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Le journal
de l’iebc
Printemps
2017
Livres, films, DVD, BD......... 2
Edito........................................................ 3
Question de choix.................. 4- 5
Explication de texte........... 6 - 7
Vécu................................................. 8 - 9
La Bible chez nous.................. 10 - 11
À méditer........................................ 12

Livres, films, DVD, BD...
LE REGNE DU VIVANT
« Un petit livre plein de fraicheur et de
dynamisme pour découvrir le message
essentiel de la Bible. A partager sans modération
avec les curieuses et les curieux
qui cherchent le fil rouge qui relie tous
les écrits de cette antique bibliothèque. »
Bernard Sauvagnat, bibliste
156 pages, 8 €
Disponible sur les libraires en lignes :
fnac.com amazon.fr
Livraison gratuite
Le Journal de l’IEBC
Édition francophone
Printemps 2017
IEBC
B.P. 100
F-77193 Dammarie-les-Lys
contact@iebc.org
Rue Victor Genot, 6
B–5001 Belgrade
19 Chemin des Pépinières
CH–1020 Renens
contact@iebc.ch
Directeur de publication
Karel Denteneer
Marie-José Pierre-Piquet : Belgique
Yolande Grezet : Suisse
Maquette et mise en page
Benjamin Senty
Imprimé en France
Maileva, filiale du groupe La Poste
Dépôt légal 1993, n°539
ISSN 0990-8188
Dépôt Bruxelles X
Prix du numéro : 1 Euro - 1.08 CHF
Tirage : 1550 exemplaires
« Cherchez d’abord le règne de Dieu et sa justice ».
Cette parole de Jésus est le point de départ de ce
livre. De la Genèse à l’Apocalypse, vous découvrirez
ce qu’implique concrètement le « Règne de Dieu ».
Ainsi, face aux réalités de notre quotidien, c’est tout
un chemin de vie qui nous est offert. Vous pourrez
ainsi comprendre, dans un langage accessible :
• Comment Dieu, en collaboration avec l’être humain,
désire faire régner la justice, la paix et l’amour
sur terre.
• Le sens de la vie, de la mort et de la résurrection
de Jésus-Christ.
• Le sens d’un christianisme renouvelé, enthousiasmant
et au service de l’humanité.
2

Edito
Noël, c’est bien...
Pâques, c’est mieux !
Si Noël est représenté par des
sapins, des guirlandes lumineuses
et une montagne de cadeaux en
tous genres, Pâques fait un peu
figure de parent pauvre avec ses
seuls œufs ou lapins en chocolat…
Il en va hélas de même au sens de la
représentation spirituelle : en effet, à
Noël, les crèches avec leurs figurines
quelque peu naïves rappellent au
moins que, derrière tout l’aspect
commercial, la fête de Noël commémore
la naissance de Jésus-Christ.
Et à Pâques ? Rien ! Que nenni ! Pas
l’ombre d’une évocation spirituelle.
Pas une image de la mort ou de la résurrection
de Jésus-Christ pour accompagner
les douceurs chocolatées.
Quel dommage. Car, à y réfléchir
quelque peu, Pâques est bien plus im-
portant dans la fondation du christianisme
que Noël. Qui aurait bien
pu accorder une attention particulière
à ce bébé né à Bethléem s’il
n’avait ensuite parcouru la Galilée et
la Judée, faisant toutes sortes de miracles
pour le bien du peuple et s’il
n’avait été ensuite crucifié en raison
essentiellement de la jalousie des
pouvoirs religieux de son temps ? Là
d’ailleurs, on aurait encore pu l’oublier
au fil du temps…
Mais voilà, Jésus de Nazareth, crucifié
le vendredi avant la fête de la
Pâque juive en l’an 31 de notre ère,
est ressuscité le dimanche suivant.
D’abord considérée comme incroyable,
même par les disciples du Christ,
cette résurrection a donné un premier
élan historique et pérenne au
christianisme.
Sans cette résurrection, attestée
même par ses premiers détracteurs
comme Saul de Tarse, le christianisme
n’aurait jamais vu le jour. Et,
ipso facto, Noël non plus !
Dès lors, il convient de fêter
Pâques en insistant sur sa
dimension spirituelle.
Gilbert Grezet
Pasteur en Suisse Romande
3 ;

