revue_presse_fev_2019
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REVUE DE PRESSE<br />
Février <strong>2019</strong>
REVUE DE PRESSE FEVRIER <strong>2019</strong><br />
SOMMAIRE :<br />
Thème 1 : Actualités GDS Bretagne<br />
Thème 2 : Réunions annuelles de zone<br />
Thème 3 : Biosécurité<br />
Thème 4 : iCownect<br />
Thème 5 : Boiteries<br />
Thème 6 : Apiculture<br />
Thème 7 : Divers
REVUE DE PRESSE<br />
REVUE DE PRESSE FEVRIER SEPTEMBRE <strong>2019</strong> 2018<br />
Thème 1 :<br />
Actualités GDS Bretagne
Date : 07 <strong>fev</strong>rier <strong>2019</strong><br />
Pays : France<br />
Périodicité : Hebdomadaire<br />
OJD : 12365<br />
Page 1/1<br />
AGRICULTURE. Le GDS Bretagne fédère<br />
25 000 éleveurs<br />
La réunion annuelle de zone<br />
du Groupement de défense sani<br />
taire s'est tenue jeudi 31 janvier<br />
au lycée agricole de la Lande de<br />
la Rencontre. Un atelier tech<br />
nique « biosécurité en élevage<br />
bovin » a eu lieu le matin et les<br />
actualités sanitaires ont été évo<br />
quées l'après-midi ainsi que les<br />
actualités de zone.<br />
60 ans de présence.<br />
Fondé, il y a plus de 60 ans,<br />
pour épauler les services de<br />
l'État dans la maîtrise des<br />
zoonoses et la protection des<br />
consommateurs, GDS Bretagne<br />
est une association créée par<br />
les éleveurs pour les éleveurs,<br />
fondée sur l'action collective<br />
Le lycée agricole a accueilli la réunion annuelle du GDS.<br />
Pour réussir, il accompagne Zone de l'Illet. Le Grou<br />
les éleveurs au quotidien sur pement de défense sanitaire de<br />
la qualité du lait, la qualité de<br />
l'eau, la santé des veaux, l'am<br />
biance bâtiment (ventilation,<br />
courant électrique). 31 éle<br />
vages sont en plan d'assainis<br />
sement avec indemnisation en<br />
BVD, paratuberculose, néospo<br />
rose et protocole avortement.<br />
Nouveau service. Le<br />
nouveau service « reprise de<br />
troupeau - installation - fu<br />
sion » progresse. Avant de<br />
céder ou de reprendre un trou<br />
peau, les cédants ou les repre<br />
neurs peuvent contacter le GDS<br />
afin de maîtriser et de prévenir<br />
les risques santé. Un délai de 6<br />
mois est nécessaire afin de me<br />
ner à bien le protocole qui sé<br />
dans l'intérêt de tous.<br />
Acteur agricole central sur les<br />
la prévention (veille sanitaire),<br />
l'action sanitaire (assainisse<br />
la zone de l'Illet regroupe 344<br />
éleveurs adhérents de Saint-Au<br />
curisera la reprise du troupeau.<br />
Le vétérinaire est également un<br />
questions sanitaires en élevage,<br />
il fédère aujourd'hui 99 % des<br />
éleveurs bovins bretons, et au<br />
total près de 25 DOO éleveurs au<br />
sein de 7 filières (bovins, caprins,<br />
ment, maîtrise), l'appui tech<br />
nique (conseils) et financier et<br />
la formation. Il adapte en per<br />
manence les services aux besoins<br />
des éleveurs pour préparer l'ave<br />
bin-du-Cormier, Saint-Aubin<br />
d'Aubigné et Liffré. Le thème<br />
de l'assemblée générale <strong>2019</strong><br />
était la biosécurité, exercice<br />
en application dans l'élevage<br />
relais du GDS.<br />
Élections. Les trois nou<br />
veaux élus sont Estelle Gautier<br />
de Sens-de-Bretagne, Vincent<br />
Roger de Feins et Nicolas Pau<br />
ovins, équins, aviculture, apicul<br />
ture et aquaculture). Il a vocation<br />
d'améliorer la qualité sanitaire<br />
des élevages pour en garantir la<br />
nir. L'adhésion de chaque éleveur<br />
est nécessaire, ils sont les acteurs<br />
à part entière des actions enga<br />
gées et des résultats sanitaires<br />
du lycée agricole. 83 éleveurs<br />
étaient présents. Au cours de<br />
l'année 2018, 123 élevages<br />
ont demande l'intervention des<br />
tonnier de Chevaigné. Hubert<br />
Morin est réélu président de<br />
zone à l'unanimité.<br />
A Contact : antenne de<br />
pérennité économique.<br />
obtenus.<br />
conseillers dans le domaine de<br />
Rennes, 02 23 48 26 00.<br />
Tous droits réservés à l'éditeur<br />
GDSBRETAGNE 3178506500502
REVUE DE PRESSE<br />
REVUE DE PRESSE FEVRIER SEPTEMBRE <strong>2019</strong> 2018<br />
Thème 2 :<br />
Réunions annuelles de<br />
zone
Date : 05 <strong>fev</strong>rier <strong>2019</strong><br />
Pays : France<br />
Périodicité : Quotidien<br />
OJD : 203298<br />
Edition : Rostrenen - Loudéac<br />
Page 1/1<br />
À SAVOIR<br />
MAËL-CARHAIX<br />
Groupement de défense sanitaire.<br />
Le mardi 5 février à 10 h • Salle Arc<br />
en-Ciel, rue de Rostrenen. Assemblée<br />
générale du GDS Bretagne des sec<br />
teurs de Callac et Maël-Carhaix, pour<br />
la protection du cheptel bovin.<br />
Tous droits réservés à l'éditeur<br />
GDSBRETAGNE 6168306500502
TERRA ED.ILLE ET VILAINE<br />
Pays : FR<br />
Périodicité : Hebdomadaire<br />
Date : 08 <strong>fev</strong>rier <strong>2019</strong><br />
Page 1/1<br />
agenda<br />
DEFWmEMENT<br />
fiiïCT PBH - Réunions annuelles du GDS<br />
Le GDS Bretagne organise en ce moment ses réunions<br />
annuelles. Sur le département, les prochaines sont<br />
programmées :<br />
- le 8 février à 10h pour la zone du Pays de Saint-Malo<br />
à l'élevage de Pas Gerault à Sains.<br />
- le 15 février à 10h pour la zone du Pays de Vitré, salle<br />
du restaurant de la Grenouillère à Vitré.<br />
Tous droits réservés à l'éditeur<br />
GDSBRETAGNE 5209706500509
Date : 18 <strong>fev</strong>rier <strong>2019</strong><br />
Périodicité : Quotidien<br />
OJD : 749258<br />
Page 1/1<br />
Saint-Nicolas-du-Pélem<br />
Les exploitants agricoles se sont rencontres jeudi<br />
Le GDS Bretagne (groupement de<br />
défense sanitaire), organisait jeudi,<br />
sa réunion annuelle, à la salle Ty Ar<br />
Pelem. Une trentaine d'exploitants<br />
agricoles étaient présents.<br />
Les GDS sont basés sur l'action col<br />
lective en matière sanitaire. Anne Le<br />
Henanff a exposé la situation en Bre<br />
tagne, « plus que satisfaisante » en<br />
ce qui concerne les qualifications des<br />
élevages bovins bretons au niveau<br />
prophylaxie.<br />
Après la réunion, les participants se<br />
sont retrouvés autour d'un repas et<br />
sont allés visiter une exploitation à<br />
Bon Repos sur Blavet.<br />
Tous droits réservés à l'éditeur<br />
GDSBRETAGNE 8074316500501
REVUE DE PRESSE<br />
REVUE DE PRESSE FEVRIER SEPTEMBRE <strong>2019</strong> 2018<br />
Thème 3 :<br />
Biosécurité
Pays : France<br />
Périodicité : Parution Irrégulière<br />
OJD : 6500<br />
Date : 1er <strong>fev</strong>rier <strong>2019</strong><br />
Page de l'article : p.1<br />
Journaliste : Chantal Pape<br />
Page 1/1<br />
La biosécuribé, une prioribé en élevage laibier aussi !<br />
Si la PPA, la pesbe porcine aPricaine<br />
a rappelé aux producteurs de<br />
porcs boube l'imporbance de la<br />
biosécuribé, les éleveurs laibiers,<br />
eux aussi, doivenb avoir en<br />
permanence cebbe préoccupabion<br />
à l'esprit. Le poinb avec BCEL<br />
