Marché de Noël - Ville de Mons en Baroeul

Magazine municipal de la ville de Mons en Barœul - numéro 20 - novembre 2005 - n°ISSN 1633-8111
Le jardin de Thalie

Certes, au fil des mois, et cela même en
dehors des bulletins météo, le temps se
gâtait progressivement sur mon téléviseur.
Ni débat orageux, ni tempête médiatique
mais des bruines et crachins persistants au
point de brouiller le teint de mes présentatrices
préférées. "Manquerait plus qu’il
neige" disais-je alors pour conjurer le sort.
Funeste prémonition, le 6 septembre
matin, il n’y avait plus sur mon écran que
flocons agités. Renseignements pris, un
réglage des chaînes s’imposait. Epreuve
délicate : retrouver la notice enfouie depuis
des années au fond d’un tiroir, décrypter
des pages couvertes d’énigmatiques schémas
et d’indigestes charabias technologiques,
pianoter sur la télécommande tel
un virtuose s’attaquant à une partition de
Rachmaninov et à la moindre fausse note,
tout reprendre à zéro.
En dépit d’un manque évident d’entraînement,
je m’en suis plutôt bien tiré. Et,
magie de l’électronique, on est passé sans
transition de l’impressionnisme mâtiné de
pointillisme à l’hyperréalisme ; mes présentatrices
préférées ont retrouvé leur fraîcheur
et leurs couleurs… même lorsqu’elles
annoncent, sourire aux lèvres, de la pluie
sur le Nord. Après un moment d’énervement,
je suis donc redevenu sage comme
une image. Image certes plus nette qu’auparavant
mais toujours les mêmes programmes.
Lanterne magique ou trou de
serrure, miroir aux alouettes ou reflet du
notre société, la télévision, « télévasion »
ou « télépicerie », est, à l’image de toutes
les entreprises humaines capable du pire
comme du meilleur. Hélas! Impossible d’y
échapper, la télévision est un fait de civilisation
à l’échelle du monde ; regarder la
télévision, toutes positions et circonstances
confondues, est la troisième activité humaine
après le sommeil et le travail (à vous de
classer les deux premières). Même le
Boutan, royaume perdu aux confins de
l’Himalaya, ultime région de la terre préservée
des ondes jusqu’en 1999, a fini par
basculer dans l’ère télévisuelle.
Après moult tergiversations, j’ai opté afin
d’étrenner ces nouvelles conditions de
réception, pour un feuilleton sur ARTE :
« Privés de télé », une suite d’interviews
de participants volontaires à une expérience
des plus redoutables : vivre un mois
sans télé! C’était déprimant, j’ai vite éteint
ma télé, et « repris une activité normale »,
suivant ainsi le conseil avisé que PPDA
répète en fin de chaque diffusion des
« Guignols de l’info ».
J’oubliais, journal ne rime pas forcément
avec Chazal, vous pouvez donc prendre
quelques minutes pour parcourir ce 20ème numéro du Mons et Vous.
Un enfant de la télé
Mons et Vous
Magazine édité par la
Mairie de Mons en Barœul
Tirage : 12 000 exemplaires
Directeur de la publication : Francis BOSSUT
Rédacteur en chef : Ludovic BROQUART
Conception : Service communication
Photos : Service communication
PAO :Visionsconcept
Impression : La Monsoise
Dépôt légal septembre 2003
le collectif monsois vous propose
entre autre…
VENDREDI 2 DÉCEMBRE
Salle du Fort 19h30 – 23h30 LOTOTHON.
SAMEDI 3 DECEMBRE
Piscine municipale 18h - 20h Spectacle de natation
synchronisée.
Salle du Fort à partir de 19h30 Dîner spectacle
« MARATHON DU CHANT », vente de chansons
sur catalogue qui seront interprétées en direct.
Sur réservation avant le 28 Novembre,
au 03 20 04 15 09 (après 19h)
Adultes 10 €, enfants moins de 12 ans 6 €.
DIMANCHE 4 DECEMBRE
Salle du Fort 14h – 20h Thé dansant, démonstration
de danses, entrée 5 € ;
réservation au 03 20 33 03 05.
17h Fête finale du Mons Téléthon.
Remise officielle du chèque à l’A.F.M.
ENCORE QUELQUES PLACES
EN VENTE EN MAIRIE
Marché de Noël
de l’Association Mons Promotion Culture
Samedi 10 de 12h à 19h
et dimanche 11 décembre de 10h à 19h
Salle du Fort
Entrée libre
Je collectionne,
tu collectionnes,
il collectionne…
Le dimanche 13 novembre de 9h à
17h30, la salle du Fort se transformera
pour la seconde année consécutive en
caverne d’Ali Baba, en grenier à souvenirs,
en cabinet des curiosités…
Les 110 collectionneurs rassemblés par
l’Association Philatélique De Mons
(APDM) dresseront leurs étals extraordinaires,
les seuls sur lesquelles d’humbles
objets qui n’auraient jamais fait les honneurs
d’une vitrine… gagnent aujourd’hui
leurs lettres de noblesse et
atteignent parfois des valeurs inestimables…
Une visite de bourse aux collections
est une promenade empreinte
de nostalgie, un voyage dans le temps
chez les conservateurs de l’éphémère ou
une chasse aux trésors pour les amoureux
de pièces rares… Autant de raisons
de vous laissez séduire…

IIIII Édito
« Nous n’héritons pas la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants. »
Petits gestes, grands effets…
Nous savons tous que nos modes de vie ont des effets importants sur la dégradation de notre environnement.
En matière de consommation d’énergie, de production de déchets, de pollution
des sols et de l’air, de gestion de l’eau, nous sommes d’ores et déjà confrontés à des problèmes
majeurs.
On peut toujours dénoncer des coupables, en appeler aux pouvoirs publics, mais il ne faut pas
oublier que nous sommes, avant tout autre, chacun, un peu responsables de ces situations. Pour
changer le monde ou en tout cas éviter qu’il ne se dégrade de manière irréversible, ce sont nos
comportements qu’il faut progressivement faire évoluer. De même que les ruisseaux font les
grandes rivières, ce sont nos petits gestes quotidiens qui, répétés à l’infini, auront un effet positif
sur la santé de la planète et de ceux qui y habitent.
La mise en place du tri sélectif à l’échelle de la Métropole et très bientôt, à Mons en Barœul en est un
bel exemple. Hier, des décharges débordantes, des incinérateurs polluants, un gaspillage énorme de
matières premières… Aujourd’hui, grâce à une politique volontariste de traitement des déchets,
menée par la Communauté Urbaine, grâce à la participation de tous les habitants au tri à la source des
ordures ménagères, seule une faible part des résidus sont mis en décharge. Le verre, le papier, le
métal sont recyclés industriellement. D’autres déchets permettent de produire de l’énergie.
Mons en Barœul fait partie du dernier groupe de villes qui adoptent le tri sélectif. Cela s’explique,
en outre, par la forte proportion de logements collectifs où la mise en œuvre de ce changement
est techniquement plus difficile. Ainsi, pour adapter les locaux à poubelles des
rez-de-chaussée d’immeubles, la ville a alloué plus de 1,5 millions d’euros de subvention aux
trois bailleurs ces dix dernières années.
