Les Guides du SGV - Actualité sociale janvier 2018
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les<br />
GUIDES<br />
social<br />
ACTUALITÉ<br />
AU 1 ER JANVIER<br />
2 018
Mémo<br />
A faire avant le 31 <strong>janvier</strong><br />
Complémentaire frais de santé<br />
- Penser à renouveler la (es) dispense(s) d’affiliation dont peut (vent) bénéficier<br />
le(s) salarié(s), si les conditions requises existent.<br />
DADS 2 017<br />
- La déclaration des salaires (DADS) doit être souscrite par les employeurs qui<br />
n’ont pas déposé 12 DSN (phase 3) en 2017. Celle-ci doit obligatoirement être<br />
déposée par procédé informatique. Une saisie en ligne des éléments est possible<br />
sur www.impots.gouv.fr.<br />
Calculer les effectifs de l’exploitation<br />
et transmettre l’information à la caisse MSA<br />
La déclaration de l’effectif employé l’année précédente est nécessaire pour<br />
l’application de certains dispositifs sociaux, tels que la ré<strong>du</strong>ction Fillon notamment,<br />
au titre de l’année suivante. À défaut, les mesures d’exonérations reposant sur une<br />
condition d’effectif ne pourront être appliquées. En cas de dépôt d’une DSN phase<br />
3 portant sur les salaires décembre 2017, cette déclaration n’est plus à pro<strong>du</strong>ire.<br />
• Un outil de calcul est mis à votre disposition sur www.sgv-champagne.fr<br />
Informer le salarié<br />
Informer le salarié une fois par an <strong>du</strong> détail des cotisations <strong>sociale</strong>s prélevées<br />
sur son salaire. De même, penser à lui fournir les notices nécessaires relatives<br />
au (x) contrat(s) « prévoyance » et « complémentaire frais de santé » souscrit(s)<br />
par l’entreprise.<br />
CHIFFRES CLÉS<br />
SMIC : 9,88 € brut/h (niveau A, échelon 1)<br />
MINIMUM GARANTI (MG) : 3,57 €<br />
PLAFOND MENSUEL<br />
DE SÉCURITÉ SOCIALE : 3 311 €<br />
SOMMAIRE<br />
NOUVEAUTÉS<br />
2 En bref<br />
4 DSN, nouveau TESA et échéancier de paiement<br />
6 AMC et versement santé<br />
8 Le compte professionnel de prévention<br />
PAIES ET COTISATIONS<br />
9 Eléments de paie spécifiques à l’apprenti<br />
10 Cotisations des salariés non cadres<br />
12 Cotisations des salariés cadres<br />
14 Taux de cotisations sur le bulletin de paie simplifié<br />
16 Dispositifs d’allègement de charges patronales<br />
18 Cotisations ANIPS GROUPAMA - Retenue à la source<br />
19 Saisie des rémunérations<br />
NOUVEAUTÉS - EN BREF<br />
MISE EN PLACE DU BULLETIN CLARIFIÉ<br />
Plus de lisibilité et plus de pédagogie : voici les objectifs<br />
<strong>du</strong> nouveau bulletin de paie, à mettre en place<br />
pour tous les salariés et pour les bulletins de salaires<br />
remis à partir de <strong>janvier</strong> <strong>2018</strong>. <strong>Les</strong> bulletins de paie<br />
devront adopter la nouvelle présentation prévue par<br />
l’arrêté <strong>du</strong> 25 février 2016.<br />
<strong>Les</strong> cotisations sont désormais regroupées sous cinq<br />
grands thèmes aux intitulés plus explicites : Santé, Accidents<br />
<strong>du</strong> travail, Retraite, Famille-sécurité <strong>sociale</strong><br />
et Assurance chômage. Cette nouvelle présentation<br />
a pour vocation de permettre aux salariés de mieux<br />
comprendre à quoi servent leurs cotisations, ces<br />
thèmes correspondant aux cinq principaux risques<br />
pour lesquels salariés et employeurs cotisent.<br />
Le bulletin clarifié devra aussi mentionner le « total<br />
versé par l’employeur », la communication <strong>du</strong> coût<br />
réel d’un mois de travail (salaire brut + cotisations et<br />
contributions de l’employeur) devenant ainsi un élément<br />
obligatoire. Le nouveau bulletin de paie devra<br />
également mentionner un renvoi au site Service-public.fr<br />
afin de permettre au salarié de mieux comprendre<br />
son bulletin de paie.<br />
AUGMENTATION DE LA CSG, COMPENSÉE PAR<br />
LES RÉDUCTIONS DES PARTS SALARIALES<br />
D’ASSURANCE MALADIE ET D’ASSURANCE<br />
CHÔMAGE<br />
La hausse de 1,7 % de la CSG a été confirmée dans la<br />
loi de financement de la sécurité <strong>sociale</strong> pour <strong>2018</strong>,<br />
passant ainsi de 7,5 % à 9,2 % sur les revenus d’activités<br />
(dont font partie les salaires). La part dé<strong>du</strong>ctible<br />
de l’impôt sur le revenu est fixée à 6,8 %. La part non<br />
dé<strong>du</strong>ctible reste donc inchangée (2,40 %).<br />
L’impact de cette hausse sur le net à payer des salariés<br />
est limité grâce à la suppression de la part salariale de<br />
la cotisation d’assurance maladie, fixée jusqu’alors à<br />
0.75 %, et à la forte ré<strong>du</strong>ction de la contribution salariale<br />
d’assurance chômage qui passera de 2,4 % à<br />
0,95 % en <strong>janvier</strong> <strong>2018</strong> (pour être totalement supprimée<br />
en octobre <strong>2018</strong>).<br />
Article 8 de la loi de loi de financement de la sécurité <strong>sociale</strong><br />
pour <strong>2018</strong>.<br />
RÉDUCTION DU TAUX DU CRÉDIT D’IMPÔT<br />
COMPÉTITIVITÉ EMPLOI (CICE)<br />
Fixé à 7 % au 1 er <strong>janvier</strong> 2017, le taux <strong>du</strong> CICE est<br />
ré<strong>du</strong>it à 6 % à compter <strong>du</strong> 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2018</strong> et devrait<br />
être totalement supprimé au 1 er <strong>janvier</strong> 2019 pour<br />
être compensé par un renforcement de la ré<strong>du</strong>ction<br />
générale de cotisations et contributions patronales<br />
(ré<strong>du</strong>ction Fillon) et par une baisse des cotisations<br />
patronales d’assurance maladie.<br />
Article 86 de la loi de finances pour <strong>2018</strong>.<br />
VRP MULTI-CARTES : RECOUVREMENT<br />
DES COTISATIONS SOCIALES TRANSFÉRÉ<br />
À L’URSSAF<br />
Initialement gérés par la CCVRP, les déclarations et<br />
le versement des cotisations <strong>sociale</strong>s <strong>du</strong>es au titre<br />
de l’emploi de VRP Multicartes seront désormais <strong>du</strong><br />
ressort de l’URSSAF d’Ile-de-France. L’article R243-<br />
2 | LES GUIDES DU <strong>SGV</strong>
45 <strong>du</strong> code de la sécurité <strong>sociale</strong> qui permettait une délégation<br />
de gestion des cotisations des VRP multicartes à la<br />
CCVRP a en effet été abrogé par le décret D 2017-1682<br />
<strong>du</strong> 12 décembre 2017. La CCVRP reste pour le moment<br />
compétente en matière d’immatriculation de l’entreprise à<br />
la CCVRP, de déclarations d’embauche et de cessation d’activité.<br />
Une convention doit être conclue entre ces deux organismes<br />
pour déterminer les conditions <strong>du</strong> transfert des<br />
droits et obligations de la CCVRP.<br />
NOUVEAU CALCUL DU PLAFOND DE LA SÉCURITÉ<br />
SOCIALE POUR LES SALARIÉS À TEMPS PARTIEL OU<br />
EN CAS D’ABSENCE SANS RÉMUNÉRATION<br />
À compter de <strong>2018</strong>, le plafond de la sécurité <strong>sociale</strong> applicable<br />
aux paies des salariés à temps partiel devra être proratisé<br />
dans tous les cas en tenant compte <strong>du</strong> ratio entre la<br />
<strong>du</strong>rée payée au salarié et la <strong>du</strong>rée légale. Jusque fin 2017, le<br />
prorata n’avait lieu que lorsque le salaire théorique temps<br />
plein <strong>du</strong> salarié à temps partiel dépassait le plafond de la<br />
sécurité <strong>sociale</strong>.<br />
Par ailleurs et jusqu’à fin 2017, le plafond de la sécurité <strong>sociale</strong><br />
était neutralisé pour tout mois complet d’absence. À<br />
compter de <strong>2018</strong>, le plafond mensuel de la sécurité <strong>sociale</strong><br />
devra être calculé selon le principe d’un prorata temporis<br />
pour être ré<strong>du</strong>it proportionnellement au nombre de jours<br />
d’absence sans rémunération. Un prorata devra donc avoir<br />
lieu en cas de départ ou retour d’un congé maternité en<br />
cours de mois, en cas de congé parental ou en cas d’absence<br />
sans maintien de salaire.<br />
Article R242-2 <strong>du</strong> CSS modifié par le décret 2 017-858 <strong>du</strong><br />
9 mai 2017.<br />
LE PRÉLÈVEMENT À LA SOURCE DE L’IMPÔT SUR<br />
LE REVENU REPORTÉ AU 1ER JANVIER 2019<br />
Parmi les ordonnances dites Macron, l’ordonnance 2017-<br />
1390 <strong>du</strong> 22 septembre 2017 a décalé d’un an l’entrée en<br />
vigueur <strong>du</strong> prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu.<br />
L’objectif de ce décalage est de permettre au gouvernement<br />
d’évaluer et tester le dispositif.<br />
PÉNIBILITÉ - SUPPRESSION DES COTISATIONS<br />
Le nouveau compte professionnel de la prévention sera<br />
géré par la caisse nationale d’assurance maladie et le réseau<br />
des organismes de la branche Accidents <strong>du</strong> travail/<br />
