LG 208
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Mars 2018 | n˚ 208
www.gemengen.lu
Nicolas Schmit
Ministre du Travail, de l’Emploi
et de l’Économie sociale et solidaire
ARTHUR MEULMAN
jobs.lu a trouvé sa perle rare
YVES REDING
De la cyber-sécurité à la cyber-résilience
MARA ESTEVES MACHADO
La réussite à la clé
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EDITO
PAR MARTINA CAPPUCCIO
Appel à la paix
7 ans de conflits. 500.000 morts, dont plus de 600 en février 2018.
Plus de 2 millions de blessés. Le bilan des victimes syriennes ne
cesse d’augmenter, notamment dans la Ghouta orientale, théâtre
du combat entre les rebelles qui l’occupent et le régime de Bachar
el-Assad. Soutenu par la Russie, ce dernier souhaite récupérer la
banlieue à partir de laquelle de nombreuses attaques sont menées
par ses opposants.
Si la trêve de 30 jours adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU
et appliquée par la Russie semblait se concrétiser dans le but
d’ouvrir des corridors humanitaires et d’évacuer les blessés, elle n’a
malheureusement pas tenu et les tirs ont instantanément repris tant
du côté des rebelles que de celui du régime syrien. La population
civile est une des premières victimes de ces attaques. Aucun répit
ne lui est accordé et l’aide humanitaire ne parvient pas à se frayer
un chemin pour la secourir.
Dans la province d’Afrine, à la frontière turque, les affrontements
reprennent également de plus belle. D’une part, l’armée turque
clame protéger ses frontières et éradiquer la menace terroriste
dans la province malgré l’opposition du Régime de Damas. De
l’autre, l’armée kurde estime simplement se défendre d’attaques
injustifiées.
En 2013, Barack Obama avait laissé passer l’opportunité d’attaquer
le régime de Damas lorsque ce dernier avait recouru à des armes
chimiques contre sa population, laissant ainsi la Russie négocier le
démantèlement de l’arsenal chimique syrien. Aujourd’hui, les forces
spéciales américaines se trouvent sur le sol syrien uniquement et
«officiellement» pour lutter contre l’EI et sa menace terroriste.
Par ailleurs, tant que la «ligne rouge» – tracée par Macron comme
menace de riposte contre le régime syrien en cas d’attaque chimique
– ne sera pas franchie, les troupes françaises ne se mobiliseront
vraisemblablement pas contre le régime de Bachar el-Assad et a
fortiori contre la Russie. Si des soupçons d’attaques au chlore ont
dernièrement été évoqués, l’identification exacte de ce type de produit
reste difficile et aucune preuve tangible de l’utilisation récente d’arme
chimique n’a encore été apportée, au moment de la rédaction de ces
lignes, le 28 février 2018.
A ce stade, aucune issue ne se profile à l’horizon dans la mesure où
la coalition arabo-occidentale ne semble pas adopter de position
claire dans ce conflit, de peur de déclarer la guerre aux alliés des
camps opposés. Un nombre important d’Etats ont tissé un réseau
complexe d’influences dans cette lutte pour le maintien d’un
pouvoir illégitime ou d’une position stratégique dans une région
fort convoitée, et ce, au détriment de la douleur des centaines de
milliers de victimes dont ils sacrifient quotidiennement le sort. n
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LG
MARS 2018
SOMMAIRE
COVERSTORY
ICT
34 | LAURENT PROBST ET PHILIPPE PIERRE
PwC Luxembourg
8 | NICOLAS SCHMIT
Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire
Innovation et PME:
transformation tous azimuts
46 | YVES REDING ET PHILIPPE DANN
EBRC
La digitalisation: moteur ou frein à l’emploi?
EMPLOI & FORMATION
12 | MURIEL MORBÉ ET LUC HENZIG
House of Training
CONSEIL
26 | PIERRE KIHN
Office Freylinger
De la cyber-sécurité à la cyber-résilience
52 | THIERRY KROMBACH ET GIL DA SILVA
DSK Systems
Des produits et services évolutifs et flexibles
A quelques clics du savoir
18 | JULIE NOIRHOMME
Adecco Group
Protéger pour rentabiliser
28 | ANNE RIVIÈRE
Marks & Clerk Luxembourg
LUXEMBOURG
56 | ERIC KLUCKERS
Contern – Lëtzebuerger Beton
Au cœur du marché de l’emploi
Le brevet comme gage de rentabilité
50 nuances de béton
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MARS 2018
5
DÉVELOPPEMENT DURABLE
62 | JOSEPH HESS
SWiRL
LIFESTYLE
74 | PHILIPPE GIOT
Golf de Preisch
LETZEBUERGER GEMENGEN
Publication éditée par Euro-Editions S.A.
www.gemengen.lu
Société éditrice
Euro-Editions S.A.
24, rue Michel Rodange • L-4660 Differdange
Changer le monde
64 | PAUL WEIMERSKIRCH ET GUY SPANIER
Commune de Schifflange
Une envie de se faire un green?
76 | JANINA STRÖTGEN
ET ANDREAS WAGNER
Régie publicitaire
Julien Malherbe
marketing@euroeditions.lu • Tél. 58 45 46 30
Camille Codron
camille@euroeditions.lu • Tél. 58 45 46 20
Administration
Lucia Ori
Tél. 58 45 46-29 • Fax 58 49 19
admin@euroeditions.lu
Raouf Hatira • Tél. 58 45 46 23
secretariat@euroeditions.lu
Conception et réalisation graphique
Sophie Glibert
sophie@euroeditions.lu • Tél. 58 45 46 25
Les Lumières du Sud
PORTRAIT
84 | MARA ESTEVES MACHADO
BIL
Esch 2022, un bassin à réinventer
Rédaction
Julien Brun
julien@euroeditions.lu • Tél. 58 45 46 26
Martina Cappuccio
martina@euroeditions.lu • Tél. 58 45 46 26
Christophe Chohin, Manon Garrido,
Raouf Hatira, Samuel Hourcade, Romain Le Roux
Photographie
Marie De Decker
Eric Devillet
Mouvement
luxembourgeois
pour la Qualité
et l’Excellence
PERFORMANCE DURABLE
Impression
Imprimerie Centrale
La réussite à la clé
© Euro-Editions
Tous droits de reproduction réservés pour tous pays.
Tous manuscrits, photos et documents envoyés à la
rédaction ne peuvent être exploités qu’avec l’accord
de leurs auteurs. Publiés ou non, ils ne seront pas
restitués. Les reportages signés n’engagent que
leurs auteurs. Les prix figurant dans cette revue
sont indicatifs et peuvent être sujets à des variations
dont l’éditeur ne pourrait nullement être tenu pour
responsable.
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MARS 2018
Index des
intervenants
08 | NICOLAS
SCHMIT
Ministre du Travail,
de l’Emploi et de l’Économie
sociale et solidaire
12 | MURIEL
MORBÉ
Head of Programme
Management and Operations
House of Training
Source photo: CSL
12 | LUC
HENZIG
CEO
House of Training
14 | JEAN-CLAUDE
REDING
Chambre des salariés
18 | JULIE
NOIRHOMME
Membre du comité
de direction
Groupe Adecco
20 | ARTHUR
MEULMAN
General Manager
jobs.lu
26 | PIERRE
KIHN
CEO
Office Freylinger
26 | PHILIPPE
OCVIRK
Conseil en propriété
industrielle
Office Freylinger
26 | OLIVIER
LAIDEBEUR
Conseil en propriété
industrielle
Office Freylinger
28 | ANNE
RIVIÈRE
European Patent Attorney
Marks & Clerk Luxembourg
30 | MARC-OLIVIER
LIFRANGE
CEO
Legitech
32 | GEORGES
WANTZ
Directeur Technology &
Entreprise Application
Deloitte Luxembourg
34 | LAURENT PROBST
Associé et responsable du
développement économique
et de l’innovation
PwC Luxembourg
34 | PHILIPPE PIERRE
Associé en charge du secteur
public à Luxembourg et
responsable mondial Institutions
européennes PwC Luxembourg
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MARS 2018
7
44 | GEORGES
MULLER
Directeur
cegecom
46 | YVES
REDING
CEO
EBRC
46 | PHILIPPE
DANN
Head of Risk and Business
Advisory Services
EBRC
52 | THIERRY
KROMBACH
Administrateur délégué
DSK Systems
52 | GIL
DA SILVA
Administrateur délégué
DSK Systems
56 | ERIC
KLUCKERS
Directeur général
Contern – Lëtzebuerger Beton
62 | JOSEPH
HESS
Fondateur
SWiRL
64 | GUY
SPANIER
Ingénieur conseiller climat
Administration Communale
de Schifflange
64 | PAUL
WEIMERSKIRCH
Bourgmestre
Administration Communale
de Schifflange
74 | PHILIPPE
GIOT
Directeur général délégué
Golf de Preisch
76 | JANINA
STRÖTGEN
Directrice artistique
Esch 2022
76 | ANDREAS
WAGNER
Coordinateur général
Esch 2022
Source photo: ALFI
Source photo: ALFI
Source photo: LuxFLAG
80 | DENISE
VOSS
Chairman
ALFI
82 | MARIO
MANTRISI
General Manager
LuxFLAG
84 | MARA
ESTEVES MACHADO
Relationship Manager
BIL
8
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MARS 2018
COVERSTORY
La digitalisation:
moteur ou frein
à l’emploi?
PAR MARTINA CAPPUCCIO
La digitalisation en marche dans tous les secteurs de
l’économie luxembourgeoise bouleverse le marché du travail.
La plupart des métiers sont voués à évoluer et la formation
professionnelle continue semble se présenter comme une
solution en faveur du maintien des emplois. Nicolas Schmit,
ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et
solidaire, nous dresse un état des lieux de la transformation
économique à l’œuvre aujourd’hui.
La formation professionnelle continue
pourrait-elle être un soutien au processus
de digitalisation de l’économie?
Nous sommes dans une période de
transformation économique et écologique
avec la digitalisation, qui exige une
qualification, voire une requalification,
des personnes. L’Etat a un rôle accru
dans le soutien des entreprises pour les
aider à faire face à un nouveau modèle
économique; sans remettre en cause la
formation continue classique, nous pensons
qu’un certain nombre d’entreprises faisant
face à une réelle transformation de leurs
métiers ont besoin que nous repensions
le concept de formation continue pour
l’adapter à ce nouveau contexte et soutenir
la transformation en cours.
Ainsi, avec notre projet «Luxembourg
Digital Skills bridge», nous voulons
créer un pont entre les compétences
d’hier, d’aujourd’hui et de demain pour
permettre aux personnes de conserver leur
emploi tout en s’adaptant à un nouveau
contexte économique et professionnel.
Concrètement, la démarche consiste dans un
premier temps en une bonne évaluation des
compétences existantes et des besoins futurs
de compétences de l’entreprise. Ensuite,
l’objectif est de préparer les salariés à obtenir
les compétences dont ils auront besoin pour
permettre à l’entreprise d’évoluer. Dans ce
processus, l’Etat est alors prêt à prendre
en charge les salaires pendant la période
de requalification du personnel en utilisant
l’instrument du chômage partiel pour
soulager financièrement les entreprises qui
doivent s’adapter rapidement.
“A ce stade,
les indicateurs
ne montrent pas
une destruction
massive des
emplois due à la
digitalisation”
Certaines personnes ne pourront
toutefois pas effectuer cette transition de
métier; plutôt que de les licencier, nous
encourageons les entreprises à travailler sur
des solutions d’emploi à l’extérieur. Nous
avons presque 7.000 emplois non pourvus
à l’ADEM, il faudrait donc les identifier et
mettre en place des formations continues
pour permettre aux salariés devant être
réorientés d’y accéder.
Une version finale du projet Digital
Skills bridge devrait être présentée à
la fin du mois de mars afin de lancer
les projets pilotes rapidement dans les
entreprises dans lesquelles les processus de
digitalisation sont à l’œuvre.
Quel est l’état du marché du travail
luxembourgeois à l’heure actuelle?
Tout d’abord, on note que la première
catégorie de profils recherchés par l’ADEM
correspond à l’étude et au développement
informatique. On retrouve ensuite les
postes en maintenance des bâtiments et
des locaux ainsi que le personnel de cuisine
au niveau des profils les plus recherchés.
Les nouvelles technologies viennent donc
effectivement bouleverser le marché de
l’emploi: des suppressions d’emplois
sont attendues, des compétences en
informatiques seront exigées à terme dans
tous les métiers,… Mais les indicateurs
sur l’emploi au Luxembourg ne montrent
pas à ce stade une destruction massive des
emplois pour autant.
Pour faire face à ces changements,
l’ADEM est en train de mettre en place
un système où tout demandeur d’emploi
aura droit à un bilan de ses compétences
en informatique. Nous voudrions offrir à
chacun d’entre eux, selon son niveau et les
perspectives professionnelles qui s’ouvrent
à chacun, une formation de base, une
amélioration ou un perfectionnement des
compétences en informatique. A travers
une amélioration intensive de la formation
continue, nous allons pouvoir améliorer
la correspondance entre les formations
proposées et les besoins du marché du
travail.
Enfin, bien que le chômage ait retrouvé des
niveaux très bas (5,6% actuellement), mon
objectif reste de revenir à un chômage autour
de 4%, ce que je considère correspondre au
plein emploi pour le Luxembourg. Nous
devons donc aussi aider les personnes les
plus vulnérables sur le marché du travail,
c’est-à-dire les personnes handicapées, en
reclassement ou encore les personnes plus
âgées. Le chômage de longue durée est quant
à lui en baisse de plus de 9%.
Comment prévoir les impacts de la
digitalisation à long terme?
La digitalisation n’aura pas qu’un impact
sur l’emploi mais aussi sur la fiscalité, sur la
sécurité sociale et d’autres indicateurs encore.
Ce phénomène constitue un défi majeur pour
les années à venir et si nous voulons le relever,
notre croissance doit être positive.
Nicolas Schmit
L’évolution positive de notre croissance
ne peut durer que si l’on a une économie
qui tourne bien. Croire que l’on a assez de
croissance et assez d’emplois pour refroidir
le moteur, nous mènerait tout droit à un
chômage qui augmente.
Il fut un temps où le secteur bancaire était
le moteur de notre économie en termes de
création d’emplois, mais ce n’est plus le cas,
aujourd’hui ce secteur n’en crée plus. Il y
aura un grand changement dans ce milieu
sur les qualifications requises qui seront de
plus en plus élevées, mais l’emploi y a une
légère tendance à baisser. On ne peut donc
pas figer l’économie et préconiser une telle
approche est très dangereux.
La croissance qualitative n’est pas suffisante
et avoir plus de 3% de croissance n’entre
pas forcément en conflit avec nos idéaux
écologiques. Bien sûr, il faut travailler
10 LG
MARS 2018
COVERSTORY
sur l’énergie et limiter nos émissions de
CO 2
, nous devons également recourir à
davantage d’énergies renouvelables pour
respecter nos objectifs climatiques ce qui
permettra également de créer des emplois
à ce niveau, mais il serait naïf de croire que
tout cela pourra être accompli en changeant
de modèle de croissance du jour au
lendemain. Nous avons peut-être accumulé
du retard dans certains domaines, je pense
à la mobilité par exemple où pendant un
certain temps les investissements ont été
insuffisants et surtout beaucoup trop lents,
mais nous ne rattraperons pas ces retards en
figeant la croissance et le développement
économique de notre pays.
La fonction publique est en constante
recherche de candidats, comment
expliquez-vous ce phénomène?
Les métiers de la fonction publique
ont tendance à se complexifier: les
profils recherchés doivent inclure des
compétences en nouvelles technologies,
ainsi qu’un bon nombre de soft skills. Un
Etat moderne a donc besoin de personnes
hautement qualifiées.
“Mon objectif
reste de revenir
à un chômage
autour de 4%”
Pour moderniser la fonction publique, il
faudrait aussi y introduire de la formation
continue de qualité et relever le niveau de
qualification de base pour certains emplois.
Par exemple, les exigences qui s’adressent
aux fonctionnaires de l’ADEM ou de
l’inspection du travail deviennent de plus en
plus élevées. Il faut donc beaucoup insister
sur la formation de base ou bien investir
dans la formation dès la signature du
contrat afin que ces personnes soient bien
préparées aux métiers qui les attendent,
car certaines fonctions demandent des
compétences techniques, un sens de la
négociation, des connaissances en droit et
bien d’autres aptitudes encore.
Actuellement il y a des centaines de postes
à pourvoir dans la fonction publique, il faut
donc que nous développions la formation
et les compétences. En ce qui me concerne,
nous ne sommes pas face à un problème
d’ouverture de la fonction – car elle n’est
pas fermée aux étrangers, nous sommes
d’ailleurs souples au niveau des langues
lorsque nous devons l’être, dans le secteur
médical, par exemple – mais plutôt face à
un problème de compétences à créer pour
pouvoir y accéder. Trop de candidats ne
réussissent pas l’examen d’entrée, c’est
pourquoi le ministère de la Fonction
publique est en train de revoir les méthodes
de recrutement. Nous souhaitons encore
améliorer la qualité de la fonction publique
afin qu’elle soit à la hauteur des exigences
de notre temps. n
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12 LG
MARS 2018
EMPLOI & FORMATION
A quelques clics
du savoir
L’année 2018 s’annonce riche en collaborations et développements
pour la House of Training. Etendant son offre de formations sous
la forme de parcours, la fondation vient par ailleurs de signer un
partenariat avec France Université Numérique afin de compléter
son panel de cours présentiels par des modules disponibles
sur une plateforme d’e-learning. Luc Henzig, CEO, et Muriel
Morbé, Head of Programme Management and Operations, nous
dévoilent les prochaines évolutions à venir.
Quel est le rôle assumé par la House of
Training?
LH: La House of Training est née de
l’initiative de la Chambre de Commerce
et de l’ABBL souhaitant créer leur centre
de formation professionnelle continue afin
de développer les compétences dans les
entreprises. Ainsi, nous nous positionnons
comme une fondation d’utilité publique
offrant des cours issus de notre catalogue ou
bien organisés en entreprise sur demande,
avec un contenu créé sur-mesure.
Nos formations sont réparties selon quatre
catégories; les formations pour le dirigeant
d’entreprise, celles pour les activités de
support, les formations sectorielles et
enfin les formations de développement
personnel.
Au niveau de nos clients, le secteur financier
est le plus demandeur de formations et
représente à lui seul environ 60% de nos
cours. Les derniers cursus ajoutés à notre
programme concernent par exemple la
directive MiFID II.
Quels sont vos projets concernant la
plateforme d’e-learning?
LH: Nous venons de signer un contrat
avec France Université Numérique, qui
est la plus grande plateforme francophone
d’e-learning. Au Luxembourg, nous
nous adressons à une population à 70%
francophone. Dans le but de développer
rapidement notre offre, nous avons donc
décidé de nouer ce partenariat nous
permettant de compléter notre panel
de formations en ligne avec du contenu
de qualité conçu par les plus grandes
universités et écoles francophones que nous
adapterons au marché luxembourgeois.
MM: Nous passons actuellement en revue
les cours de la plateforme pour sélectionner
les plus pertinents. Au dernier décompte,
100 d’entre eux ont retenu notre attention;
à terme, nous devrions ainsi proposer
environ 300 nouvelles formations tirées de
cette sélection sur notre propre plateforme.
Ces cours multidisciplinaires seront
principalement intégrés à nos cours de
dirigeants d’entreprises et à nos formations
sectorielles.
“Nous sommes
responsables
de l’organisation
et de la qualité du
volet pédagogique
des formations”
LH: Cette plateforme sera opérationnelle
et accessible en ligne en octobre prochain.
L’offre de cours en ligne sera donc
alimentée dès le départ et structurée selon
les quatre catégories de formations que
nous proposons. Si un contenu en ligne est
disponible, l’intéressé pourra choisir soit
l’outil e-learning soit un cours présentiel
ou bien une combinaison de ces deux
solutions. L’atout de l’e-learning est qu’il
est peu coûteux, nous ne sommes donc pas
obligés d’avoir un minimum d’inscrits pour
pouvoir les proposer.
MM: Notre objectif reste toutefois de
favoriser les cours présentiels puisqu’ils
permettent un approfondissement et un
échange d’expériences et de points de vue
que la formation en ligne ne permet pas.
La formation professionnelle continue
que nous proposons permet aussi aux
participants de se créer un réseau en
échangeant avec les formateurs ou les autres
participants. Cependant, la plateforme
e-learning permettra à certains d’avoir un
aperçu de la matière avant de s’inscrire à un
cours présentiel ou encore de s’y préparer
ou de l’approfondir selon ses besoins et
envies. De plus, la plateforme permettra
d’entretenir un dialogue avec le créateur du
contenu par écrit.
Parlez-nous des partenariats établis par
la House of Training.
MM: Avec l’aide de la Chambre de
Commerce et des fédérations compétentes
dans chaque domaine, nous souhaitons
aujourd’hui développer des cours encore
mieux adaptés aux besoins réels des
entreprises des différents secteurs et proposer
davantage de formations opérationnelles
axées sur la pratique.
LH: Dans ce cadre, nous collaborons par
exemple très étroitement avec l’OAI dont
la plupart des formations passent par la
House of Training. On distingue deux types
de formations dans ce secteur; la première
est axée sur la manière de gérer un bureau
d’architectes et d’ingénieurs et correspond
à une formation d’entrepreneuriat adaptée
à ce secteur. La seconde reprend des
cours opérationnels mis à jour en fonction
de l’actualité. Ainsi on y retrouve des
formations dédiées aux nouvelles normes
pour la construction de maisons passives, à
la création de plans en 3D, à l’utilisation du
BIM,… L’OAI est responsable du contenu
et de l’orientation stratégique, mais nous les
épaulons à ce niveau pour assurer la qualité
des formations. Ainsi l’offre est rassemblée
en un seul endroit et est structurée de
manière à facilement mettre à jour leurs
compétences.
MM: Notre objectif pour 2018 est de proposer
davantage de parcours dans différents secteurs
et regroupant différents thèmes pour que les
participants puissent avoir une certification
attestant des compétences acquises à
différents niveaux. Dans ce contexte, on
peut noter le partenariat avec l’ABBL avec
laquelle nous avons récemment développé
notre nouveau programme MiFID II pour le
secteur bancaire et financier. C’est d’ailleurs
dans ce secteur que nous sommes les plus
avancés dans la proposition de parcours avec
plusieurs niveaux (débutant, avancé et expert)
à destination de différents publics cibles.
LH: A la fin du parcours, des certificats
attestant du suivi de la formation sont
délivrés et cosignés par les ministères,
nos partenaires ou autres institutions
correspondant à la formation suivie, ce
qui donne une valeur supplémentaire
au certificat. Si la House of Training est
responsable de l’organisation de la formation
et de la qualité de son volet pédagogique, nos
partenaires ont quant à eux la responsabilité
de la qualité du contenu. n
Muriel Morbé et Luc Henzig
Chiffres
650 modules de formation
36.680 jours-hommes par an
183 personnes formées par jour
800 formateurs
50 partenaires
House of Training
7, rue Alcide de Gasperi
L-1615 Luxembourg
customer@houseoftraining.lu
www.houseoftraining.lu
14 LG
MARS 2018
EMPLOI & FORMATION
De l’amélioration de la formation
professionnelle continue
Créer un véritable droit à la formation continue, mettre en
place un Conseil national, promouvoir des formations plus
longues et plus qualifiantes et repenser l’actuel système de
financement. Voici les quatre propositions de la Chambre
des salariés pour améliorer l’actuel dispositif de la formation
professionnelle continue.
Jean-Claude Reding
Proposition 1
La loi modifiée du 22 juin 1999 ayant
pour objet le soutien et le développement
de la formation professionnelle continue
permet aux entreprises de bénéficier
d’aides financières étatiques considérables.
La Chambre des salariés suggère de
développer l’accès de tous les salariés à
des actions de formation professionnelle
conduites tout au long de leur vie
professionnelle dans le cadre du plan de
formation de l’entreprise.
Avec la loi de juillet 2015 portant
réforme du dialogue social à l’intérieur
des entreprises, le plan de formation
ne constitue plus un acte unilatéral de
l’employeur et fait l’objet d’un accord avec
la délégation du personnel.
Les représentants du personnel sont
impliqués dans le processus de décision
quant à l’établissement et la mise en œuvre
du plan de formation de l’entreprise; il
leur incombe de valider tant l’élaboration
que la validation du plan de formation.
Ceci doit se faire dans le but de rendre
l’accès à la formation aussi équitable que
possible pour toutes les catégories de
salariés et de faire converger les intérêts
du salarié et de l’entreprise tout en gardant
une cohérence avec la politique formation
de cette dernière.
Dans cette optique la Chambre des salariés
plaide pour l’introduction d’un principe
général qui confère à tout salarié un
véritable droit individuel à la formation
continue et une valorisation de ses
compétences tout au long de sa vie.
Proposition 2
Source photo: CSL
Il serait utile de créer un conseil à gestion
tripartite dont la mission consisterait
à évaluer les plans de formation des
entreprises mis en œuvre dans le cadre de la
loi modifiée du 22 juin 1999; il conviendrait
d’évaluer notamment la participation et la
satisfaction des bénéficiaires, la satisfaction
des entreprises, de proposer des actions de
formation et des publics prioritaires.
LG
MARS 2018
15
Un relevé de données quantitatives
et qualitatives relatives à la formation
professionnelle continue (bilan social/
formation national) constituerait une
base objective pour les discussions sur les
politiques de formation futures.
Le Conseil serait à considérer comme une
structure d’amélioration et d’évaluation
de l’efficacité du système de la formation
professionnelle continue.
Proposition 3
La formation continue devrait pouvoir
offrir des chances supplémentaires à
tous ceux qui n’avaient pas l’occasion
ou les moyens de réussir leur parcours
de formation initiale. C’est pourquoi il
faudrait augmenter la durée et revoir
le mode de calcul du congé individuel
de formation. Né en 2003, le congé
individuel de formation (CIF) qui repose
sur une convention signée entre les
syndicats OGBL et LCGB avec l’UEL a
fait ses preuves. 26.693 demandes ont été
recensées, dont 23.402 acceptées.
