LMGMag#05

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51er trimestre 2018
mag
lamaisongarage
Ça y est ! Elle est là ! Bon, pour
dire vrai, cela fait un peu plus d’un mois
qu’elle jappe sur le pas de la porte. 2018,
l’année du chien. Truffe humide, le poil
soyeux, les oreilles dressées, elle a fière
allure. Pas comme cette chienne de 2017
avec ses chaussettes, ses couettes et
ses rouflaquettes, mais qu’on a tout de
même regardé partir avec des yeux de
cocker. Parce qu’un an de plus quand
même.
2018 au pied ! Oh oui, c’est un bon
chien, ça. Elle a déjà déniché une expo
en mars, un technologiste poète et philosophe,
des projections, des projets en
pagaille… Alors on ramasse la baballe et
on va jouer encore.
Allez… va chercher, 2018 ! Va !
Va et rapporte-nous de la joie, de la
beauté, des étincelles aux mirettes et
des chocs au palpitant.
2

SOLUTION DU JEU
DU LMG Mag #4
Vous avez été nombreux à participer au
“LMG quizz» du précédent numéro, voilà
les réponses
1• Le Collectif du 5/2 était :
B Le regroupement des organisations syndicales
et associations qui a mené la grève
générale de 2009 en Martinique.
2• Selon Aimé Césaire :
B Un homme qui crie n’est pas un ours qui
danse.
Vous avez manqué
les LMGMag précédents ?
Pour la séance de rattrapage
suivez le lapin blanc
3• Lors de son déplacement en
Martinique en 1971, le Roi Pelé
a été ravi de constater que l’on
avait donné son nom à un volcan
(la Montagne Pelée)
A Vrai.
4 • Le moteur de la mythique
grena’ fait ?
A 50cm3
C Tek Tek Tek Tek
5• Dans le temps, aux Antilles,
lors de l’embaumement d’un
corps, où mettait-on un petit citron
vert ?
A Dans l’anus (et également dans le vagin,
pour les femmes) pour prévenir d’intempestifs
écoulements.
6• Dans “Je nous sommes vus”,
Olympe et sa famille en Guyane
en sont totalement fans ; comment
se sont terminés les Feux
de l’Amour ?
B Ce n’est pas fini, on en est au 10
568ème épisode.
Le plus prompt à répondre correctement
a été : Christophe à Lyon
Rendez-vous en dernière page pour
votre horoscope chinois.

Un projet de Chantal Clem
Couleurs Karayb
Commissariat et Direction Artistique
Gilles Elie-Dit-Cosaque /
Stéphane Moginot
4
FIGURES
DE FEMMES
TOTEM
DES OUTRE-MER
©KELLY SINNAPAH MARY
xpo
DU 8 AU 12
MARS
AU MUSÉE
DE L’HOMME
[PARIS]
Artistes invitées :
Arlette Rosa-Lameynardie,
Gabrielle Manglou, Stéphanie
Wamytan, Florine Démosthène,
Kelly Sinnapah Mary, Annabelle
Guerrero, Véronique Kanor,
Sylvia Eustache Rools,
Laura Chatenay-Rivauday.
Issues de la Martinique, de
la Guadeloupe, de la Réunion,
de Nouvelle Calédonie, d’Haïti, du
Vénezuela, les oeuvres de ces
artistes seront ponctuées
d’extraits de textes d’auteures
telle que Déwé Gorodé,
Maryse Condé, Lucie Thésée,
Fabienne Kanor, Chantal Spitz,
Simone Schwartz-Barth.