maladies professionnelles.<br />
Son financement sera désormais assuré via la cotisation accident<br />
<strong>du</strong> travail et non plus via les cotisations de pénibilité<br />
(cotisation de base ou cotisation additionnelle de pénibilité)<br />
qui disparaissent au 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2018</strong>.<br />
DÉLAIS ET CONDITIONS DANS LESQUELS LES MOTIFS<br />
DU LICENCIEMENT PEUVENT ÊTRE PRÉCISÉS<br />
Parmi les nouveautés mises en place par les ordonnances<br />
Macron figurait la possibilité pour l’employeur de préciser<br />
ou compléter les motifs énoncés dans la lettre de licenciement<br />
après la notification de celle-ci au salarié. Le décret<br />
2017-1702 <strong>du</strong> 15 décembre 2017 précise les modalités<br />
dans lesquelles les motifs <strong>du</strong> licenciement peuvent être<br />
précisés. Le décret n’indique en revanche aucune modalité<br />
quant à l’ajout de motifs par cette nouvelle procé<strong>du</strong>re. Dans<br />
le cadre de ce nouveau dispositif, l’employeur peut décider<br />
de préciser les motifs de sa propre initiative ou peut y être<br />
amené suite à la demande <strong>du</strong> salarié. La demande <strong>du</strong> salarié<br />
doit intervenir en lettre recommandée ou en lettre remise<br />
en main propre contre décharge dans les 15 jours suivant<br />
la notification de son licenciement. L’employeur a alors également<br />
15 jours pour répondre à la demande. Rappelons<br />
que l’énoncé des griefs invoqués à l’encontre <strong>du</strong> salarié<br />
dans la lettre de licenciement fixe les limites <strong>du</strong> litige sur<br />
lequel statueraient les juges en cas de saisine <strong>du</strong> conseil des<br />
prud’hommes. <strong>Les</strong> précisions amenées par l’intermédiaire<br />
de cette nouvelle procé<strong>du</strong>re seraient également prises en<br />
compte.<br />
CONTESTATION DE L’AVIS D’INAPTITUDE : NOUVELLES<br />
RÈGLES AU 1 ER JANVIER <strong>2018</strong><br />
Pour contester un avis d’inaptitude, il est nécessaire de<br />
saisir le conseil des prud’hommes dans un délai de 15 jours<br />
suivant la notification de l’avis. Le conseil des prud’hommes<br />
devait alors désigner un médecin expert pour statuer sur<br />
la contestation. Face à la pénurie de médecins experts<br />
en médecine <strong>du</strong> travail, cette désignation obligatoire est<br />
supprimée. Le conseil des prud’hommes peut statuer sans<br />
désignation d’expert ou, s’il le souhaite, désigner un médecin-inspecteur<br />
<strong>du</strong> travail.<br />
La contestation de l’avis pourra porter sur l’ensemble des<br />
éléments des avis, sur les propositions, les conclusions<br />
écrites ou les indications émises par le médecin <strong>du</strong> travail,<br />
tant qu’ils reposent sur des éléments de nature médicale.<br />
D2017-1698 <strong>du</strong> 15 décembre 2017.<br />
FIN DU CONTRAT DE GÉNÉRATION, Y COMPRIS EN<br />
AGRICULTURE<br />
La loi d’avenir pour l’agriculture avait adapté le contrat de<br />
génération au secteur agricole pour favoriser la transmission<br />
des exploitations agricoles et encourager l’installation<br />
des jeunes agriculteurs. Dans le cadre de ce dispositif,<br />
les exploitants souhaitant transmettre leur exploitation<br />
pouvaient bénéficier d’une aide financière sous certaines<br />
conditions.<br />
Le dispositif <strong>du</strong> contrat de génération a été entièrement<br />
supprimé dans le Code <strong>du</strong> travail par une des ordonnances<br />
<strong>du</strong> 23 septembre dernier.<br />
Toutefois, l’ordonnance n’avait pas supprimé le contrat de<br />
génération adapté pour l’agriculture, prévu par l’article L.<br />
330-4 <strong>du</strong> code rural et de la pêche maritime. C’est dorénavant<br />
chose faite avec l’ordonnance 2017-1718 <strong>du</strong> 20 décembre<br />
2017.<br />
Bulletin clarifié,<br />
A noter<br />
Initialement regroupées dans la rubrique des<br />
« Autres contributions <strong>du</strong>es par l’employeur »<br />
(voir publication de novembre 2017), les cotisations<br />
<strong>du</strong>es au titre de l’ANEFA, l’AFNCA,<br />
PROVEA et l’ASCPA doivent figurer sous la<br />
rubrique « Cotisations statutaires ou prévues<br />
par convention collective » - voir page 14 pour<br />
le détail des regroupements.<br />
ACTUALITÉ SOCIALE - 1 ER JANVIER <strong>2018</strong> | 3
NOUVEAUTÉS<br />
DSN ET TESA, QUEL FONCTIONNEMENT EN <strong>2018</strong> ?<br />
Désormais déployée de manière générale, la Déclaration Sociale Nominative est devenue le mode de<br />
déclaration des données <strong>sociale</strong>s pour tous les employeurs équipés d’un logiciel de paie ou ayant<br />
recours à un tiers déclarant. Le TESA proposé par la MSA évolue et devient le « nouveau TESA »<br />
pour proposer aux employeurs non équipés une solution afin de répondre à leurs obligations déclaratives.<br />
Ce service devrait être accessible dans les prochaines semaines pour sa partie « adhésion » et permettre<br />
une utilisation effective <strong>du</strong> nouvel outil dès avril <strong>2018</strong>.<br />
Pour répondre à cette nouvelle contrainte de déclaration, le nouveau TESA pourra aussi permettre de gérer les paies et<br />
déclarations de salariés permanents pour les entreprises employant 20 salariés ou moins, en CDI.<br />
<strong>Les</strong> employeurs ayant recours au nouveau TESA pourront choisir d’utiliser le TESA pour la gestion de la totalité de leurs<br />
salariés. Ils pourront également opter pour une solution mixte leur permettant de gérer leurs CDD de courte <strong>du</strong>rée (119<br />
jours maxi) en TESA et de gérer leurs CDI et CDD de plus de 119 jours via un autre outil (logiciel de paie ou tiers déclarant).<br />
// Pour les entreprises employant jusqu’à 20 CDI, 3 options sont possibles :<br />
DSN EXCLUSIVEMENT<br />
L’ensemble des salariés est géré via un logiciel<br />
de paie ou en ayant recours à un tiers déclarant,<br />
permettant la pro<strong>du</strong>ction d’une DSN.<br />
DSN ET NOUVEAU TESA<br />
Tout ou partie des salariés en CDD de moins de<br />
119 jours (contrats saisonniers, vendangeurs)<br />
sont gérés avec le nouveau TESA.<br />
La gestion des CDD de plus de 119 jours, des<br />
CDD de moins de 119 jours dont l’employeur<br />
a choisi de déléguer la gestion et des CDI est<br />
effectuée via un logiciel de paie ou un tiers déclarant,<br />
permettant la pro<strong>du</strong>ction d’une DSN.<br />
NOUVEAU TESA<br />
EXCLUSIVEMENT<br />
L’ensemble des contrats est géré en TESA :<br />
dans ce cas, tous les CDD, quelle que soit<br />
la <strong>du</strong>rée <strong>du</strong> contrat, peuvent être gérés par<br />
cet outil.<br />
// Pour les entreprises employant plus de 20 CDI, le recours exclusif au nouveau TESA est exclu.<br />
Ces entreprises peuvent cependant choisir entre les 2 options suivantes :<br />
DSN EXCLUSIVEMENT<br />
L’ensemble des salariés est géré via un logiciel de paie ou en ayant<br />
recours à un tiers déclarant, permettant la pro<strong>du</strong>ction d’une DSN.<br />
DSN ET NOUVEAU TESA<br />
Tout ou partie des salariés en CDD de moins de 119 jours (contrats<br />
saisonniers, vendangeurs) sont gérés avec le nouveau TESA.<br />
La gestion des CDD de plus de 119 jours, des CDD de moins de 119<br />
jours dont l’employeur a choisi de déléguer la gestion et des CDI est<br />
effectuée via un logiciel de paie ou un tiers déclarant, permettant la<br />
pro<strong>du</strong>ction d’une DSN.<br />
// Pour les employeurs entrés dans le dispositif DSN en 2017 et qui ont choisi d’utiliser le nouveau TESA en <strong>2018</strong>,<br />
un accès dès <strong>janvier</strong> <strong>2018</strong> est prévu.<br />
Quand et comment utiliser le nouveau TESA ?<br />
HYPOTHÈSE 1<br />
Je n’ai pas fait de DSN en 2017 et souhaite utiliser le nouveau<br />
TESA pour pro<strong>du</strong>ire ma DSN en <strong>2018</strong>.<br />
Je pourrai adhérer au nouveau TESA au cours <strong>du</strong> 1 er trimestre<br />
<strong>2018</strong> pour pouvoir utiliser ce service à compter <strong>du</strong><br />
1 er avril <strong>2018</strong>.<br />
Pour la gestion de mes paies et mes déclarations au cours<br />
<strong>du</strong> 1 er trimestre <strong>2018</strong>, j’utilise les mêmes outils que ceux<br />
utilisés en 2017 (TESA WEB, paies manuelles et déclarations<br />
trimestrielles).<br />
HYPOTHÈSE 2<br />
J’ai pro<strong>du</strong>it des DSN en 2017 (via un logiciel de paie ou via<br />
un tiers déclarant) et j’ai résilié mon abonnement pour utiliser<br />
le nouveau TESA dès <strong>janvier</strong> <strong>2018</strong>.<br />
Si je ne suis pas encore identifié auprès de ma caisse, je<br />
dois l’en informer au plus vite afin de pouvoir effectuer<br />
