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LG 208

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Mars 2018 | n˚ 208

www.gemengen.lu

Nicolas Schmit

Ministre du Travail, de l’Emploi

et de l’Économie sociale et solidaire

ARTHUR MEULMAN

jobs.lu a trouvé sa perle rare

YVES REDING

De la cyber-sécurité à la cyber-résilience

MARA ESTEVES MACHADO

La réussite à la clé


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EDITO

PAR MARTINA CAPPUCCIO

Appel à la paix

7 ans de conflits. 500.000 morts, dont plus de 600 en février 2018.

Plus de 2 millions de blessés. Le bilan des victimes syriennes ne

cesse d’augmenter, notamment dans la Ghouta orientale, théâtre

du combat entre les rebelles qui l’occupent et le régime de Bachar

el-Assad. Soutenu par la Russie, ce dernier souhaite récupérer la

banlieue à partir de laquelle de nombreuses attaques sont menées

par ses opposants.

Si la trêve de 30 jours adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU

et appliquée par la Russie semblait se concrétiser dans le but

d’ouvrir des corridors humanitaires et d’évacuer les blessés, elle n’a

malheureusement pas tenu et les tirs ont instantanément repris tant

du côté des rebelles que de celui du régime syrien. La population

civile est une des premières victimes de ces attaques. Aucun répit

ne lui est accordé et l’aide humanitaire ne parvient pas à se frayer

un chemin pour la secourir.

Dans la province d’Afrine, à la frontière turque, les affrontements

reprennent également de plus belle. D’une part, l’armée turque

clame protéger ses frontières et éradiquer la menace terroriste

dans la province malgré l’opposition du Régime de Damas. De

l’autre, l’armée kurde estime simplement se défendre d’attaques

injustifiées.

En 2013, Barack Obama avait laissé passer l’opportunité d’attaquer

le régime de Damas lorsque ce dernier avait recouru à des armes

chimiques contre sa population, laissant ainsi la Russie négocier le

démantèlement de l’arsenal chimique syrien. Aujourd’hui, les forces

spéciales américaines se trouvent sur le sol syrien uniquement et

«officiellement» pour lutter contre l’EI et sa menace terroriste.

Par ailleurs, tant que la «ligne rouge» – tracée par Macron comme

menace de riposte contre le régime syrien en cas d’attaque chimique

– ne sera pas franchie, les troupes françaises ne se mobiliseront

vraisemblablement pas contre le régime de Bachar el-Assad et a

fortiori contre la Russie. Si des soupçons d’attaques au chlore ont

dernièrement été évoqués, l’identification exacte de ce type de produit

reste difficile et aucune preuve tangible de l’utilisation récente d’arme

chimique n’a encore été apportée, au moment de la rédaction de ces

lignes, le 28 février 2018.

A ce stade, aucune issue ne se profile à l’horizon dans la mesure où

la coalition arabo-occidentale ne semble pas adopter de position

claire dans ce conflit, de peur de déclarer la guerre aux alliés des

camps opposés. Un nombre important d’Etats ont tissé un réseau

complexe d’influences dans cette lutte pour le maintien d’un

pouvoir illégitime ou d’une position stratégique dans une région

fort convoitée, et ce, au détriment de la douleur des centaines de

milliers de victimes dont ils sacrifient quotidiennement le sort. n


4

LG

MARS 2018

SOMMAIRE

COVERSTORY

ICT

34 | LAURENT PROBST ET PHILIPPE PIERRE

PwC Luxembourg

8 | NICOLAS SCHMIT

Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire

Innovation et PME:

transformation tous azimuts

46 | YVES REDING ET PHILIPPE DANN

EBRC

La digitalisation: moteur ou frein à l’emploi?

EMPLOI & FORMATION

12 | MURIEL MORBÉ ET LUC HENZIG

House of Training

CONSEIL

26 | PIERRE KIHN

Office Freylinger

De la cyber-sécurité à la cyber-résilience

52 | THIERRY KROMBACH ET GIL DA SILVA

DSK Systems

Des produits et services évolutifs et flexibles

A quelques clics du savoir

18 | JULIE NOIRHOMME

Adecco Group

Protéger pour rentabiliser

28 | ANNE RIVIÈRE

Marks & Clerk Luxembourg

LUXEMBOURG

56 | ERIC KLUCKERS

Contern – Lëtzebuerger Beton

Au cœur du marché de l’emploi

Le brevet comme gage de rentabilité

50 nuances de béton


LG

MARS 2018

5

DÉVELOPPEMENT DURABLE

62 | JOSEPH HESS

SWiRL

LIFESTYLE

74 | PHILIPPE GIOT

Golf de Preisch

LETZEBUERGER GEMENGEN

Publication éditée par Euro-Editions S.A.

www.gemengen.lu

Société éditrice

Euro-Editions S.A.

24, rue Michel Rodange • L-4660 Differdange

Changer le monde

64 | PAUL WEIMERSKIRCH ET GUY SPANIER

Commune de Schifflange

Une envie de se faire un green?

76 | JANINA STRÖTGEN

ET ANDREAS WAGNER

Régie publicitaire

Julien Malherbe

marketing@euroeditions.lu • Tél. 58 45 46 30

Camille Codron

camille@euroeditions.lu • Tél. 58 45 46 20

Administration

Lucia Ori

Tél. 58 45 46-29 • Fax 58 49 19

admin@euroeditions.lu

Raouf Hatira • Tél. 58 45 46 23

secretariat@euroeditions.lu

Conception et réalisation graphique

Sophie Glibert

sophie@euroeditions.lu • Tél. 58 45 46 25

Les Lumières du Sud

PORTRAIT

84 | MARA ESTEVES MACHADO

BIL

Esch 2022, un bassin à réinventer

Rédaction

Julien Brun

julien@euroeditions.lu • Tél. 58 45 46 26

Martina Cappuccio

martina@euroeditions.lu • Tél. 58 45 46 26

Christophe Chohin, Manon Garrido,

Raouf Hatira, Samuel Hourcade, Romain Le Roux

Photographie

Marie De Decker

Eric Devillet

Mouvement

luxembourgeois

pour la Qualité

et l’Excellence

PERFORMANCE DURABLE

Impression

Imprimerie Centrale

La réussite à la clé

© Euro-Editions

Tous droits de reproduction réservés pour tous pays.

Tous manuscrits, photos et documents envoyés à la

rédaction ne peuvent être exploités qu’avec l’accord

de leurs auteurs. Publiés ou non, ils ne seront pas

restitués. Les reportages signés n’engagent que

leurs auteurs. Les prix figurant dans cette revue

sont indicatifs et peuvent être sujets à des variations

dont l’éditeur ne pourrait nullement être tenu pour

responsable.


6

LG

MARS 2018

Index des

intervenants

08 | NICOLAS

SCHMIT

Ministre du Travail,

de l’Emploi et de l’Économie

sociale et solidaire

12 | MURIEL

MORBÉ

Head of Programme

Management and Operations

House of Training

Source photo: CSL

12 | LUC

HENZIG

CEO

House of Training

14 | JEAN-CLAUDE

REDING

Chambre des salariés

18 | JULIE

NOIRHOMME

Membre du comité

de direction

Groupe Adecco

20 | ARTHUR

MEULMAN

General Manager

jobs.lu

26 | PIERRE

KIHN

CEO

Office Freylinger

26 | PHILIPPE

OCVIRK

Conseil en propriété

industrielle

Office Freylinger

26 | OLIVIER

LAIDEBEUR

Conseil en propriété

industrielle

Office Freylinger

28 | ANNE

RIVIÈRE

European Patent Attorney

Marks & Clerk Luxembourg

30 | MARC-OLIVIER

LIFRANGE

CEO

Legitech

32 | GEORGES

WANTZ

Directeur Technology &

Entreprise Application

Deloitte Luxembourg

34 | LAURENT PROBST

Associé et responsable du

développement économique

et de l’innovation

PwC Luxembourg

34 | PHILIPPE PIERRE

Associé en charge du secteur

public à Luxembourg et

responsable mondial Institutions

européennes PwC Luxembourg


LG

MARS 2018

7

44 | GEORGES

MULLER

Directeur

cegecom

46 | YVES

REDING

CEO

EBRC

46 | PHILIPPE

DANN

Head of Risk and Business

Advisory Services

EBRC

52 | THIERRY

KROMBACH

Administrateur délégué

DSK Systems

52 | GIL

DA SILVA

Administrateur délégué

DSK Systems

56 | ERIC

KLUCKERS

Directeur général

Contern – Lëtzebuerger Beton

62 | JOSEPH

HESS

Fondateur

SWiRL

64 | GUY

SPANIER

Ingénieur conseiller climat

Administration Communale

de Schifflange

64 | PAUL

WEIMERSKIRCH

Bourgmestre

Administration Communale

de Schifflange

74 | PHILIPPE

GIOT

Directeur général délégué

Golf de Preisch

76 | JANINA

STRÖTGEN

Directrice artistique

Esch 2022

76 | ANDREAS

WAGNER

Coordinateur général

Esch 2022

Source photo: ALFI

Source photo: ALFI

Source photo: LuxFLAG

80 | DENISE

VOSS

Chairman

ALFI

82 | MARIO

MANTRISI

General Manager

LuxFLAG

84 | MARA

ESTEVES MACHADO

Relationship Manager

BIL


8

LG

MARS 2018

COVERSTORY

La digitalisation:

moteur ou frein

à l’emploi?

PAR MARTINA CAPPUCCIO

La digitalisation en marche dans tous les secteurs de

l’économie luxembourgeoise bouleverse le marché du travail.

La plupart des métiers sont voués à évoluer et la formation

professionnelle continue semble se présenter comme une

solution en faveur du maintien des emplois. Nicolas Schmit,

ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et

solidaire, nous dresse un état des lieux de la transformation

économique à l’œuvre aujourd’hui.

La formation professionnelle continue

pourrait-elle être un soutien au processus

de digitalisation de l’économie?

Nous sommes dans une période de

transformation économique et écologique

avec la digitalisation, qui exige une

qualification, voire une requalification,

des personnes. L’Etat a un rôle accru

dans le soutien des entreprises pour les

aider à faire face à un nouveau modèle

économique; sans remettre en cause la

formation continue classique, nous pensons

qu’un certain nombre d’entreprises faisant

face à une réelle transformation de leurs

métiers ont besoin que nous repensions

le concept de formation continue pour

l’adapter à ce nouveau contexte et soutenir

la transformation en cours.

Ainsi, avec notre projet «Luxembourg

Digital Skills bridge», nous voulons

créer un pont entre les compétences

d’hier, d’aujourd’hui et de demain pour

permettre aux personnes de conserver leur

emploi tout en s’adaptant à un nouveau

contexte économique et professionnel.

Concrètement, la démarche consiste dans un

premier temps en une bonne évaluation des

compétences existantes et des besoins futurs

de compétences de l’entreprise. Ensuite,

l’objectif est de préparer les salariés à obtenir

les compétences dont ils auront besoin pour

permettre à l’entreprise d’évoluer. Dans ce

processus, l’Etat est alors prêt à prendre

en charge les salaires pendant la période

de requalification du personnel en utilisant

l’instrument du chômage partiel pour

soulager financièrement les entreprises qui

doivent s’adapter rapidement.

“A ce stade,

les indicateurs

ne montrent pas

une destruction

massive des

emplois due à la

digitalisation”

Certaines personnes ne pourront

toutefois pas effectuer cette transition de

métier; plutôt que de les licencier, nous

encourageons les entreprises à travailler sur

des solutions d’emploi à l’extérieur. Nous

avons presque 7.000 emplois non pourvus

à l’ADEM, il faudrait donc les identifier et

mettre en place des formations continues

pour permettre aux salariés devant être

réorientés d’y accéder.

Une version finale du projet Digital

Skills bridge devrait être présentée à

la fin du mois de mars afin de lancer

les projets pilotes rapidement dans les

entreprises dans lesquelles les processus de

digitalisation sont à l’œuvre.

Quel est l’état du marché du travail

luxembourgeois à l’heure actuelle?

Tout d’abord, on note que la première

catégorie de profils recherchés par l’ADEM

correspond à l’étude et au développement

informatique. On retrouve ensuite les

postes en maintenance des bâtiments et

des locaux ainsi que le personnel de cuisine

au niveau des profils les plus recherchés.

Les nouvelles technologies viennent donc

effectivement bouleverser le marché de

l’emploi: des suppressions d’emplois


sont attendues, des compétences en

informatiques seront exigées à terme dans

tous les métiers,… Mais les indicateurs

sur l’emploi au Luxembourg ne montrent

pas à ce stade une destruction massive des

emplois pour autant.

Pour faire face à ces changements,

l’ADEM est en train de mettre en place

un système où tout demandeur d’emploi

aura droit à un bilan de ses compétences

en informatique. Nous voudrions offrir à

chacun d’entre eux, selon son niveau et les

perspectives professionnelles qui s’ouvrent

à chacun, une formation de base, une

amélioration ou un perfectionnement des

compétences en informatique. A travers

une amélioration intensive de la formation

continue, nous allons pouvoir améliorer

la correspondance entre les formations

proposées et les besoins du marché du

travail.

Enfin, bien que le chômage ait retrouvé des

niveaux très bas (5,6% actuellement), mon

objectif reste de revenir à un chômage autour

de 4%, ce que je considère correspondre au

plein emploi pour le Luxembourg. Nous

devons donc aussi aider les personnes les

plus vulnérables sur le marché du travail,

c’est-à-dire les personnes handicapées, en

reclassement ou encore les personnes plus

âgées. Le chômage de longue durée est quant

à lui en baisse de plus de 9%.

Comment prévoir les impacts de la

digitalisation à long terme?

La digitalisation n’aura pas qu’un impact

sur l’emploi mais aussi sur la fiscalité, sur la

sécurité sociale et d’autres indicateurs encore.

Ce phénomène constitue un défi majeur pour

les années à venir et si nous voulons le relever,

notre croissance doit être positive.

Nicolas Schmit

L’évolution positive de notre croissance

ne peut durer que si l’on a une économie

qui tourne bien. Croire que l’on a assez de

croissance et assez d’emplois pour refroidir

le moteur, nous mènerait tout droit à un

chômage qui augmente.

Il fut un temps où le secteur bancaire était

le moteur de notre économie en termes de

création d’emplois, mais ce n’est plus le cas,

aujourd’hui ce secteur n’en crée plus. Il y

aura un grand changement dans ce milieu

sur les qualifications requises qui seront de

plus en plus élevées, mais l’emploi y a une

légère tendance à baisser. On ne peut donc

pas figer l’économie et préconiser une telle

approche est très dangereux.

La croissance qualitative n’est pas suffisante

et avoir plus de 3% de croissance n’entre

pas forcément en conflit avec nos idéaux

écologiques. Bien sûr, il faut travailler


10 LG

MARS 2018

COVERSTORY

sur l’énergie et limiter nos émissions de

CO 2

, nous devons également recourir à

davantage d’énergies renouvelables pour

respecter nos objectifs climatiques ce qui

permettra également de créer des emplois

à ce niveau, mais il serait naïf de croire que

tout cela pourra être accompli en changeant

de modèle de croissance du jour au

lendemain. Nous avons peut-être accumulé

du retard dans certains domaines, je pense

à la mobilité par exemple où pendant un

certain temps les investissements ont été

insuffisants et surtout beaucoup trop lents,

mais nous ne rattraperons pas ces retards en

figeant la croissance et le développement

économique de notre pays.

La fonction publique est en constante

recherche de candidats, comment

expliquez-vous ce phénomène?

Les métiers de la fonction publique

ont tendance à se complexifier: les

profils recherchés doivent inclure des

compétences en nouvelles technologies,

ainsi qu’un bon nombre de soft skills. Un

Etat moderne a donc besoin de personnes

hautement qualifiées.

“Mon objectif

reste de revenir

à un chômage

autour de 4%”

Pour moderniser la fonction publique, il

faudrait aussi y introduire de la formation

continue de qualité et relever le niveau de

qualification de base pour certains emplois.

Par exemple, les exigences qui s’adressent

aux fonctionnaires de l’ADEM ou de

l’inspection du travail deviennent de plus en

plus élevées. Il faut donc beaucoup insister

sur la formation de base ou bien investir

dans la formation dès la signature du

contrat afin que ces personnes soient bien

préparées aux métiers qui les attendent,

car certaines fonctions demandent des

compétences techniques, un sens de la

négociation, des connaissances en droit et

bien d’autres aptitudes encore.

Actuellement il y a des centaines de postes

à pourvoir dans la fonction publique, il faut

donc que nous développions la formation

et les compétences. En ce qui me concerne,

nous ne sommes pas face à un problème

d’ouverture de la fonction – car elle n’est

pas fermée aux étrangers, nous sommes

d’ailleurs souples au niveau des langues

lorsque nous devons l’être, dans le secteur

médical, par exemple – mais plutôt face à

un problème de compétences à créer pour

pouvoir y accéder. Trop de candidats ne

réussissent pas l’examen d’entrée, c’est

pourquoi le ministère de la Fonction

publique est en train de revoir les méthodes

de recrutement. Nous souhaitons encore

améliorer la qualité de la fonction publique

afin qu’elle soit à la hauteur des exigences

de notre temps. n


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2018

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12 LG

MARS 2018

EMPLOI & FORMATION

A quelques clics

du savoir

L’année 2018 s’annonce riche en collaborations et développements

pour la House of Training. Etendant son offre de formations sous

la forme de parcours, la fondation vient par ailleurs de signer un

partenariat avec France Université Numérique afin de compléter

son panel de cours présentiels par des modules disponibles

sur une plateforme d’e-learning. Luc Henzig, CEO, et Muriel

Morbé, Head of Programme Management and Operations, nous

dévoilent les prochaines évolutions à venir.

Quel est le rôle assumé par la House of

Training?

LH: La House of Training est née de

l’initiative de la Chambre de Commerce

et de l’ABBL souhaitant créer leur centre

de formation professionnelle continue afin

de développer les compétences dans les

entreprises. Ainsi, nous nous positionnons

comme une fondation d’utilité publique

offrant des cours issus de notre catalogue ou

bien organisés en entreprise sur demande,

avec un contenu créé sur-mesure.

Nos formations sont réparties selon quatre

catégories; les formations pour le dirigeant

d’entreprise, celles pour les activités de

support, les formations sectorielles et

enfin les formations de développement

personnel.

Au niveau de nos clients, le secteur financier

est le plus demandeur de formations et

représente à lui seul environ 60% de nos

cours. Les derniers cursus ajoutés à notre

programme concernent par exemple la

directive MiFID II.

Quels sont vos projets concernant la

plateforme d’e-learning?

LH: Nous venons de signer un contrat

avec France Université Numérique, qui

est la plus grande plateforme francophone

d’e-learning. Au Luxembourg, nous

nous adressons à une population à 70%

francophone. Dans le but de développer

rapidement notre offre, nous avons donc

décidé de nouer ce partenariat nous

permettant de compléter notre panel

de formations en ligne avec du contenu

de qualité conçu par les plus grandes

universités et écoles francophones que nous

adapterons au marché luxembourgeois.

MM: Nous passons actuellement en revue

les cours de la plateforme pour sélectionner

les plus pertinents. Au dernier décompte,

100 d’entre eux ont retenu notre attention;

à terme, nous devrions ainsi proposer

environ 300 nouvelles formations tirées de

cette sélection sur notre propre plateforme.

Ces cours multidisciplinaires seront

principalement intégrés à nos cours de

dirigeants d’entreprises et à nos formations

sectorielles.

“Nous sommes

responsables

de l’organisation

et de la qualité du

volet pédagogique

des formations”

LH: Cette plateforme sera opérationnelle

et accessible en ligne en octobre prochain.

L’offre de cours en ligne sera donc

alimentée dès le départ et structurée selon

les quatre catégories de formations que

nous proposons. Si un contenu en ligne est

disponible, l’intéressé pourra choisir soit

l’outil e-learning soit un cours présentiel

ou bien une combinaison de ces deux

solutions. L’atout de l’e-learning est qu’il

est peu coûteux, nous ne sommes donc pas

obligés d’avoir un minimum d’inscrits pour

pouvoir les proposer.

MM: Notre objectif reste toutefois de

favoriser les cours présentiels puisqu’ils

permettent un approfondissement et un

échange d’expériences et de points de vue

que la formation en ligne ne permet pas.

La formation professionnelle continue

que nous proposons permet aussi aux

participants de se créer un réseau en

échangeant avec les formateurs ou les autres

participants. Cependant, la plateforme

e-learning permettra à certains d’avoir un

aperçu de la matière avant de s’inscrire à un

cours présentiel ou encore de s’y préparer

ou de l’approfondir selon ses besoins et

envies. De plus, la plateforme permettra

d’entretenir un dialogue avec le créateur du

contenu par écrit.

Parlez-nous des partenariats établis par

la House of Training.

MM: Avec l’aide de la Chambre de

Commerce et des fédérations compétentes

dans chaque domaine, nous souhaitons

aujourd’hui développer des cours encore


mieux adaptés aux besoins réels des

entreprises des différents secteurs et proposer

davantage de formations opérationnelles

axées sur la pratique.

LH: Dans ce cadre, nous collaborons par

exemple très étroitement avec l’OAI dont

la plupart des formations passent par la

House of Training. On distingue deux types

de formations dans ce secteur; la première

est axée sur la manière de gérer un bureau

d’architectes et d’ingénieurs et correspond

à une formation d’entrepreneuriat adaptée

à ce secteur. La seconde reprend des

cours opérationnels mis à jour en fonction

de l’actualité. Ainsi on y retrouve des

formations dédiées aux nouvelles normes

pour la construction de maisons passives, à

la création de plans en 3D, à l’utilisation du

BIM,… L’OAI est responsable du contenu

et de l’orientation stratégique, mais nous les

épaulons à ce niveau pour assurer la qualité

des formations. Ainsi l’offre est rassemblée

en un seul endroit et est structurée de

manière à facilement mettre à jour leurs

compétences.

MM: Notre objectif pour 2018 est de proposer

davantage de parcours dans différents secteurs

et regroupant différents thèmes pour que les

participants puissent avoir une certification

attestant des compétences acquises à

différents niveaux. Dans ce contexte, on

peut noter le partenariat avec l’ABBL avec

laquelle nous avons récemment développé

notre nouveau programme MiFID II pour le

secteur bancaire et financier. C’est d’ailleurs

dans ce secteur que nous sommes les plus

avancés dans la proposition de parcours avec

plusieurs niveaux (débutant, avancé et expert)

à destination de différents publics cibles.

LH: A la fin du parcours, des certificats

attestant du suivi de la formation sont

délivrés et cosignés par les ministères,

nos partenaires ou autres institutions

correspondant à la formation suivie, ce

qui donne une valeur supplémentaire

au certificat. Si la House of Training est

responsable de l’organisation de la formation

et de la qualité de son volet pédagogique, nos

partenaires ont quant à eux la responsabilité

de la qualité du contenu. n

Muriel Morbé et Luc Henzig

Chiffres

650 modules de formation

36.680 jours-hommes par an

183 personnes formées par jour

800 formateurs

50 partenaires

House of Training

7, rue Alcide de Gasperi

L-1615 Luxembourg

customer@houseoftraining.lu

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14 LG

MARS 2018

EMPLOI & FORMATION

De l’amélioration de la formation

professionnelle continue

Créer un véritable droit à la formation continue, mettre en

place un Conseil national, promouvoir des formations plus

longues et plus qualifiantes et repenser l’actuel système de

financement. Voici les quatre propositions de la Chambre

des salariés pour améliorer l’actuel dispositif de la formation

professionnelle continue.

Jean-Claude Reding

Proposition 1

La loi modifiée du 22 juin 1999 ayant

pour objet le soutien et le développement

de la formation professionnelle continue

permet aux entreprises de bénéficier

d’aides financières étatiques considérables.

La Chambre des salariés suggère de

développer l’accès de tous les salariés à

des actions de formation professionnelle

conduites tout au long de leur vie

professionnelle dans le cadre du plan de

formation de l’entreprise.

Avec la loi de juillet 2015 portant

réforme du dialogue social à l’intérieur

des entreprises, le plan de formation

ne constitue plus un acte unilatéral de

l’employeur et fait l’objet d’un accord avec

la délégation du personnel.

Les représentants du personnel sont

impliqués dans le processus de décision

quant à l’établissement et la mise en œuvre

du plan de formation de l’entreprise; il

leur incombe de valider tant l’élaboration

que la validation du plan de formation.

Ceci doit se faire dans le but de rendre

l’accès à la formation aussi équitable que

possible pour toutes les catégories de

salariés et de faire converger les intérêts

du salarié et de l’entreprise tout en gardant

une cohérence avec la politique formation

de cette dernière.

Dans cette optique la Chambre des salariés

plaide pour l’introduction d’un principe

général qui confère à tout salarié un

véritable droit individuel à la formation

continue et une valorisation de ses

compétences tout au long de sa vie.

Proposition 2

Source photo: CSL

Il serait utile de créer un conseil à gestion

tripartite dont la mission consisterait

à évaluer les plans de formation des

entreprises mis en œuvre dans le cadre de la

loi modifiée du 22 juin 1999; il conviendrait

d’évaluer notamment la participation et la

satisfaction des bénéficiaires, la satisfaction

des entreprises, de proposer des actions de

formation et des publics prioritaires.


LG

MARS 2018

15

Un relevé de données quantitatives

et qualitatives relatives à la formation

professionnelle continue (bilan social/

formation national) constituerait une

base objective pour les discussions sur les

politiques de formation futures.

Le Conseil serait à considérer comme une

structure d’amélioration et d’évaluation

de l’efficacité du système de la formation

professionnelle continue.

Proposition 3

La formation continue devrait pouvoir

offrir des chances supplémentaires à

tous ceux qui n’avaient pas l’occasion

ou les moyens de réussir leur parcours

de formation initiale. C’est pourquoi il

faudrait augmenter la durée et revoir

le mode de calcul du congé individuel

de formation. Né en 2003, le congé

individuel de formation (CIF) qui repose

sur une convention signée entre les

syndicats OGBL et LCGB avec l’UEL a

fait ses preuves. 26.693 demandes ont été

recensées, dont 23.402 acceptées.