© ARLETTE ROSA_LAMEYNARDIE
© GABRIELLE MANGLOU
Figures de Femmes Totem d’Outre-mer est la 2e édition d’une manifestation qui regroupe un salon littéraire, une
série de conférences et tables rondes, une installation/exposition dans l’Atrium du Musée de L’Homme à Paris, ainsi qu’un
concert (prévu, lui, au Grand Rex -Paris, le 21 mars).
Il s’agit de rendre hommage aux femmes ultramarines, célèbres ou anonymes, dans toute leur splendeur, leur force, leur fragilité
et leur beauté. Une manière de rappeler que l’histoire des Outre-mer, l’histoire de France, se conjugue aussi au féminin.
L’exposition au Musée de l’Homme, est à l’image de l’Atrium ; toute en lumière, légèreté, élégance et dans une certaine
épure. Au delà d’une simple exposition, on peut plutôt parler d’installation. Au centre de l’espace, est posée une sculpture
faite de bambou d’environ 14m sur 8m et de plus de 5m de haut. Cette œuvre largement ajourée, telle une dentelle et tout
en courbe, unit l’installation-exposition. C’est un totem vertical creux, un coquillage, un œuf, le giron d’une mère... Évasé
en son entrée et sortie, il aspire littéralement les visiteurs et les guide dans leur cheminement. C’est sous cette structure que
sont présentés les différents travaux des artistes, une manière de signifier que l’ensemble est un tout unique. C’est un portrait
impressionniste, kaléidoscopique de la femme ultra-marine, et ce, par le biais de différents supports d’expression tels que la
photographie, le graphisme, le son, l’installation, le texte...
Figures de Femmes Totem d’Outre-mer [ 8/12 mars 2018 ] est une exposition au parfum de labyrinthe, un labyrinthe
ludique et source de rencontres émouvantes.

Et pendant ce temps là
en 2017…
Février
JE NOUS SOMMES VUS
Primé au FEMI en GUADELOUPE
MA GRENA’ ET MOI
au MOIS DE LA PHOTO DU GRAND PARIS
Aôut
LAMBEAUX exposé au
Festival du Film Insulaire de l’ïle de Groix
Mai
Nous irons voir Pelé sans payer
Festival La Lucarne Paris
Octobre / Décembre
LES PHOTAUMNALES
à Beauvais
Octobre
Amazones à la villa Chanteclerc - Martinique
6

Mars
Shooting pour le guide GÉO
MARTINIQUE / GUADELOUPE
Avril
LAMBEAUX à ECHOS IMPREVUS
et «Autour et Avec Gilles Elie-Dit-Cosaque»au
Mémorial ACTe en Guadeloupe
OUTRE-MER OUTRE-TOMBE
Projection au Mémorial ACTe en Guadeloupe
FDF/RMX
Vidéo-mix au Mémorial ACTe en Guadeloupe
Octobre
exposition : AN KONMÈS
Galerie Arsenec / Tropiques Atrium Martinique
Le DISTRIBUTEUR
EMPATHIQUE
DE POESIE
ALEATOIRE
A CARACTERE
GLISSANTESQUE
avec Hervé Beuze
Exposition
GLISSANT/MARQUEZ
au Mémorial ACTe en Guadeloupe

