Le P'tit Zappeur - Bretagnesud #499

DES MISS ULTRA CONNECTÉES
La finale n’aura lieu que dans quelques jours,
mais déjà, la compétition fait rage sur les
réseaux sociaux, à coups de photos, de petites
citations et de hashtags. Rappelons que le vote
du public est déterminant pour désigner les 5
finalistes à l’élection et le trio final.Les
candidates ne ménagent donc aucun effort
pour soigner leur image numérique.
Exit les photos dénudées, les tatouages et
autres images trash qui avaient fait des vagues
par le passé, avec Norma Julia par exemple,
destituée de son titre Miss Roussillon 2013.
Décors idylliques, tenues somptueuses,
paysages bucoliques, maquillage
sophistiqué, talents exposés, rien n’est
laissé au hasard dans cette opération
séduction. À ce jeu, certaines ont une
longueur d’avance sur les autres ; les
trois profils Instagram les plus suivis
sont respectivement ceux de :
• Miss Tahiti: 26 600 followers
• Miss Réunion: 26 500 followers
• Miss Normandie: 25 907 followers
D’autres comme Alice Guérette, se font
plus discrètes: « Même si j’ai une
formation en marketing digital, je ne
suis pas du tout présente sur les
réseaux sociaux. Partager ma vie
privée, c’est quelque chose que je n’ai
jamais fait. Je suis assez réservée. »
Ce qui n’empêche pas la Miss Île de
France de se classer dans le top 10 des
comptes Instagram les plus suivis. Les
internautes se passionnent également
pour Anabelle Varane, Miss Nord-Pas-
LES TRENTE
CANDIDATES
ONT DÛ
APPRENDRE
À GÉRER
LEUR IMAGE
SUR LA TOILE
de-Calais 2018 et sœur de Raphaël Varane,
champion du monde, qui préfère éluder les
questions concernant son lien de parenté avec
le champion du monde « C'est normal que cela
suscite de la curiosité, concède-t-elle, mais je
ne veux pas le mettre en avant. »
Malheureusement, si elles ont vu leur audience
exploser sur les réseaux sociaux, les Miss
doivent aussi faire face à des critiques parfois
acerbes. Pauline Ianiro, Miss Rhône-Alpes, se
souvient « Au début, dès que je voyais un
mauvais commentaire je pleurais. Sur les
réseaux on me disait que j’étais “grosse”,
“mastoc”, que je n’avais pas le corps d’une
miss et que je ne méritais pas mon titre.
Aujourd’hui je m’en fiche, c’est une personne
cachée derrière son ordi qui parle sans me
connaître et à partir du moment où j’ai eu ce
recul, ça allait beaucoup mieux et j’ai repris
confiance en moi ». Enfin, malgré leur présence
numérique, les prétendantes à l’émission
restent toutes énigmatiques lorsqu’il est
question de leurs relations amoureuses.
L’OBJECTIFICATION DES FEMMES ?
L’histoire d’Emilie Bachellereau est émouvante.
Originaire de Larmor-Plage, près du Morbihan, la
jeune femme s’est présentée à l’élection Miss
Bretagne pour réaliser un vieux rêve : non le sien,
mais celui de son papa, qui l’a incitée à poser sa
candidature. Bien lui en a pris, car après une
première tentative en 2017, la jeune femme de 22
ans a été élue Miss Bretagne le 29 septembre
dernier à Fougères, région d’origine de l’actuelle
Miss France, Maeva Coucke. Un joli clin d’œil du
destin. Passionnée par l’univers de la Mode,
l’étudiante en Marketing rêve d’organiser des
défilés plus tard : « Je voudrais travailler dans
l’événementiel, mettre en place des défilés, des
shows. Je participe actuellement à des défilés,
mais sur le long terme je souhaiterais
passer de l'autre côté du rideau et faire
partie des petites mains qui rendent
ces événements magiques ». Son
cheval de bataille ? La lutte contre la
pollution : « Il y a beaucoup de causes
qui me touchent, mais l’environnement
plus particulièrement. Par chez moi, je
le constate chaque été, les plages
sont souvent polluées. » Après Laury
Thilleman, la Bretagne aura-t-elle une
autre Miss France ? Du haut de son
1m80, Miss Bretagne a tous les atouts
pour être une prétendante sérieuse à
la couronne. La jeune femme qui
arbore avec fierté une marinière
bretonne sur son compte Instagram
est très suivie sur les réseaux sociaux,
avec plus de 6 600 followers. On
souhaite à cette passionnée de Yoga
de rester aussi zen et souriante, à
l’approche de la grande finale.