Un nouvel élan serait nécessaire pour
adapter le CIF et le compléter par des
outils additionnels afin de faciliter l’accès
à des formations continues plus longues
et qualifiantes et cela surtout aux salariés
fragilisés.
Le CIF devrait donc permettre aux salariés
d’accéder à une qualification, et ce, en
complément des formations lesquelles
permettent de se perfectionner, d’évoluer
dans sa profession et de changer de métier
ou de secteur d’activité. Le CIF devra être
adapté de façon à augmenter et à faciliter
le nombre de formations qualifiantes
pouvant être suivies (il pourrait à cet effet
s’agencer le cas échéant avec d’autres
dispositifs de formation existants, comme
la validation des acquis de l’expérience).
L’introduction de périodes de
professionnalisation en entreprise devrait
permettre aux salariés, surtout aux salariés
peu ou pas qualifiés et aux salariés âgés
fragilisés, de participer à des actions de
formation pour acquérir une qualification
reconnue voire complémentaire et ce en
vue de leur maintien dans l’emploi.
Ceci nécessiterait en premier lieu un
accord au préalable entre partenaires
sociaux afin de définir la nature des
engagements auxquels souscrit l’entreprise
avant le départ en formation des salariés
concernés: faciliter le recours au travail à
temps partiel, maintien de la rémunération
et autres.
Il ne suffirait donc plus que l’entreprise
et les représentants du personnel
élaborent un plan de formation interne
mais qu’ils proposent également un
plan de qualification qui comporte des
perspectives d’évolution professionnelle
pour les salariés.
“Introduire un
véritable droit
à la formation
continue”
Une réorganisation des cours d’adultes
et une modernisation des dispositions
ayant trait à l’organisation des études
secondaires techniques et en éducation
des adultes seraient à envisager. Les
actuelles dispositions devraient être
élargies peu à peu aux études supérieures,
et l’organisation des formations telles
que les brevets de technicien supérieurs,
les bachelors et les masters devraient
connaître des modifications similaires. Si
la masse critique en termes de participants
n’était pas atteinte, une collaboration au
niveau de la Grande Région s’imposerait.
Afin de pouvoir reconnaître une valeur
aux acquis de l’expérience, les entreprises
et les représentants salariaux seraient
invités à faire connaître le dispositif de
validation des acquis de l’expérience à
l’intégralité de leurs salariés et incités à
les accompagner dans cette démarche
individuelle. Il importe de promouvoir
des systèmes d’évaluation qui prennent
en compte l’ensemble des compétences et
des connaissances d’un individu, et non la
manière dont il les a acquises ni le lieu où
il les a acquises. Toute action de validation
des acquis de l’expérience serait également
à intégrer dans le plan de formation de
l’entreprise.
De telles mesures favoriseraient
l’élaboration par le salarié de projet
professionnel, voire personnel, pouvant
donner lieu, le cas échéant, à la réalisation
d’actions de formation. Dans ce contexte
il conviendrait de faciliter et d’adapter
les procédures et les outils actuels de la
validation et d’instaurer un congé VAE
permettant à chaque salarié de s’absenter
pendant son temps de travail pour entamer
une démarche de validation.
Proposition 4
En ce qui concerne les personnes qui ont
le moins bénéficié du co-investissement
étatique, il serait légitime sur le plan social
que l’Etat contribue à établir des droits et à
organiser des ressources favorisant l’accès
à la formation professionnelle continue
(surtout sous l’aspect qualifiant). Il serait
également juste économiquement que les
entreprises contribuent financièrement
par une taxe de formation à un tel système
puisqu’elles en bénéficient globalement:
la qualification des salariés est un atout
économique et le retour des demandeurs
d’emploi au travail entraîne une diminution
des budgets sociaux à la prise en charge des
sans-emploi. n
Chambre des salariés
13 rue de Bragance
L-1255 Luxembourg
www.csl.lu; csl@csl.lu
www.LLLC.lu; formation@LLLC.lu
16 LG
MARS 2018
EMPLOI & FORMATION
Marc Hansen présente
le nouveau recteur
de l’Université du Luxembourg
Lors d’une conférence de presse, le ministre délégué à
l’Enseignement supérieur et à la Recherche, Marc Hansen, a
présenté le nouveau recteur de l’Université du Luxembourg
qui a pris ses fonctions en date du 1 er janvier 2018, et ce, pour
un mandat de cinq ans.
Marc Hansen; Stéphane Pallage, recteur de l’Université du Luxembourg;
Yves Elsen, président du conseil de gouvernance de l’Université du Luxembourg
À la suite de la présentation du recteur,
Marc Hansen d’une part et le président
du conseil de gouvernance, Yves Elsen
et le recteur Stéphane Pallage d’autre
part ont signé le nouveau contrat
d’établissement entre l’État et l’Université
du Luxembourg. Pour la période de 2018-
2021, une dotation de 766,84 millions
d’euros sera attribuée à l’Université.
La dotation de l’État connait ainsi une
croissance de 178,24 millions d’euros,
soit 30% par rapport à la période 2014-
2017. S’ajoutera encore à cette dotation
un montant de 26,4 millions d’euros pour
le développement des études universitaires
de médecine.
Stéphane Pallage (49 ans), professeur
en Sciences économiques, a grandi à
Malmédy en Belgique et possède les
nationalités belge et canadienne. En tant
que professeur à l’Université du Québec
à Montréal, il a travaillé principalement
sur la macroéconomie appliquée, le
développement économique, les modèles
dynamiques d’équilibre général et l’aide
internationale et la lutte contre le travail
des enfants. De 2013 à 2017, il était doyen
de l’École des sciences de la gestion de
l’Université du Québec, qui compte 15.000
étudiants, 300 professeurs, 300 chargés de
cours et près de 100.000 alumni dans le
monde. Outre son excellence académique
et ses compétences de direction d’une
institution académique importante, le
Professeur Pallage apporte une expérience
professionnelle dans un environnement
multiculturel, parle couramment le
français, l’anglais et comprend l’allemand.
© MESR
“L’État investira
1,44 milliard
d’euros dans
la recherche et
l’enseignement
supérieur”
Au total, l’État investira 1,44 milliard
d’euros dans la recherche et l’enseignement
supérieur pour la période de 2018 à 2021.
Les moyens financiers mis à dispositions
par l’État connaissent ainsi une croissance
de 284 millions d’euros, correspondant à
une augmentation de 25% par rapport à la
période de 2014 à 2017. n
Communiqué par le ministère de
l’Enseignement supérieur et de la
Recherche
LG
MARS 2018
17
Uni.lu & IUIL
L’Université du Luxembourg et l’IUIL unissent leurs forces
pour créer un nouveau centre de gestion pour la formation
tout au long de la vie. En vue du développement économique
du «Standort» luxembourgeois, le gouvernement a clairement
identifié le besoin en ressources humaines hautement qualifiées
auquel sera confronté le Grand-Duché dans les années à venir.
© By Acacia 7594, Via Wikimedia Commons
La formation tout au long de la vie constitue
une des réponses à cette problématique.
L’Université du Luxembourg et l’IUIL
(Institut Universitaire International
Luxembourg) se sont ainsi rapprochés pour
combiner les forces académiques et le pouvoir
diplômant de l’un avec l’expertise en ingénierie
pédagogique pour adultes de l’autre.
Dans un proche avenir, l’IUIL changera
de statut juridique et sera transformé en
un nouveau centre, agissant sous la haute
surveillance de l’Université du Luxembourg
en collaboration avec le ministre ayant dans
ses attributions l’enseignement supérieur.
Ce nouveau centre fonctionnera sous forme
d’une entité indépendante auprès de l’Université
et aura une double mission: gérer la formation
continue et professionnelle universitaire, ainsi
que de contribuer à revaloriser et faire évoluer
certains programmes de formation initiale plus
professionnalisants.
La nouvelle entité, qui élira siège dans
les locaux actuels de l’IUIL (Maison du
Savoir à Esch-Belval) aura comme objectif
stratégique d’assurer l’employabilité des
salariés et le développement des compétences
des collaborateurs des entreprises et autres
organisations.
Plus d’informations dans notre prochain
numéro! n
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18 LG
MARS 2018
EMPLOI & FORMATION
The Adecco Group,
au cœur du marché de l’emploi
Aux yeux du grand public Adecco a une forte coloration de
travail temporaire. Pourtant le Groupe Adecco, dont le siège
est à Zurich, propose un panel de services qui répond à
l’ensemble des besoins du marché du travail , des programmes
de transition de carrière ou outplacement, à l’externalisation
des projets RH, de la formation à la recherche de talents,
juniors ou seniors. Julie Noirhomme, membre du comité de
direction du Groupe Adecco, revient sur cette expertise.
Présent à travers les marques Adecco,
Ajilon, Lee Hecht Harrison et Badenoch
& Clark, le Groupe Adecco est, sans
conteste, l’acteur incontournable de
l’emploi au Luxembourg. «Ajilon et Lee
Hecht Harrison s’occupent de tout ce qui
est programme de transformation RH,
formation et coaching», précise Lucia
Berges, responsable marketing du Groupe
Adecco.
Julie Noirhomme
LG
MARS 2018
19
Dédiés par services, spécialisés par
métiers
«Nous prenons la parole en tant que leader
mondial des ressources humaines. Nous
couvrons tout le spectre». Au Luxembourg,
plus de 120 collaborateurs, répartis sur
11 sites, aident quotidiennement les
entreprises à trouver des solutions dans le
domaine des ressources humaines. «Nous
sommes dédiés par services et spécialisés
par métiers», renchérit Julie Noirhomme,
membre du comité de direction du Groupe
Adecco et directrice d’Ajilon.
«Le marché de l’emploi évolue très vite et
nos clients sont très exigeants, à raison».
Pour chaque problématique, une marque
du Groupe Adecco apporte son expertise.
Badenoch & Clark pour le recrutement et
l’Executive search de profils seniors, Adecco
Intérim pour le service de travail temporaire
et Adecco Permanent Placement pour le
recrutement des profils opérationnels,
Ajilon/Lee Hecht Harrison spécialisés
dans le conseil, l’accompagnement au
changement et les solutions d’outsourcing.
«Par exemple, si une entreprise doit intégrer
70 personnes et n’a pas les capacités pour
le faire, nous pouvons mettre une équipe à
sa disposition le temps de cette transition.
Nous pouvons gérer de la même façon
des projets de formation», détaille Julie
Noirhomme.
“Nous aidons
à identifier les
compétences
pour réorganiser
au mieux les
départements”
Faire accepter le changement
«Aujourd’hui, les entreprises sont en flux
tendu et nous sommes là pour les aider dans
ce sens, dans notre corps de métier». En
plus des 120 collaborateurs, c’est plus de 70
consultants au sein d’Ajilon Consulting qui
interviennent dans les entreprises, avec des
expertises transversales allant de la finance,
à l’IT en passant par les RH et l’Office.
«Une activité que nous allons développer
davantage car elle répond à un besoin réel
dans les entreprises».
Soutenir les entreprises passe aussi
par la gestion et l’implémentation du
changement. «Toutes les entreprises sont
en transformation actuellement», analyse
Julie Noirhomme. Lee Hecht Harrison
accompagne l’évolution des salariés au sein
de leur entreprise d’origine ou en proposant
des postes dans d’autres sociétés. «Nous
aidons à identifier les compétences pour
réorganiser au mieux les départements et
faire accepter le changement». Changement
qui prend du temps, au niveau des salariés
et au sein même de l’entreprise.
«A l’heure actuelle l’entité Lee Hecht
Harrison prend tout son sens. Les leaders
de première ligne sont dans une situation
de stress très importante, par peur de
ne pas pouvoir gérer le changement».
L’intervention des consultants Adecco est
une solution dans de telles entreprises.
«Nous évoluons dans un monde
tellement incertain qu’il est difficile
d’anticiper», ajoute Julie Noirhomme. «Un
accompagnement est réussi s’il est suivi
d’un changement organisationnel, d’où la
nécessité de faire intervenir des équipes
dans les entreprises. Mais nous mettons un
point d’honneur à établir une relation de
confiance avec nos clients».
L’employabilité nous tient à cœur
La transformation est telle que même le
monde du travail intérimaire est en pleine
mutation, avec une pénurie de candidats
sur tous les profils, des débutants aux
plus expérimentés. «Nous assistons à
un changement de paradigme. Nous
devons aujourd’hui aller vers le meilleur
candidat qui choisira le meilleur projet.
Nous investissons sur des candidats qui
ont 80% des compétences et nous les
formons pour atteindre 100%». Partenaire
des entreprises dans la formation de leurs
équipes, le Groupe Adecco offre des
certitudes. «L’employabilité nous tient
vraiment à cœur», ajoute Julie Noirhomme,
toujours avec l’obsession de la réussite
des entreprises et de leurs collaborateurs
comme marque de fabrique. n
The Adecco Group
5, rue des Mérovingiens
L-8070 Bertrange
www.adeccogroup.lu
20 LG
MARS 2018
EMPLOI & FORMATION
jobs.lu a trouvé
sa perle rare
En janvier 2018, Arthur Meulman est devenu le nouveau
General Manager de jobs.lu. Avec une expérience solide au sein
du groupe StepStone auquel le jobboard appartient, le nouveau
directeur entend faire profiter l’équipe luxembourgeoise de
son dynamisme et de son réseau professionnel à l’international.
Entre nouveautés, projets et ambitions, Arthur Meulman
nous livre sa vision pour jobs.lu.
Parlez-nous de votre carrière avant de
devenir le nouveau General Manager de
jobs.lu…
J’ai rejoint la filiale néerlandaise du
groupe StepStone en 2000. A l’époque,
les annonces d’emploi étaient encore
traditionnellement véhiculées par les
journaux. En tant qu’Account Manager,
j’ai été parmi les premiers à promouvoir
en interne l’intérêt d’une annonce en ligne.
J’ai ensuite occupé les fonctions de Sales
Manager puis International Sales Manager
jusqu’à ce que l’entité néerlandaise soit
rattachée à la Belgique. J’ai ensuite été
amené à travailler au sein du groupe
en Allemagne pour superviser l’équipe
commerciale locale avant de gérer l’équipe
internationale.
Au cours de ma carrière, j’ai acquis une
expérience internationale forte, c’est
notamment pour cette raison que l’on m’a
proposé le poste de General Manager au
sein de jobs.lu. Nous avons de nombreux
clients qui bénéficient de notre solution
de recrutement à l’international avec The
Network - l’alliance des sites d’emploi en
ligne leaders dans plus de 130 pays. Ils
peuvent ainsi étendre leurs recrutements et
trouver les candidats de leurs rêves à travers
le monde entier. jobs.lu est le partenaire
exclusif luxembourgeois de The Network,
cela nous permet ainsi d’offrir à nos clients
des services personnalisés et uniques.
Nous aidons aussi les entreprises à trouver
la perle rare dans les pays frontaliers
et notamment en Allemagne, où le
marché luxembourgeois peut trouver des
ressources importantes dans les domaines
de l’IT et de l’ingénierie.
Quels sont les défis que vous aurez à
relever à ce poste?
Mon premier objectif est d’analyser la
performance de notre activité afin de trouver
des points d’amélioration, et ce, au niveau
des ventes, des services fournis aux clients
et de notre stratégie marketing. En effet, je
souhaite développer l’entreprise à tous les
niveaux de manière à ce que nous soyons les
meilleurs sur le marché luxembourgeois, et
de loin!
“J’aimerais faire de
jobs.lu la première
marque à laquelle les
candidats pensent
lorsqu’ils cherchent
le job de leur rêve au
Luxembourg”
Mon ambition est aussi de soutenir ma
nouvelle équipe et de l’encourager car je
pense sincèrement que créer une bonne
ambiance de travail mène à la productivité,
à l’innovation et au succès. J’aimerais faire
de jobs.lu la première marque à laquelle
les candidats pensent lorsqu’ils cherchent
le job de leur rêve au Luxembourg. Mon
but est également de satisfaire les attentes
des clients en nous concentrant sur notre
expertise locale tout en renforçant notre
position à l’international.
jobs.lu est un jobboard généraliste avec
principalement des profils qualifiés et très
qualifiés. Toutefois nous ne nous limitons
pas à ces derniers! Si nos clients ont des
postes à pourvoir avec tout niveau de
qualification, nous sommes également
présents pour les aider dans leur démarche
de recrutement.
Quelles sont les spécificités du marché
du travail luxembourgeois?
Le Luxembourg est un petit marché
dynamique et tourné vers l’international.
A ce titre, les candidats recherchés doivent
être polyglottes et hautement qualifiés,
notamment dans les secteurs bancaire
et financier pour lesquels le pays est
principalement connu. Cependant, on
remarque un besoin croissant de profils
dans le secteur de l’IT, à mesure que le pays
souhaite développer l’ampleur de ce secteur.
Cet essor est pour nous une chance; en
recrutant aujourd’hui les meilleurs profils
dans ce domaine, nous nous positionnerons
en tant que partenaire incontournable dans
le recrutement de demain pour les plus
grandes entreprises de ce milieu.
Les domaines de l’assurance, de la
construction et des télécoms sont également
des marchés très prometteurs au niveau
national. De manière générale, les profils les
plus recherchés sont les postes traditionnels
dans le milieu de l’IT, des ingénieurs, des
commerciaux et, plus traditionnellement, des
profils spécialisés dans le secteur bancaire.
Les langues parlées dans le pays sont
également une des spécificités du marché.
La plupart des entreprises cherchent à
recruter des candidats parlant au minimum
trois langues, à savoir l’allemand, le français
et l’anglais, l’idéal étant qu’ils parlent
également luxembourgeois.
Quelle est la dernière innovation de
jobs.lu lancée sur le marché?
En début d’année, un pas de plus a été
franchi pour jobs.lu avec le lancement de
notre nouvelle application mobile gratuite
pour iOS et Android. Nous tenions à ce
qu’elle soit directement disponible en
quatre langues (français, anglais, allemand
et luxembourgeois) car ces dernières
incarnent toute la spécificité du marché du
travail luxembourgeois auquel nous nous
intégrons.
Aujourd’hui, plus de 40% de notre trafic
global provient du mobile et de la tablette.
Nous nous situons légèrement en dessous
de l’Allemagne avec StepStone.de pour qui
le mobile représente 50% de son trafic.
Avec cette nouvelle application nous
répondons donc aux attentes du marché,
de plus en plus tourné vers la mobilité.
Arthur Meulman
Elle permet aux utilisateurs d’accéder
encore plus facilement aux 1.600 annonces
en ligne, où qu’ils se trouvent, en profitant
de fonctionnalités supplémentaires comme
les notifications push, les job alertes et la
sauvegarde facilitée d’offres. n
jobs.lu
5, rue des Mérovingiens
L-8070 Bertrange
info@jobs.lu
www.jobs.lu
22 LG
MARS 2018
RSE
Deveco, le nouvel
acteur de la RSE
au Luxembourg
Lancé en octobre 2017 et basé à l’Ecoparc Windhof dans la
commune de Koerich, Deveco est un cabinet luxembourgeois
spécialisé en conseils stratégiques et opérationnels dans
les approches de développement durable et en RSE/RSO
(Responsabilité sociétale des entreprises/organisations).
Tout en préparant les générations
futures à mener les prochains défis
sociétaux
Pour suivre et tenter de répondre à la
première définition du développement
durable du rapport Brundtland de 1987,
qui énonce que «le développement durable
est un mode de développement qui répond
aux besoins des générations présentes sans
compromettre la capacité des générations
futures de répondre aux leurs», en lien avec
les Objectifs de développement durable
pour 2030 de l’ONU, Deveco souhaite
devenir le premier laboratoire professionnel
luxembourgeois pour sensibiliser, former
et préparer les générations futures à
répondre à ces défis pour qu’elles puissent
réussir à mener elles-mêmes cette nouvelle
approche responsable avec pour objectif de
préserver et garantir le bien commun de
nos territoires et des individus.
“Préserver et
garantir le bien
commun de nos
territoires et des
individus”
Contribuer à la stratégie de durabilité
2030
ANALYSER REALISER VALORISER
Une approche pluridisciplinaire
luxembourgeoise
Dans le même cadre, Deveco se voit aussi
comme la plateforme de formation des
futurs cadres dans le domaine de la RSE,
à travers des stages, missions et formations
pour que les missions de conseil apportés
aux différents organismes soient efficientes
et parfaitement adaptées aux attentes
sociétales, et soient socio-économiquement
viables et pertinentes pour l’écosystème
luxembourgeois. n
La mission principale de l’entreprise est
de guider toute entreprise, organisation
et institution dans l’élaboration et la mise
en place de sa stratégie de développement
durable.
La vision même de l’accompagnement
apporté par Deveco est de créer de la valeur
partagée au Grand-Duché afin que chaque
structure, publique ou privée, puisse aisément
contribuer par sa propre approche RSE/
RSO, spécialement adaptée à son périmètre
et à son échelle, pour l’accomplissement
des Objectifs de développement durable de
l’Agenda 2030 de l’ONU et pour suivre les
défis énoncés par le Plan national pour un
développement durable par le gouvernement
luxembourgeois.
Tout en couvrant une chaîne complète de
services, partant de l’analyse primaire de
l’existant à la valorisation communiquée
auprès des parties prenantes, en passant par
des recommandations et la mise en place de
plans d’actions significatifs et spécialement
adaptés, de nombreux axes et sujets sont
couverts par l’approche méthodologique et
conceptuelle mise en œuvre par Deveco.
Afin de faciliter un accompagnement surmesure
pour toute approche extra-financière,
tout en tenant compte des plans initiaux,
qu’ils soient aussi bien économiques,
environnementaux et/ou sociaux, Deveco
dispose également d’une compétence
expérimentée sur l’ensemble de la chaîne de
valeur du développement durable et de ses
thématiques.
Deveco (DVC S.A.)
22, rue de l’industrie
Batiment W22
L-8399 Windhof
www.deveco.lu
VOTRE AVENIR ENTRE VOS MAINS
224 Cours du soir
Evening courses / Abendkurse
170 Séminaires / Seminars / Seminare
Tout au long de l’année
Formations universitaires
Plus d’infos sur :
www.LLLC.lu
• Master Administration des Affaires, spécialité Administration
des Entreprises Début : automne 2018
• Master Marketing et Communication des Entreprises
Début : novembre 2019
• Master Banque, Finance, Assurance, parcours Fonds
et Gestion Privée Début : septembre 2018
• Master Financial Analysis and Strategy (English)
Start : spring 2019
• Master Gestion des Ressources Humaines et Relations
du Travail Début : printemps 2019
• Master Logistique et Master Achat International
(2 diplômes universitaires) Début : printemps 2019
• Licence Sciences de Gestion Début : automne 2019
• Licence Gestion Comptable, parcours Contrôle de Gestion
Début : janvier 2019
• Bachelor Informatique Début : octobre 2018
• Bachelor en Sciences Sociales et Éducatives
Début : septembre 2018
Formations spécialisées
• Diplôme d’Études Spécialisées Gestion de Patrimoine
Début : 15 mai 2018
NOUVELLE FORMATION :
• MiFID II (Markets in Financial Instruments Directive)
(Français, English)
Début : mars 2018
• Diplôme d’Études Spécialisées Risk Management
Début : automne 2018
• Diplôme d’Études Spécialisées Management et Développement
(Coaching) des Hommes Début : 29 mai 2018
• Contrôle Interne / Internal Control Specialist
(CICS) Début : 7 mars 2018
13 rue de Bragance | L-1255 Luxembourg
T +352 27 494 600 | F +352 27 494 650
formation@LLLC.lu | www.LLLC.lu
Diplôme d’accès aux études
universitaires Option Littéraire (DAEU-A)
Début : octobre 2018
Nos partenaires
Certifications
En continu tout au long de l’année
• European Computer Driving Licence ECDL (English, Français,
Deutsch)
• Pearson VUE - IT
and professional licensing (English)
• Kryterion (English)
• ACI - The Financial Markets Association (English)
24 LG
MARS 2018
RSE
Les entreprises se responsabilisent
PAR CHRISTOPHE CHOHIN
Le 1 er février, la Chambre de Commerce a accueilli le
lancement du magazine 4x3, premier événement organisé par
la jeune association ProRSE présidée par Morgane Haessler.
L’occasion de rappeler son attachement à la responsabilité
sociale et environnementale des entreprises.
Carlo Thelen, Nicolas Schmit, Frédéric Liégeois, CEO de Picto Communication Partner -
directeur de la publication du magazine 4x3, Carole Dieschbourg et Morgane Haessler
solidaire, Nicolas Schmit, le rôle des
entreprises dans le développement durable
mais aussi humain a été abordé.
La RSE au cœur de la vie économique
Pour Morgane Haessler, ProRSE «veut
faciliter les contacts, les échanges et la
coopération entre les professionnels de
la RSE». Une cinquantaine de membres
ont déjà rejoint l’association. Consultants,
responsables RSE, auditeurs, responsables
RH ou responsables QHSE ont déjà rejoint
l’organisation.
Tous les mois, ProRSE réunira ses membres
au travers de réunions, workshops,
conférences, ou autres. L’objectif est clair:
faire circuler la bonne parole de la RSE dans
le réseau des entreprises luxembourgeoises.
Depuis plusieurs années, la Chambre de
Commerce s’est lancée dans une démarche
de promotion de la Responsabilité Sociale
et environnementale des Entreprises
(RSE). C’est tout naturellement qu’elle a
ouvert ses portes à l’association ProRSE,
à l’occasion du lancement du magazine
gratuit 4x3, trimestriel d’information
qui soutient le dialogue entre les sphères
politique, économique, institutionnelle et
citoyenne.
«La Chambre de Commerce a adopté très
tôt une démarche RSE qui s’appuie sur
les missions qui lui ont été confiées par le
législateur, une démarche qui vise la création
de valeur pour nos entreprises membres et,
par ricochet, pour le Luxembourg dans son
ensemble», note Carlo Thelen, directeur
général de la Chambre de Commerce.
