ON mag - Guide audio nomade & photo 2018
À l'essai : 8 écouteurs pour la musique et le sport ; 8 casques audiophiles, Bluetooth et antibruits ; 6 enceintes sans-fil nomades et boombastiques ; une source Hi-res universelle ; 6 appareils photo parmi les plus intéressants du moment
À l'essai : 8 écouteurs pour la musique et le sport ; 8 casques audiophiles, Bluetooth et antibruits ; 6 enceintes sans-fil nomades et boombastiques ; une source Hi-res universelle ; 6 appareils photo parmi les plus intéressants du moment
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mag
Edition 2018/4
30
écouteurs, casques,
enceintes, appareils
photo à l’essai
AUDIO
NOMADE &
PHOTO
3 ON mag - audio nomade & photo
SOMMAIRE
ECOUTEURS
p.6 - Cellularine Hide
p.8 - Etymotic Reasearch ER4XS
p.10 - Final E5000
p.12 - Fostex TE05
p.14 - Jabra Elite Active 65t
p.15 - Meters M-Ear BT
p.16 - PSB M4U TW1
p.18 - Sennheiser CX Sport
CASQUES
SOURCE
p.56 - iFi Audio xDSD
APPAREILS PHOTO
p.60 - Canon M50
p.62 - Nikon D850
p.64 - Panasonic Lumix DC-TZ90
p.66 - Sigma Sd Quattro
p.68 - Sony Alpha 7 mark III
p.72 - Sony RX10 mark IV
p.22 - Beyerdynamic Aventho Wireless
p.24 - Denon AH-D1200
p.26 - JBL E65BTNC
p.28 - JVC HA-S20BT
p.30 - Meters OV-1B (Bluetooth)
p.32 - MTX iX3
p.34 - Plantronics BackBeat GO 600
p.36 - Nad VISO HP70
ENCEINTES
p.40 - Cambridge YoYo (S)
p.42 - Como Audio Amico
p.44 - Dali Katch
p.46 - Dynaudio Music 1 & 3
p.50 - JBL Xtreme 2
p.52 - Soundcast VG7
Ce magazine vous est offert par ON-Mag.fr
Vous avez le droit de le consulter, l’imprimer, le diffuser, le redistribuer dans son intégralité sans
restriction. Cependant, tout découpage, tout retrait et toute modification sont interdits sauf
autorisation préalable de notre part.
On participé à ce numéro :
Communication : Manuel Courbo (régie Catset), mcourbo@gmail.com, 06 61 09 14 46
Rédacteurs : Alban Amouroux, Alexandra Bellamy, Manuel Courbo, Pierre Stemmelin
JaponaisetHigh-Techdepuis1973
TH
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www.hamysound.com
Tél.:0147884702
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ÉCOUTEURS
6 ON mag - audio nomade & photo 2018
CELLULARLINE
Hide
Ces écouteurs «true wireless» Hide (que l’on
trouve aussi sous la référence Vibe) nous
sont proposés par la société Cellularline une
grosse société italienne spécialisée dans
les accessoires pour la téléphonie. Ils sont
accompagnés d’une batterie de forte capacité
pouvant recharger d’autres appareils et c’est
certainement là leur principal intérêt, car pour
ce qui concerne les performances sonores c’est
une autre histoire... par Manuel Courbo
Chez ON-mag, depuis la découverte de ce type
de produits, tout petits, légers, avec zéro fil, nous
attendons avec impatience la perle rare, à savoir un
produit qui en plus d’être pratique et fonctionnel
aurait un petit prix et un son juste. Lors de notre
comparatif de l’an dernier, nous ne l’avions pas
trouvé. Avec le Cellurlaline Hide, nous allons peutêtre
encore une fois rester sur notre faim, mais au
premier abord, il faut reconnaître que le produit est
plutôt prometteur.
Effectivement, réussir à caser dans un écouteur de
2 cm de long et 1 cm de diamètre, un transducteur,
un récepteur Bluetooth et une batterie est un tour
de force. Cellularline l’a réussi tout en proposant
un produit esthétiquement attirant. Ces petits
écouteurs alternent entre une finition noir mat et
chromée. Ils affichent un style à la fois sobre et
élégant.
«Accessoire» presque indissociable des écouteurs
«true wireless» en général, le petit boitier de
recharge et de rangement magnétique est ici un
palet rond, d’environ 8 cm de large pour 2,5 de
haut, dont la trappe se referme par rotation. Il
intègre une batterie de grosse capacité, 2200 mAh,
ce qui est bien utile, car avec 3 heures d’autonomie
annoncée (et plutôt 2 heures en pratique), les petits
écouteurs Hide ne peuvent aller loin tout seul. Cette
batterie autorise jusqu’à une quinzaine de recharges
des écouteurs et elle peut aussi être utilisée comme
«powerbank» pour un smartphone grâce à sa prise
USB dédiée.
Des écouteurs un peu trop volatiles et
maigrelets
Pour assurer la tenue en place de ces écouteurs
Cellularline Hide dans les oreilles, le choix de
la bonne taille d’embouts est primordial. Idem
d’ailleurs pour obtenir une restitution sonore
acceptable. C’est valable pour beaucoup d’autres
modèles intra-auriculaires, mais encore plus ici.
Pour ce qui est des performances à l’écoute, c’est
passable si l’on reste dans les lignes… à savoir ne
pas forcer le volume, car ces écouteurs saturent
très vite. Si l’on est sage donc, la scène sonore et la
définition sont plutôt moyennes, avec des aigus un
peu secs et relativement en avant et des timbres qui
paraissent un peu creux. Ce n’est pas transcendant
du tout, mais écoutable.
Bref, même si, avouons-le, le concept du zéro-fil
nous séduit énormément dans l’absolu, ce n’est pas
avec ce genre de produit que nous allons adhérer.
Les écouteurs Hide de Cellularline nous semblent
être encore plutôt des modèles d’appoint, plus
intéressants finalement pour leur batterie que pour
leurs performances sonores assez médiocres ou leur
autonomie assez limitée, ou leur liaison Bluetooth
parfois capricieuse.
Spécifications
•Type : écouteurs intra-auriculaires «true wireless»
•Transmission Bluetooth 4.2
•Autonomie annoncée en utilisation de 3 heures, temps
de recharge 2 heures
•Accessoires fournis : 3 tailles d’embouts en silicone,
boitier de recharge (batterie de 2200 mAh) et de rangement,
câble de recharge USB/micro-USB
•Poids : 5 g chaque écouteur
Notre avis
80 €
La Hi-Fi devient sans fil!
Avec le tout nouveau système d’enceintes DALI CALLISTO, vous pouvez
facilement diffuser et contrôler de la musique de presque n’importe quelle
source, tout en profitant de la reproduction incroyablement détaillée et
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Chaque enceinte CALLISTO est pilotée par un amplificateur classe D
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8
ON mag - audio nomade & photo 2018
ETYMOTIC RESEARCH
Chaque pièce, en cas de pépin, peut-être
commandée en ligne de même que des embouts
en mousse d’autres types. Il existe même un
programme d’»upgrade» pour les possesseurs
d’anciens écouteurs ER4 qui peuvent les retourner
pour bénéficier d’un tarif préférentiel sur les
nouveaux ER4XR.
Des écouteurs à isolation profonde
ER4XR
400 €
Etymotic Research est une société américaine
totalement atypique du marché des écouteurs
intra-auriculaires. Très impliquée dans le
domaine médical et la recherche liée à l’audition,
elle propose des écouteurs moulés sur
mesure et une gamme d’une demi-douzaine
de modèles «standards». Les Etymotic ER4XR
(XR pour «eXtended Response») ciblent les
musiciens et mélomanes les plus puristes.
par Pierre Stemmelin
Dès le premier contact, ces écouteurs témoignent
de leur approche extrêmement professionnelle.
Très discrets, leurs corps sont formés de tubes très
fins (7 mm de diamètre) en aluminium usiné dans
la masse et gravé au laser. Chacun accueille des
transducteurs à armature balancée, du plus haut
grade de précision, réalisé sur mesure et appairé à
1 dB de tolérance. Etymotic garde secret le nombre
de voies utilisées.
Le câble, qui présente une partie supérieure très
fine et torsadée, est détachable, le raccordement
aux écouteurs se faisant par prises standards de
type MMCX. Il comporte une petite glissière afin
de le serrer sous le menton, ce qui peut-être utile
notamment pour les musiciens.
Le jeu d’accessoires fournis confirme l’approche
très pro, presque médicale. 4 paires d’embouts en
silicones à triple frange, de 2 tailles différentes, et 2
paires d’embouts en mousse à mémoire de forme,
d’une seule taille, sont fournies. Une première
mallette de rangement comporte un adaptateur jack
6,35 mm, une pince cravate, un jeu de quatre filtres
acoustiques de rechange et un tire-filtre vissant
pour les retirer des conduits des écouteurs et les
remplacer s’ils sont encrassés.
Une seconde pochette molletonnée, plus petite,
de rangement est également dans le package de
même qu’un certificat de performance avec résultat
de mesure de chaque écouteur numéroté.
Le principe des écouteurs Etymotic Research est
d’apporter une isolation phonique poussée par
rapport aux bruits extérieurs pour vous permettre
d’écouter la musique avec le moins de perturbation
possible, sans avoir à pousser le volume afin de
préserver votre audition. Avec les ER4XR, selon les
embouts, l’isolation phonique monte à des valeurs
records de 35 à 42 dB. Mais pour que çà marche, il
est impératif de bien enfoncer les écouteurs dans
les conduits auditifs. Une parfaite étanchéité est
requise, sinon pas d’isolation phonique correcte
et pas de grave non plus. C’est donc contraignant,
pas fait pour un usage en extérieur où l’on a
besoin par sécurité de rester un peu connecté
à l’environnement. Pour certains utilisateurs, les
embouts en mousse permettant de moins enfoncer
les écouteurs tout en obtenant la meilleure isolation
phonique et la meilleure réponse dans le grave,
seront une bonne solution.
Ces conditions réunies, on retrouve à l’écoute des
Etymotic ER4XR cette pureté et cette richesse qui
nous avaient tant charmés avec les ER4 microPro
avec un surcroît de chaleur dans le bas du spectre.
Les médiums et les aigus sont à la fois d’une grande
précision, donnant une présence remarquable sur
les voix tout en conservant une exquise douceur,
totalement inhabituelle sur ce genre de produit.
La sensibilité est modérée et la dynamique n’est
pas exacerbée, mais on touche à ce qu’il se fait de
mieux en matière de transparence, fluidité, beauté,
pureté et finesse des timbres sur des écouteurs
intra-auriculaires.
Spécifications
•Type : écouteurs intra-auriculaires filaires •Transducteurs
: à armature balancée •Réponse en fréquence :
20 Hz à 16 kHz •Impédance à 1 kHz : 45 ohms
•Sensibilité à 1 kHz pour 0,1 v : 98 dB •Niveau maximal :
122 dB SPL •Câble détachable à connecteurs MMCX
•Accessoires fournis : mallette et pochette de rangement,
adaptateur jack 6,35 mm, 7 paires d’embouts, 4
paires de filtres acoustiques de rechange et extracteur à
vis, pince cravate, certificat de performance.
Notre avis
10 ON mag - audio nomade & photo 2018
FINAL
250 €
E5000
Empruntant des voies atypiques, parfois
assez ésotériques, Final Audio Design est une
marque de casques et écouteurs audiophiles
haut de gamme qui ne cessent de nous
surprendre. Démonstration de son savoir-faire
avec les intra-auriculaires E5000 qui nous ont
laissés sans voix.
par Manuel Courbo
Nous avons testé l’année dernière la paire
d’écouteurs Final F7200 à un peu moins de 500
€ que nous considérons comme une référence
absolue dans son domaine. Mais la marque
japonaise nous prouve ici avec les E5000 qu’elle sait
aussi faire de « bonnes choses plus abordables ».
Tout comme leurs aînés, les Final E5000 sont de tout
petits écouteurs filaires, de moins de 25 g, en inox
poli usiné dans la masse, au look élégant et épuré,
mais avec des transducteurs électrodynamiques et
non plus des transducteurs à armature balancée.
Ils sont équipés d’un câble détachable torsadé à
gaine translucide, du plus bel effet et de qualité
audiophile haut de gamme.
Dans les accessoires nous trouvons également des
crochets tour d’oreille, utiles quand on est amené
à être en mouvement. Ces derniers, bien que
minimalistes, remplissent correctement leur office et
font qu’on peut porter les Final E5000 à la manière
«d’oreillettes de scène». L’isolation passive est
correcte ainsi que la tenue et le confort.
Du grave à l’aigu, une finesse et une rapidité
exceptionnelle
À l’écoute, rarement il nous a été donné d’entendre
autant de détails dans d’aussi bonnes conditions.
Rien ne manque, rien n’est en trop. Nous avons été
impressionnés par tant de clarté, par la foultitude
de nuances restituée, des petits sons insoupçonnés,
la découverte d’instruments sur des morceaux
pourtant écoutés des centaines de fois. Ce fut le cas
notamment sur «Fotzepolitic», de Cocteau Twins
(Album «Heaven Or Las Vegas»). Les Final E5000
sont aussi à l’aise sur de la musique classique avec
«Peer Gynt» Suite n°1 Op.46 : 4 «In The Hall Of
the Mountain King», que sur le morceau Electro
«Falling» de Digitalism. La restitution est franche.
Les basses sont percutantes. Elles disparaissent
aussi vite qu’elles sont apparues sans occulter les
sonorités plus aigües qui arrivent en simultané.
Il est totalement inhabituel de tomber sur des
écouteurs qui apportent autant de précisions sans
pour autant sacrifier l’équilibre tonal, être trop
analytiques ou «inexpressifs». Personnellement,
nous sommes fans. Les Final E5000 ont bien une
sensibilité un peu faible, qui oblige à pousser
pas mal le volume si l’on veut écouter fort dans
les transports en commun par exemple, mais en
dehors de cette petite limite, nous n’en voyons pas
vraiment d’autre. Ces écouteurs sont élégants et
fonctionnent à merveille.
Spécifications
•Type : écouteurs intra-auriculaires filaires
•Transducteurs : électrodynamiques de 6,4 mm
•Impédance : 14 ohms
•Sensibilité : 93 dB/mW
•Câble : détachable, à connecteurs MMCX, conducteurs
OFC plaqués argent
•Accessoires fournis : 5 tailles d’embouts, pochette de
rangement ronde en silicone, crochets tour d’oreille
•Poids : 24 g
Notre avis
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12
ON mag - audio nomade & photo 2018
FOSTEX
TE05
Fostex, à la fois marque grand public et
laboratoire du géant japonais Foster Electric,
emploie près de 20 000 personnes dans son
pays. Avec ces écouteurs TE05, le fabricant
propose à nouveau un excellent produit.
par Manuel Courbo
100 €
Régulièrement primé dans les tests de ON-Mag,
comme ce fut le cas avec les casques T20RP et
T40RP ou avec les écouteurs d’entrée de gamme
TE04, Fostex nous sert à nouveau un produit précis
comme une montre suisse et détaillé comme une
fresque de Michel Ange…
Ce modèle TE05 se présente sous la forme
d’écouteurs filaires on ne peut plus traditionnels,
au corps en métal, élégant et discret. L’une des
particularité de ce modèle, comme c’était le cas du
TE04, réside dans son câble interchangeable, ce
qui est globalement rare voire presque unique dans
cette gamme de prix. Cette option principalement
réservée aux oreillettes professionnelles et de scène
vous permettra ici, en cas de problème avec le
câble, de retrouver un ensemble neuf pour environ
1/3 du prix de l’appareil, soit 39€ pour un câble de
rechange. Cela est bien mieux et beaucoup plus
écolo que de jeter le tout.
Ces écouteurs sont très légers, leur tenue en place
dans les oreilles est excellente, tandis que l’isolation
phonique passive est correcte. Le Fostex TE05
dispose sur son câble d’une télécommande basique
et d’un microphone permettant d’accéder aux
fonctions essentielles : prise d’appel téléphonique,
avancer ou reculer d’un morceau - juste ce dont on
a besoin.
Une restitution d’une grande précision et
d’une grande vivacité
Quant à la restitution, elle est tranchante et
chirurgicale ; le son est précis, d’une netteté
impressionnante, rien ne traîne et on ne note pas
de superposition hasardeuse. Les basses étant
légèrement en retrait, les aigus et les médiums
s’expriment pleinement. Pour nous en assurer et
éliminer tout doute concernant une éventuelle
incompatibilité, nous avons testé ce modèle en
écoutant différents genres musicaux, pop, jazz,
classique, électro.
Sur le morceau «A Wither Shade of Pale» interprété
par Annie Lenox, nous n’avons rien relevé de négatif
à signaler. La voix très en avant est magnifique,
sans aucune agressivité. Le clavecin s’exprime en
haut à droite et la harpe est bien campée à gauche
au milieu. Quant à la rythmique basse de fond,
bien centrée, elle s’avère plus discrète qu’elle ne
l’a parfois été lors de tests d’autres écouteurs,
notamment le Fostex TE04 qui offre une restitution
beaucoup plus basseuse et charnue.
Sur le morceau «Summertime» interprété par Miles
Davis, la trompette, le violoncelle et tout le reste de
l’orchestre affichent une très belle présence, mais
malgré la clarté de la restitution, on ne note aucune
agressivité ou sensation désagréable dans l’aigu.
C’est la preuve d’une excellente définition.
Dans cette gamme de prix d’une centaine d’euros,
les écouteurs Fostex TE05 sont donc très différents
mais parviennent à nouveau, comme les TE04, à
offrir un très bon rapport performances/prix.
Spécifications
•Type : écouteurs intra-auriculaires fermés filaires
•Corps des écouteurs en aluminium
•Câble 1,2 m interchangeable avec microphone et
télécommande
•Réponse en fréquence 10 Hz – 25 000 kHz
•Accessoires fournis : 4 tailles d’embouts en silicone (XS,
S, M, L), pochette de rangement en tissu satiné
•Poids : 16 g
Notre avis
LA RÉFÉRENCE DES ENCEINTES HI-FI BLUETOOTH
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14
ON mag - audio nomade & photo 2018
JABRA
Elite Active 65t
200 €
À l’instar de l’américain Plantronics, Jabra, qui est devenu depuis longtemps une marque danoise
de GN Netcom, est un spécialiste des produits audio Bluetooth visant des usages professionnels
ou très spécifiques comme le sport. L’année dernière, l’Elite Sport de Jabra avait été l’une des
premières paires d’écouteurs «true wireless» qui nous ait réellement convaincus. La marque réitère
en 2018, proposant une déclinaison Elite 65t ou Elite Active 65t, légèrement moins chère et plus
simple, mais toujours aussi sûre et sérieuse.
par Pierre Stemmelin
Par rapport au Jabra Elite Sport que nous avons
testé l’année dernière et qui figure toujours au
catalogue à 230 €, le nouveau Jabra Elite Active 65t,
à 200 €, perd le capteur de fréquence cardiaque et
ne conserve qu’un capteur de mouvements pour
guider les sportifs dans leurs entraînements. Son
indice de protection à l’eau et à la poussière est
aussi un peu plus faible, IP56 au lieu d’IP67.
Il faut ajouter qu’une déclinaison plus simple et
moins chère encore existe aussi. Référencée Jabra
Elite 65t (tout court) et positionnée à 180 €, elle
n’embarque pas de capteur de mouvements et
affiche un indice de protection IP55. Pour le reste,
elle est identique à la version «Active» et devrait
donc suffire à la majorité des utilisateurs.
La finition des Elite 65t et des Elite Active 65t est par
ailleurs plus recherchée que celle de l’Elite Sport,
misant plus sur l’élégance, grâce à une finition des
oreillettes bleu foncé mat, rehaussée de larges
boutons en métal anodisé champagne rosé.
Leur boîtier de rangement et recharge est en outre
fort compact et discret. Il assure deux recharges
supplémentaires, qui s’ajoutent à l’autonomie
initiale de 5 heures des oreillettes seules.
