29.04.2019 Views

Côté Cinéma n°177 - 21 septembre 2011

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

177<br />

<strong>21</strong>/09<br />

<strong>2011</strong>


177<br />

<strong>21</strong>/09<br />

<strong>2011</strong><br />

Rencontre avec éric Garandeau,<br />

Président du CNC<br />

« Le CnC est une petite<br />

démocratie culturelle, et on y<br />

manipule du rêve autant que<br />

des données comptables »


177<br />

<strong>21</strong>/09<br />

<strong>2011</strong><br />

institutionnels<br />

6 Interview Eric Garandeau, Président du CNC<br />

« Les initiatives des pouvoirs publics ont jeté les fondations d’un déploiement<br />

massif et rapide du numérique, mais nous devons aussi cette formidable avancée<br />

aux exploitants et aux distributeurs »<br />

E. Garandeau<br />

8<br />

10<br />

12<br />

14<br />

16<br />

20<br />

22<br />

24<br />

36<br />

à<br />

57<br />

58<br />

60<br />

62<br />

<strong>Côté</strong> salle<br />

cotecinema.fr 3000 abonnés !,<br />

Rencontres Pro de Toulouse Le programme.<br />

Billetterie Cote Cine Group lance une solution.<br />

Focus Exploitant Le CLAP Ciné de Port-Leucate.<br />

Réouverture Le Gaumont Italie à Paris, Sortie de<br />

chantier Le Prado de Marseille.<br />

Interview Elisha Karmitz (MK2 Multimédia).<br />

26<br />

22<br />

Le CLAP Ciné de Port-Leucate<br />

28<br />

30<br />

32<br />

34<br />

<strong>Côté</strong> Film<br />

Chez Bac Films Nouveau line up, La Source des<br />

Femmes Tournée triomphale.<br />

Chez Métropolitan Tournages et sorties.<br />

Distributeurs au Congrès Quelques surprises dévoilées.<br />

Concours Real Steel Rendez-vous sur le stand,<br />

Beur sur la Ville Un clip offert.<br />

Chiffres<br />

Le Centre de Congrès à Lyon<br />

Box-office.<br />

Indices et Carrières Tilda Swinton / La Guerre est Déclarée.<br />

Calendrier des sorties.<br />

Le Panel de la fréquentation.<br />

Sondage express #6<br />

Impressions numériques Résultats et analyses.<br />

institutionnels<br />

GNCR Les soutiens, ARP Rencontres à Dijon, AFCAE Rencontres à Redon.<br />

Rencontre avec... Micheline Gardez de l' AFCAE.<br />

Agenda Les RDV de la profession, Petites annonces.<br />

N°ISSN : 1773-6609 - CôtÉ CINÉma Edité par <strong>Côté</strong> CINÉ Group<br />

SAS au Capital de 1 504 000 euros/57, rue Ganneron/75018 PARIS/<br />

Tél. : 01 53 24 64 24 Fax : 01 53 24 64 20/Email : info@cotecinema.fr<br />

Dépôt légal : à parution / Directeur de la Publication : Patrick Farcy<br />

Rédacteur en Chef : Jean Walker • Coordination : Isabelle di Pietro<br />

• Stagiaire-Journaliste : Bérengère Tessé • Base de données : Michèle<br />

Lecoupeur • Production : Héloïse Besson • Publicité : Bertrand Feillet,<br />

Wanda Schpoliansky • Réalisation : <strong>Côté</strong> Ciné Group • Maquette /<br />

8<br />

Infographie : Philippe Cosqueric • Impression : Groupe SOCOSPRInt, Parc<br />

d’activités, 88470 St-Michel-sur-Meurthe.<br />

<strong>Côté</strong> Film Europacorp, Bac, Epicentre, Cinema Public Film, Memento Films,<br />

Gebeka Films, DR, SND, Metropolitan Filmexport Chiffres DR, Wild Bunch<br />

<strong>Côté</strong> Salle Julien Marcel, MK2, DR, Frédéric Perrin, Cécile Burban, DR,<br />

Le Desperado Focus Exploitant Clap Ciné, Frédéric Perrot Institutionnels<br />

AFP Miguel Medina, CNC- Jean Walker pour Côte <strong>Cinéma</strong>, E.D Distribution,<br />

MK2, Haut et Court, Pyramide, Séverine Tardif Sondage Express Jean<br />

Walker, DR, Claire Ulhorn Frachon.<br />

édito<br />

Le numérique prend de la bouteille<br />

En <strong>septembre</strong> 2010, le Président Jean Labé avait entamé le<br />

traditionnel forum de discussion du Congrès de la FNCF en<br />

précisant qu’à cette période-là, « la bouteille du numérique<br />

était à moitié vide ou à moitié pleine suivant les points de<br />

vue. » Un an plus tard, la jauge du récipient a sensiblement<br />

évolué et l’on peut estimer que le flacon du parc de salles<br />

contient à présent plus de 55% d’écrans numérisés…et<br />

qu’il continue à se remplir.<br />

Les résultats, que nous publions ici, de notre dernier « sondage<br />

express » consacré au numérique et l’interview que<br />

nous a accordée le Président du CNC Eric Garandeau seront,<br />

nous l’espérons, une contribution supplémentaire au<br />

débat sur le numérique. Notre enquête permet de constater<br />

qu’il reste encore des écueils (les mêmes que l’on subodorait<br />

l’an dernier) qui ralentissent, pour certains, cette<br />

épineuse transition. Mais, en un an, un grand pas a été<br />

franchi. Plusieurs facteurs ont joué un rôle important dans<br />

cette évolution : l’application de la loi, la création du Comité<br />

d’experts, la mise en place des aides du CNC, le développement<br />

de la mutualisation d’exploitants au sein d’association,<br />

les recommandations des fédérations, la multiplication<br />

des réunions entre professionnels, la diffusion d’un «<br />

livre blanc » sur le numérique, une prise de conscience des<br />

fournisseurs et autres installateurs, l’implication grandissante<br />

des tiers opérateurs dans le processus, le développement<br />

du rôle des pouvoirs publiques et surtout l’incroyable<br />

travail au quotidien des exploitants et des distributeurs.<br />

Grâce à tous, beaucoup d’initiatives ont été mises en place<br />

pour faciliter et accélérer cette transition. Cependant, pour<br />

reprendre l’image des contenants, « il y a encore loin de la<br />

coupe aux lèvres » et des voix s’élèvent dans les différentes<br />

branches du métier. Du côté des distributeurs, la plupart de<br />

ceux qui sont « dans le bain » du numérique reconnaissent<br />

que la gestion actuelle des deux technologies (argentique<br />

et digitale) a multiplié le travail au quotidien. Pour s’en<br />

convaincre, il suffit de demander aux personnes chargées<br />

de la vente, de la programmation, de la gestion des copies<br />

num. et 35, des contrats, des DCP et autres KDM. D’autre<br />

part, les sociétés qui n’ont pas encore pu prendre le virage,<br />

souvent pour des raisons économiques, se sentent dépassées,<br />

s’inquiètent pour leur avenir et lancent des bouteilles<br />

à la mer…<br />

Du côté des salles, les « numérisés » en sont à compléter<br />

leurs installations, anticiper les avantages de la 3D, de<br />

la multiprogrammation et des « multi-versions » tandis<br />

que d’autres cinémas appartenant à la petite et moyenne<br />

exploitation se demandent si ils vont parvenir à s’équiper<br />

avant que la concurrence et la désaffection de leur public<br />

ne les aient fait disparaitre. Dans le même temps, chaque<br />

semaine, de nouveaux sites s’équipent, soit en propre,<br />

soit par l’intermédiaire d’aides financières, et la fameuse<br />

« liste des salles numériques » s’agrandit finalement à<br />

une vitesse que nous envient bien d’autres pays à travers<br />

le monde. Il ne reste plus qu’à espérer qu’en 2012, lors du<br />

67ème Congrès de la FNCF, Jean Labé, sourire aux lèvres,<br />

puisse nous annoncer que « la bouteille du numérique est<br />

désormais … presque pleine » !<br />

Jean Walker<br />

Contacts<br />

Rédaction<br />

Jean Walker : 01 53 24 69 65 • jwalker@cotecinema.fr<br />

Isabelle di Pietro : 01 53 24 69 59 • idipietro@cotecinema.fr<br />

Calendrier des Sorties<br />

Michèle Lecoupeur : 01 53 24 64 29 • mlecoupeur@cotecinema.fr<br />

Publicité<br />

Bertrand Feillet : 01 53 24 64 <strong>21</strong> • bfeillet@cotecine.fr<br />

Wanda Schpoliansky : 01 53 24 64 23 • wanda@cotecine.fr<br />

Marjorie Boisard Meunier : 01 53 24 64 27 • mboisardmeunier@cotecine.fr<br />

Production<br />

Héloïse Besson : 01 53 24 63 07 • hbesson@cotecine.fr


6<br />

institutionnels<br />

Rencontre avec Éric Garan<br />

À l’occasion du Congrès National de la FNCF et de la parution des résultats de notre dernier « sondage express » consacré<br />

au numérique, nous avons interrogé Eric Garandeau, Président du Centre National du <strong>Cinéma</strong> et de l’Image Animée.<br />

esthétiques, philosophiques... C’est une institution et une «<br />

culture » assez unique, je le constate dans mes déplacements.<br />

C’est pourquoi tous mes efforts, aux côtés du Ministre, visent à<br />

assurer la pérennité et le développement du « Centre », dans un<br />

univers très agité et très compliqué. On parle tout le temps de «<br />

crise », mais la vraie crise est celle des valeurs… nous devons<br />

porter nos valeurs culturelles humanistes en France mais aussi<br />

en Europe, à l’international. De plus en plus, c’est une ardente<br />

nécessité. Et il faut conquérir et préserver des moyens juridiques<br />

et financiers suffisants, sans lesquels la liberté créative et la liberté<br />

d’expression ne sont que de vaines paroles…<br />

C.C. : L’étude faite par <strong>Côté</strong> <strong>Cinéma</strong> (corroborée par<br />

d’autres sources professionnelles) laisse apparaître<br />

qu’à l’heure actuelle, 1/3 des cinémas en France (représentants<br />

2/3 des écrans) sont numérisés à 85%. En revanche,<br />

80% des mono-écrans, 40% des complexes de<br />

2 à 4 salles et 25% des « 5 à 7 salles » n’ont pas encore<br />

entamé concrètement leur passage au numérique. Que<br />

vous inspirent ces chiffres ?<br />

Eric Garandeau : D’après nos chiffres, plus de la moitié des<br />

établissements dotés d'au moins une salle numérisée relèvent<br />

de la catégorie des « 1 à 3 écrans », et plus de 45 % des établissements<br />

équipés appartiennent à la petite exploitation. Au-delà<br />

de ces statistiques, il est plus intéressant de constater l’accélération<br />

considérable de la numérisation des salles depuis le vote<br />

de la loi du 30 <strong>septembre</strong> 2010. Jusqu'alors, et à quelques exceptions<br />