Ouesb, qui en a Paib, ceb hiver, l'un<br />
des bhèmes de ses assemblées de<br />
secbeun<br />
Les réunions de secteur de BCEL Ouest ont démarré le 15 janvier dernier à Gouesnou (29).<br />
> Fragiles, les jeunes veaux doivent être élevés<br />
à l'écart des adultes et disposer de matériel et<br />
d'équipements spécifiques, régulièrement nettoyés et<br />
désinfectés.<br />
Organisées sur la dernière quinzaine de jan<br />
vier, les réunions de secteur sont pour BCEL<br />
Ouest l'occasion de réunir ses adhérents<br />
et de présenter l'actualité de l'entreprise.<br />
"<strong>2019</strong> verra la mise en place d'un nouveau<br />
rationneur, Ruminai, né d'un partenariat avec<br />
['Inra, indique Christophe Bruand, directeur<br />
de la relation client. Déployé courant d'été,<br />
il permettra, à partir de nouvelles équa<br />
tions de rationnement, de ré-ajuster nos<br />
recommandations ".<br />
De nouveaux dosages<br />
dans le laib<br />
Après Gesta'détect et Céto'détect, BCEL<br />
Ouest propose désormais un dosage de l'urée<br />
et du lactose dans les échantillons de lait<br />
individuels. "Bientôt, on pourra aussi ana<br />
lyser les acides gras du lait". Si la filière s'y<br />
intéresse de près, l'éleveur, lui, y trouvera<br />
des indicateurs en termes de nutrition de ses<br />
animaux.<br />
Cette année, les réunions de secteur sont<br />
aussi l'occasion de présenter icownect,<br />
le logiciel de gestion du troupeau laitier<br />
déployé sur PC et smartphone par Innovai,<br />
qui regroupe BCEL Ouest, le GDS et Evolution.<br />
"Les éleveurs peuvent échanger avec ceux<br />
qui sont déjà abonnés depuis quèlques<br />
semaines ".<br />
Le projet d'entreprise Horizon 2020 arrivant<br />
bientôt à son terme, BCEL Ouest veut faire<br />
évoluer son organisation pour proposer de<br />
nouvelles offres de conseils. "Durant les réu<br />
nions, un point d'étape est fait sur les travaux<br />
menés jusqu'à présent", indique Christophe<br />
Bruand.<br />
Des mesures simples<br />
Si ces rendez-vous annuels permettent<br />
aux éleveurs de procéder à des analyses de<br />
fourrage, maïs, herbe ou enrubannage, ils<br />
mettent aussi l'accent sur un thème tech<br />
nique. Actualité sanitaire oblige, il a d'abord<br />
été question de biosécurité. "Des pratiques<br />
simples vous permettent de limiter la diffu<br />
sion d'agents pathogènes dans l'élevage",<br />
affirme Daniel Le Clainche, responsable<br />
du pôle technique et innovation au GDS<br />
Bretagne. Et de citer "un parking réserve<br />
aux intervenants et un point d'accueil, flé<br />
che, lieu de passage obligatoire équipé d'un<br />
point d'eau pour laver et désinfecter les<br />
bottes, d'un lave-mains, voire de tenues<br />
spécifiques ".<br />
Éviber l'inbroducbion<br />
de contaminants<br />
Au sein de l'élevage, la circulation des ani<br />
maux et des engins doit être réfléchie, afin<br />
d'isoler les zones propres, distribution d'ali<br />
ments..., des zones sales, stockage des<br />
effluents, eaux de lavage... L'introduction<br />
d'animaux est aussi facteur de risques. "// ne<br />
faut pas oublier de vérifier l'état sanitaire de<br />
l'animal et de son cheptel d'origine, à com<br />
pléter si besoin par des analyses complé<br />
mentaires". Le camion de transport doit être<br />
De 8 à 6 secbeurs<br />
Le nombre de producteurs de lait dimi<br />
nue ? Le nombre de secteurs de BCEL<br />
Ouest aussi ! Les réunions locales ont<br />
présente le nouveau découpage, effec<br />
tif en ce début d'année.<br />
nettoyé et désinfecté. "Et à l'arrivée, l'animal<br />
doit être mis à l'isolement, en quarantaine".<br />
La réflexion doit aussi porter sur l'équaris<br />
sage. "Une bombe à pathogènes, rappelle<br />
Daniel Le Clainche, qui conseille un site fixe,<br />
à l'écart des zones de circulation de l'éle<br />
vage, fléché pour éviter que le camion ne se<br />
perde dans l'élevage, et une boîte aux lettres<br />
pour stocker les documents. "Pour isoler<br />
le cadavre, une cloche est l'idéal. Mais une<br />
bâche peut suffire ".<br />
Tous les postes<br />
"Les veaux doivent avoir une nursery à l'écart<br />
des adultes, avec un équipement et du maté<br />
riel spécifiques". Pour éviter la contami<br />
nation, concentrés et céréales doivent être<br />
stockés dans des silos étanches, à l'abri des<br />
rongeurs et des oiseaux. "Les rats peuvent<br />
transmettre salmonellose ou leptospirose",<br />
rajoute Daniel Le Clainche. Des appâts per<br />
mettent de maîtriser ce risque saisonnier,<br />
"quand, en hiver, les rongeurs des champs<br />
migrent vers les bâtiments". Et pour offrir<br />
une eau de boisson de qualité, les abreuvoirs<br />
doivent être régulièrement nettoyés.<br />
"La biosécurité concerne tous les postes de<br />
l'élevage, rappelle Stéphane Saille, respon<br />
sable marketing et innovation à BCEL Ouest.<br />
Pour aider nos adhérents, nous leur propo<br />
sons formations et audits ".<br />
Chantal Pape<br />
Tous droits réservés à l'éditeur<br />
GDSBRETAGNE 1356206500509
Date : 1er <strong>fev</strong>rier <strong>2019</strong><br />
Journaliste : Chantal Pape<br />
Pays : FR<br />
Périodicité : Hebdomadaire<br />
Page 1/1<br />
La biosécuribé, une prioribé en élevage laibier aussi !<br />
Si la PPA, la pesbe porcine aPricaine<br />
a rappelé aux producteurs de<br />
porcs boube l'imporbance de la<br />
biosécuribé, les éleveurs laibiers,<br />
eux aussi, doivenb avoir en<br />
permanence cebbe préoccupabion<br />
à l'esprib. Le poinb avec BCEL<br />
Ouesb, qui en a Paib, ceb hiver, l'un<br />
des bhèmes de ses assemblées de<br />
secbeur.<br />
Les réunions de secteur de BCEL Ouest ont démarré le 15 janvier dernier à Gouesnou [29).<br />
> Fragiles, les jeunes veaux doivent être élevés<br />
à l'écart des adultes et disposer de matériel et<br />
d'équipements spécifiques, régulièrement nettoyés et<br />
désinfectés.<br />
Organisées sur la dernière quinzaine de jan<br />
vier, les réunions de secteur sont pour BCEL<br />
Ouest l'occasion de réunir ses adhérents<br />
et de présenter l'actualité de l'entreprise.<br />
"<strong>2019</strong> verra la mise en place d'un nouveau<br />
rationneur, Ruminai, né d'un partenariat avec<br />
('Inra, indique Christophe Bruand. directeur<br />
de la relation client. Déployé courant d'été,<br />
il permettra, à partir de nouvelles équa<br />
tions de rationnement, de ré-ajuster nos<br />
recommandations ".<br />
De nouveaux dosages<br />
dans le laib<br />
Après Gesta'détect et Céto'détect, BCEL<br />
Ouest propose désormais un dosage de l'urée<br />
et du lactose dans les échantillons de lait<br />
individuels. "Bientôt, on pourra aussi ana<br />
lyser les acides gras du lait". Si la filière s'y<br />
intéresse de près, l'éleveur, lui, y trouvera<br />
des indicateurs en termes de nutrition de ses<br />
animaux.<br />
Cette année, les réunions de secteur sont<br />
aussi l'occasion de présenter icownect,<br />
le logiciel de gestion du troupeau laitier<br />