L’appli de pilotage comporte un égaliseur à cinq
bandes personnalisable et propose différents
modes d’écoute en fonction de votre activité,
ainsi que l’activation d’un bruit rose ou d’un son
de vagues de l’océan pour se concentrer, celui du
retour de la voix ou des bruits externes. Cette appli
peut aussi compter vos pas. Elle est plutôt bien faite
dans l’ensemble, mais pas exempte de quelques
bogues, ni totalement intuitive au premier abord.
Ça tient dans les oreilles comme par magie
et le son a également de la tenue
Les écouteurs Jabra Elite Active 65t sont
relativement gros et ne conviendront pas à toutes
les oreilles, notamment celles dont les conques sont
étroites. Par ailleurs, leurs performances sonores
sont assez sensibles au choix des embouts. Jabra
fournit seulement trois paires de tailles différentes,
de type EarGel. Pour l’exercice en extérieur, si vous
optez pour des embouts de taille un peu inférieure
à vos conduits auditifs, vous n’aurez quasiment
aucun retour parasite des bruits de vos pas, vous
entendrez mieux les bruits qui vous entourent, mais
aurez peu de grave. En choisissant des embouts
plus gros, on obtient un son plus équilibré, mais
alors on entend un peu les bruits de ses pas. Il aurait
été judicieux que Jabra fournisse d’origine plus
d’embouts de tailles intermédiaires.
Mais en dehors de ces éléments, ne boudons pas
notre plaisir, car les Elite Active 65t sont vraiment
excellents. La première fois qu’on s’apprête à les
positionner dans ses oreilles, on pense qu’ils ne vont
jamais y tenir. Puis on court 5 minutes, 15 minutes,
une demi-heure... ils ne bougent presque pas !
Leur forme et leurs petits tétons qui avancent sur le
dessus des tragus des oreilles sont vraiment bien
trouvés. Autre gros point fort de ces écouteurs, leurs
microphones destinés aux appels téléphoniques
fonctionnent à merveille.
La restitution sonore de la musique est également
de très bon niveau. La dynamique n’est pas
exacerbée, ni la puissance max, mais c’est fort
plaisant à écouter. L’équilibre tonal est agréable et
naturel. Les timbres sont propres et d’une bonne
définition. Ces écouteurs Jabra Elite Active 65t
constituent l’un des meilleurs choix dans leur
catégorie.
Spécifications
•Type : écouteurs «true wireless» •Transmission : Bluetooth
5.0 jusqu’à 10 m •Transducteurs dynamiques de
6 mm •Accessoires fournis : paires d’embouts EarGel de
trois tailles différentes, câble USB de recharge, boîtier de
rangement et de recharge
•Autonomie : 5 heures (+ 10 heures avec le boîtier de
recharge), temps de recharge total de 2 heures avec un
adaptateur 500 mA, 1 h 30 d’autonomie supplémentaire
avec une recharge de 15 min
•Poids : 6,5 g pour l’écouteur gauche et 5,8 g pour
l’écouteur droit
Notre avis
METERS
M-Ear-BT
Sur ces écouteurs intra-auriculaires, la nouvelle marque Meters,
émanation d’Ashdown Engineering connue pour ses amplis de
guitares et basses électriques à vumètres, n’a pas installé de
cadrans à aiguille, contrairement à ce que l’on trouve sur son
gros casque OV-1. Néanmoins, les M-Ear-BT ne manquent pas
d’originalité, tant dans leur présentation qu’à l’écoute.
par Manuel Courbo
ON mag - audio nomade & photo 2018
15
Aujourd’hui, nous testons les premiers intraauriculaires
de la marque, donc point de vumètre
à nous mettre sous les yeux ou sur les oreilles. Ces
écouteurs existent en version filaire M-Ear ou en
version Bluetooth, M-Ear-BT. C’est la seconde que
nous avons testée.
Esthétiquement, le produit est à la fois très propre
et très rock. Les écouteurs arborent des coques en
aluminium strié, pourvus d’une petite languette en
similicuir. Cette dernière n’est pas uniquement là
pour faire joli. Elle sert à déloger l’écouteur sans
tirer sur le câble et donc à préserver la longévité de
la connexion.
Dans leur version Bluetooth, les écouteurs Meters
M-Ear-BT sont reliés par un long câble faisant le
tour de la nuque. Deux petits cylindres se trouvent
sur ce câble, chacun de la taille d’une petite pile
AAA ; ils sont eux aussi recouverts de similicuir.
Ces cylindres intègrent le microphone pour la
prise d’appels téléphoniques, les commandes, la
batterie, l’amplification et les différentes puces de
réception et décodage Bluetooth, compatibles avec
le nouveau codec audio Hi-res AptX HD.
Une scène sonore extrêmement ample
et structurée
À l’écoute, ce qui nous a d’abord surpris avec ces
écouteurs Meters M-Ear-BT, c’est la scène sonore
et la disposition des différents plans d’où viennent
sons, voix et instruments. Au début, c’est un peu
déstabilisant d’entendre sur un morceau connu, un
son relégué à l’arrière ou «perché» tout en haut à
droite ou au contraire ramené à l’avant, puis on s’y
fait et on se prend au jeu. Ce phénomène n’impacte
d’ailleurs pas du tout la qualité de restitution, au
contraire. Quelle profondeur, quelle vaste scène
sonore ! Ça vient de tous les côtés (et on sait de
quel côté) avec clarté, précision et vivacité.
Sur le morceau électro du groupe hollandais Weval,
«Rooftop Paradise» (album «Half Age») les aigus
montent haut, entrecoupés d’autres sons perchés
et d’un fond de basses synthétiques… Les Meters
M-Ear-BT suivent parfaitement la cadence sans
s’emmêler les pinceaux sur ces enchaînements
130 €
pourtant compliqués.
Sur notre traditionnel «A Whiter Shade of Pale»
interprété par Annie Lennox, la voix de la chanteuse
est très en avant au centre (pas étonnant), on perçoit
les chuintantes de sa voix en début de phrase, on
retrouve les chœurs et la harpe un peu derrière à
gauche et le clavecin en haut derrière à droite. Les
écouteurs Meters M-Ear-BT délivrent à nouveau une
scène sonore étonnamment précise et spatialisée.
Ces écouteurs proposent également une écoute
filaire via un câble spécial, USB/mini-jack, option
utile en cas de panne de batterie. La restitution
semble proche de celle en BT, avec juste un peu
moins de grave.
Pour ceux qui aiment écouter leur musique très
fort, je ne suis pas le dernier de ce côté-là, avec
ces écouteurs Meters vous serez servi. La puissance
acoustique disponible est vraiment très élevée.
Seul petit bémol, les deux «petits tonnelets» de
chaque côté du tour de nuque peuvent avoir
tendance à se déséquilibrer lorsque l’on est en
mouvement. Hormis ce détail, les Meters M-Ear-
BT sont des écouteurs plaisants, pas fatigants, au
look original attachant. Leur restitution sonore est
excellente, précise et vivante.
Spécifications
•Type : écouteurs intra-auriculaires Bluetooth (compatible
AptX HD) •Transducteurs électrodynamiques de
7 mm •Impédance (mode filaire) : 32 ohms à 1 kHz
•Puissance admissible (mode filaire) : 1000 mW
•Sensibilité (mode passif) : 94 dB/mW
•Accessoires fournis : 3 tailles d’embouts S/M/L, pochette
de rangement en similicuir, câble de recharge
USB, câble adaptateur mini-jack/USB •Autonomie de 8
heures •Aimant pour tenue des deux écouteurs au repos
•Poids : 50 g (l’ensemble)
Notre avis
16
ON mag - audio nomade & photo 2018
150 €
PSB
M4U TW1
La marque PSB Speakers n’est pas très connue
en France. Pourtant, sa naissance remonte à
1974, ce qui lui fait 44 ans. Elle fait partie
du groupe canadien Lenbrook, également
propriétaire de la marque Nad et de l’étoile
montante de l’audio multiroom, Bluesound. On
peut donc imaginer qu’elle dispose de moyens
conséquents dédiés à la recherche et au
développement. Supposition qui se confirme
avec le test de ces écouteurs «true wireless»
ou «zéro fil» destinés aux sportifs.
par Manuel Courbo
Plus du tout de fil avec ce modèle PSB M4U TW1.
Chaque oreillette est totalement indépendante,
intégrant son propre récepteur Bluetooth et sa
propre batterie. Cette dernière est habilement
logée dans le fin arceau tour d’oreille de chacun des
écouteurs. L’ensemble est donc discret et surtout
très léger : moins de 10 grammes par oreillette.
Contrairement aux autres modèles «true wireless»
du marché, ces écouteurs PSB M4U TW1 sont livrés
sans boîte de rangement qui ferait aussi office
de boîtier de recharge. Cependant, grâce à leurs
arceaux tour d’oreille, ils peuvent embarquer des
batteries déjà conséquentes, assurant 5 heures
d’autonomie. Leur tenue est en outre parfaite, donc
idéale pour de l’activité physique. Le confort est
bon. L’isolation phonique passive est très honorable.
Seul petit bémol, sur un sol dur et avec des
chaussures mal amorties, on s’entend un tout petit
peu marcher, mais rien de rédhibitoire.
Plusieurs fonctions (prise d’appel, pause, stop,
morceau suivant…) sont accessibles sans avoir à
sortir le smartphone de sa poche. Les commandes
tactiles se pilotent via de petits tapotements sur
la partie extérieure des écouteurs, au niveau du
petit rond d’aluminium siglé PSB. C’est à la fois très
pratique mais aussi un peu agaçant parfois. Si l’on
a tendance à remettre régulièrement en place ses
écouteurs, une fausse manipulation est vite arrivée.
C’est une question d’habitude à prendre.
Une restitution sonore moelleuse et définie
Passons à la restitution maintenant… La scène
sonore n’est pas démesurée, on ne ressent pas
une grosse sensation d’espace, cette perception
est amplifiée par des aigus discrets au profit de
médiums et de graves plus présents et plus en
avant, sensation qui est encore plus prononcée à
bas ou très bas volume. À côté de cela, à l’écoute
de certains morceaux que nous connaissons bien,
ces écouteurs PSB M4U TW1 nous ont aussi paru
très doux, très définis et capables de faire ressortir
certains détails, jusque-là passés inaperçus, de
manière étonnante.
Même si nous avons un peu bataillé pour la mise en
service et l’appairage des deux oreillettes, ces PSB
M4U TW1 vont bien dans le sens du marché, offrant
une approche mixte urbaine et/ou sportive, en
Bluetooth, sans aucun fil. Ils sont à la fois pratiques,
légers et sonnent correctement, pour un budget
contenu de 150 €.
Spécifications
•Type : écouteurs intra-auriculaires zéro fil
•Bluetooth 4.1 «True Wireless»
•Transducteurs : électrodynamiques de 6 mm
•Réponse en fréquence : 20 Hz – 20 000 Hz
•Autonomie annoncée en utilisation de 5 heures, temps
de recharge 2 heures
•Résistants à l’eau : indice de protection IPX5
•Accessoires fournis : 4 tailles d’embouts silicone (SS, S,
M, L), câble de recharge USB/mini-USB, étui de protection
en simili cuir noir semi-rigide
•Poids : 9,4 g chaque oreillette
Notre avis
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18
ON mag - audio nomade & photo 2018
SENNHEISER
CX Sport
Sennheiser est un leader historique toujours incontesté du
marché des casques et écouteurs. Pourtant, il ne se précipite
pas sur les nouveaux segments tendance, laissant le soin à
d’autres marques d’essuyer les plâtres. Aussi ne trouve-t-on pas
de modèles «true wireless» dans le catalogue de Sennheiser, ni
pléthore d’écouteurs sans-fil pour le sport. Les seuls sont ces
Sennheiser CX Sport. par Pierre Stemmelin
Les oreillettes et transducteurs de ces
écouteurs CX Sport sont conçus sur une
base héritée de nombreux modèles de la marque,
dont certains eux aussi prévus pour l’activité
physique, mais filaires, existent depuis plusieurs
années. Aussi le remarque-t-on dès le déballage.
On a affaire à un produit qui, à défaut d’être très
original, paraît très sérieux. Au total, quatre paires
d’embouts intra-auriculaires et trois jeux d’ailettes
de maintien sont fournis, pour s’adapter à la plupart
des morphologies d’oreilles.
Le câble qui relie les deux écouteurs est fin, de
section aplatie et d’une matière qui agrippe
légèrement afin de limiter les ballotements lors des
mouvements. Un serre-fil donne la possibilité de
le «nouer» derrière la nuque. Il est aussi livré avec
une petite pince pour le fixer sur un vêtement si
nécessaire. Cette paire d’écouteurs comporte deux
boîtiers montés de façon symétrique, chacun à cinq
centimètres des oreillettes. Le premier embarque la
batterie qui fournit jusqu’à six heures d’autonomie
pour 1 h 30 de charge et peut reprendre une heure
d’autonomie en seulement 10 minutes. Le second
boîtier comporte le microphone pour la prise
d’appels téléphoniques ainsi que trois boutons bien
repérés. L’ensemble est annoncé comme résistant à
la sueur, et donc aux éventuels soucis d’oxydation,
ainsi qu’aux éclaboussures.
Des écouteurs clairs et francs sur lesquels on
peut compter
Sur le terrain, la paire d’écouteurs Sennheiser CX
Sport s’inscrit comme une valeur sûre. Elle est sans
histoire ni défaut rédhibitoire. Le maintien n’est pas
aussi stable que celui des écouteurs à crochets tour
d’oreille et tour de nuque. Cependant, pour une
séance de running à allure moyenne d’une trentaine
de minutes, cela convient déjà très bien. On note
juste que le boîtier de la batterie, plus gros, pèse
un peu plus d’un côté que celui des commandes, ce
qui a tendance à légèrement désaxer les oreillettes,
mais lorsque l’on a compris comment le replacer
d’un geste, ce n’est plus réellement un problème.
130 €
Avec les Sennheiser CX Sport, nous avons apprécié
la très grande discrétion des effets microphoniques
(bruits de pas) lorsque l’on court, l’isolation
phonique parfaitement dosée pour un usage en
extérieur, le son d’une grande clarté et intelligible
ainsi que la liaison Bluetooth d’une stabilité très
correcte (codec ACC et AptX Low Latency pris en
charge). On a noté quelques bruits parasites de
prise au vent, qui restent néanmoins modérés.
Sans faire dans le démonstratif, la restitution
sonore de ces écouteurs Sennheiser CX Sport est
franche, directe, concise, propre, d’une excellente
intelligibilité. Pendant le sport, c’est très appréciable
de ne pas avoir à augmenter le volume pour
bien entendre. Après l’effort et en lieu calme,
ces écouteurs sont également plaisants à utiliser,
déployant des médiums clairs et de jolies petites
rondeurs dans les basses.
Spécifications
•Type : écouteurs intra-auriculaires sans-fil pour le sport
•6 heures d’autonomie, 1,5 heure pour charge complète,
10 min pour 1 h d’autonomie
•Accessoires fournis : 4 paires d’embouts intra-auriculaires
et 3 paires d’ailettes de tailles différentes, câble de
recharge USB, pince de câble, pochette de rangement
•Transmission : Bluetooth 4.2, portée jusqu’à 10 m, compatible
AptX LL et AAC
•Réponse en fréquence : 17 Hz à 21 kHz
Notre avis
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Swimmer Duo repousse les limites pour produire
un son festif dès que vous sortez de chez vous, à
l’aide d’une simple connexion Bluetooth. Au bord
de la piscine, dans le jardin ou en plein air, c’est
votre compagnon idéal.
• Bluetooth
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CASQUES
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ON mag - audio nomade & photo 2018
BEYERDYNAMIC
450 €
Aventho Wireless
L’allemand Beyerdynamic est un leader incontesté du marché des casques, écouteurs, et
microphones. C’est aussi, certainement, le plus atypique. Tout en proposant une gamme assez
complète, très riche avec des tarifs variés, il semble en même temps faire totalement fi des modes
et des courants. Pour preuve, l’Aventho Wireless, que l’on teste ici, est, avec l’Amiron Wireless
annoncé sur le CES 2018 de Las Vegas, un des premiers casques Bluetooth de la marque ! On
n’a donc un peu envie de dire aux équipes R&D de Beyerdynamic «Eh oh, on est en 2018 là. Le
Bluetooth c’est seulement maintenant que vous vous y mettez ?» Çà peut donc faire sourire, mais
ce serait dommage de s’arrêter là. Car Beyerdynamic en adoptant le Bluetooth si tardivement
est finalement peut-être plus sérieux que beaucoup de ses concurrents tandis que son Aventho
Wireless est à la fois très original et innovant.
par Pierre Stemmelin
Original, le Beyerdynamic Aventho Wireless l’est
d’abord par son look et sa construction «fidèle aux
techniques ancestrales artisanales allemandes»...
du moins à l’échelle de l’histoire du casque audio.
Ses deux petites oreillettes supra-auriculaires sont
fixées sur un arceau relativement minimaliste fait de
plaques d’alliage métallique embouties, usinées et
cintrées. Cela paraît très solide, mais aussi un peu
rustique à l’instar du coussinet de l’appui-tête très
peu rembourré et des câbles apparents qui relient
les oreillettes à l’arceau.
Les oreillettes sont construites en un matériau
synthétique très dense, garant d’une bonne inertie
acoustique, chacune rehaussée d’un anneau
d’aluminium cranté qui renforce le style postfuturiste
ou steampunk de cet Aventho Wireless. Celle
de droite comporte le bouton d’allumage et
d’appairage Bluetooth ainsi qu’un panneau tactile
sur l’extérieur pour zapper, prendre un appel ou
ajuster le volume. Le maniement des commandes
ON mag - audio nomade & photo 2018
23
de ce dernier n’est pas toujours totalement évident,
mais il est correctement réactif et sa sensibilité est
réglable depuis l’appli de pilotage ce qui est une
bonne chose.
À l’intérieur des oreillettes, la batterie de 1050
mAh revendique une autonomie de 30 heures
(nous ne sommes pas allés jusque là, mais
nous avons remarqué pendant nos essais que
l’Aventho Wireless a beaucoup d’endurance).
Les transducteurs sont tout petits, environ 32 mm
seulement, mais ils sont de haute performance
utilisant la technologie de moteur Tesla qui décuple
la puissance, propre à Beyerdynamic.
Une application qui adapte l’acoustique
de vos oreilles à celle du casque... ou le
contraire
Le Beyerdynamic Aventho Wireless est d’une
conception qui parait durable et facilement
réparable. Ses coussinets d’oreillettes se remplacent
facilement et il peut fonctionner en liaison filaire
comme un casque passif. Sa restitution sonore est
d’ailleurs très convaincante dans ce mode avec
même un surcroit d’assise, fermeté et impact dans le
grave par rapport à la liaison sans-fil. En Bluetooth,
il est compatible avec le codec audio Hi-res Aptx
HD, ce qui est encore rare sur le marché. Il propose
surtout de personnaliser le son en fonction de vos
oreilles. Pour cela Beyerdynamic s’est adjoint les
services de la société MiMi Hearing Technologies
et a développé une application spécifique, MiY,
disponible sous iOS et Android. Cette application
intègre un test d’audition poussé qui prend environ
5 minutes, à faire dans un lieu très calme, pour
déceler, grâce à des séries d’impulsions de plus en
plus faibles, les fréquences que vous entendez le
mieux et celles que vous entendez moins bien.
Dans notre cas, une sensibilité moindre a
été relevée entre 2 et 4 kHz. L’application a
immédiatement proposé d’appliquer la correction
adaptée à la restitution du casque Aventho Wireless
avec la possibilité de faire varier son intensité de 0 à
100 % par pas de 20 %. À bas niveau d’écoute, c’est
très efficace. Les voix sont immédiatement devenues
plus intelligibles et lumineuses. En revanche à fort
volume nous avons préféré désactiver totalement
la correction afin d’obtenir un son plus neutre,
mat, moins coloré. En d’autres termes, on a là une
correction physiologique intelligente prenant en
compte le couplage entre vos oreilles et le casque
et dont on peut régler l’intensité selon le volume
d’écoute. Nous insistons sur la notion de couplage
entre les oreilles et le casque, car nous avons
recommencé les tests d’audition, cette fois-ci depuis
l’application originale de MiMi, avec différents
casques et écouteurs et les résultats peuvent varier
sensiblement d’un modèle à l’autre.
