br />

Crédits photos : Olivier Gros-Chevallier - Fotolia -<br />

Valérie Hernandez - Michel Calard<br />

La reproduction, même partielle, des articles, illustrations,<br />

photos et publicités parus dans le journal Autrefois<br />

est interdite, sauf autorisation écrite préalable de la<br />

direction. Sauf erreur typographique, les publicités<br />

sont passées sous la responsabilité des annonceurs.<br />

Source des chroniques : Lyon Républicain, Le Progrès,<br />

Le Progès Illustré, le Salut Public, L’Indépendant, Le<br />

Précurseur, Journal de Lyon et du midi - Bibliothèque<br />

municipale de Lyon Part-Dieu - Fonds ancien - Archives<br />

départementales du Rhône - Documentation Rhône-Alpes<br />

Sainte-Foy-l’Argentière<br />

LIVRES : la sélection d’Élise<br />

Idéal Standard<br />

Auteure : Aude Picault<br />

Éditeur : Dargaud<br />

Pour adultes<br />

Claire, trentenaire, voit défiler ses relations amoureuses<br />

et désespère de construire un couple - le vrai, le bon,<br />

l’idéal. En choisissant de vivre avec Franck, elle croit<br />

enfin y être arrivée.<br />

Mais la réalité standardisée de ce qui l’attend n’est pas<br />

à la hauteur...<br />

Une Bande Dessinée pleine de réalisme et d’humour !<br />

Averse a Weehawken<br />

Auteur : Fuzzing Cats<br />

Éditeur : Le label du coin<br />

Pour adultes<br />

Le nouvel album du duo Fuzzing Cats prend la forme<br />

d’un livre-CD, qui renferme une multitude de créations<br />

graphiques, musicales et poétiques.<br />

Laissez-vous transporter par les accords jazzy du<br />

piano et de la vielle électroacoustique... Laissez-vous<br />

surprendre par les facéties du flipbook qui accompagne<br />

le disque...<br />

Une belle création, qui ne vous laissera pas indifférent !<br />

Les musiciens de Fuzzing Cats et la graphiste de l’album<br />

seront présents à Mots et Merveilles Vendredi 3 Février de<br />

18h30 à 20h pour présenter “Averse à Weehawken”.<br />

Par Élise Chaverot,<br />

librairie “Mots et merveilles”<br />

Sainte-Foy-l’Argentière<br />

Le Pépé de mon Pépé et La Mémé<br />

de ma Mémé<br />

Auteurs : Noé Carlain et Ronan Badel<br />

Éditeur : L’élan vert<br />

Pour enfants<br />

Deux histoires rassemblées en un seul<br />

recueil. Dans la première, Pépé nous<br />

dresse une galerie de portraits truculents<br />

de tous ses aïeux.<br />

Dans la seconde, Mémé et Mamie<br />

rivalisent d’imagination pour présenter<br />

leurs propres grands-mères, engagées<br />

et aventureuses (l’une a été la première<br />

à tenter un saut à l’élastique…, avec les<br />

bretelles de Pépé !). Un livre très drôle,<br />

qui ravira petits et grands !


Saint-Martin-en-Haut<br />

INVITÉ<br />

Auteure<br />

Aurélia Abdelbost<br />

Étudiante en journalisme<br />

PASCAL PONCET<br />

LE GOÛT DU CHALLENGE<br />

Pascal Poncet est un autodidacte qui a appris le métier de l’imprimerie sur le terrain. Aujourd’hui, il est<br />

directeur général du groupe de communication IML Capcolor situé à Saint-Martin-en-Haut. Ce qui lui<br />

a permis de gravir les échelons, c’est “le goût du challenge”. Ce “goût du challenge”, il le retrouve dans<br />

le sport qu’il pratique avec passion : l’ultra-trail, de très longues courses à pied, en nature, au gré des<br />

reliefs.<br />

DE TECHNICO-COMMERCIAL<br />

À DIRECTEUR GÉNÉRAL<br />

Aujourd’hui directeur général de l’entreprise IML<br />

Capcolor à Saint-Martin-en-Haut et ce, depuis<br />

2008 ; il a débuté dans l’entreprise en 1995 en<br />

tant que technico-commercial. Il a suivi “les opportunités<br />

d’évolution” et a su s’adapter à celle<br />

du secteur, passant de la simple imprimerie à un<br />

groupe de communication multicanal.<br />

Si, au début, le seul support proposé était le papier,<br />

l’entreprise a dû évoluer et s’ouvrir à la signalétique<br />

- communication visuelle. En 2009,<br />

celle-ci rachète l’imprimerie Capcolor à Lentilly,<br />

le groupe s’étend ce qui pose un nouveau défi. Le<br />

chef d’entreprise met en avant les nombreuses<br />

difficultés qu’il a rencontrées : “se remettre en<br />

question” afin d’évoluer, trouver de nouveaux outils<br />

et de nouveaux objectifs.<br />

Au travail comme au sport il faut aller d’étape en<br />

étape et gérer tous les paramètres. Le directeur<br />

général souligne qu’au travail : “il y a des situations<br />

nouvelles chaque jour, il faut toujours être<br />

prêt à s’adapter et à réagir très vite”. Pascal, qui<br />

dirige une entreprise d’une quinzaine de personnes<br />

au quotidien, retrouve alors ce fameux<br />

“goût du challenge” qui fait que pour lui, le travail<br />

est “vraiment un plaisir”. Et pour lui au travail,<br />

comme au sport : “quand on aime on ne compte<br />

pas”.<br />

“UNE ADDITION DE MINI SUCCÈS QUI<br />

FAIT QU’ON ARRIVE À L’OBJECTIF FINAL”<br />

Pascal découvre le trail lors d’un voyage à l’île de<br />

la Réunion où il vient soutenir un ami qui participe<br />

à la Diagonale des fous, un trail de 167 km. “J’ai<br />

eu les yeux qui ont brillé” ; l’ancien footballeur se<br />

découvre une nouvelle passion. Aujourd’hui il<br />

est ultra-trailer, c’est-à-dire qu’il parcourt de très<br />

longues distances. Par exemple, en 2015, il a participé<br />

à l’ultra-trail du Mont Blanc. Une course<br />

de 166 km qu’il a accomplie en 37 heures, sans<br />

pause, mis à part pour le ravitaillement. La préparation<br />

prend alors beaucoup de temps, aussi<br />

Pascal fait remarquer qu’il est important d’avoir<br />

le soutien de son entourage. Il partage sa passion<br />

avec son épouse, ce qui rend l’exercice “d’autant<br />

plus agréable”. Son emploi du temps professionnel<br />

chargé ne lui permet pas toujours de faire de<br />

longs entraînements, parfois il s’agit simplement<br />

de rentrer du “boulot” en courant.<br />

La “gestion de soi”, voilà ce qui le captive le plus<br />

dans ce sport. Il explique : “plus la distance est<br />

grande, plus c’est dur, plus c’est plaisant aussi de<br />

gérer tous les paramètres, le mental, le physique,<br />

la douleur, l’alimentation”. Contrôler chaque sensation<br />

tout en ne perdant pas de vue le but final,<br />

c’est son challenge. L’endurance mentale prend<br />

alors le dessus sur le physique.<br />

Quand il effectue un trail de plus de 160 km, il<br />

commence par se fixer comme objectif la réussite<br />

d’une montée, un premier succès, puis celui<br />

de bien gérer une descente, un second succès et<br />

ainsi de suite. Le sportif considère une course<br />

comme “une addition de mini succès qui fait qu’on<br />

arrive à l’objectif final”. Un message qu’il essaie<br />

de faire passer au travail aussi. Pascal reconnaît<br />

qu’il y a “des similitudes entre la vie sportive et la<br />

vie professionnelle” : il y a “les mêmes qualités à<br />

développer pour aller au bout de l’objectif”.<br />

PROMOUVOIR SON TERRITOIRE<br />

“J’y suis né, j’y travaille […] je me suis toujours<br />

impliqué dans la vie sociale des Monts du Lyonnais”.<br />

Pascal est très attaché à son territoire. En<br />

tant que chef d’entreprise, il participe à l’activité<br />

économique des Monts du lyonnais et en tant<br />

Pascal Poncet • Crédit photo : Pascal Poncet<br />

que président de l’Association Trail Organisation<br />

Solidarité (ATOS), il les fait découvrir.<br />

Le dimanche 8 janvier, il organisait, avec l’association,<br />

le Trail hivernal des Coursières. Un moment<br />

convivial qui lui a permis de partager sa<br />

passion avec d’autres trailers et de “rendre la<br />

pareille” en offrant à son tour de beaux points de<br />

vue de sa région. La beauté des Monts du lyonnais,<br />

il veut aussi la partager avec des personnes<br />

qui n’y ont d’ordinaire pas accès. Le but final de<br />

l’association est solidaire. Il s’agit d’organiser des<br />

randonnées en joëlette - fauteuil tout terrain monoroue<br />

- pour des personnes en situation de handicap.<br />

Pascal confie avoir emmené avec son association,<br />

en juin dernier, un jeune garçon d’une<br />

dizaine d’années, en fauteuil roulant, qui entrait<br />

pour la première fois dans une forêt.<br />

04 Le mag (local) n°33 - Février 2017


Saint-Martin-en-Haut<br />

ACTUALITÉS<br />

Auteure<br />

Aurélia Abdelbost<br />

Étudiante en journalisme<br />

LES “AMBASSADEURS” AU FESTIVAL DU<br />

FILM DE COMÉDIE DE L’ALPE D’HUEZ<br />

élèves de terminale<br />

5Léa, Guilaine, Soline,<br />

Enzo et Stan, participent<br />

au projet de médiation<br />

culturelle : “Ambassadeurs<br />

au Paradiso”. Ces<br />

passionnés de cinéma<br />

ont eu l’occasion de participer<br />

au 20e Festival international<br />

du film de comédie<br />

en Isère qui a pris<br />

place du 17 au 22 janvier<br />

2017 à l’Alpe d’Huez.<br />

célèbres grâce au Festival international du<br />

film de comédie de l’Alpe d’Huez. Ce festival<br />

est unique en Europe ; cette année, le jury est<br />

présidé par Omar Sy en compagnie d’Isabelle<br />

Nanty, Patrick Timsit, Franck Gastambide<br />

et Audrey Lamy. C’est donc à une grande<br />

manifestation que participent cette année les<br />

“ambassadeurs du Paradiso”.<br />

“C’est intéressant à notre échelle de lycéens”,<br />

Guilaine comme Stan insistent sur le fait<br />

qu’assister à ce festival international est une<br />

chance unique et qu’ils comptent bien la<br />

partager. Ils ont pour mission de communiquer<br />

sur les réseaux sociaux comme Snapchat,<br />

Instagram et Facebook mais aussi de réaliser<br />

eux-mêmes un reportage sur leur voyage à l’Alpe<br />

d’Huez.<br />

“DYNAMISER LA COMMUNICATION DU<br />

CINÉMA”<br />

L’objectif, faire découvrir le cinéma, ne se<br />

limite pas à ce festival. Ces élèves de terminale<br />

sont aussi chargés d’organiser rencontres,<br />

événements et soirées au cinéma Paradiso<br />

tout au long de l’année. Cela a déjà commencé.<br />

Vendredi 6 janvier, les cinq lycéens ont pris en<br />

charge l’organisation d’une soirée “CataLog”<br />

avec un concept : une soirée à composer, deux<br />

films au choix et une pizza entre deux.<br />

Un événement ponctué de défis Snapchat<br />

puisqu’il s’agissait de lancer le compte du<br />

cinéma sur le réseau social qui permet de<br />

partager photos et vidéos par le biais de son<br />

Smartphone. Les ambassadeurs devront<br />

participer activement à l’animation de ce<br />

compte toute l’année.<br />

Selon Stan, les réseaux sociaux sont un bon<br />

moyen “de dynamiser la communication du<br />

cinéma”. Guilaine met en avant le fait que les<br />

réseaux sociaux permettent aussi de toucher<br />

un large public et encore plus lorsqu’il s’agit de<br />

jeunes. D’ailleurs, elle souligne que grâce aux<br />

réseaux sociaux ils ont pu faire venir beaucoup<br />

de monde à leur soirée “CataLog”. La jeune<br />

terminale, qui veut travailler dans le social plus<br />

tard, retire beaucoup de plaisir à l’organisation<br />

d’une telle soirée : “cela m’a beaucoup plu, le fait<br />

d’avoir organisé une soirée pour les autres”.<br />

Au-delà de leur amour du cinéma, les terminales<br />

prennent goût à rencontrer des gens. Ils<br />

s’investissent, que ce soit dans des réunions en<br />

amont, à la caisse ou en servant des sirops. Ils<br />

auront aussi l’occasion de créer des flyers pour<br />

de prochaines soirées. À travers ce projet, les<br />

lycéens vivent leur passion - voir des films en<br />

avant-première par exemple mais surtout ils<br />

la partagent. Ainsi le rôle d’ambassadeur leur<br />

permet d’éveiller la curiosité et l’engouement<br />

de leur entourage.<br />

Tous les cinq sont volontaires, Stan et Guilaine<br />

ont été piqués au vif par le discours d’Alexis<br />

Ragnat qui mène ce projet et qui le leur a présenté<br />

avant la projection d’un film dans le cadre<br />

académique. “On s’entend très bien”, si Guilaine<br />

connaissait déjà les autres ambassadeurs, ce<br />

n’était pas le cas de tous, néanmoins ils ont<br />

réussi à créer une bonne cohésion de groupe.<br />

Voilà deux ans que le cinéma Paradiso de<br />

Saint-Martin-en-Haut s’associe à la région<br />

Auvergne Rhône Alpes afin de rassembler<br />

des lycéens issus des Monts du lyonnais et<br />

cinéphiles. L’objectif des cinq “ambassadeurs”<br />

est de promouvoir le cinéma, notamment<br />

auprès des jeunes.<br />

Stan souhaite poursuivre ses études dans le<br />

domaine du cinéma et même peut-être plus<br />

tard se retrouver “derrière la caméra”. De<br />

fait, il avait hâte de participer au 20e Festival<br />

international du film de comédie à l’Alpe d’Huez<br />

afin de “pouvoir discuter avec des professionnels<br />

et donc apprendre”. Quant à Guilaine, cinéphile,<br />

elle était impatiente de “rencontrer des acteurs<br />

et [de] pouvoir les interviewer”. Le festival est<br />

l’occasion pour ces jeunes de découvrir le milieu<br />

du cinéma dont ils sont passionnés mais aussi<br />

de découvrir des médias comme la presse écrite<br />

ou la télévision.<br />

UN FESTIVAL UNIQUE EN EUROPE<br />

Sur place, ils peuvent également visionner des<br />

films en sélection officielle et voter pour le prix<br />

du public. L’année dernière, c’est la comédie La<br />

Vache de Mohamed Hamidi, avec notamment<br />

Jamel Debouze et Lambert Wilson qui a été<br />

récompensée. La vérité si je mens, Nos jours<br />

heureux ou encore Bienvenue chez les Chti’s<br />

font partie des grands succès qui ont été rendus<br />

06 Le mag (local) n°33 - Février 2017


Monts-du-lyonnais et Ouest-lyonnais<br />

LÉGISLATIVES<br />

ACOL<br />

L’EXTRÊME GAUCHE PART À<br />

LA CONQUÊTE DE L’OUEST LYONNAIS<br />

Acronyme d’Alternative Citoyenne dans l’Ouest Lyonnais, l’ACOL<br />

démarre sa campagne électorale en vue des prochaines législatives<br />

(11 et 18 juin 2017).<br />

Se déclarant ouverte à tous citoyens et de sensibilité de gauche, elle<br />

a rallié Jean-Luc Mélenchon en 2016 en déclarant “Par un vote lors de<br />

sa dernière assemblée, l’Alternative Citoyenne dans l’Ouest Lyonnais a<br />

décidé de participer au mouvement de la France Insoumise initié par<br />

la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle de<br />

2017.”<br />

Obsédée par la collégialité de ses choix, l’ACOL a organisé sa<br />

“première assemblée citoyenne” le 5 décembre dernier à Messimy<br />

afin d’établir la ligne de conduite qui permettra de désigner le<br />

“Champion”. Cette réunion a débouché sur la nécessité d’organiser<br />

au minimum encore deux rencontres en janvier afin d’écrire le<br />

canevas définitif du programme et de désigner celui ou celle qui va<br />

le porter. Pour rappel en 2012, Hélène Troncin, candidate du Front<br />

de Gauche avait récolté 1860 voix soit 3,43% des suffrages exprimés.<br />

Les élections législatives en<br />

France permettent d’élire les<br />

représentants siégeant à la<br />

chambre basse du Parlement.<br />

Cette chambre a eu plusieurs<br />

dénominations au cours<br />

de l’histoire, notamment :<br />

Assemblée législative sous<br />

la Révolution, Chambre des<br />

députés sous la Restauration,<br />

Monarchie de Juillet et<br />

IIIe République, et enfin<br />

Assemblée nationale sous la<br />

IVe et la Ve République.<br />

Sous la Cinquième<br />

République, toutes les<br />

élections législatives ont eu<br />

lieu au scrutin uninominal<br />

majoritaire à deux tours sauf<br />

les élections de 1986.<br />

Les dernières élections<br />

législatives ont eu lieu les<br />

10 et 17 juin 2012 et les<br />

prochaines se tiendront les<br />

11 et 18 juin 2017.<br />

La dixième circonscription<br />

du Rhône est délimitée<br />

par le découpage électoral<br />

de la loi n°86-1197 du 24<br />

novembre 1986, modifiée par<br />

l’ordonnance n°2009-235 du<br />

29 juillet 2009, elle regroupe<br />

les divisions administratives<br />

suivantes : Les cantons de<br />

Saint-Genis-Laval, Saint-<br />

Laurent-de-Chamousset,<br />

Saint-Symphorien-sur-Coise<br />

et Vaugneray et compte<br />

environ 120 000 habitants.<br />

Christophe Guilloteau<br />

(LR) est député de cette<br />

circonscription depuis le 25<br />

juin 2003. (Wikipedia)


Chazelles-sur-Lyon<br />

EN COUVERTURE<br />

LE CHAPEAU FAIT<br />

SON GRAND RETOUR<br />

Auteure<br />

Aurélia Abdelbost<br />

Étudiante en journalisme<br />

En hiver comme en été il y a cent façons de<br />

se couvrir la tête : le chapeau d’hiver tient<br />

chaud, qu’il soit en laine, en polaire ou en<br />

feutre ; celui d’été protège ou complète une<br />

tenue. Perrine Tomek, modiste lyonnaise<br />

- autrement dit créatrice de chapeaux - et<br />

propriétaire de son magasin, nous éclaire<br />

sur le port de cet accessoire qui “n’est plus<br />

maintenant réservé aux personnes originales”<br />

Porter un chapeau donne souvent “l’impression qu’on ne regarde<br />

que vous”, d’ailleurs, c’est une réticence fréquente chez les<br />

clients de Perrine Tomek. Toutefois, ces dernières années, le<br />

chapeau se fait de plus en plus présent dans les rues ; si vous<br />

n’osiez pas encore le porter, c’est le moment de sauter le pas : le<br />

chapeau est (re)devenu à la mode.<br />

L’important est de déjà oser essayer différents modèles. “C’est un peu de la<br />

géométrie le chapeau” : la vendeuse est là pour aider le client à choisir une<br />

forme adaptée à son visage. Quant au choix de la couleur ou des détails,<br />

par exemple, tout dépend de sa personnalité et de son envie de “se faire<br />

remarquer ou non” précise Perrine Tomek.<br />

CHAPELIÈRE : UN “RÊVE DE JEUNE FILLE”<br />

“On peut porter un chapeau tous les jours, c’est facile et cela ne donne pas<br />

un air guindé”, rassure Isabelle Grange, chapelière-modiste, originaire de<br />

Saint-Symphorien-sur-Coise, dans les Monts du lyonnais. Ce qui lui plaît<br />

dans cette profession : le côté artistique et manuel. Néanmoins, elle tire<br />

Ambiance • Crédit photo : Daniel Ulmer


LE FEUTRE :<br />

LA LÉGENDE DE<br />

CHAZELLES-SUR-LYON<br />

1148, en plein Moyen-âge, à Chazelles-sur-<br />

Lyon, les chevaliers reviennent des terres lointaines<br />

où ils sont partis en croisade. Afin de se<br />

protéger lors de ce long voyage ils auraient mis<br />

du poil de chameau dans leurs bottes. La légende<br />

veut que le frottement du poil ait donné<br />

naissance à cette matière qu’est le feutre et qui<br />

a fait depuis, la renommée de Chazelles-sur-<br />

Lyon.<br />

Au début du XXe siècle, les usines vivent leur<br />

plus grand essor et leur savoir-faire est reconnu<br />

à l’échelle mondiale. En 1930, il y a 28<br />

usines où travaillent 2500 ouvriers. Toutefois,<br />

autour des années 1960 - 1970, la plupart des<br />

chapeliers cessent leur activité. Aujourd’hui,<br />

le seul lieu de fabrication à Chazelles-sur-Lyon<br />

est l’Atelier-Musée du chapeau. Plusieurs centaines<br />

de chapeaux y sont produits chaque année.