déployé sur PC et smartphone par Innovai,<br />
1 I<br />
qui regroupe BCEL Ouest, le GDS et Evolution.<br />
"Les éleveurs peuvent échanger avec ceux<br />
qui sont déjà abonnés depuis quèlques<br />
semaines ".<br />
Le projet d'entreprise Horizon 2020 arrivant<br />
bientôt à son terme, BCEL Ouest veut faire<br />
évoluer son organisation pour proposer de<br />
nouvelles offres de conseils. "Durant les réu<br />
nions, un point d'étape est fait sur les travaux<br />
menés jusqu'à présent", indique Christophe<br />
Bruand.<br />
Des mesures simples<br />
Si ces rendez-vous annuels permettent<br />
aux éleveurs de procéder à des analyses de<br />
fourrage, maïs, herbe ou enrubannage, ils<br />
mettent aussi l'accent sur un thème tech<br />
nique. Actualité sanitaire oblige, il a d'abord<br />
été question de biosécurité. "Des pratiques<br />
simples vous permettent de limiter la diffu<br />
sion d'agents pathogènes dans l'élevage",<br />
affirme Daniel Le Clainche, responsable<br />
du pôle technique et innovation au GDS<br />
Bretagne. Et de citer "un parking réserve<br />
aux intervenants et un point d'accueil, flé<br />
che, lieu de passage obligatoire équipé d'un<br />
point d'eau pour laver et désinfecter les<br />
bottes, d'un lave-mains, voire de tenues<br />
spécifiques".<br />
Éviber l'introduction<br />
de contaminants<br />
Au sein de l'élevage, la circulation des ani<br />
maux et des engins doit être réfléchie, afin<br />
d'isoler les zones propres, distribution d'ali<br />
ments..., des zones sales, stockage des<br />
effluents, eaux de lavage... L'introduction<br />
d'animaux est aussi facteur de risques. "// ne<br />
faut pas oublier de vérifier l'état sanitaire de<br />
l'animal et de son cheptel d'origine, à com<br />
pléter si besoin par des analyses complé<br />
mentaires". Le camion de transport doit être<br />
De 8 à 6 secteurs<br />
Le nombre de producteurs de lait dimi<br />
nue ? Le nombre de secteurs de BCEL<br />
Ouest aussi ! Les réunions locales ont<br />
présente le nouveau découpage, effec<br />
tif en ce début d'année.<br />
nettoyé et désinfecté. "Età l'arrivée, l'animal<br />
doit être mis à l'isolement, en quarantaine ".<br />
La réflexion doit aussi porter sur l'équaris<br />
sage. "Une bombe à pathogènes, rappelle<br />
Daniel Le Clainche, qui conseille un site fixe,<br />
à l'écart des zones de circulation de l'éle<br />
vage, fléché pour éviter que le camion ne se<br />
perde dans l'élevage, et une boîte aux lettres<br />
pour stocker les documents. "Pour isoler<br />
le cadavre, une cloche est l'idéal. Mais une<br />
bâche peut suffire ".<br />
Tous les posbes<br />
"Les veaux doivent avoir une nursery à l'écart<br />
des adultes, avec un équipement et du maté<br />
riel spécifiques". Pour éviter la contami<br />
nation, concentrés et céréales doivent être<br />
stockés dans des silos étanches, à l'abri des<br />
rongeurs et des oiseaux. Tes rats peuvent<br />
transmettre salmonellose ou leptospirose",<br />
rajoute Daniel Le Clainche. Des appâts per<br />
mettent de maîtriser ce risque saisonnier,<br />
"quand, en hiver, les rongeurs des champs<br />
migrent vers les bâtiments". Et pour offrir<br />
une eau de boisson de qualité, les abreuvoirs<br />
doivent être régulièrement nettoyés.<br />
"La biosécurité concerne tous les postes de<br />
l'élevage, rappelle Stéphane Saille, respon<br />
sable marketing et innovation à BCEL Ouest.<br />
Pour aider nos adhérents, nous leur propo<br />
sons formations et audits ".<br />
Chantal Pape<br />
Tous droits réservés à l'éditeur<br />
GDSBRETAGNE 1374406500501
Pays : FR<br />
Périodicité : Mensuel<br />
Date : Fevrier <strong>2019</strong><br />
Page de l'article : p.54-56<br />
Journaliste : Véronique Bargain<br />
Page 1/3<br />
MON ÉLEVAGE<br />
EST PROTÉGE PAR DES<br />
MESURES DE BIOSÉCURITÉ<br />
"Q-<br />
Santé animale<br />
Erwan Calic prend<br />
la biosécurité<br />
à bras le corps<br />
Dans le Morbihan, le Gaec des Moulins<br />
de Kerollet a fait auditer son élevage par<br />
GDS Bretagne après avoir pris conscience de<br />
l'importance de la biosécurité. Si des points<br />
positifs ressortent, d'autres sont à améliorer.<br />
LES CIRCUITS de<br />
l'alimentation<br />
et des effluents<br />
ne se croisent<br />
jamais.<br />
Tous droits réservés à l'éditeur<br />
Avee 180 vaches laitières, beau<br />
coup d'intervenants passent sur<br />
lelevage, vétérinaires, conseillers,<br />
marchands daliments, marchands<br />
de bestiaux, services d'équarris<br />
sage... », explique Erwan Galle, associé<br />
en Gaec avec son frère Bruno et Ludovic<br />
Jarligant, à Arzal dans le Morbihan. « Nous<br />
avons aussi une méthanisation qui utilise<br />
20 % de produits extérieurs, du marc de<br />
pomme, du lactosérum, des déchets de<br />
céréales du port de Saint-Nazaire. Cela<br />
représente beaucoup de camions qui ap<br />
portent ces déchets ou viennent chercher<br />
le bois que nous séchons avec la chaleur<br />
de la méthanisation. Nous devons évi<br />
ter que tous ces intervenants, qui sont<br />
sources potentielles de contamination, se<br />
dispersent sur l'exploitation. » En 2018, le<br />
Gaec a donc fait appel à GDS Bretagne<br />
pour auditer lexploitation au niveau de<br />
la biosécurité et voir quelles mesures<br />
pourraient être prises pour l'améliorer.<br />
« II faut démystifier le terme de biosécu<br />
rité, qui évoque des éléments complexes<br />
alors que cest très accessible au plus grand<br />
nombre, estime Erwan Galle. On peut<br />
beaucoup l'améliorer par des moyens à<br />
la fois simples et pratiques. »<br />
Des panneaux<br />
pour orienter<br />
Le premier point concerne l'entrée sur<br />
lexploitation. « II faut une seule entrée, bien<br />
matérialisée. Les personnes qui arrivent<br />
doivent ètre orientées et pouvoir se nettoyer<br />
et se décontaminer avant d'entrer dans<br />
lelevage », souligne Félix Mahé, réfèrent<br />
biosécurité à GDS Bretagne. Au Gaec des<br />
Moulins de Kerollet, un point positif est<br />
que les circuits de la méthanisation et<br />
de lelevage sont distincts dès l'entrée du<br />
site. Une amélioration consistera à poser<br />
des panneaux à l'entrée pour accueillir<br />
et orienter les visiteurs. « Nous allons<br />
poser des panneaux avec nos numéros de<br />
portables, le mien pour la partie élevage,<br />
GDSBRETAGNE 2175806500509
Pays : FR<br />
Périodicité : Mensuel<br />
Date : Fevrier <strong>2019</strong><br />
Page de l'article : p.54-56<br />
Journaliste : Véronique Bargain<br />
Page 2/3<br />
celui de Bruno pour la méthanisation et<br />
celui de Ludovic pour les cultures, indique<br />
Erwan Galle. Les visiteurs pourront ainsi<br />
contacter la personne qu'il faut selon l'objet<br />
de leur visite au lieu de se disperser sur le<br />
AVIS D'EXPERT<br />
Pays : FR<br />
Périodicité : Mensuel<br />
Date : Fevrier <strong>2019</strong><br />
Page de l'article : p.54-56<br />