Question de choix...
Dites, si c'était vrai… Ces paroles sont
celles d'une des premières chansons
de Jacques Brel. Elles se trouvaient
en dernière page du Journal précédent,
nous invitant à méditer notamment
sur la naissance de Jésus.
Aujourd'hui, l'historicité de Jésus
n'est plus remise en question.
Aucun historien sérieux ne nie
l'existence de cet homme né en Galilée...
et mort crucifié à Jérusalem,
sous le règne de Tibère, condamné
par le procurateur Ponce Pilate.
Que Jésus ait existé, nous n'en pouvons
plus douter ; mais qu'il soit ce
qu'il ait dit… !
Peut-être était-il un « faux Messie »
comme il y en eut d'autres avant lui,
imposteur veillant à accomplir les
très nombreuses prophéties messianiques
? Mais plusieurs de ces prophéties
sont impossibles à réaliser
par soi-même (par exemple le lieu ou
la date de sa propre naissance). La
probabilité que quelqu'un réalise seulement
huit de ces prophéties est de
1 sur 100.000.000.000.000.000 !
Peut-être était-il un malade mental ?
Mais aurait-il été jusqu'à se laisser assassiner
? Aurait-il réussi à convaincre
tant de disciples qui avaient bien
« les pieds sur terre » ? Ses disciples
auraient-ils été prêts à donner eux
aussi leur vie pour transmettre
le message ?
Ni menteur ni fou… il faut bien
admettre que Jésus était bien ce
qu'il disait :
Je suis la résurrection et la vie. / Je suis le
chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au
Père que par moi. (Jean 11.25 et 14.6)
Jésus a célébré la Pâque juive. En
hébreu, on emploie le mot Pessah, qui
4

… Et si c'était vrai ?
veut dire passage. Pour Jésus et son
peuple, cette grande fête annuelle
constitue en effet le souvenir vivant
d'une libération offerte par Dieu, la
libération d'un esclavage long et
douloureux en Égypte, et donc
le PASSAGE de la captivité à
la liberté.
Dans nos pays, nous célébrons les
Pâques chrétiennes. Nous l'écrivons
avec un « s » dont l'origine historique
est difficile à préciser. C'est
aussi la délivrance d'un esclavage :
l'esclavage de toutes les habitudes
qui font mal ou qui font du mal, de
toutes les servitudes qui nous enferment.
Et cette délivrance est
rendue possible par un PASSAGE
de la mort à la vie : la résurrection
de Jésus !
La résurrection garantit
la réalité
du message de
Jésus. Elle constitue
le centre de la
foi chrétienne.
La résurrection ! Une expérience
tellement forte pour les apôtres
qu'ils ont été transformés, au point
de devenir d'audacieux témoins :
Les apôtres rendaient avec beaucoup de
force témoignage de la résurrection du Seigneur
Jésus. / Jésus que Dieu a ressuscité
; nous en sommes tous témoins. / Dieu l’a
ressuscité, en le délivrant des liens de la
mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il
fût retenu par elle.
(Actes 4.33 puis 2.32 et 24)
La résurrection garantit la réalité du
message de Jésus. Difficile à admettre
et à comprendre, elle constitue
pourtant le centre de la foi chrétienne.
Ce surgissement d'une vie divine,
surnaturelle, donne à notre vie
une nouvelle dimension, une dimension
spirituelle d'éternité. Notre volonté
de rendre Dieu présent et
vivant dans notre existence actuelle
s'associe à une promesse divine :
cette relation établie dans la foi durera
toujours.
La volonté de mon Père, c’est que quiconque
voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle
; et je le ressusciterai au dernier jour.
(Jean 6.40)
Loué soit Dieu, le
Père de notre Seigneur
Jésus-Christ. Dans
son grand amour, il
nous a fait naître à
une vie nouvelle,
grâce à la résurrection
de Jésus-Christ d’entre
les morts, pour
nous donner une espérance
vivante.
(1 Pierre 1.3)
Marie-José Pierre-Piquet
Référente IEBC Belgique
5 ;

