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Les Cinémas Pathé Gaumont - Le mag - Avril 2019

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AVRIL <strong>2019</strong><br />

LE PARC<br />

DES MERVEILLES<br />

Zoom sur...<br />

Mais vous êtes fous : Céline Sallette<br />

et Pio Marmaï réunis<br />

dans un puissant drame familial<br />

Lou de Laâge<br />

en<br />

5<br />

dates<br />

UN FILM D’ANIMATION<br />

DÉLIRANT QUI PROCURE<br />

UN MAXIMUM DE<br />

SENSATIONS FORTES !<br />

FOCUS<br />

Avengers : Endgame<br />

le nouveau choc des Titans


ZAZI FILMS & MARS CINÉMA<br />

PRÉSENTENT<br />

APRÈS DEMAIN TOUT COMMENCE<br />

FRANÇOIS CIVIL<br />

JOSÉPHINE JAPY<br />

BENJAMIN LAVERNHE<br />

DE LA COMÉDIE-FRANÇAISE<br />

PREMIÈRE<br />

UN FILM DE<br />

HUGO GÉLIN<br />

CAMILLE LELLOUCHE AMAURY DE CRAYENCOUR AVEC LA PARTICIPATION DE EDITH SCOB<br />

ET S’IL FALLAIT<br />

TOUT RECOMMENCER ?<br />

LE 3 AVRIL AU CINÉMA<br />

© <strong>2019</strong> ZAZI FILMS - MARS CINÉMA - MARS FILMS - CHAPKA FILMS - FRANCE 3 CINÉMA - C8 FILMS / D’APRÈS PHOTO JULIEN PANIÉ. CRÉDITS NON CONTRACTUELS


et Pio Marmaï réunis<br />

dans un puissant drame familial<br />

UN FILM D’ANIMATION<br />

DÉLIRANT QUI PROCURE<br />

UN MAXIMUM DE<br />

SENSATIONS FORTES !<br />

AVRIL<br />

<strong>2019</strong><br />

le nouveau choc des Titans<br />

GAPA_285_p1.indd 1 11/03/<strong>2019</strong> 20:28<br />

Sommaire<br />

04<br />

06<br />

09 14 24 25<br />

LE PARC<br />

DES MERVEILLES<br />

Zoom sur...<br />

Mais vous êtes fous : Céline Sallette<br />

Lou de Laâge<br />

en<br />

5 dates<br />

FOCUS<br />

Avengers : Endgame<br />

EN COUVERTURE<br />

<strong>Le</strong> Parc des Merveilles<br />

© <strong>2019</strong> Paramount Animation<br />

285 avril <strong>2019</strong>. Éditeur : <strong><strong>Le</strong>s</strong> <strong>Cinémas</strong> <strong>Pathé</strong> <strong>Gaumont</strong><br />

Éditions : 2, rue Lamennais, 75008 Paris. Directeur de<br />

la publication : Aurélien Bosc / Coordinatrice : Marianne<br />

Chalubert / Assistant éditorial : Alexis Audren / Attachée<br />

éditoriale : Elsa Colombani / Rédacteur en chef : Gaël Golhen<br />

/ Direction Artistique : Samuel Smith / SR : Virginie Blanc,<br />

Estelle Ruet / Conception maquette et réalisation : PREMIÈRE<br />

MEDIA : 105, rue La Fayette RCS Paris – 820 201 689 /<br />

Régie publicitaire : TALENT GROUP : 2-10 rue Marceau,<br />

Bâtiment F, 92130 Issy-les-Moulineaux ; contacts : Faustine<br />

Nataf, directrice générale adjointe, faustinenataf@talentgroup.fr<br />

- Impression : Imprimé en France par BLG Toul. <strong>Le</strong> papier utilisé<br />

est issu de forêts gérées durablement. Provenance papier :<br />

Autriche. Taux de fibres recyclées : 18 %. Euthrophisation :<br />

0,006 KG/TO de papier. 100 % PFEC. Cahier Paris : <strong>Le</strong> papier<br />

utilisé est issu de forêts gérées durablement. Provenance papier :<br />

Alle<strong>mag</strong>ne. Taux de fibres recyclées : 0 %. Euthrophisation :<br />

0,016 KG/TO de papier. 100 % PFEC. © <strong>Le</strong> <strong>mag</strong>azine des<br />

<strong>Cinémas</strong> <strong>Pathé</strong> et <strong>Gaumont</strong> <strong>2019</strong>. <strong><strong>Le</strong>s</strong> dates de sortie sont<br />

données sous toutes réserves ; des changements indépendants<br />

de notre volonté peuvent intervenir.<br />

CE MAGAZINE VOUS EST OFFERT PAR LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT.<br />

04<br />

GIVE ME FIVE<br />

Lou de Laâge<br />

06 ÉVÈNEMENT<br />

<strong>Le</strong> Parc des Merveilles<br />

09<br />

L’ACTEUR DU MOIS<br />

François Civil<br />

10 TENDANCE<br />

Des familles pas comme<br />

les autres<br />

12<br />

13<br />

L’INSOLITE DU MOIS<br />

Captive State<br />

DANS LA TÊTE DE...<br />

Kad Merad<br />

14 FOCUS<br />

Avengers : Endgame<br />

16 CINÉ KIDS<br />

18<br />

ŒIL POUR ŒIL<br />

Alice Balaïdi<br />

vs. Oulaya Amara<br />

19<br />

RETOUR VERS LE FUTUR<br />

<strong><strong>Le</strong>s</strong> meilleures adaptations<br />

de Stephen King<br />

20 GUIDE ALTERNATIF<br />

ZOOM SUR...<br />

Mais vous êtes fous<br />

22<br />

24<br />

L’AUTRE REGARD<br />

Raoul Taburin<br />

25 RENCONTRE<br />

Zachary <strong>Le</strong>vi<br />

26 SPECTACLES AU CINÉMA<br />

28 ACTUS<br />

32 GUIDE DES SORTIES<br />

du mois d’avril<br />

34 LE MOIS PROCHAIN<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT 3


2011<br />

Cette jeune Bordelaise monte à Paris pour devenir<br />

comédienne. Elle apprend son métier dans le cours<br />

de Claude Mathieu avant de décrocher ses deux<br />

premiers rôles au cinéma : J’aime regarder les filles<br />

aux côtés d’un autre débutant, Pierre Niney,<br />

et Nino, une adolescence i<strong>mag</strong>inaire de Nino Ferrer,<br />

délicat hom<strong>mag</strong>e au chanteur.<br />

« Je crois avoir eu le désir d’être<br />

comédienne depuis toujours.<br />

Je n’ai pas le souvenir d’avoir voulu<br />

faire autre chose que du théâtre.<br />

Mais, pour moi, le cinéma était un autre<br />

monde auquel je ne pensais pas. »<br />

LOU DE LAÂGE<br />

GIVE ME FIVE<br />

À BIENTÔT 29 ANS (LE 27 AVRIL), LOU DE LAÂGE N’EST PLUS<br />

UN ESPOIR MAIS UNE ACTRICE CONFIRMÉE, COMME LE PROUVE<br />

SON RÔLE DANS BLANCHE COMME NEIGE D’ANNE FONTAINE,<br />

VARIANTE SENSUELLE DE BLANCHE-NEIGE ET LES SEPT NAINS.<br />

PAR THIERRY LASSELIN<br />

2013<br />

Elle décroche sa première nomination<br />

au César du meilleur espoir féminin dans Jappeloup<br />

en incarnant la palefrenière du cheval<br />

de course qui décrocha, avec son cavalier<br />

Pierre Durand (interprété par Guillaume Canet),<br />

une médaille d’or aux J.O. de 1984.<br />

« Je ne connaissais rien au milieu<br />

équestre. Mais c’est en cela que<br />

le métier d’acteur est génial. Il permet<br />

de relever des défis personnels.<br />

Comme apprendre à faire du cheval en<br />

un mois et demi et dompter ma peur. »<br />

2014<br />

Dans Respire, Mélanie Laurent lui confie<br />

le rôle d’une redoutable manipulatrice embarquant<br />

dans une amitié fusionnelle une ado fragile<br />

qui va y perdre pied. Sa composition intense<br />

et subtile lui vaut sa deuxième nomination<br />

au César du meilleur espoir féminin.<br />

« J’aime les rôles sombres, fous,<br />

tordus. Je crois que ça permet de faire<br />

sortir quelque chose qu’on ne laisse<br />

pas échapper parce qu’on se doit d’être<br />

éduqué, et que chacun doit s’adapter<br />

à chacun. <strong>Le</strong> cinéma permet<br />

de faire sortir ce qu’on ravale. »<br />

2016<br />

Première collaboration avec Anne Fontaine dans<br />

<strong><strong>Le</strong>s</strong> Innocentes. Elle y incarne une médecin de la Croix-Rouge<br />