“Faciliter
les contacts,
les échanges et
la coopération
entre les
professionnels
de la RSE”
Le ministre du Travail, Nicolas Schmit, a
insisté à cette occasion sur l’aspect humain
de la réussite économique. «L’économie
nouvelle sera basée sur des valeurs humaines
partagées, sur une prise de conscience et
un engagement sociétal des entreprises
tournées vers l’avenir», a-t-il déclaré.
Dans ce cheminement vers une économie
plus humaine, l’association ProRSE devrait
avoir une place centrale. n
En présence de la présidente de l’association
ProRSE, Morgane Haessler, de la ministre
de l’Environnement, Carole Dieschbourg,
et du ministre du Travail et de l’Economie
• FORMATION CONTINUE • ÉTUDES • OUTILS
IUIL...
ET LA
FORMATION
CONTINUE
Sous la tutelle
du Ministère de
l’Enseignement
supérieur et de
la Recherche
► Nos prochaines formations :
17.04.
2018
Formation de l’infirmier
tuteur
Promotion 9 (LUX / ALL)
18.04.
2018
Promouvoir les soins
pharmaceutiques
29.05.
2018
Les spécificités du secteur
hospitalier pour les salariés
du secteur de la santé
04.10.
2018
Managing a Hospital
to the European Tune
Promotion 2 (ENGL)
► Conférence : Women in Leadership
08.03.
2018
Interactive presentation
for lawyers
(both MEN & WOMEN)
@Neimënster / 11h30 - 13h30
► Plus d’infos sur le rapprochement de l’IUIL et d’Uni.lu dans la prochaine édition du
Lëtzebuerger Gemengen !
institut universitaire
international luxembourg
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26 LG
MARS 2018
CONSEIL
Protéger pour rentabiliser
Bien que la création du brevet unitaire ait à nouveau été
reportée, l’Office Freylinger ne cesse de progresser à ce
niveau grâce à son initiative UCPLA visant à créer un réseau
d’avocats et de conseils en propriété industrielle à travers sept
pays européens. Philippe Ocvirk et Olivier Laidebeur tous
deux conseils en propriété industrielle ainsi que Pierre Kihn,
CEO et conseil en propriété industrielle, reviennent avec
nous sur les dernières avancées du cabinet dans ses démarches
internationales.
Pouvez-vous nous présenter l’Office
Freylinger?
PK: Office Freylinger a été créé en 1966
en tant que cabinet de conseils en propriété
industrielle. Nos 45 collaborateurs
accompagnent ainsi les clients dans toutes
leurs démarches visant à protéger leurs
innovations et leurs signes distinctifs, par
un dépôt de brevet, de marque, de dessin
ou modèle, et ce, dans tous les domaines
d’activité. Le droit de propriété intellectuelle
est un véritable enjeu économique pour les
entreprises; elles doivent protéger leurs
créations pour s’assurer un monopole et/
ou pouvoir attirer des investisseurs qui ne
participeront à un projet que s’ils sont sûrs
d’avoir l’exclusivité.
PO: Nous avons en effet un effectif de
cinq mandataires en brevets européens et
deux ingénieurs-brevets, ce qui permet de
couvrir l’ensemble des domaines techniques
(mécanique, physique, matériaux, chimie,
pharmacie et biologie). Notre département
Marques compte quant à lui neuf juristes
parmi lesquels cinq mandataires en marques
et modèles de l’Union européenne.
PK: Nous offrons nos services dans
tous les pays du monde. Dans tous les
pays germanophones, francophones et
anglophones de l’Union européenne ainsi
qu’en Suisse et à Monaco, nous intervenons
directement à partir d’un point unique
à Luxembourg, ce qui nous permet de
maîtriser les dossiers et leur qualité sans
dépendre d’autres prestataires. Pour les
pays plus lointains, nous possédons un
réseau de 800 correspondants à travers le
monde qui reprennent les dossiers sous nos
instructions et les adaptent au droit national
du pays concerné. Nous coordonnons ainsi
les demandes dans chaque pays et veillons à
ce qu’il y ait une cohérence dans le dossier
à l’international.
OL: Nous proposons à nos clients une
protection en fonction de leurs besoins
et de leurs marchés. Nous connaissons
les spécificités législatives de tous les pays
dans lesquels nous exerçons ainsi que la
jurisprudence, ce qui nous permet d’obtenir
la protection la plus efficace.
Comment protéger au mieux son
invention à l’international?
OL: Qu’il s’agisse de startups ou
d’entreprises plus établies ou plus
importantes, nos clients sont rarement
focalisés sur le Luxembourg et se tournent
en général vers les pays frontaliers et
au-delà. Il est donc important que nous
ayons une vision internationale car c’est
également à ce niveau que se situent les
véritables enjeux. On note d’ailleurs une
nette croissance des dépôts à l’étranger
ce qui montre l’intérêt des acteurs
économiques de maîtriser leur marché avec
une couverture géographique étendue.
PK: Pour développer son produit dans
un pays donné, il faut avoir les contacts
et connaître les usages locaux. Pour cette
raison, il est parfois plus judicieux de donner
son produit en licence et permettre ainsi
à un partenaire local de commercialiser
le produit dans un marché qu’il connaît
bien et de mieux maîtriser ainsi des copies
illégales dans ce pays.
PO: Le rapport annuel de 2016 de
l’Organisation Mondiale de la Propriété
Intellectuelle montre que 3,1 millions
de brevets ont été déposés en 2016, ce
qui représente une croissance de 8%. La
même année, on comptabilise 7 millions
de marques, soit une croissance de 16%
par rapport au rapport précédent. Parmi
les secteurs les plus productifs, on note
que le domaine de la technologie de
l’informatique a connu un véritable essor,
si bien que l’Office européen des brevets a
procédé à une réorganisation interne afin
de pouvoir placer des spécialistes de ce
secteur dans tous les autres domaines dans
le but d’apprécier au mieux la brevetabilité
des innovations.
Par ailleurs, 64% de ces dépôts de
brevets ont été enregistrés en Asie, ce qui
montre que ce marché est très actif. Au
Luxembourg, nos clients ont régulièrement
des questions au sujet du marché chinois
qui, depuis l’adoption de la loi sur les
brevets en 1985, a accompli de nombreux
efforts, notamment en reconnaissant le
critère d’activité inventive dans le cadre de
l’examen de brevetabilité. Ils ont également
spécialisé plusieurs de leurs tribunaux en
brevets et adoptent une position plutôt protitulaire
que pro-nationale à ce niveau. Ils
ont également fait des progrès en matière
de respect des droits au niveau des marques
grâce à politique très efficace de poursuite
des contrefacteurs.
Où en est la préparation du brevet
unitaire à l’heure actuelle?
PK: Le lancement du brevet unitaire
nécessite la ratification de l’Accord sur la
Juridiction Unifiée du Brevet (JUB) par 13
pays membres, dont la France, l’Allemagne
et le Royaume-Uni. Actuellement, la
France et 13 autres pays l’ont ratifié,
donc si l’Allemagne et le Royaume-Uni
rejoignent le mouvement, nous serions 16
pays participants dès le démarrage.
LG
MARS 2018
27
PO: L’instauration de ce brevet est
doublement mise en attente. Tout d’abord
le vote en faveur du Brexit a fortement
ralenti les discussions à ce sujet bien que le
Royaume-Uni continue à montrer sa bonne
volonté depuis le début des négociations
en adoptant des textes en ce sens. Ensuite,
en Allemagne, un recours constitutionnel
visant à ne pas promulguer les textes relatifs
à la JUB, déjà approuvés par le parlement,
a été introduit.
Pierre Kihn
“Le droit
de propriété
intellectuelle est
un véritable enjeu
économique pour
les entreprises”
Philippe Ocvirk
Afin de nous inscrire dans le contexte du
brevet unitaire, nous sommes membres
fondateurs de l’initiative UPCLA qui
réunit les meilleurs cabinets dans sept pays
européens afin de créer un réseau d’avocats
et de conseils en propriété industrielle en
matière de brevets, et ainsi proposer une
offre coordonnée à leurs titulaires. En
effet, bien que le contentieux des brevets
européen dépendra de la compétence
unique de la JUB, il sera tout de même
nécessaire de prendre en compte des
particularités nationales et de déterminer
devant quelle division locale de la JUB il
sera plus opportun d’introduire l’action en
contrefaçon. n
Olivier Laidebeur
Office Freylinger
234 route d’Arlon
L-8010 Strassen
office@freylinger.com
wwww.freylinger.com
28 LG
MARS 2018
CONSEIL
Le brevet comme
gage de rentabilité
Spécialisé dans le domaine de la propriété industrielle, le
cabinet Marks & Clerk n’a de cesse d’insister sur l’importance
de son rôle de conseil dans l’acquisition et la défense des droits
en matière de brevet. Anne Rivière, European Patent Attorney,
spécialisée plus particulièrement dans les sciences du vivant,
attire notre attention sur les spécificités des brevets dans le
domaine des biotechnologies et sur la nécessité de protéger
dans ce secteur. Explications.
Quel type d’invention peut être breveté
dans le domaine des biotechnologies?
En tant que nouveau domaine technique,
les biotechnologies ont engendré un certain
nombre d’interrogations et de débats quant
aux «inventions» pouvant faire l’objet d’un
brevet dans ce domaine. La réponse s’avère au
final complexe et propre à chaque pays.
Ainsi, certaines catégories d’objets ont été
exclues de fait de la brevetabilité dans de nombreux
pays à savoir notamment les méthodes
de diagnostics, thérapeutiques et chirurgicales,
pour le traitement des personnes et des
animaux, les variétés végétales et races animales
ou encore les végétaux et les animaux
autres que les micro-organismes.
De plus, en Europe il n’est pas possible
d’obtenir un brevet pour les inventions biotechnologiques
qui ont pour objet des procédés
de clonage des êtres humains, des utilisations
d’embryons humains à des fins industrielles ou
commerciales, ou encore des procédés de modification
de l’identité génétique des animaux
ainsi que les animaux issus de tels procédés.
Anne Rivière
LG
MARS 2018
29
Toutefois, notre spécialisation dans ce
domaine et notre expérience nous permettent
de formuler au mieux nos demandes afin
de pouvoir nous adapter à ces dispositions
nationales pour rechercher tout de même une
protection adéquate.
Quelles sont les spécificités d’un dépôt de
demande de brevet en biotechnologies?
Les mêmes critères généraux de brevetabilité
s’appliquent mais ils sont interprétés en
fonction des caractéristiques propres au
domaine des biotechnologies.
On s’est par exemple posé la question de savoir
s’il suffisait d’isoler ou de purifier du matériel
biologique dans un organisme pour remplir le
critère d’activité inventive. La réponse diverge
en fonction du cas d’espèce.
Par ailleurs, compte tenu du nombre de
demandes de brevets revendiquant des
séquences d’ADN partielles ou des séquences
de protéines sans spécifier de manière claire
leur utilité ou application industrielle, certains
offices de brevets insistent sur le fait que ces
demandes doivent clairement faire état d’une
utilité précise, crédible et importante de
l’invention revendiquée. En outre, les débats
ont aussi amené le législateur à requérir que
la protection recherchée n’aille pas au-delà
de ce qui est effectivement divulgué dans la
description afin qu’aucun titulaire de brevet
ne se voie accorder une exclusivité injustifiée.
C’est une des raisons pour laquelle la partie
expérimentale de ces demandes est beaucoup
plus détaillée que dans d’autres domaines
techniques afin de décrire suffisamment
l’invention et de fournir des données
expérimentales reproductibles pour prouver
les effets techniques allégués et comparatives
notamment vis-à-vis de produits déjà connus.
Autant de spécificités à connaître par les
sociétés de biotechnologies lors de la mise
au point de leur stratégie de recherche et de
développement ainsi que de la rédaction de
leurs demandes de brevets.
“Dans aucun autre
domaine technique
il n’existe un rapport
aussi étroit entre
la protection
par brevet et les
incitations à innover”
Pourquoi, dans ce domaine en particulier,
est-il important de faire breveter ses
inventions?
Dans l’industrie pharmaceutique, par
exemple, la mise au point d’un nouveau
médicament requiert une phase très longue
de recherches et développements (R&D) et
représente des investissements financiers et
humains substantiels pour la société. De fait,
les entreprises de biotechnologies investissent
en général une part beaucoup plus importante
de leurs capitaux dans leurs R&D (de 40% à
50%) en comparaison avec d’autres secteurs.
C’est la raison pour laquelle la protection par
brevet des résultats obtenus est primordiale et
est au centre des activités de ces entreprises.
Par ailleurs, la recherche d’une part, le
développement et la commercialisation
de l’autre, coûtent souvent tellement cher
que beaucoup d’entreprises se concentrent
uniquement sur la partie recherche. Ces
brevets constituent alors une finalité pour
ces entreprises qui les concèdent en licence
à d’autres plus grandes qui disposent des
ressources nécessaires pour développer puis
mettre le produit en résultant sur le marché.
Les risques d’imitation sont-ils plus élevés
que dans d’autres secteurs?
Le fait que le coût de la mise au point de nouveaux
produits et procédés dans ce secteur soit en
général très élevé alors que celui de l’imitation
reste relativement bas engendre un regain
d’intérêt à breveter pour ces entreprises afin
de réduire un maximum les risques d’imitation
par leurs concurrents. Nous conseillons ainsi de
rechercher une protection brevet dans tous les
pays où il existe un marché potentiel.
La plupart du temps les demandes de brevets
sont déposées en amont afin de s’assurer d’être
les premiers. Le timing pour déposer est
délicat et nous pouvons conseiller nos clients
en ce sens pour éviter un dépôt anticipé ou trop
tardif. Nous conseillons en général de déposer
lorsque les premiers résultats sont générés afin
d’avoir de la matière à insérer dans la demande.
À partir de la date de dépôt, l’entreprise aura
un an pour compléter sa demande avant de
procéder à son extension à l’international. Si
pendant l’année de priorité, la demande ne
s’est pas suffisamment solidifiée, il est possible
de la retirer et de la redéposer.
Dans le domaine pharmaceutique, comme la
phase de R&D est très longue, avec notamment
les essais cliniques nécessaires pour obtenir une
autorisation de mise sur le marché, la durée
jusqu’à la commercialisation dépasse souvent
dix ans ce qui réduit la protection effective
à moins de dix ans. Pour contrebalancer ce
désavantage, les fabricants peuvent demander
un certificat complémentaire de protection
qui permet une protection additionnelle
du médicament pendant au maximum cinq
années supplémentaires.
Il est également usuel de créer un portefeuille
brevets autour d’un produit ou d’une
technologie constitué par différents brevets
échelonnés dans le temps avec des protections
complémentaires sur le produit en lui-même,
son procédé de fabrication, sa formulation,
ses utilisations… de manière à se munir d’une
protection la plus étendue possible et de
rentabiliser les investissements de départ.
Cela fait partie de notre rôle de conseil
d’accompagner ces sociétés pour faire face à
ces complexités. n
Marks & Clerk Luxembourg
44, rue de la Vallée
L-1017 Luxembourg
luxembourg@marks-clerk.com
www.marks-clerk.lu
30 LG
MARS 2018
CONSEIL
Legitech,
une impulsion nouvelle
En novembre dernier, un changement important est survenu
au sein de l’entreprise luxembourgeoise Legitech. En effet,
cette maison d’édition fondée en 2006 et spécialisée dans
l’édition juridique et professionnelle a accueilli Marc-Olivier
Lifrange comme nouveau CEO. Avec lui, l’entreprise marque
une volonté de s’inscrire dans l’avenir en induisant une
dynamique innovante.
Quel a été votre parcours professionnel
et comment êtes-vous arrivé chez
Legitech?
Informaticien de formation, j’ai occupé
cette fonction très peu de temps au cours
de ma carrière car je me suis orienté très
rapidement vers des aspects du métier qui
me convenaient sans doute mieux.
J’avais un profil particulier et on m’a
successivement confié des postes dans
le développement de nouveaux produits
notamment pour divers groupes présents
en France, aux Pays-Bas, en Belgique et
au Luxembourg. J’ai également toujours
tenu, malgré les agrandissements et rachats
successifs de groupes, à maintenir un aspect
humain et commercial vis à vis de nos
auteurs et de nos clients.
Après près de 25 ans à évoluer et mettre
sur pieds des projets dans le domaine de
l’édition, c’est un nouveau challenge qui
s’est offert à moi à travers l’entreprise
Legitech et ma rencontre avec Nicolas
Buck, CEO de SEQVOIA.
Pourriez-vous nous présenter en
quelques mots la spécificité de votre
entreprise et l’éventail des personnes à
qui elle s’adresse?
Legitech est une entreprise qui commercialise
des supports tant numériques que papiers qui
sont de réels outils pratiques dans le domaine
juridique et fiscal. Nous avons récemment
lancé une nouvelle activité de formation avec
notamment l’organisation de workshops.
Nous savons que le droit s’adresse à tous.
Chez Legitech, nous créons et apportons des
solutions qui s’adressent aux juristes (avocats,
magistrats, notaires, juristes d’entreprise,…),
aux professions économiques (expertscomptables,
réviseurs, CFO,…), ainsi qu’à
l’ensemble des professionnels confrontés au
droit au sein de l’entreprise et des collectivités
locales. Je pense ici entre autres aux DRH.
Dans cette démarche, nous souhaitons leur
fournir le meilleur de ce qui existe sur le
marché en termes de contenus et de moteurs
de recherche intelligents facilitant l’accès
aux informations juridiques.
“Penser
luxembourgeois,
au sein d’une
entreprise
luxembourgeoise,
pour adhérer
à une réalité
luxembourgeoise”
Nous travaillons sur la conception de
produits encore plus accessibles, plus
thématiques en fonction de l’utilisateur,
sans toutefois perdre de vue la perpétuelle
évolution des nouvelles technologies.
Mon objectif premier, outre la qualité
de nos produits, sera d’accompagner
personnellement Legitech afin qu’elle
devienne le premier éditeur juridique et
fiscal luxembourgeois au Luxembourg et en
Grande Région.
Concrètement, comment cela se traduitil
pour vos clients?
La répercussion est encore difficile à
évaluer, mais l’un de nos projets les plus
innovants semble déjà très prometteur.
Début février, nous avons lancé «LexNow»
(www.lexnow.lu), une base de données
juridique incontournable au Luxembourg.
Son moteur de recherche intelligent
représente une véritable aide pour les
clients. Il permet de leur offrir des outils
performants dans leur pratique et de leur
faire gagner un temps considérable dans
leur quotidien professionnel. La plateforme
rivalise d’innovations notamment pour
ce qui est de l’intelligence augmentée. En
effet, le logiciel adopte notamment le «cross
Marc-Olivier Lifrange
language». C’est la capacité à effectuer une
recherche dans une langue dont les résultats
contiennent des éléments signifiants dans
d’autres langues afin de concentrer toutes
les jurisprudences du milieu juridique et
fiscal du Luxembourg. Une vraie plus-value
et un réel gain de temps.
Le moteur de recherche peut également
effectuer une recherche en incluant des
extensions de définitions et synonymes, là
encore afin d’informer au mieux le client et
de réunir le plus d’informations réelles et
utiles.
des talents et d’évolution du Luxembourg
tout en prenant en compte la réalité de
terrain. C’est pour cela que nous incluons
les entreprises de la Grande Région dans
notre éventail de clients et d’auteurs, car
il s’agit avant tout de faire face à la réalité
luxembourgeoise et à sa singularité. Il était
donc important pour nous de développer
et de penser luxembourgeois, au sein d’une
entreprise luxembourgeoise, pour la réalité
luxembourgeoise. Donc de créer une base
au niveau national puis régional pour
répondre aux besoins locaux tout en gardant
la spécificité du «Made in Luxembourg».
primordial pour Legitech de recruter des
talents en devenir avec un esprit dynamique
et inspirant afin de conduire nos projets
vers la transformation. Concrètement, nous
sommes actuellement à la recherche de
talents d’une part pour développer nos offres
éditoriales (papier et numérique) et d’autre
part au niveau de nos développements IT.
Et si beaucoup de choses sont négociables
dans le monde de l’entreprise, la seule
qui ne le soit pas chez nous est le fait de
constamment bouger et évoluer. n
En quoi était-ce important de
développer une telle plateforme à la
fois pour le Luxembourg et la Grande
Région?
En tant que membre de l’ASBL
«Mouvement luxembourgeois pour la
Qualité et l’Excellence», notre entreprise
s’inscrit dans une volonté de convergence
Enfin, comme ces projets demandent
beaucoup d’investissements humains,
pouvez-vous nous dire si des postes sont
ouverts chez Legitech en ce moment?
Nous devons répondre aux besoins
technologiques et humains de nos projets.
Car une maison d’éditions est faite avant
tout par et pour des humains et il est
Legitech
10A Rue des Mérovingiens
L- 8070 Bertrange
Tél: 26 31 64-1
www.legitech.lu
www.lexnow.lu
contact@lexnow.lu
32 LG
MARS 2018
CONSEIL
La transparence
du traitement
Le 25 mai prochain, le Règlement Général sur la Protection
des Données (RGPD) sera applicable en Europe.
Anciennement commissaire à la CNPD, Georges Wantz,
directeur Technology & Entreprise Application chez Deloitte
Luxembourg, revient avec nous sur les démarches qu’il reste
à accomplir dans le secteur public pour une mise à jour avant
l’application du règlement.
Comment épauler le secteur public
dans sa préparation à cette nouvelle
réglementation?
La nouveauté de ce règlement est surtout
qu’il provoque une prise de conscience:
la protection des données est un droit
fondamental en Europe qu’il est temps de
faire respecter.
Ainsi, il vise à supprimer les démarches
administratives telles que des notifications
et des demandes d’autorisation auprès de la
CNPD en les remplaçant par un principe
d’obligation pour tout responsable de
traitement de données à caractère personnel
de prouver qu’il protège les données
personnelles et qu’il informe les citoyens des
traitements qui seront opérés sur celles-ci. Il
restreint également leur usage au traitement
initial seul et oblige à la suppression de ces
données une fois le traitement fini.
Le secteur public est touché par ce règlement
car les communes traitent constamment
des données à caractère personnel de leurs
citoyens ou même de leurs employés. Elles
devront donc analyser leurs besoins en
traitement des données et les mesures de
sécurité qui doivent être mises en place
par rapport à ceux-ci. Il ne s’agit dès lors
pas uniquement de mesures informatiques,
mais surtout organisationnelles. De plus, la
démarche devra à présent être entièrement
transparente pour laisser la possibilité au
citoyen de consulter ses données et d’en
connaître le traitement.
Comment identifier les données concernées?
Une donnée à caractère personnel est une
donnée liée directement ou indirectement
à une personne physique. La question
essentielle à se poser dans ce cadre est
«pourquoi dois-je traiter cette donnée?». La
définition du traitement est également très
large: la collecte, la destruction, le stockage,
et tout autre démarche effectuée avec les
données est identifiée comme un traitement
et pour chacun d’entre eux, une finalité,
primaire ou annexe, doit être définie entre
autres pour identifier le moment où la donnée
pourra être supprimée. Il est important de
définir le responsable du traitement pour
remettre en cause sa légitimité et savoir s’il
a le consentement, la base ou l’obligation
légale de traiter ces données.
“Les amendes
pourront s’élever à
20 millions d’euros
ou atteindre 4%
du chiffre d’affaires”
Quel sera le rôle d’un délégué à la
protection des données?
Premièrement, il devra assumer un rôle
de conseil au sein de son organisme. Il
sera également la personne de contact en
cas d’exercice de droit d’une personne
dont les données à caractère personnel
ont été utilisées et devra justifier dans ce
cas le traitement opéré. Il aura aussi la
responsabilité de traiter avec la CNPD en
cas de problème décelé par l’autorité.
Le délégué devra impérativement être
une personne indépendante, c’est-à-dire
qu’il ne pourra pas être trop impliqué
dans le traitement des données à
caractère personnel pour ne pas manquer
d’impartialité. En fonction de la taille
de l’entité, il est envisageable que ce
délégué s’occupe également de réunir la
documentation garantissant la conformité
du traitement des données, bien que cela ne
fasse pas partie de ses obligations.
En faisant appel à un conseiller externe
pour cette tâche, un organisme aurait la
garantie de ses bonnes compétences en
la matière et pourrait même réaliser des
économies. En revanche, cette personne
serait moins disponible et moins réactive
qu’un employé interne à l’entité. Le juste
milieu entre ces deux alternatives serait de
faire appel à un seul délégué pour plusieurs
entités au sein d’un même groupe, ou dans
le cas des communes, d’attribuer cette tâche
au Syvicol pour assurer l’harmonie et la
cohérence des traitements au sein de toutes
les communes luxembourgeoises.
Pensez-vous que les communes soient
suffisamment préparées?
Les communes ne semblent pas encore
tout à fait saisir l’ampleur de la démarche
et je pense qu’il leur faudra un délai plus
long avant de se mettre à jour quant à cette
règlementation.
Le règlement prévoit des mesures
contraignantes, sous la forme d’amendes
par exemple, en cas de non-respect. Ces
dernières pourront s’élever à 20 millions
d’euros ou atteindre 4% du chiffre d’affaires
d’une entreprise selon les cas de figure, ce
qui représente un incitateur fort pour les
organismes devant appliquer ce règlement.
A échelle européenne, les autorités de
contrôle auront pour obligation de vérifier
sa mise en application et les organismes
ne l’appliquant pas devront en assumer les
conséquences économiques.
Quel conseil pourriez-vous donner aux
communes à l’aube de ces changements?
Le plus important est d’adopter une
démarche pragmatique et d’avancer étape
par étape pour ne rien oublier et ne pas
s’éparpiller. La protection des données ne
sera jamais effective à 100%. Le règlement
impose qu’il y ait une réflexion à ce sujet et
que des mesures soient prises pour favoriser
au maximum cette protection des données.
Cette démarche, bien que laborieuse, est en
réalité plutôt simple. Il faut bien s’informer
sur le niveau de détails à fournir et sur les
processus à mettre en place, la mise en
application est quant à elle assez simple. La
première étape pour une commune sera de
se renseigner sur la protection des données
et d’en comprendre l’impact sur son entité.
