LG 216
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Novembre 2018 | n˚ 216
www.gemengen.lu
Gérard Hoffmann
CEO
Proximus Luxembourg - Tango - Telindus
CHRISTOPHE RUPPERT
EBRC
Les 5 règles de la «Business Resilience»
PASCAL HEUSCHLING ET PHILIPPE WERY
ARENDT BUSINESS ADVISORY
Luxembourg: un laboratoire zéro déchet?
MARTIN GUÉRIN
LUXEMBOURG-CITY INCUBATOR
Repousser les limites de l’imagination
EDITO
PAR JULIEN BRUN
Gambie II
Comme à chaque élection législative, les petits partis politiques
crient à la partialité du système électoral, si fort que l’ADR a saisi
la justice pour en dénoncer l’inconstitutionnalité. Divisés en quatre
circonscriptions, les électeurs Luxembourgeois n’ont pas la même
influence sur le résultat final et une disproportion est constatée
entre le nombre de voix obtenues et celui de mandats attribués.
Pour exemple, avec 28,3% de voix, le CSV obtient 35% des sièges
alors que les 6,4% des Pirates, ne s’en voient attribués que 3,3%.
Et comme à chaque fois, la réflexion sur une éventuelle
circonscription unique est relancée sans véritable chance d’aboutir
puisque les grands partis y perdraient de leur superbe.
Autre ombre au tableau démocratique: 20% de femmes élues
parmi 45% de candidates inscrites sur les listes. Sur les 60 sièges
de la Chambre des Députés, douze seulement sont désormais
occupés par le sexe politiquement faible. À défaut de pouvoir peser
sur un parlement à 80% masculin, une vingtaine d’associations,
d’ONG et de syndicats ont cosigné une lettre réclamant la parité
gouvernementale. La belle affaire…
Xavier Bettel, dont le DP (16,91%) a su garder la constance en
passant de 13 à 12 sièges, a été nommé formateur par le Grand-
Duc. Le Premier supervise donc les pourparlers d’une reconduite de
la coalition sortante qui, passant de 32 à 31 sièges, atteint la majorité
parlementaire de justesse. Le DP-LSAP-Les Verts affiche, sourire
aux lèvres, bonne entente photogénique et confiance commune pour
constituer un programme de gouvernement pour les cinq années à
venir. Cette coalition, dont nul doute de ses chances de reconduite,
n’en reste pas moins une alliance de partis politiques distincts et de
programmes qui parfois s’opposent.
Car dans quelle mesure le LSAP (17,6%), amputé de trois mandats,
pourra-t-il dire non à l’instauration de l’ordre d’expulsion du DP
et imposer une baisse des impôts sur les sociétés, une taxe sur les
transactions financières, une semaine de 38 heures, six semaines de
congé pour tous et une augmentation du salaire social minimum de
100 euros alors que le DP s’y était opposé du temps de la campagne?
D’autant plus que la coalition gouvernementale devra satisfaire les
écolos qui en passant de six à neuf mandats avec 15,12%, ne se
contenteront plus de trois ministères au portefeuille et voudront
assoir leur influence politique.
Le CSV (28,31%) - qui compte presque deux fois plus de voix
que le LSAP et autant que le DP et Les Verts réunis - attend avec
impatience les négociations, espérant y repérer quelques inévitables
courbettes, génuflexions et autres révérences de programmes. Car il
a beau faire les yeux doux au DP en lui promettant une forte alliance
de 32 sièges, faisant même allusion à un possible ménage à trois avec
les séduisants Verts qui en réunirait 42, rien n’y fait. Le premier
parti politique du pays, se voit une seconde fois évincé du pouvoir
et tel un spectateur impuissant, regarde les Libéraux lui préférer
son ex-partenaire socialiste de l’ère Juncker. Même si les mariages
politiques ne sont jamais d’amour mais toujours de raison, il y aurait
de quoi être jaloux. n
SOMMAIRE
DIGITALISATION
COVERSTORY
10 | HUGUES STIERNON ET GÉRARD HOFFMANN
Telindus
24 | XAVIER THILLEN
Broadcasting Center Europe
Quand l’affichage digital dynamise les communes
DÉVELOPPEMENT DURABLE
30 | PASCAL HEUSCHLING ET PHILIPPE
WERY — Arendt Business Advisory
Expert Télécom & ICT
Luxembourg: un laboratoire zéro déchet?
ICT
12 | CÉLINE DUPUY
Rcarré et Rcube
DIGITALISATION
20 | JEAN-LUC BRACH
KPMG
DÉVELOPPEMENT DURABLE
34 | JACQUES VANDIVINIT ET
PHILIPPE PIERRE — PwC
Des solutions innovantes et accessibles
Relier le monde physique au digital
Se transformer pour durer
ICT
14 | CHRISTOPHE RUPPERT
EBRC
DIGITALISATION
22 | ROLAND DERNOEDEN
Imprimerie Centrale
ENERGIE
44 | ROMAIN HOFFMANN
Aral Luxembourg
Source photo: IC
Les 5 règles de la «Business Resilience»
L’impression à l’heure du digital
S’adapter continuellement aux attentes
des consommateur
LETZEBUERGER GEMENGEN
Publication éditée par Euro-Editions S.A.
www.gemengen.lu
RECHERCHE
58 | DR AGNIESZKA WALCZAK
LISER
Prendre le pouls de la société luxembourgeoise
pour élaborer une meilleure politique
ENTREPRENEURIAT & INNOVATION
62 | OLIVIER SELIS
BGL BNP Paribas
Source photo: LISER
ENTREPRENEURIAT & INNOVATION
66 | OLIVIER LOMBARDO, STÉPHANE
SPEICH ET MARYSE HEIREND
Dennemeyer Group
The one-stop shop for global IP management
ENTREPRENEURIAT & INNOVATION
68 | LUCA POLVERARI
Marks & Clerk Luxembourg
Société éditrice
Euro-Editions S.A.
24, rue Michel Rodange • L-4660 Differdange
Régie publicitaire
Julien Malherbe
marketing@euroeditions.lu • Tél. 58 45 46 30
Administration
Lucia Ori
Tél. 58 45 46 29 • Fax 58 49 19
admin@euroeditions.lu
Raouf Hatira • Tél. 58 45 46 23
secretariat@euroeditions.lu
Rédaction
Julien Brun
julien@euroeditions.lu • Tél. 58 45 46 26
Martina Cappuccio
martina@euroeditions.lu • Tél. 58 45 46 26
Pierre Birck
pierre@euroeditions.lu • Tél. 58 45 46 24
Raouf Hatira
Un carrefour de rencontres et d’opportunités
PORTRAIT
72 | MARTIN GUÉRIN
Luxembourg-City Incubator
Protéger pour viabiliser
Conception et réalisation graphique
Sophie Glibert
sophie@euroeditions.lu • Tél. 58 45 46 25
Photographie
Marie De Decker
Eric Devillet
Mouvement
luxembourgeois
pour la Qualité
et l’Excellence
PERFORMANCE DURABLE
Impression
Imprimerie Centrale
Repousser les limites de l’imagination
© Euro-Editions
Tous droits de reproduction réservés pour tous pays.
Tous manuscrits, photos et documents envoyés à la
rédaction ne peuvent être exploités qu’avec l’accord
de leurs auteurs. Publiés ou non, ils ne seront pas
restitués. Les reportages signés n’engagent que
leurs auteurs. Les prix figurant dans cette revue
sont indicatifs et peuvent être sujets à des variations
dont l’éditeur ne pourrait nullement être tenu pour
responsable.
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NOVEMBRE 2018
Index des
intervenants
10 | GÉRARD
HOFFMANN
CEO
Proximus Luxembourg
Tango - Telindus
10 | HUGUES
STIERNON
Head of Telecom Solutions
Telindus
12 | CÉLINE
DUPUY
Directrice commerciale et
marketing
Rcarré SA et Rcube SA
14 | CHRISTOPHE
RUPPERT
Senior Consultant
EBRC
16 | CARLO
HARPES
Fondateur et directeur
itrust consulting
20 | JEAN-LUC
BRACH
Executive Director
KPMG Luxembourg
Source photo: IC
22 | ROLAND
DERNOEDEN
Administrateur délégué
Imprimerie Centrale
24 | XAVIER
THILLEN
Head of Production & Digital
Media Operations
Broadcasting Center Europe
30 | PASCAL
HEUSCHLING
Engagement Advisor
Arendt Business Advisory
30 | PHILIPPE
WERY
Chief Executive Officer
Arendt Business Advisory
34 | JACQUES
VANDIVINIT
Directeur au sein
du département secteur public
PwC Luxembourg
34 | PHILIPPE PIERRE
Associé en charge du secteur
public et responsable mondial
Institutions européennes
PwC Luxembourg
36 | MANUEL
MARINHO
Gérant
Marinho Steel
44 | ROMAIN
HOFFMANN
Administrateur délégué
Aral Luxembourg S.A.
Digitization
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our clients – be they financial or
non-financial, based in Luxembourg
or abroad – opt for smart digitization
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© 2018 KPMG Luxembourg, Société coopérative, a Luxembourg entity and a member firm
of the KPMG network of independent member firms affiliated with KPMG International
Cooperative (“KPMG International”), a Swiss entity. All rights reserved.
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NOVEMBRE 2018
Index des
intervenants
Copyright: Mike Zenari
48 | MARIATERESA
DI MARTINO
Associée
C-CLERC S.A.
48 | VINCENT
ELLERBACH
Associé
FC Advisory
48 | MIKHAEL
SENOT
Associé
Fiduo
50 | THORSTEN SCHMIDT
Member of the Board
of Directors
NORD/LB Luxembourg S.A.
Covered Bond Bank
Source photo: LISER
54 | MARCO
THOMÉ
Président
FGFC
58 | DR AGNIESZKA
WALCZAK
Responsable du Centre
de données
LISER
62 | OLIVIER
SELIS
CEO
Lux Future Lab
66 | STÉPHANE
SPEICH
European Patent Attorney
Dennemeyer Group
66 | OLIVIER
LOMBARDO
Head of Trademarks
Dennemeyer Luxembourg
66 | MARYSE
HEIREND
Chief Operating Officer
Dennemeyer Group
68 | LUCA
POLVERARI
Gérant et partenaire
Marks&Clerk Luxembourg
72 | MARTIN
GUÉRIN
CEO
Luxembourg-City Incubator
LE centre de compétence pour la
formation continue et professionnelle
universitaire
Health and Management
Law and Management
Innovation and Learning
Digital Skills and Smart ICT
... more to come
Unleash your full potential
competence.lu
Maison du Savoir - 10 e étage - 2, avenue de l’Université
L-4365 Esch-sur-Alzette - +352 26 15 92 17
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NOVEMBRE 2018
COVERSTORY
Telindus, expert
Télécom & ICT
Les entreprises comme les administrations voient leurs besoins
en téléphonie et en connectivité augmenter, dans un contexte où
les usages et les modes de travail tendent vers toujours plus de
mobilité. Le poste de travail traditionnel évolue et se délocalise,
permettant le télétravail lors de missions chez un client et même
sur la voie publique. Couplés à des contraintes réglementaires
et notamment de sécurité, l’innovation et le «sur-mesure»
paraissent plus que jamais indispensables. Interview de Hugues
Stiernon, Head of Telecom Solutions chez Telindus et Gérard
Hoffmann, CEO de Proximus Luxembourg - Tango - Telindus.
Comment expliquez-vous l’accroissement
des besoins en offres convergentes
télécoms et ICT?
GH: Les téléphones portables sont de plus
en plus puissants, requérant par conséquence
de grandes capacités pour le transport
des données… Personne ne souhaite plus
avoir à attendre le téléchargement d’une
vidéo ou l’ouverture d’une page web. Les
télécommunications sont considérées par la
majorité des utilisateurs comme une simple
commodité leur permettant d’échanger
plus, plus vite et mieux. Or elles peuvent
aujourd’hui être vectrices de solutions
essentielles et innovantes, notamment en
matière de sécurisation des données.
HS: Nous vivons une époque charnière
où l’émergence de nouvelles technologies
engendre toujours plus de besoins.
L’accès aux nouvelles technologies de communications,
comme aux récentes pratiques en
matière d’économie (collaborative, circulaire
ou même écologique), est rendu possible grâce
aux lignes et réseaux de télécommunications.
Or ces pratiques nécessitent un partage
d’informations depuis des plateformes et des
clouds, impliquant de grandes capacités de
connectivité, que ce soit via une ligne fixe ou
depuis des appareils mobiles.
Justement, l’actualité foisonne d’exemples
de failles de sécurité informatique. Estce
que la cybersécurité est enfin une
nécessité reconnue?
GH: La transformation digitale des
communes doit être accompagnée, dans la
mesure où les administrations communales
disposent d’informations privées voire
sensibles sur leurs citoyens. Les entreprises
et les institutions doivent aussi faire face à des
menaces informatiques qui sont d’autant plus
difficiles à contrer qu’elles sont polymorphes.
Dans le même temps, toutes doivent s’ouvrir à
une économie décentralisée et communiquer
plus facilement avec les citoyens… les défis à
relever sont nombreux!
“Transformer et
sécuriser ses télécommunications
et sa
connectivité passe
aussi par des technologies
adaptées!”
HS: La première des priorités est d’avoir un
accès à cette nouvelle économie qui passe
par Internet, où la question de la sécurité
prédomine. C’est pourquoi Telindus s’est doté
d’un centre opérationnel de sécurité (SOC)
à partir duquel nous réalisons des tests de
pénétrations et autres piratages éthiques. Dans
la mesure où les fibres optiques peuvent ellesaussi
être piratées, la sécurisation des lignes
télécoms passe par l’encryptage des données.
Nous permettons à nos clients de conserver
leurs données dans le périmètre restreint
de l’entreprise ou de l’administration. Les
informations sensibles peuvent ainsi être
disponibles à distance sans transiter par
d’autres systèmes.
Nous assistons aujourd’hui à l’essor des
demandes en matière de gestion des
terminaux mobiles, en combinaison avec
des solutions de protection type «Mobile
Threat Defense» (MTD). Les gestionnaires
peuvent ainsi sécuriser une flotte d’appareils
mobiles, connaître précisément les
flux entrants et sortants. Les solutions
anti DDOS (attaques massives qui saturent les
serveurs) deviennent par ailleurs essentielles
pour une continuité des activités sans baisse de
productivité.
Toutes ces mesures que nous mettons en
œuvre permettent à nos clients de bénéficier
d’une excellente connexion à Internet, depuis
un poste fixe ou un appareil mobile et d’accéder
de manière sécurisée à leurs données, qu’elles
soient stockées sur un serveur interne ou dans
un centre de données.
Finalement, l’objectif n’est-il pas de
favoriser la transformation digitale?
GH: C’est tout à fait vrai. De l’infrastructure
de télécommunications aux
solutions ICT déployées, tous les tenants
de la transformation digitale doivent
être considérés sous le prisme de leurs
interactions, en gardant à l’esprit que le but
est de faciliter les processus de travail d’un
utilisateur final.
Le premier maillon de cette chaîne de
valeurs est le réseau interne câblé et wifi, la
dernière maille pouvant être le stockage des
données.
Actifs depuis 40 ans auprès des secteurs
publics et privés luxembourgeois, notre métier
consiste à sécuriser, simplifier, connecter et
à transformer… Nous accompagnons les
entreprises et organisations dans leur stratégie
de transformation digitale en considérant
tous les aspects de leur métier et de leur
environnement, jusqu’à la formation de leurs
salariés.
En matière de cloud, nous offrons des
solutions d’hébergement dans des centres
de données à Luxembourg et assurons aussi
des liaisons avec des centres de données à
l’international. Enfin, nous rendons possible
l’hybridité entre serveur interne, cloud privé
et cloud public. Nous offrons par ailleurs un
transport sécurisé vers des providers clouds
comme Google, Amazon et Microsoft sans
passer par Internet.
HS: Si toujours plus de communes viennent
à nous, c’est parce nous proposons des
solutions sur-mesure à leurs problématiques
spécifiques. Les employés peuvent par
exemple utiliser leurs appareils nomades
pour une utilisation professionnelle durant
la journée, et privée à partir d’une heure
donnée. Les objets à faible consommation
électrique sont par ailleurs utiles dans le
cadre des villes intelligentes, du monitoring
industriel ou encore de l’agriculture. Nous
proposons dans ce cadre toute une gamme
de services IoT via notre réseau LoRa (une
technologie réseau longue portée permettant
la communication à bas débit d’objets
connectés), qui peuvent accompagner
efficacement la croissance démographique
du pays. n
Hugues Stiernon et Gérard Hoffmann
A propos de Telindus Luxembourg –
www.telindus.lu
Fondée en 1979, Telindus Luxembourg
accompagne toutes les entreprises et
les administrations publiques dans leur
transformation digitale en leur fournissant
des solutions ICT et télécoms holistiques ainsi
que des services de support sur-mesure.
Telindus est devenue «Telindus powered
by Tango», pour offrir des solutions toujours
plus innovantes à ses clients et renforcer leurs
relations quotidiennes, tout en les simplifiant.
Avec plus de 500 collaborateurs expérimentés,
ses domaines d’expertise comprennent les
télécommunications fixes et mobiles, les
infrastructures ICT, le multicloud, les solutions
FinTech, la cybersécurité et les services managés.
Telindus Luxembourg est une filiale du Groupe
Proximus, principal fournisseur de services de
téléphonie, d’internet, de télévision et d’ICT en
Belgique. Proximus est présente au Luxembourg
via ses deux filiales, Telindus et Tango.
12 LG
NOVEMBRE 2018
ICT
Des solutions
innovantes
et accessibles
Réunies au sein d’une même structure, Rcarré et Rcube
sont fortes d’une expérience de 17 ans sur le marché
luxembourgeois. Avec 140 employés et 500 projets gérés par
an, le groupe peut être fier de sa croissance de 12% en 2017,
l’amenant ainsi à un chiffre d’affaires annuel de 16 millions
d’euros. Les deux entreprises reviennent aujourd’hui sur la
pertinence et la flexibilité de leurs solutions dans un secteur
de l’ICT en changement constant, par la voix de Céline
Dupuy, leur directrice commerciale et marketing.
Parlez-nous de vos sociétés Rcarré et
Rcube…
Le groupe propose des solutions informatiques
qui contribuent à porter à l’excellence et
à assurer la pérennité des activités de nos
clients, à travers six facteurs: la continuité de
leur activité, l’innovation et son accessibilité,
la sécurité des systèmes, le maintien de la
conformité réglementaire, des modèles
financiers adaptés et prédictifs, une approche
centrée sur leurs employés et clients et enfin
un engagement écologique et socialement
respectueux.
Pour atteindre ces objectifs, le groupe
comprend six départements: un premier est
dédié aux projets que nous implémentons
chez nos clients, une deuxième équipe est
en charge de la communication unifiée
et de la téléphonie, un autre service
s’attelle aux supports réactifs ou proactifs
24h/7j. Notre département «Business
Continuity», unique à Luxembourg
par l’approche end-to-end, héberge les
entreprises clientes, en cas de sinistre, afin
qu’elles puissent poursuivre leurs activités.
Le silo «User Experience» porte des
solutions qui rendent agréable et intuitif le
lien informatique entre l’entreprise et ses
clients finaux, fournisseurs et employés.
Enfin, notre département consultance
comprend une gamme de ressources très
large allant du conseil, à l’architecture
réseau et infrastructure, en passant par la
transformation digitale et la délégation
de postes couvrant toutes les strates d’un
système d’information, du support à la
gouvernance.
Quatre axes viennent les consolider de
manière transversale: le Cloud, la sécurité, la
conformité réglementaire et d’amélioration
continue (GDPR, NIS-Network and
Information Security, projet Rifkin,…) et
enfin, le financement. Concernant ce dernier,
la société R-Lease a rejoint notre groupe en
février dernier et nous permet aujourd’hui
d’adresser des modèles de leasing financier
ou opérationnel flexibles mais également
de porter, directement dans notre offre de
services, notre engagement dans l’économie
circulaire en favorisant et en garantissant une
seconde vie aux équipements.
“Des solutions
informatiques qui
contribuent à porter
à l’excellence et à
assurer la pérennité
d’une activité”
Les deux sociétés ont une base commune
forte. Nous avons décidé de les séparer en
deux SA pour offrir les niveaux de sécurité
et réglementaire, renforcés et exigés par le
secteur financier via Rcube, tout en évitant
des lourdeurs administratives et contraintes
techniques liées à la certification et en gardant
la flexibilité, des services et des coûts adaptés
pour les clients qui n’en ont pas l’utilité.
Quelles différences retrouve-t-on alors
entre ces deux entreprises?
La différence entre les sociétés Rcarré
et Rcube est finalement liée au profil du
client qu’elles prennent en charge. Rcarré
s’adresse davantage aux PME et PMI dont
le décisionnaire informatique connaît peu ou
partiellement ce domaine technique et doit se
reposer sur une société prestataire de confiance.
Dans ce cadre, nous nous positionnons en
tant qu’interlocuteur unique pour tous leurs
services informatiques et de téléphonie et
sommes facilitateur avec des parties tierces de
télécommunication, d’applications métiers,
informatique-machine, etc.
Rcube s’adresse quant à elle à des PSF, à des
clients sujets à des règlementations lourdes
et/ou dites «mission critical», c’est-à-dire
dont la dépendance informatique est forte.
A cet effet, nous réalisons régulièrement
des audits réglementaires et de sécurité,
attestées par des certificats délivrés par
des tiers de confiance. Nous donnons la
visibilité et les niveaux d’engagements
de résultats appropriés, tout en laissant
contrôle et maîtrise au client, qui est expert
dans son métier, et peut pleinement gérer et
mitiger son risque.