au chevet de religieuses violées par des soldats soviétiques en<br />

1945. Un rôle fort qui marque un tournant dans son parcours.<br />

« J’étais lassée d’incarner les ados de service.<br />

Ce film est arrivé au bon moment. Il m’a permis<br />

de jouer une femme adulte, désirante, combative<br />

dans une œuvre qui, bien qu’historique,<br />

parle d’un sujet contemporain, de femmes se<br />

soulevant contre une religion qui les asservit. »<br />

<strong>2019</strong><br />

Avec Blanche comme neige, Anne Fontaine revisite…<br />

le mythe de Blanche-Neige et métamorphose le célèbre conte<br />

des frères Grimm en une délicieuse comédie érotique.<br />

Lou de Laâge y irradie de sensualité en jeune femme<br />

en pleine émancipation charnelle et sentimentale.<br />

« Après quelques rôles plus sombres,<br />

j’avais envie d’un film qui m’amène vers le rire<br />

et la gaieté et m’autorise à être bien dans<br />

ma peau le temps d’un tournage. »<br />

BLANCHE COMME NEIGE<br />

Réalisation : Anne Fontaine<br />

Avec : Lou de Laâge, Isabelle Huppert,<br />

Charles Berling…<br />

Genre : Comédie<br />

Durée : 1 h 30<br />

SORTIE : 10 AVRIL<br />

4<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT


ÉVÉNEMENT<br />

ÉVÈNEMENT<br />

6<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT


ÉVÉNEMENT<br />

ÉVÈNEMENT<br />

LE PARC DES<br />

MERVEILLES<br />

LE NOUVEAU FILM D’ANIMATION PARAMOUNT PORTE BIEN SON NOM :<br />

UNE MERVEILLE QUI PROUVE QUE L’ANIMATION PEUT TOUT RACONTER.<br />

PAR PIERRE LUNN<br />

On le sait depuis les chefsd’œuvre<br />

Pixar : l’animation<br />

est un genre qui<br />

permet de tout raconter,<br />

de tout dire et de<br />

mêler toutes les émotions. Des films<br />

comme Là-haut, WALL • E ou Toy Story<br />

ont prouvé qu’il ne s’agissait pas d’un<br />

sous-genre, mais peut-être bien le cœur<br />

vibrant du 7 e art. L’animation nous<br />

façonne enfant et, à l’âge adulte, elle<br />

nourrit notre âme de môme en retour.<br />

C’est ce qui en fait l’expression la plus<br />

universelle du cinéma, celle qui traverse<br />

le mieux les frontières sociales et<br />

géographiques.<br />

Ce préambule pour dire que <strong>Le</strong> Parc<br />

des Merveilles est la nouvelle preuve,<br />

éclatante, de la puissance du genre. Il<br />

s’agit d’un cartoon effervescent, d’une<br />

bombe d’invention qui joue sur tous<br />

les registres (la comédie, l’émotion, la<br />

rêverie, l’action) et frappe fort. On suit<br />

June, une enfant de 10 ans. Une petite<br />

fille bien d’aujourd’hui qui n’aime pas<br />

les Barbie mais adore les maths, qui<br />

raffole de partir à l’aventure avec ses<br />

copains garçons, passant ses journées<br />

à construire un parc d’attractions avec<br />

sa mère. <strong>Le</strong> Parc des Merveilles est<br />

plus qu’une construction cela dit :<br />

c’est aussi le reflet de sa vie intérieure,<br />

débordante, colorée, fantasmée quand<br />

tout va bien… Mais lorsque des problèmes<br />

personnels assombrissent<br />

son quotidien, elle abandonne son<br />

insouciance et son parc tombe en<br />

déshérence.<br />

<strong>Le</strong> film est un petit bijou et les créateurs<br />

ont mis leur savoir-faire au service<br />

d’une histoire humaine, empreinte<br />

de nostalgie et d’illusion, pour mieux<br />

évoquer la difficulté de grandir. Car si<br />

ce Parc des merveilles est d’abord un<br />

ride inventif, fait de rebondissements,<br />

de courses-poursuites surexcitantes ou<br />

de descentes à fond la caisse dans les<br />

rues d’une petite ville de province, c’est<br />

aussi un beau film sur cette période de<br />

l’arrachement à l’enfance qui précède<br />

l’adolescence. La belle idée du film,<br />

c’est de raconter tout cela via ce parc<br />

d’attractions que l’héroïne « i<strong>mag</strong>ine »<br />

avec sa mère et qui prend vie sous<br />

nos yeux. Quand tout va bien, le parc<br />

et ses mascottes (un chimpanzé, des<br />

castors histrioniques ou un ours) sont<br />

vibrantes, joyeuses et source de vie ;<br />

quand les soucis s’accumulent, les<br />

attractions s’effondrent et des créatures<br />

maléfiques prennent le contrôle du lieu.<br />

Entre rêve et réalité<br />

Avoir choisi cet endroit i<strong>mag</strong>inaire<br />

pour « incarner » les émotions de June<br />

permet au fond d’être à la fois aux côtés<br />

de la jeune héroïne (dans sa vie) et<br />

dans son inconscient qui doit se réparer,<br />

se réinventer. Comment dire adieu<br />

à ses vieux amis ? Comment tourner le<br />

dos aux paysages dans lesquels on a<br />

grandi et affronter un nouvel environnement<br />

? Armé des potentialités infinies<br />

de l’animation, <strong>Le</strong> Parc des Merveilles<br />

met en i<strong>mag</strong>es ce que la fiction live ne<br />

peut finalement jamais représenter de<br />

manière satisfaisante. Une vie intérieure<br />

en pleine mutation. On pense<br />

évidemment à Vice Versa pour cet univers<br />

où les émotions ont la forme de<br />

peluches et où des billes contiennent<br />

des morceaux de bonheur. On pense<br />

aussi à Mon voisin Totoro pour le<br />

mélange entre le rêve et la réalité, et<br />

pour le portrait d’une gamine qui se<br />

réfugie dans un monde coloré, peuplé<br />

d’animaux rassurants, mais également<br />

de dangers qui correspondent à ses<br />

peurs intimes. Au rythme approximatif<br />

de vingt-quatre idées par seconde, le<br />

film orchestre un feu d’artifice visuel<br />

d’une cohérence et d’une poésie totales<br />

et nous fait parcourir ce royaume i<strong>mag</strong>inaire.<br />

Et, face à l’écran, on n’arrête<br />

pas de penser qu’on a eu le même dans<br />

la tête : c’est ce qui fait du film une<br />

expérience vertigineuse. <strong>Le</strong> Parc des<br />

Merveilles est un film d’animation qui<br />

s’adresse aux enfants et aux adultes en<br />

même temps, multipliant les niveaux de<br />

lecture. Un grand film.<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT 7


ÉVÉNEMENT<br />

ÉVÈNEMENT<br />

<strong>Le</strong> Parc<br />

des Merveilles<br />

UN BEAU FILM D’ANIMATION, COLORÉ, AVENTUREUX, QUI FAIT LE PORTRAIT<br />

D’UNE PETITE FILLE BIEN DE SON ÉPOQUE. UNE MERVEILLE !<br />

«L<br />

e Parc des Merveilles est… ouvert » <strong>Le</strong><br />

film commence par un spectacle merveilleux…<br />

Peanut le chimpanzé aux cymbales<br />

s’affaire à travers le parc d’attractions. À<br />

ses côtés on trouve Boomer, l’ours bleu maladroit ; Gus<br />

et Cooper, les deux castors vifs comme l’éclair et Steve,<br />

le porc-épic qui veille à la sécurité de tous. C’est un îlot<br />

de bonheur : les enfants accompagnés de leurs parents<br />

peuvent faire les grands huit les plus fous, sous le regard<br />

de ces personnages qui sont un peu plus que de simples<br />

mascottes… Car il y a quelque chose de vraiment <strong>mag</strong>ique<br />

au Parc des Merveilles. À la demande des touristes, Peanut<br />

peut créer un nouveau manège par un simple coup de stylo<br />

<strong>mag</strong>ique. Il lui suffit d’écouter une voix qu’il est le seul<br />

à entendre et qui lui inspire les plus folles attractions…<br />

Jusqu’au bout du rêve<br />

Cette voix, c’est celle de June, une fillette de 10 ans qui vit<br />

dans une banlieue américaine avec son père et sa mère.<br />

<strong>Le</strong> Parc des Merveilles est le fruit de son i<strong>mag</strong>ination ;<br />

l’expression de ses rêves et de ses jeux les plus intimes.<br />

June a construit ce parc avec sa mère à partir de bout de<br />

ficelles et de boîtes de carton ; et son i<strong>mag</strong>ination débordante<br />

lui a donné vie… Un peu casse-cou (elle i<strong>mag</strong>ine<br />

dans la vie réelle des courses folles à travers les jardins de<br />

son quartier), c’est une jeune aventurière joyeuse entourée<br />

d’une bonne bande de copains. Mais des nuages vont<br />

assombrir son quotidien. June va alors délaisser son parc<br />

pour gérer ses problèmes. Or, sans elle, la vie du parc et<br />

PAR PIERRE LUNN<br />

de ses mascottes est en danger. <strong><strong>Le</strong>s</strong> attractions rouillent,<br />

les mauvaises herbes envahissent les chemins et des petits<br />

singes maléfiques détruisent tout. Peanut et Boomer n’arriveront<br />

pas à sauver le parc tout seul… On n’en dira pas<br />

trop, mais June va tomber « pour de vrai » dans son parc<br />

et venir à la rescousse de ses créatures…<br />

<strong>Le</strong> Parc des Merveilles est d’abord un formidable film<br />

d’aventure. Des incroyables séquences sur les manèges<br />

aux missions commandos, les scènes échevelées, drôles<br />

ou plus intenses, s’accumulent pour le plus grand plaisir<br />

des spectateurs. Avec un art consommé de la narration,<br />

le film multiplie aussi les idées de cinéma et les pistes<br />

empruntées – toutes se reconnecteront de manière <strong>mag</strong>ique<br />

à la fin. Mais c’est aussi un beau portrait. June, loin<br />

des stéréotypes et des clichés, va devoir surmonter ses<br />

problèmes pour grandir. Forte, maline, et crédible, elle<br />

n’est pas le moindre atout de ce beau film qui traite en<br />

sourdine de ce qu’il se passe dans la tête d’un enfant qui<br />

quitte les rivages de l’enfance pour le monde tumultueux<br />

de l’adolescence.<br />

LE PARC DES MERVEILLES<br />

Avec les voix de : Marc Lavoine,<br />

Frédéric Longbois, Odah et Dako…<br />

Genre : Aventure<br />

Durée : 1 h 26<br />

SORTIE : 3 AVRIL<br />

3D<br />

8<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT


L’ACTEUR DU MOIS<br />

François Civil<br />

AVEC MON INCONNUE, FRANÇOIS CIVIL EST À L’AFFICHE<br />

DE SON TROISIÈME FILM EN TROIS MOIS. <strong>2019</strong>, L’ANNÉE CIVIL ?<br />

PAR ALEXANDRE JACOB<br />

À<br />

29 ans, François Civil a déjà une filmographie bien<br />

remplie où se croisent Cédric Klapisch, Laurence<br />

Ferreira Barbosa ou encore Nicolas Boukhrief.<br />

Depuis janvier, il vient même d’enchaîner pas<br />

moins de trois films en tête d’ache (<strong>Le</strong> Chant du loup, Celle<br />

que vous croyez, Mon inconnue). « C’est vrai que j’ai été très<br />

gâté ces derniers temps » admet-il volontiers en interview.<br />

Aujourd’hui, on peut sans trop se tromper écrire qu’il est<br />

définitivement passé du statut d’espoir à celui d’acteur qui<br />

compte. Une progression d’autant plus solide qu’elle s’est faite<br />

par étapes, sans précipitation, avec une force tranquille qui<br />

lui permet de savourer pleinement ce qui lui arrive. La première<br />

fois qu’on croise sa petite frimousse ado et son sourire<br />

ravageur à la Romain Duris (auquel il est souvent comparé),<br />

c’est en 2005 dans la comédie de Gérard Bitton et Michel<br />

Munz, <strong>Le</strong> Cactus, où il interprète un Clovis Cornillac enfant<br />

plus vrai que nature. Ensuite, on le verra régulièrement sur<br />

grand et petit écran, toujours animé d’une volonté farouche<br />

de ne pas se laisser enfermer dans un seul rôle. Aux côtés<br />

de Michael Fassbender par exemple (Frank), dans les délires<br />

cathodiques de son pote Pierre Niney sur Canal+ ou encore<br />

en fils de Juliette Binoche dans Elles - hasard des castings,<br />

il vient de jouer son jeune amant dans Celle que vous croyez.<br />

Almost famous<br />

Mais avec Mon inconnue, François Civil franchit encore une<br />

étape supplémentaire, récompensée par le premier prix<br />

d’interprétation de sa carrière : celui du meilleur acteur au<br />

festival de comédie de l’Alpe d’Huez. Une récompense plus<br />

que méritée. Devant la caméra d’Hugo Gélin (qui l’avait dirigé<br />

dans la série Casting(s) de Pierre Niney), il campe un jeune<br />

écrivain fou d’amour pour la femme de sa vie, Olivia. Jusqu’à<br />

ce qu’au fil du temps, cette passion s’étiole et qu’un beau<br />

matin, il se réveille dans un univers parallèle où il se retrouve<br />

soudainement à vivre la vie qu’il aurait dû avoir s’il n’avait<br />

jamais rencontré Olivia. C’est la première comédie romantique<br />

que François Civil porte sur ses épaules. Et il y évolue<br />

avec un naturel déconcertant et un charme renversant. Aussi<br />

à l’aise dans les scènes de fous rires que dans les moments<br />

d’émotion, il forme avec ses deux partenaires, Joséphine Japy<br />

et Benjamin Lavernhe, un trio incroyablement attachant. Un<br />

acteur généreux dans tous les sens du terme.<br />

MON INCONNUE<br />

Réalisation : Hugo Gélin<br />

Avec : François Civil, Joséphine Japy, Benjamin Lavernhe…<br />

Durée : 1 h 58<br />

Genre : Comédie<br />

SORTIE : 3 AVRIL<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT 9


TENDANCE<br />

Des familles<br />

pas comme les autres<br />

Édouard Baer, Tom <strong>Le</strong>vy<br />

et <strong>Le</strong>ïla Bekhti.<br />

LA LUTTE DES CLASSES<br />

Réalisation : Michel <strong>Le</strong>clerc<br />

Avec : Édouard Baer, <strong>Le</strong>ïla Bekhti, Ramzy Bedia…<br />

Genre : Comédie<br />

Durée : 1 h 43<br />

SORTIE : 3 AVRIL<br />

AU MOIS D’AVRIL, LA FAMILLE FAIT SON CINÉMA !<br />

TROIS COMÉDIES - LA LUTTE DES CLASSES,<br />

CHAMBOULTOUT ET TANGUY, LE RETOUR<br />

– BOUSCULENT LES CLICHÉS AVEC LEURS<br />

FAMILLES DIVERSES, FORTES DE LEURS TRAVERS<br />

ET DE LEUR HUMOUR.<br />

PAR ALEXIA COUTEAU<br />

La famille, qu’on la haïsse ou qu’on l’aime, reste toujours<br />

au cinéma une source d’inspiration intarissable. Au bord de<br />

l’explosion ou parfaitement harmonieuse, on aime se voir en<br />

elle comme dans un miroir déformant. Et l’on se délecte de<br />

reconnaître, dans les caricatures des maris et des épouses,<br />

des enfants et des grands-parents, nos propres travers.<br />

Dans La Lutte des classes, Michel <strong>Le</strong>clerc dresse le portrait<br />

d’un couple de parents, interprétés par les épatants Édouard<br />

Baer et <strong>Le</strong>ïla Bekhti, qui s’angoissent pour l’avenir de leur<br />

enfant. Ils viennent d’emménager à Bagnolet, petite ville de<br />

la couronne parisienne, où les familles sont issues de toutes<br />

les communautés. Elle est avocate, lui est musicien un peu<br />

anar. Ils croient au service public et aux bienfaits de l’école<br />

républicaine et mettent leur fils unique dans l’école élémentaire<br />

de secteur dirigé par le vibrionnant Ramzy Bedia.<br />

Oui, mais voilà, les copains du gamin quittent le navire et<br />

migrent vers l’école catholique privée à quelques rues de là.<br />

Que faire ? Peut-on concilier ses idéaux avec le bien-être de<br />

son enfant ? Michel <strong>Le</strong>clerc dresse un tableau de la France<br />

d’aujourd’hui et pose les bonnes questions. Comme avec<br />

10<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT


TENDANCE<br />

Alexandra Lamy<br />

et José Garcia.<br />

André Dussollier<br />

et Sabine Azéma.<br />

CHAMBOULTOUT<br />

Réalisation : Éric Lavaine<br />

Avec Alexandra Lamy, José Garcia, Anne Marivin...<br />

Genre : Comédie<br />

Durée : 1 h 43<br />

SORTIE : 3 AVRIL<br />

TANGUY, LE RETOUR<br />

Réalisation : Étienne Chatilliez<br />

Avec Sabine Azéma, André Dussollier,<br />

Éric Berger…<br />

Genre : Comédie<br />

Durée : 1 h 27<br />

SORTIE : 10 AVRIL<br />

<strong>Le</strong> Nom des gens en 2010 où Télé gaucho l’année suivante,<br />

il dessine un cinéma à la fois politique et comique.<br />

Un mari envahissant<br />

Après Retour chez ma mère, Éric Lavaine raconte l’histoire<br />

d’un groupe bouleversé par un livre dans lequel la famille et<br />

les proches de l’auteure croient se reconnaître. Chamboultout<br />

marque les retrouvailles du réalisateur et d’Alexandra<br />

Lamy pour la troisième fois. Cette dernière interprète Béatrice,<br />

une mère de famille, qui vient de traverser une phase<br />

difficile. Son mari, Fred (étonnant José Garcia), joyeux drille<br />

toujours prêt à plaisanter, a été victime d’un accident qui<br />

l’a laissé aveugle et avec des troubles cognitifs. Il est désormais<br />

sans filtre et dit tout haut ce qui lui passe par la tête.<br />

Tout n’a pas été simple pour Béatrice et Fred, mais une fois<br />

l’orage passé, le couple a retrouvé son équilibre, entouré de<br />

ses amis et de ses enfants. Béatrice le confie dans un livre.<br />

À la lecture de cette autofiction, leurs proches réagissent<br />

plus ou moins bien. Entre ceux qui ne veulent pas se reconnaître,<br />

et ceux qui détestent leur portrait, le torchon brûle.<br />

Éric Lavaine en fait un film fort sur l’amitié et nous rappelle<br />

que les amis sont aussi la famille qu’on s’est choisie.<br />

Parents pour la vie<br />

Dans Tanguy, le retour, les parents s’inquiètent toujours pour<br />

leur enfant. Sauf que leur fils a désormais 44 ans ! On avait<br />

quitté Tanguy (Éric Berger) voilà seize ans, en Chine, heureux<br />

dans sa nouvelle famille et prêt à devenir père. L’adulescent<br />

de 28 ans avait consenti à quitter le nid familial au grand<br />

soulagement de ses parents, joués par Sabine Azéma et André<br />

Dussollier. Aujourd’hui, il revient chez eux, accompagné<br />

de sa fille, pour se consoler de sa rupture avec sa femme Maï<br />

Lin. Étienne Chatilliez retrouve les comédiens qui ont fait le<br />

triomphe de Tanguy (plus de quatre millions d’entrées). <strong>Le</strong><br />