Il faut donc commencer par désigner une
personne en charge de l’identification
Georges Wantz
et de la caractérisation des traitements
et des problèmes qui y sont liés et de les
prioritiser. Il faudra ensuite d’établir un
plan de résolution pour être le plus en règle
possible le 25 mai 2018. n
34 LG
MARS 2018
ICT
Innovation et PME:
transformation
tous azimuts
2018 sera-t-elle l’année de la transformation digitale
des entreprises? Philippe Pierre, associé en charge du
secteur public à Luxembourg et responsable mondial
Institutions européennes chez PwC et Laurent Probst,
associé et responsable du développement économique et de
l’innovation chez PwC, en sont convaincus. Les entreprises
luxembourgeoises, et plus particulièrement les PME,
auront tout intérêt à faire de l’innovation leur credo si elles
veulent tirer leur épingle du jeu dans en environnement en
transformation accélérée. Et de rester à l’écoute du secteur
public, qui multiplie les initiatives pour les épauler dans leur
transformation digitale.
Aujourd’hui, la transformation digitale
devient de plus en tangible et touche
tous les secteurs de l’économie, sans
distinction. Un phénomène qui pousse
les entreprises, et notamment les
PME, à innover si elles veulent rester
compétitives. Sont-elles dotées des
moyens nécessaires pour opérer cette
transformation?
PP: La digitalisation est en train de
bousculer le marché du travail. En Europe
continentale par exemple, on assiste
peu à peu à une redéfinition du travail
où le système salarial, majoritairement
représenté depuis quelques décennies, va
peu à peu laisser la place à une répartition
plus équilibrée entre travailleurs salariés
et entrepreneurs. On voit également que
la part des travailleurs freelance augmente
d’années en années dans le monde: elle
représenterait 30% des employés aux Etats-
Unis et deux millions au Royaume-Uni,
selon une étude d’Adecco. Les nouvelles
technologies ont clairement accéléré
cette tendance à la flexibilité du travail
ces dernières années, et nous rentrons
maintenant dans une phase beaucoup plus
tangible où les entreprises devront innover
à travers des actions concrètes si elles
veulent rester dans la course.
LP: Lorsqu’elles sont amenées à se
transformer, les PME font face à deux défis
principaux: celui des moyens et celui des
compétences. Il est clairement moins évident
pour un dirigeant d’une petite entreprise
d’opérer sa transformation digitale
comparé à un grand groupe qui trouvera
les ressources nécessaires beaucoup plus
facilement pour se transformer. Aujourd’hui
selon le Digital Transformation Scoreboard
de la Commission européenne, une large
majorité des PME voit principalement les
technologies digitales - réseaux sociaux,
CRM, Big Data… - comme un moyen
de développer leur chiffre d’affaires et de
mieux répondre aux nouveaux besoins de
leurs clients.
“L’intelligence
artificielle
va impacter
tous les secteurs
de l’économie ”
Le Luxembourg est-il prêt pour
accompagner les entreprises dans cette
profonde mutation de leur modèle?
LP: Selon les derniers classements
européens, les PME bénéficient d’un des
meilleurs écosystèmes européens pour
leur transformation digitale renforcé par
de nouvelles initiatives pour leur fournir
de l’assistance technique et financière. La
politique d’innovation continue depuis
plus de dix ans a fait naître des initiatives
porteuses: on voit notamment de plus en
plus d’incubateurs se créer, comme le 6zero1
à Differdange ou encore l’Innovation
Hub de Dudelange. On note également
l’apparition de fonds d’investissement
dédiés aux startups et d’incubateurs reliés
à des multinationales, comme Paul Wurth
InCub. Toutes ces initiatives créent un
environnement propice au développement
des petites entreprises sur la scène locale et
internationale.
PP: Nous sommes également témoins de
nombreuses avancées technologiques qui
renforcent l’attractivité du Luxembourg
auprès des entreprises. Je fais notamment
référence au fait que notre pays sera
prochainement doté d’un HPC (High
Performance Computing), ce qui constitue
une opportunité pour créer de la valeur
à partir des données. Cette initiative
s’inscrit dans le cadre d’un projet mené
par la Commission européenne qui vise à
implémenter un réseau européen de HPC
connectés entre eux d’ici 2023. D’autres
projets ont également vu le jour, comme la
création de la première ambassade digitale,
hébergée sur le sol luxembourgeois.
LP: L’accompagnement des entreprises sur
le volet des compétences est également une
priorité. Avec le développement de plus
en plus rapide des nouvelles technologies,
beaucoup d’entre elles sont confrontées
à un problème de requalification et
de sélection de bons programmes de
formation pour leurs employés. Le
problème du recrutement est de plus en
plus vif compte tenu de la croissance de
l’économie et de la pénurie de talents
sur la place. Plus de 6.000 emplois sont
actuellement disponibles et non pourvus et
ce chiffre est en croissance. Le projet Skills
Bridge initié par le ministère du Travail
peut apporter une assistance technique et
financière aux entreprises dont l’activité
stratégique et l’organisation du travail sera
impactée par de nouvelles technologies afin
de développer les compétences de leurs
salariés.
Quels domaines phares voyez-vous
émerger et sur lesquels le Luxembourg
aurait intérêt à se positionner s’il veut
rester attractif auprès des entreprises?
LP: Je pense que le Luxembourg doit plus
que jamais se concentrer sur la création
d’un cadre responsable et de confiance pour
le développement d’activités d’intelligence
artificielle et mettre en place un plan
d’action pour pouvoir le développer. La
qualité et la confiance dans l’utilisation
des données et des algorithmes vont jouer
un rôle de plus en plus important dans le
futur, et pouvoir fournir aux entreprises,
aux citoyens et acteurs publics un cadre
de confiance nous donnera un avantage
concurrentiel certain. La situation actuelle
dans laquelle nous n’avons aucune idée
sur la qualité des données ni celles des
algorithmes n’est pas envisageable dès que
PwC Luxembourg
2 Rue Gerhard Mercator
L-1014 Luxembourg
www.pwc.lu
Laurent Probst et Philippe Pierre
l’on entrera dans le cadre d’utilisations
mettant en jeu la vie des personnes comme
la voiture autonome ou les diagnostics
médicaux.
PP: L’intelligence artificielle va impacter
tous les secteurs de l’économie, financiers
comme non financiers. Elle va transformer
de nombreux métiers mais aussi en créer
de nouveaux. Il est donc primordial que le
Luxembourg se positionne sur ce terrain,
qui constituera à terme une formidable
opportunité d’attirer de nouveaux
acteurs économiques et de permettre
aux entreprises luxembourgeoises de
développer de nouveaux services. n
36 LG
MARS 2018
ICT
Le paperless fait
encore couler trop d’encre
PAR SAMUEL HOURCADE
Selon une enquête réalisée par Quest Market Research pour le
Groupe CK, le Paperless évoqué il y a déjà 40 ans, s’avère être
un pas difficile à franchir pour bon nombre d’entreprises du
Luxembourg pourtant conscientes des enjeux économiques
et écologiques à moins consommer de papier.
«CKBox», un micro-ordinateur plug
and play permet, avec sa suite logicielle
CKSearch ou CkInvoice sous environnement
Windows, facile d’utilisation et au
coût très abordable, une indexation rapide
du contenu de l’ordinateur du client par
mots clés et accélère ainsi grandement un
travail de recherche de document quel que
soit le point d’accès.
Et lorsque le client accepte de déléguer la
gestion de l’archivage de ses documents,
CK propose ses services d’externalisation
allant de l’impression à la mise sous pli en
passant par la gestion du parc informatique.
Le client peut bien sûr aussi faire appel à des
intervenants de confiance qui travailleront
dans ses murs, limitant ainsi la dispersion.
Une disparité entre les PME et les
grandes entreprises
Dès lors que l’intérêt d’une entreprise à
numériser ses documents est proportionnel
à sa taille, on comprend aisément que les
petites entreprises aient du mal à effectuer
la transition relativement coûteuse vers le
paperless.
Par ailleurs, si l’aspect financier est souvent
avancé dans cette enquête par les petites
entreprises comme étant un frein important,
le confort de lecture du papier est plébiscité
de manière générale pour justifier la
conservation de vieilles habitudes.
De même, la dématérialisation des
données initialement prévue pour leur
meilleure conservation à long terme est
souvent pointée du doigt comme étant un
danger réel en termes de diffusion ou de
destruction accidentelle. Quelle entreprise
peut survivre à une perte ou à un vol de ses
données? CK s’efforce sur ce point sensible
de rappeler que des solutions de sauvegarde
et de récupération sécurisées existent.
Le meilleur de chaque monde
Les difficultés des entreprises du
Luxembourg à migrer vers le 100% digital
les ont naturellement conduites à concilier
les avantages du numérique et du papier,
notamment dans le traitement de leur
facturation.
En effet, presque toutes les entreprises
établies au pays numérisent aujourd’hui
leurs factures entrantes. Elles trouvent dans
cette démarche une stratégie gagnante pour
les deux parties puisque le temps et la place
gagnés pour traiter et stocker les factures
papier est réinvesti dans le client qui reste
leur priorité évidente.
Des solutions pour chaque portefeuille
Lorsque le flux de travail de numérisation
est trop important pour une entreprise,
CK propose des solutions matérielles
et logistiques destinées aussi aux petits
budgets.
“Le temps
et la place gagnés
pour traiter et
stocker les factures
papier est réinvesti
dans le métier”
Et le cloud?
Grand absent de l’enquête du Groupe
Kieffer, le stockage en ligne n’est jamais cité
comme outil de travail par les entreprises.
Le marché luxembourgeois propose
pourtant pléthore de services à ce sujet à
des tarifs très variables comme Seezam,
startup installée au Findel.
Est-ce à dire que la confiance est
insuffisante pour citer ces usages? Dans
ce cas, et puisque les entreprises disposent
généralement de moyens de protection
des données inaccessibles au grand public
pourquoi continue-t-on à alimenter
nos Dropbox et autres nuages avec nos
documents confidentiels? Oui, le Paperless
est décidément le serpent de mer de nos
bureaux. n
Journée luxembourgeoise de
la propriété intellectuelle
11 ème édition
La propriété intellectuelle à l’ère de la digitalisation
26 AVRIL 2018
Conférence
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inscription en ligne
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de commerce
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Une initiative de
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MARS 2018
ICT
Conseiller virtuel
pour gestionnaire augmenté
PAR ROMAIN LE ROUX
Offrir en temps réel une gestion au plus près des évolutions
des marchés financiers, voici le pari d’HighWave Capital et de
son robo-advisor, lancé fin février au Luxembourg. Rencontre
avec David Furcajg, à l’origine d’une solution innovante
s’appuyant sur des concepts d’économie comportementale
pour optimiser et sécuriser la gestion de portefeuille.
David Furcajg, Romain Swertvaeger et Olivier Selis
HighWave Capital entend porter un effort
tout particulier à la promotion de la green
finance et démontrer, simulations à l’appui,
qu’investir dans la finance verte peut être à
la fois vertueux et rentable.
“L’application
met à profit
les dernières
innovations de
la recherche
en économie
comportementale”
Membre du programme EYnovation,
incubée au Lux Future Lab, la dernière
pépite de la FinTech luxembourgeoise a été
dévoilée mardi 27 février dans les locaux
d’EY Luxembourg. Au centre de l’attention,
un robo-advisor comportemental destiné
aux acteurs du monde financier, banques,
compagnies d’assurance ou sociétés de
gestion. Un assistant digital tout entier
dévoué à l’analyse des marchés financiers
et de leurs soubresauts. Pour le président et
co-fondateur d’HighWave Capital, David
Furcajg, «il est essentiel d’être informé
sur la base d’informations fiables. Or, il
existe sur les marchés des raccourcis de
raisonnement, des biais d’interprétation
dus à la subjectivité de chacun qui sont
source d’instabilité», analyse cet ancien
trader et familier des salles de marchés.
Tout l’enjeu pour l’investisseur consiste à
anticiper les retournements, pas toujours
rationnels donc, des marchés financiers.
«Sécuriser le portefeuille en période de
crise, l’optimiser lorsque le marché repart
à la hausse», résume le CEO. Pas toujours
évident dans un contexte financier marqué
depuis 2010 par une forte volatilité.
Psychologie, algorithmes et big data
Pour y parvenir, l’application met à profit
les dernières innovations de la recherche
en économie comportementale, discipline à
mi-chemin entre économie et psychologie.
Une approche dans laquelle algorithmes et
big data tiennent une place de choix.
Anticiper les changements d’humeur du
marché n’est pas l’unique métier de cet
assistant intelligent, capable de conseiller le
gestionnaire sur des actions de plus long terme.
Une croissance exponentielle
Dernière corde à l’arc de cette solution
de gestion augmentée: sa modularité, une
valeur inscrite dans l’ADN de la startup.
Montage de projets financiers, arbitrages
ou allocations d’actifs, simulation
d’investissements… «Chaque client peut
choisir d’implémenter l’un ou l’autre des
service proposés par notre application.
Notre petite taille nous permet de proposer
une solution clé en main et sur-mesure,
rapide à implémenter et adaptée au secteur
d’activité comme à la taille du client»,
se félicite David Furcajg. Une flexibilité
qui doit permettre aux banques et autres
gestionnaires de concilier réduction des
coûts et amélioration du service.
Le dirigeant français, qui a fait le choix
du Luxembourg pour sa startup, sait
l’importance de compter parmi les
pionniers d’un marché promis à un
développement exponentiel: apparue au
début des années 2010, la gestion d’actifs
par robot-conseiller devrait d’ici quelques
années représenter plusieurs milliers
de milliards de dollars, contre quelques
centaines à l’heure actuelle. n
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40 LG
MARS 2018
ICT
Le Luxembourg
se montre à Las Vegas
PAR CHRISTOPHE CHOHIN
Luxinnovation a soutenu l’European American Entreprise
Council Luxembourg (EAEC Luxembourg) dans la
participation de huit startups luxembourgeoises au CES
de Las Vegas qui s’est tenu du 8 au 12 janvier. Jean-Michel
Ludwig, Director Startup Support & SME Performance chez
Luxinnovation, revient sur cette première.
Des startups qui suscitent la curiosité
Facebook, Porsche, Continental, Sony et
d’autres grands noms se sont penchés sur
les startups luxembourgeoises.
EAEC en a profité pour tisser des contacts
avec l’équipe de Skydeck, accélérateur et fonds
d’investissement de l’Université de Berkeley.
«La mise en place d’un partenariat entre EAEC
et cette entité est en cours. Ces résultats sont
de parfaits exemples illustrant l’importance, en
tant qu’acteur de l’innovation, de prendre part
à cet événement », continue-t-elle.
Dès le mois de mai, les startups luxembourgeoises
seront à nouveau mises sur le devant
de la scène avec un pavillon luxembourgeois
organisé sous l’égide du gouvernement au
salon Vivatech de Paris, rendez-vous incontournable
de la scène européenne. n
Les huit projets présents à Las Vegas
Suite à l’appel à candidature publié en
octobre, huit startups ont été sélectionnées
par Luxinnovation et l’EAEC Luxembourg
parmi une trentaine de candidats pour
participer au Consumer Electronic Show
(CES) de Las Vegas. La sélection a été
effectuée en fonction de trois critères:
le degré d’innovation, l’intérêt public et
l’image positive du Luxembourg comme
«Tech country».
«Rien ne sert d’aller à Las Vegas pour
seulement être présent. Il faut avoir un
produit à montrer, et nous avons eu des
réponses qualitatives, qui rentraient
dans ces critères», analyse Jean-Michel
Ludwig, Director Startup Support & SME
Performance chez Luxinnovation. «Notre
objectif était de montrer de belles startups
et pas seulement là où nous étions attendus,
la FinTech».
Une promotion du savoir-faire local
Une vitrine qui visait aussi à séduire les
startups étrangères, qui cherchent à s’installer
en Europe. La Chambre de Commerce va
lancer cette année la House of startups et
le Luxembourg va devoir convaincre dans
ce secteur hautement concurrentiel. «Nous
savons que nous aurons un nombre limité de
startups localement. Il nous faut maintenant
attirer des entrepreneurs internationaux»,
continue Jean-Michel Ludwig. «Le Grand-
Duché peut être une porte d’entrée sur le
marché européen, puisque le pays offre de
nombreuses facilités et soutiens pour les
jeunes sociétés».
“Le Grand-Duché
peut être une
porte d’entrée
sur le marché
européen”
Du côté de l’EAEC, cette première
apparition du Grand-Duché à Las Vegas
est également une réussite. «Les startups
sont revenues avec des contacts auxquels
elles n’auraient jamais pu avoir accès. Le
CES leur a permis de confronter leurs
innovations à ce qui se fait de mieux en
termes de nouvelles technologies et ce qui
ressort de cette comparaison est très positif.
Les projets retenus pour l’exposition ont
eu un succès incroyable», se réjouit Elodie
Trojanowski, CEO de l’EAEC.
Source photo: Luxinnovation
Fundsquare: Filiale de la Bourse de
Luxembourg, elle développe une infrastructure
de marché dédiée à faciliter la distribution
transfrontalière des fonds d’investissement.
PostmiiCard: Une application mobile pour
permettre aux touristes d’imprimer leurs photos
et en faire de véritables cartes postales.
CoinPlus: Une plateforme d’échange de
monnaies virtuelles, notamment sur base de
«crypto bars», qui sont des lingots d’acier,
d’argent ou d’or qui correspondent à une
somme dans chacune des cryptomonnaies.
CarPayDiem: Service capable d’activer n’importe
quelle pompe à essence et de payer son
plein grâce à son smartphone ou à sa voiture
connectée.
Aiva Technologies: Une intelligence artificielle,
basée sur la technologie du «deep
learning», capable de composer une pièce symphonique
inspirée de chefs-d’œuvre en 48h.
Virtelio: Logiciel de création de réalité
virtuelle développé par la startup Realab.
Il permet à n’importe qui de créer et de
découvrir des films interactifs.
VR Time Travel: Il s’agit de la solution
développée par la startup Digital Devotion
Group pour offrir une nouvelle expérience
touristique basée sur la réalité virtuelle. Celleci
permet aux utilisateurs de voyager à travers
une ville dans le passé et dans le futur.
Motion-S: Startup de l’Université du
Luxembourg, elle fournit des informations
aux compagnies d’assurances sur la manière
de conduire de ses clients.
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42 LG
MARS 2018
ICT
Supercalculateur à Luxembourg
Dans le cadre du projet d’intérêt stratégique européen “high
performance computing” (HPC), la Commission européenne a
proposé aujourd’hui d’établir le siège de l’entreprise commune
EuroHPC au Luxembourg. En tant que nouvelle structure
juridique et financière, l’EuroHPC va acquérir, mettre en
place et déployer dans toute l’Europe une infrastructure
pan-européenne intégrée de supercalculateurs.
Le Premier ministre, ministre d’État,
Xavier Bettel a déclaré: “La proposition
de la Commission d’héberger la structure
EuroHPC au Luxembourg confirme
l’attractivité du Grand-Duché comme
pays innovateur. S’alignant sur les moyens
déployés au niveau national dans le cadre
de l’initiative Digital Lëtzebuerg, le
Luxembourg est aussi prêt à jouer un rôle
précurseur, constructif et participatif dans
la mise en œuvre de la stratégie numérique
pour l’Europe”.
“La Commission
européenne
propose d’établir
le siège de
l’entreprise
commune
EuroHPC au
Luxembourg”
L’initiative EuroHPC est la suite concrète de
la déclaration signée en mars 2017 à Rome
par le Luxembourg, l’Italie, l’Espagne, la
France, l’Allemagne, le Portugal et les Pays-
Bas pour donner le coup d’envoi officiel
de la stratégie d’implantation d’un réseau
HPC européen dont le Grand-Duché était
l’initiateur. Courant 2017, la Belgique, la
Slovénie, la Bulgarie, la Suisse, la Grèce et
la Croatie ont rejoint l’initiative.
Dès son établissement au Luxembourg
au cours du deuxième semestre 2018,
la structure opérationnelle EuroHPC
appuiera également un programme
de recherche et d’innovation afin de
développer les technologies et machines
(matériel informatique) ainsi que les
applications (logiciels) qui fonctionnent
sur ces superordinateurs capables de traiter
plusieurs milliards de calculs par seconde.
D’ici 2020, environ 1 milliard d’euros de
fonds publics seront investis dans l’initiative
EuroHPC. La contribution de l’UE sera de
l’ordre de 486 millions d’euros, complétée
par un montant similaire provenant des États
membres et des pays associés qui, ensemble
avec la Commission européenne, sont les
actionnaires de cette structure commune.
Utilisé pour faire des simulations
numériques dans le domaine industriel,
scientifique ou médical, le calcul à haute
performance exige tellement de ressources
que les calculs ne peuvent être effectués
à l’aide d’ordinateurs à usage général.
L’initiative EuroHPC apportera à terme
les capacités de calcul nécessaires aux
entreprises, aux centres de recherche et aux
universités pour assurer la compétitivité de
l’UE dans le cadre du développement de
l’économie digitale en Europe.
Le Vice-Premier ministre, ministre de
l’Économie, Étienne Schneider, a dit: “La
proposition d’héberger au Luxembourg
la structure qui déploie l’infrastructure
européenne de superordinateurs
d’envergure mondiale confirme la
renommée de notre pays en tant que ‘smart
nation’, paré pour une société numérique.
À travers le HPC, nous permettons à tous
les acteurs économiques au Grand-Duché,
et notamment aux entreprises innovantes,
d’accéder à une importante puissance de
calcul pour innover et se développer. Le
HPC est aussi un outil indispensable dans
le cadre de la stratégie Rifkin”. n
Communiqué par le ministère d’État
et le ministère de l’Économie
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44 LG
MARS 2018
ICT
cegecom signe une nouvelle
page de son histoire
L’opérateur alternatif adopte une nouvelle identité visuelle,
consolide sa position internationale et renforce sa visibilité.
Le mois de mars 2018 est à marquer d’une pierre blanche pour
cegecom. Un nouveau logo, une nouvelle police d’écriture et
de nouvelles couleurs vont être déclinés sur tous ses supports
papier et électroniques. En adoptant l’identité visuelle
du groupe allemand innogy dont il fait partie intégrante,
l’opérateur alternatif signe une nouvelle page de son histoire.
Georges Muller
«Notre leitmotiv Connect your business
to your future est depuis bientôt 20 ans le
moteur de notre engagement. Et il le restera
dans les prochaines années», explique
Georges Muller, le directeur de cegecom.
«Et notre feuille de route est claire:
sécurité, flexibilité, proximité, efficacité
et prix compétitifs. Il s’agit de répondre
aux besoins de l’économie locale et de
nos clients: avec des infrastructures ultramodernes,
des services sur-mesure, fiables
et peu coûteux tout en offrant la technologie
la plus récente et une sécurité maximale». n
Chiffres
160 collaborateurs et
collaboratrices
7 nationalités
60 millions d’euros
de CA annuel
7 millions d’euros investis par
le groupe chaque année dans les
réseaux de la Grande-Région
1.500 km de réseau de fibre
optique au Luxembourg
Aujourd’hui, après 20 ans de croissance
et d’innovation ininterrompues, cegecom
affiche sa volonté de relever de nouveaux
défis. Sa nouvelle identité visuelle, qui suit
le renforcement de la participation de VSE,
filiale du groupe innogy, dans son capital à
hauteur de 90% début 2017, consolide encore
un peu plus son positionnement international
et lui confère une visibilité accrue sur les
marchés luxembourgeois et allemand.
La startup fondée par le fournisseur
d’électricité luxembourgeois Encevo
ne renie pas pour autant son ADN
luxembourgeois. Fort d’une expérience
et d’un savoir-faire reconnus, cegecom
reste plus que jamais un acteur local et
transfrontalier incontournable, fidèle
à sa vision d’un partenariat durable, de
proximité et de confiance.
“cegecom reste
plus que jamais
un acteur local
et transfrontalier
incontournable”
cegecom s.a.
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plan K
46 LG
MARS 2018
ICT
«Changer de paradigme:
de la cyber-sécurité
à la cyber-résilience»
Les écrans ont envahi notre quotidien, la digitalisation pénètre
crescendo nos processus de travail, la connectivité se propage
jusque dans l’ensemble de nos objets et cette 3 e Révolution
Industrielle que nous appréhendons à peine, se voit déjà
éclipsée par l’avènement de l’omniprésente intelligence
artificielle de la 4 e Révolution Industrielle. L’histoire nous
dira si c’est pour Le Meilleur des mondes 1 ou pour un monde
meilleur mais une chose est certaine: plus le digital s’étend et
plus la question de sa sécurité devient primordiale. Interview
de Philippe Dann et Yves Reding, respectivement Head of
Risk and Business Advisory Services et CEO d’EBRC.
Yves Reding et Philippe Dann
son cadre de cyber-résilience qui constitue
une approche plus globale, holistique qui
prend en compte des solutions intégrant
cyber-sécurité, Business Continuity
Management, gestion de crise, stratégie de
réponse et organisation de la résilience».
La cyber-résilience est couverte par
plusieurs référentiels internationaux, dont
l’ISO 27001 (sécurité de l’information) et
l’ISO 22301 (continuité d’activité). Une
entreprise doit pouvoir s’organiser en
amont des menaces, identifier les cyberattaques
ou incidents non intentionnels,
les contrer sans délais ou du moins limiter
leurs dégâts, et puis, en aval, répondre,
récupérer et rebondir.
La cyber-résilience se définit par la
capacité d’une entité à produire de
manière continue les résultats attendus
malgré des cyber-événements négatifs
(accidents, erreurs, malveillances, etc.).
La cyber-résilience peut être considérée
à plusieurs niveaux: à l’échelle d’une
confédération de pays; comme l’Union
européenne, d’un pays; d’une entreprise;
d’une activité; ou même d’un système IT.
Au-delà de l’aspect statique de résistance,
elle est fondamentalement dynamique
et assure ainsi l’agilité et la continuité
nécessaires d’une organisation pour mener
à bien ses activités. Se préparer, identifier,
protéger, détecter et récupérer en sont les
cinq piliers.