De la rigueur et de la précision
Pour ce qui est des performances propres au
Beyerdynamic Aventho Wireless, c’est un casque
extrêmement rigoureux et précis. Il ne cherche pas à
donner une sensation de fausse ampleur, mais n’en
est pas pour autant sec dans les basses fréquences.
Avec lui, on se prend à redécouvrir des morceaux
que l’on pensait déjà bien connaître. Il n’enjolive
pas artificiellement le son et met extrêmement
bien en valeur les différences d’acoustiques ou
le travail de mixage d’un morceau. Nous avons
été particulièrement étonnés par la richesse des
informations sur la chanson «Don’t Judge Me» de
Janelle Monaé. La section de violons symphonique
de l’introduction, le bruit de vagues de bord de
mer, les chœurs en écho dans les effets de réverb,
la guitare acoustique puis électrique funky... tous
ces éléments étaient transmis avec beaucoup de
concision et discernement.
Le Beyerdynamic Aventho délivre toujours un son
très direct et très proche tout en étant capable de
le tenir avec énergie, sens du détail et de la mesure,
une grande propreté même lorsque l’on pousse
fort le volume. C’est décidément un casque à part,
original, surprenant et plein de ressources.
Spécifications
•Type : casque supra-auriculaire, fermé, sans-fil
•Liaison filaire ou Bluetooth (compatible AAC et
AptX-HD)
•Autonomie de la batterie : 1050 mAh, 30 heures
•Impédance nominale (mode filaire) : 32 ohms
•Sensibilité : 105 dB SPL pour 1 mW à 500 Hz
•Réponse en fréquence : 10 Hz à 40 kHz
•Accessoires fournis : housse de rangement, câble minijack,
Performances
câble USB de recharge
•Poids : 238 g
Notre avis
Construction
Performances
Ergonomie/confort
Musicalité
24
ON mag - audio nomade & photo 2018
DENON
AH-D1200
Après une période un peu hasardeuse sur le
secteur des casques, avec des modèles aux
designs ébouriffants et aux tarifs défrisants,
Denon est revenu depuis deux ans à ce qu’il
sait faire de bien et à ses fondamentaux. On
s’en est rendu compte avec l’excellent haut de
gamme Denon AH-D7200 à qui nous avons
décerné un ON-topaudio Award 2018. Voici
maintenant l’AH-D1200 plus nomade qui
s’annonce très prometteur et nous rappel
furieusement une référence que nous avons
testée il y a presque dix ans, l’AH-D510, et
dont la restitution sonore est restée gravée
dans nos oreilles pour son grave dévastateur.
par Pierre Stemmelin
Pour un casque que l’on trouve à moins de 200 €,
le Denon AH-D1200 affiche une construction et une
finition qui paraissent très qualitatives et même très
chic notamment dans sa version crème et marron.
Pour cause, le châssis est le même, si ce n’est très
proche du modèle haut de gamme, antibruit et
sans-fil, Denon AH-GC20. On retrouve donc les
coussinets circum-auriculaires en mousse à mémoire
de forme habillée de cuir synthétique très doux, le
large arceau bien molletonné ou encore les solides
branches pliables toutes en métal moulé.
Par contre, l’équipage acoustique est différent.
Les transducteurs sont sur le Denon AH-D1200 de
50 mm et non de 40 mm. On remarque que ces
transducteurs électrodynamiques ont une très large
bobine mobile et un moteur très généreusement
dimensionné. Cela promet une haute tenue en
puissance et des graves musclés. Denon annonce
1300 mW admissibles et une réponse en fréquence
qui descend à 5 Hz ! On peut déjà vous dire que
d’après ce que nous avons entendu et mesuré, cela
ne semble pas être du pipeau.
Très confortable dans les basses et à porter
Sur le terrain, le Denon AH-D1200 s’annonce
d’emblée comme très confortable à porter. Il
n’isole que moyennement pour un modèle circumauriculaire
des bruits extérieurs, mais il tient
fermement en place et ses coussinets englobent
très bien les pavillons auditifs tout en leur laissant de
la place à l’intérieur des coques pour respirer.
Le bon volume intérieur, ainsi que l’inclinaison des
transducteurs légèrement vers l’avant apporte un
autre avantage à l’écoute. La scène sonore a de
belles dimensions. Elle est ample et aérée. Les
basses sont très présentes sur ce casque, mais
190 €
ne provoquent pas cette sensation d’oppression,
de confinement, de bourdonnement permanent
et d’effet trop «boomy» que l’on rencontre chez
beaucoup de concurrents. Le son est musclé, pêchu,
mais aussi très libéré et dynamique. Le Denon AH-
D1200 en rajoute, c’est clair, autant dans les basses
que les aigus où il affiche pas mal de brillance.
L’équilibre tonal est donc physiologique. Cela
pourrait être plus fin, moins cru dans l’aigu. Il faudra,
si c’est possible, éviter de l’associer à une source
trop incisive dans le haut du spectre sous peine de
quelques duretés sur certains morceaux. Tout le
monde n’adhérera pas à cette approche typée. A
contrario, certains adoreront, le caractère grandiose,
très généreux, ultra énergisant de ce Denon AH-
D1200. En tous cas, pour notre part, il nous a
totalement fait fondre sur la voix de Kadhja Bonet
sur le morceau «Delphine». Un casque enivrant à
consommer avec modération (pour ce qui est du
volume sonore) donc.
Spécifications
•Type : casque circum-auriculaire fermé
•Transducteurs : électrodynamiques de 50 mm
•Réponse en fréquence : 5 Hz à 40 kHz
•Impédance : 24 ohms
•Sensibilité : 100 dB/mW
•Puissance admissible : 1300 mW
•Câbles : détachables, un avec microphone et commande,
l’autre classique
•Accessoire fourni : housse de rangement
•Poids : 260 g
Notre avis
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26
ON mag - audio nomade & photo 2018
JBL
E65BTNC
Le JBL E55BT, testé l’année dernière, nous
avait beaucoup plu, car offrant à la fois le
Bluetooth et des performances dignes du
monde audiophile pour un prix serré. Le JBL
E65BTNC est une version un peu plus haut de
gamme ajoutant essentiellement un système
antibruit et cela semble encore une fois une
bonne pioche. par Pierre Stemmelin
Disponible en noir, gris bleu et blanc, le JBL
E65BTNC reprend le même design que le E55BT.
C’est simple, avec beaucoup de plastique, mais
pas non plus dénué de charme ou de sérieux.
Au contraire, les formes arrondies sont joliment
travaillées. L’habillage textile de l’arceau ajoute
une touche fashion et de confort, bien que le
rembourrage ne soit pas très épais. La construction
apparait aussi d’une bonne solidité. Les glissières
de réglages de hauteur sont renforcées par des
lames métalliques. De même, les charnières, qui
permettent de mettre le casque à plat ou de le
replier sur lui-même, sont en métal.
Le JBL E65BTNC serre un peu fort les oreilles,
mais reste très agréable à porter même sur la
durée. Il tient très bien en place. C’est un vrai
casque urbain adapté à la mobilité. Ses coussinets
circum-auriculaires en mousse à mémoire de forme
sont d’une bonne épaisseur, apportent déjà un
niveau d’isolation phonique respectable (en mode
passif sans l’antibruit activé) et ne provoquent pas
d’échauffement excessif.
Les commandes JBL E65BTNC se font
classiquement par des boutons. Toutes les touches
sont alignées sur la bordure du montant de
l’oreillette droite. Il y en a sept au total de façon
à offrir des fonctions complètes. Elles sont un
peu serrées, mais on les trouve assez facilement à
l’aveugle.
Une restitution claire ou chaleureuse selon le
mode, mais toujours vivifiante
À l’intérieur du casque du JBL E65BTNC, les
transducteurs ne sont pas les mêmes que ceux du
E55BT. Ils sont de 40 mm de diamètre au lieu de
50 mm. Il en résulte en mode passif, par liaison
filaire, une esthétique sonore plus claire. Les graves
sont un peu pneumatiques et moins présents.
Néanmoins, cela ne manque pas d’ampleur et de
corps. L’équilibre reste agréable et l’on retrouve le
dynamisme, le côté vivant et spontané, que nous
avions tant apprécié avec le JBL E55BT, auquel
200 €
s’ajoute un agréable effet de présence dans le
registre médium tant sur les voix féminines que
masculines.
Toujours en liaison filaire, l’activation du système
ANC (Active Noise Canceling) donne un vrai gain
pour des écoutes en lieu bruyant. Il est d’une
efficacité dans la bonne moyenne et évite de vous
couper trop du monde extérieur. Il ajoute surtout
beaucoup de niveau dans les basses qui deviennent
alors particulièrement chaleureuses.
En liaison sans-fil Bluetooth, le son perd légèrement
en définition, ce qui est normal, tandis que le souffle
de fonctionnement demeure relativement discret.
L’esthétique sonore est grosso modo la même,
lorsque l’antibruit est désactivé. Par contre en le
mettant en marche, cela change du mode filaire.
On obtient alors le meilleur équilibre, une bonne
neutralité sans perdre le caractère vivant de la
restitution.
Spécifications
•Type : casque circum-auriculaire, fermé, sans-fil
et antibruit
•Transmission Bluetooth ou filaire
Transducteurs : électrodynamiques de 40 mm
•Réponse en fréquence : 20 Hz à 20 kHz
•Sensibilité (liaison filaire) : 95 dB
•Impédance (liaison filaire) : 32 ohms
•Pression sonore max. : 108 dB
•Batterie : polymère Li-ion, 610 mAh, temps de charge de
2 heures, de 15 à 30 heures d’autonomie
•Accessoires fournis : câble mini-jack, câble USB de
recharge, housse de rangement
•Poids : 258 g
Notre avis
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28
ON mag - audio nomade & photo 2018
JVC
HA-S20
JVC, marque emblématique japonaise, n’a
plus la même aura qu’autrefois, du temps où
elle était un cador du marché des téléviseurs.
Cependant, elle reste toujours très forte sur
le marché des casques et écouteurs à petits
prix ; dans ce secteur, elle figure même parmi
les leaders. Son petit casque Bluetooth (donc
sans-fil) HA-S20BT, lancé à moins de 40 €, est
notamment très attachant pour son look et
aussi pour sa restitution sonore.
par Manuel Courbo
40 €
Esthétiquement, ce modèle supra-auriculaire est
plutôt mignon, ses oreillettes arborent un design
simple mais rigolo, disponible en plusieurs teintes
(bleu, rose, blanc, noir). Il évoque le savant mariage
entre un jouet Playskool et un macaron.
L’arceau et les coques des oreillettes sont en
plastique mat, à l’exception d’une petite partie
brillante sur le tiers inférieur des oreillettes. C’est
surprenant, mais le résultat est plutôt sympathique
et contribue à rendre le look de ce casque attractif.
Autre détail esthétique, l’habillage des mousses
des oreillettes en matériau synthétique est blanche,
quelle que soit la couleur du casque. Cet aspect
bicolore renforce l’impression de petit jouet
attachant.
Le JVC HA-S20BT est léger – il pèse moins de 100 g
- et plutôt confortable. La tenue se fait par pression
sur les oreilles et l’arceau n’est absolument pas
rembourré. C’est un bémol donc pour les personnes
dégarnies, même si ce produit s’adresse plutôt aux
jeunes et plus particulièrement à la gente féminine
à la chevelure généralement bien fournie. En dehors
de ce détail, le casque est plutôt agréable et se
porte sans fatigue.
Des basses assez touffues et de beaux
détails à l’écoute
En ce qui concerne l’écoute, les curseurs ne sont
pas au maximum, ce qui est normal pour un produit
à moins de 40 €, mais ce petit JVC HA-S20BT s’en
sort plutôt honorablement. La scène sonore n’est
pas démesurée, on n’a pas l’ampleur que l’on peut
rencontrer sur des modèles plus haut de gamme et
certaines basses sont aussi un peu lourdes. Si nous
devions utiliser une image empruntée au tennis,
nous écririons que «quelques balles restent collées
au fond de la raquette». Mais à côté de cela, le JVC
HA-S20BT est également capable de mettre en
avant de beaux détails, d’une façon assez étonnante
pour ce prix et même au-delà, se montrer précis,
voire subtil dans les aigus.
De plus, le rendement de ce casque est très élevé.
Lorsque l’on pousse le volume à fond, les basses
«talonnent» un peu, mais le niveau que l’on peut
atteindre avant saturation est déjà confortable. La
restitution affiche une belle homogénéité et du
naturel.
J’ai honnêtement passé un bon moment avec
ce JVC HA-S20BT dans les deux sens du terme :
à la fois pour son confort et pour de longues et
agréables heures d’écoutes. JVC relève le challenge
de proposer un bon casque Bluetooth pour moins
de 40 €.
Spécifications
•Type : casque supra-auriculaire fermé Bluetooth 4.1
•Transducteurs : électrodynamiques de 30,7 mm
•Autonomie de la batterie : annoncée pour 11 heures
•Câble de recharge USB/mini-USB fourni
•4 coloris au choix : noir, bleu, blanc et rose pâle
•Casque pouvant se ranger à plat
•Poids : 96 g
Notre avis
30
ON mag - audio nomade & photo 2018
METERS
OV-1B (Bluetooth)
Meters est une toute jeune marque, émanation
d’Ashdown Engineering, un constructeur britannique
spécialisé dans les amplis de guitare basse et qui a
une bonne côte auprès des groupes de rock. Sa gamme
d’accessoires audio comporte une microchaîne, une paire
d’écouteurs et ce gros casque équipé de vumètres !
par Pierre Stemmelin
Le Meters OV-1 existe en deux versions l’une
filaire et l’autre avec liaison sans-fil Bluetooth (que
l’on peut aussi utiliser en filaire) sous la référence
OV-1B. Toutes deux sont équipées de circuits
d’amplifications intégrés et d’un système antibruit
actif (ANC).
Contrairement aux casques Marshall qui sont
conçus sous licence par la société suédoise Zound
Industries, ici c’est, semble-t-il, bien l’équipe
d’Ashdown Engineering qui a présidé directement
à l’élaboration du Meters OV-1. Cela s’entend,
comme nous le verrons à l’écoute.
La première qualité que l’on peut par ailleurs mettre
à l’actif de ce casque est son originalité. On n’a
absolument pas l’impression de «déjà vu» et le
moins que l’on puise dire est que l’OV-1 ne peut
passer inaperçu. Les beaux vumètres incrustés sur
les faces externes des grosses oreillettes s’illuminent
dès que l’on est en mode actif (en Bluetooth et/ou
ANC) et leurs aiguilles s’agitent dès que l’on envoie
de la musique. Le look est massif, costaud. Idem
pour la construction. Même si de prés on remarque
beaucoup de pièces plastiques à la finition un peu
moins qualitative, cela paraît très solide notamment
au niveau des énormes branches portant les
oreillettes qui, elles, sont en métal et donnent la
possibilité de replier le casque sur lui-même.
Toujours beaucoup de grave, mais aussi plus
d’ouverture, aération et ampleur
Pour tout vous dire, nous avons eu l’occasion de
tester deux fois l’OV-1. La première fois, il y a
quelques mois, avec l’OV-1en version filaire. Il ne
nous avait pas du tout séduits, donnant un son
trop basseux et étouffé à notre goût. Nous avions
alors décidé de ne même pas en parler. Depuis,
la marque semble avoir revu sa copie. Le Meters
OV-1B, plus récent, que nous testons aujourd’hui,
sonne beaucoup mieux. Les basses sont toujours
là, ventrues, profondes, généreuses. Elles sont
cependant mieux maitrisées et ne se mettent pas
à baver de façon caricaturale lorsque l’on passe
en mode actif (ANC et/ou Bluetooth). L’équilibre
reste toujours physiologique, mais l’ensemble de
la restitution s’est ouvert. Le son est plus aéré, plus
ample. Pour ceux qui aiment les graves, la présence
des basses de défaut s’est transformée en qualité.
Le Meters OV-1 demeure typé, garde son caractère
tout en pouvant maintenant être fort agréable à
écouter.
Pour ce qui est du confort, il n’a pas changé.
L’OV-1 est assez lourd, mais ses coussinets sont
suffisamment moelleux et assurent un bon maintien.
Les commandes, de leur côté, bien qu’un repérage
en relief aurait été judicieux sur celles disposées
autour du vumètre de l’oreillette droite, sont d’une
ergonomie correcte.
Dernier bon point : le Meters OV-1 est compatible
avec le codec Bluetooth AptX HD.
Spécifications
• Type : casque circum-auriculaire, fermé, sans-fil
et antibruit
• Transmission : Bluetooth (compatible AptX HD) jusqu’à
10-15 m, ou filaire
• Autonomie de la batterie : annoncée pour 10 heures
• Transducteurs : électrodynamiques de 40 mm
• Impédance (en mode filaire) : 32 ohms
• Sensibilité (en mode filaire) : 94 dB/mW
• Réponse en fréquence : 20 Hz à 20 kHz
• Accessoires fournis : câble mini-jack, câble USB de
recharge, mallette en similicuir de rangement
• Poids : 380 g
Notre avis
DONNEZ DE LA VALEUR
À VOS HISTOIRES
L’EOS M50 est un appareil photo hybride qui offre les dernières technologies Canon, une
qualité et une vitesse dignes d’un reflex, le tout dans un boîtier adapté à la photographie
d’aujourd’hui et de demain. Doté de la vidéo 4K, d’un stabilisateur d’image à 5 axes et de son
écran orientable, l’EOS M50 permet de réaliser des photos et vidéos cinématographiques
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C’est le compagnon parfait pour les photographes en quête de nouvelles histoires.
10.1
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Live for the story_* * Vivre chaque instant
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ON mag - audio nomade & photo 2018
MTX
iX3
De conception française, le MTX iX3 est un casque filaire
tout simple, mais qui ne manque pas de style. Ce pourrait
être un bon basique, classique, durable et indémodable.
Voyons s’il a tous les atouts pour cela et une restitution
sonore à la hauteur. par Pierre Stemmelin
te Le MTX iX3 est un casque dont la conception
apparaît immédiatement fort ingénieuse. Pour
commencer, son arceau se résume à sa plus simple
expression. C’est juste une lame d’acier inoxydable.
Mais rassurez-vous, ce n’est absolument pas un
défaut et au contraire une qualité. Cette lame est
tout d’abord extrêmement souple, élastique et
résistante. On peut ajuster la pression qu’elle va
appliquer aux oreillettes en la «tordant». Elle est par
ailleurs très légère, n’ajoutant que très peu de poids
au casque et conservant un bon confort grâce à son
bon petit molleton collé sur sa partie inférieure.
Les oreillettes sont également très simples et d’une
forme très classique. Leur matière plastique pourrait
être un plus chic. Cependant par l’alliance de l’inox
brossé, du câble rouge, plat et détachable, des
coques noires, le MTX iX3 ne manque pas de style.
En outre, les économies faites sur la structure ont
pu être investies ailleurs, notamment dans les
transducteurs qui sont des modèles de 40 mm, alors
que dans cette gamme de prix les unités de 30 mm
sont encore assez fréquentes.
On peut également décerner un très bon point
aux larges attaches en caoutchouc souple entre les
oreillettes et l’arceau, qui amortissent très bien les
vibrations, évitent les bruits mécaniques parasites
quand on marche par exemple, ainsi qu’aux
glissières qui «glissent» toutes seules quand on a
besoin d’ajuster la hauteur, mais ne bougent plus
ensuite même sur des mouvements brusques.
Une restitution sonore sage et
bien équilibrée
Sur le terrain, on apprécie les coussinets circumauriculaires
de ce casque MTX iX3 qui apportent
une bonne tenue et un semblant d’isolation
phonique. Le casque étant très léger, il n’a pas
tendance à tomber et il est d’un confort bien étudié.
La présence d’une prise mini-jack sur chaque
oreillette est également une sympathique attention.
On peut brancher le câble du côté que l’on veut et
utiliser l’autre prise pour partager sa musique avec
un autre casque.