près, seuls les circuits avaient pu engager, voire<br />

conclure, leurs négociations avec les distributeurs, en direct ou<br />

via un intermédiaire.<br />

Coté <strong>Cinéma</strong> : Cela fait maintenant plus de huit mois<br />

que vous avez été nommé à la Présidence du CNC.<br />

Quelles sont vos premières impressions générales et<br />

comment vous sentez-vous dans ces nouvelles attributions<br />

?<br />

Eric Garandeau : Il paraît qu’il faut éviter de dire qu’on adore<br />

ce qu’on fait, de peur de susciter des vocations concurrentes !<br />

Pourtant c’est bien vrai, et c’est probablement lié au fait de trouver<br />

une harmonie entre des convictions profondes, et la possibilité<br />

de les incarner dans une action quotidienne, au sein d’un<br />

organisme vivant qui fédère des agents eux-mêmes très convaincus<br />

de l’utilité de leur mission, et des professionnels qui apportent<br />

chaque jour des projets, des idées, des talents… Le<br />

CNC est une vraie petite démocratie culturelle, et ses débats<br />

aboutissent à financer des œuvres et à soutenir leur exposition<br />

dans les salles et sur tous les réseaux. Ce sont donc des choses<br />

à la fois très concrètes et très spirituelles, on se frotte à des réalités<br />

tantôt prosaïques – très prosaïques même parfois ! – tantôt<br />

Cette loi, mais aussi les dispositifs d'aide mis en place par le<br />

CNC et les collectivités locales, ont permis que l'ensemble du<br />

parc de salles, quels que soient la taille, le poids économique ou<br />

le statut des établissements, puisse accéder au numérique. Le<br />

retard de la petite et de la moyenne exploitation par rapport au<br />

circuit était considérable. Or depuis octobre 2010, c'est bien au<br />

sein de la petite et de la moyenne exploitation que le déploiement<br />

a été le plus rapide. Nous pouvons donc collectivement<br />

nous réjouir aujourd’hui de cette accélération au bénéfice des<br />

moyennes et petites salles, qui s’équipent globalement au même<br />

rythme. L’un de nos objectifs essentiels était d’éviter un parc de<br />

salles à deux vitesses, éviter la marginalisation des salles les<br />

plus fragiles : cet objectif est donc atteint. Il suffit de regarder<br />

autour de nous, en Europe et dans le monde, pour constater que<br />

notre situation est très privilégiée, et très enviée. Cette exigence<br />

de solidarité a toujours été une préoccupation du CNC et des<br />

pouvoirs publics. Il faut préserver la qualité et l’homogénéité<br />

technologique d’un parc cinématographique tout à fait remarquable<br />

par sa densité, sa capillarité et sa diversité. Notre Histoire<br />

le montre, il y a un lien très fort entre la diversité et la qualité<br />

des films de cinéma, et la qualité et la diversité des salles de<br />

cinéma.<br />

C.C. : Lors du dernier Congrès, le constat a été fait que<br />

le travail des instances et des fédérations « avait fait


institutionnels 7<br />

deau, Président du CNC<br />

avancer les choses » en matière de<br />

numérique mais qu’il restait un grand<br />

nombre de problèmes à régler. L’annonce<br />

d’une enveloppe de 125 M.<br />

d’Euros destinée à aider 1500 écrans,<br />

la création d’un comité de concertation,<br />

l’encadrement juridique de la transition,<br />

l’optimisation du rôle du Médiateur dans les relations<br />

Distributeurs/Exploitants ont été autant de pistes<br />

bien accueillies par les congressistes. Du point de vue<br />

du CNC, où en est-on un an plus tard ?<br />

Eric Garandeau : Les professionnels ont parcouru un chemin<br />

considérable en un an, il faut le saluer. J'en veux pour preuve que<br />

la quasi-totalité des distributeurs versent effectivement leur<br />

contribution à l'équipement numérique des exploitants, suite à<br />

de nombreuses initiatives, collectives ou individuelles, des exploitants<br />

comme des distributeurs. Les négociations de contrats<br />

à long terme semblent aussi sur le point d'aboutir. L'aide à la<br />

numérisation du CNC tourne maintenant à plein régime, et la<br />

quasi-totalité des Régions ont mis en place un dispositif similaire.<br />

Les initiatives des pouvoirs publics ont jeté les fondations d’un<br />

déploiement massif et rapide du numérique, mais nous devons<br />

aussi cette formidable avancée aux exploitants et aux distributeurs,<br />

et je pense particulièrement aux membres du Comité de<br />

concertation, à qui nous devons rendre hommage. L’important<br />

travail engagé au sein du Comité est fondamental. Il n’est pas<br />

terminé mais il a déjà permis de clarifier des points essentiels et<br />

de mettre en place des règles de bonnes pratiques professionnelles<br />

qui ont largement accéléré le processus. Le rôle du Médiateur<br />

du cinéma, dont la loi a élargi les compétences, a été<br />

tout aussi utile et efficace dans le règlement de certains problèmes<br />

ou litiges entre exploitants et distributeurs. Je tiens donc<br />

à saluer l’action et le bilan remarquables de Roch-Olivier Maistre,<br />

sur ce dossier comme sur tous les autres.<br />

Naturellement des problèmes restent à régler, certaines négociations<br />

isolées tardent à aboutir, mais je fais le pari que dans un<br />

an, la question de la numérisation des salles appartiendra au<br />

passé. Nous aurons ainsi remporté un deuxième objectif, qui<br />

était de raccourcir cette délicate et coûteuse période de transition<br />

dans laquelle les deux systèmes cohabitaient, 35 mm et<br />

numérique.<br />

C.C. : Au sujet du plan d’aide proposé par le CNC, parmi<br />

les « commentaires libres » provenant des responsables<br />

de la petite et moyenne exploitation, on note une certaine<br />

inquiétude quand au planning prévu et aux<br />

moyens mis en œuvre pour traiter l’ensemble des dossiers.<br />

Quels éléments de réponses souhaitez-vous apporter<br />

à ces exploitants qui semblent inquiets ?<br />

Eric Garandeau : Je suis conscient de ces inquiétudes et du<br />

délai d'attente auxquels sont confrontés les exploitants qui souhaitent<br />

recourir à ce dispositif d'aide. Il faut rappeler que cette<br />

aide, tout à fait innovante dans ses modalités, a due être mise en<br />

place dans un délai extrêmement court, et elle est complexe à<br />

gérer, tant pour nous que pour les exploitants qui déposent une<br />

demande. Elle implique d'aborder des<br />

questions nouvelles liées au mode de financement<br />

choisi : adhésion à un regroupement<br />

ou démarche individuelle, choix de<br />

mutualiser les contributions des distributeurs<br />

ou pas, programmation en réseau<br />

permettant un partage des copies… Les réponses<br />

à ces questions sont indispensables pour nous et pour<br />

le Comité d'experts en charge de l'examen des demandes, et<br />

cela conduit à de nombreux allers-retours entre le service de<br />

l'exploitation du CNC et les exploitants concernés. Enfin, le retard<br />

dans l'envoi des conventions aux exploitants aidés est en<br />

passe d'être résorbé. Les versements des aides ont commencé<br />

cet été. Nous avons pu déjà aider près de 350 salles pour un<br />

total de plus de 15 millions d'euros. En moyenne l'aide apportée<br />

par le CNC représente 60% des investissements des salles<br />

concernées, complétée par environ 20% d'aide des collectivités<br />

territoriales. Nous sommes, par ailleurs, en train d’examiner les<br />

solutions possibles pour améliorer la procédure et accélérer le<br />

rythme de traitement des dossiers.<br />

C.C. : Pour conclure, sur un plan plus personnel et général,<br />

qu’attendez-vous de ce prochain Congrès…et<br />

des semaines qui vont suivre ? Un petit mot de « précongrès<br />

» aux exploitants et vos souhaits pour la fin de<br />

l’année ?<br />

Eric Garandeau : Le Congrès rythme le calendrier des exploitants,<br />

des distributeurs, mais aussi celui du CNC et de toute la<br />

profession. Comme le Festival de Cannes c’est un rite bien établi,<br />

un mariage entre l’utile et l’agréable, l’institutionnel et le commercial,<br />

et ce qui les réunit c’est l’art, ce sont les artistes, c’est<br />

cette meilleure part de nous-mêmes. Au-delà des tables rondes<br />

et des discussions, les regards vont donc converger vers le<br />

grand écran – celui qui offre les plus grandes émotions, celui<br />

qui permet non seulement de découvrir les films mais de les<br />

VIVRE, intensément. J’ai évidemment hâte d’assister au « show »<br />

annuel d’Axel Brücker, à l’occasion d’un hommage qui sera forcément<br />

très émouvant, j’ai hâte aussi de découvrir les nouvelles<br />

perles des films à venir.<br />

Le mieux qu’on puisse espérer pour les mois qui viennent, c’est<br />

d’abord que l’année <strong>2011</strong> se termine aussi bien qu’elle avait mal<br />

commencée, si possible en tutoyant les records de 2009 et<br />

2010 !<br />

Ce que j’espère aussi et surtout - et pour tout vous dire c’est<br />

notre obsession permanente - c’est que le CNC pourra continuer<br />

à disposer des ressources nécessaires pour continuer à<br />

accomplir ses missions en 2012 et dans les années à venir. Ce<br />

sera au Gouvernement et au Parlement d’en décider, cet automne,<br />

en loi de finances.<br />

Enfin nous organisons le <strong>21</strong> décembre une opération de diffusion<br />

tous azimuts du film court, pendant 24 heures, sur tous les<br />

écrans de France, à commencer bien sûr par le Grand Ecran, et<br />

jusqu’aux téléphones portables et sites internet en passant par<br />

les chaînes de télévision. Cela s’appellera le « JOUR LE PLUS<br />

COURT », et nous espérons que tous les exploitants voudront<br />

bien y participer !


8<br />

côté film<br />

Prochainement<br />

Bac… et lauréats<br />

Dans le catalogue Bac Films, plusieurs titres ont vu leur<br />

date de sortie changer et le line up à venir s’est enrichi.<br />

C’est ainsi qu’après Blackthorn, sorti le 31 août dernier<br />

qui a permis aux spectateurs de revoir le trop rare Sam<br />

Shepard, le distributeur annonce Mineurs 27, un polar<br />

de Tristan Aurouet (avec Jean-Hugues Anglade et Gilles<br />

Lellouche) au <strong>21</strong> <strong>septembre</strong> prochain. Suivront L’Ours<br />

Montagne, un film d’animation danois d’Esben Toft Jacobsen<br />

qui a obtenu cinq nominations au dernier festival<br />

d’Annecy (sortie le 19 octobre), puis Nuit Blanche (le 16<br />

novembre) de Frédéric Jardin avec Tomer Sisley et Joey<br />

Starr. Pour finir l’année, Bac Films proposera le dernier<br />

opus de Mathieu Demy intitulé Americano où il se met<br />

lui-même en scène ainsi que Chiara Mastroianni, Jean-<br />

Pierre Mocky, Géraldine Chaplin et Salma Hayek. Autre<br />

casting prestigieux, celui de Et si On Vivait Tous Ensemble<br />

(Claude Rich, Pierre Richard, Jane Fonda, Guy<br />

Bedos, Géraldine Chaplin) qui est décalé au 18 janvier<br />

2012.<br />

La Source des Femmes<br />

Un festival d’entrées pour une tournée estivale<br />

Après avoir remporté un beau succès<br />

public lors du dernier Festival de<br />

Cannes, le film La Source des<br />

Femmes du réalisateur Radu<br />

Mihaileanu est parti en tournée de<br />

promotion à travers toute la France<br />

avec son distributeur EuropaCorp.<br />

Avec l’appui du metteur en scène et<br />

de l’actrice principale du film, la talentueuse<br />

Leïla Bekhti, 14 dates<br />

avaient été prises depuis le 17 août<br />

et La Source des Femmes a été applaudie<br />

par de nombreux spectateurs<br />

dans toutes les villes où il a été<br />

présenté. Des preuves ? 443 billets<br />

ont été vendus à l’avant-première du<br />

Pathé d’Evreux, 313 au Pathé Docks<br />

de Rouen, <strong>21</strong>9 au Normandy de Cabourg,<br />

206 au Duguesclin de Cancale,<br />

438 aux Alizés de Dinard, 120<br />

au Bretagne de Quimper, 350 au <strong>Cinéma</strong>rine<br />

de Bénodet, 220 au Rex de<br />

Carnac, 206 à la Garenne de Vannes,<br />

244 au Ciné Islais de l’Ile d’Yeu, 323<br />

aux Mimosas de Noimoutier, 727 (!)<br />

aux CGR Dragons de La Rochelle,<br />

254 à l’Eden d’Arcachon, 184 à<br />

l’UGC Ciné Cité de Bordeaux, 158<br />

au Monciné à Anglet, 306 au Select<br />

de St Jean de Luz, 354 au Morny à<br />

Deauville, 167 au 3 As du Touquet,<br />

151 au Stars de Boulogne sur Mer,<br />

109 au Capitole Studios du Pontet,<br />

292 au cinéma Actes Sud d’Arles et<br />

317 au Cézanne d’Aix en Provence.<br />

Et il ne s’agit là que des entrées<br />

Pour les petits… et les nostalgiques<br />

« Je m’appelle Emilie Jolie »<br />

Souvenez-vous… C’était au tout début des années<br />

80. Philippe Chatel venait de créer le conte<br />

musical Emilie Jolie et la France entière allait<br />

tomber sous le charme des aventures de cette<br />

petite fille qui réunissaient alors la crème de la<br />

chanson française (de Brassens à Henri Salvador<br />

en passant par Alain Souchon ou Julien<br />

Clerc). Après deux millions de disques vendus<br />

et le joli prénom d’Emilie attribué à près de<br />

20 000 petites filles par an au début de cette<br />

décennie, la comédie musicale fut l’objet d’une<br />

adaptation télé, d’une pièce de théâtre, d’une<br />

tournée, d’une nouvelle version en 2002, d’un<br />

spectacle de cirque et, aujourd’hui,<br />

d’un nouveau dessin animé réalisé<br />

pour le cinéma. La mise en scène en a<br />

été confiée à l’auteur lui-même et à Francis<br />

Nielsen tandis que la distribution est<br />

l’affaire de Gebeka Films qui a choisi le<br />

19 octobre prochain comme date de sortie<br />

nationale. Elie Semoun et François-<br />

Xavier Demaison ont rejoint l’aventure<br />

pour le grand écran. De quoi retrouver<br />

une âme d’enfant et « de faire que votre<br />

rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore<br />

pas votre rêve »…<br />

L'Ours-Montagne<br />

payantes ! Pour la petite anecdote,<br />

c’est la première fois que le cinéma<br />

de l’Ile d’Yeu recevait une équipe de<br />

film. Face au succès rencontré et à la<br />

ténacité des spectateurs, une 2 ème<br />

séance a été improvisée à 22h et un<br />

débat par téléphone a été organisée<br />

depuis Noirmoutier où résidait<br />

l’équipe ! Une deuxième phase de<br />

cette « tournée marathon » se déroulera<br />

sur d’autres villes, entre le 3 octobre<br />

et le 2 novembre prochain, jour<br />

de la sortie nationale.<br />

Brèves<br />

Epicentre Films<br />

À l’occasion de la sortie nationale du film The Ballad<br />

of Genesis and Lady Jaye, son distributeur organise<br />

deux avant-premières le 20 octobre. L’une<br />

à Paris, au cinéma le Nouveau Latina en présence<br />

de la réalisatrice, Marie Losier, l’autre à Lyon en<br />

partenariat avec le Festival Écrans Mixtes.<br />

Plus d’infos : Contactez Epicentre<br />

films : 01 43 49 03 03.<br />

<strong>Cinéma</strong> Public Film<br />

Le distributeur annonce un programme de cinq<br />

courts-métrages d'animation, Le Voyage de Galiléo.<br />

Sa sortie est fixée au 26 octobre.<br />

Swashbuckler Films<br />

Le distributeur réédite en copies neuves, le film de<br />

Louis Malle, Le Voleur (1966), dont la sortie est<br />

prévue le 12 octobre.<br />

Splendor films<br />

Le distributeur réédite en copies neuves 35 mm<br />

et numériques, Frankenstein Junior de Mel Brooks<br />

avec Gene Wilder. À l’affiche le 2 novembre.<br />

UGC Distribution<br />

Des changements de date dans le line up du distributeur.<br />

Une Nuit de Philippe Lefevre est repoussé<br />

au 4 janvier (ex 7/12), Il Était une fois... Une Fois !<br />

de Christian Meret-Palmer est daté le 15 février<br />

2012, Jane Eyre de Cary Fukanaga, est daté le 14<br />

mars 2012 (ex 4/01/2012) et Mince Alors ! de<br />

Charlotte De Turckheim est à dater en avril 2012.<br />

Memento Films<br />

On The Ice de Andrew Okpeaha MacLean est avancé<br />

au 4 janvier au lieu du 25. Ce film a reçu le Prix du<br />

meilleur premier film et l’Ours de Cristal du meilleur<br />

film génération au dernier festival de Berlin.<br />

Another Happy Day de Sam Levinson est avancé au<br />

25 janvier au lieu du 14 décembre (photo).<br />

Universal<br />

Échange Standard passe du 26 octobre au 28<br />

décembre, Tower Heist s’appellera Le Casse de<br />

Central Park et passera du 30/11 au 23/11.