Journaliste : Véronique Bargain<br />
Page 3/3<br />
GDS Bretagne se mobilise<br />
pour la biosécurité<br />
La prévention étant une des missions de<br />
GDS Bretagne, et de plus en plus de textes<br />
réglementaires intégrant le respect d'un plan<br />
de biosécurité comme outil de prévention,<br />
l'organisme se mobilise actuellement pour<br />
la biosécurité sur les élevages bovins. Pour<br />
sensibiliser les éleveurs, la biosécurité était<br />
notamment la thématique des 49 réunions<br />
de zone organisées cet hiver. GDS Bretagne<br />
proposera dans le courant de l'année <strong>2019</strong><br />
aux adhérents le nouveau service consacré à<br />
l'amélioration du dispositif de biosécurite en<br />
Une dalle<br />
pour l'équarrissage<br />
Enfin, l'enlèvement pour l'équarrissage<br />
doit se faire en un lieu précis à l'écart<br />
des animaux et être conçu pour faciliter<br />
le travail des services d'équarrissage.<br />
« Actuellement, il se fait à un endroit<br />
bien précis, à l'écart des animaux,<br />
mais il se voit dès que l'on arrive<br />
sur le site, indique Erwan Galle.<br />
Nous allons le déplacer de quèlques<br />
mètres pour qu'il reste facile daccès<br />
mais pas immédiatement visible. Il<br />
sera fléché dès l'entrée du site. Et nous<br />
allons créer une dalle béton et poser<br />
des claustras pour le cacher. » •<br />
Véronique Bargain<br />
élevage bovin.<br />
LORS DES REUNIONS<br />
DE ZONE organisées<br />
par le GDS,<br />
chaque adhérent<br />
a reçu un panneau<br />
biosécurité à<br />
poser à l'entrée<br />
de l'exploitation.<br />
Tous droits réservés à l'éditeur<br />
GDSBRETAGNE 2175806500509
REVUE DE PRESSE<br />
REVUE DE PRESSE FEVRIER SEPTEMBRE <strong>2019</strong> 2018<br />
Thème 4 :<br />
iCownect
*^ Planning Lisle Prextucson Asmentawm Gériebque Sant* Mouventems LOTS Partage<br />
Janvier <strong>2019</strong> • Dews evénements • Prochains èvènements<br />
GRANDS TROUPEAUX MAGAZINE<br />
Pays : FR<br />
Périodicité : Mensuel<br />
Date : Janvier - <strong>fev</strong>rier<br />
<strong>2019</strong><br />
Page de l'article : p.43-45<br />
Journaliste : E.L.D<br />
Page 1/3<br />
LOGICIEL DE GESTION DE TROUPEAU<br />
POURQUOI ICOWNECT POURRAIT<br />
DEVENIR LA RÉFÉRENCE EN <strong>2019</strong><br />
Imaginé par l'éleveur Vincent Guitton et le vétérinaire Régis Ruppert, iCownect est<br />
désormais commercialisé par la société InnoVal qui s'appuie sur un vaste réseau<br />
comprenant les GDS, BŒL Ouest ou encore Évolution. D'autres entreprises du<br />
monde de l'élevage en France vont également proposer iCownect à leurs éleveurs.<br />
L'objectif annonce<br />
ICOWNECT EST COMMERCIALISÉ EXCLUSIVEMENT PAR INNOVAL<br />
est d'atteindre ll 000<br />
éleveurs connectés<br />
à la fm de l'année.<br />
Pourquoi ce logiciel<br />
pourrait-il devenir<br />
la référence en<br />
matière de gestion de<br />
troupeau ?<br />
PARCE QU'IL S'APPUIE<br />
SUR UN VASTE RÉSEAU<br />
COMMERCIAL<br />
ll semble loin le temps où Vincent<br />
Guitton et Régis Ruppert dévelop<br />
paient dans leur coin leur logiciel<br />
de gestion de troupeau avec des<br />
informaticiens. Désormais, c'est<br />
InnoVal, organisme créé par les GDS<br />
de Bretagne, BCEL Ouest et Évolu<br />
tion qui en est le distributeur exclu<br />
sif. Fort de ces différents réseaux,<br />
lcownect s'appuie désormais sur un<br />
grand nombre de prescripteurs. Vital<br />
Concept poursuit également sa com<br />
mercialisation via ses téléconseillers.<br />
« Depuis le 29 novembre 2018, nous<br />
avons débute la commercialisation.<br />
Nous comptons déjà I 700 éleveurs<br />
connectés sur la Bretagne », sou<br />
ligne Dominique Ego, le directeur<br />
d'Innoval. Fin janvier, les éleveurs de<br />
Normandie et des Pays de la Loire<br />
pourront également s'abonner à ce<br />
logiciel de gestion de troupeau. L'ob<br />
jectif est d'atteindre 11 DOO éleveurs<br />
connectés à la fin de l'année <strong>2019</strong><br />
dont 85 % de laitiers et 15 % d'allai<br />
tants. Ce logiciel possède un socle<br />
commun aux deux activités, ainsi<br />
que des spécificités pour chaque<br />
type de production. À ce jour, pour<br />
les éleveurs bretons, l'adhésion à<br />
iCownect est assez simple. Il suffit<br />
de se rendre sur le site Agranet, d'y<br />
renseigner son numéro d'EDE et son<br />
mot de passe et toutes les données<br />
de l'exploitation sont alors récupé<br />
rées. Hors de la région Bretagne,<br />
une étape supplémentaire s'ajoute.<br />
Léleveur doit contacter son EDF. Il<br />
précise son souhait de partager les<br />
informations de son élevage avec<br />
iCownect. Lorganisme valide alors<br />
le transfert de données. « Nous tra<br />
vaillons avec nos partenaires pour<br />
simplifier cette étape », souligne<br />
LA VERSION DE BASE PROPOSE LIN PLANNING PRÉVISIONNEL DES TÂCHES HEBDOMADAIRES<br />
OU MENSUELLES À EFFECTUER (VACHES À INSÉMINER, À SURVEILLER, À TRAITER].<br />
O<br />
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O<br />
o<br />
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GRANDS TROUPEAUX MAGAZINE<br />
Pays : FR<br />
Périodicité : Mensuel<br />
Date : Janvier - <strong>fev</strong>rier<br />
<strong>2019</strong><br />
Page de l'article : p.43-45<br />
Journaliste : E.L.D<br />
Page 2/3<br />
Chiffre d'affaires quotidien par animal en fonction de son stade de lactation<br />
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GRANDS TROUPEAUX MAGAZINE<br />
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<strong>2019</strong><br />
Page de l'article : p.43-45<br />
Journaliste : E.L.D<br />
Page 3/3<br />
fessionnels ont mis en commun leur<br />
savoir-faire et leur expérience pour<br />
lancer dès 2013 iVache, un logiciel<br />
de gestion de troupeau analysant<br />
toutes les données d'élevage, afin<br />
de prévenir notamment les risques<br />
EN QUELQUES<br />
CUCS DE SOURIS,<br />
UN ÉLEVEUR PEUT<br />
RÉALISER UN BILAN<br />
FOURRAGER<br />
sanitaires. iVache a sans cesse<br />
évolué, pour devenir iCownect.<br />
PARCE QU'IL EST ÉVOLUTIF<br />
InnoVal s'appuie sur un panel d'éle<br />
veurs pour recueillir leurs avis et<br />
leurs attentes. Cette organisation<br />
permet de vérifier le bon fonctionne<br />
ment des options, d'éviter les bugs<br />
informatiques et de tester l'intérêt<br />
auprès des éleveurs. « Nous ne<br />
voulons pas proposer de gadgets<br />
mais des outils interconnectables,<br />
répondant à leurs besoins », com<br />
sera en capacité de collecter les<br />
données des équipements de toutes<br />
les marques de traite (Délavai, Lely,<br />
Boumatic, CEA, Fullwood Packo ou<br />
encore Christensen). De nouvelles<br />
options sont d'ores et déjà prévues<br />
pour <strong>2019</strong>, notamment pour la com<br />
mande de l'équarrissage ainsi que<br />
pour la gestion de la facturation (et<br />
pourquoi pas un jour celle de la paye<br />
faire évoluer le dispositif », souligne<br />