Par contre, ce passage tardif nous permet de bénéficier de toute l’expérience acquise, depuis
1994, par les services de la Communauté Urbaine. Des formules à trois poubelles dont deux à compartiments,
nous en sommes maintenant à deux bacs sans compartiments (ou à des sacs régulièrement
distribués) : un pour les déchets secs (emballages, papier, verre, métal, plastique) et un
second pour tout le reste. De nouvelles technologies permettent en effet aujourd’hui la séparation
automatisée des différents produits à recycler.
Tout est désormais prêt. Les enquêteurs de la Communauté Urbaine et de la société Plastic
Omnium sont venus vous rencontrer, vous sensibiliser, vous expliquer et vous doter des containers
adaptés. En tant que relais d’opinion, les correspondants de quartier et les membres du
conseil municipal des jeunes de Mons en Barœul ont été invités à visiter, le 9 novembre, le centre
TRISELEC d’Halluin. Tout peut démarrer d’ici quelques jours !
Le tri sélectif n’est pas tout à fait une nouveauté à Mons en Barœul. En effet, beaucoup de
Monsois utilisent d’ores et déjà les bennes à verre et à papier - pour améliorer le cadre de vie, deux
d’entre elles ont été enterrées cette année, rue de Verdun et rue du Barœul – ou les bennes à
déchets verts présentes chaque dimanche dans différents secteurs de la commune.
Toutefois, cette généralisation du tri sélectif impliquera nécessairement des changements d’habitudes.
Je suis convaincu que chacun de vous mesure les enjeux de la maîtrise des déchets et que
chacun accomplira ces « gestes citoyens » indispensables.
Maire de Mons en Barœul
Conseiller Régional
Mons et Vous - numéro 20 - novembre 2005
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IIIII Cadre de vie
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Tri sélectif
Jeter utilement !
Trier mieux pour polluer moins ! Voilà le principal enjeu du tri sélectif auquel les Monsois vont
devoir se prêter dans quelques jours. S’il est vrai que ce changement d’habitude et d’attitude est
quelque peu perturbant, déboussolant même, qui oserait contester ses bienfaits à l’heure où les
conséquences des agressions humaines sur l’environnement sont de plus en plus évidentes…
Vous avez déjà largement découvert, grâce
à la visite des « agents-sensibilisateurs », les
modalités de fonctionnement et le déroulement
de la mise en œuvre du tri sélectif à
Mons en Barœul. Cette page n’a donc pas
pour vocation de revenir en détail sur ce
qu’il est convenu d’appeler un événement
mais plutôt de survoler l’ensemble du dispositif
et de rassembler un maximum d’informations
pratiques.
Rétro planning…
Les opérations de sensibilisation et de mise
en œuvre du tri sélectif ont débuté
depuis le 3 octobre. À ce jour
quelques dates importantes sont à
retenir avant la première collecte :
Les Monsois auront à
disposition 2 bacs : un pour les
emballages, le papier, le métal,
le verre et le plastique, un autre
pour les autres déchets.
Les personnes âgées notamment
pourront se voir doter d’un bac
plus petit et donc plus maniable.
Du 14 au 19 novembre : les habitants du
secteur 1 (au nord de l’axe de l’Europe)
recevront une lettre d’information concernant
la période de distribution des nouveaux
bacs et les jours de collecte.
Du 21 au 26 novembre : les habitants du secteur
2 (au sud de l’axe de l’Europe) recevront
à leur tour une lettre d’information concernant
la période de distribution des nouveaux
bacs et les jours de collecte.
Pendant ce temps, les habitants du secteur
1 se verront doter de nouveaux bacs.
Numéros utiles :
Pour toute question concernant les
bacs et sacs de collecte composez
le 0 815 23 37
(les demandes de bacs et sacs sont
à effectuer à ce nouveau numéro de
téléphone et non en mairie)
Pour toute question concernant la
collecte composez le 0 800 71 17 71
Du 28 novembre au 3 décembre : les habitants
du secteur 2 recevront leurs nouveaux
bacs.
Les collectes sélectives débuteront sur le
secteur 1 et parallèlement les anciennes
poubelles seront ramassées.
Du 5 au 10 décembre : les collectes sélectives
débuteront sur le secteur 2 et parallèlement
les anciennes poubelles seront
ramassées.
Rappels
Une fois la collecte sélective mise en place,
seuls seront ramassés les bacs et sacs
homologués. Veiller donc à utiliser ceux-ci
exclusivement.
Un arrêté municipal stipule que les bacs ou
sacs doivent être sortis au plus tôt à 18h la
veille du ramassage et être rentrés le jour du
ramassage avant 18h.
Les déchets alimentaires doivent être jetés
dans le bac gris (déchets non recyclables).
Les déchets spéciaux doivent être jeté
à la déchetterie.

Vers un développement durable
Comment répondre aux besoins actuels sans
limiter la capacité des générations futures à
satisfaire leurs propres besoins ? Le développement
durable implique une vision élargie
du développement qui ne s’inscrit plus exclusivement
dans le présent et à l’échelon local
mais dans une perspective globale et à long
terme.
Voilà de belles phrases et de belles intentions
au pied desquelles on se sent bien petit. Et
pourtant, ces grands principes peuvent être
déclinés à des niveaux aussi fins que celui
d’une ville :
• lorsque dans le projet du nouveau collège
Descartes, on intègre du chauffage solaire
et de la récupération d’eau de pluie pour
les sanitaires,
• lorsqu’au niveau de la pyramide (chaufferie
du réseau du Nouveau Mons), on remplace
le fuel lourd par le gaz naturel et que
l’on met en place une cogénération (production
et vente d’électricité),
• lorsque, dans le cahier des charges de nouvelles
constructions, on exige l’application
de normes Haute Qualité Environnementale
visant par exemple à limiter les
consommations de chauffage et d’eau,
• lorsque, dans le cadre d’un projet de rénovation
urbaine, on demande d’intégrer les
problèmes de ruissellement des eaux, de
leur drainage et absorption naturelle par
les sols, favorisant ainsi l’humidification des
espaces verts et contrôlant mieux les
risques d’innondations lors des épisodes
orageux,
• lorsque l’on crée de nouveaux parkings
infiltrants comme aux abords du Fort,
• lorsqu’on remet en terre des espaces hier
imperméables et minéralisés comme à l’arrière
de l’immeuble Coty…
IIIII Portrait
Une page se tourne
Le garagiste se
range des voitures !
Après 35 années, le nez plongé sous le
capot de nos voitures, le 1 er octobre 2005,
Lucien Vancoppenolle, garagiste du bas
de la rue de Gaulle, et Danièle, son épouse
ont pris une retraite bien méritée.
Lucien et Danièle vont maintenant prendre le temps de visiter la France.
35 années de bons et loyaux services, comme on dit des véhicules
qui ont bien servi. En effet, Lucien était, non pas sur mais sous le
pont, et Danièle son épouse pas dans mais à la caisse, depuis 1970.
Ils ont repris ce garage auparavant tenu par l’oncle de Madame.
« Chez ces gens-là, Monsieur, on est agent Citroën par vocation »,
depuis 1930 ! Avant, Lucien avait travaillé chez Simca et Fiat. Ils
ont vu passer jusqu’à 4 générations de clients ! Que de voitures :
de la légendaire « deudeuche » à la génération des C4, C5, etc.