10


12<br />

CôTé FILM<br />

Au Congrès<br />

Comme tous les ans, l’incontournable « journée des distributeurs » va clore ce 66 ème Congrès National. Si un traditionnel secret entoure<br />

toujours l’ordre de passage des sociétés et certains événements « surprises » qui vont émailler ce rendez-vous, quelques distributeurs<br />

ont bien voulu lever une partie du voile pour <strong>Côté</strong> <strong>Cinéma</strong>…<br />

très international, avec des films en provenance de Pologne, d’Espagne,<br />

d’Allemagne et de Palestine.<br />

Sur la scène du Centre de Congrès de Lyon, Daniel Chabannes et Pierrette<br />

Charon viendront présenter les films de leur line up. Parmi eux, un<br />

portrait de l’artiste transformiste Genesis P-Orridge (et de son double<br />

au féminin), The Ballad Of Genesis And Lady Jaye, qui sortira le 26<br />

octobre prochain et Rives, prévu pour le 16 novembre <strong>2011</strong>. La société<br />

invitera aussi l’équipe du film la Dernière Séance, un thriller signé Laurent<br />

Achard prévu pour le 7 décembre, ainsi que les réalisateurs du<br />

documentaire Les Nouveaux Chiens de Garde, un plaidoyer sur la menace<br />

d’une information produite par les entreprises du Cac40.<br />

La société sera représentée à Lyon par Philippe Désandré, Nicolas Rihet<br />

et Marc-Antoine Pineau et présentera son line up sur la scène du<br />

Centre de Congrès. StudioCanal organise également une projection en<br />

avant-première du premier film de Mélanie Laurent, Les Adoptés. La<br />

réalisatrice, qui tient également l’un des rôles principaux, sera présente<br />

aux côtés de Bruno Levy, son producteur, pour parler du film. Rendezvous<br />

donc le lundi 19 <strong>septembre</strong> à 20h à l’UGC Ciné Cité Lyon.<br />

Le distributeur sera présent au 66 ème Congrès pour détailler son line up<br />

sur scène. En marge de cette présentation, Gaumont invite tous les<br />

congressistes à venir assister à une projection exceptionnelle d’Intouchables,<br />

d’Olivier Nakache et Eric Toledano, le vendredi à 11h à l’UGC<br />

Ciné Cité de Lyon. Le film, dont la sortie est prévue le 2 novembre prochain,<br />

met en scène François Cluzet dans la peau d’un riche aristocrate<br />

handicapé à la suite d’un accident de parapente et Omar Sy, son jeune<br />

aide à domicile, repris de justice…<br />

L’équipe de la société présentera son line up <strong>2011</strong>, 2012 … et même<br />

2013. Au programme des comédies avec notamment Mon Pire Cauchemar,<br />

avec Isabelle Huppert et Benoît Poolveorde (9/11), Turf, le nouveau<br />

film du réalisateur de Camping (12/12/2012), des portraits touchants<br />

avec Les Papas du Dimanche (25/01), ou poignants avec La<br />

Dame de Fer (interprétée par Meryl Streep), des films destinés au jeune<br />

Public comme Zafara (8/02), un film d’animation signé Rémi Bezançon<br />

et Jean-Christophe Lie ou du fantastique avec le prochain film de Francis<br />

Ford Coppola, Twixt. Pour 2013, Pathé présentera certainement<br />

quelques images de Jappeloup, un film inspiré de l’histoire vraie de la<br />

rencontre entre un cavalier émérite et un cheval d’exception avec<br />

Guillaume Canet dans le rôle principal.<br />

Au Congrès, l’équipe d’UGC sera présente avec deux équipes de films :<br />

celle de L’Ordre et la Morale, un film de et avec Mathieu Kassovitz et<br />

celle de Mince Alors !, le nouveau film de Charlotte de Turckheim. Le<br />

premier, qui sortira le 16 novembre prochain, réunit à l'écran Malik Zidi,<br />

Philippe Torreton et Sylvie Testud et le second aura pour tête d’affiche<br />

Victoria Abril et sortira courant 2012. Le Congrès sera aussi l’occasion<br />

pour la société de mettre en avant ses autres films de 2012, parmi lesquels<br />

figure la suite des aventures du roi de la triche dans Les Vacances<br />

de Ducobu.<br />

La société sera présente au Congrès avec des équipes de films. Celle<br />

d’ On ne Choisit Pas sa Famille, - Jean Reno, Murielle Robin et Helena<br />

Noguerra - une comédie de et avec Christian Clavier. Le film sera projeté<br />

à l'UGC Ciné Cité de Lyon, lundi 19 au soir. Lors de la journée distributeurs,<br />

les autres invités seront Jalil Lespert, réalisateur du film Des<br />

Vents Contraires (14 décembre) accompagné d’une des têtes d’affiche<br />

: Isabelle Carré. La société présentera aussi d’autres titres de son<br />

line up, parmi lesquels Battleship, Blanche Neige et le Chasseur et le<br />

film d’animation Lorax – 3D.<br />

À Lyon, Olivier Lebraud, le responsable promotion et marketing salles<br />

de la société, sera présent avec ses collègues pour jouer… au barman !<br />

SND a en effet prévu d’installer un pub irlandais dans l’enceinte du<br />

Centre de Congrès pour faire la promotion d’un de ses films : l’Irlandais,<br />

de John Michael McDonagh. Le film, qui sortira le <strong>21</strong> décembre dans les<br />

salles, retrace l’histoire de Boyle (interprété par Brendan Gleeson), un<br />

policier anglais, dont les principales activités sont boire de la bière et<br />

recourir aux services de prostituées… Jusqu’au jour ou le petit village où<br />

il vit devient le terrain de jeu de trafiquants de drogue et du FBI. La société<br />

sera aussi présente sur scène pour présenter son line up, avec des<br />

films très attendus comme Twilight – Chapitre 4, Underworld 4 Nouvelle<br />

Ere ou encore le 2 ème opus de Ghost Rider.<br />

Du côté de Disney, si beaucoup de choses ont déjà été dites et montrées<br />

lors de la récente convention du distributeur à Marne la Vallée, nul<br />

doute qu’il reste encore certaines surprises à dévoiler sur la scène lyonnaise.<br />

Avec, en plus, un rendez-vous « permanent » pendant toute la<br />

durée du Congrès sur l’exposition autour du stand Real Steel et de<br />

nombreux cadeaux à la clef. Le nom de l’exploitant-gagnant du « super<br />

lot » offert par Disney (vol et séjour à Las Vegas avec des billets pour un<br />

match de boxe mythique) devrait être dévoilé lors de cette journée distributeur.<br />

Sophie Dulac, Michel Zana, Eric Vicente, Olivier Depecker et Vincent<br />

Marti représenteront le distributeur au Congrès. La société parlera des<br />

films de son line up parmi lesquels Crazy Horse, le documentaire de<br />

Fredérick Wiseman sur les coulisses du célèbre cabaret parisien (5<br />

octobre) ou encore Jeanne Captive, qui a remporté le Grand Prix au<br />

festival de Berlin, et qui réunit à l’écran Clémence Poesy, Matthieu Amalric<br />

et Thierry Frémont. (SN le 16 novembre). Le reste du line up sera<br />

Toute l’équipe de la distribution et du marketing sera présente pour dévoiler<br />

son line up. La société organise également, jeudi 22, sa soirée au<br />

Centre de Congrès. L'événement aura certainement comme toile de<br />

fond la sortie d’un futur film comme, par exemple The Artist, de Michel<br />

Hazanavicius nominé à Cannes et qui a permis à Jean Dujardin de remporter<br />

le prix d’interprétation masculine au Festival. Une soirée muette et<br />

en noir et blanc ? Pas sûr !


14<br />

CôTé FILM<br />

Beur sur la Ville s’associe<br />

aux Enfants de la Terre<br />

À l’occasion de la sortie du film de Djamel Bensalah le 12 octobre prochain, <strong>Côté</strong> <strong>Cinéma</strong> met à<br />

disposition des exploitants le clip « Né quelque part… en <strong>2011</strong>», reprise du titre éponyme de<br />

Maxime Le Forestier par de nombreuses personnalités de la chanson française : Alain Souchon,<br />

Yannick Noah, Magic System, Amel Bent. Tous ces artistes ont accepté d'accorder leur confiance<br />

à l'association « Les enfants de la Terre » et l’ensemble des bénéfices liés à l'exploitation de cette<br />

chanson seront reversés à l’association. Cette démarche s'inscrit également dans une volonté de<br />

promouvoir les valeurs défendues par le film, à savoir: la tolérance, la solidarité, la lutte contre les<br />

préjugés et le racisme, et l'égalité des chances pour les personnes issues de la diversité. Ce clip est<br />

destiné à être diffusé dans les halls d'accueil à l'occasion de la sortie du film le 12 octobre prochain.<br />

Il est également disponible dans la mise à jour d'affichage dynamique <strong>Côté</strong> Ciné ainsi que dans la base<br />

de données <strong>Côté</strong> <strong>Cinéma</strong>.<br />

En librairie<br />

De la toile à la page<br />

Rappel<br />

Venez « faire un crochet » sur<br />

le stand Real Steel !<br />

Le mardi <strong>21</strong> et le mercredi 22, The<br />

Walt Disney Company France et<br />

<strong>Côté</strong> <strong>Cinéma</strong> donnent rendez-vous<br />

aux exploitants-congressistes sur le<br />

stand Real Steel situé au cœur de<br />

l’exposition du Congrès. Tout<br />

d’abord, chacun pourra venir y tester<br />

son swing, son jab ou son uppercut<br />

sur un Punching Ball installé<br />

pour l’occasion. Un prétexte pour<br />

repartir avec une photo amusante<br />

évoquant ce film qui mêle habilement<br />

sentiments, robots… et boxe !<br />

Cerise sur le gâteau : les participants<br />

sont également invités à glisser<br />

un bulletin de participation dans<br />

une urne idoine et tenter de repartir<br />

avec un des lots mis en jeu. En plus<br />

de produits high-tech (un home cinéma,<br />

un téléviseur LCD 3D 42<br />

pouces et un téléphone mobile Optimus<br />

Black de marque LG), un tirage<br />

au sort permettra de gagner un<br />

voyage à Las Vegas et un séjour<br />

pour assister à un combat de boxe<br />

qui s’annonce mythique entre deux<br />

stars du noble art. Après Lyon, rendez-vous<br />

donc dans « la ville qui ne<br />

dort jamais » !<br />

Il n’est pas dans les habitudes de <strong>Côté</strong> <strong>Cinéma</strong> de parler<br />

littérature dans ses colonnes. Mais lorsque plusieurs ouvrages<br />

dont les sujets évoquent les coulisses du 7 ème Art,<br />

les films et ceux qui les font paraissent à la même période,<br />

il parait opportun d’en avertir nos fidèles lecteurs.<br />

C’est ainsi que l’on peut trouver actuellement sur les étagères<br />

de toute bonne librairie « Pour en finir Avec le <strong>Cinéma</strong><br />

» , une BD créée par Blutch (aux éditions Dargaud),<br />

« 101 petits secrets de cinéma qui font les grands films »<br />

concocté par Neil Landau et Matthew Frederick (éditions<br />

Dunod) et enfin « Le Dico Splendid des Bronzés »<br />

écrit par Stéphane Germain et illustré par Géga (aux éditions<br />

Hugo et Cie). De bonnes idées de cadeaux pour<br />

les cinéphiles.<br />

Snd<br />

Brèves<br />

Changement de<br />

date, de titre et<br />

nouveau film dans<br />

le line up d’SND.<br />

L’Irlandais de John<br />

Michael Mc Donagh<br />

(initialement prévu<br />

au 2 novembre)<br />

est reculé au <strong>21</strong><br />

décembre. The Tall Man de Pascal Laugier sortira<br />

sous le titre français The Secret toujours le 14<br />

mars 2012. Le nouveau titre du catalogue, Le Pacte<br />

sortira le 4 janvier prochain.<br />

paramount<br />

Deux nouveaux titres pour 2012 dans le line up de<br />

Paramount. Young Adult de Jason Reitman sortira<br />

le 15 février et Fun Size de Josh Schwartz le 31<br />

octobre. Quant à Devil Inside de William Brent Belle<br />

sa sortie est avancée au 14 mars (au lieu du 11<br />

avril).<br />

reZo<br />

Le distributeur annonce des nouveaux titres dans<br />

son lin up 2012 : La Cerise sur le Gâteau de et<br />

avec Laura Morante, Pascal Elbé et Isabelle Carré,<br />

7 Jours à la Havane de B. Del Toro et un collectif<br />

de réalisateurs, avec entre autres, Emir Kusturica,<br />

2 Days in New York de et avec Julie Delpy, Les Jeux<br />

des Nuages et de la Pluie de Benjamin de Lajarte<br />

avec Audrey Dana, Alain Chamfort, Hiam Abbas et<br />

Simon Yam et pour le moins de juin La Clinique<br />

de L’Amour de et avec Artus de Penguern avec<br />

B.Salomone, H. Noguerra, D. Lavanant.<br />

Les Grandes Répliques du <strong>Cinéma</strong><br />

Qui prononce cette phrase définitive et dans quel film ?<br />

« La plus grande vérité qu’on puisse apprendre un jour est qu’il suffit d’aimer<br />

et de l’être en retour. »<br />

C’est Ewan McGregor à la fin de la chanson d’ouverture du film Moulin Rouge (2001) qui clôt un long travelling avant.