Chazelles-sur-Lyon<br />

EN COUVERTURE<br />

son plus grand plaisir à la vue d’un client qui se sent beau et fier<br />

de porter l’une de ses créations.<br />

Ce métier, c’est son “rêve de jeune fille” mais sans trop savoir<br />

pourquoi, elle se dirige vers un autre domaine artistique. Elle<br />

apprend celui de designer textile puis devient directrice artistique<br />

et enfin artiste peintre, avant de revenir à ses premières<br />

amours. Isabelle Grange retourne dans les Monts lyonnais et<br />

devient chapelière-modiste, deux professions “très complémentaires”<br />

selon elle.<br />

Être modiste signifie que l’on peut travailler toutes sortes de<br />

chapeaux, de matières et assembler différentes pièces. Isabelle<br />

Grange explique qu’elle “peut par exemple mélanger feutre et<br />

cuir”. Quant à la chapelière, elle travaille le feutre. Une seule<br />

matière donc, d’un seul bloc et moulé en une seule fois.<br />

Les tanneries • Crédit photo : Philippe Guilloud<br />

D’UNE CLOCHE EN POILS DE LAPIN<br />

À UN CHAPEAU DE FEUTRE<br />

Comment passe-t-on de la matière première, une cloche en poils<br />

de lapin à toutes sortes de chapeaux de feutre ? Tout d’abord, la<br />

chapelière commence par dessiner une collection autour d’un<br />

thème. Pour la collection Automne-Hiver 2016-2017, intitulée<br />

“Paris mon amour”, Isabelle Grange s’est, par exemple, inspirée<br />

de toutes les chansons créées sur Paris “de 1920 à aujourd’hui,<br />

même de rap”. La bande-son ainsi établie a permis à l’artiste de<br />

s’exprimer à son tour par le biais de ses créations.<br />

Après la partie conception, vient la fabrication. Il faut tout<br />

d’abord gorger le feutre de vapeur d’eau dans de grandes marmites,<br />

afin de le rendre malléable. Isabelle Grange le dépose<br />

alors sur un moule (elle a une quarantaine de formes à sa disposition)<br />

puis le laisse sécher pendant 24 heures avant de le démouler.<br />

La chapelière a donc besoin d’au moins deux jours pour<br />

créer un chapeau de feutre.<br />

Le couvre-chef est enfin prêt à être décoré de “garnitures”,<br />

comme du pin ou des rubans, puis vendu. Pour un feutre de<br />

poil il faut compter de 110 à 170 euros. Isabelle Grange crée des<br />

chapeaux “à la façon des usines” ; c’est un savoir-faire historique<br />

qu’elle entretient et fait évoluer. La tradition qui lie les Monts du<br />

lyonnais à la fabrication des chapeaux en feutre de poils daterait<br />

du Moyen-âge.<br />

L’Atelier-Musée du chapeau où travaille Isabelle Grange, est aujourd’hui<br />

le seul lieu de production de chapeaux qui reste à Chazelles-sur-Lyon.<br />

Il se situe dans l’ancienne usine Fléchet, maison<br />

notoire de fabrication de chapeaux de feutre de luxe. Son<br />

architecture en pierre de taille surmontée de grands conduits<br />

de cheminées nous ramène au début du XXe siècle (voir photo<br />

ci-contre). Le lieu réhabilité accueille aujourd’hui un musée,<br />

un atelier de fabrication, un centre de formation et des événements<br />

tout au long de l’année.<br />

PRÉSERVER UN SAVOIR-FAIRE HISTORIQUE<br />

démonstrations de mise en forme d’un chapeau sur des machines d’époque.<br />

400 couvre-chefs sont disposés dans la galerie qui emmène le visiteur du Moyenâge<br />

à la haute couture. Des créations de Jean-Paul Gaultier, Yves Saint Laurent,<br />

Pierre Cardin, Paco Rabanne ou encore Hermès, sont exposées. La partie en libre<br />

découverte permet également d’en apprendre plus sur d’autres métiers comme<br />

celui de plumassier ou de doreur. Et pour ceux qui se demandent encore s’ils ont<br />

une tête à chapeau, un coin d’essayage leur permettra de tenter l’expérience.<br />

À partir du mois d’avril, les adultes peuvent suivre des ateliers en lien avec le<br />

feutre, sur rendez-vous ; quant aux enfants, plusieurs ateliers sont prévus dès la<br />

fin du mois de février (renseignements au 04 77 94 23 29, museeduchapeau.com).<br />

Jusqu’au 5 février on y retrouve l’exposition “Image de soi, image du territoire”.<br />

La photographe Yveline Loiseur, l’auteur-dessinateur Bernard Capo et le réalisateur<br />

Jean-Pierre Sougy nous offrent une vision différente du territoire de Forez-en-Lyonnais.<br />

La prochaine exposition, “Voyages au bout du feutre” sera visible<br />

à partir du 13 mai 2017 et dévoilera toute les possibilités d’utilisation de ce dernier,<br />

de la Mongolie à l’Europe.<br />

Extérieur de la Chapellerie • Crédit photo : Daniel Ulmer<br />

Le centre de formation permet à Chazellessur-Lyon<br />

de préserver son patrimoine et<br />

de perpétuer un savoir-faire historique.<br />

“Patronage coupé-cousu”, “Paille création”,<br />

“Chapeau de spectacle”, une panoplie de<br />

formations y sont dispensées tout au long<br />

de l’année sous forme de modules intensifs<br />

de deux à six jours.<br />

Les intervenants sont des professionnels<br />

reconnus comme, par exemple, Alexandra<br />

Chamaillard, qui obtint en 2015 le titre de<br />

meilleur ouvrier de France dans la catégorie<br />

modiste. Ces stages s’adressent aux professionnels<br />

comme aux modistes ou aux intermittents<br />

du spectacle, aux nouveaux arrivés<br />

dans la profession ou encore aux passionnés<br />

de chapeaux. Toutefois, il faut avoir un bon<br />

niveau pour participer à ces formations.<br />

Le musée se compose d’une partie technique<br />

où le visiteur découvre les étapes de<br />

création d’un chapeau de feutre. La visite<br />

guidée, qui a lieu quatre fois par jour la semaine<br />

et cinq le dimanche, comprend des<br />

10 Le mag (local) n°33 - Février 2017


Monts & Ouest lyonnais<br />

SPORT<br />

Auteur<br />

Hugo Dervissoglou<br />

Étudiant en journalisme<br />

LES HAUTS LYONNAIS ONT TOUCHÉ<br />

L’EXPLOIT DU BOUT DES DOIGTS<br />

Le club des Hauts Lyonnais s’est<br />

incliné sur le fil en 1/32e de la<br />

Coupe de France face au CA Bastia,<br />

club en national. Une défaite<br />

aux tirs-au-but 4-3 après<br />

un match conclu sur un score<br />

nul et vierge. Alors que l’OL est<br />

le dernier club du Rhône encore<br />

en lice revenons sur le parcours<br />

des petits clubs.<br />

Comme l’an dernier, le club des Hauts-Lyonnais a fait forte impression<br />

en Coupe de France. Exempté des deux premiers tours, il avait atteint<br />

le 8e tour en 2016 ne s’inclinant que 3 buts à 1 face à Saint-Jean-<br />

Beaulieu (Alpes-Maritimes). À nouveau, cette année, les Hauts-Lyonnais<br />

ont bénéficié de deux bye (en sport, le terme bye est un anglicisme parfois<br />

utilisé pour signifier quʼun joueur ou une équipe ne participe pas à un tour<br />

de jeu) pour accéder directement au 3e tour. Cette année, c’est l’équipe<br />

Nord-Dauphiné qui s’est dressée face à eux et les Dauphinois ont fait<br />

front pour ne s’incliner qu’au bout des prolongations 1:0. Au second tour,<br />

l’équipe de l’entente sportive du Rachais (Isère) leur a donné à peine moins<br />

de fil à retordre : 30 minutes de moins dans les jambes et une victoire<br />

1-0. le club des Hauts-Lyonnais ne brille pas forcément par son armada<br />

offensive. La force de cette équipe vient surtout de son collectif comme il<br />

a été possible de le constater lors du troisième tour disputé à Communay<br />

face à Sud-Lyonnais. Après un premier but inscrit rapidement, ils ont paré<br />

aux tentatives des Communaysards, surtout au début de la seconde mitemps,<br />

grâce à un bloc compact et mobile où les 10 joueurs de champ ont<br />

participé aux tâches défensives. Dès la perte de la balle, les attaquants se<br />

sont positionnés aux abords du rond central pour empêcher Sud-Lyonnais<br />

de développer son jeu. Offensivement, on a assisté à de nombreux<br />

débordements des latéraux. Un effort qui a fini par payer avec un deuxième<br />

but inscrit à une dizaine de minutes du terme. Après ce succès probant, les<br />

Hauts-Lyonnais vont dominer très largement les Hauts-Savoyards de Villela-Grand<br />

4-1, puis Yzeure sur la plus petite des marges. Les Bourguignons<br />

de Selongey seront les derniers à courber l’échine mais seulement aux tirs<br />

au but. Le club des Hauts-Lyonnais a vu son rêve de rencontrer un club<br />

professionnel se briser à la fin du suspens entretenu par le CA Bastia. Les<br />

Corses qui évoluaient en milieu de tableau du championnat en National,<br />

ont dû attendre les tirs au but pour se défaire de leurs adversaires.<br />

DÉCEPTION POUR CRAPONNE ET FRANCHEVILLE,<br />

BONNE PERFORMANCE POUR DOMMARTIN<br />

Interrogés l’an dernier, les dirigeants de l’AS Craponne ambitionnaient<br />

d’atteindre le 5e tour de la compétition. L’aventure s’était arrêtée au 3e tour<br />

après une défaite contre le Tonkin. En 2016, l’AS Craponne a de nouveau<br />

raté le coche en étant éliminé dès le second tour par Saint-Bonnet-de-<br />

Mure. Leurs voisins Franchevillois n’ont pas fait long feu, en s’inclinant dès<br />

le premier tour face au club de Denicé (commune proche de Villefranchesur-Saône).<br />

Charly a également déçu en chutant d’entrée contre Sainte-<br />

Foy-lès-Lyon après avoir atteint le 3e tour l’an dernier avec une attaque<br />

prolifique qui avait inscrit 12 buts en 3 rencontres. Les Fidésiens ont, par<br />

la suite, dominé Forez-Donzy (Club de Pouilly-lès-Feurs) avant de chuter<br />

contre Feyzin 2-1. De son côté, Oullins a surclassé Grézieu-la-Varenne 6-1<br />

avant de prendre le meilleur sur Domarin 2-0 . Le parcours du CASCOL ne<br />

sera pas allé plus loin que le troisième tour, la faute aux Stéphanois de l’US<br />

Métare qui, au terme d’une folle rencontre conclue 4-4 après prolongation,<br />

ont sorti leur épingle du jeu aux tirs au but 5-4. Un parcours bien plus<br />

encourageant que celui de l’année dernière où le CASCOL avait chuté dès<br />

son entrée en lice au second tour contre Lyon-Ouest. À noter que certains<br />

clubs ne figurent pas dans les tableaux des résultats. Chaponost, Couzonau-Mont-d’Or<br />

ou encore Savigny n’ont même pas participé au premier tour<br />

de la compétition.<br />

PLACE AU CHAMPIONNAT<br />

Grâce à la fusion des clubs de Pomeys, Aveize, Duerne, La Chapelle-sur-<br />

Coise et Saint-Symphorien-sur-Coise, les Hauts-Lyonnais évoluent en<br />

division d’honneur régionale (6e division). Dans cette poule, ils retrouvent<br />

des équipes comme Rhône-Vallée, Lyon-Duchère B ou encore Vaulx-en-<br />

Velin. Avec deux matchs en retard sur le leader Ain-Sud à mi-championnat,<br />

le club des Hauts-Lyonnais a l’occasion de se positionner en dauphin<br />

à un point du leader qu’il avait battu 3-0 fin novembre. À noter que leur<br />

tombeur, le CA Bastia, recevra l’AS Nancy Lorraine, pensionnaire de<br />

ligue 1 pour les 1/16e de finale. Quant aux petits poucets, les clubs de<br />

Sarreguemines (Moselle / CFA 2) et de Poiré-sur-Vie (Vendée / Honneur)<br />

joueront respectivement Niort (L2) et Guingamp (L1).<br />

12 Le mag (local) n°33 - Février 2017


Coise<br />

THÉÂTRE<br />

Dès le 16 Janvier, il sera possible de réserver ses places<br />

pour la comédie mise en scène actuellement par la troupe<br />

des Tréteaux du Grand Val :<br />

Panique au Plazza<br />

de Ray Cooney d’après une adaptation de Christian Clavier<br />

et Jean-Marie Poiré.<br />

Dans les années 95, un ministre en vue, du gouvernement<br />

Juppé, préfère, aux bancs de l’Assemblée nationale où il<br />

devrait mener un débat crucial, le luxe d’un palace parisien<br />

en compagnie d’une charmante dame de l’opposition,<br />

Ségolène Benamou, chargée de communication de Lionel<br />

Jospin, la situation risque d’être explosive. Mais quand, en<br />

plus, ils découvrent un corps inanimé, la panique s’installe<br />

et la seule échappatoire est la mauvaise foi face à l’intrusion<br />

successive des 8 autres personnages. Chacun préférant le<br />

mensonge au scandale, les situations deviennent farfelues<br />

et les rebondissements aussi hilarants qu’inattendus.<br />

Cette vraie comédie de boulevard est un moment de pure<br />

folie à déguster sans modération.<br />

Réservations indispensables<br />

• par téléphone au 04.26.01.44.25 ou au 04.78.44.53.19<br />

• par mail : treteaux.reservation@gmail.com<br />

Dates des représentations<br />

• Dimanche 19 Février à 15h •<br />

• Samedi 25 Février à 20h30 •<br />

• Dimanche 26 Février à 15h •<br />

• Samedi 4 Mars à 20h30 •<br />

• Dimanche 5 Mars à 15h •<br />

• Dimanche 12 Mars à 15h •


L’AGENDA DE FEVRIER 2017<br />

Tous les lundis de 7h00 à 13h00<br />

Saint-Laurent-de-Chamousset<br />

Marché aux veaux<br />

Rencontre hebdomadaire entre éleveurs<br />

et négociants dans la halle.A<br />

10h la cloche retentit et les négociants<br />

courent pour avoir les meilleurs veaux.<br />

Marché forain et fermier dans le village.<br />

Tél : 04 74 70 90 64.<br />

Mercredi 1er février<br />

Montrottier<br />

Cinéma Itinérant<br />

“NORM”, film d’animation à partir de<br />

5/6 ans à 17h.<br />

“Père fils thérapie”, comédie à 14h30 et<br />

20h30. Adulte : 4,50 €, Enfant : 3 €<br />

Tél : 04 74 70 90 64.<br />

Jusqu’au mardi 28 février 2017<br />

Panissières<br />

Exposition de Didier Rondepierre<br />

Restaurant Le Bistrot de la St Jean. Expositions<br />

de diverses toiles au 1er étage<br />

du restaurant.<br />

Jusqu’au vendredi 3 mars 2017<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Exposition - Sandy Fiol - Peintre<br />

Du mardi au samedi de 9h00 à 12h00 et<br />

de 14h00 à 18h00. Accès libre.<br />

Tél : 04 77 54 98 86.<br />

Jusqu’au dimanche 19 mars<br />

2017<br />

Brussieu<br />

Exposition “La Nature... ma<br />

muse”<br />

Bibliothèque. Mardi de 16h30 à 18h30,<br />

le samedi et dimanche de 10h00 à<br />

12h00. Tél : 04 74 70 86 59.<br />

Jusqu’au dimanche 21 mai<br />

Saint-Martin-en-Haut<br />

Exposition “D’une fibre à<br />

l’autre : les tissus”<br />

Maison de Pays des Hauts du Lyonnais.<br />

Du mardi au samedi : 9h-12h/14h-<br />

18h ; fermé le jeudi matin ; dimanche :<br />

10h-12h/15h-18h. Cette nouvelle exposition<br />

proposée par le groupe patrimoine<br />

de la Maison de Pays présente le<br />

tissu dans tous ses états. De l’historique<br />

des tissus à l’origine des fibres en passant<br />

par la sériciculture et le tissage,<br />

vous découvrirez tout un univers.<br />

Tél : 04 78 48 64 32.<br />

Vendredi 3 février<br />

Brussieu<br />

Cinéma Itinérant<br />

Salle des fêtes. “NORM”, film<br />

d’animation à partir de 5/6 ans à 18h30.<br />

“Père fils thérapie”, comédie à 15h et<br />

20h30. Adulte : 4,50 €, Enfant : 3 €.<br />

Tél: 04 74 70 90 64.<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Soirée Jeux Ados Adultes<br />

Ludothèque à 20h00. Soirée jeux pour<br />

les ados et les adultes. Venez jouer en<br />

famille ! Tarif : 1€ par adulte.<br />

Tél: 04 77 54 30 87.<br />

Duerne<br />

Cinéma Itinérant<br />

Salle Marius Déal. “Père fils thérapie”<br />

à 20h30. Adulte : 4,50 €, Enfant : 3 €<br />

(jusqu’à 16 ans). Avec la carte M’RA : 1€<br />

la place. Tél: 07 71 25 31 83.<br />

Haute-Rivoire<br />

Thé dansant<br />

Salle Pierre Delage à 14h30. Organisé<br />

par la Jeune Gym de Haute Rivoire. Thé<br />

dansant animé par Gérard Prat.<br />

Tél: 06 81 59 46 27 .<br />

Sainte-Foy-l’Argentière<br />

Rencontre à la librairie “Mots Et<br />

Merveilles”<br />

Librairie Mots et Merveiles de 18h30 à<br />

20h00. Rencontre avec les musiciens de<br />

Fuzzing Cats et la graphiste de l’album.<br />

Ils présenteront et dédicaceront leur<br />

livre-CD “Averse à Weehawken”.<br />

Tél: 04 72 54 69 51.<br />

Viricelles<br />

Les Vivats - De la Farine au<br />

Charbon<br />

Salle des Tilleuls à 20h30. Soirée Italie,<br />

“De la farine au charbon” est avant<br />

tout un récit : celui d’une petite histoire<br />

qui s’inscrit dans la grande, l’histoire<br />

de ceux qui se sont trouvés contraints<br />

de suivre le grand flux migratoire de<br />

l’après seconde guerre mondiale.<br />

Tarif : 13€. Tél: 04 77 54 98 86.<br />

Samedi 4 février<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Concours de Belote<br />

Clos Courage à 14h00. Par l’amicale des<br />

donneurs de sang.<br />

Tél: 06 78 99 79 12/ 06 78 62 12 16.<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Soirée Gospel<br />

Eglise à 20h30. Soirée Gospel au profit<br />

du Téléthon avec le groupe Gospel Joy.<br />

Participation libre. Entrée au chapeau.<br />

Mail : comfete42@gmail.com<br />

Craponne<br />

Braderie du Secours Catholique<br />

6a rue de Verdun de 9h à 17h. Vous<br />

trouverez : Vêtements, linge de maison,<br />

linge ancien et objets divers ... Venez<br />

nombreux, les sommes récoltées<br />

participeront au financement d’actions<br />

de solidarité internationale.<br />

Montrottier<br />

Choucroute du foot<br />

Salle Polyvalente à 20h00. Organisée<br />

par l’association AS Montrottier.<br />

Tél : 06 32 64 59 90.<br />

Panissières<br />

Concours de Belote<br />

Salle d’animation à 14h00. Organisé par<br />

la Pétanque Panissièroise.<br />

Tél : 06 72 75 85 27.<br />

Saint-Genis-l’Argentière<br />

Cello Woman<br />

Purple Sheep Studio à 20h30. Monsieur<br />

Cello (prononcez TCHÉLLO s’il vous<br />

plaît) c’est mon violoncelle! Lui et<br />

moi, sommes complémentaires : il me<br />

chante des sons, je lui joue des mots…<br />

Je suis Chanteuse-Violoncelliste comme<br />

certains sont plombiers-chauffagistes.<br />

Tarif : 12€. Places limitées, il est<br />

conseillé de réserver au 06 50 29 62 87<br />

ou par mail : beaurepaireclaire@gmail.<br />

com<br />

Saint-Laurent-de-Chamousset<br />

Bal<br />

Salle polyvalente à 22h00. Organisé<br />

par le Hand Ball Club. Carte d’identité<br />

obligatoire à l’entrée.<br />

Tél : 04 74 26 56 55.<br />

Saint-Symphorien-sur-Coise<br />

Spectacle Del Arte Deambule<br />

avec Joulik<br />

Salle St Charles à 20h30. Joulik<br />

invite à pénétrer un univers sans<br />

frontières dans lequel se mêlent<br />

chants traditionnels d’ici et d’ailleurs.<br />

Réservation conseillée. Plein tarif : 13€,<br />

étudiant, chômeur, -25 ans : 9€ ; -12<br />

ans : gratuit. Tél : 04 78 48 46 14.<br />

Du samedi 4 février au<br />

dimanche 12 février<br />

Viricelles<br />

Représentations de Théâtre<br />

Salle d’Animation. Les samedis à 20h30<br />

et les dimanche à 14h30. Du Flouze, du<br />

blé, de l’oseille et des thunes.<br />

Tél : 04 77 94 49 03<br />

Du samedi 4 février au dimanche<br />

26 février<br />

Saint-Martin-en-Haut<br />

Lignes et fils : exposition des<br />

photographies de Jean-François<br />

Barthale<br />

Maison de Pays des Hauts du Lyonnais.<br />

Du mardi au samedi : 9h00-12h00 /14h00-<br />

18h00 ; fermé le jeudi matin ; dimanche :<br />

10h00-12h00 /15h00-18h00. L’exposition<br />

Lignes et fils entraînera le visiteur dans<br />

un “immense minuscule” où il naviguera,<br />

au fil de l’eau ou de la glace, des rives<br />

d’un étang asséché à celles d’une île<br />

indonésienne en passant par le Proche-<br />

Orient. Tél : 04 78 48 64 32.<br />

Dimanche 5 février<br />

Aveize<br />

Concours de belote ; dégustation<br />

du chevreuil<br />

Salle des loisirs. Tél : 06 99 45 67 39<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Super Loto<br />