Que d’évolution : dans l’temps, les voitures n’étaient pas pleines
d’électronique comme aujourd’hui! Il fallait de l’imagination, dans
ce métier ! Lucien refaisait même parfois des pièces, sur le tour à
métal qui trône encore fièrement dans l’atelier, à côté de la magnifique
4 CV sport, bleu « Gordini » de leur mariage, et du magnifique
solex modèle 1956 du tonton. Quel bel atelier ! Les outils
impeccablement rangés.
Sur les 7 apprentis formés ici, 4 sont diplômés et sont toujours dans
le métier, dans des postes à responsabilité. Anecdote : Lucien a retapé
une Traction, emmenée ensuite par des jeunes… en URSS !
Tombée en panne à Leningrad, elle a été rachetée par le musée local!
Lucien et Danièle ont eu 2 fils dont aucun n’a pris la succession,
4 petits-enfants, et maintenant cette retraite tant attendue ! Que
vont-ils en faire ? « Visiter la France en prenant son temps » dit
Lucien, et s’adonner à sa passion : les trains miniatures. Danièle,
« pressophile », pourra agrandir sa collection de fers à repasser.
La ville perd là un professionnel de qualité, un certain type de rapport
client-garagiste (ici, on est un peu « à s’baraque », comme
dirait Dany Boon) et une partie de son histoire. Donnons-leur un
petit coup de piston pour une retraite bien réussie !
Mons et Vous - numéro 20 - novembre 2005
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IIIII Cadre de vie
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Mail Léonie Vanhoutte
Penser, élaborer, planter… s’approprier !
Le réaménagement du Mail Léonie Vanhoutte répond à cette règle. D’abord il a fallu penser et élaborer.
Des élus, des riverains et les techniciens municipaux ont mis en œuvre cette réalisation
importante. Près de 400 logements sont directement concernés et 135 000 € ont été alloués à ce
chantier.
L’équipe municipale a souhaité faire de
cette intervention une priorité dans le
cadre de la démarche de rénovation urbaine
du Nouveau Mons. Plusieurs réunions
publiques ont été consacrées à ce projet
dont le premier coup de pioche a été
donné le mardi 20 septembre.
Le mail Léonie Vanhoutte sera un espace
en pied d’immeuble plus verdoyant,
agréable et, il faut l’espérer, apprécié de
tous. Une seconde aire de jeux pour les
enfants sera créée avec, à proximité, des
bancs pour les parents. Des espaces engazonnés
ont été réalisés. La circulation des
piétons sera favorisée de même que l’accès
aux entrées des immeubles… Tout sera
également fait pour limiter la circulation
des engins motorisés et assurer ainsi la
sécurité des enfants et des passants. Le
chantier déjà bien avancé va s’étaler jusqu’à
la fin de l’année. Ensuite, au printemps,
les plantations vont se développer
et transformer véritablement le Mail Léonie
Vanhoutte en un espace vert paysager de
qualité que les riverains prendront plaisir
à investir.
Rénovation urbaine
L’Alsace change de visage…
Les quatre petits immeubles du bas de la rue d’Alsace avaient été un peu oubliés dans la grande
vague de réhabilitation des années 85-90 ; seules les entrées avaient été privatisées et des portes
« sans-souci » installées pour chaque logement. Leurs céramiques vanille-chocolat étaient devenues,
au fil du temps, bien ternes, et bien peu appétissantes, les menuiseries criaient misère…
En concertation étroite avec les résidants
des 112 logements concernés et avec leur
accord, SLE Habitat du groupe CMH a
entrepris depuis quelques mois un important
chantier de requalification des logements
et des façades de ce bâtiment. On
voit déjà se profiler les nouvelles tonalités
plus claires de l’ensemble avec un jeu de
contraste sur les angles habillés de pierre
grise. Des nouvelles menuiseries en PVC sont
apparues aux fenêtres. D’autres travaux sont
en cours à l’intérieur des logements : la
plomberie et l’électricité sont entièrement
rénovées. Les salles de bains sont agrandies.
Les sanitaires sont remplacés comme les
Le mail Léonie Vanhoutte s’est métamorphosé en quelques jours seulement.
Au printemps, il sera un véritable espace de verdure et d’oxygénation au pied des immeubles.
revêtements de sol des pièces humides (toilettes,
salle de bains…). Un nouveau système
d’aération est aussi installé. Ce chantier
se terminera par la « résidentialisation » de
l’ensemble, c’est-à-dire la reconfiguration
des parkings et des espaces verts attenants
aux bâtiments en un espace accessible uniquement
aux locataires. Ces bâtiments à
taille humaine (6 étages) étaient déjà fort
prisés. L’attractivité de ce type de logement
s’en trouvera renforcée après cette réhabilitation
; cette opération pourrait donner le
ton à d’autres réhabilitations à venir ou de
programmes d’habitat à développer dans
le Nouveau Mons.

IIIII Au fil des jours
Les 4 tours Alsace changent de visage…
mais pas seulement.
112 logements sont totalement rénovés.
Avant / Après.
Nouveau service
Cantine à la Carte
Bientôt, les services école-enfance et la piscine accepteront les
paiements par carte bancaire.
Le nombre de paiements par carte bancaire
dépasse depuis 2003 celui des opérations
effectuées par chèque.
Les cartes bancaires ont ainsi représenté
34 % du volume des opérations interbancaires
en 2003, devant les chèques (33 %),
les virements (16 %) et les prélèvements
(15 %). Il y a 46 millions de cartes bancaires
estampillées CB en France et probablement
une ou plusieurs d’entre elles dans
votre portefeuille. Ce mode de paiement,
pratique, simple et sécurisé est présent
presque partout… les retardataires étant
bien souvent des services non marchands et
parmi eux les services publics ou administratifs
! Carte Vitale, déclaration d’impôts
par Internet, dématérialisation d’actes
administratifs… tout cela avance à grands
pas ! D’ici quelques jours, vous aurez,
comme vous en avez l’habitude ailleurs, la
possibilité de payer vos réservations de
repas de restaurants scolaires ou vos abonnements
à la piscine municipale par carte
bancaire. Voyagez donc léger, sans stylo,
ni carnet de chèques, ni somme importante
en liquide, désormais la carte suffira
mais pensez néanmoins toujours à venir
réserver vos repas bien à l’avance et éviter
les jours de rentrée.
Projets
Donne vie à tes envies !
Tu as entre 16 et 25 ans et un projet de voyage en tête, seul ou
en groupe (vacances, projet culturel ou sportif, travail saisonnier…)
Le Service Animation Municipal (S.A.M.) peut t’aider à donner vie à ce projet dans le
cadre du dispositif « Départs Autonomes ». Pour monter ton projet ou obtenir des renseignements,
tu peux rencontrer les animateurs Benoît et Pierre au Pôle Jeunesse,
55 av. de Verdun, 03 20 67 08 36.
Fais vite, les dernières aides 2005 seront attribuées le 12 décembre en commission.
(sur des projets constitués au moins 8 jours auparavant).