Dans la tempête
Si le digital est un océan de possibilités qui
simplifient la navigation des organisations
étatiques, publiques et privées, il est
aussi un monde de dangers lorsque les
éléments se déchainent. Face aux cyberattaques
qui, depuis les abimes du Net font
surface tels des monstres polymorphes, la
cyber-sécurité mise sur l’invulnérabilité
de ses systèmes de protection. Le
problème est qu’à l’image du phénomène
psychologique, le sujet ou le système reste
toujours dépendant de ses fragilités. «Les
événements de 2017 ont démontré les
insuffisances du schéma binaire attaquesprotections»,
explique Yves Reding, et
d’ajouter «les entreprises ont désormais
besoin d’un changement de paradigme,
basé sur la résilience: la question n’est
plus de savoir si les protections mises
en place permettront d’éviter les cyberattaques,
mais de savoir quand celles-ci
auront lieu, comment les mitiger, les
gérer, y répondre, et comment rebondir
et accélérer. EBRC a, de ce fait, renforcé
Méthodologies
2017 a été l’année des ransomwares.
Certaines entreprises internationales
ont été touchées de plein fouet. Même
si le mot d’ordre est de ne pas payer, il
est de notoriété publique que certaines
organisations s’y résignent, et notamment
les hôpitaux qui ne veulent prendre aucun
risque pour leurs patients. La panique, le
non «savoir-faire» et le non «commentfaire»
obligent certains dirigeants à se
soumettre au chantage. «Le statut de
victime n’est pourtant pas inéluctable dès
lors qu’ils sont entourés d’un écosystème
performant», assure Philippe Dann.
Cet écosystème de cyber-résilience doit
LG
MARS 2018
47
être intégré afin d’assurer une réactivité
immédiate. Chez EBRC, il est assuré par
une équipe de conseillers et d’experts mais
également par la combinaison entre son
SOC (Security Operations Centre) et son
CERT (Computer Emergency Response
Team), connectés par ailleurs à d’autres
CERTs, publics ou privés. Avoir recours
à des compétences pointues adéquates est
primordial et c’est pourquoi EBRC vient
de signer un partenariat avec l’un des
leaders mondiaux en investigation sécurité,
qu’est OpenText - Guidance Software.
EBRC dispose déjà d’une cinquantaine de
profils actifs dans la cyber-résilience, et
propose non seulement ses services à ses
450 clients mais également sur l’ensemble
du territoire français, grâce à son alliance
avec Digora, présent dans les grandes
villes.
Les procédures mises en place par EBRC
pour ses clients managés sont autant
d’automatismes qui permettent de prévenir
et de détecter en temps réel les failles ou
les attaques informatiques et appliquer
immédiatement les bonnes stratégies
de réponses. Face aux nouvelles cybermenaces,
il est vital de pouvoir se référer
aux bons consultants et experts du CERT
et du SOC, intégrés dans l’organisation,
afin de prendre immédiatement les bonnes
décisions. Le conseil est ici central car il
va jusqu’à faire appliquer les meilleures
pratiques du marché, organiser des plans
de communication internes (à destination
des collaborateurs) mais aussi externes
(clients, fournisseurs, autorités). La cyberrésilience
s’étend sur toute la chaine, de
la prévention jusqu’aux analyses sécurité
forensic. Après une cyber-attaque, il est
essentiel de disposer des outils et des
compétences adéquats, afin de remonter
aux origines des attaques et de recueillir
les preuves qui constitueront les dossiers
présentés à la justice. La cyber-résilience
est au cœur de la directive européenne NIS
(Security of Network and Information
Systems), qui devra être transposée
dans les législations nationales pour mai
2018. En tant qu’opérateur de services
digitaux, EBRC a anticipé cette nouvelle
directive qui concernera les opérateurs de
services essentiels comme les hôpitaux, les
aéroports, les fournisseurs d’électricité,
les infrastructures bancaires et de marché,
mais également les infrastructures
digitales tels que les centres de données et
les opérateurs de services cloud.
Là où la cyber-sécurité ne peut qu’ériger
des murs censés résister à des attaques
toujours plus sophistiquées et complexes,
EBRC offre une détection préventive
de pointe et des réponses immédiates et
intelligentes totalement intégrées dans
ses services de Data Centre, de continuité
d’activité, Cloud et d’outsourcing IT.
L’une des tâches quotidiennes des équipes
opérationnelles du CERT d’EBRC
est la veille technologique et l’analyse
permanente des nouvelles vulnérabilités
du marché. Elle permet de prévenir et de
détecter les cyber-menaces. Les services
cyber-résilience EBRC, certifiés de bouten-bout
et couvrant toute la chaine de
services (CERT, SOC, centre de secours,
services managés PCI-DSS, consultants
et équipes d’experts), sont conçus afin de
permettre aux entreprises et organisations
les plus critiques de poursuivre leurs
objectifs dans un environnement digitalisé,
en s’immunisant au maximum contre les
cyber-menaces.
“2017 a démontré
les insuffisances
du schéma
binaire attaquesprotections”
Enjeux
Historiquement, les réponses aux cyberattaques
étaient élaborées en fonction
de scénarii préétablis. Mais les récents
événements montrent qu’elles pénètrent
toujours plus discrètement les systèmes. Les
piratages informatiques d’organisations
sensibles qui se retrouvent régulièrement
à la une des journaux relèvent moins du
vol d’informations sensibles qu’à l’exploit
de dégradation de l’image de marque. Les
menaces dormantes sont les plus difficiles
à identifier et sont les plus dangereuses:
plus elles sont discrètes et silencieuses,
plus elles peuvent faire de dégâts. «Cela
revient à chercher une aiguille dans une
botte de foin», sourit Yves Reding.
La technologie permet aujourd’hui de
repérer les comportements suspects et
les actions inhabituelles (téléchargement
de fichiers sensibles, connexion trop
longue à un poste, clef usb étrangère au
système, etc.). Mais les enjeux ne sont pas
uniquement économiques et menacent
désormais les démocraties, les libertés
individuelles et même notre propre
capacité à nous affranchir de ce qui nous
détermine. Les réseaux sociaux constituent
la première source d’information pour
plus de 40% des jeunes électeurs en France
et 60% aux Etats-Unis 2 . Or il est de
notoriété publique que les campagnes de
dénigrement, ou «bashing» ont pesé dans
les élections présidentielles américaines et
françaises, tout comme dans le Brexit.
Les autorités européennes sont conscientes
des risques et tentent d’y apporter des
solutions. L’Agence européenne chargée de
la sécurité des réseaux et de l’information
(ENISA) a organisé une simulation
d’attaques de grande ampleur en 2016. Cet
exercice CyberEurope, étalé sur plusieurs
mois et auquel EBRC a participé, a été
clôturé par un exercice de cyber-résilience
de deux journées. Cet exercice simulait
des attaques sur des sociétés du secteur
technologique cotées sur des bourses
européennes, sur des services digitaux
primordiaux dont des prestataires Cloud,
pour se terminer par celles de simulations
d’attaques physiques de drones sur des
centres de données. «Trois semaines
seulement après l’exercice, un opérateur
de services essentiels européen majeur
subissait une attaque massive réelle, selon
un des scénarii relativement proche de
l’exercice… L’exercice CyberEurope était
particulièrement révélateur des nouvelles
menaces à venir et nous a incité, depuis
lors, à renforcer notre approche intégrée
de cyber-résilience et à développer
de nouvelles alliances sur un plan
international. Face à une menace globale,
il faut une approche globale», conclut Yves
Reding. n
1
Le Meilleur des mondes ou «Brave New World»,
est un roman d’anticipation dystopique écrit en
1931 par Adlous Huxley.
2
Chiffres France Inter, consultables sur https://
www.franceinter.fr/politique/les-reseaux-encampagne-vaste-audience-et-petites-manipulations
EBRC
5, Rue Eugène Ruppert
L-2453 Luxembourg
www.ebrc.com
48 LG
MARS 2018
ICT
GovSat1:
Chronique d’une réussite annoncée
PAR RAOUF HATIRA
Il était une fois, un petit pays qui se lançait à la conquête de
l’espace. A force de ténacité, de prise de risques politique et
financier, il a su s’imposer dans la ruée vers l’espace. La dernière
conquête à son actif, le lancement réussi de GovSat1, un satellite
de communication militaire, fruit d’un partenariat public-privé
entre le gouvernement luxembourgeois et l’opérateur privé de
satellite SES. Ce qui paraît presque banal aujourd’hui ne l’était
pas au début de l’aventure de la conquête luxembourgeoise de
l’espace. Retour sur une chronique d’une réussite annoncée.
Le lancement de GovSat1 le 31 janvier
dernier, n’est que la confirmation d’un
savoir-faire acquis à force d’acharnement
et de ténacité. «C’est le début d’une
nouvelle expérience pour le Luxembourg»
a commenté le Premier ministre Xavier
Bettel, après avoir assisté avec la délégation
luxembourgeoise, au lancement du premier
satellite militaire luxembourgeois, depuis
Cap Canaveral.
“C’est le début
d’une nouvelle
expérience pour le
Luxembourg”
Les origines
L’histoire commence à la fin des années
70. Pierre Werner, alors Premier ministre,
identifie les cinq positions orbitales obtenues
par le Luxembourg lors de la Convention de
Genève de 1977 comme une opportunité.
Le but était de renforcer le leadership du
Luxembourg dans l’audiovisuel privé.
Après plusieurs tentatives infructueuses, un
accord est trouvé avec la société américaine
Clay Whitehead, qui offre quatre fois plus
de chaînes que la concurrence française ou
allemande. L’aventure est lancée en 1983, ce
qui n’est pas du goût des européens, et plus
particulièrement des français qui qualifiaient
le projet luxembourgeois de cheval de Troie
américain. Le projet divise, d’autant plus
qu’il ne trouve pas de financement. En mars
1985, la Société Européenne de Satellites
(SES) voit le jour, mais sans véritable base
financière solide. Jacques Santer, Premier
ministre de l’époque prend tous les risques
et fait voter une loi de garantie, débloquant
ainsi l’équivalent de 90 millions d’euros et
couvrant les risques financiers du projet.
L’obstination combinée à la chance du
débutant finissent par payer. Le premier
client n’est autre que Murdoch et ses
premières chaînes payantes britanniques
Sky.
L’enjeu est de taille. Un échec de lancement
et toute l’aventure s’arrête net à perte
et fracas. Le suspens est digne d’un film
hollywoodien. La première tentative,
retransmise par RTL de Guyane en direct
à la villa Louvigny, échoue. Le lanceur
Ariane 4 réussit le lendemain à mettre sur
orbite le premier satellite luxembourgeois.
Tout le monde respire. Astra A1 commence
à émettre en 1989, l’opération est un franc
succès.
GovSat1, la confirmation
La prise de risque était payante. Depuis
l’époque des pionniers, le Luxembourg et
son fer de lance la société SES, devenue
entre-temps leader européen des satellites,
a lancé plus d’une cinquantaine de satellites.
Malgré un problème technique de
dernière minute, GovSat1 est mis
sur orbite. Construit par une société
américaine, exploité par une joint-venture
publique-privée créée en 2015 par
l’Etat luxembourgeois et SES, GovSat1
offre des capacités de communication
satellitaires sécurisées et fiables à des
fins militaires et civiles ainsi que pour
répondre à une demande croissante du
domaine gouvernemental et institutionnel.
Une partie de la capacité du satellite
GovSat1 servira par ailleurs à satisfaire
les besoins luxembourgeois en matière de
communication satellitaire en fréquences
militaires. Il est prévu de commercialiser
les capacités restantes à des pays alliés et
partenaires ainsi qu’à des organisations
internationales, notamment l’OTAN et
l’Union européenne, une façon de remplir
ses obligations de contribution en matière
de défense commune.
Que de chemin parcouru. Le temps où le
Luxembourg était désigné du doigt pour
avoir voulu lancer son propre satellite
qualifié à l’époque de «satellite coca-cola»
est révolu. Désormais, le pays, grâce à
GovSat1, offre un service de sécurité haut
de gamme pour toute l’Europe. n
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50 LG
MARS 2018
ICT
«Étienne Schneider a signé
deux accords de coopération
dans le domaine spatial
entre le Luxembourg et la Chine»
Dans le cadre de sa visite de travail à Pékin du 15 au 16 janvier
2018, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Économie,
Étienne Schneider a signé deux accords de coopération entre
le Luxembourg et la République populaire de Chine dans le
domaine scientifique et spatial.
de l’entreprise luxembourgeoise de
composants d’automobiles IEE. Le Vice-
Premier ministre, ministre de l’Économie
a aussi eu une entrevue avec des dirigeants
de Ant Financial qui, en tant que branche
financière du groupe Alibaba, gère
notamment le service de paiement en ligne
Alipay.
Wu Yanhua, administrateur adjoint de l’Administration
spatiale nationale chinoise (CNSA); Étienne Schneider,
Vice-Premier ministre, ministre de l’Économie
L’accord de coopération signé en date
du 16 janvier 2017 entre le ministère de
l’Économie et l’Administration spatiale
nationale chinoise (CNSA) définit le
cadre pour développer et mettre en
œuvre une coopération scientifique,
technique, économique et politique entre le
Luxembourg et la Chine en ce qui concerne
l’exploration et l’utilisation pacifiques de
l’espace. Les domaines de coopération
potentielle comprennent, sans s’y limiter,
les aspects économiques, juridiques,
réglementaires et technologiques de
l’utilisation des ressources spatiales.
Par ailleurs, le Vice-Premier ministre,
ministre de l’Économie, Étienne Schneider
et le Centre national des sciences spatiales
(NSSC) ont signé un accord pour créer au
Luxembourg un laboratoire de recherche
© MECO
pour explorer l’espace. Rattaché à
l’Académie chinoise des sciences (CAS),
le Centre national des sciences spatiales
est l’institut de recherche en charge de la
planification, du lancement et de la gestion
opérationnelle de toutes les missions
scientifiques spatiales.
Le laboratoire sera créé en tant qu’entité
juridique indépendante au Luxembourg
pour y mener des activités de recherche
scientifique et de développement
technologique dans plusieurs domaines, et
notamment dans des secteurs qui contribuent
à atteindre les objectifs fixés dans le cadre
de l’initiative SpaceResources.lu. Dans un
premier temps, le laboratoire emploiera au
moins cinq personnes au Luxembourg.
Entrevue bilatérale et réunions de
travail
Lors de son déplacement à Pékin, Étienne
Schneider a aussi rencontré son homologue
chinois, le ministre du Commerce,
Zhong Shan, pour faire le point sur le
développement des relations commerciales
et économiques entre les deux pays.
Au programme ont également figuré des
réunions avec de hauts responsables du
groupe aérospatial CASIC (China Aerospace
Science and Industry Corporation), dont la
filiale HiWing est actionnaire majoritaire
“Le laboratoire
sera créé en tant
qu’entité juridique
indépendante au
Luxembourg”
Reconnaissance par le Luxembourg des
brevets et certificats chinois pour les
officiers de marine marchande
Lors de la visite, un accord a été conclu entre
les deux pays en vue de la reconnaissance par
le Luxembourg de brevets et de certificats
chinois pour les officiers de marine
marchande, offrant ainsi des opportunités
d’emploi pour ces officiers à bord de navires
battant pavillon luxembourgeois. Le
Commissaire du gouvernement aux affaires
maritimes pourra dorénavant émettre
des visas attestant la reconnaissance des
brevets et certificats émis par les autorités
maritimes chinoises. n
Communiqué par le ministère
de l’Économie
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52 LG
MARS 2018
ICT
Des produits et services
évolutifs et flexibles
Grâce à ses logiciels de gestion de temps de présence et de
contrôle d’accès, DSK Systems propose depuis 26 ans des
systèmes intégrés permettant la simplification de la gestion
des ressources humaines à partir d’une seule base de données
et d’une interface unique. Gil Da Silva et Thierry Krombach,
administrateurs délégués de DSK Systems, reviennent
ensemble sur l’histoire de la société et ses principaux atouts
sur le marché.
Présentez-nous votre entreprise en
quelques mots…
GDS: J’ai créé l’entreprise en 1992 depuis
mon grenier où nous n’étions alors que
deux: mon épouse et moi-même. Notre
activité est depuis le départ axée sur le
temps de présence et la sécurité que nous
proposons conjointement aux clients, car
nous estimons que ces deux éléments, bien
que différents, sont complémentaires. Le
temps de présence permet de savoir à tout
moment qui se trouve sur un site et la
sécurité et le contrôle d’accès permettent
de déterminer qui, parmi ces personnes, ont
accès à quelles parties d’un bâtiment.
Thierry Krombach et Gil Da Silva
LG
MARS 2018
53
TK: Mon premier contact avec DSK était
il y a 15 ans, lors d’un stage en entreprise.
Après plusieurs étapes professionnelles
ailleurs, j’ai pu rejoindre DSK
définitivement en 2015, date à laquelle
je suis devenu l’associé de Gil Da Silva
en rachetant les parts d’un actionnaire
désireux de se concentrer sur son core
business.
GDS: Nous sommes aujourd’hui très
présents dans le secteur public au niveau
des communes. Dans le privé nos clients
sont issus de tous secteurs d’activités,
auxquels nous adaptons constamment nos
produits. A titre d’exemple, notre plus
grand client gère 5.000 personnes en temps
de présence et 10.000 en contrôle d’accès.
Nos logiciels, et avec eux notre activité,
ont toujours évolué en fonction des besoins
de nos clients. Si l’un d’entre eux a besoin
d’une fonctionnalité supplémentaire, nous
étudions sa proposition en interne et
décidons si nous la développerons.
TK: Ainsi, notre équipe a petit à petit grandi
avec notre activité, si bien qu’aujourd’hui
nous réunissons 30 collaborateurs. Parmi
ceux-ci, on retrouve des développeurs
informatiques chargés de la création et du
développement des logiciels et capables
de répondre dans les meilleurs délais aux
besoins de nos clients. Cela nous permet
de proposer des intégrations de nos
solutions avec les systèmes informatiques
déjà existants chez le client. Une entreprise
déjà équipée de ce type d’outil peut donc
garder son matériel et sa base de données
tout en profitant de nos logiciels et de leurs
fonctionnalités. A côté du développement,
nous avons une équipe de support
complète, qui s’occupe des installations et
formations client, et qui est disponible en
cas de problèmes sur une de nos solutions.
Dans notre expérience, un support client
rapide et efficace est indispensable si on
veut maintenir ses clients.
“Notre plus
grand client gère
5.000 personnes en
temps de présence
et 10.000 en
contrôle d’accès”
Quels sont vos produits phares?
GDS: Nous sommes leader sur le marché
avec notre logiciel de gestion de temps de
présence, le TiM. Cet outil permet aussi
de faire le lien entre un système de gestion
de temps de présence et le logiciel «paie»,
souvent déjà en place. Le contrôle d’accès
LoC est développé sur le même principe que
TiM. Les deux systèmes communiquent,
bien sûr, entre eux. Cela permet au client,
à l’aide d’une seule interface, de gérer
l’ensemble de son système.
TK: En parallèle, nous proposons
également l’installation du DSKnet, un
logiciel permettant d’avoir un aperçu
rapide de la présence des employés dans
l’entreprise et de leurs congés. Il facilite
également les processus administratifs
puisque les employés effectuent leurs
demandes de congé en ligne et reçoivent
une réponse par le même biais.
Le temps de présence profite d’une part
à l’employeur qui sait quand son équipe
est présente et comment la rémunérer
en conséquence. Il profite également à
l’employé dont les heures supplémentaires
sont valorisées. En somme, ce système
apporte une plus grande flexibilité à
l’entreprise et facilite la gestion des
ressources humaines.
GDS: Pour les employés se trouvant
régulièrement sur le terrain, nous avons
développé une pointeuse virtuelle sous
la forme d’une application mobile.
Elle permet de pointer à distance et de
vérifier le lieu de pointage grâce à un
système de géolocalisation lié à Google
Maps. La localisation peut être liée à un
chantier, de manière à ce que l’employeur
puisse comptabiliser le temps passé sur
chacun d’entre eux pour mieux établir sa
facturation.
Légalement, quels sont les droits et
obligations d’un employeur en matière
de gestion de temps de présence?
TK: A partir du 25 mai 2018, le nouveau
Règlement Général sur la Protection
des Données (RGPD) prévoira qu’une
entreprise documente et justifie les
processus de traitement et de conservation
de ce type de données afin d’en informer
ses employés et d’obtenir leur accord quant
à ces traitements.
Notre rôle en tant que fournisseur est
d’informer le futur client de ses droits
et devoirs. Nous lui fournissons donc
une documentation l’informant des
réglementations en vigueur et lui donnant
un exemple de marche à suivre pour s’y
conformer.
De plus, depuis mars 2017, les entreprises
sont tenues de tenir un registre des heures
de travail prévues, des heures prestées ainsi
que des heures supplémentaires. Cela est
surtout contraignant pour les entreprises
actives en dehors des horaires traditionnels
qui doivent donc justifier le temps de
présence de leurs employés sur leur lieu de
travail pour prouver qu’elles respectent les
temps de repos imposés par la loi. Dans ce
cadre, notre solution de gestion de temps
de présence s’avère être l’option la plus
facile à mettre en place pour répondre à ces
exigences légales. n
DSK Systems
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54 LG
MARS 2018
BRÈVES MINISTÉRIELLES
MINISTÈRE DU LOGEMENT
Lors d’une conférence de presse, Marc
Hansen, ministre du Logement, et Dan
Kersch, ministre de l’Intérieur, ont présenté
le troisième monitoring du Pacte logement.
Sur une période de dix ans, 32.837 unités
de logements ont été construites et
habitées dans les communes signataires du
Pacte logement dont 71% sont constitués
d’appartements. Le budget total alloué
par L’État aux communes conventionnées
s’élève à 379 millions d’euros.
Source: SIP
MINISTÈRE DU
DÉVELOPPEMENT DURABLE
ET DES INFRASTRUCTURES
Un pas de plus pour atteindre l’objectif
d’électrifier la totalité du réseau de
transport luxembourgeois d’ici 2030. Le
ministre du Développement durable et
des Infrastructures, François Bausch, a
inauguré à Bettembourg la première ligne
de bus RGTR entièrement électrique. La
ligne de bus circulaire RGTR 305 relie
Bettembourg et Dudelange, le long d’un
parcours de 13,5 km.
Source: SIP
Lors d’une entrevue avec François
Bausch, l’Association nationale des
Victimes de la Route a demandé
au ministère un état des lieux relatif
à l’enlèvement d’arbres isolés ou
dangereux ainsi que la pose de glissières
supplémentaires le long des routes.
A l’issue de l’entrevue, le ministre a
indiqué qu’il initiera prochainement
la mise en œuvre d’un Pacte sécurité
routière avec les communes.
Source: SIP
Dans le cadre des travaux préparatoires
du réaménagement de l’échangeur
Hamm, il y a lieu de procéder au défrichement
avant la période de végétation,
et ceci conformément à l’autorisation
environnementale. Ce défrichement de
la forêt sera compensé moyennant la
plantation d’au moins 4.400 m 2 de hêtraie
sur un terrain appartenant à la commune
de Frisange. Une lisière forestière sera
également aménagée.
Source: SIP
MINISTÈRE DE LA SANTÉ
D’après l’étude européenne EHIS (European Health Interview
Survey) publiée en 2017, et relayée par le ministère de la Santé,
la fréquence de la consommation hebdomadaire d’alcool est
plus élevée chez les résidents luxembourgeois (40,6%) qu’en
moyenne dans l’Union européenne (29,6%), ainsi que les
épisodes d’alcoolisation excessive hebdomadaires: 11,2%
des résidents luxembourgeois consomment de l’alcool de
façon excessive au moins une fois par semaine contre 5,5% en
moyenne dans l’UE.
Source: SIP
Xavier Bettel
MINISTÈRE D’ETAT
Le portail www.gouvernement.lu se présente dans un
nouveau design et en quatre versions linguistiques: français,
allemand, anglais et luxembourgeois. Il sera en constante
évolution aussi bien du point de vue de son contenu que de ses
fonctionnalités techniques. Cette nouvelle version est «plus en
phase avec l’ère du digital et apporte une nette amélioration
tant graphique qu’au niveau de la visibilité quant aux actions
du gouvernement», s’est félicité le Premier ministre, Xavier
Bettel.
Source: SIP
MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT
A la suite d’une réunion extraordinaire entre les autorités
compétentes luxembourgeoises et françaises, les deux parties
ont eu un échange de vues sur la sécurité du site nucléaire
de Cattenom. Le Luxembourg a exprimé ses préoccupations
quant à la sécurité des accès de la centrale nucléaire, située
à neuf kilomètres de la frontière luxembourgeoise. La partie
française, se voulant rassurante, a présenté le dispositif de
sécurité en place ainsi que l’approche française de la sécurité
nucléaire.
Source: SIP
L’UNION FAIT LA FORCE
L’Université du Luxembourg et l’IUIL
unissent leurs forces pour créer un nouveau
centre de gestion pour la formation tout
au long de la vie. Le gouvernement a
clairement identifié le besoin en ressources
humaines hautement qualifiées auquel
sera confronté le Grand-Duché dans les
années à venir et la formation tout au
long de la vie constitue une des réponses
à cette problématique. L’Université du
Luxembourg et l’IUIL (Institut Universitaire
International Luxembourg) se sont ainsi
rapprochés pour combiner les forces
académiques et le pouvoir diplômant
de l’un avec l’expertise en ingénierie
pédagogique pour adultes de l’autre.
MINISTÈRE DE L’EDUCATION
NATIONALE
Dans le cadre des efforts de promotion
de la langue luxembourgeoise, le
ministre de l’Éducation nationale,
Claude Meisch et le secrétaire d’État à
la Culture, Guy Arendt, ont lancé le 22
février 2018 l’initiative Sproocheronn.
lu. afin de mieux promouvoir la langue
luxembourgeoise. «Nous avons besoin
d’une langue luxembourgeoise vivante
comme pilier de notre multilinguisme»
a lancé le ministre Meisch, sans pour
autant négliger le fait que dans une
société multilingue, la promotion de la
langue ne doit pas se faire au détriment
de l’ouverture du pays.