Au-delà des atouts que représente notre
agrément PSF, nous sommes en train
d’effectuer les démarches pour obtenir
la certification ISO 27001 à l’horizon
2020. Cela s’inscrit dans nos objectifs
d’amélioration continue de nos activités.
Réunies dans un même bâtiment, avec un
opérationnel très transversal et le meilleur
des deux univers, nos deux sociétés gèrent
les besoins des entreprises de toutes
tailles. Actuellement, nos clients sont
essentiellement issus des secteurs de la
finance et des assurances, de la logistique et
des transports, de l’industrie, du commerce,
de la santé et des biotechnologies, de
l’énergie et de l’eau ainsi que des services
publics et de l’Etat.
C’est notre identité, notre expérience, avec
nos compétences complètes et notre grande
adaptabilité aux besoins des clients, qui
nous rendent unique au Luxembourg.
Quel était l’objectif de votre événement
ProximIT du 2 octobre dernier?
L’une de nos valeurs clé est la proximité
avec nos clients, d’où le nom ProximIT.
Le but de cet événement était de renforcer
nos clients, les booster, les aider à créer des
différenciateurs forts. Notre idée était donc
de présenter aux visiteurs des solutions
innovantes et accessibles. Autrement dit,
adresser des problématiques d’entreprises
et modèles de marché à venir, au travers
de solutions suffisamment abouties pour
être efficaces, sur le plan de de l’adoption
pragmatique, de l’accessibilité financière et
de la rapidité de mise en œuvre.
Pour ce faire, d’une part nous disposons
d’un large écosystème de partenaires et
d’autre part, nous industrialisons certaines
solutions. En effet, nous identifions des
technologies qui répondent à un nombre
conséquent de demandes émergeantes
du marché, nous les éprouvons jusqu’à
obtenir une solution performante, nous
les standardisons pour réduire les coûts
d’implémentation et/ou de production et
enfin nous les diffusons à grande échelle.
Nous sommes à Luxembourg propriétaire
et expert en infrastructures cloud sécurisées,
en support local et en continuité, nous
disposons donc du moteur idéal pour
distribuer des applications à nos clients.
Le ProximIT était aussi l’occasion de
créer des synergies entre nos différents
partenaires et clients.
Cet événement comportait plusieurs
animations dont deux conférences sur la
RPA et la blockchain. Nos 22 partenaires
animaient quant à eux des stands exposant
leurs différentes solutions. Nous en avons
Rcarré SA et Rcube SA
77-79, Parc d’activités de Capellen
L-8308 Capellen
contact@rcube.lu
contact@rcarre.com
Céline Dupuy
également profité pour présenter plusieurs
nouveautés comme «Rsign», la première
plateforme de signature électronique SaaS
au Luxembourg, qui permet de signer
des documents de manière conforme et
réglementaire en ligne, ou comme «Risk
Quadrant», une solution de monitoring et
de gestion automatisée d’investissements.
Par ailleurs, nous avons exposé différentes
solutions liées à la Business Intelligence
dans des domaines variés tels que l’ERP,
la finance, la RH, le datawarehouse,…
L’idée étant d’avoir une analyse simplifiée
et automatisée sous forme de tableaux de
bord, permettant d’identifier rapidement
les données et les différents processus en
jeu afin de faciliter les prises de décisions.
Au total, nous avons accueilli 300 visiteurs
qui ont fait de cette journée un succès! n
14 LG
NOVEMBRE 2018
ICT
Les 5 règles
de la «Business Resilience»
L’analyse d’impact métier:
garantie de la continuité des activités
Ayant pour objectif la responsabilité sociétale, c’est par une approche du business que l’entreprise
doit aborder la continuité et la reprise de ses activités. Pour y parvenir, le Business Impact
Analysis (BIA) est crucial. Cette démarche est un préalable fondamental pour l’obtention de
la certification ISO 22301, relative aux systèmes de management de la continuité d’activités.
Entretien avec Christophe Ruppert, Senior Consultant, Lead Implementer & Lead Auditor
ISO 22301, Business Continuity Management Practice Lead au sein d’EBRC.
Christophe Ruppert
LG
NOVEMBRE 2018
15
Le concept de Business Continuity est
éprouvé. Apparu dans les années 80, il
adressait une partie de la problématique
avec les «disaster recovery plans». Les
efforts portaient essentiellement sur
l’informatique, avec la volonté de garantir
la disponibilité des systèmes ou permettre
leur remise en fonction rapide après un
incident. Ce n’est que plus récemment, avec
au début de cette décennie la publication de
la norme BS 25999 et l’établissement de la
certification ISO 22301, que le concept a
été élargi. «Désormais, les projets relatifs à
la continuité d’activités couvrent un spectre
étendu. Ils sont portés par le board, en
considérant l’activité avec une approche
holistique», commente Christophe
Ruppert. EBRC accompagne ses clients
avec la volonté de les rendre plus cyberrésilients.
A ce titre, la continuité d’activités
fait partie de ses principaux domaines
d’expertise.
Règle n° 1: Partez du métier
pour évaluer les impacts
«C’est en considérant le métier que
l’analyse doit se construire, en prenant en
compte l’ensemble des facteurs qui peuvent
nuire à la bonne marche de l’activité»,
assure Christophe Ruppert. «Ces enjeux
dépassent de loin la gestion des systèmes.
Cela implique de commencer par identifier
les activités essentielles à l’organisation,
à travers une meilleure compréhension
des processus, pour ensuite effectuer
une analyse d’impact. Il est important de
comprendre quels pourraient être les effets
de l’arrêt d’un processus critique dans le
temps et sur l’ensemble de l’activité».
Cette première étape relève du Business
Impact Analysis. Elle ne peut être conduite
qu’en menant une étude approfondie de
l’ensemble des départements constituant
l’organisation pour identifier les activités
entreprises et la manière dont chacun prend
part aux procédures.
Règle n° 2: Identifiez les activités
critiques et évaluez le niveau
de tolérance à l’interruption
«A travers les entretiens menés, identifiez les
activités critiques, les liens d’interdépendance
existants vis-à-vis d’autres départements
ou d’acteurs externes», indique Christophe
Ruppert. «Dans chaque département
et direction, challengez les équipes. Au
départ d’un framework établi au regard de
notre expérience et des bonnes pratiques
reconnues, évaluez également les effets
d’une interruption de l’activité au niveau
de chaque équipe selon différents critères
comme le Recovery Time Objective (RTO),
le Recovery Point Objective (RPO), le
Maximum Acceptable Outage (MAO) ou
encore le Minimum Business Continuity
Objective (MBCO). A travers ces indicateurs,
on relève ce qui est acceptable en termes
d’interruption pour chaque département,
et ce, jusqu’à la capacité réelle de l’IT à
supporter les métiers».
Règle n° 3: Alignez les besoins
au service du business
Parce que, d’un département à l’autre,
les perceptions de ce qui est acceptable
peuvent diverger, un des objectifs sera
de réconcilier les sensibilités au regard
des besoins réels du métier. «Dans la
plupart des cas, c’est au sommet de
l’entreprise que les arbitrages ont lieu,
le top management étant souvent le seul
à pouvoir statuer vis-à-vis des risques
encourus. Le management rationalise
et décide souvent par rapport au niveau
d’exposition admissible des affaires, donc
du secteur d’activité et de la clientèle de
l’entreprise, en cas d’incident majeur»,
précise Christophe Ruppert. «Pour
l’obtention d’une certification liée à la
continuité d’activités, il est indispensable
de réconcilier l’ensemble des besoins des
équipes autour d’un processus critique».
Règle n° 4: Evaluez les processus
afin de retenir les meilleures solutions
L’analyse de l’impact business est au cœur
de toute démarche relative aux enjeux de
continuité d’activités. Elle sera complétée
par une analyse des risques. Celle-ci se
traduit par l’identification des menaces
pouvant conduire à l’interruption d’une
activité jugée critique et par l’évaluation
de la probabilité de leur survenance.
«Considérant l’ensemble de ces éléments,
on peut imaginer des scénarii et des plans
de reprise de l’activité dans les meilleurs
délais selon les différents cas de figure.
Prenez les processus, soumettez-les à
la menace afin d’envisager les solutions
à mettre en place, comme par exemple
la relocalisation des collaborateurs ou
un plan de redéploiement des systèmes
des garanties relatives à la restauration
des lignes de télécommunication, sans
oublier d’évaluer le niveau de résilience
de vos fournisseurs critiques», conseille
Christophe Ruppert.
Règle n° 5: Simplifiez-vous la vie.
Tirez parti de la certification ISO 22301
La certification ISO 22301 a été élaborée
spécialement afin de permettre aux
organisations de s’inscrire dans une
démarche d’amélioration continue: c’est
un cadre standardisé idéal pour démarrer.
«L’enjeu n’est autre que de mieux protéger
l’activité dans sa globalité, par une meilleure
compréhension des processus et des
risques, et de s’assurer de sa robustesse
avec l’ensemble des parties prenantes tels
que les clients, les partenaires ou encore
le régulateur de l’entreprise», explique
Christophe Ruppert. «Une telle certification
est de nature à rassurer, à garantir la
confiance vis-à-vis de la tenue des activités».
EBRC accompagne des institutions actives
dans le secteur de la finance, des banques, de
l’industrie et de l’assurance pour l’obtention
de cette certification. n
Distinguer le risque de la menace
Selon Christophe Ruppert, Senior Consultant,
Lead Implementer & Lead Auditor ISO 22301,
Business Continuity Management Practice
Lead, EBRC.
Beaucoup d’acteurs confondent risque et
menace. Il est toutefois important de les
distinguer. La menace est un élément bien
particulier, une occurrence parfaitement
identifiable. Il peut s’agir de la divulgation
d’informations, une tentative de corruption,
une intrusion dans des systèmes informatiques
ou encore un acte terroriste. Cette menace
peut s’abattre plus ou moins facilement sur un
processus, en fonction des vulnérabilités qu’il
présente.
Pour évaluer le risque, il faut identifier la
menace et définir la probabilité qu’elle affecte le
processus. Il faut aussi évaluer l’impact de cette
survenance probable sur l’activité, les finances,
la réputation, ou encore vis-à-vis des obligations
règlementaires. On obtient alors un niveau de
risque faible, moyen ou important. Sur cette
base et avec ces indicateurs, le dirigeant sera
en mesure de définir l’objectif à atteindre:
l’éliminer, le mitiger, voire l’accepter.
EBRC
5, Rue Eugène Ruppert
L-2453 Luxembourg
www.ebrc.lu
16 LG
NOVEMBRE 2018
ICT
ATENA workshop
itrust consulting et l’Université du Luxembourg ont organisé
conjointement un workshop public le 18 octobre 2018,
consacré au projet H2020 ATENA, dont le thème est la
cybersécurité des Infrastructures Critiques (IC).
Carlo Harpes
Carlo Harpes a souligné le potentiel
d’exploitation des synergies entre ATENA
et les outils d’itrust consulting (comme
TRICK Service) dans le cadre de ces efforts
nationaux. En particulier, des outils de
surveillance de la sécurité en temps réel
attendent maintenant d’être testés par les
opérateurs d’IC.
Enfin, Carlo Harpes a animé une table
ronde sur la sécurité des IC et la façon
dont la recherche y contribue, à laquelle
ont participé Klaus Kursawe, Leonid Lev
(IEC), Reinhard Hutter (CESS) et Paolo
Pucci.
“Les régulateurs,
les opérateurs
et les fabricants
sont les principaux
catalyseurs
de l’amélioration
de la sécurité”
L’objectif d’ATENA est de construire
une suite d’outils intégrés pour aider les
opérateurs d’IC à gérer et à répondre aux
cyberattaques en temps quasi-réel afin de
maintenir la qualité de service nécessaire à
ces infrastructures. ATENA a choisi de se
concentrer sur le cas des services publics
critiques, à savoir l’approvisionnement en
électricité, en eau et en gaz naturel. La
récente cyberattaque qui a ciblé le réseau
électrique ukrainien en 2017 est un exemple
poignant du type de scénarios qu’ATENA
entend éviter.
La journée a commencé par une
intervention fascinante de Klaus Kursawe
(Gridsec) sur les dangers inhérents au
réseau électrique intelligent moderne
et plus généralement à la convergence
des technologies de l’information et des
technologies opérationnelles dans le monde
de l’Internet des objets (IoT), qui crée de
nombreuses nouvelles failles de sécurité. Il a
montré comment des millions de compteurs
intelligents actuellement en Europe
peuvent être attaqués en raison d’une
conception cryptographique inappropriée.
Selon Luxmetering, ce défaut a été éliminé
avec succès avant le déploiement de tels
compteurs au Luxembourg. François
Thill (ministère de l’Économie) a ensuite
pris la parole pour souligner l’importance
de la communication et du partage des
informations pour améliorer la «situational
awareness» de la société en général.
Puis, Paolo Pucci (coordinateur général
d’ATENA, de Leonardo) et Stefano Panzieri
(coordinateur technique ATENA, de
l’Université Roma Tre) ont présenté les objectifs
du projet. Des exposés techniques et des
démonstrations par de nombreux partenaires
ATENA – y compris itrust consulting – ont
ensuite présenté les résultats des différents
axes de travail, allant de la modélisation des
IC à la détection des intrusions, en passant par
l’évaluation des risques en temps réel et enfin
l’atténuation de ces risques.
L’après-midi a vu Stefano Panzieri et
Carlo Harpes (itrust consulting) parler
respectivement du projet H2020 RESISTO
et des projets luxembourgeois SGL Cockpit
et IDS4ICS.
L’accent a été mis sur le fait que les projets
de R&D ont tout intérêt à réfléchir à la
façon de déployer concrètement leurs
produits sur le terrain afin de maximiser
leur impact. En effet, un panéliste a
souligné que la principale faiblesse des
programmes de R&D est l’absence d’une
transition contrôlée, financée ou structurée
permettant de passer d’un résultat R&D à
un produit opérationnel.
À la question de savoir lequel parmi
les régulateurs, les opérateurs ou les
fabricants, est le principal catalyseur de
l’amélioration de la sécurité, il est apparu
que chacun de ces acteurs détient un rôle
important et distinct à jouer, qui doit être
pris plus au sérieux maintenant que par le
passé. Un panéliste a même ironiquement
suggéré de couper le courant une fois
par an pour rappeler aux citoyens sa
réelle valeur et la nécessité de protéger
l’approvisionnement. n
Communiqué par itrust consulting
Smart
Decisions.
Lasting
Value.
CROWE is represented in Luxembourg
by three independent firms:
• C-CLERC S.A. (Audit)
• FIDUO (Accounting and
corporate services)
• FC ADVISORY (Business and
tax advisory)
C-CLERC S.A.
Fiduo
1, rue Pletzer 10a, rue Henri M. Schnadt
L-8080 Bertrange L-2530 Luxembourg
+352 26 38 83 +352 24 612 1
FC Advisory
10a, rue Henri M. Schnadt
L-2530 Luxembourg
+ 352 20 60 16 00
Three firms, one website: www.crowe.lu
18 LG
NOVEMBRE 2018
MARDI 02.10.2018
La mobilité des candidats
luxembourgeois en question
Le 2 octobre dernier, lors d’un petit-déjeuner organisé par HROne, Arthur Meulman,
General Manager de jobs.lu, a présenté les résultats de l’enquête «The European Mobility
of Candidates» réalisée début 2018 par le Boston Consulting Group et The Network. Plus
de 197 pays ont répondu à cette enquête dans le monde et jobs.lu en a été le partenaire
exclusif au Luxembourg. Au niveau international, 57,1% des répondants sont ouverts à la
mobilité contre 63,8% en 2014. Localement, plus de 450 personnes de tous horizons se sont
prêtées au jeu pour représenter le Grand-Duché. «Parmi le total des sondés, 82% sont prêts
à travailler à l’étranger (dans le top 3 Suisse, Allemagne, Etats-Unis) et 91% pour les profils
jeunes, hautement qualifiés et digitaux», a indiqué Arthur Meulman. Côté motivations, ils
s’attachent à la stabilité financière de l’entreprise, ses valeurs puis au contenu du job. Dans
les pays frontaliers, ce sont les relations au travail qui arrivent en tête. Dans ce contexte,
la mobilité professionnelle apparaît-elle davantage comme une opportunité ou un challenge
pour les recruteurs?
1. Arthur Meulman, General Manager, jobs.lu
2. L’équipe jobs.lu
1
2
A B A B
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jobs.lu vous propose des solutions sur-mesure grâce à son expertise locale.
20 LG
NOVEMBRE 2018
DIGITALISATION
Relier le monde
physique au digital
Premier big four à recevoir les certifications PSDC-C et
PSDC-D au Luxembourg, KPMG ouvre un nouveau dialogue
avec ses clients existants et en rencontre de nouveaux à
travers sa nouvelle gamme de services de dématérialisation
et de conservation. Jean-Luc Brach, Executive Director chez
KPMG Luxembourg, nous parle des atouts de ce statut pour
l’entreprise mais également pour le pays qui pourra exporter
son savoir-faire en dehors de ses frontières.
A quoi correspondent les certifications
PSDC-C et PSDC-D?
Il s’agit d’une famille de certifications qui
concerne la conservation et la digitalisation
des documents. Elles sont issues d’une loi
luxembourgeoise de 2015 et permettent
de garantir qu’un document digital aura la
même valeur probante que son équivalent
papier – qui pourrait alors être supprimé –
et ce, dans toutes les situations possibles.
Le gouvernement s’est appuyé sur l’Institut
luxembourgeois de la normalisation, de
l’accréditation, de la sécurité et qualité des
produits et services (ILNAS) pour mettre en
place cette certification et voudrait exporter
ce concept à l’étranger, car rares sont les
pays européens qui possèdent ce type de lois
aussi généralisées qu’au Luxembourg. Le
pays voudrait donc faire de cette pratique
un exemple, dans la continuité de l’initiative
Digital Lëtzebuerg qui implique d’avoir une
certaine avance au niveau des technologies
ainsi que des mœurs et des habitudes de travail.
Nos clients ont en effet souvent l’obligation
de conserver des documents pendant dix ans
et de respecter le règlement général sur la
protection des données (RGPD). Grâce à ce
nouveau statut, nous nous dotons de bons
outils de conservation électronique permettant
de filtrer les documents, d’identifier ceux qu’il
faut supprimer, de facilement les retrouver et
de les communiquer rapidement au client sur
demande.
Sur base de quels critères a été évaluée
KPMG en vue de sa certification?
L’ILNAS a revu toutes nos procédures
selon différents critères et a vérifié notre
certification ISO 27001, garantissant la
sécurité et la confidentialité des informations.
Ce travail de longue haleine a nécessité une
grande mobilisation de la part de nos équipes
en matière de documentation et de vérification
des procédures.
“Nous créons
un univers digital
de confiance,
c’est-à-dire
d’une valeur
égale et pérenne”
A l’heure actuelle, seuls six statuts PSDC
ont été établis, parmi lesquels l’on retrouve
deux institutions étatiques et quatre sociétés
commerciales dont KPMG, seul Big Four
à avoir été certifié. Cela nous offre un
avantage concurrentiel car les sociétés ne
possédant pas cet agrément ne pourraient
pas offrir le même type de services «tout en
un». Par exemple, certains de nos prospects
doivent adopter des procédures KYC
(Know Your Customer) et AML (contre le
blanchiment d’argent et le financement du
terrorisme) qui impliquent des vérifications
de documents et génèrent beaucoup
d’échange de papiers. Parmi la nouvelle
gamme de services que nous pouvons offrir
avec cette certification, nous sommes en
mesure de faire du BPO (Business Process
Outsourcing) et donc d’externaliser ces
processus et de stocker électroniquement
ces documents, puisque qu’ils ont une
valeur probante.
Beaucoup d’autres services s’ouvrent
également à nous. Par exemple, nous
pouvons accompagner la transition
digitale des entreprises en conservant
leurs documents et en réoptimisant leurs
processus de capture, d’autorisation et
de réclamation en les rendant totalement
digitaux. Nous pouvons également
automatiser le traitement de processus
chronophages et peu valorisants comme
la réclamation de la TVA intracommunautaire.
Grâce aux concepts d’utilisation de la
PSDC, nous relions les mondes physique
et digital et créons un univers digital
où la confiance est le moteur de la
transformation numérique, c’est-à-dire
d’une valeur égale et pérenne. Ainsi nos
clients peuvent nous confier la gestion de
leurs archives sur une longue période pour
que nous en assurions ensuite l’intégrité
en identifiant chaque année ceux qu’il faut
détruire ou rafraîchir.
Qui sont vos prospects pour ces activités?
Les publics sont très divers, nous
commençons à toucher le monde public et
parapublic ainsi que celui de la santé. Quant
au milieu des entreprises industrielles, il
met en œuvre des processus moins intégrés
et des écosystèmes complexes qui génèrent
encore beaucoup de papier et que nous
aidons à passer vers le digital.
Nous adressons à tous nos clients une
offre technique de digitalisation mais aussi
de services de consulting grâce auxquels
nous les aidons à optimiser leurs processus
opérationnels et à dessiner de meilleurs
circuits de circulation de l’information et
de décision.
Parmi vos services de consulting on
retrouve le «low code development
platform»…
La plateforme que nous utilisons a
effectivement l’avantage d’être orientée
«low code». En effet, il est de plus en
plus difficile de trouver des informaticiens
en Europe mais il existe aujourd’hui des
outils agiles et rapides en matière de
développement qui permettent de réaliser
des applications de manière assez intuitive.
De plus, une application y est facilement
adaptable: il est possible de la tester puis
de l’optimiser par la suite. Nous aidons
ainsi nos clients à réaliser leur potentiel de
digitalisation et à faciliter leurs processus,
et ce, de manière très concrète.