Un nouvel élan serait nécessaire pour

adapter le CIF et le compléter par des

outils additionnels afin de faciliter l’accès

à des formations continues plus longues

et qualifiantes et cela surtout aux salariés

fragilisés.

Le CIF devrait donc permettre aux salariés

d’accéder à une qualification, et ce, en

complément des formations lesquelles

permettent de se perfectionner, d’évoluer

dans sa profession et de changer de métier

ou de secteur d’activité. Le CIF devra être

adapté de façon à augmenter et à faciliter

le nombre de formations qualifiantes

pouvant être suivies (il pourrait à cet effet

s’agencer le cas échéant avec d’autres

dispositifs de formation existants, comme

la validation des acquis de l’expérience).

L’introduction de périodes de

professionnalisation en entreprise devrait

permettre aux salariés, surtout aux salariés

peu ou pas qualifiés et aux salariés âgés

fragilisés, de participer à des actions de

formation pour acquérir une qualification

reconnue voire complémentaire et ce en

vue de leur maintien dans l’emploi.

Ceci nécessiterait en premier lieu un

accord au préalable entre partenaires

sociaux afin de définir la nature des

engagements auxquels souscrit l’entreprise

avant le départ en formation des salariés

concernés: faciliter le recours au travail à

temps partiel, maintien de la rémunération

et autres.

Il ne suffirait donc plus que l’entreprise

et les représentants du personnel

élaborent un plan de formation interne

mais qu’ils proposent également un

plan de qualification qui comporte des

perspectives d’évolution professionnelle

pour les salariés.

“Introduire un

véritable droit

à la formation

continue”

Une réorganisation des cours d’adultes

et une modernisation des dispositions

ayant trait à l’organisation des études

secondaires techniques et en éducation

des adultes seraient à envisager. Les

actuelles dispositions devraient être

élargies peu à peu aux études supérieures,

et l’organisation des formations telles

que les brevets de technicien supérieurs,

les bachelors et les masters devraient

connaître des modifications similaires. Si

la masse critique en termes de participants

n’était pas atteinte, une collaboration au

niveau de la Grande Région s’imposerait.

Afin de pouvoir reconnaître une valeur

aux acquis de l’expérience, les entreprises

et les représentants salariaux seraient

invités à faire connaître le dispositif de

validation des acquis de l’expérience à

l’intégralité de leurs salariés et incités à

les accompagner dans cette démarche

individuelle. Il importe de promouvoir

des systèmes d’évaluation qui prennent

en compte l’ensemble des compétences et

des connaissances d’un individu, et non la

manière dont il les a acquises ni le lieu où

il les a acquises. Toute action de validation

des acquis de l’expérience serait également

à intégrer dans le plan de formation de

l’entreprise.

De telles mesures favoriseraient

l’élaboration par le salarié de projet

professionnel, voire personnel, pouvant

donner lieu, le cas échéant, à la réalisation

d’actions de formation. Dans ce contexte

il conviendrait de faciliter et d’adapter

les procédures et les outils actuels de la

validation et d’instaurer un congé VAE

permettant à chaque salarié de s’absenter

pendant son temps de travail pour entamer

une démarche de validation.

Proposition 4

En ce qui concerne les personnes qui ont

le moins bénéficié du co-investissement

étatique, il serait légitime sur le plan social

que l’Etat contribue à établir des droits et à

organiser des ressources favorisant l’accès

à la formation professionnelle continue

(surtout sous l’aspect qualifiant). Il serait

également juste économiquement que les

entreprises contribuent financièrement

par une taxe de formation à un tel système

puisqu’elles en bénéficient globalement:

la qualification des salariés est un atout

économique et le retour des demandeurs

d’emploi au travail entraîne une diminution

des budgets sociaux à la prise en charge des

sans-emploi. n

Chambre des salariés

13 rue de Bragance

L-1255 Luxembourg

www.csl.lu; csl@csl.lu

www.LLLC.lu; formation@LLLC.lu


16 LG

MARS 2018

EMPLOI & FORMATION

Marc Hansen présente

le nouveau recteur

de l’Université du Luxembourg

Lors d’une conférence de presse, le ministre délégué à

l’Enseignement supérieur et à la Recherche, Marc Hansen, a

présenté le nouveau recteur de l’Université du Luxembourg

qui a pris ses fonctions en date du 1 er janvier 2018, et ce, pour

un mandat de cinq ans.

Marc Hansen; Stéphane Pallage, recteur de l’Université du Luxembourg;

Yves Elsen, président du conseil de gouvernance de l’Université du Luxembourg

À la suite de la présentation du recteur,

Marc Hansen d’une part et le président

du conseil de gouvernance, Yves Elsen

et le recteur Stéphane Pallage d’autre

part ont signé le nouveau contrat

d’établissement entre l’État et l’Université

du Luxembourg. Pour la période de 2018-

2021, une dotation de 766,84 millions

d’euros sera attribuée à l’Université.

La dotation de l’État connait ainsi une

croissance de 178,24 millions d’euros,

soit 30% par rapport à la période 2014-

2017. S’ajoutera encore à cette dotation

un montant de 26,4 millions d’euros pour

le développement des études universitaires

de médecine.

Stéphane Pallage (49 ans), professeur

en Sciences économiques, a grandi à

Malmédy en Belgique et possède les

nationalités belge et canadienne. En tant

que professeur à l’Université du Québec

à Montréal, il a travaillé principalement

sur la macroéconomie appliquée, le

développement économique, les modèles

dynamiques d’équilibre général et l’aide

internationale et la lutte contre le travail

des enfants. De 2013 à 2017, il était doyen

de l’École des sciences de la gestion de

l’Université du Québec, qui compte 15.000

étudiants, 300 professeurs, 300 chargés de

cours et près de 100.000 alumni dans le

monde. Outre son excellence académique

et ses compétences de direction d’une

institution académique importante, le

Professeur Pallage apporte une expérience

professionnelle dans un environnement

multiculturel, parle couramment le

français, l’anglais et comprend l’allemand.

© MESR

“L’État investira

1,44 milliard

d’euros dans

la recherche et

l’enseignement

supérieur”

Au total, l’État investira 1,44 milliard

d’euros dans la recherche et l’enseignement

supérieur pour la période de 2018 à 2021.

Les moyens financiers mis à dispositions

par l’État connaissent ainsi une croissance

de 284 millions d’euros, correspondant à

une augmentation de 25% par rapport à la

période de 2014 à 2017. n

Communiqué par le ministère de

l’Enseignement supérieur et de la

Recherche


LG

MARS 2018

17

Uni.lu & IUIL

L’Université du Luxembourg et l’IUIL unissent leurs forces

pour créer un nouveau centre de gestion pour la formation

tout au long de la vie. En vue du développement économique

du «Standort» luxembourgeois, le gouvernement a clairement

identifié le besoin en ressources humaines hautement qualifiées

auquel sera confronté le Grand-Duché dans les années à venir.

© By Acacia 7594, Via Wikimedia Commons

La formation tout au long de la vie constitue

une des réponses à cette problématique.

L’Université du Luxembourg et l’IUIL

(Institut Universitaire International

Luxembourg) se sont ainsi rapprochés pour

combiner les forces académiques et le pouvoir

diplômant de l’un avec l’expertise en ingénierie

pédagogique pour adultes de l’autre.

Dans un proche avenir, l’IUIL changera

de statut juridique et sera transformé en

un nouveau centre, agissant sous la haute

surveillance de l’Université du Luxembourg

en collaboration avec le ministre ayant dans

ses attributions l’enseignement supérieur.

Ce nouveau centre fonctionnera sous forme

d’une entité indépendante auprès de l’Université

et aura une double mission: gérer la formation

continue et professionnelle universitaire, ainsi

que de contribuer à revaloriser et faire évoluer

certains programmes de formation initiale plus

professionnalisants.

La nouvelle entité, qui élira siège dans

les locaux actuels de l’IUIL (Maison du

Savoir à Esch-Belval) aura comme objectif

stratégique d’assurer l’employabilité des

salariés et le développement des compétences

des collaborateurs des entreprises et autres

organisations.

Plus d’informations dans notre prochain

numéro! n

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18 LG

MARS 2018

EMPLOI & FORMATION

The Adecco Group,

au cœur du marché de l’emploi

Aux yeux du grand public Adecco a une forte coloration de

travail temporaire. Pourtant le Groupe Adecco, dont le siège

est à Zurich, propose un panel de services qui répond à

l’ensemble des besoins du marché du travail , des programmes

de transition de carrière ou outplacement, à l’externalisation

des projets RH, de la formation à la recherche de talents,

juniors ou seniors. Julie Noirhomme, membre du comité de

direction du Groupe Adecco, revient sur cette expertise.

Présent à travers les marques Adecco,

Ajilon, Lee Hecht Harrison et Badenoch

& Clark, le Groupe Adecco est, sans

conteste, l’acteur incontournable de

l’emploi au Luxembourg. «Ajilon et Lee

Hecht Harrison s’occupent de tout ce qui

est programme de transformation RH,

formation et coaching», précise Lucia

Berges, responsable marketing du Groupe

Adecco.

Julie Noirhomme


LG

MARS 2018

19

Dédiés par services, spécialisés par

métiers

«Nous prenons la parole en tant que leader

mondial des ressources humaines. Nous

couvrons tout le spectre». Au Luxembourg,

plus de 120 collaborateurs, répartis sur

11 sites, aident quotidiennement les

entreprises à trouver des solutions dans le

domaine des ressources humaines. «Nous

sommes dédiés par services et spécialisés

par métiers», renchérit Julie Noirhomme,

membre du comité de direction du Groupe

Adecco et directrice d’Ajilon.

«Le marché de l’emploi évolue très vite et

nos clients sont très exigeants, à raison».

Pour chaque problématique, une marque

du Groupe Adecco apporte son expertise.

Badenoch & Clark pour le recrutement et

l’Executive search de profils seniors, Adecco

Intérim pour le service de travail temporaire

et Adecco Permanent Placement pour le

recrutement des profils opérationnels,

Ajilon/Lee Hecht Harrison spécialisés

dans le conseil, l’accompagnement au

changement et les solutions d’outsourcing.

«Par exemple, si une entreprise doit intégrer

70 personnes et n’a pas les capacités pour

le faire, nous pouvons mettre une équipe à

sa disposition le temps de cette transition.

Nous pouvons gérer de la même façon

des projets de formation», détaille Julie

Noirhomme.

“Nous aidons

à identifier les

compétences

pour réorganiser

au mieux les

départements”

Faire accepter le changement

«Aujourd’hui, les entreprises sont en flux

tendu et nous sommes là pour les aider dans

ce sens, dans notre corps de métier». En

plus des 120 collaborateurs, c’est plus de 70

consultants au sein d’Ajilon Consulting qui

interviennent dans les entreprises, avec des

expertises transversales allant de la finance,

à l’IT en passant par les RH et l’Office.

«Une activité que nous allons développer

davantage car elle répond à un besoin réel

dans les entreprises».

Soutenir les entreprises passe aussi

par la gestion et l’implémentation du

changement. «Toutes les entreprises sont

en transformation actuellement», analyse

Julie Noirhomme. Lee Hecht Harrison

accompagne l’évolution des salariés au sein

de leur entreprise d’origine ou en proposant

des postes dans d’autres sociétés. «Nous

aidons à identifier les compétences pour

réorganiser au mieux les départements et

faire accepter le changement». Changement

qui prend du temps, au niveau des salariés

et au sein même de l’entreprise.

«A l’heure actuelle l’entité Lee Hecht

Harrison prend tout son sens. Les leaders

de première ligne sont dans une situation

de stress très importante, par peur de

ne pas pouvoir gérer le changement».

L’intervention des consultants Adecco est

une solution dans de telles entreprises.

«Nous évoluons dans un monde

tellement incertain qu’il est difficile

d’anticiper», ajoute Julie Noirhomme. «Un

accompagnement est réussi s’il est suivi

d’un changement organisationnel, d’où la

nécessité de faire intervenir des équipes

dans les entreprises. Mais nous mettons un

point d’honneur à établir une relation de

confiance avec nos clients».

L’employabilité nous tient à cœur

La transformation est telle que même le

monde du travail intérimaire est en pleine

mutation, avec une pénurie de candidats

sur tous les profils, des débutants aux

plus expérimentés. «Nous assistons à

un changement de paradigme. Nous

devons aujourd’hui aller vers le meilleur

candidat qui choisira le meilleur projet.

Nous investissons sur des candidats qui

ont 80% des compétences et nous les

formons pour atteindre 100%». Partenaire

des entreprises dans la formation de leurs

équipes, le Groupe Adecco offre des

certitudes. «L’employabilité nous tient

vraiment à cœur», ajoute Julie Noirhomme,

toujours avec l’obsession de la réussite

des entreprises et de leurs collaborateurs

comme marque de fabrique. n

The Adecco Group

5, rue des Mérovingiens

L-8070 Bertrange

www.adeccogroup.lu


20 LG

MARS 2018

EMPLOI & FORMATION

jobs.lu a trouvé

sa perle rare

En janvier 2018, Arthur Meulman est devenu le nouveau

General Manager de jobs.lu. Avec une expérience solide au sein

du groupe StepStone auquel le jobboard appartient, le nouveau

directeur entend faire profiter l’équipe luxembourgeoise de

son dynamisme et de son réseau professionnel à l’international.

Entre nouveautés, projets et ambitions, Arthur Meulman

nous livre sa vision pour jobs.lu.

Parlez-nous de votre carrière avant de

devenir le nouveau General Manager de

jobs.lu…

J’ai rejoint la filiale néerlandaise du

groupe StepStone en 2000. A l’époque,

les annonces d’emploi étaient encore

traditionnellement véhiculées par les

journaux. En tant qu’Account Manager,

j’ai été parmi les premiers à promouvoir

en interne l’intérêt d’une annonce en ligne.

J’ai ensuite occupé les fonctions de Sales

Manager puis International Sales Manager

jusqu’à ce que l’entité néerlandaise soit

rattachée à la Belgique. J’ai ensuite été

amené à travailler au sein du groupe

en Allemagne pour superviser l’équipe

commerciale locale avant de gérer l’équipe

internationale.

Au cours de ma carrière, j’ai acquis une

expérience internationale forte, c’est

notamment pour cette raison que l’on m’a

proposé le poste de General Manager au

sein de jobs.lu. Nous avons de nombreux

clients qui bénéficient de notre solution

de recrutement à l’international avec The

Network - l’alliance des sites d’emploi en

ligne leaders dans plus de 130 pays. Ils

peuvent ainsi étendre leurs recrutements et

trouver les candidats de leurs rêves à travers

le monde entier. jobs.lu est le partenaire

exclusif luxembourgeois de The Network,

cela nous permet ainsi d’offrir à nos clients

des services personnalisés et uniques.

Nous aidons aussi les entreprises à trouver

la perle rare dans les pays frontaliers

et notamment en Allemagne, où le

marché luxembourgeois peut trouver des

ressources importantes dans les domaines

de l’IT et de l’ingénierie.

Quels sont les défis que vous aurez à

relever à ce poste?

Mon premier objectif est d’analyser la

performance de notre activité afin de trouver

des points d’amélioration, et ce, au niveau

des ventes, des services fournis aux clients

et de notre stratégie marketing. En effet, je

souhaite développer l’entreprise à tous les

niveaux de manière à ce que nous soyons les

meilleurs sur le marché luxembourgeois, et

de loin!

“J’aimerais faire de

jobs.lu la première

marque à laquelle les

candidats pensent

lorsqu’ils cherchent

le job de leur rêve au

Luxembourg”

Mon ambition est aussi de soutenir ma

nouvelle équipe et de l’encourager car je

pense sincèrement que créer une bonne

ambiance de travail mène à la productivité,

à l’innovation et au succès. J’aimerais faire

de jobs.lu la première marque à laquelle

les candidats pensent lorsqu’ils cherchent

le job de leur rêve au Luxembourg. Mon

but est également de satisfaire les attentes

des clients en nous concentrant sur notre

expertise locale tout en renforçant notre

position à l’international.

jobs.lu est un jobboard généraliste avec

principalement des profils qualifiés et très

qualifiés. Toutefois nous ne nous limitons

pas à ces derniers! Si nos clients ont des

postes à pourvoir avec tout niveau de

qualification, nous sommes également

présents pour les aider dans leur démarche

de recrutement.

Quelles sont les spécificités du marché

du travail luxembourgeois?

Le Luxembourg est un petit marché

dynamique et tourné vers l’international.

A ce titre, les candidats recherchés doivent

être polyglottes et hautement qualifiés,

notamment dans les secteurs bancaire

et financier pour lesquels le pays est

principalement connu. Cependant, on

remarque un besoin croissant de profils

dans le secteur de l’IT, à mesure que le pays


souhaite développer l’ampleur de ce secteur.

Cet essor est pour nous une chance; en

recrutant aujourd’hui les meilleurs profils

dans ce domaine, nous nous positionnerons

en tant que partenaire incontournable dans

le recrutement de demain pour les plus

grandes entreprises de ce milieu.

Les domaines de l’assurance, de la

construction et des télécoms sont également

des marchés très prometteurs au niveau

national. De manière générale, les profils les

plus recherchés sont les postes traditionnels

dans le milieu de l’IT, des ingénieurs, des

commerciaux et, plus traditionnellement, des

profils spécialisés dans le secteur bancaire.

Les langues parlées dans le pays sont

également une des spécificités du marché.

La plupart des entreprises cherchent à

recruter des candidats parlant au minimum

trois langues, à savoir l’allemand, le français

et l’anglais, l’idéal étant qu’ils parlent

également luxembourgeois.

Quelle est la dernière innovation de

jobs.lu lancée sur le marché?

En début d’année, un pas de plus a été

franchi pour jobs.lu avec le lancement de

notre nouvelle application mobile gratuite

pour iOS et Android. Nous tenions à ce

qu’elle soit directement disponible en

quatre langues (français, anglais, allemand

et luxembourgeois) car ces dernières

incarnent toute la spécificité du marché du

travail luxembourgeois auquel nous nous

intégrons.

Aujourd’hui, plus de 40% de notre trafic

global provient du mobile et de la tablette.

Nous nous situons légèrement en dessous

de l’Allemagne avec StepStone.de pour qui

le mobile représente 50% de son trafic.

Avec cette nouvelle application nous

répondons donc aux attentes du marché,

de plus en plus tourné vers la mobilité.

Arthur Meulman

Elle permet aux utilisateurs d’accéder

encore plus facilement aux 1.600 annonces

en ligne, où qu’ils se trouvent, en profitant

de fonctionnalités supplémentaires comme

les notifications push, les job alertes et la

sauvegarde facilitée d’offres. n

jobs.lu

5, rue des Mérovingiens

L-8070 Bertrange

info@jobs.lu

www.jobs.lu


22 LG

MARS 2018

RSE

Deveco, le nouvel

acteur de la RSE

au Luxembourg

Lancé en octobre 2017 et basé à l’Ecoparc Windhof dans la

commune de Koerich, Deveco est un cabinet luxembourgeois

spécialisé en conseils stratégiques et opérationnels dans

les approches de développement durable et en RSE/RSO

(Responsabilité sociétale des entreprises/organisations).

Tout en préparant les générations

futures à mener les prochains défis

sociétaux

Pour suivre et tenter de répondre à la

première définition du développement

durable du rapport Brundtland de 1987,

qui énonce que «le développement durable

est un mode de développement qui répond

aux besoins des générations présentes sans

compromettre la capacité des générations

futures de répondre aux leurs», en lien avec

les Objectifs de développement durable

pour 2030 de l’ONU, Deveco souhaite

devenir le premier laboratoire professionnel

luxembourgeois pour sensibiliser, former

et préparer les générations futures à

répondre à ces défis pour qu’elles puissent

réussir à mener elles-mêmes cette nouvelle

approche responsable avec pour objectif de

préserver et garantir le bien commun de

nos territoires et des individus.

“Préserver et

garantir le bien

commun de nos

territoires et des

individus”

Contribuer à la stratégie de durabilité

2030

ANALYSER REALISER VALORISER

Une approche pluridisciplinaire

luxembourgeoise

Dans le même cadre, Deveco se voit aussi

comme la plateforme de formation des

futurs cadres dans le domaine de la RSE,

à travers des stages, missions et formations

pour que les missions de conseil apportés

aux différents organismes soient efficientes

et parfaitement adaptées aux attentes

sociétales, et soient socio-économiquement

viables et pertinentes pour l’écosystème

luxembourgeois. n

La mission principale de l’entreprise est

de guider toute entreprise, organisation

et institution dans l’élaboration et la mise

en place de sa stratégie de développement

durable.

La vision même de l’accompagnement

apporté par Deveco est de créer de la valeur

partagée au Grand-Duché afin que chaque

structure, publique ou privée, puisse aisément

contribuer par sa propre approche RSE/

RSO, spécialement adaptée à son périmètre

et à son échelle, pour l’accomplissement

des Objectifs de développement durable de

l’Agenda 2030 de l’ONU et pour suivre les

défis énoncés par le Plan national pour un

développement durable par le gouvernement

luxembourgeois.

Tout en couvrant une chaîne complète de

services, partant de l’analyse primaire de

l’existant à la valorisation communiquée

auprès des parties prenantes, en passant par

des recommandations et la mise en place de

plans d’actions significatifs et spécialement

adaptés, de nombreux axes et sujets sont

couverts par l’approche méthodologique et

conceptuelle mise en œuvre par Deveco.

Afin de faciliter un accompagnement surmesure

pour toute approche extra-financière,

tout en tenant compte des plans initiaux,

qu’ils soient aussi bien économiques,

environnementaux et/ou sociaux, Deveco

dispose également d’une compétence

expérimentée sur l’ensemble de la chaîne de

valeur du développement durable et de ses

thématiques.

Deveco (DVC S.A.)

22, rue de l’industrie

Batiment W22

L-8399 Windhof

www.deveco.lu


VOTRE AVENIR ENTRE VOS MAINS

224 Cours du soir

Evening courses / Abendkurse

170 Séminaires / Seminars / Seminare

Tout au long de l’année

Formations universitaires

Plus d’infos sur :

www.LLLC.lu

• Master Administration des Affaires, spécialité Administration

des Entreprises Début : automne 2018

• Master Marketing et Communication des Entreprises

Début : novembre 2019

• Master Banque, Finance, Assurance, parcours Fonds

et Gestion Privée Début : septembre 2018

• Master Financial Analysis and Strategy (English)

Start : spring 2019

• Master Gestion des Ressources Humaines et Relations

du Travail Début : printemps 2019

• Master Logistique et Master Achat International

(2 diplômes universitaires) Début : printemps 2019

• Licence Sciences de Gestion Début : automne 2019

• Licence Gestion Comptable, parcours Contrôle de Gestion

Début : janvier 2019

• Bachelor Informatique Début : octobre 2018

• Bachelor en Sciences Sociales et Éducatives

Début : septembre 2018

Formations spécialisées

• Diplôme d’Études Spécialisées Gestion de Patrimoine

Début : 15 mai 2018

NOUVELLE FORMATION :

• MiFID II (Markets in Financial Instruments Directive)

(Français, English)

Début : mars 2018

• Diplôme d’Études Spécialisées Risk Management

Début : automne 2018

• Diplôme d’Études Spécialisées Management et Développement

(Coaching) des Hommes Début : 29 mai 2018

• Contrôle Interne / Internal Control Specialist

(CICS) Début : 7 mars 2018

13 rue de Bragance | L-1255 Luxembourg

T +352 27 494 600 | F +352 27 494 650

formation@LLLC.lu | www.LLLC.lu

Diplôme d’accès aux études

universitaires Option Littéraire (DAEU-A)

Début : octobre 2018

Nos partenaires

Certifications

En continu tout au long de l’année

• European Computer Driving Licence ECDL (English, Français,

Deutsch)

• Pearson VUE - IT

and professional licensing (English)

• Kryterion (English)

• ACI - The Financial Markets Association (English)


24 LG

MARS 2018

RSE

Les entreprises se responsabilisent

PAR CHRISTOPHE CHOHIN

Le 1 er février, la Chambre de Commerce a accueilli le

lancement du magazine 4x3, premier événement organisé par

la jeune association ProRSE présidée par Morgane Haessler.

L’occasion de rappeler son attachement à la responsabilité

sociale et environnementale des entreprises.

Carlo Thelen, Nicolas Schmit, Frédéric Liégeois, CEO de Picto Communication Partner -

directeur de la publication du magazine 4x3, Carole Dieschbourg et Morgane Haessler

solidaire, Nicolas Schmit, le rôle des

entreprises dans le développement durable

mais aussi humain a été abordé.

La RSE au cœur de la vie économique

Pour Morgane Haessler, ProRSE «veut

faciliter les contacts, les échanges et la

coopération entre les professionnels de

la RSE». Une cinquantaine de membres

ont déjà rejoint l’association. Consultants,

responsables RSE, auditeurs, responsables

RH ou responsables QHSE ont déjà rejoint

l’organisation.

Tous les mois, ProRSE réunira ses membres

au travers de réunions, workshops,

conférences, ou autres. L’objectif est clair:

faire circuler la bonne parole de la RSE dans

le réseau des entreprises luxembourgeoises.

Depuis plusieurs années, la Chambre de

Commerce s’est lancée dans une démarche

de promotion de la Responsabilité Sociale

et environnementale des Entreprises

(RSE). C’est tout naturellement qu’elle a

ouvert ses portes à l’association ProRSE,

à l’occasion du lancement du magazine

gratuit 4x3, trimestriel d’information

qui soutient le dialogue entre les sphères

politique, économique, institutionnelle et

citoyenne.

«La Chambre de Commerce a adopté très

tôt une démarche RSE qui s’appuie sur

les missions qui lui ont été confiées par le

législateur, une démarche qui vise la création

de valeur pour nos entreprises membres et,

par ricochet, pour le Luxembourg dans son

ensemble», note Carlo Thelen, directeur

général de la Chambre de Commerce.

“Faciliter

les contacts,

les échanges et

la coopération

entre les

professionnels

de la RSE”

Le ministre du Travail, Nicolas Schmit, a

insisté à cette occasion sur l’aspect humain

de la réussite économique. «L’économie

nouvelle sera basée sur des valeurs humaines

partagées, sur une prise de conscience et

un engagement sociétal des entreprises

tournées vers l’avenir», a-t-il déclaré.