ORTRAIT
Les applications interactives et poétiques
croisées aux expos “An Konmès”
de Gilles Elie-Dit-Cosaque en Martinique,
Glissant /Marquez en Guadeloupe
UBMTH
ou Figures de Femmes Totems d’Outremer
à Paris, naissent de 0 et de 1 et de
discussions aux terrasses de café avec
sage femme
technologiste
“Mais il faut que l’artiste pousse un peu
quand même”
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Créatif technologique
c’est comme ça que je pourrais
me définir. Je suis une sorte de
facilitateur… J’aide et accompagne des
artistes dans des projets impliquant
les nouvelles technologies et je fais
en sorte qu’elles soient invisibles. On
pourrait dire que je suis une sorte de
sage-femme « technologiste »… mais
bon, il faut que les artistes poussent
un peu quand même. J’interviens aussi
bien sur des projets de documentaires
interactifs, de la création d’interfaces,
du jeu vidéo, des projets en réalité
virtuelle. Comme, par exemple, SENS
VR un jeu vidéo en réalité virtuelle
co-produit par ARTE et Red Corner.
C’est la transposition d’une BD de
Marc-Antoine Mathieu. L’objectif :
parcourir un labyrinthe en évolution
constante dans lequel l’utilisateur perd
ses repères. L’expérience se vit avec
un casque genre Oculus. Tout ça, c’est
ce que j’appelle mon travail et, tant
qu’à faire, je préfère le faire avec des
amis. Et puis, mon gagne-pain c’est
« perspectiviste ». C’est-à-dire que
je créé des visuels pour des cabinets
d’architectes internationaux… ainsi,
via écran, je voyage de Sao Paolo à San
Francisco, en passant par Bordeaux,
pour des grands hôtels, des musées
et autres… En fait, dans tous les cas
mon boulot implique une réflexion
sur la représentation.
plus de systémisme. Je crois que c’est
par le champ artistique qu’on peut le
plus efficacement être insidieux ; la
technologie peut aider à révéler de
nouveaux champs poétiques.
Cette vision découle de ma
définition de la culture. La culture,
je crois que c’est ce qui est transmis
d’une génération à l’autre… C’est ce
qui reste. Ceci dit, cette approche de la
technologie, on ne peut pas dire qu’elle
vient de mes parents qui n’ont jamais
su programmer un magnétoscope.
Eux, ils m’ont plutôt transmis ce goût
de la rencontre, cette envie de l’autre.
À la base je suis physicien,
après un petit détour par des études
pour être prof de sport. Prof, parce
que cela me semblait logique dans
mon histoire familiale. Avec un arrière
grand-père travaillant aux champs,
un grand père ouvrier, pour moi, être
une belle personne dans cette filiation
c’était enseigner. Le sport, parce que
je jouais au volley à un haut niveau.
Mais finalement, ce fut la physique,
et plus précisément physicien en
énergie, un domaine de la physique
basé sur l’étude des phénomènes. Je
travaillais sur l’analyse dimensionnelle;
comment par l’observation définir des
formules mathématiques. Tout ça m’a
logiquement amené à m’intéresser à
la modélisation et j’ai achevé mon
découverte, il y a seulement quelques
mois, d’un nouvel état de la matière
dans l’eau, et ce à température presque
ambiante. Pouvoir révolutionner la
physique moderne en faisant cuire des
pâtes me remplit de joie. L’eau c’est
fascinant, ses propriétés sont uniques.
Le fait qu’en se solidifiant elle flotte,
a permis à la vie de continuer lors des
grandes périodes de glaciation. Sans
cette propriété, que l’on ne retrouve
dans presque aucun autre matériau,
les océans se seraient petit à petit
remplis de glace et le monde animal
tel que nous le connaissons aurait été
bien différent aujourd’hui... Nous ne
serions surement pas là pour en parler !
Réalité virtuelle. J’ai travaillé
sur un projet de film VR interactif
realisé par Jan Kounen : 7lives. Une
histoire autour du shintoïsme, de la
réincarnation et de l’exploration de
la mémoire. C’est encore un projet
aux implicationx technos très fortes,
mais c’est l’histoire qui, ici, m’a fait
participer au projet. La réalité virtuelle
pose de nouvelles questions en terme
de pratique de tournage, bien sûr, mais
aussi de narration. C’est passionnant.
Je crois que, de tout temps, il y a eu un
besoin d’une fonction hallucinatoire.
La réalité virtuelle va occuper cette
place peut-être d’une manière moins
dangereuse que les drogues. Avec
bmth
cursus avec une école de design. La pas plus ou pas moins de risques
1 1Geek 1?
Non, 0 Je 0récuse 1 le 0physique 1 pour 0 moi, 0c’est 0continuer
0 d’addiction. 0 1 De 0toutes 1façons, 1il y a 1et
terme de geek, la technologie ne à regarder les étoiles et l’art de se y aura encore pendant très longtemps
m’intéresse pas pour ce qu’elle est poser des questions. Par exemple, une limite physiologique. Nos yeux et
0
mais
1
pour ce
1
qu’elle
1
fait. Alors
1
non,
0
je
1
comment
1
mesurer
0
un
0
arc
1
en ciel
1
? cerveaux
0 0
ne sont
0
pas
1
prêts de
1
muter
1
ne suis pas ce qu’on pourrait appeler D’ailleurs avec un ami joailler, on avait pour supporter sur un temps long ces
1 un évangéliste 1 1 de la 1technologie… 0 1Je
0un projet 1 de 1bague 1arc-en-ciel. 1 En 0 images. 0 0 1 1 0 0
serais plutôt dans ce qu’on appelle théorie il n’y avait pas de problème,
l’epoché. C’est un terme grec qui mais en pratique, à l’époque, en Demain ? Je crois aux belles
1 veut 0dire l’absence 0 1de jugement, 1 0de
02000, 0on avait 1 fini 1par buter 1 sur 0le
histoires. 1 0 Demain 0 sera 1 une 1 belle 1
préjugé. Le tout-technologie ne nous problème de la miniaturisation. Je histoire. Y croire cela demande d’être
1
sauvera
1
pas,
1
pas plus
1
qu’il
1
nous tuera.
1 0
ne sais
1
pas si
0
aujourd’hui
1 0
j’aurai
1
le en
1
éveil.
0
Attentif
0
aux
1
tout
1
petits
0
Mais le travail critique ne suffit pas, temps de reprendre le projet et puis signes… Après tout, cela m’a toujours
autant accompagner le mouvement, au fond… est-ce que les arcs-en-ciel réussi. Et demain c’est aussi aller là où
1 et tâcher 1 de 1d’infléchir 1 de 0l’intérieur,
1 0ont envie 0 d’être 0 capturés 0 ? 1Voilà 1la
les 1 machines 1 ne 1 savent 1 pas faire. 1 Cet 0
pour, par exemple, contrer une physique, pour moi, c’est ça… c’est espace est vaste… les ordinateurs ne
logique qui peut dériver vers encore
1 0 1 0 0 0
de la poésie. Comme cette dernière
0 1 1 1 1 1
savent toujours pas faire de bisous.
1 0 1 0 1 1