16<br />

côté salle<br />

Le site de <strong>Côté</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

3 000 !<br />

Rencontres pro Cinespaña<br />

Programme détaillé<br />

Michel Robin… Non content d’être<br />

depuis 35 ans le président de la<br />

structure qui gère le cinéma associatif<br />

Le Stella à Janzé, d’avoir installé<br />

le numérique en cabine depuis<br />

2009, de faire partie du dynamique<br />

groupement Ciné35, ce professionnel<br />

est également, par les hasards<br />

du calendrier, le… 3 000 ème inscrit<br />

sur le site cotecinema.fr ! Créé il<br />

y a seulement deux ans (l’annonce<br />

avait été faite lors du Congrès 2009<br />

de la FNCF), notre site, réservé aux<br />

professionnels, n’a cessé de voir<br />

son nombre d’abonnés progresser<br />

d’années en années et le nombre de<br />

ses « visiteurs uniques » (plus de<br />

850 chaque semaine !) augmenter<br />

de façon significative ! Donc, si ce<br />

n’est pas déjà le cas, faites comme<br />

Michel Robin et venez vous inscrire<br />

sur www.cotecinema.fr .<br />

Quai de la Daurade<br />

Les deuxièmes rencontres interprofessionnelles du Festival Cinespaña, qui<br />

auront lieu du 5 au 7 octobre prochain à Toulouse, accueilleront les exploitants<br />

le jeudi 6 pour une journée qui leur sera particulièrement dédiée. En<br />

voici le programme détaillé :<br />

11h00 Accueil des exploitants au cinéma ABC (rue Saint-Bernard),<br />

remise des badges.<br />

11h30 Projection de La Mosquitera en présence du distributeur,<br />

Bodega Films.<br />

13h15 Déjeuner libre ou au Village (participation de 18 €).<br />

15h15 Rendez-Vous à la <strong>Cinéma</strong>thèque de Toulouse (Rue du Taur).<br />

15h30 Projection de La Buena Noticia, en présence du distributeur,<br />

Colifilms.<br />

17h15 Pause Cocktail au village du festival.<br />

18h00<br />

20h30<br />

Table Ronde autour du support numérique animé par la CST.<br />

Soirée Dinatoire sur la Garonne avec les distributeurs et les<br />

producteurs sur la Péniche « Le Capitole », Quai de la Daurade.<br />

Deauville<br />

Des prix sur les Planches…<br />

Le Jury de la 37e édition du Festival du <strong>Cinéma</strong> Américain de Deauville, présidé<br />

par Olivier Assayas, a décerné les prix suivants : Grand Prix : Take Shelter de<br />

Jeff Nichols (Ad Vitam, SN le 07/12/<strong>2011</strong>), Prix du Jury : The Dynamiter de Matthew<br />

Gordon. Le Jury de la Révélation, présidé par Samuel Benchetrit, a décerné<br />

son Prix à: Detachment de Tony Kaye (Petty Pictures). A noter que ce même<br />

film a également obtenu le Prix de la Critique Internationale. Le Prix Littéraire<br />

Lucien Barrière a été attribué à Michael COLLINS pour son roman “Minuit dans<br />

une vie parfaite” et le Prix Michel d’Ornano a été remis au film 17 Filles de Delphine<br />

et Muriel Coulin (Diaphana).<br />

Petites histoires de cinés !<br />

Le Desperado à Paris<br />

En 1977, ce cinéma ouvrait ses portes<br />

sous le nom de Nickel-Écoles. L’une des<br />

deux salles proposait un tarif préférentiel<br />

sur sa sélection de grands classiques<br />

américains. Cinq ans plus tard,<br />

les deux salles changeaient de nom et le<br />

cinéma devenait Action-École. Depuis, le<br />

petit complexe proposait une sélection<br />

d’incontournables français, américains,<br />

et de films indépendants de tous horizons.<br />

Mais l’année dernière, changement<br />

de propriétaire ! Le cinéaste Jean-<br />

Pierre Mocky rachète l’établissement et<br />

le rebaptise « Le Desperado ». La raison<br />

? Il se considère comme un cinéaste<br />

profondément indépendant et se compare<br />

donc aux anciens cow-boys mexicains,<br />

qui avaient, eux aussi, cette volonté<br />

d’autonomie. Les amateurs de<br />

non-conformisme peuvent d’ailleurs aller<br />

découvrir son œuvre, et celle d’autres<br />

réalisateurs indépendants, largement<br />

programmées au Desperado… 23, rue<br />

des écoles à Paris.


18<br />

YMAGIS<br />

Photos : Cécile Burban<br />

Ymagis Installation<br />

Un développement logique<br />

L’an dernier, au moment du Congrès National de la FNCF, Ymagis faisait paraître dans ces colonnes un communiqué qui détaillait<br />

les activités de la société. Créée en 2007 à l’initiative de Jean Mizrahi, rapidement rejoint par Christophe Lacroix, Ymagis jouait déjà<br />

alors plusieurs rôles dans le développement du numérique en France. Celui de tierce partie via la collecte des contributions numériques,<br />

de fédérateur d’exploitations de toutes tailles, d’accompagnateur auprès des distributeurs et des exploitants, de partenaire<br />

des installateurs d’équipements et enfin de prestataire pour la postproduction et l’acheminement des DCP et des KDM.<br />

L’équipement numérique des salles.<br />

Fort du succès de ses différentes activités (à la date d’aujourd’hui, plus de<br />

1 000 écrans sont sous contrat avec Ymagis en France et au moins autant<br />

le sont dans d’autres pays européens dans lesquels la société a acquis la<br />

position de numéro un : Allemagne, Espagne, Belgique et Luxembourg),<br />

l’équipe, qui s’est sensiblement renforcée, se lance un nouveau défi, en totale<br />

indépendance avec sa fonction initiale : l’équipement, en direct, de cabines<br />

numériques.<br />

Plusieurs raisons ont motivé ce choix qui s’est concrétisé à la fin de l’année<br />

dernière. Parmi elles, la tendance inflationniste du marché du numérique et<br />

la nécessité de la réguler y ont été pour beaucoup. La direction de l’entreprise,<br />

en constatant que les devis proposés à certaines salles ne correspondaient<br />

plus aux plafonds de budget d’investissement que les distributeurs<br />

sont prêts à couvrir, et en voulant anticiper la disparition prochaine<br />

des copies 35mm annoncée par plusieurs sociétés de distribution, a décidé<br />

de franchir le pas et de proposer la vente et l’installation d’équipements<br />

numériques pour les salles. Et la sollicitation était belle et bien réelle puisque<br />

l’entreprise a déjà mené à bien plus de 60 installations rien que sur le territoire<br />

français, sans compter les installations que la société a aussi réalisées<br />

en Belgique, au Luxembourg ou en Suisse, où Ymagis est implanté.<br />

« Personne au bord du chemin ? »<br />

Un autre argument de poids a été décisif dans la création de cette filiale<br />

baptisée Ymagis Installation dans sa version française et Ymagis Engineering<br />

Services («YES») dans sa version internationale : le déséquilibre<br />

de plus en plus flagrant de l’équipement numérique au sein de<br />

l’exploitation française. Alors que la quasi-totalité des cinémas de la<br />

grande exploitation (multiplexes de huit écrans et plus) bénéficie d’au<br />

moins une salle numérique et qu’environ 80% des salles de ces cinémas<br />

sont numérisées, il n’en est pas de même pour les autres types de<br />

cinémas. Les mono-salles ne sont encore équipées qu’à 19% et les « biécrans<br />

» à 29%. (voir schémas ci après). Ymagis menant également une<br />

taux de numérisation en fonction de la taille<br />

du cinéma<br />

100 %<br />

90 %<br />

80 %<br />

70 %<br />

60 %<br />

50 %<br />

40 %<br />

30 %<br />

20 %<br />

10 %<br />

nombre d'écrans<br />

100 %<br />

90 %<br />

80 %<br />

70 %<br />

60 %<br />

50 %<br />

40 %<br />

30 %<br />

20 %<br />

10 %<br />

proportion de sites ayant au moins un<br />

équipement numérique<br />

nombre d'écrans


PUbLI-REDACTIoNNEL<br />

téléphone : 01 75 44 88 71<br />

Courriel : contact-installation@ymagis.com<br />

www.ymagis.com<br />

19<br />

activité de laboratoire numérique, était aux premières loges pour assister<br />

à la rapide disparition des copies 35mm : la société a pu ainsi évaluer<br />

le risque de voir les plus petits cinémas privés de l’essentiel : les films. Il<br />

restait donc un large marché à couvrir dans des délais très courts, surtout<br />

lorsqu’on connait les impératifs de livraison, d’installation et de<br />

suivi du matériel numérique dans les salles qui sont en attente d’être<br />

équipées. Dans cette configuration, un nouveau prestataire, qui maitrise<br />

parfaitement les enjeux techniques et opérationnels de cette nouvelle<br />

technologie, n’était pas de trop.<br />

Des hommes et des lieux… et de nouveaux outils.<br />

Pour répondre au mieux aux demandes du marché, Ymagis Installation<br />

s’est doté de nouvelles forces, à la fois en hommes et en matériels. Une<br />

équipe complète a investi de vastes locaux dans la proche banlieue<br />

parisienne, à Montrouge<br />

plus exactement,<br />

même si<br />

Ymagis maintient<br />

ses bureaux parisiens<br />

Rue La Boétie<br />

pour toutes ses<br />

autres activités<br />

françaises.<br />

Une vingtaine de<br />

personnes y travaillent<br />

: des techniciens<br />

rôdés au<br />

terrain qui connaissent bien le monde de la cabine, une importante<br />

équipe de SAV et de maintenance des installations, joignable à toute<br />

heure et sachant résoudre en temps réel les problèmes des opérateurs<br />

projectionnistes ou des responsables de salles, des développeurs informatiques<br />

qui suivent de près les dernières innovations que cette technologie<br />

requière et qui préparent les nouveaux outils mis à disposition<br />

des exploitants, un service commercial et administratif.<br />

Un nouveau prestataire reconnu.<br />

Pour paraphraser le slogan<br />

d’une célèbre société d’informatique,<br />

la philosophie des<br />

équipes d’Ymagis Installation,<br />

c’est « Plug and Play ». L'entreprise<br />

s’attache à standardiser<br />

ses procédures, et utiliser des<br />

composants non «propriétaires»,<br />

à s’appuyer sur des<br />

solutions logicielles issues de<br />

« l’open source ». Au plan logistique,<br />

la majeure partie des<br />

équipements est livrée directement<br />

sur le site du cinéma,<br />

sans passer par des stocks et<br />

avec le moins de manipulation<br />

possible en local. Ceci pour<br />

gagner du temps et réduire les<br />

coûts. Si cette activité d’installation<br />

est résolument différente<br />

et indépendante des attributions<br />

initiales de la société<br />

(pas besoin d’être « client<br />

Ymagis » en tant que Tiers<br />

Collecteur ou Tiers Investisseur pour<br />

bénéficier de leurs services d’installateur… et réciproquement), la société propose<br />

à présent une prestation globale et développe une compétence universelle<br />

sur la chaîne du numérique, du laboratoire à l’assistance technique en<br />

passant par l’installation. Grâce à des synergies permanentes entre ses différentes<br />

activités et ses collaborateurs et une reconnaissance des professionnels<br />

du cinéma acquise au fil des ans, Ymagis Installation a légitimement gagné<br />

sa place dans le cercle, assez fermé mais nécessairement qualitatif, des professionnels<br />

de la cabine numérique.<br />

Le suivi, un maillon primordial.<br />

La société insiste beaucoup sur l’importance<br />

du support technique qu’il propose à ses<br />

clients. L’environnement des cabines et des<br />

salles, l’accompagnement de l’exploitant dans<br />

ses choix (tant sur le plan du financement que<br />

des produits), la préconisation des matériels en<br />

fonction des configurations des lieux, le soin<br />

apporté à l’installation proprement dite des projecteurs<br />

et des autres éléments entrant dans la<br />

chaîne numérique, la maintenance des équipements<br />

et le suivi de chaque intervention sont<br />

autant de points cruciaux que la société met un<br />

point d’honneur à optimiser. Pour le client, il est<br />

important de savoir qu’Ymagis Installation pourra<br />

tout aussi bien intervenir sur un éventuel problème<br />

de machine, de DCP, de KDM ou sur<br />

tout autre élément permettant la projection en<br />

numérique. Entre le logiciel de gestion des appels,<br />

le fameux «NOC» qui connecte chaque<br />

équipement installé par réseau haut débit, l’investissement<br />

important fait sur la fonction SAV<br />

avec une équipe dédiée de techniciens prête à<br />

intervenir sur site ou à distance, tous les outils<br />

ont été prévus… pour faire face à l’imprévu.<br />

La double projection mise en place par Ymagis Installation au megarama de Villeneuve la Garenne


