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OPERATION GRENDEL

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Opération Grendel<br />

Contexte historique<br />

L'invasion de la Norvège<br />

Suite à l’écrasement de la Pologne par l’Allemagne en Septembre 1939, une accalmie s’était installée en Europe. Les<br />

Alliés, retranchés derrière leurs lignes s’attendaient à une prochaine offensive allemande dirigée vers la France puis vers<br />

l’Angleterre mais, contre toute attente, le coup de tonnerre eut lieu en Scandinavie.<br />

Par prévention, au début de la guerre, les navires alliés sillonnaient les côtes norvégiennes pour poser des mines. En<br />

effet Churchill avait décidé, devant le Cabinet britannique, d’éradiquer les allez et venues incessants des convois<br />

allemands qui acheminaient du fer suédois vers leurs industries. Churchill espérait ainsi asphyxier la production<br />

allemande.<br />

Cela faisait plusieurs semaines que la flotte anglaise opérait et, du fait de la neutralité des pays scandinaves, celle-ci<br />

était vivement critiquée par les médias jusqu'à ce que fut annoncé un débarquement imminent des troupes hitlériennes<br />

en Norvège et au Danemark. L’opération allemande devait s’effectuer sur la côte occidentale : Bergen et Trondheim<br />

ainsi que sur la côte méridionale et au nord à Narvik.<br />

Cette nouvelle stupéfia d'autant plus les alliés que la supériorité de leur flotte était presque absolue dans ces pays.<br />

Cette opération fut d'abord affairée par les Alliés comme une grave erreur stratégique mais elle se révéla vite très<br />

bénéfique pour les Allemands.<br />

Qu'est ce qui explique ce soudain intérêt pour la Norvège et le Danemark pourtant neutre dans cette guerre ?<br />

Pour le savoir il convient de rappeler que la Suède était un grand producteur de fer et un grand fournisseur de<br />

l'Allemagne ce qui, dès le début de la guerre, conduisit les forces belligérantes à s’interroger sur l’importance<br />

stratégique de cette ressource naturelle. En effet, elle attirait toutes les convoitises des pays voisins.<br />

Ainsi, en possédant le Danemark et la Norvège, les Allemands pourraient acheminer plus facilement cette ressource<br />

essentielle pour leur production. Tandis que les Alliés, en s’emparant de la Norvège, paralyseraient une grande partie<br />

des transferts de fer vers l’Allemagne. L’intérêt logistique de la Norvège était donc capital.<br />

Cependant la Norvège offrait d’autres atouts et avantages pour l’Allemagne, en effet l’occupation de ce pays<br />

constituerait une menace pour les Alliés amplifiée par le contrôle allemand des ports stratégiques vers l’Ouest. L’intérêt<br />

stratégique de la Norvège était donc tout aussi crucial que celui logistique.<br />

Côté allié, la question norvégienne devait donc être étudiée de près : Churchill proposa d'attaquer le pays rapidement<br />

pour surprendre les Allemands et ainsi pouvoir les attaquer de flanc. Ce projet n'aboutit pas car le gouvernement<br />

britannique hésitait à violer la neutralité norvégienne (il fut cependant demandé à l'état major de préparer un plan<br />

d'attaque).<br />

Côté de l’Axe, Hitler reçoit en décembre la visite du chef du parti extrémiste (qui s'apparente au parti nazi) de Norvège :<br />

Vidkun Quisling. Ce dernier lui annonce qu'il est prêt à lancer une révolution dans son pays car il est appuyé par<br />

plusieurs grands officiers.<br />

Il faut bien comprendre que les deux camps hésitent à attaquer la Norvège à cause de sa neutralité mais ils sont prêts à<br />

entrer dans la bataille si l'ennemi fait le premier pas (c'est pourquoi Hitler promit à Quisling une aide financière).<br />

Ce premier pas fut réalisé par les Alliés : en effet, au cours du mois de Janvier 1940, les forces anglo-françaises se<br />

réunissent à Paris pour décider d’un plan d'attaque : deux contingents britanniques débarqueraient en Norvège<br />

pendant qu’une division française plus restreinte se contenterait d'aider la Finlande alors occupée par les forces<br />

soviétiques.<br />

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Opération Grendel<br />

L'état-major anglais décida de choisir un port du nord de la Norvège nommé Narvik (plus près des mines de fer<br />

suédoises) et il fut décidé que l'opération commencera début Mars.<br />

Un incident qui eut lieu en février convint Hitler d'attaquer la Norvège. En effet un gros bâtiment allemand nommé<br />

L'Altmark, qui rapportait des prisonniers de guerre anglais, était poursuivi par des destroyers Anglais. Le navire allemand<br />

vint se réfugier dans un port norvégien protégé par des canons en espérant ainsi qu ces derniers ouvriraient le feu sur la<br />

flotte anglaise. Cet événement n'ayant pas eu lieu, Hitler accusa le pays scandinaves de complicité avec les Alliés. Cet<br />

incident apparemment sans importance majeur mit en place le processus d'invasion de la Norvège par les Nazis.<br />

Ayant appris que le parti de Quisling n'enregistrait aucun progrès et que les Britanniques se préparaient à une opération<br />

militaire, il convoqua le Général Von Falkenhorst à qui il confia le commandement de l'invasion. Celui-ci avait une<br />

contrainte : attaquer avant l'Angleterre. Pour se faire il dut d'abord prendre le Danemark qui ferait office de porte vers<br />

toute la Scandinavie.<br />

Pendant ce temps-là du côté allié, Churchill voulait faire une démonstration de force sur le port de Narvik et ainsi éviter<br />

un affrontement avec la Norvège. Mais après l'effondrement de la Finlande, les alliés n'avaient plus de prétexte pour<br />

attaquer et c'est pourquoi l'opération fut reportée au mois d'Avril. Il fut conclu d'attaquer simultanément les ports de<br />

Narvik, Stavanger, Bergen et Trondheim. Mais les gouvernements français et britanniques ne s'entendirent pas sur des<br />

points minimes et l'invasion fut à nouveau retardée au 8 Avril.<br />

Or Hitler avait fixé l'attaque du Danemark et de la Norvège au 9.<br />

Le conflit commença alors : à la fin de la journée du 9 Avril 1940, la Wehrmacht s'était emparée sans trop de pertes de<br />

ces ports. Ce fut alors une véritable course vers Oslo (chacune des deux forces annonçant mettre la Norvège sous son<br />

Egide). Les Allemands arrivèrent les premiers à la tête de troupes peu importantes mais très bien entraînées et<br />

expérimentées.<br />

Détail du corps expéditionnaire Allemand : 2 croiseurs de bataille, 7 croiseurs, 1 cuirassé de poche, 14 destroyers 28 U-B<br />

(sous-marins) et environ 10 000 hommes.<br />

Il faut ajouter à cela les parachutistes qui furent utilisés (grande innovation pour l’époque) et les quelques 800 avions.<br />

C'est principalement à cause de cette force aérienne que l'armée norvégienne fut rapidement cernée malgré les faibles<br />

effectifs allemands.<br />

En effet, malgré la faible amplitude de l'attaque allemande, cette dernière ne résista que très mal. Tout d'abord à cause<br />

de la différence de matériel mais aussi et surtout car l'attaque était une surprise pour le gouvernement qui s'attendait<br />

plutôt à une agression britannique.<br />

La Wehrmacht possédait à présent tous les ports norvégiens, y compris Narvik pourtant sujet à une contre-offensive de<br />

la flotte alliée.<br />

La résistance des troupes norvégiennes fut relativement faible et les Allemands n'enregistrèrent qu'un seul revers au<br />

cours de l'attaque d'Oslo qui fut finalement laissée aux soins des parachutistes. La capitulation fut signée le 10 Juin<br />

1940.<br />

Oslo et Copenhague étant maintenant territoires du Reich, Hitler contrôlait à présent le couloir qui sépare le Danemark<br />

de la Norvège et de fait, le fer Suédois pouvait être acheminé en toute sécurité.<br />

Une fois que les troupes alliées eurent quitté le pays, l'armée norvégienne capitula rapidement devant les forces<br />

allemandes, et il s'ensuivit une période d'occupation. Il y eut toutefois un indéniable mouvement de résistance, que ce<br />

soit au travers des actions de la marine marchande norvégienne (Nortraship), des actes de désobéissance civile, ou par<br />

l'afflux de volontaires norvégiens dans les rangs des forces britanniques, notamment dans la Royal Air Force et les<br />

Commandos britanniques. Le roi de Norvège et son cabinet se rétablirent en exil à Londres, et dirigèrent de là un<br />

mouvement de résistance qui se montra de plus en plus efficace au cours des dernières années d'occupation.<br />