Explication de texte
Chacun des évangiles inclut un
récit de la résurrection, mais aucun de ces
récits ne décrit la résurrection elle-même. Ce
que nous savons de la résurrection vient des témoins
de la tombe vide et du Christ ressuscité plutôt que des
témoins de l’événement de la résurrection. La résurrection
de Jésus-Christ est le fondement de notre foi. Si la
résurrection est fausse, « nous sommes les plus à
plaindre de tous les hommes »
(1 Corinthiens 15.19).
Le tremblement de terre,
l’ange avec son vêtement blanc
comme la neige et le roulement de la pierre,
sont des symboles eschatologiques qui nous disent
que Dieu inaugure un nouvel âge. L’ange a « roulé la
pierre de devant l’ouverture et s’assit dessus » comme pour
dire, « Fait accompli ! ». La pierre devant la tombe était « un
petit caillou » comparé au « Rocher éternel » à l’intérieur.
La terre tremble (grec : seismos), mais les gardes tremblent aussi
(en grec la même racine que seismos). Jésus, qui est censé être
mort, est vivant. Les gardes, qui sont censés être vivant et
surveillant le corps de Jésus, deviennent comme
morts ! Ils s’étaient préparés à rencontrer les
disciples, mais pas un ange.
Matth
1 Après le sabbat, à l'aube du dima
Marie allèrent voir le tombeau.
2 Soudain, il y eut un grand tremble
gneur descendit du ciel, vint rouler
s'assit dessus. 3 Il avait l'aspect de
comme la neige. 4 Les gardes tr
comme morts,
5 mais l'ange prit la parole et dit aux
pas peur, car je sais que vous cherc
6 Il n'est pas ici, car il est ressuscité
Venez voir l'endroit où le Seigneur
ses disciples qu'il est ressuscité. Il
que vous le verrez. Voilà, je vous l'a
8 Elles s'éloignèrent rapidement d
grande joie, et elles coururent port
voici que Jésus vint à leur rencont
s'approchèrent, s'agrippèrent à ses
lui. 10 Alors Jésus leur dit: « N'ayez
de se rendre en Galilée : c'est là qu
Les femmes recevant l’ordre d’aller proclamer la
résurrection de Jésus à ses disciples sont ainsi les premières
évangélistes de la Bonne Nouvelle de la résurrection. Si Matthieu avait
l’intention de « fabriquer » une histoire crédible, Jésus serait apparu d’abord à
Pierre ou à un des autres apôtres. Mais Jésus nous surprend : les premières témoins
ainsi que les premières évangélistes étaient des femmes !
Avant sa crucifixion, Jésus disait à ses disciples « qu’après sa résurrection, il les précéderai
en Galilée » (26.32). Pour Matthieu, Galilée n’est pas seulement de la géographie,
mais de la théologie ! « Galilée des nations, des populations étrangères »
(4.15), c’est là où Jésus va confier sa Grande Commission à ses
disciples (28.16-20).
Nou
fois d
ter a
Jésus.
La
M
6