Et qu’en est-il des clients ayant besoin
de conserver leurs archives physiques?
Nous faisons appel à des partenaires PSF
locaux spécialisés en matière d’archivage
physique. Notre concept est celui-ci: nous
récupérons les documents physiques, les
indexons dans le même système que les
documents électroniques, puis nous les
transportons de manière sécurisée et les
stockons dans des hangars robotisés. Deux
options de stockage sont alors offertes au
client; la première correspond à d’immenses
hangars gérés par des transpalettes
automatisées qui peuvent retrouver
un document en quelques minutes. La
deuxième implique un stockage dans des
bibliothèques elles-mêmes insérées dans des
containers et qui se déplacent, seuls, dans
un grand hangar. En fonction des besoins
du client et de la fréquence de rappel des
documents, l’une ou l’autre technique est
préférée en consultation avec le client. n
KPMG
39, Avenue John F. Kennedy
L-1855 Luxembourg
info@kpmg.lu
www.kpmg.lu
Jean-Luc Brach
22 LG
NOVEMBRE 2018
DIGITALISATION
L’impression
à l’heure du digital
Personnalisation de l’offre afin d’améliorer l’expérience client,
formations internes, renouvellement de l’équipement,…
autant d’aspects liés de près ou de loin au virage digital opéré
par le domaine de l’impression au Grand-Duché. Roland
Dernoeden, administrateur délégué et directeur général
de l’Imprimerie Centrale, revient sur ces processus de
digitalisation qui impactent son secteur et sa société.
Comment digitaliser l’impression, un
domaine plutôt classique et traditionnel?
Détrompez-vous: l’activité d’impression
est beaucoup moins «classique et
traditionnelle» qu’on ne le pense souvent.
Elle est déjà entrée depuis très longtemps
dans l’ère du digital: des presses numériques
coexistent aux côtés des presses offset
depuis des dizaines d’années.
La digitalisation dans notre domaine
concerne bien sûr l’équipement de
production, mais aussi tout l’équipement de
gestion. Sans oublier le point central sans
lequel rien de tout cela ne fonctionnerait:
les compétences de notre personnel.
À cet égard, l’Imprimerie Centrale a participé
au programme «Skillsbridge» du ministère
du Travail. Notre dossier a été
retenu et nous allons donc mener une
grande campagne de formation pour
notre personnel. Il s’agira pour certains
de perfectionner leurs connaissances
informatiques, et pour d’autres, de les
mettre ou de les remettre à niveau dans ce
domaine.
Le domaine de la communication fait face
à un changement technologique majeur
et nous considérons que cette étape de
formation est tout à fait indispensable pour
opérer au mieux ce virage digital.
Quelles sont vos offres en matière de
digital?
Notre offre en matière de digital concerne
surtout les aspects liés à la personnalisation.
C’est le point central de notre offre
«variable data processing».
Le principe en est que, contrairement à la
technologie offset où la même information est
imprimée sur toutes les feuilles, la technologie
digitale permet d’imprimer des données
différentes sur chaque feuille. Ce système
est particulièrement apprécié du secteur
financier, par exemple pour l’impression des
extraits de compte, des portefeuilles titres,
etc. Mais il peut aussi avoir une fonction
marketing: couplé avec une base de données,
il permet de personnaliser le message et de le
cibler par rapport au destinataire.
“Le domaine de la
communication fait
face à un changement
technologique
majeur”
De plus, nous offrons la technique du «white
space management». Quand il reste de
l’espace blanc sur une page (facture, extrait,
information, etc.), cette technique permet
de le mesurer de façon dynamique pour y
insérer un message prédéfini correspondant
à sa taille. C’est un atout appréciable pour
cibler le message et cela permet de ne pas
gaspiller d’espace. Je vous donne un exemple
simple: une facture de votre garagiste est
imprimée sur une page et demie. La demipage
restante peut être utilisée pour la
promotion d’accessoires de saison, pour des
offres spécialisées, pour de la publicité en
rapport avec votre voiture, etc. Ainsi, en plus
du secteur financier, le secteur du commerce
peut aussi bénéficier de ces services.
Source photo: IC
Nous mettons aussi la digitalisation au
service de nos clients via des interfaces
customisées: ils peuvent choisir leur
produit en ligne, le personnaliser à volonté,
en définir les paramètres (tirage, volume,
type de papier, etc.) et finalement le
commander en ligne. Plusieurs clients issus
des institutions internationales, notamment
à Paris, ont choisi de nous faire confiance
en utilisant nos interfaces.
Mais la digitalisation va encore plus loin:
nous avons mis en place un système par
lequel toutes les opérations administratives
(devis, bon de commande, facture, bon de
livraison, etc.) sont couplées directement
avec les informations de production. Cela
permet un gain de temps appréciable à tous
points de vue ainsi qu’une grande sécurité
des données.
À terme, cette intégration globale concernera
également toutes nos certifications (ISO
9001, ISO 14001, FSC, PEFC, Imprim’Vert,
etc.).
Toute votre activité est donc concernée
par la digitalisation?
C’est exact, nous sommes un «global player»
dans notre domaine, c’est-à-dire que nous
offrons tous les services liés à la communication,
au-delà de l’activité d’impression et de reliure:
création graphique, structuration XML et
mise en page automatique, recherche et vente
d’espaces publicitaires, etc.
Toutes ces activités sont pilotées par voie
digitale et, ce qui est aussi important, elles
sont rendues visibles et conviviales pour nos
clients.
Quel est l’avenir du digital dans l’impression?
Certains considèrent la révolution digitale
comme une menace pour l’impression: les
supports papier diminuent au profit des
supports nomades. Bref, tous les imprimeurs
vous le diront: on imprime moins.
Il faut donc s’adapter à cette nouvelle
configuration et à ces nouvelles habitudes de
consommation de l’information. Le papier ne
disparaîtra pas, j’en suis persuadé. Mais pour
le rôle qu’il joue de plus en plus actuellement,
la technologie d’impression digitale est en
train de conquérir l’espace traditionnellement
dévolu à l’impression offset.
Si au début elle se limitait aux petits
tirages, de plus en plus de constructeurs
ont perfectionné leur équipement: de
mon point de vue, la qualité ainsi que les
performances des presses digitales seront,
à terme, égales à celles de l’offset. Ce n’est
pas pour demain, mais le processus est en
cours.
Comment concevez-vous l’avenir digital
de l’Imprimerie Centrale?
Nous y attachons une grande importance
parce que, comme je l’ai dit, c’est une
technologie d’avenir pour notre métier.
Imprimerie Centrale S.A.
15, rue du Commerce
L-1351 Luxembourg
www.ic.lu
Roland Dernoeden
Précisément, nous sommes en train de
déménager notre atelier de production
digitale depuis la gare vers la Cloche
d’Or, où nous sommes propriétaires d’un
grand immeuble. Nous en avons profité
pour renouveler partiellement notre parc
machines et, d’ici la fin de l’année, toute
notre activité digitale sera totalement
opérationnelle dans nos nouveaux ateliers. n
24 LG
NOVEMBRE 2018
DIGITALISATION
Quand l’affichage
digital dynamise
les communes
La commune de Dudelange a récemment inauguré le premier
E-Reider interactif du Grand-Duché de Luxembourg.
La société Broadcasting Center Europe (BCE) se trouve
en amont du projet et a déjà effectué quelques initiatives
qui en appellent d’autres au sein de plusieurs communes…
Rencontre avec Xavier Thillen, Head of Production & Digital
Media Operations, qui détaille l’ensemble de ces actions
résolumment tournées vers l’avenir.
«Notre première installation en termes
d’affichage dynamique a démarré en 1995,
lors de l’année culturelle au Luxembourg,
elle concernait l’abbaye de Neunmünster.
Nous y avons installé le premier système
SCALA qui gère la partie guidage et
information», indique Xavier Thillen, Head
of Production & Digital Media Operations
chez Broadcasting Center Europe, acteur
européen majeur de services techniques de
pointe notamment dans les domaines des
médias et des télécommunications. En 1995,
le «digital signage» -le terme anglais pour
désigner l’affichage dynamique- n’en était
qu’à ses débuts et BCE a véritablement lancé
cette initiative plus tard, en 2012, lorsque la
société a installé près de 80 écrans pilotés
individuellement au centre de conférence du
Kirchberg, puis en 2013 avec des installations
de la Banque Européenne d’Investissement
et du Centre National de l’Audiovisuel.
Mondorf-les-Bains: commune pionnière
Broadcasting Center Europe s’est lancée
dans le grand bain de son offre dédiée
aux communes à… Mondorf-les-Bains en
2013. «Au-delà des entreprises comme
Arcelor Mittal ou encore la BEI, nous nous
intéressons fortement aux communes et
nous pensons que cette technologie peut
leur être utile. Nous avons commencé avec
le nouveau Biergen-Center de Mondorfles-Bains
il y a cinq ans. La commune
souhaitait se munir d’un système de
ticketing et le combiner avec un système
d’affichage d’informations utiles pour les
citoyens. Sur les écrans, nous leur offrons
ainsi le streaming rtl.lu avec les actualités,
la météo,… en plus du service ticketing»,
étaye Xavier Thillen.
Bettembourg et Dudelange emboitent
le pas
Un succès qui ne passe pas inaperçu
dans un petit pays comme le Grand-
Duché. Bettembourg en février 2016,
puis Dudelange en novembre de la même
année, se sont penchées sur cette même
initiative, à savoir la combinaison du
système de ticketing avec une borne tactile
et l’affichage d’informations. «Par ailleurs,
nous travaillons sur l’E-Reider à Dudelange
depuis l’an dernier. Au début, nous avions eu
l’idée de remplacer entièrement le physique
par le digital. Après quelques réflexions,
nous avons décidé d’opter pour un côté plus
ludique en proposant un E-Reider interactif
qui comprend plusieurs rubriques faciles
d’accès comme l’information concernant la
circulation, les commodo-incommodo,…»,
détaille Xavier Thillen, ravi de la mise en
place du premier E-Reider de cette forme
et de cette taille au Luxembourg.
De là à rendre l’administration moins
humaine? «Absolument pas. Notre optique
est de faciliter l’accès à l’information
pour le citoyen. Pour lui comme pour
l’administration c’est un gain de temps…
tout en sachant que ces informations seront
plus précises et ciblées», garantit-il.
Des solutions personnalisées pour les
communes
L’administration communale gère à
100% les informations qui passent sur
l’écran. «BCE s’occupe du développement
de l’affichage dynamique et plusieurs
communes sont en discussion avec nous
actuellement. Elles semblent avoir la volonté
de se diriger vers le «paperless» et notre
solution s’inscrit dans cette démarche»,
indique-t-il. Une démarche, justement,
qui est réalisée en étroite collaboration
avec les décideurs dans les communes. La
société mène de nombreuses discussions au
sujet de leurs demandes et de leurs attentes.
«Elles ont leurs idées et notre rôle doit
être de les guider pour les adapter sur le
terrain. Ce n’est pas qu’une offre standard
que nous proposons aux communes, elle est
vraiment personnalisable en fonction de
leurs souhaits et de leurs désirs».
Beaucoup de paramètres entrent ainsi en
jeu comme la taille des écrans, le système de
mise à jour, le type de flux d’information, le
lieu de l’installation,… «les budgets pour un
projet varient alors en fonction des besoins
des clients», souligne Xavier Thillen.
“Faciliter l’accès
à l’information
pour le citoyen”
Des formations pour plus d’autonomie
De telles installations nécessitent obligatoirement
des connaissances pour les faire
fonctionner. «Nous offrons également des
formations à nos clients. Il y a toute une
mécanique à connaître, mais au final, ces
systèmes restent très faciles d’utilisation.
Les formations se déroulent sur place et
nos experts les accompagnent dans leurs
premières fois avec cette technologie. A
terme, les employés doivent être capables
d’utiliser et d’alimenter une telle structure
en totale autonomie».
Xavier Thillen et Broadcasting Center
Europe ne comptent pas s’arrêter là et
réflechissent déjà aux solutions futures qu’ils
pourraient apporter aux communes. «Nous
avons deux extensions sur notre feuille
de route: l’une vise à modifier le système
d’information touristique; l’autre concerne
les panneaux aux entrées et aux sorties des
villages. Nous discutons actuellement avec
l’Administration des Ponts et Chaussées
afin de remplacer l’ancien affichage aux
lettres rouges pour un affichage digital non
transitoire qui respecte la législation en
vigueur», conclut-il. n
Broadcasting Center Europe
43, Boulevard Pierre Frieden
L-1543 Luxembourg
www.bce.lu
LG
NOVEMBRE 2018
25
Xavier Thillen
1
2
3
4
5 6
Références: 1. Centre de Conférence - Kirchberg — 2. BEI — 3. Mondorf — 4. CNA — 5. Dudelange — 6. Bettembourg
26 LG
NOVEMBRE 2018
DIGITALISATION
Dudelange en pole position
pour la digitalisation
Si la marche vers la digitalisation du secteur public
luxembourgeois fait partie intégrante des priorités, des
discours et des idées politiques, la ville de Dudelange
balaye ces théories d’un seul revers de main pour s’y atteler
concrètement. Le mardi 9 octobre 2018, la commune du Sud
a inauguré en partenariat avec Broadcasting Center Europe,
le premier E-Reider tactile interactif, installé sur la place de
l’hôtel de ville.
Dudelange devient d’ailleurs la première
commune luxembourgeoise à proposer un
tel service interactif.
«Au total, nous avons investi un budget de
60.000 euros pour l’élaboration de ce projet
qui complète les autres plateformes mises à
disposition pour nos citoyens. En effet, il ne
s’agit ni de remplacer l’E-Reider physique
affiché sur papier à l’extérieur de l’hôtel de
ville, ni le site internet. Ce n’est absolument
pas l’objectif», étaye le bourgmestre en
place depuis 2014. Par ailleurs, la nouvelle
borne interactive a été pensée pour
être accessible à tous et notamment aux
personnes à mobilité réduite.
Plus qu’un gadget, l’E-Reider interactif
est consultable en trois langues: en
luxembourgeois, en français et en allemand.
Plusieurs informations de différents services
communaux sont mises à disposition des
Dudelangeois qui souhaiteraient s’informer
rapidement et en quelques tapotements de
doigts au beau milieu du centre-ville.
“Etre accessible
aux personnes
à mobilité réduite”
«L’installation de cet E-Reider novateur à
Dudelange démontre notre volonté d’être
au plus proche de nos concitoyens». Tel a
démarré le discours du bourgmestre Dan
Biancalana, présent aux côtés des échevins
Loris Spina, René Manderscheid, Josiane
Di-Bartolomeo-Ries et Claudia Dall’Agnol.
Celui-ci a été conçu et installé par la société
Broadcasting Center Europe. «C’est
simple, notre commune avait déjà collaboré
avec BCE auparavant, elle a notamment
procédé à l’installation du totem interactif
à l’intérieur de l’hôtel de ville. Nous avons
logiquement voulu renouveler l’expérience
avec eux», poursuit Dan Biancalana.
Ce projet d’installation prend simplement le
pas sur les idées tenues dans son programme
électoral lors des élections communales en
2017 et résolument axées sur le développement
et la modernisation de sa ville.
«Des actualités du service de l’Etat civil
comme les mariages, les pacs ou les heures
de permanences sont consultables à tout
moment. Nous sommes en pleine période
électorale et cette borne dispose aussi
d’une rubrique qui concerne les élections
où l’on peut par exemple accéder aux listes
des candidats, aux anciens résultats,...
Les résumés des séances du conseil
communal, les règlements communaux,
les PAP ou encore les PAG sont également
visibles sur l’écran et cette liste n’est pas
exhaustive. Sans oublier les informations
classiques liées au service de la circulation
et notamment tout ce qui concerne les
règlements temporaires», conclut Dan
Biancalana. n
OST Concept — Votre expert pour
Escaliers Dressings Portes coulissantes
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NOVEMBRE 2018
BRÈVES COMMUNALES – SUD
PAR PIERRE BIRCK
DUDELANGE
La Maison des Jeunes de Dudelange
a fait appel à la générosité des
Dudelangeois du 10 octobre au 9
novembre. Durant cette période,
l’entité a collecté des couvertures et
des produits hygiéniques tels que des
déodorants, des shampooings, des
savons, des rasoirs ou de la mousse à
raser au profit de l’association «Stëmm
vun der Strooss». Celle-ci a été fondée
en 1996 et œuvre en faveur de
l’intégration professionnelle et sociale
de personnes défavorisées comme les
sans-abris, les chômeurs, les ex-détenus,
les émigrés ou encore les demandeurs
d’asile.
Source: dudelange.lu
DIPPACH
Le 11 novembre, la Home Saint Joseph
à Schouweiler a accueilli le concert
«The Wild Wild West» organisé
en collaboration avec l’association
«Dippech Hëlleft». L’auteur de
plusieurs contes illustrés Mireille
Weiten-de Waha était également de la
partie pour un dimanche après-midi de
convivialité. Source: dippach.lu
KEHLEN
Lundi 5 novembre dernier, les plus
jeunes, les adultes et les plus âgés
ont pu se rendre au Club Senior de
Kehlen pour une soirée dédiée aux
jeux de société et organisée par la
Commission de la famille et de l’égalité
des chances. Source: kehlen.lu
ROESER
Peu avant Halloween, le Musée rural
et artisanal de Roeser avait organisé la
quatrième édition de son événement
«Spuk am Musée». Trois classiques du
film d’horreur ont ainsi été diffusés de
19h30 à minuit le 27 octobre, à savoir
Halloween de John Carpenter (1978),
Bram Stoker’s Dracula de Francis Ford
Coppola (1992) et Drag Me to Hell
de Sam Raimi (2009). Les films ont
également pu être visionnés gratuitement,
en anglais sous-titrés français et
allemand. Source: agenda.roeser.lu
ESCH-SUR-ALZETTE
«Migration: quelles politiques d’intégration au Luxembourg?»,
c’est le titre de la conférence qui s’est déroulée à la Kulturfabrik
le 6 novembre en soirée. Elle a réuni un panel d’experts, dont
Marie-Sophie Callens, docteur en Sciences sociales, Sylvain Besch,
responsable du Centre d’études et de formation interculturelles et
sociales, Paul Galles, coordinateur bénévolat solidaire chez Young
Caritas, Laura Zuccoli, présidente de l’Association de soutien aux
travailleurs immigrés et Marie Valentova chercheuse au LISER.
Il y était notamment question des politiques d’intégration et des
préférences des citoyens au Luxembourg, Ce pays multiculturel
où, selon le STATEC en 2018, 48% de la population ne possède pas
la nationalité luxembourgeoise.
Source: plurio.lu
DIFFERDANGE
L’artiste peintre Rol Steimes et le sculpteur autodidacte Jhang
Meis ont réuni leurs œuvres d’art au centre culturel Aalt Stadhaus
pour une exposition gratuite du 25 octobre au 10 novembre, Le
premier s’inspire du passé industriel et métallurgique du sud du
Grand-Duché. Le second, autodidacte, a réutilisé des pièces non
conformes et des rebuts de la sidérurgie pour les transformer en
œuvres d’art.
Source: differdange.lu
LEUDELANGE
La journée du 10 novembre a été entièrement consacrée aux
plus jeunes de la commune de Leudelange avec le «Forum des
Jeunes» qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative «Ma commune,
je participe!» au centre culturel «An der Eech». L’idée étant
de recueillir les idées innovantes des jeunes de 12 à 26 ans,
de débattre aussi sur les changements et les projets qu’ils
souhaiteraient créer pour améliorer le vivre ensemble: que ce soit
au niveau social, citoyen, environnemental,... Un brunch a même
été offert par la commune pour offrir un moment convivial mais
surtout amener les plus jeunes à participer et à jouer un rôle dans
les décisions politiques de Leudelange. Source: leudelange.lu
KAYL
Le centre culturel «Schungfabrik» de Tétange a fait revivre
l’iconique chanteuse française Edith Piaf la soirée du 8 novembre.
Véronique Kinnen a repris ses classiques en chanson pour ce
concert intitulé «Hommage à la Môme». Source: kayl.lu
MAMER
La commission des sports et des loisirs
s’est réunie dans la salle des fêtes
à Mamer le 16 novembre dernier,
L’objectif d’un tel événement était
simplement de recevoir les meilleurs
sportifs de la commune.
Source: mamer.lu
MONDERCANGE
Robin-Hood, le club de tir à l’arc de
Mondercange a organisé un tournoi
international 2 x 18 m indoor au centre
sportif Arthur Thinnes de la ville ce
dimanche 11 novembre. Pour rappel,
Raymond Teckes avait remporté
le championnat national individuel
Outdoor en vétéran en juillet dernier au
sein du même complexe.
Source: robinhood-mondercange.com
PÉTANGE
«Directive anticipée et disposition de fin de
vie», c’est le titre de la conférence organisée
dans la maison de la culture «A Rousen»
par le Club Senior Prënzebierg l’aprèsmidi
du 13 novembre. Il y était notamment
question de directives médicales et
administratives. Source: petange.lu
RECKANGE
L’association des parents d’enfants de
Reckange-sur-Mess (APERM) se réunira
pour la traditionnelle assemblée générale
le 22 novembre prochain. Du primaire
au postprimaire, cette association a
pour objectif d’établir un dialogue
permanent entre tous les acteurs
scolaires avec un seul but: le bien-être
des élèves. Source: reckange.lu
SCHIFFLANGE
Du 8 au 15 novembre s’est déroulée
l’exposition de photos «Sos Faim» dans la
salle Grand-Duc Jean. Celle-ci concernait
des clichés pris dans la région du Burkina
Faso autour du projet «Mutuelles de
Solidarité», dit «MUSO». Celui-ci a été
totalement soutenu par la commune de
Schifflange et l’association «Schëffleng
Hëlleft». Source: schifflange.lu
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NOVEMBRE 2018
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Luxembourg:
un laboratoire
zéro déchet?