mon adhésion au service et pouvoir gérer mes paies de <strong>janvier</strong><br />
<strong>2018</strong> avec le nouvel outil.<br />
La phase d’adhésion au nouveau TESA consiste à renseigner<br />
l’ensemble des informations obligatoires en<br />
DSN concernant votre entreprise : identification de la<br />
convention collective applicable, identification des cotisations<br />
non gérées par la MSA…<br />
Cette phase est obligatoire, même si le TESA WEB était<br />
précédemment utilisé.<br />
4 | LES GUIDES DU <strong>SGV</strong>
DÉCLARATION DE STOCK<br />
Qu’est ce qui change avec le nouveau TESA ?<br />
Le nouveau TESA permettra de :<br />
- déclarer les embauches et les évolutions <strong>du</strong> contrat de<br />
travail de vos salariés ;<br />
- recueillir et transmettre les données DSN obligatoires ;<br />
- réaliser les bulletins de paie et les documents tels que le<br />
certificat de travail et le registre <strong>du</strong> personnel ;<br />
- disposer d’un récapitulatif mensuel des sommes déclarées.<br />
Le nouvel outil a repris une grande partie des mo<strong>du</strong>les<br />
existants sur le TESA WEB afin de faciliter l’adaptation<br />
des utilisateurs.<br />
Mais, si le nouveau TESA permettra d’effectuer les paies<br />
des salariés, y compris celles des salariés permanents pour<br />
les entreprises employant jusqu’à 20 CDI, il n’en devient<br />
pas pour autant un logiciel de paie : certaines données<br />
devront continuer à être calculées par l’employeur et intégrées<br />
manuellement dans l’outil. Cela sera notamment<br />
le cas <strong>du</strong> calcul des primes ou des indemnités <strong>du</strong>es au moment<br />
de la prise des congés payés.<br />
Par ailleurs, le nouveau TESA reposera également sur le<br />
principe déclaratif qui régit aujourd’hui l’utilisation d’un<br />
logiciel de paie ou le recours à un tiers déclarant : l’employeur<br />
sera responsable des éléments déclarés, les cotisations<br />
seront appelées sur la base de ces éléments et ne<br />
seront plus calculées par la caisse.<br />
En raison de l’application de ce principe déclaratif, les bulletins<br />
de salaires calculés avec l’outil seront soumis à une<br />
validation qui ne pourra pas intervenir avant le lendemain<br />
de la saisie des données : le bulletin de paie sera donc éditable<br />
dans sa version définitive uniquement à J +1.<br />
De même, afin de respecter les échéances prévues pour<br />
les pro<strong>du</strong>ctions de DSN, la période de saisie des volets sociaux<br />
sera limitée dans le temps.<br />
Il sera donc nécessaire d’intégrer ces nouveautés dans les<br />
habitudes d’utilisation de cet outil.<br />
<strong>Les</strong> échéances de paiement des cotisations <strong>sociale</strong>s<br />
sur salaire sont modifiées<br />
À compter <strong>du</strong> 1er <strong>janvier</strong> <strong>2018</strong>, le principe <strong>du</strong> paiement mensuel s’applique à tous, sauf pour les entreprises dont l’effectif est<br />
de moins de 11 salariés qui ont opté avant le 31 décembre pour le paiement trimestriel des cotisations.<br />
SALAIRE DU MOIS DE<br />
DATE LIMITE DE PAIEMENT<br />
MENSUEL DES COTISATIONS<br />
DATE LIMITE DE PAIEMENT<br />
TRIMESTRIEL DES COTISATIONS*<br />
<strong>janvier</strong> <strong>2018</strong> 15 février <strong>2018</strong><br />
février <strong>2018</strong> 15 mars <strong>2018</strong><br />
15 avril <strong>2018</strong><br />
mars <strong>2018</strong> 15 avril <strong>2018</strong><br />
avril <strong>2018</strong> 15 mai <strong>2018</strong><br />
mai <strong>2018</strong> 15 juin <strong>2018</strong><br />
15 juillet <strong>2018</strong><br />
juin <strong>2018</strong> 15 juillet <strong>2018</strong><br />
juillet <strong>2018</strong> 15 août <strong>2018</strong><br />
août <strong>2018</strong> 15 septembre <strong>2018</strong><br />
15 octobre <strong>2018</strong><br />
septembre <strong>2018</strong> 15 octobre <strong>2018</strong><br />
octobre <strong>2018</strong> 15 novembre <strong>2018</strong><br />
novembre <strong>2018</strong> 15 décembre <strong>2018</strong><br />
15 <strong>janvier</strong> 2019<br />
décembre <strong>2018</strong> 15 <strong>janvier</strong> 2019<br />
*uniquement en cas de souscription de l’option permettant de rester au paiement trimestriel effectuée avant<br />
le 31 décembre 2017<br />
ACTUALITÉ SOCIALE - 1 ER JANVIER <strong>2018</strong> | 5
NOUVEAUTÉS<br />
ALLÈGEMENT DES FORMALITÉS LIÉES À L’ASSURANCE MALADIE<br />
COMPLÉMENTAIRE DES SALARIÉS EMBAUCHÉS POUR DES CONTRATS<br />
COURTS<br />
En application de l’avenant 203 à la convention collective des exploitations viticoles de la Champagne<br />
qui révise totalement l’accord <strong>du</strong> 8 juillet 2009 instaurant un régime d’assurance complémentaire<br />
frais de santé au bénéfice des salariés non cadres des exploitations viticoles de la Champagne,<br />
les formalités à effectuer en cas d’embauche d’un salarié pour un contrat de travail d’une <strong>du</strong>rée inférieure<br />
ou égale à trois mois sont allégées.<br />
Avant l’application de cet avenant, l’employeur, qui ne<br />
souhaitait pas affilier à son contrat collectif les salariés<br />
embauchés pour une courte <strong>du</strong>rée, devait établir une décision<br />
unilatérale excluant les CDD d’une <strong>du</strong>rée inférieure<br />
ou égale à 3 mois <strong>du</strong> contrat collectif en raison de la mise<br />
en place <strong>du</strong> versement santé. Cette solution pouvait ne<br />
pas être suffisante puisque les salariés embauchés qui ne<br />
disposaient pas d’une couverture santé pouvaient quand<br />
même demander à être affiliés.<br />
Aujourd’hui, l’accord collectif exclut les salariés embauchés<br />
pour une <strong>du</strong>rée contractuelle inférieure ou égale à<br />
3 mois <strong>du</strong> contrat collectif de l’entreprise sans qu’il ne<br />
soit plus nécessaire de mettre en place une décision unilatérale.<br />
Ces salariés ne peuvent donc plus demander le<br />
bénéfice <strong>du</strong> contrat collectif de l’entreprise.<br />
Pour ces salariés, l’accord prévoit une obligation de souscrire<br />
personnellement à un contrat complémentaire santé<br />
SALARIÉ EMBAUCHÉ POUR<br />
UNE DURÉE INFÉRIEURE OU ÉGALE À 3 MOIS<br />
OU<br />
SALARIÉ DONT LA DURÉE HEBDOMADAIRE DE<br />
TRAVAIL EST INFÉRIEURE À 15 HEURES<br />
Le salarié veut bénéficier<br />
d’une couverture santé<br />
Souscription personnelle<br />
d’un contrat complémentaire<br />
« santé » présentant un caractère<br />
« solidaire » et responsable<br />
»<br />
Demande à son employeur de<br />
bénéficier <strong>du</strong> chèque santé<br />
« solidaire » et « responsable » s’ils souhaitent bénéficier<br />
d’une couverture frais de santé. Une fois cette assurance<br />
personnelle souscrite, ils pourront demander à bénéficier<br />
<strong>du</strong> versement santé.<br />
Pour mémoire, le versement santé ne peut être accordé<br />
qu’aux seuls salariés bénéficiant d’une couverture santé<br />
indivi<strong>du</strong>elle : sont donc exclus <strong>du</strong> dispositif les salariés<br />
bénéficiant de la CMU-C, d’une aide à l’acquisition de la<br />
complémentaire frais de santé, d’une couverture obligatoire<br />
y compris en tant qu’ayant droit ou d’une couverture<br />
complémentaire donnant lieu à la participation financière<br />
d’une collectivité publique.<br />
Ces nouvelles règles sont également applicables aux salariés<br />
dont la <strong>du</strong>rée hebdomadaire de travail est inférieure<br />
ou égale à 15 heures, y compris lorsqu’ils sont embauchés<br />
en CDI.<br />
Le salarié ne veut pas<br />
bénéficier d’une couverture<br />
santé<br />
Aucune formalité à accomplir<br />
<strong>Les</strong> règles<br />
changent<br />
également pour<br />
les contrats<br />
dont la <strong>du</strong>rée est<br />
comprise entre<br />
3 et 12 mois<br />
Pour les CDD et les<br />
contrats d’apprentissage<br />
dont la <strong>du</strong>rée est comprise<br />
entre 3 et 12 mois,<br />
l’ancien accord permettait<br />
à ces salariés d’être<br />
dispensés de l’affiliation<br />
au contrat collectif de<br />
l’entreprise en raison de<br />
la <strong>du</strong>rée de leur contrat<br />
de travail. Aujourd’hui,<br />
ces salariés devront justifier<br />
de la souscription<br />
d’une couverture indivi<strong>du</strong>elle<br />
pour le même<br />
type de garanties pour<br />
demander une dispense<br />
d’affiliation.<br />
6 | LES GUIDES DU <strong>SGV</strong>
DÉCLARATION DE STOCK<br />
FONCTIONNEMENT DU VERSEMENT SANTÉ<br />
Demande <strong>du</strong> salarié<br />
Le salarié doit avoir expressément demandé à bénéficier de ce dispositif pour qu’il s’applique. Un modèle de courrier est<br />