Matthieu 28.1-10
eu 28.1-10
nche, Marie de Magdala et l'autre
ent de terre, car un ange du Seila
pierre [de devant l'ouverture] et
l'éclair et son vêtement était blanc
emblèrent de peur et devinrent
La résurrection n’a pas lieu le
Sabbat (septième jour de la semaine) mais le dimanche
(le premier jour de la semaine). Jésus a donc
respecté le repos du Sabbat en reposant dans la tombe.
Le coucher du soleil annonce déjà la fin du Sabbat, et les femmes
se rendent à la tombe ; à l’aube du dimanche donc. Marie de Magdala
et Marie, la mère de Jacques et de Joseph ont été témoins de la
crucifixion et de l’enterrement (27.56, 61), et maintenant elles deviennent
témoins de la résurrection. Deutéronome 19.15 exige au
moins deux témoins dans un procès légal, et la pratique juive
admet seulement des hommes comme témoins. Pendant
son ministère, Jésus a rompu avec beaucoup de traditions
et ici, il rompt avec une autre.
femmes: « Quant à vous, n'ayez
hez Jésus, celui qui a été crucifié.
, comme il l'avait dit.
était couché 7 et allez vite dire à
vous précède en Galilée. C'est là
i dit. »
u tombeau, avec crainte et une
er la nouvelle aux disciples. 9 Et
e et dit: « Je vous salue. » Elles
pieds et se prosternèrent devant
pas peur ! Allez dire à mes frères
'ils me verront. »
Jésus les rencontrent et leur dit :
« Je vous salue », qui est une formule de salutation
qui veut aussi bien dire, « réjouissez-vous ».
s rencontrons ce même verbe grec chairo pour la première
ans la réaction des mages quand ils aperçurent l’étoile s’arrê-
-dessus la maison où se trouvaient Marie, Joseph et le petit
(« ils furent remplis d’une très grande joie » Matthieu 2.10).
oie est non seulement un élément clé dans l’évangile selon
atthieu (5.12 ; 13.20, 44 ; 18.13 ; 25.21, 23), mais elle est
une caractéristique du disciple de Jésus
(Philippiens 4.4).
L’ange roule la pierre de devant
l’ouverture, non pas pour faire sortir
Jésus, mais pour faire entrer les femmes. Ces
femmes étaient témoins à la mort de Jésus et à son enterrement.
Maintenant elles sont témoins du fait, que malgré les
meilleurs efforts de Rome, Jésus a disparu. Les anges assurent
aux femmes que Jésus a été ressuscité, comme il l’avait dit. La
Bonne Nouvelle est que la résurrection de Jésus est la garantie de
notre résurrection. L’apôtre Paul nous dit que Jésus est ainsi devenu
« les prémices de ceux qui sont morts » (1 Corinthiens 15.20).
L’ange invite les femmes à voir, non pas un Christ ressuscité, mais
une tombe vide. Il n’y a qu’une tombe dans l’histoire qui est
devenu célèbre parce qu’elle était vide, c’est la tombe du
Christ. Les quatre ordres de l’ange à l’égard des deux
femmes sont également une invitation pour nous
tous : « Venez », « voyez », « allez »
et « dites » !
7 ;