Gymnase Pierre Denizot à 14h00. Ouverture<br />

des ventes à 13h30. Organisé<br />

par A.P.E.L du Groupe Scolaire Raoul<br />

Follereau. Plus 3000 euros de lots à gagner.<br />

Gâteaux, hot-dogs et buvette sur<br />

place. Tél : 06 21 97 24 66<br />

Saint-Denis-sur-Coise<br />

Repas “Potée Auvergnate”<br />

Au restaurant l’éclipse. Tél : 04 77 54 22<br />

61. Mail : leclipse.restaurant@orange.fr<br />

Villechenève<br />

Loto<br />

Salle polyvalente à 14h00. Organisé par<br />

“Les amis de l’école de Villechenève”.<br />

Sur place buvette et petite restauration.<br />

Tarif : 2,50€ la carte.<br />

Mail : lesamisdelecoledevillecheneve@<br />

gmail.com<br />

Yzeron<br />

Cinéma Itinérant<br />

Salle des fêtes. “NORM”, film<br />

d’animation à partir de 5/6 ans à 17h00.<br />

“Père fils thérapie”, comédie à 20h00.<br />

Tél: 07 71 25 31 83.<br />

Mardi 7 février<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Théâtre - Mal et Diction au Manoir<br />

2 - Le Retour du Fantôme<br />

Salle bras de Fer. Billetterie Office de<br />

Tourisme de Forez en Lyonnais.<br />

Mail : fqcs42@yahoo.fr<br />

Mercredi 8 février<br />

Chevrières<br />

Les Trois Petits Cochons<br />

Moustachus<br />

Salle du Relais Assistances Maternelles<br />

à 15h30. Mix, Max et Mux sont trois petits<br />

cochons moustachus qui s’en vont<br />

découvrir le monde… Mix et Max sont<br />

trop occupés à chanter et à danser pour<br />

prendre le temps de se préoccuper de<br />

leur sécurité. Tél : 04 77 94 55 68<br />

Panissières<br />

Atelier d’écriture “le Nid des<br />

mots”<br />

La Cigogne à 20h15. Atelier d’écriture<br />

pour écrivains en herbe, amateurs et<br />

illustrateurs (dessin, peinture, photo),<br />

dans une ambiance chaleureuse autour<br />

d’un thème choisi. Tél : 04 77 28 66 50<br />

Pomeys<br />

Les Mercredis de la Neylière :<br />

Les jardins secrets d’un diplomate<br />

du 20ème siècle,<br />

Dag Hammarskjold<br />

La Neylière de 18h00 à 21h30. Conférence<br />

de Bernard Durel. Conférence<br />

suivie d’un buffet et d’un débat. Sur inscription<br />

avant le lundi 6 février.<br />

Tél : 04 78 48 40 33<br />

Jeudi 9 février<br />

Brullioles<br />

Cinéma Itinérant<br />

Le Bourg. “La bataille géante de boules<br />

de neige”, film d’animation à partir de<br />

3/4 ans à 18h15<br />

“Dalida”, Biopic à 20h30. Adulte : 4,50 €,<br />

Enfant : 3 €. Tél : 04 74 70 90 64<br />

14 Le mag (local) n°33 - Février 2017


Vendredi 10 février<br />

Brullioles<br />

Concours de Belote<br />

Salle des fêtes à 13h30.<br />

Organisé par la société de chasse.<br />

Courzieu<br />

Concours de Belote montante<br />

Salle Polyvalente à 14h00.<br />

Organisé par la FNACA, comités de<br />

Courzieu, Bessenay, Bibost, Brussieu,<br />

Saint-Julien-sur-Bibost. Toutes les doublettes<br />

sont primées.<br />

16€ Casse-croûte compris.<br />

Saint-Laurent-de-Chamousset<br />

Spectacle hommage à Coluche<br />

Salle Polyvalente à 20h30. La Classe en<br />

7 de St Laurent de Chamousset reçoit<br />

Henri Giraud, sosie de Coluche avec<br />

son spectacle “Tchao l’Enfoiré !”. 12€<br />

sur place et 10€ sur réservation avant<br />

le 3 février. Tél : 06 33 42 56 34.<br />

Samedi 11 février<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Le Blues de Guêpe<br />

Auditoruim de la Chapellerie à 15h30. Il<br />

y en une qui vient d’Amérique du Nord<br />

ou l’on comprend le langage des nouveaux<br />

nés, une autre d’Italie. A partir de<br />

6 ans. Tél : 04 77 94 55 68<br />

Haute-Rivoire<br />

Cinéma Itinérant<br />

Salle de cinéma. “La bataille géante de<br />

boules de neige” , film d’animation à<br />

partir de 3/4 ans à 17h. “Dalida”, Biopic<br />

à 20h30. Adulte : 4,50 €, Enfant : 3 €.<br />

Tél : 04 74 70 90 64<br />

Haute-Rivoire<br />

Repas et Soirée dansante<br />

Années 80<br />

Salle Pierre Delage à partir de 19h30.<br />

Soirée organisée par la cantine scolaire<br />

de l’école privée Sainte Marguerite. Repas<br />

avec choucroute puis soirée années<br />

80. Possibilité de plateaux repas à emporter.<br />

Menu adulte avec choucroute<br />

garnie, fromage, tarte et café à 18€.<br />

Menu enfant avec 1 boisson, hot dog,<br />

chips, compote à 5€. Choucroute à emporter<br />

à 9€. Entrée soirée : 7€.<br />

Tél : 06 78 15 87 15<br />

Meys<br />

Conférence sur les Seigneureries<br />

de notre région<br />

Salle de la cantine à 15h00. Mme Lombard-Déaux,<br />

historienne, auteur de<br />

“Seigneurs et seigneuries en Lyonnais<br />

et Beaujolais”, donnera une conférence<br />

sur les Seigneureries de notre région<br />

(Organisation, droits seigneuriaux, justice,<br />

dime, impôts...) et la vie des gens<br />

du XVIème au XVIIIème siècle. Elle présentera<br />

également son dernier ouvrage<br />

sur “Les Du Pin de la Forest des Halles”.<br />

Tél: 04 78 44 14 01<br />

Panissières<br />

Spectacle de musique, danse<br />

et théâtre<br />

Salle d’animation à 20h30. Pour la<br />

1ère fois, 3 associations panissièroises<br />

(école de musique, rythm’ club danse et<br />

le théâtre du Canard Bleu se regroupent<br />

pour un spectacle commun tout public,<br />

alternant les 3 disciplines dans une ambiance<br />

joyeuse et conviviale.<br />

Tél : 04 77 28 67 30 / 04 77 27 91 14.<br />

Saint-Laurent-de-Chamousset<br />

Bal<br />

Salle annexe à 21h00. Organisé par<br />

Haute Brévenne Football.<br />

Tél : 04 77 28 67 30 / 04 77 27 91 14.<br />

Saint-Laurent-de-Chamousset<br />

Balade, à la découverte des<br />

oiseaux des mangeoires<br />

A 9h00. Répartis en petits groupes encadrés<br />

par des ornithologues de la Ligue<br />

de Protection des Oiseaux, vous observerez<br />

les mangeoires, haies et bosquets<br />

pour apprendre à reconnaître les oiseaux<br />

qui vivent chez nous en hiver. Balade<br />

ouverte à tous. Places limitées, inscription<br />

obligatoire au 04 74 70 90 64.<br />

Villechenève<br />

Dîner spectacle dansant<br />

Salle des fêtes à 20h00. L’association<br />

Différen’ciel vous propose de fêter cette<br />

nuit magique et revivre tous les meilleurs<br />

moments des comédies musicales<br />

d’hier à aujourd’hui dans une ambiance<br />

féérique. Tarif : 49 € (repas, spectacle et<br />

soirée dansante). Uniquement sur réservation<br />

au 04 74 70 35 30.<br />

Dimanche 12 février<br />

Aveize<br />

Bike and Run<br />

Salle Jean Moulin. Epreuve sportive de<br />

course à pied et VTT, qui se pratique<br />

par équipe de deux avec un seul VTT et<br />

deux casques. Distance XS : 7 km, circuit<br />

jeunes 6/9 : 1,5 km, circuit jeunes 10/13 :<br />

2.8km et distance S : 15,7 km. Vestiaires<br />

et douches sur place, plateaux repas,<br />

espace pique nique, buvette, jeux<br />

couverts et en plein air pour enfants.<br />

Site web :<br />

www.triclub-des-monts-du-lyonnais.fr/<br />

Brussieu<br />

Loto<br />

Salle des fêtes à 14h30. Organisé par<br />

le Sou des Ecoles de la Giraudière au<br />

profit de l’école des 3 collines. Moment<br />

convivial avec de nombreux lots à gagner.<br />

Tél : 06 89 12 55 72.<br />

Chambost-Longessaigne<br />

Loto<br />

Salle polyvalente à 14h00. Organisé par<br />

le Sou des écoles.<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Thé Dansant<br />

Salle Bras de Fer de 14h30 à 19h00. Animé<br />

par Daniel Torti et Alexandra.<br />

Mail : jrongere@gmail.com<br />

Chevrières<br />

Concours de Belote<br />

Salle Polyvalente à 14h00.<br />

Tél : 06 72 21 73 97.<br />

Montrottier<br />

Loto<br />

Salle polyvalente à 14h00. Organisé<br />

par l’APEL de l’école St Joseph avec de<br />

nombreux lots à gagner.<br />

Tél : 04 74 70 17 12.<br />

Pomeys<br />

Cinéma d’autrefois<br />

Salle Jean Letrève à 15h00. 1ère partie :<br />

visionnage de courts films d’animation<br />

sur bobines (adaptée aux tous petits).<br />

Goûter gourmand. 2ème partie : visionnage<br />

de “The Kid” de Charlie Chaplin.<br />

Réservation conseillée. Organisé par<br />

l’OGEC de Pomeys. Tarif unique : 3 €.<br />

Tél : 06 28 07 66 30.<br />

Saint-Martin-en-Haut<br />

Concours de Belote<br />

Tél : 04 78 48 54 21.<br />

Saint-Martin-en-Haut<br />

Démonstration : “D’une fibre à<br />

l’autre : la dentelle du puy”<br />

Maison de Pays des Hauts du Lyonnais<br />

de 15h00 à 18h00. Démonstration artisanale<br />

réalisée par une dentellière. La<br />

dentelle du Puy est célèbre pour son<br />

point dit Cluny, c’est une dentelle à fils<br />

continus exécutée avec des motifs géométriques,<br />

agrémentés de points d’esprits.<br />

Tél : 04 78 48 64 32.<br />

Saint-Symphorien-sur-Coise<br />

Visite commentée de l’Eglise<br />

Collégiale<br />

A 15h00. Visite guidée par les membres<br />

du Groupe Patrimoine. Construite au<br />

début 15ème siècle de la volonté d’un<br />

enfant du pays, le cardinal Girard, elle<br />

fut édifiée sur l’emplacement d’un château<br />

fort dont elle a gardé quelques éléments.<br />

Tél : 04 72 24 00 35.<br />

Saint-Symphorien-sur-Coise<br />

Visite de la Maison des Métiers<br />

Maison des Métiers. Départ des visites à<br />

14h30 et à 16h00. Une porte ouverte sur<br />

les métiers d’autrefois, les savoir-faire<br />

multiples et la tradition industrielle des<br />

Monts du Lyonnais. Durée : 2 heures.<br />

Adulte : 5 €, Enfant : 3 € (- 16 ans).<br />

Tél : 04 72 24 00 35.<br />

Souzy<br />

Matinée tripes et concours de<br />

belote<br />

Salle polyvalente. Dégustation de tripes<br />

à partir de 8h30 et concours de belote<br />

l’après midi. Organisée par la Société de<br />

Chasse. Tél : 06 64 43 84 03.<br />

Lundi 13 février<br />

Saint-Laurent de Chamousset<br />

Cinéma Itinérant<br />

Auditorium de l’Agora. “La bataille<br />

géante de boules de neige” , film d’animation<br />

à partir de 3/4 ans à 18h. “Dalida”,<br />

Biopic à 20h30. Adulte : 4,50 €,<br />

Enfant : 3 €. Tél : 06 72 22 80 77.<br />

Mardi 14 février<br />

Duerne<br />

La Saint Valentin au restaurant<br />

Le Plaisir des Gourmands<br />

Restaurant Le Plaisir des Gourmands.<br />

Venez passer une soirée gourmande en<br />

amoureux à Duerne : “Menu St Valentin”<br />

(3plats) à 30.90€. Les autres menus<br />

sont également disponibles ce jour de<br />

St Valentin (19.10€- 25.90€ ; menu grenouille<br />

- 26.90€). Tél : 04 72 30 04 46.<br />

Mercredi 15 février<br />

Montrottier<br />

Cinéma Itinérant<br />

“La bataille géante de boules de neige”,<br />

film d’animation à partir de 3/4 ans à<br />

17h. “Dalida”, Biopic à 14h30 et 20h30.<br />

Adulte : 4,50 €, Enfant : 3 €.<br />

Tél : 04 74 70 90 64.<br />

Saint-Laurent de Chamousset<br />

Concours de Belote<br />

Au restaurant d’enfants à 14h00. Organisé<br />

par le Temps de Vivre. 16€ la doublette.<br />

1er prix 2 jambons frais, 2ème<br />

prix 2 épaules, 3ème prix 2 rosettes,<br />

toutes les doublettes sont primées.<br />

Casse-croûte offert. Tél : 07 83 15 50 89.<br />

Vendredi 17 février<br />

Brussieu<br />

Cinéma Itinérant<br />

Salle des fêtes. “La bataille géante de<br />

boules de neige”, film d’animation à<br />

partir de 3/4 ans à 18h30. “Dalida”,<br />

Biopic à 15h et 20h30. Adulte : 4,50 €,<br />

Enfant : 3 €. Tél : 04 74 70 90 64.<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Loto<br />

Maison des Tilleuls à 14h00. Ouvert à<br />

tous. Tél : 04 77 54 39 28.<br />

Duerne<br />

Cinéma Itinérant<br />

Salle Marius Déal à 20h30. “Dalida”,<br />

Biopic. Adulte : 4,50 €, Enfant : 3 € (-16<br />

ans). Avec la carte M’Ra : 1€.<br />

Tél :07 71 25 31 83.<br />

Samedi 18 février<br />

Aveize<br />

Spectacle “Eloge de la Pifométrie”<br />

Espace Culture et Loisirs à 20h30.<br />

En 2005, Luc Chareyron écrit et créé<br />

“Eloge de la Pifométrie” et reçoit le<br />

titre d’ingénieur pifométricien de la<br />

part de l’Ecole Nationale Supérieure<br />

des Ingénieurs Pifométriciens.<br />

Tarif unique : 10 €. Inscription possible<br />

auprès de la médiathèque.<br />

Tél : 04 74 26 00 03.<br />

Brussieu<br />

Activité “Nature et Agriculture”<br />

à la ferme de Rotozan<br />

Ferme de Rotozon à 15h00. Découverte<br />

de la taille et la formation d’un arbre<br />

fruitier. Comment pousse un arbre,<br />

le rôle de l’écorce, la pollinisation,<br />

comment travailler avec la biodiversité,<br />

l’intérêt de la taille. On termine avec<br />

une boisson chaude et des tartines de<br />

confiture. Adulte : 12 €, Enfant : 6 € (- de<br />

Le mag (local) n°33 - Février 2017<br />

15


L’AGENDA DE FEVRIER 2017<br />

5 ans). Places limitées, uniquement sur<br />

réservation au 06 79 63 18 58.<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Théâtre - Mal et Diction au Manoir<br />

2 - Le Retour du Fantôme<br />

Salle bras de Fer. Billetterie Office de<br />

Tourisme de Forez en Lyonnais.<br />

Mail : fqcs42@yahoo.fr<br />

Maringes<br />

Carnaval<br />

Auberge du Mottet à 15h00. Tél : 04 77<br />

94 48 24.<br />

Mail : mjcmaringes@gmail.com.<br />

Panissières<br />

Concours de Belote<br />

Salle d’animation à 14h00. Par la<br />

chasse communale.Toutes les doublettes<br />

seront primées. Tombola :<br />

nombreux lots (jambon sec, dinde,<br />

poulet...). Buvette avec boissons,<br />

chaussons, sandwiches et boudin (6€).<br />

Tarif unique : 15 € (la doublette).<br />

Saint-Clément-les-Places<br />

Cinéma Itinérant<br />

“Dalida”, Biopic à 20h30. Adulte : 4,50€,<br />

Enfant : 3€. Tél : 04 74 70 90 64.<br />

Saint-Martin-en-Haut<br />

Soirée théâtre et rencontre<br />

Salle des fêtes à 20h00. “Jour<br />

d’orage” : quand la médiation familiale<br />

s’invite à la campagne ! Rencontre<br />

avec des médiateurs familiaux après<br />

la soirée théâtre. Pièce de théâtre par<br />

Maud Antoina. Mise en scène et représentation<br />

par le Théâtre de la Vapeur.<br />

Tél : 04 74 45 99 50.<br />

Saint-Médard-en-Forez<br />

Carnaval<br />

Au coeur du village à 19h00. Un fougat<br />

avec Monsieur carnaval, repas: saucisson,<br />

pommes de terre, sarasson.<br />

Tél : 06 40 42 30 34.<br />

Saint-Symphorien-sur-Coise<br />

Ateliers d’initiation à la poterie<br />

La Poterie d’Anne Marie de 14h30 à<br />

17h30. Venez vous initier au plaisir de<br />

la terre, seul ou en famille. Tous publics<br />

et tous niveaux. Adulte : 30 €, enfant :<br />

15 € (5-14ans), famille (1 adulte et 2<br />

enfants) : 50 €. Fournitures et cuisson<br />

comprises. Tél : 06 82 93 39 73.<br />

Sainte-Foy-l’Argentière<br />

Concours de Belote<br />

Salle Est Ouest à 14h00.Organisé par<br />

Vie Libre. Le concours sera suivi pour<br />

ceux qui le désire d’un repas sur inscription<br />

préalable au 06 58 68 15 02 ou<br />

06 43 74 40 09.<br />

Sainte-Foy-l’Argentière<br />

Concours de boules<br />

A partir de 7h30. Concours de boules<br />

doté du Challenge des “commerçants<br />

et Artisans”. 24 quadrettes 3&4 par<br />

poules. Tél : 06 78 28 25 37.<br />

Viricelles<br />

Concours de Belote<br />

Salle des Tilleuls à 14h00. Tous les<br />

joueurs sont primés, casse-croute gratuit.<br />

Tarif : 16€. Tél : 04 77 94 22 42.<br />

Viricelles<br />

Soupe aux Choux<br />

Salle des Tilleuls à partir de 8h00. A<br />

manger sur place ou à emporter.<br />

Tarif : 5€. Tél : 04 77 54 90 16.<br />

Dimanche 19 février<br />

Coise<br />

Théâtre “Panique au Plazza”<br />

Théâtre à 15h00. Comédie de boulevard.<br />

Adaptation française de Christian<br />

Clavier et Jean Marie Poiré de “Panique<br />

au Plazza” de Ray Cooney. Réservation<br />

indispensable, à partir du 16 janvier.<br />

Tél : 04 26 01 44 25.<br />

Mail : treteaux.reservation@gmail.com<br />

Saint-Clément-les-Places<br />

Concours de Belote<br />

Salle polyvalente à 14h00.<br />

Organisé par la société de chasse.<br />

Virigneux<br />

19 ème Randonnée de la Thoranche<br />

Départ salle d’Animation Rurale à partir<br />

de 8h00. Venez découvrir nos sentiers<br />

au cœur des Monts du Lyonnais. Nombreux<br />

relais et casse-croûte à l’arrivée.<br />

Tarif : 8km - 5€ / 15km - 6€ / 22km - 7€<br />

/ 26km - 8€.<br />

Tél : 04 77 94 42 09 / 06 75 23 39 05.<br />

Lundi 20 février<br />

Brussieu<br />

Activité “Patrimoine et<br />

Gourmandises” à la ferme de<br />

Rotozan<br />

Ferme de Rotozan à 15h00. Visite du<br />

musée de la Mine d’argent et du village<br />

de Brussieu. Après la visite goûter à la<br />

ferme avec nectar, crêpes à volonté<br />

avec les confitures de la ferme, fruits au<br />

sirop et boisson chaude. Adulte : 12 €,<br />

Enfant : 6 € (- de 5 ans).<br />

Places limitées, uniquement sur réservation<br />

au 06 79 63 18 58<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Collecte de sang<br />

Salle Pierre Denizot de 9h00 à 12h00 et<br />

de 16h00 à 19h00. Venez nombreux,<br />

nous avons des besoins importants en<br />

poches de sang pour les malades. Pour<br />

renseignements éventuels.<br />

Tél : 07 88 20 21 94.<br />

Du lundi 20 février au<br />

vendredi 3 mars<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Accueil de Loisirs Enfants - Vacances<br />

Hiver<br />

Salle Bras de Fer. De 4 ans accomplis à<br />

12 ans. Tarifs en fonction du quotient<br />

familial de la CAF. Tél : 04 77 54 98 51.<br />

Saint-Laurent-de-Chamousset<br />

Stage de natation à Escap’Ad<br />

Les enfants à partir de 6 ans pourront<br />

s’initier ou se perfectionner lors d’un<br />

stage de natation pendant les vacances<br />

de février. Horaires des cours les matins<br />

du lundi au vendredi. Inscription obligatoire.<br />

Tél : 04 37 58 40 00.<br />

Mardi 21 février<br />

Brussieu<br />

Activité “Câlin aux animaux” à<br />

la ferme de Rotozan<br />

Ferme de Rotozan à 15h00. Venez<br />

caresser et nourrir Léon le cochon,<br />

Brimborion le petit cheval, Cerise<br />

et Célestine les moutons nains, les<br />

ânesses, les poules, les oies, les<br />

canards... Puis goûter avec nectar,<br />

crêpes à volonté avec les confitures de<br />

la ferme, fruits aux sirops. Adulte : 12 €,<br />

Enfant : 6 € (- de 5 ans). Places limitées,<br />

uniquement sur réservation au<br />

06 79 63 18 58.<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Atelier Corporel - Enfants<br />