le directeur.<br />
Lavenir est à la communication<br />
interoutils. Fort de cette constatation,<br />
Vincent Guitton travaille notamment<br />
à l'échange d'informations avec les<br />
mélangeuses connectées. Au travers<br />
de iCownect, InnoVal propose aux<br />
éleveurs de gérer leurs exploitations<br />
par anticipation, et ce, sans attendre<br />
mente Dominique Ego. D'ici la fin du<br />
premier trimestre <strong>2019</strong>, iCownect<br />
de lait N.D.L.R.). « Nous nous sommes<br />
donnés 18 mois pour continuer à<br />
des constats tardifs. HPS<br />
E.L.D<br />
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REVUE DE PRESSE<br />
REVUE DE PRESSE FEVRIER SEPTEMBRE <strong>2019</strong> 2018<br />
Thème 5 :<br />
Boiteries
PAYSAN BRETON ED.MORBIHAN<br />
Pays : FR<br />
Périodicité : Hebdomadaire<br />
Date : Du 1er au 7<br />
<strong>fev</strong>rier <strong>2019</strong><br />
Page de l'article : p.24<br />
Journaliste : DR THOMAS<br />
AUBINEAU<br />
Page 1/2<br />
OBSERVER LES JARRETS<br />
ET SOUPÇONNER<br />
LES LOGETTES<br />
rt Si plus de W % des<br />
vaches ont les Jarrets<br />
dépités avec une plaie,<br />
même petite, il est<br />
nécessaire de vérifier le<br />
réglage des logettes et le<br />
confort du couchage »,<br />
explique Thomas<br />
Aubineau.<br />
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<strong>fev</strong>rier <strong>2019</strong><br />
Page de l'article : p.24<br />
Journaliste : DR THOMAS<br />
AUBINEAU<br />
Page 2/2<br />
Zone de couchage<br />
Dr Thomas Aubineau,<br />
de GDS Bretagne, fait<br />
le point sur les pa<br />
thologies des pieds<br />
rencontrées en<br />
Bretagne.<br />
> Depuis quatre ans, l'Al<br />
liance GDS-GTV (alliance<br />
entre GDS Bretagne et<br />
GTV Bretagne) propose aux<br />
adhérents un service de<br />
conseils pour la prévention<br />
des boiteries en élevage laitier.<br />
Une action riche d'enseigne<br />
ments sur les principales ma<br />
ladies elles facteurs de risque<br />
identifiés dans les élevages<br />
confrontés à des troubles de<br />
boiteries. « Premier constat,<br />
l'importance économique des<br />
boiteries », démarre Thomas<br />
Aubineau, vétérinaire en<br />
charge du dossier à GDS Bre<br />
tagne. « Le coût annuel<br />
moyen dans un troupeau de<br />
100 vaches atteint près de<br />
5 000 €, avec un impact dé<br />
passant les W 000 € dans les<br />
élevages les plus touchés. »<br />
Toujours pour un troupeau de<br />
100 vaches, compter en<br />
moyenne 5 ou 6 vaches réfor<br />
mées prématurément pour<br />
boiterie chaque année (après<br />
une ou deux lactations).<br />
« Pourtant, dans une bonne<br />
partie de ces élevages, des pa<br />
rages réguliers et des mesures<br />
de prévention étaient déjà en<br />
place. À croire qu'elles ne suffi<br />
saient pas ou qu'elles étaient<br />
inadaptées. »<br />
ll n'y a pas<br />
que la dermatite<br />
« Deuxième constat, il y a des<br />
erreurs de diagnostic. » Plus<br />
de deux éleveurs visités sur<br />
trois estimaient que la derma<br />
tite digitée était la principale<br />
maladie des pieds dans leur<br />
troupeau et avaient mis en<br />
place des pratiques de traite<br />
ment et de prévention ciblées<br />
sur cette maladie, parfois cou<br />
teuses : antibiotiques locaux,<br />
pédiluves réguliers... « La réa<br />
lisation d'un parage à visée<br />
diagnostique dans grand nom<br />
bre de ces troupeaux, c'est-àdire<br />
le parage d'un échantillon<br />
de vaches très atteintes, de<br />
vaches peu atteintes et de<br />
vaches saines de manière à<br />
déterminer quelles sont les lé<br />
sions des pieds à l'origine des<br />
boiteries, a mis en avant d'au<br />
tres maladies que la derma ùte<br />
digitée. » Dans les bilans, la<br />
maladie qui arrive en numéro<br />
I en termes de fréquence<br />
(40 % des cas) et de gravité est<br />
le fourches une autre maladie<br />
infectieuse du pied. Puis juste<br />
derrière la fourbure (30 % des<br />
cas). La dermatite n'était qu'en<br />
troisième position (27 % des<br />
cas).<br />
Recadrer les mesures<br />
de prévention<br />
« Ce parage diagnostique per<br />
met de recadrer les mesures<br />
de prévention et de les adapter<br />
à la maladie dominante iden<br />
tifiée. Ainsi, dans certains éle<br />
vages, plutôt que de continuer<br />
à réaliser des bains de pieds<br />
réguliers, mesure coûteuse et<br />
souvent pénible au quotidien,<br />
des recommandations visant<br />
à limiter le temps passé de<br />
bout par les vaches et à favo<br />
riser leur couchage ont été<br />
données aux éleveurs », ex<br />
plique le spécialiste.<br />
Troisième et dernier constat,<br />
le manque de confort de la<br />
zone de couchage. « C'est la<br />
cause la plus fréquente de<br />
fourbure. Plus d'un élevage sur<br />
quatre y est confronté. » Un<br />
moyen simple pour le mettre<br />
en évidence est l'observation<br />
des jarrets. «Les jarrets abîmés<br />
ou gonflés peuvent apparaître<br />
sur des vaches qui boitent<br />
avant d'avoir les jarrets abî<br />
més, car elles passent plus de<br />
temps en position couchée, et<br />
souvent du même côté. »<br />
Des défauts au niveau<br />
de la zone de couchage<br />
Mais il peut s'agir aussi (et bien<br />
souvent) d'un défaut au ni<br />
veau de la zone de couchage.<br />
Le vétérinaire détaille : « En<br />
système logettes, les erreurs<br />
de réglage de la hauteur ou de<br />
l'avancement de la barre de<br />
cou, le mauvais positionne<br />
ment de l'arrêtoir au sol ou son<br />
absence, sont très fréquents<br />
et entraînent des difficultés à<br />
se coucher, à se positionner au<br />
sol ou à se lever. Aussi, le<br />
confort de la surface est par<br />
fois insuffisant : tapis ou ma<br />
telas trop dur en système lisier,<br />
paillage insuffisant en système<br />
fumier sont parmi les causes<br />
les plus fréquentes d'incon<br />
fort. » Un moyen simple pour<br />
évaluer s'il y a un problème de<br />
confort, l'observation des jar<br />
rets : « Si plus de JO % des<br />
vaches ont les jarrets dépliés<br />
avec une plaie, même petite,<br />
ou si plus de IS % des vaches<br />
ont des jarrets gonflés, il peut<br />
être nécessaire de vérifier le<br />
réglage des logettes et le<br />
confort de la surface de cou<br />
chage. »<br />
DR THOMAS<br />
AUBINEAU<br />
GDS Bretagne<br />
Matelas trop<br />
dur ou paillage<br />
insuffisant en<br />
logettes sont<br />
parmiles<br />
causes les plus<br />
fréquentes<br />
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Date : Du 1er au 7<br />
<strong>fev</strong>rier <strong>2019</strong><br />
Page de l'article : p.18-19<br />
Page 1/4<br />
DOSSIER SANTÉ DES PIEDS<br />
, STABILITÉ RETROUVÉE<br />
APRES UNE TRANSITION COMPLIQUEE<br />
Les barrières autour de la<br />
porte intelligente qui gérait<br />
au départ l'accès des<br />
animaux aux robots de<br />
traite ont été retirées. En<br />
circulation libre, la<br />