cinéaste, qui n’aime rien tant que les familles dysfonctionnelles<br />

(La vie est un long fleuve tranquille, Tatie Danielle)<br />

pousse ici le bouchon un peu plus loin. Encore une fois,<br />

Tanguy profite de l’hospitalité de ses parents qui vont être<br />

forcés de recourir aux stratagèmes les plus terribles pour se<br />

débarrasser de lui.<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT 11


L’INSOLITE DU MOIS<br />

Captive State<br />

LE RÉALISATEUR DE LA PLANÈTE DES SINGES : LES ORIGINES RACONTE LA RÉSISTANCE<br />

D’UNE POIGNÉE DE TERRIENS CONTRE UN ENVAHISSEUR EXTRATERRESTRE.<br />

LE FILM DE SF LE PLUS ORIGINAL DU MOIS.<br />

PAR CÉDRIC PAGE<br />

John Goodman<br />

et Ashton Sanders.<br />

Et si L’Armée des ombres, le chef-d’œuvre de Jean-<br />

Pierre Melville sur la résistance, rencontrait<br />

Independance Day ? Ce n’est sans doute pas ce<br />

que s’est dit le réalisateur Rupert Wyatt avant<br />

de concevoir Captive State, mais c’est à ça qu’on pense<br />

à l’énoncé du pitch de son film : celui-ci raconte en<br />

eet le combat d’une poignée de rebelles, dix ans après<br />

que la Terre a été envahie par des extraterrestres au<br />

comportement dictatorial. Plutôt que de raconter l’invasion<br />

de notre planète par les aliens – l’un des thèmes<br />

les plus rebattus de la science-fiction – Captive State<br />

fait donc le choix original de débuter son récit après :<br />

quand l’envahisseur a pris ses quartiers, se comporte<br />

comme un colon et que les humains sont condamnés à<br />

l’obéissance et la passivité. D’où son aspect « film de<br />

résistance ». Situé dans un Chicago grisâtre, maussade,<br />

le récit raconte les destins d’une poignée d’humains en<br />

lutte, dans une atmosphère assez proche des meilleures<br />

dystopies young adult, type Hunger Games ou Divergente,<br />

et se focalise sur un jeune homme séparé de son frère,<br />

héros de la résistance (Ashton Sanders, révélation de<br />

Moonlight). John Goodman (Argo, The Big <strong>Le</strong>bowski) incarne<br />

quant à lui un flic aux ordres du pouvoir, mais dont le<br />

comportement et les motivations pourraient bien être<br />

plus complexes que prévu.<br />

Chemin faisant, Captive State réactive une haute idée de<br />

la science-fiction : loin de la pyrotechnie et des eets<br />

spéciaux, le film fait le pari d’une SF à hauteur d’homme,<br />

qui doit autant aux classiques des années 50 (type <strong>Le</strong><br />

jour où la terre s’arrêta) qu’à un chef-d’œuvre de la littérature<br />

comme 1984 de George Orwell. Sous couvert de<br />

divertissement, il s’agit de réfléchir ici aux notions de<br />

libre arbitre, à la dialectique éternelle entre liberté et<br />

sécurité. « <strong>Le</strong> film montre ce que vivre sous occupation<br />

veut dire, les obligations morales et les choix que l’on doit<br />

faire quand la société est mise en péril et qu’on risque de<br />

perdre sa famille, sa carrière, son gagne-pain, explique<br />

le réalisateur Rupert Wyatt. La science-fiction permet<br />

de créer un reflet de notre société tout en préservant<br />

un degré de séparation qui permettra aux spectateurs<br />

d’avoir des points de vue diérents. »<br />

CAPTIVE STATE<br />

Réalisation : Rupert Wyatt<br />

Genre : Science-Fiction<br />

Durée : 1 h 50<br />

Avec : Ashton Sanders, John Goodman,<br />

Vera Farmiga…<br />

SORTIE : 3 AVRIL<br />

12<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT


DANS LA TÊTE DE...<br />

Kad Merad<br />

DANS JUST A GIGOLO D’OLIVIER BAROUX, IL INCARNE UN PLAY-BOY VIEILLISSANT<br />

QUI SE RETROUVE SANS LE SOU APRÈS LA MORT DE SA PRÉCÉDENTE CONQUÊTE.<br />

ENTRETIEN AVEC UN PASSIONNÉ DE KUNG-FU ET DE COMÉDIE.<br />

PAR JEAN-BAPTISTE TOURNIÉ<br />

VOTRE PREMIER<br />

SOUVENIR DE CINÉMA ?<br />

La première fois que j’y suis allé,<br />

c’était pour voir un film de Bruce <strong>Le</strong>e. Je pense<br />

que c’était La Fureur du dragon. J’étais avec<br />

les copains, en bande, dans l’Essonne où j’ai grandi.<br />

On allait dans le cinéma d’un centre commercial<br />

pour voir ses films. Après la séance, on sortait<br />

dans la rue et on se battait comme lui.<br />

On se fabriquait des nunchakus avec<br />

des balais et des petites chaises.<br />

J’étais vraiment devenu fan.<br />

Je me prenais pour lui.<br />

LE CINÉASTE<br />

AVEC LEQUEL VOUS<br />

AURIEZ RÊVÉ DE TRAVAILLER ?<br />

Blake Edwards, pour son travail<br />

sur les Panthère rose et The Party. Tous<br />

ses films avec Peter Sellers en fait. J’aurais<br />

bien aimé être Peter Sellers. (Rires.) Je suis<br />

nostalgique de ce cinéma américain qui<br />

diffère de la comédie d’aujourd’hui,<br />

un peu moins poétique<br />

et burlesque.<br />

VOTRE<br />

MEILLEUR SOUVENIR<br />

DE TOURNAGE<br />

SUR CE FILM ?<br />

<strong>Le</strong> fait de tourner une partie du film<br />

aux studios de la Victorine à Nice.<br />

C’est un endroit assez légendaire,<br />

des studios mythiques où<br />

de grands films se sont<br />

tournés.<br />

LE FILM QUI<br />

VOUS A MARQUÉ<br />

RÉCEMMENT...<br />

J’aime bien me faire surprendre<br />

par des films qu’on n’attend<br />

pas. C’est le cas avec L’Amour flou.<br />

C’est rafraîchissant de voir<br />

ce succès pour un film avec<br />

un budget modeste.<br />

LE FILM<br />

EN QUELQUES MOTS...<br />

C’est un film qui ne se prend<br />

pas au sérieux avec une histoire<br />

assez extraordinaire. Parce<br />

qu’au final, on ne connaît<br />

pas si bien que ça la vie<br />

des gigolos…<br />

EN QUOI VOTRE<br />

PERSONNAGE VOUS<br />

RESSEMBLE-T-IL ?<br />

J’aime toujours les personnages<br />

qui, derrière leur excentricité, leur légèreté<br />

et leur dérision, ont une vraie part de<br />

mélancolie. Ce rôle parle de l’acceptation<br />

de l’âge et du temps qui passe.<br />

C’est une chose à laquelle<br />

je peux m’identifier.<br />

JUST A GIGOLO<br />

LE FILM QUI<br />

VOUS FAIT<br />

LE PLUS RIRE ?<br />

Fantômas contre Scotland Yard.<br />

Je hurle de rire à chaque fois.<br />

Vraiment très fort. Ou sinon,<br />

je dirais Docteur Jerry et Mister<br />

Love de Jerry <strong>Le</strong>wis.<br />

Réalisation : Olivier Baroux<br />

Avec : Kad Merad, Anne Charrier, Léopold Moati…<br />

Genre : Comédie<br />

Durée : 1 h 40<br />

SORTIE : 17 AVRIL<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT 13


FOCUS<br />

Avengers :<br />

Endgame<br />

UN AN APRÈS LA SORTIE<br />

D’AVENGERS : INFINITY WAR,<br />

IL EST MAINTENANT TEMPS DE<br />

DÉCOUVRIR LA CONCLUSION<br />

ÉPIQUE D’UN ARC MAJEUR DU<br />

MARVEL CINEMATIC UNIVERSE.<br />

AVENGERS : ENDGAME A LA<br />

LOURDE TÂCHE DE CONCLURE<br />

UN CHAPITRE SURPUISSANT ET<br />

DE PRÉPARER LE CHEMIN POUR<br />

L’AVENIR DE LA SAGA.<br />

PAR ALEXIS AUDREN<br />

Recollons les morceaux ensemble.<br />

Depuis 2008 et la sortie en salles d’Iron<br />

Man, le Marvel Cinematic Universe s’est<br />

imposé comme un pilier de l’industrie<br />

hollywoodienne marquant par chacune<br />

de ses nouvelles sorties un véritable évènement<br />

à travers le monde. Onze ans de<br />

cinéma, vingt-deux films au compteur,<br />

pour arriver à Avengers : Endgame, apothéose<br />

de ce genre fantastique remis au<br />

goût du jour par Marvel Studios et Kevin<br />

Feige, son président, où les super-héros<br />

sont des rois qui règnent sur le box-office.<br />

Bâti pierre par pierre, en présentant<br />

soigneusement chacun de ses héros, à<br />

savoir Iron Man, Hulk, Thor et Captain<br />

America dans leurs propres films avant<br />

de finalement proposer Avengers en<br />

2012, Marvel a réussi le tour de force<br />

de créer une franchise plébiscitée du<br />

public comme de la critique.<br />

We have to go back<br />

L’année dernière, Avengers : Infinity<br />

War laissait ses spectateurs scotchés à<br />

leurs sièges après plus de deux heures<br />

de grand spectacle clôturé par un désormais<br />

fameux claquement de doigts. Thanos,<br />

dernier titan de son espèce, arrivait<br />

à ses fins après avoir parcouru les<br />

galaxies à la recherche des pierres d’infinité.<br />

La main gantée du géant, munie<br />

de toutes les pierres, lui permettait de<br />

mettre sur pied son plan terrifiant : la<br />

disparition de la moitié de tous les êtres<br />

vivants aux quatre coins des galaxies.<br />

Même nos plus vaillants héros restèrent<br />

démunis face à la menace de ce terrible<br />

colosse. <strong>Le</strong> pari (dans le sillon de Lost<br />

– <strong><strong>Le</strong>s</strong> Disparus) de laisser en suspens<br />

une destinée si catastrophique était<br />

osé et digne des meilleurs cliffhangers<br />

14<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT


FOCUS<br />

Robert Downey Jr.<br />

AVENGERS : ENDGAME<br />

Réalisation : Joe et Anthony Russo<br />

Avec : Robert Downey Jr., Chris Evans, Scarlett Johansson...<br />

Genre : Fantastique<br />

Durée : NC<br />

SORTIE : 24 AVRIL<br />

3D<br />

du genre. La sublime musique au piano<br />

d’Alan Silvestri achevait de rendre les<br />

dix dernières minutes d’Infinity War<br />

inoubliables.<br />

Captain(s)<br />

Depuis ce dernier opus des Avengers,<br />

deux autres films de l’univers partagé<br />

ont fait leur arrivée au cinéma avant la<br />

sortie d’Endgame. Deux films se déroulant<br />

par ailleurs avant les évènements<br />

d’Infinity War. Qu’il s’agisse d’Ant-Man<br />

et la Guêpe ou bien de Captain Marvel,<br />

ils ont réussi à éviter les conséquences<br />

du cataclysme initié par Thanos en plaçant<br />

leur action en parallèle à celles<br />

d’Infinity War (Ant-Man et la Guêpe) ou<br />

bien avant celles-ci (Captain Marvel).<br />

Avec Captain Marvel, nous voilà plongés<br />

dans les années 1990 à la rencontre<br />

de Carol Danvers afin d’assister<br />

à la naissance d’un futur personnage<br />

clé d’Endgame ainsi qu’à la création<br />

du S.H.I.E.L.D., la fameuse agence à<br />

l’origine du projet Avengers. Une mise<br />

en bouche parfaite à l’approche de ce<br />

nouveau film.<br />

Excelsior !<br />

Tourné bout à bout avec le précédent<br />

opus, une technique fréquemment utilisée<br />

au cinéma sur des productions<br />

gigantesques à l’instar de la trilogie du<br />

Seigneur des Anneaux de Peter Jackson<br />

ou bien des deuxième et troisième<br />

opus de la saga Pirates des Caraïbes,<br />

Avengers : Endgame, marque le retour<br />

des frères Russo, Anthony et Joe à la<br />

réalisation. Vétérans du Marvel Cinematic<br />

Universe, les Russo, parfaitement<br />

dans leur élément, brillent notamment<br />

par leur maitrise des scènes d’actions,<br />

qu’elles soient à portée humaine, on<br />

se souvient du combat dantesque de<br />

Captain America dans un ascenseur<br />

dans <strong>Le</strong> Soldat de l’hiver, comme des<br />

scènes parfaitement spectaculaires avec<br />

Thanos projetant une Lune contre ses<br />

assaillants.<br />

Somme de toutes les attentes, de toutes<br />

les envies les plus folles, de onze ans<br />

de cinéma, de blockbusters repoussant<br />

toujours les limites de l’i<strong>mag</strong>ination,<br />

Endgame a la tâche monumentale d’offrir<br />

à ses fans une conclusion épique,<br />

défiant tous les superlatifs, genre oblige,<br />

à ce morceau de cinéma entamé en<br />

2008. La fin d’un chapitre peut-être,<br />

mais sûrement pas la fin de cet univers<br />

colossal, le plus puissant créé à ce jour<br />

au cinéma. Ses histoires continueront et<br />

ses héros poursuivront leurs batailles…<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT 15


