Programmation 2018-2019 - Théâtre La Licorne
Consultez le journal de saison 2018-2019 du Théâtre La Licorne. Disponible également au www.theatrelalicorne.com .
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2 JOURNAL L’ÉCHO<br />
VOLUME 01<br />
Exclusif<br />
QUEL AVENIR POUR<br />
L’HÔTEL-MOTEL LA QUEENS’?<br />
PHOTO: ROBERT MAPLETREE<br />
L’hôtel-motel <strong>La</strong> Queens’, un emblème de la région<br />
depuis plusieurs décennies.<br />
SUITE DE LA PAGE 1<br />
Entre les branches, on chuchote le nom d’un homme d’affaires<br />
bien connu de la région comme acquéreur potentiel. C’est<br />
d’ailleurs la première fois de toute son existence que cet<br />
emblème local serait disponible à l’achat.<br />
Aucune des deux sœurs n’a voulu nous accorder d’entrevue,<br />
mais il semble que Marie-Élizabeth, présentement en tournée<br />
en Russie, a délégué une représentante pour liquider le bien<br />
familial le plus rapidement possible, malgré les protestations<br />
de Sophie.<br />
Une voisine, qui a accepté de nous parler sous le couvert de<br />
l’anonymat, affirme que les jours seraient comptés pour <strong>La</strong><br />
Queens’ tel qu’on le connaît :<br />
« Marie-Élizabeth, c’est clair qu’elle veut rien savoir. Elle a<br />
jamais remis les pieds ici depuis qu’elle est devenue riche et<br />
célèbre. Elle a honte de ses origines. Pour elle, on est juste une<br />
gang d’arriérés. »<br />
Une douche froide pour ceux qui espéraient un jour voir la<br />
célèbre diva aux côtés de sa sœur lors d’une des séances de<br />
karaoké endiablées qui ont fait les beaux jours – ou les belles<br />
nuits – de <strong>La</strong> Queens’.<br />
<strong>La</strong>quelle des deux propriétaires actuelles arrivera à imposer sa<br />
volonté ? Est-ce la fin d’un fleuron de notre patrimoine local ?<br />
Une tierce partie se manifestera-t-elle pour sauver le commerce<br />
de la faillite ? Autant de questions qui demeurent, pour le<br />
moment, sans réponse. Mais il semble que les jeux de coulisses<br />
battent leur plein – et que ça joue dur!<br />
ARTICLE INSPIRÉ DE LA PIÈCE<br />
LA QUEENS’<br />
de Jean Marc Dalpé<br />
À <strong>La</strong> Grande <strong>Licorne</strong><br />
Du 15 janvier au 23 février<br />
Représentations-bénéfice les 20 et 21 février<br />
MARDI À JEUDI 19H | VENDREDI 20H | SAMEDI 16H<br />
TÊTE-À-TÊTE LE JEUDI 24 JANVIER<br />
Dans ce puissant récit aux échos identitaires – un thème<br />
récurrent dans son œuvre – l’auteur Jean Marc Dalpé nous<br />
entraîne au creux d’une réflexion sur la transmission. Fautil<br />
se débarrasser du poids de son passé pour mieux avancer<br />
ou, au contraire, rester attaché à son héritage par respect<br />
pour ses origines ?<br />
Jean Marc Dalpé nous livre ici son plus récent texte, qu’il a<br />
développé en résidence d’auteur à <strong>La</strong> <strong>Licorne</strong>. Dramaturge,<br />
poète, romancier, traducteur et comédien, il a signé des pièces<br />
marquantes produites par <strong>La</strong> Manufacture dont Trick or<br />
Treat et Août, un repas à la campagne. Il retrouve ici Fernand<br />
Rainville, son grand complice de création, qui signait la<br />
mise en scène de ces deux pièces et qui a récemment réalisé<br />
celle de Tu te souviendras de moi, de François Archambault.<br />
TEXTE Jean Marc Dalpé<br />
MISE EN SCÈNE Fernand Rainville<br />
AVEC David Boutin, Marie-Thérèse Fortin, Alice Pascual,<br />
Dominique Quesnel ET Hamidou Savadogo<br />
ASSISTANCE À LA MISE EN SCÈNE Jean Gaudreau<br />
SCÉNOGRAPHIE Patricia Ruel<br />
COSTUMES Mireille Vachon<br />
LUMIÈRES André Rioux<br />
MUSIQUE <strong>La</strong>rsen Lupin<br />
DIRECTION ARTISTIQUE DU SPECTACLE Jean-Denis Leduc<br />
Une production de <strong>La</strong> Manufacture<br />
Elle croyait connaître sa famille<br />