fréquentation des<br />
automates a augmente et<br />
la pression sur les vaches<br />
dominées a baissé.<br />
Pour contrôler<br />
les boiteries,<br />
se fixer un<br />
protocole et<br />
i,. . i iv t<br />
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<strong>fev</strong>rier <strong>2019</strong><br />
Page de l'article : p.18-19<br />
Page 2/4<br />
Gaec Pasdelou, Irodouër (35) Changement<br />
de stabulation, agrandissement du troupeau,<br />
arrivée des robots... En 2014 - 2015, les ani<br />
maux du Gaec Pasdelou ont connu des chan<br />
gements profonds. Les pattes en ont fait les<br />
frais. Mais, peu à peu, les choses rentrent<br />
dans l'ordre.<br />
> Historiquement, le trou<br />
peau de Clément Pasde<br />
lou, conduit sur aire pail<br />
lée, produisait 500 000 L de lait<br />
par an. En 2014, sa compagne<br />
Florence Chouin le rejoint.<br />
L'installation s'accompagne de<br />
volumes attribués et de la re<br />
prise d'une exploitation pour<br />
atteindre une référence laitière<br />
dl,2 million.<br />
Des bétons agressifs<br />
pour la corne tendre<br />
« Le cheptel a doublé. Nous<br />
avons acheté 30 vaches de plu<br />
sieurs troupeaux. » Le couple<br />
opte aussi pour le robot de<br />
traite «pour éviter les gestes ré<br />
pétitifs » usants sur une car<br />
rière.<br />
En juin 2015, le troupeau élargi<br />
entre dans une nouvelle stabu<br />
lation en logettes lisier et bas<br />
cule en traite automatisée.<br />
Dans la conception de ce bâti<br />
ment, des choix jouent plutôt<br />
en faveur de l'hygiène des sa<br />
bots. Le raclage automatique<br />
est programme toutes les<br />
4 heures. L'aire devant les deux<br />
stalles robotisées, non raclée,<br />
est sur caillebotis pour que les<br />
pieds des animaux demeurent<br />
propres et secs.<br />
Pour cette première année, il<br />
est recommandé aux éleveurs<br />
de ne pas sortir leurs animaux<br />
pour que ces derniers prennent<br />
bien le pli du système robot.<br />
« Nous avons donc gardé nos<br />
vaches en bâtiment de l'inau<br />
SOLSi ET COUCHAGES PLUS SECS<br />
APRÈS RÉVISION DE LA VENTILATION<br />
En 2016, un technicien du GDS Bretagne est intervenu<br />
sur l'élevage, appelé à la rescousse suite à des problèmes<br />
de cellules. « Dans le cadre cle ce bilan "mammites", la venti<br />
lation a été <strong>revue</strong>. » Des ouvertures de 50 cm au-dessus<br />
des filets brise-vent (nettoyés au sur<strong>presse</strong>ur une fois par an)<br />
ont été générées pour améliorer le renouvellement de l'air.<br />
« Cela a joué en faveur de l'assèchement du couchage,<br />
mais aussi des sols et donc de l'hygiène des pieds des<br />
animaux. » Le réglage des logettes a aussi été revu. À l'arrivée,<br />
la qualité du lait s'est améliorée : « Le taux cellulaire se<br />
maintient désormais sous la barre des 100 DOO cellules »,<br />
apprécient les éleveurs.<br />
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<strong>fev</strong>rier <strong>2019</strong><br />
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Page 3/4<br />
guration de l'étable à la mise à<br />
l'herbe suivante en avril 2016 »,<br />
raconte Clément Pasdelou. Ce<br />
pendant, l'impact des boiteries<br />
zone traite. » Le premier était<br />
rempli d'eau pour nettoyer les<br />
sabots. Les deux suivants<br />
contenaient mie solution dés<br />
prêtes à vêler sont remises<br />
d'aplomb : le spécialiste refait<br />
le creux axial des sabots, soigné<br />
les lésions... »<br />
s'est peu à peu fait sentir. « Les<br />
nouveaux bétons des sols sont<br />
naturellement acides et abra<br />
sifs. Ils ont rapidement abîmé<br />
la corne tendre des sabots. »<br />
infectante. Le traitement avait<br />
lieu trois jours successifs par<br />
mois. «U fallait une heure pour<br />
faire passer tout le troupeau par<br />
la case pédiluve », précise Clé<br />
La circulation libre au<br />
robot soulage les pattes<br />
La circulation des animaux<br />
dans le bâtiment est identifiée<br />
CLÉMENT<br />
PASDELOU<br />
Installe en Gaec<br />
à Irodouër (35)<br />
Après quèlques mois, les pieds<br />
d'une partie du cheptel souf<br />
frent « de cerises, de bleimes,<br />
d'abcès... ». Rapidement, le cou<br />
ple constate que «les boiteuses<br />
vont moins au robot ». Elles ont<br />
tendance à maigrir et il faut les<br />
faire lever des logettes et les<br />
ment Pasdelou. Ensuite, les<br />
trois bassins étaient tout de<br />
suite vidés pour que les ani<br />
maux ne reposent pas les pieds<br />
dans une solution souillée.<br />
« Grâce à ce traitement, il y a<br />
eu du mieux. Une bonne partie<br />
des lésions de dermatite ont<br />
comme un autre point sensible.<br />
En système de pré-sélection,<br />
les vaches doivent passer par<br />
une porte de tri qui les oriente<br />
(ou pas) vers un parc d'attente<br />
clos devant les deux robots en<br />
bout de stabulation. « De là,<br />
elles ne peuvent sortir vers la<br />
Désormais,<br />
toutes les<br />
vaches sont<br />
parées deux<br />
Sill.<br />
=,U ,K1.,<br />
pousser vers la zone traite, se<br />
rappelle Florence Chouin.<br />
Pousser les vaches dans<br />
le pédiluve<br />
La dermatite digitée apparaît<br />
également. « J'avais essayé de<br />
regarder les pieds des animaux<br />
que nous avons achetés en<br />
2014. Mais parfois, des vaches<br />
sont porteuses de pathogènes<br />
sans que des lésions soient<br />
vraiment visibles. Nous avons<br />
certainement acheté la mala<br />
die... Nous l'avons vue émerger<br />
et avons tenté de traiter aussi<br />
tôt. »<br />
Un protocole de pédiluve est<br />
mis en place. « Nous placions<br />
trois bacs successifs dans le<br />
couloir de la porte intelligente,<br />
passage obligé entre la zone<br />
couchage / alimentation et la<br />
semblé sécher, elles n'étaient<br />
plus rouges. »<br />
Apport de biotine<br />
et parages en routine<br />
Face aux problèmes de pattes,<br />
les associés intègrent aussi de<br />
la biotine dans la formule du<br />
minéral. « Cette vitamine joue<br />
notamment en faveur de la<br />
qualité delà come. Mais il faut<br />
êtrepatient. Leffet n'est attendu<br />
qu'après six mois de supplé<br />
mentation. » Par l'intermédiaire<br />
d'Eilyps (contrôle laitier), ils<br />
font appel aux services de Ma<br />
thieu Beauce, un pédicure bo<br />
vin (« Auparavant, il n'y avait<br />
aucun parage sur litière accu<br />
mulée »). Depuis, deux parages<br />
préventifs par an sont réalisés<br />
en routine : « Toutes vaches en<br />
production, taries et génisses<br />
table d'alimentation qu'une fois<br />
traites. » La zone s'avère à<br />
l'usage être un piège pour cer<br />
tains animaux. « Toujours les<br />
mêmes : les primipares, les<br />
vaches affaiblies... Les domi<br />
nantes, même arrivées les der<br />
nières, passent en priorité au ro<br />
bot. Les dominées stagnent,<br />
piétinent, se fatiguent les pattes,<br />
arrivent à l'auge beaucoup plus<br />