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Opération Grendel<br />

La marine royale norvégienne et l'aviation royale norvégienne se reconstituèrent également au Royaume-Uni, à partir<br />

des restes qui avaient pu être sauvés lors de la campagne de Norvège, et participèrent largement aux combats lors de la<br />

bataille des convois de l'Arctique et dans l'Atlantique Nord, ainsi que lors de la guerre aérienne au-dessus de toute<br />

l'Europe. Les rangs de la marine et de l'aviation furent gonflés par l'arrivée régulière de petits nombres de réfugiés étant<br />

parvenu à s'échapper de Norvège occupée, et leur équipement fut amené à un certain niveau de normalisation grâce<br />

aux avions et bateaux britanniques et américains. Les escadrilles norvégiennes utilisaient ainsi les avions du Fighter<br />

Command et du Coastal Command de la RAF, à savoir des chasseurs Spitfire et des chasseurs-bombardiers Mosquito,<br />

ainsi que des hydravions Short Sunderland et Catalina. Il y eut également des pilotes norvégiens volant directement au<br />

service du Bomber Command de la RAF.<br />

Une armée norvégienne fut également remise sur pied en Écosse. Toutefois, excepté quelques unités restreintes des<br />

forces spéciales, elle ne connut que peu de combats durant le reste de la guerre. Des unités de cette armée norvégienne<br />

basée en Écosse participa à la libération du Finnmark (province la plus septentrionale de Norvège) au cours de l'hiver<br />

1944-1945 après que la zone a été évacuée par les Allemands lors d'une opération terre brûlée, en prévision d'un assaut<br />

de l'Armée rouge. Au cours de cette opération, il n'y eut pour ainsi dire que quelques escarmouches avec les arrièregardes<br />

allemandes et des patrouilles.<br />

Synopsis<br />

1942, le destin de la Seconde Guerre mondiale bascule.<br />

Le major Jones mène une troupe de commandos de l’armée britannique. Leur mission : se faire parachuter dans la<br />

Norvège occupée et s’emparer d’un radar dont la technologie est essentielle à la cause alliée. Au cours de cette<br />

opération, ils vont devoir faire face aux troupes d’élites du Reich et à l’embuscade qu’ils leur ont tendue. Tout cela sur<br />

fond d’une guerre secrète entre les forces occultes, car sous le radar se trouve un artefact qui pourrait bien changer la<br />

face du monde…<br />

Préambule<br />

Ce scénario one shoot pour Atchung Chtulhu, prévu pour une tablée de 8 à 10 joueurs. Le contexte général s’appuie sur<br />

le scénario du film « Age of the Heroes », lui-même tiré d’une opération ayant existée « l’opération Biting » en février<br />

1942 (Le radar Würzburg (radar Wurtzbourg) a été le premier système de radar au sol pour le guidage d'artillerie de la<br />

Luftwaffe et de l'armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Le début des recherches date d'avant la guerre<br />

alors que le radar a été mis en service en 1940. En tout, l'Allemagne a produit plus de 4 000 radars Würzburg de<br />

différents modèles. Au cours de l'opération Biting dont le but était de se saisir du radar tout en faisant croire à sa<br />

destruction). Il met en scène entre une quinzaine de personnages qui forment un commando « l’unité 30 ». Ce<br />

commando a été formé pendant près de 3 mois dans les Highlands Ecossais, leur mission détruire un radar Würzburg<br />

doublé d’un radar Freya en Norvège ce qui servira de diversion pour récupérer les données de ce radar. Le Reich ne doit<br />

pas soupçonner que les alliés ont dérobé ces données. Les personnages se connaissent donc bien et ont un bon aperçu<br />

des facultés de chacun.<br />

Les difficultés<br />

L’un des joueurs devra incarner le major Jones, il aura la lourde tâche de superviser le reste du groupe en donnant les<br />

axes prioritaires et surtout en faisant montre de leadership. De plus ce même joueur aura en charge une série de PNJ<br />

qui composera le groupe. Ces personnages serviront tout à la fois de « stoneskins » c’est-à-dire de seconds couteux<br />

jetables utiles lors de phases tactiques. Ils serviront également de personnages de secours, si la pluie de balles ou les<br />

tentacules venaient à bout de certains PJs, chaque fois qu’un personnage est en situation de mourir, le Major aura le<br />

choix de sacrifier un PNJ ce qui annulera l’effet sur le PJ mais dézinguera le PNJ, le joueur pourra choisir de plutôt perdre<br />

son personnage pour prendre le PNJ et le transformer en PJ. Il pourra déléguer certains de ces personnages à son<br />

second, si le besoin s’en fait sentir.<br />

L’un des joueurs devra incarner l’agent « Beowulf » de liaison sur le terrain. Ce dernier n’apparaitra que dans un second<br />

temps (environ après une heure de jeu).<br />

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Opération Grendel<br />

Pour rendre le jeu plus intéressant sans perdre un temps précieux en début de partie, les joueurs recevront par mail, les<br />

informations les concernant, c’est-à-dire mission, contexte, les autres, équipement et fiches techniques.<br />

La guerre secrète<br />

L’un des agents fait partie de l’organisation Majestic qui comme on le découvrira est à l’origine de cette mission. Il devra<br />

outre mener sa mission à bien mais éviter que les autres membres ne démasquent l’organisation.<br />

Introduction<br />

Les personnages sont à bord d’un « de Havilland DH.95 Flamingo » prêt à sauter, leur objectif se trouve à quelques<br />

quinze minutes. Soudain le bruit de la carlingue qui se déchire sous le feu des balles de la DCA « Flak 43 de 37 mm,<br />

Schwarzwald » ennemies. La tête de l’un des hommes qui part sur le côté, le sang qui jaillit. L’un des réacteurs prend<br />

feu, la lumière passe au rouge. Action !<br />

Au MJ<br />

L’attaque que viennent de subir les PJs montre bien l’efficacité du radar que possèdent l’Axe. L’opération est<br />

compromise dès le début. Plusieurs pièces de DCA sont installées en Norvège à proximité des lieux sensibles. Au<br />

moment où l’avion reçoit sa première salve, 2 unités sont détachées de garnisons proches. L’un est un commando<br />

(Gebirgs-Division unité de la Wehrmacht) de fantassins spécialisés dans le combat en montagne qui va traquer les<br />

éventuels survivants. Le second est un chasseur chargé de patrouiller autour de la zone du crash (Henschel Hs 123).<br />

Enfin, il faut compter sur l’unité en charge de la pièce d’artillerie qui se met en mouvement dès que l’avion sera abattu<br />

(unité de la Luftwaffe avec 4 hommes, 2 chiens et un servant de pièce qui est un prisonnier de guerre).<br />

Introduction<br />

1/ pilonnage de Schwarzwald<br />

•durée limitée dans le temps (quelques minutes)<br />

2/ saut en parachute<br />

•déploiment des PJs sur zone<br />

3/ déploiement de l'unité de la Luftwaffe en<br />

charge du Schwarzwald<br />

•se dirige sur zone de crash<br />

•patrouille courte (une partie de la nuit)<br />

4/ déploiement du Henschel Hs 123<br />

•arrivée sur zone en 1 heure, en zone de crash<br />

•patouille dans la zone 1 heure<br />

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5/ déploiement de la Gebirgs-Division unité de la<br />

Wehrmacht<br />

•arrivée sur zone du crash au matin<br />

•poursuite des PJs


Opération Grendel<br />

1 – pilonnage de Schwarzwald<br />

Le transport de troupes aéroportées de Havilland DH.95 Flamingo va littéralement se faire pilonner pendant 1 minute.<br />

L’essentiel des 150 bastos de 37mm vont déchirer le fuselage et endommager le moteur. L’avion va perdre rapidement<br />

de l’altitude et va s’écraser en moins de 2 minutes sans subir de dommages supplémentaires. Dans le crash, le pilote et<br />

le copilote seront tués. Le PNJ1 sera tué par du calibre 37mm, tandis que le PNJ5 sera tué à l’atterrissage.<br />

Donnez la position des PJs/PNjs en faisant un tirage aléatoire si besoin. Le PJ1 est obligatoirement le Major.<br />

PJ1 PJ2 PJ3 PJ4 PJ5 PJ6 PNJ1 PNJ2 PNJ3 pilote<br />

PJ7 PJ8 PJ9 PJ10 PJ11 PNJ4 PNJ5 PNJ6 copilote<br />

Faire un test de chance pour chaque PJs :<br />

en cas de d’échec : le personnage perd 1 point de SAN,<br />

en cas d’échec critique : idem + blessure 2D6 (contre 6D6 à l’origine pour ce type de munition, le blindage de<br />

l’avion a absorbé une partie des dommages),<br />

en cas de réussite : rien ne se passe<br />

Ici l’action est mise sur la réaction. L’un d’eux, le plus près de la porte doit l’ouvrir tout en maîtrisant son stress (test de<br />

volonté : en cas d’échec, les PJs perdent 1 round et doivent refaire un test de chance). Dès que la porte est ouverte, ils<br />

voient nettement le moteur en feu de leur côté, ils vont donc devoir sauter au plus vite…<br />

