Diversités magazine numéro 6

Diversités magazine le magazine de toutes les diversités Diversités magazine le magazine de toutes les diversités

diversités<br />

Magazine<br />

N°6 - septembre 2015


le débat<br />

L’école : un outil de<br />

démocratie ?<br />

4<br />

sommaire<br />

N°6 - Septembre 2015<br />

6<br />

Rosa Parks<br />

Le feuilleton<br />

Suggestions<br />

Lectures, films, musique<br />

8


10<br />

Culture<br />

gastronomie<br />

et recettes<br />

Espagne<br />

Focus<br />

Tempo Color Festival<br />

12<br />

13<br />

Figures<br />

emblématiques<br />

Benazir Bhutto<br />

& Grâce Dotou<br />

+<br />

7<br />

7<br />

14<br />

15<br />

La vidéo du mois<br />

la parole est à vous<br />

du côté du cripel<br />

Agenda


LE débat<br />

L’école : un outil de démocratie ?<br />

Qui a eu cette idée folle, un<br />

jour d’inventer l’école ?<br />

Contrairement à la croyance populaire,<br />

Charlemagne n’est pas l’inventeur<br />

de l’école.<br />

On trouve des références à un enseignement<br />

scolaire dès l’Egypte<br />

ancienne. Les romains et les grecs<br />

disposaient aussi de systèmes éducatifs,<br />

mais réservés aux enfants<br />

privilégiés.<br />

Le rôle de Charlemagne s’est cependant<br />

avéré fondamental puisque<br />

c’est lui qui a décidé que l’instruction<br />

serait accessible à tous,<br />

y compris les enfants des familles<br />

pauvres. A l’époque (le 8 e siècle),<br />

il s’agissait surtout d’apprendre la<br />

religion, la lecture et l’écriture. Pour<br />

les riches, comme pour les plus démunis.<br />

En effet, au Moyen-Age, l’église<br />

joue un rôle primordial dans l’éducation,<br />

qui va perdurer pendant<br />

un millénaire. Elle se sent investie<br />

du droit d’éduquer la jeunesse. Ce<br />

n’est qu’avec l’avancée des découvertes<br />

que l’on a commencé à enseigner<br />

d’autres matières, et puis,<br />

que l’école deviendra aussi laïque.<br />

L’obligation scolaire en Belgique<br />

Dans la lignée de Charlemagne et<br />

de sa vision de l’école comme un<br />

outil favorisant l’égalité, la Belgique<br />

a, dès sa naissance, considéré l’éducation<br />

comme un droit fondamental.<br />

L’article 24 de la Constitution<br />

belge le consacrera en instaurant<br />

une obligation scolaire sur tous les<br />

mineurs d’âge, dès l ‘année où ils<br />

atteindront l’âge de 6 ans, domiciliés<br />

ou résidant sur le territoire<br />

belge. (pour tous les détails de<br />

l’obligation scolaire, cliquez ici).<br />

Signalons qu’en Belgique, obligation<br />

scolaire ne veut pas dire obligation<br />

d’aller à l’école. En effet, les<br />

parents peuvent décider d’éduquer<br />

leurs enfants à la maison et les exa-<br />

mens peuvent être passés auprès<br />

d’un jury central.<br />

L’UNICEF insiste également sur le<br />

fait que l’école n’est pas seulement<br />

un devoir mais aussi un droit.<br />

Les caractéristiques du système<br />

éducatif belge<br />

Le système éducatif belge tel qu’il<br />

est actuellement conçu, résulte de<br />

la paix scolaire coulée dans une<br />

loi votée le 29 mai 1959, le Pacte<br />

scolaire. Cette loi définit quelques<br />

grands principes du système éducatif<br />

belge : la liberté de choix de<br />

l’éducation des enfants par les<br />

parents, la fin des tensions entre<br />

réseaux, la gratuité de l’enseignement<br />

obligatoire, quel que soit le<br />

réseau choisi.<br />

Avant ce « pacte » il existait beaucoup<br />

de tensions entre les écoles<br />

dépendant de l’état ou des communes<br />

(appelé « réseau officiel) »,<br />

et celles relevant d’un organisme<br />

de droit privé souvent catholique<br />

(repris sous le nom « réseau libre »).<br />

Les partis politiques discutaient<br />

beaucoup sur le montant des subventions<br />

à accorder aux uns et aux<br />

autres et diverses manifestations<br />

ont eu lieu. Un troisième réseau<br />

existe également : le réseau privé.<br />

Il n’est pas très développé en Belgique.<br />

Il ne reçoit aucun subsides<br />

de l’Etat et n’est pas soumis à la<br />

gratuité. Pour un schéma de l’organisation<br />

de l’enseignement général<br />

en Belgique, cliquez ici<br />

Quels éléments de démocratie ?<br />

La liberté de choix (les parents<br />

peuvent placer leurs enfants<br />

dans l’école de leur choix et pas<br />

en fonction de critères géographiques,<br />

comme aux Etats-Unis,<br />

par exemple) et la gratuité (l’école<br />

ne peut exiger de paiement pour<br />

ses services), associée à l’obligation<br />

scolaire se révèlent être des<br />

éléments fondamentaux d’une<br />

école démocratique. Le concept de<br />

neutralité de l’enseignement également,<br />

puisqu’il tend à favoriser un<br />

esprit de tolérance, le respect des<br />

libertés, des droits fondamentaux<br />

et des conceptions philosophiques,<br />

idéologiques ou religieuses variées.<br />

Par ailleurs, il existe aussi un enseignement<br />

de promotion sociale qui<br />

intervient aussi dans le cadre de la<br />

formation personnelle et professionnelle<br />

continue.<br />

Le débat


Quelques chiffres sur<br />

l’enseignement en<br />

Fédération Wallonie-<br />

Bruxelles (FWB)<br />

L’école c’est 130 000 acteurs de<br />

l’éducation et plus d’un million<br />

d’élèves et étudiants en FWB.<br />