tard quand les autres ont mangé<br />
le meilleur... », précise Florence<br />
Chouin.<br />
À force de voir ces animaux fai<br />
bles « pris dans ce cercle vi<br />
cieux», Clément Pasdelou «se<br />
fâche » un matin d'octobre 2016<br />
et enlève toutes les barrières<br />
avant de partir pour un chantier<br />
d'ensilage. Rapidement, le<br />
comportement global du chep<br />
tel s'améliore. « L'effet du sys<br />
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Date : Du 1er au 7<br />
<strong>fev</strong>rier <strong>2019</strong><br />
Page de l'article : p.18-19<br />
Page 4/4<br />
terne libre a été fulgurant SUT<br />
la fréquentation des stalles : en<br />
un mois, nous sommes passés<br />
de 2,2 à 2,55 traites par vache<br />
par jour. » Au fil du temps, cer<br />
tains problèmes de pattes ont<br />
également diminué. « Moins<br />
de derman'te, de limaces. » Le<br />
pédicure qui avait recouru à<br />
beaucoup de pansements et de<br />
talonnettes au départ, enlève<br />
aujourd'hui moins de corne.<br />
Approche protocolaire<br />
Après un an d'utilisation, les<br />
bacs de pédiluve, « malgré leur<br />
efficacité », ont été rangés au<br />
placard. « Pourtant, c'est<br />
l'idéal », consent Clément Pas<br />
delou. « Mais c'était trop lourd<br />
en ternies de travail » Un autre<br />
protocole de traitement a pris<br />
le relais. « Tous les lundis ma<br />
tin, les vaches sont bloquées au<br />
comadis. Je pulvérise le désin<br />
fectant sur les pieds. Les ani<br />
maux ne sont pas stressés, oc<br />
cupés à avaler la ration<br />
fraîchement distribuée. » L'éle<br />
veur pense tout de même que<br />
la pulvérisation est moins effi<br />
cace qu'un pied qui trempe en<br />
tièrement dans le bain d'un pé<br />
diluve. « Alors, depuis peu,<br />
après un regain de dermatite,<br />
on veille à pulvériser aussi<br />
l'avant du sabot. »<br />
Pour contrôler les boiteries, les<br />
éleveurs insistent sur l'impor<br />
tance de se fixer un protocole<br />
et de le suivre. « Être rigoureux.<br />
Et toujours agir vite. Au robot,<br />
on le voit bien. Si une vache<br />
n'est pas venue à la traite, il y a<br />
un souci. Peut-être une boite<br />
rie. » Une cage de contention<br />
est alors accessible pour « soi<br />
gner une urgence ».<br />
Toma Dagom<br />
UNE FARINE<br />
DE PAILLE PLUS<br />
GROSSIÈRE<br />
Depuis l'entrée dans le<br />
nouveau bâtiment, de la<br />
farine de paille est appor<br />
tée sur les matelas des lo<br />
gettes. Au départ, les asso<br />
ciés utilisaient un produit<br />
du commerce. « Maîs les<br />
brins étaient trop courts. »<br />
Avec l'humidité des déjec<br />
tions, ils avaient tendance<br />
à créer une croûte autour<br />
des sabots. Un macérât<br />
probablement propice au<br />
développement de patho<br />
logies infectieuses comme<br />
la dermatite digitée. Depuis<br />
deux ans, ('entrepreneur de<br />
travaux agricoles effectue<br />
le broyage des pailles<br />
stockées en vrac pour l'an<br />
née. « Le produit est plus<br />
grossier. Et en plus, le coût<br />
est 2 ou 3 fols moins<br />
élevé », confie Clément<br />
Pasdelou.<br />
Tous droits réservés à l'éditeur<br />
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REVUE DE PRESSE<br />
REVUE DE PRESSE FEVRIER SEPTEMBRE <strong>2019</strong> 2018<br />
Thème 6 :<br />
Apiculture
Date : 1er <strong>fev</strong>rier <strong>2019</strong><br />
Pays : France<br />
Périodicité : Quotidien<br />
OJD : 749258<br />
Page 1/1<br />
À l'agenda de vos communes<br />
Carhaix-Plouguer<br />
Information sur la santé de l'abeille<br />
Réunion publique. Organisateur : Grou<br />
pement de défense sanitaire apicole du<br />
Finistère. Réunion publique ouverte à tou<br />
te personne intéressée par l'apiculture et<br />
la santé des abeilles : suivi des colonies,<br />
visites sanitaires, causes des mortalités<br />
hivernales ou autres, observatoire des<br />
mortalités et affaiblissement des abeilles,<br />
lutte contre le frelon asiatique. Repas à<br />
réserver.<br />
Samedi 9 février, 9 h 30 à 12 h, Relais de<br />
Cornouaille, Châteauneuf du Faou.<br />
Gratuit. Contact et réservation :<br />
06848721 94,<br />
patricegirard29@orange.fr<br />
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Pays : France<br />
Périodicité : Hebdomadaire<br />
OJD : 16558<br />
Date : Du 14 au 20<br />
<strong>fev</strong>rier <strong>2019</strong><br />
Journaliste : Christine Varési<br />
Page 1/1<br />
I LANMEUR<br />
RENCONTRE. Chez les apiculteurs,<br />
la résistance s'organise<br />
L'association Les abeilles du pays du Morlaix a cinq ans. Rencontre avec son prési<br />
dent, Hervé Bodeur, apiculteur passionné et passionnant.<br />
Comment tout a commen<br />
cé ?<br />
Je me suis formé à l'apicul<br />
ture auprès du GDSA (Groupe<br />
ment de défense sanitaire pour<br />
les abeilles) puis j'ai renvoyé la<br />
balle en devenant formateur<br />
durant sept ans. Parallèlement,<br />
je parlais souvent des abeilles<br />
sur un stand lors de fêtes, j'avais<br />
alors beaucoup de demandes de<br />
personnes désireuses d'acqué<br />
rir des ruches. C'est comme ça<br />
que l'association Les abeilles du<br />
pays de Morlaix est née il y a cinq<br />
ans. Nous avons démarré avec<br />
quatre ruches, nous en avons 25<br />
aujourd'hui sur le terrain situé<br />
route de Plougasnou. L'associa<br />
tion compte 80 adhérents<br />
Quelle quantité de miel<br />
avez-vous récolte en 2018 ?<br />
Nous avons eu une moyenne<br />
de 17 kg par ruche au lieu de 20<br />
Apiculteur passionné. Hervé Bodeur aime transmettre ses connaissances aux membres de l'asso<br />
ciation Les abeilles du pays de Morlaix.<br />
- 22 kg. Nous avons procédé à<br />
des divisions de ruches, or quand<br />
une ruche essaime, elle ne pro<br />
duit pas de miel. Cette année,<br />
nous aurons douze ruches en<br />
utilise de l'acide formique et oxa<br />
lique ou un traitement chimique<br />
approprié. Ce que nous avons<br />
fait dans notre rucher, et c'est<br />
une spatule pour décrocher le<br />
nid. Ce n'est que si elle se sent<br />
menacée, qu'elle ira construire<br />
un deuxième nid plus haut dans<br />
sur les pesticides utilisés<br />
par les agriculteurs ?<br />
On accuse trop souvent les<br />
agriculteurs d'anéantir l'apicul<br />
production au lieu de sept, ce<br />
qui promet une récolte plus<br />
importante.<br />
Parmi les problèmes, on re<br />
trouve le varroa destructor,<br />
un petit acarien qui selon<br />
efficace.<br />
Le piégeage printanier des<br />
frelons asiatiques qui déci<br />
ment les ruches est essen<br />
tiel ?<br />
J'utilise la bouteille en plas<br />
un arbre. Les chasseurs nous<br />
sont alors d'un grand soutien<br />
pour détruire ces nids.<br />
Dans vos formations au<br />
sein du rucher, vous mon<br />
trez comment nourrir une<br />
ture. Je préfère dialoguer avec<br />
eux et faire passer le message.<br />
Pulvériser en plein soleil, un<br />
