2017-11-20_LAPTS_en_revue_decembre_2017
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DÉCEMBRE <strong><strong>20</strong>17</strong><br />
29<br />
Br<strong>en</strong>da, Joanie et Annick<br />
« Aucune d’<strong>en</strong>tre nous n’est libérée à<br />
temps plein et il n’y a personne pour<br />
nous remplacer auprès de nos pati<strong>en</strong>ts<br />
quand nous faisons du travail<br />
syndical, souligne Annick. Si le manque<br />
de temps limite notre action, nous<br />
essayons toutefois d’être efficaces.<br />
Comme nous avons la chance de ne<br />
pas avoir beaucoup de griefs à traiter,<br />
nous nous conc<strong>en</strong>trons sur l’organisation<br />
d’activités à l’heure du lunch,<br />
qui favoris<strong>en</strong>t les rapprochem<strong>en</strong>ts, et<br />
sur les r<strong>en</strong>contres avec nos huit secteurs,<br />
que nous faisons coïncider avec<br />
les mois de la physiothérapie ou de<br />
la nutrition, etc. Nous avons à cœur<br />
de r<strong>en</strong>seigner nos membres sur leurs<br />
droits. »<br />
Et qu’<strong>en</strong> est-il de leur participation aux<br />
instances nationales de l’APTS? « Je<br />
suis la seule déléguée aux conseils<br />
généraux mais nous essayons d’être<br />
prés<strong>en</strong>tes toutes les trois aux congrès<br />
», explique Joanie. Encore là, elle<br />
aimerait disposer de davantage de<br />
temps pour la préparation préalable<br />
et le partage de l’information avec<br />
ses collègues à la suite des instances.<br />
« Même si notre réalité est différ<strong>en</strong>te de<br />
celle des c<strong>en</strong>tres intégrés, je crois que<br />
nos questions peuv<strong>en</strong>t alim<strong>en</strong>ter la<br />
réflexion, ne serait-ce que par le regard<br />
un peu extérieur que nous posons sur<br />
le réseau. »<br />
« NOUS CÔTOYONS AU<br />
QUOTIDIEN DES PERSON-<br />
NES QUI ONT DES DEUILS<br />
IMPORTANTS À FAIRE,<br />
MENTIONNE ANNICK, ET<br />
COMME ELLES SÉJOUR-<br />
NENT EN MOYENNE DE<br />
QUATRE À HUIT SEMAI-<br />
NES À VILLA MEDICA,<br />
NOUS AVONS LE TEMPS<br />
DE LES CONNAÎTRE<br />
ET DE LAISSER NOTRE<br />
MARQUE PEUT-ÊTRE. »<br />
Leur réalité institutionnelle est peutêtre<br />
distincte, mais le s<strong>en</strong>s de leur travail<br />
est le même que celui de tant d’autres<br />
professionnel·le·s ou technici<strong>en</strong>·<br />
ne·s de la santé et des services sociaux<br />
: sout<strong>en</strong>ir par leur expertise des<br />
g<strong>en</strong>s aux prises avec des problèmes<br />
qui les dépass<strong>en</strong>t. « Nous côtoyons au<br />
quotidi<strong>en</strong> des personnes qui ont des<br />
deuils importants à faire, m<strong>en</strong>tionne<br />
Annick, et comme elles séjourn<strong>en</strong>t <strong>en</strong><br />
moy<strong>en</strong>ne de quatre à huit semaines<br />
à Villa Medica, nous avons le temps<br />
de les connaître et de laisser notre<br />
marque peut-être. Après leur départ,<br />
on espère qu’elles auront le souti<strong>en</strong> à<br />
domicile nécessaire pour consolider<br />
les progrès obt<strong>en</strong>us grâce à la réadaptation.<br />
»<br />
Un petit groupe disions-nous, mais<br />
dont les membres font un travail spécialisé<br />
remarquable. Et une unité syndicale<br />
à part <strong>en</strong>tière, animée par des<br />
élues <strong>en</strong>thousiastes et dévouées.