Le Service Animation Municipal
Un service pour les jeunes de 10 à 25 ans
10 animateurs à temps plein, des ouvertures de gymnases (Peltier, Provinces, Léo
Lagrange) en fin d’après midi, des lieux d’accueil, des activités et des sorties les mercredi
et samedi, des programmes d’animation pendant les congés scolaires, l’accueil et
l’accompagnement dans les démarches des 16/25 ans au pôle jeunesse, des projets
artistiques, vidéo, Internet, roller, percussions…
Les animateurs sont à l’écoute de tes idées!
Contact.
le SAM, 20 bis, avenue Marc Sangnier,
03 20 61 78 90
le POLE JEUNESSE, 55 avenue de Verdun, 03 20 67 08 36
Mons et Vous - numéro 20 - novembre 2005 7

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mons
lez arts
Il serait excessivement prétentieux de prétendre
que Mons est une ville d’art ou une
ville d’artistes mais les arts et ceux qui les pratiquent
sont néanmoins bien présents dans
notre ville. Le pinceau, la plume ou l’archet à
la main, la blouse tachée de terre, d’encre
ou de peinture, de nombreux Monsois taquinent
la muse pour leur plaisir et… celui de
leurs admirateurs et admiratrices.
Mettre un peu d’art dans sa vie, n’est-ce pas
cela l’art de vivre ! Et quels que soient son
talent ou ses dispositions, s’attacher à révéler
la délicatesse d’un mets, la subtilité des mots,
la grâce d’une fleur, l’énergie d’une musique,
la force de la matière, l’immensité de l’esprit…
n’est-ce pas là partir aussi à la découverte
de soi et du monde.
Chez nous, à Mons, les occasions sont à la
fois fort diverses et nombreuses de s’initier à
une pratique artistique ou d’en profiter en
tant que simple spectateur. Nous vous présentons
quelques-uns de ces Monsois
« artistes ». Ils sont les ambassadeurs de tous
ceux qui, chez eux, dans des associations,
des clubs, des ateliers mettent de l’art dans
leur vie et leur ville. Sur cette grande palette,
se retrouvent pêle-mêle l’art floral avec les
« 4 saisons », les arts graphiques (aquarelle,
fusain, huile…) avec l’Atelier du Barœul, les
ateliers du CADLM, du club de l’Amitié, de
Mons Promotion Culture, toutes les musiques
et tous les instruments avec l’Ecole de
Musique Agréée et l’Orchestre de l’Harmonie
Municipale, les chorales, et pourquoi pas du
djembé avec l’ACAM, l’Association Historique
de Mons qui, par la magie évocatrice des
mots fait revivre notre passé, le langage du
corps avec Danse Expression ou Vital Swing,
le théâtre qu’il soit du Jeudi ou de Babelle,
sans oublier toutes les initiatives des écoles,
des centres sociaux, des services d’animation
qui, initient, éduquent, apprivoisent, expérimentent
les arts auprès des enfants et des
jeunes.
Mais l’art vivant est aussi un art partagé qui
sort des salles de répétitions ou des ateliers
pour s’offrir au regard, à l’oreille, à la sensibilité
de l’autre ! Le café-concert « Le Trait
d’Union », la salle d’exposition du Fort proposent
tout au long de l’année des rendezvous
simples et conviviaux autour d’artistes,
de créateurs jeunes ou moins jeunes, débutants
ou confirmés, plus ou moins connus,
mais toujours pleins de talents et de passion
communicative !
Rencontres…
Les 7, 8 et 9 octobre, dans le cadre des « couleurs du temps » initié
par le Conseil Général, des artistes monsois ouvraient les
portes de leur atelier… Une occasion rare de pénétrer dans ces
espaces de création chargés d’histoire, de sens et d’âme. Vous
ne le saviez peut-être pas mais celui qui est de près ou de loin,
votre voisin fait partie de ces créateurs de talent, qui s’épanouissent
à Mons en Barœul !
Telque
dont l’atelier est situé rue Franklin sculpte
chaque après-midi. Dans son existence de
mère de famille c’est un instant sacré. Il y a
10 ans, elle a, pour convenances personnelles,
arrêté de travailler. Son projet à
l’époque : réorienter son activité autour de
la réalisation de trompe-l’œil. Dans ce
cadre, elle découvre le travail de la matière
et surtout du volume. C’est un peu une
renaissance. Telque a toujours eu une aptitude
pour le dessin et les travaux manuels
mais elle n’a jamais intégré les Beaux-Arts.
Cela ne se faisait pas.
Après avoir sculpté d’après modèle vivant…
elle s’intéressera aux animaux : une révélation.
Depuis, ils sont l’unique sujet de son
œuvre. Girafes enlacées, rhinocéros, taureaux,
gorilles, ours… prennent vie entre les mains
de Telque, une artiste qui a fait sienne cette
citation de Jacques Brel « Il nous a fallu bien du
talent pour être « vieux » sans être adulte ».

Claudine Latron
explore et exploite sans contrainte la matière
papier. Au centre de sa démarche artistique, il est
enduit, verni, collé, peint, arraché, superposé,
assemblé… Le travail de Claudine Latron nous
amène à redécouvrir le papier, à en apprécier
les facultés. On se surprend à découvrir une
sorte de matière nouvelle.
L’opacité, la transparence, la variété des textures
sont exploitées ici tels des médiums permettant
de transformer une simple feuille de
papier en objet décoratif ou en œuvre d’art.
Tous nos sens sont en éveil, le toucher, le
regard, l’odorat, l’ouïe… l’œuvre de Claudine
Latron est une expérience simple, mais oh combien
fascinante !
Hélène Soète
Bénédicte Hennart-Logié
est une artiste accomplie. Depuis plusieurs
années, ses œuvres sont exposées dans
nombre de salles d’expositions ou galeries…
Elle peint une Venise structurale,
nue, fantomatique et secrète. Les reflets
de l’eau sur les bâtiments de la ville hypnotisent
le visiteur.
Depuis quelque temps, Bénédicte Hennart-
Logié réalise aussi des assemblages et collages
d’affiches récoltées sur les panneaux
le long des rues de la cité de Doges, lors
de ses séjours réguliers.
Le jour de notre rencontre, elle finalisait
une exposition à l’espace Rihour (office de
tourisme de Lille), exposition importante
dans un haut lieu lillois. Un projet initié par
le Consulat d’Italie à la suite de la présentation
des œuvres de Bénédicte Hennart-
Logié, en juin 2004, à la maison Folie du
Fort.
céramiste, poursuit sa démarche avec ses professeurs et amis de l’Académie des Beaux-
Arts de Tournai. C’est là, en 1991, qu’elle a découvert la céramique… Dans son atelier,
installé dans la cour sud du Fort, elle passe de longues heures à toucher, sentir,
donner forme à la matière… Une fois cette délicate opération terminée reste la cuisson.
L’instant magique. On ne sait jamais ce que l’on va découvrir en ouvrant la porte
du four… C’est à chaque fois un moment d’émotion. Lorsque l’on connaît un peu
Hélène, on ne s’étonne pas de lire ces quelques mots extraits de l’ouvrage « comme
l’argile » d’Annie Fourmanoir : « Le potier brûle un peu de lui-même à chaque cuisson
et passe par des moments d’exaltation et d’inquiétude… »
Hélène Soète exposera le 4 décembre à partir de 11h30 à la Plus Petite Galerie du
Monde, 69 rue des Arts à Roubaix.