Dans ce cheminement vers une économie

plus humaine, l’association ProRSE devrait

avoir une place centrale. n

En présence de la présidente de l’association

ProRSE, Morgane Haessler, de la ministre

de l’Environnement, Carole Dieschbourg,

et du ministre du Travail et de l’Economie


• FORMATION CONTINUE • ÉTUDES • OUTILS

IUIL...

ET LA

FORMATION

CONTINUE

Sous la tutelle

du Ministère de

l’Enseignement

supérieur et de

la Recherche

► Nos prochaines formations :

17.04.

2018

Formation de l’infirmier

tuteur

Promotion 9 (LUX / ALL)

18.04.

2018

Promouvoir les soins

pharmaceutiques

29.05.

2018

Les spécificités du secteur

hospitalier pour les salariés

du secteur de la santé

04.10.

2018

Managing a Hospital

to the European Tune

Promotion 2 (ENGL)

► Conférence : Women in Leadership

08.03.

2018

Interactive presentation

for lawyers

(both MEN & WOMEN)

@Neimënster / 11h30 - 13h30

► Plus d’infos sur le rapprochement de l’IUIL et d’Uni.lu dans la prochaine édition du

Lëtzebuerger Gemengen !

institut universitaire

international luxembourg

Soutenons l’économie.

Enrichissons vos compétences.

www.iuil.lu

Maison du Savoir, 10 e étage

2, avenue de l’Université

L-4365 Esch-sur-Alzette

Tél. : +352 26 15 92 17

Fax : +352 26 15 92 28

info@iuil.lu


26 LG

MARS 2018

CONSEIL

Protéger pour rentabiliser

Bien que la création du brevet unitaire ait à nouveau été

reportée, l’Office Freylinger ne cesse de progresser à ce

niveau grâce à son initiative UCPLA visant à créer un réseau

d’avocats et de conseils en propriété industrielle à travers sept

pays européens. Philippe Ocvirk et Olivier Laidebeur tous

deux conseils en propriété industrielle ainsi que Pierre Kihn,

CEO et conseil en propriété industrielle, reviennent avec

nous sur les dernières avancées du cabinet dans ses démarches

internationales.

Pouvez-vous nous présenter l’Office

Freylinger?

PK: Office Freylinger a été créé en 1966

en tant que cabinet de conseils en propriété

industrielle. Nos 45 collaborateurs

accompagnent ainsi les clients dans toutes

leurs démarches visant à protéger leurs

innovations et leurs signes distinctifs, par

un dépôt de brevet, de marque, de dessin

ou modèle, et ce, dans tous les domaines

d’activité. Le droit de propriété intellectuelle

est un véritable enjeu économique pour les

entreprises; elles doivent protéger leurs

créations pour s’assurer un monopole et/

ou pouvoir attirer des investisseurs qui ne

participeront à un projet que s’ils sont sûrs

d’avoir l’exclusivité.

PO: Nous avons en effet un effectif de

cinq mandataires en brevets européens et

deux ingénieurs-brevets, ce qui permet de

couvrir l’ensemble des domaines techniques

(mécanique, physique, matériaux, chimie,

pharmacie et biologie). Notre département

Marques compte quant à lui neuf juristes

parmi lesquels cinq mandataires en marques

et modèles de l’Union européenne.

PK: Nous offrons nos services dans

tous les pays du monde. Dans tous les

pays germanophones, francophones et

anglophones de l’Union européenne ainsi

qu’en Suisse et à Monaco, nous intervenons

directement à partir d’un point unique

à Luxembourg, ce qui nous permet de

maîtriser les dossiers et leur qualité sans

dépendre d’autres prestataires. Pour les

pays plus lointains, nous possédons un

réseau de 800 correspondants à travers le

monde qui reprennent les dossiers sous nos

instructions et les adaptent au droit national

du pays concerné. Nous coordonnons ainsi

les demandes dans chaque pays et veillons à

ce qu’il y ait une cohérence dans le dossier

à l’international.

OL: Nous proposons à nos clients une

protection en fonction de leurs besoins

et de leurs marchés. Nous connaissons

les spécificités législatives de tous les pays

dans lesquels nous exerçons ainsi que la

jurisprudence, ce qui nous permet d’obtenir

la protection la plus efficace.

Comment protéger au mieux son

invention à l’international?

OL: Qu’il s’agisse de startups ou

d’entreprises plus établies ou plus

importantes, nos clients sont rarement

focalisés sur le Luxembourg et se tournent

en général vers les pays frontaliers et

au-delà. Il est donc important que nous

ayons une vision internationale car c’est

également à ce niveau que se situent les

véritables enjeux. On note d’ailleurs une

nette croissance des dépôts à l’étranger

ce qui montre l’intérêt des acteurs

économiques de maîtriser leur marché avec

une couverture géographique étendue.

PK: Pour développer son produit dans

un pays donné, il faut avoir les contacts

et connaître les usages locaux. Pour cette

raison, il est parfois plus judicieux de donner

son produit en licence et permettre ainsi

à un partenaire local de commercialiser

le produit dans un marché qu’il connaît

bien et de mieux maîtriser ainsi des copies

illégales dans ce pays.

PO: Le rapport annuel de 2016 de

l’Organisation Mondiale de la Propriété

Intellectuelle montre que 3,1 millions

de brevets ont été déposés en 2016, ce

qui représente une croissance de 8%. La

même année, on comptabilise 7 millions

de marques, soit une croissance de 16%

par rapport au rapport précédent. Parmi

les secteurs les plus productifs, on note

que le domaine de la technologie de

l’informatique a connu un véritable essor,

si bien que l’Office européen des brevets a

procédé à une réorganisation interne afin

de pouvoir placer des spécialistes de ce

secteur dans tous les autres domaines dans

le but d’apprécier au mieux la brevetabilité

des innovations.

Par ailleurs, 64% de ces dépôts de

brevets ont été enregistrés en Asie, ce qui

montre que ce marché est très actif. Au

Luxembourg, nos clients ont régulièrement

des questions au sujet du marché chinois

qui, depuis l’adoption de la loi sur les

brevets en 1985, a accompli de nombreux

efforts, notamment en reconnaissant le

critère d’activité inventive dans le cadre de

l’examen de brevetabilité. Ils ont également

spécialisé plusieurs de leurs tribunaux en

brevets et adoptent une position plutôt protitulaire

que pro-nationale à ce niveau. Ils

ont également fait des progrès en matière

de respect des droits au niveau des marques

grâce à politique très efficace de poursuite

des contrefacteurs.

Où en est la préparation du brevet

unitaire à l’heure actuelle?

PK: Le lancement du brevet unitaire

nécessite la ratification de l’Accord sur la

Juridiction Unifiée du Brevet (JUB) par 13

pays membres, dont la France, l’Allemagne

et le Royaume-Uni. Actuellement, la

France et 13 autres pays l’ont ratifié,

donc si l’Allemagne et le Royaume-Uni

rejoignent le mouvement, nous serions 16

pays participants dès le démarrage.


LG

MARS 2018

27

PO: L’instauration de ce brevet est

doublement mise en attente. Tout d’abord

le vote en faveur du Brexit a fortement

ralenti les discussions à ce sujet bien que le

Royaume-Uni continue à montrer sa bonne

volonté depuis le début des négociations

en adoptant des textes en ce sens. Ensuite,

en Allemagne, un recours constitutionnel

visant à ne pas promulguer les textes relatifs

à la JUB, déjà approuvés par le parlement,

a été introduit.

Pierre Kihn

“Le droit

de propriété

intellectuelle est

un véritable enjeu

économique pour

les entreprises”

Philippe Ocvirk

Afin de nous inscrire dans le contexte du

brevet unitaire, nous sommes membres

fondateurs de l’initiative UPCLA qui

réunit les meilleurs cabinets dans sept pays

européens afin de créer un réseau d’avocats

et de conseils en propriété industrielle en

matière de brevets, et ainsi proposer une

offre coordonnée à leurs titulaires. En

effet, bien que le contentieux des brevets

européen dépendra de la compétence

unique de la JUB, il sera tout de même

nécessaire de prendre en compte des

particularités nationales et de déterminer

devant quelle division locale de la JUB il

sera plus opportun d’introduire l’action en

contrefaçon. n

Olivier Laidebeur

Office Freylinger

234 route d’Arlon

L-8010 Strassen

office@freylinger.com

wwww.freylinger.com


28 LG

MARS 2018

CONSEIL

Le brevet comme

gage de rentabilité

Spécialisé dans le domaine de la propriété industrielle, le

cabinet Marks & Clerk n’a de cesse d’insister sur l’importance

de son rôle de conseil dans l’acquisition et la défense des droits

en matière de brevet. Anne Rivière, European Patent Attorney,

spécialisée plus particulièrement dans les sciences du vivant,

attire notre attention sur les spécificités des brevets dans le

domaine des biotechnologies et sur la nécessité de protéger

dans ce secteur. Explications.

Quel type d’invention peut être breveté

dans le domaine des biotechnologies?

En tant que nouveau domaine technique,

les biotechnologies ont engendré un certain

nombre d’interrogations et de débats quant

aux «inventions» pouvant faire l’objet d’un

brevet dans ce domaine. La réponse s’avère au

final complexe et propre à chaque pays.

Ainsi, certaines catégories d’objets ont été

exclues de fait de la brevetabilité dans de nombreux

pays à savoir notamment les méthodes

de diagnostics, thérapeutiques et chirurgicales,

pour le traitement des personnes et des

animaux, les variétés végétales et races animales

ou encore les végétaux et les animaux

autres que les micro-organismes.

De plus, en Europe il n’est pas possible

d’obtenir un brevet pour les inventions biotechnologiques

qui ont pour objet des procédés

de clonage des êtres humains, des utilisations

d’embryons humains à des fins industrielles ou

commerciales, ou encore des procédés de modification

de l’identité génétique des animaux

ainsi que les animaux issus de tels procédés.

Anne Rivière


LG

MARS 2018

29

Toutefois, notre spécialisation dans ce

domaine et notre expérience nous permettent

de formuler au mieux nos demandes afin

de pouvoir nous adapter à ces dispositions

nationales pour rechercher tout de même une

protection adéquate.

Quelles sont les spécificités d’un dépôt de

demande de brevet en biotechnologies?

Les mêmes critères généraux de brevetabilité

s’appliquent mais ils sont interprétés en

fonction des caractéristiques propres au

domaine des biotechnologies.

On s’est par exemple posé la question de savoir

s’il suffisait d’isoler ou de purifier du matériel

biologique dans un organisme pour remplir le

critère d’activité inventive. La réponse diverge

en fonction du cas d’espèce.

Par ailleurs, compte tenu du nombre de

demandes de brevets revendiquant des

séquences d’ADN partielles ou des séquences

de protéines sans spécifier de manière claire

leur utilité ou application industrielle, certains

offices de brevets insistent sur le fait que ces

demandes doivent clairement faire état d’une

utilité précise, crédible et importante de

l’invention revendiquée. En outre, les débats

ont aussi amené le législateur à requérir que

la protection recherchée n’aille pas au-delà

de ce qui est effectivement divulgué dans la

description afin qu’aucun titulaire de brevet

ne se voie accorder une exclusivité injustifiée.

C’est une des raisons pour laquelle la partie

expérimentale de ces demandes est beaucoup

plus détaillée que dans d’autres domaines

techniques afin de décrire suffisamment

l’invention et de fournir des données

expérimentales reproductibles pour prouver

les effets techniques allégués et comparatives

notamment vis-à-vis de produits déjà connus.

Autant de spécificités à connaître par les

sociétés de biotechnologies lors de la mise

au point de leur stratégie de recherche et de

développement ainsi que de la rédaction de

leurs demandes de brevets.

“Dans aucun autre

domaine technique

il n’existe un rapport

aussi étroit entre

la protection

par brevet et les

incitations à innover”

Pourquoi, dans ce domaine en particulier,

est-il important de faire breveter ses

inventions?

Dans l’industrie pharmaceutique, par

exemple, la mise au point d’un nouveau

médicament requiert une phase très longue

de recherches et développements (R&D) et

représente des investissements financiers et

humains substantiels pour la société. De fait,

les entreprises de biotechnologies investissent

en général une part beaucoup plus importante

de leurs capitaux dans leurs R&D (de 40% à

50%) en comparaison avec d’autres secteurs.

C’est la raison pour laquelle la protection par

brevet des résultats obtenus est primordiale et

est au centre des activités de ces entreprises.

Par ailleurs, la recherche d’une part, le

développement et la commercialisation

de l’autre, coûtent souvent tellement cher

que beaucoup d’entreprises se concentrent

uniquement sur la partie recherche. Ces

brevets constituent alors une finalité pour

ces entreprises qui les concèdent en licence

à d’autres plus grandes qui disposent des

ressources nécessaires pour développer puis

mettre le produit en résultant sur le marché.

Les risques d’imitation sont-ils plus élevés

que dans d’autres secteurs?

Le fait que le coût de la mise au point de nouveaux

produits et procédés dans ce secteur soit en

général très élevé alors que celui de l’imitation

reste relativement bas engendre un regain

d’intérêt à breveter pour ces entreprises afin

de réduire un maximum les risques d’imitation

par leurs concurrents. Nous conseillons ainsi de

rechercher une protection brevet dans tous les

pays où il existe un marché potentiel.

La plupart du temps les demandes de brevets

sont déposées en amont afin de s’assurer d’être

les premiers. Le timing pour déposer est

délicat et nous pouvons conseiller nos clients

en ce sens pour éviter un dépôt anticipé ou trop

tardif. Nous conseillons en général de déposer

lorsque les premiers résultats sont générés afin

d’avoir de la matière à insérer dans la demande.

À partir de la date de dépôt, l’entreprise aura

un an pour compléter sa demande avant de

procéder à son extension à l’international. Si

pendant l’année de priorité, la demande ne

s’est pas suffisamment solidifiée, il est possible

de la retirer et de la redéposer.

Dans le domaine pharmaceutique, comme la

phase de R&D est très longue, avec notamment

les essais cliniques nécessaires pour obtenir une

autorisation de mise sur le marché, la durée

jusqu’à la commercialisation dépasse souvent

dix ans ce qui réduit la protection effective

à moins de dix ans. Pour contrebalancer ce

désavantage, les fabricants peuvent demander

un certificat complémentaire de protection

qui permet une protection additionnelle

du médicament pendant au maximum cinq

années supplémentaires.

Il est également usuel de créer un portefeuille

brevets autour d’un produit ou d’une

technologie constitué par différents brevets

échelonnés dans le temps avec des protections

complémentaires sur le produit en lui-même,

son procédé de fabrication, sa formulation,

ses utilisations… de manière à se munir d’une

protection la plus étendue possible et de

rentabiliser les investissements de départ.

Cela fait partie de notre rôle de conseil

d’accompagner ces sociétés pour faire face à

ces complexités. n

Marks & Clerk Luxembourg

44, rue de la Vallée

L-1017 Luxembourg

luxembourg@marks-clerk.com

www.marks-clerk.lu


30 LG

MARS 2018

CONSEIL

Legitech,

une impulsion nouvelle

En novembre dernier, un changement important est survenu

au sein de l’entreprise luxembourgeoise Legitech. En effet,

cette maison d’édition fondée en 2006 et spécialisée dans

l’édition juridique et professionnelle a accueilli Marc-Olivier

Lifrange comme nouveau CEO. Avec lui, l’entreprise marque

une volonté de s’inscrire dans l’avenir en induisant une

dynamique innovante.

Quel a été votre parcours professionnel

et comment êtes-vous arrivé chez

Legitech?

Informaticien de formation, j’ai occupé

cette fonction très peu de temps au cours

de ma carrière car je me suis orienté très

rapidement vers des aspects du métier qui

me convenaient sans doute mieux.

J’avais un profil particulier et on m’a

successivement confié des postes dans

le développement de nouveaux produits

notamment pour divers groupes présents

en France, aux Pays-Bas, en Belgique et

au Luxembourg. J’ai également toujours

tenu, malgré les agrandissements et rachats

successifs de groupes, à maintenir un aspect

humain et commercial vis à vis de nos

auteurs et de nos clients.

Après près de 25 ans à évoluer et mettre

sur pieds des projets dans le domaine de

l’édition, c’est un nouveau challenge qui

s’est offert à moi à travers l’entreprise

Legitech et ma rencontre avec Nicolas

Buck, CEO de SEQVOIA.

Pourriez-vous nous présenter en

quelques mots la spécificité de votre

entreprise et l’éventail des personnes à

qui elle s’adresse?

Legitech est une entreprise qui commercialise

des supports tant numériques que papiers qui

sont de réels outils pratiques dans le domaine

juridique et fiscal. Nous avons récemment

lancé une nouvelle activité de formation avec

notamment l’organisation de workshops.

Nous savons que le droit s’adresse à tous.

Chez Legitech, nous créons et apportons des

solutions qui s’adressent aux juristes (avocats,

magistrats, notaires, juristes d’entreprise,…),

aux professions économiques (expertscomptables,

réviseurs, CFO,…), ainsi qu’à

l’ensemble des professionnels confrontés au

droit au sein de l’entreprise et des collectivités

locales. Je pense ici entre autres aux DRH.

Dans cette démarche, nous souhaitons leur

fournir le meilleur de ce qui existe sur le

marché en termes de contenus et de moteurs

de recherche intelligents facilitant l’accès

aux informations juridiques.

“Penser

luxembourgeois,

au sein d’une

entreprise

luxembourgeoise,

pour adhérer

à une réalité

luxembourgeoise”

Nous travaillons sur la conception de

produits encore plus accessibles, plus

thématiques en fonction de l’utilisateur,

sans toutefois perdre de vue la perpétuelle

évolution des nouvelles technologies.

Mon objectif premier, outre la qualité

de nos produits, sera d’accompagner

personnellement Legitech afin qu’elle

devienne le premier éditeur juridique et

fiscal luxembourgeois au Luxembourg et en

Grande Région.

Concrètement, comment cela se traduitil

pour vos clients?

La répercussion est encore difficile à

évaluer, mais l’un de nos projets les plus

innovants semble déjà très prometteur.

Début février, nous avons lancé «LexNow»

(www.lexnow.lu), une base de données

juridique incontournable au Luxembourg.

Son moteur de recherche intelligent

représente une véritable aide pour les

clients. Il permet de leur offrir des outils

performants dans leur pratique et de leur

faire gagner un temps considérable dans

leur quotidien professionnel. La plateforme

rivalise d’innovations notamment pour

ce qui est de l’intelligence augmentée. En

effet, le logiciel adopte notamment le «cross


Marc-Olivier Lifrange

language». C’est la capacité à effectuer une

recherche dans une langue dont les résultats

contiennent des éléments signifiants dans

d’autres langues afin de concentrer toutes

les jurisprudences du milieu juridique et

fiscal du Luxembourg. Une vraie plus-value

et un réel gain de temps.

Le moteur de recherche peut également

effectuer une recherche en incluant des

extensions de définitions et synonymes, là

encore afin d’informer au mieux le client et

de réunir le plus d’informations réelles et

utiles.

des talents et d’évolution du Luxembourg

tout en prenant en compte la réalité de

terrain. C’est pour cela que nous incluons

les entreprises de la Grande Région dans

notre éventail de clients et d’auteurs, car

il s’agit avant tout de faire face à la réalité

luxembourgeoise et à sa singularité. Il était

donc important pour nous de développer

et de penser luxembourgeois, au sein d’une

entreprise luxembourgeoise, pour la réalité

luxembourgeoise. Donc de créer une base

au niveau national puis régional pour

répondre aux besoins locaux tout en gardant

la spécificité du «Made in Luxembourg».

primordial pour Legitech de recruter des

talents en devenir avec un esprit dynamique

et inspirant afin de conduire nos projets

vers la transformation. Concrètement, nous

sommes actuellement à la recherche de

talents d’une part pour développer nos offres

éditoriales (papier et numérique) et d’autre

part au niveau de nos développements IT.

Et si beaucoup de choses sont négociables

dans le monde de l’entreprise, la seule

qui ne le soit pas chez nous est le fait de

constamment bouger et évoluer. n

En quoi était-ce important de

développer une telle plateforme à la

fois pour le Luxembourg et la Grande

Région?

En tant que membre de l’ASBL

«Mouvement luxembourgeois pour la

Qualité et l’Excellence», notre entreprise

s’inscrit dans une volonté de convergence

Enfin, comme ces projets demandent

beaucoup d’investissements humains,

pouvez-vous nous dire si des postes sont

ouverts chez Legitech en ce moment?

Nous devons répondre aux besoins

technologiques et humains de nos projets.

Car une maison d’éditions est faite avant

tout par et pour des humains et il est

Legitech

10A Rue des Mérovingiens

L- 8070 Bertrange

Tél: 26 31 64-1

www.legitech.lu

www.lexnow.lu

contact@lexnow.lu


32 LG

MARS 2018

CONSEIL

La transparence

du traitement

Le 25 mai prochain, le Règlement Général sur la Protection

des Données (RGPD) sera applicable en Europe.

Anciennement commissaire à la CNPD, Georges Wantz,

directeur Technology & Entreprise Application chez Deloitte

Luxembourg, revient avec nous sur les démarches qu’il reste

à accomplir dans le secteur public pour une mise à jour avant

l’application du règlement.

Comment épauler le secteur public

dans sa préparation à cette nouvelle

réglementation?

La nouveauté de ce règlement est surtout

qu’il provoque une prise de conscience:

la protection des données est un droit

fondamental en Europe qu’il est temps de

faire respecter.

Ainsi, il vise à supprimer les démarches

administratives telles que des notifications

et des demandes d’autorisation auprès de la

CNPD en les remplaçant par un principe

d’obligation pour tout responsable de

traitement de données à caractère personnel

de prouver qu’il protège les données

personnelles et qu’il informe les citoyens des

traitements qui seront opérés sur celles-ci. Il

restreint également leur usage au traitement

initial seul et oblige à la suppression de ces

données une fois le traitement fini.

Le secteur public est touché par ce règlement

car les communes traitent constamment

des données à caractère personnel de leurs

citoyens ou même de leurs employés. Elles

devront donc analyser leurs besoins en

traitement des données et les mesures de

sécurité qui doivent être mises en place

par rapport à ceux-ci. Il ne s’agit dès lors

pas uniquement de mesures informatiques,

mais surtout organisationnelles. De plus, la

démarche devra à présent être entièrement

transparente pour laisser la possibilité au

citoyen de consulter ses données et d’en

connaître le traitement.

Comment identifier les données concernées?

Une donnée à caractère personnel est une

donnée liée directement ou indirectement

à une personne physique. La question

essentielle à se poser dans ce cadre est

«pourquoi dois-je traiter cette donnée?». La

définition du traitement est également très

large: la collecte, la destruction, le stockage,

et tout autre démarche effectuée avec les

données est identifiée comme un traitement

et pour chacun d’entre eux, une finalité,

primaire ou annexe, doit être définie entre

autres pour identifier le moment où la donnée

pourra être supprimée. Il est important de

définir le responsable du traitement pour

remettre en cause sa légitimité et savoir s’il

a le consentement, la base ou l’obligation

légale de traiter ces données.

“Les amendes

pourront s’élever à

20 millions d’euros

ou atteindre 4%

du chiffre d’affaires”

Quel sera le rôle d’un délégué à la

protection des données?

Premièrement, il devra assumer un rôle

de conseil au sein de son organisme. Il

sera également la personne de contact en

cas d’exercice de droit d’une personne

dont les données à caractère personnel

ont été utilisées et devra justifier dans ce

cas le traitement opéré. Il aura aussi la

responsabilité de traiter avec la CNPD en

cas de problème décelé par l’autorité.

Le délégué devra impérativement être

une personne indépendante, c’est-à-dire

qu’il ne pourra pas être trop impliqué

dans le traitement des données à

caractère personnel pour ne pas manquer

d’impartialité. En fonction de la taille

de l’entité, il est envisageable que ce

délégué s’occupe également de réunir la

documentation garantissant la conformité

du traitement des données, bien que cela ne

fasse pas partie de ses obligations.

En faisant appel à un conseiller externe

pour cette tâche, un organisme aurait la

garantie de ses bonnes compétences en

la matière et pourrait même réaliser des

économies. En revanche, cette personne

serait moins disponible et moins réactive

qu’un employé interne à l’entité. Le juste

milieu entre ces deux alternatives serait de

faire appel à un seul délégué pour plusieurs

entités au sein d’un même groupe, ou dans

le cas des communes, d’attribuer cette tâche

au Syvicol pour assurer l’harmonie et la

cohérence des traitements au sein de toutes

les communes luxembourgeoises.


Pensez-vous que les communes soient

suffisamment préparées?

Les communes ne semblent pas encore

tout à fait saisir l’ampleur de la démarche

et je pense qu’il leur faudra un délai plus

long avant de se mettre à jour quant à cette

règlementation.

Le règlement prévoit des mesures

contraignantes, sous la forme d’amendes

par exemple, en cas de non-respect. Ces

dernières pourront s’élever à 20 millions

d’euros ou atteindre 4% du chiffre d’affaires

d’une entreprise selon les cas de figure, ce

qui représente un incitateur fort pour les

organismes devant appliquer ce règlement.

A échelle européenne, les autorités de

contrôle auront pour obligation de vérifier

sa mise en application et les organismes

ne l’appliquant pas devront en assumer les

conséquences économiques.

Quel conseil pourriez-vous donner aux

communes à l’aube de ces changements?

Le plus important est d’adopter une

démarche pragmatique et d’avancer étape

par étape pour ne rien oublier et ne pas

s’éparpiller. La protection des données ne

sera jamais effective à 100%. Le règlement

impose qu’il y ait une réflexion à ce sujet et

que des mesures soient prises pour favoriser

au maximum cette protection des données.

Cette démarche, bien que laborieuse, est en

réalité plutôt simple. Il faut bien s’informer

sur le niveau de détails à fournir et sur les

processus à mettre en place, la mise en

application est quant à elle assez simple. La

première étape pour une commune sera de

se renseigner sur la protection des données

et d’en comprendre l’impact sur son entité.