Maison des Tilleuls de 14h00 à 16h00<br />

pour les enfants de 6 à 8 ans et de 16h00<br />

à 18h00 pour les enfants de 9 à 11 ans.<br />

Avec des mouvement de coordination,<br />

d’étirements, des jeux corporels et<br />

respiratoires de la relaxation.<br />

Pour découvrir, apprendre à maitriser<br />

son corps, son souffle. Tarif : 4€<br />

adhérents / 5€ non-adhérent.<br />

Tél : 04 77 94 24 84.<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Bébé Bouquine<br />

Médiathèque à 10h00 et à 11h00. Une<br />

animation réservées aux tout-petits (0-<br />

3ans) accompagnés de leurs parents,<br />

nounou, grand-parents...<br />

Tél : 04 77 54 30 87.<br />

Mercredi 22 février<br />

Aveize<br />

Heure du Conte<br />

Médiathèque Municipale à 16h00. Tous<br />

publics à partir de 4 ans.<br />

Tél : 04 74 26 00 88.<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Atelier Nichoirs<br />

MJC sur inscription par<br />

mail : lianechaz@free.fr<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Visite en Famille - Un Secret<br />

bien Gardé<br />

La Chapellerie - Atelier Musée du<br />

Chapeau à 15h00. Un vieux carnet, une<br />

lettre, des histoires de chapeaux et de<br />

voyages : suivez les indices, résolvez<br />

les énigmes et partez à la recherche<br />

d’un secret enfoui depuis plus de 300<br />

ans! Une étonnante aventure à vivre en<br />

famille. Tarif : 6€ par enfant. Réservation<br />

obligatoire au 04 77 94 23 29.<br />

Souzy<br />

Concours de Belote<br />

Salle des fêtes à 14h00. Organisé par<br />

le club Jeunesse d’automne. Toutes<br />

les doublettes primées. Tarif : 15€ la<br />

doublette.<br />

Vendredi 24 février<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Atelier Musée du Chapeau - Une<br />

Aventure Inattendue<br />

La Chapellerie de 10h30 à 12h00. A travers<br />

une étonnante visite contée, les<br />

enfants découvrent une grande variété<br />

de chapeaux...qui donnent vie à différents<br />

personnages. Pour les enfants de<br />

3 à 6 ans. Tarif : 5.30€.<br />

Tél : 04 77 94 23 29.<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Atelier Musée du Chapeau- Je<br />

Feutre la Laine<br />

La Chapellerie de 10h30 à 12h00. De la<br />

laine, de l’eau, du savon, un peu d’imagination<br />

pour mélanger les couleurs...<br />

À partir de 7 ans. Tarif : 5.30€.<br />

Tél : 04 77 94 23 29.<br />

Saint-Symphorien-sur-Coise<br />

Thé dansant<br />

Espace Albert Maurice à partir de 14h30.<br />

Organisé pr l’association “Sourire et<br />

Partage” aux profits des résidents de<br />

l’Hôpital et de la Maison de Retraite.<br />

Animé par Jo Goy.<br />

Du vendredi 24 au<br />

samedi 25 février<br />

Saint-Martin-en-Haut<br />

Café-théatre avec Timothé<br />

Poissonnet<br />

Salle des Arcades à 20h30. De la préhistoire<br />

aux projections futuristes, Timothé<br />

Poissonnet nous livre sa vision de la<br />

société dans un spectacle frénétique où<br />

l’absurde côtoie la réalité.Tout y passe...<br />

Et c’est drôle. Réservation conseillée.<br />

Tarif unique : 10 €. Tél : 06 17 19 16 98.<br />

Du vendredi 24 au<br />

dimanche 26 février<br />

Chambost-Longessaigne<br />

Théâtre<br />

Salle Claudius Faye. Le vendredi et samedi<br />

à 20h30 et le dimanche à 14h30.<br />

La troupe de Théâtre de Chambost<br />

vous présente “Anniversaire explosif”,<br />

une comédie de Michel Le Dall. Tarif :<br />

7€. Sur réservation au 04 74 26 33 44.<br />

Samedi 25 février<br />

Chambost-Longessaigne<br />

Bal<br />

Salle polyvalente à 21h00. Organisé par<br />

le football club.<br />

Chevrières<br />

Concours de Belote<br />

A 20h00. 16€ la doublette.<br />

Tél : 04 77 94 26 68.<br />

Coise<br />

Théâtre “Panique au Plazza”<br />

Théâtre à 15h00. Comédie de boulevard.<br />

Adaptation française de Christian<br />

Clavier et Jean Marie Poiré de “Panique<br />

au Plazza” de Ray Cooney. Réservation<br />

indispensable, à partir du 16 janvier.<br />

Tél : 04 26 01 44 25.<br />

Mail : treteaux.reservation@gmail.com<br />

16 Le mag (local) n°33 - Février 2017


Grammond<br />

Concert Celt’Irlandais<br />

Salle d’Oeuvres à 20h30. Concert de<br />

musique Celtik à l’occasion de la St Patrick.<br />

Les humeurs cérébrales et inspirations<br />

Irlandaises. Tarif : préventes 10€ /<br />

sur place 12€. Tél : 04 77 54 98 86.<br />

Panissières<br />

Concours de Belote<br />

Salle d’animation. Par l’APEL de l’école<br />

Jeanne d’Arc. Tél : 04 77 28 89 26.<br />

Sainte-Foy-l’Argentière<br />

Rencontre à la librairie “Mots et<br />

Merveilles”<br />

Librairie Mots et Merveiles de 10h00 à<br />

12h00. Rencontre avec Agnès Bert Busenhardt<br />

qui présentera et dédicacera<br />

ses livres (pièces de théâtres).<br />

Tél : 04 72 54 69 51.<br />

Du samedi 25 au<br />

dimanche 26 février<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Théâtre Vacances de rêve !<br />

Théâtre du Piat. Le samedi à 20h30 et le<br />

dimanche à 15h00. Pièce de Francis Joffo<br />

: vacances de rêve ! Renseignements<br />

et réservations à partir du 25 janvier<br />

2017 au 07 69 03 01 04 ou par<br />

mail : théatre.piat@free.fr<br />

Dimanche 26 février<br />

Brullioles<br />

Thé dansant<br />

Salle des fêtes de 14h30 à 19h30. Organisé<br />

par le comité des fêtes et animé<br />

par l’orchestre Jo BERGER.<br />

Tél : 06 75 75 86 74 / 06 78 84 27 93.<br />

Saint-Denis-sur-Coise<br />

Boudin aux pommes<br />

Place du village. Tél : 04 77 54 39 70.<br />

Saint-Martin-en-Haut<br />

Concours de Belote<br />

Salle des fêtes. Tél : 04 78 48 63 97.<br />

Mardi 28 février<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Carnaval<br />

Jardin Public à 15h45. Avec la Fanfare<br />

des “Po Boys” musique festive de rue.<br />

Venez déguisez en vert, violet et or.<br />

Tél : 04 77 54 29 21.<br />

Panissières<br />

Mardi Gras<br />

Place de la Liberté à 16h30. Par le comité<br />

des fêtes Pâtisseries, confiseries et<br />

buvette gratuites pour les enfants.<br />

Mercredi 1 mars<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Visite en Famille - Un Secret<br />

bien Gardé<br />

La Chapellerie - Atelier Musée du Chapeau<br />

à 15h00. Un vieux carnet, une<br />

lettre, des histoires de chapeaux et de<br />

voyages : suivez les indices, résolvez les<br />

énigmes et partez à la recherche d’un<br />

secret enfoui depuis plus de 300 ans !<br />

Une étonnante aventure à vivre en famille<br />

! Tarif : 6€. Réservation obligatoire<br />

au 04 77 94 23 29.<br />

Haute-Rivoire<br />

Concours de Belote<br />

Salle Pierre Delage à 14h00. Organisé<br />

par le Club de la Thoranche. 1er prix :<br />

2 jambons + 2 bouteilles. Casse croûte<br />

offert. Tarif : 16€ la doublette.<br />

Du vendredi 3 au<br />

dimanche 5 mars<br />

Chambost-Longessaigne<br />

Théatre<br />

Salle Claudius Faye. Le vendredi et samedi<br />

à 20h30 et le dimanche à 14h30.<br />

La troupe de Théâtre de Chambost<br />

vous présente “Anniversaire explosif”,<br />

une comédie de Michel Le Dall. Tarif :<br />

7€. Sur réservation au 04 74 26 33 44.<br />

Vendredi 3 mars<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Soirée Jeux Ados Adultes<br />

Ludothèque à 20h00. Soirée jeux pour<br />

les ados et les adultes. Venez jouer en<br />

famille ! Tarif: 1€ par adulte.<br />

Tél: 04 77 54 30 87.<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Atelier Musée du Chapeau - Une<br />

Aventure Inattendue<br />

La Chapellerie de 10h30 à 12h00. A travers<br />

une étonnante visite contée, les<br />

enfants découvrent une grande variété<br />

de chapeaux...qui donnent vie à différents<br />

personnages. Pour les enfants de<br />

3 à 6 ans. Tarif : 5.30€. `<br />

Tél : 04 77 94 23 29.<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Atelier Musée du Chapeau- Je<br />

feutre la laine<br />

La Chapellerie de 10h30 à 12h00. De la<br />

laine, de l’eau, du savon, un peu d’imagination<br />

pour mélanger les couleurs...<br />

À partir de 7 ans. Tarif : 5.30€.<br />

Tél : 04 77 94 23 29.<br />

Panissières<br />

Concours de Belote<br />

Salle d’animation à 14h00. Par la<br />

FNACA. 3 parties de 16 donnes. Tirage<br />

au sort à 14h30.<br />

Prix : jambons, rosettes... Tarif: 14€ la<br />

doublette. Tél: 04 77 28 65 66.<br />

Du samedi 4 au<br />

dimanche 5 mars<br />

Coise<br />

Théâtre “Panique au Plazza”<br />

Théâtre, le samedi à 20h30 et le dimanche<br />

à 15h00. Comédie de boulevard.<br />

Adaptation française de Christian<br />

Clavier et Jean Marie Poiré de “Panique<br />

au Plazza” de Ray Cooney. Réservation<br />

indispensable, à partir du 16 janvier.<br />

Tél : 04 26 01 44 25.<br />

Mail : treteaux.reservation@gmail.com<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Théâtre Vacances de rêve !<br />

Théâtre du Piat. Le samedi à 20h30 et le<br />

dimanche à 15h00. Pièce de Francis Joffo<br />

: vacances de rêve ! Renseignements<br />

et réservations à partir du 25 janvier<br />

2017 au 07 69 03 01 04 ou par<br />

mail : théatre.piat@free.fr<br />

Samedi 4 mars<br />

Chazelles-sur-Lyon<br />

Concours de Belote<br />

Salle Bras de Fer à 13h30. En faveur du<br />

service animation pour organiser sorties<br />

et spectacles pour les résidents.<br />

Tarif : 16€. Tél : 04 77 36 80 00.<br />

Dimanche 5 mars<br />

Grézieu-le-Marché<br />

Balade des Ecureuils<br />

Salle du Cartay à 8h00. Circuits de 8,<br />

14, 20 et 26km. Ravitaillements et animation<br />

musicale sur les parcours et à<br />

l’arrivée. Saucisse, lentilles et fromage<br />

à l’arrivée. Prévoir son gobelet.<br />

Tél : 06 16 38 58 21.<br />

Panissières<br />

Loto<br />

Salle d’animation. Par le Sou des écoles<br />

publiques. Tél : 04 77 28 74 15.<br />

Saint-Denis-sur-Coise<br />

Saucisson Chaud pour le Passage<br />

du Rallye Baldomérien<br />

Les pins à partir de 8h00. Nous vous<br />

proposons une buvette, des repas avec<br />

saucisson chaud... Tél : 04 77 54 39 70.<br />

POUR NOUS CONTACTER<br />

Courriel<br />

contact@les-editions-thiate.fr<br />

Adresse<br />

Les Éditions Thiat(e)<br />

Parc d’activités Axone<br />

Croix Bayard<br />

69930 Saint-Clément-les-Places<br />

Téléphone :<br />

0970 405 805<br />

Le mag (local) n°33 - Février 2017<br />

17


CONTINUEZ VOTRE LECTURE AVEC LE <strong>MAG</strong>AZINE<br />

ICI & AUJOURD'HUI (page suivante)


OFFERT - FÉVRIER 2017 - NUMÉRO 17<br />

DÉCLASSEMENT<br />

Routes et autoroutes<br />

A6 & A7<br />

treize ans de travaux<br />

Édition 1 - Grand Ouest Lyonnais


Ceci n’est pas une 2 CV<br />

C’est une publicité... Alors, confiez-nous la vôtre<br />

Tél. 0970 405 805


ÉDITO<br />

En lisant cet édito, vous allez économiser 699 euros…<br />

Olivier Gros-Chevallier<br />

Car c’est le prix du casque de réalité virtuelle de la marque<br />

Oculus Rift qui vous promet des sensations fortes en un<br />

temps record mais moi aussi, j’ai mes sources de vertige et<br />

elles sont tout à fait réelles.<br />

Ma recette : prenez votre montre, attendez que la trotteuse<br />

se positionne sur douze heures et laissez-vous bercer par les<br />

chiffres à venir, le temps d’un tour de cadran.<br />

L’échelle de temps sera donc d’une minute et l’échelle géographique<br />

sera notre… planète, rien que ça.<br />

Donc, en l’espace d’une minute, la population mondiale est<br />

passée de 7 479 851 500 êtres humains à 7 479 851 656 soit<br />

156 homo sapiens ; les naissances, au nombre de 272, sont<br />

contrebalancées par les décès, 116 ; nos constructeurs de<br />

voitures ont produit 145 véhicules, il en manque juste 127<br />

pour que tous les poupons aient la leur dès leur arrivée sur<br />

terre ; en revanche, pas de jaloux en ce qui concerne les vélos,<br />

tout le monde aura le sien dont la production est de 280<br />

par minute, pour nos nouveaux-nés, cela en fait huit de trop<br />

sans compter les tandems ; pour les ordinateurs, aucune pénurie<br />

en vue, il s’en vend 405 toutes les soixante secondes ;<br />

et les téléphones, alors ? Et les téléphones ? Heureusement<br />

nous avons deux mains et deux oreilles car ils sont commercialisés<br />

à hauteur de...3990, oui, en une minute, je pense<br />

qu’il va falloir utiliser nos pieds aussi pour satisfaire ce business<br />

; les obèses ne sont pas en reste, il en fleurit 50 par<br />

minute, est-ce à cause de la sédentarité ? Peut-être quand<br />

on voit qu’il est expédié 161 millions d’emails et fumé 11 millions<br />

de cigarettes, toujours dans les 60 secondes de mon<br />

voyage au pays des réalités… Plus le temps avance, plus je<br />

me dis que la colonisation de Mars fait sens et sera l’avenir<br />

de l’humanité.<br />

Bon, je vous laisse car je n’ai pas une minute à moi.<br />

Bonne lecture<br />

sont des titres déposés.<br />

Ils sont édités par :<br />

Les Éditions Thiat[e]<br />

Bureaux commerciaux :<br />

Parc d’activités Axone<br />

Croix Bayard<br />

69930 Saint-Clément-les-Places<br />

Tél. 09 70 405 805<br />

contact@les-editions-thiate.fr<br />

S.A.R.L. au capital de 6500 Euros<br />

RCS Lyon 790196836<br />

Olivier Gros-Chevallier<br />

Directeur de la publication, Gérant<br />

Collaborent avec nous :<br />

Christine Cognat, Fatou Dame Gros-Chevallier,<br />

Aurélia Abdelbost, Hugo Dervissoglou, Lionel<br />

Meneghin, Marie-France David-Chevallier,<br />

Juliette Arnoux, Solène Gros-Chevallier, Aïda<br />

Dubourg, Michel Calard, Pascale Varlet-Pactol,<br />

Gaëlle Le Maréchal, Frédéric Pras, Pascal<br />

Bardier, Marie-Thérèse Granger-Thomas,<br />

André-Jacques Chausse, Kamel Badache, Élise<br />

Chaverot, Maritsa Boghossian, Sophie Nuguet.<br />

Impression : Rotimpres - Girona<br />

Mise en page et maquettes publicitaires<br />

réalisées par nos soins<br />

Distribution : Adrexo<br />

Dépôt légal à parution<br />

ISSN 2417-4491<br />

Crédits photos : Olivier Gros-Chevallier - Fotolia<br />

- Michel Calard<br />

La reproduction, même partielle, des articles,<br />

illustrations, photos et publicités parus dans le journal<br />

Autrefois est interdite, sauf autorisation écrite préalable<br />

de la direction. Sauf erreur typographique, les publicités<br />

sont passées sous la responsabilité des annonceurs.<br />

Source des chroniques : Lyon Républicain,<br />

Le Progrès, Le Progès Illustré, le Salut Public,<br />

L’Indépendant, Le Précurseur, Journal de Lyon et<br />

du midi - Bibliothèque municipale de Lyon Part-<br />

Dieu - Fonds ancien - Archives départementales<br />

du Rhône - Documentation Rhône-Alpes<br />

soldes<br />

Du 11/01 au 21/02/2017<br />

des offres<br />

SOLDES<br />

-30 %<br />

10 sacs<br />

de croquettes<br />

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de litière<br />

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Le 11 ème<br />

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1, route du Dôme<br />

69630 - CHAPONOST<br />

04 78 51 38 26<br />

tout pour votre animal de compagnie


Craponne<br />

L’ INVITÉE DU MOIS<br />

À l’époque, ils sont seulement deux opticiens sur la commune. Aujourd’hui,<br />

ils sont sept. “Le marché est saturé. Beaucoup d’écoles pour former au métier<br />

ont ouvert. C’est vrai qu’un nombre grandissant de personnes a besoin<br />

de lunettes. Néanmoins, cela ne suffit pas à contenter tous les acteurs du<br />

secteur”. Pour preuve, Sophie a dû se séparer à contrecœur de deux collaborateurs.<br />

Aujourd’hui, elle travaille avec Claude-Fabien, diplômé comme<br />

elle. “Il n’y a pas de numerus clausus. Cependant, l’installation est onéreuse”.<br />

C’est qu’il y a un atelier à financer… Car, on l’oublie trop souvent,<br />

être opticien c’est être artisan commerçant, c’est être à la fois au registre<br />

de la Chambre de Commerce et à celle des Métiers. “Il faut commander les<br />

verres à un verrier (Nikon ou Seiko), vérifier leur puissance, les centrer en<br />

fonction de l’écart pupillaire, les tailler, etc. ”. Le métier ne s’improvise pas.<br />

D’autant plus que depuis quelques années, les opticiens ont de nouvelles<br />

prérogatives. “Une ordonnance est valable trois ans. L’opticien contrôle l’ordonnance<br />

et la vue ; il peut faire une notification à l’ophtalmologiste pour<br />

prescrire une nouvelle correction. Nous ne faisons pas d’examens portant<br />

sur les pathologies. Pour autant, nous savons déceler certains problèmes et<br />

orienter le patient vers le médecin”.<br />

LA RECONNAISSANCE D’UN SAVOIR-FAIRE<br />

Auteur<br />

Lionel Meneghin<br />

Philosophe de formation, passionné par les sciences<br />

humaines, les sciences sociales et par l’économie, il est<br />

convaincu que ce sont d’abord les entreprises de proximité<br />

qui font la richesse de nos territoires.<br />

Rédacteur en chef du magazine “Dirigeant”<br />

La concurrence sur le<br />

marché de l’optique ne<br />

cesse d’être plus vive.<br />

Internet, la prolifération<br />

de nouveaux magasins…<br />

Tout cela concourt à la difficulté<br />

du métier. Pourtant,<br />

certains tirent encore leur<br />

épingle du jeu, privilégiant<br />

avant tout la relation client<br />

et l’expertise technique.<br />

Portrait d’une passionnée<br />

de son métier, Sophie<br />

Lamy.<br />

COMMERÇANT<br />

MAIS AUSSI ET<br />

SURTOUT ARTISAN<br />

Opticien, plus qu’un métier, une vocation pour Sophie Lamy, propriétaire<br />

du magasin éponyme à Craponne, au 124, Place Andrée Marie Perrin. Sa<br />

mère, elle-même opticienne, voyait en elle la future repreneuse du magasin<br />

familial à Argelès-sur-Mer. Goût du contact et pour le travail manuel,<br />

sens du commerce, le destin de Sophie semblait tout tracé. Mais c’est finalement<br />

dans le Rhône que Sophie décide de faire sa vie. Tant pis pour<br />

le magasin familial. En 1995, après avoir travaillé comme salariée dans un<br />

magasin d’optique à Oullins pour le compte d’une grande enseigne, Sophie<br />

ouvre sa propre affaire à Craponne.<br />

UN MÉTIER QUI NE S’IMPROVISE PAS<br />

La concurrence vient également d’Internet. “Internet fait du mal au petit<br />

commerce. Internet, c’est beaucoup de poudre aux yeux”. Si sur les lunettes<br />

solaires, les acteurs sur Internet prennent des parts de marché, le phénomène<br />

reste marginal concernant les lunettes de vue. “Sur Internet, c’est le<br />

client lui-même qui doit mesurer son écart pupillaire. Et ça il ne peut pas le<br />

faire tout seul face à son miroir”. Autre difficulté du métier : la part administrative<br />

qui va en s’accroissant. “Nous gérons désormais le tiers payant.<br />

Pour certaines grosses structures, cela nécessite de recruter une personne.<br />

Nous arrivons à un système de santé caractérisé par un fort assistanat. Les<br />

gens ne savent plus combien ils ont dépensé”. Pourtant, malgré les difficultés<br />

du métier, Sophie Lamy ne ferait rien d’autre. “La relation avec les<br />

clients est extraordinaire. Notre clientèle sait reconnaître notre savoir-faire.<br />