20<br />

CôTé SALLE<br />

CoTE CINE GRoUP<br />

Une nouvelle solution de billetterie<br />

Suite à un accord conclu avec le groupe CGR, CoTE CINE GRoUP devient le distributeur exclusif de la solution<br />

de billetterie Cinesystem développée par le groupe CGR. Le directeur général de CoTE CINE GRoUP, Julien<br />

Marcel, apporte son éclairage sur cette annonce.<br />

<strong>Côté</strong> <strong>Cinéma</strong> : Quel sera votre rôle à l’égard des futurs clients de Cinesystem<br />

et quel sera le rôle de CGR ?<br />

Julien Marcel : La réponse à cette question est très simple : nous prenons<br />

en charge l’intégralité de la relation commerciale avec le client, de l’hébergement,<br />

de l’installation, de la maintenance et des développements spécifiques<br />

demandés par les clients. Le logiciel Cinesystem, homologué par le CNC<br />

pour la dématérialisation, fonctionne actuellement et donne pleine satisfaction<br />

dans l’ensemble du groupe CGR. Cependant, CGR a considéré que le<br />

rôle de fournisseur de solution de billetterie était difficilement compatible<br />

avec leur métier d’exploitant et a donc préféré opter pour une approche de<br />

licence du logiciel Cinesystem confiée à COTE CINE GROUP. Ainsi, les<br />

frontières sont claires et étanches puisque CGR n’hébergera aucune de nos<br />

données et n’aura donc pas accès aux informations des clients de COTE<br />

CINE GROUP.<br />

CC : Pourquoi vous lancer aujourd’hui sur le marché de la billetterie ?<br />

JM : Le premier élément, déterminant pour nous, est qu’un certain nombre de<br />

nos clients nous y ont fortement incités ! Pour des cinémas que nous accompagnons<br />

déjà dans l’affichage numérique, le web, les applications mobiles, la<br />

dématérialisation du billet et, demain, les programmes de fidélité, il y a un<br />

bénéfice évident de simplicité à vouloir nous confier la billetterie. Cette simplicité<br />

se matérialisera prochainement par un back-office unique à partir duquel<br />

les exploitants pourront piloter l’ensemble de nos solutions. Outre le fait<br />

que ces clients nous connaissent bien, ils savent que, compte tenu de notre<br />

implication, nous avons une bonne compréhension de leurs attentes et que<br />

nous aurons à cœur d’offrir un service de qualité.<br />

L’autre raison de cette nouvelle offre, c’est la qualité du logiciel Cinesystem !<br />

Voilà une solution de billetterie développée par un exploitant pour ses propres<br />

besoins et qui prend en compte les dernières évolutions technologiques.<br />

C’est le gage d’une prise en compte optimale des attentes d’un exploitant. À<br />

partir du moment où nous étions en situation d’apporter à nombre d’exploitants<br />

un logiciel qui nous semble répondre à leurs demandes insistantes, la<br />

décision de se lancer sur cette nouvelle activité devenait évidente.<br />

CC : Qu’est-ce que cela va changer pour vos clients web / mobile / affichage<br />

dynamique qui sont clients d’autres sociétés de billetterie ?<br />

JM : L’articulation de nos solutions avec l’ensemble des systèmes de caisse<br />

utilisés par les exploitants est au cœur du bon fonctionnement des sites web<br />

et de l’affichage dynamique. Il n’y a donc aucune raison de remettre en cause<br />

les modules de synchronisation avec tous les systèmes de caisse. Au<br />

contraire, le développement de la billetterie sur internet nous incite à aller<br />

plus loin. Cet été, nous avons d’ailleurs mis en ligne des modules de<br />

« e-réservation » avec l’ensemble des systèmes de caisse homologués pour<br />

la dématérialisation. Ces déploiements vont se poursuivre et s’accélérer indépendamment<br />

de la commercialisation de Cinesystem. En revanche pour<br />

des exploitants qui, pour quelque raison que ce soit, souhaitent changer de<br />

solution de billetterie, nous aurons dorénavant une solution très compétitive,<br />

homologuée pour la vente en ligne, à leur proposer.<br />

CC : Quels sont les atouts de votre offre de billetterie que vous comptez<br />

mettre en avant ?<br />

JM : C’est une solution simple, abordable financièrement, et qui prend bien<br />

en compte les sujets qui sont source de complexité au quotidien pour les<br />

exploitants. Au fond, éditer un billet de cinéma, c’est le service minimum !<br />

N’importe quel nouvel entrant pourrait le proposer demain matin. En revanche,<br />

la confiserie, les chèques CE, les bornes, le reporting opérationnel<br />

et financier ou encore l’ergonomie de l’outil sont autant de points de complexité<br />

sur lesquels plus d’un exploitant a eu l’occasion de s’arracher les<br />

cheveux. Avec Cinesystem, nous disposons de solutions robustes sur<br />

tous ces points qui ont été développés<br />

avec une perspective d’exploitant. Mais<br />

le logiciel lui-même n’est qu’une partie<br />

de la solution. Au quotidien, les exploitants<br />

ont besoin d’interlocuteurs crédibles<br />

et disponibles, d’une forte réactivité,<br />

d’une bonne intelligence de<br />

leurs préoccupations. Nous pensons<br />

que nos équipes présentent ces<br />

qualités et seront ainsi à même, avec<br />

le renfort de nouvelles ressources<br />

que les exploitants pourront rencontrer<br />

au Congrès, de répondre aux<br />

exigences légitimes de nos futurs<br />

clients.<br />

C’est Michaël Vincent qui va être la cheville ouvrière de l’offre de billetterie de COTE<br />

CINE GROUP. Michaël a rejoint COTE CINE GROUP après avoir passé ces dernières<br />

années au sein d’une grosse société de services informatiques. Il retrouve aujourd’hui un<br />

secteur qu’il connaît bien puisqu’il a passé plus de six ans chez Gaumont-Pathé (Belle<br />

Epine puis Quai d’Ivry) où il a expérimenté les métiers de l’accueil avant de devenir projectionniste.<br />

Il va enfin pouvoir concilier ses deux passions : exploitation et informatique !<br />

michaël vincent<br />

tél. : 01 53 24 66 24 – mob. : 06 09 43 18 11<br />

mvincent@cotecine.fr<br />

Partenariat<br />

Harcourt au MK2 Bibliothèque<br />

Depuis août, les spectateurs du MK2 Bibliothèque, à Paris, peuvent se prendre<br />

pour des stars de cinéma. En partenariat avec les célèbres studios Harcourt, le<br />

complexe a installé une cabine photo « de luxe », où l’on peut se faire prendre en<br />

photo « façon Harcourt ». Il aura fallu plus d’un an de recherches pour parvenir à<br />

reproduire le fameux « halo » sans flash, caractéristique des studios. Prix de la<br />

photo : 10 euros, en format portrait ou quatre identités.


22<br />

Focus exploitant<br />

Frédéric Perrot, qui dirigeait le cinéma Floride à Port-Leucate, a revendu l’établissement, en perte de vitesse pour inaugurer un<br />

nouveau complexe de trois salles bâti à quelques encablures : le Clap Ciné.<br />

Du Floride au Clap Ciné<br />

Le 15 juin dernier, les spectateurs de<br />

Port Leucate foulaient pour la première<br />

fois le sol du tout nouveau complexe<br />

de Port Leucate : le Clap Ciné. Ce cinéma,<br />

dirigé par Frédéric Perrot, n’est<br />

pas tout a fait nouveau, il vient en fait<br />

remplacer le Floride, qui avait vu le jour<br />

il y a 40 ans. Explications.<br />

En 1971, les parents de Frédéric Perrot,<br />

exploitants en région parisienne,<br />

décident de construire un cinéma dans<br />

une station balnéaire en plein développement<br />

juste au dessus de Perpignan :<br />

à Leucate. Ils achètent un terrain qui,<br />

dans les prévisions de l’époque, doit<br />

faire partie d’une zone de loisirs de<br />

grande envergure. Mais très vite, les<br />

plans sont changés, et le cinéma, qui<br />

compte trois salles et 650 fauteuils, se<br />

retrouve entouré d’habitations.<br />

La zone de loisirs ne verra jamais le<br />

jour, et les parents de Frédéric peinent<br />

à trouver une clientèle, particulièrement<br />

pendant la basse saison, où la<br />

population de Port-Leucate peut être<br />

divisée par six ou sept. La passion des<br />

parents permet tout de même de faire<br />

vivre le cinéma, jusqu’en 1993, date à<br />

laquelle ils décident de prendre leur<br />

retraite et de mettre en vente le bâtiment<br />

et le terrain, qui intéressent tout<br />

particulièrement les promoteurs immobiliers.<br />

Leur jeune fils Frédéric travaille<br />

alors dans la mécanique automobile…<br />

un secteur qui n’a rien à voir avec le<br />

7 ème Art. « Mais voir le cinéma de mes<br />

parents vendu à des promoteurs, je ne<br />

le voulais pas ! J’étais un peu au pied<br />

du mur, et je me suis lancé. J’ai racheté<br />

le fond de commerce à mes parents »<br />

explique t’il. Mais sa présence ne suffit<br />

pas à redresser la barre. D’années en<br />

années, les entrées baissent, la<br />

concurrence des multiplexes alentours<br />

se fait plus rude et les Perrot n’ont plus<br />

que deux choix : « soit abandonner l’activité,<br />

soit se lancer dans un nouveau<br />

projet ». Frédéric choisit la deuxième<br />

option. Il revend le Floride et trouve un<br />

terrain, cette fois-ci bien implanté dans<br />

une zone de loisirs. « Nous sommes à


Clap Ciné|Port-Leucate<br />

Port-Leucate<br />

Changement de lieu, mais pas d’exploitant<br />

23<br />

proximité d’un parc d’attractions aquatiques<br />

et d’un casino. Un emplacement<br />

idéal. Nous sommes beaucoup mieux<br />

desservit, notamment par la route nationale.<br />

».<br />

Bien sûr, les fans de sodas pourront<br />

aussi se ravitailler à un comptoir confiserie<br />

plus « classique » qui propose<br />

notamment le pop corn, éternellement<br />

sollicité, ainsi que des glaces…<br />

Un gros investissement<br />

Il y a un an, les travaux commencent.<br />

Le projet est risqué. Il faut trouver une<br />

offre au moins aussi attractive que<br />

celle des multiplexes concurrents.<br />

Frédéric Perrot choisit de jouer la carte<br />

du confort. Le projet prévoit la<br />

construction de trois salles avec fauteuils<br />

clubs, un large espace pour les<br />

jambes, et de grands écrans, la mise<br />

en place d’un espace lounge et d’un<br />

vaste hall, permettant l’accueil et la réception.<br />

Plus de 2 millions d’euros investis<br />

et 9 mois plus tard, le nouveau<br />

complexe « le Clap Ciné » ouvre ses<br />

portes et remplit ses promesses. Les<br />

trois salles, une de 250, une de 120 et<br />

une de 80 sièges offrent du confort et<br />

de l’espace. « Nous avons vraiment<br />

tout misé sur le bien-être des spectateurs<br />

». Et également sur la qualité des<br />

projections. « Toutes les cabines sont<br />

équipées en numérique, deux salles<br />

sont dédiées au relief, avec un système<br />

passif, et nous avons également installé<br />

un projecteur 35 mm en double<br />

poste ans la grande salle ». Dans le<br />

reste du complexe, tout a également<br />

été étudié pour que le spectateur se<br />

sente bien. Un espace de jeu, a été installé<br />

dans le hall, l’espace lounge, aménagé<br />

avec des canapés blancs permet<br />

de se détendre et, pour ceux qui voudraient<br />

se rafraîchir, Frédéric Perrot à<br />

imaginé un bar… à sirops. « Nous proposons<br />

entre 40 et 50 sirops différents<br />

pour un prix allant de 1 € à 1 €50 ».<br />

• Horaires : Tous les jours : entre 3 et 5 séances (suivant longueur du film), 1 ère<br />

séance à 11h30, dernière à 23h45 • Tarifs : Tarif plein : 7,50 €, Tarif réduit : 6,50 €,<br />

Abonnements : 10 entrées = 50 € • Coordonnées du cinéma : Rue Salvador Dali<br />

• 11370 Port-Leucate • Tél. : 09 61 32 85 88 • E-mail : clapcinema@orange.fr •<br />