2 – saut en parachute<br />

… le saut est effectué avec un test de parachutisme, modifié par un malus de 5% cumulatif comme l’indique le tableau<br />

ci-dessous (le trait bleu représente la porte et le tableau le fuselage).<br />

PJ1 PJ2 PJ3 PJ4 PJ5 PJ6 PNJ1 PNJ2 PNJ3 pilote<br />

PJ7 PJ8 PJ9 PJ10 PJ11 PNJ4 PNJ5 PNJ6 copilote<br />

+0% +0% -5% -10% -15% -20% -25% -30% -35%<br />

en cas d’échec, le saut est mauvais et l’atterrissage approximatif, le personnage effectue un test de chance :<br />

en cas de réussite il est simplement une réception ridicule mais pas dommageable,<br />

en cas d’échec il se loupe à l’atterrissage, si le PJ a déjà été blessé dans l’avion, le MJ lui impose juste<br />

une situation inconfortable (en haut d’un arbre par exemple), dans tous les autres cas il subit D6 de<br />

dommages non encaissables par l’armure.<br />

en cas d’échec critique, il se tue que ce soit dans l’avion qui s’écrase avec lui ou à la réception,<br />

en cas de réussite, le saut se passe sans problème,<br />

en cas de réussite critique, il peut donner un bonus de 5% à un allié dans la tranche subséquente.<br />

Une fois arrivé au sol, les PJs ne sont bien sûr pas tous ensembles, ce serait trop simple. Chacun lance 1D10, tous les 1<br />

sont ensemble, tous les 10 sont ensemble, puis les chiffres pairs et impairs. Retrouver les autres va demander de<br />

chercher et d’avoir un peu de chance.<br />

L’enjeu ici pour le MJ est de faire tomber les PJs sur la patrouille de la Luftwaffe, ou sur d’autres PJs (on ne sait jamais<br />

sur un coup de malchance et une mauvaise interprétation, une mauvaise balle pourrait partir).<br />

3 – déploiement de l'unité de la Luftwaffe en charge du Schwarzwald<br />

Le temps que les personnages replient leurs parachutes et que ceux étant à proximité se réunissent l’unité situé en<br />

contrefort de leur position va débouler à ski en une dizaine de minutes. La zone du crash est visible de loin, le feu et la<br />

fumée couvrant l’ensemble de la zone boisée. Les chiens sont ici plus un moyen d’attaque que de repérage, le froid<br />

intense et la fumée venant brouiller leur sens de l’odorat.<br />

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Opération Grendel<br />

2 binômes équipés de skis et accompagnés d’un chien, vont se mettre à chercher dans un rayon de 500 autour de<br />

l’épave (effectuez quelques tests). S’ils perçoivent les PJs ils tentent de tirer dessus ce qui rameutera les autres en<br />

10mns. Si les PJs franchissent la zone de recherche, ils peuvent les distancer facilement, ces derniers finissent par<br />

retourner au Schwarzwald (ils ont déjà donné l’alerte).<br />

Il se peut que les PJs tombent dans le dos d’une des unités, ils devront alors la contourner ou la neutraliser (sans doute<br />

au couteau pour éviter d’alerter les autres).<br />

Le fait d’éliminer tout ou partie des 2 unités de la Luftwaffe n’a aucun impact direct sur la suite des événements.<br />

4 – déploiement du Henschel Hs 123<br />

Une fois que les PJs auront quittés la zone à proximité du crash et auront éliminés/contourné le problème mineur de la<br />

Luftwaffe, il leur faudra encore atteindre une zone plus tranquille avant de repartir à l’aube. En s’aidant de cartes (test<br />

XXXX) ils peuvent se diriger vers la bonne direction et trouver après 15 kms les premiers contreforts dans lesquels ils<br />

pourront être en sécurité (test XXXX). 2 tactiques sont à envisager ; jouer la discrétion ou la marche forcée.<br />

En attendant cette providentielle pause qui leur permettra de se reposer et faire le point, un avion chasseur va leur<br />

mener la vie dure :<br />

si les PJs l’ont joué discrets, ils voient arriver le Henschel de loin, ou plutôt ils l’entendent, ce dernier faisant le<br />

bruit d’une pièce d’artillerie. Un test de volonté sera nécessaire pour éviter de perdre 1 point de SAN et un<br />

malus de 5% jusqu’au repos (temporaire, disparait après quelques heures de sommeil consécutives). Se<br />

planquer aux yeux du Henschel est particulièrement ardu (les parachutes blancs ajoutent +20% en camouflage<br />

s’ils ont été conservés) :<br />

un seul test de discrétion raté et tout le groupe sera sous le feu (4 Sprengbombe Cylindrisch 50 –<br />

bombe d’une cinquantaine de kilos capable de détruire un tank moyen, 2 Rheinmetall-Borsig MG 17 –<br />

munition 7.92 x 57 mm Mauser avec une portée pratique de 900m). Heureusement, les PJs ne sont que<br />

des points en ton sur ton et donc des cibles bien difficiles à toucher (un test de discrétion réussi impose<br />

un malus de 20% au tir).<br />

si les PJs ont fait une marche forcés, ils arrivent dans les premiers contreforts lorsqu’ils se font canarder, ici pas<br />

question de discrétion, uniquement de protections des rochers (+20% en esquive pour tous les PJs),<br />

dans tous les cas, si le Henschel a débusqué les PJs, il les arrose copieusement (une dizaine de passages + tant<br />

que ça bouge) et il termine par le largage concentré des 4 bombes. Pour éviter les bombes le mieux encore est<br />

de ne pas être sous la zone de largage (cela se traduit par de la chance ou une bonne course de dératé … un<br />

test d’athlétisme permet de diminuer les dommages de 1D6 par 10% de marge de réussite).<br />

enfin les PJs peuvent se la jouer bourrin et tenter un feu nourri sur l’aéroplane (altitude 300m mais peut<br />

monter à 1200m, vitesse 340km/hr qui imposera un -50% au tir)… il faudra donc viser juste lors de ses passages<br />

en basse altitude, ce qui mettra sous le feu ennemi. Entre chaque passage, le Henschel remonte hors de portée.<br />

5 – déploiement de la Gebirgs-Division unité de la Wehrmacht<br />

Une fois le cas de l’avion réglé, le lieu de repos trouvé, l’aventure pourra commencer à l’aube naissante. Ce que ne<br />

savent pas les PJs c’est qu’une troupe est déjà leur trousse et que dans quelques heures elle sera sur les lieux du crash.<br />

Acte 1 – Edelweiss.<br />

La prochaine étape consiste à entrer en contact avec un agent de liaison, nom de code « Beowulf ». Le major ne sait pas<br />

s’il s’agit d’une femme ou d’un homme. Ce dernier les attend dans une cabane et doit les conduire à un trafiquant qui<br />

pourra leur procurer des explosifs en quantité suffisante. Puis les mener à travers les montagnes avec un point de<br />

ravitaillement puis jusqu’à la cible à détruire.<br />

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Opération Grendel<br />

Acte 1 – Edelweiss<br />

1/ Beowulf<br />

2/ l'auberge noire<br />

•hostile la nature,<br />

•check point<br />

3/ la cible est en vue !<br />

1 - Beowulf<br />

Une fois la cible « Beowulf » localisée sur une carte, les personnages vont pouvoir estimer le temps pour s’y rendre. Ils<br />

ont perdu 80kms de parcours du à l’atterrissage prématuré et une vingtaine de mieux de la distance initiale. Dans ces<br />

contreforts escarpés, enneigés, encaissés, l’avancée est pénible et demande une certaine endurance à laquelle les<br />

personnages sont heureusement préparés (test d’endurance pour éviter de ne pouvoir récupérer ses PV). Lorsque les<br />

personnages arrivent au bout de 4 jours, ils ont épuisés leurs rations mais sont entiers.<br />

Les personnages arriveront sur un contrefort ou ils peuvent apercevoir la cabane ou doit se trouver Beowulf. Elle est en<br />

terrain découvert, cernée par un étang gelé. L’escarpement ou se trouve les PJs permet de se cacher facilement, ainsi<br />

une approche discrète est-elle envisageable.<br />

Pour le MJ et le PJ « Beowulf » [information transmise préalablement par mail au joueur] : L’agent de liaison Norvégien<br />

s’est fait abattre il y a 3 semaines par les Allemands (ces derniers étant à sa poursuite depuis des mois). Sa petite amie<br />

Jensen a quant à elle survécu et repris le rôle de son compagnon. Ce dernier avant de mourir lui a dit que les<br />

Britanniques pourraient faire quelque chose pour elle, et l’extraire de Norvège. Pour cela elle va devoir se faire passer<br />

pour Beowulf auprès d’eux. Elle connait suffisamment les habitudes de son ex-compagnon pour donner le change. Elle<br />

connait le trafiquant qui pourra marchander les explosifs, elle connait également le check point ou les PJs pourront<br />

trouver de quoi refaire le plein, elle connait également le radar et les forces qui le protègent. Mais certains problèmes<br />

sont à surmonter, le trafiquant sait qu’elle n’est pas Beowulf et non content d’être un bâtard de première, il pourrait<br />

trahir sa véritable identité. Autre challenge pour le personnage, se faire exfiltrer, ce qui n’est pas la mission de départ de<br />

l’unité 30. Enfin et sans doute le plus difficile, Jensen n’est pas une combattante aguerrie comme les membres de l’unité<br />

