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L'Essentiel du Sup - édition spéciale Semaine du Management

Quels sont les 10 Grands défis de l'Enseignement en gestion ? C'est la question que pose ce numéro spécial de l'Essentiel du Sup en partenariat avec la FNEGE pour la Semaine du Management 2018. Vous n'étiez pas présent lors de cet événement ? Alors lisez ce numéro !

Quels sont les 10 Grands défis de l'Enseignement en gestion ? C'est la question que pose ce numéro spécial de l'Essentiel du Sup en partenariat avec la FNEGE pour la Semaine du Management 2018.
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8 e DÉFI<br />

>>><br />

→ Le rôle crucial<br />

de DataDock<br />

Ce n’est pas une accréditation<br />

mais une base de données sur<br />

laquelle il est pratiquement<br />

indispensable d’être<br />

référencé. Il y a un an,<br />

19 des 20 OCTA ont réuni<br />

leurs forces pour créer une<br />

base de données référençant<br />

l’ensemble des organismes<br />

de formation : Datadock.<br />

Aujourd'hui 54 000<br />

organismes de formation ont<br />

demandé à être référencés<br />

et 33 000 ont été intégrés<br />

sur les 80 000 que compte la<br />

France. Un processus sans fin<br />

puisque 20 000 organismes<br />

disparaissent chaque année<br />

quand 20 000 autres naissent.<br />

Des organismes accrédités<br />

dans leur ensemble par le<br />

ministère <strong>du</strong> Travail.<br />

Ce qui ne va pas sans<br />

certaines difficultés quand ils<br />

réunissent des compétences<br />

très différentes. « La CCI<br />

Paris Ile-de-France gère par<br />

exemple des institutions<br />

aussi différentes que HEC<br />

et Ferrandi et nous sommes<br />

en train de réaliser un<br />

travail pour mieux identifier<br />

chacun », confie Stéphanie<br />

Lagalle-Baranès, responsable<br />

<strong>du</strong> GIE qui gère DataDock.<br />

a développé une gamme foisonnante de formations diplômantes<br />

pour les cadres en poste, une gamme qui ne cesse d’évoluer.<br />

« Il y a d’abord eu le besoin des ingénieurs de se former en<br />

gestion et en management et de valider ces connaissances<br />

par un diplôme. En France, le diplôme c’est important. Puis,<br />

les cadres – des juristes, médecins… – formés sur une seule<br />

expertise ont suivi les ingénieurs. Les jeunes qui intégraient leur<br />

entreprise étaient formés au management ; ils ont voulu faire<br />

pareil. La double compétence, c’est un vrai besoin mais comme<br />

les écoles d’ingénieurs ont fi ni par l’intégrer on a dû toucher<br />

d’autres publics pour continuer à faire progresser notre activité<br />

en executive e<strong>du</strong>cation », explique Eric Lamarque, directeur de<br />

l’IAE Paris. L’école a elle aussi des arguments à faire valoir :<br />

sa situation géographique, son offre importante en programmes<br />

dédiés aux entreprises – 9 masters classiques, 4 MBA et un<br />

programme en e-learning – et la notoriété de La Sorbonne.<br />

Du reste, pour certains diplômes comme le master fi nances<br />

ou marketing, seul un candidat sur deux est accepté. « Nous<br />

sommes à l’écoute des besoins actuels et futurs des entreprises.<br />

Nous créons un ou deux nouveaux programmes chaque année<br />

ainsi que des diplômes d’université (programmes courts). On<br />

développe également notre offre à l’étranger. Notre valeur ajoutée<br />

: un très bon rapport qualité prix et la volonté de ne pas<br />

céder sur les fondamentaux. C’est l’erreur de certaines écoles<br />

qui misent tout sur l’innovation managériale. Un bon manager<br />

doit avoir une bonne maîtrise de l’environnement économique<br />

et fi nancier de son entreprise. Il sera respecté par ses collaborateurs<br />

à cette condition », affi rme Eric Lamarque.<br />

: À chaque école sa stratégie<br />

On l’a vu, chaque école se pare de ses meilleurs atours pour<br />

murmurer à l’oreille des entreprises. Kedge ne fait pas exception.<br />

L’executive e<strong>du</strong>cation y est même en pleine croissance et représente<br />