disponible sur le site <strong>SGV</strong>/Employeurs/rubrique Assurance maladie complémentaire. Il doit avoir pro<strong>du</strong>it les pièces justificatives<br />
(attestation d’adhésion à une complémentaire santé responsable, ou copie de la carte de tiers payant en attendant<br />
de fournir l’attestation dans un délai de 21 jours ou à l’échéance <strong>du</strong> contrat de travail si sa <strong>du</strong>rée est inférieure à 21 jours).<br />
Calcul <strong>du</strong> montant <strong>du</strong> versement santé<br />
Le montant <strong>du</strong> versement santé est calculé à partir de la part patronale conventionnelle <strong>du</strong>e au titre de l’assurance<br />
maladie complémentaire (part patronale formule socle Anips Groupama), soit 20,36 € pour <strong>2018</strong>, majorée de 125 %<br />
ou 105 % selon le bénéficiaire <strong>du</strong> versement.<br />
TAUX DE MAJORATION MONTANT MENSUEL 2 018<br />
CDD D’UNE DURÉE ≤ À TROIS MOIS 125 % 25,45 €<br />
TEMPS PARTIEL ≤ 15 HEURES HEBDO 105 % 21,38 €<br />
Pour les salariés qui ne sont pas présents sur la totalité <strong>du</strong> mois, un prorata <strong>du</strong> montant à verser doit être effectué.<br />
Exemple pour un CDD présent une semaine, soit 35 heures de travail : 25,45 x 35/151,67 = 5,87 €.<br />
Régime social et fiscal <strong>du</strong> versement santé<br />
Le versement santé suit le même régime que la participation<br />
patronale d’assurance maladie complémentaire.<br />
Il est donc :<br />
- exonéré de cotisations <strong>sociale</strong>s dans les limites règlementaires<br />
;<br />
- soumis à CSG RDS ;<br />
- intégré au net imposable <strong>du</strong> salarié ;<br />
- soumis au forfait social de 8 % (pour les employeurs de<br />
11 salariés et plus).<br />
RÈGLES D’AFFILIATION APPLICABLES<br />
AUX SALARIÉS EN<br />
CDD > À 3 MOIS OU EN CDI<br />
<strong>Les</strong> informations et documents liés<br />
à l’assurance maladie<br />
complémentaire sont sur le site<br />
<strong>SGV</strong>/Employeurs/ rubrique assurance<br />
maladie complémentaire.<br />
Celles-ci sont inchangées depuis les dernières modifications <strong>du</strong> 1 er <strong>janvier</strong> 2016.<br />
À savoir : principe d’affiliation obligatoire dès le premier jour de l’embauche.<br />
Je pose la question à mon salarié au moment de l’embauche :<br />
Avez-vous une assurance maladie complémentaire ?<br />
OUI<br />
DISPENSE D’AFFILIATION<br />
À condition que le salarié rentre dans un cas<br />
de dispense, au moins, au titre :<br />
- de son statut/de son contrat ;<br />
- de sa situation familiale ;<br />
- d’un cumul d’activités ;<br />
- d’une pluralité d’employeurs ;<br />
ET<br />
NON<br />
AFFILIATION<br />
Si le salarié ne rentre pas dans l’un des cas<br />
de dispense limitativement prévu :<br />
- bulletin d’affiliation à remplir et à adresser à l’assureur ;<br />
- tableau des garanties à disposition <strong>du</strong> salarié ;<br />
- penser à gérer l’AMC en cas de suspension<br />
ou rupture <strong>du</strong> contrat de travail.<br />
À condition de signer une dispense<br />
annuelle d’affiliation (en double exemplaire,<br />
pour chacune des parties)<br />
Dispense annuelle<br />
(reconsidérer la situation<br />
<strong>du</strong> salarié chaque année)<br />
ACTUALITÉ SOCIALE - 1 ER JANVIER <strong>2018</strong> | 7
NOUVEAUTÉS<br />
LE COMPTE PROFESSIONNEL DE PRÉVENTION<br />
Parmi les mesures instaurées par les ordonnances Macron de septembre 2017 figure l’évolution <strong>du</strong> compte<br />
personnel de prévention de la pénibilité (C3P), rebaptisé à l’occasion compte professionnel de prévention<br />
(C2P). Si les modalités d’utilisation <strong>du</strong> C2P ne sont pas substantiellement modifiées, certains éléments<br />
importants ont évolué et ont été définis par les décrets parus en fin d’année (D 2017-1768 et D 2017-1769 <strong>du</strong><br />
27 décembre 2017).<br />
Fonctionnement <strong>du</strong> C2P<br />
Un compte professionnel de prévention devra être ouvert<br />
pour tout salarié exposé à des facteurs de risques professionnels<br />
liés à des contraintes physiques marquées, à un environnement<br />
physique agressif ou à certains rythmes de travail<br />
susceptibles de laisser des traces <strong>du</strong>rables, identifiables et irréversibles<br />
sur la santé des travailleurs. <strong>Les</strong> facteurs de risques<br />
professionnels devant encore faire l’objet d’une déclaration<br />
de l’employeur sont ré<strong>du</strong>its à 6 (activités exercées en milieu<br />
hyperbare, températures extrêmes, bruit, travail de nuit,<br />
travail en équipe successives alternantes, travail répétitif).<br />
<strong>Les</strong> 4 autres facteurs <strong>du</strong> dispositif (manutentions manuelles<br />
de charges, postures pénibles, vibrations mécaniques et<br />
agents chimiques dangereux) ne sont plus concernés par le<br />
C2P (voir encadré).<br />
L’exposition <strong>du</strong> salarié à un ou plusieurs facteurs de risques<br />
professionnels au-delà des seuils d’exposition définis ouvre<br />
droit à l’acquisition de points sur le C2P.<br />
<strong>Les</strong> droits acquis sur le compte sont à la disposition <strong>du</strong> salarié<br />
jusqu’à leur utilisation ou jusqu’au départ à la retraite <strong>du</strong> salarié.<br />
// Le salarié titulaire d’un C2P pourra choisir de mobiliser<br />
les points acquis pour<br />
- Permettre la prise en charge d’une action de formation professionnelle<br />
continue en vue d’accéder à un emploi non exposé<br />
ou moins exposé aux facteurs de risques professionnels.<br />
Dans ce cas, le nombre de points sera converti en heures de<br />
formation accessibles via le compte personnel de formation.<br />
Selon les derniers décrets parus, un point ouvre droit à 25<br />
heures de prise en charge de tout ou partie des frais d’une<br />
action de formation.<br />
- Permettre le financement <strong>du</strong> complément de sa rémunération<br />
en cas de ré<strong>du</strong>ction de sa <strong>du</strong>rée de travail.<br />
Dans ce cas, le salarié fera une demande de ré<strong>du</strong>ction de<br />
sa <strong>du</strong>rée de travail à son employeur, qui ne pourra la refuser<br />
que s’il peut justifier que cette ré<strong>du</strong>ction est impossible<br />
compte tenu de l‘activité économique de l’entreprise. Dix<br />
points permettent de pouvoir bénéficier d’un complément de<br />
rémunération dont le montant correspond à la compensation<br />
pendant trois mois d’une ré<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> temps de travail égale<br />
à un mi-temps.<br />
- Permettre le financement d’une majoration de <strong>du</strong>rée d’assurance<br />
vieillesse et un départ en retraite avant l’âge légal<br />
de départ.<br />
Cette possibilité n’est offerte qu’aux salariés âgés d’au moins<br />
55 ans disposant d’un nombre de points suffisant (au moins 10<br />
points). Dix points ouvrent droit à un trimestre de majoration.<br />
// Le fonctionnement <strong>du</strong> C2P reste identique à celui <strong>du</strong> C3P.<br />
<strong>Les</strong> éléments suivants sont précisés dans les derniers décrets<br />
L’employeur devra en fin d’année civile (et au plus tard dans la<br />
DSN de décembre) déclarer le ou les facteurs de risques professionnels<br />
auxquels les salariés auront été exposés au-delà<br />
des seuils fixés par décret. Pour les salariés titulaires d’un<br />
CDI en cours, cette déclaration permettra l’alimentation <strong>du</strong><br />
C2P. L’abondement sera de 4 points en cas d’exposition à un<br />
seul facteur de risques professionnels et de 8 points en cas<br />
de poly exposition. Le nombre total de points pouvant être<br />
inscrits sur le C2P est de 100 points.<br />
Gestion <strong>du</strong> C2P (nouveau)<br />
La gestion <strong>du</strong> C2P sera assurée par les organismes chargés<br />
de la gestion <strong>du</strong> risque accident <strong>du</strong> travail et maladies professionnelles.<br />
Ces organismes auront en charge l’enregistrement sur le<br />
compte des salariés des points acquis correspondant aux<br />
données déclarées par l’employeur. Ils devront communiquer<br />
un relevé de situation aux salariés annuellement et<br />
proposer un service en ligne permettant aux salariés de<br />
consulter leur compte. Cette information sera faite par voie<br />
électronique ou par lettre simple au plus tard le 30 juin de<br />
l’année n+1.<br />
La communication relative aux droits acquis et aux possibilités<br />
d’utilisation n’incombe donc pas à l’employeur.<br />
Le financement des dépenses engendrées par le compte<br />
professionnel de prévention et sa gestion sont couverts par<br />
la branche accidents <strong>du</strong> travail et maladies professionnelles<br />