À l’écoute, le MTX iX3 est un casque à la fois sage
et vivant. La définition n’est pas très poussée et
en dehors d’une légère brillance dans le haut du
spectre, il n’essaie pas d’en faire trop. La scène
80 €
sonore, sans être démesurée, ne parait pas confinée,
trop étriquée. Elle est d’une bonne aération avec
de la fraicheur et de la présence sur les voix dans
le registre médium. Les basses sont légères,
mais pas du tout anémiques. Elles ont quelques
rondeurs, sans lourdeurs et avec du peps, de la
vitalité. L’ensemble de la restitution est d’une bonne
homogénéité. On peut écouter le MTX iX3 pendant
des heures sans se lasser ni se fatiguer. Tous les
styles de musique passent avec égal bonheur.
Spécifications
•Type : casque circum-auriculaire fermé
•Transducteurs : électrodynamiques de 40 mm
•Réponse en fréquence : 10 Hz à 25 kHz
•Impédance : 32 ohms
•Sensibilité : 113 dB/mW
•Câble : détachable, avec microphone et commande
•Accessoire fourni : housse de rangement
•Poids : 163 g
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ON mag - audio nomade & photo 2018
PLANTRONICS
BackBeat GO 600
La marque américaine Plantronics
devient une habituée de nos tribunes de
l’audiophile nomade. L’année dernière,
nous avons déjà testé et apprécié ses
écouteurs dédiés au sport, BackBeat FIT
305, solides, efficaces, performants, aussi à
l’aise en extérieur qu’en salle. Cette fois, la
nouveauté est un gros casque à vocation
plus urbaine, confirmant la volonté de la
marque d’élargir sa clientèle en visant
une cible plus jeune et fashion, en ne se
cantonnant pas uniquement aux usages
pro ou au sport. par Manuel Courbo
100 €
Le BackBeat GO 600 est un casque fermé, circumauriculaire,
Bluetooth, au look et aux finitions
soignés. Les coques sont en plastique, de même
que l’habillage externe de l’arceau. Cependant,
les glissières comportant 10 crans de réglages de
hauteur bien marqués sont en métal massif.
Les larges coussinets des oreillettes sont habillés de
similicuir et formés de mousse à mémoire de forme.
L’arceau se voit également doté d’un bon petit
molleton de 15 cm de large au dessus du crâne,
épais d’environ un centimètre.
Le look général est à la fois sobre et légèrement
futuriste, le dessin alliant des courbes et des
arêtes anguleuses. C’est réussi, au détail près
que le revêtement caoutchouteux ne prévient pas
seulement les rayures, il agrippe aussi pas mal la
poussière.
Lorsque l’utilisateur est en mouvement, la tenue de
ce casque est également bonne. Quant au confort
sur plusieurs heures d’utilisation, il s’avère correct.
L’isolation phonique passive est normale sans se
montrer extraordinaire pour un casque fermé.
L’autonomie annoncée est de 18 heures : pour notre
part, nous n’avons pas réussi à en «venir à bout»…
Sur le terrain : un certain penchant pour les
basses en Bluetooth et plus de neutralité en
liaison filaire
La mise en fonction de ce casque est simplissime
: elle s’effectue en déplaçant le curseur marche/
arrêt du Bluetooth placé sur l’oreillette droite. Le
Plantronics BackBeat GO 600 est immédiatement
reconnu par notre smartphone et l’appairage se fait
sans encombre.
À l’écoute, ce casque sans-fil Plantronics s’est avéré
précis, offrant une restitution détaillée dans les
médiums et les aigus, il distille également une scène
sonore suffisamment vaste. On peut seulement lui
reprocher une mise en avant plutôt importante des
basses, que le mode «Bass Boost» soit enclenché
ou non. Ce type d’écoute peut plaire et même être
recherché. L’écoute filaire, toujours possible en cas
de batterie déchargée, nous a semblé un tout petit
peu plus aérée et moins «boomy».
Ce «petit» modèle Plantonics BackBeat GO 600 est
dans la lignée de ce que sait faire la marque, qui
propose traditionnellement des produits sérieux,
bien conçus, ergonomiques et endurants. Plutôt
destiné à une clientèle amatrice de gros son et
de basses bien campées, ce casque Bluetooth,
positionné à un prix inférieur à 100 €, est donc bien
dans la course.
Spécifications
•Type : casque Bluetooth circum-auriculaire fermé
•Transducteurs : 40 mm
•Autonomie annoncée en utilisation : 18 h, temps
de charge : 90 min
•Entrées : USB-C (recharge de la batterie), prise mini jack
stéréo de 3,5 mm
•Réponse en fréquence : 50 Hz à 20 kHz
•Accessoires fournis : câble mini-jack de 3,5 mm, câble
de charge USB, pochette de rangement en tissu
•Existe en 4 coloris : beige-kaki, bleu marine, gris
(réf. BackBeat GO 600) et noir (réf. BackBeat GO 605)
•Poids : 175g
Notre avis
ON mag c’est aussi...
36
ON mag - audio nomade & photo 2018
NAD
Viso HP70
À l’origine anglaise, NAD est une marque
iconique du secteur de la Hifi. Elle et très
connue pour ses petits amplis stéréo
audiophiles à la fois performants et
abordables. Faisant maintenant partie du
groupe canadien Lendbrook, en compagnie de
PSB et de Bluesound, elle ne s’est mise aux
casques et écouteurs audio que récemment.
Sa gamme est pour l’instant restreinte, mais
elle a le mérite de proposer des modèles de
conception originale, exclusifs NAD. Nous
avons pu nous en rendre compte avec les Viso
HP30 et HP50 et c’est encore une fois le cas
avec ce haut de gamme Viso HP70, à la fois
sans-fil et antibruit, qui cultive sa personnalité
et sa différence.
par Manuel Courbo
Esthétiquement, ce nouveau casque Viso HP70 ne
peut renier sa paternité. On retrouve comme pour le
HP50 la forme caractéristique des oreillettes NAD, à
panneau rectangulaire, courbé et aux coins arrondis.
Mais le style s’est un peu affiné, notamment au
niveau des rotules en acier poli beaucoup plus
discrètes reliant les oreillettes à l’arceau. Il est aussi
plus urbain, troquant la finition «glossy» contre un
revêtement mat, légèrement caoutchouteux et des
habillages de coussinets dans un cuir synthétique de
très belle qualité.
Les commandes du NAD Viso HP70 sont accessibles
sur la tranche arrière de l’oreillette droite. Trois
boutons poussoir et à pression sont disponibles.
Visuellement, ils ne sont pas très réussis (du moins,
pour notre goût) et pas tout à fait à la hauteur de
la classe de ce produit. Néanmoins, ces boutons
présentent l’avantage d’être facilement repérables
et reconnaissables à l’aveugle lorsque l’on porte le
casque sur les oreilles.
Un mix entre le flegme britannique et
l’esprit bucheron canadien
Sur le terrain, le Nad Viso HP70 paraît sérieux,
solide et tient bien en place. C’est vraiment un
casque rassurant et confortable. En mode passif, il
isole déjà pas mal des bruits extérieurs et le mode
antibruit actif est d’une bonne efficacité. Ce n’est
pas du même niveau que ce que l’on obtient à partir
de références comme celles de Bose ou du Sony
WH-1000MX2, mais les résultats sont au dessus de la
moyenne. Nos essais dans le Métro parisien ont été
tout à fait concluants.
Le système antibruit a aussi pour effet d’accroître
de façon assez prononcée la présence dans les
400 €
basses fréquences. Néanmoins, même lorsqu’il
est désactivé, des basses amples, profondes et
généreuses restent un des traits de caractère
distinctif du NAD Viso HP70. Certains trouveront
que ce n’est pas leur «tasse de thé». C’est normal,
NAD n’est plus anglais, mais canadien. Et au
Canada, la spécialité ce n’est pas le thé, mais le
sirop d’érable. Le parallèle avec la tessiture sonore
du Viso HP70 est facile. Les timbres sont très riches,
sucrés, avec beaucoup de saveur et d’énergie.
En même temps, cela rappe un peu. Il y a de la
matière, de l’ampleur, de l’amertume et du corps.
Le NAD HP70 est donc un casque de caractère.
Cela peut déplaire, mais aussi beaucoup plaire, car
son caractère n’est pas du tout monocorde. Il a des
nuances, des subtilités, de la finesse tout étant très
généreux et expressif.
Spécifications
•Type : casque circum-auriculaires fermé, sans-fil
et antibruit
•Transmission : Bluetooth (compatible AptX HD)
ou filaire
•Transducteurs : électrodynamiques de 40 mm
•Autonomie annoncée de 18 h, temps de charge de 1 h 30
•Réponse en fréquence (-3 dB) : 15 Hz à 20 kHz
•Accessoires fournis : câble mini-jack, câble de charge
USB, mallette de rangement en similicuir, pince cravate,
adaptateur avion et jack 6,35 mm
•Poids : 320 g
Notre avis
Ne tolérez aucun compromis
Vivez la musique
Bluetooth aptX TM
et AAC
Stéréo possible (TWS)
Photo non contractuelle
- Conception Positive World -
Résistante aux intempéries
Poignée de transport
Ambiance sonore immersive
Son à 360°
Autonomie: ±10h
Port USB de charge
VG 5
BACKBEAT PRO 2
Redécouvrez le son.
Savourez chaque instant.
©2016 Plantronics, Inc.
ENCEINTES
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ON mag - audio nomade & photo 2018
CAMBRIDGE
180 €
YoYo (S)
Cambridge est une marque anglaise surtout connue pour ses électroniques Hifi, à la fois
audiophiles et accessibles, mais plutôt traditionnelles. Lorsqu’une marque de ce type se lance
dans la conception d’une petite enceinte Bluetooth nomade, il arrive souvent que son produit
soit totalement à «côté de la plaque» par rapport au marché, car trop cher, trop orienté vers
des lubies audiophiles, pas assez solide ou ergonomique... Mais la Cambridge Yoyo (S) est
peut-être l’exception qui confirme la règle.
par Pierre Stemmelin
Premier bon point : la Cambridge YoYo (S) est
très bien positionnée en terme de tarif pour une
enceinte Bluetooth nomade de moyen format. Elle
est plus chère (180 €) que les modèles de marques
«no name», de marques «B» ou «distributeur»
vendus quelques dizaines d’euros, mais tout à fait
compétitive face à ceux de JBL ou Bose, les leaders
du secteur.
Second bon point : sa batterie nous a permis de
faire une douzaine d’heures d’écoute (de niveau
modéré à élevé), ce qui correspond à peu près à
l’autonomie annoncée de 14 heures. Cette batterie
est d’une capacité de 2000 mAh.
Une enceinte sans-fil à la mode du fil du
Yorkshire
Pour continuer sur le positif, la Cambridge YoYo (S)
reprend l’excellente qualité de construction et la
finition très soignée de sa grande sœur la YoYo (M)
que nous avons testées l’an dernier. Son coffret en
matériaux plastiques synthétiques bien robuste,
inerte, sans résonance parasite, est habillé d’une
luxueuse laine de chez Marton Mills, une fabrique
anglaise du Yorkshire crée en 1931. On a le choix
entre des versions gris foncé, gris clair, bleu ou
vert agrémentées du drapeau britannique et de
ON mag - audio nomade & photo 2018
41
la mention «Great British sound since
1968».
Sur le dessus, les commandes sont
protégées par un habillage en
caoutchouc «soft touch». La Cambridge
YoYo (S) n’est pas étanche, mais résiste
bien aux éclaboussures. Son bandeau
de commande comporte des boutons
de sélection de la source, appairage
Bluetooth, réglage du volume et
prise d’appel téléphonique (grâce au
microphone intégré) ainsi qu’un témoin
de charge à cinq diodes témoins et une
puce d’appairage automatique NFC.
Il est aussi possible de piloter l’enceinte
de façon gestuelle. En passant la main
au-dessus de l’enceinte, on peut arrêter
ou relancer la musique ou encore passer
au morceau suivant. C’est rigolo, mais
parfois aussi agaçant, car pas très réactif
ni intuitif et surtout il arrive que l’on
interrompe la musique sans le vouloir
juste en approchant la main pour attraper l’enceinte.
C’est le seul petit point négatif que nous ayons
trouvé à cette YoYo (S).
Sur le terrain, la Cambridge YoYo (S) peut
fonctionner en Bluetooth, mais aussi en filaire grâce
à son entrée mini-jack logée dans un renfoncement
de son socle. Elle est livrée avec un petit câble
mini-jack ainsi qu’une alimentation externe pour la
recharge de la batterie interne et plusieurs prises
secteur aux différents standards internationaux.
À l’écoute : ne vous fiez pas uniquement à
son apparence flegmatique britannique
À l’écoute, cette petite Cambridge YoYo (S) nous
a totalement épatés. Avec ses deux transducteurs
large-bandes d’environ 4 cm et son boomer de
7,5 cm en façade, associé à un grand radiateur
passif rectangulaire de 4,5 x 16,5 cm à l’arrière, elle
n’est pas la plus puissante acoustiquement de son
espèce. Elle n’est pas faite pour «gueuler», mais elle
envoie du lourd pour sa catégorie, tout en ayant
un très bon équilibre à tout volume sonore, sans
saturer. C’est une des toutes meilleures enceintes
nomades que nous ayons écoutées à moins de
200 €. Pour une fois, Bose peut «aller se rhabiller»,
ses modèles de même type sont plus petits, moins
performants ou plus chers. La Cambridge YoYo (S)
affiche un excellent équilibre tonal, même s’il n’est
pas totalement parfait, une bonne articulation et de
la consistance dans le bas du spectre, sans excès
d’effet «boomy» ce qui est rare.
La Cambridge YoYo (S) nous a totalement charmés
sur la chanson «Delphine» de Kadhja Bonet. La
transcription était très harmonieuse donnant
beaucoup de présence, aération et fraicheur à la
voix de la chanteuse, sans oublier une petite pointe
de douce chaleur dans le bas-médium. Rares sont
les enceintes nomades, même bien plus chères,
capables de tant d’harmonie et de justesse tout en
étant en mesure d’avoir une sacrée pêche quand la
musique le demande.
Pendant nos essais de la Cambridge YoYo (S),
nous avons également noté l’absence de latence
(décalage) perceptible sur l’audio en Bluetooth à
partir des programmes vidéos ainsi qu’une distance
maximale de réception de bon niveau, ou encore le
réglage du niveau, pouvant se faire depuis la source,
suffisamment sensible et progressif. C’est une belle
et grosse réussite.
Spécifications
•Enceinte Bluetooth nomade
•Commandes gestuelles et par touches semi-sensitives
•Batterie d’une autonomie de 14 heures
•Haut-parleurs : 2x large-bandes de 4 cm, boomer de 7,5
cm, radiateur passif de 4,5 x 16,5 cm
•Connectique : Bluetooth avec appairage automatique
NFC, entrée auxiliaire sur mini-jack, port USB 5 V pour
recharger un appareil externe
•Recharge : par adaptateur secteur externe (18 V, 2 A)
fourni avec jeux de prises secteur internationales
•Finitions au choix : tissus en laine Marton Mills gris
foncé, gris clair, bleu ou vert
•Dimensions : 128 x 246 x 67 mm
•Poids : 1,2 kg
Notre avis
Construction
Ergonomie
Équipement
Son
42
ON mag - audio nomade & photo 2018
COMO
AUDIO
500 €
Amico
Spécifications
•Type : poste de radio, enceinte sans-fil, nomade
•Batterie intégrée de 2200 mAh •Tuners FM et DAB
•Connectique : Bluetooth (AptX), Wi-Fi, entrée aux analogique,
prise casque, port USB Host, prise RCA pour une
seconde enceinte en configuration stéréo
•Services connectés : Spotify Connect, DLNA, webradios
•Haut-parleurs : tweeter de 19 mm, boomer de 7,5 cm
accordé en bass-reflex •Dimensions : 12,4 x 24,2 x 14,9 cm
•Poids : 2,06 kg
Notre avis
Como Audio est une marque américaine, au style «à l’italienne», toute jeune puisque
lancée en 2016 et qui propose une gamme de jolis petits postes de radio. Mais attention,
elle dispose d’une très solide expérience et expertise puisque son fondateur n’est autre
que Tom DeVesto, un poids lourd du secteur, à l’origine en l’an 2000, avec Henry Kloss, de
la désormais célèbre marque Tivoli Audio
par Pierre Stemmelin
Como Audio c’est une gamme de petits postes
de radio, microchaînes et mini enceintes qui
se ressemblent tous et, pour certains, peuvent
même s’assembler à deux pour former un système
stéréo. Tous ces produits adoptent des coffrets
parallélépipédiques aux arêtes bien franches et
habillés de bois véritable (teck, noyer clair ou foncé).
C’est élégant et chic à défaut d’être très résistants
aux chocs et rayures. D’ailleurs, ces coffrets ne sont
pas assemblés en bêtes panneaux d’aggloméré ou
de médium, ni en plastique, mais en bois multiplis
de 12 mm d’épaisseur (traité «marine») idéal pour
l’amortissement des vibrations acoustiques.
La Como Audio Amico est une version nomade
équipée d’une batterie facilement amovible et
remplaçable de 2200 mAh. Il est possible de
l’acquérir seule à 500 € ou avec son complément
stéréo, l’enceinte Amica, pour 620 € au total.
L’équipement est extrêmement complet. L’Amico
possède des liaisons WiFi et Bluetooth AptX ainsi
qu’une entrée auxiliaire sur mini-jack, une sortie
casque et un port USB Host. Elle est équipée de
tuners FM, DAB et webradios. Elle est aussi Spotify
Connect et peut lire les fichiers audio disponibles
sur le réseau local en DLNA.
Toutes les commandes sont accessibles depuis
les boutons en façade et l’afficheur couleur de 2,8
pouces. On apprécie la présence de six touches de
présélections pour les stations de radio et playlists.
La navigation dans les menus est aisée et assez
intuitive, même si les boutons rotatifs à pression
sont parfois un peu capricieux. Une fonction
radioréveil avec deux alarmes indépendantes
programmables est de la partie de même qu’une
appli iOS et Android de pilotage ainsi qu’une petite
télécommande.
À l’écoute du charme, de l’harmonie, mais
aussi du muscle
La Como Audio est équipée en façade d’un tweeter
à dôme textile de 19 mm et d’un boomer 7,5 cm
à membrane en papier, accordé en bass-reflex
par un évent arrière. À l’écoute, ces haut-parleurs,
protégés par des petites grilles métalliques rondes,
se distinguent immédiatement par leur sonorité
savamment équilibrée, leur richesse harmonique,
leur douceur, leur beauté des timbres. La patte d’un
des géniteurs de Tivoli Audio est immédiatement
reconnaissable. C’est vivant. Çà sonne bien. La
restitution a une belle ampleur et même une
bonne assise. La puissance acoustique disponible
(toutes proportions gardées) est assez surprenante.
L’équilibre tonal est excellent à bas niveau et il
faut vraiment pousser fort le volume pour qu’il se
désunisse et que des phénomènes de saturation
se manifestent. Sans tomber dans le travers du
démonstratif, la Como Audio Amico concilie
douceur et générosité. Ce petit poste de radio,
multimédia et stylé, est certes assez cher par rapport
à la concurrence, mais c’est aussi une incontestable
réussite.
VISO HP70
CASQUE SANS FIL AVEC RÉDUCTEUR DE BRUIT ACTIF
Libérez vous des câbles !
Le casque NAD VISO HP70 vous offre la restitution et les détails digne d'une performance musicale Live. Il est
équipé de la technologie Bluetooth® aptXTM HD qui vous permettra de profiter d'un son de qualité CD sans
fil, en toute liberté, et ce peu importe où vous écoutez. Équipe d'une fonction de réduction de bruit (Active
Noise Cancelling) et de RoomFeel , une technologie propriétaire qui permet de restituer le son qu'aurait une
enceinte haute performance à l'intérieur d'une pièce. A l’écoute, le NAD VISO HP70 vous transporte
instantanément dans une scène sonore plus vaste et plus détaillée que tout ce que vous aurez pu entendre
auparavant.
Avec trois modes d'écoute intégrés, vous pouvez utiliser votre casque en mode d'atténuation de bruit passif,
amplifié ou actif. Cela vous donne une flexibilité dans l'utilisation de votre casque et vous permet de l'utiliser
de la façon dont vous le souhaitez, que ce soit à la maison ou en déplacement avec jusqu'à quinze heures
d'autonomie pour la batterie pour une utilisation sans fil ou encore sans batterie en mode passif. Son design
élégant et léger sur l'oreille vous permet de rester à l'aise même pendant les plus longues sessions d'écoute.