Nous prenons beaucoup de temps avec nos clients. Nous sommes avec eux<br />

pour les essais de monture. Nous leur dispensons nos conseils, notamment<br />

concernant les aspects liés au visagisme. Ils ont également le temps de réfléchir.<br />

Notre métier ne consiste pas à vendre quelque chose à tout prix à nos<br />

clients. La satisfaction, nous la tirons quand les clients reviennent ou quand<br />

ils parlent de nous, font notre publicité… ”.<br />

MOTIVATION INTACTE<br />

L’avenir ? “Se concentrer sur notre travail”. De nombreuses enseignes d’optique<br />

se diversifient et vont sur le marché de l’audition. Sophie, quant à<br />

elle, ne souhaite pas faire de même. “Ce n’est pas notre métier”. Sa valeur<br />

ajoutée, Sophie va la chercher ailleurs. À la recherche de nouvelles collections,<br />

de nouvelles technologies, de nouveaux matériaux (montures<br />

en bois, en titane, découpe laser…). Il en faut pour tous les prix, tous les<br />

goûts, toutes les couleurs, tout le monde. “Nous avons énormément de<br />

stock pour avoir du choix et pour répondre immédiatement à la demande de<br />

nos clients”. Ce qui est passionnant pour Sophie, c’est de se pencher sur<br />

l’évolution du métier ces vingt dernières années et de voir à quel point les<br />

produits ont changé. Les produits ont peut-être changé mais la motivation<br />

de Sophie est restée intacte.<br />

06 Ici & Aujourd’hui n°17 - Février 2017


Craponne<br />

INSTANTANÉ<br />

Les Éditions Les Passionnés de bouquins publient le quatrième<br />

livre de Jean-Luc de Uffredi :<br />

“Ce fut leur histoire 1939-1945”<br />

QUARANTENAIRE<br />

Dans ce nouveau livre, Jean-Luc<br />

de Uffredi nous plonge dans la<br />

seconde guerre mondiale.<br />

Lors de ses nombreuses séances de<br />

dédicaces pour présenter ses livres<br />

de témoignages historiques, il a eu<br />

l’occasion de collecter beaucoup<br />

de propos et de souvenirs liés à<br />

cette terrible période.<br />

Certains sont incroyables, d’autres<br />

sont émouvants mais tous donnent<br />

au lecteur une approche différente<br />

qui lui permet de découvrir des<br />

petits faits historiques méconnus<br />

et des comportements humains<br />

étonnants qui ont émaillé cette<br />

période de l’histoire.<br />

De nombreux documents et des<br />

photos viennent illustrer ces<br />

différents textes. Ils attestent de<br />

l’authenticité des récits et aident<br />

le lecteur à s’immerger dans ces<br />

propos.<br />

L’auteur : Jean-Luc de Uffredi est né<br />

à Lyon en 1951. Issu d’une famille<br />

de libraires lyonnais depuis 1880,<br />

il a toujours été passionné par les<br />

livres. Après avoir décidé d’arrêter<br />

une vie professionnelle très<br />

prenante, il s’est mis à l’écriture et<br />

s’est découvert une vraie passion.<br />

Il a déjà publié chez le même<br />

éditeur, dans la collection<br />

“Témoignages” :<br />

• “Une famille de libraires dans la<br />

Résistance - Lyon 1939-1945”, paru<br />

en 2009<br />

• “Louis Pache - Guide et passeur”,<br />

paru en 2012<br />

• “Un couple au cœur du conflit<br />

1914-1918 - Lyon, Fronts d’Alsace et<br />

de Salonique”,paru en 2014<br />

Informations pratiques :<br />

Éditions Les Passionnés de bouquins<br />

Collection Témoignages<br />

Prix TTC : 11,50 euros<br />

Ouest-lyonnais<br />

ACOL<br />

Acronyme d’Alternative Citoyenne<br />

dans l’Ouest Lyonnais, l’ACOL<br />

démarre sa campagne électorale en<br />

vue des prochaines législatives (11<br />

et 18 juin 2017).<br />

Se déclarant ouverte à tous citoyens<br />

et de sensibilité de gauche, elle a<br />

rallié Jean-Luc Mélenchon en 2016<br />

en déclarant “Par un vote lors de<br />

sa dernière assemblée, l’Alternative<br />

Citoyenne dans l’Ouest Lyonnais a<br />

décidé de participer au mouvement<br />

de la France Insoumise initié par la<br />

candidature de Jean-Luc Mélenchon<br />

à l’élection présidentielle de 2017.”<br />

Obsédée par la collégialité de ses<br />

choix, l’ACOL a organisé sa “première<br />

assemblée citoyenne” le 5 décembre<br />

dernier à Messimy afin d’établir la<br />

ligne de conduite qui permettra<br />

de désigner le “Champion”. Cette<br />

réunion a débouché sur la nécessité<br />

d’organiser au minimum encore<br />

deux rencontres en janvier afin<br />

d’écrire le canevas définitif du<br />

programme et de désigner celui ou<br />

celle qui va le porter. Pour rappel<br />

en 2012, Hélène Troncin, candidate<br />

du Front de Gauche avait récolté<br />

LÉGISLATIVES<br />

L’EXTRÊME GAUCHE PART À<br />

LA CONQUÊTE DE L’OUEST LYONNAIS<br />

1860 voix soit 3,43% des suffrages<br />

exprimés.<br />

Les élections législatives en France<br />

permettent d’élire les représentants<br />

siégeant à la chambre basse du<br />

Parlement. Cette chambre a eu plusieurs<br />

dénominations au cours de l’histoire,<br />

notamment : Assemblée législative sous<br />

la Révolution, Chambre des députés<br />

sous la Restauration, Monarchie de<br />

Juillet et IIIe République, et enfin<br />

Assemblée nationale sous la IVe et la Ve<br />

République.<br />

Sous la Cinquième République, toutes<br />

les élections législatives ont eu lieu au<br />

scrutin uninominal majoritaire à deux<br />

tours sauf les élections de 1986.<br />

Les dernières élections législatives<br />

ont eu lieu les 10 et 17 juin 2012 et les<br />

prochaines se tiendront les 11 et 18 juin<br />

2017.<br />

La dixième circonscription du Rhône est<br />

délimitée par le découpage électoral de<br />

la loi n°86-1197 du 24 novembre 1986,<br />

modifiée par l’ordonnance n°2009-<br />

235 du 29 juillet 2009, elle regroupe<br />

les divisions administratives suivantes<br />

: Les cantons de Saint-Genis-Laval,<br />

Saint-Laurent-de-Chamousset, Saint-<br />

Symphorien-sur-Coise et Vaugneray et<br />

compte environ 120 000 habitants.<br />

Christophe Guilloteau (LR) est député<br />

de cette circonscription depuis le 25 juin<br />

2003. (Wikipedia)


SPORT<br />

Ouest lyonnais<br />

Auteur<br />

Hugo Dervissoglou<br />

Étudiant en journalisme<br />

aux tentatives des Communaysards, surtout au début de la seconde mitemps,<br />

grâce à un bloc compact et mobile où les 10 joueurs de champ ont<br />

participé aux tâches défensives. Dès la perte de la balle, les attaquants se<br />

sont positionnés aux abords du rond central pour empêcher Sud-Lyonnais<br />

de développer son jeu. Offensivement, on a assisté à de nombreux<br />

débordements des latéraux. Un effort qui a fini par payer avec un deuxième<br />

but inscrit à une dizaine de minutes du terme. Après ce succès probant, les<br />

Hauts-Lyonnais vont dominer très largement les Hauts-Savoyards de Villela-Grand<br />

4-1, puis Yzeure sur la plus petite des marges. Les Bourguignons<br />

de Selongey seront les derniers à courber l’échine mais seulement aux tirs<br />

au but. Le club des Hauts-Lyonnais a vu son rêve de rencontrer un club<br />

professionnel se briser à la fin du suspens entretenu par le CA Bastia. Les<br />

Corses qui évoluaient en milieu de tableau du championnat en National,<br />

ont dû attendre les tirs au but pour se défaire de leurs adversaires.<br />

Le club des Hauts Lyonnais s’est<br />

incliné sur le fil en 1/32e de la<br />

Coupe de France face au CA Bastia,<br />

club en national. Une défaite<br />

aux tirs-au-but 4-3 après<br />

un match conclu sur un score<br />

nul et vierge. Alors que l’OL est<br />

le dernier club du Rhône encore<br />

en lice revenons sur le parcours<br />

des petits clubs.<br />

LES HAUTS LYONNAIS ONT TOUCHÉ<br />

L’EXPLOIT DU BOUT DES DOIGTS<br />

Comme l’an dernier, le club des Hauts-Lyonnais a fait forte impression<br />

en Coupe de France. Exempté des deux premiers tours, il avait atteint<br />

le 8e tour en 2016 ne s’inclinant que 3 buts à 1 face à Saint-Jean-<br />

Beaulieu (Alpes-Maritimes). À nouveau, cette année, les Hauts-Lyonnais<br />

ont bénéficié de deux bye (en sport, le terme bye est un anglicisme parfois<br />

utilisé pour signifier quʼun joueur ou une équipe ne participe pas à un tour<br />

de jeu) pour accéder directement au 3e tour. Cette année, c’est l’équipe<br />

Nord-Dauphiné qui s’est dressée face à eux et les Dauphinois ont fait<br />

front pour ne s’incliner qu’au bout des prolongations 1:0. Au second tour,<br />

l’équipe de l’entente sportive du Rachais (Isère) leur a donné à peine moins<br />

de fil à retordre : 30 minutes de moins dans les jambes et une victoire<br />

1-0. le club des Hauts-Lyonnais ne brille pas forcément par son armada<br />

offensive. La force de cette équipe vient surtout de son collectif comme il<br />

a été possible de le constater lors du troisième tour disputé à Communay<br />

face à Sud-Lyonnais. Après un premier but inscrit rapidement, ils ont paré<br />

DÉCEPTION POUR CRAPONNE ET FRANCHEVILLE,<br />

BONNE PERFORMANCE POUR DOMMARTIN<br />

Interrogés l’an dernier, les dirigeants de l’AS Craponne ambitionnaient<br />

d’atteindre le 5e tour de la compétition. L’aventure s’était arrêtée au 3e tour<br />

après une défaite contre le Tonkin. En 2016, l’AS Craponne a de nouveau<br />

raté le coche en étant éliminé dès le second tour par Saint-Bonnet-de-<br />

Mure. Leurs voisins Franchevillois n’ont pas fait long feu, en s’inclinant dès<br />

le premier tour face au club de Denicé (commune proche de Villefranchesur-Saône).<br />

Charly a également déçu en chutant d’entrée contre Sainte-<br />

Foy-lès-Lyon après avoir atteint le 3e tour l’an dernier avec une attaque<br />

prolifique qui avait inscrit 12 buts en 3 rencontres. Les Fidésiens ont, par<br />

la suite, dominé Forez-Donzy (Club de Pouilly-lès-Feurs) avant de chuter<br />

contre Feyzin 2-1. De son côté, Oullins a surclassé Grézieu-la-Varenne 6-1<br />

avant de prendre le meilleur sur Domarin 2-0 . Le parcours du CASCOL ne<br />

sera pas allé plus loin que le troisième tour, la faute aux Stéphanois de l’US<br />

Métare qui, au terme d’une folle rencontre conclue 4-4 après prolongation,<br />

ont sorti leur épingle du jeu aux tirs au but 5-4. Un parcours bien plus<br />

encourageant que celui de l’année dernière où le CASCOL avait chuté dès<br />

son entrée en lice au second tour contre Lyon-Ouest. À noter que certains<br />

clubs ne figurent pas dans les tableaux des résultats. Chaponost, Couzonau-Mont-d’Or<br />

ou encore Savigny n’ont même pas participé au premier tour<br />

de la compétition.<br />

PLACE AU CHAMPIONNAT<br />

Grâce à la fusion des clubs de Pomeys, Aveize, Duerne, La Chapelle-sur-<br />

Coise et Saint-Symphorien-sur-Coise, les Hauts-Lyonnais évoluent en<br />

division d’honneur régionale (6e division). Dans cette poule, ils retrouvent<br />