Selon les indicateurs de l’enseignement,<br />

la Fédération Wallonie-Bruxelles<br />

a consacré en<br />

2013 7,2 milliards € à son système<br />

éducatif. La dépense intérieure<br />

d’enseignement francophone<br />

atteint 9,9 milliards €,<br />

soit 6,7 % du PIB francophone.<br />

Un élève scolarisé depuis le maternel<br />

jusqu’à la fin du secondaire<br />

sans redoublement coûte<br />

aux autorités 79 031 €. S’il va<br />

jusqu’au Master universitaire,<br />

son parcours coûte 118 190 €<br />

(chiffres 2012-2013).<br />

Pour des élèves avec des besoins<br />

éducatifs spécifiques (troubles des<br />

apprentissages ou du comportement,<br />

déficiences visuelles, auditives<br />

ou physiques, retard mental,<br />

maladie ou convalescence), l’enseignement<br />

dit « spécialisé » a été<br />

créé. Du personnel paramédical,<br />

psychologique et social complète<br />

l’équipe éducative, afin de permettre<br />

à l’élève de poursuivre son<br />

cursus scolaire en fonction de ses<br />

besoins et de ses potentialités et<br />

un encadrement pédagogique permet<br />

une certaine individualisation<br />

de l’enseignement.<br />

La fin des inégalités ?<br />

Selon le programme PISA (acronyme<br />

pour « Programme international<br />

pour le suivi des acquis des<br />

élèves »), le système scolaire belge<br />

reproduirait les inégalités sociales.<br />

En partie à cause de son organisation.<br />

En effet, les enfants des milieux<br />

favorisés fréquentent presque<br />

tous l’enseignement de général, les<br />

enfants de milieux plus pauvres se<br />

trouvent pour ainsi dire exclusivement<br />

dans les filières de qualification,<br />

dénonce l’APED (Appel pour<br />

une école démocratique)<br />

Qui obtient un diplôme de l’enseignement<br />

supérieur, par exemple ?<br />

19% des jeunes dont les parents ont<br />

un diplôme de l’enseignement secondaire<br />

inférieur, 37% des jeunes<br />

dont les parents ont un diplôme de<br />

l’enseignement secondaire supérieur<br />

et 67% des jeunes dont au<br />

moins un des parents a lui-même<br />

un diplôme de l’enseignement supérieur.<br />

A côté de sa qualité, la gratuité de<br />

l’enseignement est bien souvent<br />

mise à mal. Si les écoles ne peuvent<br />

réclamer des frais d’inscription,<br />

elles réclament parfois des frais<br />

scolaires (livres, photocopies, excursions)<br />

qui peuvent chiffrer.<br />

Vers un pacte pour un enseignement<br />

d’excellence<br />

Face à tous ces constats, un processus<br />

de réflexion est lancé en janvier<br />

2015 par la ministre de l’Education,<br />

afin d’accroître la qualité<br />

de l’enseignement francophone en<br />

Belgique, et l’adapter aux défis du<br />

21 e siècle (pour tous les détails sur<br />

le processus, cliquez ici). Il prend la<br />

forme d’une grande consultation<br />

ouverte à tous et construite autour<br />

de quatre thématiques : gestion,<br />

savoirs et compétences, élèves,<br />

professeurs et direction.<br />

Début juillet, les premiers groupes<br />

de travail ont livré leur résultats et<br />

proposé une série de propositions<br />

de réforme, telles que la gratuité<br />

totale de l’enseignement, l’abaissement<br />

de l’âge de l’obligation scolaire<br />

à 3 ans, un allongement de<br />

la présence en classe, une redéfinition<br />

des savoirs et compétences<br />

à transmettre aux élèves. Il s’agit<br />

de restimuler le désir d’apprendre<br />

auprès des jeunes, et mettre l’accent<br />

sur l’utilité des acquis. Il est<br />

également proposé de développer<br />

un tronc commun jusqu’à 15-16<br />

ans. Il comprendrait des nouvelles<br />

matières telle que le numérique, la<br />

formation à la citoyenneté et à la<br />

pensée critique.<br />

Ce rapport intermédiaire préconise<br />

également l’adoption d’une stratégie<br />

pour parvenir à terme à la «gratuité<br />

totale» de l’enseignement.<br />

(Pour consulter tous les documents<br />

relatifs au Pacte à les synthèses des<br />

premiers travaux, cliquez ici)<br />

Une fois approuvées par le gouvernement<br />

en septembre prochain,<br />

ces priorités seront soumises à<br />

quatre nouveaux groupes de travail.<br />

Ceux-ci auront pour mission<br />

d’élaborer des plans d’action précis<br />

qui seront soumis au début de l’été<br />

2016 au gouvernement de la Fédération<br />

pour adoption définitive. La<br />

mise en oeuvre des premières réformes<br />

devrait alors débuter peu<br />

après. Même si tous les acteurs<br />

tendent à s’accorder sur le besoin<br />

de réviser le système, d’aucuns s’inquiètent<br />

des délais très courts pour<br />

la réflexion et la mise en oeuvre.<br />

le débAT


Rosa Parks<br />

Le feuilleton<br />

Pour avoir refusé de se lever le 1 er<br />

décembre 1955, Rosa Parks sera<br />

arrêtée et inculpée pour trouble de<br />

l’ordre public et violation des lois<br />

locales. Cela va causer un raz-demarée<br />

de protestations et amener<br />

un pasteur, alors inconnu, Martin<br />

Luther King, a diriger un boycott<br />

des bus et lutter contre les discriminations.<br />

Trois revendications immédiates<br />

sont mises en avant :<br />

1) que les Blancs et les Noirs<br />

puissent s’asseoir où ils veulent<br />

dans l’autobus<br />

2) que les chauffeurs soient plus<br />