Vécu
Jean Flori : historien médiéviste,
auteur d'une centaine d'articles et
d'une vingtaine de livres traduits en
plusieurs langues, spécialiste incontournable
de la chevalerie et des
idéologies religieuses guerrières
(croisades, jihad…)
Votre signature électronique
indique historien
médiéviste...
D'où vous est venu
cet intérêt, sinon
cette passion, pour le
moyen âge ?
Quel éclairage aimeriez-vous
apporter
sur cette époque ?
J'ai toujours eu en moi la vocation de
l'enseignement d'abord, et plus tard de la
recherche. C'est en cours de licence en
Lettres et sciences humaines que s'est
précisée ma fascination pour le Moyen
Age, que l'on a trop longtemps dénigré
en en soulignant seulement la violence et
l'intolérance, défauts certes réels mais qui
existaient avant lui et
n'ont pas non plus
disparu après. Il faut
réhabiliter cette
période réellement
révolutionnaire et
fondatrice de valeurs
culturelles qui sont
encore aujourd'hui les
fondements de notre
civilisation occidentale.
En quoi cette vocation d'historien a-
t-elle influencé votre foi ?
Ce n'est pas une église, quelle qu'elle soit,
qui m'a jamais dicté ce que je devais
croire. Mon esprit d'historien m'a amené
à étudier les textes bibliques, source du
message de Jésus, pour y chercher les valeurs
chrétiennes fondamentales de paix,
tolérance, amour du prochain et surtout
pacifisme et refus de la violence. L'historien
voulait aussi vérifier si l'église était
restée fidèle à ce message originel…
Votre biographie
indique « directeur
de recherche au
CNRS » ...
Qu'est-ce que cela
a représenté pour
vous ?
Le Centre National
de la Recherche
Scientifique est un organisme
spécifique
français qui accueille les chercheurs considérés
comme méritant de se consacrer
avant tout à la recherche et à la publication
de ses résultats. Recruté par le CNRS, je
fus, jusqu'en 1991, détaché au Maroc à
l'Institut Universitaire Mohammed V pour
y étudier les rapports entre la chrétienté et
l'islamité au Moyen Age.
Je travaillai ensuite au Centre d'Études Supérieures
de Civilisation Médiévale
(CESCM) de Poitiers, jusqu'à ma retraite
obligatoire à 66 ans en 2001. J'en garde
dans l'ensemble un très bon souvenir.
En quoi votre foi a-t-elle influencé
votre vie professionnelle ?
Quel regard portez-vous sur les relations
chrétienté-islam aujourd'hui ?
Mes parents souhaitaient que je sois ingénieur.
Mais le stage de l'avant dernière
année m'a montré à quel point les rivalités
et luttes d'influences pouvaient conduire
les rivaux à mettre en péril la vie même
des ouvriers.
8

Nous avons rencontré... Jean FLORI
Ecœuré de cette atmosphère
permanente de
« panier de crabes », j'ai
vite compris que ce
n'était pas du tout ma
voie. Ma foi religieuse
se cherchait encore,
mais ses fondements
étaient déjà bien présents
: le refus de la
violence, le rejet de l'intolérance dogmatique,
le pacifisme actif, celui de Jésus et
des premiers chrétiens, rejetant tout
usage des armes, au prix de leur vie. Un
idéal vite abandonné en Occident par
l'Église, qui s'est accommodée de la violence
et de la guerre, allant jusqu'à persécuter
les « dissidents » et à prêcher la
croisade comme voie de salut, en 1095.
L'islam, pour sa part, n'a
jamais adopté cet idéal
de pacifisme puisque
son Prophète fut à la
fois chef religieux, chef
politique et chef de
guerre, affirmant que
les croyants morts au
combat contre les « infidèles
» obtiendraient le
paradis au titre de
« martyrs de la foi ».
C'est cette constatation qui, au
Maroc, en milieu musulman,
m'a poussé à étudier
les racines de cette acceptation
de la violence par le christianisme
occidental et par
l'islam, deux religions qui se
sont affrontées dès l'origine.
Je n'ai plus cessé de poursuivre
cette recherche qui a
inspiré presque tous mes livres
et articles.
La renaissance du djihad contemporain
n'a fait que renforcer et réorienter cette recherche.
Il apparait aujourd'hui que les
médiévistes sont mieux placés que les autres
chercheurs pour comprendre l'idéologie
qui sous-tend les djihadistes.
L'obéissance aveugle et obstinée en ce
que l'on croit être la volonté divine constitue
en effet une idéologie purement médiévale,
que le monde occidental
contemporain, à la recherche du confort,
du bien-être et de la tranquillité, ne comprend
plus.
Reste à savoir si
un Dieu véritable
peut approuver la
violence, le meurtre,
la torture, la perte
de tout sentiment
d'amour du prochain
! Pour moi, la
réponse ne peut-être
que NON.
Quel est VOTRE message à nos lecteurs,
amis de la Bible ?
Mon message ? Il est simple dans son
principe, difficile dans sa pratique : cherchez
à vivre personnellement une Religion
d'Amour, de Tolérance et de Paix.
Voilà un défi quotidien essentiel,
et je crois que vous avez su le relever.
Merci de nous avoir accordé
ce moment.
Propos reccueillis par
Marie-José Pierre-Piquet
9 ;