9

10
Aurore Place auteur-compositeur-interprète
Sensibilité à fleur de peau…
Sa vie, c’est un peu « tout pour la musique ».
Elle chante depuis toujours et se souvient
toute petite avoir longuement imposé à sa
sœur ses premières envolées lyriques. « À
l’époque, elle était ma seule auditrice ». Le
temps a passé et les choses ont changé.
Aurore fait partie de ces artistes monsois qui
n’hésitent pas à participer aux animations
locales et à partager l’espace d’une Fête de la
musique ou d’un concert caritatif leur passion
avec le public.
Aurore est auteur, compositeur, interprète autodidacte. Elle n’a
jamais suivi de cours de solfège, d’instrument ou de chant. À ce qui
peut paraître un handicap, elle rétorque que la chanson est avant
tout une question d’émotion. D’émotion, elle n’en manque pas.
Elle en a fait sa principale source d’inspiration. Chacun de ses
textes exprime sa vision d’un sujet de société, et est aussi une analyse
critique, une prise de position.
Elle finalise ces jours-ci, son premier album, auto-produit. Il sera distribué
à 500 exemplaires. Une nouvelle étape qui lui permet de
mettre un pied dans le milieu professionnel… Par ailleurs animatrice
péri-scolaire dans une école à La Madeleine, elle a l’occasion
de partager, là encore, sa passion au cours d’ateliers d’initiation
et d’éveil musical.
ANAUDACE
C’est lors d’un concours qu’elle a rencontré les autres membres
du collectif ANAUDACE. Tous étaient, chacun dans sa catégorie,
finalistes. Ils se sont à cette occasion découvert une passion et une
vision communes de ce que doit être la musique et ont décidé de
créer ce collectif d’artistes engagés. Depuis, ils participent régulièrement
à des concerts caritatifs au profit de restos du cœur ou
de l’UNICEF… Au sein d’ANAUDACE ou en solo, Aurore Place écrit,
compose et interprète… Elle donne un sens à sa vie.
Eugène Kwiatkowski, Aquarelliste
Capteur d’éphémère
Monsois discret, Eugène Kwiatkowski observe
tout ce qui l’environne… De fait ses sujets
de prédilection, paysages urbains et scènes de
vie qu’il esquisse n’importe où, n’importe
quand - il a toujours son carnet à portée de
main - sont semblables à des instants volés.
De ses études d’architecture et de son activité professionnelle dans
le domaine du design, Eugène KWIATKOWSKI a conservé et fait
sienne la pratique du croquis rapide, d’une certaine spontanéité,
le tout agrémenté d’une aptitude incontestable de coloriste.
L’aquarelle est son mode d’expression.
Il expose depuis plusieurs années dans toutes les salles et salons
de la région. Il a remporté plusieurs prix et grands prix pour la qualité
de son œuvre… Paradoxalement l’artiste n’a jamais exposé à
Mons en Barœul. Ce sera chose faite du 19 novembre au
11 décembre, salle d’exposition de la maison Folie du Fort. Pour
l’occasion, il exposera accompagné de ses filles Nathalie et Sylvie…
La passion selon Eugène KWIATKOWSKI est résolument contagieuse.
Eugène KWIATKOWSKI et ses filles exposent du 19 novembre au
11 décembre, tous les jours (sauf le lundi) de 15h à 18h salle d’exposition
du Fort.

Raphaël Monnanteuil, créateur de mode
Raphaël is XL Ant !
Après une rencontre avec Raphaël, il faut quelques minutes
pour reprendre son souffle et remettre toutes ses idées en
ordre. Une tornade vient de « s’abattre » sur vous ! Le credo de
Raphaël : vivre plus !
Passionné par la mode, Raphaël Monnanteuil a 32 ans lorsqu’il crée le 15 décembre 2003
sa marque de vêtement. Ses seuls bagages à l’époque : un carnet d’adresses bien rempli
et une imagination débordante (c’est peu dire). Il ne sait ni ébaucher les patrons, ni
coudre… mais rien ne l’empêchera d’essayer, son envie et son énergie sont bien plus
fortes, l’aventure XL Ant peut débuter.
Chanteur, manager, tour-manager, directeur de la communication… ces multiples vies ont
été pour Raphaël des opportunités de développer son imagination et son relationnel. Parmi
les milliers d’idées qui trottent dans son esprit : créer un jour sa marque de vêtement. Puis,
lors d’un voyage aux Etats-Unis, une évidence : elle s’appellera XL Ant (fourmi extra large)
et bien entendu d’XL Ant à excellent il n’y a qu’un pas… de fourmi (aussitôt franchi).
Parce qu’il a aussi la tête sur les épaules, Raphaël sait qu’il lui faudra quelque temps pour
mettre en œuvre son projet… Ainsi, au printemps 2003 dessine t-il quatre modèles de
t-shirts qu’il produit à 50 exemplaires chacun. En trois semaines, les deux cents exemplaires
sont vendus. Test concluant ! Depuis les modèles et les collections se succèdent et
se multiplient…
Conscient de la nécessité d’exploiter les médias, Raphaël, grâce à son carnet d’adresses
et ses compétences en matière de communication met en place une stratégie assurant
une visibilité réelle de ses créations. Ainsi, avez-vous peut-être déjà aperçu sur votre petit
écran ou sur les scènes de concert, la fourmi extra-large.
Magloire (M6), Stéphane Guillon, Ariel Wizman (Canal +), Florence Klein (France 3) ou
bien encore Muse, Placebo, Christophe Deschamps (le batteur de Pascal Obispo) ont tous
succombé et sont devenus des XL Ant people.
En septembre 2004, Raphaël
ne peut, n’ayant pas les
finances nécessaires, participer
à l’un des grands rendezvous
parisiens de la mode. Il
fait donc appel à son imagination
débordante et réussit
à se faire remarquer !
L’important n’est pas d’être
dans le salon, mais de rencontrer
les visiteurs… Quelle
est la meilleure manière d’y
arriver ? Raphaël loue un taxi
londonien et le transforme en
show-room. Séduites par ce
concept et par la collection XL
Ant, la presse et plusieurs
boutiques référencent la
marque. S’en suivent une présentation
au Printemps, plus
récemment au Japon. La
Chambre de Commerce et
d’Industrie de Lille avait confié
à Raphaël l’habillement des
hôtesses…
L’XL Ant mania est en route…
Envies de sortir à Mons…
vendredi 18 novembre 20h30
Sauf qu’i pleut
Un hommage à Jacques Brel
interprété par une formation
franco-belge passionnée. Une
grande soirée bruxelloise !
tarif 5 €
samedi 19 novembre 20 h 30
Cap’tain Alphonse
Théâtre musical festif de haut vol ! Les quatre joyeux gais
lurons annoncent la couleur dès leur montée sur scène :
costumes ultra démodés et vieilles chaises pliantes au
bout des bras. S’ensuivent rires, joie, bonne humeur,
chansons, apéros, barbecues et partie de boules…
tarif 5 €
samedi 26 novembre 20 h 30
The Domestics
Guitares saturées, basse distordue, rythmiques tendues,
énergie d’un son punk rock tendance groove.
tarif 5 €
dimanche 27 novembre 16h
Orchestre de l’Harmonie Municipale
salle Salvador Allende
Pour tout public !