courtois à l’égard de toutes les personnes<br />

3) que des chauffeurs noirs soient<br />

engagés.<br />

Le boycott dure 381 jours. Beaucoup<br />

de personnes se mirent à la<br />

marche, des taxis conduits par des<br />

Noirs font des trajets au tarif du<br />

bus (10 cents). Quelques Blancs les<br />

rejoignent, parfois par idéologie,<br />

parfois simplement parce qu’ils ont<br />

besoin de leur main d’oeuvre. Peu à<br />

peu, grâce en partie à l’écho international<br />

du mouvement, les fonds<br />

commencent à arriver, permettant<br />

de mettre en place un service<br />

d’autobus parallèle, ou plus modestement<br />

l’achat de paires de chaussures.<br />

Finalement, le 13 novembre 1956,<br />

la Cour suprême des États-<br />

Unis statue par l’arrêt Browdler v.<br />

Gayle que la ségrégation dans les<br />

bus est anticonstitutionnelle. La<br />

nouvelle ne parvient à Montgomery<br />

que le 20 novembre. Le boycott<br />

cesse dès le lendemain.<br />

Si la ségrégation a été abolie dans<br />

les bus de l’État, ce n’est pas encore<br />

le cas pour les liaisons interétatiques.<br />

Ce n’est qu’en 1964<br />

que les lois ségrégationnistes<br />

sont abrogées par le Civil Rights<br />

Act qui interdit toute forme de<br />

ségrégation dans les lieux publics,<br />

puis en 1965 par le Voting Rights<br />

Act qui supprime les tests et les<br />

taxes imposées aux Noirs dans certains<br />

états pour leur accès au statut<br />

d’électeur.<br />

Lyndon Baines Johnson signant le Civil Rights Act le 2 juillet 1964<br />

La ségrégation a-t-elle tout à fait disparu aujourd’hui ?<br />

Les Etats-Unis n’étaient pas le seul état à pratiquer la discrimination.<br />

A travers l’histoire, de nombreuses nations y ont eu recours,<br />

comme l’Australie, l’Allemagne nazie, la Rhodésie et l’Afrique du<br />

Sud avec son apartheid.<br />

Quelques sociétés modernes sont officiellement ségrégationnistes.<br />

Par exemple, l’article 153 de la constitution de la Malaisie sépare<br />

nettement, d’une part, les Malais et les autres population<br />

indigènes de Malaisie, (collectivement désignés bumiputras c’està-dire<br />

« enfants du territoire »), et, d’autre part, les non-Malais, en<br />

accordant aux premiers des privilèges particuliers.<br />

Cependant la plupart des pays désapprouvent la discrimination<br />

raciale. Mais, cela ne veut pas dire que les inquiétudes exprimées<br />

au sujet des différences de race, de religion et de culture<br />

ne se manifestent plus. Elles prennent aujourd’hui la forme de<br />

controverses sociales ou politiques. Ces débats servent de prétexte<br />

officiel à une certaine forme de discrimination culturellement<br />

acceptée ou de moyen socialement convenable de discuter<br />

des frictions culturelles, religieuses et économiques, qui peuvent<br />

résulter la discrimination raciale. Par exemple, les controverses<br />

sur l’immigration cachent souvent des préoccupations en ce qui<br />

concerne la culture ou la composition raciale des immigrants. Des<br />

problèmes de relation raciale touchent également des sujets qui<br />

n’y sont apparemment pas liés comme la pauvreté, la santé, les<br />

impôts, la religion, l’imposition à tous de normes culturelles, et,<br />

même, la mode.<br />

rosa parks


La parole est à vous<br />

Aujourd’hui, dans les transports en<br />

commun à Bruxelles, deux hommes<br />

sont venus s’asseoir en face de moi<br />

et l’un deux a commencé par faire<br />

des gestes obscènes à son copain.<br />

Ensuite il a commencé à parler de<br />

choses sexuelles en essayant de les<br />

maquiller avec un vocabulaire alimentaire.<br />

Il le faisait exprès pour que je l’entende,<br />

que je sois mal à l’aise et<br />

peut-être que je réagisse. Je n’ai<br />

rien fait, rien dit, d’une part je regardais<br />

par la fenêtre, d’autre part<br />

je devais parfois répondre à un sms<br />

sur mon gsm donc j’étais «occupée».<br />

Mais j’ai vécu cela comme un<br />

exhibitionnisme verbal, une per-<br />

sonne empiétait sur mon espace<br />

sonore personnel avec ses obscénités.<br />

Que devais-je faire? Réagir? Pour<br />

dire quoi? Il voulait que je réagisse,<br />

c’est certain, sûre de cela je n’ai pas<br />

voulu le faire, mais il m’a dérangé<br />

donc j’aurais dû faire quelque<br />

chose. En tant que femme j’ai<br />

réagi comme d’habitude, comme<br />

on nous l’apprend, à savoir, faire<br />

comme si de rien n’était. C’est un<br />

automatisme chez nous les filles.<br />

On repère quelque chose qui ne va<br />

pas mais on nie. Dès le moment où<br />

ils se sont assis en face de moi je<br />

savais qu’ils étaient bizarres mais<br />

j’ai nié. Parce que si il fallait réagir à<br />

chaque fois qu’il se passe quelque<br />

chose de bizarre dans les transports<br />

en commun je ne sortirais<br />

plus de chez moi. J’aurais dû aller<br />

parler au conducteur et lui dire que<br />

deux hommes m’importunaient...<br />

Vous aussi, libérez-vous ! Parlez-nous<br />

de votre expérience<br />

de discrimination.<br />

Contribuez à une oeuvre artistique.<br />

Pour plus d’info, cliquez ici<br />

la vidéo du mois<br />

Une personne enveloppée peut-elle manger ce qu’elle veut sans se faire insulter ?<br />

Cliquez ici pour plus d’info sur le contexte de cette vidéo et sur les phénomènes de discrimination au surpoids<br />