Et si le Luxembourg devenait un laboratoire zéro déchet?
Cette idée audacieuse, Arendt Business Advisory, la branche
advisory d’Arendt, y croit dur comme fer et a déjà identifié
les étapes à franchir pour y parvenir. Entre coordination
des initiatives locales et d’entreprises multinationales dans
le domaine de la circularité, entre changement de l’horizon
politique et développement économique de ce secteur dans
le pays, Pascal Heuschling, Engagement Advisor, et Philippe
Wery, Chief Executive Officer, nous guident à travers les
différentes pistes qui devraient mettre le Luxembourg sur la
bonne voie.
Où en est le Luxembourg dans sa transition
vers une économie circulaire?
PH: Cette transition est depuis plusieurs
années à l’agenda de nombreux gouvernements
en Europe et à l’international.
Au Luxembourg, on voit des initiatives
locales apparaître au niveau de chaque
artisan, entreprise ou commune tendant
vers un principe de durabilité mais elles
ne sont pas reliées entre elles et manquent
d’un projet fédérateur. Face aux nouvelles
réglementations, les multinationales se
remettent quant à elles en question et font
preuve d’initiative en testant de nouveaux
produits – d’abord sur de petites gammes
– à des endroits ciblés. Lorsqu’un produit
fonctionne, elles le diffusent à grande
échelle dans leurs gammes et sur différents
marchés.
PW: Cette dynamique pousse les industriels
à s’adapter pour trouver un intérêt
économique à long terme; ce n’est que lorsque
cette étape sera franchie que les habitudes
de consommation pourront changer. Dans
nos actions, nous voulons comprendre
comment connecter ces initiatives locales et
entrepreneuriales pour qu’elles se renforcent
et pour opérer une transition à grande
échelle dans les changements d’habitude des
consommateurs.
Comment concrétiser cette dynamique
de changement sur les plans politique et
économique?
PH: Le rôle du législateur serait d’abord de
créer des lois favorables à ces changements.
Les communes devraient par exemple
établir des critères de sélection des
entreprises ou des centres d’innovation qui
pourraient s’y implanter.
“Opérer une
transition à grande
échelle dans
les changements
d’habitude des
consommateurs”
En faisant du Luxembourg un laboratoire
zéro déchet, les multinationales pourraient
y tester des innovations à échelle d’un pays
où la législation serait favorable à ce type de
transformations. Elles influenceraient ainsi
le consommateur de manière positive en
lui proposant de nouveaux concepts pour
changer ses habitudes dans la durée et à
grande échelle.
Les différents acteurs d’une chaîne de
production ont par ailleurs intérêt à penser
ensemble à des solutions de manière à
optimiser leurs ressources, à réduire leurs
dépenses et à avoir une certaine indépendance.
De plus, puisque les ressources proviendraient
des produits en fin de vie, il n’y aurait plus
d’arrêt dans la chaîne de production puisque
la matière première serait toujours disponible,
de manière cyclique.
PW: Nous sommes aujourd’hui face à un
changement radical des modèles sociétaux
et économiques qui ont façonné les pays
occidentaux depuis la fin du XIX e siècle.
Partant de ce constat, il parait évident que
Pascal Heuschling et Philippe Wery
nous devons nous munir d’un concept
global de changement, car les initiatives
isolées ne parviendront jamais à ébranler
ce système dans un délai raisonnable. Il y
a donc, avant toute chose, la nécessité d’un
changement politique coordonné et le
Luxembourg nous paraît être le pays idéal
pour s’y essayer. Il faudrait toutefois que
chaque gouvernement envisage l’avenir
au-delà de son horizon personnel, ce qui à
notre sens serait rendu possible grâce à la
tradition de consensus politique du pays.
Notre entreprise a dans ce cadre décidé
de s’investir dans ce domaine avec pour
objectif d’aider le secteur public – que
nous considérons comme un moteur dans
cette dynamique de changement – et le
citoyen dans l’accompagnement de ces
problématiques.
Auriez-vous un exemple concret d’initiative
qu’il serait possible de mettre en
place?
PH: Appuyons-nous sur l’exemple de
l’emballage plastique. Ce dernier n’est
fondamentalement important pour
personne: pour l’industriel, il représente
un coût nécessaire qui doit être optimisé
et dont la gestion impacte l’image de
l’entreprise. Pour le consommateur, il
représente un déchet à éliminer de manière
responsable. A ce titre, nous pensons qu’il
est clé de trouver des solutions arrangeant à
la fois les acteurs se trouvant en début et en
fin de chaîne de la vie d’un emballage.
Les emballages ont été conçus pour
garantir les propriétés de conservation des
produits, pour faciliter leur transport,…
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NOVEMBRE 2018
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Ces propriétés doivent être retrouvées dans
les alternatives durables pour proposer la
même qualité de produit à l’acheteur.
PW: Jusqu’ici les producteurs ont
également garanti un certain niveau de
confort au consommateur. S’il peut être
repensé dans un objectif environnemental,
il ne pourra pas pour autant disparaître.
Il faut donc d’une part encourager les
citoyens à consommer de manière plus
responsable et de l’autre, inciter par une
politique favorable les industriels à créer
des nouveaux emballages qui conservent
leurs propriétés tout en étant nettement
plus écoresponsables. Ce changement
doit toutefois être progressif pour le
consommateur afin qu’il y adhère sans trop
de difficulté.
PH: Par ailleurs, en considérant le plastique
comme une ressource, les industries
pourraient trouver dans les emballages
une matière première exploitable à très bas
coût! La part de valorisation du plastique
reste faible, mais les filières de recyclage
travaillent actuellement à son augmentation.
Une réflexion doit être apportée en amont
sur les matériaux de composition d’un
emballage et sur les choix de conception de
celui-ci de manière à envisager qu’en fin de
vie, il puisse revenir en début de chaîne et
être réutilisé comme matière première. Il y
a donc un travail à réaliser pour rapprocher
ces deux types d’initiatives.
PW: Le gouvernement peut avoir un rôle à
jouer par la réglementation en forçant, par
exemple, à l’identification des composantes
d’un produit. Ainsi, nous pourrions
imaginer un futur où les industriels
n’accèderaient plus au marché sans
centraliser la compréhension des éléments
constituant un produit. Dans un deuxième
temps, quand les techniques de recyclage
auront évolué, il serait également possible
d’identifier les éléments non recyclables et
les bannir. Ce processus prendra plusieurs
années, mais le Luxembourg pourrait
avancer plus rapidement sur ce principe,
en accord avec le parlement européen, et
devenir un exemple en la matière.
Nous devons établir une vision à la fois au
niveau communal et national en collaboration
avec tous les acteurs concernés,
comme les industriels, les sociétés de conseil,
le secteur privé en général, les experts
techniques,… L’enjeu sera de connecter tous
ces acteurs et leurs initiatives dans un projet
commun et de créer une nouvelle forme
de partenariat public/privé qui œuvrerait
pour faire du Luxembourg un laboratoire
en matière d’économie circulaire, ce qui
déboucherait ensuite sur l’application d’un
nouveau modèle économique éprouvé.
“Créer
un cluster
de l’économie
verte au
Luxembourg
attirant les
plus grands
chercheurs”
Dans ce contexte, quelle serait la
première étape à franchir pour l’Etat et
les communes?
PW: Nous militons par exemple pour la
simplification de toutes les politiques de
récolte de déchets afin qu’un tri strict et
un recyclage avancé soit opéré depuis les
communes vers les filières de recyclage.
Nous limiterions ainsi les dégâts liés à ces
emballages et les filières seraient quant à
elles chargées de trouver des moyens de
valoriser ces déchets. La commune aurait
pour rôle de favoriser cette transition afin
qu’elle soit acceptée et opérée par tous les
citoyens. Les représentants politiques étant
au service du citoyen, ils se doivent de le
conduire vers un meilleur avenir dans tous
les domaines que recouvre leur pouvoir, soit
dans ce cas de l’amener à axer son besoin
sur la circularité, le recyclage et le respect
de son environnement de vie.
PH: Au lieu de mettre la pression sur le
consommateur, un tel fonctionnement lui
donnerait plutôt les bons outils pour orienter
ses choix de consommation. Cela forcerait
toute la chaîne à jouer le jeu puisque les
grandes entreprises ne prendraient pas le
risque – bien trop coûteux – de perdre des
consommateurs. De plus, si le Luxembourg
devenait un tel laboratoire, cela pousserait
de nouveaux acteurs économiques à
investir dans ses centres de développement.
Cela profiterait aux communes qui
bénéficieraient alors d’unités d’étude et de
production privilégiant des circuits courts
dans la conception de nouveaux produits,
plus responsables, testés à échelle nationale
avant d’être diffusés à plus large échelle.
PW: Le Luxembourg a tout intérêt à
investir dans les évolutions technologiques
et économiques liées à la circularité. Il serait
ainsi possible d’y créer toute une industrie
de réflexion, de développement, de services
dématérialisés,… au sein d’un cluster de
l’économie verte attirant les plus grands
chercheurs de ce domaine. n
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NOVEMBRE 2018
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Se transformer
pour durer
Les inégalités croissantes de notre société et l’exploitation
rapide et inquiétante des ressources de la Terre sont des
enjeux qui ne peuvent plus être ignorés. En 2015, les pays
membres des Nations unies ont tiré la sonnette d’alarme.
Ensemble, ils ont établi le Programme de développement
durable à l’horizon 2030 et adopté 17 objectifs afin de mettre
un terme à la pauvreté et parvenir à un développement durable
dans le monde pour les générations actuelles et futures.
Éclairage avec Philippe Pierre, associé en charge du secteur
public à Luxembourg et responsable mondial Institutions
européennes chez PwC et Jacques Vandivinit, directeur au
sein du département secteur public chez PwC Luxembourg.
Où se situe l’Union européenne en
matière de développement durable?
PP: Les 17 objectifs de développement
durable, aussi connus sous le terme
anglais «Sustainable Development Goals»
(ou SDG), fixent une vision concrète
à l’horizon 2030. Ils intègrent les trois
dimensions du développement durable, à
savoir les dimensions économiques, sociales
et environnementales. L’Union européenne
s’est engagée à mettre en place les moyens
nécessaires pour atteindre ces objectifs,
qu’elle a d’ailleurs repris dans l’ensemble de
ses dix priorités pour 2014/2019. À ce sujet,
l’Eurostat a publié en septembre dernier
son rapport de suivi sur l’avancement de
l’Union européenne sur les objectifs de
développement durable au cours des cinq
dernières années. Globalement, elle a
progressé sur la réalisation des 17 objectifs,
avec des progrès significatifs sur les trois
piliers suivants: «Bonne santé et bien-être»,
«Éducation de qualité» et «Énergie propre
et d’un coût abordable». Des améliorations
restent à faire sur l’objectif «Inégalités
réduites», qui s’explique par la montée
croissante des inégalités de revenu au sein
des pays membres de l’Union européenne,
et ce depuis 2005.
JV: L’Union européenne a mis en place
des actions concrètes pour atteindre les
objectifs de développement durable d’ici
les douze prochaines années. Par exemple,
l’Europe a développé une stratégie pour
lutter contre le défi des déchets plastiques
– entre 5 et 13 millions de tonnes de
matières plastiques finissent dans les
océans chaque année, représentant 80%
des déchets marins! D’ici à 2025, l’objectif
est de recycler dix millions de tonnes
de matières plastiques pour pouvoir les
intégrer dans de nouveaux produits mis
sur le marché de l’Union européenne.
“Le Luxembourg
a bien intégré
la nécessité
d’œuvrer en faveur
du développement
durable”
Pour faire avancer la mise en place de
ces programmes, l’UE a notamment
inclus ces objectifs dans l’ensemble de
ses politiques et de ses initiatives, en
faisant du développement durable un
principe directeur pour l’ensemble des
politiques de la Commission européenne.
Aussi, depuis 2017, l’Union européenne
rend régulièrement des comptes sur
l’avancement de la mise en place de ces
objectifs.
Qu’en est-il au Luxembourg?
PP: En 2017, suite à la conférence des
Nations unies sur le Programme de
développement durable, le Luxembourg a
présenté son agenda 2030 avec un objectif
précis: celui de contribuer à l’éradication
de l’extrême pauvreté et de promouvoir
la pérennité économique, sociale et
environnementale. Dans la même veine, le
pays a défini quatre priorités qui découlent
des 17 objectifs de développement durable.
À l’horizon 2030, le pays s’engage à
améliorer l’accès à des services sociaux de
qualité; encourager l’intégration socioéconomique
des femmes et des jeunes;
promouvoir une croissance inclusive et
durable; et développer une gouvernance
plus inclusive. Le Luxembourg s’est doté
d’instruments financiers et non-financiers
pour soutenir ces priorités, et s’engage
notamment à consacrer au minimum 0,70%
de son revenu national brut (RNB) à l’aide
publique au développement (APD). Le pays
a même été plus loin: en 2016, son APD a
atteint 1,02% de son RNB. Ceci le place à
la deuxième place des pays les plus généreux
au monde en termes de coopération en
faveur du développement durable.
JV: Faisant lui-même face à des défis
économiques, environnementaux et sociaux,
le Luxembourg a bien intégré la nécessité
d’œuvrer en faveur du développement
durable. L’économie des services et
la prospérité que l’industrialisation a
générées ont eu des effets contrastés sur
la société et les écosystèmes. De plus, ces
dix dernières années, le pays a connu une
évolution démographique exceptionnelle
– considérée comme ayant fait perdre à la
société luxembourgeoise une partie de son
homogénéité sociale – avec une projection
de plus d’un million d’habitants d’ici 2080.
En effet, l’impact des modes de vie actuels
sur la cohésion sociale, l’accès à l’éducation,
le financement des retraites, l’épuisement
des ressources et la biodiversité ne peuvent
plus être ignorés. La densité accrue des
infrastructures de transport ainsi que les
pressions exercées par l’intensification des
pratiques agricoles ne sont que quelques
exemples. C’est dans cette optique que le
Luxembourg a adopté l’Agenda 2030 et
commencé à mettre en pratique des actions
concrètes pour atteindre ses objectifs.
Ne sommes-nous donc pas en train
d’opérer une transition vers une
économie circulaire?
JV: Un des outils clés permettant d’atteindre
les objectifs de développement durable est
l’économie circulaire. Utilisée à bon escient,
elle aidera à réduire la consommation
des ressources, à améliorer la qualité de
vie ainsi que la qualité de la croissance
économique. À terme, l’économie circulaire
permettrait donc d’atteindre une meilleure
harmonisation entre le développement
économique, environnemental et social.
Aujourd’hui au Luxembourg, un certain
nombre d’entreprises ont déjà entamé leur
passage vers l’économie circulaire. Et ce
n’est qu’un début. Les enseignements de
l’étude menée par l’économiste Jeremy
Rifkin au Luxembourg en 2016 ont permis
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Jacques Vandivinit et Philippe Pierre
au pays d’avancer sur des projets concrets
relatifs à la mobilité intelligente et à la
digitalisation de l’économie notamment.
Citons l’application mobile de covoiturage
«Copilote» lancée il y a quelques mois
par le gouvernement ou encore le projet
«Digital Skills Bridge» qui a pour but
d’investir dans la formation des employés et
l’accompagnement des entreprises touchées
par les effets de la digitalisation. De belles
avancées, qui traduisent la volonté du pays
de se transformer pour durer! n
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NOVEMBRE 2018
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Marinho Steel
étend son offre
Spécialisée dans le négoce de produits métallurgiques,
Marinho Steel fêtera son dixième anniversaire en janvier 2019.
Avec près d’une décennie d’expérience, Manuel Marinho,
gérant de la société, tire un bilan positif de l’ensemble de
son activité. L’entreprise ne compte pourtant pas s’arrêter
là et souhaite étendre son offre de services en misant sur
la construction modulaire et sur la sous-traitance de la
fabrication de structures métalliques et de serrurerie tels que
garde-corps, escaliers,…
Deux nouvelles offres…
L’arrivée progressive des constructions
modulaires a changé les approches de
plusieurs domaines et notamment celui de la
construction. «Nous sommes actuellement
en train de développer ce service pour
étendre nos activités après bientôt dix
années d’existence et ces édifices s’inscrivent
dans un principe qui prend de plus en
plus d’ampleur: l’économie circulaire.
Elles présentent plusieurs avantages.
D’abord une construction modulaire coûte
relativement moins cher qu’un bâtiment en
construction traditionnelle. Puis, comme
son nom l’indique, elle est complètement
modulable, il est donc très facile de s’adapter
en fonction des demandes, sans parler de la
rapidité d’exécution et de montage. Enfin,
le fait d’être entièrement démontable
permet la réutilisation de tous ses matériaux
et matières premières pour une installation
future. En plus, nous constatons une
augmentation de la demande concernant
le modulable», explique Manuel Marinho,
gérant de la société.
Très souvent, ces ouvrages prennent la
forme de conteneurs et ils restent idéaux
pour les bâtiments qui doivent être réalisés
très rapidement comme des baraquements
de chantiers. «Ces structures clés en
main peuvent également servir pour bâtir
des crèches ou encore des écoles. Elles
permettent de répondre à tous types de
demandes».
Manuel Marinho tient également à évoquer
un second volet important qui contribuera
au développement de son entreprise: la
sous-traitance et fabrication de structures
métalliques et de serrurerie tels que des
garde-corps. Cette activité a déjà pris forme
sur le terrain puisque la société spécialisée
dans le négoce de produits métallurgiques a
déjà réalisé des projets de grande envergure
au Luxembourg.
“L’économie
circulaire,
un principe
qui prend de plus
en plus d’ampleur”
…et des activités historiques renforcées
Ces deux nouvelles activités reposent
sur l’acier, une matière première qui se
retrouve presque dans tous les produits
du quotidien. «Un fauteuil de bureau, un
caddie du supermarché, un ascenseur, la
structure d’un bâtiment, un panneau de
signalisation,… tout est en acier et ces
biens matériels sont pour beaucoup issus
de produits que nous vendons», indique
Manuel Marinho. Mais les extensions de son
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Manuel Marinho
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NOVEMBRE 2018
DÉVELOPPEMENT DURABLE
offre n’ont été possibles qu’en renforçant
ses activités traditionnelles, dans un marché
à la fois local mais qui a réussi à s’étendre
et à s’implanter à l’échelle européenne: de
la France à l’Angleterre en passant par le
Portugal, les pays nordiques, la Suisse ou
encore l’Espagne. «Nos avantages et notre
ligne de conduite? Offrir les meilleurs
services aux professionnels, cela au meilleur
prix et dans les meilleurs délais», résume
Manuel Marinho.
Ses principaux produits se déclinent sous
trois formes. D’abord, les tubes en acier,
qui sont très souvent utilisés dans les
constructions et l’architecture, puisqu’ils
s’adaptent à quasiment tous les domaines…
pêle-mêle: sécurité dans les bâtiments,
machines agricoles, éclairage public ou
encore les rouleaux de manutention. «Les
poutrelles en acier représentent la deuxième
autre grande partie de notre catalogue.
Elles aussi sont destinées à la construction
métallique mais pas uniquement, car elles
s’adressent également à d’autres utilisations
comme les travaux d’étaiements ou les
travaux publics», détaille le gérant qui
propose aussi des tôles en qualités, formats
et épaisseurs très variés.
“Une très grande
importance
accordée
aux différentes
demandes
des clients”
Une adaptation à sa clientèle
En plus de ces trois produits phares,
Marinho Steel peut aussi fournir d’autres
matériaux tels que les laminés marchands, le
fil machine ou les produits refendus. «Nous
sommes très flexibles et nous attachons
une très grande importance aux différentes
demandes des clients en leur proposant
des produits prêts à l’emploi. Ils peuvent
directement être assemblés ou montés,
ce qui leur fait gagner du temps tout en
leur permettant de réaliser des économies
substantielles. Finalement, nous sommes
toujours à l’écoute des clients pour trouver
les solutions les plus adéquates».
Les collaborateurs de la société
entretiennent un contact permanent avec
les usines sidérurgiques et avec chacun de
leurs partenaires. Cette étroite relation
permet à Marinho Steel d’être sans cesse
informée des évolutions du secteur ou
de la qualité de telle ou telle matière. Et
pour cause, la société vise la proximité et
la compréhension des besoins spécifiques
d’une clientèle dense et variée. n
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DÉVELOPPEMENT DURABLE
VENDREDI 05.10.2018
Bleesbruck en conformité
avec les valeurs de rejet européennes
Après quatre années de travaux, le Syndicat Intercommunal de Dépollution des Eaux
Résiduaires du Nord (SIDEN) avait organisé en date du 5 octobre 2018 l’inauguration officielle
des phases une et deux de la modernisation de la station de Bleesbruck. Par cet événement,
le syndicat célébrait la fin de la non-conformité avec les valeurs de rejet européennes mais
savourait également le grand succès d’avoir terminé les travaux douze mois en avance, ce qui
se traduit finalement par une épargne d’environ un million d’euros pour l’Etat luxembourgeois
sur les pénalités dues.
Pour se féliciter de cet exploit, quatre membres du gouvernement, en l’occurrence la ministre
de l’Environnement Carole Dieschbourg, le secrétaire d’Etat au Développement durable et
aux Infrastructures Claude Turmes, le ministre de l’Agriculture Fernand Etgen et Romain
Schneider, ministre de la Sécurité sociale, s’étaient déplacés à Bleesbruck en ce jour mémorable.