Au programme : Ouverture d’Egmont (Beethoven),
Tristesse (Chopin), Csardas (Monti), Love is all
(Glover/Hardin), You can leave your hat on (Joe Cocker)
et bien d’autres.
entrée gratuite
vendredi 9 décembre 20 h 30
Duo Vivace
Eric Comère (accordéon) Arnaud Ingelaere (saxophone)
Une complicité palpable à chaque instant. Des clins d’œil
aux plus grands : Brel, Piazzola ou Portal & Galliano…
en collaboration avec Inter – Lude
tarifs 7 € / 5 € (Monsois)
samedi 10 décembre 20 h 30
Elijah
On découvre à l’écoute de ce
quatuor de jazz une foison de
couleurs, d’harmonies et de
rythmes riches et inventifs,
une dynamique parfaitement
maîtrisées.
taris 9 € / 7 € (Monsois)
infos et réservations 06 26 57 15 12
public.edo@wanadoo.fr
Tous les derniers mardis du mois 20 h 30
Amour, gloire et impro !!!
Ce nouveau rendez-vous mensuel fera date ! Les comédiens
s’inspirent des plus grandes séries pour vous composer
une famille dont l’histoire va surprendre ! C’est le
public qui décide du sort des uns et des autres…
tarif 5 €
infos et réservations 06 26 57 15 12
public.edo@wanadoo.fr
réservations 03 20 61 26 10
11

IIIII En brèves
12
Bibliothèque
<
municipale
»>
Heures « contées
Les nouveautés n’en finissent plus de s’accumuler
du côté de la bibliothèque…
Après les travaux importants qui ont été
réalisés en 2004, la création de la salle multimédia,
d’espaces de lecture, la refonte de
l’ensemble des collections et les animations
(expositions, lectures publiques…) voilà
encore deux nouveaux rendez-vous à inscrire
sur vos agendas.
Le samedi à 10h30 (pour les 1-3 ans) et le
mercredi à 15h (pour les 3-6 ans) l’équipe
de la bibliothèque vous propose les
« heures du conte »… Votre enfant découvrira
le merveilleux monde des livres et de
la lecture. Il éveillera sa curiosité et son imagination…
La bibliothèque de Mons en
Barœul est avant tout un lieu où il fait bon
lire et désormais se raconter des histoires…
Qu’on se le dise !
Comité
<
de lecture ados
Encore une nouveauté…>
mais pour les 11-15 ans cette fois. Le comité
de lecture ados animé par Elodie est un
temps d’échanges de coups de cœur… littéraires
et de présentation des nouveautés
du mois. Les rencontres ont lieu chaque
3ème mercredi du mois à 16 h à la bibliothèque…
Renseignements et inscriptions
à la bibliothèque municipale.
Braderie
< >
Livres et jouets
La ludothèque de la MJC Centre social organise
sa grande braderie de livres et jouets
le samedi 26 novembre de 14h à 18h salle
du Fort. Vous n’avez plus de place dans vos
placards, vous êtes à la recherche d’un objet
rare, vous souhaitez dénicher un cadeau
pour la Saint Nicolas ou Noël qui approchent…
tout, tout, tout vous trouverez tout
et même des petits prix à gogo !
Informations et inscription
MJC centre social bd Napoléon 1 er
03 20 33 24 03.
Semaine
<
du Goût
goûts et couleurs>
Contrairement au vieil adage « ça se discute
», et mieux encore « ils tiennent
salon », ainsi, sur l’initiative de l’UTPAS
Marcq-Mons, de la MJC Centre Social, du
Conseil Général, des établissements scolaires
et de la ville, le Forum du goût a
accueilli du 10 au 15 octobre, des jeunes
enfants scolarisés à Mons en Barœul.
L’exposition interactive s’articulait autour
de la fleur alimentaire. Chaque pétale de
couleur différente correspondait à une
famille de composants de notre alimentation
quotidienne. Bleu = eaux, beige
= féculents, bleu ciel = produits laitiers,
jaune = matières grasses…
Les enfants ont effectué la visite en goûtant,
bien entendu, les produits, en participant
aux jeux de questions-réponses…
Une belle initiative qui a permis à tous,
grands et petits, de faire ou refaire le plein
de repères nutritionnels.
Etre
<
père aujourd’hui :
?>
Un boulot à temps plein
Le lundi 5 décembre à 20 h 30 salle
Salvador Allende, l’Union Départementale
des Associations Familiales du Nord propose
une conférence animée par Jacques
Salomé, psychosociologue.
Autrefois, les enfants n’avaient pas trop de
« papa » mais beaucoup de « père ! ». Des
pères plus ou moins présents. Actuellement
c’est l’inverse : ils ont trop de « papa »
(papa cool, copains…) et pas assez de père
posant des limites, des interdits, rappelant
les règles et capables de sanctionner les
transgressions. Ce qui renvoie les mamans
à devenir trop mères, ce qu’elles vivent mal
avec beaucoup de culpabilité.
Contacts et inscriptions - UDAF du Nord -
Tél . 03 20 54 97 61 - nord@udaf59.org
petit écran
< BBC WORLD>
La BBC WORLD, chaîne anglophone et
accessible gratuitement par le cable sur la
fréquence 320 Mhz.
Featuring political, economic news, stock
exchange rates from all over the world,
commentaries, interviews, all this in
English, non-stop…
Another point of view on current events
giving you a broader outlook and enabling
you to form an opinion in an ever-more
global context.
An ideal opportunity to keep up your
English. À few minutes every day… you will
soon improve your comprehension and
make fast progress !
Ce sont des nouvelles politiques, économiques,
les cours de toutes les bourses, des
commentaires, des interviews, tout cela en
anglais, non-stop…
C’est un autre point de vue sur l’actualité qui
élargit le regard, l’esprit aux dimensions du
monde.
C’est aussi une belle occasion d’entretenir son
anglais. Quelques minutes par jour… les progrès
sont rapides !
Faites un vœu à deux !

IIIII Mémoire Vivante
Cécile de maison en maison
La concordance entre les entretiens vidéos d’anciens Monsois
que notre association historique accomplit régulièrement et la
production d’un film*, « Sur les traces de Pagnerre », a favorisé la
mise en relation des actuels propriétaires de La Pépinière et de
Mme Cécile Spriet, nonagénaire née dans les murs de cette maison
centenaire. D’intéressants propos, notamment sur l’usine
Claeyssens, tenus par les autres participants lors de cet entretien
vidéo, seront repris par la suite avec d’autres thèmes.
Souvenirs d’une maison
d’enfance
« Ça n’a pas beaucoup changé » dit Mme
Cécile Spriet en rentrant dans la maison où
elle est née : la villa La Pépinière construite
par l’architecte monsois Gabriel Pagnerre
au début du vingtième siècle.
Monsieur et Madame Harlée, parents de
Mme Spriet, avaient besoin d’une grande
demeure pour y loger à la fois leurs parents
et leurs enfants. C’est ainsi qu’ils ont fait
construire cette villa conçue par Gabriel
Pagnerre. La rue, portant aujourd’hui le nom
d’Henri Poissonnier, s’appelait alors « de la
Pépinière », d’où le nom de l’immeuble.