Site internet : www.clapcine.fr<br />

Printemps, été, automne, hiver<br />

Même si la forme est prometteuse,<br />

avec ses murs orange et ses motifs<br />

« pellicule », Frédéric Perrot a aussi<br />

pensé au fond. « <strong>Côté</strong> programmation,<br />

notre gros point faible est la période<br />

hivernale. Au Floride, nous avions du<br />

mal à obtenir des films, car la fréquentation<br />

est vraiment en baisse par rapport<br />

à la saison touristique. J’ai donc<br />

décidé de m’associer au GPCI, représenté<br />

par Jérôme Quaretti, pour la programmation.<br />

C’est un moyen pour<br />

nous d’avoir accès à certains titres. »<br />

La saison touristique est un facteur<br />

décisif pour la programmation du Clap<br />

Ciné, car « nous n’avons pas du tout la<br />

même clientèle en haute et en basse<br />

saison ». L’été, le cinéma proposera<br />

donc une majorité de films « populaires<br />

et grand public » avec une large proportion<br />

de films américains. Et en hiver<br />

? « Nous allons proposer des films<br />

Art & Essai, mais pas trop pointus, des<br />

films porteurs ». Plus concrètement, en<br />

<strong>septembre</strong>, les spectateurs peuvent<br />

découvrir des titres comme La Piel<br />

Que Habito, de Almodovar, Les Bien-<br />

Aimés de Christophe Honoré, ou encore<br />

Une Séparation d’Asghar Farhadi,<br />

pour ne citer qu’eux.<br />

Pour ce qui est des animations,<br />

Frédéric Perrot et son équipe (quatre<br />

personnes en haute saison, deux le<br />

reste du temps) comptent axer la majorité<br />

des événements autour des avantpremières.<br />

« En août, nous avons projeté,<br />

en avant-première nationale Un<br />

Monstre à Paris pendant quatre jours.<br />

L’opération a bien marché» estime<br />

Frédéric. « Nous essayons aussi de<br />

développer un travail avec les scolaires,<br />

mais nous n’y sommes pas encore<br />

» avoue-t-il. Mais même si tout<br />

n’est pas complètement abouti, les<br />

premiers chiffres sont bons. « Nous<br />

avions un prévisionnel annuel à 42 000<br />

salle<br />

entrées. Et après deux mois et demi<br />

d’exploitation, nous en sommes déjà à<br />

25 000 spectateurs… » La comparaison<br />

est inévitable, sur la même période,<br />

le Floride, qui comptait pourtant<br />

200 fauteuils de plus, n’engendrait que<br />

15 000 entrées. Alors souhaitons que<br />

le Clap Ciné continue sur sa lancée, et<br />

que Frédéric Perrot a fait le bon choix<br />

en se lançant dans cette aventure.<br />

caractéristiques Des salles<br />

nb<br />

fauteuils<br />

di mension<br />

BASE écran<br />

format son<br />

Format<br />

Image<br />

1 250 12 m Numérique 4/3 num<br />

2 120 10 m Numérique 4/3 num<br />

3 80 8 m Numérique 4/3 num & 35 mm<br />

TOTAL 450<br />

Carte d'identité<br />

Où ? Quel équipement ? Qui ?<br />

maître d'ouvrage<br />

SARL Cinex Loisirs<br />

Global maître d'œuvre / pilote<br />

G.Long/Py<br />

bureau de contrôle<br />

Socotec<br />

gros œuvre<br />

SM/Trinquier<br />

Bâtiment électricité et réseaux<br />

Lanz Elec<br />

climatisation/chauffage<br />

Clim Founaud<br />

Façade/Hall enseignes et signalétique AS Enseignes + Cine Sign<br />

sols durs<br />

Top Carrelage<br />

Hall système de billetterie<br />

Monnaie Services<br />

mobilier hall (comptoirs, etc.) Blanvilain<br />

sols souples<br />

Balsan/Kleslo<br />

Hall/Salles<br />

balisage<br />

LD Balisage<br />

fauteuils<br />

Kleslo<br />

moquette<br />

Balsan<br />

Salles<br />

tentures<br />

Sogaro<br />

acoustique, isolation sonore<br />

D3A<br />

marques projecteurs<br />

NEC (num)/PREVOST (35mm)<br />

Cabines installateur<br />

C.T.S<br />

Financement Numérique<br />

Fonds de mutualisation ACCILR<br />

Exploitation programmation GPCI - Jérôme Quaretti


24<br />

CôTé SALLE<br />

Le Grand écran Italie<br />

Réouverture sous une nouvelle forme ?<br />

La société EuroPalaces a déposé un dossier<br />

pour le réaménagement de l’ancien Grand<br />

Écran de la Place d’Italie, dans le XIII ème<br />

arrondissement de la capitale. Célèbre pour<br />

sa grande salle de 700 places, le cinéma, qui<br />

se trouve au sein du centre commercial<br />

Italie 2, avait fermé ses portes en 2007 pour<br />

des raisons économiques. Le nouveau projet<br />

porterait sur la transformation du cinéma en<br />

un multiplexe de dix salles (contre trois auparavant)<br />

et sera examiné le <strong>21</strong> <strong>septembre</strong> prochain<br />

en CDAC.<br />

À suivre…<br />

Promotion<br />

Des bulles et des rires<br />

Sortie de chantier<br />

Le Prado à Marseille<br />

Depuis plusieurs semaines, dans les salles de cinéma,<br />

on peut voir, au moment de la « pub confiserie », un spot<br />

amusant parrainé par la marque de boisson Fanta. Ce<br />

clip met en scène les trois héros principaux du nouveau<br />

film de Djamel Bensalah Beur sur la Ville (sortie le 3 octobre<br />

chez Paramount) qui « prennent à partie » les spectateurs<br />

de la salle tout en vantant les qualités de leur<br />

film…et de la célèbre boisson gazeuse. Une manière de<br />

rendre la pub « interactive ». D’autre part, sur le site<br />

www.cotecinema.fr, Fanta met à la disposition des exploitants<br />

différents « kits promotionnels » que chaque utilisateur<br />

pourra créer lui-même et diffuser dans l’environnement<br />

de son cinéma (voir dans l’onglet « Coca Cola »<br />

sous la rubrique « Temps Forts »).<br />

Si il y a bien une image triste pour un exploitant, c’est celle d’une salle de cinéma où l’on doit démonter les<br />

fauteuils et les envoyer à la benne…(« c’était la dernière séance, c’était la dernière séquence...»). Mais PAS<br />

lorsque c’est pour la bonne cause ! En l’occurrence celle d’une rénovation et d’une nouvelle vie pour un<br />

cinéma ! Ces clichés nous ont été envoyés par Frédéric Perrin, en charge du cinéma Prado à Marseille,<br />

qui nous signale que ses 11 salles sont en train d’être tour à tour rénovées, sans pour autant fermer le<br />

complexe pendant les travaux… L’équipe en profite pour installer le numérique dans deux salles<br />

supplémentaires (soit un total de quatre écrans numérisés) et espère pouvoir proposer plusieurs<br />

événements lors de la « réouverture » du lieu prévue en janvier 2012… Promis, on sera là !<br />

festivals<br />

biarritZ (64)<br />

Le festival Biarritz Amérique Latine fête ses 20<br />

ans. Cette nouvelle édition débutera le 26 <strong>septembre</strong><br />

et se finira le 2 octobre. Les actrices<br />

Natalia Verbeke (Les Femmes du 6e Étage) et<br />

Astrid Berges-Frisbey (La Fille du Puisatier) seront<br />

membres du jury de la compétition longsmétrages<br />

aux cotés de Ricardo Darín. Parmi les<br />

titres proposés : Las Acacias en présence du<br />

réalisateur. Pour découvrir la compétition :<br />

www.festivaldebiarritz.com<br />

pau (66)<br />

La deuxième édition du festival Quinzaine Cin’espaces<br />

se déroule en ce moment pour se terminer<br />

le 1 er octobre. Cette année, l’Inde est à au premier<br />

plan. Au programme, films, présentations,<br />

expositions, conférences, spectacle de danse,<br />

dimanche indien. Les projections et autres débats<br />

ont lieu au cinéma Le Méliès, au Pavillon<br />

de l’Architecture et à la CCI Pau Béarn. L’invité<br />

d’honneur est Rajkumar Bhan dont le film, Le Petit<br />

Peintre du Rajasthan a été projeté en ouverture<br />

du festival.<br />

Gardanne (13)<br />

La prochaine édition du festival d'Automne de<br />

Gardanne aura lieu du <strong>21</strong> octobre au 1 er novembre<br />

<strong>2011</strong>. Le réalisateur, Christian Rouaud<br />

viendra présenter en avant-première son nouveau<br />

documentaire Tous au Larzac (sortie nationale<br />

le 23/12/<strong>2011</strong> chez Ad Vitam), accompagné<br />

de certains protagonistes du film. Au<br />

programme de cette 23 ème année, un gros plan<br />

sur les cinémas iraniens et sud-américains, des<br />

avant-premières, des œuvres venues du monde<br />

entier, des invités et LA soirée Bollywood.<br />

www.cinema-gardanne.fr<br />

chinon (37)<br />

C’est du <strong>21</strong> au 26 <strong>septembre</strong> que se déroule le<br />

4 ème festival <strong>Cinéma</strong> d’Ailleurs de Chinon. L’événement,<br />

sous titré « du Havre à Helsinki », propose<br />

de nombreux titres issus de filmographies<br />

différentes et reçoit comme invité d’honneur N.T.<br />

Binh, écrivain et rédacteur à la revue Positif.<br />

À noter que certains films diffusés lors de ce<br />

festival (qui débute avec Aaltra et se clôt avec<br />

Melancholia) seront repris dans les cinémas<br />

de Ste Maure, Langeais, Romorantin et Montrichard.<br />

Plus d’infos sur : www.cineplus-chinon.fr


26<br />

CôTé SALLE<br />

, le site<br />

Entretien avec Elisha armitz<br />

Parmi les sociétés de cinéma qui ont bien<br />

réussi l’intégration des secteurs de la production,<br />

de la distribution et de l’exploitation, MK2<br />

fait partie de celles dont la forte identité est<br />

reconnue de tous, que ce soit du côté des professionnels<br />

ou du public. La personnalité<br />

même de Marin Karmitz, le fondateur du<br />

groupe qui a su passer le relai à ses deux fils<br />

Nathanaël (Directeur Général) et Elisha (Directeur<br />

d’MK2 Multimédia) est pour beaucoup<br />

dans cette reconnaissance. Mais le marketing<br />

à également pris une place considérable au<br />

sein de la société et participe fortement à sa<br />

notoriété. De manière générale, dans les « outils<br />

» nécessaires à ce marketing qui promotionne<br />

à la fois les films et les salles, les sites<br />

Internet occupent à présent une place prépondérante<br />

et celui d’MK2 en est un exemple remarquable<br />

à plus d’un titre. Pour en parler<br />

plus en détail, nous avons interrogé son responsable,<br />

Elisha Karmitz.<br />

<strong>Côté</strong> <strong>Cinéma</strong> : En quoi le site www.mk2.com est-il différent des<br />

autres portails consacrés au cinéma ?<br />

Elisha Karmitz : Si, à l’heure actuelle, notre nouveau site en est encore<br />

dans sa « version Beta », nous avons mis tous les moyens en œuvre pour<br />

l’optimisation de sa technicité et de sa fonctionnalité. Il repose sur trois<br />

axes principaux :<br />

■ La vente des billets de cinéma en ligne avec un parcours très ergonomique<br />

qui permet, par exemple, à l’utilisateur d’acheter un ticket tout en<br />

restant sur la « home page ». Ce « parcours client » simplifié évite également<br />

de passer par une multitude de pages publicitaires.<br />

■ Un contenu éditorial important qui, par une forte intégration du groupe,<br />

comporte un grand nombre d’articles développés dans notre magazine «<br />

Trois Couleurs ». L’internaute peut ainsi passer simplement d’une critique<br />

ou d’un entretien à la rubrique « 3 raisons de voir ce film », à un agenda<br />

des festivals, des informations musicales, etc.<br />

■ Sa communauté, par une implication poussée des réseaux sociaux<br />

comme Twitter et Facebook. Cette fonctionnalité communautaire fait partie<br />

intégrante de notre stratégie sociale et a pour but de proposer à un<br />

utilisateur identifié de partager ses coups de cœur, de créer sa propre<br />

cinémathèque ou de recevoir notre Newsletter hebdomadaire.<br />

CC : Quelle « philosophie » votre groupe cherche t-il à développer<br />

à travers ce site ?<br />

E.K. : Nous voulons proposer « une autre idée du cinéma ». Grâce à nos<br />

outils marketing et particulièrement « mk2.com », nous désirons englober<br />

tous les centres d’intérêts qui passionnent les spectateurs de nos salles…<br />

et les autres ! C’est pourquoi, dans nos rubriques, on trouve aussi bien<br />

des résumés de tous les films à l’affiche, le Top des internautes, la sélection<br />

MK2, des avant-premières, cartes blanches et autres cycles, l’actualité<br />

de nos salles mais également le calendrier des principaux événements<br />

culturels qui se déroulent tant à Paris qu’en province avec des expositions,<br />

des concerts, des spectacles, le « Store MK2 » qui est une boutique<br />

en ligne proposant des produits culturels dans la même lignée que ceux<br />

présentés au MK2 Bibliothèque, la possibilité, pour les internautes d’utiliser<br />

un « flux RSS » d’informations en continue, etc.<br />

Comme vous pouvez le constater, si les rubriques du site tournent majoritairement<br />

autour du cinéma, elles sont également le plus généraliste possible.<br />

Je peux également vous annoncer que, très prochainement, « mk2.<br />

com, ce sera aussi à emporter » via l’Iphone et l’Ipad… Par ces développements,<br />

nous nous positionnons à la fois en tant qu’acteur culturel et<br />

comme « créateur de passerelles ».