30, il faudra compter sur d’autres atouts.<br />

La rencontre et laissée à la libre interprétation des PJs. Insistez sur le fait que Jensen est terrifiée mais que c’est une<br />

forte personnalité, que le Major se défie des évidences. C’est à eux de gérer la situation et les conséquences.<br />

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2 – l’auberge noire<br />

Opération Grendel<br />

A une demi-journée de marche se trouve le village de Heggmoen ou se trouve « Svart inn », littéralement l’auberge<br />

Noire. Le contact de Beowulf est un homme dans la cinquantaine, un Russe du nom de Nikolaï. Resté au lendemain de<br />

mouvements de troupes, il sert de canal pour la vente d’armes entre la Norvège et la Russie. Nikolaï n’a aucune éthique<br />

et se fiche bien de savoir à qui il vend son matériel parfois douteux. Tous les soirs, il fait de l’auberge noire son quartier<br />

général. Plusieurs hommes à lui campent à l’intérieur parmi les rares clients, tandis qu’un guetteur reste à l’extérieur. La<br />

garnison locale est peu présente, généralement 2 ou 3 militaires éméchés passent la soirée à l’auberge noire. Le<br />

tenancier, Sven est grassement payé par Nikolaï et ferme les yeux, mais si la situation devait tourner, il n’hésiterait pas à<br />

le donner aux forces d’occupation. Il possède sous son comptoir un magnifique fusil de chasse et n‘hésitera pas à s’en<br />

servir si sa vie est menacée.<br />

Rencontrer Nikolaï n’est pas très compliqué, il suffit d’y aller. La suite est plus complexe puisqu’il s’agit de négocier avec<br />

Mr N. et l’un de ses sbires à carrure surdimensionnée. Nikolaï pourra répondre favorablement à la demande des PJs. Il<br />

fera monter les prix dès qu’il verra qui est Beowulf. Le prix est vraiment excessif, mais il n’hésitera pas à pousser le<br />

bouchon en s’adressant directement à Beowulf…et puis la présence de 3 Allemands. La situation peut devenir tendue,<br />

voir explosive. L’identité de Jensen voler en éclat, et une rixe peut éclater et finir en bain de sang. C’est aux PJs de gérer<br />

au mieux la situation. La difficulté, les PJs ne possèdent pas suffisamment de d’argent pour acheter les explosifs, il va<br />

falloir se séparer de tous les bijoux, montres, alliances…<br />

N. donne rendez-vous à l’aube aux PJs dans une grange de la ville. Ses hommes sont tous là et l’échange peut avoir lieu,<br />

si les PJs ont de quoi payer. En attendant la Gebirgs-Division aux trousses des PJs reprend un peu d’avance et n’est<br />

désormais plus qu’à 1 journée d’eux. Elle tombera sur Nikolaï le lendemain et ce dernier ne mettra pas longtemps à<br />

donner quelques informations sur les PJs (si les PJs ont fait l’erreur de lui parler de leur projet, la résistance sera plus<br />

forte au niveau du radar).<br />

L’étape suivante (hostile la nature) consiste à un voyage de 3 jours à travers les contreforts et les fjords Norvégiens. Il<br />

fait un froid de tous les diables, un vent mordant obligeant les PJs à avancer au ralenti :<br />

test d’orientation difficile (compétence/2) ou normal pour Jensen :<br />

en cas d’échec -20% à tous les suivant.<br />

le froid : 3 tests de confrontation contre une FOR15 (-2 cran à cause des tenues hivernale), soit une FOR9 :<br />

en cas d’échec, test d’endurance avec un malus égal à la différence de la confrontation :<br />

en cas d’échec perte de 1 PV et état fatigué pour la journée (ou épuisé si déjà fatigué).<br />

le terrain : 1 test d’athlétisme à -20% le 2 e jour :<br />

en cas d’échec, mauvaise chute D6x2 de dommages.<br />

le 2 e soir : alors qu’ils redescendent dans une vallée plus confortable, les PJs vont être agressés par une bande<br />

de loups en maraude. Ces derniers les prennent par surprise alors qu’ils sont à leur campement. S’il y a un feu,<br />

ils ne s’approchent pas de ce dernier. Si 2 loups ou plus sont tués, les autres fuient. Si un seul coup de feu est<br />

tiré ou si les PJs ont un feu, la Gebirgs-Division le repère. Le lendemain, ils aperçoivent un reflet métallique loin<br />

derrière eux. Il y a 7 loups au total.<br />

Le 3 e soir ils arrivent en vue d’une ferme isolée (check point).<br />

C’est le contact de Beowulf (il faudra là encore si Jensen veut<br />

garder son identité secrète, prendre les devants et négocier avec<br />

le contact). Ce dernier accepte que les PJs dorment dans la<br />

grange attenante et de fournir des provisions pour quelques<br />

jours. Ce repos bien mérité permettra aux PJs de ses ressourcer.<br />

Le contact, Bjarte, vit ici avec toute sa famille. Il est assez<br />

audacieux pour aider la résistance mais ne veut aucun contact<br />

direct avec elle. Si c’est le cas, il leur demandera de partir.<br />

Lorsque la Gebirgs-Division arrivera le lendemain, toute la famille<br />

sera massacrée.<br />

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3 – La cible est en vue !<br />

Opération Grendel<br />

La base abritant les 2 radars est en vue après une dizaine d’heures dans les montagnes. Elle se trouve sur un plateau<br />

rocheux balayé par les vents. Quelques baraquements en bois encadrent les radars et un mirador scrute l’ensemble de<br />

son projecteur. Des sacs de sables permettent à l’ennemi d’avoir un abri en cas de besoin et une mitrailleuse de gros<br />

calibre sort de l’un d’eux. Il y a une trentaine de soldats en permanence dans ce camp et ce sera aux PJs d’arriver à<br />

mettre leur plan à exécution. A savoir, faire une diversion pour infiltrer le baraquement servant à la communication et y<br />

dérober des informations. Cette même diversion servant à couvrir l’équipe de sapeur qui fera sauter les différents<br />

radars. Puis un repli stratégique en bon et due forme avec une explosion ad Hoc… enfin ça c’est l’idée !<br />

L’idéal est d’attaquer la base de nuit, dans le cas contraire ne tenez pas compte des lumières et de l’ordre d’action des<br />

PNJs. Bien mal avisés seraient les PJs qui tenteraient un assaut de jour.<br />

Le plan en annexe fourni la plupart des indications nécessaires au bon déroulement de l’assaut.<br />

Notons tout de même les points suivants :<br />

sacs de sable, abri total, il faut une réussite spéciale pour toucher la cible, (les sacs sont munis d’une<br />

mitrailleuse MG34 Dégâts 2D6+2)<br />

sur le qui-vive, les adversaires commencent à agir dès qu’ils ont repérés la cible et donnent l’alerte au tour 1 (un<br />

tir et compté comme une alerte générale),<br />

réactifs, les adversaires entendant l’alarme agissent,<br />

peu réactif, les adversaires agissent 3 tours après avoir entendus l’alarme,<br />

très peu réactif, les adversaires agissent 5 tours après avoir entendus l’alarme.<br />

Il incombe la lourde tâche au meneur de garder les personnages en vie pour la suite, il peut les égratigner, les blesser et<br />

tuer les PNJs s’il le souhaite mais devra tout mettre en œuvre pour garder les PJs pour la 3 e partie « occulte » de leur<br />

escapade en territoire ennemi.<br />

Acte 2 - No bravery<br />

Alors que les PJs sont sur le point de vaincre toute résistance et qu’ils ont placés les explosifs, la Gebirgs-Division arrive<br />

au pas de course (test de vigilance), une trentaine d’hommes vêtus de blancs sont en train de prendre position autour<br />

du camp. Les tirs ne tardent pas à fuser de toute part et se replier semble être la seule option (jouez quelques tours de<br />

jeu pour bien le faire comprendre). A ce stade les explosifs sont posés et ils ne doivent pas tarder à exploser, si ce n’est<br />

déjà fait (dans ce cas jouez la scène autrement).<br />

Lorsqu’ils explosent les explosifs provoquent une grande boule de flamme suivie après quelques secondes d’un<br />

tremblement au niveau du sol. A la grande terreur de tous, le sol s’affaisse sur lui-même dans ce qui ressemble un<br />

cratère immense et sans fond. Ce dernier va engloutir près de 500m de côté. Les PJs les plus audacieux peuvent tenter<br />

de dévaler la pente en réussissant une réussite spéciale en athlétisme, sinon ils subissent D6 de dommages dans la<br />

chute et doivent effectuer un test de CON contre une FOR de 20 ou être KO (au PJ le plus indemne à ce moment-là,<br />

faites-lui effectuer un test de chance, en cas d’échec sa jambe est prise sous les décombres, test de FOR contre 40 pour<br />

le retirer D6 de dommages à l’aller et D6 au retour).<br />

Alors qu’ils reprennent leurs esprits après quelques minutes, ils entendent les râles Allemands mais également des<br />

vociférations d’ordres intimant aux survivants de descendre dans l’excavation. On ne voit pas à 5m tant la fumée et les<br />

décombres sont nombreux. L’un d’eux sent soudain un courant d’air venant de l’une des parois, l’odeur est puante,<br />

mêlant la chair avariée et la terre en décomposition. Une ouverture trop nette pour être naturelle donne sur une volée<br />

de marche grossièrement taillée dans la pierre.<br />

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Opération Grendel<br />

Les escaliers descendent vers l’inconnu, tandis qu’au-dessus d’eux retentissent les premiers coups de feu hasardeux. Les<br />

voilà plongé au cœur de la montagne dans une descente de plusieurs kilomètres. Escaliers, tunnels, corridors étroits se<br />

succèdent, les croisements donnent toujours vers l’inconnu. Parfois un écho lointain d’une voix allemande résonne. Les<br />