Arlette Rosa-Lameynardie
Chemin faisant, c’est un regard sur la Martinique des années 60, celle qui est en marge
des cartes postales, dans ces quartiers spontanés, comme Volga, TSF ou Texaco. C’est
le regard d’A. Rosa Lameynardie, à l’époque fraîchement martiniquaise, après un début
de carrière comme photo-reporter en France, en Europe et en Asie. Ces photos de rue
étaient sa récréation, un moyen de sortir de ses travaux de studio et ses commandes.
Une récréation devenue une œuvre documentaire, d’une modernité étonnante, dans ses
sujets, cadrages, ses contrastes. Le livre a été édité, en partenariat avec la CTM, par
Diaphane à l’occasion des Photaumnales 2017. Vous pouvez le feuilleter ici.
Son fonds photographique est aux Archives départementales de Martinique,
en cours de numérisation, vous pouvez le consulter ici.
“CHARLIE CHAN HOCK CHYE
une vie dessinée ”
est l’autobiographie d’un auteur de
BD de Singapour fictif. C’est une
manière de faire un portrait de cette
cité-état de l’après-guerre jusqu’à
nos jours. Ici, la grande Histoire est
confrontée à l’intime d’un auteur
de BD et l’histoire de son art. Dans
une virtuosité et diversité de styles
graphiques, avec humour et gravité,
Sonny Lieuw, d’origine malaisienne,
dresse une attachante fresque de son
méconnu pays d’adoption. Un Ovni
narratif et graphique enchanteur.
Ed. Urban Comics
9