1. Romain Schneider, ministre de la Sécurité sociale; Claude Turmes, secrétaire d’Etat au Développement durable et aux
Infrastructures; Carole Dieschbourg, ministre de l’Environnement; Ali Kaes, président du SIDEN; Roland Schaack, ingénieurdirecteur
du SIDEN; Claude Thill, vice-président du SIDEN et Fernand Mergen, membre du bureau du SIDEN
2. Fernand Etgen, ministre de l’Agriculture; Claude Turmes; Ali Kaes; Carole Dieschbourg; Roland Schaack; Romain Schneider
et Pascale Hansen, bourgmestre de la commune de Bettendorf
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42 LG
NOVEMBRE 2018
BRÈVES COMMUNALES – EST
PAR PIERRE BIRCK
ECHTERNACH
La commune de la Petite Suisse
luxembourgeoise a vibré le temps de la
soirée du 5 novembre au rythme du jazz
et du blues. Le Trifolion d’Echternach
a effectivement accueilli l’événement
«MOTOWN Die Legende» entièrement
consacré au Label MOTOWN, fondé
à Detroit par Belly Gordy. Celui-ci
a produit les classiques de Marvin
Gaye, Stevie Wonder ou The Jackson
Five. C’est entre 1961 et 1971 que le
label a connu ses plus belles années
avec des succès internationaux
comme «Stop! In the Name of Love»
de The Supremes ou encore «Papa
Was a Rolling Stone» de The
Temptations. Cet événement a permis
de découvrir les coulisses du label
MOTOWN, ses hauts, ses bas, mais
aussi ses plus grands secrets qui ont
forgé des tubes devenus aujourd’hui
intemporels. Source: mullerthal.lu
JUNGLINSTER
Samedi 17 novembre, l’association
des parents d’élèves de l’école
fondamentale de Bourglinster se
réunira au centre polyvalent Gaston
Stein pour un marché aux puces.
Le tout se déroulera entre vente de
jouets ou encore de livres d’occasions
toute l’après-midi de 14h00 à
17h00. Source: junglinster.lu
REMICH
La ville de Remich, en collaboration
avec la commission consultative pour
le troisième âge, a invité ses citoyens à
une soirée d’information sur le thème
«démence» au centre sociétaire Al
Schoul le 15 novembre. La conférence a
été présentée par l’Info-Zenter Demenz.
Au Luxembourg, 6.000 personnes sont
concernées par une forme de démence
et ce chiffre peut progresser et suivre
la même courbe que l’espérance de
vie qui augmente d’années en années.
Les intervenants sont ainsi revenus sur
plusieurs aspects, notamment sur le
bon comportement à adopter face à
une personne atteinte de démence.
D’autres questions qui concernent
la prise en charge ou l’état psychologique
des proches d’un patient
ont aussi été abordées lors de cette
soirée. Source: bierger.remich.lu
John Grün — Mémorial de Mondorf-les-Bains / Sculpteur: Jean Mich
MONDORF-LES-BAINS
John Grün, sans doute plus connu sous le pseudonyme
«Herkul Grün», était considéré comme l’homme le plus fort
du monde il y a plus d’un siècle. Cet athlète originaire de
Mondorf-les-Bains est né en 1868. Il a participé à plusieurs
exhibitions dans le monde, dans les cirques ou les théâtres
en Amérique comme en Europe… avant de s’éteindre très
jeune en 1912 suite à une maladie mortelle. Pour son 150 e
anniversaire, la commune et sa commission culturelle ont
voulu rendre hommage à cet emblème et cet ambassadeur
sportif du Luxembourg à l’international. Un cortège jusqu’au
centre sportif Roll Delles, suivi d’un dépôt de gerbe devant
le nouveau monument John Grün ont été organisés pour
célébrer l’Hercule luxembourgeois. Un vin d’honneur a enfin
clôturé cet événement. Source: mondorf-les-bains.lu
ROSPORT-MOMPACH
La demande en obtention d’une allocation de vie chère pour l’année
2018 est disponible depuis le 25 octobre. Les ménages à revenu
modeste peuvent ainsi remettre ce document à l’administration
communale au plus tard jusqu’au 30 novembre. La feuille de
demande se trouve sur le site de la commune de Rosport.
Source: rosportmompach.lu
Source: Creative Commons
MANTERNACH
«Let’s Dance», l’association de danse,
d’hip-hop, d’aquagym et d’aquajogging
de Manternach a organisé
son assemblée générale le vendredi
9 novembre en soirée au centre Kueb
à Munschecker. L’occasion pour
ses membres de se retrouver tous
ensemble, de faire le bilan de la saison
écoulée mais également de discuter
des activités et des projets futurs qui
concernent l’avenir de l’association et
du comité. Source: manternach.lu
MERTERT
La 27 e course internationale «DEULUX
- Lauf» a eu lieu le 10 novembre
dernier pour une épreuve, qui comme
son nom l’indique, traverse à la fois
l’Allemagne et le Luxembourg du côté
de la commune de Mertert. Cette
course fait partie de la série «Bitburger
Runners Cup» et se compose de
plusieurs parcours dont le classique sur
route d’une distance de dix kilomètres
au tracé plat, rapide et jonché de
passages pavés. Le chronométrage
était obligatoirement effectué via une
puce. Plusieurs parcours ont tout de
même été mis à disposition d’autres
participants. Les plus petits ont pu
s’amuser sur un 230 m, les enfants
de huit à onze ans et les adolescents
se sont quant à eux mesurés sur deux
courses différentes d’une distance de
1.500 m. Source: deulux-lauf.de
GREVENMACHER
Du 17 au 25 novembre, la ville de
Grevenmacher accueillera sa traditionnelle
kermesse au «Schweinsmoart». Le
premier jour a été l’occasion d’entonner
la très célèbre «Hämmelsmarsch» dans
un cortège au sein du centre-ville. La
boulangerie Schiltz a même participé à
l’événement en offrant, gratuitement,
des gâteaux et des pâtisseries
traditionnelles aux participants de la
fête. Source: grevenmacher.lu
FLAXWEILER
Le centre culturel de Beyren, une
section de la commune de Flaxweiler,
a mis à l’honneur les seniors pour son
événement «Journée du Grand-Age»,
dimanche 11 novembre. L’initiative
a été organisée par le Club Liewensfrou
et a donc permis aux plus âgés, souvent
victimes de solitude, de se rencontrer et
de partager un moment convivial le temps
d’une après-midi. Source: flaxweiler.lu
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Nouveau dès maintenant dans des
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Maximise et maintient la puissance de votre moteur quand il est utilisé
régulièrement.
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anti-dépôts.
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44 LG
NOVEMBRE 2018
ENERGIE
S’adapter continuellement
aux attentes des consommateurs
Entre la création de carburants plus performants, la proposition
d’offres adaptées aux besoins des entreprises et une révision
de son concept de magasin de proximité, Aral Luxembourg
a repensé sa stratégie afin de se rapprocher des besoins des
consommateurs. Romain Hoffmann, administrateur délégué
de l’entreprise, fait le point sur l’actualité du groupe.
Quelle place tiennent l’innovation et la
recherche dans vos activités?
Elles tiennent une place primordiale! Aral
fêtera bientôt ses 110 ans de métier dans
le domaine des carburants et depuis lors, le
groupe a réalisé de nombreuses innovations.
L’entreprise ne s’est en effet pas contentée
d’acheter du pétrole brut, elle l’a transformé,
et ce, grâce à son centre de recherche situé
à Bochum en Allemagne. C’est ainsi que
nous sommes devenus leader sur les marchés
allemand et luxembourgeois.
Nous attachons une importance particulière
à la qualité des carburants et sommes
d’ailleurs le seul pétrolier à proposer une
essence à 102 octanes avec l’Aral Ultimate
102. Celui-ci est disponible en exclusivité
en Allemagne et depuis cette année au
Luxembourg, dans quatre stations situées à
Merl, Remich, Niederkorn et Rodange. Il
est utilisé par tous les coureurs de la DTM
car il garantit des performances nettement
supérieures aux autres carburants. Notre
Ultimate Diesel est également le meilleur
dans cette catégorie puisqu’il garantit
un indice de cétane au-delà de 60. Celuici
permet aux moteurs y étant adaptés de
consommer moins de carburant, de limiter
les gaz d’échappement nocifs et d’accroître
la performance du moteur.
Ces deux types de carburants sont difficiles
à produire et nécessitent des processus
complexes de raffinement réalisés dans une
raffinerie BP en Allemagne. Nos autres
produits de base se différencient de la
concurrence par les additifs performants
qu’ils contiennent.
Votre offre Aral Routex Card présente
de nombreux avantages pour les sociétés.
Pourriez-vous nous en donner les détails?
Il s’agit d’une offre comprenant une carte de
carburant à crédit permettant aux employés
d’une société cliente de faire le plein dans
notre réseau d’une cinquantaine de stations
au Grand-Duché pour la formule nationale
et dans plus de 20.000 sites en Europe
pour la version internationale. Nos clients
reçoivent ensuite un récapitulatif des
ravitaillements effectués au rythme de leur
choix. Ils peuvent ainsi accéder à différentes
informations comme le prix, les distances
parcourues et la consommation. Nous
pouvons aussi calculer la consommation
totale d’une flotte.
Nous facilitons également la récupération
de la TVA grâce à nos relevés comprenant
toutes les factures. Si les sociétés veulent
valoriser ou motiver leurs employés, nous
leur proposons par ailleurs des cartes de
carburant avec remise.
Les dépenses autorisées peuvent être limitées
et chaque paiement est sécurisé grâce à
un contrôle en ligne. Différents niveaux
de prestations peuvent être définis: il est
possible de créer un code secret, de demander
au conducteur d’inscrire son kilométrage
pour en tirer des statistiques, d’augmenter
ou diminuer le choix de produits qu’il
peut acheter avec sa carte (essence, diesel,
SuperWash, lubrifiant, lave-glace,…).
Le 4 octobre dernier, la station Aral de
Schifflange a ouvert les portes de son
magasin de proximité «My Auchan». Que
se cache-t-il derrière ce nouveau concept?
Il y a deux ans, nous avons réalisé une
enquête auprès de 1.000 résidents afin
d’identifier nos points faibles et de revoir
notre stratégie. S’il en est ressorti que
nous étions leader au niveau du carburant,
le concept de nos magasins devait quant à
lui être revu. Les clients recherchaient en
effet davantage de fraîcheur et de diversité
dans les produits proposés. Les habitudes
des consommateurs ont changé et ils
préfèrent aujourd’hui acheter tous les jours
les produits frais qu’ils consommeront
directement.
Partant de ce constat, nous avons décidé de
revoir entièrement nos points de vente pour
proposer une plus large gamme de produits,
un plus vaste choix de marques dans une
même gamme, et une offre plus étendue
d’aliments frais; le bio et le régional ont par
exemple été privilégiés, en accord avec les
nouvelles attentes des consommateurs. Pour
y parvenir, nous avons conclu un partenariat
avec le groupe Auchan. En effet, nous
bénéficierons ainsi de la reconnaissance
internationale de l’enseigne auprès de notre
clientèle résidente. Par ailleurs, notre offre
de restauration «PetitBistro» a été revue
pour proposer davantage de choix dans la
restauration, en prévoyant des alternatives
vegans et des spécialités locales telles que
les Gromperekichelchers.
“Trois autres points
de vente suivront
au Luxembourg
début 2019”
Notre magasin «My Auchan» à
Schifflange est le premier résultat de notre
collaboration et trois autres points de vente
suivront au Luxembourg début 2019. Si
nous tenons à garder une continuité dans
la qualité des services et produits que nous
proposons au client, nous n’avons toutefois
pas peur du changement et pensons que ce
nouveau concept pourra mieux rencontrer
les attentes des consommateurs. n
Aral Luxembourg S.A.
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NOVEMBRE 2018
45
Romain Hoffmann
ARAL Schifflange
46 LG
NOVEMBRE 2018
BRÈVES ÉCONOMIQUES
PAR RAOUF HATIRA
Le nombre de chômeurs
en baisse constante
Sur une année, le nombre de
demandeurs d’emploi a diminué de
7,7% sur un an. Cela constitue une
baisse de 1.208 personnes. La baisse
profite tout particulièrement aux
demandeurs d’emploi âgés de moins
de 30 ans (-15,5%) et aux demandeurs
d’emploi peu qualifiés (-9,3%). Le
nombre de chômeurs de longue durée
diminue lui de 6,9%, tout comme le
nombre de demandeurs d’emploi
qui ont le statut du salarié handicapé
ou du travailleur à capacité de travail
réduite. Le taux de chômage s’établit
à 5,4%.
Source: Statec
La société à un euro
a le vent en poupe
La SARL-S, société à responsabilité
limitée simplifiée, plus communément
connue sous le nom de société à un
euro, connait un succès considérable.
Plus de 1.300 SARL-S ont été créées
depuis le début de l’année dernière, et
la barre des 1.500 sera dépassée avant
fin décembre, selonTom Baumert,
directeur «Entrepreneurship» de la
Chambre de Commerce. La SARL-S
se veut un outil d’accès immédiat
à l’activité économique pour de
nouveaux entrepreneurs.
Source: Chambre de Commerce
L’ALEBA favorable
au télétravail
L’ALEBA, le syndicat des banques
et assurances, a rencontré les représentants
du ministère des Finances,
dans le contexte des informations
parues dans la presse luxembourgeoise
et belge quant au relèvement de 24
à 69 du nombre de jours autorisés
pour le télétravail pour les frontaliers
belges. L’ALEBA se dit très favorable à
une modification des accords et à une
augmentation de la limite du nombre
de jours à prester pour les frontaliers
belges. Mais rien n’est encore arrêté
tant sur le nombre de jours que sur
les modalités pratiques, indique le
ministère des Finances.
Source: ALEBA
Meilleur Créateur d’Entreprise
dans l’Artisanat 2019
La Chambre des Métiers lance un appel à candidatures pour
la 5 e édition du prix Meilleur Créateur d’Entreprise dans
l’Artisanat. Elle recherche le meilleur créateur ou repreneur
d’entreprise artisanale qui s’est lancé entre 2014 et 2017,
quelle que soit son activité artisanale. Le gagnant du concours
sera récompensé par un prix d’une valeur de 7.500 euros offert
par BGL BNP Paribas, partenaire de cette 5 e édition.
Source: La Chambre des Métiers
Francine Closener
Des pistes fiscales
Lors de la cérémonie d’ouverture du salon “Home & Living” qui
a eu lieu le 13 octobre dernier, Francine Closener a plaidé pour
abolir l’impôt payé par les entreprises sur les aides étatiques
dont elles peuvent bénéficier. D’autre part, et pour promouvoir
davantage l’électromobilité, la secrétaire d’État à l’Économie
s’est dite favorable à une réintroduction d’une aide financière
directe pour l’achat d’un véhicule électrique au lieu d’un
abattement fiscal. A suivre.
Source: SIP
La finance durable,
enjeu majeur pour le Luxembourg
Le ministère des Finances et l’Université du Luxembourg ont signé
une lettre d’intention concernant la recherche et la formation dans
le domaine de la finance durable. Les deux parties s’engagent
ainsi à élaborer un cadre de collaboration sur la recherche et la
formation en matière de finance durable au Grand-Duché. La lettre
prévoit le développement de projets de recherche, ainsi que des
cours de formation et des conférences, afin de développer des
connaissances, et d’accroître la sensibilisation des étudiants et des
professionnels luxembourgeois au sujet du changement climatique
et de la finance durable.
Source: ministère des Finances
LUXLAB partenaire de Kyotec
Le groupe Kyotec, acteur important de la conception, de
la fabrication et de l’installation de façades architecturales
annonce sa collaboration avec THE LUXLAB Bissen. Ce centre
d’études à la disposition des professionnels de la construction
fournit conseils et tests de performance pour les éléments et les
matériaux de construction. THE LUXLAB développe également
la classification des produits, l’ingénierie professionnelle et
l’évaluation de la validité des édifices.
Source: Kyotec.com
© MECO
Le Nobel d’économie
récompense des travaux
sur le climat
Le 50 e prix Nobel d’économie a été
attribué aux Américains William
Nordhaus et Paul Romer qui ont décrit
les vertus et nuisances de l’activité
économique sur le climat. Alliant
innovation, climat et économie pour
plus de croissance verte, les colauréats
«ont mis au point des méthodes qui
répondent à des défis parmi les plus
fondamentaux et pressants de notre
temps: conjuguer croissance durable
à long terme de l’économie mondiale
et bien-être de la planète», selon
l’Académie royale des sciences.
Source: Sciencesetavenir.fr
Le Royal Hamilius
Le projet Royal Hamilius fait sa publicité
pour mieux se faire connaitre. Une
soirée de présentation a eu lieu à Paris
en présence de l’ambassadrice de
Luxembourg en France. Les enseignes
qui ont déjà choisi de s’y installer
étaient présentes elles aussi: Galeries
Lafayette, Fnac, Moma Group,... La
commercialisation des 16 boutiques a
été officiellement lancée. De nouvelles
enseignes sont attendues à Luxembourg
pour occuper les locaux vacants.
Source: Royal Hamilius
Microfinance à l’honneur
Les «Midis de la Microfinance et
de l’inclusion financière» sont des
conférences dédiées aux enjeux et
évolutions de la finance inclusive. La
dernière édition, organisée par ADA
(Appui au Développement Autonome),
sur le thème de la finance inclusive face
au terrorisme, s’est déroulée dans les
locaux de la Banque de Luxembourg.
Source: Banque de Luxembourg
Les nouvelles technologies
de santé
Le développement de nouvelles technologies
de la santé, souvent fondé sur
l’utilisation novatrice des TIC, peut
améliorer les soins de santé en général,
mais aussi générer des avantages
économiques et doper la croissance.
Le développement de ce secteur est
une priorité pour le Luxembourg. Les
technologies de la santé rejoignent le
programme de Luxinnovation, Fit 4 Start,
destiné aux entreprises innovantes.
Source: Luxinnovation
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NOVEMBRE 2018
FINANCE
Au revoir Horwath…
Bonjour Crowe!
#WeAreCrowe
Crowe Horwath International, huitième réseau mondial d’audit,
d’expertise comptable et de conseil fiscal a changé de nom pour
devenir Crowe Global. Les cabinets C-CLERC S.A., Fiduo et
FC Advisory en sont les représentants luxembourgeois.
Crowe Global
Crowe Global regroupe plus de 220
cabinets indépendants dans plus de 130
pays. Depuis ses origines, il y a près d’un
siècle, Crowe Global assiste ses clients
partout dans le monde. Ses représentants
côtoient gouvernements, organismes
de réglementation et regroupements
industriels, commerciaux et financiers
pour façonner l’avenir de la profession
à l’échelle mondiale. Leur connaissance
exceptionnelle des affaires, ainsi que
des lois et coutumes des régions qu’ils
desservent, sont synonymes de valeur
durable pour leurs clients, dans un
contexte de révolution numérique et
d’un environnement réglementaire et
international en perpétuelle évolution.
C’est dans ce contexte de globalisation
que s’inscrit le changement de nom.
«Crowe Global» reflète l’intégration du
réseau et l’harmonisation grandissante de
ses services, tout en incarnant ses valeurs
fondamentales et sa raison d’être.
Fort du renouveau de son image, Crowe
Global réaffirme sa détermination à
participer à l’évolution de la profession et
à stimuler les échanges sur les questions
d’audit, de fiscalité, de gestion du risque et
de conseil aux côtés de ses clients, tant au
niveau national qu’international.
Crowe Global au Luxembourg
Le réseau Crowe Global est représenté
au Luxembourg par trois cabinets
indépendants, assurant chacun une des trois
lignes de services.
C-CLERC S.A. est un cabinet d’audit,
membre de l’Institut des Réviseurs
d’Entreprises («IRE») et de l’Ordre des
Experts-Comptables («OEC») qui met
son expérience au service d’entreprises de
toutes tailles et tous types qu’il accompagne
dans leurs besoins de révision. La société
couvre toutes les activités du réviseur:
missions d’audit légal et contractuel
des états financiers (consolidés ou non)
établis selon les normes comptables
luxembourgeoises ou internationales
(IFRS), commissariat aux comptes, audit
interne, due diligence financière, apports
en nature, évaluations d’entreprises et de
rapports d’échange dans le cadre de fusions
et scissions, validation des dépenses, ainsi
que toutes missions d’expertise financière
légale ou judiciaire.
“Centré
sur une approche
plus collaborative
et personnalisée”
Fiduo est membre de l’ordre des Experts-
Comptables («OEC») et, outre une activité
historique de domiciliation, offre tous
les services d’expertise comptable au sens
large, c’est-à-dire la tenue de comptabilité,
la préparation de comptes annuels, les
déclarations fiscales et autres missions
d’évaluations ou de comptabilité analytique.
Le spectre de clientèle est aussi varié que
chez C-CLERC S.A., à la fois en termes de
taille et de secteurs d’activité.
FC Advisory est ce que l’on appelle une
«Tax Boutique» spécialisée dans le conseil
fiscal et la fourniture de solutions surmesure,
englobant tant le conseil fiscal
stricto sensu que l’assistance en matière
de (re)structuration(s) ou le support dédié
dans la gestion et le suivi des obligations
déclaratives de ses clients, intervenant
dans des secteurs aussi variés que le private
equity, l’immobilier, le secteur financier,
industriel ou commercial.
C-CLERC S.A., Fiduo et FC Advisory
fédèrent plus de 50 professionnels sur leurs
sites de Bertrange (C-CLERC S.A.) et
Luxembourg (Fiduo et FC Advisory).