des équipes comme Rhône-Vallée, Lyon-Duchère B ou encore Vaulx-en-<br />

Velin. Avec deux matchs en retard sur le leader Ain-Sud à mi-championnat,<br />

le club des Hauts-Lyonnais a l’occasion de se positionner en dauphin<br />

à un point du leader qu’il avait battu 3-0 fin novembre. À noter que leur<br />

tombeur, le CA Bastia, recevra l’AS Nancy Lorraine, pensionnaire de<br />

ligue 1 pour les 1/16e de finale. Quant aux petits poucets, les clubs de<br />

Sarreguemines (Moselle / CFA 2) et de Poiré-sur-Vie (Vendée / Honneur)<br />

joueront respectivement Niort (L2) et Guingamp (L1).<br />

08 Ici & Aujourd’hui n°17 - Février 2017


Ouest lyonnais<br />

EN COUVERTURE<br />

Auteure<br />

Christine Cognat<br />

Journaliste<br />

Présidente de reporters solidaires<br />

Ici & Aujourd’hui n°14 - Novembre 2016<br />

Ce n’est qu’en 2030 que le tronçon autoroutier<br />

de Limonest à Pierre-Bénite passant par le tunnel<br />

sous Fourvière sera véritablement allégé<br />

d’une grande partie de son trafic, une fois le périphérique<br />

lyonnais bouclé et le contournement<br />

Est achevé<br />

13<br />

Routes et autoroutes<br />

“Ma devise politique est de rendre possible<br />

ce qui est nécessaire” affirme Jean-Luc da<br />

Passano, vice-président de la Métropole en<br />

charge des grands ouvrages et infrastructures.<br />

Et s’il y a bien un dossier dont la nécessité ne<br />

fait aucun doute, c’est celui de la circulation :<br />

115 000 véhicules environ passent chaque jour<br />

par le tunnel sous Fourvière, engendrant les<br />

célèbres bouchons lyonnais, connus et redoutés<br />

de tous les voyageurs européens. Le rêve de<br />

l’ancien maire Louis Pradel de “permettre la traversée<br />

de Lyon sans un feu rouge” a viré depuis<br />

longtemps au cauchemar même si les quelque<br />

99 000 usagers locaux peuvent le remercier de<br />

ne plus emprunter, pour rejoindre le centre-ville,<br />

les petites rues de la colline ou le tunnel sous la<br />

Croix-Rousse, lui aussi saturé.<br />

UN GRAND CONTOURNEMENT<br />

POUR LE TRAFIC DE TRANSIT<br />

La décision de déclasser les autoroutes A6 et A7<br />

entre Limonest-Dardilly et Pierre-Bénite a été<br />

entérinée par décret ministériel le 29 décembre<br />

2016, une “étape historique” selon le président<br />

de la Métropole Gérard Collomb. Mais une étape<br />

seulement. Détourner de Lyon les 16 000 véhicules<br />

de transit quotidiens exige de les envoyer<br />

ailleurs, vers un contournement situé forcément<br />

à l’Ouest ou à l’Est de l’agglomération, sur un<br />

tracé que les habitants et élus locaux souhaitent<br />

voir de plus en plus éloigné de chez eux.<br />

“Le contournement Ouest n’est pas abandonné<br />

officiellement, on continue à étudier les deux possibilités<br />

mais il faut bien reconnaître qu’il y a 95%<br />

de chances que ce soit le contournement Est qui<br />

l’emporte, d’une part parce qu’il est déjà réalisé<br />

à plus de la moitié, d’autre part parce que le relief<br />

de l’est lyonnais s’y prête mieux que celui des<br />

Monts du Lyonnais”, indique Jean-Luc da Passano<br />

qui ajoute : “Le grand contournement Est<br />

a fait l’objet de nombreux débats publics et les<br />

magistrats qui ont rendu leur rapport ont tranché<br />

pour le tracé court, avec une arrivée de l’A432 à<br />

la Saulaie. Il ne reste plus qu’à lancer l’enquête<br />

publique”.<br />

Gilles Gascon, maire de Saint-Priest et président<br />

de Grand Est Métropole, souhaite cependant<br />

une jonction avec l’A7 beaucoup plus au sud, arguant<br />

du fait que l’A43 est déjà très embouteillée.<br />

Il faudrait alors créer un premier barreau reliant<br />

l’A432 à l’A46 à la hauteur de Manissieux et<br />

un deuxième, raccordant l’A46 à l’A7 vers Ternay.<br />

“L’agglomération lyonnaise ne peut plus vivre<br />

en mélangeant les trafics nationaux, internes<br />

et locaux”, analyse le vice-président de la Métropole.<br />

“C’est la qualité de vie de tous les habitants<br />

de l’agglomération qui est perturbée. Les<br />

déplacements montrent que ceux-ci ne sont pas<br />

cantonnés à un seul moyen de transport ni à un<br />

seul secteur géographique. On est à la fois piéton,<br />

cycliste, automobiliste et usager de transports en<br />

commun, on a besoin de sillonner toute la région.<br />

Il ne faut donc pas jouer l’Est contre l’Ouest, la<br />

Gauche contre la Droite”. Quel que soit le tracé<br />

finalement retenu, l’objectif est de terminer ce<br />

contournement en 2025.<br />

UN ANNEAU DES SCIENCES MULTIMODAL<br />

Si ce grand contournement Est a vocation à attirer<br />

le trafic national et international nord-sud,<br />

il ne pourra répondre en revanche à la demande<br />

métropolitaine. C’est pourquoi il devient urgent<br />

DÉCLASSEMENT<br />

Routes et autoroutes<br />

treize ans de travaux<br />

A6 & A7<br />

Édition 1 - Grand Ouest Lyonnais<br />

OFFERT - FÉVRIER 2017 - NUMÉRO 17<br />

de boucler le périphérique urbain rebaptisé<br />

“Anneau des sciences” en raison de sa proximité<br />

avec les universités et grandes écoles.<br />

Le boulevard Laurent-Bonnevay ou périphérique<br />

actuel est opérationnel de la Porte de Valvert<br />

à l’ouest jusqu’à Saint-Fons au sud en desservant<br />

le nord et l’est de l’agglomération. Pour<br />

le terminer, il manque la partie ouest. Le projet<br />

finalement retenu court de la Porte de Valvert<br />

jusqu’à Saint-Fons, ce qui représente 14,6 kilomètres<br />

dont 90% seront souterrains avec un<br />

tunnel pour traverser le Rhône.<br />

Cette section ne sera à l’air libre qu’au niveau de<br />

sept portes : Valvert, Trois-Renards, Alaï, Aqueducs<br />

de Beaunant, Hôpitaux Lyon-sud, la Saulaie<br />

et Saint-Fons. Elle devrait accueillir plus de<br />

50 000 véhicules par jour, soit la majeure partie<br />

de ceux qui traversent Lyon d’est en ouest et qui<br />

pourront ainsi éviter le tunnel sous Fourvière.<br />

Seule ombre au tableau : elle sera sans doute<br />

payante. Les travaux pour achever l’Anneau des<br />

sciences devraient débuter en 2020 et s’échelonner<br />

jusqu’en 2030.<br />

“Leur financement n’est d’ailleurs pas encore assuré”,<br />

précise Jean-Luc da Passano. La métropole,<br />

intéressée au premier chef, mettra bien sûr<br />

la main à la poche mais ni la Région ni l’État ne<br />

se sont pour l’instant prononcés. Ce bouclage<br />

du périphérique doit s’accompagner du développement<br />

des transports en commun, notamment<br />

avec la création de nouvelles lignes d’autobus<br />

à l’ouest et le prolongement de la ligne<br />

B du métro jusqu’aux Hôpitaux Lyon-sud, de<br />

l’installation de plusieurs parcs-relais de façon<br />

à inciter les automobilistes à laisser la journée<br />

leur voiture au parking et de la mise en place<br />

de services facilitant le covoiturage. “L’Anneau<br />

des sciences sera multimodal”, insiste Jean-Luc<br />

da Passano. Il est prévu également le réaménagement<br />

de certaines routes dans l’Ouest lyonnais<br />

afin de mieux desservir les commerces des<br />

centres, de faciliter la circulation des autobus et<br />

de mieux partager les voies avec les piétons et<br />

les cyclistes.<br />

UN RÉAMÉNAGEMENT DE L’AUTO-<br />

ROUTE EN BOULEVARD URBAIN<br />

Ce n’est qu’une fois le grand contournement Est<br />

achevé et le périphérique bouclé que le déclassement<br />

des autoroutes A6 et A7 entre le nord et<br />

le sud de l’agglomération prendra tout son sens.<br />

Tout d’abord, si la première étape - le feu vert du<br />

gouvernement - a donc été franchie avec succès,<br />

le décret ne prendra véritablement effet que le<br />

1er novembre 2017, le temps de procéder au<br />

transfert des compétences. L’entretien, l’organisation<br />

des secours, le déneigement et autres<br />

contraintes qui incombaient jusqu’à présent à<br />

l’État seront dorénavant de la responsabilité<br />

des services de voirie de la Métropole. “Cela suppose<br />

une réorganisation du personnel”, souligne<br />

le vice-président en charge du dossier. Pour ce<br />

projet, l’État vient d’accorder à la Métropole 5<br />

10 Ici & Aujourd’hui n°17 - Février 2017


Ouest lyonnais<br />

EN COUVERTURE<br />

millions d’euros sur le Fonds de soutien à l’investissement<br />

local (FSIL). En revanche, il est<br />

probable qu’il ne faudra rien en attendre pour<br />

les travaux eux-mêmes qui dureront au moins<br />

jusqu’en 2020.<br />

Dans un premier temps, ce déclassement va<br />

permettre d’interdire progressivement la circulation<br />

dans Lyon et les communes avoisinantes<br />

de tous les poids lourds alors qu’aujourd’hui,<br />

seuls ceux supérieurs à 7,5 tonnes ne peuvent<br />

emprunter le tunnel s’ils sont en transit. Les<br />

contrôles seront effectués par la police et il n’est<br />

pas exclu, à terme, d’imposer un péage aux véhicules<br />

qui ne se seront pas arrêtés entre Anse<br />

et Pierre-Bénite à partir de la photographie en<br />

amont et en aval de leurs plaques minéralogiques.<br />

Cependant, Jean-Luc da Passano est formel<br />

: “Il n’est pas question d’instaurer un péage<br />

pour tous à l’entrée de l’agglomération comme à<br />

Londres”.<br />

Ensuite, toute la section entre Limonest-Dardilly<br />

et Pierre-Bénite fera l’objet d’aménagements<br />

visant à transformer l’autoroute en boulevard<br />

urbain avec des voies dédiées aux transports en<br />

commun, aux taxis et au covoiturage, la reprise<br />

des largeurs de voirie, la plantation d’arbustes,<br />

etc. Les panneaux bleus autoroutiers disparaîtront<br />

au profit d’un jalonnement métropolitain,<br />

la vitesse autorisée sera réduite, le quai Perrache<br />

retrouvera un aspect urbain en lien avec le<br />

nouveau quartier de la Confluence.<br />

“C’est un dossier passionnant qui exige de surmonter<br />

tous les obstacles techniques, juridiques,<br />

administratifs, financiers et politiques. L’enjeu de<br />

ces projets, déclassement, Anneau des sciences<br />

et grand contournement Est, nous dépasse tous.<br />

Chacun doit y mettre du sien car tout le monde va<br />

y gagner”, conclut Jean-Luc da Passano.<br />

LA BRETELLE IRIGNY-A7<br />

ENFIN SUR LES RAILS<br />

Depuis 1998, le maire d’Irigny Jean-Luc da<br />

Passano, se battait pour remettre en service<br />

la bretelle reliant la voie rapide A450 et l’A7<br />

en direction de Lyon. Sa constance a enfin<br />

été récompensée et l’aménagement de cette<br />

voie inscrit dans le contrat de plan État-Région<br />

2015-2020.<br />

Cette bretelle avait été fermée par l’État qui<br />

avait envisagé la construction d’un pont sur<br />

le Rhône reliant l’A45 à Saint-Fons, projet finalement<br />

abandonné en raison de la proximité<br />

des usines chimiques.<br />

La voie qui longe l’A450 permettra aux habitants<br />

du Sud-Ouest lyonnais de rejoindre<br />

Lyon en évitant le nœud que constitue le croisement<br />

de l’A45, l’A7 et la RD383 (boulevard<br />

Pierre-Sémard). L’effet de cisaillement pour<br />

les véhicules qui quittent l’A450 pour l’A7<br />

nord ou sud est en effet source de bouchons<br />

et d’accidents.<br />

Le coût de cette opération, 6 à 7 millions<br />

d’euros, sera assuré conjointement par l’État<br />

et la Métropole de Lyon.<br />

Auteur<br />

Michel Calard<br />

“LA ROUTE DE LA RÉUSSITE”<br />

DE SAINT-GENIS-LAVAL À PARIS<br />

EN FAUTEUIL ROULANT ÉLECTRIQUE !<br />

VINCENT PRA, EN SITUATION DE HAN-<br />

DICAP MOTEUR, LANCE LE PARI FOU<br />

DE RALLIER PARIS, SOIT 505 KM EN 57<br />

ÉTAPES ET 60 JOURS. ENTRETIEN.<br />

Ici & Aujourd’hui : Monsieur Pra, présentez- vous<br />

aux lecteurs de notre journal.<br />

Vincent Pra : Appelez-moi Rolex, je suis connu<br />

depuis longtemps sous ce surnom. J’ai 35 ans.<br />

Je suis Lyonnais de naissance et j’habite à<br />

Saint-Genis-Laval depuis un an. à l’âge d’un an<br />

et demi j’ai été touché par une maladie neurologique<br />

évolutive, à l’âge de 13 ans, je perdais<br />

partiellement la parole et la motricité. Atteint<br />

de violents maux<br />

de tête, J’ai eu<br />

la chance de<br />

connaître à 17 ans<br />

un neurologue<br />

lyonnais qui m’a<br />

fait essayer un<br />

traitement nouveau<br />

. Depuis, je<br />

parle, je bouge,<br />

je lis…, tout en<br />

restant immobilisé<br />

dans mon<br />

fauteuil. C’est ainsi<br />

que j’ai pu atteindre<br />

le niveau<br />

d’études du Brevet<br />

des écoles.<br />

I&A : Qu’avez-vous<br />

à votre actif ?<br />

Rolex : j’ai créé en<br />

2007 une association,<br />

VCAPH (Vie,<br />

Capacité, Autonomie,<br />

Personnes<br />

Handicapées)<br />

pour organiser des manifestations Téléthon. Je<br />

suis passionné de cinéma, de théâtre et de télévision.<br />

J’ai participé à deux courts métrages<br />

et à une pièce de théâtre, Folie passagère où je<br />

jouais le rôle d’écuyer du roi. Je souhaite travailler<br />

dans l’audiovisuel… Participer, par exemple,<br />

à une émission de téléréalité. J’ai plein d’idées<br />

d’émissions sur le handicap que je souhaite proposer.<br />

Pourquoi ne pas associer des personnes<br />

en situation de handicap avec des personnes valides<br />

dans des émissions telles que Les Princes<br />

de l’Amour?<br />

I&A : Précisez-nous votre projet.<br />

Rolex : Je compte, en mai prochain, me rendre<br />

à Paris en fauteuil roulant électrique, en faisant<br />

Saint-Genis-Laval<br />

étape dans 57 villes où je pourrai rencontrer<br />

pendant deux mois des gens, leur raconter mon<br />

pari et leur parler de l’intégration du handicap<br />

dans la vie. Pour ce faire, j’ai besoin de l’accompagnement<br />

d’un véhicule et de moyens financiers<br />

pour les frais de vie. Je sollicite donc des<br />

sponsors et des soutiens matériels et financiers.<br />

I&A : Quel est votre objectif, en cherchant à rallier<br />

Paris en fauteuil ?<br />

Rolex : Je souhaite rencontrer Cyril Hanouna ou<br />

Gérard Louvin qui sont des producteurs que<br />

j’aime beaucoup, pour leur présenter mes idées<br />

d’émissions. Le plus dur n’est pas d’aller à Paris<br />

en fauteuil mais d’entrer dans le milieu télévisuel<br />

! J’ai la rage de vivre et d’arriver au bout de<br />

ce rêve. Je ne veux pas de pitié mais être perçu<br />

normalement. Je pense que ce sera dur mais j’ai<br />

une volonté à toute épreuve. Mon ambition est<br />

de sensibiliser les gens au handicap et de les<br />

aider à l’intégrer dans la vie ordinaire. Ce défi<br />

de Saint-Genis-Laval à Paris, je souhaite que ce<br />

soit la route de la réussite ! Cyril Hanouna et Gérard<br />

Louvin peuvent beaucoup pour m’aider à<br />

concrétiser mon projet et soutenir ainsi la cause<br />

que je défends.<br />

Contact : 07 81 53 23 01<br />

Rolexpra123@gmail.com<br />

ACTUALITÉS<br />

505<br />

EN FAUTEUIL ROULANT<br />

KILOMÈTRES • 60 JOURS<br />

Ici & Aujourd’hui n°17 - Février 2017<br />

11


NOUVELLE GÉNÉRATION<br />

Photo d’illustration<br />

Auteure<br />

Aïda Dubourg<br />

Étudiante en journalisme<br />

INDEL<br />

La musique est l’expression d’une forme de son qui dépasse la<br />

simple organisation des sons, c’est l’expression d’un sentiment,<br />

que l’on ressent ou que l’on veut partager. Les artistes comme<br />

ceux composant le groupe INDEL peuvent en témoigner, il ne s’agit<br />

pas “de faire de la musique pour un genre mais de faire de la musique<br />

pour le plaisir de la musique” explique ainsi le créateur du groupe,<br />

Pascal Indelicato. Leurs créations sont une recherche perpétuelle du<br />

bon son, pour la bonne émotion, un travail de façonnage largement<br />

instrumental où le chant a une part moindre. “Notre musique se<br />

construit à la façon de la musique classique, avec des tableaux” nous<br />

précise le créateur de ce projet musical particulier. Le groupe se<br />

compose de cinq membres, un pianiste, un bassiste et un batteur<br />

rejoints récemment par une chanteuse lyrique et une violoniste.<br />

LE TRAVAIL MUSICAL DU GROUPE INDEL<br />

est d’autant plus poussé qu’il ne se réfère pas à un genre particulier<br />

de musique, il oscille entre classique, rock et autres inspirations<br />

musicales “qui viennent souvent s’ajouter au processus de création”.<br />

Depuis son lancement il y a 2 ans, ce projet musical ambitieux fait en<br />

réalité suite au groupe Silver Lining dans lequel se trouvait déjà Pascal<br />

Indelicato. À la recherche d’un niveau différent de création, en quête<br />

d’un nouvel ensemble musical - pour atteindre ce que le créateur du<br />

groupe appelle une “création pure” -, bien différent des groupes que<br />

l’on rencontre habituellement sur la scène lyonnaise, INDEL est avant<br />

tout une recherche musicale, une créativité en quête de perfection à<br />

laquelle le groupe s’attache beaucoup. “On a gardé quelques musiques<br />

de l’époque de Silver Lining mais le projet a évolué, a été travaillé pour<br />

devenir quelque chose de particulier que l’on enregistrera en studio<br />

avant de réellement le lancer sur les scènes” explique le musicien avant<br />

d’ajouter qu’après des années de réflexion, de perfectionnement, le<br />

projet arrive doucement à son apogée et que les enregistrements vont<br />

commencer. L’intérêt qu’il présente réside dans l’importance apportée<br />

à la musique elle-même, comme pour une bande-son de film, il s’agit<br />

d’y mettre les bons ingrédients pour que l’audimat soit sensible à la<br />

création d’un bout à l’autre.<br />

IL N’EST PAS NÉCESSAIRE D’AVOIR<br />

DES PAROLES FORTES<br />

ou de jouer sur les mots pour donner un sens à la musique, il faut<br />

juste lui donner son sens propre. “C’est pourquoi on ne limite pas<br />

le groupe aux seuls membres qui le composent actuellement... Le<br />

groupe est modulable et nous avons comme projet de travailler avec<br />

un orchestre symphonique” précise Pascal Indelicato. Le but de ces<br />

musiciens passionnés est avant tout de créer une musique qui a du<br />

sens en elle-même et de la développer ensuite sous forme de CD,<br />

une fois les compositions et l’harmonie idéales atteintes. Ils s’autoenregistrent,<br />

étant donné que le créateur du groupe possède un studio<br />

d’enregistrement et qu’il travaille avec une société d’ingénierie du<br />

son, leur seule préoccupation est donc de chercher et de trouver leur<br />

musicalité.. Avec un répertoire de plus de 15 morceaux, ils seraient -<br />

selon leurs propos - en capacité de produire deux CD mais l’arrivée de<br />

nouveaux membres a retardé quelque peu le processus. L’ajout récent<br />

d’une chanteuse lyrique et d’une violoniste au trio originel basse/<br />

piano/batterie, est une valeur ajoutée pour le groupe et le retard dans<br />

le processus d’enregistrement ne semble pas être un souci pour INDEL.<br />

La recherche d’harmonie est une chose mais on ressent fortement le<br />

besoin chez ce groupe de ne pas être catalogué musicalement, ce qui<br />

peut être intéressant pour la suite du parcours de cette formation. Il<br />

sera d’autant plus fascinant de découvrir complètement sa musique<br />

quand le projet sera totalement abouti.<br />

12 Ici & Aujourd’hui n°17 - Février 2017


Pour la deuxième année consécutive, l’activité du marché immobilier<br />

ancien connaît une progression à deux chiffres : +15,1% de<br />

transactions réalisées par le réseau Century 21 en 2016. Avec ces<br />

volumes, il est à parier que 2016 tangente sinon dépasse le record<br />

atteint en 2011 où plus de 850 000 transactions avaient été enregistrées<br />

en France.<br />

Après une baisse ininterrompue depuis 2012, dans ce contexte de<br />

forte dynamique les prix connaissent une hausse très contenue :<br />

+1,7% France entière. Le prix moyen au m² s’établit à 2 522€, toujours<br />

en-deçà du niveau observé en 2012 (2 614€ le m² à l’époque).<br />

Même si les prix progressent sensiblement, la baisse des taux d’intérêt<br />

compense largement cette hausse et encourage l’acquisition.<br />

En un an, les taux de crédit ont encore reculé, passant de 2,2% en<br />

moyenne en janvier 2016 à 1,3% en décembre. Les Français ne s’y<br />

trompent pas : ils empruntent au maximum (l’acquisition est financée<br />

à 80,4% par l’emprunt), sur la plus longue durée possible (la durée<br />

moyenne de financement s’allonge pour atteindre 19,88 ans) et<br />

en profitent pour acheter le plus grand possible : la surface augmente<br />

encore en 2016 et s’établit à 84,4m² en moyenne (58,1m² pour les appartements<br />

et 112,3m² pour les maisons), une superficie jusque-là<br />

jamais égalée.<br />

Les délais de vente qui s’allongeaient depuis 2011 raccourcissent en<br />

2016 et passent de 97 jours en moyenne en 2015 à 93 jours (un niveau<br />

qui reste, tout de même, toujours élevé).<br />

Si l’essentiel des transactions est réalisé par les moins de 50 ans (les<br />

deux tiers des acquisitions), la tranche d’âge des + de 60 ans voit sa<br />

part parmi les acheteurs encore progresser (+4,3% en 2016) pour atteindre<br />

19,5%. Ce phénomène de fond est observé depuis 2013, date<br />

où la proportion des + de 60 ans parmi les acquéreurs n’était alors<br />

que de 14,3% ; elle n’a cessé d’augmenter depuis. Il semble que, face<br />

aux fluctuations erratiques de la Bourse, la pierre par sa matérialité<br />

rassurante apparaît plus que jamais comme la valeur refuge par excellence.<br />

La part consacrée à l’investissement locatif continue de croître<br />

(+9,6%) pour représenter 18,3% des acquisitions en 2016, une proportion<br />

qui n’avait plus été atteinte depuis 2011.<br />

Dans ce tableau général des plus enthousiasmants, une ombre cependant<br />

: le 4e trimestre 2016 est témoin d’une accélération de la<br />

remontée des prix avec pour corollaire (à l’inverse de la tendance annuelle)<br />