CINÉ KIDS<br />

En route !<br />

QUE CE SOIT DANS DES MONDES PARALLÈLES, DES UNIVERS FUTURISTES OU SUR TERRE,<br />

LES PETITS HÉROS DU MOIS PARTENT EN VOYAGE.<br />

PAR JEAN-BAPTISTE TOURNIÉ<br />

POUR LES FANS<br />

DE MONDES IMAGINAIRES<br />

Terra Willy,<br />

planète inconnue<br />

Genre : Aventure / Durée : 1 h 30<br />

Si vous avez aimé : <strong><strong>Le</strong>s</strong> As de la jungle<br />

SORTIE : 3 AVRIL<br />

Explorant l’espace avec ses parents,<br />

le petit Willy est éjecté du vaisseau<br />

familial suite à une avarie. Assisté de<br />

son robot de survie (qui a la voix irrésistible<br />

d’Édouard Baer), il échoue sur une<br />

planète peuplée d’animaux étranges et<br />

d’une flore luxuriante... <strong><strong>Le</strong>s</strong> créateurs<br />

français des As de la jungle (la série et<br />

le film) signent un formidable récit<br />

d’aventure et de survie au design coloré,<br />

à l’inventivité fertile et à l’animation<br />

fluide. Un exemple parfait du savoir-faire<br />

français qui n’a rien à envier<br />

à son homologue américain. Qu’on se<br />

le dise !<br />

POUR LES AMOUREUX DES<br />

CHEVALIERS DE LA TABLE RONDE<br />

Alex, le destin d’un roi<br />

Genre : Aventure / Durée : 2 h<br />

Si vous avez aimé : Merlin l’enchanteur<br />

SORTIE : 10 AVRIL<br />

eune écolier londonien, Alex<br />

J découvre une mystérieuse épée dans<br />

les ruines d’un immeuble désaffecté.<br />

La lame dont il prend possession n’est<br />

autre que la légendaire Excalibur ayant<br />

appartenu au Roi Arthur de Bretagne.<br />

Cette découverte va changer la vie du<br />

garçon de 12 ans, déterminé à arrêter<br />

la diabolique fée Morgane. Pour l’aider<br />

dans sa quête, Alex pourra compter sur<br />

la bienveillance de Merlin l’enchanteur<br />

et sur la bravoure de ses camarades<br />

de classe. Joe Cornish, scénariste des<br />

Aventures de Tintin, signe une ode au<br />

courage et à la beauté de l’innocence<br />

enfantine.<br />

POUR LES AMOUREUX<br />

DE TOUTOUS HÉROÏQUES<br />

L’Incroyable Aventure<br />

de Bella<br />

Genre : Famille & aventure / Durée : 1 h 36<br />

Si vous avez aimé : L’Incroyable Voyage<br />

SORTIE : 10 AVRIL<br />

La chienne Bella se retrouve brutalement<br />

séparée de son maître Lucas.<br />

Déterminée à rejoindre celui qui l’a<br />

recueillie dans son enfance, elle se<br />

lance dans un voyage à travers les<br />

grands espaces américains durant<br />

lequel elle se lie d’amitié avec un lynx.<br />

Auteur de L’Incroyable Histoire de<br />

Winter le dauphin, Charles Martin<br />

Smith célèbre l’histoire d’amitié inconditionnelle<br />

entre un chien et son maître<br />

en donnant la parole à l’intrépide canidé.<br />

Il se dégage de cette épopée truffée<br />

de dangers l’enivrante sensation<br />

que rien n’est impossible.<br />

© Thomas Lang<br />

La Fondation Jérôme Seydoux-<strong>Pathé</strong> en famille<br />

Découvrez des activités ludiques pour toute la famille aux couleurs du cinéma,<br />

à travers trois activités différentes, proposées en alternance chaque samedi à<br />

14 h 30. Ateliers « Raconte-moi pellicule » et « Tout en couleurs » ou encore<br />

spectacle de lanterne <strong>mag</strong>ique… Des occasions uniques d’initier petits et<br />

grands à la <strong>mag</strong>ie du cinéma.<br />

Plus d’informations sur<br />

fondation-jeromeseydoux-pathe.com<br />

FONDATION JÉRÔME SEYDOUX-PATHÉ<br />

73, avenue des Gobelins<br />

75013 Paris<br />

16<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT


CINÉ KIDS<br />

POUR LES AMOUREUX<br />

DES CHIENS ADORABLES<br />

Royal Corgi<br />

Genre : Aventure / Durée : 1 h 25<br />

Si vous avez aimé : Garfield<br />

SORTIE : 10 AVRIL<br />

Rex mène une vie entre luxe et<br />

paresse comme chien préféré de la<br />

reine d’Angleterre. Mais tout bascule<br />

lorsqu’il mord les fesses du président<br />

américain. Du jour au lendemain, ce<br />

corgi habitué à l’opulence du palais<br />

de Buckingham se retrouve abandonné<br />

dans un chenil délabré. Aidé de<br />

ses nouveaux amis, Rex va tenter<br />

de regagner sa place de monarque<br />

canin tout en essayant de conquérir<br />

le cœur de l’irrésistible Wanda. Ce<br />

divertissement familial fait la part<br />

belle à la persévérance et à l’humilité<br />

en adaptant le mythe de Rocky à nos<br />

plus fidèles compagnons.<br />

POUR LES AMOUREUX DE MAGIE<br />

La Princesse<br />

des Glaces, le monde<br />

des miroirs <strong>mag</strong>iques<br />

Genre : Aventure / Durée : 1 h 26<br />

Si vous avez aimé : La Reine des neiges<br />

SORTIE : 17 AVRIL<br />

Quand les <strong>mag</strong>iciens sont menacés de<br />

disparaître à cause des manigances<br />

du tyran Harald, la jeune Gerda est la<br />

seule à pouvoir les sauver. Obsédé par<br />

les nouvelles technologies, le despote<br />

emprisonne tous ceux qui maîtrisent<br />

les arcanes dans le monde parallèle des<br />

miroirs <strong>mag</strong>iques. Pour leur venir en aide,<br />

Gerda doit s’allier à son ancienne rivale,<br />

la reine des neiges. Aleksey Tsitsilin<br />

confirme le succès de La Princesse des<br />

glaces avec un nouveau volet coloré et<br />

visuellement splendide.<br />

POUR LES AMOUREUX<br />

DES MONSTRES ATTACHANTS<br />

Monsieur Link<br />

Genre : Aventure / Durée : 1 h 32<br />

Si vous avez aimé : <strong>Le</strong> Grinch<br />

SORTIE : 17 AVRIL<br />

La différence contribue à la beauté<br />

du monde, et Monsieur Link en<br />

est un exemple parfait. Avec ses deux<br />

mètres quarante et ses trois cents kilos<br />

au compteur, l’attachante montagne<br />

de poils aux allures de Yéti roux se<br />

sent bien seule. Aidé par l’illustre<br />

explorateur Sir Lionel Frost, cet étrange<br />

mammifère va alors se lancer dans<br />

un périple trépidant pour essayer de<br />

retrouver des membres de son espèce<br />

disparue. Une fable désopilante portée,<br />

en VF, par les voix d’Éric Judor et de<br />

Thierry Lhermitte, qui aborde les<br />

thèmes de l’acceptation de l’autre et<br />

de la confiance en soi. Au poil !<br />

La Bande à Picsou au cinéma<br />

ACTUELLEMENT AU CINÉMA<br />

Vingt-cinq ans après la série qui a accompagné toute une génération, cette famille de canards<br />

pas comme les autres vous donne rendez-vous au cinéma. Pour l'occasion, Donald, Riri, Fifi,<br />

Loulou, Zaza, Flagada Jones et Picsou se retrouvent sur le plateau d'un grand show animé<br />

par Riri. Au programme : un contenu inédit et spécifiquement créé pour le cinéma pour les<br />

petits et grands enfants, des jeux interactifs, des surprises ainsi que deux épisodes inédits<br />

et exclusifs de La Bande à Picsou. Un évènement à partager avec vos enfants, à ne pas<br />

manquer au cinéma !<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT 17


<strong>Le</strong> parcours<br />

Après un long parcours théâtral, Alice<br />

Belaïdi se fait connaître du grand public<br />

grâce à la pastille Workingirls, diffusée sur<br />

Canal+ à partir de 2012. Elle éclate presque<br />

simultanément au cinéma en tenant des<br />

seconds rôles remarqués dans Radiostars de<br />

Romain <strong>Le</strong>vy et <strong><strong>Le</strong>s</strong> Kaïra de Franck Gastambide.<br />

En 2014, elle joue dans Sous les jupes des<br />

filles, qui réunit le gratin des actrices françaises.<br />

L’actu<br />

Alice Belaïdi partage l’affiche de Victor et Célia avec Arthur Dupont.<br />

L’actrice de 29 ans se révèle formidable dans cette comédie où elle<br />

tient, pour la première fois à l’écran, un premier rôle. Capitalisant<br />

sur son énergie et sa gouaille, Pierre Jolivet lui offre le rôle d’une<br />

coiffeuse déterminée, malgré de nombreux coups du sort, à monter<br />

un salon de coiffure avec son ex.<br />

Enfant de province<br />

Née à Nîmes,<br />

Alice Belaïdi a grandi<br />

à Avignon et commence, dès<br />

l’âge de 12 ans, à fréquenter<br />

des ateliers de théâtre. Sa<br />

participation à l’adaptation<br />

sur scène du roman de Saphia<br />

Azzeddine, Confidences à Allah,<br />

jouée au Festival off d’Avignon<br />

en 2008 et en 2009 (avec des<br />

représentations dans l’intervalle<br />

à Paris et en province),<br />

lui vaudra le Molière de la<br />

révélation théâtrale en 2010.<br />

VICTOR ET CÉLIA<br />

Réalisation : Pierre Jolivet<br />

Avec : Alice Belaïdi, Arthur Dupont,<br />

Bruno Bénabar…<br />

Genre : Comédie<br />

Durée : 1 h 31<br />

SORTIE : 24 AVRIL<br />

ALICE<br />

BELAÏDI<br />

ŒIL POUR ŒIL<br />

PAR FRANÇOIS CHAMPY<br />

4<br />

C’est le nombre total de trophées<br />

remportés par l’actrice. Deux pour<br />

le court-métrage Belle gueule, en 2015,<br />

et deux pour Divines dont celui,<br />

très convoité, du César du meilleur espoir<br />

féminin, décerné en 2017.<br />

2<br />

C’est le nombre de récompenses remportées<br />

par l’actrice au Festival de l’Alpe d’Huez :<br />

le Coup de cœur féminin pour Radiostars en 2012<br />

et le Prix d’interprétation dans un second rôle<br />

pour Si j’étais un homme en 2017.<br />

OULAYA<br />

AMAMRA<br />

<strong>Le</strong> parcours<br />

Issue de banlieue<br />

où elle s’est initiée<br />

au théâtre, Oulaya Amamra fait<br />

des débuts fracassants<br />

au cinéma en jouant le rôle<br />

principal de Divines, réalisé<br />

par sa sœur aînée Houda<br />

Benyamina. Caméra d’or lors<br />

du Festival de Cannes 2016,<br />

ce film brûlant sur la banlieue<br />

la fait remarquer par la<br />

profession. Son film suivant,<br />

<strong>Le</strong> monde est à toi de Romain<br />

Gavras, confirme sa nature<br />

explosive, prête à dynamiter<br />

le cinéma français.<br />

L’actu<br />

Dans L’Adieu à la nuit d’André Téchiné, elle n’est que le troisième<br />

rôle derrière Catherine Deneuve et Kacey Mottet Klein, mais chacune<br />

de ses apparitions (en copine du jeune héros, converti par elle<br />

à l’Islam) fait basculer le film dans une tension électrique.<br />

Avec son visage angélique en partie caché par un voile de mystère<br />

et de dissimulation, elle est fascinante d’ambiguïté.<br />

Enfant de banlieue<br />

L’ADIEU À LA NUIT<br />

Réalisation : André Téchiné<br />

Avec : Catherine Deneuve, Kacey<br />

Mottet Klein, Oulaya Amamra…<br />

Genre : Drame<br />

Durée : 1 h 43<br />

SORTIE : 24 AVRIL<br />

Née à Viry-Chatillon, en banlieue parisienne,<br />

Oulaya Amamra fréquente dès l’âge de 12 ans la MJC<br />

de sa ville où elle prend des cours de théâtre sous<br />

l’autorité de sa sœur, Houda Benyamina, à l’origine<br />

de cette classe. Elle y rencontre notamment<br />

Jisca Kalvanda, sa future partenaire de Divines,<br />

avec laquelle elle jouera des pièces en marge<br />

du Festival d’Avignon quelque temps plus tard.<br />

18<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT


07_AFF 120x160 KIDS_SIMETIERRE DATE.indd 1 15/02/<strong>2019</strong> 10:53<br />