Il faut donc commencer par désigner une

personne en charge de l’identification

Georges Wantz

et de la caractérisation des traitements

et des problèmes qui y sont liés et de les

prioritiser. Il faudra ensuite d’établir un

plan de résolution pour être le plus en règle

possible le 25 mai 2018. n


34 LG

MARS 2018

ICT

Innovation et PME:

transformation

tous azimuts

2018 sera-t-elle l’année de la transformation digitale

des entreprises? Philippe Pierre, associé en charge du

secteur public à Luxembourg et responsable mondial

Institutions européennes chez PwC et Laurent Probst,

associé et responsable du développement économique et de

l’innovation chez PwC, en sont convaincus. Les entreprises

luxembourgeoises, et plus particulièrement les PME,

auront tout intérêt à faire de l’innovation leur credo si elles

veulent tirer leur épingle du jeu dans en environnement en

transformation accélérée. Et de rester à l’écoute du secteur

public, qui multiplie les initiatives pour les épauler dans leur

transformation digitale.

Aujourd’hui, la transformation digitale

devient de plus en tangible et touche

tous les secteurs de l’économie, sans

distinction. Un phénomène qui pousse

les entreprises, et notamment les

PME, à innover si elles veulent rester

compétitives. Sont-elles dotées des

moyens nécessaires pour opérer cette

transformation?

PP: La digitalisation est en train de

bousculer le marché du travail. En Europe

continentale par exemple, on assiste

peu à peu à une redéfinition du travail

où le système salarial, majoritairement

représenté depuis quelques décennies, va

peu à peu laisser la place à une répartition

plus équilibrée entre travailleurs salariés

et entrepreneurs. On voit également que

la part des travailleurs freelance augmente

d’années en années dans le monde: elle

représenterait 30% des employés aux Etats-

Unis et deux millions au Royaume-Uni,

selon une étude d’Adecco. Les nouvelles

technologies ont clairement accéléré

cette tendance à la flexibilité du travail

ces dernières années, et nous rentrons

maintenant dans une phase beaucoup plus

tangible où les entreprises devront innover

à travers des actions concrètes si elles

veulent rester dans la course.

LP: Lorsqu’elles sont amenées à se

transformer, les PME font face à deux défis

principaux: celui des moyens et celui des

compétences. Il est clairement moins évident

pour un dirigeant d’une petite entreprise

d’opérer sa transformation digitale

comparé à un grand groupe qui trouvera

les ressources nécessaires beaucoup plus

facilement pour se transformer. Aujourd’hui

selon le Digital Transformation Scoreboard

de la Commission européenne, une large

majorité des PME voit principalement les

technologies digitales - réseaux sociaux,

CRM, Big Data… - comme un moyen

de développer leur chiffre d’affaires et de

mieux répondre aux nouveaux besoins de

leurs clients.

“L’intelligence

artificielle

va impacter

tous les secteurs

de l’économie ”

Le Luxembourg est-il prêt pour

accompagner les entreprises dans cette

profonde mutation de leur modèle?

LP: Selon les derniers classements

européens, les PME bénéficient d’un des

meilleurs écosystèmes européens pour

leur transformation digitale renforcé par

de nouvelles initiatives pour leur fournir

de l’assistance technique et financière. La

politique d’innovation continue depuis

plus de dix ans a fait naître des initiatives

porteuses: on voit notamment de plus en

plus d’incubateurs se créer, comme le 6zero1

à Differdange ou encore l’Innovation

Hub de Dudelange. On note également

l’apparition de fonds d’investissement

dédiés aux startups et d’incubateurs reliés

à des multinationales, comme Paul Wurth

InCub. Toutes ces initiatives créent un

environnement propice au développement

des petites entreprises sur la scène locale et

internationale.

PP: Nous sommes également témoins de

nombreuses avancées technologiques qui

renforcent l’attractivité du Luxembourg

auprès des entreprises. Je fais notamment

référence au fait que notre pays sera

prochainement doté d’un HPC (High

Performance Computing), ce qui constitue

une opportunité pour créer de la valeur

à partir des données. Cette initiative


s’inscrit dans le cadre d’un projet mené

par la Commission européenne qui vise à

implémenter un réseau européen de HPC

connectés entre eux d’ici 2023. D’autres

projets ont également vu le jour, comme la

création de la première ambassade digitale,

hébergée sur le sol luxembourgeois.

LP: L’accompagnement des entreprises sur

le volet des compétences est également une

priorité. Avec le développement de plus

en plus rapide des nouvelles technologies,

beaucoup d’entre elles sont confrontées

à un problème de requalification et

de sélection de bons programmes de

formation pour leurs employés. Le

problème du recrutement est de plus en

plus vif compte tenu de la croissance de

l’économie et de la pénurie de talents

sur la place. Plus de 6.000 emplois sont

actuellement disponibles et non pourvus et

ce chiffre est en croissance. Le projet Skills

Bridge initié par le ministère du Travail

peut apporter une assistance technique et

financière aux entreprises dont l’activité

stratégique et l’organisation du travail sera

impactée par de nouvelles technologies afin

de développer les compétences de leurs

salariés.

Quels domaines phares voyez-vous

émerger et sur lesquels le Luxembourg

aurait intérêt à se positionner s’il veut

rester attractif auprès des entreprises?

LP: Je pense que le Luxembourg doit plus

que jamais se concentrer sur la création

d’un cadre responsable et de confiance pour

le développement d’activités d’intelligence

artificielle et mettre en place un plan

d’action pour pouvoir le développer. La

qualité et la confiance dans l’utilisation

des données et des algorithmes vont jouer

un rôle de plus en plus important dans le

futur, et pouvoir fournir aux entreprises,

aux citoyens et acteurs publics un cadre

de confiance nous donnera un avantage

concurrentiel certain. La situation actuelle

dans laquelle nous n’avons aucune idée

sur la qualité des données ni celles des

algorithmes n’est pas envisageable dès que

PwC Luxembourg

2 Rue Gerhard Mercator

L-1014 Luxembourg

www.pwc.lu

Laurent Probst et Philippe Pierre

l’on entrera dans le cadre d’utilisations

mettant en jeu la vie des personnes comme

la voiture autonome ou les diagnostics

médicaux.

PP: L’intelligence artificielle va impacter

tous les secteurs de l’économie, financiers

comme non financiers. Elle va transformer

de nombreux métiers mais aussi en créer

de nouveaux. Il est donc primordial que le

Luxembourg se positionne sur ce terrain,

qui constituera à terme une formidable

opportunité d’attirer de nouveaux

acteurs économiques et de permettre

aux entreprises luxembourgeoises de

développer de nouveaux services. n


36 LG

MARS 2018

ICT

Le paperless fait

encore couler trop d’encre

PAR SAMUEL HOURCADE

Selon une enquête réalisée par Quest Market Research pour le

Groupe CK, le Paperless évoqué il y a déjà 40 ans, s’avère être

un pas difficile à franchir pour bon nombre d’entreprises du

Luxembourg pourtant conscientes des enjeux économiques

et écologiques à moins consommer de papier.

«CKBox», un micro-ordinateur plug

and play permet, avec sa suite logicielle

CKSearch ou CkInvoice sous environnement

Windows, facile d’utilisation et au

coût très abordable, une indexation rapide

du contenu de l’ordinateur du client par

mots clés et accélère ainsi grandement un

travail de recherche de document quel que

soit le point d’accès.

Et lorsque le client accepte de déléguer la

gestion de l’archivage de ses documents,

CK propose ses services d’externalisation

allant de l’impression à la mise sous pli en

passant par la gestion du parc informatique.

Le client peut bien sûr aussi faire appel à des

intervenants de confiance qui travailleront

dans ses murs, limitant ainsi la dispersion.

Une disparité entre les PME et les

grandes entreprises

Dès lors que l’intérêt d’une entreprise à

numériser ses documents est proportionnel

à sa taille, on comprend aisément que les

petites entreprises aient du mal à effectuer

la transition relativement coûteuse vers le

paperless.

Par ailleurs, si l’aspect financier est souvent

avancé dans cette enquête par les petites

entreprises comme étant un frein important,

le confort de lecture du papier est plébiscité

de manière générale pour justifier la

conservation de vieilles habitudes.

De même, la dématérialisation des

données initialement prévue pour leur

meilleure conservation à long terme est

souvent pointée du doigt comme étant un

danger réel en termes de diffusion ou de

destruction accidentelle. Quelle entreprise

peut survivre à une perte ou à un vol de ses

données? CK s’efforce sur ce point sensible

de rappeler que des solutions de sauvegarde

et de récupération sécurisées existent.

Le meilleur de chaque monde

Les difficultés des entreprises du

Luxembourg à migrer vers le 100% digital

les ont naturellement conduites à concilier

les avantages du numérique et du papier,

notamment dans le traitement de leur

facturation.

En effet, presque toutes les entreprises

établies au pays numérisent aujourd’hui

leurs factures entrantes. Elles trouvent dans

cette démarche une stratégie gagnante pour

les deux parties puisque le temps et la place

gagnés pour traiter et stocker les factures

papier est réinvesti dans le client qui reste

leur priorité évidente.

Des solutions pour chaque portefeuille

Lorsque le flux de travail de numérisation

est trop important pour une entreprise,

CK propose des solutions matérielles

et logistiques destinées aussi aux petits

budgets.

“Le temps

et la place gagnés

pour traiter et

stocker les factures

papier est réinvesti

dans le métier”

Et le cloud?

Grand absent de l’enquête du Groupe

Kieffer, le stockage en ligne n’est jamais cité

comme outil de travail par les entreprises.

Le marché luxembourgeois propose

pourtant pléthore de services à ce sujet à

des tarifs très variables comme Seezam,

startup installée au Findel.

Est-ce à dire que la confiance est

insuffisante pour citer ces usages? Dans

ce cas, et puisque les entreprises disposent

généralement de moyens de protection

des données inaccessibles au grand public

pourquoi continue-t-on à alimenter

nos Dropbox et autres nuages avec nos

documents confidentiels? Oui, le Paperless

est décidément le serpent de mer de nos

bureaux. n


Journée luxembourgeoise de

la propriété intellectuelle

11 ème édition

La propriété intellectuelle à l’ère de la digitalisation

26 AVRIL 2018

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MARS 2018

ICT

Conseiller virtuel

pour gestionnaire augmenté

PAR ROMAIN LE ROUX

Offrir en temps réel une gestion au plus près des évolutions

des marchés financiers, voici le pari d’HighWave Capital et de

son robo-advisor, lancé fin février au Luxembourg. Rencontre

avec David Furcajg, à l’origine d’une solution innovante

s’appuyant sur des concepts d’économie comportementale

pour optimiser et sécuriser la gestion de portefeuille.

David Furcajg, Romain Swertvaeger et Olivier Selis

HighWave Capital entend porter un effort

tout particulier à la promotion de la green

finance et démontrer, simulations à l’appui,

qu’investir dans la finance verte peut être à

la fois vertueux et rentable.

“L’application

met à profit

les dernières

innovations de

la recherche

en économie

comportementale”

Membre du programme EYnovation,

incubée au Lux Future Lab, la dernière

pépite de la FinTech luxembourgeoise a été

dévoilée mardi 27 février dans les locaux

d’EY Luxembourg. Au centre de l’attention,

un robo-advisor comportemental destiné

aux acteurs du monde financier, banques,

compagnies d’assurance ou sociétés de

gestion. Un assistant digital tout entier

dévoué à l’analyse des marchés financiers

et de leurs soubresauts. Pour le président et

co-fondateur d’HighWave Capital, David

Furcajg, «il est essentiel d’être informé

sur la base d’informations fiables. Or, il

existe sur les marchés des raccourcis de

raisonnement, des biais d’interprétation

dus à la subjectivité de chacun qui sont

source d’instabilité», analyse cet ancien

trader et familier des salles de marchés.

Tout l’enjeu pour l’investisseur consiste à

anticiper les retournements, pas toujours

rationnels donc, des marchés financiers.

«Sécuriser le portefeuille en période de

crise, l’optimiser lorsque le marché repart

à la hausse», résume le CEO. Pas toujours

évident dans un contexte financier marqué

depuis 2010 par une forte volatilité.

Psychologie, algorithmes et big data

Pour y parvenir, l’application met à profit

les dernières innovations de la recherche

en économie comportementale, discipline à

mi-chemin entre économie et psychologie.

Une approche dans laquelle algorithmes et

big data tiennent une place de choix.

Anticiper les changements d’humeur du

marché n’est pas l’unique métier de cet

assistant intelligent, capable de conseiller le

gestionnaire sur des actions de plus long terme.

Une croissance exponentielle

Dernière corde à l’arc de cette solution

de gestion augmentée: sa modularité, une

valeur inscrite dans l’ADN de la startup.

Montage de projets financiers, arbitrages

ou allocations d’actifs, simulation

d’investissements… «Chaque client peut

choisir d’implémenter l’un ou l’autre des

service proposés par notre application.

Notre petite taille nous permet de proposer

une solution clé en main et sur-mesure,

rapide à implémenter et adaptée au secteur

d’activité comme à la taille du client»,

se félicite David Furcajg. Une flexibilité

qui doit permettre aux banques et autres

gestionnaires de concilier réduction des

coûts et amélioration du service.

Le dirigeant français, qui a fait le choix

du Luxembourg pour sa startup, sait

l’importance de compter parmi les

pionniers d’un marché promis à un

développement exponentiel: apparue au

début des années 2010, la gestion d’actifs

par robot-conseiller devrait d’ici quelques

années représenter plusieurs milliers

de milliards de dollars, contre quelques

centaines à l’heure actuelle. n


L’avenir du service

public ou le service

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40 LG

MARS 2018

ICT

Le Luxembourg

se montre à Las Vegas

PAR CHRISTOPHE CHOHIN

Luxinnovation a soutenu l’European American Entreprise

Council Luxembourg (EAEC Luxembourg) dans la

participation de huit startups luxembourgeoises au CES

de Las Vegas qui s’est tenu du 8 au 12 janvier. Jean-Michel

Ludwig, Director Startup Support & SME Performance chez

Luxinnovation, revient sur cette première.

Des startups qui suscitent la curiosité

Facebook, Porsche, Continental, Sony et

d’autres grands noms se sont penchés sur

les startups luxembourgeoises.

EAEC en a profité pour tisser des contacts

avec l’équipe de Skydeck, accélérateur et fonds

d’investissement de l’Université de Berkeley.

«La mise en place d’un partenariat entre EAEC

et cette entité est en cours. Ces résultats sont

de parfaits exemples illustrant l’importance, en

tant qu’acteur de l’innovation, de prendre part

à cet événement », continue-t-elle.

Dès le mois de mai, les startups luxembourgeoises

seront à nouveau mises sur le devant

de la scène avec un pavillon luxembourgeois

organisé sous l’égide du gouvernement au

salon Vivatech de Paris, rendez-vous incontournable

de la scène européenne. n

Les huit projets présents à Las Vegas

Suite à l’appel à candidature publié en

octobre, huit startups ont été sélectionnées

par Luxinnovation et l’EAEC Luxembourg

parmi une trentaine de candidats pour

participer au Consumer Electronic Show

(CES) de Las Vegas. La sélection a été

effectuée en fonction de trois critères:

le degré d’innovation, l’intérêt public et

l’image positive du Luxembourg comme

«Tech country».

«Rien ne sert d’aller à Las Vegas pour

seulement être présent. Il faut avoir un

produit à montrer, et nous avons eu des

réponses qualitatives, qui rentraient

dans ces critères», analyse Jean-Michel

Ludwig, Director Startup Support & SME

Performance chez Luxinnovation. «Notre

objectif était de montrer de belles startups

et pas seulement là où nous étions attendus,

la FinTech».

Une promotion du savoir-faire local

Une vitrine qui visait aussi à séduire les

startups étrangères, qui cherchent à s’installer

en Europe. La Chambre de Commerce va

lancer cette année la House of startups et

le Luxembourg va devoir convaincre dans

ce secteur hautement concurrentiel. «Nous

savons que nous aurons un nombre limité de

startups localement. Il nous faut maintenant

attirer des entrepreneurs internationaux»,

continue Jean-Michel Ludwig. «Le Grand-

Duché peut être une porte d’entrée sur le

marché européen, puisque le pays offre de

nombreuses facilités et soutiens pour les

jeunes sociétés».

“Le Grand-Duché

peut être une

porte d’entrée

sur le marché

européen”

Du côté de l’EAEC, cette première

apparition du Grand-Duché à Las Vegas

est également une réussite. «Les startups

sont revenues avec des contacts auxquels

elles n’auraient jamais pu avoir accès. Le

CES leur a permis de confronter leurs

innovations à ce qui se fait de mieux en

termes de nouvelles technologies et ce qui

ressort de cette comparaison est très positif.

Les projets retenus pour l’exposition ont

eu un succès incroyable», se réjouit Elodie

Trojanowski, CEO de l’EAEC.

Source photo: Luxinnovation

Fundsquare: Filiale de la Bourse de

Luxembourg, elle développe une infrastructure

de marché dédiée à faciliter la distribution

transfrontalière des fonds d’investissement.

PostmiiCard: Une application mobile pour

permettre aux touristes d’imprimer leurs photos

et en faire de véritables cartes postales.

CoinPlus: Une plateforme d’échange de

monnaies virtuelles, notamment sur base de

«crypto bars», qui sont des lingots d’acier,

d’argent ou d’or qui correspondent à une

somme dans chacune des cryptomonnaies.

CarPayDiem: Service capable d’activer n’importe

quelle pompe à essence et de payer son

plein grâce à son smartphone ou à sa voiture

connectée.

Aiva Technologies: Une intelligence artificielle,

basée sur la technologie du «deep

learning», capable de composer une pièce symphonique

inspirée de chefs-d’œuvre en 48h.

Virtelio: Logiciel de création de réalité

virtuelle développé par la startup Realab.

Il permet à n’importe qui de créer et de

découvrir des films interactifs.

VR Time Travel: Il s’agit de la solution

développée par la startup Digital Devotion

Group pour offrir une nouvelle expérience

touristique basée sur la réalité virtuelle. Celleci

permet aux utilisateurs de voyager à travers

une ville dans le passé et dans le futur.

Motion-S: Startup de l’Université du

Luxembourg, elle fournit des informations

aux compagnies d’assurances sur la manière

de conduire de ses clients.


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42 LG

MARS 2018

ICT

Supercalculateur à Luxembourg

Dans le cadre du projet d’intérêt stratégique européen “high

performance computing” (HPC), la Commission européenne a

proposé aujourd’hui d’établir le siège de l’entreprise commune

EuroHPC au Luxembourg. En tant que nouvelle structure

juridique et financière, l’EuroHPC va acquérir, mettre en

place et déployer dans toute l’Europe une infrastructure

pan-européenne intégrée de supercalculateurs.

Le Premier ministre, ministre d’État,

Xavier Bettel a déclaré: “La proposition

de la Commission d’héberger la structure

EuroHPC au Luxembourg confirme

l’attractivité du Grand-Duché comme

pays innovateur. S’alignant sur les moyens

déployés au niveau national dans le cadre

de l’initiative Digital Lëtzebuerg, le

Luxembourg est aussi prêt à jouer un rôle

précurseur, constructif et participatif dans

la mise en œuvre de la stratégie numérique

pour l’Europe”.

“La Commission

européenne

propose d’établir

le siège de

l’entreprise

commune

EuroHPC au

Luxembourg”

L’initiative EuroHPC est la suite concrète de

la déclaration signée en mars 2017 à Rome

par le Luxembourg, l’Italie, l’Espagne, la

France, l’Allemagne, le Portugal et les Pays-

Bas pour donner le coup d’envoi officiel

de la stratégie d’implantation d’un réseau

HPC européen dont le Grand-Duché était

l’initiateur. Courant 2017, la Belgique, la

Slovénie, la Bulgarie, la Suisse, la Grèce et

la Croatie ont rejoint l’initiative.

Dès son établissement au Luxembourg

au cours du deuxième semestre 2018,

la structure opérationnelle EuroHPC

appuiera également un programme

de recherche et d’innovation afin de

développer les technologies et machines

(matériel informatique) ainsi que les

applications (logiciels) qui fonctionnent

sur ces superordinateurs capables de traiter

plusieurs milliards de calculs par seconde.

D’ici 2020, environ 1 milliard d’euros de

fonds publics seront investis dans l’initiative

EuroHPC. La contribution de l’UE sera de

l’ordre de 486 millions d’euros, complétée

par un montant similaire provenant des États

membres et des pays associés qui, ensemble

avec la Commission européenne, sont les

actionnaires de cette structure commune.

Utilisé pour faire des simulations

numériques dans le domaine industriel,

scientifique ou médical, le calcul à haute

performance exige tellement de ressources

que les calculs ne peuvent être effectués

à l’aide d’ordinateurs à usage général.

L’initiative EuroHPC apportera à terme

les capacités de calcul nécessaires aux

entreprises, aux centres de recherche et aux

universités pour assurer la compétitivité de

l’UE dans le cadre du développement de

l’économie digitale en Europe.

Le Vice-Premier ministre, ministre de

l’Économie, Étienne Schneider, a dit: “La

proposition d’héberger au Luxembourg

la structure qui déploie l’infrastructure

européenne de superordinateurs

d’envergure mondiale confirme la

renommée de notre pays en tant que ‘smart

nation’, paré pour une société numérique.

À travers le HPC, nous permettons à tous

les acteurs économiques au Grand-Duché,

et notamment aux entreprises innovantes,

d’accéder à une importante puissance de

calcul pour innover et se développer. Le

HPC est aussi un outil indispensable dans

le cadre de la stratégie Rifkin”. n

Communiqué par le ministère d’État

et le ministère de l’Économie


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44 LG

MARS 2018

ICT

cegecom signe une nouvelle

page de son histoire

L’opérateur alternatif adopte une nouvelle identité visuelle,

consolide sa position internationale et renforce sa visibilité.

Le mois de mars 2018 est à marquer d’une pierre blanche pour

cegecom. Un nouveau logo, une nouvelle police d’écriture et

de nouvelles couleurs vont être déclinés sur tous ses supports

papier et électroniques. En adoptant l’identité visuelle

du groupe allemand innogy dont il fait partie intégrante,

l’opérateur alternatif signe une nouvelle page de son histoire.

Georges Muller

«Notre leitmotiv Connect your business

to your future est depuis bientôt 20 ans le

moteur de notre engagement. Et il le restera

dans les prochaines années», explique

Georges Muller, le directeur de cegecom.

«Et notre feuille de route est claire:

sécurité, flexibilité, proximité, efficacité

et prix compétitifs. Il s’agit de répondre

aux besoins de l’économie locale et de

nos clients: avec des infrastructures ultramodernes,

des services sur-mesure, fiables

et peu coûteux tout en offrant la technologie

la plus récente et une sécurité maximale». n

Chiffres

160 collaborateurs et

collaboratrices

7 nationalités

60 millions d’euros

de CA annuel

7 millions d’euros investis par

le groupe chaque année dans les

réseaux de la Grande-Région

1.500 km de réseau de fibre

optique au Luxembourg

Aujourd’hui, après 20 ans de croissance

et d’innovation ininterrompues, cegecom

affiche sa volonté de relever de nouveaux

défis. Sa nouvelle identité visuelle, qui suit

le renforcement de la participation de VSE,

filiale du groupe innogy, dans son capital à

hauteur de 90% début 2017, consolide encore

un peu plus son positionnement international

et lui confère une visibilité accrue sur les

marchés luxembourgeois et allemand.

La startup fondée par le fournisseur

d’électricité luxembourgeois Encevo

ne renie pas pour autant son ADN

luxembourgeois. Fort d’une expérience

et d’un savoir-faire reconnus, cegecom

reste plus que jamais un acteur local et

transfrontalier incontournable, fidèle

à sa vision d’un partenariat durable, de

proximité et de confiance.

“cegecom reste

plus que jamais

un acteur local

et transfrontalier

incontournable”

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46 LG

MARS 2018

ICT

«Changer de paradigme:

de la cyber-sécurité

à la cyber-résilience»

Les écrans ont envahi notre quotidien, la digitalisation pénètre

crescendo nos processus de travail, la connectivité se propage

jusque dans l’ensemble de nos objets et cette 3 e Révolution

Industrielle que nous appréhendons à peine, se voit déjà

éclipsée par l’avènement de l’omniprésente intelligence

artificielle de la 4 e Révolution Industrielle. L’histoire nous

dira si c’est pour Le Meilleur des mondes 1 ou pour un monde

meilleur mais une chose est certaine: plus le digital s’étend et

plus la question de sa sécurité devient primordiale. Interview

de Philippe Dann et Yves Reding, respectivement Head of

Risk and Business Advisory Services et CEO d’EBRC.

Yves Reding et Philippe Dann

son cadre de cyber-résilience qui constitue

une approche plus globale, holistique qui

prend en compte des solutions intégrant

cyber-sécurité, Business Continuity

Management, gestion de crise, stratégie de

réponse et organisation de la résilience».

La cyber-résilience est couverte par

plusieurs référentiels internationaux, dont

l’ISO 27001 (sécurité de l’information) et

l’ISO 22301 (continuité d’activité). Une

entreprise doit pouvoir s’organiser en

amont des menaces, identifier les cyberattaques

ou incidents non intentionnels,

les contrer sans délais ou du moins limiter

leurs dégâts, et puis, en aval, répondre,

récupérer et rebondir.

La cyber-résilience se définit par la

capacité d’une entité à produire de

manière continue les résultats attendus

malgré des cyber-événements négatifs

(accidents, erreurs, malveillances, etc.).

La cyber-résilience peut être considérée

à plusieurs niveaux: à l’échelle d’une

confédération de pays; comme l’Union

européenne, d’un pays; d’une entreprise;

d’une activité; ou même d’un système IT.

Au-delà de l’aspect statique de résistance,

elle est fondamentalement dynamique

et assure ainsi l’agilité et la continuité

nécessaires d’une organisation pour mener

à bien ses activités. Se préparer, identifier,

protéger, détecter et récupérer en sont les

cinq piliers.