PJs peuvent s’apercevoir que plus ils descendent plus la construction de taille cyclopéenne est bâtie avec minutie, des<br />

gravures à même la pierre semblent représenter des scènes historiques, parfois antique et parfois moderne, parfois les<br />

scènes représentent des choses étranges et futuristes (un PJs effectuant un test Mythe de Cthulhu comprendra qu’il est<br />

en présence d’une fresque dépeignant les âges de la terre, son passé, son présent et ses futurs). Certaines fresques<br />

semblent être « dissoutes » comme si les traits s’étaient effacés. Enfin, en regardant de près les fondations de cette<br />

construction, les PJs peuvent s’apercevoir que les angles sont de plus en plus « farfelus ». Etrange architecte qui aurait<br />

fait tailler les plafonds de façon convexe, les ouvertures de façon trapézoïdale, ou encore les marches d’une hauteur<br />

aléatoire ; pourtant il ressort de l’ensemble une impression de cohérence et de finesse (test de SAN en cas d’échec<br />

perte D4).<br />

Soudain, le couloir par lequel il débouche donne sur le vide. En contrebas une grotte aux dimensions telles que l’œil ne<br />

peut tout embrasser se dresse devant eux. En son centre une machinerie complexe trône, un anneau de métal étreint<br />

une lumière sphérique et de cet éperon relié à des consoles partent des tuyaux tout aussi métalliques. La température<br />

est désormais bien au-dessous du zéro (totalement anormal à cet profondeur), un test de CON contre une FOR 12 est<br />

nécessaire pour éviter une hypothermie (test à effectuer à chaque utilisation de la machine, les protections comptent ;<br />

l’intensité augmentera à 15 à la 7 e utilisation [la machine s’emballe] et 21 à la 9 e [la machine explose]) :<br />

chaque échec entraine un stade de l’hypothermie (Cf. page 229).<br />

Le temps que leurs poursuivants n’arrivent les PJs ont quelques longues minutes devant eux. Ils peuvent descendre dans<br />

cette caverne et en faire partiellement le tour. Si l’un d’eux regarde le plafond vu du sol, il aperçoit des fresques<br />

illuminées par la sphère lumineuse (il doit réussir un test de volonté pour s’en défaire, dans le cas contraire il ne peut<br />

s’empêcher de parcourir les fresques comme s’il cherchait quelqu’un et perdre D4 de SAN, un choc peut le faire revenir<br />

à la raison).<br />

Une immense console se trouve en bas de la sphère. Cette dernière est munie de cristaux bleus à deux extrémités<br />

(Mythe de Cthulhu, il s’agit de Blauer Kristall page 151 Achtung Cthulhu GdG). La sphère semble onduler et projette une<br />

lumière bleue irréelle ainsi qu’en son sein des figures géométriques complexes. Les tuyaux sont froids au touché et<br />

semblent palpiter. Enfin la console comporte plusieurs séries de leviers…et une énorme stalactite de pierre fiché en son<br />

centre. Pourtant certains voyants clignotent encore et quelques leviers semblent intacts. Le langage est purement<br />

incompréhensible (pas de test possible).<br />

Si les PJs attendent s’en rien faire, allez directement à la confrontation avec la Gebirgs-Division. S’ils utilisent la console,<br />

ils comprennent qu’il y a plusieurs leviers opérationnels, chacun d’entre eux possède plusieurs positions, le fait d’en<br />

utiliser 1 réinitialise les autres en position de départ. Une fois qu’un levier est utilisé il peut être coupé à n’importe quel<br />

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Opération Grendel<br />

moment. A la 3 e utilisation la Gebirgs-Division débarque (lors des utilisations suivantes certains membres [D4]<br />

disparaissent inexplicablement), à la 5 e la machine s’emballe et émet des grincements inquiétants à la 6 e elle explose,<br />

pulvérisant la console et ceux qui seraient en train de l’utiliser (5D6 de dommages) et faisant apparaitre Daoloth.<br />

Les leviers s’utilisent conjointement à un casque (il y en a 3 en tout) relié à la console. Ce dernier émet une lueur bleue.<br />

On ne peut pas bouger un levier sans mettre le casque. Chaque fois qu’un levier est utilisé, le porteur du casque devient<br />

catatonique est son esprit est aspiré par la boule lumineuse. Une scène de ce qu’il vit se forme alors dans la sphère.<br />

L’utilisation du casque est une expérience traumatisante et coûte 1 SAN à chaque utilisation et D6 en cas de mort du<br />

personnage.<br />

A chaque utilisation d’un levier une nouvelle scène se produit (ou la même, si les PJs refont la même combinaison).<br />

Cette scène implique toujours un personnage (s’il y a plusieurs PJs impliqués, ces derniers se retrouvent tous dans le<br />

même personnage impliqué [pour savoir qui prend le contrôle en cas de désaccord, on confronte les scores de POU]).<br />

Lancez un D6 pour savoir quelle scène jouer.<br />

Scène 1 – Hiroshima<br />

Le 6 août 1945 à 2 h 45 (heure locale), le bombardier B-29 piloté par Paul Tibbets, baptisé Enola Gay du nom de sa<br />

mère, décolle de la base de Tinian, avec à son bord une bombe atomique à l'uranium 235 d'une puissance de 15<br />

kilotonnes, surnommée Little Boy. L'équipage est composé de douze hommes, dont quatre scientifiques. Deux autres B-<br />

29 l'escortent, emportant les instruments scientifiques destinés à l'analyse de l'explosion.<br />

À 7 h 09, l'alarme aérienne est déclenchée à Hiroshima ; un avion isolé est repéré. Il s'agit du B-29 d'observation<br />

météorologique Straight Flush. Au même moment, deux autres appareils survolent Kokura et Nagasaki pour une mission<br />

de reconnaissance identique. Les conditions météorologiques sont très bonnes au-dessus de Hiroshima ; la ville est<br />

choisie comme cible. Au sol, l'alerte aérienne est levée à 7 h 30. La ville a été peu bombardée pendant la guerre et les<br />

habitants ont l'habitude de voir les bombardiers américains survoler leur ville pour se rendre plus au nord.<br />

La bombe, recouverte de signatures et d'injures à l'adresse des Japonais est armée en vol et larguée à 8 h 15, à près de 9<br />

000 mètres au-dessus de la ville. À 8 h 16 min 2 s heure locale, après 43 secondes de chute libre, la bombe explose à 587<br />

mètres du sol, à la verticale de l’hôpital Shima, situé au cœur de l'agglomération, à moins de 300 mètres au sud-est du<br />

pont Aioi, initialement visé car reconnaissable par son plan en « T ».<br />

L'explosion, équivalant à celle de 15 000 tonnes de TNT, rase instantanément la ville ; 75 000 personnes sont tuées sur<br />

le coup.<br />

Les PJs se retrouvent propulsé dans la peau de Paul Tibbets. C’est ce dernier qui doit donner l’ordre de lâcher la bombe.<br />

Si les PJs de lâcher la bombe, l’histoire à venir se produit, sinon elle est changée. La bombe n’est pas expédiée, le Japon<br />

ne connaîtra jamais les tragédies d’Hiroshima et Nagasaki. Tandis que leur esprit réintègre leur corps, la sphère projette<br />

un bombardier survolant l’Europe, puis l’Allemagne, puis Berlin. Une bombe de 30 kilotonnes est larguée, l’Amérique<br />

change à jamais le visage de la guerre, de l’Allemagne et des pays limitrophes. La Russie entre en guerre contre<br />

l’Amérique tandis que l’Europe sombre dans un hiver atomique…l’image se dissipe.<br />

Scène 2 – La mort d’Hitler<br />

Le complot du 20 juillet 1944 est une opération essentiellement planifiée par des conjurés militaires souhaitant le<br />

renversement du régime nazi afin de pouvoir négocier la fin de la Seconde Guerre mondiale avec les puissances alliées.<br />