Indépendants sur le plan financier et dans
la gestion de leurs activités respectives,
les trois cabinets luxembourgeois offrent
leurs services sous la marque Crowe dans
le strict respect des règles d’indépendance,
gage de qualité et professionnalisme. C’est
un des aspects qui les distinguent des autres
grands cabinets.
Leurs associés soulignent en effet que même
si leurs services couvrent l’ensemble des
métiers de l’audit, de l’expertise comptable
et du conseil fiscal, ils n’offrent jamais
conjointement un service de comptabilité
et d’assurance/révision au même client.
Les associés attribuent une importance
particulière à la dimension humaine de
leur engagement et de leurs entreprises
respectives. Les hiérarchies sont très
Pauline Dadeau, Vincent Ellerbach, Monika Tasi, Jean-Jacques Soisson, Mariateresa Di Martino et Mikhael Senot
courtes, permettant une meilleure flexibilité
ainsi qu’une plus grande personnalisation de
l’accompagnement du client. A ce titre, les
associés s’impliquent personnellement du
début à la fin de chaque mission aux côtés
de leurs équipes, s’assurant de la qualité des
prestations rendues et offrant au client un
point de contact et une écoute privilégiés.
Au final, centré sur une approche résolument
plus collaborative et personnalisée, Crowe
Global se positionne au Luxembourg
comme un challengeur à taille humaine par
rapport aux cabinets ou réseaux de premier
plan. n
C-CLERC S.A.
1, rue Pletzer
L-8080 Bertrange
+352 26 38 83
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10a, rue Henri M. Schnadt
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+352 24 612 1
FC Advisory
10a, rue Henri M. Schnadt
L-2530 Luxembourg
+ 352 20 60 16 00
Trois cabinets, un seul site internet:
www.crowe.lu
Thorsten Schmidt
Copyright: Mike Zenari
LG
NOVEMBRE 2018
51
The world’s
first legal framework
for green covered bonds
FINANCE
In June 2018, Luxembourg became the first country in the
world to establish a legal framework for green covered bonds,
a new type of covered bond (known as the renewable energy
covered bond or letter de gage énergies renouvelables) to roll
out the next generation of green bonds.
“This legally binding framework for a new
covered bond product, backed by renewable
assets, makes Luxembourg a pioneer in the
development of green financial products.
You can’t change a bill overnight – that’s
the beauty of it. So, investors can rely on
the law”.
Previously, Luxembourg law specified four
categories of covered bonds: public covered
bonds, mortgage backed bonds, movable
asset-backed bonds and mutual bonds.
Now there is a new category – renewable
energy bonds.
“The cover pool will be defined by law on
renewable energy assets. We cannot source
brown and green bond issues out of the
same cover pool – which is different in other
countries”, explains Thorsten Schmidt,
Member of the Board of Directors NORD/
LB Luxembourg S.A. Covered Bond Bank.
Over the years, he has witnessed how
NORD/LB bank evolved from a northern
German wind energy pioneer to a specialist
for project financing in the renewable
energy sector around the globe.
The range of assets that can be financed
under the new law is broad, including
energy production projects, storage,
transport, transmission – as long as more
than 50% is related to renewable energy.
“The covered bonds can be backed by
renewable energy assets such as wind, solar,
geothermal, hydrothermal, hydropower
and biomass projects”, adds Schmidt.
Revitalization of the covered bond
market
Luxembourg is the birthplace of green
bonds. The first green bond, the Climate
Awareness Bond, was issued by the EIB
in 2007. Since then, international capital
markets have been one of the most
successful ways for raising capital to combat
climate change.
“In order to limit global warming to clearly
below two degrees, different calculations
suggest that enormous investments of
billions of USD will have to be made in
the energy sector worldwide by 2035.
This demonstrates that, without the
participation of institutional investors, it
will be impossible to reach the ambitious
climate protection goals. And there is still
an investment gap. Financing of clean
energy is part of the strategic business of
many banks, so it’s worthwhile for them
to rethink how to finance its lending to
renewable energy projects, now that the
new framework in Luxembourg is in place”,
says Schmidt.
Clear rules of the game
With this legal framework for green
covered bonds, Luxembourg is responding
to investors’ demands for clear rules.
Issuers will be obliged to channel revenue
from issues into the renewable forms of
energy as indicated in the law. The definition
in the bill defines strict criteria and reflects
the understanding of renewable energy
taken from the EU Directive 2009/28 Art.
2 (a) on the “use of energy from renewable
sources”. In addition, risks are mitigated by
loan-to-value rules that will be dealt with in
an accompanying circular to the law, yet to
be published.
“Without the
participation
of institutional
investors, it will
be impossible
to reach the
ambitious climate
protection goals”
First green covered bond issuance
NORD/LB aims to become the first bank in
the world to issue the new Lettre de Gage
Renewable Energy, which will concentrate
on financing wind projects.
“This global début will hopefully be
followed by many more green Luxembourg
covered bonds. We are still in the early
stages of preparing to issue a deal and
would like to issue the first lettres de gage
énergies renouvelables early in 2019”,
concludes Schmidt. n
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developments, operational considerations and industry best practices.
I think there’s a tremendous opportunity
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UCITS for example are just a very small
fraction of the overall UCITS market,
and I think that this global brand has
become very powerful.
Bruce McGuire, Connecticut Hedge Fund Association
The alternative investment fund market
in Europe is very buoyant at the
moment. There are many new products,
a lot of new players and a lot of
opportunities.
Nick Curwen, Country Head, SS&C Luxembourg
Alternative investments can have a
positive environmental impact and
investors are very keen at ethical
investment. A lot of the alternative
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Stuart Lawson, Vice President, Northern Trust
Jack Inglis, CEO, AIMA
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AGENDA, SPEAKERS CONFIRMED AND ALL EVENT DETAILS ARE AVAILABLE AT
events.alfi.lu/pere18
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Pour l’excellence de la fonction
publique
Créée en 1912, la Fédération Générale de la Fonction
Communale (FGFC) défend depuis sa création les intérêts du
personnel des communes. Choisissant en 2017 de réformer
son statut et ses missions, la Fédération souhaite aujourd’hui
se positionner davantage comme accompagnateur et
médiateur afin d’aider ses membres à trouver des solutions
aux problématiques sociétales, privées et professionnelles
qu’ils rencontrent. Marco Thomé, président de la FGFC,
revient avec nous sur ces changements.
Quelles sont vos réactions par rapport
aux dernières élections législatives?
La dernière coalition avait plutôt bien
fonctionné et avait débloqué beaucoup de
dossiers sociétaux, aujourd’hui il semblerait
qu’elle soit reconduite pour un nouveau
mandat. Les électeurs semblent se détacher
majoritairement d’un vote vers un seul parti
– historiquement le CSV – et on observe que
les Luxembourgeois sont plus sensibles aux
questions environnementales, du logement
et de la mobilité.
Comme l’a dit Etienne Schneider, nous
sommes victimes de notre propre succès et il en
Marco Thomé
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découle des problématiques dans ces domaines.
Ce succès dépend toutefois de notre bonne
croissance et de la main d’œuvre frontalière,
et nous ne pouvons pas simplement arrêter
cette croissance. Pour régler nos problèmes de
mobilité, il aurait fallu que des investissements
massifs aient été réalisés au niveau des
transports publics il y a de nombreuses années.
Aujourd’hui nous devons rattraper ce retard et
trouver rapidement des solutions.
Les politiques parlent de tendre vers une
croissance qualitative plutôt que quantitative,
mais cela poserait de nombreuses questions
sociales… De plus, pour que la main d’œuvre
frontalière engendre moins de trafic sur nos
routes, il faudrait que des accords fiscaux
concernant le télétravail soient trouvés avec
les pays frontaliers et ces accords risquent
d’être difficiles à trouver!
Le pays se porte généralement bien. Nous
voulons maintenir la bonne santé du pays et
de ses institutions et améliorer les conditions
de vie pour tous.
Qu’avez-vous pensé du mandat du
ministre de l’Intérieur et de la Fonction
publique, Dan Kersch?
En tant que ministère de l’Intérieur, il
a entamé de nombreuses réformes qui
auraient dû l’être depuis des dizaines
d’années, comme celle des fabriques d’église
ou encore celle des finances communales. Il
s’agissait de dossiers délicats mais il a eu le
courage politique de le faire et nous l’avons
apprécié. Au niveau de la fonction publique,
nous partageons sa volonté d’améliorer
la qualité de l’environnement de travail
et le «travailler ensemble». Son ministère
crée des visions et des objectifs pour les
travailleurs de l’Etat que nous voulons
adapter au niveau du secteur communal
pour réussir à changer la culture de travail
dans ce milieu.
Quels sont les défis qui attendent les
communes?
La fonction publique applique un système
d’évaluation interne, toutefois s’il est
prétendu que cette évaluation est transparente
et équitable parmi toutes les communes, on
risque tout de même une certaine disparité
puisqu’elle varie souvent en fonction des
responsables politiques ou des chefs directs
en place. Nous avons besoin de nous munir
d’institutions qui portent la réflexion sur
un développement unifié du personnel
dans les communes et sur les compétences
qu’il faudrait acquérir pour créer un service
public optimal. Il faudrait que le ministère
de l’Intérieur et l’Institut National de
l’Administration Publique créent un centre
de développement pour les communes, qui
pourrait être sous la supervision du Syvicol
et des syndicats représentatifs. J’espère que
le ministre Dan Kersch sera ouvert à ce que
nous travaillions sur ce dossier ensemble au
cours de son prochain mandat.
Au niveau du service auprès des communes,
nous voudrions créer une culture du
personnel qui prend le concept du «service
public» au sérieux. Je voudrais donc pouvoir
insuffler une certaine joie de travailler
au service de sa communauté parmi le
personnel, mais cela est difficile à mettre
en place au sein d’une administration
hiérarchisée.
Avec la digitalisation qui attend tous les
secteurs et un référendum qui a tranché par
le «non» la question du vote des étrangers,
notre défi va par ailleurs être de maintenir
une cohésion sociale et de favoriser
l’intégration dans un pays qui nécessitera des
profils plus qualifiés et qui deviendra de plus
en plus cosmopolite.
L’aménagement du territoire sera également
un défi: il faut que nous nous donnions
une vision globale pour aménager le plus
judicieusement notre espace limité. L’Etat
impose un certain rythme de développement
mais n’en donne toutefois pas toujours
les moyens financiers. De plus, toutes les
communes ne sont pas sur le même pied
d’égalité en matière de ressources!
Quelles réformes internes à la FGFC
souhaitez-vous entamer?
Nous sommes actuellement en processus de
réforme interne pour atteindre ces objectifs.
Nous avons changé nos statuts en 2017 et
avons réalisé une déclaration d’intention
pour arriver à un nouveau régime en 2020.
Aujourd’hui, nous sommes dans une phase
préparatoire et de concertation pour savoir
comment y parvenir et comment passer le
message au public et à nos membres.
De nouvelles missions s’ouvrent en effet à
nous: dans la plupart des cas, le personnel
de la fonction communale n’est pas valorisé
pour le travail qu’il accomplit. Malgré
l’autonomie communale, nous voudrions
donc que soit implantée une standardisation
dans la méthodologie de travail et dans la
communication des avancées afin d’apporter
davantage de valorisation au personnel
en place. Il faudrait également davantage
d’écoute et de compréhension parmi la
hiérarchie au sein d’une commune.
A notre avis, nos délégués du personnel
devraient agir comme médiateurs avec la
direction et les décideurs politiques afin
de trouver des solutions aux problèmes
quotidiens. Nous voudrions par ailleurs
devenir un prestataire de services privés
et professionnels pour nos membres.
Nous voulons accompagner le personnel
des communes dans leurs problèmes
professionnels et personnels grâce à notre
réseau performant qui nous permet de les
mettre en relation avec un organisme qui
pourrait leur venir en aide. Nous serions
ainsi un organe d’accueil et de redirection
pour tous nos membres préoccupés et
parfois perdus dans la vie sociétale. n
FGFC
66, rue Baudouin
L-1218 Luxembourg
fgfc@fgfc.lu
www.fgfc.lu
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NOVEMBRE 2018
BRÈVES COMMUNALES – NORD
PAR PIERRE BIRCK
BETTENDORF
La 7 e marche Internationale (IVV Wanderung)
aura lieu le 25 novembre
prochain avec un départ à partir de
6h30 et une arrivée qui s’effectuera au
centre culturel et sportif de Bettendorf
dans la soirée. Plusieurs parcours seront
proposés aux amateurs de marche et
répondront donc aux différents niveaux
d’exigence des participants. Les plus
sportifs s’attelleront aux 30, 42 et 50
km. Les novices quant à eux pourront
accomplir les plus abordables de 6, 12 et
20 km. Source: bettendorf.lu
BOURSCHEID
Le club de football CS Bourscheid a
organisé sa traditionnelle soirée du
boudin noir, la «Träipenowend», au
début du mois de novembre au centre
culturel Méchela. Cette spécialité
luxembourgeoise, servie avec du
chou rouge, des pommes de terre
rôties et de la compote a été accompagnée
d’un plat alternatif avec des
saucissons et une salade de pommes
de terre. Source: bourscheid.lu
CLERVAUX
La célèbre tragédie de William
Shakespeare, «Romeo et Juliette»,
sera jouée au Cube521 à Clervaux
le 23 novembre. Le spectacle sera
performé par l’«America Drama
Group Europe» mis en musique
par John Kenny et dirigé par Paul
Stebbings. Ce dernier dirige la
pièce depuis cinq ans désormais
et s’attache à donner un côté plus
moderne à ce classique du théâtre.
Source: cube521.lu
DIEKIRCH
Et si la ville de Diekirch faisait encore
mieux que le «Black Friday», cette
tradition américaine qui suit la
Thanksgiving et qui propose des soldes
importantes sur de nombreux produits?
L’union commerciale de Diekirch l’a fait
en organisant les 23 et 24 novembre
prochains le «Crazy Black Weekend».
Au menu: rabais, remises, ristournes
et bonnes affaires sur l’ensemble de la
commune. Source: diekirch.lu
WILTZ
La commission consultative de l’intégration de la commune
de Wiltz, le centre socio-culturel Prabbeli et le foyer Oasis ont
organisé la soirée de diffusion du film documentaire «Grand
H» au Ciné Prabbeli le lundi 5 novembre. La réalisatrice du
film, Frédérique Buck, a voulu donner la parole aux personnes
concernées par les questions liant l’Humanité et la politique
migratoire en général. Le documentaire a regroupé plusieurs
intervenants aux horizons complètement différents: un
demandeur de protection internationale irakien, un avocat
spécialiste en droit d’asile, un psychiatre, l’anthropologue
Abdu Gnaba ou la journaliste Laurence Bervard,… sans oublier
la participation de Jean Asselborn, ministre des Affaires
étrangères, de l’Asile et l’Immigration. Frédérique Buck en sort
ainsi un film engagé qui démontre l’importance de la société
civile en ce qui concerne les questions politiques telles que
l’immigration.
Source: wiltz.lu
SAEUL
Caritas Luxembourg a lancé l’action «Mobile Bag» le 18 octobre
dernier dans la comme de Saeul. Cette initative a pour but
de collecter les anciens GSM et smartphones inutilisés, qu’ils
soient en état de marche ou non. L’idée principale étant de les
recycler et de participer au principe d’économie circulaire qui
vise à réinsérer les ressources dans les circuits de production.
L’association Caritas a également mis en garde les donateurs
quant à la protection des données. Elle a notamment conseillé de
retirer les cartes SIM, d’effectuer une réinitialisation des réglages
et d’enlever l’ensemble des composants pouvant contenir des
données tels que les cartes SD. Les smartphones fonctionnels
quant à eux ont été redistribués aux personnes dans le besoin par
l’organisme «Digital Inclusion».
Source: saeul.lu
ELL
La 14 e fête des moules au centre Camille
Ney à Ell a eu lieu le 16 novembre
dernier. L’événement a été organisé
par l’équipe dames du Sporting Club Ell
avec plusieurs menus possibles: au vin
blanc, à la provençale ou simplement
des bouchées à la reine. Les plats ont
tous été fournis par le traiteur Patrick
Nissen.
Source: ell.lu
ERPELDANGE
Les années 80 ont toujours autant de
succès et Burden, section communale
d’Erpeldange-sur-Sûre, a accueilli l’événement
«80’s Party» au centre culturel
«A Maesch» ce vendredi 16 novembre.
Organisé par le club de théâtre
«Trau Dech», les participants ont
pu se replonger dans l’atmosphère
colorée et pop d’il y a 30 ans…
en musique avec les classiques de
cette époque. Source: erpeldange.lu
ETTELBRUCK
Le Centre des Arts Pluriels d’Ettelbruck
(CAPE) accueillera Hadrien Crampette
pour sa ciné-conférence intitulée
«Jérusalem, la ville-monde: exploration
du monde» le 20 novembre. Le
réalisateur français a arpenté la ville
et son melting pot de quartiers pour
comprendre comment s’est forgée
l’identité de cette «Terre d’Abraham»
commune aux juifs, chrétiens et
musulmans. Son film parcourt de
nombreux lieux: de Jaffa au désert
de Judée, jusqu’à Bethléem au Mont
des Oliviers en passant par Nazareth.
L’objectif? Montrer la beauté, le poids
de l’Histoire ainsi que la puissance
spirituelle de la fascinante et mystérieuse
Jérusalem. Source: cape.lu
VIANDEN
Le château de Vianden se muera en
salle de spectacle le temps de la soirée
du 23 novembre autour d’un concert
de musique militaire en l’honneur
du 40 e anniversaire des «Amis
du Château de Vianden». Le prix
d’entrée sera de 15 euros mais sera
gratuit pour les membres de l’association.
Source: castle-vianden.lu
Bien plus
qu’une carrière
Pour une fonction publique d’aujourd’hui
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RECHERCHE
Prendre le pouls de la société
luxembourgeoise pour élaborer
une meilleure politique
Le centre de données du LISER est doté d’une capacité de collecte des données grâce à son
équipe d’enquêteurs, et d’une unité chargée de la conservation, de l’archivage et de l’accès aux
données recueillies par l’institut. Des enquêtes sont menées par le LISER pour des projets
à l’échelle de l’Union européenne (pour des institutions européennes et des consortiums
universitaires), pour des projets au niveau national pour le compte de l’Office National de la
Statistique (STATEC), et dans le cadre de besoins spécifiques des ministères luxembourgeois
et des chercheurs de notre institut. Explications par Dr Agnieszka Walczak, responsable du
Centre de données.
Dr Agnieszka Walczak
Source photo: LISER
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Si vous avez déjà reçu une lettre vous
demandant de participer à une enquête, vous
vous êtes sans doute posé une (ou plusieurs)
des questions suivantes: pourquoi devraisje
y participer et répondre à ces questions?
De quelle façon mes réponses vont-elles
avoir une influence? Le temps consacré
en vaut-il la peine? Effectivement, peu de
gens réalisent l’importance des enquêtes
pour comprendre la société et définir les
politiques destinées à améliorer l’économie
et le bien-être de tous.
Les enquêtes constituent une source
importante de données complétant les
statistiques nationales
Les économistes utilisent les mesures
macroéconomiques de l’économie telles
que le produit intérieur brut, le revenu par
habitant ou l’actif et le passif par habitant.
La dynamique de ces agrégats économiques
est cependant déterminée également par
des facteurs spécifiques des ménages.
C’est pourquoi ces mesures doivent
être complétées par des informations
microéconomiques, qui sont généralement
obtenues par des enquêtes. Ces données
sont essentielles pour les chercheurs et
les responsables politiques afin d’analyser
la façon dont des groupes spécifiques
contribuent à la situation générale. Par
exemple, même si le niveau d’actif et de
passif par habitant peut être calculé à
partir des comptes nationaux, cela reste
une mesure agrégée qui ne fournit pas
d’informations sur sa distribution dans la
population. Les informations obtenues
grâce aux enquêtes permettent d’extraire
la distribution sous-jacente de l’actif et du
passif des ménages.
Ces informations microéconomiques, qui
complètent les mesures macroéconomiques
agrégées, sont importantes pour
comprendre le comportement économique
des individus et des ménages ainsi que
l’impact des politiques. Par exemple,
après la crise économique d’il y a dix ans,
les responsables politiques ont décidé
d’instaurer diverses politiques d’austérité.
Les conséquences de ces politiques
d’austérité peuvent varier selon le type
de ménage. Pour savoir comment ces
politiques d’austérité ont affecté les
ménages, des données microéconomiques
sont évidemment nécessaires.
Les données de l’enquête EU-SILC
contribuent à aider les ménages pauvres…
Depuis 2003, le Luxembourg est l’un des
pays qui mène l’enquête communautaire
sur les revenus et les conditions de vie (EU-
SILC, EU Survey on Income and Living
Conditions). Cette enquête a été créée
car les responsables politiques européens
s’inquiétaient des conditions de vie et de
l’exclusion sociale des ménages les plus
pauvres dans l’UE. L’enquête, menée par le
LISER pour le compte de l’Institut national
de la statistique et des études économiques
(Statec), fournit des données sur le bienêtre
matériel des ménages, le type et la
valeur des services qu’ils reçoivent et leurs
dépenses. Ces données ont été utilisées
pour élaborer l’indicateur de risque de
pauvreté, qui joue un rôle particulièrement
important pour les responsables politiques
depuis 2010, la date de début de la stratégie
Europe 2020 définie par la Commission
européenne et les États membres de l’UE.
Ces données ont largement contribué à
l’élaboration des indicateurs sociaux et au
développement de la dimension sociale de
l’UE.