un allongement des délais de vente et une crispation des volumes.<br />

Les vendeurs ont sans doute trop anticipé la hausse des prix,<br />

ce qu’a immédiatement sanctionné le marché. Celui-ci est certes dynamique<br />

mais sa santé est plus fragile qu’on ne croit.<br />

Auteure<br />

Dr Pascale Varlet-Pactol<br />

Titulaire du D.U. de psychiatrie vétérinaire<br />

Vétérinaire à Brindas<br />

Brindas<br />

NOS AMIS À POILS & À PLUMES<br />

L’IDENTIFICATION<br />

UN GESTE SÉCURITAIRE ET<br />

UNE CARTE D’IDENTITÉ<br />

IMMOBILIER<br />

Auteur<br />

Pascal Bardier<br />

Dirigeant de l’agence<br />

Century 21- Brignais<br />

UNE SÉCURITÉ<br />

Elle augmente les chances de retrouver son animal. Un chien ou<br />

un chat, surtout s’il est blessé, sera sans doute conduit chez un<br />

vétérinaire car rares sont les personnes insensibles à la souffrance<br />

animale. Celui-ci pourra retrouver le maître et prendre contact<br />

rapidement avec lui. Un animal non identifié n’a que très peu de<br />

chances d’être retrouvé.<br />

UNE IDENTITÉ<br />

Pour voyager, pour le récupérer à la fourrière ou ailleurs, pour le<br />

faire vacciner contre la rage, pour justifier de sa propriété, etc.<br />

Seule l’identification permet d’assurer l’identité de l’animal.<br />

UNE RESPONSABILISATION<br />

Oui, si l’animal provoque un accident, s’il agresse quelqu’un, s’il<br />

provoque des dégâts quelque part, en dehors de la présence de son<br />

propriétaire, son identité permettra de faire jouer les assurances<br />

de chacun et d’indemniser les victimes. Si l’animal n’est pas<br />

identifié mais que l’appartenance à une personne est reconnue, les<br />

assurances se dégageront.<br />

UNE OBLIGATION LÉGALE<br />

Le code rural prévoit (depuis 1999 pour la 1re rédaction) :<br />

• Art. L. 212-10 : “Les chiens et chats, préalablement à leur cession,<br />

à titre gratuit ou onéreux, sont identifiés par un procédé agréé par<br />

le ministre chargé de l’agriculture mis en œuvre par les personnes<br />

qu’il habilite à cet effet. Il en est de même, en dehors de toute<br />

cession, pour les chiens nés après le 6 janvier 1999 âgés de plus de<br />

quatre mois et pour les chats de plus de sept mois nés après le 1er<br />

janvier 2012. L’identification est à la charge du cédant”.<br />

Céder, vendre, donner, détenir, un animal mentionné ci-dessus est<br />

passible de contraventions de 4e classe.<br />

LES MOYENS DISPONIBLES<br />

• Le tatouage : de moins en moins pratiqué, il consiste à graver dans<br />

l’oreille un numéro établi. Il se pratique sous anesthésie générale.<br />

Abandonné chez le chien, encore pratiqué chez le chat (lors de la<br />

stérilisation) ce procédé ne permet pas une libre circulation. De<br />

plus, il s’estompe souvent avec le temps, il faut donc le refaire.<br />

• La puce électronique : implantée par injection sous la peau au<br />

niveau de la gorge. Elle ne nécessite pas d’anesthésie car très<br />

peu douloureuse. Elle comporte un code unique à 15 chiffres,<br />

ineffaçable, infalsifiable donc extrêmement fiable. C’est le procédé<br />

obligatoire pour emmener un animal hors de nos frontières.<br />

Tatouage et puce électronique ne sont pas incompatibles :<br />

vous pouvez parfaitement faire poser une puce électronique à<br />

votre animal alors qu’il est déjà tatoué. Dans les deux cas, les<br />

coordonnées du propriétaire sont enregistrées dans un fichier<br />

central. En cas de perte ou de fugue de votre animal, il sera ainsi<br />

facile de vous identifier. Votre vétérinaire pourra vous renseigner<br />

sur la marche exacte à suivre et les coûts correspondants aux<br />

deux options. Les nouvelles générations de puces électroniques<br />

contiennent également des informations à propos de la santé de<br />

votre animal.<br />

DES PRIX CONTENUS ET<br />

DES VOLUMES SOUTENUS


Ouest lyonnais<br />

VOS DROITS<br />

ALIMENTATION<br />

BEAUTÉ SANTÉ<br />

POUR L’HIVER<br />

Auteur<br />

Frédéric Pras<br />

Avocat<br />

Préalablement à ma chronique de ce mois et comme le<br />

veut la tradition, je vous présente à tous, mes meilleurs<br />

vœux de santé et de prospérité. Cette année 2017 élection<br />

oblige, risque d’être riche en changements tant<br />

dans le domaine du droit qu’en matière de fiscalité et je<br />

tenterai de vous expliquer de la façon la plus claire possible,<br />

toutes les nouveautés juridiques qui pourraient<br />

avoir un impact sur votre quotidien. En outre, n’hésitez<br />

pas à écrire au journal si vous souhaitez que je traite<br />

dans les chroniques futures des thèmes particuliers.<br />

On fatigue, on s’enrhume, notre<br />

teint et nos cheveux sont ternes,<br />

quelques kilos s’accumulent…<br />

L’hiver commence à se faire<br />

long ! Notre alimentation peut<br />

nous aider à tenir encore un ou<br />

deux mois avant le retour du<br />

printemps. Voici un ensemble<br />

de conseils pour se faire du bien.<br />

DROITS DE SUCCESSION ET<br />

DROITS DE DONATION :<br />

PRÉPARER SA SUCCESSION,<br />

UNE DÉCISION FISCALEMENT<br />

INTÉRESSANTE<br />

4 - Comment faire sa déclaration<br />

de succession :<br />

(Suite de notre précédent numéro)<br />

• Qui<br />

En droit français, notre système est déclaratif<br />

et c’est aux héritiers de procéder<br />

à la déclaration de succession sur<br />

laquelle seront assis les droits de succession<br />

à payer et ce, même si aucun<br />

droit n’est dû, sauf pour les successions<br />

en ligne directe de moins de 50 000 € et<br />

pour toutes autres transmissions par<br />

voie successorale dont l’actif brut est inférieur<br />

à 3 000 €.<br />

• Comment<br />

Cette déclaration se fait sur les imprimés<br />

n°2705, 2 705-S, 2706, 2 705-A et 2 709 en<br />

fonction des biens à déclarer. Vous pouvez<br />

remplir vous-même cette déclaration<br />

; l’intervention d’un notaire ou d’un<br />

avocat n’est pas nécessaire mais recommandé<br />

si la succession est complexe.<br />

• Quand<br />

Vous disposez d’un délai de SIX (6) mois<br />

à compter du jour du décès lorsque<br />

celui-ci s’est produit en France et de<br />

DOUZE (12) mois si le décès s’est produit<br />

hors de France.<br />

• Où<br />

Cette déclaration de succession doit être<br />

déposée au pôle enregistrement du domicile<br />

du défunt (pour trouver l’adresse,<br />

aller sur le site de l’annuaire des pôles<br />

d’enregistrement de l’administration<br />

fiscale :<br />

www2.impots.gouv.fr/liste_pole_enr/index.htm).<br />

• Contenu<br />

Identité du défunt et des héritiers, nature<br />

du testament éventuel du défunt,<br />

régime matrimonial de ce dernier et liste<br />

des donations éventuelles préalablement<br />

réalisées y compris celles de plus<br />

de 15 ans, liste des biens du défunt avec<br />

estimation de ceux-ci et affirmation de<br />

sincérité à la fin.<br />

5 - Comment payer les droits de<br />

succession :<br />

Les droits de succession doivent être<br />

payés en même temps que se fait le dépôt<br />

de la déclaration de succession au<br />

pôle enregistrement comme indiqué<br />

ci-dessus.<br />

Ces droits de succession sont payables<br />

par tous moyens et pour les successions<br />

dont les droits sont supérieurs à<br />

la somme de 10 000 €, ils peuvent être<br />

payés soit sous la forme d’œuvres d’art,<br />

soit sous la forme d’immeubles ou encore<br />

sous la forme de bois et forêts.<br />

Aussi est-il possible de fractionner le<br />

paiement des droits ou de différer leur<br />

paiement, sous réserve d’apporter des<br />

garanties suffisantes et de verser un intérêt<br />

dont le montant était pour l’année<br />

2016 de 1,9%.<br />

• Le paiement fractionné peut se faire<br />

en 3 versements d’égal montant sur 1<br />

an maximum et en 7 versements d’égal<br />

montant sur 3 ans si l’actif héréditaire<br />

est composé à plus de 50% de biens<br />

non liquides (immeubles, œuvres d’art<br />

ou de collection etc…).<br />

• Le paiement différé s’applique en cas<br />

de biens compris dans la succession<br />

en nue-propriété et dans des cas très<br />

particuliers dont on ne fera pas état ici.<br />

Par exception, lorsque l’actif successoral<br />

comprend une entreprise individuelle<br />

ou des parts de société, le paiement des<br />

droits de succession peut être différé<br />

pendant une durée de CINQ (5) années<br />

(sous réserve de payer les intérêts du<br />

crédit accordé par l’État) et après ce<br />

premier délai, ces droits peuvent être<br />

fractionnés sur une période de DIX (10)<br />

années à raison de 1/20e tous les six<br />

mois assorti d’un taux d’intérêt exigible<br />

semestriellement.<br />

Dans la chronique du mois de mars 2017<br />

nous aborderons la fiscalité des donations.<br />

(Suite dans notre prochain numéro)<br />

Auteure<br />

Gaëlle Le Maréchal<br />

Nutrionniste D.E.<br />

ON MISE SUR LA VITAMINE D<br />

70 à 80% des Français seraient en carence de<br />

vitamine D en hiver. Pourquoi ? Simplement<br />

parce qu’une partie de la vitamine D est<br />

produite sous notre peau, grâce aux rayons<br />

du soleil, dont nous manquons ces moisci.<br />

Cette vitamine est importante pour la<br />

solidité de nos os mais également pour<br />

notre bonne humeur, pour nous protéger<br />

des maladies cardio-vasculaires et rénales.<br />

Afin d’éviter les carences, il faut donc<br />

s’exposer 20 min au soleil lorsqu’il fait<br />

une apparition mais il faut surtout en<br />

consommer davantage dans notre<br />

alimentation. Cette vitamine se trouve dans<br />

certaines matières comme les poissons gras<br />

(thon, maquereau, saumon), le foie, le jaune<br />

d’œuf et le fromage.<br />

ON PENSE ÉGALEMENT<br />

À LA VITAMINE A<br />

Cet antioxydant joue de nombreux rôles :<br />

stimuler le système immunitaire, maintenir<br />

une belle peau et de beaux cheveux,<br />

détoxifier le corps des déchets, protéger<br />

les yeux et les muscles. En consommer<br />

davantage prépare tout doucement la peau<br />

à avoir une belle couleur et à bien bronzer<br />

cet été. C’est donc un vrai atout santé et<br />

beauté.<br />

Elle est également appelée bêta-carotène<br />

car elle a été découverte dans la carotte. On<br />

la retrouve en effet dans tous les végétaux<br />

ayant une couleur rouge-orangée : carotte,<br />

betterave, chou rouge, citrouille, patate<br />

douce, abricot, pruneau… On en trouve<br />

également dans le foie, le jaune d’œuf<br />

et les poissons gras. Pensez également à<br />

ajouter des algues dans l’alimentation, en<br />

jus ou sous forme de comprimé (comme<br />

la spiruline). Dans ce cas, privilégiez<br />

les magasins biologiques pour profiter<br />

pleinement de leurs vertus extraordinaires.<br />

14 Ici & Aujourd’hui n°17 - Février 2017


AGENT<br />

Auto avec ou sans permis<br />

Motoculture • Quad • Cyclo<br />

578 chemin de la Charlisse • Vaugneray • jcfservices@wanadoo.fr<br />

Tassin-la-demi-Lune<br />

LIVRES : la sélection de Maritsa<br />

Par Maritsa Boghossian,<br />

librairie “Pleine Lune”<br />

Tassin-la-Demi-Lune<br />

TINTIN AU PAYS DES SOVIETS<br />

Auteur : Hergé<br />

Editeur : Casterman Moulinsart<br />

Ouest lyonnais<br />

BEAUTÉ • SANTÉ • BIEN-ÊTRE<br />

DU ZINC ÉGALEMENT<br />

Cet ion est un oligo-élément, ou<br />

élément trace dans l’organisme,<br />

c’est-à-dire qu’il est présent en<br />

quantité très faible. Et pourtant,<br />

son rôle est essentiel ! Il joue<br />

un rôle-clé dans la synthèse de<br />

l’ADN, pour le renouvellement<br />

des cellules, la croissance, la<br />

coagulation du sang, le système<br />

immunitaire et pour notre humeur.<br />

Une carence en zinc provoque :<br />

rhumes à répétition, acné, retards<br />

de croissance, dépressions et<br />

diarrhées… Autant dire que l’on ne<br />

peut pas s’en passer !<br />

On en retrouve surtout dans les<br />

produits laitiers, les œufs, les<br />

légumes secs (lentille, fève, haricot<br />

blanc, etc), les graines, la viande,<br />

le poisson et les fruits de mer.<br />

Le risque de carence est donc<br />

majoré pour les végétariens et les<br />

végétaliens qui devront manger<br />

beaucoup de légumes secs, graines<br />

de courge, beurre de sésame,<br />

champignons shiitake…<br />

OMÉGA 3,<br />

CES PETITS TRÉSORS<br />

Ces bonnes graisses nous<br />

protègent des maladies cardiovasculaires<br />

et aident au bon<br />

fonctionnement du cerveau<br />

(lutte contre la dépression). Côté<br />

beauté, les bonnes graisses jouent<br />

également un rôle primordial au<br />

niveau de la peau.<br />

Notre alimentation est appauvrie<br />

en oméga 3 en raison de l’élevage<br />

intensif des animaux. Nous les<br />

diminuons également, pensant<br />

protéger notre ligne du gras.<br />

Erreur ! Un régime sans graisses<br />

provoque infections, peau terne,<br />

cheveux et ongles cassants. On<br />

mise donc sur les omégas 3 : huile<br />

de colza, poissons gras, avocat,<br />

oléagineux (noix, noisette, noix de<br />

cajou, amande), graines…<br />

N’OUBLIONS PAS L’EAU<br />

En hiver, nous avons moins chaud<br />

et moins soif certes mais notre<br />

corps à tout autant besoin d’eau.<br />

Sans que l’on s’en rende compte,<br />

celui-ci se déshydrate avec les<br />

changements de température,<br />

l’utilisation du chauffage, le fait<br />

que nous soyons plus couverts…<br />

Il faut donc continuer à boire<br />

beaucoup, 1,5 à 2 litres par jour.<br />

Une bonne hydratation permet<br />

un bon fonctionnement du corps<br />

dans sa globalité, une belle peau<br />

et moins d’infections comme le<br />

rhume ou la toux.<br />

On peut boire de l’eau bien sûr<br />

mais également du thé (vert de<br />

préférence pour les antioxydants),<br />

des tisanes (pensez aux infusions<br />

de thym et de miel qui repoussent<br />

les infections)…Et consommer des<br />

soupes (pour faire également le<br />

plein de fibres).<br />

Créé en 1929 par Hergé, le premier Tintin officiel n’a été<br />

connu du public qu’au milieu des années 70 en version<br />

noir et blanc.<br />

Colorisée, cette version divise les tintinophiles : les<br />

puristes crient au scandale et pourfendent cette version,<br />

les autres plus “ouverts” s’émerveillent de celle-ci et la<br />

considèrent comme un nouvel album inédit.<br />

Le héros, Tintin, accompagné dès la première image<br />

par Milou, part comme reporter pour la Russie et nous<br />

tient en haleine ...C’est la naissance d’un mythe pour un<br />

album qui deviendra, lui aussi, mythique...<br />

Cette version en couleur est équilibrée, dynamique et<br />

c’est avec un grand plaisir que l’on redécouvre ce Tintin<br />

qui reste un héros pour les 7 à 77 ans voire même un peu<br />

plus. À intégrer dans votre collection au plus vite !<br />

PEGGY DANS LES ROCHES<br />

Auteur : Marie-Ève Lacasse<br />

Editeur : Flammarion<br />

On ne le sait pas forcément mais Françoise Sagan<br />

qui fut mariée deux fois, a connu un véritable<br />

amour qui dura presque 20 ans avec Peggy Roche,<br />

mannequin, styliste et rédactrice de mode. Elles se<br />

croisent en 1955, Françoise Sagan, jeune «charmant<br />

petit monstre» comme se plaît à le dire Mauriac<br />

vient de connaître la consécration avec Bonjour<br />

Tristesse... Mais c’est dans les années 70 qu’elles vont<br />

véritablement se rencontrer et tomber amoureuses<br />

l’une de l’autre.Véritable pilier affectif pour l’infernale<br />

Sagan, l’élégante Peggy gouvernera sa vie quotidienne<br />

mais tentera aussi de l’aider à gérer ses émotions et<br />

ses excès.<br />

Avec un style vif, précis, c’est une forme de biographie<br />

romancée qui nous est présentée. Nous entrons avec<br />

l’auteur dans le cercle intime de Sagan mais c’est<br />

aussi toute une époque qui est racontée. À découvrir<br />

et à associer à la lecture ou relecture des oeuvres de<br />

Françoise Sagan.<br />

DANS LA FORÊT<br />

Auteur : Jean Hegland<br />

Editeur : Gallmeister<br />

Californie du nord, deux soeurs de 17 et 18 ans vivent<br />

seules dans la maison familiale, au coeur de la forêt<br />

que le père avait achetée pour y installer sa famille et<br />

pour vivre au plus près de la nature en choisissant un<br />

mode de vie alternatif... Les parents sont morts, plus<br />

d’électricité, plus d’essence ... crises, virus, rumeurs…,<br />

une situation cataclysmique les immobilisent. Elles<br />

doivent apprendre à économiser, à se battre et à faire<br />

des choix essentiels pour leur survie.<br />

Sorti en 1996, ce roman d’anticipation est un véritable<br />

choc pour cette rentrée de janvier 2017. Nous sommes<br />

poussés à suivre le destin de ces deux jeunes filles.<br />

Avec une puissance rare, c’est une lecture tout à fait<br />

singulière et il faut souligner une fois encore l’excellent<br />

travail de traduction. À ne pas rater !


CONTINUEZ VOTRE LECTURE AVEC LE <strong>MAG</strong>AZINE<br />

AUTREFOIS (page suivante)


N°26 • Février 2017 • offert<br />

1892<br />

LES PRIMES<br />

D’ARRESTATION<br />

DE LA GENDARMERIE<br />

Édition 1 - Le Lyonnais


POUR NOUS CONTACTER<br />

Courriel<br />

contact@les-editions-thiate.fr<br />

Adresse<br />

Les Éditions Thiat(e)<br />

Parc d’activités Axone<br />

Croix Bayard<br />

69930 Saint-Clément-les-Places<br />

Téléphone : 0970 405 805


Chronique des campagnes<br />

SOCIEU ou SOUCIEU<br />

L’almanach 1760<br />

Note de la rédaction :<br />

La retranscription de ce texte est originale.<br />

Elle est écrite en “Français classique”<br />

utilisé entre la renaissance et le XVIII e siècle.<br />

Ce “Français classique” donnera naissance<br />

au “Français moderne” parlé depuis le XIX e<br />

siècle jusqu’à nos jours.<br />

L’édition de l’almanach de Lyon, de 1760,<br />

offre la description des villes, bourgs,<br />

villages, seigneuries, fiefs, rivières et<br />

montagnes des provinces du lyonnais, du<br />

forez et du beaujolais. Voici ce que l’on<br />

peut trouver pour la commune de Soucieu.<br />

La graphie de ce texte est fidèle à<br />

l’originale.<br />

GOUVERNEMENT DE LYON<br />

Ce qui forme le gouvernement de Lyon,<br />

l’un des douze grands Gouvernemens (1)<br />

de France, étoit (2) autrefois habité par les<br />

Ségufiens (3) , peuples célèbres dans les<br />

Gaules, auxquels les Romains laiffèrent<br />

leur liberté, même après les avoir vaincus ;<br />

Segufiani Liberi (4) . Cette contrée qui fe<br />

diftinguoit alors par fon amour pour une<br />

prérogative toujours chère à l’humanité,<br />

mérite peut-être aujourd’hui encore plus<br />

d’éloges par fon attachement à fes maîtres.<br />

À la tenue des Etats du Royaume en 1614 (5) ,<br />

le Gouvernement de Lyon comprenoit<br />

l’Auvergne, le Bourbonnois & une partie du<br />

Nivernois.<br />

Il comprend aujourd’hui feulement le<br />

Lyonnois, le Forez et le Beaujolois. Son<br />

étendue eft de vingt-cinq lieues (6) du midi au<br />

nord, & de feize lieues de l’orient à l’occident.<br />

Il eft confiné au nord par le Bourbonnois &<br />

la Bourgogne, à l’occident par l’Auvergne,<br />

au midi par le Vivarais & le Velay, & à l’orient<br />

par le Dauphiné, la Breffe et la Dombes. Le<br />

Rhône fépare le Lyonnois du Dauphiné ; & de<br />

l’autre côté de ce fleuve, la feule Paroiffe de<br />

la Guillotière eft du Gouvernement de Lyon.<br />

PROVINCE DE LYONNOIS<br />

Le Lyonnois eft la première Province du<br />

Gouvernement. Il eft borné au nord par le<br />

Beaujolois ; à l’occident & au midi, par le<br />

Forez ; & à l’orient par le Dauphiné, la Breffe,<br />

le Franc-Lyonnois & la Dombes. Son étendue<br />

du midi au nord, c’eft-à-dire, depuis St.<br />

Chaumond (7) jufqu’à la ville d’Oingt, eft de<br />

plus de dix lieues ; et de l’orient à l’occident,<br />

depuis Lyon jufqu’à la Bourdelière (8) fur le<br />

chemin de Feurs, d’environ fix lieues. Ses<br />

principales Villes font Lyon, St. Chaumond,<br />

Anfe, Condrieu, Charlieu, S. Symphorien-le-<br />

Château (9) & Tarare. Le climat y eft tempéré &<br />

la terre affez fertile.<br />

SOCIEU ou SOUCIEU village, paroiffe &<br />

feigneurie dans le Lyonnois, diocèfe de Lyon,<br />

archiprêtré de Mornand, élection de Lyon.<br />

Ce village eft fitué à une lieue de Taluyers, &<br />

trois de Lyon. Il y a une carrière d’une pierre<br />

d’abord un peu molle (10) , mais qui s’endurcit<br />

extrêmement dès qu’elle eft expofée à l’air.<br />

L’églife eft fous le vocable de faint Julien. MM.<br />

les comtes de Lyon nomment à la cure.<br />

(11)<br />

curé, M. Cabuchat.<br />

La feigneurie de Soucieu dépend du comté de<br />

Lyon.<br />

SEIGNEUR MANSIONNAIRE, M. le comte…<br />

Juge, M. Proft de Royer, avocat, 0 Myon.<br />

Châtelain, M. Rambaud, notaire à Saint-<br />

Laurent-d’Agny.<br />

Procureur fifcal, M. Balay, notaire à Orliennas.<br />

Greffier, M. Rambaud, le neuveu, notaire.<br />

POUR ALLER PLUS LOIN :<br />

(1)<br />

Gouvernement et gouvernemens, le pluriel<br />

d’un certain nombre de mots avec une<br />

terminaison en “ent” se voit ôter la lettre “t”,<br />

d’où cette orthographe.<br />

(2)<br />

Il faut lire “était” en français moderne.<br />

(3)<br />

Tous les “s” du texte prennent la forme du “f”,<br />

il faut donc lire les Ségusiens, peuple celte de<br />

notre région. La capitale des Ségusiens était<br />

Feurs.<br />

(4)<br />

Segufiani Liberi : le peuple libre<br />

(5)<br />

27 octobre 1614 : ouverture des États-<br />

Généraux de Paris, qui marquent l’échec<br />

définitif de la représentation nationale<br />

auprès de la monarchie. Aux États-Généraux,<br />

le président du bailliage d’Auvergne, Jean<br />

Savaron, mandaté par le Tiers État, décrit en<br />

présence du jeune roi la misère des ruraux de<br />

sa région.<br />

(6)<br />

Lieue : La lieue (de Paris) ou nouvelle lieue,<br />

était l’unité de mesure entre 1674 et 1793.<br />

Elle correspond à 3,898 kilomètres soit dans<br />

le texte : 97,45 kilomètres.<br />

(7)<br />

Saint-Chaumond, Saint-Chamond actuellement,<br />

dans la Loire. La ville de Saint-Chamond<br />

doit son nom à un évêque de Lyon<br />

(Saint Ennemond) et à une évolution de son<br />

nom mais pas de Saint-Chaumond, il doit<br />

donc s’agir d’une erreur typographique.<br />

(8)<br />

La Bourdelière, lieu-dit de Saint-Laurent-de-<br />

Chamousset.<br />

(9)<br />

Saint-Symphorien-le-Château, ancien<br />

nom de Saint-Symphorien-sur-Coise.<br />

(10)<br />

Certainement du calcaire, de la pierre à<br />

chaux.<br />

(11)<br />

Définition des titres honorifiques :<br />

Abbé Commendataire : Séculier<br />

dont le bénéfice a été donné par le<br />

roi pour une abbaye régulière avec<br />

permission de disposer des fonds.<br />

Juge : Le juge seigneurial est d’abord le<br />

représentant officiel du seigneur et préside,<br />

à ce titre, toutes les réunions d’habitants.<br />

Comme officier judiciaire, il est juge unique,<br />

chargé, par conséquent, de juger mais aussi<br />

d’instruire les affaires : il rend des sentences<br />

et des ordonnances, préside aux enquêtes<br />

civiles et criminelles, aux conseils de famille<br />

et édicte même des règlements de police ;<br />

Procureur fiscal : Dans une seigneurie, le<br />

propriétaire noble confie son administration<br />

à un intendant qui est en charge des recettes,<br />

des dépenses et de la comptabilité. Ce rôle<br />

est souvent dévolu au procureur fiscal,<br />

l’équivalent du percepteur de nos jours ;<br />

Greffier : Il est à la fois le secrétaire et<br />

l’archiviste de la justice seigneuriale. Il<br />

rédige les jugements, il les expédie aux<br />

parties, il dresse le procès-verbal des<br />

interrogatoires, il procède aux inventaires<br />

et aux ventes des biens mobiliers, à la<br />

poursuite des successions vacantes.<br />

Lieutenant : Il est le responsable du<br />

maintien de l’ordre dans une ville.<br />

Source : Description du Gouvernement de Lyon (Extraite<br />

de l’Almanach de Lyon de 1760) [Attribuée à Lemoine,<br />

archiviste du Chapître de Lyon, par M. Péricaud ainé].<br />

Bibliothèque municipale de Lyon - Cote 45266<br />

Brignais<br />

Mercredi 23 octobre 1850<br />

Accident<br />

Dimanche un accident regrettable a eu lieu<br />

à Brignais, dans la fabrique de tuiles de M.<br />

Billant. Un amas considérable de terre s’est<br />

affaissé sur huit ouvriers qui travaillaient<br />

dans une espèce de souterrain. Sept ont été<br />

assez heureux pour se garer du danger ; le<br />

huitième, moins agile, a été écrasé ; il laisse<br />

quatre enfants en bas âge, dont la mère est<br />

percluse d’un bras.<br />

Saint-Symphorien-le-Château<br />

Lundi 21 octobre 1850<br />

Démantelement<br />

Des malfaiteurs exploitaient depuis quelque<br />

temps, avec une audace inouïe, les cantons<br />

de Saint-Symphorien-le-Château, etc.<br />

(Rhône), et se livraient à des vols et à des<br />

déprédations dont les habitants de ces<br />

localités se plaignaient vivement sans avoir<br />

réussi jusqu’à présent à mettre la force armée<br />

sur leurs traces.<br />

Cette exploitation en grand vient<br />

heureusement d’avoir un terme.<br />

Le brigadier de gendarmerie Duplat, dont<br />

l’activité et les services sont fort appréciés<br />

dans les cantons de Saint-Symphorien et de<br />

Mornant, a réussi à s’emparer de quatre de<br />

ces malfaiteurs. Trois d’entre eux ont d’abord<br />

été arrêtés près de Sainte-Catherine, par les<br />

soins des gendarmes Eder et Picaud, envoyés<br />

en reconnaissance par le brigadier.<br />

Ces trois individus étaient porteurs d’un<br />

pistolet et d’une flasque de poudre ; une<br />

femme porteuse d’un panier contenant une<br />

lanterne sourde, des allumettes chimiques et<br />

de quelques morceaux d’étoffes qui ont été<br />

reconnus par les soeurs de Saint-Charles de<br />

Saint-Didier-sous-Riverie pour leur avoir été<br />

volés, a été également mise à la disposition<br />

de la justice. Tout donne à penser que cette<br />

femme n’était point restée étrangère aux<br />

vols commis dans les cantons de Saint-<br />

Symphorien et de Mornant, et qu’elle était<br />

la complice des trois malfaiteurs arrêtés par<br />

Eder et Picaud.<br />

06 Autrefois n°26 • Février 2017


Chronique des campagnes<br />

Chaussan est le berceau de la famille de Bellièvre. Anoblis par l’échevinage, les<br />