RETOUR VERS<br />

LE FUTUR<br />

<strong><strong>Le</strong>s</strong> meilleures adaptations<br />

de Stephen King<br />

ALORS QUE SORT UNE NOUVELLE ADAPTATION DU CÉLÈBRE ROMAN HORRIFIQUE SIMETIERRE,<br />

RETOUR SUR QUELQUES-UNES DES MEILLEURES RELECTURES DE STEPHEN KING À L’ÉCRAN.<br />

PAR JACQUES PONT-NEUF<br />

CARRIE AU BAL<br />

DU DIABLE<br />

de Brian De Palma (1977)<br />

Où comment une ado mal<br />

dans ses pompes et pas<br />

franchement star en son<br />

lycée va se prendre un<br />

seau de sang de porc sur<br />

la figure et semer le chaos<br />

lors du bal de sa promo.<br />

L’effroi dans le regard de<br />

la toute jeune Sissy Spacek<br />

fait vibrer les sens du<br />

spectateur et électrise la<br />

mise en scène de Brian De<br />

Palma, tout en split screen.<br />

<strong>Le</strong> plus grand film sur<br />

l’angoisse adolescente. En<br />

bonus, l’une des premières<br />

apparitions sur grand écran<br />

d’un certain John Travolta.<br />

SHINING<br />

de Stanley Kubrick (1980)<br />

Cette adaptation très<br />

personnelle du roman<br />

original a beau ne toujours<br />

pas plaire à Stephen King,<br />

cela reste un sommet du<br />

thriller paranoïaque qui<br />

explore avec force l’un<br />

des thèmes favoris du<br />

romancier : l’emprise d’un<br />

double fictionnel sur un<br />

individu. Jack Nicholson<br />

campe un auteur retiré<br />

dans un grand hôtel qui va<br />

sombrer peu à peu dans<br />

une folie destructrice.<br />

Kubrick fait de la conscience<br />

humaine un labyrinthe<br />

mental peuplé de signes<br />

dont on n’a pas encore fini<br />

d’épuiser les sens cachés.<br />

CHRISTINE<br />

de John Carpenter (1984)<br />

Une voiture maléfique,<br />

il fallait oser l’inventer<br />

et la filmer. Christine<br />

arrive à la fin d’une période<br />

faste pour Carpenter,<br />

qui enchaîne les chefsd’œuvre<br />

fantastiques :<br />

Assaut, Halloween : La Nuit<br />

des masques, Fog,<br />

New York 1997, The<br />

Thing. Bien avant la saga<br />

Transformers et surtout avec<br />

dix fois moins de moyens,<br />

Carpenter prouve<br />

que l’on peut humaniser<br />

un véhicule en un<br />

froissement de tôle<br />

et une utilisation géniale<br />

de la musique.<br />

LA LIGNE VERTE<br />

de Frank Darabont (2000)<br />

Ses trois adaptations<br />

de Stephen King constituent<br />

le sommet de la filmo de<br />

Frank Darabont : <strong><strong>Le</strong>s</strong> Évadés<br />

(1994), The Mist (2007)<br />

et donc cette Ligne verte,<br />

thriller fantastique qui<br />

se paye aussi le luxe d’être<br />

un mélodrame déchirant<br />

sur l’amitié, une pertinente<br />

réflexion sur la peine de mort<br />

et une étude psychologique<br />

fascinante sur les origines<br />

du mal. On se demande<br />

encore comment l’Oscar<br />

a pu échapper à Michael<br />

Clarke Duncan, inoubliable<br />

dans la peau du colosse<br />

aux pieds d’argile.<br />

SIMETIERRE<br />

de Kevin Kölsch<br />

et Dennis Widmyer (<strong>2019</strong>)<br />

Déjà adapté en 1989<br />

par Mary Lambert – avec<br />

en prime la présence de<br />

Stephen King en prêtre ! –<br />

Simetierre raconte le calvaire<br />

d’une famille fraîchement<br />

arrivée dans une bourgade<br />

du Maine et dont la maison<br />

jouxte un cimetière pour<br />

animaux. Rien de bien<br />

méchant a priori, jusqu’au<br />

jour où des forces maléfiques<br />

permettent, entre autres,<br />

à de gentils matous<br />

de revenir à la vie.<br />

« Quelquefois la mort<br />

est préférable… », dit l’une<br />

des répliques du film.<br />

D’APRÈS LE ROMAN TERRIFIANT DE STEPHEN KING, L’AUTEUR DE ÇA<br />

P A R F O I S<br />

I L Y A P I R E<br />

Q U E L A M O R T<br />

AU CINÉMA LE 10 AVRIL<br />

STEPHEN KING JEFF BUHLER KEVIN KÖLSCH ET DENNIS WIDMYER<br />

SIMETIERRE<br />

Réalisation : Kevin Kölsch et Dennis Widmyer<br />

Genre : Horreur<br />

Durée : 1 h 38<br />

Avec : Jason Clarke, John Lithgow,<br />

Amy Seimetz…<br />

SORTIE : 10 AVRIL<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT 19


GUIDE ALTERNATIF<br />

C’est ça<br />

l’amour ?<br />

AU MENU DU MOIS D’AVRIL, PASSIONS AMOUREUSES DESTRUCTRICES<br />

ET LIENS FILIAUX CONTRARIÉS.<br />

PAR LA RÉDACTION<br />

POUR CEUX QUI AIMENT<br />

LES HISTOIRES<br />

PASSIONNELLES<br />

La romancière Marie de Régnier, fille<br />

du poète José-Maria de Heredia, fut<br />

la maîtresse de Pierre Louÿs, poète,<br />

écrivain, photographe et érotomane. <strong>Le</strong>ur<br />

relation scandaleuse, faite de séparations<br />

houleuses, de retrouvailles fracassantes et<br />

de clichés érotiques, nourrit abondamment<br />

la production des deux artistes, fusionnels<br />

jusque dans la création. Noémie Merlant,<br />

révélée au grand public par <strong><strong>Le</strong>s</strong> Héritiers en<br />

2014, tient enfin le grand rôle de sa carrière<br />

avec cette Marie féministe avant l’heure.<br />

Face à elle, Niels Schneider (Diamant noir)<br />

campe un fascinant manipulateur.<br />

CURIOSA<br />

Réalisation : Lou Jeunet<br />

Avec : Noémie Merlant, Niels<br />

Schneider, Benjamin Lavernhe…<br />

Genre : Drame<br />

Durée : 1 h 47<br />

SORTIE : 3 AVRIL<br />

POUR CEUX QUI ONT AIMÉ<br />

50 NUANCES DE GREY<br />

Tessa a 18 ans et son avenir est tout tracé :<br />

une brillante carrière professionnelle et<br />

un mariage paisible avec son petit ami de<br />

toujours. Mais son entrée à la fac va tout<br />

faire voler en éclats. Car surgit sur sa route<br />

Hardin, un bad boy tatoué et provocateur<br />

qui va lui faire perdre pied… Pour son<br />

premier long-métrage de fiction, Jenny<br />

Gage porte à l’écran la saga littéraire<br />

culte d’Anna Todd. Josephine Langford<br />

(I Wish : Faîtes un voeu) et Hero Fiennes<br />

Tiffin (qui a joué Voldemort enfant dans<br />

Harry Potter) incarnent ce couple qu’on<br />

est appelé à revoir à l’écran : Anna Todd a<br />

en effet i<strong>mag</strong>iné cinq chapitres de sa saga.<br />

AFTER - CHAPITRE 1<br />

Réalisation : Jenny Gage<br />

Avec : Josephine Langford, Hero<br />

Fiennes Tiffin, Selma Blair …<br />

Genre : Romance, drame<br />

Durée : 1 h 47<br />

SORTIE : 17 AVRIL<br />

POUR CEUX QUI AIMENT<br />

LES THRILLERS POLITIQUES<br />

Un homme politique important, Manuel<br />

Lopez-Vidal, est impliqué dans une affaire<br />

de corruption qui menace de ruiner sa<br />

carrière. Et il va tout faire pour sortir de<br />

cet engrenage, quitte à se salir les mains<br />

encore plus… <strong>Le</strong> réalisateur de Que<br />

Dios nos perdone, joli succès du cinéma<br />

espagnol sorti l’an dernier dans les salles<br />

françaises, récidive avec ce thriller tendu,<br />

étouffant, et qui prend la forme d’une<br />

course contre la montre. Sans quitter un<br />

instant son protagoniste (l’intense Antonio<br />

de la Torre), il livre une étude troublante<br />

de l’ambiguïté de l’âme humaine.<br />

EL REINO<br />

Réalisation : Rodrigo Sorogoyen<br />

Avec : Antonio de la Torre, Monica<br />

Lopez, Nacho Fresneda…<br />

Genre : Policier, drame<br />

Genre : 2 h 11<br />

SORTIE : 17 AVRIL<br />

20<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT


GUIDE ALTERNATIF<br />

POUR CEUX QUI AIMENT<br />

AVOIR PEUR<br />

Dans le Los Angeles des années 70,<br />

Anna, assistante sociale, essaie tant bien<br />

que mal d’élever seule ses deux enfants.<br />

On l’appelle pour s’occuper d’un enfant<br />

maltraité et elle constate avec horreur qu’il<br />

est hanté par « la pleureuse », un spectre<br />

terrifiant tout droit surgi des légendes<br />

mexicaines... La Malédiction de la dame<br />

blanche mêle habilement légende urbaine<br />

et portrait réaliste d’une famille perdue<br />

dans la Californie des seventies. Mais<br />

par-dessus tout, il s’agit d’un véritable<br />

film d’horreur qui vous hantera encore<br />

longtemps après que les lumières de la<br />

salle se sont rallumées...<br />

POUR CEUX QUI PENSENT<br />

QUE C’ETAIT MIEUX AVANT<br />

Il fut un temps où Internet et les<br />

téléphones portables n’existaient pas,<br />

et où la musique s’écoutait sur des CD.<br />

C’était les années 90, et Jonah Hill était un<br />

adolescent de LA qui rêvait de faire partie<br />

d’une bande de skateurs comme dans un<br />

film de Larry Clarke ou de Gus van Sant.<br />

L’acteur signe son premier long-métrage<br />

où il raconte l’été <strong>mag</strong>ique d’un gamin de<br />

13 ans qui, entre une mère absente et un<br />

grand frère sur la brèche, va s’émanciper<br />

au contact d’adolescents qui trompent leur<br />

ennui sur des planches à roulettes. Un film<br />

nostalgique mais jamais mièvre sur une<br />

époque pas forcément bénie.<br />

POUR CEUX QUI AIMENT<br />

CATHERINE DENEUVE<br />

Catherine Deneuve retrouve André Téchiné<br />

pour la huitième fois. Dans L’Adieu à la<br />

nuit, elle incarne Muriel, propriétaire<br />

solitaire d’un centre équestre qui voit<br />

revenir au bercail Alex, son petit-fils<br />

qu’elle a élevé et qu’elle n’a pas vu depuis<br />

des mois. Seulement, Alex (l’électrique<br />

Kacey Mottet Klein) n’est plus le même...<br />

Comme dans La Fille du RER du même<br />

Téchiné (2009), où elle interprétait la<br />

mère d’une mythomane dont elle devait<br />

assumer un acte inconséquent, Catherine<br />

Deneuve doit tout faire pour sortir son<br />

petit-fils de la spirale infernale dans lequel<br />

il a été entraîné. Elle est bouleversante.<br />

LA MALÉDICTION<br />

DE LA DAME BLANCHE<br />

Réalisation : Michael Chaves<br />

Avec : Linda Cardellini...<br />

Genre : Horreur<br />

Durée : 1 h 33<br />

SORTIE : 17 AVRIL<br />

90’S<br />

Réalisation : Jonah Hill<br />

Avec : Sunny Suljic, Lucas<br />

Hedges, Katherine Waterston…<br />

Genre : Comédie dramatique<br />

Durée : 1h25<br />

SORTIE : 24 AVRIL<br />

L’ADIEU À LA NUIT<br />

Réalisation : André Téchiné<br />

Avec : Catherine Deneuve, Kacey<br />

Mottet Klien, Oulaya Amamra…<br />

Genre : Drame<br />

Durée : 1 h 43<br />

SORTIE : 24 AVRIL<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT<br />

21


ZOOM SUR...<br />

Pio Marmaï et Céline Sallette.<br />

Mais vous êtes fous,<br />

une famille dans la tourmente<br />

POUR SON PREMIER PASSAGE À LA RÉALISATION, AUDREY DIWAN RÉUNIT PIO MARMAÏ<br />

ET CÉLINE SALLETTE DANS UN DRAME INTIME AUTOUR DE L’ADDICTION.<br />

PAR ELSA COLOMBANI<br />

C’est somme toute l’histoire d’une famille bien ordinaire.<br />

Roman (Pio Marmaï) et Camille (Céline Sallette) sont les<br />

heureux parents de deux petites filles. Lui travaille dans un<br />

cabinet dentaire, elle dans une grande entreprise. La mère<br />

a de longues journées de travail, c’est donc le père qui va<br />

chercher les enfants à l’école, s’occupe de leur dîner et de<br />

leurs devoirs. Mais très vite, le spectateur découvre que<br />

cette banalité n’est qu’un mirage, car pas une journée ne<br />

passe sans que Roman n’ait recours à la cocaïne pour la<br />

vivre. Tantôt exalté, l’énergie débordante, tantôt abattu par le<br />

manque et la fatigue, il maintient les apparences tandis que<br />

ses proches restent aveugles à son mal-être. Si sa belle-mère<br />

s’inquiète un jour de le voir les traits tirés, elle se satisfait<br />

de la réponse de Roman : oui, tout va bien, dit-il, le visage<br />

tendu. Roman sniffe toujours en cachette, mais dans tous<br />

les lieux qu’il fréquente. Sur son lieu de travail, dans sa salle<br />

de bain… En l’absence de sa femme, il autorise même son<br />

dealer à monter chez lui pour lui fournir sa dose et ment à<br />

ses filles qui s’étonnent de la présence de cet inconnu à leur<br />

porte. Puis, advient le séisme lorsque, en pleine nuit, Lucie,<br />

leur petite dernière, est prise de convulsions inexpliquées.<br />

Roman est alors contraint de révéler à sa femme son addiction.<br />

<strong>Le</strong> masque tombe, leur monde s’écroule.<br />

« Je voulais un thriller intime, un film sur l’amour auquel<br />

se mêlerait une forme d’inquiétante étrangeté », explique la<br />

cinéaste Audrey Diwan, qui signe ici son premier film. L’idée<br />

de Mais vous êtes fous a germé lors de sa rencontre avec une<br />

jeune femme qui lui inspira le personnage de Camille, et la<br />

découverte de son étrange histoire. « Hasard extraordinaire,<br />

commente Diwan, j’avais lu quelques jours plus tôt un entre-<br />

22<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT


filet dans le journal qui racontait bien autrement l’histoire<br />

et la résumait ainsi : “Un couple de Parisiens drogue ses<br />

enfants”. Cette femme n’était plus seulement victime, mais<br />

soupçonnée et peut-être coupable. » Mais vous êtes fous<br />

raconte le calvaire enduré par cette famille ordinaire, plongée<br />

à son insu dans les affres de l’addiction.<br />

Un couple dans la tourmente<br />

On découvre dans les analyses de Lucie, puis dans celles de<br />

sa sœur Bianca et de Camille, que la famille a été massivement<br />

contaminée, et ce de façon prolongée, à la cocaïne.<br />

<strong><strong>Le</strong>s</strong> soupçons de la police pèsent alors sur Roman, suspecté<br />

d’avoir volontairement empoisonné sa femme et ses filles.<br />

Quant à Camille, les autorités peinent à croire qu’elle ait<br />

pu rester aveugle, et, dans le doute de sa complicité ou de<br />

son innocence, lui retirent temporairement la garde de ses<br />

enfants. Audrey Diwan refuse pourtant de faire planer le<br />

doute aux yeux du spectateur. <strong><strong>Le</strong>s</strong> scènes quotidiennes qui<br />