Dans la tempête

Si le digital est un océan de possibilités qui

simplifient la navigation des organisations

étatiques, publiques et privées, il est

aussi un monde de dangers lorsque les

éléments se déchainent. Face aux cyberattaques

qui, depuis les abimes du Net font

surface tels des monstres polymorphes, la

cyber-sécurité mise sur l’invulnérabilité

de ses systèmes de protection. Le

problème est qu’à l’image du phénomène

psychologique, le sujet ou le système reste

toujours dépendant de ses fragilités. «Les

événements de 2017 ont démontré les

insuffisances du schéma binaire attaquesprotections»,

explique Yves Reding, et

d’ajouter «les entreprises ont désormais

besoin d’un changement de paradigme,

basé sur la résilience: la question n’est

plus de savoir si les protections mises

en place permettront d’éviter les cyberattaques,

mais de savoir quand celles-ci

auront lieu, comment les mitiger, les

gérer, y répondre, et comment rebondir

et accélérer. EBRC a, de ce fait, renforcé

Méthodologies

2017 a été l’année des ransomwares.

Certaines entreprises internationales

ont été touchées de plein fouet. Même

si le mot d’ordre est de ne pas payer, il

est de notoriété publique que certaines

organisations s’y résignent, et notamment

les hôpitaux qui ne veulent prendre aucun

risque pour leurs patients. La panique, le

non «savoir-faire» et le non «commentfaire»

obligent certains dirigeants à se

soumettre au chantage. «Le statut de

victime n’est pourtant pas inéluctable dès

lors qu’ils sont entourés d’un écosystème

performant», assure Philippe Dann.

Cet écosystème de cyber-résilience doit


LG

MARS 2018

47

être intégré afin d’assurer une réactivité

immédiate. Chez EBRC, il est assuré par

une équipe de conseillers et d’experts mais

également par la combinaison entre son

SOC (Security Operations Centre) et son

CERT (Computer Emergency Response

Team), connectés par ailleurs à d’autres

CERTs, publics ou privés. Avoir recours

à des compétences pointues adéquates est

primordial et c’est pourquoi EBRC vient

de signer un partenariat avec l’un des

leaders mondiaux en investigation sécurité,

qu’est OpenText - Guidance Software.

EBRC dispose déjà d’une cinquantaine de

profils actifs dans la cyber-résilience, et

propose non seulement ses services à ses

450 clients mais également sur l’ensemble

du territoire français, grâce à son alliance

avec Digora, présent dans les grandes

villes.

Les procédures mises en place par EBRC

pour ses clients managés sont autant

d’automatismes qui permettent de prévenir

et de détecter en temps réel les failles ou

les attaques informatiques et appliquer

immédiatement les bonnes stratégies

de réponses. Face aux nouvelles cybermenaces,

il est vital de pouvoir se référer

aux bons consultants et experts du CERT

et du SOC, intégrés dans l’organisation,

afin de prendre immédiatement les bonnes

décisions. Le conseil est ici central car il

va jusqu’à faire appliquer les meilleures

pratiques du marché, organiser des plans

de communication internes (à destination

des collaborateurs) mais aussi externes

(clients, fournisseurs, autorités). La cyberrésilience

s’étend sur toute la chaine, de

la prévention jusqu’aux analyses sécurité

forensic. Après une cyber-attaque, il est

essentiel de disposer des outils et des

compétences adéquats, afin de remonter

aux origines des attaques et de recueillir

les preuves qui constitueront les dossiers

présentés à la justice. La cyber-résilience

est au cœur de la directive européenne NIS

(Security of Network and Information

Systems), qui devra être transposée

dans les législations nationales pour mai

2018. En tant qu’opérateur de services

digitaux, EBRC a anticipé cette nouvelle

directive qui concernera les opérateurs de

services essentiels comme les hôpitaux, les

aéroports, les fournisseurs d’électricité,

les infrastructures bancaires et de marché,

mais également les infrastructures

digitales tels que les centres de données et

les opérateurs de services cloud.

Là où la cyber-sécurité ne peut qu’ériger

des murs censés résister à des attaques

toujours plus sophistiquées et complexes,

EBRC offre une détection préventive

de pointe et des réponses immédiates et

intelligentes totalement intégrées dans

ses services de Data Centre, de continuité

d’activité, Cloud et d’outsourcing IT.

L’une des tâches quotidiennes des équipes

opérationnelles du CERT d’EBRC

est la veille technologique et l’analyse

permanente des nouvelles vulnérabilités

du marché. Elle permet de prévenir et de

détecter les cyber-menaces. Les services

cyber-résilience EBRC, certifiés de bouten-bout

et couvrant toute la chaine de

services (CERT, SOC, centre de secours,

services managés PCI-DSS, consultants

et équipes d’experts), sont conçus afin de

permettre aux entreprises et organisations

les plus critiques de poursuivre leurs

objectifs dans un environnement digitalisé,

en s’immunisant au maximum contre les

cyber-menaces.

“2017 a démontré

les insuffisances

du schéma

binaire attaquesprotections”

Enjeux

Historiquement, les réponses aux cyberattaques

étaient élaborées en fonction

de scénarii préétablis. Mais les récents

événements montrent qu’elles pénètrent

toujours plus discrètement les systèmes. Les

piratages informatiques d’organisations

sensibles qui se retrouvent régulièrement

à la une des journaux relèvent moins du

vol d’informations sensibles qu’à l’exploit

de dégradation de l’image de marque. Les

menaces dormantes sont les plus difficiles

à identifier et sont les plus dangereuses:

plus elles sont discrètes et silencieuses,

plus elles peuvent faire de dégâts. «Cela

revient à chercher une aiguille dans une

botte de foin», sourit Yves Reding.

La technologie permet aujourd’hui de

repérer les comportements suspects et

les actions inhabituelles (téléchargement

de fichiers sensibles, connexion trop

longue à un poste, clef usb étrangère au

système, etc.). Mais les enjeux ne sont pas

uniquement économiques et menacent

désormais les démocraties, les libertés

individuelles et même notre propre

capacité à nous affranchir de ce qui nous

détermine. Les réseaux sociaux constituent

la première source d’information pour

plus de 40% des jeunes électeurs en France

et 60% aux Etats-Unis 2 . Or il est de

notoriété publique que les campagnes de

dénigrement, ou «bashing» ont pesé dans

les élections présidentielles américaines et

françaises, tout comme dans le Brexit.

Les autorités européennes sont conscientes

des risques et tentent d’y apporter des

solutions. L’Agence européenne chargée de

la sécurité des réseaux et de l’information

(ENISA) a organisé une simulation

d’attaques de grande ampleur en 2016. Cet

exercice CyberEurope, étalé sur plusieurs

mois et auquel EBRC a participé, a été

clôturé par un exercice de cyber-résilience

de deux journées. Cet exercice simulait

des attaques sur des sociétés du secteur

technologique cotées sur des bourses

européennes, sur des services digitaux

primordiaux dont des prestataires Cloud,

pour se terminer par celles de simulations

d’attaques physiques de drones sur des

centres de données. «Trois semaines

seulement après l’exercice, un opérateur

de services essentiels européen majeur

subissait une attaque massive réelle, selon

un des scénarii relativement proche de

l’exercice… L’exercice CyberEurope était

particulièrement révélateur des nouvelles

menaces à venir et nous a incité, depuis

lors, à renforcer notre approche intégrée

de cyber-résilience et à développer

de nouvelles alliances sur un plan

international. Face à une menace globale,

il faut une approche globale», conclut Yves

Reding. n

1

Le Meilleur des mondes ou «Brave New World»,

est un roman d’anticipation dystopique écrit en

1931 par Adlous Huxley.

2

Chiffres France Inter, consultables sur https://

www.franceinter.fr/politique/les-reseaux-encampagne-vaste-audience-et-petites-manipulations

EBRC

5, Rue Eugène Ruppert

L-2453 Luxembourg

www.ebrc.com


48 LG

MARS 2018

ICT

GovSat1:

Chronique d’une réussite annoncée

PAR RAOUF HATIRA

Il était une fois, un petit pays qui se lançait à la conquête de

l’espace. A force de ténacité, de prise de risques politique et

financier, il a su s’imposer dans la ruée vers l’espace. La dernière

conquête à son actif, le lancement réussi de GovSat1, un satellite

de communication militaire, fruit d’un partenariat public-privé

entre le gouvernement luxembourgeois et l’opérateur privé de

satellite SES. Ce qui paraît presque banal aujourd’hui ne l’était

pas au début de l’aventure de la conquête luxembourgeoise de

l’espace. Retour sur une chronique d’une réussite annoncée.

Le lancement de GovSat1 le 31 janvier

dernier, n’est que la confirmation d’un

savoir-faire acquis à force d’acharnement

et de ténacité. «C’est le début d’une

nouvelle expérience pour le Luxembourg»

a commenté le Premier ministre Xavier

Bettel, après avoir assisté avec la délégation

luxembourgeoise, au lancement du premier

satellite militaire luxembourgeois, depuis

Cap Canaveral.

“C’est le début

d’une nouvelle

expérience pour le

Luxembourg”

Les origines

L’histoire commence à la fin des années

70. Pierre Werner, alors Premier ministre,

identifie les cinq positions orbitales obtenues

par le Luxembourg lors de la Convention de

Genève de 1977 comme une opportunité.

Le but était de renforcer le leadership du

Luxembourg dans l’audiovisuel privé.

Après plusieurs tentatives infructueuses, un

accord est trouvé avec la société américaine

Clay Whitehead, qui offre quatre fois plus

de chaînes que la concurrence française ou

allemande. L’aventure est lancée en 1983, ce

qui n’est pas du goût des européens, et plus

particulièrement des français qui qualifiaient

le projet luxembourgeois de cheval de Troie

américain. Le projet divise, d’autant plus

qu’il ne trouve pas de financement. En mars

1985, la Société Européenne de Satellites

(SES) voit le jour, mais sans véritable base

financière solide. Jacques Santer, Premier

ministre de l’époque prend tous les risques

et fait voter une loi de garantie, débloquant

ainsi l’équivalent de 90 millions d’euros et

couvrant les risques financiers du projet.

L’obstination combinée à la chance du

débutant finissent par payer. Le premier

client n’est autre que Murdoch et ses

premières chaînes payantes britanniques

Sky.

L’enjeu est de taille. Un échec de lancement

et toute l’aventure s’arrête net à perte

et fracas. Le suspens est digne d’un film

hollywoodien. La première tentative,

retransmise par RTL de Guyane en direct

à la villa Louvigny, échoue. Le lanceur

Ariane 4 réussit le lendemain à mettre sur

orbite le premier satellite luxembourgeois.

Tout le monde respire. Astra A1 commence

à émettre en 1989, l’opération est un franc

succès.

GovSat1, la confirmation

La prise de risque était payante. Depuis

l’époque des pionniers, le Luxembourg et

son fer de lance la société SES, devenue

entre-temps leader européen des satellites,

a lancé plus d’une cinquantaine de satellites.

Malgré un problème technique de

dernière minute, GovSat1 est mis

sur orbite. Construit par une société

américaine, exploité par une joint-venture

publique-privée créée en 2015 par

l’Etat luxembourgeois et SES, GovSat1

offre des capacités de communication

satellitaires sécurisées et fiables à des

fins militaires et civiles ainsi que pour

répondre à une demande croissante du

domaine gouvernemental et institutionnel.

Une partie de la capacité du satellite

GovSat1 servira par ailleurs à satisfaire

les besoins luxembourgeois en matière de

communication satellitaire en fréquences

militaires. Il est prévu de commercialiser

les capacités restantes à des pays alliés et

partenaires ainsi qu’à des organisations

internationales, notamment l’OTAN et

l’Union européenne, une façon de remplir

ses obligations de contribution en matière

de défense commune.

Que de chemin parcouru. Le temps où le

Luxembourg était désigné du doigt pour

avoir voulu lancer son propre satellite

qualifié à l’époque de «satellite coca-cola»

est révolu. Désormais, le pays, grâce à

GovSat1, offre un service de sécurité haut

de gamme pour toute l’Europe. n


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50 LG

MARS 2018

ICT

«Étienne Schneider a signé

deux accords de coopération

dans le domaine spatial

entre le Luxembourg et la Chine»

Dans le cadre de sa visite de travail à Pékin du 15 au 16 janvier

2018, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Économie,

Étienne Schneider a signé deux accords de coopération entre

le Luxembourg et la République populaire de Chine dans le

domaine scientifique et spatial.

de l’entreprise luxembourgeoise de

composants d’automobiles IEE. Le Vice-

Premier ministre, ministre de l’Économie

a aussi eu une entrevue avec des dirigeants

de Ant Financial qui, en tant que branche

financière du groupe Alibaba, gère

notamment le service de paiement en ligne

Alipay.

Wu Yanhua, administrateur adjoint de l’Administration

spatiale nationale chinoise (CNSA); Étienne Schneider,

Vice-Premier ministre, ministre de l’Économie

L’accord de coopération signé en date

du 16 janvier 2017 entre le ministère de

l’Économie et l’Administration spatiale

nationale chinoise (CNSA) définit le

cadre pour développer et mettre en

œuvre une coopération scientifique,

technique, économique et politique entre le

Luxembourg et la Chine en ce qui concerne

l’exploration et l’utilisation pacifiques de

l’espace. Les domaines de coopération

potentielle comprennent, sans s’y limiter,

les aspects économiques, juridiques,

réglementaires et technologiques de

l’utilisation des ressources spatiales.

Par ailleurs, le Vice-Premier ministre,

ministre de l’Économie, Étienne Schneider

et le Centre national des sciences spatiales

(NSSC) ont signé un accord pour créer au

Luxembourg un laboratoire de recherche

© MECO

pour explorer l’espace. Rattaché à

l’Académie chinoise des sciences (CAS),

le Centre national des sciences spatiales

est l’institut de recherche en charge de la

planification, du lancement et de la gestion

opérationnelle de toutes les missions

scientifiques spatiales.

Le laboratoire sera créé en tant qu’entité

juridique indépendante au Luxembourg

pour y mener des activités de recherche

scientifique et de développement

technologique dans plusieurs domaines, et

notamment dans des secteurs qui contribuent

à atteindre les objectifs fixés dans le cadre

de l’initiative SpaceResources.lu. Dans un

premier temps, le laboratoire emploiera au

moins cinq personnes au Luxembourg.

Entrevue bilatérale et réunions de

travail

Lors de son déplacement à Pékin, Étienne

Schneider a aussi rencontré son homologue

chinois, le ministre du Commerce,

Zhong Shan, pour faire le point sur le

développement des relations commerciales

et économiques entre les deux pays.

Au programme ont également figuré des

réunions avec de hauts responsables du

groupe aérospatial CASIC (China Aerospace

Science and Industry Corporation), dont la

filiale HiWing est actionnaire majoritaire

“Le laboratoire

sera créé en tant

qu’entité juridique

indépendante au

Luxembourg”

Reconnaissance par le Luxembourg des

brevets et certificats chinois pour les

officiers de marine marchande

Lors de la visite, un accord a été conclu entre

les deux pays en vue de la reconnaissance par

le Luxembourg de brevets et de certificats

chinois pour les officiers de marine

marchande, offrant ainsi des opportunités

d’emploi pour ces officiers à bord de navires

battant pavillon luxembourgeois. Le

Commissaire du gouvernement aux affaires

maritimes pourra dorénavant émettre

des visas attestant la reconnaissance des

brevets et certificats émis par les autorités

maritimes chinoises. n

Communiqué par le ministère

de l’Économie


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52 LG

MARS 2018

ICT

Des produits et services

évolutifs et flexibles

Grâce à ses logiciels de gestion de temps de présence et de

contrôle d’accès, DSK Systems propose depuis 26 ans des

systèmes intégrés permettant la simplification de la gestion

des ressources humaines à partir d’une seule base de données

et d’une interface unique. Gil Da Silva et Thierry Krombach,

administrateurs délégués de DSK Systems, reviennent

ensemble sur l’histoire de la société et ses principaux atouts

sur le marché.

Présentez-nous votre entreprise en

quelques mots…

GDS: J’ai créé l’entreprise en 1992 depuis

mon grenier où nous n’étions alors que

deux: mon épouse et moi-même. Notre

activité est depuis le départ axée sur le

temps de présence et la sécurité que nous

proposons conjointement aux clients, car

nous estimons que ces deux éléments, bien

que différents, sont complémentaires. Le

temps de présence permet de savoir à tout

moment qui se trouve sur un site et la

sécurité et le contrôle d’accès permettent

de déterminer qui, parmi ces personnes, ont

accès à quelles parties d’un bâtiment.

Thierry Krombach et Gil Da Silva


LG

MARS 2018

53

TK: Mon premier contact avec DSK était

il y a 15 ans, lors d’un stage en entreprise.

Après plusieurs étapes professionnelles

ailleurs, j’ai pu rejoindre DSK

définitivement en 2015, date à laquelle

je suis devenu l’associé de Gil Da Silva

en rachetant les parts d’un actionnaire

désireux de se concentrer sur son core

business.

GDS: Nous sommes aujourd’hui très

présents dans le secteur public au niveau

des communes. Dans le privé nos clients

sont issus de tous secteurs d’activités,

auxquels nous adaptons constamment nos

produits. A titre d’exemple, notre plus

grand client gère 5.000 personnes en temps

de présence et 10.000 en contrôle d’accès.

Nos logiciels, et avec eux notre activité,

ont toujours évolué en fonction des besoins

de nos clients. Si l’un d’entre eux a besoin

d’une fonctionnalité supplémentaire, nous

étudions sa proposition en interne et

décidons si nous la développerons.

TK: Ainsi, notre équipe a petit à petit grandi

avec notre activité, si bien qu’aujourd’hui

nous réunissons 30 collaborateurs. Parmi

ceux-ci, on retrouve des développeurs

informatiques chargés de la création et du

développement des logiciels et capables

de répondre dans les meilleurs délais aux

besoins de nos clients. Cela nous permet

de proposer des intégrations de nos

solutions avec les systèmes informatiques

déjà existants chez le client. Une entreprise

déjà équipée de ce type d’outil peut donc

garder son matériel et sa base de données

tout en profitant de nos logiciels et de leurs

fonctionnalités. A côté du développement,

nous avons une équipe de support

complète, qui s’occupe des installations et

formations client, et qui est disponible en

cas de problèmes sur une de nos solutions.

Dans notre expérience, un support client

rapide et efficace est indispensable si on

veut maintenir ses clients.

“Notre plus

grand client gère

5.000 personnes en

temps de présence

et 10.000 en

contrôle d’accès”

Quels sont vos produits phares?

GDS: Nous sommes leader sur le marché

avec notre logiciel de gestion de temps de

présence, le TiM. Cet outil permet aussi

de faire le lien entre un système de gestion

de temps de présence et le logiciel «paie»,

souvent déjà en place. Le contrôle d’accès

LoC est développé sur le même principe que

TiM. Les deux systèmes communiquent,

bien sûr, entre eux. Cela permet au client,

à l’aide d’une seule interface, de gérer

l’ensemble de son système.

TK: En parallèle, nous proposons

également l’installation du DSKnet, un

logiciel permettant d’avoir un aperçu

rapide de la présence des employés dans

l’entreprise et de leurs congés. Il facilite

également les processus administratifs

puisque les employés effectuent leurs

demandes de congé en ligne et reçoivent

une réponse par le même biais.

Le temps de présence profite d’une part

à l’employeur qui sait quand son équipe

est présente et comment la rémunérer

en conséquence. Il profite également à

l’employé dont les heures supplémentaires

sont valorisées. En somme, ce système

apporte une plus grande flexibilité à

l’entreprise et facilite la gestion des

ressources humaines.

GDS: Pour les employés se trouvant

régulièrement sur le terrain, nous avons

développé une pointeuse virtuelle sous

la forme d’une application mobile.

Elle permet de pointer à distance et de

vérifier le lieu de pointage grâce à un

système de géolocalisation lié à Google

Maps. La localisation peut être liée à un

chantier, de manière à ce que l’employeur

puisse comptabiliser le temps passé sur

chacun d’entre eux pour mieux établir sa

facturation.

Légalement, quels sont les droits et

obligations d’un employeur en matière

de gestion de temps de présence?

TK: A partir du 25 mai 2018, le nouveau

Règlement Général sur la Protection

des Données (RGPD) prévoira qu’une

entreprise documente et justifie les

processus de traitement et de conservation

de ce type de données afin d’en informer

ses employés et d’obtenir leur accord quant

à ces traitements.

Notre rôle en tant que fournisseur est

d’informer le futur client de ses droits

et devoirs. Nous lui fournissons donc

une documentation l’informant des

réglementations en vigueur et lui donnant

un exemple de marche à suivre pour s’y

conformer.

De plus, depuis mars 2017, les entreprises

sont tenues de tenir un registre des heures

de travail prévues, des heures prestées ainsi

que des heures supplémentaires. Cela est

surtout contraignant pour les entreprises

actives en dehors des horaires traditionnels

qui doivent donc justifier le temps de

présence de leurs employés sur leur lieu de

travail pour prouver qu’elles respectent les

temps de repos imposés par la loi. Dans ce

cadre, notre solution de gestion de temps

de présence s’avère être l’option la plus

facile à mettre en place pour répondre à ces

exigences légales. n

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54 LG

MARS 2018

BRÈVES MINISTÉRIELLES

MINISTÈRE DU LOGEMENT

Lors d’une conférence de presse, Marc

Hansen, ministre du Logement, et Dan

Kersch, ministre de l’Intérieur, ont présenté

le troisième monitoring du Pacte logement.

Sur une période de dix ans, 32.837 unités

de logements ont été construites et

habitées dans les communes signataires du

Pacte logement dont 71% sont constitués

d’appartements. Le budget total alloué

par L’État aux communes conventionnées

s’élève à 379 millions d’euros.


Source: SIP

MINISTÈRE DU

DÉVELOPPEMENT DURABLE

ET DES INFRASTRUCTURES

Un pas de plus pour atteindre l’objectif

d’électrifier la totalité du réseau de

transport luxembourgeois d’ici 2030. Le

ministre du Développement durable et

des Infrastructures, François Bausch, a

inauguré à Bettembourg la première ligne

de bus RGTR entièrement électrique. La

ligne de bus circulaire RGTR 305 relie

Bettembourg et Dudelange, le long d’un

parcours de 13,5 km.


Source: SIP

Lors d’une entrevue avec François

Bausch, l’Association nationale des

Victimes de la Route a demandé

au ministère un état des lieux relatif

à l’enlèvement d’arbres isolés ou

dangereux ainsi que la pose de glissières

supplémentaires le long des routes.

A l’issue de l’entrevue, le ministre a

indiqué qu’il initiera prochainement

la mise en œuvre d’un Pacte sécurité

routière avec les communes.


Source: SIP

Dans le cadre des travaux préparatoires

du réaménagement de l’échangeur

Hamm, il y a lieu de procéder au défrichement

avant la période de végétation,

et ceci conformément à l’autorisation

environnementale. Ce défrichement de

la forêt sera compensé moyennant la

plantation d’au moins 4.400 m 2 de hêtraie

sur un terrain appartenant à la commune

de Frisange. Une lisière forestière sera

également aménagée.


Source: SIP

MINISTÈRE DE LA SANTÉ

D’après l’étude européenne EHIS (European Health Interview

Survey) publiée en 2017, et relayée par le ministère de la Santé,

la fréquence de la consommation hebdomadaire d’alcool est

plus élevée chez les résidents luxembourgeois (40,6%) qu’en

moyenne dans l’Union européenne (29,6%), ainsi que les

épisodes d’alcoolisation excessive hebdomadaires: 11,2%

des résidents luxembourgeois consomment de l’alcool de

façon excessive au moins une fois par semaine contre 5,5% en

moyenne dans l’UE.


Source: SIP

Xavier Bettel

MINISTÈRE D’ETAT

Le portail www.gouvernement.lu se présente dans un

nouveau design et en quatre versions linguistiques: français,

allemand, anglais et luxembourgeois. Il sera en constante

évolution aussi bien du point de vue de son contenu que de ses

fonctionnalités techniques. Cette nouvelle version est «plus en

phase avec l’ère du digital et apporte une nette amélioration

tant graphique qu’au niveau de la visibilité quant aux actions

du gouvernement», s’est félicité le Premier ministre, Xavier

Bettel.


Source: SIP

MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT

A la suite d’une réunion extraordinaire entre les autorités

compétentes luxembourgeoises et françaises, les deux parties

ont eu un échange de vues sur la sécurité du site nucléaire

de Cattenom. Le Luxembourg a exprimé ses préoccupations

quant à la sécurité des accès de la centrale nucléaire, située

à neuf kilomètres de la frontière luxembourgeoise. La partie

française, se voulant rassurante, a présenté le dispositif de

sécurité en place ainsi que l’approche française de la sécurité

nucléaire.


Source: SIP

L’UNION FAIT LA FORCE

L’Université du Luxembourg et l’IUIL

unissent leurs forces pour créer un nouveau

centre de gestion pour la formation tout

au long de la vie. Le gouvernement a

clairement identifié le besoin en ressources

humaines hautement qualifiées auquel

sera confronté le Grand-Duché dans les

années à venir et la formation tout au

long de la vie constitue une des réponses

à cette problématique. L’Université du

Luxembourg et l’IUIL (Institut Universitaire

International Luxembourg) se sont ainsi

rapprochés pour combiner les forces

académiques et le pouvoir diplômant

de l’un avec l’expertise en ingénierie

pédagogique pour adultes de l’autre.

MINISTÈRE DE L’EDUCATION

NATIONALE

Dans le cadre des efforts de promotion

de la langue luxembourgeoise, le

ministre de l’Éducation nationale,

Claude Meisch et le secrétaire d’État à

la Culture, Guy Arendt, ont lancé le 22

février 2018 l’initiative Sproocheronn.

lu. afin de mieux promouvoir la langue

luxembourgeoise. «Nous avons besoin

d’une langue luxembourgeoise vivante

comme pilier de notre multilinguisme»

a lancé le ministre Meisch, sans pour

autant négliger le fait que dans une

société multilingue, la promotion de la

langue ne doit pas se faire au détriment

de l’ouverture du pays.


Source: gouv.lu

MINISTÈRE DE LA SANTÉ

A l’occasion de la septième édition de

la Deloitte Healthcare Conference, sur

le thème de «L’évolution du parcours

de soin du patient au cœur de la

transformation digitale», la ministre

de la Santé, Lydia Mutsch, a déclaré

que l’innovation au service du patient

constitue une priorité de santé publique.