Prenez des appels, écoutez de la musique et contrôlez le volume de vos morceaux préférés directement à
partir de votre casque grâce à des microphones omnidirectionnels à double faisceau ultra-transparent et à des
boutons intégrés dans les oreillettes.
distributeur exclusif
Z.A. La Géode - 20 rue des 4 vents - 91690 Guillerval - France - Tel. : + 33 1 60 80 95 77 - Fax : + 33 1 69 58 83 69 - contact@francemarketing.fr - www.francemarketing.fr
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ON mag - audio nomade & photo 2018
DALI
de l’école scandinave, mais Dali a réussi à lui donner
un style qui n’appartient qu’à elle.
La Dali Katch se présente comme une élégante
petite pochette, avec anse en cuir, dans un choix
de coloris à la fois original et sexy. Sa construction
est luxueuse. Le coffret est réalisé à partir d’un
solide cadre en aluminium avec deux baffles en ABS
renforcé. Chaque face accueille trois transducteurs
: un tweeter à dôme textile de 21 mm, un boomer
de course de 9 cm à dôme en aluminium et puissant
moteur néodyme ainsi qu’un radiateur passif de 7,3
x 5,2 cm. Le tout est alimenté par un ampli de 2 x 25
watts RMS en classe D.
La liaison Bluetooth AptX de la Dali Katch est
compatible avec l’appairage automatique sanscontact
NFC. Une entrée auxiliaire sur mini-jack
analogique est présente ainsi qu’une sortie USB 5 V
pour recharger un smartphone ou une tablette. Il est
aussi possible de faire fonctionner cette enceinte de
manière synchrone avec une seconde Dali Katch en
configuration stéréo.
Une son d’une haute définition
Katch
400 €
Dali est la marque danoise qui monte dans
le domaine des enceintes acoustiques haut
de gamme. Elle est surtout spécialisée dans
les haut-parleurs traditionnels pour la Hi-Fi
et le Home Cinéma, mais n’hésite pas à faire
aussi des incursions dans le secteur plus grand
public et fashion, tout en conservant une
approche très qualitative. Elle l’a montré avec
sa série Kubik, d’enceintes sans-fil sédentaires
et propose depuis un an un modèle nomade
particulièrement sexy. Il s’agit de la Katch, une
enceinte Bluetooth sur batterie qui a le style
et le répondant typique de l’esprit scandinave.
lle est à la fois belle, simple et très classe.
par Pierre Stemmelin
La Katch est la première et toujours la seule
enceinte nomade créée par Dali, spécialiste danois
des enceintes HiFi et Home Cinéma. Aussi, lpour
réussir son entrée sur ce marché, le constructeur est
parti d’une feuille blanche et n’a pas lésiné sur les
moyens tant en matière de design que d’acoustique
pointue. La Katch se pose en concurrente de ses
consœurs danoises, notamment la B&O Beoplay
A2, et la Vifa Helsinki, toutes deux également
positionnées à 400 €. C’est une fière représentante
À l’écoute, la Dali Katch propose deux modes
d’égalisation, «Clear» et «Warm», plutôt bien
vus pour s’adapter à différentes ambiances et
musiques. Sa restitution est d’une grande pureté et
d’une grande classe pour une enceinte Bluetooth
portable. Les timbres sont d’une superbe définition
avec profusion de détails et une belle aération.
Le rayonnement en bipôle (par les deux faces de
l’enceinte) procure une impression de spatialisation
très réussie. Le son est clair, net et précis, mais la
Dali Katch est également capable de délivrer de
bonnes petites basses, du punch et de l’énergie.
C’est un produit en tous points très raffiné.
Spécifications
•Type : enceinte Bluetooth nomade
•Batterie : 2600 mAh, 24 heures d’autonomie
•Connectique : Bluetooth 4.0 (AptX et NFC), entrée
auxiliaire sur mini-jack, sortie USB 5V (pour recharger un
appareil mobile externe)
•Haut-parleurs : 2x tweeters à dôme textile de 21 mm, 2x
boomers de 8,9 cm à membrane aluminium, 2x radiateurs
passifs de 7,3 x 5,2 cm
•Puissance : 2 x 20 watts RMS en classe D
•Réponse en fréquence : 49 à 23 kHz
•Accessoire fourni : housse de transport, adaptateurs
prises internationales
•Dimensions : 13,8 x 26,85 x 4,7 cm
•Poids : 1,1 kg
Notre avis
OV-BT TAN
M-EARS-BT
ROSE GOLD
M-EARS RED
WWW.METERSMUSIC.COM
314 rue Paul Milliez
94513 Champigny Sur Marne
Tél : 01 55 09 18 35
Fax : 01 55 09 15 31
email : info@dea-international.com
www.dea-international.com
46
ON mag - audio nomade & photo 2018
DYNAUDIO
Music 1 & 3
Dynaudio, comme beaucoup de ses confrères de l’audio, s’est lancé à son tour dans la petite
enceinte connectée et autonome. La réputation des enceintes Dynaudio n’est plus à faire
dans le monde des enceintes Hi-Fi traditionnelles. Mais qu’en est-il des mini enceintes
sans-fil ? Derrière un design au parti pris engagé, Dynaudio a appliqué ses quarante années
d’expérience dans la recherche de la meilleure qualité sonore. Pour une enceinte, le son est
bien sûr primordial. Mais face à une concurrence féroce, qu’en est-il des fonctionnalités de
ces Dynaudio Music et de leur usage au quotidien ?
par Alban Amouroux
Music 1 à Music 7, de 2 à 6 haut-parleurs, de
80 à 300 Watts
La gamme Dynaudio Music comporte quatre
modèles, du plus petit au plus gros : Music 1, 3,
5 et 7. Les Music 1 et Music 3 reçues pour ce test
embarquent toutes deux une batterie pour une
utilisation véritablement sans aucun fil. Les 5 et 7
sont plus imposantes et pas vraiment prévues pour
être déplacées.
Toutes ces enceintes présentent un design qui leur
permet de n’être confondues avec aucune autre. Le
boîtier mélange surfaces lisses et tissu. La couleur
est accordée sur les deux matériaux, laissant le choix
entre du gris foncé, du gris clair, du rouge et du
bleu.
Dynaudio est partisan des touches de fonction
et des indicateurs lumineux. Ce qui permet de
pouvoir se passer de son smartphone ou d’une
tablette pour piloter les enceintes Music. Sur les
Music 1 et 3, on trouve sept touches : volume,
play/pause, saut de plage, sélection de source et
on/off. Une première rangée de LEDs indique le
niveau sonore, la seconde permet de connaître la
source enclenchée. La Music 3 est également livrée
avec une télécommande infrarouge, pour régler le
volume depuis le canapé, toujours sans avoir à sortir
le smartphone de sa poche.
Côté acoustique, la Music 1 embarque un tweeter
et un boomer de 10 cm. La Music 3 est dotée d’un
second tweeter et d’un boomer plus grand (13 cm).
Dans tous les cas, chaque haut-parleur a droit à son
canal d’amplification dédié.
Côté sources externes, les Music 1 et 3 sont
équipées d’une entrée analogique sur fiche mini
jack, d’un port USB et du Bluetooth.
ON mag - audio nomade & photo 2018
47
Concernant le port USB, on peut l’utiliser pour
recharger un smartphone sur les 1 et 3. Il est alors
possible de lire le contenu de ces appareils. En
revanche, la lecture de clés USB ou de disques durs
externes n’est pas permise. Dommage.
Installation en chattant avec l’appli, mais un
choix de services connectés limité à ce jour
et une appli à revoir
Comme toujours avec les enceintes connectées,
l’installation passe par l’application mobile.
Celle concoctée par Dynaudio arbore un design
dans la même veine que les enceintes. Je suis
agréablement surpris par les premières étapes qui
prennent la forme d’un échange sous forme de
chat. L’application me demande de définir mes
goûts musicaux afin de me faire des propositions
musicales personnalisées.
Depuis un iPhone, la découverte de l’enceinte
et son raccordement au réseau passent par la
procédure AirPlay. L’iPhone partage le mot de passe
du réseau Wi-Fi pour ne pas avoir à le retaper.
Tout comme le HomePod d’Apple, les Dynaudio
Music intègrent un système de calibrage audio. Et
comme chez Apple, il est automatique et adapte
le son en temps réel selon l’emplacement de
l’enceinte (Room Adapt) et le bruit ambiant (Noise
Adapt). Il faut juste penser à l’activer dans les menus
de configuration.
Le design de l’app est agréable. La barre tout en
haut donne accès au menu et aux favoris (playlists
et webradios). Juste en-dessous a pris place le
classique moteur de recherche. Puis bien mis en
avant, le mix personnel «Music Now» se base sur vos
goûts musicaux précédemment renseignés ainsi que
sur vos habitudes d’écoute. Vous trouvez ensuite la
liste de vos artistes préférés. Enfin, l’accès à Tidal
complète cet écran d’accueil.
Il faut noter que pour l’instant dans le monde des
services musicaux, Dynaudio Music est compatible
uniquement avec Tidal. Pour compenser cette
limitation, Dynaudio offre 9 mois d’abonnement à
Tidal avec ses enceintes Music. Cela laisse le temps
de se faire une idée, et de patienter peut-être pour
l’intégration d’alternatives comme Qobuz, Deezer
ou Spotify.
Les webradios sont bien présentes. L’application
me propose par ailleurs une sélection basée sur
mes préférences. La liste est pertinente, ce point est
parfaitement réussi.
En revanche, l’application ne permet pas
d’accéder à sa musique stockée en réseau, sur un
serveur NAS par exemple. C’est un manque, car
absolument toutes les enceintes connectées du
marché le proposent. On remarque pourtant le
logo UPnP/DLNA sur l’emballage. Car il est bien
possible d’envoyer la musique de son réseau vers
une enceinte Dynaudio Music, mais depuis une
application tierce comme mConnect.
L’application de contrôle des enceintes Music,
propre à Dynaudio, a donc encore beaucoup
de lacunes. À l’usage, je me suis en outre
rendu compte qu’elle manque cruellement
d’ergonomie. La gestion de plusieurs enceintes
Music en configuration multiroom, groupées
ou indépendantes, est totalement à revoir. Les
applications des concurrents comme Sonos, HEOS,
MusicCast ou Bluesound font beaucoup mieux. Ici,
c’est impraticable. Heureusement, les enceintes
Dynaudio sont également AirPlay et cela sauve
tout (du moins pour les possesseurs d’appareils
iOS), car il est tout à fait possible de n’utiliser que
le protocole Apple pour faire des écoutes, de
n’avoir recours à l’appli Dynaudio que pour les
paramétrages et l’oublier le reste du temps.
À l’écoute : le haut de gamme de l’enceinte
sans fil
J’ai placé la Music 1 sur le rebord de fenêtre du
salon, situation classique utilisée pour tous mes
tests d’enceintes connectées. J’ai activé le Noise
Adapt et le Room Adapt. Je n’ai pas vraiment eu
l’occasion de tester le premier, étant seul dans le
Spécifications Dynaudio Music 1
•Haut-parleurs : tweeter 25 mm, boomer de 10 cm,
charge close
•Amplification : 2 x 40 W
•Réponse en fréquence : 50 Hz à 20 kHz
•Autonomie de la batterie : 8 heures
•Poids : 1,6 kg
•Dimensions : 220 x 229 x 142 mm
Spécifications Dynaudio Music 3
•Haut-parleurs : 2x tweeters de 25 mm, woofer de 13 cm,
charge close
•Amplification : 3 x 40 W
•Réponse en fréquence : 47 Hz- 20 kHz
•Autonomie de la batterie : 8 heures
•Poids : 3,7 kg
•Dimensions : 220 x 405 x 174 mm
Notre avis
Design/finition
Équipement
App & ergonomie
Son
500 €
650 €
48 ON mag - audio nomade & photo 2018
maison le jour du test. En revanche, après activation
du Room Adapt, j’ai ressenti un vrai apport, surtout
sur le grave, qui est devenu mieux tenu, beaucoup
moins traînant.
Le rendu de la Music 1 est détonnant. Le grave
est un peu en avant, comme sur la plupart des
enceintes de ce gabarit. Mais il joue vraiment
avec le reste du spectre, contrairement à ses
concurrentes. Les percussions sont bien reproduites
avec un commencement de descente vers l’infra,
le volume de l’enceinte étant plus important que la
moyenne. Il semble exister une sorte de loudness
automatique qui offre cette belle lisibilité dans le
grave et le bas médium à tout niveau de volume,
peut-être est-ce lié au Room Adapt.
J’observe une véritable liaison du grave avec
le médium et l’aigu. Le médium est par ailleurs
bien présent, propre et réaliste. Il y a du poids
sur les voix, de jolis timbres. Pas de son étouffé
ou caverneux grâce au médium/grave de 10
centimètres, mais un véritable respect du message
musical. L’aigu file haut sans engendrer de fatigue.
La scène sonore reste autour de l’enceinte car nous
sommes en mono, mais elle déborde bien plus
qu’avec toutes les enceintes connectées mono que
j’ai pu tester jusqu’ici. La tenue en puissance est
excellente. On peut monter à 75% du volume et
sonoriser de grandes pièces, l’enceinte suit sans
donner aucun signe de fatigue ou de talonnement
dans le grave. D’ailleurs, la Music 1 est donnée pour
descendre à 50 Hz à moins de 0,3% de distorsion.
Inutile de vous refaire le même tableau avec la
Music 3 : le rendu est de la même veine, avec
un niveau de grave/bas médium encore plus
conséquent, grâce au woofer un peu plus gros,
et une image sonore encore plus large grâce au
double tweeter. Elle descend à 47 Hz, toujours à
moins de 0,3% de distorsion. La Music 3 sera encore
plus à l’aise dans des pièces plus grandes. Le choix
entre ces deux modèles qui disposent des mêmes
qualités dépendra donc du volume de la pièce.
J’ai remarqué un temps de chargement des
morceaux bien plus long que ce que l’on constate à
l’utilisation de modèles concurrents. Quand on est
habitué à un lancement quasi immédiat, forcément
on s’en aperçoit tout de suite. Peut-être est-ce
une histoire de mise en mémoire tampon pour
l’application du traitement du signal sonore par le
DSP de l’enceinte.
En conclusion : un rendu sonore top niveau,
vivement les mises à jour de l’application
mobile
La Music 1 est plus chère que des enceintes
compactes à peine plus petites qu’elle. Par
exemple, elle coûte plus du double d’une Sonos
One. Et presque 50% plus cher qu’un Apple
HomePod. Alors qu’elle n’embarque pas d’assistant
vocal. La question à se poser est celle de la qualité
sonore. Oui, la Music 1 est incontestablement plus
performante que la Sonos One et le HomePod.
Dans ce cadre, le surplus financier est largement
justifié. La Dynaudio Music 1 se rapproche d’une
minichaîne HiFi tout-en-un de qualité, alors que les
Sonos One et le HomePod en sont loin.
La Music 3 est comparable en tarif et en
performances à la Paradigm PW 600 (voir test sur
on-mag.fr). On se trouve face à deux enceintes
qui font le lien entre haute-fidélité, compacité et
connectivité. La PW 600 propose un rendu rentre
dedans, avec des timbres peut-être moins fidèles
mais plus de chaleur. La Music 3 est plus droite, plus
réaliste, peut-être plus agréable sur le long terme.
Les enceintes Dynaudio Music au design multi
facettes présentent aussi deux facettes à l’usage :
un rendu audio de qualité rarement obtenu sur des
enceintes sans-fil, mais une application incomplète
voire incohérente. D’un côté, on se dit qu’elles sont
les championnes incontestées de la catégorie, de
l’autre on a envie de passer son chemin. Le positif
dans cette histoire, c’est que le blocage n’est que
software. Tous les problèmes rencontrés peuvent
facilement être corrigés dans de futures mises à
jour de l’application et avec éventuellement l’ajout
(prévu) des protocoles Spotify Connect et Google
Chromecast . Et là, les Dynaudio Music mériteront
leur première place dans le monde de l’enceinte
sans-fil et connectée.
50
ON mag - audio nomade & photo 2018
JBL
Xtreme 2
300 €
Contrairement à quelques marques
concurrentes qui essaient de réinventer «l’eau
chaude» à chaque nouveau produit, JBL affiche,
lui, une belle constance depuis quelques
années dans le domaine des enceintes
nomades. Il reprend les mêmes modèles d’une
saison sur l’autre, les peaufine et leur apporte
des améliorations. Cela semble beaucoup lui
réussir comme nous le prouve sa «boombox»
Xtreme 2, de seconde génération.
par Pierre Stemmelin
Par rapport au modèle JBL Xtreme de première
génération, déjà très réussi, que nous avons testé,
il y a un an, les changements sont extérieurement
subtils, mais bien présents. La JBL Xtreme 2 adopte
toujours la même forme de gros boudin, mais
elle est un peu plus ventrue. Elle est maintenant
totalement étanche, à la norme IPX7. Il n’y a plus à
craindre de la laisser tomber à l’eau. Elle s’est aussi
renforcée, comme en témoignent ses parechocs
en caoutchouc translucide et ses gros anneaux
en métal, qui font maintenant la moitié du tour
de l’enceinte et permettent d’accrocher la sangle
fournie pour la porter en bandoulière.
Une des vocations premières de la JBL Xtreme
2 est toujours d’envoyer du gros son pour faire
la fête au bord de la piscine ou sur la plage. Elle
est dotée d’une batterie de forte capacité, de 10
000 mAh, comme sa prédecesseure, qui lui donne
une autonomie de 15 heures. La connectique, par
contre, n’est plus fermée par un zip, mais placée
derrière une petite trappe étanche, ce qui est
plus classique. Elle comporte une entrée auxiliaire
sur mini-jack et un port USB pour recharger
un smartphone par exemple, au lieu de deux
auparavant.
L’habillage a également été retravaillé. La toile très
robuste qui habille l’enceinte n’est plus de couleur
totalement unie, mais comporte des fils croisés de
tons différents, formant de camaïeu de vert kaki,
bleu nuit ou gris foncé selon
la version choisie. Cela parait
toujours très solide et sérieux.
Plus sage, mais aussi beaucoup
plus entrainante et persuasive
L’armement acoustique de la JBL Xtreme 2 a
été modifié avec une approche plus qualitative
et audiophile. Il est désormais constitué de 2
tweeters de 20 mm ainsi que deux boomers de 7
cm boostés par deux radiateurs passifs de 9 cm, aux
membranes antichocs, installés aux deux extrémités.
L’amplification affiche 2 x 20 watts.
La puissance acoustique maximale est peut-être
un peu moins élevée qu’avec l’Xtreme de première
génération, mais l’ensemble de la restitution a
gagné en cohésion et définition. L’aigu est plus
précis et moins sec. Le registre médium est plus
riche. Le grave est plus profond et mieux articulé.
La JBL Xtreme 2 conserve un très gros son, un
point sur lequel presque aucun concurrent de
taille comparable ne peut rivaliser. Mais elle gagne
un sens de la musique et du rythme encore plus
persuasif. Il y a des signes qui ne trompent pas.
Nous avons lancé sans y penser la playlist «What’s
Good» de Pitchfork sur Spotify, qui était assez
groovy ce 16 juillet, et très rapidement la JBL
Xtreme 2 nous a donné envie de nous trémousser.
Vous savez, ce phénomène étrange qui, sans
savoir pourquoi, fait que vos fesses, vos bras,
vos jambes, tout votre corps se met à bouger de
façon syncopée... Nous avons vraiment passé
des moments jouissifs avec cette JBL Xtreme 2 et
eu un gros coup de cœur. Bravo à toute l’équipe
d’acousticiens de JBL pour cet excellent travail
d’optimisation.