à compter <strong>du</strong> 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2018</strong>. Cette nouvelle modalité engendre<br />
la suppression des cotisations de pénibilité (cotisation<br />
de base et cotisations additionnelles) à compter des<br />
expositions ayant lieu après le 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2018</strong>.<br />
<strong>Les</strong> seuls facteurs de risques qui pouvaient affecter<br />
les employeurs viticoles et dont l’évaluation était<br />
particulièrement complexe sont exclus <strong>du</strong> champ<br />
d’application <strong>du</strong> C2P. <strong>Les</strong> manutentions manuelles<br />
de charges, les postures pénibles, les vibrations<br />
mécaniques et les agents chimiques dangereux ne<br />
font plus partie des risques à déclarer au titre <strong>du</strong><br />
compte professionnel de prévention.<br />
Ces facteurs ne sont pas oubliés pour autant et<br />
la prise en compte de l’exposition à ces facteurs<br />
relève désormais <strong>du</strong> dispositif de départ en retraite<br />
anticipée pour pénibilité issu de la réforme des<br />
retraites <strong>du</strong> 9 novembre 2010.<br />
L’action politique collective a été déterminante<br />
pour ce dossier. Obligeant le gouvernement à faire<br />
marcher arrière sur ce dispositif déconnecté de la<br />
réalité <strong>du</strong> terrain.<br />
8 | LES GUIDES DU <strong>SGV</strong>
PAIES ET COTISATIONS<br />
DÉCLARATION DE STOCK<br />
ÉLÉMENTS DE PAIE SPÉCIFIQUES À L’APPRENTI<br />
Le bulletin de salaire d’un apprenti est particulier pour trois raisons.<br />
D’une part, la rémunération est calculée en pourcentage <strong>du</strong> SMIC.<br />
D’autre part, les cotisations <strong>sociale</strong>s sont déterminées en fonction<br />
d’une assiette forfaitaire. Enfin, selon l’effectif de son exploitation, l’employeur<br />
bénéficie d’exonérations de charges patronales.<br />
Le salaire mensuel de base<br />
L’apprenti perçoit, selon son âge et son ancienneté dans le contrat de travail, une<br />
rémunération en pourcentage <strong>du</strong> SMIC. Le salaire mensuel brut de l’apprenti est<br />
obtenu en multipliant le pourcentage <strong>du</strong> SMIC par 151,67 heures.<br />
TRANCHE D’ÂGE 1 RE ANNÉE 2 E ANNÉE<br />
Moins de 18 ans<br />
25 % 37 %<br />
374,62 € 554,44 €<br />
De 18 à moins de 21 ans<br />
41 % 49 %<br />
614,38 € 734,26 €<br />
21 ans et plus<br />
53 % 61 %<br />
794,20 € 914,08 €<br />
L’assiette de calcul des cotisations <strong>sociale</strong>s<br />
<strong>Les</strong> cotisations <strong>sociale</strong>s sont calculées non pas sur le salaire brut de l’apprenti mais<br />
sur une assiette forfaitaire égale au pourcentage <strong>du</strong> SMIC appliqué moins 11.<br />
TRANCHE D’ÂGE 1 RE ANNÉE 2 E ANNÉE<br />
Moins de 18 ans<br />
25 % 37 %<br />
210 € 390 €<br />
De 18 à moins de 21 ans<br />
41 % 49 %<br />
450 € 569 €<br />
21 ans et plus<br />
53 % 61 %<br />
629 € 749 €<br />
Exemple pour le calcul de l’assiette de cotisations à 25 % <strong>du</strong> SMIC :<br />
151,67 heures x 9,88 € x (25 % - 11) = 210 €.<br />
Le taux de cotisations <strong>sociale</strong>s<br />
ENTREPRISES DE MOINS DE 11 SALARIÉS SALARIALES PATRONALES<br />
Médecine <strong>du</strong> travail – 0,42 %<br />
AFNCA, ANEFA, PROVEA 0,01 % 0,26 %<br />
ASCPA<br />
Prévoyance décès 0,086 % 0,129 %<br />
Accident <strong>du</strong> travail – 2,28 %<br />
– 0,04 %<br />
GIT agri-prévoyance (à compter de six mois 0,409 % 0,045 %<br />
Garantie invalidité d’ancienneté et plus) 0,633 % 0,211 %<br />
Assurance charges <strong>sociale</strong>s – 0,016 %<br />
APPRENTISSAGE 3 E ANNÉE<br />
Rémunération, assiette de calcul,<br />
taux de cotisations<br />
sur www.sgv-champagne.fr/employeurs<br />
Gratification<br />
<strong>du</strong> stagiaire<br />
PRINCIPE<br />
Tous les stages d’une <strong>du</strong>rée<br />
supérieure à deux mois<br />
(calendaires) consécutifs<br />
ou non mais au cours de<br />
la même année scolaire<br />
ou universitaire doivent<br />
obligatoirement être<br />
rémunérés.<br />
APPLICATION<br />
La gratification est <strong>du</strong>e à<br />
compter <strong>du</strong> premier jour <strong>du</strong><br />
premier mois de stage et est<br />
versée mensuellement.<br />
MONTANT<br />
Le stagiaire devra<br />
percevoir au minimum<br />
15 % <strong>du</strong> plafond horaire<br />
de la sécurité <strong>sociale</strong>, soit<br />
3,75 € par heure de stage<br />
effectuée au cours <strong>du</strong> mois<br />
considéré.<br />
Dans cette limite, la gratification<br />
est exonérée de<br />
cotisations <strong>sociale</strong>s. En<br />
revanche, si la gratification<br />
versée dépasse le montant<br />
minimum ci-dessus<br />
indiqué, la part excédentaire<br />
devra être soumise à<br />
cotisations <strong>sociale</strong>s. Dans ce<br />
dernier cas, un bulletin de<br />
paie doit être établi + DSN.<br />
À noter : l’identité <strong>du</strong> stagiaire<br />
accueilli dans l’entreprise doit être<br />
mentionnée sur le registre unique<br />
<strong>du</strong> personnel, de même que les<br />
dates de début et de fin <strong>du</strong> stage,<br />
l’identité <strong>du</strong> tuteur et le lieu de<br />
présence <strong>du</strong> stagiaire.<br />
ACTUALITÉ SOCIALE - 1 ER JANVIER <strong>2018</strong> | 9
PAIES ET COTISATIONS<br />
DÉTAIL DES COTISATIONS DES SALARIÉS NON CADRES<br />
COTISATIONS NON CADRES<br />
(ENTREPRISE DE MOINS DE 11 SALARIES)<br />
TAUX DE<br />
COTISATIONS<br />
SALARIALES<br />
TAUX DE<br />
COTISATIONS<br />
PATRONALES<br />
Assurance maladie : totalité <strong>du</strong> salaire - 13,00 %<br />
Assurance vieillesse : - plafond SS<br />
- totalité <strong>du</strong> salaire<br />
6,90 %<br />
0,40 %<br />
8,55 %<br />
1,90 %<br />
CAMARCA - AG2R - Retraite<br />
complémentaire :<br />
- sous plafond SS<br />
- hors plafond (3 fois)<br />
3,875 %<br />
10,125 %<br />
3,875 %<br />
10,125 %<br />
Prévoyance décès - Agri-prévoyance : 3 fois plafond SS 0,086 % 0,129 %<br />
Assurance chômage : 4 fois le plafond SS 0,95 % 4,05 %<br />
AGFF : - sous plafond SS (1 fois)<br />
- hors plafond SS (3 fois)<br />
0,80 %<br />
0,90 %<br />
1,20 %<br />
1,30 %<br />
Formation : totalité <strong>du</strong> salaire - 0,55 % ou 1,55 % pour les CDD<br />
AGS : 4 fois le plafond SS - 0,15 %<br />
Accident <strong>du</strong> travail : totalité <strong>du</strong> salaire - 3,84 %<br />
ou 1,16 % pour le personnel<br />
administratif<br />
Allocations familiales : totalité <strong>du</strong> salaire - 5,25 % *<br />
Médecine <strong>du</strong> travail : 1 fois le plafond SS - 0,42 %<br />
Allocation logement : 1 fois le plafond SS - 0,10 %<br />
Solidarité autonomie : totalité <strong>du</strong> salaire - 0,30 %<br />
ANEFA : totalité <strong>du</strong> salaire 0,01 % 0,01 %<br />
AFNCA : totalité <strong>du</strong> salaire - 0,05 %<br />
PROVEA : totalité <strong>du</strong> salaire - 0,20 %<br />
Contribution au dialogue social : totalité <strong>du</strong> salaire - 0,016 %<br />
ASCPA<br />
- 0,04 %<br />
GIT Agri-Prévoyance<br />
Salariés<br />
de 6 mois<br />
totalité<br />
0,409 % 0,045 %<br />
Garantie invalidité<br />
d’ancienneté <strong>du</strong> salaire<br />
ou +<br />
0,633 % 0,211 %<br />
Assurance charges <strong>sociale</strong>s - 0,016 %<br />
* ou taux ré<strong>du</strong>it (voir page 16) en fonction <strong>du</strong> salaire brut annuel.<br />
10 | LES GUIDES DU <strong>SGV</strong>
DÉCLARATION DE STOCK<br />
COTISATIONS DES SALARIÉS NON CADRES<br />
Nouveaux taux globaux au 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2018</strong>*<br />
- de 6 mois<br />
d’ancienneté<br />
6 mois<br />
d’ancienneté ou +<br />
COTISATIONS<br />
SALARIALES (%)<br />
COTISATIONS<br />
PATRONALES (%)<br />
Sous plafond (inférieur ou égal à 3 311 €)<br />
13,021 % 43,59 %<br />
14,063 % 43,902 %<br />
*avant dispositifs d’allègement des charges patronales.<br />
- de 6 mois<br />
d’ancienneté<br />
6 mois<br />
d’ancienneté ou +<br />
COTISATIONS<br />
SALARIALES (%)<br />
COTISATIONS<br />
PATRONALES (%)<br />
Hors plafond (supérieur à 3 311 €)<br />
12,471 % 40,87 %<br />
13,513 % 41,182 %<br />
Moins de 6 mois d’ancienneté : exonération des cotisations garantie invalidité, GIT, assurance charges <strong>sociale</strong>s, ASCPA.<br />
6 mois d’ancienneté ou plus : assujettissement aux cotisations garantie invalidité, GIT, assurance charges <strong>sociale</strong>s, ASCPA.<br />
CSG - CRDS<br />
CSG DÉDUCTIBLE<br />
CSG NON DÉDUCTIBLE ET CRDS<br />
Avec complémentaire<br />
maladie<br />
Sans complémentaire<br />
maladie<br />
Avec complémentaire<br />
maladie<br />
Sans complémentaire<br />
maladie<br />
- de 6 mois<br />
d’ancienneté<br />
(SB x 0,98379<br />
+ PP AMC) x 6,80 %<br />
SB x 0,98379 x 6,80 %<br />