La transformation digitale fait partie

intégrante de l’innovation, tant en

matière de médecine personnalisée ou

de médecine prédictive qu’en matière

d’organisation des soins ou de gestion

des parcours de patients.


Source: SIP


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56 LG

MARS 2018

LUXEMBOURG

50 nuances de béton

L’entreprise familiale, créée en 1923, est aujourd’hui loin de la

chaux hydraulique à l’origine du nom de Chaux de Contern.

Résolument tournée vers la modernité, elle s’appelle désormais

«Contern – Lëtzebuerger Beton» et ouvre plus encore ses

catalogues aux particuliers. Interview de son directeur général,

Eric Kluckers.

pour la qualité de son catalogue de produits,

peu savent que son savoir-faire répond aussi

régulièrement aux demandes spécifiques

des architectes et maîtres d’ouvrages. Les

exemples sont nombreux mais on retiendra

l’igloo en béton pour une plaine de jeu

d’une commune, la réplique du plan du

XIX e siècle de la ville d’Hesperange sur une

dalle de 2 m sur 1 m et les reproductions

de pierres naturelles d’Italie qui ornent le

Parvis du Grand Théâtre.

Une brochure professionnelle présentera

bientôt tout le savoir-faire créatif de

Contern – Lëtzebuerger Beton.

Eric Kluckers

Un acteur public et privé

«Contern – Lëtzebuerger Beton» est bien

connu pour la fabrication de matériaux de

construction tant en génie civil que pour le

gros œuvre. Elle s’est construite au fil du

temps, une solide réputation dans le secteur

public, et plus particulièrement dans

l’aménagement des trottoirs, des places

publiques, des traversées de villages, etc.

L’entreprise forme aujourd’hui l’ambition

de renforcer plus encore sa gamme de

services pour les particuliers.

Ces deux marchés (public et privé)

se différencient dans les quantités

commandées, les épaisseurs des produits

mais aussi dans leurs teintes et couleurs.

Un nouveau catalogue vient d’être édité et

reprend toute la gamme d’alentours pour

les aménagements extérieurs (bordures,

marches, couvertines de mur, gabions, etc.)

qui servent aux entrées de garages, terrasses,

paliers, chemins de jardins, etc.

«Dans le public, les épaisseurs vont de 8 à

15 cm, la quantité de 500 à 15.000 m 2 et les

teintes et couleurs ne varient pas beaucoup»,

explique Eric Kluckers. Et d’ajouter que

les particuliers ont besoin d’épaisseurs et

de quantités nettement moindres mais de

plus de raffinement dans les teintes. C’est

pourquoi Contern – Lëtzebuerger Beton

vient d’élaborer toute une gamme de

nouveaux formats (1 m x 1 m, «Landscape»,

en 8 et en 6 cm) et de teintes exclusives avec

des couleurs naturelles (couleurs flammées

ou lénifiées, aspect terre).

Une nouvelle politique de distribution

L’entreprise fait appel à un vaste réseau de

distribution qui s’étend du Luxembourg

jusqu’au-delà de la Grande Région. Une

vingtaine de distributeurs français et

une quinzaine en Allemagne devraient

prochainement venir augmenter les parts

de marchés à l’export.

Les communes du pays ne sont pas en reste

puisque de nouvelles possibilités s’ouvrent à

elles, et ce, de la construction d’un nouveau

parking ou d’espaces «Shared Space» aux

raffinements d’une entrée de mairie.

À la carte!

Contern – Lëtzebuerger Beton renforce

également ses liens avec les cabinets

d’architectes et les bureaux d’études. Si de

nombreux clients connaissent l’entreprise

“Contern –

Lëtzebuerger Beton

modernise et

repositionne son

offre de produits

d’aménagement

extérieur”

Un nouveau nom

Contern SA, anciennement Société

Anonyme des Chaux de Contern, a démarré

ses activités en exploitant des gisements de

calcaire. Depuis, l’entreprise s’est focalisée

sur la production de produits en béton,

pour devenir aujourd’hui une société

moderne, pleine de nouveaux projets

dans le domaine de l’innovation et de

l’économie circulaire. Du reste, elle ne fait

plus partie d’une multinationale, mais est

aujourd’hui une entreprise locale, ancrée

dans les tissus de la construction régionale

et de l’économie luxembourgeoise. Ce

changement de nom est donc un pas

cohérent qui porte ses origines et ses

produits phares vers l’avenir. n

Contern – Lëtzebuerger Beton

Rue des Chaux

L-5324 Contern

info@contern.com

www.contern.com


LG

MARS 2018

57

Source photos: Contern SA / Eurobeton


58 LG

MARS 2018

LUXEMBOURG

Mir hu keng Flüchtlingskris,

mir hunn eng Wunnengskris

Iwwert d’Komplexitéit vun der Gemengepolitik wann

et ëm d’Wunnengssituation vu Flüchtlinge geet. Wéi e

Buergermeeschter op där leschter Plenière vum Ronnen

Dësch sot: „ënnert dem Stréch ass dat eng gutt Saach fir

d’Gemeng“ well eng Gemeng, déi Wunnengsraum schaaft fir

Flüchtlingen, kritt bis zu 75% oder souguer 100% vum Staat.

Déi lescht Flüchtlingswell huet och

Lëtzebuerg e bëssen iwwerfuerdert. De

Ronnen Dësch ass aus engem Besoin

entstanen, fir verschidden Acteuren

zesummenzebréngen. Bei dëser Form

sinn all Bedeelegt gläichgestallt, ouni

Hierarchie a Virrecht. Sozial Kohäsioun

ass eng Viraussetzung fir eng friddlech

Gesellschaft.

Iwwer 120 Leit hate sech bei deem leschte

Ronne Dësch zu Bouneweg am Januar

zesummefonnt fir sech iwwer Integratioun

am Allgemengen a Flüchtlingen am

Speziellen auszetauschen. Leit koumen

aus Gemengen -aus jiddwerenger wou

de Buergermeeschter ageluede gouf- aus

Associatiounen an Initiativen, aus Sport a

Kultur.

Zum Wunnengsconstat wor zu Bouneweg

vun Initiative rieds déi vu Gemengen

ausginn, vun der Agence immobilière

sociale, Open Home déi Flüchtlinge

vermëttelt fir a private Familljen

ënnerzekommen, asw. Déi staatlech Hëllef

fir Gemenge fir Mietwunnengen schéngt

sech u logistesche Schwieregkeete bei

klengen a mëttlere Gemengen ze stoussen.

Vläicht kënnt hei Know How vu staatlecher

Säit zur Verfügung gestallt ginn. Well de

Wunnengsproblem grouss Schichte vun der

Bevëlkerung betrëfft muss gutt opgepasst

ginn fir keng Jalousië ze provozéieren,

net déi eng géint déi aner auszespillen.

Trotzdem brauch et speziell Angeboter fir

Flüchtlingen. Den zoustännege Ministère

huet vun e puer honnert Better geschwat

déi “ënnerwee” sinn um Valeriushaff,

zu Esch an an der Haaptstad, dat och

well ablécklech Strukture wéi déi fréier

Logopédie an déi fréier Maternité geschwë

net méi zur Verfügung stinn. Spontan huet

sech eng Aarbechtsgrupp innerhalb vum

Ronnen Dësch mat der Wunnengsfro

befaasst a Virschléi ausgeschafft fir déi

Debatt déi am Mäerz an der Chamber

stattfënnt.

“Sozial

Kohäsioun ass

eng Viraussetzung

fir eng friddlech

Gesellschaft”

Da wor och rieds vum Zougang zum

Aarbechtsmaart, vu Sproochecoursen asw.

Bei engem Joreszouwuess vun 10.000

Newcomeren (bei 20.000 Arrivéeën) wäert

d’Zesummeliewen méi ewéi jee iwwer

d’Niewenteneen erausgoe mussen. Eng

aktiv an explizit Integratiounspolitik ass hei

gefuerdert. Den éischte Fënnefjoresplang

fir Integratioun koum 2013 zu Enn. Säit

kuerzem gëtt en zweete preparéiert.

Um Gemengeplang brauchen d’Integratiounskommissounen

neien Impuls: si zu wichtege

Punkte vun der Gemengenaktualitéit em Rot

froe wär eng Méiglechkeet.

Um Internetsite www.ronnendesch.lu

fannt dir en Aperçu iwwer de Ronnen

Dësch am allgemengen, déi lescht Plenière,

d’Virschléi zur Wunnengsfro an wéi eng

Gemengen dobäi woren, respektiv sech

entschëllegt haten.

Serge Kollwelter, Member vun der

Koordinatioun vum Ronnen. n


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60 LG

MARS 2018

DÉVELOPPEMENT DURABLE

Le recyclage:

une spécialité depuis

cinq générations

Les Nouveaux Etablissements Liébaert ont fêté leurs 30 ans

l’année dernière. Néanmoins, l’expérience acquise dans le tri

des déchets par cette entreprise remonte au siècle dernier et

s’étale déjà sur cinq générations. Présentation d’une entreprise

familiale luxembourgeoise œuvrant pour l’environnement.

transformateurs sans PCB etc.) sont la

spécialité de l’entreprise qui en gère l’achat,

la récupération et le recyclage. Les déchets

de fers et de métaux sont ensuite triés et

traités pour être revendus aux aciéries et aux

affineries.

“Pour que

les déchets

d’aujourd’hui

soient les nouvelles

matières premières

de demain!”

A côté de leur activité principale, les

Nouveaux Etablissements Liébaert gèrent

également le recyclage des pneus, du bois, du

plastique, du verre, des gravats, des déchets

mixtes et des déchets verts.

Les Nouveaux Etablissements Liébaert

proposent par ailleurs à leur clientèle un

service conteneurs allant de 1m 3 à 35 m 3 .

L’enlèvement de divers déchets peut

également s’effectuer par les camions

propres à l’entreprise. Le personnel a été

formé afin de garantir à la clientèle un service

d’information le plus complet possible.

1880: le début de l’histoire familiale

C’est en prenant l’initiative de ramasser du

fer et des chiffons à travers tout le pays que

Marguerite Winter et Nicolas Toussaint

démarrent l’affaire familiale. Arpentant les

rues à bord de sa calèche, le jeune couple

gagne sa vie grâce au troc.

En 1920 la première génération du nom

Liébaert apparaît dans l’entreprise. Jusqu’en

1963 Jean Liébaert et Catherine Toussaint

poursuivent sur la même lancée en vivant du

troc des marchandises récoltées.

Pierre Liébaert et Marie Snobeck reprennent

la gestion de l’entreprise en 1964 et ouvrent

les premiers locaux à Niederanven, puis les

seconds à Senningerberg à partir de 1976.

Petit à petit, la firme s’agrandit et le rachat

de fers et métaux prend le pas sur le troc.

Depuis 1987, Karin et Claude Liébaert

gèrent l’entreprise familiale sous le nom:

«Les Nouveaux Etablissements Liébaert S.à

r.l.». C’est sous leur direction que l’entreprise

est presqu’entièrement reconstruite en

2010 pour répondre aux nouvelles normes

environnementales.

Aujourd’hui déjà, une cinquième génération

pointe le bout de son nez: Andy Liébaert,

qui travaille dans l’entreprise depuis plus de

dix ans, reprendra le moment venu la gestion

de l’entreprise familiale.

Le tri des métaux comme activité

principale

La ferraille, les voitures usagées, les métaux

non ferreux (cuivre, laiton, câble, zinc,

aluminium, accumulateurs au plomb,

Des défis pour le futur

Les technologies du futur vont bouleverser

les habitudes existantes de recyclage.

L’objectif de la société sera dès lors de

s’adapter à ces nouveaux défis.

Il faudra donc une fois de plus sensibiliser les

producteurs de déchets au recyclage afin que

les déchets d’aujourd’hui soient les nouvelles

matières premières de demain! n

Les Nouveaux

Etablissements Liébaert S.à r.l.

Rue de Neuhaeusgen

L-2633 Senningerberg

Tél: 34 00 601

Fax: 34 70 88

liebaert@pt.lu

www.liebaert.lu


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MARS 2018

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Liébaert Pierre, Liébaert Marie, Liébaert Andy, Liébaert Karin, Liébaert Claude

Source photos: Liebaert


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MARS 2018

DÉVELOPPEMENT DURABLE

SWiRL veut

changer le monde

La société SWiRL développe des solutions hybrides en

énergies renouvelables avec un concept d’éoliennes qui va

révolutionner la gestion des réseaux mobiles dans les zones

isolées. Joseph Hess, son fondateur, revient sur cette aventure

qui rentre cette année dans sa phase de commercialisation.

Le concept est simple, encore fallait-il y

penser: des mini-réseaux hybrides avec une

éolienne miniature, capable d’alimenter

de façon autonome un relais de téléphonie

mobile, partout dans le monde, sans

polluer. C’est l’idée à l’origine de SWiRL,

«Smart Wind Integrated Renewables

Luxembourg», société fondée en 2013 par

Joseph Hess et un pool d’associés. «J’avais

le choix: prendre ma retraite ou me lancer

encore un défi, un de ceux qui ont du sens,

comme la lutte contre le réchauffement

climatique», raconte le Luxembourgeois.

Ce défi, il est en passe de le réussir,

avec son équipe. Le développement de

l’éolienne est terminé. Les phases de tests

et de certification, à Berdorf et dans le

nord de l’Allemagne, ont été concluantes,

et le gouvernement du Cap Vert a signé

une lettre d’intention pour une première

commande de 30 unités. «Notre objectif

pour 2018 est la vente de 50 éoliennes pour

initier une croissance continue, jusqu’à

200 unités/an à l’horizon 2020. Après le

Cap Vert, nous souhaitons prolonger notre

développement en Afrique de l’Ouest, en

commençant par les pays lusophones et

francophones puis au Ghana, qui a marqué

son intérêt», raconte Joseph Hess.

Des millions de tonnes de CO 2

économisées

La partie n’était pas simple car le concept

se veut révolutionnaire. Dans le monde,

les antennes relais isolées sont alimentées

par des générateurs diesels, polluants et

peu fiables, lorsque ces antennes sont trop

éloignées des réseaux électriques. D’où

l’idée de créer des relais entièrement

autonomes et capables d’être surveillés

de n’importe quel endroit dans le monde.

«Un relais de téléphonie mobile alimenté

par diesel consomme 15.000 litres de fioul

par an, pour une émission de 33 tonnes

de CO 2

. Rien qu’en Afrique, un million

de relais existent. Il suffit de faire le

calcul…».

À hauteur de 15 à 60 mètres, les éoliennes

SWiRL en 2018/19 verront leurs pales

dotées de films solaires, comme leur base,

équipée de panneaux PV. «En mesurant

le vent et l’ensoleillement des zones

isolées, on se rend compte que lorsque

l’un augmente, l’autre décroît. Avec notre

mélange d’éolien et de solaire, on obtient

une production d’électricité relativement

constante sur une année». Le meilleur des

deux mondes, en quelque sorte, pour offrir

à tous une couverture GSM.

“Après le Cap Vert,

nous souhaitons

prolonger notre

développement en

Afrique de l’Ouest”

Des éoliennes intelligentes

D’un point de vue technologique,

SWiRL applique l’économie circulaire en

fabriquant les pales en fibre de basalte en

lieu et place du carbone. «La fabrication

de basalte se fait entre autres avec un

système de micro-ondes pour fondre les

blocs», explique-t-il. «Nous pouvons

donc utiliser l’énergie hybride pour cela.

Mais aussi pour le pompage, le traitement

et le dessalement de l’eau, avec des

microstations hybrides éolien/solaire/

hydro pour lesquelles nous avons déposé

un brevet». Quant au surplus d’énergie

produite, il peut être utilisé localement,

par des populations qui manquent souvent

cruellement d’électricité.

«En Afrique, les pays sont passés

directement au téléphone mobile dans

certaines régions, sans la case téléphone

filaire que les pays développés ont connu».

Avec des réseaux électriques défaillants,

l’autonomie énergétique de ces antennes

semble être la solution, d’autant que

nos micro-réseaux sont «intelligents»,


capables d’apprendre de leur situation

géo-climatique. Les données sont ensuite

envoyées vers un datacenter qui sera

installé sur un des serveurs existants, au

Luxembourg.

«Notre produit se connecte au Cloud

et transmet toutes les informations

nécessaires», continue Joseph Hess. «On

pourrait même envisager l’utilisation d’une

cryptomonnaie basée sur ces données, en

fonction du prix local du kilowatt/heure et

du diesel dans le pays...». Cette monnaie,

pour laquelle un document antécédent

a été déposé, établirait ainsi une valeur

concrète de l’énergie renouvelable. Une

interface d’application selon un brevet

existant rend le tout opérable.

Une technologie accessible

Entreprise européenne dans l’âme, SWiRL

a été sélectionnée par le Luxembourg pour

le représenter à l’occasion des Startup

Europe Awards, dans la catégorie climat.

La force de son innovation pourrait bien

convaincre le jury.

«Nous basons notre modèle sur trois

valeurs: l’écologie, l’efficacité et le fait

d’être inclusif», conclut Joseph Hess.

Pour rendre les éoliennes et les solutions

hybrides de SWiRL accessibles au plus

grand nombre, il est ainsi envisagé des

transferts de technologies, ou des licences

d’utilisation des brevets, dans cette même

obsession de mettre fin aux émissions de

CO 2

. Petite éolienne deviendra grande. n

SWiRL

3, rue Thomas Edison

1445 Strassen

www.swirl.energy

Joseph Hess


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MARS 2018

DÉVELOPPEMENT DURABLE

Les Lumières du Sud

Unique commune des Terres Rouges à être certifiée à 75% du

Pacte Climat, Schifflange est sans conteste, la meilleure élève

du Sud. Avec ses quelques 10.700 habitants, elle peut même

se targuer d’être la meilleure de la Grande Région, puisque

certifiée «Gold» par l’European Energy Award. «Nous faisons

partie de l’élite de la politique énergétique européenne»,

affirment fièrement Guy Spanier et Paul Weimerskirch,

respectivement ingénieur conseiller climat et nouveau

bourgmestre de Schifflange.

1

Une volonté politique

La commune de Schifflange, après la

signature du Pacte Climat en 2013 s’engage

en 2015 à protéger le climat et à réduire son

rejet de gaz à effets de serre. Elle se dote

pour cela de 20 objectifs dont la réduction

de 30% de sa consommation en énergie

d’ici 2050, le remplacement des lampes

HQL pour du 100% LED jusqu’à 2020 et

la réduction du rejet de CO 2

des bâtiments

et infrastructures communaux à 50kg par

habitant jusqu’à 2025.

consommations en énergie. La commune

a donc préféré arrêter ce système et fait le

choix de remplacer les lampadaires munis

de lampes à vapeur de mercure (HQL) par

des lampadaires LED. Ainsi une lampe

d’une puissance de 125 W a été remplacée

par un module LED, variant en fonction

des largeurs de rue et de la distance entre

lampadaires, de 11 W à 44 W. De plus, les

modules LED sont facilement dimmables,

ce qui était moins évident pour les lampes

à vapeur de mercure. Parallèlement la

commune s’est dotée de critères de qualité

pour un éclairage réduisant la pollution

lumineuse. Ainsi, elle préfère les lampes

à spectre lumineux chaud comme celles à

vapeur de sodium ou les LED à température

de couleur de 3.000 kelvins. Elle opte

pour des systèmes optiques performants

qui dirigent leurs flux sur les surfaces à

illuminer seulement, et qui se coupent à la

limite des espaces naturels. Elle limite aussi

l’illumination des bâtisses communales et

réduit à 70 % le taux d’illumination à partir

de 20h00 et à 50% partir de minuit.

«Ce que nous nous appliquons dorénavant,

nous le demandons aussi à l’illumination

des surfaces externes de toute nouvelle

construction sur notre territoire», explique

Guy Spanier.

2

3

Les images prises depuis la station spatiale

internationale illustrent la pollution

lumineuse de nos paysages nocturnes. Les

lampadaires en forme de globes rejettent

35% de leurs flux lumineux vers le ciel;

«Une déperdition inutile qui perturbe les

insectes et les animaux nocturnes», explique

Guy Spanier.

Avec 1.200 points lumineux répartis sur tout

son territoire, dont 43% de LED et 35% de

lampes à vapeur de sodium, «il reste encore

26% de HQL, qui sont les plus énergivores

et sur lesquels il faut absolument agir»,

complète le bourgmestre Weimerskirch.

La commune étant alimentée par

de l’électricité verte uniquement, la

consommation de l’éclairage public de la

commune de Schifflange représente 15%

de sa consommation totale.

Actions

La commune de Schifflange s’était, dans

un premier essai, dotée de modulateurs de

fréquence, pour réduire sa consommation

par un dimmage centralisé des lampadaires.

Le résultat après l’installation de 300

modules n’était pas concluant et a permis

uniquement une légère diminution des

“Le LED

nous permet

de réduire notre

budget annuel

de 77.000 euros”

Exemples et bilan

Les 61 champignons lumineux de la cité

«am Pärchen» ont été remplacés par 77

LED. Avec une gradation horaire du flux

lumineux, la consommation d’énergie a

été réduite de 85%. Chiffre identique

pour les 100 LED des quartiers Est et

80% d’économie pour les 55 LED des rues

Michel Rodange, Michel Rasquin, du Pont,

du Fossé, de la Gare et du Stade.

Au vu de la fréquentation de l’avenue de

la Libération (axe principal du centre de

la ville), les autorités communales n’ont

pas souhaité baisser l’intensité lumineuse

pour garder une certaine sécurité mais la

réduction de consommation est tout de

même de 40%.


Paul Weimerskirch et Guy Spanier


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MARS 2018

DÉVELOPPEMENT DURABLE

4 25

6 7 8

Jusqu’à la fin 2018, 900 luminaires seront

remplacés, passant d’une puissance globale

de 105 kW à 28,5 kW. La consommation en

énergie passera de 420.000 kWh à 85.000

kWh, c’est une réduction totale de l’énergie

consommée de 80%.

Les coûts de consommation seront réduits

de 37.000 euros/an et la prime de puissance

de 5.500 euros/an et ceux de la maintenance

de 34.000 euros/an. La réduction totale

du coût budgétaire annuel sera de 77.000

euros, soit 85 euros par point lumineux.

Avec le prix d’un lampadaire à 400 euros,

le retour sur investissement est de moins de

cinq années.

Présentation du bourgmestre

niveau national». Aujourd’hui encore,

l’ancien conseiller parlementaire ne

regrette pas d’avoir suivi les conseils de son

mentor.

Ingénieur diplômé en biomichimie sur les

bancs de l’Université Technique de Vienne,

il s’était intéressé à la politique puisque

correspondant pour le Wort.

Sa nomination comme bourgmestre à la

tête de sa commune l’a prédestiné pour

une place de choix sur les futures listes

législatives de 2018 que son parti lui a

proposé. Proposition qu’il a poliment

refusée, assurant qu’il voulait se destiner

tout entier à sa commune. n

Chiffres

10.700 habitants

1.220 points lumineux

900 LED

-77.000 euros par an

Consommation de la Cité

«am Pärchen»: -85%

Consommation de l’avenue

de la Libération: -40%

En novembre 2017, Paul Weimerskirch est

devenu à 60 ans, le nouveau bourgmestre

CSV de Schifflange. L’ancien échevin

connait bien la maison puisqu’il

comptabilise 25 ans de conseil communal.

Alors secrétaire général administratif

du CSV, et donc, main droite de Jean-

Claude Juncker lorsque ce dernier était

encore président de parti, il s’était entendu

conseiller: «Ne fais pas de politique au

1. Pollution lumineuse à une distance de 2 km

2. Lampadaire avec flux lumineux dirigé

3. Eclairage 2700K en HPS

4. En haut de la rue de la Montagne à 22h59

5. En haut de la rue de la Montagne à 23h00

réduction à 50%

6. Flux lumineux s’arrêtant au bord de la zone verte

7. Changement des globes par des nouveaux

lampadaires - Cité op Soltgen

8. Eclairage LED 4000K

Administration Communale

de Schifflange

L-3801 Schifflange

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68 LG

MARS 2018

BRÈVES COMMUNALES - EST

BEAUFORT

Dans sa séance du 24 janvier 2018, le

collège des bourgmestre et échevins

de la commune de Beaufort, après

vérification de la conformité, a donné

son aval pour un projet d’aménagement

particulier prévoyant la construction de

cinq maisons unifamiliales à l’intérieur

du périmètre d’agglomération, inscrit au

cadastre de la commune de Beaufort.


Source:beaufort.lu

BOUS

Le budget 2018 de la commune de Bous

a été approuvé par sept voix pour et une

voix contre. Le conseiller Jos Johanns a

motivé son opposition par la suppression

du projet de construction d’une

nouvelle mairie à l’intersection de la rue

de Luxembourg et de la Montée des

Vignes et l’aménagement d’un parking

provisoire à la place.


Source: bous.lu

DALHEIM

Suite à une série de réclamation à

l’adresse de l’Administration communale

concernant l’enlèvement des poubelles

d’ordures ménagères, survenue au mois

de janvier, la commune tient à rappeler

que toutes les poubelles d’ordures

ménagères doivent impérativement

porter la marque de l’année en cours

accolée par les soins du personnel

technique de la commune pour être en

conformité avec le règlement.


Source: dalheim.lu

ECHTERNACH

Le Festival d’Echternach, partie intégrante

du paysage musical luxembourgeois

depuis 1975, informe qu’à la suite de

‘’problèmes relationnels et financiers’’, il

n’est plus à même de proposer comme

à l’accoutumée une saison festivalière

comprenant des concerts classiques

et de jazz de niveau international. Par

décision du Conseil d’Administration

de Luxfestival du 2 février 2018, l’asbl

du même nom sera dissoute dans les

meilleurs délais.


