Désolé j'ai ciné #6
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de OITNB) enfin à la mesure de son talent - et ce, sans pour autant<br />
qu’elle vampirise le reste du casting.<br />
Véritable ode au girl power drôle (vraiment), énergique et<br />
émouvante, aussi subtilement engagée et politique qu’elle est<br />
didactique (notamment sur les arcanes artificielles du catch<br />
business), folle (mais pas autant que les comédies sportives de<br />
l’inégalable Will Ferrell, même si l’on pense souvent à “Semi-Pro”)<br />
et d’un charme fou; “GLOW”, évidemment loin des canons de la<br />
désormais vénérée Netflix (le moule de sa production commence<br />
tout de même à sentir le réchauffé, malgré des pitchs originaux),<br />
n’en était pas moins un excellent show qui frappe juste et fort<br />
(surtout quand il se déplace entre les cordes), et qui enchante par<br />
son infinie légèreté et la finesse de son écriture, magnifiée par un<br />
casting impeccable.<br />
Succès oblige, elle passe la seconde ces jours-ci et enfonce le clou<br />
du bon goût en transcendant les bons points de sa première salve<br />
d’épisodes pour rendre encore plus attachantes et consistantes ses<br />
vedettes (dont les ambitions diverses sont encore plus développés),<br />
cette fois-ci bien ancrée dans les joies de la télévision US - à une<br />
heure pas simple pour autant pour capter l’audience.<br />
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