“Everyday I wear a mask like an umpire”
Colère, rage et Soul. It ain’t fair de The Roots & Bilal conclue avec emphase
Détroit de Kathryn Bigelow. Le film revient sur l’une des plus
importantes émeutes des Etats-Unis. Celle de Détroit en 67,
5 jours d’affrontements, une quarantaine de morts et près de 500 blessés.
The Roots et Bilal au Tonight Show de Jimmy Fallon livrent une interprétation
encore plus fiévreuse que la version de la BO originale.
The
ROOTS
it ain’t
fair
Playlist
2018
Une année musicale qui commence
dans un chœur d’hiver et finit dans une
incandescence toute coltranesque
• White Winter Hymnal - Fleet Foxes
• Maltida - Ghospoet remix / Alt-J
• XXX - Kendrick Lamar/U2
• Biscuit Town - King Crule
• Shedding Skin - Ghospoet ft M. De Biaso
• Over Everything - Courtney Barret
• Journey In Satchidananda - A. Coltrane
• Black Is The colour Of My True Love’s Hair
- Youn Sun Nah
• Prayer for Passive Resistance
- Charlie Mingus
• All Coltrane Solos At Once - Saul Williams
• Love Supreme Pt1 (take4) - John Coltrane
Bonne écoute
et toujours DVD et VOD sur www.lamaisongarage.fr
[ paiement en ligne possible via paypal ]

Aubergine & Patate #5
Horoscope chinois 2018
• le Rat
Quelques soucis de santé à venir, Rat. Surveillez votre gorge
et vos poumons. Et de grâce, évitez de mettre à la bouche tout
ce qui traîne !
• le Buffle
Inde ? Italie ? Argentine ? Faites le bon choix, Buffle ! L’année
2018 se révèlera pleine de voyages… et de surprises.
• le Tigre
Finies les fautes de goût, Tigre ! On ne cesse de le dire et
de le répéter : cette année c’est l’imprimé « panthère » qui
est incontournable. Panthère ! Et puis, évitez l’alliance avec le
Cochon, trop risqué…
• le Lapin
Levez le pied, agrandir la famille, c’est bien mais là vous frôlez
l’excès. 2018 est l’année de la famille pour vous Lapin, mais
pas dans ce sens là !
• le Dragon
Pour vos éternelles remontées acides, il est grand temps de
consulter. Une année entière ne peut pas encore s’écouler avec
tant de désagréments gastriques, Dragon.
À BIENTÔT POUR LMG Mag’#6
le trimestre prochain. En
attendant, vous pourrez patienter
avec la newsletter
mensuelle. Pour vous inscrire ou
inviter vos amis à le faire, cliquez ici.
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avec l’actualité, quasi au jour le
jour, de La Maison Garage.
mag
© 1er trim 2018 La Maison Garage
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lamaisongarage
www.lamaisongarage.fr • facebook/lamaisongarage • vimeo.com/lamaisongarage
• le Serpent
Peut-être est-il temps de penser à une reconversion professionnelle,
Serpent ? Pourquoi pas dans le développement personnel ?
Vous avec toutes les compétences de thérapie par l’hypnose
dans le sang.
• le Cheval
Finis les problèmes dentaires, Cheval ! En 2018, votre bouches
et vos ratiches seront à toute épreuve. Nougats, caramels,
refus d’augmentation, tout passe !
• la Chèvre
Après des siècles de malaise, cette année vous apporte paix et
sérénité, Chèvre. La tendance vegan s’installe durablement et
dans tous les secteurs.
• le Singe
Votre carrière dans les sciences et les cosmétiques sera
resplendissante. Prenez bien soin de vos yeux, Singe… Non
pas ceux qu’on vous a greffés dans le dos. Les vrais !
• le Coq
Arrêtez de chanter les pieds dans la fiente, Coq ! Vous êtes promis
à une grande carrière artistique, alors lancez vous ! Adèle,
Céline et Barbara n’ont qu’à bien se tenir.
• le Chien
Comment dit-on « cette année est la vôtre ! En 2018, vous serez
Heu-Reux » en chien ? Wa wa wa wa wa wa wa ? N’est-ce pas ?
• le Cochon
« Dans le cochon, on mange tout » ; une bonne devise pour
vous, cher camarade porcin, mais attention à ne pas trop
forcer sur les douceurs, votre pantalon fétiche risquerait de ne
plus passer vos genoux.
illustration Laura Chatenay-RIVAUDAY