Source: echternachfestival.lu

FLAXWEILER

Le Bicherbus fera plusieurs escales pendant le mois de mars

à Flaxweiler. Véritable bibliothèque sur roues intégrée à la

Bibliothèque nationale, il parcourt l’ensemble du pays en 16

tournées hebdomadaires et dessert quelque 100 localités

luxembourgeoises. Le Bicherbus a été, depuis sa mise en

service en 1982, continuellement réinventé, réélaboré et

amélioré. Flaxweiler, ainsi que plusieurs autres communes,

profitent de cet outil pédagogique performant.


Source: flaxweiler.lu

CONSDORF

La commune de Consdorf, étant partie intégrante du Parc

Naturel du Mullerthal, les habitants, ainsi que les associations de

la région sont invités à proposer des idées de projets à caractère

original en rapport avec le développement durable dans les

trois parcs naturels. Les meilleures propositions peuvent se

voir récompenser d’un un prix d’une valeur de 6.000 euros. La

clôture des dossiers est prévue pour le 15 mai 2018.


Source: consdorf.lu

GREVENMACHER

Un Centre financier pourrait voir le jour à Grevenmacher, selon le

bourgmestre (CSV) Léon Gloden. Il s’agirait de créer un complexe

immobilier de bureaux destiné à accueillir des petites banques et

autres professionnels du secteur financier. Selon le bourgmestre,

ce projet répondrait aux attentes des entreprises qui se plaignent

de la densité du trafic et des loyers élevés à Luxembourg-Ville.


Source: grevenmacher.lu

JUNGLINSTER

Les travaux du nouveau complexe sportif de Junglinster vont

bon train. Ce chantier d’envergure accueillera un hall de tennis

avec quatre terrains, un deuxième hall sportif multisports avec

gradins, une salle multifonctionnelle et un mur d’escalade.

L’édifice répond à des critères écologiques stricts avec une

certification AAA, un collecteur d’eau de pluie, une installation

photovoltaïque qui servira ainsi à couvrir l’essentiel des besoins

en électricité du complexe sportif.


Source: junglinster.lu

LENNINGEN

Avec le retour du printemps qui se

profile timidement, les amoureux des

longues balades trouveront dans le

circuit pédestre de Lenningen, long de

12 kilomètres, le bonheur enveloppant

d’une nature préservée. Le circuit relie les

villages de Canach et Lenningen situés

dans la vallée de la “Lenningerbaach”,

un petit affluent de la Moselle. Il offre

de superbes vues panoramiques sur

l’arrière-pays mosellan. La promenade

longe des coteaux exposés au Sud avec

d’anciennes terrasses et leurs murets de

pierres sèches. La colline du «Kalebierg»

offre un paysage totalement ouvert

et un relief adouci, occupés par des

pâturages et des labours. Vivement le

beau temps.


Source: lenningen.lu

MANTERNACH

La commune de Manternach et la

Commission de l’intégration organisent

un cours de luxembourgeois niveau

A1, à partir du 5 mai prochain.

Organisé conjointement par la

commune, le Lycée Technique Joseph

Bech de Grevenmacher et par le

ministère de l’Education nationale et

de la Formation Professionnelle, ce

cours s’adresse aux étrangers installés

depuis une vingtaine d’années au pays

et désireux d’acquérir la nationalité

luxembourgeoise.


Source: manternach.lu

REMICH

Les initiatives pour une meilleure

intégration des étrangers dans la

société ne manquent pas au sein de

la commune. En plus de la Table de

conversation (Poterowend), une soirée

conviviale entre luxembourgeois et

non-luxembourgeois, organisée par la

Commission de l’Intégration chaque

dernier jeudi du mois, une formation

de base pour les bénévoles intéressés

à s’engager auprès des réfugiés

et des demandeurs de protection

internationale est organisée le samedi 17

mars 2018.


Source: remich.lu


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MARS 2018

BRÈVES COMMUNALES - CENTRE

LUXEMBOURG

Pendant les vacances scolaires de

Pâques du 3 au 6 avril 2018, la Ville

de Luxembourg offre gratuitement à

ses jeunes habitants âgés de 5 à 12 ans

des activités de loisirs ayant comme

objectif principal l’apprentissage

par le jeu et la vie en groupe. Les

enfants sont encadrés par des jeunes

animateurs sous la supervision des

éducateurs du CAPEL. Des navettes

gratuites assurant le transport sont

mises à disposition dans les quartiers

de la ville.


Source: VDL

WALFERDANGE

Afin d’améliorer la sécurité et la

circulation routière, piétonne et

cycliste sur le CR125 ainsi que sur

la ligne ferroviaire Luxembourg-

Troisvierges, l’Administration des

Ponts et Chaussées et les CFL

procéderont à un chantier relatif

à la suppression du passage à

niveau PN17 situé sur le CR125

à Walferdange. Le projet de

voirie consiste principalement

en l’aménagement d’un passage

inférieur sur le CR125 vers le

“Stafelter” à la hauteur du PN17 à

Helmsange. La fin des travaux est

prévue pour l’été 2020.


Source: Administrations

des Ponts et Chaussées

HESPERANGE

La Commission de l’Environnement,

en collaboration avec l’administration

communale de Hesperange, organise

son traditionnel “Fréijorsbotz” le

samedi 17 mars 2018, sur tout le

territoire de la commune.

A l’occasion de ce nettoyage de

printemps, la Commission fait à

nouveau appel à l’engagement

citoyen. Tous les habitants de la

commune sont invités à prendre part à

cette action. Pour sensibiliser les plus

jeunes, un diplôme de participation

est remis à chaque enfant en fin de

journée.


Source: hesperange.lu

LAROCHETTE

Dans le cadre du projet de coopération transnationale «Green

economy – multiple use of forest», une excursion en Finlande a

eu lieu du 15 au 18 janvier 2018, organisée par LEADER Regioun

Mëllerdall et ses partenaires du Naturpark Mëllerdall. C’était

une occasion de rencontrer les représentants d’autres régions

LEADER, de Finlande, de Suède et du Portugal et d’échanger

sur les meilleurs moyens de préserver la ressource forestière.


Source: larochette.lu

Lydie Polfer

LUXEMBOURG

«Nous sommes heureux d’accueillir à Luxembourg une

enseigne aussi prestigieuse et emblématique que les Galeries

Lafayette. En tant que bourgmestre, je me réjouis de cette

bonne nouvelle. Pour le projet Royal-Hamilius, tout comme

pour le commerce en général, les Galeries Lafayette constituent

une réelle plus-value. Je suis sûre que ce sera un véritable pôle

d’attraction dont profiteront également les nombreux autres

magasins du centre-ville», Lydie Polfer.


Source: vdl.lu

MERSCH

À l’issue de la saison sportive écoulée, la commune de Mersch

et la commission des sports ont attribué lors d’une cérémonie

des titres de mérites sportifs afin de récompenser celles et

ceux, domiciliés dans la commune, qui se sont illustrés dans

leur discipline respective. Ainsi, les membres de la Commission

des sports ont désigné les lauréats dans différentes catégories:

mérites sportifs individuels, mérites sportifs par équipe, mérites

sportifs jeunes, prix du bénévolat.


Source: mersch.lu

STRASSEN

En collaboration avec ‘’Initiativ Rëm Schaffen’’, la commission

de l’Intégration et de l’Egalité des Chances de la commune

organise un cycle de formation à cinq modules pour toute

personne souhaitant professionnaliser sa recherche d’emploi.

Cette formation d’une durée d’un mois se tiendra, en français,

au Centre Culturel Paul Barbé et se prolongera jusqu’au 20 mars.


Source: strassen.lu

NIEDERANVEN

Dans le cadre de l’action “Niedz4kidz” qui

encourage les enfants à prendre part à la

vie politique de la commune, un projet

d’évaluation des aires de jeu a été lancé

le 23 octobre dernier. Pas moins de 200

bulletins ont été collectés et analysés. Les

suggestions les plus pertinentes seront

prises en compte dans un nouveau projet

au printemps 2018, où tous les acteurs en

charge se concerteront afin de satisfaire

les attentes des jeunes citoyens en

matière d’aire de jeux.


Source: niederanven.lu

NOMMERN

Sur demande des usagers du transport

public, et afin de pallier les actes

malveillants sur les vélos déposés à

la Gare de Cruchten, la commune de

Nommern y a posé des conteneurs

pour vélos. Il est possible désormais de

louer un conteneur pour entreposer son

vélo en toute sécurité, et ceci pour la

modique somme de 100 euros par an.


Source: nommern.lu

SCHUTTRANGE

En collaboration avec les différentes

parties prenantes du dossier, la

commune de Schuttrange entend

faire pression, afin que des solutions

durables soient trouvées pour contrer

les sérieux problèmes qui surgissent

sporadiquement dans la commune en

raison des eaux usées du Findel.


Source: schuttrange.lu

STEINSEL

Le 19 e Salon du Vin s’est tenu cette année

du 9 au 11 mars inclus, au centre de loisirs

Norbert Melcher. Comme chaque année,

les amoureux du vin ont déambulé dans

les allées, un verre à la main, pour des

dégustations sur place et des ventes à

emporter. Cette année 29 exposants

venus de différents pays européens

producteurs de vin ont pris part au salon,

pour le plus grand plaisir des visiteurs,

l’occasion de bien garnir sa cave pour

toute l’année.


Source: steinsel.lu


LG

MARS 2018

71

BRÈVES COMMUNALES - SUD

BETTEMBOURG

Une nouvelle maison relais va voir le

jour dans la commune de Bettembourg

d’ici 2020. Les travaux débuteront au

printemps 2018. Construit sur un terrain

d’environ 50 ares, le nouveau bâtiment

écologique pourra accueillir jusqu’à 314

enfants. Tout en abritant les activités

sportives de l’école, le lieu permettra à

tous de venir en dehors des heures de

classe sans avoir besoin de prendre le bus.


Source: Bettembourg.lu

HABSCHT

Née le 1 er janvier 2018, la commune

de Habscht est issue de la fusion des

anciennes communes de Hobscheid

et de Septfontaines. Elle est rattachée

administrativement au canton de

Capellen. La commune compte 4.411

habitants selon le dernier recensement

de janvier 2018.

Source: habscht.lu

ESCH-SUR-ALZETTE

L’implication citoyenne dans les

processus de développement de la

Ville d’Esch-sur-Alzette s’est accrue

considérablement ces dernières

années. Afin de pouvoir participer de

façon permanente aux discussions,

les citoyens intéressés et engagés ont

besoin d’informations détaillées au

sujet des processus de planification et

de développement en cours. Le projet

“dialog.esch” leur donne la possibilité

de participer activement au processus

de développement futur de la ville.


Source: esch.lu

FRISANGE

Des travaux de mise sous terre de

lignes de haute tension auront lieu

jusqu’à fin mars 2018 dans les rues

“Krokelshaffstrooss” et “Groussgaass”

à Aspelt. Le chantier a commencé

dans la rue “Krokelshaffstrooss” et se

déplacera au fur et à mesure dans la

rue “Groussgaass”. Ces travaux visent

à mettre sous terre une des dernières

lignes de haute tension aériennes de la

commune.


Source: frisange.lu


SANEM ET DIFFERDANGE

Les autorités communales des deux communes ont exprimé

leur opposition au projet d’installation d’une unité de production

de laine de roche. Ce projet, hautement polluant, serait trop

néfaste pour l’environnement. Sa consommation d’énergie serait

équivalente à celle de 25.000 habitants. En plus, les 84 navettes

de camion prévues par jour aggraveraient encore les difficultés

de circulation. Enfin, il n’existerait aucune décharge dans la

Grande Région pour les déchets produits par cette industrie.


Source: sanem.lu

BETTEMBOURG

Dans le cadre de la journée mondiale de l’eau qui se déroulera

le 22 mars 2018, le syndicat intercommunal STEP organisera

le même jour des visites guidées de la station d’épuration à

Peppange/Bettembourg. Trois plages horaires sont aménagées

à cet effet durant cette journée portes ouvertes. L’objectif étant

de sensibiliser les visiteurs à la problématique de l’eau et à la

meilleure manière de l’utiliser, de l’exploiter et surtout de la

préserver en tant que richesse naturelle.


Source: bettembourg.lu

KAYL

Le renouvellement des infrastructures de la commune se

poursuit dans la rue de l’Industrie. La confection de tranchées

pour la pose de câbles d’électricité de moyenne et basse

tension, de l’antenne collective, de l’éclairage public, de

conduites d’eau et de gaz ainsi que le renouvellement de la

canalisation nécessiteront pas moins de 300 jours de travaux,

pour un budget qui dépasse les 2 millions d’euros.


Source: kayl.lu

KEHLEN

Depuis 2004, à l’occasion de la Journée Internationale de la

Femme du 8 mars, la Commission Egalité des Chances de

la commune veille à proposer un programme théâtral ou

musical de qualité, en luxembourgeois, allemand ou français.

La Commission rend également chaque fois hommage à un

groupe particulier de femmes de la commune. Cette année le

thème retenu par le ministère de l’Egalité des chances est «les

stéréotypes liés aux genres et leurs implications».


Source: kehlen.lu

KOERICH

Le dernier délai de dépôt de candidature

pour intégrer l’une des commissions

consultatives initiées par la commune

était fixé au 2 mars, et cela afin

d’impliquer les citoyens d’une façon

plus étroite aux décisions politiques.

Les citoyens sélectionnés avaient la

tâche de s’exprimer au sein de plusieurs

commissions relatives à la vie sociale et

culturelle, à l’environnement, à la mobilité,

à l’urbanisme, ainsi qu’à l’intégration.


Source: koerich.lu

LEUDELANGE

La finalisation du campus scolaire reste

un projet prioritaire pour la commune.

Après la conclusion de la première

phase de l’école et de la maison relais

multifonctionnelle prévue pour 2019, la

deuxième phase du projet sera consacrée

à la construction d’un nouveau bâtiment

scolaire pour le premier et le deuxième

cycle, ainsi que d’un parking souterrain

d’une capacité de 60 places.


Source: leudelange.lu

RECKANGE-SUR-MESS

Une réunion d’information sur le projet

éolien régional «Sudwand», l’installation

de neuf éoliennes sur le territoire des

communes de Dippach, Mondercange,

Reckange-sur-Mess, Roeser et Sanem,

s’est tenue le 19 février dernier. Après la

présentation du projet qui s’inscrit dans

le cadre de la stratégie nationale sur les

énergies renouvelables, la discussion

a porté sur le déroulement du projet,

la sélection des sites potentiels, et les

incidences du projet sur les habitants et

l’environnement.


Source: reckange.lu

DIPPACH

Le collège échevinal prévoit de réaliser

sur le site de l’ancienne caserne des

sapeurs-pompiers à Bettange-sur-

Mess, des logements pour jeunes

prioritairement destinés à la population

locale. Il va également élargir l’offre des

logements locatifs à coûts modérés.


Source: dippach.lu


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MARS 2018

BRÈVES COMMUNALES - NORD

VALLÉE DE L’ERNZ

Les communes de la Vallée de l’Ernz

et de Reisdorf, en collaboration avec

myenergy, ont invité les citoyens à une

réunion d’information le mercredi 28

février sur le thème de «la rénovation

énergétique durable: les étapes d’un

projet réussi». Une manière concrète de

sensibiliser les habitants à la meilleure

façon d’aborder un projet de rénovation

et d’améliorer son efficacité énergétique,

ainsi que de renseigner sur les aides

disponibles à ce sujet.


Source: reisdorf.lu

CLERVAUX

L’Union Commerciale et Artisanale de

la commune organise chaque troisième

jeudi du mois le marché mensuel qui se

tient sur la Place du Marché à Clervaux,

de mars à octobre. Les visiteurs peuvent

également profiter cette année du

marché maraîcher où ils peuvent

s’approvisionner directement chez le

producteur en fruits et légumes frais,

ainsi qu’en produits de boucherie et

autres produits saisonniers, une initiative

louable afin d’encourager le commerce

de proximité et les circuits courts.


Source: clervaux.lu

DIEKIRCH

Avec le concours de Caritas, la commune

de Diekirch a organisé le 2 mars dernier,

la Nuit Africaine, “African Night”. Ce

genre de manifestation est une invitation

à la découverte de l’altérité. Dans un

esprit convivial, les gens ont pu goûter

à des spécialités culinaires africaines

sur des rythmes entrainants. Un défilé

africain de mode a fini de remplir l’espace

de couleurs et de gaieté.


Source: diekrich.lu

ERPELDANGE-SUR-SÛRE

Aucune activité ne pourra avoir lieu au

Centre Culturel et Sportif d’Erpeldangesur-Sûre

du 2 au 15 avril 2018, pour

cause de renouvellement des fenêtres.

Ces travaux de rénovations garantiront

une meilleure isolation du bâtiment.


Source: erpeldange.lu

VIANDEN

La commune de Vianden, engagée dans le “Fairtrade Gemeng”

participe à la campagne nationale du commerce équitable,

organisée par l’ONG Fairtrade Lëtzebuerg, qui se tiendra du 1er

au 13 mai 2018. Chaque commune peut soutenir la campagne

en organisant une action, un événement autour du commerce

équitable et des produits fairtrade.


Source: vianden.lu

By Cayambe via Wikimedia Commons

ESCH-SUR-SÛRE

Le Parc naturel de la Haute-Sûre participe à un programme national

de qualité de l’air. Onze appareils de mesure ont été installés afin de

déterminer les valeurs de dioxyde d’azote dans l’air ambiant et cela

jusqu’au mois de mars. Les résultats seront communiqués sur le site

Internet du Parc naturel ainsi qu’au niveau national.


Source: Parc naturel de la Haute-Sûre

ETTELBRUCK

La consultation “online” par l’intermédiaire de “Carticipe”, une

plate-forme cartographique participative modulable, conçue

pour favoriser les débats citoyens et la concertation, relative à

l’élaboration et l’aménagement d’un réseau de pistes cyclables

sur le territoire de la commune restera possible jusqu’à la fin de

cette année. Les informations relatives à celle-ci peuvent être

consultées sur le site Internet de la commune.


Source: ettelbruck.lu

GOESDORF

Les travaux de la nouvelle école à Dahl se poursuivent. Le

projet, constitué d’éléments architecturaux modernes, s’intègre

parfaitement dans l’espace, respectant les spécificités du village.

La fin des travaux est prévue pour 2020. L’école de Dahl fait

partie de tout un ensemble urbain. Le coût global de ce grand

chantier est estimé à un peu moins de 15 millions d’euros.


Source: goesdorf.lu

MERTZIG

En raison des travaux de réaménagement,

le rue de Colmar-Berg est fermée à toute

circulation jusqu’à fin juillet 2018, à partir

de l’intersection avec la rue Collette’s

Päsch jusqu’à la hauteur de la station

d’épuration.


Source: mertzig.lu

PARC HOSINGEN

Huit régions européennes, dont le Parc

naturel de l’Our, participent au projet

interrégional INTERREG Europe NIGHT

LIGHT. Ils ont pour objectif commun de

contrer activement la problématique de

la pollution lumineuse et de valoriser

davantage l’obscurité naturelle du ciel

nocturne jusqu’en 2021. Doté d’un

budget total de plus de 1.900.000 euros,

sur cinq ans, NIGHT LIGHT s’appuie

de manière ciblée sur un échange

d’expériences professionnelles des

régions participantes.


Source: naturpark-our.lu

SAEUL

Après les élections communales, il y a

une volonté manifeste des communes

d’adapter leur communication aux

exigences de l’époque, ainsi qu’aux

attentes du citoyen, en quête de

l’information et du meilleur moyen

de la transmettre. Dans ce cadre, un

nouveau site internet de la commune

de Saeul est en construction et devrait

voir le jour au cours du deuxième

trimestre 2018.


Source: saeul.lu

TROISVIERGES

Dans le cadre de son nouveau

positionnement touristique, la

commune a entièrement revalorisé

l’ancien camping Troisvierges. Des

nouveaux logements du camping sont

issus de la mouvance ‘’Glamping’’,

une contraction entre les termes

‘’glamour’’ et ‘’camping’’. Il s’agit donc

d’hébergements inhabituels, à la fois

confortables et permettant un séjour

en toute harmonie avec la nature.


Source: troisvierges.lu


GOLF DE PREISCH

Restaurant + terrasse - golf indoor : 2 simulateurs | Practice avec zone de frappe synthétique

Zones d’entraînement : putting, chipping et bunker | Nombreuses compétitions pour les membres

3 parcours | 27 trous 107 hectares de pur bonheur

Venez vous détendre à Preisch,

c’est l’heure du tee...

UNE ACADÉMIE DE GOLF À LA POINTE DE LA TECHNIQUE

Cours Carte verte • Cours Perfectionnement • Club Junior

Initiations gratuites tous les dimanches d’avril à octobre

Du lundi au vendredi de 8h à 19h / Wkd et jours fériés de 7h à 19h

1, rue du Vieux Moulin • F-57570 Basse-Rentgen • info@golf-de-preisch.com • Tél. +33 3 82 83 00 00

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MARS 2018

LIFESTYLE

Comme une envie

de se faire un green?

Situé au cœur des trois frontières, le domaine de 107 hectares de gazon, de forêts et de plans

d’eau est entouré par un mur de pierre datant de l’époque napoléonienne. Non loin du château

qui porte le même nom, le Golf de Preisch est la référence des greens de la Grande Région

depuis presque 20 ans. Philippe Giot, qui en est le directeur général délégué, nous en fait une

visite guidée.

Le golf

Ses 27 trous se déclinent en trois

parcours de neufs trous, dont la

dénomination rappelle la situation

géographique privilégiée de l’endroit:

France, Allemagne et Luxembourg. Ces

trois parcours, imaginés par l’architecte

américain William Amick, modelés

par Robin De Vooght et supervisés

par le magicien du vert l’écossais Tom

Dewar, se combinent pour former un

18 trous dont la difficulté et la grande

variété conviennent à des joueurs de

tous niveaux. Si la distance officielle est

de 6.456 mètres, comptez plutôt une

dizaine de kilomètres pour venir à bout

du parcours. Des voiturettes électriques

sont à disposition des moins téméraires

mais Philippe Giot conseille d’accomplir

l’itinéraire à pieds «la marche laisse le

temps de la réflexion pour préparer le

coup suivant et la nature environnante

est une vraie source d’inspiration»,

conclut-il.

Le Golf de Preisch organise chaque

année de nombreux tournois interclubs,

dans différentes catégories. D’ailleurs, la

grande qualité de son vert est reconnue

et plébiscitée par la Fédération Française

de Golf et l’Alps Tour, la troisième

division professionnelle européenne

pour y organiser régulièrement des

championnats de France ainsi qu’un

tournoi professionnel. Pour preuve,

cette année encore, le Golf de Preisch

accueillera le championnat de France

individuel seniors ainsi que le Citadelle

Trophy International.

Des infrastructures de qualité

Vestiaires, lounge équipé de billard, salle

de musculation et deux simulateurs virtuels

pour affiner sa technique les jours de mauvais

temps sont à disposition des membres.

Le domaine dispose aussi de sa propre

académie, le Preisch Performance Golf

Center où trois professeurs accompagnent,

forment et conseillent, débutants et joueurs

confirmés. Le Club Junior compte 70 enfants

qui se répartissent selon les calendriers

scolaires français et luxembourgeois.

“La grande qualité

de son green

est plébiscitée

par de nombreux

tournois nationaux

et internationaux”

«Le golf est un sport d’intégrité morale

dans la mesure où le joueur compte luimême

ses coups et applique une certaine

rigueur», explique le directeur. Le swing

est en effet un geste complexe qui demande

de la concentration, de la discipline et de

l’application, il n’est donc pas étonnant

que de nombreux parents constatent une

amélioration des résultats scolaires au fil des

entrainements.

Réceptions et banquets

Le Bistrot Swing s’adaptera à vos repas

de famille, mariages ou banquets et une

salle de réception de 250 m 2 ainsi que

plusieurs salons peuvent accueillir de

4 à 200 personnes. Les entreprises ne

sont pas en reste puisque séminaires,

déjeuners d’affaires ou journées d’études y

trouveront également un cadre propice à

la réflexion autant qu’au renforcement de

l’esprit d’équipe des collaborateurs. n

Chiffres

107 hectares

Un total de 27 trous

3 parcours de 9 trous

2 simulateurs virtuels

15 employés

3 professeurs

Golf de Preisch

1 rue du Vieux Moulin

F-57570 BASSE-RENTGEN

www.golf-de-preisch.com

info@golf-de-preisch.com


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MARS 2018

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Philippe Giot

Source photos: Golf de Preisch


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MARS 2018

LIFESTYLE

Esch 2022,

un bassin à réinventer

PAR MANON GARRIDO

En novembre dernier, le Conseil européen a désigné Eschsur-Alzette

comme capitale européenne de la culture pour

l’année 2022. Un projet aussi original qu’ambitieux, porté

à bout de bras par deux figures emblématiques du paysage

culturel luxembourgeois et européen que sont Andreas

Wagner et Janina Strötgen.

Deux organisateurs d’univers bien différents

Après avoir travaillé au Parlement européen

puis en tant que journaliste pour le Tageblatt,

Janina Strötgen a voulu voir plus loin en

déposant sa candidature pour le projet Esch

2022. C’était l’occasion pour elle de participer

de manière directe au processus de création

d’un projet d’une telle ampleur.

Habitué des productions européennes

notamment lors de festivals partout en

Europe en tant que dramaturge, c’est tout

naturellement qu’Andreas Wagner a déposé

sa candidature. Une manière pour lui de

porter un regard sur la valeur ajoutée de

ce que représente le fait d’être élue capitale

européenne de la culture.

Un projet unique et fédérateur

Au premier abord, il peut sembler étonnant

que ce ne soit pas la capitale du Luxembourg

qui ait été présentée. Mais pour l’organisateur,

et la directrice artistique, ce choix s’explique

par la volonté d’une candidature régionale,

multiculturelle, visant à fédérer toute une

région, autrefois symbole de prospérité.

C’est d’ailleurs bien là que repose toute la

singularité du projet: il ne se déroulera pas

uniquement dans la ville d’Esch-sur-Alzette,

mais dans un ensemble de villes dépassant les

frontières du territoire luxembourgeois pour

s’étendre jusqu’au bassin lorrain.