Spécifications
•Enceinte Bluetooth nomade, étanche IPX7 •Bluetooth
•Connectique : entrée auxiliaire sur mini-jack, port
USB pour recharger un appareil externe •Batterie : 10
000 mAh, autonomie annoncée de 15 h, 3 h 30 pour la
recharge complète, recharge par adaptateur secteur
externe fourni (19 V, 3 A) •Application «JBL Connect»
pour écoute en stéréo avec une seconde enceinte ou
fonctionnement synchronisé jusqu’à 100 enceintes
•Réponse en fréquence : 55 Hz à 20 kHz •Haut-parleurs :
2x boomers de 7 cm, 2x tweeters de 20 mm •Amplification
: 2 x 20 watts •Dimensions : 13,6 x 28,8 x 13,2 cm
•Poids : 2,393 kg
Notre avis
NeozOne (F): ”Un Sans faute” ”Du
packaging à la prise en main, tout
est flatteur” ”Il est aussi performant
que léger à porter” ”Le son
du MTX Audio iX3 est clairement
parmi ce qui se fait de mieux sur
le marché actuellement” ”Coup
de coeur 4,7/5”.
UpTech (F) : ”Le iX3 offre une
qualité audio impressionnante”
”Le MTX iX3 est aussi performant
sur le plan audio, qu’il est léger
à porter et robuste dans sa
conception” ”Un casque filaire au
rapport qualité/prix imbattable”.
EarIn (D) : ”Le iX3 est un casque
que l’on ne peut qu’aimer” ”Il est
agréable à porter sans jamais
rien sacrifier au son” ”Très bon
rapport qualité/prix”.
Distributeurs : SonVideo.com
(Web), musiquepointcom (67),
Electronique Service (88), Studio23
(67)...
twitter.com/
MTXFrance
mtxaudio.fr
facebook.com/
MTXFrance
52
ON mag - audio nomade & photo 2018
SOUNDCAST
VG7
En général, une enceinte Bluetooth nomade est plutôt un petit produit
d’appoint, facile à emporter et à caser un peu partout, et dont la puissance et
les performances sont forcément assez limitées. Cette Soundcast VG7 est tout
le contraire. Massive, pesant prés de 10 kg, elle est conçue pour délivrer un son
d’enfer et envoyer suffisamment de décibels pour animer une grosse fête au
bord de la piscine ou sur la plage. par Pierre Stemmelin
1000 €
La Soundcast VG7 pèse lourd, elle n’est pas faite
pour être portée sur l’épaule, mais cela reste un
produit tout à fait transportable. Elle est sûrement
bien moins lourde que la glacière pleine de
boissons pétillantes que vous pourrez emmener
avec elle à la plage pour faire la fête en nombre.
Ses proportions ainsi que sa très grosse poignée
sur le dessus permettent de facilement l’attraper,
la soulever et marcher quelques dizaines voire
centaines de mètres avec.
La construction est robuste. Le coffret en plastique
épais ne craint pas les chocs ni les éclaboussures.
La batterie amovible de 10 450 mAh est installée en
dessous derrière une plaque dévissable étanche.
De même, l’entrée auxiliaire sur mini-jack, le port
USB pour charger un appareil externe et le panneau
de commande sur le dessus sont protégés par des
caches en caoutchouc étanches.
ON mag - audio nomade & photo 2018
53
Diffusion sonore à 360°
Pour diffuser un son à 360°, la Soundcast VG7 est
équipé de quatre transducteurs de 7,5 cm installés
en haut de ces quatre faces. Il s’agit d’unités
large-bandes de qualité dotées de membrane
en aluminium et de moteur haut de gamme
à aimants en néodyme. Elles sont épaulées
dans les basses par un woofer de grande taille,
un 17,8 cm, à cône en polypropylène moulé
par injection et large suspension en butyle
permettant de longues excursions. Ce woofer
est monté tête tournée vers le bas, au-dessus
de la batterie et des circuits, faisant face à un
déflecteur acoustique bombé et rayonnant par
les biais des quatre ouvertures ménagés dans les
côtés. Tous ces haut-parleurs sont protégés par de
grands caches en plastique amovibles, avec grilles
en métal, bien costauds.
Une enceinte lumineuse avec un grave
très physique
Sur le terrain, la Soundcast VG7 propose deux
modes de restitution sonore : un pour une écoute
en intérieur qui appuie un peu moins sur les
graves, l’autre pour une utilisation en extérieur et
qui en donne un maximum. Elle est un peu moins
puissante, acoustiquement parlant, qu’on aurait pu
l’imaginer, mais elle délivre néanmoins un niveau
sonore déjà très impressionnant avec des basses
qui ont un véritable impact physique, propre à faire
trembler le plancher lorsque l’on est en intérieur ou
sur une terrasse perchée. Le son est propre, ferme
et velu jusqu’au volume maximal. La saturation se
fait en douceur, sans talonnage ni remontée acide
des haut-parleurs dans l’aigu. La Soundcast VG7 ne
fait pas totalement dans la dentelle audiophile, ni
dans l’ultra haute définition, mais ses timbres sont
très bien équilibrés. Le son est sans bavure, il a une
très belle dynamique et une belle ampleur spatiale.
Si vous voulez encore plus de puissance acoustique
et d’ampleur, il est possible de synchroniser
une seconde enceinte SoundCast VG7 et faire
fonctionner les deux en stéréo. Un petit bouton de
son panneau de commande est spécialement prévu
à cet effet. Il n’est pas nécessaire de télécharger et
utiliser une application spécifique sur smartphone
pour lancer la synchronisation en stéréo.
Autre petite attention sympathique : pour les
soirées en extérieure, des éclairages, que l’on
peut activer et changer de couleur à sa guise, sont
implantés au pied de l’enceinte. Nous avons aussi
noté pendant nos essais que la Soundcast VG7
a toujours été relativement facile à utiliser avec
pour unique bémol une distance de transmission
Bluetooth un poil courte. C’est donc une enceinte
solidement et sérieusement conçue, positionnée à
un bon tarif.
Spécifications
•Type : enceinte Bluetooth, portable
•Haut-parleurs :
- Boomer de 17,8 cm à double aimant ferrite, moteur à
haut rendement conçu pour augmenter l’autonomie de la
batterie, membrane en polypropylène moulé par injection
et suspension butyle
- 4x transducteurs large-bandes de 7,5 cm, rayonnants à
360°, à membranes en aluminium, suspension butyle et
moteurs à aimants en néodyme
•Amplification : 2 x 15 + 30 watts en classe D
•Réponse en fréquence : 55 Hz à 20 kHz à ±3 dB
•Transmission Bluetooth 4.2 (compatible AAC et AptX),
circuit Qualcomm TrueWireless Stereo (TWS), puce
d’appairage automatique NFC, DSP propriétaire 24 bits
•Chargeur de batterie de 150 watts fournis
•Sortie USB 5 V pour recharger un appareil externe,
entrée auxiliaire sur mini-jack
•Batterie de 10 450 mAh, autonomie de 10 à 20 heures
•Dimensions Performances : 28 cm de diamètre pour 48 cm de haut
•Poids : 9,5 kg
Notre avis
Construction
Équipement
Ergonomie
Son
ÉLÉGANCE ET PERFECTION
ACOUSTIQUE
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puissants » Lite Magazine (2017)
SONORO.FR
SOURCE
56
ON mag - audio nomade & photo 2018
iFi AUDIO
450 €
xDSD
Nous vous présentons régulièrement des casques et des écouteurs audiophiles
haut de gamme. Nous vous parlons très souvent de l’audio Hi-res. Mais comment en
profiter à la maison et en mobilité alors que beaucoup de smartphones n’ont plus
de sortie casque et que celles qui restent encore sur les smartphones, les tablettes
et les ordinateurs sont rarement de grande qualité ? La solution est un petit
appareil tel que cet iFi Audio xDSD.
par Pierre Stemmelin
Sur certains aspects techniques, le xDSD n’est
pas une totale nouveauté pour iFi Audio.
Néanmoins, la marque spécialisée du laboratoire
anglais Abbingdon Music Research nous avait
plutôt habitués à des appareils qui se suivaient
et se ressemblaient. Avec le xDSD, par contre, le
changement esthétique est radical. Pour ce premier
modèle de la nouvelle Generation X de iFi Audio, le
traditionnel petit coffret en aluminium «sablé», qui
était déjà très qualitatif, est remplacé par un profilé
fait d’un alliage plus haut de gamme d’aluminium et
magnésium. Les vagues et arrondis de ce coffret lui
confèrent une excellente rigidité et un bon blindage
face aux perturbations extérieures. Sa finition «poli
miroir» est superbe, mais aussi particulièrement
sensible aux marques de doigts.
Un couteau suisse audiophile multisource
L’iFi Audio xDSD est pour commencer un Dac
Hi-res. Vous pouvez le brancher en USB à la sortie
de votre ordinateur, mais aussi à une source
traditionnelle de salon. Il est doté de deux ports
USB, l’un pour l’alimentation électrique, l’autre
pour le signal audio, ainsi qu’une entrée S/PDIF
optique et coaxiale. Les câbles USB traditionnels et
un adaptateur Toslink vers mini-jack optique sont
fournis avec l’appareil.
En complément, le port USB audio accepte aussi le
signal de votre tablette ou de votre smartphone. Il
suffit d’acquérir un câble en option OTG ou Lightning
selon que vous soyez sous Android ou iOS.
Enfin si les câbles vous enquiquinent, il est possible
d’attaquer le xDSD en sans-fil en Bluetooth. Il
intègre pour cela une antenne et un circuit de
réception CSR, compatible avec les codes AAC et
AptX. L’AptX HD, n’est pas au programme, c’est la
seule lacune.
Un convertisseur qui comprend tous les
formats de l’audio Hi-res
La puce de conversion audionumérique intégrée
à l’iFi Audio xDSD est une Burr Brown DSD1793
de Texas Instruments. Elle limite son travail à une
résolution effective de 24 bits/192 kHz, ce qui est
déjà élevé. Cependant, l’entrée USB de l’appareil
permet de monter au-delà : jusqu’en 32 bits/768
kHz et DSD512 à 22,6 ou 24,6 MHz. Il n’y a donc pas
de restriction d’autant que le xDSD est également
en mesure d’exploiter le format de codage MQA
qu’utilise notamment le service de musique en ligne
Tidal pour le streaming en qualité «Master».
Les autres circuits de l’iFi Audio xDSD font appel à
des recettes typiquement audiophiles. On retrouve
une topologie assez similaire à celle du Nano iDSD
Black Label que nous avons déjà testé. Le xDSD est
une version améliorée, utilisant plus de composants
de surfaces, une horloge maitresse de précision
femto, des circuits tampons spéciaux pour limiter le
jitter, un nouveau réglage de volume analogique à
contrôle numérique (W990VST), des étages de sortie
semi-symétrique S-Balanced selon une structure
propre à iFi Audio... La partie ampli casque est
équipée d’amplis opérationnels de type FET à très
faible bruit, exclusifs, conçus sur cahier des charges,
ON mag - audio nomade & photo 2018
57
référencés OV4627. Sa puissance est légèrement
accrue par rapport à celle du Nano iDSD Black Label.
Aussi bien pour la chaîne Hi-Fi du salon que
nomade
L’iFi Audio xDSD fonctionne sur batterie. Celle-ci
est d’une capacité de 2200 mAh et offre de 6 à 10
heures d’autonomie. On a la possibilité de faire
fonctionner l’appareil lorsqu’il est en charge. Le port
micro-USB de charge n’est pas le même que pour
l’entrée USB Audio. C’est un peu contraignant, mais
iFi Audio justifie ce choix par la volonté d’isoler le
signal audio de l’alimentation afin d’éviter toute
pollution. Et en effet, sur le terrain, même avec des
écouteurs de très haute sensibilité, nous n’avons
noté aucun souffle parasite à la sortie du xDSD.
Ce petit DAC/ampli casque, peut en outre aussi
bien servir à attaquer une chaîne Hi-Fi qu’un gros
casque gourmand ou de petits écouteurs. On a le
choix de configurer sa prise mini-jack à l’avant en
sortie Ligne de niveau fixe ou en sortie casque à
niveau variable. Dans le second cas l’impédance
de sortie est très basse (environ 1 ohm) donc
bien adaptée à des écouteurs intra-auriculaires.
La puissance est par ailleurs suffisante pour des
casques Hi-Fi exigeants. Elle monte jusqu’à 500 mW
(2,82 V) sous 16 ohms et atteint encore 24 mW (3,8
V) sous 600 ohms.
L’iFi Audio xDSD est un concurrent tout trouvé
à un modèle de référence dans la catégorie des
DAC/amplis casque nomades comme le Chord
Mojo déjà testé dans ON mag. Ce dernier vient
justement de voir son prix baissé à 450 €, s’alignant
sur celui du xDSD. Il n’offre pas exactement les
mêmes fonctions, mais présente une similitude :
ses boutons qui changent de couleur en fonction
des modes. Sur l’iFi xDSD la plupart des opérations
se font avec la molette centrale à pression. Celleci
s’éclaire de différentes couleurs, selon la source
ou le niveau de volume. Ce n’est pas totalement
évident au début de s’y retrouver d’autant que la
notice en anglais est certes complète, mais très
synthétique. Il nous a fallu par exemple plusieurs
minutes pour comprendre comment basculer
du mode sortie Ligne au mode ampli casque.
Heureusement, la phase d’apprentissage n’est pas
trop longue et l’on acquiert rapidement les bons
réflexes, les couleurs d’éclairage du xDSD obéissant
à des codes logiques : par exemple bleu lorsque
l’on est en Bluetooth ou rouge quand on est proche
du volume maximal.
Une restitution qui a du peps et de la finesse
Nous avons fait l’essai de l’iFi Audio xDSD, entre
autres, avec des écouteurs Final F7200 et un casque
orthoplanar Final D8000 (histoire de ne pas changer
de marque). Il s’est adapté avec aisance à toutes les
situations. Il est moins typé, moins dans l’énergie
brute qu’un Chord Mojo. Ses timbres affichent une
douce matité. La définition de la source est bien
mise en valeur. La différence de qualité lors du
passage d’une source en liaison Bluetooth à une
autre en audio Hi-res par USB se perçoit facilement.
Le xDSD ne force pas pour autant le trait. Il sait
être défini tout en restant doux. Son équilibre tonal
favorise la neutralité tout en évitant la froideur. La
restitution a du peps et beaucoup de naturel. Les
basses ont de la tenue et de la puissance. L’image
sonore est précisément posée, avec des dimensions
et des acoustiques réalistes.
Le xDSD ne cherche pas à dénaturer le signal audio
ou à le parer de couleurs artificielles. Cependant si
la source manque un peu de mordant, notamment à
partir des fichiers très compressés, il est en mesure
de la booster, lui redonner de la vie et de l’aération.
Il propose pour cela deux modes DSP, 3D+ et
XBass+, désactivables et combinables à votre guise,
à l’action bien dosée et pas caricaturale.
Spécifications
•Type : DAC Hi-res et ampli casque nomade
•Entrées : USB audio (compatible Mac, PC, Android, iOS),
S/PDIF optique et coaxiale sur mini-jack
•Sortie mini-jack commutable en sortie Ligne fixe ou
casque variable
•Résolutions supportées : jusqu’en 32 bits/768 kHz ou
DSD512 en USB, jusqu’en 24 bits/192 kHz par S/PDIF
•Plage dynamique : >113 dB(A)
•Puissance ampli casque : 500 mW sous 16 ohms, 270
mW sous 50 ohms, 48 mW sous 300 ohms, 24 mW sous
600 ohms
•Impédance de sortie : > 1 ohm
•Batterie : 2200 mAh, 6 à 10 heures d’autonomie
•Accessoires fournis : 2x élastiques, 4x scratchs adhésifs,
câble USB pour l’audio, câble USB de charge, 2x adaptateurs
USB-A/USB-B
•Dimensions Performances : 95 x 66,5 x 19 mm
•Poids : 127 g
Notre avis
Construction
Ergonomie
Équipement
Son
Le moment est venu.
Les objectifs SIGMA en monture E pour
les boîtiers Sony Plein Format sont prêts.
Bénéficiant de la réputation sans faille des objectifs SIGMA Art,
la vaste gamme SIGMA pour la monture E
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PHOTO
60
ON mag - audio nomade & photo 2018
CANON
700 €
EOS M50
Canon a investi tardivement le segment des appareils photo hybrides. Le constructeur japonais
a cependant déjà pas mal rattrapé son retard sur les trois ténors du segment que sont Sony, Fuji
et Panasonic. Le Canon EOS M50 est le petit dernier de la série M à voir le jour. Installé en milieu
de gamme, il est à mi-chemin entre le M5, son vaisseau-amiral et le M100, l’hybride d’entrée de
gamme dépourvu de viseur, mais dont l’interface tactile et accessible nous avait séduits. Comme
les autres hybrides de la série M, le Canon M50 repose sur un capteur APS-C de 24 Mpx et sur
l’autofocus Dual Pixel pour acquérir ses photos. Il s’en démarque cependant par le nouveau
processeur d’image Digic 8, qui ouvre les portes tant attendues de la 4K. par Luc Halard
Autant le dire tout de suite : le Canon
M50 ressemble techniquement à un M100
légèrement dopé, auquel on aurait ajouté un
viseur électronique, une molette de réglage
supplémentaire ainsi que la possibilité de filmer
en 4K. Esthétiquement, il puise au contraire
son inspiration chez son grand frère Canon M5,
vaisseau-amiral de la gamme des hybrides Canon
aux lignes sportives. Un mélange assez inspiré qui
nous a séduits.
Une prise en main aux petits oignons pour
un boîtier compact et séduisant
Le Canon M50 loge, dans son petit boîtier compact
aux lignes futuristes tout en courbes, un capteur de
24 Mpx au format APS-C, un viseur Oled de 2,36
Mpx et un écran tactile orientable de 1,04 Mpx.
Petite déception, l’appareil photo ne possède
qu’une seule molette de réglage. Il ravira sans doute
les amateurs, mais nous aurions bien aimé disposer
d’une seconde molette pour régler l’exposition
sans avoir à appuyer sur une touche située sur le
dos de l’appareil. La prise en main reste cependant
très agréable et nous retrouvons tout ce qui fait
le succès de l’ergonomie des appareils photo
Canon : une interface claire sans être trop épurée,
des commandes bien situées qui tombent sous
les doigts, ainsi qu’une poignée bien prononcée
qui assure une bonne tenue en main. Que cela
concerne le look ou les sensations, nous avons
véritablement eu le sentiment d’avoir un petit reflex
de poche entre les mains. Le viseur électronique a
su se montrer très confortable, suffisamment large
et défini pour ne pas se faire remarquer. Quand
à sa réactivité, même si elle ne s’est pas toujours
montrée parfaite, elle a cependant rarement été
prise en défaut et conviendra très bien à la plupart
des utilisateurs. L’écran tactile monté sur rotule,
identique en tous points à celui du M100, s’est
également avéré très agréable à l’usage.
Comme sur tous les derniers appareils photo, les
connexions sans-fil Wi-Fi, NFC et Bluetooth sont de
la partie, permettant de transférer les photos sur un
smartphone, ou de prendre le contrôle de l’appareil
photo. Petite innovation : il est dorénavant possible
ON mag - audio nomade & photo 2018
61
de transférer automatiquement les images au fur et
à mesure des déclenchements.
Qualité d’image et réactivité de haute volée
La qualité d’image est extrêmement proche, si ce
n’est identique, à celle des autres appareils photos
de la série M. C’est très propre, la colorimétrie est
agréable, en particulier sur les tons chair. La qualité
d’image en haute sensibilité reste cependant
légèrement en retrait par rapport à ce que Sony
peut proposer. Il est possible d’activer sur les jpeg
les profils de correction de l’objectif. Les jpeg sont
alors particulièrement propres. L’autofocus Dual
Pixel fonctionne également toujours aussi bien,
avec très peu de déchets lors de la mise au point.
Un mode de mise au point eye-focus est disponible
; lorsque l’appareil détecte un visage, il réalise la
mise au point en continu sur les yeux. Même s’il ne
s’enclenche pas systématiquement, c’est un plus
pour s’assurer que la netteté a bien été faite au
bon endroit. Question réactivité toujours, le M50
enchaîne des rafales de 10 images par seconde
avec la mise au point verrouillée et de 7.4 ips en
autofocus continu, ce qui est bien supérieur à ce
que le M100 peut faire et cela satisfera la plupart
des utilisateurs.