“Analyser la façon
dont des groupes
spécifiques
contribuent à la
situation générale”
…les données de la HFCS aident
à comprendre le comportement
économique et financier des ménages dans
une économie en constante évolution…
L’enquête sur les finances et la
consommation des ménages HFCS
(Household Finance and Consumption
Survey) offre également des renseignements
importants. Au Luxembourg, le LISER
mène, pour le compte de la Banque centrale
du Luxembourg, deux composantes de
cette enquête – l’enquête auprès des
résidents du Luxembourg et l’enquête
auprès des travailleurs frontaliers qui vivent
dans la Grande Région et travaillent au
Luxembourg.
L’enquête HFCS menée chez les résidents
a pour but de réunir des informations sur la
consommation des ménages et leurs finances,
en particulier leur actif et leur passif. Cette
enquête exploite les décisions économiques
des ménages telles que la propriété
immobilière et d’autres décisions concernant
leurs portefeuilles/investissements, comme
la quantité nécessaire d’actifs, le niveau
d’endettement et l’épargne-retraite. Ces
données fournissent aux chercheurs et aux
responsables politiques des informations
concernant l’impact sur les ménages des
changements économiques tels que la perte
d’emploi, la crise économique, etc. La
crise financière a démontré qu’un nombre
relativement faible de ménages – ceux qui
sont fortement endettés – peut avoir des
conséquences importantes sur l’économie.
Comprendre l’impact du changement de
situation économique sur différents types
de ménages est essentiel pour élaborer
des politiques économiques et monétaires
appropriées.
L’enquête HFCS chez les travailleurs
frontaliers nous aide quant à elle à
comprendre la façon dont ces travailleurs
contribuent à l’économie du Luxembourg.
La troisième vague de cette enquête aura
lieu sur le terrain à l’automne prochain.
…tandis que l’enquête SHARE renseigne
sur la situation des personnes âgées
L’enquête sur la santé, le vieillissement et
la retraite en Europe (SHARE, Survey on
Health, Aging and Retirement in Europe)
est menée au Luxembourg depuis 2013.
Cette enquête paneuropéenne vise à
comprendre la manière dont le processus
de vieillissement affectera la société, en
particulier le marché du travail, ainsi que
les systèmes de retraite et de santé. Étant
donné l’augmentation de l’espérance de vie,
de nombreux gouvernements envisagent par
exemple d’augmenter le nombre d’années
obligatoires sur le marché du travail pour
les cohortes de travailleurs actuelles et à
venir. L’une des questions auxquelles les
données de SHARE aident à répondre est
l’ampleur du rôle de la sécurité sociale et
des régimes de retraite sur la décision de
maintenir ou non les travailleurs plus âgés
sur le marché du travail. En 2019, le LISER
mènera sur le terrain la huitième vague de
l’enquête SHARE. n
Luxembourg Institute
of Socio-economic Research (LISER)
Maison des Sciences Humaines
11, Porte des Sciences
L-4366 Esch-sur-Alzette/Belval
www.liser.lu
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NOVEMBRE 2018
BRÈVES COMMUNALES – CENTRE
PAR PIERRE BIRCK
BERTRANGE
La nouvelle extension du City
Concorde a été inaugurée le 15
novembre. Il compte aujourd’hui plus
de 100 commerces et restaurants
et 2.150 emplacements de parking.
Le premier étage est doté d’un espace
beauté tandis que le dernier comporte
un restaurant avec une terrasse
panoramique ainsi qu’un espace fitness.
Pas moins de 20 nouvelles enseignes ont
été intégrées dans ce centre commercial
moderne qui a entre autres pour objectif
de mélanger les loisirs, le shopping et la
restauration. Source: concorde2018.lu
LUXEMBOURG-VILLE
L’«Art Sandwich» a débarqué au
centre de conférence de la capitale
luxembourgeoise en octobre et était
destiné à la peinture. La ville a remis
le couvert le 8 novembre sur le thème
de l’estampe et de la gravure. Pour
résumer, cet événement se déroule
sous la forme d’un cycle de quatre
conférences-déjeuners, menées par
l’experte en œuvres d’art moderne et
contemporain, Patricia De Zwaef, ainsi
que par Elisabeth Koltz, restauratrice
de tableaux et d’œuvres. Grâce à cette
série de conférences, les participants
et futurs acquéreurs d’œuvres d’art
apprennent à ne pas se tromper lors de
l’achat d’un tableau, d’une sculpture ou
de photographies, à se poser les bonnes
questions et surtout à déceler les bonnes
astuces au moment de faire un choix. Le
tout dans une ambiance conviviale autour
d’un sandwich. Source: vdl.lu
SCHUTTRANGE
Le centre culturel a accueilli la «journée
intergénérationnelle» organisée par
le Club des Jeunes et la Commission
de la famille, du troisième âge et des
affaires sociales. Cette après-midi du
10 novembre a permis aux plus âgés
de partager leurs expériences et leurs
histoires. Les plus jeunes quant à eux
ont pu apporter leur dynamisme… pour
un moment de partage et d’échanges
conviviaux. Source: shuttrange.lu
STEINSEL
Et si la pratique des langues étrangères pouvait devenir
plus ludique et décontractée? C’est ce que tente de faire
le collège des bourgmestre et échevins de la commune de
Steinsel en collaboration avec la Commission de l’intégration.
Et pour cause, le café des langues a été placé sous le thème
d’Harry Potter et les apprenants ont notamment pu s’initier
au luxembourgeois, au français, à l’allemand, à l’anglais, au
portugais, à l’espagnol et à l’italien. Cet événement qui a eu
lieu début novembre se poursuivra une fois par mois jusqu’en
février 2019.
Source: steinsel.lu
WALFERDANGE
L’artiste luxembourgeois Joël Rollinger a présenté son
exposition à la Kulturschaap de Walferdange du 19 au 28
octobre dernier. Le jeune artiste de 33 ans a déjà réalisé
plusieurs œuvres d’art urbain majoritairement composées de
graffitis traditionnels, de peintures murales et de tableaux. Son
style, aux contours très accentués et aux surfaces colorées, se
base essentiellement sur des personnages et des foules qui
rendent l’univers de Joël Rollinger mystérieux, spécial, abstrait
et original.
Source: freewebs.com
HESPERANGE
Itzig, une section de la commune d’Hesperange, a inauguré
l’arrivée de la kermesse sur la place Roger Manderscheid le 3
novembre dernier. L’événement a été organisé par l’association
«Entente des Sociétés» de la ville. Source: hesperange.lu
NIEDERANVEN
L’association des amis du Livre et le
CSI Lëtzebuerg ont organisé conjointement
le vernissage de l’exposition photos
«Plaisir de Lire» le mardi 20 novembre à
la mairie d’Oberanven. L’expo-sition sera
ouverte au public aux heures d’ouverture
de l’institution jusqu’au 27 novembre.
Source: niederanven.lu
SANDWEILER
La Commission pour l’intégration de la
commune de Sandweiler, présidée par
Romain Dumong et en collaboration
avec le collège échevinal, a organisé
la fête de l’amitié au centre culturel
de la ville dimanche 11 novembre.
Plus d’une quinzaine de pays étaient
représentés dont des plus lointains à
savoir l’Afrique du Sud, les Etats-Unis,
l’Argentine, la Nouvelle-Zélande, ou
des plus proches comme la France,
les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Irlande ou
encore l’Italie. L’après-midi a été animée
par Fernand Neumann au saxophone
puis par la chanteuse Lisa Mariotto. Les
profits de la journée ont tous été reversés
aux associations «Le Rêve du Petit
Prince» et à «Casa a.s.b.l.». La première
a pour objectif de réaliser les rêves des
enfants gravement malades tandis que
la seconde s’attache au développement
social des quartiers en luttant notamment
contre toutes les formes de précarité ou
de pauvreté. Source: sandweiler.lu
CONTERN
Il y a un peu plus de deux ans, le jazzman
allemand Roger Cicero succombait à une
attaque cérébrale à l’âge de 46 ans. L’artiste
n’était pas un inconnu au Luxembourg
puisqu’il avait participé à plusieurs concerts
au Grand-Duché ces dernières années.
Le centre culturel Moutfort et l’Harmonie
Moutfort-Medingen, sous la direction
musicale de David Daubenfeld, ont
voulu lui rendre hommage avec l’événement
«Tribute to Cicero» qui a eu lieu
samedi 17 novembre... avec un invité
d’honneur: le chanteur Armand Thies.
La soirée s’est cloturée avec un concert
du groupe de musique «Vocals on
Tour».
Source: contern.lu
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ENTREPRENEURIAT & INNOVATION
Un carrefour de rencontres
et d’opportunités
Les 22 et 23 octobre derniers, l’EBAN Winter Summit s’est
tenu dans les locaux de BGL BNP Paribas et a réuni près de 200
investisseurs européens de prestige et 150 entrepreneurs, dont
80 sélectionnés pour le concours de pitches. L’événement était
co-organisé par le Lux Future Lab, l’EBAN (European Business
Angel Network), le LBAN (Luxembourg Business Angel
Network) et l’EIPP (European Investment Project Portal) de
la Commission européenne. Avec 430 inscriptions, le sommet a
rencontré un franc succès, comme nous l’explique Olivier Selis,
CEO du Lux Future Lab (fondé par BGL BNP Paribas).
Parlez-nous de l’organisation de l’EBAN
Winter Summit…
Nous sommes partis du constat qu’il
manquait à Luxembourg un grand
événement international rassemblant business
angels et early stage investors. Il y a un an, alors
que nous étions déjà partenaires de l’EBAN,
j’ai assisté à sa précédente édition qui avait
alors lieu à Munich afin d’en observer
l’organisation, et nous avons très vite été
convaincus par la pertinence d’accueillir un
tel événement au Grand-Duché.
Olivier Selis
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L’EBAN est fort d’un grand réseau et nous
leur avons alors proposé un partenariat
d’organisation. Nos sponsors, à savoir EY,
le ministère de l’Economie et Arendt, et nos
partenaires étaient variés et rassemblaient
tous les incubateurs de la Place ainsi que des
associations comme la LPEA (Luxembourg
Private Equity & Venture Capital Association).
Placé sous le thème «Better together: how
to shape a more sustainable and innovative
world», l’événement visait à démontrer que
l’innovation et la durabilité vont de pair.
Nous avons également mis en avant
l’écosystème luxembourgeois et avons attiré
des business angels de référence au niveau
national et européen pour leur montrer
ce qui se développe dans notre pays,
ainsi que des fonds d’investissement, des
fonds d’impact et de jeunes entrepreneurs
luxembourgeois. Ce rendez-vous a été
une occasion de rencontres, d’échanges et
d’opportunités entre ces différents acteurs.
Quelles formes ont pris les différentes
interventions?
Au travers de workshops, nous voulions
permettre à des personnes au profil de
business angel de se lancer sur cette voie et
de se mettre en relation avec l’EBAN et le
LBAN. Les conférences étaient également
une occasion pour les startups d’obtenir de
précieux conseils de la part de ces investisseurs
providentiels. Par exemple, une session de
«dry run pitch» encourageait des business
angels de haut niveau à se positionner
comme mentors et à donner aux startups
de précieux conseils quant à l’optimisation
de leurs présentations, dans l’objectif de
convaincre davantage d’investisseurs.
Des séances en plus petit comité – 60
personnes environ – étaient le lieu de
témoignages individuels de business angels
expérimentés, le tout en dialogue avec le
public. Celles-ci se voulaient dynamiques et
diffusaient un enseignement concret.
Nos cours magistraux visaient quant à eux
à laisser la parole à des experts locaux ou
européens qui présentaient leur mode de
fonctionnement en matière d’innovation.
Par exemple, BGL BNP Paribas en avait
organisé un au sujet des activités de la
banque en matière d’open innovation.
Enfin, des séances plénières d’environ une
heure accueillaient des présentations et des
tables rondes sur plusieurs sujets phares comme
l’impact investing, le big data,… Différents
intervenants comme Yvan Bourgnon (capitaine
et philanthrope), Sasha Baillie (CEO
Luxinnovation) ou encore Jerôme Wittamer
(cofondateur et associé directeur chez Expon
Capital) y ont par exemple participé.
Afin de favoriser l’échange dans un cadre
plus informel, un dîner de gala à l’abbaye
de Neumünster avait par ailleurs réuni 170
personnes dans l’objectif d’aider entrepreneurs
et investisseurs à consolider leur réseau.
Le Luxembourg pourrait-il devenir une
«Startup Nation» à court terme?
A mon sens cet objectif est déjà atteint!
Lorsque BGL BNP Paribas a mis en place le
Lux Future Lab il y a six ans, nous étions un
des pionniers dans le domaine de l’incubation
au Luxembourg. Un grand travail a ensuite
été fourni à la fois par les pouvoirs publics
et le secteur privé, si bien que beaucoup
d’incubateurs sont apparus sur la Place
comme la House of Startups, mais également
de formidables programmes d’accélération
comme Fit 4 Start organisé par Luxinnovation.
On voit aujourd’hui le nombre de
startups exploser et l’on observe une nette
amélioration dans la qualité et le sérieux
des propositions des jeunes pousses qui
souhaitent s’implanter au Luxembourg. La
montée en puissance de cet écosystème est
notamment due aux initiatives privées et
publiques qui encouragent les entrepreneurs
à se lancer, mais également aux choix
stratégiques qu’a adoptés le Luxembourg.
Un cadre favorable se construit petit à petit,
notamment au niveau du big data et des
centres cloud qui s’implantent dans notre
pays. De plus, l’environnement économique
luxembourgeois reste favorable et ouvert ce
qui rend plutôt facile le choix des startups
de s’installer au Grand-Duché.
Est-il facile pour les startups luxembourgeoises
de trouver des investisseurs
en capital risque?
Nous voyons en tout cas de nombreux
contacts prometteurs se nouer grâce à cet
événement. Les startups luxembourgeoises
n’ont pas à rougir de leur travail. Le pays
connaît en effet quelques bons exemples
de réussites internationales comme Job-
Today ou encore Trendiction qui sont
venues témoigner à l’occasion du sommet.
Ce qui nous permettra de construire une
«Startup Nation» beaucoup plus large
seront justement ces exemples de succès
locaux qui susciteront des vocations sur la
Place et encourageront les entrepreneurs à
se lancer.
Pour améliorer le taux de survie des startups,
il faudrait qu’un support plus grand leur soit
apporté. Cela peut notamment se faire par
le biais de programmes comme Fit 4 Start
ou via les incubateurs. Mais les entreprises
ont également un rôle à jouer, notamment
en favorisant l’open innovation. De plus,
chez BGL BNP Paribas, lorsque nous
collaborons avec des startups, nous veillons
à accélérer le processus d’intégration et
de co-développement. Si une solution ne
convient pas, nous les en avertirons très
tôt; pour leur faire gagner du temps et
également pour leur éviter de mal dépenser
leurs ressources! n
BGL BNP Paribas
50, avenue J.F. Kennedy
L-2951 Luxembourg
www.bgl.lu
64 LG
NOVEMBRE 2018
ENTREPRENEURIAT & INNOVATION
Le numérique au service
des enjeux sociétaux
Pour la première fois au Luxembourg, le hackathon
«Lux4Good» organisé par InTech a réuni plus d’une trentaine
de participants pour travailler sur des projets à impact social,
sociétal ou environnemental, en présence de Son Altesse
Royale la Grande-Duchesse et du ministre Nicolas Schmit.
Nicolas Schmit et la Grande-Duchesse
Les six équipes ont eu chacune à
sélectionner un de ces projets; elles ont
retenu ceux portés par l’APEMH, la CSSF,
Equilibre – My Pledge, Food4All, IMS et
OpenVillage.
Le hackathon a permis de développer un
prototype d’application web ou mobile
répondant à la problématique.
A l’issue de ces 24 heures riches en
échanges, le jury dont faisait partie S.A.R.
la Grande-Duchesse, a décerné trois prix:
3 e prix: financé par l’Union luxembourgeoise
de l’économie sociale et solidaire
(ULESS), pour une application permettant
d’éduquer les adolescents à la gestion de
budget (projet porté par la CSSF);
2 e prix: financé par BGL BNP Paribas et
InTech, pour une application facilitant le
diagnostic de la diversité des organisations
(projet porté par IMS);
1 er prix: financé par POST Luxembourg
et EBRC, pour une application permettant
aux femmes et couples en situation précaire
de mieux suivre leur grossesse et de recevoir
des conseils (projet porté par l’APEMH).
Un hackathon informatique consiste à
rassembler des développeurs informatiques
volontaires et passionnés qui vont travailler
en équipe durant quelques heures à peine
afin de proposer une application ou
solution permettant de répondre à une
problématique précise.
De nombreux hackathons ont déjà eu lieu au
Luxembourg, mais c’est la première fois que
l’objectif était de servir une cause d’intérêt
général. Cette première édition du hackathon
Lux4Good a eu lieu à Esch-Belval au
Technoport du 12 au 13 octobre à l’initiative
de InTech, société de conseil et expertise en
technologies et systèmes d’information et
filiale de POST Luxembourg.
Quatorze projets avaient été proposés
par des organismes luxembourgeois
(institutions, associations, startups) dans des
domaines tels que la finance responsable,
l’économie collaborative ou la diversité.
Les trois projets primés sont à l’étude
pour une transformation en solution
opérationnelle.
La remise de prix s’est faite en présence
du ministre du Travail, de l’Emploi et de
l’Economie sociale et solidaire, Nicolas
Schmit, qui a salué cette «belle synthèse»
entre les nouvelles technologies et des
projets à impact, montrant ainsi que
loin d’être une nouvelle fracture sociale,
le numérique peut et doit être facteur
d’inclusion et un vecteur d’amélioration
de la société. Il a, par ailleurs, proposé aux
projets qui le souhaiteraient d’intégrer
l’incubateur pour entrepreneurs sociaux
6zero1, nouvellement implanté au cœur de
Luxembourg. n
Communiqué par POST Luxembourg
The whole world
of Intellectual Property
Client-oriented
Self-funded
Owner-managed
Global
Find out more on our website
dennemeyer.com/services
Become an IP influencer
Register at
iptrendmonitor.com
66 LG
NOVEMBRE 2018
ENTREPRENEURIAT & INNOVATION
Dennemeyer: the one-stop
shop for global IP management
Intangible assets, such as copyrights, patents, designs or trademarks, play a strategic role in
today’s economy. Intellectual property (IP) rights have become a major driver of economic
development. As a result, the IP industry has grown significantly and is currently undergoing
massive changes. Despite the industry trend towards consolidation, one of the leading IP
service providers is still independent, self-funded and owner-managed. This Luxembourgbased
group of companies with a worldwide presence is Dennemeyer.
Olivier Lombardo, Stéphane Speich and Maryse Heirend
LG
NOVEMBRE 2018
67
The Dennemeyer Group has been
protecting IP for more than 55 years.
The company was founded in 1962 in
Luxembourg by John J. Dennemeyer.
Initially a patent law firm, Dennemeyer
soon became a full-service provider,
extending its services to the entire chain
of IP management. “A succession of
innovations has transformed our company
into one of the world’s largest IP service
providers”, said Maryse Heirend, Chief
Operating Officer of the Dennemeyer
Group. “Since the beginning, Dennemeyer
has been dedicated to the development of
improved ways to protect and preserve IP
rights. In the 1970’s, the company expanded
abroad and established its first foreign
office in Stockport (UK). In the 1980’s,
Dennemeyer was the first in the world to
use computers for patent annuity payments.
We were also among the first to offer a
software for managing portfolios of patents
and trademarks”.
A broad range of expertise out of one
hand
The group now has 24 offices on all
continents, employs more than 600 people,
and has established a global network
of agents in 180 of the most important
jurisdictions. “We have a unique position
on the global IP market”, added Maryse
Heirend. “We are the only one-stop shop
for IP global management. Our customers
benefit from a broad range of expertise –
all within one provider. We offer global
IP law firm services (Dennemeyer &
Associates), IP administrative services
(Dennemeyer IP Solutions), IP consulting
services (Dennemeyer Consulting) as well
as IP software solutions. DIAMS iQ, our
web-based IP asset management software,
combines the most valuable features of both
a client-server and a web-based application.
With integrated document and workflow
management functionality, our state-ofthe-art
IP management software supports
all electronic record keeping needs.
Dennemeyer is also the only company
in the market that offers a high-quality
temporary staffing service, IP Temps, for
all IP asset types, companies, and law firms
that need it”.
“We help our
customers to get
the most value
of their IP rights”
The first consultation completely free of
charge
Dennemeyer is a multi-skilled, multicultural
and multilingual group with a customer
centric motto. “It’s not a coincidence that
we opened so many offices around the
world”, said Olivier Lombardo, Head
of Trademarks in Luxembourg. “We
believe that our customers deserve the
best representation wherever they want
to protect their IP, in their language and
in their time zone. Listening to customers
is our highest priority and is why the first
consultation is completely free of charge,
whether on the phone or face to face. There
are so many ways to protect ideas, creations
and inventions, therefore, an in-depth
conversation with the customer is key to
exactly understand their business and define
the best means of protection. Whether it’s
a startup, an SME or a big multinational
company, we adjust our advice. A startup
doesn’t have the same financial resources as
a big company does. So, we guide them to
get suitable protections for their IP assets
and help them develop their business with
the highest level of safety at the lowest
possible costs, layer after layer”.
“Not all ideas or inventions are patentable”,
said Stéphane Speich, European Patent
Attorney and Patent, Trademark and
Design Attorney in Benelux and France.
“For instance, a computer program claimed
as such is not a patentable invention
under the European Patent Convention
(EPC). For a patent to be granted for
a computer-implemented invention, a
technical problem has to be solved in a new
and non-obvious-manner. Patents are not
granted merely for source codes. Source
codes as such are protected by copyright.