Bellièvre fournirent plusieurs conseillers aux parlements de Paris et de Grenoble.<br />

Deux archevêques de ce nom, Albert et Claude, occupèrent le siège de Lyon.<br />

Pompone de Bellièvre, surintendant des finances sous Henri III, fut chargé<br />

d’obtenir d’Elisabeth la mise en liberté de Marie Stuart. Il échoua, mais fut plus<br />

heureux dans les négociations relatives au traité de Verdun (1598), dont il est un<br />

des signataires.<br />

Henri IV, en récompense de ses services, le nomma chancelier de France et<br />

président du conseil. Ce prénom de Pompone, pour être porté par un si haut<br />

personnage, a des allures un peu fantaisistes. Un jour, qu’il tenait un enfant sur<br />

les fonts, le curé demande au parrain quel nom il donnait à son filleul. “Pompone,<br />

répondit le chancelier. - Ah ! Monsieur, répartit le curé, ce n’est pas une cloche que<br />

nous baptisons; c’est un enfant.”<br />

Chaussan doit une aisance relative à la fertilité du pays. Abrité du nord et<br />

légèrement incliné au midi, le sol se prête à merveille à la culture des fruits. Des<br />

prairies occupent les parties basses où courent quantité de ruisseaux, affluents<br />

du Mornantais.<br />

(Source : Aux environs de Lyon • Monsieur Josse • Librairie Dizain et Richard • 1892 • Cote<br />

6900 ZO BLE • Bibliothèque de Lyon Part-Dieu)<br />

AUX ENVIRONS DE LYON<br />

1892<br />

CHAUSSAN<br />

LE MASSIF DE RIVERIE<br />

La chaîne des hauteurs qui ceint, au couchant, la campagne lyonnaise, se<br />

partage en deux rameaux : celui de Riverie et celui de l’Yzeron ou de Saint-<br />

Bonnet. Les dépressions formées par le lit de la Coise, sur le versant de la<br />

Loire, et par le Garon, sur le versant du Rhône, marquent la séparation des<br />

deux chaînons.<br />

Le tronçon de Riverie, dont le signal de Saint-André-la-Côte, à une altitude<br />

de neuf cent trente-sept mètres, accuse le point culminant, est le moins<br />

connu du citadin. L’ouverture du chemin de fer de Mornant a cependant créé<br />

des facilités pour l’explorateur, et partout, de superbes routes sillonnent<br />

la montagne. Les vélocipédistes même affrontent la plupart des rampes à<br />

pente très douce qui escaladent ces hautes régions, placées aux confins des<br />

deux bassins du Rhône et de la Loire.<br />

De Mornant, le regard embrasse le massif. Si vous êtes un peu familier avec<br />

les lieux, vous distinguez ou devinez les principaux villages, plantés de ci et<br />

de là, dans les plis ou sur les crêtes : Saint-Sorlin, Chaussan, Saint-André-la-<br />

Côte, Saint-Martin-en-Haut, Riverie. Il est des heures où les reliefs se teintent<br />

d’un bleu sombre, que ponctuent de blanc les hameaux et les fermes isolées.<br />

Saint-Sorlin, de fondation très anciennes, n’a rien qui retiennent les visiteurs.<br />

A peine y trouve-t-on à signaler le choeur de l’église, du XVIe siècle. Sorlin est,<br />

dans nos pays, la forme populaire de Saturnin, nom de l’apôtre de Toulouse.<br />

Mais il y a une affinité entre ce nom et Saturne, et cela fait penser à quelque<br />

vieux culte primitif, auquel s’est substituée une dulie chrétienne.<br />

Cette substitution est franchement accusée à Chaussan, autrefois Saint-<br />

Jean-de-Chaussan. À l’intérieur de l’église, existe une source - probablement<br />

vénérée depuis l’époque druidique - dont l’eau est réputée pour rendre<br />

l’ouïe aux sourds. On la puise, en soulevant une plaque de fer, de huit à dix<br />

pouces de diamètre, incrustée au milieu de la dalle qui se trouve devant la<br />

grille du choeur.<br />

Les sources à vertus curatives étaient presque toujours consacrées, chez les<br />

Gaulois, au dieu Borvo, assimilé à Apollon par les Romains. Or, le Précurseur,<br />

dont la fête se célèbre au solstice d’été, a souvent remplacé les divinités<br />

solaires, et, de plus, son rôle de baptiseur l’appelait au patronage des eaux<br />

et des fontaines.<br />

Un assez bon tableau de l’Ecole française, bien supérieur à ce qu’on<br />

est exposé à rencontrer dans nos églises de campagnes, représente la<br />

décollation du saint patron. Mais je défie bien le bourreau, avec l’épée qu’il<br />

a choisie, la façon dont il la tient, et la posture qu’il fait prendre à saint Jean<br />

dont la chevelure couvre le cou, d’arriver à lui trancher la tête.<br />

Ce bourg de Chaussan, entièrement ouvert, semblait gardé des déprédations,<br />

par sa situation, à l’écart des grandes routes, enfoui autrefois dans les<br />

châtaigneraies. Lors de l’invasion des Tard-Venus, en 1362, les habitants<br />

s’enfermèrent dans l’église ; mais ils furent forcés par les aventuriers et<br />

massacrés sans merci.<br />

10 Autrefois n°26 • Février 2017


Chronique de Lyon<br />

Réflexion<br />

Lundi 7 octobre 1850<br />

Les ouvriers<br />

Jamais on n’a montré aux ouvriers autant de zèle et autant d’amour que depuis la révolution de février ; jamais leur cause n’a été plus<br />

longuement plaidée, leurs intérêts plus pompeusement invoqués ; jamais aussi procès n’a autant rapporté aux avocats. Parler des<br />

ouvriers et se faire leur organe, cela conduisait à tout, même au Luxembourg ; c’était le moyen le plus sûr d’acquérir de la popularité,<br />

des honneurs et des places ; il y a même beaucoup de représentants, fort nuls d’ailleurs, qui ont dû leur nomination à l’habileté qu’ils<br />

mettaient à traiter ce sujet inépuisable. Cela a profité à tout le monde, sauf aux ouvriers ; leur position, en effet, n’a pas changé : ils sont<br />

restés avec les mêmes misères, avec la même organisation, et à part quelques améliorations partielles, on n’a rien fait pour eux. Cela<br />

tient aux incertitudes politiques, qui rendent le gouvernement impuissant et la société stérile, en faisant du premier un rouage affaibli<br />

et de l’autre un édifice menacé ; cela tient aussi aux flatteries dont on a enivré les ouvriers, aux espérances dont on les a bercés ; on leur<br />

a tant et si bien montré l’impossible que tout le monde lui court après, et qu’on néglige le possible, le réalisable, vers lequel il n’y a, pour<br />

ainsi dire, qu’à étendre la main ; cela tient enfin à ce que la plupart de ceux qui ont traité les questions ouvrières s’en sont occupés non<br />

pas comme d’études sérieuses d’où le bien pouvait sortir, mais comme d’immenses réclames à leur avantage exclusif. Ils travaillaient<br />

pour eux-mêmes, le mot d’ouvriers n’était là que comme une annonce attrayante à la porte d’une mauvaise boutique.<br />

Avant de songer aux mesures dont l’application pourrait amener un changement dans le sort des ouvriers, il est bien de diviser les<br />

travailleurs en deux catégories distinctes. En les confondant et en les soumettant aux mêmes réformes, aux mêmes règlements, on<br />

commettrait une grave erreur.<br />

Il y a d’abord les ouvriers des fabriques et des manufactures, les tisseurs de soie à Lyon, les tisseurs de coton à Rouen et Mulhouse, etc.<br />

Il y a encore, dans cette même catégorie, certains ouvriers spéciaux : les mineurs à St-Etienne, Blanzy, Anzin, etc. ; les fondeurs à Alais,<br />

Lavoulte, le Creuzot, etc. L’existence de ces divers ouvriers, leurs salaires, leurs chômages, leurs caisses de secours et de retraite mêmes,<br />

sont avant tout des affaires commerciales et industrielles. Il y a certainement des institutions à refondre et d’autres à créer ; il y a des<br />

lacunes à combler et des abus à faire disparaître. Mais avant tout il y a notre industrie à activer et notre commerce à étendre. Vainement<br />

on ferait des règlements sur le travail et sur le prix de la journée ; vainement on déterminerait des conditions spéciales pour l’admission<br />

des apprentis, pour les droits de l’ouvrier, pour les obligations des patrons, on n’arriverait à rien si les commandes manquaient. Pour tous<br />

ces ouvriers, le point essentiel n’est point tant dans la production, il est dans l’écoulement. Ils ont d’ailleurs leurs habitudes particulières,<br />

leurs besoins spéciaux ; il n’y a pas jusqu’à leur genre de vie qui, partout varié, n’exerce partout une influence différente sur eux et sur<br />

leurs familles. On n’a pas songé à tout cela ; on a mis les ouvriers en avant comme une merveilleuse amorce. Le parti socialiste a si bien<br />

menti, si bien flatté, il a tant promis surtout, qu’il a presque le monopole de la question ouvrière. Quant aux résultats, c’est lui qui leur a<br />

fait le plus de mal, moralement et matériellement.<br />

A côté des ouvriers de l’industrie, mais en dehors d’eux et dans une position tout-à-fait dissemblable, viennent se placer les ouvriers des<br />

différents corps d’état, serruriers, charpentiers, menuisiers, etc., etc. La plus grande différence entre eux et leurs frères de l’industrie, c’est<br />

que ces derniers restent le plus souvent ouvriers toute leur vie, tandis que les autres, une fois leur tour de France achevé, s’établissent<br />

pour la plupart, travaillent à leur compte et deviennent maîtres. Ils possèdent, en général, un petit patrimoine ; s’ils viennent dans les<br />

villes pour faire l’apprentissage de l’état qu’ils ont choisi, c’est avec l’intention de rentrer un jour au pays natal, auprès de leur famille.<br />

Cette pierre d’attente posée quelque part, ce projet de stabilité, cette espérance de retour au toit paternel, tout cela donne à l’ouvrier des<br />

corps d’états des habitudes moins remuantes. Il cède moins facilement aux séductions politiques, et s’il prend part aux barricades, s’il<br />

coopère aux révolutions, c’est qu’il est brave, que le danger l’attire, que la poudre l’enivre, et qu’il se bat pour se battre, le plus souvent<br />

sans savoir pourquoi et surtout pour qui.<br />

On reconnaîtra, dans les deux classifications que nous venons d’établir, des besoins et des intérêts essentiellement divers. Ce sont donc,<br />

par conséquent, des mesures d’une nature bien différente qui doivent être prises pour les uns ou les autres de ces ouvriers.<br />

Aux premiers, à ceux de l’industrie, des institutions locales, des contrats d’apprentissage sérieux, des livrets sévèrement tenus, des<br />

salaires en harmonie avec les dépenses du producteur, et le prix du produit, puis des caisses de secours et de prévoyance affectées à<br />

chaque cité industrielle, à chaque ville manufacturière.<br />

Aux seconds, la réforme du compagnonnage en le perfectionnant, des règlements généraux, des secours mutuels, et les livrets soumis à<br />

des formalités tutélaires pour la société, mais pourvus de droits bienfaisants pour l’ouvrier.<br />

Telles sont non pas les réformes à accomplir, mais tel est l’ordre dans lequel nous croyons qu’elles doivent être conçues. Sous le terme<br />

collectif d’ouvrier, dont abusent les révolutionnaires, il y a mille intérêts, mille organisations et, par suite, mille moyens à employer pour<br />

arriver au mieux. L’erreur est dans la confusion des ouvriers en une masse identique ; la vérité est dans leur division infinie en petits<br />

groupes de nuances opposées. Que les améliorations ouvrières soient recherchées au point de vue que nous nous bornons à indiquer<br />

aujourd’hui, et on les trouvera faciles, fécondes et surtout immédiatement réalisables.<br />

Chronique de Lyon<br />

Autrefois n°26 • Février 2017<br />

11


EN COUVERTURE<br />

1892<br />

LES PRIMES D’ARRESTATION DE LA GENDARMERIE<br />

JOURNAL DE LA GENDARMERIE<br />

Du 21 janvier au 1er février<br />

LES PRIMES D’ARRESTATION<br />

Par suite de la jurisprudence suivie depuis plusieurs<br />

année par la chancellerie, les gendarmes<br />

se trouvaient dans le plus grand embarras pour<br />

faire constater leurs droits à la prime quand,<br />

après avoir recherché un délinquant, ils le<br />

trouvaient à son domicile, ou encore le rencontraient<br />

dans la rue.<br />

Ce nouveau mode de procéder, qui semblait<br />

n’avoir eu d’autre but que de diminuer dans de<br />

notables proportions les frais de justice criminelle,<br />

avait singulièrement élargi et même dénaturé<br />

le sens de l’article 77 § 4 du décret du 18<br />

juin 1811, d’après lequel le droit de capture est<br />

dévolu aux agents qui ont découvert, hors de la<br />

présence des huissiers, les prévenus, accusés ou<br />

condamnés et les ont conduits devant le magistrat<br />

compétent.<br />

Nous avons fait connaître, dans un précédent<br />

numéro du Journal de la gendarmerie, qu’à la<br />

suite d’une arrestation opérée par deux gendarmes<br />

appartenant à une compagnie de l’Est,<br />

les rédacteurs s’étant bornés à faire connaître<br />

dans le procès-verbal établi qu’ils s’étaient rendus<br />

d’abord au domicile indiqué dans le mandat<br />

de justice dont ils étaient porteurs, et qu’ils<br />

avaient ensuite arrêté celui qui en faisait l’objet<br />

dans la rue, où ils l’avaient rencontré, le parquet<br />

de la Cour auquel le mémoire fut soumis avait<br />

déclaré qu’une arrestation faite dans ces conditions<br />

n’était qu’une simple arrestation rentrant<br />

dans le service ordinaire de la gendarmerie,et<br />

ne donnant par conséquent pas lieu à la prime.<br />

M. le ministre de la guerre, après avoir examiné<br />

la réclamation qui lui fut adressée par le conseil<br />

d’administration, fit connaître, par une lettre<br />

datée du 27 novembre 1890, que les capteurs<br />

n’ayant pas eu à découvrir le délinquant, mais<br />

seulement à l’arrêter, ne pouvaient prétendre à<br />

la prime.<br />

L’article 65 de l’instruction sur les inspections<br />

générales de gendarmerie de 1891 invita les<br />

chefs de légion à rappeler aux conseils que le fait<br />

d’arrêter un individu trouvé à son domicile, ou<br />

même rencontré dans la commune qu’il habite,<br />

ne constituait pas les recherches spéciales dans<br />

le sens donné à cette expression par la chancellerie,<br />

et n’ouvrait, par suite, aucun droit à la<br />

prime.<br />

Depuis cette époque, on semble avoir reconnu<br />

que l’interprétation donnée à l’article 77 du décret<br />

du 18 juin 1811 est erronée et que la prime<br />

d’arrestation doit être acquise aux gendarmes,<br />

s’ils ont effectué des recherches spéciales, alors<br />

même que l’arrestation aurait été opérée au domicile,<br />

et, à plus forte raison, dans la commune<br />

du condamné.<br />

C’est, du moins, ce qui résulte d’une circulaire<br />

du directeur général de la comptabilité publique,<br />

en date du 8 décembre 1891, dont nous<br />

extrayons ce qui concerne le droit à la prime en<br />

cas de capture exécutée en vertu de contrainte<br />

par corps.<br />

§ XVII de la circulaire. - “ En vertu de l’article 77<br />

du décret du 18 juin 1811, les primes relatives aux<br />

captures exécutées en vertu de mandements de<br />

12 Autrefois n°26 • Février 2017


Chronique de Lyon<br />

justice portant contrainte par corps ne sont acquises<br />

aux gendarmes qu’autant que les arrestations<br />

ont été faites à la suite de recherches spéciales,<br />

sans lesquelles le délinquant n’aurait pu<br />

être découvert, circonstance qui doit être relatée<br />

dans le procès-verbal. Contrairement à l’interprétation<br />

donnée à ces dispositions par les membres<br />

de certains conseils d’administration de compagnies<br />

de gendarmerie, interprétation d’après<br />

laquelle le fait d’arrêter un individu trouvé à son<br />

domicile, ou même rencontré dans la commune<br />

qu’il habite, ne constituerait pas les recherches<br />

spéciales dans le sens donné à cette expression<br />

par le décret, et n’ouvrirait, par suite, aucun droit<br />

à la prime, il convient de décider, avec la chancellerie<br />

(Lettre du 23 novembre 1891), que la prime<br />

est acquise aux gendarmes s’ils ont effectué<br />

des perquisitions ou recherches spéciales, alors<br />

même que l’arrestation aurait été opérée au domicile,<br />

et, à plus forte raison, dans la commune<br />

du condamné.”<br />

PRIMES POUR L’ARRESTATION<br />

DE PUPILLES ÉVADÉS<br />

DE L’ÉCOLE DE BRIGNAIS.<br />

Note ministérielle autorisant<br />

l’acceptation par la gendarmerie<br />

des primes en argent offertes<br />

par la Société lyonnaise<br />

pour le sauvetage de l’enfance,<br />

pour l’arrestation de ceux de<br />

ses pupilles qui se sont évadés.<br />

Paris, le 12 janvier 1892,<br />

Les chefs de légion de gendarmerie<br />

sont autorisés à accepter<br />

les primes en argent offertes<br />

au militaires de cette arme par<br />

la Société lyonnaise pour le<br />

sauvetage de l’enfance, pour<br />

l’arrestation de ceux de ses pupilles<br />

qui s’évadent de l’école<br />

d’apprentissage fondée par elle<br />

à Brignais. Le montant de ces<br />

primes est fixé à 10 francs par<br />

enfant arrêté.<br />

Le paiement a lieu sur la production<br />

d’une expédition<br />

du procès-verbal de capture<br />

adressée par le chef de légion<br />

intéressé au président de la Société<br />

à Lyon.<br />

Lyon<br />

Vendredi 18 octobre 1850<br />

Échanges houleux<br />

Des discussions ont lieu très-fréquemment entre<br />

les bateliers faisant le service des bacs à traille en<br />

amont et en aval de notre ville, et les personnes qui<br />

empruntent ce moyen de communication d’une<br />

rive à l’autre. Ces discussions ont habituellement<br />

pour cause le prix du passage qui, nous assure-ton,<br />

n’est pas toujours uniforme et varie suivant les<br />

circonstances.<br />

Dimanche dernier un débat très vif s’est élevé<br />

entre le batelier de Saint-Clair et un ouvrier,<br />

accompagné de sa femme et de ses enfants, le<br />

premier réclamant au second un prix plus élevé<br />

que d’habitude.<br />

Ce débat, malheureusement, ne s’est pas borné à<br />

un échange d’observations plus ou moins polies,<br />

il a dégénéré bientôt en une rixe dont les suites<br />

auraient pu avoir les plus fâcheuses conséquences<br />

sans l’intervention des spectateurs de cette scène.<br />

Nous ne saurions trop engager l’autorité à exiger<br />

des conducteurs de bac de tenir leurs tarifs à la<br />

disposition des passants, ou mieux de donner des<br />

ordres pour que ces tarifs restent constamment<br />

placardés contre les poteaux de la rive. De cette<br />

façon toute discussion deviendrait impossible, et<br />

nous n’aurions plus à nous rendre les organes des<br />

plaintes légitimes qui nous sont adressées à ce<br />

sujet.<br />

Lyon<br />

Vendredi 18 octobre 1850<br />

Morgue<br />

Depuis quelque temps, et sans que la plupart<br />

de nos concitoyens le sachent, une morgue a<br />

été établie dans notre ville, spécialement pour<br />

recueillir les cadavres des noyés que nos deux rives<br />

rejettent trop souvent sur leurs bords.<br />

Cette morgue est un bâtiment carré construit sur<br />

un bateau flottant et amarré à l’amont du pont<br />

suspendu établi en face du cours Napoléon, sur la<br />

rive droite.<br />

Lyon<br />

Vendredi 18 octobre 1850<br />

Voirie<br />

“Le conseil municipal de Lyon a été saisi d’un projet<br />

de réglementation d’entretien des quais de cette<br />

ville et a adopté les propositions qui lui ont été<br />

présentées à ce sujet par l’ingénieur en chef. Ces<br />

propositions, en ce qui concerne le Rhône, portent<br />

que l’état entretiendra à ses frais les quais depuis<br />

la barrière Saint-Clair jusqu’au pont Napoléon,<br />

formant les routes nationales 83 et 88, et du pont<br />

Napoléon jusqu’au pont de la Mulatière, formant<br />

la route nationale 88. La ville de Lyon aura à sa<br />

charge les trottoirs et les parties des quais servant<br />

de promenades.”<br />

En ce qui concerne la Saône (rive droite), l’état<br />

prendra à ses frais l’entretien des chaussées des<br />

quais depuis la barrière de Vaise jusqu’au pont<br />

Tilsitt. Le quai Fulchiron sera entretenu à frais<br />

communs. Les trottoirs à partir du pont Tilsitt<br />

seront entretenus par la ville.<br />

“Sur la rive gauche, les chaussées du quai depuis<br />

la barrière de Serin jusqu’au pont de la Feuillée,<br />

ainsi que les trottoirs extérieurs jusqu’au pont du<br />

Change y seront entretenus à frais communs. L’état<br />

entretiendra à ses frais le cours Rambaud, depuis<br />

le pont Napoléon jusqu’au pont de la Mulatière.<br />

Les trottoirs restent toujours à la charge de l’état.”<br />

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