Enfin la 4K mais avec un facteur de
recadrage
La présence du nouveau processeur d’image Digic
8 permet au M50 de filmer en Full HD en 120p
mais également en 4K UHD en 24p, une première
chez Canon. Les vidéos en 4K se font cependant
au prix d’un facteur de recadrage de 1,6. Ce n’est
certainement pas le point fort de l’appareil, même si
ce dernier est le seul de la gamme à proposer la 4K.
La prise en main lors de la réalisation des vidéos est
cependant très agréable et le montage sur rotule de
l’écran tactile prend alors tout son sens.
Une autonomie vraiment faiblarde
L’autonomie est, comme sur la majorité des hybrides
Canon, un peu faiblarde, le fabricant annonce
seulement 235 déclenchements par charge. Ce n’est
clairement pas beaucoup et franchement pas au
niveau de la concurrence. Il est donc nécessaire de
prévoir une seconde batterie. Il n’y a pas de secret,
en contrepartie de la compacité de l’appareil,
l’autonomie de sa batterie est bien trop réduite.
C’est dommage !
Un parc optique trop restreint
trouve son véritable défaut, mais à l’extérieur. Il
s’agit de son optique de série EF-M 15-45mm f/3,5-
6,3, dont l’ouverture loin d’être extraordinaire ne
permet pas dans la pratique de mettre en valeur son
capteur. Elle a beau être stabilisée, les performances
en basse lumière ne sont pas folichonnes. Pour ceux
qui voudraient faire un autre choix, le parc optique
en monture M est malheureusement toujours aussi
mince : 4 ou 5 zooms et quelques optiques fixes…
Pour ceux qui possèdent déjà des optiques Canon,
une bague d’adaptation pour objectifs EF et EF-S
existe également.
En conclusion
Le Canon M50 est un appareil photo séduisant. La
qualité d’image est très bonne et ce petit hybride
sait se montrer véloce et réactif. Avec son format
rikiki et sa prise en main réussie, il aurait même
pu se montrer incontournable. Cependant, ses
performances en vidéo légèrement en retrait, son
autonomie décevante et son parc optique encore
trop restreint ternissent quelque peu le portrait
de cet appareil photo hybride convaincant. Les
inconditionnels de Canon, ceux pour qui la vidéo
n’est qu’une option parmi d’autres et qui n’ont pas
peur de s’encombrer d’une seconde batterie seront
facilement séduits, à condition qu’ils ne soient
pas trop exigeants sur les optiques disponibles en
monture M.
Spécifications
•Capteur : CMOS APS-C de 24 Mpx
•Autofocus : système Dual Pixel
•Processeur : DIGIC 8
•Viseur : Oled de 2,36 Mpx
•Ecran : LCD de 1,04 Mpx orientable
•Sensibilité : 100 – 25600 ISO
•Rafale : 7,4 ips en AF-C et 10 ips en AF-S
•Vidéo : UHD 4K / 24p (1,6 x recadrage) 1080 / 60p et 720
/ 120p vidéo HD
•Connectivité : Wi-Fi et NFC avec Bluetooth
•Autonomie Performances : 235 déclenchement (norme CIPA)
•Prix : 700 € avec l’objectif EF-M 15-45 mm f/3,5-6,3 IS
STM
Notre avis
Construction
Qualité photo
Ergonomie
Qualité vidéo
Ça n’est pas à l’intérieur du Canon M50 que l’on
62
ON mag - audio nomade & photo 2018
NIKON
D850
Le Nikon D850 est un reflex numérique plein
format qui unit très haute résolution et grande
vitesse de prise de vue. Un couple exigeant
qu’il n’est pas facile à réussir. par Luc Halard
Le Nikon D850 vient prendre la relève du Nikon
D810 et ce n’est pas seulement son électronique qui
évolue. La prise en main du D850 a été repensée.
Son boîtier, toujours en alliage de magnésium,
est désormais tropicalisé et les commandes sont
enfin éclairées afin d’offrir une meilleure visibilité
dans l’obscurité. Un nouveau joystick AF fait son
apparition à l’arrière et permet de tirer le meilleur
parti possible de son nouveau système d’autofocus.
Il se trouve juste à coté de l’écran tactile orientable
de 3.2 pouces, d’une définition de 2.36Mpx. Si
les photographes experts et les habitués de la
marque jaune seront ravis par ces nouveautés,
les photographes amateurs, eux, se retrouveront
rapidement perdus et facilement déboussolés
devant la pléthore de commandes possibles.
Une qualité d’image hors du commun
Dans les entrailles de la bête, on trouve un capteur
de 45,7 Mpx rétro-éclairé. Celui-ci offre une
excellente qualité d’image dans toute la gamme
ISO, qui s’étend nativement de 64 à 25 600 ISO.
La sensibilité est même extensible de 32 à 102 400
ISO. C’est tout simplement ce qui se fait de mieux
dans le domaine. En dépit du nombre très élevé de
mégapixels, qui réduit inévitablement leur taille et
leur propension à bien capter la lumière, les niveaux
de bruit restent très bien contrôlés à des valeurs
ISO très élevées : même à 6400 ISO, le bruit est
presque inexistant. La dynamique à 64 ISO est tout
simplement remarquable et il est fort difficile de
trouver un capteur qui puisse rivaliser (sauf peut-être
chez Sony, celui de l’Alpha 7R Mark III…). En un mot
: une qualité d’image juste bluffante ! Les optiques
qui tirent vraiment parti d’une telle définition ne
sont en revanche ni légères, ni données. Le prix à
payer pour une telle qualité d’image est finalement
un encombrement conséquent : le Nikon D850 et
son 24-70 tiennent bien en main, c’est le moins que
l’on puisse dire !
ON mag - audio nomade & photo 2018
63
de la vidéo 4K en 24, 25 et 30p, le tout sans facteur
de recadrage. C’est en effet le seul reflex numérique
Nikon à offrir une vidéo 4K sur toute la largeur
du capteur. Les performances de mise au point
automatique en mode vidéo ne sont en revanche
pas spectaculaires, en tout cas, pas à la hauteur
des autres spécifications du boîtier. Ce dernier est
également doté d’une sortie HDMI 4K 4 bits non
compressée et de prises microphone et casque. Les
vidéastes apprécieront.
En conclusion
3800 €
Un autofocus à toute épreuve mais difficile à
prendre en main
Mais manier des images de grande résolution peut
rapidement conduire le boîtier à s’essouffler après
quelques prises de vue. Ce n’est pas le cas du D850,
qui capte en rafale 7 images par seconde avec
l’autofocus activé et monte même jusqu’à 9 images
par seconde, associé au grip MB-D18 disponible
en option. Le Nikon D850, qui hérite de l’excellent
système autofocus du modèle D5, ne montre
d’ailleurs aucun problème dans le suivi de son sujet.
Ce système AF de 153 points transforme le D850 en
un outil incroyablement flexible, et donne accès à
un niveau pro pour la photo de nature ou de sport.
Le seul bémol concerne le mode de suivi de sujet
3D Tracking, idéal pour des prises de vue uniques,
mais parfois un peu à la peine pour des prises de
vue en rafale. En revanche, maîtriser l’autofocus
dans toutes ses subtilités s’avérera un vrai défi pour
le photographe qui ne s’attarderait pas un peu sur la
question. Une bête de course, mais à ne pas placer
entre toutes les mains.
Le D850 améliore également la capacité vidéo du
Nikon D810, dont il prend la relève, avec la gestion
Le Nikon D850 est sans conteste le reflex le plus
complet disponible à ce jour. La qualité d’image, la
dynamique, la montée en ISO, le système de mise
au point sont particulièrement impressionnants,
surtout quand l’on sait que le défi est d’autant plus
compliqué à relever quand la taille des images est
importante, et qu’elles font ici pas moins de 46
Mpx ! Particulièrement polyvalent, il se montrera
parfaitement à l’aise tant pour la photo sportive que
pour le portrait ou le paysage. Il doit cependant
être dompté pour révéler pleinement son potentiel
et n’est pas destiné à tomber entre toutes les
mains : les photographes aguerris et experts seront
aux anges mais les néophytes risquent d’être
déboussolés par la technicité de la bête et les
subtilités de réglages de son autofocus.
Spécifications
•Type : reflex plein format
•Capteur : CMOS retro-éclairé de 45.4 Mpx
•Sensibilité : 64 - 25600 ISO, mode étendu jusqu’à 102400
•Obturateur : 1/8000 s
•Rafale : 7 ips ou 9 ips avec grip
•Ecran Performances : orientable et tactile de 8 cm
•Vidéo : 4K sans facteur de recadrage
•Autonomie : 1800 déclenchements
Notre avis
Construction
Qualité photo
Ergonomie
Autonomie
64
ON mag - audio nomade & photo 2018
PANASONIC
450 €
Lumix DC-TZ90
L’argument phare du Panasonic Lumix DC-TZ90 est d’embarquer un zoom 24-720mm de marque
Leica dans un boîtier conçu pour être facilement transportable partout avec soi. En quelques mots,
le compagnon de voyage idéal pour les amateurs de gros gros zoom qui cherchent un appareil
photo qui tient dans la poche (dans une bonne poche tout de même). Muni d’un capteur de 20
Mpx, il est capable de filmer en 4K et possède une ergonomie bien pensée avec un écran tactile
orientable et un viseur électronique. De quoi faire face à toutes les situations ou presque...
par Luc Halard
Le Panasonic TZ90 ressemble à une petite brique
bien compacte et relativement légère. Ses finitions
sont de bonne qualité et sa construction inspire
confiance. Son ergonomie est semblable à celle
des autres appareils compacts de la marque, les
habitués ne seront donc pas dépaysés. L’anneau
de contrôle situé autour de l’objectif et les quatre
boutons physiques sont personnalisables, tout
comme les menus à l’écran. Les néophytes seront un
peu déboussolés au départ, du fait de la multitude
de paramètres à gérer, mais une fois maîtrisée,
l’interface se montre particulièrement efficace. Par
ailleurs, il est très facile de se refugier dans le mode
automatique, qui fonctionne très bien.
Un compact bien fini doté d’un écran tactile
orientable et d’un viseur électronique
Les ingénieurs de Panasonic ont réussi le tour de
force d’intégrer un viseur électronique dans un
boîtier de si petite taille. Il s’avère assez étriqué,
et sujet à un effet arc en ciel au grand angle, mais
il faut admettre qu’il est bien agréable de pouvoir
de temps en temps porter l’appareil à son œil
pour composer son image, plutôt que d’utiliser
l’écran tactile. D’une dimension de 3 pouces, ce
dernier pivote maintenant de 180 degrés vers le
haut. 2018 oblige, Panasonic succombe à la mode
des selfies (c’est de nos jours inévitable), avec en
prime des fonctions de retouches intégrées (beauté,
maquillage, flou d’arrière plan...) qui s’activent
lorsque l’écran est retourné à 180°. Les amateurs
apprécieront, mais la valeur ajoutée par rapport à un
smartphone n’est pas criante.
Gros zoom mais petit capteur
Le Panasonic Lumix DMC-TZ90 dispose donc
d’un très gros zoom embarqué dans un boîtier
particulièrement léger. Son objectif est équivalent
à un zoom de 24-720mm soit un zoom 30x, avec
une plage d’ouverture maximale de F3.3-6.4. Le
secret pour intégrer un si gros zoom dans un boîtier
compact réside dans l’usage d’un tout petit capteur.
ON mag - audio nomade & photo 2018
65
Pour le Panasonic TZ90, il s’agit d’un capteur au
format 1/2,3 pouce, soit l’équivalent de ce que
l’on trouve dans un bon smartphone. Le revers
de la médaille pour l’utilisation d’un petit capteur
est une qualité d’image qui s’amenuise très vite
lorsque la lumière diminue. En effet, les photosites
du capteur de 20 Mpx étant particulièrement petits,
ils peinent à capter beaucoup de lumière. Or, dès
que l’on utilise de longues focales (c’est-à-dire que
l’on zoome beaucoup) il est justement nécessaire
d’avoir beaucoup de lumière pour éviter les flous
de bougé. Heureusement, le TZ90 peut compter sur
un système de stabilisation intégré pour pallier au
problème. Mais est-ce suffisant ?
À l’aise en extérieur, mais pas en intérieur
Après des tests intensifs et répétés, il faut se rendre
à l’évidence : en extérieur, le Panasonic DMC-TZ90
se montre particulièrement à son aise et fait très
proprement le boulot, son autofocus sait se montrer
réactif et accroche décemment son sujet même
quand on zoome beaucoup. Mais en intérieur, ou
dès que la lumière vient à manquer, le Panasonic
n’est pas à son avantage, montrant une perte de
détails due au lissage du bruit et une teinte jaune
peu agréable peut faire son apparition. Dans les
hautes sensibilités, le lissage pourtant conséquent
ne parvient plus à masquer le bruit qui devient alors
assez prononcé. L’usage du téléobjectif est donc
clairement réservé à l’extérieur.
Il faut bien avouer que la portée du zoom est
particulièrement impressionnante. Alors certes
la qualité d’image est un peu moins bonne
au téléobjectif qu’au grand angle, mais les
performances au téléobjectif restent tout à fait
honorables.
Autre dommage collatéral découlant de l’utilisation
d’un petit capteur : le flou d’arrière plan reste
relativement discret même aux longues focales et il
est relativement difficile de bien séparer le sujet de
son arrière plan. À moins de l’éloigner beaucoup de
son arrière plan.
Les fonctions traditionnelles de Panasonic
sont de la partie
On retrouve dans le Panasonic Lumix DC-TZ90
tout ce qui fait l’ADN de la marque, à savoir la
reconnaissance faciale, la fonction Photo 4K, qui
permet d’extraire une image de 8 Mpx depuis une
rafale à 10 images par seconde, la fonction post
focus pour réaliser la mise au point après la prise
de vue, la fonction focus stacking pour maximiser
la profondeur de champ… Le TZ90 est, comme ses
prédécesseurs, également parfaitement à l’aise en
vidéo, ayant la capacité de filmer en 4K / 30p ou
1080 / 60p, de débrayer les réglages, le tout avec
une bonne qualité.
En conclusion
Le Panasonic TZ-90 est un excellent choix pour les
voyageurs qui veulent partager photos et vidéos de
leurs périples sans s’encombrer, tout en embarquant
avec eux un zoom de grande ampleur. Nous avons
particulièrement apprécié le système d’autofocus
qui a su se montrer efficace même quand on
zoome beaucoup, la possibilité de filmer en 4K,
et de personnaliser les contrôles, que ce soit avec
la bague de contrôle, les boutons ou les menus
tactiles. Si le viseur électronique étriqué nous a
moins séduits, le principal défaut du Lumix TZ-90
provient du couple petit capteur, ouverture à f/6.3
aux longues focales qui rend le boîtier difficilement
utilisable en intérieur dès que l’on zoome un peu,
et qui réduit considérablement les flous d’arrière
plan. Le Panasonic TZ-90 se destine très clairement
à un public qui privilégie un zoom de grande
ampleur et bonne compacité à la qualité de l’image.
En revanche, son prix très doux de 450 € joue
clairement en sa faveur. Pour trouver mieux, à taille
de zoom égale, il faudra se tourner vers un modèle
plus gros et plus cher.
Spécifications
•Type : appareil photo compact à gros zoom
•Capteur : 20,3 Mpx de 1/2,3 pouce
•Zoom : 24 - 720 (30x) ouverture glissante f /3.3 - 6.4
•Stabilisation : optique sur 5 axes
•Sensibilité
•Viseur : électronique
•Ecran : Écran LCD TFT (1 040 000 points) de 7,5 cm
orientable et tactile
•Vidéo : 4k à 30 ips
•Fonctions : post focus, focus stacking, photo 4K
•Batterie
Performances
Li-ion (7,2 V, 1025 mAh, 7,4 Wh)
•Dimensions : 112,0 x 67,3 x 41,2 mm
•Poids : 322 g
Notre avis
Construction
Qualité photo
Ergonomie
Qualité vidéo
66
ON mag - audio nomade & photo 2018
SIGMA
1000 €
Sd Quattro
Sigma est connu du grand
public pour ses optiques pour
appareils photo reflex et
hybrides, et en particulier pour
sa série Art, qui propose des
optiques fixes à très grandes
ouvertures. Mais l’entreprise
japonaise réalise également des
appareils photo hybrides. Ils se
démarquent de la concurrence
en raison de leur capteur un
peu particulier de marque
Foveon. Nous nous attardons
aujourd’hui sur le Sigma Sd
Quattro, l’appareil photo hybride
à optique interchangeable de la
marque, intégrant un capteur au
format APS-C.
par Luc Halard
Le design du Sigma Sd Quattro ne manque pas
d’originalité, avec ses courbes inhabituelles et
sa poignée très prononcée. La construction du
boîtier est de très bonne qualité et les finitions
irréprochables. Malgré sa taille conséquente, le
boîtier s’avère relativement léger. Les commandes
tombent facilement sous les doigts et la prise en
main est facile, presque immédiate. Les commandes
sont juste suffisamment nombreuses pour être
efficaces. L’écran de visualisation arrière de 1,63
Mpx est large et lumineux, et ses couleurs sont
justes. Il est doublé d’un écran de contrôle sur
lequel s’affichent les principaux réglages : vitesse,
ouverture, sensibilité, nombre de photos restantes…
Le viseur électronique large et confortable de 2,36
Mpx est également de bonne facture. Il couvre
100% de l’image avec un agrandissement de 1.10x.
Une qualité de construction irréprochable
Une chose est sûre, c’est un vrai plaisir de
photographier avec le Sd Quattro. On a le
sentiment d’avoir entre les mains un appareil photo
haut de gamme et c’est fort agréable. En quelque
sorte, cette expérience se rapproche plus du moyen
format que du vulgaire reflex APS-C. Et dans une
certaine mesure, c’est bien là la spécificité du Sd
Quattro : contrairement à bon nombre d’appareils
photo hybrides, il n’espère pas concurrencer les
reflex mais venir chasser sur les terres du moyen
format. Pour cela, il possède un véritable atout : son
capteur Foveon, qui délivre des photos de 29 Mpx
très détaillées.
Un capteur Foveon X3 unique en son genre
Le capteur Foveon dispose d’une structure unique.
Alors que les capteurs conventionnels possèdent
une seule couche et doivent utiliser une matrice
de Bayer pour gérer le vert, le rouge et le bleu, le
capteur Foveon possède trois couches de pixels
superposées - une par couleur. Chaque pixel d’un
capteur conventionnel ne capte qu’une couleur
et rien d’autre. Il s’ensuit une perte d’information
colorimétrique, compensée après coup par
interpolation. Le capteur Foveon possédant trois
couches superposées, chaque pixel capte chacune
des trois couleurs. Le capteur Foveon est le seul
au monde à utiliser cette technique de séparation
verticale des couleurs, qui rend alors inutile
l’interpolation artificielle pour reconstituer les
informations manquantes. La promesse est une
image détaillée foisonnante de détails, sans moirage,
et une colorimétrie juste, toute en nuances.
ON mag - audio nomade & photo 2018
67
Une qualité d’image impressionnante mais
des jpeg très accentués
La théorie c’est bien, mais au final seul le résultat
compte. Et le résultat est un peu plus mitigé que
ce que l’on pourrait espérer. Autant l’écrire tout
de suite, les images sont en effet très détaillées et
fourmillent bien de détails. Nous avons utilisé le
Sd Quattro pour réaliser les photos des produits
en test à la rédaction et le moins que l’on puisse
dire, c’est que nous n’avons pas été déçus par le
résultat. Certains trouveront sans doute les jpeg
un peu trop accentués à leur goût. Si le résultat est
plaisant pour les natures mortes et les paysages, il
est moins séduisant sur les portraits. Le rendu des
couleurs, n’abusant pas d’une prédominance des
rouges comme c’est souvent le cas, est également
plus adapté au paysage qu’au portrait ; un parti
pris un peu inhabituel. Bonne nouvelle, pour ceux
qui veulent shooter en raw, le format 12-bit DNG
est disponible depuis la version 1.04 du firmware
datant d’avril 2017. Il est donc désormais possible
de contourner le format x3f et le logiciel propriétaire
permettant de le dématricer (pas spécialement
réputé pour sa rapidité) et de passer par Photoshop
ou Lightroom pour développer en toute tranquillité
ses DNG.