précèdent le drame dépeignent bien l’amour porté par ces<br />

parents à leurs enfants mais exposent aussi l’inconscience<br />

de Roman et l’aveuglement de Camille. Lorsque l’enquête<br />

commence afin de découvrir par quel étrange mystère<br />

Roman aurait pu empoisonner sans le savoir ses proches, le<br />

spectateur est à ses côtés. La réalisatrice filme ce suspense<br />

étonnant avec un réalisme et une simplicité qui préviennent<br />

toute hystérie. L’addiction de Roman entraîne une avalanche<br />

de conséquences diverses, légales mais aussi sociales et<br />

affectives. Du jour au lendemain, le couple a tout perdu et,<br />

impuissant, encaisse les coups en espérant découvrir la clé<br />

de l’énigme. Plus que dans les mots ou la confrontation,<br />

c’est dans les corps de ses protagonistes qu’Audrey Diwan<br />

exprime l’incroyable violence de ce qu’ils traversent. La réalisatrice<br />

explique par exemple avoir écrit le rôle de Camille<br />

spécifiquement pour Céline Sallette : « Je l’avais vue jouer,<br />

j’avais été frappée par son abandon proche du somnambulisme.<br />

» Dans la première partie du film, c’est bien cette<br />

impression de paralysie que l’actrice diffuse, son visage et<br />

son corps comme anesthésiés par la douleur.<br />

<strong>Le</strong> diable au corps<br />

Face à elle, le corps de Pio Marmaï ne cesse de fluctuer.<br />

Tantôt rassurant en père aimant et protecteur, tantôt menaçant<br />

lorsque la drogue régit son comportement. Viennent<br />

ensuite le repli sur soi, l’allure meurtrie et éteinte, lorsqu’on<br />

lui interdit tout contact avec sa compagne et ses filles. « Au<br />

fil du film, explique Audrey Diwan, je voulais que le personnage<br />

joué par Pio se sente petit, puis retrouve peu à peu<br />

sa dimension à l’écran ». <strong>Le</strong> processus de reconstruction,<br />

d’un corps sous l’emprise de l’addiction à celui de la guérison,<br />

s’opère à travers la sensualité ravivée entre Roman et<br />

Camille, deux êtres en état de manque : « Affectivement, ils<br />

sont dépendants l’un de l’autre. Pour Camille, le sevrage se<br />

passe mal. La raison invite à la séparation, la passion force<br />

au recommencement, développe la cinéaste. Et puis il y a<br />

cette histoire de peaux, du toucher, du besoin de l’autre. »<br />

Céline Sallette<br />

et Keren-Ann Zajtelbach.<br />

Si les corps s’épanouissent dans cette passion conjugale et<br />

interdite, c’est qu’ils n’ont plus rien à se cacher. Roman<br />

s’est mis à nu devant Camille et Camille la somnambule a<br />

enfin ouvert les yeux.<br />

La folie à deux<br />

Mais vous êtes fous : le titre sonne comme le jugement<br />

d’une parole extérieure qui observerait les deux amants.<br />

Oui, Camille semble folle de s’être réfugiée dans le déni.<br />

Oui, Roman paraît fou d’avoir fait encourir de tels risques<br />

à sa famille. Fous aussi de continuer à s’aimer envers et<br />

contre tous, puis de reprendre le cours de leur vie commune<br />

comme si rien ne s’était passé. Au plus près de Roman dans<br />

la première partie du film, Audrey Diwan, une fois l’énigme<br />

de la contamination résolue, s’attache ensuite aux pas de<br />

Camille. Une fois son couple réuni, Camille semble réaliser<br />

ce qui s’est véritablement produit. <strong>Le</strong> regard qu’elle pose sur<br />

Roman devient autre, incertain, pétri d’angoisse. <strong>Le</strong> doute<br />

s’infiltre comme un poison dans leur vie quotidienne. <strong>Le</strong><br />

réalisme du début laisse alors place à « quelque chose de<br />

l’ordre du thriller conjugal », selon la réalisatrice qui cache<br />

le diable dans les détails : la nourriture amoureusement préparée<br />

par Roman, la lettre de son test de dépistage ouverte<br />

par Camille. « <strong>Le</strong> titre du film, conclut Audrey Diwan, met<br />

en lumière cette idée de folie à deux, ce système silencieux<br />

qui fait que deux êtres qui s’aiment peuvent néanmoins se<br />

mener à leur propre perte. »<br />

MAIS VOUS ÊTES FOUS<br />

Réalisation : Audrey Diwan<br />

Avec : Pio Marmaï, Céline Sallette, Carole Franck…<br />

Genre : Drame<br />

Durée : 1 h 35<br />

SORTIE : 24 AVRIL<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT 23


L’AUTRE REGARD<br />

CE FILM VAUT LE COUP D’ŒIL<br />

Raoul Taburin<br />

PIERRE GODEAU SIGNE L’ADAPTATION ATTENDUE DU ROMAN GRAPHIQUE<br />

DE SEMPÉ, AVEC BENOÎT POELVOORDE EN HÉROS TRÈS DISCRET.<br />

PAR FRANÇOIS CHAMPY<br />

Édouard Baer<br />

et Benoît Poelvoorde.<br />

Benoît Poelvoorde traîne lentement sa silhouette<br />

dégingandée, accentuée par une salopette de<br />

mécano mal ajustée. L’œil las, le menton rentré<br />

dans le cou, le débit hésitant, il compose un héros<br />

mi-lunaire, mi-tragique, miné par un mensonge sur lequel<br />

sa vie s’est construite : ni son père facteur qui attendait de<br />

lui qu’il lui succède, ni son épouse et mère de ses enfants<br />

ne se sont jamais doutés de son problème d’équilibre<br />

l’empêchant de faire du vélo. L’arrivée au village d’un<br />

photographe (Édouard Baer, toujours aussi irrésisitible)<br />

venu tirer le portrait de quelques gloires locales, dont Raoul,<br />

fera-t-elle jaillir la vérité ? Avec cette adaptation respectueuse<br />

du style minimaliste de Sempé (malgré quelques<br />

aménagements ici et là), Pierre Godeau offre à Benoît<br />

Poelvoorde une partition sur mesure. L’acteur, qui dans<br />

sa jeunesse, caressait l’idée de devenir dessinateur, est un<br />

grand fan devant l’éternel du créateur du Petit Nicolas.<br />

« Avec Édouard, on se disait qu’on faisait de la pantomime,<br />

déclare l’acteur belge. Il fallait être fidèle à la poésie de<br />

Sempé. C’était un bel exercice. » De son côté, Pierre Godeau<br />

a tenté de retranscrire par l’i<strong>mag</strong>e l’inimitable esprit des<br />

dessins de Sempé, où l’humour très subtil voisine avec un<br />

sens de l’observation affuté. Outre les personnages principaux<br />

incarnés par Poelvoorde, Baer et la délicate Suzanne<br />

Clément (l’actrice québécoise joue la femme de Taburin),<br />

Godeau croque des personnages secondaires pittoresques :<br />

le père renfrogné de Raoul qui machouille nerveusement<br />

sa pipe (formidable Grégory Gadebois) ou le champion<br />

local de vélo toujours droit et prêt à enfourcher sa machine<br />

(le désopilant Vincent Desagnat). Ajoutez des touches de<br />

poésie remarquablement distillés et vous obtenez le feelgood<br />

movie du mois. Rien que ça.<br />

3<br />

bonnes raisons d’y aller<br />

1. Pour l’hom<strong>mag</strong>e<br />

à Sempé<br />

Pierre Godeau réalise<br />

un bel hom<strong>mag</strong>e à l’illustre<br />

dessinateur avec cette<br />

adaptation follement poétique.<br />

On y retrouve les personnages<br />

attachants, une fantaisie<br />

et un humour incomparables,<br />

qui ont fait la légende<br />

de Sempé.<br />

2. Pour la nostalgie<br />

« Douce France, cher pays<br />

de mon enfance… »<br />

<strong>Le</strong> film nous plonge dans<br />

une France rêvée, champêtre<br />

et intemporelle. C’est<br />

pour ne pas perturber cette<br />

harmonie villageoise que<br />

Raoul Taburin dissimule son<br />

secret d’enfance, qui ne cesse<br />

de s’alourdir avec le temps.<br />

3. Pour la célébration<br />

de l’amitié<br />

De son partenaire Édouard<br />

Baer, Benoît Poelvoorde confie :<br />

« Quand je le regarde, parfois,<br />

je me vois. On a rarement<br />

tourné ensemble, mais on est<br />

amis depuis longtemps. »<br />

Une complicité à la ville<br />

qui crève l’écran et forge un<br />

tandem fraternel fort réussi.<br />

RAOUL TABURIN<br />

Réalisation : Pierre Godeau<br />

Avec : Benoît Poelvoorde,<br />

Édouard Baer, Suzanne Clément…<br />

Durée : 1 h 30<br />

Genre : Comédie<br />

SORTIE : 17 AVRIL<br />

24<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT


RENCONTRE<br />

Zachary <strong>Le</strong>vi<br />

LES SUPER-HÉROS DC COMICS PEUVENT AUSSI AVOIR LE SENS DE L’HUMOUR. SHAZAM ! VIENT<br />

BOUSCULER L’ORDRE ÉTABLI AVEC UNE COMÉDIE D’ACTION MUSCLÉE : L’HISTOIRE D’UN ADO DE 14 ANS<br />

QUI PEUT SE TRANSFORMER À L’ENVI EN SURHOMME. RENCONTRE AVEC SON INTERPRÈTE, ZACHARY LEVI.<br />

PROPOS RECUEILLIS PAR BORIS MALAINE<br />

I N T E R V I E W<br />

Comment joue-t-on un adolescent dans un corps d’adulte?<br />

C’est venu naturellement ?<br />

J’ai essayé de m’amuser autant que possible, d’être<br />

impulsif, comme le ferait un enfant. Heureusement, je<br />

suis toujours un grand gamin !<br />

Donc c’était plutôt facile, même<br />

s’il a fallu qu’on se coordonne<br />

avec Asher Angel [le jeune<br />

acteur qui incarne Billy Batson],<br />

vu que je suis censé être lui en<br />

adulte. Malheureusement, on<br />

a eu peu de temps pour traîner<br />

ensemble, mais on a discuté le<br />

plus possible. Asher m’a envoyé<br />

plusieurs vidéos de lui pour que<br />

je puisse le voir jouer et on s’est<br />

rendu compte qu’on avait déjà<br />

des mimiques communes. Et<br />

j’ai beaucoup regardé le film<br />

Big avec Tom Hanks, qui a été<br />

ma grande source d’inspiration.<br />

C’est votre premier rôle<br />

principal au cinéma. Comment<br />

l’avez-vous décroché ?<br />

Pour être honnête, je ne croyais<br />

pas du tout le décrocher. J’ai passé une audition pour<br />

un personnage secondaire et quelques heures plus tard,<br />

mon agence m’a appelé : la production pensait que je<br />

ferais l’aaire pour Shazam. « Quoi ? Vous êtes sûrs ? »<br />

(Rires.) Je suis venu à Los Angeles pour des tests caméra<br />

et le lendemain, c’était signé. Tout ça s’est déroulé juste<br />

avant le tournage, ils avaient littéralement vu tout le<br />

monde à part moi !<br />

Qu’est-ce qui a fait la différence avec vous alors ?<br />

J’i<strong>mag</strong>inais qu’ils recherchaient l’opposé de ce que ce que<br />

j’avais à orir. Mais en fait ce qu’il leur fallait, c’était un<br />

acteur avec l’esprit d’un môme de 14 ans. Pas forcément<br />

quelqu’un avec un physique de bodybuilder, parce que ça,<br />

ça se travaille - et croyez-moi, j’ai fait de la musculation<br />

pendant un bon moment. Plutôt une personne avec une<br />

certaine sensibilité et l’humour qui va avec. Moi, quoi !<br />

<strong>Le</strong> réalisateur David F.<br />

Sandberg vient du cinéma<br />

d’horreur. Un choix étonnant<br />

pour une comédie.<br />

Pas tant que ça. Il a un sens<br />

de l’humour vraiment génial<br />

et je crois qu’il il était parfait,<br />

justement parce qu’il vient du<br />

monde de l’horreur. Il a été à<br />

bonne école pour le sens du<br />

timing et de la tension, deux<br />

qualités essentielles en comédie.<br />

Entre de mauvaises mains, un<br />

film comme Shazam ! aurait vite<br />

pu devenir un peu étrange, un<br />

peu ridicule. David a réussi à<br />

s’approprier cet univers.<br />

Vous avez joué chez Marvel<br />

et DC. Quelle est la différence ?<br />

C’est la même méthode, mais<br />

chez Marvel, même si je me suis<br />

beaucoup amusé à jouer l’un des amis de Thor, ils n’ont<br />

pas su utiliser le personnage à sa juste valeur. Chez DC,<br />

tout était plus cadré, plus planifié. Je crois que je suis le<br />

seul acteur au monde à avoir joué chez Marvel, DC ET<br />

Disney, avec Raiponce. C’est fou !<br />

SHAZAM !<br />

Réalisation : David F. Sandberg<br />

Genre : Action, fantastique<br />

Durée : 2 h<br />

Avec : Zachary <strong>Le</strong>vi, Asher Angel, Mark Strong…<br />

SORTIE : 3 AVRIL<br />

3D<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT 25


SPECTACLES AU CINÉMA<br />

EN DIRECT<br />

Ne manquez pas ce grand ballet classique aux allures de<br />

music-hall chorégraphié par le grand Youri Grigorovitch sur<br />

une partition jazzy de Chostakovitch. Cette œuvre originale<br />

au triangle amoureux passionné n’est jouée qu’au Bolchoï !<br />

Entre doutes et angoisses, les sœurs carmélites mettent<br />

leur foi à l’épreuve et parviennent à se défaire des passions<br />

humaines. <strong>Le</strong> compositeur Francis Poulenc sublime le sens et<br />

la beauté du sacrifice dans cet opéra transcendant, à découvrir<br />

en direct de la scène du Metropolitan Opera de New York.<br />

EN DIRECT<br />

EN DIRECT<br />

Dans Carmen Suite, les Étoiles du Bolchoï nous offrent leur<br />

interprétation du grand opéra de Bizet. Ce ballet sera suivi<br />

de Petrouchka, une nouvelle création du chorégraphe Edward<br />

Clug relatant l’histoire de la malheureuse marionnette. Deux<br />

ballets pour une soirée placée sous le signe du masculin/<br />

féminin, à vivre en direct du Théâtre Bolchoï de Moscou.<br />

Comment un frère et une sœur se retrouvent et s’unissent dans<br />

la vengeance qu’ils fomentent contre leur mère Clytemnestre et<br />

son amant Égisthe ? <strong>Le</strong> metteur en scène Ivo van Hove se saisit<br />