In this case, the best solution is to use a
legal, secure online tool, like the Envelope
I-Dépôt. That simple example shows that
our main objective is to help our customers
protect their IP rights in the most efficient
ways and not to make fast profits”.
An online platform in 2019
To better serve its customers, Dennemeyer
is currently digitizing a number of its
services. In the next year, the group will
launch a platform on which customers
can watch, administrate and manage their
IP portfolios to a larger degree. Once
registered, they will have access to a private
space and online products and services.
In the beginning, the number of online
services will be limited but progressively
extended. “By launching this platform, we
stay true to our brand’s values: putting the
customer at the centre of all our activities,
offering a holistic approach and always
developing improved ways to protect and
preserve intellectual property rights”,
concluded Maryse Heirend. n
Dennemeyer Group
55, rue des Bruyères
L-1274 Howald
www.dennemeyer.com
68 LG
NOVEMBRE 2018
ENTREPRENEURIAT & INNOVATION
Protéger
pour viabiliser
En pleine expansion sur le marché local, le cabinet
Marks & Clerk a accueilli de nouveaux talents afin
d’accompagner au mieux la diversification économique du
Luxembourg. Dans ce cadre, et alors que l’EBAN Winter
Summit s’est tenu les 22 et 23 octobre derniers, Luca
Polverari, gérant et partenaire du cabinet luxembourgeois,
est revenu sur l’importance de la Propriété Intellectuelle (PI)
pour les startups. Interview.
Parlez-nous de votre récente expansion…
Depuis une dizaine d’années, notre cabinet
connait une forte croissance. Nous avons
donc décidé d’augmenter notre surface
locative au Luxembourg afin d’offrir
un cadre de travail plus épanouissant à
nos collaborateurs et de leur donner la
possibilité de se retrouver dans un espace
commun convivial.
Si jusqu’ici notre activité se concentrait
surtout sur des entreprises internationales,
aujourd’hui nous voulons renforcer notre
présence sur le marché local afin de devenir
un acteur majeur en propriété industrielle
au Luxembourg. Pour ce faire, nous avons
décidé de nous spécialiser dans des niches
en recrutant deux nouveaux collaborateurs:
d’une part Anne Rivière, spécialiste en
biotechnologie, nous aidera à aborder ce
secteur montant au Luxembourg. Entre
les activités du LIST, le développement
de l’Université du Luxembourg et les
financements grandissants des instituts de
recherche, nous sommes persuadés que
cette activité est vouée à se développer ces
prochaines années et nous voulons être
présents pour accompagner ce changement.
D’autre part, Stéphane Ambrosini, spécialiste
des brevets logiciels et électroniques
renforcera nos compétences dans
ce domaine. Il apporte aussi une belle
expérience en demande de brevets dans
les métiers de de la digitalisation et des
nouvelles technologies comme l’intelligence
artificielle, tout en connaissant bien le milieu
des FinTechs.
Le Luxembourg veut fournir un cadre de
développement favorable aux startups.
Expliquez-nous en quoi la PI peut être
un atout pour attirer des investisseurs?
Le ministère de l’Economie encourage
effectivement la création d’incubateurs,
surtout depuis la publication des résultats
de l’étude Rifkin. J’ai confiance en la
politique luxembourgeoise et je suis sûr que
le prochain gouvernement poursuivra sur sa
lancée à ce niveau.
“Ne pas protéger
son invention
peut coûter bien
plus cher que
de la protéger…”
Dernièrement, l’EBAN Winter Summit
a permis aux startups de rencontrer des
investisseurs. Dans ce cadre, la PI est
alors un grand atout puisqu’elle permet de
valoriser une activité et d’aider les jeunes
entrepreneurs à trouver des investisseurs.
Cela leur montre en effet que les recherches
ont été effectuées et qu’un projet est viable,
au-delà d’une simple idée ou d’une méthode
de travail. De plus, les investisseurs sont
réticents à l’idée de financer une entreprise
qui ne détiendrait pas tous les droits pour
son projet… Rechercher un investisseur
sans aucun acquis est presque impossible!
Les startups sont-elles suffisamment
sensibilisées aux enjeux de la PI?
Beaucoup d’initiatives sont prises au
Luxembourg notamment par l’IPIL, mais
je pense qu’il n’y aura jamais assez de
sensibilisation à ce niveau! De notre côté,
nous essayons de nous mettre en relation
avec les incubateurs de la Place pour réaliser
des présentations ou des journées pendant
lesquelles un de nos Conseils spécialisés
se mettrait à disposition des startups pour
répondre à leurs questions et favoriser une
prise de conscience dans ce milieu, sans
pour autant que nous ayons l’exclusivité
sur ce type d’événements. Toutefois, il
faudrait idéalement que cette démarche
de renseignement sur la PI vienne des
entrepreneurs eux-mêmes et pour cela,
il faut que nous parvenions à créer une
culture de la startup davantage axée sur la
protection de leurs idées.
A l’heure actuelle, nous ne voyons pas
encore le nombre de brevets augmenter de
manière proportionnelle à celui des startups
émergeant au Luxembourg. Il est encore
trop tôt pour observer ce changement;
nous sommes encore dans une phase de
croissance du nombre startups et une
sélection naturelle doit encore être effectuée
parmi celles-ci. Cet environnement est
encore assez nouveau au Luxembourg et
l’Etat commence seulement à pousser les
jeunes entrepreneurs à prendre des risques
et à créer leur propre projet. Beaucoup
de sociétés sont créées chaque jour et
beaucoup d’entre-elles voient leurs activités
cesser assez rapidement: la propriété
intellectuelle sera un facteur déterminant
dans la survie de ces jeunes entreprises et
il faudra qu’elle devienne un réflexe pour
assurer leur viabilité.
Quels premiers conseils adresseriezvous
à un jeune entrepreneur?
Il faut absolument qu’il assure sa propriété
industrielle: il faut qu’il sache qui est
l’inventeur, que celui-ci soit lié par un contrat
comprenant une clause de confidentialité
et qu’il n’en divulgue aucun aspect avant
d’en avoir discuté avec un professionnel
et d’avoir protégé son invention. En effet,
si la moindre information a été divulguée
au préalable, nous ne pourrons plus rien
protéger et son projet tombera à l’eau, car il
est difficile de prouver ses droits antérieurs
dans de tels cas.
De plus, les brevets ne sont pas aussi
onéreux qu’on pourrait le penser. Avec
une simple protection luxembourgeoise,
un entrepreneur aura un an devant lui
pour trouver des investisseurs et ensuite
se protéger dans d’autres pays si cela est
nécessaire. Il est aussi possible de déposer
une marque pour protéger un nom et
ainsi se faire connaître, par exemple. Ne
pas protéger son invention peut coûter
bien plus cher que de la protéger… Nous
leur conseillons donc de consulter un
professionnel dès que leur idée se concrétise
et qu’elle devient réalisable et applicable.
Chez Marks & Clerk la première consultation
est gratuite afin de déterminer si
le projet en vaut la peine et s’il est temps
de le breveter. En effet, il faut trouver le
bon moment pour déposer un brevet et
nous pouvons les aider à identifier cette
étape. Notre objectif est d’accompagner
les entrepreneurs en tant que partenaires
dans la croissance de leur société, et ce,
à chaque étape de son évolution, ce qui
implique que nous soyons experts dans
leur domaine d’activité. Nous les écoutons
attentivement, comprenons leur projet en
profondeur, les aidons parfois à identifier
la véritable innovation et les conseillons en
conséquence sur la meilleure manière de la
protéger. n
Marks&Clerk Luxembourg
44 Rue de la vallée
L-1017 Luxembourg
luxembourg@marks-clerk.com
www.marks-clerk.lu
Luca Polverari
70 LG
NOVEMBRE 2018
BRÈVES MINISTERIELLES
PAR RAOUF HATIRA
Ministère du Travail
Le monde du travail est en pleine
mutation. La digitalisation transforme
les procédés de production et les
modes d’organisation des entreprises.
Cette transformation exige aussi des
changements au niveau des inspections
du travail. L’ITM mise sur la formation de
ses agents pour affronter les nouveaux
défis relatifs à la qualité du travail,
à la sécurité et à la santé, au temps
de travail. Le projet de loi déposé
récemment fournit déjà une première
réponse.
Source: SIP
Ministère de l’Intérieur
Afin de mieux répondre aux besoins des
communes en ressources humaines,
le ministère de l’Intérieur annonce
l’organisation d’examens d’admissibilité
dans les groupes de traitement suivants:
agent municipal, agent de transport,
expéditionnaire administratif et rédacteur.
Les examens se dérouleront le mois
de janvier 2019. Les dates limites de
candidature sont quant à elles fixées pour
le mois de décembre 2018. Source: SIP
Ministère de l’Economie
La protection des données et le respect
de la confidentialité dans leur traitement
constituent un enjeu majeur dans le
paysage digital. Dans ce contexte,
l’ILNAS et l’Université du Luxembourg,
publient, avec le support du ministère
de l’Économie, un nouveau White
Paper “Data Protection and Privacy in
Smart ICT”. Cette publication vise à
clarifier les concepts fondamentaux des
Smart ICT d’un point de vue normatif et
technique. Ce livre blanc a été développé
dans le cadre de la stratégie normative
luxembourgeoise. Source: SIP
Ministère d’Etat
Le rapport annuel de la Commission
européenne qui mesure les efforts
entrepris par les pays membres de
l’Union européenne en ce qui concerne
l’égalité des genres dans le contexte du
numérique “Women in Digital Index”,
classe le Luxembourg à la troisième
position. Selon le même rapport, le
Luxembourg arrive en tête avec un
taux de 96% de femmes qui utilisent
internet de façon régulière, ainsi que
pour la participation des femmes dans les
consultations et sondages en ligne à des
fins civiques ou politiques. Source: SIP
Développement durable et Infrastructures
Suite aux fortes chaleurs et à la sécheresse exceptionnelle de
cet été, les populations de typographes, insectes ravageurs
de l’épicéa, ont connu une prolifération importante au Grand-
Duché du Luxembourg comme dans le reste de l’Europe
centrale. En conséquence, les propriétaires forestiers doivent
faire preuve d’une vigilance accrue eu égard à la situation
actuelle en vue de limiter la prolifération de l’insecte et les
dégâts dans leurs forêts.
Source: SIP
Carole Dieschbourg avec Paul Thiltges, secrétaire général de l’association
“youth4planet” et Joerg Altekruse, président de l’association “youth4planet”
Ministère de l’Environnement
La ministre de l’Environnement, Carole Dieschbourg, a signé
une convention avec l’association “youth4planet Luxembourg”,
œuvrant dans le domaine de l’éducation au développement
durable, pour soutenir la marche vers les objectifs de l’Agenda
2030. Ce projet de “Storytelling” encourage les jeunes à
raconter et à filmer leur vécu, à réfléchir sur l’avenir, et à partager
leurs projets via leur téléphone portable sur une plateforme
internationale.
Source: SIP
Affaires étrangères
Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean
Asselborn, a dévoilé une plaque commémorative en mémoire
des victimes des juridictions nazies, située au premier étage
du siège du ministère des Affaires étrangères et européennes.
Après l’occupation du Grand-Duché du Luxembourg
par l’armée nazie, en mai 1940, les juridictions “Sondergericht”
et “Standgericht” ont siégé dans l’actuel bâtiment du ministère.
“Rappelons-nous les pages sombres de l’Histoire pour que
de telles atrocités ne se reproduisent plus”, a souligné le
ministre.
Source: SIP
Législatives
Nommé formateur par S.A.R. le Grand-Duc le 16 octobre
dernier, Xavier Bettel, l’actuel Premier ministre, a invité les
représentants des partis DP, LSAP et déi gréng à une première
réunion plénière pour des négociations de coalition. Les
présidents de délégation ont confirmé avoir reçu le mandat
unanime des organes directeurs de leur parti respectif de
s’engager dans ces négociations dans le but de former le
prochain gouvernement.
Source: SIP
© MENV
Conseil de gouvernement
Le salaire social minimum augmente.
Les ministres réunis en Conseil ont
marqué leur accord avec le projet de
loi modifiant l’article L.222-9 du Code
du travail. L’indicateur ayant constaté
une progression des salaires de
1,1 % entre 2016 et 2017, le projet de
loi vise à augmenter également le salaire
social minimum de 1,1 % au 1 er janvier
2019. Parallèlement, le Conseil a décidé
d’augmenter le revenu d’inclusion sociale
(REVIS) et le revenu pour personnes
gravement handicapées (RPGH), à
hauteur de 1,1% avec effet au 1 er janvier
2019. Source: SIP
Ministère d’Etat
La digitalisation demeure un enjeu majeur
et un axe principal pour les futurs choix
économiques au Luxembourg. Lors du
Sommet Europe-Asie (ASEM), organisé
par l’Union européenne à Bruxelles,
Xavier Bettel a souligné l’importance de
la connectivité pour le rapprochement
économique et financier des continents
asiatique et européen. «Pour assurer le
développement de nos économies et de
nos sociétés, une connectivité digitale
optimale est cruciale», a déclaré le ministre
d’Etat.
Source: SIP
Ministère de la Coopération
Lors de la visite du directeur exécutif
d’ONUSIDA, Michel Sidibé, au Luxembourg,
le ministre de la Coopération et de
l’Action humanitaire, Romain Schneider,
a réitéré l’engagement prononcé du
Luxembourg pour le domaine de la
santé, priorité qui représente environ
15% de l’aide au développement
luxembourgeoise. En outre, le Luxembourg
réaffirme son soutien aux objectifs
de l’ONUSIDA, tout en mettant un accent
particulier sur les régions prioritaires de la
politique étrangère luxembourgeoise,
dont notamment le Sahel. Source: SIP
Ministère de l’Economie
Le ministère de l’Économie a lancé
officiellement le programme de support
et d’aide “Fit4Service” qui s’adresse
à la fois aux entreprises artisanales,
commerciales et relevant du secteur
Horeca, qui souhaitent améliorer leur
qualité de service. Conçu en étroite
collaboration avec Luxinnovation, le
programme «Fit4Service» prend en
charge, à hauteur de 6.000 euros,
les frais d’un expert agréé qui fait un
diagnostic du niveau de la qualité de
service existant au sein de l’entreprise,
afin d’améliorer davantage la satisfaction
de la clientèle.
Source: SIP
Capture, protect
and exploit your ideas
Advice on patents, trade marks,
designs, domain names and more.
A network of offices spanning Europe,
North America and Asia.
72 LG
OCTOBRE NOVEMBRE 2018
PORTRAIT
Repousser les limites
de l’imagination
PAR MARTINA CAPPUCCIO
Martin Guérin, aujourd’hui CEO du Luxembourg-City Incubator, a accepté de nous livrer le
récit de son parcours atypique et riche en rebondissements. Il démontre ainsi qu’à force de
travail et de détermination, entreprendre est un rêve qu’il est possible de toucher du bout des
doigts.
Martin Guérin a débuté son parcours
original de manière pourtant très
traditionnelle, sur les bancs de l’école. Dès
l’âge de dix ans, le jeune garçon rêvait de
devenir un véritable homme d’affaires,
parcourant le monde à la recherche
d’opportunités. Également passionné par
les nouvelles technologies, ses ambitions
précoces semblaient déjà présager un
avenir dans le domaine de l’innovation et
de l’entrepreneuriat.
Le Bac S en poche, l’étudiant peut enfin
commencer à concrétiser ses rêves d’avenir
et passe alors les concours de grandes
écoles de commerce françaises, avec une
appréhension toutefois, celle d’entrer dans
un univers qu’il pensait à tort prétentieux et
à ce titre trop éloigné de lui. Retenu dans
cinq écoles, son choix se porte finalement
sur celle du Havre à la fois pour son réseau,
ses programmes à l’étranger, son bon
niveau, son concours international des
ventes mais aussi sa localisation parfaite
pour la pratique de la planche à voile!
Premiers pas dans l’entreprenariat
En fin d’études, Martin Guérin est toujours
à la recherche de l’idée révolutionnaire
qui pourrait le porter dans ses projets.
La laissant germer, il se lance dans une
carrière dans le marketing de l’innovation
et intègre de grands groupes, à la pointe de
la technologie. Au lancement du GSM en
Europe, il travaille ainsi pour Motorola et
s’initie au Trade Marketing dans l’objectif
d’introduire ce produit révolutionnaire
auprès des distributeurs afin de toucher
plus largement les consommateurs.
A cette époque, une société en particulier
nourrit le marché par les nouvelles
technologies qu’elle concrétise et démocratise
en Europe et Martin Guérin rêve de
l’intégrer: «Les produits de Sony étaient
tellement innovants que tout le monde voulait
rejoindre cette entreprise. Quand j’ai vu passer
une annonce indiquant qu’ils cherchaient
des commerciaux, j’ai tout de suite sauté
sur l’occasion», explique-t-il. Grâce à son
expérience professionnelle et à son premier
prix du concours international de vente des
grandes écoles, il obtient le poste et grimpe
petit à petit les échelons de la société jusqu’à
se voir confier, à 27 ans à peine, la gestion de
comptes clés pour toute la gamme audio.
“Quand
j’accompagne
un entrepreneur
je sais de quoi je
parle, je l’ai vécu
sur le terrain”
Travailler pour un grand groupe n’a
toutefois jamais freiné Martin Guérin
dans sa dynamique d’entreprendre. Alors
que pendant son temps libre il anime
musicalement des soirées avec un ami
ingénieur, ils ont tous les deux l’idée de
stocker de la musique dématérialisée dans
un dispositif. Le projet leur paraît tellement
idéal que Martin Guérin s’empresse de le
proposer à Sony… qui n’a pas jugé bon
d’y donner suite. Quelques temps plus
tard, le premier lecteur MP3 par Diamond
Multimédia sortait et se vendait à un
million d’exemplaires. Avec le sentiment
amer d’avoir raté une grande opportunité,
le jeune entrepreneur se promet qu’à la
prochaine occasion, il exploitera son idée
jusqu’au bout.
La création d’une startup
Quelques mois plus tard, les deux amis
décident de se lancer dans un nouveau
projet: la conception d’une chaîne hifi
connectée à internet pouvant stocker et
échanger de la musique dématérialisée.
En 1999, ils créent alors leur première
startup «Future Sound Technologies»,
accompagnée par Paris Innovation, le
premier – et à l’époque seul – incubateur
de la capitale française. «Tout va alors
très vite!», se souvient-il. «Notre produit
était révolutionnaire. L’entreprise a été
valorisée à hauteur de treize millions et
nous en avons levé six, tout en gardant
la majorité des parts. Mais alors qu’en
octobre 2001 nous devions organiser une
levée de fonds pour lancer notre première
présérie, l’explosion de la bulle internet et
les attentats du 11 septembre ont gelé le
marché», relate-t-il, encore déçu.
Pendant deux ans, l’entreprise poursuit ses
efforts et lance d’autres produits annexes
pour générer des profits. Le succès est
au rendez-vous, mais le projet initial
qui avait fédéré toute une équipe étant
passé au second plan, la motivation des
débuts retombe. L’équipe décide alors
de vendre les actifs et de procéder à une
dissolution anticipée amiable de la startup
afin de redistribuer les profits parmi les
actionnaires et de passer à un autre projet.
De l’autre côté
Dans le même temps, afin de
consolider ses compétences
managériales, l’entrepreneur
a pris l’initiative de se former
au coaching professionnel
d’entrepreneurs. Paris&Co,
intéressée par son profil
professionnel atypique, lui
LG
NOVEMBRE 2018
73
Martin Guérin
74 LG
NOVEMBRE 2018
PORTRAIT
“Rapprocher
le monde des
startups de celui
des industries
locales pour
favoriser l’open
innovation”
propose de rejoindre ses rangs et pour la
première fois, il travaille pour un incubateur
et conseille de jeunes entrepreneurs tout
au long du chemin qu’il a lui-même déjà
emprunté. «Quand j’accompagne un
entrepreneur je sais de quoi je parle, je l’ai
vécu sur le terrain: je connais l’angoisse
et sa gestion, les difficultés ou les grands
plaisirs managériaux,…», explique-til.
Dix ans plus tard, il est à l’origine de
trois des plus gros incubateurs parisiens
et accompagne chaque année plus de 250
startups.
Nicolas Buck, aujourd’hui président
de la Fedil, s’intéresse à son profil et lui
propose le poste de CEO chez Nyuko,
au Luxembourg. Mais son projet à long
terme est bien plus ambitieux encore:
«Nicolas Buck projetait déjà de faire du
pays une Startup Nation. Pour y parvenir,
il souhaitait que je sois le gestionnaire
du projet qui a préfiguré la House Of
Startups, fer de lance du pays en matière
d’accompagnement des startups», dit-il.
Le chef d’entreprise est aujourd’hui optimiste
quant à sa mission, mais il mesure le chemin
qu’il reste à parcourir: «Tout d’abord, nous
devons fédérer la Grande Région pour
qu’elle devienne une entité cohérente dont la
taille critique atteint celle des autres grandes
capitales européennes. Ensuite, nous devrons
rapprocher le monde des startups de celui
des industries locales afin de favoriser l’open
innovation dans nos grands groupes et de
leur donner un avantage compétitif au niveau
international», détaille-t-il.
Martin Guérin reste attaché à l’accompagnement
des entrepreneurs et espère que
son expérience pourra les encourager dans
leurs démarches: «Créer sa propre startup est
une aventure, il en restera toujours une trace
et même en cas d’échec, l’apprentissage est
garanti. Créer un réseau, prouver sa capacité
à entreprendre, être autonome, gérer une
équipe,… les défis sont multiples. Quoi qu’il
arrive, chaque entrepreneur aura acquis un
solide bagage et vécu une aventure qui aura
bouleversé sa vie», conclut-il. n
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