Source: gouv.lu
MINISTÈRE DE LA SANTÉ
A l’occasion de la septième édition de
la Deloitte Healthcare Conference, sur
le thème de «L’évolution du parcours
de soin du patient au cœur de la
transformation digitale», la ministre
de la Santé, Lydia Mutsch, a déclaré
que l’innovation au service du patient
constitue une priorité de santé publique.
La transformation digitale fait partie
intégrante de l’innovation, tant en
matière de médecine personnalisée ou
de médecine prédictive qu’en matière
d’organisation des soins ou de gestion
des parcours de patients.
Source: SIP
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designs, domain names and more.
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North America and Asia.
56 LG
MARS 2018
LUXEMBOURG
50 nuances de béton
L’entreprise familiale, créée en 1923, est aujourd’hui loin de la
chaux hydraulique à l’origine du nom de Chaux de Contern.
Résolument tournée vers la modernité, elle s’appelle désormais
«Contern – Lëtzebuerger Beton» et ouvre plus encore ses
catalogues aux particuliers. Interview de son directeur général,
Eric Kluckers.
pour la qualité de son catalogue de produits,
peu savent que son savoir-faire répond aussi
régulièrement aux demandes spécifiques
des architectes et maîtres d’ouvrages. Les
exemples sont nombreux mais on retiendra
l’igloo en béton pour une plaine de jeu
d’une commune, la réplique du plan du
XIX e siècle de la ville d’Hesperange sur une
dalle de 2 m sur 1 m et les reproductions
de pierres naturelles d’Italie qui ornent le
Parvis du Grand Théâtre.
Une brochure professionnelle présentera
bientôt tout le savoir-faire créatif de
Contern – Lëtzebuerger Beton.
Eric Kluckers
Un acteur public et privé
«Contern – Lëtzebuerger Beton» est bien
connu pour la fabrication de matériaux de
construction tant en génie civil que pour le
gros œuvre. Elle s’est construite au fil du
temps, une solide réputation dans le secteur
public, et plus particulièrement dans
l’aménagement des trottoirs, des places
publiques, des traversées de villages, etc.
L’entreprise forme aujourd’hui l’ambition
de renforcer plus encore sa gamme de
services pour les particuliers.
Ces deux marchés (public et privé)
se différencient dans les quantités
commandées, les épaisseurs des produits
mais aussi dans leurs teintes et couleurs.
Un nouveau catalogue vient d’être édité et
reprend toute la gamme d’alentours pour
les aménagements extérieurs (bordures,
marches, couvertines de mur, gabions, etc.)
qui servent aux entrées de garages, terrasses,
paliers, chemins de jardins, etc.
«Dans le public, les épaisseurs vont de 8 à
15 cm, la quantité de 500 à 15.000 m 2 et les
teintes et couleurs ne varient pas beaucoup»,
explique Eric Kluckers. Et d’ajouter que
les particuliers ont besoin d’épaisseurs et
de quantités nettement moindres mais de
plus de raffinement dans les teintes. C’est
pourquoi Contern – Lëtzebuerger Beton
vient d’élaborer toute une gamme de
nouveaux formats (1 m x 1 m, «Landscape»,
en 8 et en 6 cm) et de teintes exclusives avec
des couleurs naturelles (couleurs flammées
ou lénifiées, aspect terre).
Une nouvelle politique de distribution
L’entreprise fait appel à un vaste réseau de
distribution qui s’étend du Luxembourg
jusqu’au-delà de la Grande Région. Une
vingtaine de distributeurs français et
une quinzaine en Allemagne devraient
prochainement venir augmenter les parts
de marchés à l’export.
Les communes du pays ne sont pas en reste
puisque de nouvelles possibilités s’ouvrent à
elles, et ce, de la construction d’un nouveau
parking ou d’espaces «Shared Space» aux
raffinements d’une entrée de mairie.
À la carte!
Contern – Lëtzebuerger Beton renforce
également ses liens avec les cabinets
d’architectes et les bureaux d’études. Si de
nombreux clients connaissent l’entreprise
“Contern –
Lëtzebuerger Beton
modernise et
repositionne son
offre de produits
d’aménagement
extérieur”
Un nouveau nom
Contern SA, anciennement Société
Anonyme des Chaux de Contern, a démarré
ses activités en exploitant des gisements de
calcaire. Depuis, l’entreprise s’est focalisée
sur la production de produits en béton,
pour devenir aujourd’hui une société
moderne, pleine de nouveaux projets
dans le domaine de l’innovation et de
l’économie circulaire. Du reste, elle ne fait
plus partie d’une multinationale, mais est
aujourd’hui une entreprise locale, ancrée
dans les tissus de la construction régionale
et de l’économie luxembourgeoise. Ce
changement de nom est donc un pas
cohérent qui porte ses origines et ses
produits phares vers l’avenir. n
Contern – Lëtzebuerger Beton
Rue des Chaux
L-5324 Contern
info@contern.com
www.contern.com
LG
MARS 2018
57
Source photos: Contern SA / Eurobeton
58 LG
MARS 2018
LUXEMBOURG
Mir hu keng Flüchtlingskris,
mir hunn eng Wunnengskris
Iwwert d’Komplexitéit vun der Gemengepolitik wann
et ëm d’Wunnengssituation vu Flüchtlinge geet. Wéi e
Buergermeeschter op där leschter Plenière vum Ronnen
Dësch sot: „ënnert dem Stréch ass dat eng gutt Saach fir
d’Gemeng“ well eng Gemeng, déi Wunnengsraum schaaft fir
Flüchtlingen, kritt bis zu 75% oder souguer 100% vum Staat.
Déi lescht Flüchtlingswell huet och
Lëtzebuerg e bëssen iwwerfuerdert. De
Ronnen Dësch ass aus engem Besoin
entstanen, fir verschidden Acteuren
zesummenzebréngen. Bei dëser Form
sinn all Bedeelegt gläichgestallt, ouni
Hierarchie a Virrecht. Sozial Kohäsioun
ass eng Viraussetzung fir eng friddlech
Gesellschaft.
Iwwer 120 Leit hate sech bei deem leschte
Ronne Dësch zu Bouneweg am Januar
zesummefonnt fir sech iwwer Integratioun
am Allgemengen a Flüchtlingen am
Speziellen auszetauschen. Leit koumen
aus Gemengen -aus jiddwerenger wou
de Buergermeeschter ageluede gouf- aus
Associatiounen an Initiativen, aus Sport a
Kultur.
Zum Wunnengsconstat wor zu Bouneweg
vun Initiative rieds déi vu Gemengen
ausginn, vun der Agence immobilière
sociale, Open Home déi Flüchtlinge
vermëttelt fir a private Familljen
ënnerzekommen, asw. Déi staatlech Hëllef
fir Gemenge fir Mietwunnengen schéngt
sech u logistesche Schwieregkeete bei
klengen a mëttlere Gemengen ze stoussen.
Vläicht kënnt hei Know How vu staatlecher
Säit zur Verfügung gestallt ginn. Well de
Wunnengsproblem grouss Schichte vun der
Bevëlkerung betrëfft muss gutt opgepasst
ginn fir keng Jalousië ze provozéieren,
net déi eng géint déi aner auszespillen.
Trotzdem brauch et speziell Angeboter fir
Flüchtlingen. Den zoustännege Ministère
huet vun e puer honnert Better geschwat
déi “ënnerwee” sinn um Valeriushaff,
zu Esch an an der Haaptstad, dat och
well ablécklech Strukture wéi déi fréier
Logopédie an déi fréier Maternité geschwë
net méi zur Verfügung stinn. Spontan huet
sech eng Aarbechtsgrupp innerhalb vum
Ronnen Dësch mat der Wunnengsfro
befaasst a Virschléi ausgeschafft fir déi
Debatt déi am Mäerz an der Chamber
stattfënnt.
“Sozial
Kohäsioun ass
eng Viraussetzung
fir eng friddlech
Gesellschaft”
Da wor och rieds vum Zougang zum
Aarbechtsmaart, vu Sproochecoursen asw.
Bei engem Joreszouwuess vun 10.000
Newcomeren (bei 20.000 Arrivéeën) wäert
d’Zesummeliewen méi ewéi jee iwwer
d’Niewenteneen erausgoe mussen. Eng
aktiv an explizit Integratiounspolitik ass hei
gefuerdert. Den éischte Fënnefjoresplang
fir Integratioun koum 2013 zu Enn. Säit
kuerzem gëtt en zweete preparéiert.
Um Gemengeplang brauchen d’Integratiounskommissounen
neien Impuls: si zu wichtege
Punkte vun der Gemengenaktualitéit em Rot
froe wär eng Méiglechkeet.
Um Internetsite www.ronnendesch.lu
fannt dir en Aperçu iwwer de Ronnen
Dësch am allgemengen, déi lescht Plenière,
d’Virschléi zur Wunnengsfro an wéi eng
Gemengen dobäi woren, respektiv sech
entschëllegt haten.
Serge Kollwelter, Member vun der
Koordinatioun vum Ronnen. n
»LA
»
CONSTRUCTION AU
SERVICE DU CITOYEN
DIFFERDANGE - "Les Terrasses" - Résidences à appartements
60 LG
MARS 2018
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Le recyclage:
une spécialité depuis
cinq générations
Les Nouveaux Etablissements Liébaert ont fêté leurs 30 ans
l’année dernière. Néanmoins, l’expérience acquise dans le tri
des déchets par cette entreprise remonte au siècle dernier et
s’étale déjà sur cinq générations. Présentation d’une entreprise
familiale luxembourgeoise œuvrant pour l’environnement.
transformateurs sans PCB etc.) sont la
spécialité de l’entreprise qui en gère l’achat,
la récupération et le recyclage. Les déchets
de fers et de métaux sont ensuite triés et
traités pour être revendus aux aciéries et aux
affineries.
“Pour que
les déchets
d’aujourd’hui
soient les nouvelles
matières premières
de demain!”
A côté de leur activité principale, les
Nouveaux Etablissements Liébaert gèrent
également le recyclage des pneus, du bois, du
plastique, du verre, des gravats, des déchets
mixtes et des déchets verts.
Les Nouveaux Etablissements Liébaert
proposent par ailleurs à leur clientèle un
service conteneurs allant de 1m 3 à 35 m 3 .
L’enlèvement de divers déchets peut
également s’effectuer par les camions
propres à l’entreprise. Le personnel a été
formé afin de garantir à la clientèle un service
d’information le plus complet possible.
1880: le début de l’histoire familiale
C’est en prenant l’initiative de ramasser du
fer et des chiffons à travers tout le pays que
Marguerite Winter et Nicolas Toussaint
démarrent l’affaire familiale. Arpentant les
rues à bord de sa calèche, le jeune couple
gagne sa vie grâce au troc.
En 1920 la première génération du nom
Liébaert apparaît dans l’entreprise. Jusqu’en
1963 Jean Liébaert et Catherine Toussaint
poursuivent sur la même lancée en vivant du
troc des marchandises récoltées.
Pierre Liébaert et Marie Snobeck reprennent
la gestion de l’entreprise en 1964 et ouvrent
les premiers locaux à Niederanven, puis les
seconds à Senningerberg à partir de 1976.
Petit à petit, la firme s’agrandit et le rachat
de fers et métaux prend le pas sur le troc.
Depuis 1987, Karin et Claude Liébaert
gèrent l’entreprise familiale sous le nom:
«Les Nouveaux Etablissements Liébaert S.à
r.l.». C’est sous leur direction que l’entreprise
est presqu’entièrement reconstruite en
2010 pour répondre aux nouvelles normes
environnementales.
Aujourd’hui déjà, une cinquième génération
pointe le bout de son nez: Andy Liébaert,
qui travaille dans l’entreprise depuis plus de
dix ans, reprendra le moment venu la gestion
de l’entreprise familiale.
Le tri des métaux comme activité
principale
La ferraille, les voitures usagées, les métaux
non ferreux (cuivre, laiton, câble, zinc,
aluminium, accumulateurs au plomb,
Des défis pour le futur
Les technologies du futur vont bouleverser
les habitudes existantes de recyclage.
L’objectif de la société sera dès lors de
s’adapter à ces nouveaux défis.
Il faudra donc une fois de plus sensibiliser les
producteurs de déchets au recyclage afin que
les déchets d’aujourd’hui soient les nouvelles
matières premières de demain! n
Les Nouveaux
Etablissements Liébaert S.à r.l.
Rue de Neuhaeusgen
L-2633 Senningerberg
Tél: 34 00 601
Fax: 34 70 88
liebaert@pt.lu
www.liebaert.lu
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MARS 2018
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Liébaert Pierre, Liébaert Marie, Liébaert Andy, Liébaert Karin, Liébaert Claude
Source photos: Liebaert
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MARS 2018
DÉVELOPPEMENT DURABLE
SWiRL veut
changer le monde
La société SWiRL développe des solutions hybrides en
énergies renouvelables avec un concept d’éoliennes qui va
révolutionner la gestion des réseaux mobiles dans les zones
isolées. Joseph Hess, son fondateur, revient sur cette aventure
qui rentre cette année dans sa phase de commercialisation.
Le concept est simple, encore fallait-il y
penser: des mini-réseaux hybrides avec une
éolienne miniature, capable d’alimenter
de façon autonome un relais de téléphonie
mobile, partout dans le monde, sans
polluer. C’est l’idée à l’origine de SWiRL,
«Smart Wind Integrated Renewables
Luxembourg», société fondée en 2013 par
Joseph Hess et un pool d’associés. «J’avais
le choix: prendre ma retraite ou me lancer
encore un défi, un de ceux qui ont du sens,
comme la lutte contre le réchauffement
climatique», raconte le Luxembourgeois.
Ce défi, il est en passe de le réussir,
avec son équipe. Le développement de
l’éolienne est terminé. Les phases de tests
et de certification, à Berdorf et dans le
nord de l’Allemagne, ont été concluantes,
et le gouvernement du Cap Vert a signé
une lettre d’intention pour une première
commande de 30 unités. «Notre objectif
pour 2018 est la vente de 50 éoliennes pour
initier une croissance continue, jusqu’à
200 unités/an à l’horizon 2020. Après le
Cap Vert, nous souhaitons prolonger notre
développement en Afrique de l’Ouest, en
commençant par les pays lusophones et
francophones puis au Ghana, qui a marqué
son intérêt», raconte Joseph Hess.
Des millions de tonnes de CO 2
économisées
La partie n’était pas simple car le concept
se veut révolutionnaire. Dans le monde,
les antennes relais isolées sont alimentées
par des générateurs diesels, polluants et
peu fiables, lorsque ces antennes sont trop
éloignées des réseaux électriques. D’où
l’idée de créer des relais entièrement
autonomes et capables d’être surveillés
de n’importe quel endroit dans le monde.
«Un relais de téléphonie mobile alimenté
par diesel consomme 15.000 litres de fioul
par an, pour une émission de 33 tonnes
de CO 2
. Rien qu’en Afrique, un million
de relais existent. Il suffit de faire le
calcul…».
À hauteur de 15 à 60 mètres, les éoliennes
SWiRL en 2018/19 verront leurs pales
dotées de films solaires, comme leur base,
équipée de panneaux PV. «En mesurant
le vent et l’ensoleillement des zones
isolées, on se rend compte que lorsque
l’un augmente, l’autre décroît. Avec notre
mélange d’éolien et de solaire, on obtient
une production d’électricité relativement
constante sur une année». Le meilleur des
deux mondes, en quelque sorte, pour offrir
à tous une couverture GSM.
“Après le Cap Vert,
nous souhaitons
prolonger notre
développement en
Afrique de l’Ouest”
Des éoliennes intelligentes
D’un point de vue technologique,
SWiRL applique l’économie circulaire en
fabriquant les pales en fibre de basalte en
lieu et place du carbone. «La fabrication
de basalte se fait entre autres avec un
système de micro-ondes pour fondre les
blocs», explique-t-il. «Nous pouvons
donc utiliser l’énergie hybride pour cela.
Mais aussi pour le pompage, le traitement
et le dessalement de l’eau, avec des
microstations hybrides éolien/solaire/
hydro pour lesquelles nous avons déposé
un brevet». Quant au surplus d’énergie
produite, il peut être utilisé localement,
par des populations qui manquent souvent
cruellement d’électricité.
«En Afrique, les pays sont passés
directement au téléphone mobile dans
certaines régions, sans la case téléphone
filaire que les pays développés ont connu».
Avec des réseaux électriques défaillants,
l’autonomie énergétique de ces antennes
semble être la solution, d’autant que
nos micro-réseaux sont «intelligents»,
capables d’apprendre de leur situation
géo-climatique. Les données sont ensuite
envoyées vers un datacenter qui sera
installé sur un des serveurs existants, au
Luxembourg.
«Notre produit se connecte au Cloud
et transmet toutes les informations
nécessaires», continue Joseph Hess. «On
pourrait même envisager l’utilisation d’une
cryptomonnaie basée sur ces données, en
fonction du prix local du kilowatt/heure et
du diesel dans le pays...». Cette monnaie,
pour laquelle un document antécédent
a été déposé, établirait ainsi une valeur
concrète de l’énergie renouvelable. Une
interface d’application selon un brevet
existant rend le tout opérable.
Une technologie accessible
Entreprise européenne dans l’âme, SWiRL
a été sélectionnée par le Luxembourg pour
le représenter à l’occasion des Startup
Europe Awards, dans la catégorie climat.
La force de son innovation pourrait bien
convaincre le jury.
«Nous basons notre modèle sur trois
valeurs: l’écologie, l’efficacité et le fait
d’être inclusif», conclut Joseph Hess.
Pour rendre les éoliennes et les solutions
hybrides de SWiRL accessibles au plus
grand nombre, il est ainsi envisagé des
transferts de technologies, ou des licences
d’utilisation des brevets, dans cette même
obsession de mettre fin aux émissions de
CO 2
. Petite éolienne deviendra grande. n
SWiRL
3, rue Thomas Edison
1445 Strassen
www.swirl.energy
Joseph Hess
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MARS 2018
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Les Lumières du Sud
Unique commune des Terres Rouges à être certifiée à 75% du
Pacte Climat, Schifflange est sans conteste, la meilleure élève
du Sud. Avec ses quelques 10.700 habitants, elle peut même
se targuer d’être la meilleure de la Grande Région, puisque
certifiée «Gold» par l’European Energy Award. «Nous faisons
partie de l’élite de la politique énergétique européenne»,
affirment fièrement Guy Spanier et Paul Weimerskirch,
respectivement ingénieur conseiller climat et nouveau
bourgmestre de Schifflange.
1
Une volonté politique
La commune de Schifflange, après la
signature du Pacte Climat en 2013 s’engage
en 2015 à protéger le climat et à réduire son
rejet de gaz à effets de serre. Elle se dote
pour cela de 20 objectifs dont la réduction
de 30% de sa consommation en énergie
d’ici 2050, le remplacement des lampes
HQL pour du 100% LED jusqu’à 2020 et
la réduction du rejet de CO 2
des bâtiments
et infrastructures communaux à 50kg par
habitant jusqu’à 2025.
consommations en énergie. La commune
a donc préféré arrêter ce système et fait le
choix de remplacer les lampadaires munis
de lampes à vapeur de mercure (HQL) par
des lampadaires LED. Ainsi une lampe
d’une puissance de 125 W a été remplacée
par un module LED, variant en fonction
des largeurs de rue et de la distance entre
lampadaires, de 11 W à 44 W. De plus, les
modules LED sont facilement dimmables,
ce qui était moins évident pour les lampes
à vapeur de mercure. Parallèlement la
commune s’est dotée de critères de qualité
pour un éclairage réduisant la pollution
lumineuse. Ainsi, elle préfère les lampes
à spectre lumineux chaud comme celles à
vapeur de sodium ou les LED à température
de couleur de 3.000 kelvins. Elle opte
pour des systèmes optiques performants
qui dirigent leurs flux sur les surfaces à
illuminer seulement, et qui se coupent à la
limite des espaces naturels. Elle limite aussi
l’illumination des bâtisses communales et
réduit à 70 % le taux d’illumination à partir
de 20h00 et à 50% partir de minuit.
«Ce que nous nous appliquons dorénavant,
nous le demandons aussi à l’illumination
des surfaces externes de toute nouvelle
construction sur notre territoire», explique
Guy Spanier.
2
3
Les images prises depuis la station spatiale
internationale illustrent la pollution
lumineuse de nos paysages nocturnes. Les
lampadaires en forme de globes rejettent
35% de leurs flux lumineux vers le ciel;
«Une déperdition inutile qui perturbe les
insectes et les animaux nocturnes», explique
Guy Spanier.
Avec 1.200 points lumineux répartis sur tout
son territoire, dont 43% de LED et 35% de
lampes à vapeur de sodium, «il reste encore
26% de HQL, qui sont les plus énergivores
et sur lesquels il faut absolument agir»,
complète le bourgmestre Weimerskirch.
La commune étant alimentée par
de l’électricité verte uniquement, la
consommation de l’éclairage public de la
commune de Schifflange représente 15%
de sa consommation totale.
Actions
La commune de Schifflange s’était, dans
un premier essai, dotée de modulateurs de
fréquence, pour réduire sa consommation
par un dimmage centralisé des lampadaires.
Le résultat après l’installation de 300
modules n’était pas concluant et a permis
uniquement une légère diminution des
“Le LED
nous permet
de réduire notre
budget annuel
de 77.000 euros”
Exemples et bilan
Les 61 champignons lumineux de la cité
«am Pärchen» ont été remplacés par 77
LED. Avec une gradation horaire du flux
lumineux, la consommation d’énergie a
été réduite de 85%. Chiffre identique
pour les 100 LED des quartiers Est et
80% d’économie pour les 55 LED des rues
Michel Rodange, Michel Rasquin, du Pont,
du Fossé, de la Gare et du Stade.
Au vu de la fréquentation de l’avenue de
la Libération (axe principal du centre de
la ville), les autorités communales n’ont
pas souhaité baisser l’intensité lumineuse
pour garder une certaine sécurité mais la
réduction de consommation est tout de
même de 40%.
Paul Weimerskirch et Guy Spanier
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DÉVELOPPEMENT DURABLE
4 25
6 7 8
Jusqu’à la fin 2018, 900 luminaires seront
remplacés, passant d’une puissance globale
de 105 kW à 28,5 kW. La consommation en
énergie passera de 420.000 kWh à 85.000
kWh, c’est une réduction totale de l’énergie
consommée de 80%.
Les coûts de consommation seront réduits
de 37.000 euros/an et la prime de puissance
de 5.500 euros/an et ceux de la maintenance
de 34.000 euros/an. La réduction totale
du coût budgétaire annuel sera de 77.000
euros, soit 85 euros par point lumineux.
Avec le prix d’un lampadaire à 400 euros,
le retour sur investissement est de moins de
cinq années.
Présentation du bourgmestre
niveau national». Aujourd’hui encore,
l’ancien conseiller parlementaire ne
regrette pas d’avoir suivi les conseils de son
mentor.
Ingénieur diplômé en biomichimie sur les
bancs de l’Université Technique de Vienne,
il s’était intéressé à la politique puisque
correspondant pour le Wort.
Sa nomination comme bourgmestre à la
tête de sa commune l’a prédestiné pour
une place de choix sur les futures listes
législatives de 2018 que son parti lui a
proposé. Proposition qu’il a poliment
refusée, assurant qu’il voulait se destiner
tout entier à sa commune. n
Chiffres
10.700 habitants
1.220 points lumineux
900 LED
-77.000 euros par an
Consommation de la Cité
«am Pärchen»: -85%
Consommation de l’avenue
de la Libération: -40%
En novembre 2017, Paul Weimerskirch est
devenu à 60 ans, le nouveau bourgmestre
CSV de Schifflange. L’ancien échevin
connait bien la maison puisqu’il
comptabilise 25 ans de conseil communal.
Alors secrétaire général administratif
du CSV, et donc, main droite de Jean-
Claude Juncker lorsque ce dernier était
encore président de parti, il s’était entendu
conseiller: «Ne fais pas de politique au
1. Pollution lumineuse à une distance de 2 km
2. Lampadaire avec flux lumineux dirigé
3. Eclairage 2700K en HPS
4. En haut de la rue de la Montagne à 22h59
5. En haut de la rue de la Montagne à 23h00
réduction à 50%
6. Flux lumineux s’arrêtant au bord de la zone verte
7. Changement des globes par des nouveaux
lampadaires - Cité op Soltgen
8. Eclairage LED 4000K
Administration Communale
de Schifflange
L-3801 Schifflange
www.schifflange.lu
Le Luxembourg se met au vert,
nous aussi... www.livinggreen.lu
Et bientôt le magazine!
EGALITE
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LUXEMBOURG
ENVIRONNEMENT
DEVELOPPEMENT
DURABLE
BIO
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MARS 2018
BRÈVES COMMUNALES - EST
BEAUFORT
Dans sa séance du 24 janvier 2018, le
collège des bourgmestre et échevins
de la commune de Beaufort, après
vérification de la conformité, a donné
son aval pour un projet d’aménagement
particulier prévoyant la construction de
cinq maisons unifamiliales à l’intérieur
du périmètre d’agglomération, inscrit au
cadastre de la commune de Beaufort.
Source:beaufort.lu
BOUS
Le budget 2018 de la commune de Bous
a été approuvé par sept voix pour et une
voix contre. Le conseiller Jos Johanns a
motivé son opposition par la suppression
du projet de construction d’une
nouvelle mairie à l’intersection de la rue
de Luxembourg et de la Montée des
Vignes et l’aménagement d’un parking
provisoire à la place.
Source: bous.lu
DALHEIM
Suite à une série de réclamation à
l’adresse de l’Administration communale
concernant l’enlèvement des poubelles
d’ordures ménagères, survenue au mois
de janvier, la commune tient à rappeler
que toutes les poubelles d’ordures
ménagères doivent impérativement
porter la marque de l’année en cours
accolée par les soins du personnel
technique de la commune pour être en
conformité avec le règlement.