un chiffre d’affaires de 8,5 millions d’euros par an. « C’est<br />

signifi catif », commente José Milano, le directeur général. Signifi<br />

catif et stratégique. Le catalogue en la matière a été développé<br />

sur le campus de Bordeaux puis <strong>du</strong>pliqué en partie sur les autres<br />

campus de l’école, à Marseille et Paris. Quand un programme<br />

de recherche est lancé, il est également développé en executive<br />

e<strong>du</strong>cation en lien avec des entreprises via des appels d’offres.<br />

Les formations initiales ont été découpées en mo<strong>du</strong>les certifi ants,<br />

qui peuvent se décliner en executive e<strong>du</strong>cation. Enfi n, face à la<br />

demande des entreprises les programmes comprennent une<br />

part de présentiel et une part de digital. « Notre valeur ajoutée,<br />

c’est notamment une équipe et une ingénierie pédagogique<br />

dédiée à cette activité. Tout part des expertises liées à la<br />

recherche. L’executive e<strong>du</strong>cation, c’est une façon de tirer profi t<br />

de cette expertise et de l’utiliser comme un élément de la qualité<br />

de nos recherches. Ce n’est pas un pro<strong>du</strong>it dérivé », dit José<br />

Milano. Kedge a par ailleurs réservé l’un de ses bâtiments à ce<br />

secteur pour répondre aux demandes spécifi ques de ce public en<br />

termes d’accueil, de service, etc. Stratégie totalement opposée<br />

à l’IAE Aix. Là aussi, le secteur est en croissance et représente<br />

aujourd’hui 30% de l’activité de l’école mais selon Virginie de<br />

Barnier, la directrice, « ça ne dépassera jamais 35%. Notre cœur<br />

de métier, c’est de former des supers talents – nos étudiants –<br />

pour répondre aux besoins des entreprises. En tant qu’université,<br />

nous avons une mission de service public. Et la formation que<br />

nous proposons aux personnes expérimentées – <strong>du</strong> sur-mesure<br />

ou des programmes préétablis –, est exigeante en termes de<br />

ressources, d’énergie, de gestion des équipes... ». Autre caractéristique,<br />

c’est le mélange des genres. À la rentrée 2018, l’IAE<br />

aura organisé tous ses diplômes en mo<strong>du</strong>les afi n de les rendre<br />

plus accessibles aux entreprises souhaitant former leurs cadres.<br />

Mais contrairement à Kedge, tous les publics sont ici réunis.<br />

« C’est utile pour les cadres de côtoyer les millennials dans les<br />

cours. Ils vont devoir les manager mais ils ne les connaissent pas.<br />

Le système est très bien accueilli par les entreprises qui apprécient<br />

également notre découpage mo<strong>du</strong>laire des formations qui<br />

sont soit diplômantes soit certifi antes et qui peuvent se suivre à<br />

temps partiel, trois jours par semaine. Les entreprises ont besoin<br />

de cette souplesse », ajoute Virginie de Barnier qui assume par<br />

ailleurs ses choix « à contre-courant ». Elle précise : « Il n’y a pas<br />

© IAE Caen<br />

L’IAE Caen fait partie<br />

des plus dynamiques<br />

en executive e<strong>du</strong>cation<br />

42 L’ESSENTIEL DU SUP | NUMÉRO SPÉCIAL | SEMAINE DU MANAGEMENT<br />

E 14659 Magazine LEssentiel-<strong>Semaine</strong><strong>Management</strong>-DI-V3.indd 42 03/05/2018 11:03

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