SUITE DE LA PAGE 1<br />
Réunis dans une ambiance fraternelle à l’occasion du party de<br />
retraite de leur sœur Jocelyne, les membres d’une famille sans<br />
histoire de la région en sont venus à un affrontement musclé.<br />
De nombreuses divergences d’opinions au sein du clan tissé<br />
serré seraient à l’origine de cette troublante échauffourée.<br />
« J’habite sur la rue depuis plus de 20 ans, a déclaré Mme<br />
Mélodie Forget, une voisine, et jamais je n’avais entendu<br />
autant de cris venir de la maison. <strong>La</strong> retraite, c’est supposé<br />
être un événement heureux : pas une tragédie ! » N’ayant<br />
pas cru bon d’appeler la police, cette voisine souffrant<br />
de glaucome demeure profondément secouée par les<br />
événements. Elle a d’ailleurs tenté d’en savoir plus en<br />
téléphonant à une autre voisine, sans succès.<br />
« On croit connaître nos voisins. Puis, on apprend au<br />
cours d’une dispute qu’un de ceux-ci travaille au zoo de<br />
Granby ! », s’est emportée Mme Robichaud, au bord des<br />
larmes.<br />
Rencontré à son domicile, un ancien collègue de Jocelyne<br />
avait également bien des choses à dire sur la relation<br />
trouble qu’entretient la nouvelle retraitée avec sa famille.<br />
« Elle m’a déjà avoué qu’ils jouaient à la Boulette. Je ne<br />
sais pas ce que c’est, mais ça a pas l’air très catholique<br />
comme jeu. »<br />
Une enquête est toujours en cours afin de faire la lumière<br />
sur les mystérieuses raisons de cette dispute familiale hors<br />
du commun. Un informateur désirant garder l’anonymat<br />
a mis le journal sur la piste d’un hypothétique cas de<br />
maltraitance des dauphins.<br />
De son côté, Paul, le frère de Jocelyne, a affirmé avoir<br />
passé une soirée agréable.<br />
POUR REVIVRE CE DRAME,<br />
ALLEZ VOIR LA PIÈCE DE THÉÂTRE<br />
BONNE RETRAITE, JOCELYNE<br />
de Fabien Cloutier<br />
À <strong>La</strong> Grande <strong>Licorne</strong><br />
Du 9 octobre au 10 novembre<br />
MARDI À JEUDI 19H | VENDREDI 20H | SAMEDI 16H ET 20H<br />
TÊTE-À-TÊTE LE JEUDI 18 OCTOBRE<br />
Fabien Cloutier dresse le portrait décapant d’une société où<br />
les préjugés semblent l’emporter sur la volonté de s’informer.<br />
Une confrontante rencontre de famille qui, dans un humour<br />
cinglant, questionne la culture du vide, les conversations<br />
futiles et les troublantes conséquences d’un monde pétri de<br />
jugements décomplexés. Une charge contre l’ignorance qui<br />
n’épargne personne.<br />
Fabien Cloutier est de retour avec ce deuxième texte écrit<br />
dans le cadre d’une résidence d’auteur à <strong>La</strong> <strong>Licorne</strong>, dont<br />
il signe aussi la mise en scène. Le premier, Pour réussir un<br />
poulet, acclamé par le public et la critique, lui a valu un<br />
prix littéraire du Gouverneur général en 2015. Le public de<br />
<strong>La</strong> <strong>Licorne</strong> a pu apprécier maintes fois la plume acérée de<br />
Fabien Cloutier, que ce soit avec Scotstown, Cranbourne ou<br />
Billy ( Les jours de hurlement ).<br />
TEXTE ET MISE EN SCÈNE Fabien Cloutier<br />
AVEC Jean-Guy Bouchard, Josée Deschênes,<br />
Claude Despins, Sophie Dion,<br />
<strong>La</strong>uren Hartley, Éric Leblanc,<br />
Brigitte Poupart, Vincent Roy ET<br />
<strong>La</strong>uriane S. Thibodeau<br />
ASSISTANCE À LA MISE EN SCÈNE<br />
Emmanuelle Nappert<br />
SCÉNOGRAPHIE Cooke-Sasseville<br />
COSTUMES Maude Audet<br />
ÉCLAIRAGES Leticia Hamaoui<br />
MUSIQUE Luc Lemay<br />
ASSISTANCE AUX COSTUMES Vanessa Cadrin<br />
Une production de <strong>La</strong> Manufacture, du <strong>Théâtre</strong> du Trident<br />
et du <strong>Théâtre</strong> français du CNA<br />
PHOTO: RICHARD AVELON<br />
Jocelyne espérait simplement célébrer sa retraite avec ses proches.