du mythe et offre une nouvelle interprétation de cette<br />

tragédie grecque antique ! Du grand théâtre sur grand écran<br />

en direct de la Comédie-Française.<br />

Réservations en caisse de votre cinéma ou sur cinemaspathegaumont.com<br />

26<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT


N O U V E L L E S A I S O N<br />

OUVERTURE DES RÉSERVATIONS LE 16 AVRIL SUR CINEMASPATHEGAUMONT.COM


ACTUS<br />

NOUVEAU !<br />

LES RENDEZ-VOUS CINÉPHILES<br />

DÈS LE 4 AVRIL, DÉCOUVREZ UN NOUVEAU RENDEZ-VOUS DANS VOTRE CINÉMA<br />

ET PROFITEZ SUR GRAND ÉCRAN D’UNE SÉLECTION DE FILMS « ART ET ESSAI ».<br />

TOUTES LES SEMAINES, UN NOUVEAU FILM EN VERSION ORIGINALE VOUS SERA PROPOSÉ<br />

À RAISON DE QUATRE SÉANCES HEBDOMADAIRES :<br />

Jeudi 16h – Dimanche 20h – Lundi 18h – Mardi 14h<br />

Découvrez les fi lms à l’affi che de ces nouveaux Rendez-vous cinéphiles :<br />

SEMAINE DU 3 AVRIL<br />

La Chute de l’empire américain<br />

de Denys Arcand<br />

SEMAINE DU 10 AVRIL<br />

Marie Stuart, Reine d’Écosse<br />

de Josie Rourke<br />

SEMAINE DU 17 AVRIL<br />

Dernier Amour<br />

de Benoît Jacquot<br />

SEMAINE DU 24 AVRIL<br />

Boy Erased<br />

de Joel Edgerton<br />

Réservations et liste des cinémas participants sur cinemaspathegaumont.com<br />

LA CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE<br />

QUAND FELLINI RÊVAIT DE PICASSO<br />

Federico Fellini, cinéaste italien à l’origine du mythique<br />

La Dolce Vita vouait une profonde admiration à Pablo Picasso.<br />

La Cinémathèque française propose avec sa nouvelle exposition<br />

« Quand Fellini rêvait de Picasso », une plongée unique dans<br />

les esprits de génie de ces deux grands artistes. <strong><strong>Le</strong>s</strong> <strong>Cinémas</strong><br />

<strong>Pathé</strong> <strong>Gaumont</strong> offrent aux abonnés des invitations pour découvrir<br />

« Quand Fellini rêvait de Picasso » sur présentation de leur CinéPass<br />

aux caisses de La Cinémathèque française jusqu’au 28 juillet <strong>2019</strong>*.<br />

*Une entrée à l’exposition de La Cinémathèque française, « Quand Fellini rêvait de Picasso », sera offerte aux abonnés sur présentation de leur CinéPass<br />

en cours de validité. <strong><strong>Le</strong>s</strong> abonnés CinéPass Duo bénéficieront, sur présentation de leur carte, de deux places offertes.<br />

Retrouvez toutes nos actualités et nos offres sur cinemaspathegaumont.com/offres<br />

28<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT


RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DU SPECTACLE<br />

DISPONIBLE EN DOUBLE CD & DOUBLE DVD<br />

ARY ABITTAN - AMIR - JULIEN ARRUTI - JEAN-LOUIS AUBERT - BÉNABAR - AMEL BENT - MALIK BENTALHA<br />

TAREK BOUDALI - PATRICK BRUEL - NICOLAS CANTELOUP - CLAUDIO CAPÉO - SÉBASTIEN CHABAL - DANIELA DE JESUS<br />

COSIO - DIDIER DESCHAMPS - THOMAS DUTRONC - PATRICK FIORI - LIANE FOLY - ÉLODIE FONTAN - MARIE-AGNÈS GILLOT<br />

KENDJI GIRAC - LES INCONNUS - JENIFER - MICHAEL JONES - CLAIRE KEIM - PHILIPPE LACHEAU - PAULINE LEFÈVRE<br />

NOLWENN LEROY - MIMIE MATHY - JEAN-BAPTISTE MAUNIER - KYLIAN MBAPPÉ - KAD MERAD - ISABELLE NANTY<br />

FLORENT PAGNY - LORIE PESTER - SLIMANE - MC SOLAAR - SOPRANO - TAL - CHRISTOPHE WILLEM - ZAZIE...<br />

PLUS QUE JAMAIS LES RESTOS ONT BESOIN DE VOUS !<br />

CHAQUE CD OU DVD VENDU = 17 REPAS OFFERTS<br />

L’INTÉGRALITÉ DES BÉNÉFICES DE LA VENTE DES DOUBLES CD ET DVD<br />

SERA REVERSÉE AUX RESTAURANTS DU CŒUR POUR LEUR ACTION <strong>2019</strong>/2020<br />

POUR VOS DONS AUX RESTOS<br />

Par chèque à : LES RESTAURANTS DU CŒUR - 75515 Paris Cedex 15 — Par Internet : www.restosducoeur.org<br />

© Xavier Grosbois


ACTUS<br />

Dès l’entrée, plongez dans l’univers du film que vous êtes<br />

sur le point de découvrir grâce à un couloir dynamique<br />

tapissé d’un écran géant vous mettant directement dans<br />

l’ambiance du film.<br />

UN CONFORT ABSOLU<br />

Une fois dans la salle, vous pourrez découvrir un design<br />

entièrement pensé pour éliminer toutes les distractions<br />

visuelles et auditives et laisser toute la place au film. Il ne<br />

reste plus qu’à vous asseoir – ou vous allonger – dans l’un<br />

des fauteuils de la salle offrant une large assise et une inclinaison<br />

totale (dos et pieds) pour profiter d’un confort inégalé.<br />

L’espace entre chaque rangée est plus important que dans<br />

une salle classique et vous propose un confort optimal.<br />

DES IMAGES EXTRAORDINAIRES<br />

Avec Dolby Vision, l’action prend vie sous vos yeux grâce à des<br />

i<strong>mag</strong>es incroyablement éclatantes et réalistes. La luminosité,<br />

inédite pour une salle de cinéma, offre un rendu saisissant,<br />

accentuant le niveau de détails à l’écran tandis que les noirs<br />

profonds rendent chaque scène plus réelle et plus nuancée.<br />

De leur côté, les couleurs très vives montrent tout, depuis les<br />

néons les plus brillants jusqu’aux nuances les plus subtiles<br />

des fleurs ou le rouge iconique d’un bus londonien. La netteté<br />

et le souci du détail sont les maîtres mots de Dolby Vision,<br />

portant les limites d’une projection de cinéma vers de nouveaux<br />

horizons.<br />

30<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT


ACTUS<br />

UN CONFORT ABSOLU, DES IMAGES EXTRAORDINAIRES<br />

ET UN SON QUI VOYAGE, DOLBY CINEMA VOUS PLONGE AU CŒUR<br />

DE VOTRE FILM POUR VIVRE<br />

UNE EXPÉRIENCE EXCEPTIONNELLE !<br />

© Frédéric Berthet<br />

UN SON QUI VOYAGE<br />

Au tour du son avec Dolby Atmos, ce système révolutionnaire où<br />

le positionnement et le mouvement précis de chaque son dans la<br />

salle donnent vie à l’histoire et vous enveloppent pour créer une<br />

expérience plus riche et plus immersive.<br />

La qualité du son est alors époustouflante, claire et profonde. <strong><strong>Le</strong>s</strong><br />

nuances rendent à chaque son ses propres caractéristiques pour<br />

s’approcher le plus fidèlement des sons du monde réel et les voix<br />

sont impeccables, offrant pour l’occasion une immersion sonore<br />

spectaculaire.<br />

Parfaite combinaison des technologies les plus remarquables en<br />

matière de son et d’i<strong>mag</strong>e, accompagnée d’un design recherché<br />

et d’un confort optimal, Dolby Cinema propose une expérience<br />

cinématographique des plus agréables. Découvrez notamment<br />

ce mois-ci en Dolby Cinema Shazam ! et Avengers : Endgame.<br />

Retrouvez la technologie Dolby Cinema<br />

dans dix villes en France :<br />

• Lyon – <strong>Pathé</strong> Vaise<br />

• Marseille – EuropaCorp La Joliette<br />

• Massy – <strong>Pathé</strong> Massy<br />

• Nice – <strong>Pathé</strong> Gare du Sud<br />

• Paris – <strong>Pathé</strong> Beaugrenelle<br />

• Rennes – <strong>Gaumont</strong> Rennes<br />

• Rouen – <strong>Pathé</strong> Docks 76<br />

• Thiais – <strong>Pathé</strong> Belle Épine<br />

• Toulouse – <strong>Gaumont</strong> Wilson<br />

• Tremblay-en-France – EuropaCorp Aéroville<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT<br />

31


GUIDE<br />

DES<br />

SORTIES<br />

3 avril<br />

Captive State<br />

De : Rupert Wyatt<br />

Genre : Science-fiction<br />

Durée : 1 h 50<br />

Avec : John Goodman, Vera<br />

Farmiga, Ashton Sanders…<br />

Dans un Chicago occupé par les extraterrestres,<br />

collaborateurs et résistants s’affrontent.<br />

Allez-y pour la résonance historique<br />

Chamboultout<br />

De : Éric Lavaine<br />

Genre : Comédie<br />

Durée : 1 h 43<br />

Avec : Alexandra Lamy, José<br />

Garcia, Michaël Youn…<br />

La sortie d’un livre autobiographique<br />

bouleverse les rapports d’une romancière<br />

avec son cercle d’intimes.<br />

Allez-y pour rire de la vanité<br />

Disponible en VFST<br />

Comme si de rien n’était<br />

De : Eva Tröbisch<br />

Genre : Drame<br />

Durée : 1 h 34<br />

Avec : Aenne Schwarz, Andreas<br />

Döhler, Hans Löw…<br />

Une femme qui tente d’oublier le viol<br />

qu’elle a subi se voit contrainte de côtoyer<br />

son agresseur au quotidien.<br />

Allez-y pour l’interprétation d’Aenne Schwarz<br />

Curiosa<br />

De : Lou Jeunet<br />

Genre : Drame historique<br />

Durée : 1 h 47<br />

Avec : Noémie Merlant, Niels<br />

Schneider, Benjamin Lavernhe…<br />

<strong><strong>Le</strong>s</strong> amours tumultueuses du libertin Pierre Louÿs<br />