Le complot comprenait deux étapes étroitement imbriquées. La première phase consistait en l’assassinat d’Adolf Hitler ;<br />

la seconde en la prise du pouvoir et la mise en place d’un nouveau régime, en détournant de son objectif le plan<br />

d’urgence établi par les nazis, l’Opération Walkyrie, prévu pour permettre à l’armée de réprimer une insurrection.<br />

La première phase du complot échoua. Si la bombe placée par le colonel Claus von Stauffenberg dans une des salles du<br />

Wolfsschanze explosa, Adolf Hitler ne fut que légèrement blessé. L’incertitude sur le sort de Hitler et l’impréparation<br />

des conjurés, retardèrent en outre le lancement du coup d’État. Ce retard lié à l’annonce de la survie de Hitler, permit<br />

aux partisans du Führer de faire échouer le complot.<br />

L’échec du complot, suivi par une répression particulièrement féroce, accrut le rôle de Heinrich Himmler et renforça la<br />

méfiance de Hitler à l’égard du corps des officiers, à l’exception de ceux de la SS.<br />

Le 20 juillet 1944, le colonel von Stauffenberg profite d’une réunion à la Wolfsschanze, un des quartiers généraux du<br />

Führer situé en Prusse-Orientale, pour faire exploser une bombe vers 12 h 45, à proximité de Hitler. Mais par hasard la<br />

mallette contenant les explosifs est déplacée de l'autre côté d’un pied de table massif par le colonel Heinz Brandt : elle<br />

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Opération Grendel<br />

explose alors près de Schmundt, faisant plusieurs autres victimes dont Heinz Brandt lui-même. Comme Hitler se trouve<br />

partiellement protégé de l'autre côté du pied de table, il n'est que légèrement blessé.<br />

Les PJs se retrouvent propulsés dans le corps de Heinz Brandt. Alors que le repas bat son plein, que le Führer fait des<br />

jeux de mots particulièrement déplaisants et hostiles, Heinz touche du pied une valise. Son poids semble assez lourd et<br />

son emplacement totalement inopportun. Elle se trouve à proximité du Führer, la décaler avec le pied ou l’extraire<br />

semble envisageable. Si les PJs bougent la bombe, l’histoire à venir se produit, sinon elle explose tuant le Führer sur le<br />

coup. Les PJs réintègrent leurs corps et la bulle de lumière renvoie d’autres images. Himmler prenant le pouvoir, une<br />

rémission de la guerre à l’ouest portée à l’est, l’éradication par millions de slaves tandis qu’à l’ouest l’Allemagne se<br />

contente de fortifier sa position, un temps plus tard des missiles V3 décollent de Berlin en direction de la Russie. La<br />

guerre s’éternise avec le retrait des troupes dans tous les pays de l’ouest. Le débarquement n’a pas lieu, tandis qu’à l’est<br />

la Russie seule se bat face au géant Allemand et semble perdre la partie…<br />

Scène 3 - Irminisme de Wiligut<br />

Karl Maria Wiligut proclamait que la religion germanique de l'Irminisme, avait été révélée en 12 500 av. J.-C. pour adorer<br />

le dieu germanique "Krist". Le christianisme actuel n'aurait été qu'un vol de cette tradition germanique. L'Irminisme<br />

aurait été battu par une religion schismatique, le Wotanisme. L'église catholique, les juifs, la franc-maçonnerie<br />

n'auraient cessé à leur tour d'étouffer la tradition irministe. Expert mythologique de Himmler, rédacteur du culte dont<br />

ce dernier s'entoure, il choisit également les lieux de ce culte. Ainsi, il choisit, pour le compte de Himmler, le château de<br />

Wewelsburg, comme place centrale pour la SS, sur le modèle du château de Marienbourg, place forte centrale des<br />

chevaliers teutoniques.<br />

Les PJs sont propulsés dans le corps d’un larbin de Himmler. Ce dernier est en grande discussion avec Wiligut sur des<br />

thèmes ésotériques. Le larbin va pour entrer dans la pièce, il porte un dossier confidentiel sur la vie de Wiligut. En<br />

parcourant ce dernier, on peut comprendre que Wiligut a fait un long séjour dans un hôpital psychiatrique. Si le dossier<br />

est donné à Himmler, l’histoire se répète, Wiligut tombe en disgrâce, dans le cas contraire, les PJs sont réintégrés dans<br />

leurs corps et la boule lumineuse projette un Wiligut devenant une figure de proue incontournable, un ecclésiaste de<br />

premier plan. La guerre prend des contours imprécis marqué par le fanatisme religieux, le Vatican est saccagé et le pape<br />

déporté. L’image devient floue sur une église dont le christ est une statue au bras levé…<br />

Scène 4 – Pétain<br />

Juin 1940 est l'aboutissement de la bataille de France qui voit la débâcle de l'armée française face aux Allemands.<br />

Avant la Seconde Guerre mondiale, l'armée française était considérée comme une des plus puissantes du monde.<br />

Néanmoins, malgré les décisions de réarmement prises à partir du gouvernement du Front populaire au pouvoir<br />

jusqu'en 1938 et amplifiées par le gouvernement Daladier ensuite, la puissance retrouvée de l'Allemagne nazie n'a pas<br />

pu être contenue. Lorsque celle-ci attaqua en mai 1940, la défense française s'écroula avec plus de 100 000 morts,<br />

victime à la fois du concept allemand de Blitzkrieg et surtout de la pensée stratégique défensive inspirée par les anciens<br />

chefs de la guerre de 1914-1918, parmi lesquels Pétain, à l'état-major dans les années 1930, au lieu de regrouper les<br />

chars en grandes formations mobiles (choix soutenu par le colonel Charles de Gaulle). En cinq semaines, l'avancée<br />

allemande en France entraîna la désintégration de l'armée et une gigantesque panique dans la population. Dix millions<br />

de personnes s'enfuirent sur les routes avec de maigres bagages, au cours d'un épisode qu'on appela l'« Exode ». Le<br />

gouvernement, dirigé par Philippe Pétain depuis la démission de Paul Reynaud, fit demander l'armistice, signé le 22 juin<br />

1940. On pouvait penser alors que son prestige acquis lors de la défense de Verdun en 1916 permettrait des<br />

négociations plus aisées avec Hitler, il n'en fut rien et les conditions en furent très dures : occupation de plus de la<br />

moitié du pays et énormes frais prélevés pour entretenir l'armée allemande.<br />

Les PJs sont projetés dans le corps d’un soldat Français se trouvant dans un wagon. Le wagon de l'Armistice de la<br />

clairière de Rethondes (le même wagon où fut signée la fin de la Première Guerre mondiale), en forêt de Compiègne, la<br />

délégation française est menée par le général Charles Huntziger et celle de l'Allemagne nazie par le général Wilhelm<br />

Keitel, l'armistice sera signé à 18 heures 50. Le soldat français est le seul visiblement armé (erreur ou complot), si l’un<br />

des protagonistes meurt, l’armistice ne sera jamais signé, sinon l’histoire suit son cours. Tandis que les PJs réintègrent<br />

leurs corps, la bulle envoie des images ou la France est bombardée, De Gaule prend le pouvoir mais sur un tas de ruines<br />

fumantes. La totalité des forces Allemandes se concentrent sur le territoire Français. Pétain prend le large…<br />

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Opération Grendel<br />

Scène 5 - Pearl Harbor<br />

L'attaque de Pearl Harbor est une attaque surprise par l'aéronavale japonaise le 7 décembre 1941 de la base navale<br />

américaine de Pearl Harbor située sur l’île d’Oahu, dans l’archipel du territoire américain d’Hawaï, au cœur de l'océan<br />

Pacifique. Cette attaque visait à détruire la flotte de l'United States Navy qu'elle abritait et entraîna l'entrée dans la<br />

Seconde Guerre mondiale des États-Unis.<br />

L'attaque, ordonnée par le général Hideki Tojo, est lancée par surprise le matin du dimanche 7 décembre par le service<br />

aérien de la marine impériale japonaise contre la flotte américaine du Pacifique dans le port et d’autres forces qui<br />

stationnaient aux alentours. Cette attaque s’inscrit dans la politique d’expansion impériale. L’anéantissement de la<br />

principale flotte de l'US Navy devait permettre à l’empire du Soleil levant d’établir sa « sphère de coprospérité de la<br />

grande Asie orientale ». Le quartier-général impérial souhaitait également répondre aux sanctions économiques prises<br />

par Washington en juillet 1941 après l'invasion de la Chine et celle de l'Indochine française par l'armée impériale<br />

japonaise.<br />

À l'issue de l'attaque, conduite en deux vagues aériennes parties de 6 porte-avions japonais et impliquant plus de 400<br />

avions, les pertes américaines furent importantes : 2 403 morts et 1 178 blessés. Quatre navires de ligne, trois croiseurs,<br />

trois destroyers et 188 avions furent détruits. Cependant, beaucoup de navires purent être remis en état dans les mois<br />

qui suivirent, et les trois porte-avions américains du Pacifique, alors absents de Pearl Harbor, échappèrent à l'attaque.<br />

