05.06.2018 Views

Ordre de la Channe - Regards sur 50 ans d'existence

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<strong>de</strong>s Officiers. Le Majordome Guy Zwissig se sentant<br />

le plus impliqué d<strong>ans</strong> le mon<strong>de</strong> politique pensait <strong>de</strong>voir<br />

<strong>la</strong>isser sa p<strong>la</strong>ce et ne pas être un élément négatif<br />

pour l’avenir; le Chancelier suivait. Le Dr. Cachin,<br />

pour sa part, estima que d<strong>ans</strong> ces conditions sa p<strong>la</strong>ce<br />

n’était plus <strong>de</strong> mise. Si bien qu’à <strong>la</strong> fin janvier tout<br />

était consommé, <strong>la</strong> confrérie en tant que telle n’avait<br />

plus d’existence légitime. C’est M. Kramer, absent,<br />

qui reçut toutes les démissions. Diverses solutions<br />

furent envisagées d<strong>ans</strong> un premier temps, notamment<br />

une assemblée générale extraordinaire pour<br />

élire un nouveau Conseil. Des avis pertinents furent<br />

émis pour éviter cette formule. Commença alors une<br />

véritable course contre <strong>la</strong> montre pour sauvegar<strong>de</strong>r à<br />

vie l’<strong>Ordre</strong>.<br />

D<strong>ans</strong> ces heures incertaines <strong>de</strong> l’interrègne, relevons<br />

les interventions pleines <strong>de</strong> sagesse <strong>de</strong> M. Joseph Michaud,<br />

convaincu du maintien <strong>de</strong> <strong>la</strong> Confrérie, <strong>de</strong> M.<br />

Henri Imesch au nom <strong>de</strong>s négociants en vins apportant<br />

son soutien au Conseil et quelques solutions pour<br />

l’avenir et enfin celles extrêmement fermes du Prési<strong>de</strong>nt<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> Fondation du Château <strong>de</strong> Vil<strong>la</strong>: Elie Zwissig.<br />

Grâce à ce trio, grâce aux re<strong>la</strong>tions du Majordome avec<br />

les autorités cantonales, Conseil d’Etat, <strong>de</strong>s partis,<br />

grâce <strong>sur</strong>tout à l’appui total d’anonymes fermement<br />

décidés à éviter le naufrage, une solution appropriée<br />

fut trouvée, à savoir <strong>de</strong> confier les pleins pouvoirs au<br />

Chancelier Donnet pour découvrir le sauveteur, établir<br />

un programme susceptible d’être réalisé, trouver<br />

le futur financement <strong>de</strong> telle sorte que <strong>la</strong> personnalité<br />

qui reprendrait les rênes sache <strong>sur</strong> qui et <strong>sur</strong> quoi elle<br />

pouvait compter. Un certain apaisement se fit immédiatement<br />

sentir. Des appuis jusqu’alors inconnus se<br />

manifestèrent. C’est d<strong>ans</strong> un climat serein que tout<br />

fut préparé pour permettre à l’assemblée générale du<br />

27 juin 1964, à Martigny, d’entériner l’ordre du jour: <strong>la</strong><br />

nomination du Procureur, le programme d’action, les<br />

nominations statutaires, <strong>la</strong> ratification <strong>de</strong>s nouvelles<br />

candidatures.<br />

La vue <strong>de</strong> l’ivrogne<br />

est <strong>la</strong> meilleure leçon <strong>de</strong> sobriété.<br />

(dicton grec)<br />

Minutieusement préparé et ciselé, c’est d<strong>ans</strong> une<br />

sorte <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> bénédictin que le Chancelier<br />

Donnet organisa ces assises déterminantes <strong>de</strong><br />

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