CC. : Le développement et le fonctionnement du site demandentils<br />

d’importantes ressources humaines ?<br />

E.K. : En fait, en ce qui concerne le site lui-même, il s’agit d’une équipe<br />

relativement réduite : un Web Master, un directeur informatique, un rédacteur<br />

en chef, un community manageur et moi-même. Nous nous appuyons<br />

sur la régie publicitaire intégrée au groupe et un service marketing « transversal<br />

» qui concerne également nos autres activités. Il est à noter que<br />

notre portail Internet est un des nombreux maillons d’une activité plus globale<br />

réunie sous l’enseigne d’MK2 Multimédia. Celle-ci fonctionne comme<br />

une agence de conseil en communication qui développe plusieurs activités<br />

: location et privatisation de lieux, production de contenus multimédia<br />

et de « brand content » (contenus associés à une marque), conception et<br />

conseil en opérations de promotion, mise en place de partenariats avec<br />

des marques, prise en charge d’événements (comme le festival Close Up<br />

des Jeunes Talents du <strong>Cinéma</strong>). Une petite équipe, mais une grosse activité<br />

!<br />

CC. : Ne craignez-vous pas que ces développements, et entres<br />

autres votre site Web, s’adresse à une clientèle plutôt « parisienne<br />

» ?<br />

E.K. : Au contraire ! Tous nos efforts visent à toucher un public le plus<br />

large possible. Par la diversité de ses rubriques et un contenu à « dimension<br />

nationale », notre site couvre les événements culturels qui se déroulent<br />

sur l’ensemble du territoire. D’autre part, nous avons tout fait pour<br />

humaniser au mieux notre communication. Par exemple, on sait que l’une<br />

des évolutions incontournables du cinéma va être la disparition du billet<br />

physique au profit de la dématérialisation. Afin de garder le côté affectif de<br />

la sortie cinéma, nous avons imaginé de recréer un billet papier à partir<br />

d’une source numérique. L’âme de collectionneur de la plupart des cinéphiles<br />

ne s’en trouvera ainsi pas frustrée…Avec mon frère Nathanaël,<br />

nous cherchons à rester dans une certaine continuité de la vision de notre<br />

métier où la proximité avec le public est une chose essentielle. Les outils<br />

informatiques et les futurs développements du groupe (comme la création<br />

de nouveaux labels) doivent nous aider à maintenir ce cap.<br />

CC. : Pour conclure, qu’est-ce qui vous fait avancer ?<br />

E.K. : La passion et l’envie. Tous les matins, je viens travailler en me disant<br />

que je suis fier d’appartenir au groupe MK2 et que les nombreux projets<br />

que nous développons seront encore autant de sujets de fierté. Et ce<br />

métier m’apporte sans cesse des moments de bonheur. Comme cette<br />

projection en avril dernier que nous avions organisé au cœur de la prestigieuse<br />

Nef du Grand Palais à Paris où aucune séance n’avait plus eu lieu<br />

depuis…1900 ! Outre l’émotion suscitée par cet événement, celui-ci nous<br />

a même permis de rentrer, avec notre partenaire LG, dans le Livre des<br />

Records grâce à « la plus grosse projection privée en 3D du monde » !<br />

Le genre d’instant magique que l’on n’oublie pas…et je suis sûr qu’il en<br />

aura d’autres !


28<br />

chiffres<br />

box-office<br />

RANG<br />

Les 20 premiers-PAR COPIE<br />

Films classés par la moyenne de leurs entrées par copie<br />

Semaine 36 du 31 août au 6 <strong>septembre</strong> <strong>2011</strong><br />

TITRE<br />

DISTRIBUTEUR<br />

Moyenne<br />

par copie<br />

Nombre<br />

de copies<br />

1 LA GUERRE EST DECLAREE WILD BUNCH 1 626 129<br />

2 DESTINATION FINALE 5 WARNER BROS. 1 383 360<br />

3 MELANCHOLIA LES FILMS DU LOSANGE 765 24<br />

4 COMMENT TUER SON BOSS ? WARNER BROS. 618 246<br />

5 LA GROTTE DES REVES PERDUS METROPOLITAN 587 48<br />

6 LA PLANETE DES SINGES LES ORIG... 20TH CENTURY FOX 508 640<br />

7 COLOMBIANA EUROPACORP 498 3<br />

8 LES SCHTROUMPFS SONY PICTURES 497 526<br />

9 TU SERAS MON FILS UNIVERSAL 487 327<br />

10 COWBOYS & ENVAHISSEURS PARAMOUNT 473 480<br />

11 R.I.F. STUDIOCANAL 434 292<br />

12 UN JOUR SND 411 195<br />

13 BLACKTHORN BAC FILMS 359 67<br />

14 CAPTAIN AMERICA - FIRST AVENGE... PARAMOUNT 352 500<br />

15 LA PIEL QUE HABITO PATHÉ 345 353<br />

16 MES MEILLEURES AMIES UNIVERSAL 323 177<br />

17 NEDS MARS 322 41<br />

18 ONE PIECE STRONG WORLD EUROZOOM 280 20<br />

19 THIS MUST BE THE PLACE ARP SELECTION 265 151<br />

20 LES BIEN-AIMES LE PACTE 253 264<br />

RANG<br />

TITRE<br />

Les 20 premiers-HEBDO<br />

Films classés par leurs entrées de la semaine (tous films confondus)<br />

Semaine 36 du 31 août au 6 <strong>septembre</strong> <strong>2011</strong><br />

DISTRIBUTEUR<br />

Total<br />

semaine<br />

Nombre de<br />

semaines<br />

à l'affiche<br />

1 DESTINATION FINALE 5 WARNER BROS. 497 796 1<br />

Source : CBO<br />

2 LA PLANETE DES SINGES LES ORIG... 20TH CENTURY FOX 325 299 4 1<br />

3 LES SCHTROUMPFS SONY PICTURES 261 <strong>21</strong>1 5 3<br />

4 COWBOYS & ENVAHISSEURS PARAMOUNT 227 010 2 2<br />

5 LA GUERRE EST DECLAREE WILD BUNCH 209 728 1<br />

6 CAPTAIN AMERICA - FIRST AVENGE... PARAMOUNT 176 098 3 4<br />

7 TU SERAS MON FILS UNIVERSAL 159 175 2 5<br />

8 COMMENT TUER SON BOSS ? WARNER BROS. 152 080 3 6<br />

9 R.I.F. STUDIOCANAL 126 589 1<br />

10 LA PIEL QUE HABITO PATHÉ 1<strong>21</strong> 706 3 8<br />

11 CARS 2 WALT DISNEY 114 128 6 7<br />

12 SUPER 8 PARAMOUNT 80 415 5 9<br />

Rang<br />

précédent<br />

13 UN JOUR SND 80 104 2 10<br />

14 LES BIEN-AIMES LE PACTE 66 903 2 13<br />

15 HARRY POTTER ET LES RELIQUES D... WARNER BROS. 66 296 8 11<br />

16 MES MEILLEURES AMIES UNIVERSAL 57 208 4 14<br />

17 GREEN LANTERN WARNER BROS. 53 757 4 12<br />

18 THIS MUST BE THE PLACE ARP SELECTION 39 950 2 16<br />

19 LA GROTTE DES REVES PERDUS METROPOLITAN 28 177 1<br />

20 IMPARDONNABLES UGC 27 168 3 18<br />

Source : CBO<br />

RANG<br />

Le top des films <strong>2011</strong><br />

depuis la semaine du 29/12/2010<br />

TITRE<br />

DISTRIBUTEUR<br />

date de<br />

sortie<br />

CUMUL<br />

ENTRéES<br />

1 RIEN A DECLARER PATHÉ 02/02/<strong>2011</strong> 8 131 848<br />

2 HARRY POTTER ET LES RELIQUES D... WARNER BROS. 13/07/<strong>2011</strong> 6 471 905<br />

3 PIRATES DES CARAIBES LA FONTAI... WALT DISNEY 18/05/<strong>2011</strong> 4 586 893<br />

4 LE DISCOURS D'UN ROI WILD BUNCH 02/02/<strong>2011</strong> 3 024 280<br />

5 LA PLANETE DES SINGES LES ORIG... 20TH CENTURY FOX 10/08/<strong>2011</strong> 2 792 093<br />

6 CARS 2 WALT DINSEY 27/07/<strong>2011</strong> 2 722 667<br />

7 TRANSFORMERS 3 : LA FACE CACHE... PARAMOUNT 29/06/<strong>2011</strong> 2 622 932<br />

8 BLACK SWAN 20TH CENTURY FOX 09/02/<strong>2011</strong> 2 617 032<br />

9 KUNG FU PANDA 2 PARAMOUNT 15/06/<strong>2011</strong> 2 616 484<br />

10 FAST & FURIOUS 5 UNIVERSAL 04/05/<strong>2011</strong> 2 517 576<br />

11 VERY BAD TRIP 2 WARNER BROS. 25/05/<strong>2011</strong> 2 505 081<br />

12 RIO 20TH CENTURY FOX 13/04/<strong>2011</strong> 2 376 481<br />

13 LES SCHTROUMPFS SONY PICTURES 03/08/<strong>2011</strong> 2 373 456<br />

14 LES FEMMES DU 6E ETAGE SND 16/02/<strong>2011</strong> 2 <strong>21</strong>3 187<br />

15 X-MEN : LE COMMENCEMENT 20TH CENTURY FOX 01/06/<strong>2011</strong> 2 096 575<br />

16 AU-DELA WARNER BROS. 19/01/<strong>2011</strong> 1 905 487<br />

17 CASE DEPART MARS 06/07/<strong>2011</strong> 1 782 895<br />

18 MINUIT A PARIS MARS 11/05/<strong>2011</strong> 1 729 929<br />

19 THOR PARAMOUNT 27/04/<strong>2011</strong> 1 692 154<br />

20 LES TUCHE PATHÉ 01/07/<strong>2011</strong> 1 502 379<br />

<strong>21</strong> L'ELEVE DUCOBU UGC DISTRIBUTION 22/06/<strong>2011</strong> 1 469 741<br />

22 SUPER 8 PARAMOUNT 03/08/<strong>2011</strong> 1 431 686<br />

23 LA FILLE DU PUISATIER PATHÉ 20/04/<strong>2011</strong> 1 385 141<br />

24 TRUE GRIT PARAMOUNT 23/02/<strong>2011</strong> 1 367 885<br />

25 LARGO WINCH II WILD BUNCH 16/02/<strong>2011</strong> 1 350 999<br />

26 TITEUF, LE FILM PATHÉ 06/04/<strong>2011</strong> 1 261 200<br />

27 RANGO PARAMOUNT 23/03/<strong>2011</strong> 1 236 818<br />

28 LE FILS A JO GAUMONT 12/01/<strong>2011</strong> 1 <strong>21</strong>9 002<br />

29 TRON L'HERITAGE WALT DISNEY 09/02/<strong>2011</strong> 1 <strong>21</strong>3 133<br />

30 SCREAM 4 SND 13/04/<strong>2011</strong> 1 063 616<br />

31 LA CHANCE DE MA VIE MARS 05/01/<strong>2011</strong> 1 047 705<br />

32 ANIMAUX & CIE EN 3D METROPOLITAN 09/02/<strong>2011</strong> 1 027 340<br />

33 MA PART DU GATEAU STUDIOCANAL 16/03/<strong>2011</strong> 1 022 916<br />

34 SANS IDENTITE STUDIOCANAL 02/03/<strong>2011</strong> 1 003 434<br />

35 LE DERNIER DES TEMPLIERS METROPOLITAN 12/01/<strong>2011</strong> 996 681<br />

36 BAD TEACHER SONY PICTURES 27/07/<strong>2011</strong> 969 823<br />

37 SEX FRIENDS PARAMOUNT 16/02/<strong>2011</strong> 942 853<br />

38 CAPTAIN AMERICA - FIRST AVENGE... PARAMOUNT 17/08/<strong>2011</strong> 906 079<br />

39 ARRIETTY LE PETIT MONDE DES CH... WALT DISNEY 12/01/<strong>2011</strong> 897 642<br />

40 UNE SEPARATION MEMENTO 08/06/<strong>2011</strong> 884 889<br />

41 LIMITLESS GAUMONT 08/06/<strong>2011</strong> 876 350<br />

42 THE TREE OF LIFE EUROPACORP 17/05/<strong>2011</strong> 857 362<br />

43 LES CHEMINS DE LA LIBERTE METROPOLITAN 26/01/<strong>2011</strong> 857 115<br />

44 LE RITE WARNER BROS. 09/03/<strong>2011</strong> 824 505<br />

45 HALAL, POLICE D'ETAT EUROPACORP 16/02/<strong>2011</strong> 793 296<br />

46 GREEN LANTERN WARNER BROS. 10/08/<strong>2011</strong> 767 699<br />

47 M. POPPER ET SES PINGOUINS 20TH CENTURY FOX 20/07/<strong>2011</strong> 762 056<br />

48 THE GREEN HORNET SONY PICTURES 12/01/<strong>2011</strong> 731 592<br />

49 PAUL UNIVERSAL 02/03/<strong>2011</strong> 728 947<br />

50 LA CONQUETE GAUMONT 18/05/<strong>2011</strong> 715 841<br />

Source : CBO


30<br />

ChIFFRES<br />

LES TENDANCES D'UNE ANNÉE SUR L'AUTRE<br />

sem 35<br />

24/08><br />

30/08/11<br />

sem 36<br />

31/08><br />

6/09/11<br />

4,5<br />

3,5<br />

2,5<br />

1,5<br />

Comparatif des entrées hebdomadaires (en m. d'entrées)<br />

Total entrées hebdo France<br />

Comparatif des cumuls d'entrées sur l'année (en m. d'entrées)<br />

Total entrées hebdo France<br />

138<br />

136<br />

3,66<br />

134<br />

132<br />

3,11 130<br />

132,67<br />

128<br />

126<br />

129,54<br />

124<br />

122<br />

entrées<br />

années 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />

entrées<br />

années 2008 2009 2010 <strong>2011</strong><br />

RANG<br />

TOP 10 DES FILMS AUX USA Semaine 33 - du 26 août au 1 er juillet <strong>2011</strong><br />