Une montée en sensibilité décevante
Si à faible sensibilité les images sont
particulièrement détaillées, la montée en sensibilité
n’est pas le point fort du Sigma Sd Quattro. Bruit
et artefacts font rapidement leur apparition, à tel
point qu’au-delà de 640 ISO, l’appareil perd de sa
superbe et tous les avantages de son capteur si
particulier. La dernière image de la galerie ci-dessus
est un recadrage sévère dans une image qui montre
le type d’artefacts qui peuvent faire leur apparition à
800 ISO.
Une réactivité en berne
Le Sigma Sd Quattro n’est pas un appareil photo
particulièrement réactif. Le temps d’affichage des
photos est relativement long, la rafale de 4,2 images
par seconde n’est pas très impressionnante, et la
mise au point, d’une célérité toute relative, peut se
mettre à patiner. Pas de quoi s’extasier donc. Il ne
ravira certainement pas les adeptes de la photo de
reportage. En contrepartie, le focus peaking présent
sur le boîtier constitue une bonne alternative à
l’autofocus. Il donne accès à une mise au point
manuelle précise et fiable.
pertinente est donc celle-ci : sait-il bien faire ce pour
quoi il est fait ? La réponse est indéniablement oui. Il
excelle dans la prise de vue sur trépied ou en pleine
journée, et révélera tous ses atouts lorsqu’il s’agira
de réaliser photos de paysages et d’objets. Une fois
sur trépied, nul besoin de monter dans les ISO. Le
focus peaking disponible sur le boîtier remplacera
avantageusement l’autofocus. En matière de
définition, le Sigma Sd Quattro vient bien empiéter
sur le terrain du moyen format. Pour le flou d’arrière
plan et le portrait, c’est une autre histoire. Les prix
non plus n’ont rien de comparable.
Uniquement compatible avec les optiques
Sigma
Sigma est le seul constructeur à proposer des
optiques pour son Sd Quattro. Le constructeur
proposant une vaste gamme d’optiques, dont les
modèles haut de gamme de la série Art, ce n’est
pas véritablement un problème. Nous avons testé le
Sd Quattro avec l’objectif Sigma 18-35 mm f/1.8 DC
HSM, qui s’est révélé très polyvalent et offrant une
qualité d’image étonnante.
En conclusion
Le Sigma Sd Quattro est un appareil photo
atypique. Il ne plaira très certainement pas à tout le
monde. Ses arguments, une image foisonnante de
détails, une construction irréprochable et une prise
en main des plus agréables feront très certainement
oublier ses défauts (une réactivité en berne et une
montée en sensibilité décevante) aux adeptes de la
photo sur trépied. D’autant que son prix très doux
le rend particulièrement attractif. Les nomades en
quête de réactivité et de photo nocturne passeront
en revanche leur chemin.
Spécifications
•Type : appareil photo hybride à objectif interchangeable
•Capteur : Foveon X3 Quattro de 33,2 Mpx au format
APS-C
•Sensibilité : 100 – 6400 ISO
•Viseur : électronique de 2,36 Mpx, grossissement de 1,1x
•Ecran : non tactile non orientable de 1,36 Mpx
•Vidéo Performances : sans
•Stabilisation : non
•Poids : 625 g
Notre avis
Un concurrent accessible aux moyens
formats ?
Vous l’aurez compris, le Sigma Sd Quattro n’est pas
l’appareil photo polyvalent à l’extrême qui vous
accompagnera dans toutes vos sorties. La question
Construction
Qualité photo
Ergonomie
Réactivité
68
ON mag - audio nomade & photo 2018
SONY
2300 €
Alpha 7 mark III
Sony, dernier venu sur le marché de la photo, a pourtant su en quelques années s’y tailler
une part de lion. Non content de sa suprématie affichée sur le secteur des capteurs pour
smartphones, le maître japonais de l’électronique règne également en maître incontesté depuis
plusieurs années sur le segment des appareils photo hybrides plein format. Avec le Sony Alpha
9, il parvient même à rivaliser sans peine avec les meilleurs reflex haut de gamme du moment.
Après avoir attaqué avec succès le haut de la pyramide, la firme nippone entend également
se faire une place au soleil sur le segment des hybrides plein format d’entrée de gamme avec
son Alpha 7 III. Les constructeurs historiques n’ont qu’à bien se tenir ! Blindé d’électronique
denier cri et vendu un peu plus de 2200 €, le Sony Alpha 7 III a de nombreux arguments pour
convaincre les derniers adeptes du reflex de passer aux appareils photo mirrorless. Nous avons
réalisé un long test terrain afin de le vérifier.
par Luc Halard
À leurs débuts, les appareils photo hybrides
souffraient d’un certain nombre d’inconvénients
qui restreignaient considérablement leur usage
professionnel. Ils avaient beau offrir un gain certain
en compacité et des capacités en vidéo des plus
appréciables, ils n’arrivaient pas à rivaliser avec
les reflex en termes d’autofocus, d’autonomie et
de prix. Oui mais ça, c’était avant. Sony affiche
désormais sans complexe sa volonté de dépasser
Canon et de devenir leader sur le marché de la
photo. Déclaration prétentieuse afin d’épater la
galerie ? Au vu de la fiche technique du Sony Alpha
7 III, il est permis d’en douter !
Le Sony Alpha 7 III est bâti autour d’un capteur
CMOS Exmor R plein format de 24,2 Mpx.
Si aujourd’hui sa définition n’a plus rien de
véritablement extraordinaire, sa montée en
sensibilité jusqu’à 51 200 ISO extensible jusqu’à 204
800 ISO et sa gamme dynamique de 15 paliers a de
quoi faire pâlir un Canon 6D Mark II ou un Pentax
K-1 II.
Son système de mise au point automatique n’est
pas en reste. Il est dérivé de celui de l’Alpha 9,
l’appareil sportif haut de gamme de la marque, et
Sony affirme qu’il est bien plus rapide que celui de
son prédécesseur le Sony Alpha 7 II. Affranchi des
contraintes d’un miroir qui limitent la surface qui
peut être couverte par les collimateurs autofocus
ON mag - audio nomade & photo 2018
69
sur les reflex, il dispose de pas moins de 693 points
d’autofocus automatique à détection de phase
couvrant 93 % du cadre et 425 points de détection
de contraste. Cerise sur le gâteau, il intègre la
technologie de mise au point automatique et de
suivi de l’œil du sujet, dénommée Eye AF.
Enfin, avec sa rafale de 10 images par seconde en
AF-C, le Sony Alpha 7 III se paie même le luxe de se
placer au-dessus d’un Canon 5D Mark IV. Le boîtier
est également stabilisé sur cinq axes, technologie
qui fait défaut au 6D Mark II ou au Nikon D750.
Un champion sur le papier qui résiste à
l’épreuve intensive du terrain
Alors sur le papier, pas de doute, que ce soit en
qualité d’image, en réactivité de l’autofocus ou en
rafale, le Sony Alpha 7 III écrase la concurrence.
Mais qu’en est-il sur le terrain ? Lors d’un mariage,
nous avons apporté le Sony A7 III, monté d’un 85
mm 1.8 et l’avons utilisé pour réaliser plus de 2000
photos, tout au long de la journée. Nous en avons
tiré un certain nombre d’enseignements.
Tout d’abord la prise en main du Sony Alpha 7 III est
arrivée à maturité. Là où Canon et Nikon disposent
de dizaines d’années d’expérience, Sony a dû partir
de zéro ou presque. La prise en main s’en ressentait
quelque peu sur les premiers appareils de la série.
Force est de constater que les petites imperfections
ont été corrigées : le grip est plus prononcé et
autorise une meilleure préhension, le bouton
d’enregistrement vidéo, dont l’emplacement
a suscité l’incompréhension de bon nombre
d’utilisateurs sur le précédent modèle a été déplacé
à un endroit plus adéquat, les prises micro et casque
sont mieux disposées afin de ne plus pouvoir être
confondues, et un joystick fait son apparition, pour
sélectionner le collimateur autofocus. La prise en
main est donc très agréable et nous a permis de
réaliser tous nos réglages sans encombre.
Ensuite la qualité d’image est tout bonnement
extraordinaire en termes de dynamique ou de
sensibilité. Que ce soit dans des conditions de
forts contrastes ou de faible lumière, le Sony
Alpha 7 III s’en sort admirablement bien. À notre
connaissance, il n’y a que le Sony A7 II S - bien plus
onéreux et taillé pour les hautes sensibilités, mais
dont le capteur ne dépasse pas les 12 Mpx - qui
s’en tire mieux. Le constructeur nippon confirme sa
suprématie en matière de construction de capteurs.
bougé. Couplé à la montée en sensibilité affolante
du boîtier, elle donne accès à des photos de très
bonne qualité, même en cas de faible luminosité. En
témoignent ces quelques photos réalisées en 1250
et 5000 ISO, non retouchées, mais compressées
pour s’afficher sans peine sur le Web.
Un peu plus étonnant, l’autofocus s’est également
montré particulièrement performant. Le taux
de déchet sur les 2000 photos réalisées est
particulièrement faible. Même en situation
complexe, comme un contrejour violent à grande
ouverture (par exemple lors de l’entrée dans
l’église), le Sony A7 III s’en tire à merveille. La
technologie Eye Focus, qui autorise le suivi de l’œil
Spécifications
•Type : appareil photo hybride plein format à optiques
interchangeables
•Capteur : BSI CMOS de 24 Mpx
•Sensibilité : 100 – 32000 ISO (extensible 50 à 409 600
ISO), AUTO (100 – 12800 ISO, limite inférieure et limite
supérieure sélectionnables)
•Stabilisation : du capteur sur 5 axes
Rafale : 10 i/s
•Ecran taille/résolution : 3 ‘’ - 921 000 px
•Viseur électronique OLED XGA 3 cm (0.5’’) de 2,359
millions de points
•Dimensions : 126,9 x 95,6 x 673 mm
•Poids : 650 g
Notre avis
Une stabilisation d’image ultra efficace et
une montée en sensibilité affolante
La stabilisation d’image intégrée sur cinq axes est
des plus appréciables et permet de réaliser des
clichés en limitant la vitesse, sans risquer de flou de
Construction
Qualité photo
Ergonomie
Autonomie
70 ON mag - audio nomade & photo 2018
du sujet en autofocus continu une fois la mise au
point verrouillée, s’est montrée assez agréable à
utiliser. Si un seul sujet est présent dans le cadre, le
Sony A7 III s’en sort alors très bien. Dans la plupart
des cas, il reconnaît l’œil, et adapte la mise au point.
La situation se complique si plusieurs sujets sont
présents dans le cadre. L’appareil a alors tendance à
ne pas toujours se verrouiller sur la bonne personne,
même si le collimateur est parfaitement placé
dessus. Un peu frustrant… Une fois la mise au point
verrouillée sur la personne désirée, la mise au point
est en revanche précisément réalisée sur l’œil,
même si le sujet ou le photographe se déplacent.
Réaliser des portraits avec une faible profondeur de
champ devient d’une simplicité enfantine.
Une autonomie surprise
Le point le plus surprenant concerne l’autonomie.
Sony annonce environ 800 déclenchements, ce qui
nous faisait craindre de nous trouver rapidement
en panne. À notre grande surprise, il n’en fut rien.
Certes, nous avons désactivé Wi-Fi, Bluetooth,
les commandes tactiles et diminué légèrement la
luminosité de l’écran arrière, dont nous ne nous
servons guère en situation de reportage. Mais le
Sony A7 III a encaissé plus de 1400 déclenchements
avant que la batterie atteigne son dernier cran ;
nous avions donc encore un peu de marge. Si cette
autonomie demeure inférieure à celle d’un reflex,
elle s’avère tout à fait confortable et pleinement
compatible avec une utilisation intensive.
Dernier point : si le parc optique en monture E est
vaste et très qualitatif, il est également relativement
onéreux et encombrant. Mais l’annonce de Sigma
de proposer neuf de ses optiques de la série Art
en monture E change la donne, faisant entrer sur le
marché des optiques fixes à grande ouverture de
qualité, dont le rapport qualité-prix est intéressant.
La volonté de Sigma de sortir ses optiques en
monture E montre bien que Sony a réussi à
s’imposer comme le nouvel acteur incontournable.
Canon et Nikon ont de quoi se faire du souci.
En conclusion
Le Sony Alpha 7 III a de quoi s’imposer sur un
marché photographique en pleine mutation.
Alors que ses premiers hybrides plein format
souffraient d’une autonomie trop légère et d’un
prix conséquent, la marque japonaise propose
maintenant, et sans conteste, un produit mature
et très concurrentiel, qui ne laisse pas beaucoup
d’arguments aux reflex full frame d’entrée de
gamme. Un peu plus cher que le Canon 6D Mark
II ou que le Nikon D750, il dispose d’un meilleur
capteur, d’un autofocus qui tient sans aucun
problème la comparaison, d’une rafale plusieurs
crans au-dessus et de la stabilisation du capteur.
Autant dire qu’il n’y a pas vraiment photo. Le Sony
Alpha 7 III est bien l’appareil photo full frame du
moment. Il est même si performant qu’il soutient la
comparaison sans rougir avec un Canon 5D Mark IV,
vendu bien plus cher. C’est sûr, le Sony Alpha 7 III
va faire mal, très mal, à la concurrence et peut-être
inciter Canon à moins se reposer sur ses lauriers.
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72
ON mag - audio nomade & photo 2018
SONY
RX10 mark IV
2000 €
Blinder d’électronique dernier cri le moindre
de ses appareils photo et ne pas lésiner
sur l’innovation sont devenus les signes
distinctifs du constructeur nippon et ce n’est
pas nous qui nous en plaindrons. Le Sony
Cyber-shot RX10 IV en est l’exemple même,
puisqu’il s’offre un zoom 24-600mm F2.4-F4,
une rafale de malade de 24 images par
seconde et le tout nouveau système de mise
au point du constructeur japonais : de quoi
séduire les amateurs les plus exigeants de
gros zoom intégrés à leur appareil photo.
par Luc Halard
Au premier regard, on prendrait sans peine le
Sony RX10 IV pour un petit reflex surmonté d’une
grosse optique. Que nenni ! Il s’agit d’un appareil
tout-en-un (ou bridge), incorporant un capteur de
seulement 1 pouce (ce qui est déjà pas mal), dont
l’objectif, un méga zoom 25x est intégré à l’appareil.
Le Sony RX10 IV est à mi-chemin entre les appareils
compacts de la marque, comme le Sony RX100
V dont il reprend le capteur Exmor RS CMOS de
20 Mpx et une partie de l’électronique, et le Sony
Alpha 9, l’hybride sportif de la marque duquel il
hérite son système d’autofocus.
le nec plus ultra de l’appareil photo tout-enun
avec méga zoom
La petite taille du capteur est un choix délibéré
de Sony qui évite que le zoom intégré, conçu par
Zeiss, ne soit un véritable mastodonte impossible
à transporter. Cette optique Vario-Sonnar 24-600
mm F2.4-F4 est une petite merveille qui avait déjà
fait le succès du RX10 III. Polyvalente à l’extrême,
dotée d’une ouverture particulièrement importante,
notamment aux longues focales, elle s’est révélée
extrêmement convaincante pendant nos tests, que
ce soit au grand angle ou au téléobjectif.
Outre le fait que ce zoom propose une allonge
considérable, et qu’il ne démérite pas en intérieur
tant que l’on ne zoome pas trop, la qualité d’image
est vraiment bluffante. Le résultat est bien bien
supérieur à celui offert par le Panasonic TZ-90. Il est
certes vrai que les deux appareils ne boxent pas
dans la même catégorie d’encombrement et de
prix. Mais la qualité d’image du Sony RX10 IV aux
longues focales est tout simplement irréprochable,
là où elle n’était que médiocre sur le modèle de
Panasonic. L’optique Vario Sonnar est en outre
stabilisée, ce qui offre un grand confort d’utilisation
ON mag - audio nomade & photo 2018
73
Spécifications
•Capteur : Cmos Exmor RS empilé de 1 pouce (13,2 x 8,8 mm), 20,1 Mpxl
•Vidéo : XAVC S ; 4K (3840 x 2160p) 25 images / secondes à 100 Mbps
•Zoom : Zeiss Vario Sonnar T* 24-600 mm f/2,4-4, éq. 24 x 36 (18 éléments
dont 6 asphériques en 13 groupes)
•Mode macro : 3 cm grand-angle, 72 cm au téléobjectif
Mise au point : AF hybride à 315 points à détection de phase
•Stabilisation : oui (optique)
•Écran : LCD tactile de 3 pouces/ 1,22 Mpx ; inclinable à 107° vers le haut et
42° vers le bas
•Viseur : Oled 2,36 Mpx, 0,70x, correcteur dioptrique -4 à +3, dégagement
oculaire 23 mm
•Sensibilités : 64-25 600 Iso
•Vitesses : 30s-1/2 000s ; obturateur électronique à 4s-1/32 000s
•Rafale : 24 im/s (249 Jpeg, cadence inaccessible en Raw)
•Flash : Intégré (mode sans fil) et griffe porte-flash
•Stockage : SD, SDHC, SDXC, Memory Stick Pro Duo /Pro-HG/XC-HG
•Connectivité : NFC et Wi-Fi, Bluetooth, microHDMI (compatible 4K en
photo), Multi/Micro USB, minijack stéréo 3,5 mm, casque
•Poids : 1095 g avec batterie et carte
aux longues focales.
Pour le reste, la qualité d’image est conforme à ce
que l’on peut attendre d’un capteur de 1 pouce
de 20 Mpx. Le bruit et le lissage commencent à se
faire sentir à 800 ISO - une sensibilité rapidement
atteinte, même en extérieur, lorsque l’on shoote
au 600 mm - et devient vraiment visible audessus.
C’est finalement la seule limite du concept
développé par Sony afin de proposer un gros zoom
de qualité à l’encombrement restreint. En ce qui
concerne le flou d’arrière plan, s’il n’est facilement
présent au grand angle, aux longues focales, on
se retrouve bien avec un sujet qui se détache très
agréablement de l’arrière plan, et ce malgré la
petite taille du capteur.
Un appareil très véloce presque sportif
L’autofocus hybride à détection de phase et ses
315 points d’AF, qui atteint une vitesse de mise au
point de 0,03 seconde, s’est révélé particulièrement
efficace sur le terrain. La mise au point tactile sur
l’écran est un plus indéniable pour qui ne veut pas
mettre son œil dans le viseur électronique, très
confortable au demeurant. On regrettera seulement
de ne pas pouvoir zoomer tout en conservant la
mise au point.
La vitesse de prise de vue monte à 24 images par
seconde, grâce au processeur BionZ inauguré sur le
Sony Alpha 9 et ce avec la mise au point en continu.
Le Sony RX10 IV est une véritable petite mitraillette
! De quoi être sûr d’obtenir la bonne image. Reste
ensuite à trier les images…
Le Sony RX10 IV tire également son épingle du
jeu en vidéo, grâce à l’enregistrement 4K avec
affichage complet sans perte de pixels. Encore une
fois, l’autofocus de détection de phase constitue un
atout non négligeable qui garantit un bon suivi du
sujet. Prises microphone et casque sont intégrées,
histoire de combler les désirs des vidéastes.
En conclusion
Le Sony RX10 IV est sans doute l’appareil photo
tout-en-un le plus performant du marché, que ce
soit par son objectif 24-600 mm excellent d’un
bout à l’autre, sa rafale de folie ou son autofocus à
détection de phase très efficace. Le résultat est une
qualité d’image de très haute volée pour un appareil
de ce type. C’est un formidable appareil tout-en-un
pour la photo de sport, d’action et de nature. Le
tout, allié à ses performances en vidéo 4K, en fait un
appareil versatile. Ses seuls défauts : ne pas pouvoir
zoomer tout en maintenant la mise au point sur un
sujet en mouvement, ainsi que la taille du capteur
qui limite quelque peu la qualité d’image dans les
hautes sensibilités. Mais bon, on ne peut pas tout
avoir…
Notre avis
Construction
Qualité viédo
Qualité photo
Réactivité
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