- de 6 mois<br />
d’ancienneté<br />
(SB x 0,98379<br />
+ PP AMC) x 2,90 %<br />
SB x 0,98379 x 2,90 %<br />
6 mois<br />
d’ancienneté<br />
ou +<br />
(SB x 0,98635<br />
+ PP AMC) x 6,80 %<br />
SB x 0,98635 x 6,80 %<br />
6 mois<br />
d’ancienneté<br />
ou +<br />
(SB x 0,98635<br />
+ PP AMC) x 2,90 %<br />
SB x 0,98635 x 2,90 %<br />
SB : salaire brut.<br />
PP AMC : part patronale assurance maladie complémentaire.<br />
Exemple : formule socle prise en charge 50 % = 20,36 €.<br />
Taux TESA<br />
Complémentaire maladie<br />
Anips-Groupama<br />
TESA<br />
Ligne E 19,711 % Ligne F 2,853 %*<br />
COMPLÉMENTAIRE MALADIE (FORMULE SOCLE)<br />
Part patronale 20,36 € Part salariale 20,36 €<br />
* Modification possible selon la participation de l’employeur au versement « santé ».<br />
Forfait social<br />
POUR LES ENTREPRISES DE MOINS DE 11 SALARIÉS<br />
POUR LES ENTREPRISES DE 11 SALARIÉS ET PLUS<br />
Sommes soumises au forfait social<br />
Taux<br />
Sommes soumises au forfait social<br />
Taux<br />
- Sommes versées au titre de l’intéressement et<br />
de la participation.<br />
- Abondement de l’employeur aux Plans Epargne<br />
Entreprise.<br />
- Contributions patronales au régime de retraite<br />
supplémentaire.<br />
- Indemnité de rupture conventionnelle<br />
(exonérée de cotisations <strong>sociale</strong>s).<br />
20 %<br />
- Sommes versées au titre de l’intéressement et de la participation.<br />
- Abondement de l’employeur aux Plans Epargne Entreprise.<br />
- Contributions patronales au régime de retraite supplémentaire.<br />
- Indemnité de rupture conventionnelle (exonérée de cotisations<br />
<strong>sociale</strong>s).<br />
Cotisations patronales de prévoyance complémentaire<br />
(GIT, assurance maladie complémentaire, prévoyance décès,<br />
prévoyance cadre CPCEA), chèque santé.<br />
20 %<br />
8 %<br />
ACTUALITÉ SOCIALE - 1 ER JANVIER <strong>2018</strong> | 11
PAIES ET COTISATIONS<br />
DÉTAIL DES COTISATIONS DES SALARIÉS CADRES<br />
COTISATIONS MSA CADRES<br />
TAUX DE<br />
COTISATIONS<br />
SALARIALES<br />
TAUX DE<br />
COTISATIONS<br />
PATRONALES<br />
Assurance maladie : totalité <strong>du</strong> salaire - 13,00 %<br />
Assurance vieillesse : - sous plafond<br />
- totalité <strong>du</strong> salaire<br />
6,90 %<br />
0,40 %<br />
8,55 %<br />
1,90 %<br />
Assurance chômage : 4 fois le plafond 0,95 % 4,05 %<br />
ANEFA, AFNCA PROVEA : totalité <strong>du</strong> salaire 0,01 % 0,26 %<br />
CAMARCA - Retraite complémentaire ARRCO<br />
Tranche A<br />
CRCCA RETRAITE COMPLÉMENTAIRE AGIRC<br />
hors plafond (3 fois)<br />
3,80 % 6,20 %<br />
7,80 % 12,75 %<br />
CET : totalité <strong>du</strong> salaire 0,13 % 0,22 %<br />
AGFF : - sous plafond SS (1 fois)<br />
- hors plafond SS (3 fois)<br />
0,80 %<br />
0,90 %<br />
1,20 %<br />
1,30 %<br />
Formation (1) : totalité <strong>du</strong> salaire - 0,55 %<br />
AGS : 4 fois le plafond SS - 0,15 %<br />
Accident <strong>du</strong> travail (2) : totalité <strong>du</strong> salaire - 3,84 %<br />
Service santé au travail : plafond SS - 0,42 %<br />
Allocation logement : plafond SS - 0,10 %<br />
Allocations familiales (3) : totalité <strong>du</strong> salaire - 5,25 %<br />
Solidarité autonomie : totalité <strong>du</strong> salaire - 0,30 %<br />
ASCPA (4) : totalité <strong>du</strong> salaire - 0,04 %<br />
Contribution au dialogue social : totalité <strong>du</strong> salaire - 0,016%<br />
(1) 1,55 % pour les CDD<br />
(2) Taux accident <strong>du</strong> travail administratif : 1,16 %<br />
(3) Ou taux ré<strong>du</strong>it (voir page 16) en fonction <strong>du</strong> salaire brut annuel.<br />
(4) Cotisation à appliquer uniquement aux salariés cadres ayant 6 mois d’ancienneté et plus sur l’exploitation<br />
COTISATIONS CPCEA CADRES<br />
CPCEA RETRAITE : - sous plafond SS (1 fois)<br />
- hors plafond SS (3 fois)<br />
Prévoyance décès CPCEA : - sous plafond SS (1 fois)<br />
- hors plafond SS (3 fois)<br />
TAUX DE<br />
COTISATIONS<br />
SALARIALES<br />
1,07 %<br />
0,30 %<br />
0,237 %<br />
0,99 %<br />
TAUX DE<br />
COTISATIONS<br />
PATRONALES<br />
1,43 %<br />
0,20 %<br />
1,236 %<br />
1,66 %<br />
APECITA : totalité <strong>du</strong> salaire 0,024 % 0,036 %<br />
12 | LES GUIDES DU <strong>SGV</strong>
DÉCLARATION DE STOCK<br />
Assurance maladie complémentaire<br />
PART<br />
PATRONALES<br />
PART<br />
SALARIALE<br />
58,05 €/mois 58,05 €/mois<br />
CSG-CRDS<br />
Sous plafond<br />
Avec assurance maladie<br />
complémentaire<br />
(SB plafonné x 1,00446<br />
+ PP AMC) x 6,80 %<br />
CSG DÉDUCTIBLE<br />
Sans assurance maladie<br />
complémentaire<br />
SB plafonné x 1,00446<br />
x 6,80 %<br />
Attention<br />
Si une retraite supplémentaire<br />
optionnelle a été souscrite<br />
auprès de la CPCEA,<br />
la part patronale de cette<br />
cotisation devra être ajoutée<br />
à la base CSG et CRDS.<br />
Hors plafond<br />
SB hors plafond x 0,9906<br />
x 6,80 %<br />
SB hors plafond x 0,9906<br />
x 6,80 %<br />
CSG NON DÉDUCTIBLE ET CRDS<br />
Sous plafond<br />
Avec assurance maladie<br />
complémentaire<br />
(SB plafonné x 1,00446<br />
+ PP AMC) x 2,90 %<br />
Sans assurance maladie<br />
complémentaire<br />
SB plafonné x 1,00446<br />
x 2,90 %<br />
Hors plafond<br />
SB hors plafond x 0,9906<br />
x 2,90 %<br />
SB hors plafond x 0,9906<br />
x 2,90 %<br />
Garantie Minimale de Point (GMP)<br />
Cas <strong>du</strong> salarié cadre dont le salaire brut est inférieur au plafond de<br />
sécurité <strong>sociale</strong> (3 311 € pour un temps plein).<br />
EMPLOYEUR SALARIÉ SALAIRE CHARNIÈRE<br />
45,11 € 27,60 € 3 664,82 €<br />
Rappel<br />
La GMP est une cotisation<br />
forfaitaire <strong>du</strong>e à l’AGIRC au titre<br />
de la retraite complémentaire.<br />
Elle concerne les salariés cadres<br />
et assimilés touchant des revenus<br />
inférieurs à un certain seuil, appelé<br />
«salaire charnière».<br />
ACTUALITÉ SOCIALE - 1 ER JANVIER <strong>2018</strong> | 13
PAIES ET COTISATIONS<br />
BULLETIN CLARIFIÉ<br />
Acompter <strong>du</strong> 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2018</strong>, la présentation <strong>du</strong> bulletin de paie évolue.<br />
La principale modification réside dans le regroupement de cotisations sous des intitulés définis<br />
règlementairement. <strong>Les</strong> cotisations devront être regroupées comme suit<br />
NOUVELLE PRÉSENTATION DU BULLETIN<br />
COTISATIONS REGROUPÉES<br />
SANTE<br />
Sécurité <strong>sociale</strong> - maladie, maternité, invalidité, décès<br />
Complémentaire incapacité, invalidité, décès<br />
Complémentaire Santé<br />
ACCIDENTS DU TRAVAIL – MALADIE<br />
PROFESSIONNELLES<br />
Assurance maladie<br />
Non cadre : Prévoyance décès, GIT agri-prévoyance, garantie<br />
invalidité, Assurance charges <strong>sociale</strong>s patronales,<br />
Cadre : CPCEA Prévoyance décès<br />
Formule socle + option d’assurance maladie complémentaire<br />
Accident <strong>du</strong> travail<br />
RETRAITE<br />
Sécurité <strong>sociale</strong> plafonnée<br />
Assurance vieillesse plafonnée<br />
Sécurité <strong>sociale</strong> déplafonnée<br />
Complémentaire – tranche 1<br />
Complémentaire garantie minimale de points<br />
(GMP)*<br />
Complémentaire –tranche 2<br />
Supplémentaire<br />
FAMILLE-SECURITE SOCIALE<br />
Assurance vieillesse déplafonnée<br />
Retraite complémentaire tranche 1 ou tranche A + AGFF sur TA<br />
+ CET* sur TA<br />
GMP<br />
Retraite complémentaire tranche 2 ou tranche B + AGFF sur<br />
TB + CET* sur TB<br />
Retraite supplémentaire CPCEA*<br />
Allocations familiales<br />
ASSURANCE CHOMAGE<br />
Non cadre : assurance chômage + AGS<br />
Chômage*<br />
Apec*<br />
COTISATIONS STATUTAIRES OU PREVUES PAR<br />
CONVENTION COLLECTIVE<br />
Assurance chômage + AGS<br />
APECITA<br />
ANEFA, AFNCA, PROVEA,ASCPA<br />
AUTRES CONTRIBUTIONS DUES PAR<br />
L’EMPLOYEUR<br />
Logement, solidarité autonomie, forfait social, cotisations de<br />
formation professionnelle, contribution au dialogue social,<br />
service santé au travail<br />
*uniquement pour les salariés cadres<br />
14 | LES GUIDES DU <strong>SGV</strong>
DÉCLARATION DE STOCK<br />
TAUX DE COTISATIONS<br />
GLOBALISÉS PAR<br />
REGROUPEMENT<br />
MOINS DE 6 MOIS<br />
D'ANCIENNETÉ<br />
Non cadre<br />
PLUS DE 6 MOIS<br />
D'ANCIENNETÉ<br />
MOINS DE 6 MOIS<br />
D'ANCIENNETÉ<br />
Cadre<br />
PLUS DE 6 MOIS<br />
D'ANCIENNETÉ<br />
PO PP PO PP PO PP PO PP<br />
SANTE<br />
Sécurité Sociale - maladie, maternité,<br />
invalidité, décès<br />
0,00 13,00 0,00 13,00 0,00 13,00 0,00 13,00<br />
Complémentaire<br />
incapacité, invalidité, décès<br />
sous plafond 0,086 0,129 1,128 0,401 0,237 1,236 0,237 1,236<br />
hors plafond 0,086 0,129 1,128 0,401 0,99 1,66 0,99 1,66<br />