Source: dalheim.lu
ECHTERNACH
Le Festival d’Echternach, partie intégrante
du paysage musical luxembourgeois
depuis 1975, informe qu’à la suite de
‘’problèmes relationnels et financiers’’, il
n’est plus à même de proposer comme
à l’accoutumée une saison festivalière
comprenant des concerts classiques
et de jazz de niveau international. Par
décision du Conseil d’Administration
de Luxfestival du 2 février 2018, l’asbl
du même nom sera dissoute dans les
meilleurs délais.
Source: echternachfestival.lu
FLAXWEILER
Le Bicherbus fera plusieurs escales pendant le mois de mars
à Flaxweiler. Véritable bibliothèque sur roues intégrée à la
Bibliothèque nationale, il parcourt l’ensemble du pays en 16
tournées hebdomadaires et dessert quelque 100 localités
luxembourgeoises. Le Bicherbus a été, depuis sa mise en
service en 1982, continuellement réinventé, réélaboré et
amélioré. Flaxweiler, ainsi que plusieurs autres communes,
profitent de cet outil pédagogique performant.
Source: flaxweiler.lu
CONSDORF
La commune de Consdorf, étant partie intégrante du Parc
Naturel du Mullerthal, les habitants, ainsi que les associations de
la région sont invités à proposer des idées de projets à caractère
original en rapport avec le développement durable dans les
trois parcs naturels. Les meilleures propositions peuvent se
voir récompenser d’un un prix d’une valeur de 6.000 euros. La
clôture des dossiers est prévue pour le 15 mai 2018.
Source: consdorf.lu
GREVENMACHER
Un Centre financier pourrait voir le jour à Grevenmacher, selon le
bourgmestre (CSV) Léon Gloden. Il s’agirait de créer un complexe
immobilier de bureaux destiné à accueillir des petites banques et
autres professionnels du secteur financier. Selon le bourgmestre,
ce projet répondrait aux attentes des entreprises qui se plaignent
de la densité du trafic et des loyers élevés à Luxembourg-Ville.
Source: grevenmacher.lu
JUNGLINSTER
Les travaux du nouveau complexe sportif de Junglinster vont
bon train. Ce chantier d’envergure accueillera un hall de tennis
avec quatre terrains, un deuxième hall sportif multisports avec
gradins, une salle multifonctionnelle et un mur d’escalade.
L’édifice répond à des critères écologiques stricts avec une
certification AAA, un collecteur d’eau de pluie, une installation
photovoltaïque qui servira ainsi à couvrir l’essentiel des besoins
en électricité du complexe sportif.
Source: junglinster.lu
LENNINGEN
Avec le retour du printemps qui se
profile timidement, les amoureux des
longues balades trouveront dans le
circuit pédestre de Lenningen, long de
12 kilomètres, le bonheur enveloppant
d’une nature préservée. Le circuit relie les
villages de Canach et Lenningen situés
dans la vallée de la “Lenningerbaach”,
un petit affluent de la Moselle. Il offre
de superbes vues panoramiques sur
l’arrière-pays mosellan. La promenade
longe des coteaux exposés au Sud avec
d’anciennes terrasses et leurs murets de
pierres sèches. La colline du «Kalebierg»
offre un paysage totalement ouvert
et un relief adouci, occupés par des
pâturages et des labours. Vivement le
beau temps.
Source: lenningen.lu
MANTERNACH
La commune de Manternach et la
Commission de l’intégration organisent
un cours de luxembourgeois niveau
A1, à partir du 5 mai prochain.
Organisé conjointement par la
commune, le Lycée Technique Joseph
Bech de Grevenmacher et par le
ministère de l’Education nationale et
de la Formation Professionnelle, ce
cours s’adresse aux étrangers installés
depuis une vingtaine d’années au pays
et désireux d’acquérir la nationalité
luxembourgeoise.
Source: manternach.lu
REMICH
Les initiatives pour une meilleure
intégration des étrangers dans la
société ne manquent pas au sein de
la commune. En plus de la Table de
conversation (Poterowend), une soirée
conviviale entre luxembourgeois et
non-luxembourgeois, organisée par la
Commission de l’Intégration chaque
dernier jeudi du mois, une formation
de base pour les bénévoles intéressés
à s’engager auprès des réfugiés
et des demandeurs de protection
internationale est organisée le samedi 17
mars 2018.
Source: remich.lu
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BRÈVES COMMUNALES - CENTRE
LUXEMBOURG
Pendant les vacances scolaires de
Pâques du 3 au 6 avril 2018, la Ville
de Luxembourg offre gratuitement à
ses jeunes habitants âgés de 5 à 12 ans
des activités de loisirs ayant comme
objectif principal l’apprentissage
par le jeu et la vie en groupe. Les
enfants sont encadrés par des jeunes
animateurs sous la supervision des
éducateurs du CAPEL. Des navettes
gratuites assurant le transport sont
mises à disposition dans les quartiers
de la ville.
Source: VDL
WALFERDANGE
Afin d’améliorer la sécurité et la
circulation routière, piétonne et
cycliste sur le CR125 ainsi que sur
la ligne ferroviaire Luxembourg-
Troisvierges, l’Administration des
Ponts et Chaussées et les CFL
procéderont à un chantier relatif
à la suppression du passage à
niveau PN17 situé sur le CR125
à Walferdange. Le projet de
voirie consiste principalement
en l’aménagement d’un passage
inférieur sur le CR125 vers le
“Stafelter” à la hauteur du PN17 à
Helmsange. La fin des travaux est
prévue pour l’été 2020.
Source: Administrations
des Ponts et Chaussées
HESPERANGE
La Commission de l’Environnement,
en collaboration avec l’administration
communale de Hesperange, organise
son traditionnel “Fréijorsbotz” le
samedi 17 mars 2018, sur tout le
territoire de la commune.
A l’occasion de ce nettoyage de
printemps, la Commission fait à
nouveau appel à l’engagement
citoyen. Tous les habitants de la
commune sont invités à prendre part à
cette action. Pour sensibiliser les plus
jeunes, un diplôme de participation
est remis à chaque enfant en fin de
journée.
Source: hesperange.lu
LAROCHETTE
Dans le cadre du projet de coopération transnationale «Green
economy – multiple use of forest», une excursion en Finlande a
eu lieu du 15 au 18 janvier 2018, organisée par LEADER Regioun
Mëllerdall et ses partenaires du Naturpark Mëllerdall. C’était
une occasion de rencontrer les représentants d’autres régions
LEADER, de Finlande, de Suède et du Portugal et d’échanger
sur les meilleurs moyens de préserver la ressource forestière.
Source: larochette.lu
Lydie Polfer
LUXEMBOURG
«Nous sommes heureux d’accueillir à Luxembourg une
enseigne aussi prestigieuse et emblématique que les Galeries
Lafayette. En tant que bourgmestre, je me réjouis de cette
bonne nouvelle. Pour le projet Royal-Hamilius, tout comme
pour le commerce en général, les Galeries Lafayette constituent
une réelle plus-value. Je suis sûre que ce sera un véritable pôle
d’attraction dont profiteront également les nombreux autres
magasins du centre-ville», Lydie Polfer.
Source: vdl.lu
MERSCH
À l’issue de la saison sportive écoulée, la commune de Mersch
et la commission des sports ont attribué lors d’une cérémonie
des titres de mérites sportifs afin de récompenser celles et
ceux, domiciliés dans la commune, qui se sont illustrés dans
leur discipline respective. Ainsi, les membres de la Commission
des sports ont désigné les lauréats dans différentes catégories:
mérites sportifs individuels, mérites sportifs par équipe, mérites
sportifs jeunes, prix du bénévolat.
Source: mersch.lu
STRASSEN
En collaboration avec ‘’Initiativ Rëm Schaffen’’, la commission
de l’Intégration et de l’Egalité des Chances de la commune
organise un cycle de formation à cinq modules pour toute
personne souhaitant professionnaliser sa recherche d’emploi.
Cette formation d’une durée d’un mois se tiendra, en français,
au Centre Culturel Paul Barbé et se prolongera jusqu’au 20 mars.
Source: strassen.lu
NIEDERANVEN
Dans le cadre de l’action “Niedz4kidz” qui
encourage les enfants à prendre part à la
vie politique de la commune, un projet
d’évaluation des aires de jeu a été lancé
le 23 octobre dernier. Pas moins de 200
bulletins ont été collectés et analysés. Les
suggestions les plus pertinentes seront
prises en compte dans un nouveau projet
au printemps 2018, où tous les acteurs en
charge se concerteront afin de satisfaire
les attentes des jeunes citoyens en
matière d’aire de jeux.
Source: niederanven.lu
NOMMERN
Sur demande des usagers du transport
public, et afin de pallier les actes
malveillants sur les vélos déposés à
la Gare de Cruchten, la commune de
Nommern y a posé des conteneurs
pour vélos. Il est possible désormais de
louer un conteneur pour entreposer son
vélo en toute sécurité, et ceci pour la
modique somme de 100 euros par an.
Source: nommern.lu
SCHUTTRANGE
En collaboration avec les différentes
parties prenantes du dossier, la
commune de Schuttrange entend
faire pression, afin que des solutions
durables soient trouvées pour contrer
les sérieux problèmes qui surgissent
sporadiquement dans la commune en
raison des eaux usées du Findel.
Source: schuttrange.lu
STEINSEL
Le 19 e Salon du Vin s’est tenu cette année
du 9 au 11 mars inclus, au centre de loisirs
Norbert Melcher. Comme chaque année,
les amoureux du vin ont déambulé dans
les allées, un verre à la main, pour des
dégustations sur place et des ventes à
emporter. Cette année 29 exposants
venus de différents pays européens
producteurs de vin ont pris part au salon,
pour le plus grand plaisir des visiteurs,
l’occasion de bien garnir sa cave pour
toute l’année.
Source: steinsel.lu
LG
MARS 2018
71
BRÈVES COMMUNALES - SUD
BETTEMBOURG
Une nouvelle maison relais va voir le
jour dans la commune de Bettembourg
d’ici 2020. Les travaux débuteront au
printemps 2018. Construit sur un terrain
d’environ 50 ares, le nouveau bâtiment
écologique pourra accueillir jusqu’à 314
enfants. Tout en abritant les activités
sportives de l’école, le lieu permettra à
tous de venir en dehors des heures de
classe sans avoir besoin de prendre le bus.
Source: Bettembourg.lu
HABSCHT
Née le 1 er janvier 2018, la commune
de Habscht est issue de la fusion des
anciennes communes de Hobscheid
et de Septfontaines. Elle est rattachée
administrativement au canton de
Capellen. La commune compte 4.411
habitants selon le dernier recensement
de janvier 2018.
Source: habscht.lu
ESCH-SUR-ALZETTE
L’implication citoyenne dans les
processus de développement de la
Ville d’Esch-sur-Alzette s’est accrue
considérablement ces dernières
années. Afin de pouvoir participer de
façon permanente aux discussions,
les citoyens intéressés et engagés ont
besoin d’informations détaillées au
sujet des processus de planification et
de développement en cours. Le projet
“dialog.esch” leur donne la possibilité
de participer activement au processus
de développement futur de la ville.
Source: esch.lu
FRISANGE
Des travaux de mise sous terre de
lignes de haute tension auront lieu
jusqu’à fin mars 2018 dans les rues
“Krokelshaffstrooss” et “Groussgaass”
à Aspelt. Le chantier a commencé
dans la rue “Krokelshaffstrooss” et se
déplacera au fur et à mesure dans la
rue “Groussgaass”. Ces travaux visent
à mettre sous terre une des dernières
lignes de haute tension aériennes de la
commune.
Source: frisange.lu
SANEM ET DIFFERDANGE
Les autorités communales des deux communes ont exprimé
leur opposition au projet d’installation d’une unité de production
de laine de roche. Ce projet, hautement polluant, serait trop
néfaste pour l’environnement. Sa consommation d’énergie serait
équivalente à celle de 25.000 habitants. En plus, les 84 navettes
de camion prévues par jour aggraveraient encore les difficultés
de circulation. Enfin, il n’existerait aucune décharge dans la
Grande Région pour les déchets produits par cette industrie.
Source: sanem.lu
BETTEMBOURG
Dans le cadre de la journée mondiale de l’eau qui se déroulera
le 22 mars 2018, le syndicat intercommunal STEP organisera
le même jour des visites guidées de la station d’épuration à
Peppange/Bettembourg. Trois plages horaires sont aménagées
à cet effet durant cette journée portes ouvertes. L’objectif étant
de sensibiliser les visiteurs à la problématique de l’eau et à la
meilleure manière de l’utiliser, de l’exploiter et surtout de la
préserver en tant que richesse naturelle.
Source: bettembourg.lu
KAYL
Le renouvellement des infrastructures de la commune se
poursuit dans la rue de l’Industrie. La confection de tranchées
pour la pose de câbles d’électricité de moyenne et basse
tension, de l’antenne collective, de l’éclairage public, de
conduites d’eau et de gaz ainsi que le renouvellement de la
canalisation nécessiteront pas moins de 300 jours de travaux,
pour un budget qui dépasse les 2 millions d’euros.
Source: kayl.lu
KEHLEN
Depuis 2004, à l’occasion de la Journée Internationale de la
Femme du 8 mars, la Commission Egalité des Chances de
la commune veille à proposer un programme théâtral ou
musical de qualité, en luxembourgeois, allemand ou français.
La Commission rend également chaque fois hommage à un
groupe particulier de femmes de la commune. Cette année le
thème retenu par le ministère de l’Egalité des chances est «les
stéréotypes liés aux genres et leurs implications».
Source: kehlen.lu
KOERICH
Le dernier délai de dépôt de candidature
pour intégrer l’une des commissions
consultatives initiées par la commune
était fixé au 2 mars, et cela afin
d’impliquer les citoyens d’une façon
plus étroite aux décisions politiques.
Les citoyens sélectionnés avaient la
tâche de s’exprimer au sein de plusieurs
commissions relatives à la vie sociale et
culturelle, à l’environnement, à la mobilité,
à l’urbanisme, ainsi qu’à l’intégration.
Source: koerich.lu
LEUDELANGE
La finalisation du campus scolaire reste
un projet prioritaire pour la commune.
Après la conclusion de la première
phase de l’école et de la maison relais
multifonctionnelle prévue pour 2019, la
deuxième phase du projet sera consacrée
à la construction d’un nouveau bâtiment
scolaire pour le premier et le deuxième
cycle, ainsi que d’un parking souterrain
d’une capacité de 60 places.
Source: leudelange.lu
RECKANGE-SUR-MESS
Une réunion d’information sur le projet
éolien régional «Sudwand», l’installation
de neuf éoliennes sur le territoire des
communes de Dippach, Mondercange,
Reckange-sur-Mess, Roeser et Sanem,
s’est tenue le 19 février dernier. Après la
présentation du projet qui s’inscrit dans
le cadre de la stratégie nationale sur les
énergies renouvelables, la discussion
a porté sur le déroulement du projet,
la sélection des sites potentiels, et les
incidences du projet sur les habitants et
l’environnement.
Source: reckange.lu
DIPPACH
Le collège échevinal prévoit de réaliser
sur le site de l’ancienne caserne des
sapeurs-pompiers à Bettange-sur-
Mess, des logements pour jeunes
prioritairement destinés à la population
locale. Il va également élargir l’offre des
logements locatifs à coûts modérés.
Source: dippach.lu
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MARS 2018
BRÈVES COMMUNALES - NORD
VALLÉE DE L’ERNZ
Les communes de la Vallée de l’Ernz
et de Reisdorf, en collaboration avec
myenergy, ont invité les citoyens à une
réunion d’information le mercredi 28
février sur le thème de «la rénovation
énergétique durable: les étapes d’un
projet réussi». Une manière concrète de
sensibiliser les habitants à la meilleure
façon d’aborder un projet de rénovation
et d’améliorer son efficacité énergétique,
ainsi que de renseigner sur les aides
disponibles à ce sujet.
Source: reisdorf.lu
CLERVAUX
L’Union Commerciale et Artisanale de
la commune organise chaque troisième
jeudi du mois le marché mensuel qui se
tient sur la Place du Marché à Clervaux,
de mars à octobre. Les visiteurs peuvent
également profiter cette année du
marché maraîcher où ils peuvent
s’approvisionner directement chez le
producteur en fruits et légumes frais,
ainsi qu’en produits de boucherie et
autres produits saisonniers, une initiative
louable afin d’encourager le commerce
de proximité et les circuits courts.
Source: clervaux.lu
DIEKIRCH
Avec le concours de Caritas, la commune
de Diekirch a organisé le 2 mars dernier,
la Nuit Africaine, “African Night”. Ce
genre de manifestation est une invitation
à la découverte de l’altérité. Dans un
esprit convivial, les gens ont pu goûter
à des spécialités culinaires africaines
sur des rythmes entrainants. Un défilé
africain de mode a fini de remplir l’espace
de couleurs et de gaieté.
Source: diekrich.lu
ERPELDANGE-SUR-SÛRE
Aucune activité ne pourra avoir lieu au
Centre Culturel et Sportif d’Erpeldangesur-Sûre
du 2 au 15 avril 2018, pour
cause de renouvellement des fenêtres.
Ces travaux de rénovations garantiront
une meilleure isolation du bâtiment.
Source: erpeldange.lu
VIANDEN
La commune de Vianden, engagée dans le “Fairtrade Gemeng”
participe à la campagne nationale du commerce équitable,
organisée par l’ONG Fairtrade Lëtzebuerg, qui se tiendra du 1er
au 13 mai 2018. Chaque commune peut soutenir la campagne
en organisant une action, un événement autour du commerce
équitable et des produits fairtrade.
Source: vianden.lu
By Cayambe via Wikimedia Commons
ESCH-SUR-SÛRE
Le Parc naturel de la Haute-Sûre participe à un programme national
de qualité de l’air. Onze appareils de mesure ont été installés afin de
déterminer les valeurs de dioxyde d’azote dans l’air ambiant et cela
jusqu’au mois de mars. Les résultats seront communiqués sur le site
Internet du Parc naturel ainsi qu’au niveau national.
Source: Parc naturel de la Haute-Sûre
ETTELBRUCK
La consultation “online” par l’intermédiaire de “Carticipe”, une
plate-forme cartographique participative modulable, conçue
pour favoriser les débats citoyens et la concertation, relative à
l’élaboration et l’aménagement d’un réseau de pistes cyclables
sur le territoire de la commune restera possible jusqu’à la fin de
cette année. Les informations relatives à celle-ci peuvent être
consultées sur le site Internet de la commune.
Source: ettelbruck.lu
GOESDORF
Les travaux de la nouvelle école à Dahl se poursuivent. Le
projet, constitué d’éléments architecturaux modernes, s’intègre
parfaitement dans l’espace, respectant les spécificités du village.
La fin des travaux est prévue pour 2020. L’école de Dahl fait
partie de tout un ensemble urbain. Le coût global de ce grand
chantier est estimé à un peu moins de 15 millions d’euros.
Source: goesdorf.lu
MERTZIG
En raison des travaux de réaménagement,
le rue de Colmar-Berg est fermée à toute
circulation jusqu’à fin juillet 2018, à partir
de l’intersection avec la rue Collette’s
Päsch jusqu’à la hauteur de la station
d’épuration.
Source: mertzig.lu
PARC HOSINGEN
Huit régions européennes, dont le Parc
naturel de l’Our, participent au projet
interrégional INTERREG Europe NIGHT
LIGHT. Ils ont pour objectif commun de
contrer activement la problématique de
la pollution lumineuse et de valoriser
davantage l’obscurité naturelle du ciel
nocturne jusqu’en 2021. Doté d’un
budget total de plus de 1.900.000 euros,
sur cinq ans, NIGHT LIGHT s’appuie
de manière ciblée sur un échange
d’expériences professionnelles des
régions participantes.
Source: naturpark-our.lu
SAEUL
Après les élections communales, il y a
une volonté manifeste des communes
d’adapter leur communication aux
exigences de l’époque, ainsi qu’aux
attentes du citoyen, en quête de
l’information et du meilleur moyen
de la transmettre. Dans ce cadre, un
nouveau site internet de la commune
de Saeul est en construction et devrait
voir le jour au cours du deuxième
trimestre 2018.
Source: saeul.lu
TROISVIERGES
Dans le cadre de son nouveau
positionnement touristique, la
commune a entièrement revalorisé
l’ancien camping Troisvierges. Des
nouveaux logements du camping sont
issus de la mouvance ‘’Glamping’’,
une contraction entre les termes
‘’glamour’’ et ‘’camping’’. Il s’agit donc
d’hébergements inhabituels, à la fois
confortables et permettant un séjour
en toute harmonie avec la nature.
Source: troisvierges.lu
GOLF DE PREISCH
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MARS 2018
LIFESTYLE
Comme une envie
de se faire un green?
Situé au cœur des trois frontières, le domaine de 107 hectares de gazon, de forêts et de plans
d’eau est entouré par un mur de pierre datant de l’époque napoléonienne. Non loin du château
qui porte le même nom, le Golf de Preisch est la référence des greens de la Grande Région
depuis presque 20 ans. Philippe Giot, qui en est le directeur général délégué, nous en fait une
visite guidée.
Le golf
Ses 27 trous se déclinent en trois
parcours de neufs trous, dont la
dénomination rappelle la situation
géographique privilégiée de l’endroit:
France, Allemagne et Luxembourg. Ces
trois parcours, imaginés par l’architecte
américain William Amick, modelés
par Robin De Vooght et supervisés
par le magicien du vert l’écossais Tom
Dewar, se combinent pour former un
18 trous dont la difficulté et la grande
variété conviennent à des joueurs de
tous niveaux. Si la distance officielle est
de 6.456 mètres, comptez plutôt une
dizaine de kilomètres pour venir à bout
du parcours. Des voiturettes électriques
sont à disposition des moins téméraires
mais Philippe Giot conseille d’accomplir
l’itinéraire à pieds «la marche laisse le
temps de la réflexion pour préparer le
coup suivant et la nature environnante
est une vraie source d’inspiration»,
conclut-il.
Le Golf de Preisch organise chaque
année de nombreux tournois interclubs,
dans différentes catégories. D’ailleurs, la
grande qualité de son vert est reconnue
et plébiscitée par la Fédération Française
de Golf et l’Alps Tour, la troisième
division professionnelle européenne
pour y organiser régulièrement des
championnats de France ainsi qu’un
tournoi professionnel. Pour preuve,
cette année encore, le Golf de Preisch
accueillera le championnat de France
individuel seniors ainsi que le Citadelle
Trophy International.
Des infrastructures de qualité
Vestiaires, lounge équipé de billard, salle
de musculation et deux simulateurs virtuels
pour affiner sa technique les jours de mauvais
temps sont à disposition des membres.
Le domaine dispose aussi de sa propre
académie, le Preisch Performance Golf
Center où trois professeurs accompagnent,
forment et conseillent, débutants et joueurs
confirmés. Le Club Junior compte 70 enfants
qui se répartissent selon les calendriers
scolaires français et luxembourgeois.
“La grande qualité
de son green
est plébiscitée
par de nombreux
tournois nationaux
et internationaux”
«Le golf est un sport d’intégrité morale
dans la mesure où le joueur compte luimême
ses coups et applique une certaine
rigueur», explique le directeur. Le swing
est en effet un geste complexe qui demande
de la concentration, de la discipline et de
l’application, il n’est donc pas étonnant
que de nombreux parents constatent une
amélioration des résultats scolaires au fil des
entrainements.
Réceptions et banquets
Le Bistrot Swing s’adaptera à vos repas
de famille, mariages ou banquets et une
salle de réception de 250 m 2 ainsi que
plusieurs salons peuvent accueillir de
4 à 200 personnes. Les entreprises ne
sont pas en reste puisque séminaires,
déjeuners d’affaires ou journées d’études y
trouveront également un cadre propice à
la réflexion autant qu’au renforcement de
l’esprit d’équipe des collaborateurs. n
Chiffres
107 hectares
Un total de 27 trous
3 parcours de 9 trous
2 simulateurs virtuels
15 employés
3 professeurs
Golf de Preisch
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MARS 2018
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Philippe Giot
Source photos: Golf de Preisch
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MARS 2018
LIFESTYLE
Esch 2022,
un bassin à réinventer
PAR MANON GARRIDO
En novembre dernier, le Conseil européen a désigné Eschsur-Alzette
comme capitale européenne de la culture pour
l’année 2022. Un projet aussi original qu’ambitieux, porté
à bout de bras par deux figures emblématiques du paysage
culturel luxembourgeois et européen que sont Andreas
Wagner et Janina Strötgen.
Deux organisateurs d’univers bien différents
Après avoir travaillé au Parlement européen
puis en tant que journaliste pour le Tageblatt,
Janina Strötgen a voulu voir plus loin en
déposant sa candidature pour le projet Esch
2022. C’était l’occasion pour elle de participer
de manière directe au processus de création
d’un projet d’une telle ampleur.
Habitué des productions européennes
notamment lors de festivals partout en
Europe en tant que dramaturge, c’est tout
naturellement qu’Andreas Wagner a déposé
sa candidature. Une manière pour lui de
porter un regard sur la valeur ajoutée de
ce que représente le fait d’être élue capitale
européenne de la culture.
Un projet unique et fédérateur
Au premier abord, il peut sembler étonnant
que ce ne soit pas la capitale du Luxembourg
qui ait été présentée. Mais pour l’organisateur,
et la directrice artistique, ce choix s’explique
par la volonté d’une candidature régionale,
multiculturelle, visant à fédérer toute une
région, autrefois symbole de prospérité.
C’est d’ailleurs bien là que repose toute la
singularité du projet: il ne se déroulera pas
uniquement dans la ville d’Esch-sur-Alzette,
mais dans un ensemble de villes dépassant les
frontières du territoire luxembourgeois pour
s’étendre jusqu’au bassin lorrain.
Des villes qui s’investissent
Bien que la base fédératrice soit mise en
lumière par des projets intercommunaux,
les onze municipalités luxembourgeoises
(Zone PRO-SUD: Pétange, Bascharage,
Differdange, Sanem, Mondercange, Esch,
Schifflange,Bettembourg, Kayl, Dudelange,
Rumelange) et les huit communes
françaises (communauté de communes
du Pays Haut Val d’Alzette: Rédange,
Russange, Thil, Villerupt, Audun-le-tiche,
Ottange, Aumetz, Boulange) prenant part à
Esch 2022 auront chacune leur singularité
en harmonie avec leur histoire.