et de sa maîtresse, Marie de Régnier.<br />

Allez-y pour le parfum de soufre<br />

J’veux du soleil<br />

De : François Ruffin<br />

et Gilles Perret<br />

Genre : Documentaire<br />

Durée : 1 h 16<br />

François Ruffin et Gilles Perret partent à la<br />

rencontre des Gilets jaunes à travers la France.<br />

Allez-y pour le témoignage en direct<br />

LE GUIDE<br />

La Lutte des classes<br />

De : Michel <strong>Le</strong>clerc<br />

Genre : Comédie<br />

Durée : 1 h 43<br />

Avec : <strong>Le</strong>ïla Bekhti, Édouard Baer,<br />

Ramzy Bédia…<br />

Un couple bobo voit ses valeurs humanistes<br />

et républicaines mises à mal par la réalité<br />

du quotidien.<br />

Allez-y pour l’autodérision<br />

Los Silencios<br />

De : Beatriz Seigner<br />

Genre : Drame<br />

Durée : 1 h 29<br />

Avec : Doña Albina, Yerson<br />

Castellanos, Enrique Díaz…<br />

Fuyant les FARC, une mère et ses deux enfants se<br />

réfugient dans un village à la frontière brésilienne.<br />

Allez-y si vous aimez les films contemplatifs<br />

Mon inconnue<br />

De : Hugo Gélin<br />

Genre : Comédie<br />

Durée : 1 h 58<br />

Avec : François Civil, Joséphine<br />

Japy, Benjamin Lavernhe…<br />

Un auteur de BD se retrouve dans un monde<br />

où il n’a jamais rencontré sa femme. Comment<br />

faire pour la (re)conquérir ?<br />

Allez-y si vous aimez les comédies romantiques<br />

<strong>Le</strong> Parc des Merveilles<br />

Genre : Aventure<br />

Durée : 1 h 26<br />

Avec les voix de : Marc Lavoine,<br />

Frédéric Longbois…<br />

Une petite fille a i<strong>mag</strong>iné un parc d’attractions<br />

fabuleux qui, un jour, prend vie.<br />

Allez-y pour le pouvoir de l’i<strong>mag</strong>inaire<br />

3D<br />

Shazam !<br />

De : David F. Sandberg<br />

Genre : Action, fantastique<br />

Durée : 2 h<br />

Avec : Zachary <strong>Le</strong>vi, Asher Angel,<br />

Mark Strong…<br />

Billy, un adolescent de 14 ans, est propulsé<br />

dans le corps d’un super-héros adulte à chaque<br />

fois qu’il crie « Shazam ! »<br />

Allez-y pour l’univers décalé<br />

3D<br />

Tel Aviv on Fire<br />

De : Sameh Zoabi<br />

Genre : Comédie<br />

Durée : 1 h 37<br />

Avec : Kais Nashif, Lubna Azabal,<br />

Maisa Abd Elhadi…<br />

<strong>Le</strong> vrai-faux scénariste d’un soap-opera<br />

se retrouve pris entre deux feux dans le conflit<br />

israélo-palestinien.<br />

Allez-y pour la drôlerie de l’histoire<br />

Terra Willy –<br />

Planète inconnue<br />

De : Éric Tosti<br />

Genre : Comédie, aventure<br />

Durée : 1 h 30<br />

Avec la voix de : Édouard Baer…<br />

Éjecté du vaisseau d’exploration de ses parents,<br />

le petit Willy atterrit sur une planète inconnue.<br />

Allez-y pour le dépaysement<br />

10 avril<br />

Alex, le destin d’un roi<br />

De : Joe Cornish<br />

Genre : Fantastique, aventure<br />

Durée : 2h<br />

Avec : Louis Serkis, Rebecca<br />

Ferguson, Patrick Stewart…<br />

Un écolier trouve l’épée Excalibur<br />

et doit former une équipe de chevaliers pour<br />

combattre la maléfique Morgane.<br />

Allez-y pour revisiter la légende d’Arthur<br />

Blanche comme neige<br />

De : Anne Fontaine<br />

Genre : Comédie<br />

Durée : 1 h 30<br />

Avec : Lou de Laâge, Isabelle<br />

Huppert, Charles Berling…<br />

Une variante du conte de Blanche-Neige avec une<br />

jeune héroïne courtisée par sept hommes différents.<br />

Allez-y pour la sensualité de l’histoire<br />

L’Incroyable Aventure<br />

de Bella<br />

De : Charles Martin Smith<br />

Genre : Comédie dramatique<br />

Durée : 1 h 36<br />

Avec : Ashley Judd, Jonah Hauer-<br />

King, Edward James Olmos…<br />

Une petite chienne va parcourir 600 kilomètres<br />

à travers le Colorado pour retrouver ses maîtres.<br />

Allez-y pour l’odyssée canine<br />

<strong><strong>Le</strong>s</strong> Oiseaux de passage<br />

De : Ciro Guerra, Cristina Gallego<br />

Genre : Drame, thriller<br />

Durée : 2 h 05<br />

Avec : José Acosta, Carmiña<br />

Martinez…<br />

A la fin des années 60 dans le Nord de la Colombie,<br />

un paysan va monter un juteux trafic de drogue.<br />

Allez-y pour la force du sujet<br />

Royal Corgi<br />

De : Ben Stassen et Vincent<br />

Kesteloot<br />

Genre : Comédie, aventure<br />

Durée : 1 h 25<br />

Avec les voix de : Guillaume<br />

Gallienne, Franck Gastambide…<br />

Chien préféré de la Reine, Rex se retrouve<br />

déclassé, puis perdu au beau milieu d’un chenil.<br />

Allez-y pour l’inversion des rôles<br />

32<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT


LES FILMS D’AVRIL<br />

Simetierre<br />

De : Kevin Kölsch et Dennis<br />

Widmyer<br />

Genre : Horreur<br />

Durée : 1 h 38<br />

Avec : Jason Clarke, John<br />

Lithgow, Amy Seimetz…<br />

Un docteur et sa famille emménagent près d’un<br />

mystérieux cimetière abritant des forces maléfiques.<br />

Allez-y si vous aimez Stephen King<br />

Tanguy, le retour<br />

De : Étienne Chatiliez<br />

Genre : Comédie<br />

Durée : 1 h 27<br />

Avec : André Dussollier, Sabine<br />

Azéma, Éric Berger…<br />

Tanguy, 44 ans, revient chez ses parents, sa fille sous<br />

le bras. Il ne va pas tarder à s’enraciner à nouveau.<br />

Allez-y pour Sabine Azéma et André Dussolier<br />

Disponible en VFST<br />

<strong>Le</strong> Vent de la liberté<br />

De : Michael Bully Herbig<br />

Genre : Thriller, historique<br />

Durée : 2 h 06<br />

Avec : Friedrich Mücke, Karoline<br />

Schuch, David Kross…<br />

Deux familles est-allemandes rêvent de passer à<br />

l’Ouest en survolant la frontière… en montgolfière.<br />

Allez-y pour l’originalité de cette histoire vraie<br />

17 avril<br />

After – Chapitre 1<br />

De : Jenny Gage<br />

Genre : Romance, drame<br />

Durée : 1 h 47<br />

Avec : Josephine Langford, Hero<br />

Fiennes Tiffin, Selma Blair…<br />

Étudiante sage et fiancée, Tessa rencontre<br />

à l’université l’odieux bad boy Hardin dont elle<br />

tombe éperdument amoureuse.<br />

Allez-y pour le parfum de scandale<br />

Duelles<br />

De : Olivier Masset-Depasse<br />

Genre : Drame, thriller<br />

Durée : 1 h 30<br />

Avec : Veerle Baetens, Anne<br />

Coesens, Mehdi Nebbou…<br />

La mort accidentelle d’un enfant bouleverse<br />

la relation entre sa mère et l’une de ses voisines.<br />

Allez-y pour la tension extrême du récit<br />

El Reino<br />

De : Rodrigo Sorogoyen<br />

Genre : Policier, drame<br />

Durée : 2 h 11<br />

Avec : Antonio de la Torre, Monica<br />

Lopez…<br />

Un homme politique espagnol accusé de corruption<br />

essaye d’effacer les preuves de sa culpabilité.<br />

Allez-y pour la performance d’Antonio de la Torre<br />

Just a Gigolo<br />

De : Olivier Baroux<br />

Genre : Comédie<br />

Durée : 1 h 40<br />

Avec : Kad Merad, Anne Charrier,<br />

Léopold Moati…<br />

Gigolo auprès d’une riche héritière âgée, Alex se<br />

retrouve à la rue du jour au lendemain.<br />

Allez-y pour le show Kad Merad<br />

Liz et l’oiseau bleu<br />

De : Naoko Yamada<br />

Genre : Drame<br />

Durée : 1 h 29<br />

Une histoire d’amitié à fleur de peau entre deux<br />

lycéennes aux caractères diamétralement opposés<br />

Allez-y pour la puissance poétique<br />

La Malédiction<br />

de la dame blanche<br />

De : Michael Chaves<br />

Genre : Horreur<br />

Durée : 1 h 33<br />

Avec : Linda Cardellini, Raymond<br />

Cruz, Tony Amendola…<br />

Une assistante sociale et ses enfants doivent<br />

survivre dans un monde peuplé de cauchemars.<br />

Allez-y si vous aimez L’Exorciste<br />

Monsieur Link<br />

De : Chris Butler<br />

Genre : Comédie<br />

Durée : 1 h 32<br />

Avec les voix de : Éric Judor,<br />

Thierry Lhermitte...<br />

Sorte de singe immense, Monsieur Link<br />

part à la recherche des siens avec un explorateur.<br />

Allez-y pour la fable burlesque<br />

3D<br />

La Princesse des glaces<br />

– <strong>Le</strong> Monde des miroirs<br />

<strong>mag</strong>iques<br />

De : Robert <strong>Le</strong>nce et Aleksei Tsitsilin<br />

Genre : Famille, aventure<br />

Durée : 1 h 26<br />

Un roi se débarrasse de tous les <strong>mag</strong>iciens<br />

de son royaume, dont la jeune Gerda.<br />

Allez-y pour l’univers enchanteur<br />

L’AUTRE<br />

Raoul Taburin REGARD<br />

De : Pierre Godeau<br />

Genre : Comédie<br />

Durée : 1 h 30<br />

Avec : Benoît Poelvoorde,<br />

Édouard Baer, Suzanne Clément<br />

Génie en réparation de bicylettes, Raoul Taburin a<br />

un lourd secret à porter : il ne sait pas faire de vélo.<br />

Allez-y si vous aimez Sempé<br />

Disponible en VFST<br />

24 avril<br />

90’s<br />

De : Jonah Hill<br />

Genre : Comédie dramatique<br />

Durée : 1 h 25<br />

Avec : Sunny Suljic, Lucas<br />

Hedges, Katherine Waterston…<br />

Mal à l’aise dans sa famille, un ado trouve un sens<br />

à sa vie au cœur d’une bande de skateurs.<br />

Allez-y pour le regard sur l’adolescence<br />

L’Adieu à la nuit<br />

De : André Téchiné<br />

Genre : Drame<br />

Durée : 1 h 43<br />

Avec : Catherine Deneuve, Kacey<br />

Mottet Klein, Oulaya Amamra…<br />

Muriel est ravie de revoir son petit-fils. Mais elle<br />

déchante vite face à ses choix de vie radicaux.<br />

Allez-y pour la modernité du propos<br />

Disponible en VFST<br />

Avengers : Endgame<br />

De : Joe et Anthony Russo<br />

Genre : Fantastique<br />

Durée : NC<br />

Avec : Robert Downey Jr., Chris<br />

Evans, Scarlett Johansson...<br />

L’équipe des Avengers viendra-t-elle enfin à bout<br />

du maléfique titan Thanos ?<br />

Allez-y pour ne rien perdre de la saga<br />

3D<br />

Mais vous êtes fous<br />

De : Audrey Diwan<br />

Genre : Drame<br />

Durée : 1 h 35<br />

Avec : Pio Marmaï, Céline<br />

Sallette, Carole Franck…<br />

<strong>Le</strong> grave problème d’addiction à la drogue d’un<br />

homme va mettre en péril l’équilibre familial.<br />

Allez-y pour l’alchimie entre les acteurs<br />

Un tramway à Jérusalem<br />

De : Amos Gitaï<br />

Genre : Drame<br />

Durée : 1 h 34<br />

Avec : Mathieu Amalric, Yaël<br />

Abecassis, Hana Laslo…<br />

Rencontres impromptues entre différents passagers<br />

d’un tramway traversant Jérusalem d’est en ouest.<br />

Allez-y pour la finesse du regard politique<br />

Victor et Célia<br />

De : Pierre Jolivet<br />

Genre : Comédie dramatique<br />

Durée : 1 h 31<br />

Avec : Arthur Dupont, Alice<br />

Belaïdi, Bruno Bénabar…<br />

Après un drame, Victor convainc son ex Célia de<br />

l’aider à ouvrir un salon de coiffure avec lui.<br />

Allez-y pour la fraîcheur des comédiens<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT 33


LE MOIS PROCHAIN<br />

1 er mai 1 er mai<br />

8 mai<br />

8 mai<br />

CŒURS ENNEMIS<br />

NOUS FINIRONS ENSEMBLE<br />

HELLBOY<br />

LES CREVETTES PAILLETÉES<br />

4DX<br />

IMAX<br />

De : James Kent<br />

Genre : Drame / Avec : Keira Knightley,<br />

Alexander Skarsgård…<br />

De : Guillaume Canet<br />

Genre : Comédie dramatique<br />

Avec : François Cluzet, Marion Cotillard...<br />

De : Neil Marshall<br />

Genre : Action<br />

Avec : David Harbour, Milla Jovovich…<br />

De : Cédric <strong>Le</strong> Gallo, Maxime Govare<br />

Genre : Comédie<br />

Avec : Nicolas Gob, Alban <strong>Le</strong>noir…<br />

Au sortir de la Seconde<br />

Guerre mondiale, à Hambourg,<br />

un couple de Britanniques<br />

cohabite dans une maison<br />

avec un veuf allemand et<br />

sa fille. Keira Knightley dans<br />

un nouveau drame historique<br />

où se disputent passion<br />

et trahison.<br />

La suite tant attendue<br />

des Petits mouchoirs arrive !<br />

Guillaume Canet retrouve<br />

tous ses potes à l’occasion<br />

de l’anniversaire de<br />

Max (François Cluzet).<br />

Des amitiés, des jalousies<br />

et des secrets vont<br />

évidemment se réveiller.<br />

Onze ans après Hellboy II,<br />

de Guillermo del Toro, le<br />

démon revient avec un nouvel<br />

acteur (David Harbour de<br />

Stranger Things remplace<br />

Ron Perlman) et<br />

le réalisateur de The Descent<br />

aux commandes. Chaud<br />

devant !<br />

Cette comédie sociale suit<br />

un champion du monde de<br />

natation qui devient entraîneur<br />

d’une équipe de water-polo gay.<br />

Tous se rendent en Croatie pour<br />

participer aux Gay Games,<br />

plus grand rassemblement<br />

sportif homosexuel du monde.<br />

8 mai<br />

POKÉMON DÉTECTIVE PIKACHU<br />

Après Deadpool, Ryan Reynolds<br />

joue Pikachu ! L’acteur prête ses<br />

traits, grâce à la motion capture,<br />

au Pokémon dans cette comédie<br />

d’aventures en live, qui suit son<br />

enquête, en duo avec un humain,<br />

dans la ville fictive de Ryme.<br />

ALADDIN<br />

IMAX 4DX DOLBY CINEMA<br />

22 mai<br />

Approchez, approchez et venez<br />

découvrir l’idole d’Aggrabah sur<br />

grand écran dans sa nouvelle<br />

version live ! Aladdin, Jasmine, Jafar<br />

et le Génie – interprété par Will<br />

Smith – sont de retour au cinéma<br />

dans un remake haut en couleur...<br />

De : Rob <strong>Le</strong>tterman / Genre : Aventure / Avec : Justice Smith, Ryan Reynolds...<br />

De : Guy Ritchie / Genre : Aventure / Avec : Mena Massoud, Will Smith…<br />

22 mai 29 mai<br />

GODZILLA II –<br />

JOHN WICK PARABELLUM ROI DES MONSTRES<br />

ROCKETMAN<br />

29 mai<br />

VENISE N’EST PAS<br />

EN ITALIE<br />

29 mai<br />

IMAX 4DX DOLBY CINEMA SCREENX<br />

De : Chad Stahelski<br />

Genre : Action / Avec : Keanu Reeves,<br />

Halle Berry, Anjelica Huston…<br />

De : Michael Dougherty<br />

Genre : Science-fiction<br />

Avec : Vera Farmiga, Millie Bobby Brown…<br />

De : Dexter Fletcher<br />

Genre : Biopic musical<br />

Avec : Taron Egerton, Jamie Bell…<br />

De : Ivan Calbérac<br />

Genre : Comédie / Avec : Benoît<br />

Poelvoorde, Valérie Bonneton…<br />

La tête de John Wick est<br />

mise à prix car il a<br />

transgressé une règle<br />

fondamentale : il a tué à<br />

l’intérieur de l’Hôtel<br />

Continental. Excommunié,<br />

John se retrouve seul et<br />

traqué par tous les plus<br />

dangereux tueurs du monde.<br />

Godzilla est de retour,<br />

cinq ans après le reboot<br />

réussi avec Bryan Cranston.<br />

Et il n’est pas tout seul :<br />

les monstres Mothra,<br />

Rodan et le roi Ghidorah<br />

sont prêts pour la bataille.<br />

Après Bohemian Rhapsody,<br />

le biopic à succès<br />

de Freddie Mercury, place<br />

à l’histoire d’un autre<br />

chanteur phare de la culture<br />

britannique : Elton John.<br />

Sa vie, son succès,<br />

ses excès...<br />

Ivan Calbérac adapte son<br />

roman à succès. L’histoire<br />

du premier amour d’un<br />

adolescent qui vire à<br />

l’aventure lorsque ses parents<br />

décident de l’accompagner<br />

jusqu’à Venise, où il est<br />

censé passer ses vacances<br />

avec la fille qui lui plaît tant.<br />

34<br />

LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT


LA RÉCRÉ EST TERMINÉE<br />

LE 10 AVRIL<br />

AU CINÉMA

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