Complémentaire Santé 20,36 20,36 20,36 20,36 58,05 58,05 58,05 58,05<br />
ACCIDENTS DU TRAVAIL – MALADIE<br />
PROFESSIONNELLES (1)<br />
- 3,84 - 3,84 - 3,84 - 3,84<br />
RETRAITE<br />
Sécurité <strong>sociale</strong> plafonnée 6,90 8,55 6,90 8,55 6,90 8,55 6,90 8,55<br />
Sécurité <strong>sociale</strong> déplafonnée 0,40 1,90 0,40 1,90 0,40 1,90 0,40 1,90<br />
Complémentaire – tranche A 4,675 5,075 4,675 5,075 4,73 7,62 4,73 7,62<br />
Complémentaire Garantie Minimale<br />
de Points<br />
- - - - 7,80 12,75 7,80 12,75<br />
Complémentaire – tranche B 11,025 11,425 11,025 11,425 8,83 14,27 8,83 14,27<br />
Supplémentaire<br />
sous plafond - - - - 1,07 1,43 1,07 1,43<br />
hors plafond 0,30 0,20 0,30 0,20<br />
FAMILLE-SECURITE SOCIALE (2) - 5,25 - 5,25 - 5,25 - 5,25<br />
ASSURANCE CHOMAGE 0,95 4,20 0,95 4,20 - - - -<br />
Chômage - - - - 0,95 4,20 0,95 4,20<br />
APEC - - - - 0,024 0,036 0,024 0,036<br />
COTISATIONS STATUTAIRES OU<br />
PREVUES PAR CONVENTION COLLECTIVE<br />
0,01 0,26 0,01 0,30 0,01 0,26 0,01 0,30<br />
AUTRES CONTRIBUTIONS<br />
DUES PAR L’EMPLOYEUR<br />
sous plafond - 1,386 - 1,386 - 1,386 - 1,386<br />
hors plafond - 0,866 - 0,866 - 0,866 - 0,866<br />
CSG non imposable 6,80 - 6,80 - 6,80 - 6,80 -<br />
CSG/RDS imposable 2,90 - 2,90 - 2,90 - 2,90 -<br />
ALLEGEMENT DE COTISATIONS (3)<br />
(1) : ou 1,16% pour le personnel administratif.<br />
(2) : en cas d’application <strong>du</strong> taux ré<strong>du</strong>it : indiquer la valeur correspondant au taux ré<strong>du</strong>it.<br />
(3) : dans cette rubrique devra être indiquée la valeur totale des allègements de cotisation appliqués.<br />
ACTUALITÉ SOCIALE - 1 ER JANVIER <strong>2018</strong> | 15
PAIES ET COTISATIONS<br />
DISPOSITIFS D’ALLÉGEMENT DES CHARGES PATRONALES<br />
REDUCTION FILLON<br />
Ré<strong>du</strong>ction Fillon annuelle définitive <strong>2018</strong><br />
<strong>Les</strong> paramètres de calcul de la ré<strong>du</strong>ction Fillon sont modifiés au 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2018</strong><br />
DÉTERMINATION DU COEFFICIENT DE RÉDUCTION<br />
APPLICATION DU COEFFICIENT DE REDUCTION<br />
0,2814 x (1,6 x somme des SMIC RDF TO) – 1)<br />
0,6 Somme des REM RDF TO)<br />
Le coefficient maximal de ré<strong>du</strong>ction est de 0,2814<br />
Le coefficient de ré<strong>du</strong>ction déterminé s’applique sur le salaire<br />
annuel brut total, y compris les heures supplémentaires.<br />
Mécanisme de la régularisation progressive<br />
La ré<strong>du</strong>ction Fillon devient définitive en fin d’année ; en cours d’année civile, le montant de la ré<strong>du</strong>ction doit être<br />
calculé en tenant compte des salaires versés depuis le 1 er <strong>janvier</strong>.<br />
Chaque mois de l’année civile, la ré<strong>du</strong>ction Fillon doit être calculée comme suit :<br />
Valeur de la ré<strong>du</strong>ction globale -<br />
Ré<strong>du</strong>ction calculée sur la base <strong>du</strong> SMIC RDF TO<br />
et de la REM RDF TO de <strong>janvier</strong> + février<br />
Valeur des ré<strong>du</strong>ctions calculées les mois<br />
précédents<br />
Exemple (février <strong>2018</strong>)<br />
- Valeur de la ré<strong>du</strong>ction calculée en <strong>janvier</strong> =<br />
=<br />
Valeur de la ré<strong>du</strong>ction à faire apparaître<br />
sur le bulletin <strong>du</strong> mois<br />
Valeur de la ré<strong>du</strong>ction à reporter sur la<br />
paie de février<br />
RÉDUCTION DE COTISATIONS « TRAVAILLEURS OCCASIONNELS »<br />
VALEUR DU SALAIRE<br />
BRUT TOTAL<br />
TAUX SOUS PLAFOND<br />
(JUSQU’À 3 311 €)<br />
TAUX HORS PLAFOND<br />
(À PARTIR DE 3 311 €)<br />
Jusqu’à 1,25 SMIC mensuel* 8,585 % –<br />
RÉDUCTION SUPPLÉMENTAIRE<br />
APPLICABLE<br />
Entre 1,25 et 1,5 SMIC<br />
mensuels*<br />
Entre 1,5 et 3,5 SMIC mensuels*<br />
Au-delà de 3,5 SMIC mensuels*<br />
42,79 % –<br />
42,79 % 40,07 %<br />
44,59 % 41,87 %<br />
* La valeur <strong>du</strong> SMIC mensuel à prendre en compte est déterminée selon les règles présentées à la page 17.<br />
(1) C = somme des cotisations patronales prises en charge par l’Etat ou la MSA, soit SB x 34,205 %.<br />
RÉDUCTION DE COTISATION « ALLOCATIONS FAMILIALES »<br />
C (1) x [ (1,5 x 1,25 x SMIC RDF TO) – 1,25]<br />
0,25 REM TDF TO<br />
COTISATION ALLOCATIONS FAMILIALES PROVISOIRE<br />
Comparatif<br />
Taux<br />
Salaire brut mensuel < 3,5 x SMIC RDF TO <strong>du</strong> mois 3,45 % <strong>du</strong> salaire brut mensuel<br />
Salaire brut mensuel > 3,5 x SMIC RDF TO <strong>du</strong> mois 5,25 % <strong>du</strong> salaire brut mensuel<br />
à noter<br />
La ré<strong>du</strong>ction de cotisation «allocations<br />
familiales» est une<br />
ré<strong>du</strong>ction annuelle : elle n’est<br />
définitivement acquise que<br />
si le salaire brut annuel est<br />
inférieur à 3,5 SMIC annuel.<br />
DÉDUCTION FORFAITAIRE PATRONALE SUR LES HEURES<br />
SUPPLÉMENTAIRES<br />
EFFECTIF TYPES D’HEURES VALEUR DE LA DÉDUCTION (PAR HEURE)<br />
MOINS DE 20 SALARIÉS<br />
PLUS DE 20 SALARIÉS<br />
Heures supplémentaires 1,50 €<br />
Heures complémentaires 0,00 €<br />
Heures supplémentaires 0,00 €<br />
Heures complémentaires 0,00 €<br />
16 | LES GUIDES DU <strong>SGV</strong>
CALCUL DU SMIC RDF-TO<br />
DÉCLARATION DE STOCK<br />
Un outil de calcul est<br />
disponible sur le site <strong>du</strong> <strong>SGV</strong> :<br />
www.sgv-champagne.fr, rubrique<br />
employeurs<br />
SALARIÉ MENSUALISÉ PRÉSENT TOUT LE MOIS<br />
EXEMPLE*<br />
Salarié à temps plein<br />
Salarié à temps partiel<br />
CDI en tâche<br />
CDI intermittent<br />
mensualisé<br />
(151,67 + heures supplémentaires)<br />
x SMIC horaire<br />
(Mensualisation + heures complémentaires)<br />
x SMIC horaire<br />
(Mensualisation y compris les 4 % et 11 %<br />
+ heures de régies non prévues au contrat<br />
+ heures supplémentaires) x SMIC horaire<br />
(Mensualisation, majorée des 4 % et 11 %<br />
+ heures supplémentaires) x SMIC horaire<br />
Un salarié à temps complet ayant effectué 20 heures<br />
supplémentaires : (151,67 + 20) x 9,88 = 1 696,10 €<br />
Un salarié à temps partiel dont la mensualisation est<br />
de 104,81 heures : 104,81 x 9,88 = 1 035,52 €<br />
Un salarié à tâche dont la mensualisation est<br />
de 90 heures (avec les 4 % et 11 %) : 90 x 9,88 = 889,20 €<br />
Un salarié intermittent dont la mensualisation est<br />
de 100 heures (avec les 4 % et 11 %) : 100 x 9,88 = 988 €<br />
SALARIÉ MENSUALISÉ ENTRÉ/SORTI EN COURS DE MOIS OU SALARIÉ<br />
DONT LE CONTRAT EST SUSPENDU (AVEC MAINTIEN PARTIEL OU NON DU SALAIRE)<br />
EXEMPLE*<br />
Salarié à temps plein<br />
Salarié à temps partiel<br />
CDI en tâche<br />
CDI intermittent<br />
mensualisé<br />
(151,67 + heures supplémentaires) x SMIC horaire x (rémunération versée/<br />
rémunération qui aurait été perçue si le mois complet avait été travaillé)<br />
(Mensualisation + heures complémentaires) x SMIC horaire x (rémunération versée/<br />
rémunération qui aurait été perçue si le mois complet avait été travaillé)<br />
(Mensualisation avec les 4 % et 11 % + heures de régies non prévues au<br />
contrat + heures supplémentaires x SMIC horaire x (rémunération versée/<br />
rémunération qui aurait été perçue si le mois complet avait été travaillé)<br />
(Mensualisation y compris les 4 % et 11 % + heures de dépassements + heures<br />
supplémentaires) x SMIC horaire x (rémunération versée/rémunération qui aurait été<br />
perçue si le mois complet avait été travaillé)<br />
Un salarié à temps complet<br />
malade dont le salaire mensuel<br />
de base est de 1 783,64 €<br />
valeur de l’absence maladie<br />
594,55 €<br />
valeur <strong>du</strong> maintien de salaire<br />
353,76 €<br />
soit un salaire brut versé<br />
de 1 542,85 €.<br />
Détermination <strong>du</strong> SMIC<br />
mensuel ou SMIC RDF-TO<br />
(151,67 heures x 9,88)<br />
x (1 542,85/1 783,64)<br />
= 1 296,20 €<br />
SALARIÉ NON MENSUALISÉ<br />
EXEMPLE*<br />
CDI intermittent<br />
horaire<br />
CDD saisonnier<br />
(à l’heure ou à la roie)<br />
(Nombre d’heures de travail <strong>du</strong> mois, majoré de 4 %<br />
et 11 % + heures supplémentaires) x SMIC horaire<br />
Nombre d’heures de travail <strong>du</strong> mois x SMIC horaire<br />
Un salarié effectue 85 heures de travail :<br />
(85 + 4 % et 11 %) x 9,88 = 98,12 x 9,88 = 969,43 €<br />
Un salarié est embauché 10 jours de travail ; il effectue<br />
70 heures de travail : 70 x 9,88 = 691,60 €<br />
Attention : seules les heures de travail normales sont prises en compte ; il ne faut pas y inclure les indemnités<br />
de congés payés (10 %), l’indemnité éventuelle de jours fériés (4 %), et les heures supplémentaires ou complémentaires.<br />
* Selon SMIC et barème des salaires en vigueur au 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2018</strong>.<br />