Cécile Spriet-Harlée se remémore les lieux et
monte hardiment les escaliers vers sa
chambre et la pièce où elle jouait avec ses
sœurs Denise et Elizabeth. Quant à l’aînée,
Thérèse, elle devait rester éloignée des
autres car elle était atteinte de tuberculose,
dont elle décéda vers dix-sept, dix-huit ans,
nous dit Cécile. Cette maladie était fort
répandue et presque toujours mortelle à
l’époque. Thérèse qui ne devait pas sortir,
prenait l’air sur le balcon d’où elle pouvait
observer le grand jardin du maraîcher juste
en face, où les petites allaient se détendre et
le tennis juste à côté, où des jeunes pleins de
santé échangeaient des balles et des rires…
De nombreux revers de famille dont la
mort du père, obligèrent la mère à louer
une partie de la maison. Mais très vite,
Mme Harlée se trouva dans l’incapacité
d‘entretenir le bâtiment. Et Cécile Spriet
de nous montrer l’endroit du plafond à
l’étage d’où partait une fuite d’eau incriminée
au locataire. Celui-ci refusa de payer
le loyer tant que les réparations ne seraient
pas faites. La mère de Mme Spriet était
dans l’incapacité d’engager les frais nécessaires
aux travaux; en 1913, il fallut vendre.
Aujourd’hui, La Pépinière a gardé, dans
l’ensemble, son aspect d’autrefois. Cécile
Spriet, l’une de ses premières habitantes,
nous le confirme : le balcon reste le même,
et on peut admirer des carrelages et des
vitraux intérieurs identiques à ceux qu’elle
a connus dans son enfance. La demeure a
conservé son habillage et son discret parfum
d’art floral. C’est normal pour une
Pépinière.
Maquettes et plans
Beaucoup d’enfants sont venus à la salle
des fêtes voisine du Fort, lors des Journées
du patrimoine, voir l’exposition sur Gabriel
Pagnerre. Le décor du fond les attirait particulièrement.
Cette reproduction** de la
façade du premier cabinet monsois de
l’architecte faisait chanter ses couleurs
comme une vraie maison au-dessus d’un
parterre*** de vraies fleurs.
L’atelier de l’architecte, avec un vrai professionnel****
pour leur montrer des
maquettes et des plans, en a retenu plus
d’un autour des porte-plume, des livres
anciens et des dessins à l’encre de Chine.
Les objets rendent le passé plus concret, et
de voir sur un schéma l’abri prévu par l’officier
Gabriel Pagnerre pour lui-même, son
Photo prise lors du tournage du film "Sur les traces de Pagnerre"
le samedi 9 juillet 2005. Cécile Spriet est entourée
de Christine et Marc Thiebaut les actuels occupants
de La Pépinière située 11 rue Henri Poissonnier.
ordonnance et Jolie, sa jument, la Grande
Guerre devenait moins irréelle aux écoliers
du vingt-et-unième siècle.
Quant aux circuits, leurs trajets ont fait
repérer les caractéristiques d’une époque
et surtout le style d’un auteur à tous ceux
qui souhaitaient mieux connaître et mieux
regarder les maisons construites par Gabriel
Pagnerre au début du vingtième siècle.
Une maman qui a suivi le circuit à vélo avec
ses garçons nous rapportait l’intérêt de
ceux-ci pour cette méthode inhabituelle
de découverte artistique et leur curiosité
qui se transformait en jeu : « Et celle-ci,
c’en est une ? »
De maison en maison, les Monsois, comme
de plus en plus de gens, vont et viennent.
Le déménagement est une des activités les
plus florissantes de notre commune a-t-on
dit, souvent à juste titre. Et pourtant, bien
au-delà de l’enfance, le souvenir d’un lieu
de vie reste chevillé au cœur, même si l’architecte
en est inconnu. Alors n’oublions
pas les artistes qui ont construit, pour nous,
un environnement agréable.
Association historique
de Mons en Barœul
Fort de Mons - cour sud
Contact.
03 20 56 32 01
Site internet : www.histo-mons.com
* « Sur les traces de Gabriel Pagnerre » est l’œuvre de l’association
Fondus d’images.
** La reproduction grande taille du premier cabinet de Gabriel Pagnerre,
maison que l’on peut admirer au 255 rue du Général de Gaulle,
est l’œuvre de quelques passionnés de l’équipe décor de l’association
Jonas.
*** Ce joli parterre a été réalisé dans le style de l’époque par l’association
des Quatre Saisons.
**** Le président de Mons promotion culture, lui-même ancien architecte
qui a construit d’autres maisons à Mons, a animé personnellement
l’atelier où il avait installé ses instruments de travail.
Cette carte postale de 1911 montre "La Pépinière" qui vient juste d'être construite, la céramique ne figure pas encore.
A gauche, on aperçoit Lucie Marie Joseph Hauwel avec sa fille Thérèse dans les bras et son mari Henri Harlee à droite.
Au milieu Tante Clémence, la sœur d’Henri.
Mons et Vous - numéro 20 - novembre 2005
13

IIIII Tribune
14
Le mot du MNR
28 octobre 2005, la Seine-Saint-Denis
brûle. 8 novembre (ce jour) la France brûle
un peu partout. Que dire ? Que peut-en
dire le M.N.R ?
Reprendre les discours médiatisés des
maires victimes ou des ministres concernés
ne ferait qu’ajouter à l’inexactitude des
faits et des raisons de ces débordements
et à l’inconséquence des mesures prises
pour les faire cesser.
Dévier de ces discours et c’est immédiatement
la condamnation par le « politiquement
correct » et les associations de tout
poil qui pour nombre d’entre elles,
subventionnées par des fonds publics,
apportent leur soutien politique aux
acteurs de ces mini-révolutions dont les
victimes n’auront rien à attendre de
quiconque.
Hier 7 novembre 2005, après bien d’autres
exactions, c’est le boulodrome, bâtiment
communal, édifié pour les Monsois, jeunes
et moins jeunes, qui a été la cible des
incendiaires ! Pourquoi ?
Espérons que les honnêtes citoyens français
sauront prendre conscience de leurs
responsabilités et intervenir en conséquence
dans le débat politique avant que
la situation ne devienne irréversible !
Les textes ci-dessous sont rédigés sous la seule responsabilité de leurs auteurs.
Roger CUVELIER
Conseiller Municipal
Solidarité, citoyenneté
Une épicerie solidaire ouvre ses portes à
Mons-en-Barœul. Saluons tout d’abord
cette initiative citoyenne. L’aboutissement
de ce projet, dont nous nous réjouissons,
est en effet le fruit du long travail de
quelques bénévoles.
Une précarité bien présente à Mons
Mais cette création confirme, s’il en était
besoin, la précarité économique dont souffrent
trop de foyers monsois, particulièrement
dans le Nouveau Mons, et le besoin
qu’ils ont de la solidarité communale.