champ couvert de pissenlits,<br />
c'est cruel pour les abeilles. Je<br />
dirais que seulement 5 % des<br />
agriculteurs ne respectent pas<br />
vous, est le premier fléau ?<br />
Le varroa, c'est comme si<br />
l'homme avait sur son dos un<br />
animal de la taille d'un lapin qu<br />
lui suçait le sang. Il se nourrit<br />
de l'hémolymphe des abeilles<br />
à tous les stades de leur vie et<br />
tique dans laquelle je verse de la<br />
bière brune, du vin blanc et du<br />
sirop de fruits rouge. Dès mars,<br />
la reine démarre un nid primaire<br />
toujours à hauteur d'homme.<br />
Sachant qu'elle doit fonder sa<br />
colonie, elle sort toutes les vingt<br />
ruche en hiver.<br />
Trop d'apiculteurs laissent<br />
mourir de faim leurs ruches. Je<br />
montre comment nourrir une<br />
colonie avec de la pâte candi.<br />
Pour savoir si une ruche est affa<br />
mée, il faut la peser. En dessous<br />
les règles. Sinon, nous avons des<br />
demandes sur des contrats de<br />
pollinisation de champs de colza<br />
avec des ruches. Cela augmente<br />
de 20 à 30 % le rendement et<br />
ça peut éviter un traitement. Les<br />
choses avancent I<br />
qui les rend plus vulnérables. Et<br />
c'est la fin d'une colonie sur trois<br />
minutes pour se nourrir. Il suffit<br />
de la guetter lorsqu'elle rentre<br />
de 26 kg, on agit.<br />
Propos recueillis<br />
ans. Pour s'en débarrasser, on<br />
et de la piéger avec un bocal et<br />
Quelle est votre position<br />
par Christine Varési<br />
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REVUE DE PRESSE<br />
REVUE DE PRESSE FEVRIER SEPTEMBRE <strong>2019</strong> 2018<br />
Thème 7 :<br />
Divers
Pays : France<br />
Périodicité : Parution Irrégulière<br />
OJD : 6500<br />
Date : 08 <strong>fev</strong>rier <strong>2019</strong><br />
Page de l'article : p.4<br />
Journaliste : Claire Le Clève<br />
Page 1/1<br />
UAropa56, pour les rebraibés des OPA<br />
Elle esb boube jeune, l'amicale<br />
des rebraibés des organismes<br />
proPessionnels agricoles eb agro<br />
alimenbaires du Morbihan. Moins<br />
d'un an eb déjà 120 membres<br />
pour dépendre leurs inbérêbs,<br />
négocier des réducbions,<br />
proposer des acbivibés de loisirs<br />
eb de Pormabion, ce en boube<br />
convivialibé.<br />
> L'Aropa, la toute nouvelle<br />
association pour les retraités<br />
des OPA du Morbihan s'est<br />
structurée autour d'anciens<br />
salariés du GDS, de la MSA et<br />
de la chambre d'agriculture<br />
avec René Esvan, Yves Corbel,<br />
Sylvie Ticot, Bernard Le Lan,<br />
Michel Le Boudée, Colette Le<br />
Haziff, Bernard Lemaître et<br />
Michel Lanoue.<br />
Le Morbihan était le dernier département à<br />
ne pas s'être structure en Bretagne. C'est<br />
maintenant chose faite. "Notre assemblée<br />
constitutive date d'octobre dernier. Le temps<br />
d'envoyer les courriers électroniques aux<br />
anciens salariés de la chambre d'agricul<br />
ture, du GDS, du contrôle Laitier ou du GER",<br />
énumère Bernard Le Lan, ancien salarié de la<br />
chambre d'agriculture et président de l'Aro<br />
pa, "et nous avons déjà 120 adhérents sur<br />
250 potentiels des OPA", apprécie-t-il. Et<br />
ce, sans compter "les ex-enseignants et les<br />
anciens salariés agricoles ou des Cuma",<br />
espère-t-il aussi rallier, pour agir.<br />
Des missions<br />
Car outre "la défense des intérêts des retrai<br />
tés et futurs retraités dont s'occupe la fédé<br />
ration nationale, notre ambition est d'ap<br />
porter un service aux adhérents pour tout<br />
ce qui est négociation de tarifs de groupe.<br />
Particulièrement sur la complémentaire<br />
santé quand il n'y a plus la participation<br />
de l'employeur pour en diminuer le coût".<br />
Négocier des réductions sur les spectacles et<br />
loisirs, fait donc partie des missions de la nou<br />
velle association qui ambitionne également<br />
d'organiser des activités de loisirs, voyages,<br />
visites, "et des retrouvailles conviviales", sans<br />
oublier des formations. "Notamment aux pre<br />
miers secours ou en matière de prévention<br />
routière, tout ce qui peut contribuera rassu<br />
rer les retraités", pointe celui qui tient aussi<br />
à faire connaître l'existence de l'association<br />
aux futurs retraités.<br />
Claire Le elève<br />
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Date : 15 <strong>fev</strong>rier <strong>2019</strong><br />
Pays : France<br />
Périodicité : Hebdomadaire<br />
OJD : 6655<br />
Page 1/1<br />
Grand-Champ et son pays<br />
L'association Foire cle Lanvaux propose<br />
un Open show génisses régional<br />
Les organisateurs de la foire de Lanvaux préparent leur 3e Open Show Génisses, avec<br />
des jeunes de BZH56, du Groupement de Défense Sanitaire et des jeunes.<br />
Cette année, le troisième<br />
Open show génisses mais cette<br />
fois-ci régional, se déroulera le<br />
samedi 6 et dimanche 7 juillet.<br />
Les deux premiers shows gé<br />
nisses départemental, ont connu<br />
un succès. Cette année, pour la<br />
première fois, le concours sera<br />
ouvert aux départements voi<br />
sins : le Finistère, Les Côtes-d'Ar<br />
mor et l'Ille et Vilaine. « L'objec<br />
tif cette année, est d'accueillir<br />
125 génisses âgées de 6 à 20<br />
mois, qui seront jugées sur la<br />
morphologie dans une caté<br />
gorie junior et senior. Dans un<br />
deuxième temps, les présen<br />
tateurs de 10 à 25 ans, seront<br />
jugés sur la manipulation,<br />
l'habilité de présenter un<br />
animal sur un ring » souligne<br />
Bertrand Jéhanno, président de<br />
l'association.<br />
Unjuge procédera à la nomi<br />
nation de la plus belle génisse<br />
Les organisateurs de la Foire de Lanvaux<br />
et du meilleur présentateur de<br />
la journée. Des animations,<br />
dont un vide-grenier ouvert à<br />
tout public et des animations<br />
surprises seront proposés aux<br />
visiteurs. L'entrée aux visiteurs<br />
sera gratuite.<br />
Un événement à<br />
pérenniser<br />
L'association de la Foire de<br />
Lanvaux tient à pérenniser un<br />
Show Génisses tous les deux ans<br />
à Grand-Champ, en alternance<br />
avec la Foire-exposition. « Elle<br />
est le lieu de rencontres entre<br />
jeunes passionnés par l'agri<br />
culture, par les animaux et<br />
par les concours. Cette grande<br />
journée de rassemblement<br />
permet à nos jeunes d'ac<br />
quenr une experience, une<br />
formation pour participer<br />
à d'autres concours de plus<br />
hauts niveaux ».<br />
Les éleveurs intéressés<br />
pourront télécharger les<br />
documents sur le site : www.<br />
foiredelanvaux.com, puis<br />
cliquer sur 3e Open show<br />
génisses. Les inscriptions qui<br />
sont gratuites sont à faire<br />
parvenir pour le 15 juin,<br />
date de la clôture. Contact<br />
06076231 14/bertrand.<br />
jehanno56@gmail.com.<br />
Possibilité de remettre le<br />
courrier à la mairie.<br />
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