EDITO Parcoursup patine Sommaire JUILLET <strong>2018</strong> | HORS SÉRIE N°4 La ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal, a beau proclamer sur tous les tons que Parcoursup fonctionne très bien, force est de remarquer que les filières tardent à faire le plein d’étudiants et que beaucoup de candidats sont encore sans affectation. En cause ce qu’on craignait : que beaucoup de candidats tardent à se décider en attendant de voir s’ils peuvent obtenir la meilleure affectation possible. Pas moins de 250 000 candidats réfléchissaient encore à leur choix d’orientation avant le début des épreuves <strong>du</strong> bac alors que 134 621 attendaient une proposition conditionnée par la réponse des premiers. « Des élèves jouent avec l’outil pour voir jusqu’à quel rang ils peuvent monter dans les listes d’attente des formations dans lesquelles ils ont postulé », regrette le délégué <strong>du</strong> concours Atout+3, Didier Wehrli qui entend bien proposer l’année prochaine au gouvernement « un parcours alternatif pour désengorger le système dès le mois d’avril en amenant les candidats à prendre vite leurs décisions ». Quid des prépas ? De plus et alors que presque partout les inscriptions ont largement augmenté - certaines écoles d’ingénieurs étant même aujourd’hui largement en overbooking ! - qui va s’inscrire in fine ? La Conférence des grandes écoles entend faire des propositions pour « fluidifier » le dispositif. Y aller ou pas ? Dans ce contexte un débat agite aujourd’hui les formations sélectives postbac qui n’étaient pas sur APB. Faut-il ou pas aller sur Parcoursup ? D’un côté le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation y incite fortement, mais que de l’autre la plateforme semble quelque peu patiner. « Nous comptons sur vous pour passer sur Parcoursup en 2019 car c’est pour nous la garantie que le système fonctionnera de manière optimale », est ainsi venu demander Frédéric Forest, adjoint de la directrice de l’Enseignement supérieur et de l’Insertion professionnelle, aux directeurs des Sciences Po qui ont demandé une dérogation pour ne l’intégrer qu’en 2020. « Pour 2019 c’était trop tôt et nous attendons des aménagements en 2020 pour pouvoir garantir notre modèle », explique le directeur de Sciences Po Toulouse, Olivier Brossard. Un débat qui intéresse au premier chef ces filières, les classes préparatoires au premier rang, qui n’ont guère eu le choix que de poursuivre ce qu’elles avaient commencé sur APB. Et maintenant ? Le MESRI garantit qu’au moins une réponse positive sera apportée aux deux tiers des candidats d’ici au début <strong>du</strong> bac et 80 % en <strong>juillet</strong>. Soit… un mois plus tard que la procé<strong>du</strong>re admission-postbac. Toute la question est maintenant de savoir comment la génération de lycéens « <strong>2018</strong> », qui inaugure le dispositif, juge- ENQUÊTE INSERTION <strong>2018</strong> ra un cheminement qui aura in<strong>du</strong>it chez elle une grande Olivier Rollot anxiété alors même qu’ils préparaient leur bac… L’INSERTION PROFESSIONNELLE Rédacteur en chef DES DIPLÔMÉS DES GRANDES ÉCOLES → 812 055 candidats ont confirmé au moins un vœu sur Parcoursup en <strong>2018</strong>. Sur les 6,3 millions de vœux émis 68% concernent des filières sélectives. La moyenne est de 7,7 vœux par candidat pour 10 vœux maximum. Plus de 13 000 formations sont accessibles. parcoursup.fr/pdf/Indicateurs_publics.pdf À SON PLUS HAUT NIVEAU DEPUIS 2010 9/10 DES DIPLÔMÉS DES GRANDES ÉCOLES TROUVENT UN EMPLOI EN MOINS DE 6 MOIS Les ESSENTIEL DU MOIS 4 à 7 PUBLI-INFORMATION 8-9 Les Humanités, plus que jamais au cœur <strong>du</strong> Programme Grande Ecole de NEOMA BS ENTRETIEN 10-11 « Audencia est l’une des trois écoles qui ne reçoit que des élèves de prépas en première année » DOSSIER 12 à 14 Le continuum sur la bonne voie ENTRETIEN 16-17 « Les classes préparatoires sont le socle sur lequel les écoles proposent des cursus de formation adaptés et indivi<strong>du</strong>alisés » ENTRETIEN 18-19 « C’est la vocation de nos écoles de recruter des élèves issus de classes préparatoires» TAUX NET D’EMPLOI À 6 MOIS 89,4 % 88,6 % en <strong>2018</strong> chez les managers "L’Essentiel <strong>du</strong> <strong>Sup</strong> - Prépas" est une publication <strong>du</strong> groupe 33 rue d’Amsterdam | 75008 Paris + | 2,9 points par 90 % rapport à 2017 Directeur de la publication : Sébastien Vivier-Lirimont | chez les ingénieurs (86,5 %) Rédacteur en chef : Olivier Rollot | o.rollot@headway-advisory.com | Responsable commerciale : Fanny Bole <strong>du</strong> Chomont | f.bole<strong>du</strong>chomont@headway-advisory.com - 01 71 18 22 62 | Photo de couverture : Grenoble EM TAUX NET D’EMPLOI TAUX NET D’EMPLOI À 18 MOIS : À 30 MOIS : 94,5 % 96,9 % LES CDI POURSUIVENT LEUR PROGRESSION REPÈRES 20 FOCUS 81,1 % 82,9 % en <strong>2018</strong> + 2 points par rapport à 2017 (79,1 %) 62 % chez les managers 81,5 % chez les ingénieurs des étudiants des Grandes écoles ont trouvé un emploi avant l’obtention <strong>du</strong> diplôme. Un taux qui n’a jamais été atteint jusqu’ici. L’ESSENTIEL DU SUP | PRÉPAS 2 JUILLET <strong>2018</strong> | Hors Série N°4 11,4 % des étudiants des Grandes écoles poursuivent leurs études (7,1 % hors thèse, 4,3 % en thèse). Grandes écoles : l’emploi des jeunes diplômés au top !
NANTES | PARIS | BEIJING | SHENZHEN DEPUIS 16 ANNÉES CONSÉCUTIVES 6 e 4 e CLASSEMENT SIGEM INSERTION PROFESSIONNELLE « Parce que l’audace s’affirme avec le savoir, nous développons vos expériences, Parce que le talent s’exprime grâce à la culture, nous multiplions les influences, Parce que leadership et responsabilité doivent se faire écho, nous visons plus haut. Notre vocation ? Vous permettre de développer la vôtre ! » Nicolas ARNAUD Directeur Audencia Grande École www.audencia.com L’ESSENTIEL DU SUP | PRÉPAS 3 JUILLET <strong>2018</strong> | Hors Série N°4