L’Allocation Municipale d’Habitation en est
un des outils privilégié. La précédente
majorité, qui a instauré cette allocation,
avait dimensionné le budget de la commune
pour que 2.000 foyers puissent en
bénéficier. A ce jour, nous ne sommes
même pas au tiers de l'objectif ! Nous
avons formulé, en Conseil Municipal, des
propositions concrètes visant à utiliser
toutes les sources d’informations disponibles,
pour faire connaître cette allocation
aux foyers monsois susceptibles d’en bénéficier
et les encourager à en faire la demande.
Ces propositions n’ont recueilli que les
sarcasmes du Maire qui préfère utiliser les
crédits correspondants comme on sait.
Une allocation d’insertion
L’attribution d’une aide financière aux
familles connaissant des difficultés économiques,
pour prendre en charge leurs
dépenses d’habitation, n’est que l’un des
deux volets de l’AMH. La délibération prise
en 1995 avait en effet prévu, afin de favoriser
l’insertion sociale des bénéficiaires,
que son attribution serait subordonnée à
une petite participation personnelle à des
activités d’intérêt général ou d’utilité
publique : formation personnelle ou aide
au bénévolat associatif.
En 2001, le Conseil d’Etat a donné tort à
ceux qui avaient fait obstruction à cette
démarche de responsabilisation personnelle.
Il est aujourd’hui plus indispensable
que jamais de privilégier ce type d’action
qui aide les gens, aussi démunis soient-ils,
à redresser la tête et à se mobiliser pour
être plus que de simples consommateurs
d'aide sociale.
Groupe Démocratie Socialiste
Pascal Callemyn,
Erick Mizzi,
Bernard Vandeputte,
Jacques Santerne
Justice et équilibres
De plus en plus d’habitants de notre ville et
de la Métropole éprouvent des difficultés
pour se loger. Flambée des prix pour
l’accession à la propriété, augmentation
des loyers et surtout très forte pénurie de
logements dit « locatifs sociaux ». Les
délais d’attente s’allongent pour obtenir
ou simplement changer de logement.
A cette situation, que beaucoup qualifient
de « crise du logement », s’ajoute le
problème des disparités entre les villes.
Dans certaines communes, l’habitat est
constitué de nombreux logements sociaux
(Villeneuve d’Ascq : 44,7%, Lille : 24,3%,
Roubaix : 36,7%, Mons en Baroeul :
38,9%). Par contre, dans d’autres secteurs
de la Métropole, la proportion de
logements sociaux est nettement
inférieure et parfois même proche de zéro.
Afin de corriger ces déséquilibres, la loi a
prévu en 2000 que les villes ne disposant
pas de 20% de logements sociaux
devraient payer une pénalité de 150 euros
par logement manquant. Cette bonne
mesure incitatrice obtient des résultats
mitigés : certaines villes font des efforts
de rattrapage, d’autres préfèrent payer.
Curieusement, une disposition législative
amenait, depuis, la Communauté Urbaine
à rembourser plus de la moitié de cette
pénalité (soit prés de 500 000 euros) aux
villes concernées !
Les élus représentant Mons en Baroeul,
dans le cadre du groupe « Actions et
Projets pour la Métropole » présidé par
Rudy Elegeest, sont récemment montés au
créneau contre cette disposition qui, dans
le contexte actuel, apparaît incohérente et
source d’injustice : pourquoi dédommager
les villes les moins vertueuses et solidaires ?
Cette prise de position a évidemment fait
grincer quelques dents mais de nombreux
élus communautaires, dont le Président
Pierre Mauroy, ont reconnu que cette
disposition était « inéquitable et incompréhensible
». Nous sommes résolus à tout
faire pour qu’elle soit corrigée dès 2006.
Notre ville est au cœur d’une grande
Métropole qui bien sûr doit se développer et
rayonner mais qui doit avant tout veiller au
respect de tous les grands équilibres entre
les 87 territoires des villes qui la composent.
L’actualité nationale récente nous a
démontré, hélas brutalement, les risques
de trop grands déséquilibres entre les
territoires et les limites de ce qui a été
entrepris pour les réduire depuis 30 ans. A
tous les niveaux, il est temps de réagir.
Groupe de la majorité municipale

IIIII En images
17 septembre on assistait, salle des sports les Provinces,
à une nouvelle édition de la « Faites du sport ! » bondissante
et pleine d’énergie.
25 octobre un concert exceptionnel à la maison Folie
du Fort. 900 spectateurs ont apprécié cet instant
privilégié de rencontre avec Superbus, le groupe pop
rock incontournable. Une date monsoise quelques
jours seulement avant leur passage sur la scène
mythique de l’Olympia.
24 septembre la réouverture
du Parc de la Solitude, après un chantier
de réaménagement important,
a été l’occasion d’une fête conviviale
et champêtre très réussie, organisée par
les riverains et les associations du quartier.
13 octobre salle de spectacle Salvador Allende près de 200
Monsois « privilégiés » ont assisté à la première représentation
nationale du conte musical « Le mangeur de chagrins ».
Le 15 octobre devant une salle de spectacle
Salvador Allende comble, la chorale Si Tuenda
Gospel fêtait la sortie de son second CD.
17 et 18 septembre Journées
du Patrimoine. L’association
Historique aime Mons et
partage de fort belle manière sa
passion. On en redemande…
15 octobre salle du Fort étaient rassemblés les quelques 600 artisans d’une ville plus colorée, d’un cadre de
vie plus agréable… En façade ou sur leur balcon ils ont cet été exploité le pouvoir des fleurs pour mettre en
peu de couleur dans notre vi(ll)e.
Mons et Vous - numéro 20 - novembre 2005
15

Regards croisés…
Pour dire la ville dans sa diversité, nous souhaiterions la mettre en images, c’est-à-dire en
photographies... Mais pourrait-on imaginer un immense rassemblement de Monsois prenant la pose
devant l’objectif d’un photographe ? Difficile. Une mosaïque de portraits ne réduirait-elle la ville à une
juxtaposition d’individus. Comment rendre compte de la dimension sociale, humaine de la ville sans
tomber dans l’abstraction ou le symbolique. Car, les liens entre Monsois sont avant toute chose des
relations de personne à personne. Chacun d’entre eux est vécu et peut être perçu dans sa proximité, dans
sa singularité... et si, on s’éloigne un peu, telles les mailles d’un tricot, ils tissent le collectif.
La ville vit grâce à la diversité des liens qui la tissent. pour célébrer l’arrivée de l’année 2006, nous vous
proposons donc de réaliser des photos de tandems, de duos mettant en scène la complicité, la
complémentarité, l’amitié, le compagnonnage, le partage, l’entraide, la connivence... toutes choses pour
lesquelles il faut être au moins deux !
ma voisine moi moi ma boulangère mon meilleur pote ma boulangère mon meilleur pote moi
samedi 3 et 10 décembre
faites un vœu à deux !
Faites vous photographier avec la personne de votre choix (votre coiffeur, votre prof
de gym, votre copain de virée, votre belle-mère, votre percepteur, votre voisin, votre
collègue de bureau…)
Tous les participants recevront un tirage de leur photo, et seront bien évidemment
personnellement convié à la cérémonie officielle de vœux à Mons en Baroeul.
samedi 3 et 10 décembre 2005 de 14h à 17h30 rendez-vous à la
bibliothèque municipale (cour intérieure du Fort) pour les séances de
prises de vues avec un photographe professionnel.