Des villes qui s’investissent

Bien que la base fédératrice soit mise en

lumière par des projets intercommunaux,

les onze municipalités luxembourgeoises

(Zone PRO-SUD: Pétange, Bascharage,

Differdange, Sanem, Mondercange, Esch,

Schifflange,Bettembourg, Kayl, Dudelange,

Rumelange) et les huit communes

françaises (communauté de communes

du Pays Haut Val d’Alzette: Rédange,

Russange, Thil, Villerupt, Audun-le-tiche,

Ottange, Aumetz, Boulange) prenant part à

Esch 2022 auront chacune leur singularité

en harmonie avec leur histoire.

“Dévoiler

tout l’éclat

des structures

culturelles déjà

présentes ou

à réinventer”

C’est le cas pour la commune de Pétange,

berceau de la Fédération Européenne

des Cités Carnavalesques depuis 1937

qui s’alliera à d’autres villes européennes

afin de créer un concept de cavalcade

multiculturelle et intergénérationnelle. Une

impulsion nouvelle tendant à réinventer,

revisiter une tradition, une histoire ou un

patrimoine historique. A Bettembourg,

après dix années de LiteraTour, c’est un

«remix» de la littérature qui aura lieu afin

de renforcer et d’intensifier les échanges

avec l’Europe.

Derrière le CNA de Dudelange, le

projet s’articulera autour des grands halls

industriels à réinvestir et repenser afin que

la culture ait sa place directement au cœur

du développement urbain.

En collaboration avec le Centre d’Art 1535°

innovateur et transversal de Differdange,

des projets concernant l’industrie créative

verront le jour et devraient mettre en

lumière des lieux et phénomènes particuliers

au cœur d’anciens passages souterrains.

Un travail de recherches est également

entamé avec l’Université de Belval pour

les communes de Kayl et Rumelange pour

lesquelles le sujet du «remix» devrait

s’axer autour du travail. Des projections

numériques dans les quartiers des

travailleurs et une alliance avec l’écomusée

des mines d’Aumetz sont au programme.

De l’autre côté de la Frontière

C’est aussi un projet d’envergure qui liera

villes et villages lorrains dont Thil et Villerupt.


Janina Strötgen et Andreas Wagner

Il s’agira de dépoussiérer un pan de

l’Histoire en installant des projecteurs

lumières et sons au cœur d’anciens camps

de concentration souterrains. L’idée sera

donc de transformer l’histoire et l’énergie

des lieux en une œuvre artistique pour à la

fois mettre le doigt sur des lieux oubliés et

en changer le regard.

Bien que certaines réalisations soient

confiées à des artistes, Esch 2022 reste

inclusive: chaque personne peut se sentir

libre de participer au projet afin de se

réapproprier l’espace commun, d’en faire

un lieu, un refuge dans lequel chacun peut

créer. Les candidatures restent ouvertes

puisque toutes les villes sont encore en

pleine ébullition créative.

Et Esch dans tout ça?

Enfin, le projet clé aura lieu à Esch,

rebaptisée «Esch-sans-l’Alzette», puisque

cette dernière est bien une ville fluviale dont

on ne voit pourtant jamais la rivière. Par

des projections et des effets de sons, l’eau

coulant sous les pavés des rues sera rendue

visible. Il sera aussi possible d’assister à des

workshops au cours desquels les participants

pourront construire leur propre petit bateau

à déposer sur la rivière et qu’une application

pour smartphone permettra de suivre en

temps réel. Beaucoup de travaux digitaux

et numériques viendront parsemer la ville

et ainsi fédérer toutes les générations, y

compris les plus jeunes.

Un but à long terme

Esch 2022 est définitivement tournée

vers le futur puisque l’écologie et la

réappropriation de lieux sont inscrits dans

ses artères. Mais, c’est surtout une volonté

de s’inscrire dans la durée qui préoccupe

les deux organisateurs. Pour qu’en 2030 il

reste encore un symbole de cet événement

colossal et que le multiculturalisme de la

région ne s’effondre pas, ils aimeraient

pouvoir concrétiser une idée qui leur tient

à cœur: la création d’un véritable espace

public culturel sans distinction sociale

ni catégorie. Il s’agirait de construire

dans un lieu déjà existant, probablement

dans des friches industrielles, une école

d’arts appliqués qui serait à la fois un lieu

de liberté et de partage car c’est en se

cultivant, en créant et en se nourrissant

d’autres cultures que l’on peut évoluer dans

un monde paisible. n

Infos:

www.esch2022.lu

www.prosud.lu

www.ccphva.com

www.cna.public.lu

www.1535.lu


78 LG

MARS 2018

BRÈVES ÉCONOMIQUES

POST GROUP,

LE BON ÉLÈVE DE RIFKIN

POST Luxembourg a signé un accord

avec la société ENGIE, acteur mondial de

l’énergie et des services associés, pour

reprendre les 4,71% qu’elle détient dans

le capital d’Encevo S.A., la société mère

de Creos et d’Enovos. Cette prise de

participation de POST s’inscrit dans le

cadre de l’évolution à venir des secteurs

de l’énergie et des télécommunications.

L’industrie de l’énergie est marquée par de

profonds changements avec une montée

en puissance des énergies renouvelables.

Celles-ci nécessiteront des infrastructures

nouvelles et des systèmes de gestion et de

communication performants et intelligents

pour pouvoir adapter en continu la

production et la disponibilité d’énergie aux

besoins des consommateurs. Ces synergies

vont créer un potentiel énorme en termes

d’économies d’énergie et en même temps

créer de nouveaux modèles économiques.

Cette vague de transformation est décrite

dans le rapport Rifkin, la Troisième

révolution industrielle-Luxembourg.


Source: Post Group

ORANGE LUXEMBOURG

Dans un marché très compétitif,

Orange Luxembourg a vu son chiffre

d’affaires augmenter en 2017 de 5,9%

pour atteindre 65,3 millions d’euros.

L’opérateur luxembourgeois affirme

avoir réalisé d’importants investissements

pour poursuivre l’extension des réseaux

mobiles. La couverture a ainsi été portée à

96,7% de la population en 4G et 86,1% en

4G+ fin 2017.

Source: Orange Luxembourg

LE TECHNOPORT RÉCOMPENSÉ

À l’occasion du sommet mondial de

l’incubation, qui s’est tenu à Toronto au

Canada, les programmes d’incubation

proposés par le Technoport ont été

reconnus comme parmi les meilleurs

d’Europe et récompensés par le prix

«Europe Top Challenger». Une distinction

récompensant le plus ancien des

incubateurs luxembourgeois, qui héberge

avec succès une trentaine de startups.


Source: Silicon Luxembourg

A LA RESCOUSSE DE LA LOGISTIQUE

Coordonné par le ministère de l’Économie, une vingtaine

d’administrations et services de l’État ont travaillé de concert

avec les acteurs du secteur privé pour rassembler sur le

«portail de la logistique» l’ensemble des informations utiles

aux opérateurs économiques actifs dans le domaine de la

logistique et du commerce international. «Single Window

for Logistics» vise la simplification et la dématérialisation des

échanges de données entre les différents acteurs de la chaîne

logistique.


Source: ministère de l’Economie

UNE SOLUTION DE LEASING DE VÉLOS

ET TROTTINETTES POUR ENTREPRISES

ALD bike, nouvelle solution de leasing vélo, vient enrichir

l’offre de leasing automobile traditionnelle d’ALD Automotive

pour faciliter l’accès au lieu de travail. Le recours au vélo

réduit non seulement l’impact écologique d’une entreprise

mais constitue un moyen de locomotion plus efficace que

la voiture pour des trajets urbains inférieurs à 5 km. Une

fiscalité plus avantageuse en faveur de la mobilité douce,

des infrastructures en constante évolution couplées à un

changement de mentalité incitent ALD Automotive à investir

dans ce domaine. Le financement est assorti de toute une série

de services tels que l’assistance, les assurances vol et dégâts

matériels et la maintenance. Les entreprises peuvent choisir

entre un leasing vélo individuel intégré au package salarial,

en lien ou non à un véhicule de fonction, ou le leasing d’un

pool de vélos installés sur site que les employés peuvent se

partager pour des trajets de courte distance durant les heures

de travail. A titre d’exemple, une trottinette électrique incluant

tous les services est déjà accessible à partir d’un euro par jour.

A LA CONQUÊTE DES RESSOURCES DE L’ESPACE

Lors de sa visite à Moscou, le ministre de l’Economie, Etienne

Schneider, et son homologue russe, le Vice-Premier ministre

Dmitry Rogozin, ont convenu d’établir entre les deux pays une

coopération scientifique dans le domaine de l’espace, y compris

pour les aspects liés à l’extraction et l’utilisation des ressources

naturelles des corps célestes qui s’inscrivent dans l’initiative

SpaceResources.lu.


Source: SIP

PLAN SOCIAL

CHEZ NORDEA BANK

Un vent de drame social s’abat sur

les salariés de la banque suédoise

NORDEA. Sans prévenir, la direction

a annoncé qu’une partie des activités

de la banque, dont le Private Banking

et le Back-Office, s’apprêtait à être

transférée à UBS Luxembourg. Ce

transfert concernerait 150 personnes.

Selon l’ALEBA, il semble apparaître

que 200 salariés ne seront pas repris

par UBS Luxembourg, et que la

banque NORDEA n’envisage pas

actuellement de plan de sauvetage

pour ces salariés.


Source: ALEBA

SES A UN NOUVEAU

DIRECTEUR GÉNÉRAL

Le Conseil d’administration de SES

a annoncé sa décision de nommer

un nouveau directeur général et

président du comité exécutif à

compter du 5 avril 2018. Steve Collar,

actuellement directeur général

de SES Networks, a été nommé

directeur général et président du

comité exécutif de SES, et devient

directeur général désigné avec effet

immédiat, en remplacement de

Karim Michel Sabbagh, parti vers

d’autres horizons.


Source: SES

INOWAI

RAISONNABLEMENT

OPTIMISTE

Lors de sa conférence annuelle, l’agent

immobilier Inowai s’est félicité des

résultats de l’entreprise enregistrés

en 2017. L’occasion aussi d’observer

les évolutions du marché. La barre du

milliard d’euros en investissements

a été franchie pour la quatrième

année d’affilée et l’activité depuis le

début de cette année laisse entendre

qu’elle devrait être à nouveau atteinte

sans trop de difficultés en 2018. De

bonnes perspectives pour une société

qui fêtera son vingtième anniversaire

l’année prochaine.


Source: Inowai


80 LG

MARS 2018

FINANCE

2018 brings opportunities but also

challenges for the fund industry

The Luxembourg Fund Industry had a very good year in 2017

with assets under management standing at EUR 4,159 billion at

the end of December. 2018 also promises to bring in plenty of

opportunities, with the progress of Europe’s Capital Markets

Union, the plan to introduce a Pan European Personal Pension

Product, pick up in sustainable finance and the development

of new technologies.

“Looking at 2018, we are very optimistic,

however challenges still exist for the fund

industry, particularly regarding regulation,

where ALFI is currently busy on 17 pieces

of regulation, together with the 1,800

members of our 150+ working groups. All of

them are important and our efforts to make

sure that regulation works in the interest of

both the investor and the asset manager alike

is a fundamental part of ALFI’s mission”,

explains Denise Voss, ALFI chairman.

Here are some of ALFI’s priorities for 2018:

Distribution opportunities worldwide

ALFI is celebrating its 30th anniversary

this year and it will continue to facilitate

international distribution opportunities

around the globe.

It will continue to develop its contacts in Latin

America, where Luxembourg UCITS are

amongst the preferred investment solutions

for local pension fund administrators looking

to diversify their portfolios internationally in

a well-regulated environment. In Asia, rapid

growth of personal wealth is encouraging,

and ALFI will continue to nurture its close

relationship with the many fund markets it

serves in the region.

Capital Markets Union (CMU)

ALFI believes that the key element of the

European Commission’s plan to create a

‘Capital Markets Union’ is the overall thrust

of the CMU “to mobilise capital in Europe

and channel it to all companies and, in

particular, SMEs and infrastructure projects

that need to expand and create jobs”. In

practice, this entails, among other things,

removing obstacles to the cross-border

distribution of investment funds, which

ALFI strongly supports.

“In ALFI’s 2020 Ambition Paper, we highlight

the essential role investment funds play in

funding the economy, linking investors’

savings with those parts of the economy that

require capital to drive growth. Over the past

few years this has been somewhat downplayed

given the focus on regulation, so it is good

that the spotlight is once again on the positive

contribution that investment funds make

to the economy. The CMU should help

investors have access to a larger choice of

investment solutions”, says Denise Voss.

“We believe asset

managers can play

a key role in fostering

sustainable finance,

which has been

increasingly requested

by investors”

The Pan-European Personal Pension

Product (PEPP)

Increasingly European households need to

assume more responsibility for their own

financial well-being, including retirement.

At the same time, if the European economy

is to be strengthened, mobility of workers

must also increase, however, fragmentation

between national markets and limited

portability of personal pension products

make this difficult.

“The European Commission’s plan to create a

standardized pan-European Personal Pension

Product (PEPP) comes at the right time. The

PEPP will link the investment product to

an individual rather than to an employment

relationship and provides interesting

opportunities not only for workers and job

seekers, but also for the asset management

industry. As providers of investment solutions,

asset managers should be keen to offer the

PEPP and we believe that Luxembourg, with

its longstanding expertise in cross-border

distribution of retail investment products, is

an ideal hub for PEPP providers”, comments

ALFI chairman.

Sustainable finance/ Responsible investing

ALFI was an early mover in actively promoting

responsible investing opportunities for asset

managers and investors. We have organized

annual conferences and commissioned surveys

on responsible investing since 2006, with the

aim to bring this topic to the forefront.

“We believe asset managers can play a key

role in fostering sustainable finance, which

has been increasingly requested by investors.

The market growth that we have seen in

recent years – the European responsible

investing fund market almost doubled

between the end of 2010 and the end of

2016 – has strengthened our conviction.

The Luxembourg investment fund industry

is also well placed to contribute to moving

climate change financing forward and is

already the leading fund domicile for all

environment-related investment funds in

Europe with 45% of AUM”, explains Denise

Voss.

FinTech

FinTech and technology in general have

been an important focus for ALFI. The

Association’s Digital/FinTech Forum aims to

raise awareness, identify the challenges and

develop the opportunities inherent in new

digital technologies for the fund industry.

In 2018 ALFI will continue its regular

interaction with FinTech players to monitor

and develop Regtech and Blockchain

tools, which will reduce costs and increase

efficiency in the industry. n

Communiqué par l’ALFI


Source photo: ALFI

Denise Voss, ALFI Chairman


82 LG

MARS 2018

FINANCE

La durabilité:

un sujet pour toute

l’industrie financière

Bien connu dans l’industrie des fonds d’investissement pour

son savoir-faire dans la chaîne de valeur de la gestion d’actifs

et ayant été pendant de nombreuses années dans le comité

exécutif de Kneip, Mario Mantrisi s’est lancé dans un nouveau

défi en tant que General Manager de LuxFLAG succédant à

Annemarie Arens. Interview avec Mario Mantrisi qui partage

ses impressions et visions pour le futur d’une finance durable.

La durabilité devient un facteur de

plus en plus distinctif et important de

nos jours. Quel rôle la finance a-t-elle

à jouer à ce propos?

L’instant est maintenant. Face aux défis

du changement climatique et d’un

développement social équitable, une

dynamique s’est établie autour de différents

fronts sur le sujet de la durabilité qui

engendre une prise de conscience accrue.

Ainsi le sujet du développement durable

a laissé son empreinte dans l’agenda des

politiques, des entreprises et des individus

ces dernières années. Pour ce qui est de

la finance, même si on ne s’en rend pas

toujours compte, les investissements jouent

un grand rôle pour déclencher le grand

changement vers un monde plus durable

et deviennent un sujet de plus en plus

demandé. Lancé dorénavant par des acteurs

pionniers spécialistes, on peut remarquer

aujourd’hui que l’investissement durable

n’est plus un secteur de niche. Les grands

gestionnaires s’attaquent au sujet réalisant

que c’est un domaine très attractif à longterme.

Il y a un vrai réveil dans l’industrie

ainsi que dans le monde politique qui va

essayer de diriger les capitaux privés de plus

en plus vers la finance durable.

En tant que nouveau directeur

général, quelle est votre vision pour le

futur de LuxFLAG?

LuxFLAG a vu une belle croissance au

cours des dernières années et s’est établie en

tant qu’acteur clé de la finance durable au

Luxembourg et au-delà. Je veux fonder sur

la continuité et sur tous les succès réalisés.

Le domaine de l’investissement durable

est devenu «mainstream» et a encore de

grandes évolutions devant lui avec beaucoup

de potentiel non extrait dans le marché. Le

marché institutionnel a placé les pierres de

fondements. Le marché de détail sera une

prochaine étape à franchir pour embarquer

tout le monde. Je cherche à promouvoir

encore plus nos fonds labellisés afin de les

rendre plus visibles auprès des investisseurs

finaux, impliquer et agrandir notre réseau

et faire valoir davantage l’expertise que

l’association a assemblée depuis sa création

en 2006.

Comment LuxFLAG va agir pour

promouvoir encore plus une finance

durable?

LuxFLAG s’est fait un nom dans le B2B du

monde de l’investissement durable avec les

labels de qualité et de crédibilité que nous

attribuons à des produits d’investissement

durable. Nous voyons l’intérêt croissant

d’acteurs financiers plus traditionnels dont

le modèle d’entreprise n’est pas encore

orienté vers le durable mais qui veulent

s’y lancer davantage. Nous essayons

d’encourager tous les acteurs de la finance

à trouver leur place et nous voudrions

préparer l’industrie de la finance aux futurs

changements imminents qui vont redéfinir

le secteur entier. D’autant plus que la

Commission européenne est en train de

préparer un plan d’action concret qui traite

activement le sujet de l’investissement

durable d’après le rapport publié par le

groupe d’experts établi spécialement pour

analyser comment propager une finance

durable.

“Le Luxembourg

est une force

pionnière depuis

de nombreuses

années dans

l’investissement

durable”

Comment l’Union européenne vise à

agrandir ce marché? Est-ce que des

standards sont nécessaires? Quelles sont

les tendances de croissance future?

Une certaine standardisation sera

indispensable. Les futurs changements

régulateurs discutés seront nonnégligeables

pour tout acteur financier. Lors

d’un discours fait à Paris, le commissaire

européen Valdis Dombrovskis a propulsé

le message d’une finance verte pour l’UE

et n’a pas tari d’éloges au sujet des efforts

de labelling du Luxembourg. De leur côté,

le groupe d’experts établi a attribué un

fort poids au labelling dans leur rapport et

nous faisons partie des discussions à échelle

européenne à ce propos. Nous sommes

confiants que l’intérêt et l’élan régnant

vont propulser le marché. Dans la chaîne

de valeur de l’investissement, la prise en

compte de facteurs environnementaux,

sociaux et de gouvernance (ESG) devra se

développer à grande échelle, même du seul

fait que cela fait partie d’une gestion de

risques efficace.


Comment voyez-vous la position

du Luxembourg en général dans

l’investissement durable?

Le Luxembourg est très bien placé et est

une force pionnière depuis de nombreuses

années dans l’investissement durable. La

microfinance a donné les fondements

clés, LuxFLAG certifie aujourd’hui plus

de 50% des actifs du marché des fonds

de microfinance. Le Luxembourg est

leader en Europe en ce qui concerne la

domiciliation de fonds d’investissement

responsable avec presque 40% des

actifs domiciliés au Luxembourg. De

plus, le Grand-Duché n’a pas tardé à

s’établir en tant que pionnier dans le

financement climatique avec la création

de la Climate Finance Task Force dont

des initiatives innovatrices comme

la bourse verte, le lancement de la

plateforme financement climatique

Luxembourg-BEI, l’International

Climate Finance Accelerator et les labels

LuxFLAG Climate Finance et Green

Bond sont sorties. Le Luxembourg a une

capacité unique à pouvoir rassembler

l’industrie financière entière – d’ailleurs

le Sustainable Finance Forum que

Luxembourg for Finance organise le 30

mai 2018 est un exemple concret de la

force qu’a le Luxembourg de s’unir sur

les sujets de la finance durable. n

Communiqué par LuxFLAG

Mario Mantrisi

Source photo: LuxFLAG


84 LG

MARS 2018

PORTRAIT

La réussite à la clé

PAR JULIEN BRUN

Dans ces dernières pages de magazine, le lecteur est habitué à

lire des portraits de personnalités qui ont une longue expérience

dans leur domaine. Ce mois-ci, LG a souhaité remonter le

temps et mettre le focus sur le dynamisme caractéristique de

la jeunesse. Interview de Mara Esteves Machado, jeune femme

de 32 ans, chargée de relation à la BIL et qui ne manque pas

d’ambition…

Itinéraire d’une intégration

Son histoire prend lieu dans les paysages

du Nord portugais où les levers de soleils

accouchent de lumières or qui s’entremêlent

aux montagnes de terres. Couchée sur les

bords du fleuve Tâmega, la ville de Chaves

(qui signifie clé en portugais) connait une

importante émigration qui s’intensifie dans

les années 70. Les habitants s’arrachent à

leurs campagnes natales pour s’en aller

vers des promesses d’eldorados. En quête

de main-d’œuvre qualifiée et bon marché,

les Etats-Unis, la Suisse, l’Allemagne mais

aussi et surtout la France (qui compte

aujourd’hui deux millions d’habitants

d’origine portugaise) accueille cette

diaspora avec enthousiasme. Si les liens

culturels avec l’hexagone remontent

jusqu’à Fernando Pessoa et Voltaire, ceux

de l’immigration prennent source à la fuite

de l’autoritarisme salazariste des années 50.

Au pays de l’intranquillité 1 , les nouvelles de

ceux qui sont partis donnent le courage de

vaincre la peur de tout laisser.

La famille Esteves pose ses valises à Paris

quelques années durant; le temps pour la

petite Mara et son grand frère d’apprendre

la langue de Molière à l’école de la

République et au père de la maîtriser sur

les chantiers. Le Luxembourg est alors

dans ses 20 splendides (1985-2007) et l’âge

d’or de son secteur financier fait croître

dans son sillage, celui de la construction.

Professora, Maîtresse puis Joffer, à six ans

seulement, la petite Mara est une nouvelle

fois replongée dans le bain froid d’une

culture qu’elle ne connait pas et sa nouvelle

institutrice lui traduit un an durant, toutes

les explications du luxembourgeois au

français. La salle de classe est à l’image du

pays, multiculturelle et - le quartier de la

gare oblige - les étrangers y sont mêmes

plus nombreux que les autochtones.

Pourtant, si les cours de récrés peuvent être

des lieux où la moindre différence, aussi

insignifiante qu’une couleur de cheveux,

un surpoids, des lunettes ou des taches

de rousseurs, est exploitée pour asséner

les cruautés innocentes de l’enfance, les

gamins restent néanmoins indifférents aux

nationalités et aux origines. Ce qui compte

c’est d’avoir le coéquipier qui nous fera

gagner le match de football et d’être copine

avec la plus habile à la corde à sauter.

“L’amour

de la littérature

commence souvent

par ce regard

parental ranimant

les voix séchées

sur papier”

La mère, femme de ménage le jour, oublie

la fatigue accumulée à la nuit tombée et

conte à ses enfants, des histoires piochées

dans la bibliothèque familiale. De ce rituel

du soir, la jeune femme garde encore

aujourd’hui en mémoire la tendresse d’un

1

Référence au Livre de l’Intranquillité du poète Fernando Pessoa.


Mara Esteves Machado


86 LG

MARS 2018

PORTRAIT

baiser maternel déposé sur sa joue avant

qu’elle ne s’endorme et le goût des livres

inscrit au cœur. L’amour de la littérature

commence souvent par ce regard parental

ranimant les voix séchées sur papier.

La fillette pioche de temps à autre dans

le réservoir à évasions du foyer et à ses

douze ans seulement, elle engloutit sans

indigestion Le Rouge et le Noir de Stendhal

et Les Misérables de Victor Hugo. Deux

chefs-d’œuvre de la littérature française

certes, mais habituellement au regard du

lecteur aguerri.

Adolescente, elle étudie le commerce

au Lycée Michel Lucius où elle se voit

déjà femme d’affaires. Diplômée de

l’Ecole de Commerce et de Gestion, elle

s’envole pour Lisbonne où elle passe

une licence en sciences politiques et en

relations internationales et un master en

communication. Son rêve de petite fille

qui passait ses vacances d’été au Portugal

en se disant qu’un jour, elle reviendrait y

étudier se réalise enfin. La Portugaise au

Luxembourg devient Luxembourgeoise au

Portugal, elle en profite pour apprendre

l’histoire de ses origines et goûte la vie

lisboète.

Le temps du travail

De retour au pays - diplômes en poche et

souvenirs estudiantins en tête - la jeune

femme se lance sur le marché du travail et

décroche sa première expérience dans une

société de distribution et de commerce en

ligne. Elle intègre ensuite en 2015 le centre de

contacts de la BIL. Aujourd’hui, “Relationship

Manager”, elle s’occupe de la gestion

courante, des placements, des épargnes et des

prêts des employés de la banque.

“Participer

à la concrétisation

des objectifs

personnels

des clients”

Si les employés sont des clients comme les

autres, ils sont aussi des collègues que l’on

croise régulièrement dans les couloirs, à la

cantine ou autour d’un verre après le travail.

«Une force», dans son métier de conseil

dit-elle, et d’ajouter qu’«au sein de la même

maison, il y a une proximité qui facilite les

prises de rendez-vous et nous parlons aussi le

même langage». Le sentiment de participer

à la concrétisation des objectifs personnels

des clients est certainement la récompense la

plus gratifiante de son travail.

Elle s’identifie beaucoup à la BIL qui avec

162 printemps reste une banque moderne

où le dynamisme de la jeunesse a toute sa

place. Une culture jeune et sans âgisme, à

l’image de son équipe où Mara profite de

l’expérience des séniors au quotidien.

La jeune femme de 32 ans assume l’ambition

d’aller «le plus loin possible» dans sa carrière,

et ce, avec la certitude que sa hiérarchie

l’épaule non pour répondre à des quotas de

diversité mais bien pour ses qualités propres.

Une employée épanouie, qui si la motivation

reste intacte pourrait bien faire la une de

couverture d’un LG à venir… n


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