la parole est à vous


Suggestions<br />

S<br />

U<br />

G<br />

G<br />

E<br />

S<br />

Livres<br />

ESsai • adulte<br />

BD • adulte<br />

album • jeunesse<br />

Marie-Josèphe Bonnet<br />

Adieu les rebelles, Flammarion,<br />

2014.<br />

La militante homosexuelle féministe<br />

dénonce ce qu’elle considère<br />

comme la fin de la conte-culture: le<br />

mariage pour tous. Elle y voit une<br />

régression de la cause des femmes<br />

et le retour du patriarcat. Elle s’attache<br />

également à la question du<br />

« droit à l’enfant » par le recours à<br />

des techniques médicales de filiation<br />

et par un projet « d’émancipation<br />

du biologique ».<br />

Pour une discussion plus détaillée<br />

de ce livre, cliquez ici<br />

Une suggestion de Alliage.<br />

Manu Larcenet & Patrice Larcenet<br />

Lazarr - tome 1 de la série Les Entremondes,<br />

Dargaud, collection<br />

Poisson Pilote, 2000<br />

L’histoire de deux personnages<br />

dans le Mississipi des années 60<br />

durant la ségrégation. Metzger,<br />

un shérif violent et raciste et Bird,<br />

un jeune noir américain. Suite à<br />

un rebondissement, les deux personnages<br />

sont projetés dans un<br />

monde étrange où ils doivent coopérer<br />

malgré eux.<br />

Le thème dominant de l’album est<br />

le racisme. Les fréquentes piques<br />

qu’ils échangent servent à la fois<br />

à détendre le lecteur et à souligner<br />

leur irréductible opposition.<br />

L’arrière-plan métaphysique, avec<br />

référence à la Bible élargit la question<br />

à celle de la haine en général.<br />

Attention, humour noir, fantastique,<br />

dialogues percutants, sauvagerie à<br />

tous les niveaux.<br />

Pour plus d’informations, cliquez ici<br />

Une suggestion de l’Université de<br />

Liège<br />

Simon Martin<br />

Ma grand-mère chante le blues,<br />

Rouergue, 2011.<br />

Quand la grand-mère du narrateur<br />

était une jeune fille, il y avait<br />

la guerre. C est à cette époque qu<br />

elle rencontre Budy Slim, un soldat<br />

afroaméricain débarqué en Normandie<br />

avec pour seules armes, sa<br />

guitare et sa voix profonde. Avec<br />

Budy Slim, elle découvre le blues<br />

et l’amour. Mais bientôt Budy Slim<br />

repart aux États-Unis avec son régiment,<br />

la laissant avec un grand<br />

vide dans le coeur et un grand plein<br />

dans le ventre... Depuis ce jour, elle<br />

aussi, tous les jours, elle chante le<br />

blues...<br />

Disponible dans toutes les bibliothèques<br />

de la Ville de Liège.<br />

suggestions


T<br />

I<br />

O N S<br />

Films<br />

Musique<br />

roman • jeunesse<br />

Trio Tibidi<br />

Malorie Blackman<br />

Boys don’t cry, Milan, 2011.<br />

Dante, 17 ans, vient de passer le<br />

bac et se destine au métier de<br />

journaliste. Mais un beau jour, son<br />

ex-copine, Mélanie, dont il n’a plus<br />

entendu parler depuis des mois arrive<br />

avec un bébé. Le sien. Le leur.<br />

Elle prétexte une course et s’en va<br />

pour ne plus revenir. Etre père à 17<br />

ans ? Il y a de quoi pleurer. Mais les<br />

garçons ne pleurent jamais..<br />

Épaulé par son père et son frère<br />

Dante va se découvrir père et va<br />

revoir ses plans d’avenir.<br />

A partir de 14 ans.<br />

Disponible dans toutes les bibliothèques<br />

de la Ville de Liège.<br />

Dheepan<br />

Dheepan est un ancien soldat du<br />

mouvement indépendantiste tamoul<br />

écrasé par le pouvoir sri-lankais<br />

en 2009. Il gagne la France en<br />

se joignant à une femme et une fille<br />

inconnues afin de passer pour une<br />

famille parfaite. Il se retrouve dans<br />

une cité offrant un décor de désolation<br />

et de violence urbaine. Face<br />

à l’agression, il reprend peu à peu<br />

sa posture de combattant.<br />

Chronique d’un phénomène social<br />

Dheepan n’est pas le premier film à<br />

évoquer le sort des migrants chassés<br />

de leur terre vers des contrées<br />

qui ont oublié jusqu’au sens du mot<br />

« hospitalité », et l’on retrouvera la<br />

confrontation avec une administration<br />

incompréhensible, la découverte<br />

de mœurs étranges. À ceci<br />

près que chacune de ces étapes<br />

est ici le rouage d’une mécanique<br />

dramatique puissante, qui force<br />

l’intérêt.<br />

Palme d’or au festival de Cannes.<br />

Actuellement en salle.<br />

Visionnez un extrait en cliquant ici<br />

Un trio en chanteuses. Partant du<br />

la, elles accordent leur voix. Le<br />