La Bible chez nous...
Musique:
1250 personnes pour
l'unique concert d'Acappella
en Europe
Source de l'article : evangeliques.info
L'unique concert du groupe Acappella
en Europe a rencontré un
vif succès le 25 mars à L'Auditorium
Stravinski. 1250 personnes
étaient présentes à Montreux
pour écouter ce septuor vocal et
leurs chants spirituels. Keith
Lancaster et ses acolytes ont fait
vibrer la salle par leurs prouesses
vocales étonnantes.
Ce concert, qui figurait au programme
culturel officiel de l'Auditorium,
a été organisé pour
marquer les trente années d'existence
de la Librairie La Clef de
Sol. Cette dernière avait organisé
des tournées du mythique groupe
vocal en Europe durant une décennie,
dès 1992.
L’Alliance biblique française
soutien un projet pour
l’intégration des migrants
Source de l'article : evangeliques.info
L’Alliance biblique française (ABF) a
annoncé dans un communiqué ouvrir
ses locaux au projet « Renaissance », en
partenariat avec l’association Eclat de
soi. Au programme : des ateliers pour
permettre aux migrants de mieux comprendre
le paysage culturel français.
Seront proposés différents thèmes
comme par exemple la découverte des
différentes religions présentes sur le sol
français, l’histoire de France, les relations
hommes-femmes, la laïcité. Ces
ateliers chercheront à sensibiliser les
migrants « aux différences culturelles
entre leur pays d’origine et la France ».
Dans son communiqué, l’ABF ex-
10

...et ailleurs
plique vouloir « donner l’occasion
aux réfugiés de comprendre les racines
et les croyances de la France
afin de faciliter leur nouveau départ
». Elle souligne qu’elle ne veut pas
materner les réfugiés, ni créer un climat
de « dépendance », mais plutôt
« être dans une dynamique
d’échanges et de partages ».
Olivier Giroud : « Il m’arrive
de prier en plein match »
Source de l'article : fr.aleteia.org
L'attaquant d'Arsenal témoigne à
nouveau de sa foi dans le journal
L'Équipe.
Alors que l’attaquant vient d’éliminer
le Luxembourg avec l’équipe de
France grâce à ses deux buts, Olivier
Giroud fait parler de lui tant pour
son exploit sportif que pour sa foi.
En juin dernier, dans une courte
vidéo réalisée par la Fédération Française
de Football à l’occasion de
l’Euro 2016, il s’exprimait déjà ouvertement
au sujet de sa foi : « Je passe
un petit moment avec Jésus, ça te met
le smile ».
Ce week-end, dans une interview au
journal L’Équipe, Olivier Giroud partage
sa manière de prier et l’origine de
son tatouage latin, issu des Psaumes,
qu’il porte sur le bras : « Je partage
chaque jour un échange avec Jésus, ça
me permet de bien entamer ma journée
» (…) « Il m’arrive de prier en
plein match. Parfois, tout ne va pas
comme tu voudrais, tu sollicites l’aide
de Jésus. Ça me fait du bien pour me
reconcentrer, me focaliser sur l’essentiel.
Lui parler me permet de faire
le vide. Ça ne dure que quelques
secondes, mais ça m’aide à évacuer
ma frustration ».
Et pour cause : le fameux tatouage
que porte le numéro 9 de l’équipe
de France n’est autre que cet extrait
du Psaume 22 : « Le Seigneur est
mon berger, je ne manque de rien ».
De quoi faire fructifier toutes les
défaites… Et remporter toutes
les victoires !
11 ;

À méditer...
Avec l’aimable autorisation de Guido Delameillieure
F A I T E S U N D O N !
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