Les Japonais perdirent 64 hommes, 29 avions et cinq sous-marins de poche ; un marin fut capturé.<br />

En moins de vingt-quatre heures, l'Empire du Japon attaqua également les États-Unis aux Philippines et ouvrit les<br />

hostilités avec le Royaume-Uni, en envahissant Hong Kong et en débarquant en Malaisie.<br />

L'attaque de Pearl Harbor provoqua l’entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale aux côtés des Alliés.<br />

Les PJs sont projetés dans la peau d’un jeune japonais. Ce dernier s’entraine avec son sabre dans la propriété familiale.<br />

Hideki Tojo entre dans le jardin et apostrophe son fils (le personnage) en lui demandant de se rendre au front plutôt que<br />

de passer son temps à « jouer » au samurai. Si les PJs laissent Tojo partir, l’histoire se répète, sinon si Tojo meurt. Pearl<br />

Harbor n’a jamais lieu. L’Amérique n’entrera en guerre que bien plus tard, trop tard. L’Allemagne est victorieuse et<br />

s’allie avec la Russie. La face du monde est changée à jamais.<br />

Scène 6 – Fortitude Sud<br />

Pour faire croire à l'hypothèse d'un débarquement dans le Pas-de-Calais il est important de déplacer le centre de gravité<br />

des armées alliées apparent vers le sud-est de l'Angleterre, de l'île de Wight vers le Kent. Un groupe d'armées américain<br />

fantôme, le premier groupe d'armées des États-Unis (First United States Army Group, FUSAG) est donc créé de manière<br />

artificielle. Parfaitement structuré, avec un chef prestigieux, le général George S. Patton, un état-major, de fausses<br />

infrastructures et équipements comme des chars gonflables fabriqués par Goodyear et Goodrich ou de l'artillerie en<br />

bois, jusqu'aux badges d'épaule des « ghost divisions » créées pour la circonstance, il entretient une activité<br />

radioélectrique intense.<br />

Les PJs sont projetés dans la peau d’un soldat Allemand. Alors qu’il bat la campagne avec son unité, il tombe sur<br />

l’opération Fortitude. L’unité s’empresse de commencer à détruire les chars gonflables. Si les personnages ne fait rien le<br />

débarquement aura bien lieu mais ce sera une tragédie, les forces Allemandes étant concentrées sur le bon front de<br />

mer. Le débarquement échoue et le jour même des V2 partent sur Londres et Paris…Si le personnage tente de fuir (test<br />

de connaissance du terrain ou combat à un contre 15) et qu’il réussit, il peut rejoindre un village français proche. Puis<br />

entrer en contact avec les habitants en tentant de faire passer un message à la résistance (bon courage, il y a de fortes<br />

chance que cela échoue et finisse en une mort atroce).<br />

La Gebirgs-Division débarque à la 3 e utilisation de la console. S’installant sur les rampes en hauteur (portée loin, abri<br />

20%) les personnages entendent des ordres en Allemand leur intimant de stopper toute action. Si les PJs n’obtempèrent<br />

pas, les armes à feu se mettent à parler (Cf. annexe PNJs, les membres de l’unité allemande sont 20 plus les 2 PNJs<br />

majeurs).<br />

Lorsque Daoloth (Malleus Monstrorom p151) arrive lors de l’explosion de la machine, le combat doit être bien avancé.<br />

Une forme géométrique instable à la vivacité stroboscopique se met à ricocher d’un endroit à un autre en laissant<br />

derrière elle une traînée lumineuse et un chuintement. Tous les PJs doivent effectuer un test de SAN, le seul moyen de<br />

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Opération Grendel<br />

la renvoyer dans son plan d’existence est de détruire les 2 Blauer Kristall (un simple tir suffit à les endommager), chaque<br />

tour passé à attendre, Daoloth touche un personnage et l’envoie dans un autre plan d’existence (qui apparait<br />

brièvement en surimpression du personnage volatilisé) il commence par le Stäkemeister, puis le traqueur, puis de façon<br />

aléatoire entre PJ et PNJ.<br />

Si les PJs survivent à cette confrontation, ils peuvent fuir ce lieu de folie et regagner la surface et finir d’accomplir leur<br />

mission…<br />

Annexe PNJS<br />

Loups<br />

FOR 13 CON 10 TAI 8 POU 10 DEX 13 Mouv 12 PV 9 Impact 0<br />

Armes : morsure 30% D8+impact Armure : 1 pt de fourrure<br />

Compétences : Ecouter 75% Sentir quelque chose d’intéressant 80%<br />

Nikolaï<br />

FOR 16 CON 14 TAI 14 POU 12 DEX 13 APP 08 EDU 08 PV 14 Impact +D4<br />

Armes : couteau 55% D4+2+impact, colt M1911 40% D10+2 portée 15m<br />

Langue : maternelle Russe 40%, Allemand 35%, Norvégien 25%<br />

Compétences : baratin 45% conduite auto 50% discrétion 35% dissimulation 40%<br />

esquiver 40% serrurerie 40% négociation 45% persuasion 35% se cacher 35% TOC<br />

45%<br />

Brutes de Nikolaï<br />

FOR 16 CON 14 TAI 14 POU 08 DEX 10 APP 06 EDU 06 PV 14 Impact +D4<br />

Armes : couteau 45% D4+2+impact, colt 35% D10 portée 15m<br />

Soldat Allemand de base<br />

p 304<br />

armé d’un fusil à verrou Mauser GEW98, un pistolet Mauser C96<br />

Soldat Allemand sous-officier, Gebirgs-Division<br />

p 304 même statistiques<br />

armé d’un pistolet mitrailleur MP38 SMG, un<br />

pistolet Mauser C96<br />

Officier Allemand<br />

p 304<br />

Stäkemeister (Gebirgs-Division)<br />

p 110<br />

Traqueur (Gebirgs-Division)<br />

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p 112 aucune arme à distance, armure NW<br />

(50% de chance d’encaisser les dommages) 5% de destruction, /2 les dommages<br />

encaissés. Protection totale 5.


Opération Grendel<br />

Ce que les PJs savent.<br />

Le Major Jones.<br />

Tu as accès à toutes les feuilles de perso sauf Beowulf.<br />

Bob Rains (indice de confiance 3/5) Britannique sorti de prison (déserteur et violences sur gradé). Sa désertion est en<br />

fait un acte de bravoure pour fuir l’ennemi, il a sauvé 15 hommes du rangs grâce à cette action. Spécialiste en explosif.<br />

Sergent MacKenzie (5/5) Ecossais. Ami loyal et sergent instructeur du commando. Vous vous êtes plusieurs fois sauvé la<br />

vie.<br />

Roger Rollright (4/5) Britannique, scientifique détaché au commando. Malgré ses piètres résultats durant<br />

l’entrainement, il a l’air loyal et parfaitement au courant de sa mission et des dangers inhérents.<br />

Sergent Hamilton (4/5) Britannique, tireur embusqué. Excellent soldat.<br />

Steinar Mortensen (3/5) Norvégien, a rejoint l’armée Britannique en 1940. Il sert avec loyauté la couronne. Un peu trop<br />

prétentieux et facilement détourné par la gente féminine.<br />

Sergent John (4/5) Britannique, loyal à la couronne, c’est une grosse tête, il est même assez étonnant qu’il ne soit pas<br />

plus haut gradé. A passé avec succès tous les entrainements.<br />

Ta mission consiste à amener un bataillon de commando derrière les lignes ennemies allemandes en Norvège. Tu devras<br />

te rendre dans une base ennemie (un contact du nom de Beowulf sur place te facilitera la tâche et pourra t’apporter un<br />

soutien si besoin en vivres et matériel, ainsi que te faciliter le trajet). Une fois sur place, la mission consiste à détruire les<br />

radars de la base, en ayant préalablement dérobés les informations techniques de ces derniers (pour ça tu as un<br />

scientifique qui est détaché à ton commando, s’il est pris par l’ennemi, tu as ordre de l’abattre). Les Allemands doivent<br />

penser qu’il s’agit d’une mission de sabotage et non d’espionnage.<br />

Les PNJs te serviront de « sauvegardes » c’est-à-dire que c’est toi qui les gères. Tu as la possibilité de les donner à des<br />

PJs mort ou de les « sacrifier » pour sauver un PJ.<br />

Tu possèdes une ceinture de 100 Guinées (sois 105 livres or, une belle somme) pour toute transaction éventuelle avec<br />

les autochtones.<br />

Sergent MacKenzie.<br />

Tu es d’un naturel bourru ce qui colle avec ton physique (grand, musculeux, gueule cassée). Ta lignée remonte loin dans<br />

l’histoire des Higlands. Ta famille et toi vous êtes des guerriers et même si parfois tu détestes les Anglais (et d’ailleurs<br />

tout ce qui n’est pas Ecossais) tu sais reconnaître la valeur d’un bon soldat. Tu respectes la chaine de commandement et<br />

apprécie le courage et la volonté. Tu as été médaillé d’argent 3 fois en athlétisme.<br />