“Dévoiler
tout l’éclat
des structures
culturelles déjà
présentes ou
à réinventer”
C’est le cas pour la commune de Pétange,
berceau de la Fédération Européenne
des Cités Carnavalesques depuis 1937
qui s’alliera à d’autres villes européennes
afin de créer un concept de cavalcade
multiculturelle et intergénérationnelle. Une
impulsion nouvelle tendant à réinventer,
revisiter une tradition, une histoire ou un
patrimoine historique. A Bettembourg,
après dix années de LiteraTour, c’est un
«remix» de la littérature qui aura lieu afin
de renforcer et d’intensifier les échanges
avec l’Europe.
Derrière le CNA de Dudelange, le
projet s’articulera autour des grands halls
industriels à réinvestir et repenser afin que
la culture ait sa place directement au cœur
du développement urbain.
En collaboration avec le Centre d’Art 1535°
innovateur et transversal de Differdange,
des projets concernant l’industrie créative
verront le jour et devraient mettre en
lumière des lieux et phénomènes particuliers
au cœur d’anciens passages souterrains.
Un travail de recherches est également
entamé avec l’Université de Belval pour
les communes de Kayl et Rumelange pour
lesquelles le sujet du «remix» devrait
s’axer autour du travail. Des projections
numériques dans les quartiers des
travailleurs et une alliance avec l’écomusée
des mines d’Aumetz sont au programme.
De l’autre côté de la Frontière
C’est aussi un projet d’envergure qui liera
villes et villages lorrains dont Thil et Villerupt.
Janina Strötgen et Andreas Wagner
Il s’agira de dépoussiérer un pan de
l’Histoire en installant des projecteurs
lumières et sons au cœur d’anciens camps
de concentration souterrains. L’idée sera
donc de transformer l’histoire et l’énergie
des lieux en une œuvre artistique pour à la
fois mettre le doigt sur des lieux oubliés et
en changer le regard.
Bien que certaines réalisations soient
confiées à des artistes, Esch 2022 reste
inclusive: chaque personne peut se sentir
libre de participer au projet afin de se
réapproprier l’espace commun, d’en faire
un lieu, un refuge dans lequel chacun peut
créer. Les candidatures restent ouvertes
puisque toutes les villes sont encore en
pleine ébullition créative.
Et Esch dans tout ça?
Enfin, le projet clé aura lieu à Esch,
rebaptisée «Esch-sans-l’Alzette», puisque
cette dernière est bien une ville fluviale dont
on ne voit pourtant jamais la rivière. Par
des projections et des effets de sons, l’eau
coulant sous les pavés des rues sera rendue
visible. Il sera aussi possible d’assister à des
workshops au cours desquels les participants
pourront construire leur propre petit bateau
à déposer sur la rivière et qu’une application
pour smartphone permettra de suivre en
temps réel. Beaucoup de travaux digitaux
et numériques viendront parsemer la ville
et ainsi fédérer toutes les générations, y
compris les plus jeunes.
Un but à long terme
Esch 2022 est définitivement tournée
vers le futur puisque l’écologie et la
réappropriation de lieux sont inscrits dans
ses artères. Mais, c’est surtout une volonté
de s’inscrire dans la durée qui préoccupe
les deux organisateurs. Pour qu’en 2030 il
reste encore un symbole de cet événement
colossal et que le multiculturalisme de la
région ne s’effondre pas, ils aimeraient
pouvoir concrétiser une idée qui leur tient
à cœur: la création d’un véritable espace
public culturel sans distinction sociale
ni catégorie. Il s’agirait de construire
dans un lieu déjà existant, probablement
dans des friches industrielles, une école
d’arts appliqués qui serait à la fois un lieu
de liberté et de partage car c’est en se
cultivant, en créant et en se nourrissant
d’autres cultures que l’on peut évoluer dans
un monde paisible. n
Infos:
www.esch2022.lu
www.prosud.lu
www.ccphva.com
www.cna.public.lu
www.1535.lu
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MARS 2018
BRÈVES ÉCONOMIQUES
POST GROUP,
LE BON ÉLÈVE DE RIFKIN
POST Luxembourg a signé un accord
avec la société ENGIE, acteur mondial de
l’énergie et des services associés, pour
reprendre les 4,71% qu’elle détient dans
le capital d’Encevo S.A., la société mère
de Creos et d’Enovos. Cette prise de
participation de POST s’inscrit dans le
cadre de l’évolution à venir des secteurs
de l’énergie et des télécommunications.
L’industrie de l’énergie est marquée par de
profonds changements avec une montée
en puissance des énergies renouvelables.
Celles-ci nécessiteront des infrastructures
nouvelles et des systèmes de gestion et de
communication performants et intelligents
pour pouvoir adapter en continu la
production et la disponibilité d’énergie aux
besoins des consommateurs. Ces synergies
vont créer un potentiel énorme en termes
d’économies d’énergie et en même temps
créer de nouveaux modèles économiques.
Cette vague de transformation est décrite
dans le rapport Rifkin, la Troisième
révolution industrielle-Luxembourg.
Source: Post Group
ORANGE LUXEMBOURG
Dans un marché très compétitif,
Orange Luxembourg a vu son chiffre
d’affaires augmenter en 2017 de 5,9%
pour atteindre 65,3 millions d’euros.
L’opérateur luxembourgeois affirme
avoir réalisé d’importants investissements
pour poursuivre l’extension des réseaux
mobiles. La couverture a ainsi été portée à
96,7% de la population en 4G et 86,1% en
4G+ fin 2017.
Source: Orange Luxembourg
LE TECHNOPORT RÉCOMPENSÉ
À l’occasion du sommet mondial de
l’incubation, qui s’est tenu à Toronto au
Canada, les programmes d’incubation
proposés par le Technoport ont été
reconnus comme parmi les meilleurs
d’Europe et récompensés par le prix
«Europe Top Challenger». Une distinction
récompensant le plus ancien des
incubateurs luxembourgeois, qui héberge
avec succès une trentaine de startups.
Source: Silicon Luxembourg
A LA RESCOUSSE DE LA LOGISTIQUE
Coordonné par le ministère de l’Économie, une vingtaine
d’administrations et services de l’État ont travaillé de concert
avec les acteurs du secteur privé pour rassembler sur le
«portail de la logistique» l’ensemble des informations utiles
aux opérateurs économiques actifs dans le domaine de la
logistique et du commerce international. «Single Window
for Logistics» vise la simplification et la dématérialisation des
échanges de données entre les différents acteurs de la chaîne
logistique.
Source: ministère de l’Economie
UNE SOLUTION DE LEASING DE VÉLOS
ET TROTTINETTES POUR ENTREPRISES
ALD bike, nouvelle solution de leasing vélo, vient enrichir
l’offre de leasing automobile traditionnelle d’ALD Automotive
pour faciliter l’accès au lieu de travail. Le recours au vélo
réduit non seulement l’impact écologique d’une entreprise
mais constitue un moyen de locomotion plus efficace que
la voiture pour des trajets urbains inférieurs à 5 km. Une
fiscalité plus avantageuse en faveur de la mobilité douce,
des infrastructures en constante évolution couplées à un
changement de mentalité incitent ALD Automotive à investir
dans ce domaine. Le financement est assorti de toute une série
de services tels que l’assistance, les assurances vol et dégâts
matériels et la maintenance. Les entreprises peuvent choisir
entre un leasing vélo individuel intégré au package salarial,
en lien ou non à un véhicule de fonction, ou le leasing d’un
pool de vélos installés sur site que les employés peuvent se
partager pour des trajets de courte distance durant les heures
de travail. A titre d’exemple, une trottinette électrique incluant
tous les services est déjà accessible à partir d’un euro par jour.
A LA CONQUÊTE DES RESSOURCES DE L’ESPACE
Lors de sa visite à Moscou, le ministre de l’Economie, Etienne
Schneider, et son homologue russe, le Vice-Premier ministre
Dmitry Rogozin, ont convenu d’établir entre les deux pays une
coopération scientifique dans le domaine de l’espace, y compris
pour les aspects liés à l’extraction et l’utilisation des ressources
naturelles des corps célestes qui s’inscrivent dans l’initiative
SpaceResources.lu.
Source: SIP
PLAN SOCIAL
CHEZ NORDEA BANK
Un vent de drame social s’abat sur
les salariés de la banque suédoise
NORDEA. Sans prévenir, la direction
a annoncé qu’une partie des activités
de la banque, dont le Private Banking
et le Back-Office, s’apprêtait à être
transférée à UBS Luxembourg. Ce
transfert concernerait 150 personnes.
Selon l’ALEBA, il semble apparaître
que 200 salariés ne seront pas repris
par UBS Luxembourg, et que la
banque NORDEA n’envisage pas
actuellement de plan de sauvetage
pour ces salariés.
Source: ALEBA
SES A UN NOUVEAU
DIRECTEUR GÉNÉRAL
Le Conseil d’administration de SES
a annoncé sa décision de nommer
un nouveau directeur général et
président du comité exécutif à
compter du 5 avril 2018. Steve Collar,
actuellement directeur général
de SES Networks, a été nommé
directeur général et président du
comité exécutif de SES, et devient
directeur général désigné avec effet
immédiat, en remplacement de
Karim Michel Sabbagh, parti vers
d’autres horizons.
Source: SES
INOWAI
RAISONNABLEMENT
OPTIMISTE
Lors de sa conférence annuelle, l’agent
immobilier Inowai s’est félicité des
résultats de l’entreprise enregistrés
en 2017. L’occasion aussi d’observer
les évolutions du marché. La barre du
milliard d’euros en investissements
a été franchie pour la quatrième
année d’affilée et l’activité depuis le
début de cette année laisse entendre
qu’elle devrait être à nouveau atteinte
sans trop de difficultés en 2018. De
bonnes perspectives pour une société
qui fêtera son vingtième anniversaire
l’année prochaine.
Source: Inowai
80 LG
MARS 2018
FINANCE
2018 brings opportunities but also
challenges for the fund industry
The Luxembourg Fund Industry had a very good year in 2017
with assets under management standing at EUR 4,159 billion at
the end of December. 2018 also promises to bring in plenty of
opportunities, with the progress of Europe’s Capital Markets
Union, the plan to introduce a Pan European Personal Pension
Product, pick up in sustainable finance and the development
of new technologies.
“Looking at 2018, we are very optimistic,
however challenges still exist for the fund
industry, particularly regarding regulation,
where ALFI is currently busy on 17 pieces
of regulation, together with the 1,800
members of our 150+ working groups. All of
them are important and our efforts to make
sure that regulation works in the interest of
both the investor and the asset manager alike
is a fundamental part of ALFI’s mission”,
explains Denise Voss, ALFI chairman.
Here are some of ALFI’s priorities for 2018:
Distribution opportunities worldwide
ALFI is celebrating its 30th anniversary
this year and it will continue to facilitate
international distribution opportunities
around the globe.
It will continue to develop its contacts in Latin
America, where Luxembourg UCITS are
amongst the preferred investment solutions
for local pension fund administrators looking
to diversify their portfolios internationally in
a well-regulated environment. In Asia, rapid
growth of personal wealth is encouraging,
and ALFI will continue to nurture its close
relationship with the many fund markets it
serves in the region.
Capital Markets Union (CMU)
ALFI believes that the key element of the
European Commission’s plan to create a
‘Capital Markets Union’ is the overall thrust
of the CMU “to mobilise capital in Europe
and channel it to all companies and, in
particular, SMEs and infrastructure projects
that need to expand and create jobs”. In
practice, this entails, among other things,
removing obstacles to the cross-border
distribution of investment funds, which
ALFI strongly supports.
“In ALFI’s 2020 Ambition Paper, we highlight
the essential role investment funds play in
funding the economy, linking investors’
savings with those parts of the economy that
require capital to drive growth. Over the past
few years this has been somewhat downplayed
given the focus on regulation, so it is good
that the spotlight is once again on the positive
contribution that investment funds make
to the economy. The CMU should help
investors have access to a larger choice of
investment solutions”, says Denise Voss.
“We believe asset
managers can play
a key role in fostering
sustainable finance,
which has been
increasingly requested
by investors”
The Pan-European Personal Pension
Product (PEPP)
Increasingly European households need to
assume more responsibility for their own
financial well-being, including retirement.
At the same time, if the European economy
is to be strengthened, mobility of workers
must also increase, however, fragmentation
between national markets and limited
portability of personal pension products
make this difficult.
“The European Commission’s plan to create a
standardized pan-European Personal Pension
Product (PEPP) comes at the right time. The
PEPP will link the investment product to
an individual rather than to an employment
relationship and provides interesting
opportunities not only for workers and job
seekers, but also for the asset management
industry. As providers of investment solutions,
asset managers should be keen to offer the
PEPP and we believe that Luxembourg, with
its longstanding expertise in cross-border
distribution of retail investment products, is
an ideal hub for PEPP providers”, comments
ALFI chairman.
Sustainable finance/ Responsible investing
ALFI was an early mover in actively promoting
responsible investing opportunities for asset
managers and investors. We have organized
annual conferences and commissioned surveys
on responsible investing since 2006, with the
aim to bring this topic to the forefront.
“We believe asset managers can play a key
role in fostering sustainable finance, which
has been increasingly requested by investors.
The market growth that we have seen in
recent years – the European responsible
investing fund market almost doubled
between the end of 2010 and the end of
2016 – has strengthened our conviction.
The Luxembourg investment fund industry
is also well placed to contribute to moving
climate change financing forward and is
already the leading fund domicile for all
environment-related investment funds in
Europe with 45% of AUM”, explains Denise
Voss.
FinTech
FinTech and technology in general have
been an important focus for ALFI. The
Association’s Digital/FinTech Forum aims to
raise awareness, identify the challenges and
develop the opportunities inherent in new
digital technologies for the fund industry.
In 2018 ALFI will continue its regular
interaction with FinTech players to monitor
and develop Regtech and Blockchain
tools, which will reduce costs and increase
efficiency in the industry. n
Communiqué par l’ALFI
Source photo: ALFI
Denise Voss, ALFI Chairman
82 LG
MARS 2018
FINANCE
La durabilité:
un sujet pour toute
l’industrie financière
Bien connu dans l’industrie des fonds d’investissement pour
son savoir-faire dans la chaîne de valeur de la gestion d’actifs
et ayant été pendant de nombreuses années dans le comité
exécutif de Kneip, Mario Mantrisi s’est lancé dans un nouveau
défi en tant que General Manager de LuxFLAG succédant à
Annemarie Arens. Interview avec Mario Mantrisi qui partage
ses impressions et visions pour le futur d’une finance durable.
La durabilité devient un facteur de
plus en plus distinctif et important de
nos jours. Quel rôle la finance a-t-elle
à jouer à ce propos?
L’instant est maintenant. Face aux défis
du changement climatique et d’un
développement social équitable, une
dynamique s’est établie autour de différents
fronts sur le sujet de la durabilité qui
engendre une prise de conscience accrue.
Ainsi le sujet du développement durable
a laissé son empreinte dans l’agenda des
politiques, des entreprises et des individus
ces dernières années. Pour ce qui est de
la finance, même si on ne s’en rend pas
toujours compte, les investissements jouent
un grand rôle pour déclencher le grand
changement vers un monde plus durable
et deviennent un sujet de plus en plus
demandé. Lancé dorénavant par des acteurs
pionniers spécialistes, on peut remarquer
aujourd’hui que l’investissement durable
n’est plus un secteur de niche. Les grands
gestionnaires s’attaquent au sujet réalisant
que c’est un domaine très attractif à longterme.
Il y a un vrai réveil dans l’industrie
ainsi que dans le monde politique qui va
essayer de diriger les capitaux privés de plus
en plus vers la finance durable.
En tant que nouveau directeur
général, quelle est votre vision pour le
futur de LuxFLAG?
LuxFLAG a vu une belle croissance au
cours des dernières années et s’est établie en
tant qu’acteur clé de la finance durable au
Luxembourg et au-delà. Je veux fonder sur
la continuité et sur tous les succès réalisés.
Le domaine de l’investissement durable
est devenu «mainstream» et a encore de
grandes évolutions devant lui avec beaucoup
de potentiel non extrait dans le marché. Le
marché institutionnel a placé les pierres de
fondements. Le marché de détail sera une
prochaine étape à franchir pour embarquer
tout le monde. Je cherche à promouvoir
encore plus nos fonds labellisés afin de les
rendre plus visibles auprès des investisseurs
finaux, impliquer et agrandir notre réseau
et faire valoir davantage l’expertise que
l’association a assemblée depuis sa création
en 2006.
Comment LuxFLAG va agir pour
promouvoir encore plus une finance
durable?
LuxFLAG s’est fait un nom dans le B2B du
monde de l’investissement durable avec les
labels de qualité et de crédibilité que nous
attribuons à des produits d’investissement
durable. Nous voyons l’intérêt croissant
d’acteurs financiers plus traditionnels dont
le modèle d’entreprise n’est pas encore
orienté vers le durable mais qui veulent
s’y lancer davantage. Nous essayons
d’encourager tous les acteurs de la finance
à trouver leur place et nous voudrions
préparer l’industrie de la finance aux futurs
changements imminents qui vont redéfinir
le secteur entier. D’autant plus que la
Commission européenne est en train de
préparer un plan d’action concret qui traite
activement le sujet de l’investissement
durable d’après le rapport publié par le
groupe d’experts établi spécialement pour
analyser comment propager une finance
durable.
“Le Luxembourg
est une force
pionnière depuis
de nombreuses
années dans
l’investissement
durable”
Comment l’Union européenne vise à
agrandir ce marché? Est-ce que des
standards sont nécessaires? Quelles sont
les tendances de croissance future?
Une certaine standardisation sera
indispensable. Les futurs changements
régulateurs discutés seront nonnégligeables
pour tout acteur financier. Lors
d’un discours fait à Paris, le commissaire
européen Valdis Dombrovskis a propulsé
le message d’une finance verte pour l’UE
et n’a pas tari d’éloges au sujet des efforts
de labelling du Luxembourg. De leur côté,
le groupe d’experts établi a attribué un
fort poids au labelling dans leur rapport et
nous faisons partie des discussions à échelle
européenne à ce propos. Nous sommes
confiants que l’intérêt et l’élan régnant
vont propulser le marché. Dans la chaîne
de valeur de l’investissement, la prise en
compte de facteurs environnementaux,
sociaux et de gouvernance (ESG) devra se
développer à grande échelle, même du seul
fait que cela fait partie d’une gestion de
risques efficace.
Comment voyez-vous la position
du Luxembourg en général dans
l’investissement durable?
Le Luxembourg est très bien placé et est
une force pionnière depuis de nombreuses
années dans l’investissement durable. La
microfinance a donné les fondements
clés, LuxFLAG certifie aujourd’hui plus
de 50% des actifs du marché des fonds
de microfinance. Le Luxembourg est
leader en Europe en ce qui concerne la
domiciliation de fonds d’investissement
responsable avec presque 40% des
actifs domiciliés au Luxembourg. De
plus, le Grand-Duché n’a pas tardé à
s’établir en tant que pionnier dans le
financement climatique avec la création
de la Climate Finance Task Force dont
des initiatives innovatrices comme
la bourse verte, le lancement de la
plateforme financement climatique
Luxembourg-BEI, l’International
Climate Finance Accelerator et les labels
LuxFLAG Climate Finance et Green
Bond sont sorties. Le Luxembourg a une
capacité unique à pouvoir rassembler
l’industrie financière entière – d’ailleurs
le Sustainable Finance Forum que
Luxembourg for Finance organise le 30
mai 2018 est un exemple concret de la
force qu’a le Luxembourg de s’unir sur
les sujets de la finance durable. n
Communiqué par LuxFLAG
Mario Mantrisi
Source photo: LuxFLAG
84 LG
MARS 2018
PORTRAIT
La réussite à la clé
PAR JULIEN BRUN
Dans ces dernières pages de magazine, le lecteur est habitué à
lire des portraits de personnalités qui ont une longue expérience
dans leur domaine. Ce mois-ci, LG a souhaité remonter le
temps et mettre le focus sur le dynamisme caractéristique de
la jeunesse. Interview de Mara Esteves Machado, jeune femme
de 32 ans, chargée de relation à la BIL et qui ne manque pas
d’ambition…
Itinéraire d’une intégration
Son histoire prend lieu dans les paysages
du Nord portugais où les levers de soleils
accouchent de lumières or qui s’entremêlent
aux montagnes de terres. Couchée sur les
bords du fleuve Tâmega, la ville de Chaves
(qui signifie clé en portugais) connait une
importante émigration qui s’intensifie dans
les années 70. Les habitants s’arrachent à
leurs campagnes natales pour s’en aller
vers des promesses d’eldorados. En quête
de main-d’œuvre qualifiée et bon marché,
les Etats-Unis, la Suisse, l’Allemagne mais
aussi et surtout la France (qui compte
aujourd’hui deux millions d’habitants
d’origine portugaise) accueille cette
diaspora avec enthousiasme. Si les liens
culturels avec l’hexagone remontent
jusqu’à Fernando Pessoa et Voltaire, ceux
de l’immigration prennent source à la fuite
de l’autoritarisme salazariste des années 50.
Au pays de l’intranquillité 1 , les nouvelles de
ceux qui sont partis donnent le courage de
vaincre la peur de tout laisser.
La famille Esteves pose ses valises à Paris
quelques années durant; le temps pour la
petite Mara et son grand frère d’apprendre
la langue de Molière à l’école de la
République et au père de la maîtriser sur
les chantiers. Le Luxembourg est alors
dans ses 20 splendides (1985-2007) et l’âge
d’or de son secteur financier fait croître
dans son sillage, celui de la construction.
Professora, Maîtresse puis Joffer, à six ans
seulement, la petite Mara est une nouvelle
fois replongée dans le bain froid d’une
culture qu’elle ne connait pas et sa nouvelle
institutrice lui traduit un an durant, toutes
les explications du luxembourgeois au
français. La salle de classe est à l’image du
pays, multiculturelle et - le quartier de la
gare oblige - les étrangers y sont mêmes
plus nombreux que les autochtones.
Pourtant, si les cours de récrés peuvent être
des lieux où la moindre différence, aussi
insignifiante qu’une couleur de cheveux,
un surpoids, des lunettes ou des taches
de rousseurs, est exploitée pour asséner
les cruautés innocentes de l’enfance, les
gamins restent néanmoins indifférents aux
nationalités et aux origines. Ce qui compte
c’est d’avoir le coéquipier qui nous fera
gagner le match de football et d’être copine
avec la plus habile à la corde à sauter.
“L’amour
de la littérature
commence souvent
par ce regard
parental ranimant
les voix séchées
sur papier”
La mère, femme de ménage le jour, oublie
la fatigue accumulée à la nuit tombée et
conte à ses enfants, des histoires piochées
dans la bibliothèque familiale. De ce rituel
du soir, la jeune femme garde encore
aujourd’hui en mémoire la tendresse d’un
1
Référence au Livre de l’Intranquillité du poète Fernando Pessoa.
Mara Esteves Machado
86 LG
MARS 2018
PORTRAIT
baiser maternel déposé sur sa joue avant
qu’elle ne s’endorme et le goût des livres
inscrit au cœur. L’amour de la littérature
commence souvent par ce regard parental
ranimant les voix séchées sur papier.
La fillette pioche de temps à autre dans
le réservoir à évasions du foyer et à ses
douze ans seulement, elle engloutit sans
indigestion Le Rouge et le Noir de Stendhal
et Les Misérables de Victor Hugo. Deux
chefs-d’œuvre de la littérature française
certes, mais habituellement au regard du
lecteur aguerri.
Adolescente, elle étudie le commerce
au Lycée Michel Lucius où elle se voit
déjà femme d’affaires. Diplômée de
l’Ecole de Commerce et de Gestion, elle
s’envole pour Lisbonne où elle passe
une licence en sciences politiques et en
relations internationales et un master en
communication. Son rêve de petite fille
qui passait ses vacances d’été au Portugal
en se disant qu’un jour, elle reviendrait y
étudier se réalise enfin. La Portugaise au
Luxembourg devient Luxembourgeoise au
Portugal, elle en profite pour apprendre
l’histoire de ses origines et goûte la vie
lisboète.
Le temps du travail
De retour au pays - diplômes en poche et
souvenirs estudiantins en tête - la jeune
femme se lance sur le marché du travail et
décroche sa première expérience dans une
société de distribution et de commerce en
ligne. Elle intègre ensuite en 2015 le centre de
contacts de la BIL. Aujourd’hui, “Relationship
Manager”, elle s’occupe de la gestion
courante, des placements, des épargnes et des
prêts des employés de la banque.
“Participer
à la concrétisation
des objectifs
personnels
des clients”
Si les employés sont des clients comme les
autres, ils sont aussi des collègues que l’on
croise régulièrement dans les couloirs, à la
cantine ou autour d’un verre après le travail.
«Une force», dans son métier de conseil
dit-elle, et d’ajouter qu’«au sein de la même
maison, il y a une proximité qui facilite les
prises de rendez-vous et nous parlons aussi le
même langage». Le sentiment de participer
à la concrétisation des objectifs personnels
des clients est certainement la récompense la
plus gratifiante de son travail.
Elle s’identifie beaucoup à la BIL qui avec
162 printemps reste une banque moderne
où le dynamisme de la jeunesse a toute sa
place. Une culture jeune et sans âgisme, à
l’image de son équipe où Mara profite de
l’expérience des séniors au quotidien.
La jeune femme de 32 ans assume l’ambition
d’aller «le plus loin possible» dans sa carrière,
et ce, avec la certitude que sa hiérarchie
l’épaule non pour répondre à des quotas de
diversité mais bien pour ses qualités propres.
Une employée épanouie, qui si la motivation
reste intacte pourrait bien faire la une de
couverture d’un LG à venir… n
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Lëtzebuerger Gemengen 208 Mars 2018