diapason donne le premier son.<br />

Les cils battent, les pommettes<br />

saillent. Trois fleurs, une vibration,<br />

un regard. Les langues se délient,<br />

donnant aux doigts le clic... que les<br />

pieds claquent.<br />

Ariane, Julie et Muriel chantent<br />

d’une seule voix, en choeur, a cappella.<br />

On ne sait plus... qui donne<br />

le ton, qui sonne l’aigu. De Gainsbourg<br />

à Purcell, de Buenos Aires à<br />

Madras, du grommelot au français<br />

acrobatique, l’humour de ces donzelles<br />

fait sonner l’harmonique.<br />

Surprenant voyage dans la chanson,<br />

revisitée de fond en comble.<br />

Le joyeux trio de comédiennes<br />

chanteuses manie à merveille l’art<br />

du clin d’oeil et métamorphose le<br />

plus classique des originaux.<br />

Concert gratuit le dimanche<br />

13 septembre à 12h30 sur la Place<br />

du XX Août.<br />

Ecoutez un morceau en cliquant ici<br />

suggestions


Culture, gastronomie et recettes<br />

Espagne<br />

Soupe de lentilles au<br />

chorizo<br />

Il suffit de voir le nombre de mots<br />

espagnols relatifs à la nourriture<br />

utilisés couramment dans la langue<br />

française pour comprendre qu’on<br />

ne rigole pas avec la gastronomie<br />

en Espagne. Tapas, chorizo, paella,<br />

tortilla, gaspacho, serrano, autant<br />

de concepts que nous avons intégrés<br />

en nous léchant les babines.<br />

A côté des incontournables, la cuisine<br />

espagnole fait preuve d’une<br />

incroyable diversité, chaque région<br />

ayant sa et même ses spécialités.<br />

L’Espagne étant bordée par la mer,<br />

de nombreux plats sont à base de<br />

poissons et de fruits de mers, mais<br />

dans les montagnes, des plats plus<br />

ruraux sont apparus, à base de<br />

fèves par exemple<br />

La gastronomie espagnole a été<br />

influencée par ses nombreuses<br />

découvertes, lors des différentes<br />

conquêtes en Amérique latine,<br />

en Asie, en Afrique : diverses épices<br />

et nouveaux aliments en sont rapportés<br />

comme les tomates, les<br />

pommes de terre, la vanille, différentes<br />

sortes de pois, le chocolat.<br />

Les diverses occupations (phénicienne,<br />

grecque, romaine et surtout<br />

maure) ont également apporté leur<br />

lot de changement, par exemple à<br />

travers les amandes, les oranges,<br />

les citrons et de méthodes alternatives<br />

de préparation.<br />

Pour en savoir plus sur la<br />

culture espagnole, voici<br />

quelques suggestions disponibles<br />

au PointCulture<br />

Gastronomie<br />

DVD Sur la route des Saveurs<br />

Musique<br />

• Espagne : guitarra flamenca<br />

• Espagne : musique de Castilla<br />

y León<br />

• Espagne : rondes, comptines<br />

et berceuses<br />

• Chants et musiques du<br />

monde : Espagne<br />

• Tonos humanos : Espagne<br />

baroque<br />

Sorte de hachis parmentier africain<br />

Temps de préparation<br />

10 minutes<br />

Temps de cuisson<br />

25 minutes<br />

Ingrédients (pour 4 personnes)<br />

• 300 g de lentilles<br />

• 1 gros oignon<br />

• 1 chorizo<br />

• 4 tomates (ou 1 boîte<br />

de tomates pelées)<br />

• 2 gousses d’ail<br />

Préparation<br />

Faire tremper vos lentilles quelques<br />

heures avant cela les rendra plus<br />

tendres.<br />

Faire revenir ail et oignon avec un<br />

peu d’huile d’olive dans la cocotteminute.<br />

Rajouter les tomates découpées et<br />

un 1/2 verre d’eau, saler, poivrer, et<br />

ajouter si vous voulez un bouquet<br />

garni.<br />

Laisser cuire à feu doux jusqu’à obtention<br />

d’un beau coulis.<br />

Essorer vos lentilles, ajoutez-les<br />

dans la cocotte et mouillez avec<br />

l’équivalent des lentilles en volume<br />

d’eau.<br />

Faites cuire 15 min à partir du chuchotement<br />

de la soupape.<br />

Ouvrez la cocotte, goûtez, assaisonnez,<br />

et rajoutez un peu d’eau si<br />

elle s’est trop évaporée (c’est une<br />

soupe).<br />

Ajoutez des rondelles assez<br />

épaisses de chorizo et faites cuire<br />

10 mn encore.<br />

Servez chaud, accompagné d’un<br />

oeuf poché si vous voulez.<br />

© www.samples.es<br />

culture, gastronomie et recette


© cocinando con neus<br />

culture, gastronomie et recette


focus<br />

Tempo Color<br />

du 25 au 27 septembre<br />

Ce festival urbain, rendez-vous<br />

incontournable du 4e WE de septembre,<br />

fait vibrer la cité liégeoise<br />

aux enjeux des solidarités Nord-<br />

Sud et du développement durable<br />

depuis 2002. Concerts, exposition,<br />