CALCUL DE LA REM RDF-TO<br />
CONTRAT<br />
MODE DE CALCUL<br />
Tous CDI<br />
CDD non saisonnier<br />
CDD saisonnier<br />
à l’heure<br />
ou à la roie<br />
REM RDF TO = Salaire brut total<br />
REM RDF TO = Salaire brut total<br />
REM RDF TO = Salaire brut total – valeur des heures supplémentaires<br />
Exemple : Un salarié saisonnier travaille un mois et effectue 150 heures normales (1 482,00 €) et<br />
10 heures supplémentaires (123,50 €). Son salaire brut total est de 1942,66 € (dont indemnité de congés<br />
payés et indemnité de fin de contrat).<br />
La REM RDF TO = 1 942,66 - 123,50 = 1 819,16 €<br />
ACTUALITÉ SOCIALE - 1 ER JANVIER <strong>2018</strong> | 17
PAIES ET COTISATIONS<br />
COTISATIONS ANIPS-GROUPAMA<br />
Salarié seul - Formule socle (1,23 % PMSS*)<br />
Cotisation totale : 40,72 €<br />
Part patronale<br />
Part salariale<br />
20,36 €<br />
20,36 €<br />
(50 %)<br />
(50 %)<br />
Salarié seul - Formule optionnelle<br />
Salarié seul - formule socle (1,23 % PMSS*)<br />
Formule optionnelle (0,91 % PMSS*)<br />
Cotisation totale : 40,72 € Cotisation : 30,13 €<br />
Part patronale Part salariale Part salariale<br />
20,36 € (50 %) 20,36 € (50 %) 30,13 € (100 %)<br />
20,36 € 50,49 €<br />
Salarié et ayant(s) droit - Formule socle<br />
Formule socle (1,23 % PMSS*)<br />
Option famille (1,56 % PMSS*)<br />
Cotisation totale : 40,72 € Cotisation : 51,65 €<br />
Part patronale Part salariale Part salariale<br />
20,36 € (50 %) 20,36 € (50 %) 51,65 € (100 %)<br />
20,36 € 72,01 €<br />
à Noter<br />
La nouvelle présentation <strong>du</strong> bulletin<br />
clarifié impose de cumuler le<br />
total dû par le salarié au titre de son<br />
assurance maladie complémentaire.<br />
Cette modification de présentation<br />
ne modifie pas le traitement<br />
différencié de la formule socle et de<br />
l’option en paie.<br />
Salarié et ayant(s) droit - Formule optionnelle<br />
Formule socle (1,23 % PMSS*) Option famille (1,56 % PMSS*) Formule optionnelle (1,27 % PMSS*)<br />
Cotisation totale : 40,72 € Cotisation : 51,65 € Cotisation : 42,05 €<br />
Part patronale Part salariale Part salariale<br />
20,36 € (50 %) 20,36 € (50 %) 93,70 € (100 %)<br />
20,36 € 114,06 €<br />
*PMSS <strong>2018</strong> : 3 311 €<br />
RETENUE À LA SOURCE<br />
Une retenue à la source doit être<br />
opérée et versée au Trésor public<br />
sur les salaires rémunérant une activité<br />
exercée en France et versés à<br />
des personnes qui ne sont pas fiscalement<br />
domiciliées en France.<br />
Cette retenue, calculée suivant un<br />
barème spécifique, doit être faite<br />
directement sur la fiche de paie <strong>du</strong><br />
salarié concerné dès lors que le montant<br />
de l’impôt est supérieur à 8 €.<br />
L’employeur doit ensuite verser cette<br />
Barème<br />
retenue à la recette des impôts (<strong>du</strong><br />
lieu de son domicile ou <strong>du</strong> siège de<br />
l’établissement), accompagnée de la<br />
déclaration n° 2494 en double exemplaire<br />
au plus tard le 10 <strong>du</strong> second<br />
mois <strong>du</strong> trimestre qui suit celui <strong>du</strong><br />
paiement des salaires. Ce paiement<br />
est spécifique au secteur agricole.<br />
BOI-IR-DOMIC-10-20-20-10-<br />
20171226.<br />
Date de publication : 26 décembre<br />
2017.<br />
Rappel<br />
- Pour être reconnu avoir son<br />
domicile fiscal en France, il faut<br />
avoir résidé 183 jours et plus sur le<br />
sol français au cours de l’année civile.<br />
- <strong>Les</strong> étudiants étrangers scolarisés<br />
en France ne sont pas redevables<br />
de l’impôt sur le revenu.<br />
Un outil de calcul est<br />
disponible sur le site <strong>du</strong> <strong>SGV</strong> :<br />
www.sgv-champagne.fr, rubrique<br />
employeurs<br />
TAUX DE L’IMPÔT<br />
LIMITE DES TRANCHES SELON LA PÉRIODE À LAQUELLE SE RAPPORTENT LES PAIEMENTS<br />
Mois Semaine Jour<br />
0 % < 1 217 € < 281 € < 47 €<br />
12 % de 1 217 à 3 531 € de 281 à 815 € de 47 à 136 €<br />
20 % > 3 531 € > 815 € > 136 €<br />
18 | LES GUIDES DU <strong>SGV</strong>
DÉCLARATION DE STOCK<br />
SAISIE DES RÉMUNÉRATIONS<br />
PRINCIPE<br />
Un employeur peut être saisi par un créancier muni d’un « titre exécutoire » constatant une créance<br />
à l’égard d’un salarié. Dans ce cas, l’employeur doit verser chaque mois une somme retenue sur le<br />
salaire.<br />
Compte tenu de son caractère alimentaire,<br />
le salaire fait l’objet d’une<br />
protection contre les saisies et certaines<br />
règles sont à respecter.<br />
La rémunération est découpée en<br />
trois fractions :<br />
// Une fraction absolument<br />
insaisissable<br />
Elle correspond au montant <strong>du</strong> RSA*<br />
fixé pour un foyer composé d’une<br />
personne seule à 545,48 € depuis le<br />
1 er septembre 2017.<br />
// Une fraction relativement<br />
insaisissable<br />
Sauf pour les créanciers d’aliments<br />
(pension alimentaire par exemple).<br />
Ces créances s’imputent en priorité<br />
sur cette fraction et si elle ne suffit<br />
pas, le solde est recouvré sur la fraction<br />
saisissable.<br />
// Une fraction saisissable<br />
Au profit de tout créancier dans la<br />
proportion selon le barème ci-dessous.<br />
* RSA : revenu de solidarité active.<br />
Barème au 1 er <strong>janvier</strong> <strong>2018</strong><br />
(en €)<br />
Sans personne<br />
à charge<br />
Portion<br />
Maxi.<br />
retenu<br />
Portion<br />
1 personne<br />
à charge<br />
Maxi.<br />
retenu<br />
2 personnes<br />
à charge<br />
Portion<br />
Maxi.<br />
retenu<br />
3 personnes<br />
à charge<br />
Portion<br />
Maxi.<br />
retenu<br />
4 personnes<br />
à charge<br />
Portion<br />
Maxi.<br />
retenu<br />
1/20 e jusqu’à 313,33 15,67 433,33 21,67 553,33 27,67 673,33 33,67 793,33 39,67<br />
1/10 e de<br />
à<br />
313,34<br />
611,66<br />
29,83<br />
433,34<br />
731,66<br />
29,83<br />
553,34<br />
851,66<br />
29,83<br />
673,34<br />
971,66<br />
29,83<br />
793,34<br />
1091,66<br />
29,83<br />
1/5 e de<br />
à<br />
611,67<br />
911,66<br />
60,00<br />
731,67<br />
1031,66<br />
60,00<br />
851,67<br />
1 151,66<br />
60,00<br />
971,67<br />
1 271,66<br />
60,00<br />
1 091,67<br />
1 391,66<br />
60,00<br />
1/4 de<br />
à<br />
911,67<br />
1 210,83<br />
74,79<br />
1 031,67<br />
1 330,83<br />
74,79<br />
1 151,67<br />
1 450,83<br />
74,79<br />
1 271,67<br />
1 570,83<br />
74,79<br />
1 391,67<br />
1 690,83<br />
74,79<br />
1/3 de<br />
à<br />
1 210,84<br />
1 509,16<br />
99,44<br />
1 330,84<br />
1 629,16<br />
99,44<br />
1 450,84<br />
1749,16<br />
99,44<br />
1 570,84<br />
1 869,16<br />
99,44<br />
1 690,84<br />
1 989,16<br />
99,44<br />
2/3 de<br />
à<br />
1 509,17<br />
1 813,33<br />
202,77<br />
1 629,17<br />
1 933,33<br />
202,77<br />
1 749,17<br />
2 053,33<br />
202,77<br />
1 869,17<br />
2 173,33<br />
202,77<br />
1 989,17<br />
2 293,33<br />
202,77<br />
Totalité<br />
à partir de<br />
1 813,34 Totalité 1 933,34 Totalité 2 053,34 Totalité 2 173,34 Totalité 2293,34 totalité<br />
– Le salarié saisi doit conserver<br />
au minimum une somme égale<br />
au montant <strong>du</strong> RSA fixé pour<br />
un foyer composé d’une personne<br />
seule, soit 545,48 € au<br />
1 er septembre 2017, quelle que soit<br />
la composition <strong>du</strong> foyer <strong>du</strong> salarié<br />
concerné par la saisie.<br />
– Pour cinq personnes à charge et<br />
au-delà, il faut ajouter 120,00 € à<br />
chaque tranche mensuelle.<br />
// Sont considérés à charge<br />
– le conjoint, le concubin ou le partenaire<br />
lié par un PACS <strong>du</strong> débiteur,<br />
dont les ressources personnelles<br />
sont inférieures au montant RSA<br />
fixé pour un foyer composé d’une<br />
personne seule ;<br />
– tout enfant ouvrant droit aux prestations<br />
familiales et se trouvant à la<br />
charge effective et permanente <strong>du</strong><br />
débiteur et tout enfant percevant<br />
une pension alimentaire ;<br />
– l’ascendant dont les ressources<br />
personnelles sont inférieures au<br />
RSA fixé pour un foyer composé<br />
d’une seule personne et qui, soit habite<br />
avec le débiteur, soit reçoit de lui<br />
une pension alimentaire.<br />
Un outil de calcul est<br />
disponible sur le site <strong>du</strong> <strong>SGV</strong> :<br />
www.sgv-champagne.fr, rubrique<br />
employeurs<br />
ACTUALITÉ SOCIALE - 1 ER JANVIER <strong>2018</strong> | 19
les GUIDES DU <strong>SGV</strong> | <strong>janvier</strong> <strong>2018</strong><br />
17 avenue de Champagne - CS 90 176 - 51 205 Epernay CEDEX - 03 26 59 55 00 - www.sgv-champagne.fr<br />
Directeur de la publication : Maxime Toubart - Rédacteur : Hélène Razafindranaly - Conception : La Champagne Viticole - Impression : Paginove, Reims