Tu as accès à tous les scores des compétences actions (athlétisme par exemple) ou combat de tous les personnages sauf<br />

Beowulf sur simple demande.<br />

Major Jones (indice de confiance 5/5) Tu lui es fidèle, c’est ton meilleur ami. Vous vous êtes déjà sauvé mutuellement<br />

de nombreuses fois. C’est un homme loyal à la couronne, intransigeant mais juste. Tu es prêt à te sacrifier pour lui et la<br />

mission.<br />

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Opération Grendel<br />

Bob Rains (indice de confiance 2/5) Britannique sorti de prison (déserteur et violences sur gradé). Sa désertion est en<br />

fait un acte de bravoure pour fuir l’ennemi, il a sauvé 15 hommes du rangs grâce à cette action. Spécialiste en explosif.<br />

Y’a quelque chose de louche chez ce type.<br />

Roger Rollright (3/5) Britannique, scientifique détaché au commando. Malgré ses piètres résultats durant<br />

l’entrainement, il a l’air loyal et parfaitement au courant de sa mission et des dangers inhérents.<br />

Sergent Hamilton (4/5) Britannique, tireur embusqué. Excellent soldat.<br />

Steinar Mortensen (2/5) Norvégien, a rejoint l’armée Britannique en 1940. Il sert avec loyauté la couronne. Un peu trop<br />

prétentieux et facilement détourné par la gente féminine. Il n’est pas d’chez toi et tu as une certaine forme de racisme<br />

vis-à-vis de lui.<br />

Sergent John (3/5) Britannique, loyal à la couronne, c’est une grosse tête, il est même assez étonnant qu’il ne soit pas<br />

plus haut gradé. A passé avec succès tous les entrainements. Y’a quelque chose de louche chez ce type.<br />

Tu as formé tous ces hommes pendant 3 mois dans les Higlands.<br />

Ta mission consiste à amener un bataillon de commando derrière les lignes ennemies allemandes en Norvège. Tu devras<br />

te rendre dans une base ennemie (un contact du nom de Beowulf sur place vous facilitera la tâche et pourra vous<br />

apporter un soutien si besoin en vivres et matériel, ainsi que vous faciliter le trajet). Une fois sur place, la mission<br />

consiste à détruire les radars de la base, en ayant préalablement dérobés les informations techniques de ces derniers.<br />

Les Allemands doivent penser qu’il s’agit d’une mission de sabotage et non d’espionnage. Tu sais également que le<br />

major Jones est mal vu par ses supérieurs directs (c’est une forte personnalité) et tu feras ce qui est ton possible pour la<br />

réussite de la mission et ramener les hommes en vie.<br />

Une fois par personnage (le personnage doit être à portée de vue et de voix) tu peux faire un test d’enseignement +<br />

commandement pour lui faire relancer un test échoué.<br />

Sergent John<br />

Officiellement : Britannique, loyal à la couronne, présenté comme grosse tête, il est même assez étonnant qu’il ne soit<br />

pas plus haut gradé. A passé avec succès tous les entrainements. Tu présentes un visage aimable et jovial aux personnes<br />

avec qui tu dois collaborer.<br />

Officieusement : Américain, agent de renseignement de l’armée américaine au sein des forces de l’armée Britannique.<br />

Tu fais également partie de Majestic une institution qui gère toutes les opérations non conventionnelles dans et hors du<br />

sol Américain (en l’occurrence sur le territoire Britannique en ce qui te concerne). Tu es calculateur, froid et capable de<br />

tout pour ta mission, y compris sacrifier des hommes si cela doit sauver l’humanité d’un fléau plus grand.<br />

Le Mythe : Tu as déjà par 2 fois rencontré le Mythe (une fois une bataille contre des soldats revenus d’outre-tombe, et<br />

une fois après un rituel ayant invoqué une horreur de l’au-delà). Tu as déjà fait avorter nombres de tentatives du Soleil<br />

Noir et de NacthWölfe (les 2 unités Allemandes occultes). Tu as déjà parcouru de sombres ouvrages et sans être familier<br />

avec le Mythe ….tu sais ce que les autres ne doivent jamais apprendre.<br />

Major Jones (indice de fiabilité 4/5) Britannique, il a été choisi pour son sens du devoir et du dévouement. Il amènera les<br />

hommes à bon port quoi qu’il lui en coûte. Il est loyal à la couronne. Attention cet homme est perspicace, il peut<br />

dévoiler ta véritable identité à jour. Il faudra sans doute le manipuler avec extrêmement de prudence.<br />

Sergent MacKenzie (5/5) Ecossais. Ami loyal de Jones et sergent instructeur du commando. Ce sont sauvés la vie<br />

plusieurs fois. Médaillé des JO par 3 fois en athlétisme. Il a formé le commando. Il ne vous aime guère, mais il en semble<br />

apprécier personne. En revanche il apprécie le courage et est parfaitement dévouer à ses hommes et à la couronne.<br />

Roger Rollright (4/5) Britannique, scientifique détaché au commando. Malgré ses piètres résultats durant<br />

l’entrainement, il a l’air loyal et parfaitement au courant de sa mission et des dangers inhérents. Tu sais qu’en cas de<br />

capture les ordres de Jones sont de le supprimer.<br />

Sergent Hamilton (4/5) Britannique, tireur embusqué. Excellent soldat.<br />

Steinar Mortensen (3/5) Norvégien, a rejoint l’armée Britannique en 1940. Il sert avec loyauté la couronne. Un peu trop<br />

prétentieux et facilement détourné par la gente féminine.<br />

Bob Rains (indice de confiance 3/5) Britannique sorti de prison (déserteur et violences sur gradé). Sa désertion est en<br />

fait un acte de bravoure pour fuir l’ennemi, il a sauvé 15 hommes du rangs grâce à cette action. Spécialiste en explosif.<br />

C’est lui qui servira le plus dans la mission, mais sa compétence devra être utilisée et non subie.<br />

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Opération Grendel<br />

La mission consiste à amener un bataillon de commando derrière les lignes ennemies allemandes en Norvège. Se rendre<br />

dans une base ennemie (un contact du nom de Beowulf sur place vous facilitera la tâche et pourra vous apporter un<br />

soutien si besoin en vivres et matériel, ainsi que vous faciliter le trajet). Une fois sur place, la mission consiste à détruire<br />

les radars de la base, en ayant préalablement dérobés les informations techniques de ces derniers. Les Allemands<br />

doivent penser qu’il s’agit d’une mission de sabotage et non d’espionnage.<br />

Ta mission consiste à pénétrer dans un souterrain sous les radars. Tu devras trouver le Blauer Kristall (p151 pour plus<br />

d’infos). Tu devras le récupérer (meilleure option) ou le détruire. Tu sais que des agents de NacthWölfe sont à sa<br />

recherche depuis des mois et que des fuites peuvent avoir lieu au sein de Majestic. Il te faudra sans doute manipuler<br />

tout ce beau monde.<br />

Tu possèdes quelques sorts appris dans les livres du Mythe. Mais attention tu ne dois t’en servir qu’en dernier ressort. Si<br />

c’est le cas, tout agent susceptible de ne pas pouvoir intégrer Majestic (et donc se joindre aux forces Américaines) devra<br />

être abattu ou mis au ban de la société (Majestic s’en chargera, il y’ a de très bon asiles psychiatriques pour anciens<br />

combattants traumatisés).<br />

Ce que savent tous les autres<br />

La mission consiste à amener un bataillon de commando derrière les lignes ennemies allemandes en Norvège. Se rendre<br />

dans une base ennemie (un contact du nom de Beowulf sur place vous facilitera la tâche et pourra vous apporter un<br />

soutien si besoin en vivres et matériel, ainsi que vous faciliter le trajet). Une fois sur place, la mission consiste à détruire<br />

les radars de la base, en ayant préalablement dérobés les informations techniques de ces derniers. Les Allemands<br />

doivent penser qu’il s’agit d’une mission de sabotage et non d’espionnage.<br />

Book<br />

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Opération Grendel<br />

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Opération Grendel<br />

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Opération Grendel<br />

Anne plan de base<br />

sur le qui-vive<br />

réactif<br />

peu réactif<br />

très peu réactif<br />

alt. 1510m<br />

alt. 1500m<br />

alt. 1490m<br />

baraquements troupes<br />

baraquements ss of<br />

radar W<br />

buvette<br />

baraquements off<br />

communs<br />

armurerie<br />

radar F<br />

100m<br />

mirador<br />

atelier<br />

alt. 1520m<br />

-30% en discrétion<br />

+0% att<br />

-50% en discrétion<br />

-10% att à dist<br />

alt. 1495m<br />

alt. 1500m<br />

alt. 1510m<br />

alt. 1480m<br />

10m<br />

+20% en discrétion<br />

-10% att à dist<br />

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alt. 1500m<br />

alt. 1490m<br />

alt. >10m<br />

+10% att à dist<br />

+20% en discrétion

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