spectacles de rue, animations, petit<br />

déjeuner solidaire, ateliers, rencontre-débat,<br />

marché de producteurs…<br />

sont ici autant d’invitations,<br />

conviviales et surprenantes, à une<br />

réflexion pour un monde plus solidaire<br />

et équitable.<br />

Pour cette 15e édition, une thématique<br />

: la protection sociale universelle,<br />

et la garantie des droits<br />

humains fondamentaux (l’accès à<br />

l’alimentation, aux soins de santé,<br />

au travail, au logement… décents).<br />

Au programme du week-end :<br />

* Ve 25/09 : concerts sur la place<br />

des Carmes avec e.a. La Fanfare<br />

du Belgistan, La Gallera Social Club<br />

(VE), Asagaya (F-J)…<br />

* Sa 26/09 : interpellations, animations,<br />

marché des producteurs, fanfares<br />

et théâtre de rue sur diverses<br />

places du Centre-Ville dont un focus<br />

« famille » sur la place Saint-Paul<br />

avec e.a. : La Complet’Manfingue<br />

(F), La Preuve par Neuf (F), « De<br />

l’or dans les mains », la Manège de<br />

l’arbre nomade, Sysmo…<br />

* Di 27/09 : petit déjeuner solidaire<br />

et rencontre-débat sur le droit au<br />

logement pour tous au Musée de la<br />

Vie Wallonne / Repair café et spectacle<br />

« Los Heroes del Viento » à la<br />

Tchicass place Sainte-Barbe<br />

En plus de ce week-end phare, le<br />

TempoColor propose durant toute<br />

l’année des projets citoyens pour<br />

les publics scolaires.<br />

ACCES GRATUIT à toutes les activités<br />

- www.tempocolor.be<br />

Le TempoColor est organisé par le CNCD<br />

-11.11.11, Les Chiroux – Centre culturel de Liège,<br />

les Jeunesses Musicales de la Province de<br />

Liège, Annoncer la Couleur, la Régionale PAC-<br />

Liège ; en collaboration avec la Ville de Liège ;<br />

et en partenariat avec de nombreuses associations.<br />

L’exposition TOUS POUR TOUS.<br />

est pour sa part accessible du<br />

18 septembre au 21 octobre au<br />

Centre culturel de Liège. Elle<br />

présente les travaux d’artistes<br />

contemporains qui témoignent<br />

des révoltes et des menaces<br />

liées à la protection de tout un<br />

chacun mais aussi de la solidarité<br />

de chacun pour tout le monde.<br />

Vernissage le jeudi 17 septembre<br />

dès 18h00, en ouverture du Tempocolor.<br />

Avec à 19h00, un concert<br />

gratuit des Callas s’Roles.<br />

focus


figures emblématiques<br />

Benazir<br />

Bhutto<br />

Benazir Bhutto est une femme politique pakistanaise<br />

née à Karachi le 21 juin 1953. Elle<br />

a été dirigeante du Parti du Peuple Pakistanais<br />

(PPP) de 1984 à 2007 et a été deux fois<br />

Premier ministre du Pakistan. Elle est ainsi<br />

la première femme élue démocratiquement<br />

à la tête d’un pays à majorité musulmane.<br />

Elle a été l’une des principales opposantes<br />

au pouvoir des présidents Muhammad Ziaul-Haq<br />

et Pervez Musharraf, raison pour laquelle<br />

elle a du vivre en exil de nombreuses<br />

années. Chef de l’opposition, elle est alors<br />

préssentie pour redevenir Premier ministre.<br />

Le 27 décembre suivant (2007), deux semaines<br />

avant les élections, elle meurt en<br />

pleine campagne, victime d’un attentatsuicide<br />

à l’issue d’un meeting. Sa mort provoque<br />

d’importants troubles, trois jours de<br />

deuil national et le report des élections qui<br />

seront finalement gagnées par son parti.<br />

Elle a obtenu le Prix des droits de l’homme<br />

des Nations Unies à titre posthume en<br />

2008.<br />

Extrait de Résistants, Publics ou anonymes,<br />

à travers le monde et à travers le temps,<br />

CP_CR éditions.<br />

La démocratie est ...<br />

la meilleure revanche<br />

Benazir Bhutto<br />

Et Grâce Dotou inventa l’artisanat en sacs<br />

de plastique recyclé.<br />

Grâce Dotou habite Porto-Novo (Bénin). Elle en a marre de voir tous les<br />

sachets en plastique qui jonchent sa ville et décide de les recycler de<br />

manière ingénieuse. Elle met six mois à confectionner un premier sac<br />

à partir des morceaux de sacs plastiques ramassés dans la rue, lavés,<br />

désinfectés et découpés en fines bandes, puis tissés. Elle perfectionne<br />

son art puis le partage afin de créer des objets artisanaux divers. Elle<br />

apprend ensuite à des jeunes filles et à des femmes des communautés<br />

locales comment vendre ces produits, leur permettant ainsi de gagner<br />

de l’argent tout en nettoyant l’environnement. Elle reçoit le prix de l’élimination<br />

de la pauvreté du Programme des Nations Unies pour le développement<br />

en 2002, après avoir recyclé deux millions de sacs en plastique.<br />

figures emblématiques


Du côté du<br />

Le 1 er janvier 2013 a marqué l’entrée<br />

en vigueur de la réforme du code<br />

la nationalité belge. Le nouveau<br />

code instaura des critères plus<br />

stricts en vue de l’acquisition de la<br />

nationalité par déclaration et par<br />

naturalisation, La complexité et la<br />

sévérité de cette nouvelle loi ont<br />

fait chuter le nombre de demandes<br />

d’acquisition de la nationalité belge<br />

de plus de 65% entre 2012 et 2013.<br />

Cette réforme et les nouveaux critères<br />

qu’elle impose a créé pas mal<br />

de confusion auprès des demandeurs,<br />

mais aussi opérateurs issus<br />

du milieu associatif, notamment<br />

concernant les critères d’intégration<br />

sociale qui posent encore de<br />

nombreuses difficultés.<br />

Afin de faire le point sur les implications<br />

de cette réforme et d’apporter<br />

des réponses aux questions récurrentes<br />

à la matière, le CRIPEL et<br />

l’asbl Objecti(e)f organiseront le<br />

jeudi 1 er octobre 2015 une journée<br />

d’étude et d’information intitulée<br />

« Devenir belge en 2015». Cette<br />

journée s’articulera en deux parties.<br />

La matinée sera consacrée à une<br />

table ronde réunissant experts et<br />

praticiens autour de cette thématique<br />

qui tenteront d’identifier les<br />

implications majeures de la réforme<br />

et les questions qu’elle continue de<br />

soulever. Lors de cette table ronde,<br />

le CRIPEL et Objectief auront le<br />

plaisir d’accueillir Mme Julie Fernandez<br />

Fernandez, échevine de<br />

l’État Civil de Liège et membre de<br />

la commission naturalisation de la<br />

chambre ; Mme Nathalie Gobin,<br />

substitut du procureur du Roi de<br />

Liège ; M. Patrick Wauthelet, professeur<br />

de Droit à l’ULg ; Mme Caroline<br />

Apers, juriste à l’ADDE, ainsi<br />

qu’un représentant du Ministre wallon<br />

de l’Action sociale et un représentant<br />

du SPF Justice. Les travailleurs<br />

sociaux, juristes, étudiants<br />

et toute personne intéressée par<br />

la thématique sont invités à nous<br />

rejoindre afin des profiter des analyses<br />

de nos intervenants et leur<br />

poser toutes leurs questions.<br />

L’après-midi laissera place à des<br />

ateliers thématiques à destination<br />

des –futurs- demandeurs afin de<br />

leur fournir une information claire<br />

à propos des différentes conditions<br />

à remplir afin d’introduire une<br />

demande. La visite des ateliers se<br />

déroulera par groupes composés<br />

sur inscription.<br />

Le CRIPEL et Objecti(e)f se réjouissent<br />

donc déjà d’accueillir<br />

chacun dans le cadre d’une journée<br />

citoyenne qui se voudra riche en<br />

informations et accessible à tous.<br />

La participation à cette journée est<br />

entièrement gratuite, l’inscription<br />

est obligatoire.<br />

Infos pratiques<br />

1 er octobre 2015<br />

Musée des transports en commun<br />

rue Richard-Heinz, 9<br />

4000 LIEGE<br />

9h-12h Table ronde<br />

13h30-18 Ateliers<br />

Infos et inscription (obligatoire)<br />

nationalite@cripel.be<br />

04 220 01 20<br />

le cripel


agenda<br />

5 septembre<br />

Séance d’information<br />

atelier d’écriture Maternances<br />

Se construire une identité féminine<br />

dissociée de la norme de la maternité,<br />

permettre à d’autres expériences<br />

de s’écrire - animé par Brigitte<br />

Liébecq<br />

Barricade - 10h30 - Gratuit.<br />

17 septembre<br />

Vernissage de « TOUS<br />

POUR TOUS »<br />

Exposition accessible du 18 septembre<br />

au 21 octobre. Elle présente<br />

les travaux d’artistes contemporains<br />

qui témoignent des révoltes<br />

et des menaces liées à la protection<br />

de chacun et la solidarité entre tous<br />

Centre culturel Les Chiroux. 18H<br />

vernissage, 19h, concert des Callas<br />

s’Rolles.<br />

27 septembre > 9 octobre<br />

Blockbuster<br />

Nicolas Anciaux / Collectif Mensuel<br />

Prenant conscience de la violence<br />

de la classe dominante à son<br />

égard, le peuple décide de mener<br />

la riposte.<br />

Théâtre de Liège, salle de la<br />

grande main. Entre 22 et 4€.<br />

5 septembre<br />

Conférence Homosexualité<br />

et prostitution<br />

aison Arc-en-Ciel - 16h30 - Gratuit.<br />

5 & 6 septembre<br />

Retrouvailles<br />

écouvrez les programmes, engagements<br />

et activités d’associations<br />

nombreuses et variées.<br />

Parc d’Avroy, gratuit. 11h-19h. Restauration<br />

au village gourmand prolongée<br />

en soirée. .<br />

12 septembre<br />

Gay Street<br />

Manifestation festive et musicale<br />

proposant diverses activités telles<br />

que des défilés, des spectacles<br />

transformistes, des podiums musicaux,<br />

tout cela sous l’emblême du<br />

drapeau arc-en-ciel.<br />

Place cathédrale, dès 11h30<br />

25 > 27 septembre<br />

Tempo Color<br />

Concerts, exposition, spectacles<br />

de rue, animations, petit déjeuner<br />

solidaire, ateliers, rencontre-débat,<br />

marché de producteurs…<br />

Centre ville et Place des Carmes.<br />

Gratuit.<br />

27 septembre<br />

Vernissage de l’exposition<br />

Eric Derkenne<br />

Atteint d’une trisomie sévère, il ne<br />

pouvait s’exprimer par la parole.<br />

Découvrez sa méthode précise et<br />

immuable : un réseau de circonvolutions,<br />

de cercles et de serpentins<br />

de traits, plus ou moins serrés, donnant<br />

naissance à d’énigmatiques<br />

portraits.<br />

Exposition du 28/09 au 10/12, du<br />

mardi au vendredi, de 12 à 18h et les<br />

dimanches et soirs de représentation.<br />

Théâtre de Liège. 13h.<br />

30 septembre<br />

Les Belges des Congolais,<br />

les Congolais des<br />

Belges<br />

Cet atelier vise à initier une réflexion<br />

partagée et actualisée sur<br />

les principales représentations qui<br />

trament les relations entre Congolais<br />

et Belges, leurs ressorts et leurs<br />

dynamiques.<br />

Cité Miroir, Espace Francisco Ferrer.<br />

Gratuit sur réservation : 04/230<br />

70 50, reservation@citemiroir.be<br />

13 septembre<br />

Picnic urbain<br />

Avec diverses activités dont le trio<br />

Tibidi et spectacle « L’appartement<br />

à trous ».<br />

Dans le cadre de CU Festival<br />

Place du XX Août, rendue aux piétons<br />

pour l’occasion. Dès 10h. Gratuit<br />

Merci à nos partenaires qui ont collaboré<br />

à ce <strong>numéro</strong> : PointCulture - La Maison<br />

des Sciences de l’Homme (ULg) - le<br />

Cripel - Les Bibliothèques de la Ville de<br />

Liège - l’Université de Liège - le CPCR -<br />

Les Jeunesses musicales - Les Chiroux,<br />

centre culturel de Liège - Alliage - CNCD<br />

11.11.11. - Annoncer la couleur - Pac Liège<br />

agenda


diversités<br />

Magazine<br />

Cabinet de l’échevin de la Culture<br />

et des Relations interculturelles<br />

04 221 93 33<br />

www.liege-diversites.be<br />

Mensuel - N°6 - Septembre 2015

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!