TITRE (FR)<br />

DISTRIBUTEUR US (FR)<br />

Nb de semaines<br />

à l’affiche<br />

Recette<br />

de la semaine en $<br />

Recette<br />

cumulée en $<br />

1 THE HELP (LA CoULEUR DES SENTIMENTS) BV 3 $22,093,248 $104,390,553<br />

2 COLOMBIANA TRIS 1 $14,562,122 $14,562,122<br />

3 RISE OF THE PLANET OF THE APES (LA PLANÈTE DES SINGES) FOX 4 $12,418,416 $152,224,693<br />

4 DON'T BE AFRAID OF THE DARK FD 1 $11,440,189 $11,440,189<br />

5 OUR IDIOT BROTHER WEIN. 1 $10,235,344 $10,235,344<br />

6 SPY KIDS: ALL THE TIME IN THE WORLD W/DIM. 2 $8,416,256 $24,399,305<br />

7 THE SMURFS (LES SChTRoUMPFS) SONY 5 $6,759,144 $127,952,612<br />

8 CONAN THE BARBARIAN (<strong>2011</strong>) (CoNAN) LGF (METRoPoLITAN) 2 $4,742,015 $18,<strong>21</strong>7,590<br />

9 FRIGHT NIGHT (<strong>2011</strong>) BV (DISNEY) 2 $4,583,584 $15,762,135<br />

10 CRAZY, STUPID, LOVE. WB 5 $4,579,380 $71,203,704<br />

Tilda Swinton<br />

Un talent singulier<br />

avec sa peau diaphane, son physique atypique et ses rôles souvent poignants, tilda Swinton<br />

étonne à chacune de ses apparitions sur grand écran. La jeune femme, née en 1960 à<br />

Londres, suit une scolarité studieuse jusqu’à l’université de Cambridge où elle étudie les<br />

sciences politiques et sociales. une fois diplômée, elle rejoint la renommée royal Shakespeare<br />

Company et fait ses premiers pas sur les planches. Deux ans plus tard, elle décroche<br />

son premier rôle au cinéma dans Caravaggio de Derek Jarman, qui deviendra l’un de ses<br />

réalisateurs fétiches. très vite, tilda Swinton est reconnue dans la profession et est invitée,<br />

en 1988, à être membre du Jury du Festival de Berlin. À l’écran, la jeune actrice est de plus<br />

en plus sollicitée et tourne avec les grands noms du cinéma parmi lesquels tim roth, Cameron<br />

Crowe, Spike Jonze et Jim Jarmush. À la fin des années 2000, elle interprète tour à tour<br />

un amour de passage de Benjamin Button (Brad pitt), l’homme qui « naquit à 80 ans et vécu sa vie à l’envers », puis une froide<br />

avocate, rôle qui lui vaut un oscar, dans michael Clayton et enfin la cruelle Sorcière Blanche qui sévit sur Le monde de Narnia. Le<br />

28 <strong>septembre</strong> prochain, tilda Swinton interprétera une mère de famille qui fait face à un fils incompréhensible et malfaisant dans<br />

We Need to talk about Kevin. Le film, sélectionné à Cannes, est distribué par Diaphana.<br />

extrait de la carrière chiffrée<br />

de tilda swinton<br />

sortie titre<br />

Cumul<br />

22/09/2010 AMoRE 149 303<br />

17/10/2007 MIChAEL CLAYToN 581 639<br />

07/09/2005 bRoKEN FLoWERS 1 033 150<br />

23/01/2002 VANILLA SKY 1 175 666<br />

16/02/2005 CoNSTANTINE 1 228 248<br />

10/12/2008 bURN AFTER READING 1 458 580<br />

16/02/2000 LA PLAGE 2 280 331<br />

04/02/2009 L'éTRANGE hISToIRE DE bENJAMIN bUTToN 2 595 615<br />

<strong>21</strong>/12/2005 LE MoNDE DE NARNIA - ChAPITRE 1 5 263 167<br />

Entrées/France du film<br />

La Guerre<br />

est Déclarée<br />

(Wild Bunch)<br />

Total au dim.<br />

1 ère semaine<br />

168 892 sur 129 cop.<br />

(m/c: 1 309)<br />

Cumul<br />

1 ère semaine<br />

209 728<br />

(m/c : 1 626)<br />

Total au dim.<br />

2 ème semaine Cumul au 11/09/<strong>2011</strong><br />

142 940<br />

sur 235 copies 352 668<br />

Source : Distributeur


32<br />

SoRTIES<br />

www.cotecinema.fr<br />

Films disponibles en 3D<br />

Distributeur titre 3D réalisateur(s) Interprète(s) Durée Visa Stock* Site Internet<br />

<strong>21</strong>/09/<strong>2011</strong> 12 films<br />

BODEGA attENBErG a.rachel tsangari a.Labed/V.mourikis/E.randou 1h35 DS attenberg-lefilm.com<br />

MISSION BartoN FINK J.Coen J.turturro/J.Goodman/J.Davis/m.Lerner 1h56 77608 DS mission-distribution.com<br />

HAUT ET COURT L'apoLLoNIDE SouVENIrS DE La maISoN CLoSE B.Bonello H.Herzi/C.Sallette/a.Barnole/a.Haenel 2h05 123746 DS/FIL hautetcourt.com<br />

AD VITAM La BrINDILLE E.millet C.théret/J.Libéreau/m.Wyler/a.Le Ny 1h<strong>21</strong> 126924 FIL advitamdistribution.com<br />

MARS La NouVELLE GuErrE DES BoutoNS C.Barratier G.Canet/L.Casta/K.merad/G.Jugnot 1h40 128838 FIL marsdistribution.com<br />

JOUR2FETE LaICItE INCH'aLLaH N.El Fani 1h12 130158 DS jour2fete.com<br />

STUDIOCANAL LE CoCHoN DE GaZa S.Estibal S.Gabai/B.Belal/m.tekaïa/G.abbas 1h38 125254 FIL studiocanal.com<br />

ALOEST LoS HErEDEroS E.polgovsky 1h18 FIL losherederos-lefilm.com<br />

SND maIS CommENt FoNt LES FEmmES ? D.macgrath S.Jessica parker/G.Kinnear/p.Brosnan/o.munn 1h30 130818 FIL snd-films.com<br />

BAC mINEurS 27 t.aurouet J.H.anglade/N.Si ahmed/F.oldfield 1h36 124371 FIL/Ca/Fm bacfilms.com<br />

SONY rEStLESS G.Van Sant m.Wasikowska/H.Hopper/r.Kase/J.adams 1h31 129890 FIL sonypictures.fr<br />

METROPOLITAN SHarK 3D D.r. Ellis S.paxton/V.rhames/C.Zylka/a.Diaz 1h30 130931 DS/Ca/FIL metropolitan-films.com<br />

3D<br />

28/09/<strong>2011</strong> 12 films<br />

KANIBAL CECI N'ESt paS uN FILm J.panahi/m.mirtahmasb 1h15 129889 Fm kanibal.eu<br />

20 TH FOX GLEE oN tour LE FILm EN 3D 3D<br />

K.tancharoen L.michele/C.monteith/D.agron/C.Colfer 1h30 130735 DS/FIL/Ca foxfrance.com<br />

METROPOLITAN IDENtItE SECrEtE J.Singleton t.Lautner/L.Collins/a.molina/J.Isaacs DS/Ca/FIL metropolitan-films.com<br />

KMBO L'atELIEr ENCHaNtE H.tyrlova 0h39 130575 FIL kmbofilms.com<br />

PYRAMIDE LES HommES LIBrES I.Ferroukhi t.rahim/m.Lonsdale/m.Shalaby 1h39 126007 FIL pyramidefilms.com<br />

ALFAMA NotrE paraDIS G.morel S.rideau/D.Durdaine/B.Dalle/D.Flamand 1h30 123438 FIL alfamafilms.com<br />

CARLOTTA portraIt D'uNE ENFaNt DECHuE J.Schatzberg F.Dunaway/V.Lindfors/B.primus/B.morse 1h28 38452 DS carlottafilms.com<br />

ASC DIST. purE L.Langseth a.Vikander/S.Fröler/I.alveborg/J.Bauer 1h38 130891 DS ascdistribution.com<br />

UNIVERSAL truE LEGEND Y.Woo-ping V.Zhao/Z.Xun/m.Yeoh/X.Feng 1h54 128998 FD/FIL universalpictures-films.fr<br />

WILD BUNCH uN EtE BruLaNt p.Garrel m.Bellucci/L.Garrel/J.robart 1h35 120876 DS/Ca unetebrulant.com<br />

GAUMONT uN HEurEuX EVENEmENt r.Bezançon L.Bourgoin/p.marmaï/J.Balasko/t.Frémont 1h50 126548 FD/FIL/Ca gaumont.fr<br />

DIAPHANA WE NEED to taLK aBout KEVIN L.ramsay t.Swinton/J.C. reilly/E.miller/J.Newell 1h52 130615 FIL diaphana.fr<br />

UNIVERSAL VotrE maJEStE D.Gordon Green Z.Deschanel/N.portman/J.Franco FD/FIL universalpictures-films.fr<br />

DIAPHANA<br />

05/10/<strong>2011</strong><br />

WE NEED to taLK aBout KEVIN<br />

15 films<br />

L.ramsay t.Swinton FIL diaphana.fr<br />

COLIFILMS aGNuS DEI a.Sanchez 1h27 128672 DS agnusdei-lefilm.com<br />

SND apoLLo 18 G.López-gallego 130611 FIL snd-films.com<br />

MONTPARNASSE au SEuIL DE La VIE I.Bergman E.Dahlbeck/I.thulin/B.andersson/B.Hiort af ornäs 1h22 <strong>21</strong>406 DS editionsmontparnasse.fr/presse<br />

pathé BIENVENuE a BorD E.Lavaine F.Dubosc/V.Lemercier/G.Darmon/L.ranieri 1h34 126123 FIL pathedistribution.com<br />

Gebeka CHEBurASHKA Et SES amIS m.Nakamura 1h20 FIL gebekafilms.com<br />

SOPHIE DULAC CraZY HorSE F.Wiseman 2h14 123707 DS sddistribution.fr<br />

FILMS LOSANGE DE BoN matIN J.m.moutout J.p.Darroussin/V.Dréville/X.Beauvois/Y.renier 1h31 1<strong>21</strong>558 parI/FIL filmsdulosange.fr<br />

Warner Bros. DrEam HouSE J.Sheridan D.Craig/r.Weisz/n.Watts/M.Csokas 1h31 DS/CA/FIL warnerbros.fr<br />

LePacte/WildSide DrIVE N.Winding refn r.Gosling/C.mulligan/B.Cranston/r.Perlman 1h45 130831 DS drive-lefilm.com<br />

Carlotta LE SAuVAGE J.p.rappeneau Y.montand/C.Deneuve/L.Vannuchi/t.roberts 1h43 43525 DS carlottafilms.com<br />

Mars LE SKYLAB J.Delpy J.Delpy/E.Elmosnino/a.atika/N.Lvovsky 1h53 125967 FIL marsdistribution.com<br />

<strong>Cinéma</strong> Public LoGorAMA AnD Co F.Alaux/H.De Crécy 1h00 FIL logorama-andco.com<br />

KMBO pLuS JamaIS pEur m.Ben Cheikh 1h14 130722 FIL kmbofilms.com<br />

20 TH FOX SEX LISt m.mylod a.Faris/C.Evans/m.Freeman/Z.Quinto 1h45 130736 DS/FIL/Ca sexlist-lefilm.com<br />

UGC PH-DOGMA toaSt S.Clarkson F.Highmore/H.Bonham Carter/K.Stott 1h32 129742 DS/Ca ugcph.fr<br />

12/10/<strong>2011</strong> 14 films<br />

20 TH FOX aNotHEr EartH m.Cahill B.marling/m.lee Erlbach/D.Flava/W.mapother 1h32 DS/FIL/Ca foxfrance.com<br />

JOUR2FETE aprES LE SuD J.J.Jauffret a.Haenel/Y.ruellan/u.Grosjean/S.Lachat DS jour2fete.com<br />

EQUATION BEautY o.Hermanus D.Lotz/C.Keegan DS swiftprod.com<br />

PARAMOUNT BEur Sur La VILLE D.Bensalah Booder/S.Kiberlain/S.tran/I.Doumbia 127549 FD/Ca/FIL beursurlaville.fr<br />

ZOOTROPE EL BuLLI G.Wetzel F.adrià/o.Castro/E.Xatruch/E.De Diego 1h48 130679 DS zootropefilms.fr<br />

GAUMONT La GuErrE DES BoutoNS - 1962 Y.robert J.Dufilho/m.Galabru/J.richard/p.trabaud 1h39 25305 FD/FIL/Ca gaumont.fr<br />

KANIBAL La mEmoIrE DaNS La CHaIr D.maillet S.peris-mencheta/F.atkine/D.palazón/J.molkhou 1h44 Fm kanibal.eu<br />

LES ACACIAS LE proCES o.Welles a.perkins/J.moreau/r.Schneider/E.martinelli 2h00 parI acaciasfilms.com<br />

SWASHBUCKLER LE VoLEur L.malle J.p.Belmondo/G.Bujold/m.Dubois/J.Guiomar 2h00 3<strong>21</strong>48 DS swashbuckler-films.com<br />

UGC LES troIS mouSQuEtaIrES 3D<br />

p.Wes anderson m.Jovovitch/o.Bloom/C.Waltz/L.Lerman FD/Ca/FIL ugcdistribution.fr<br />

PREMIUM oXYGENE H.Van Nuffel m.Vinck/K.Cuppens/G.Scholten Van aschat/S.aerts FIL oxygene-lefilm.com<br />

WARNER BROS. tHE artISt m.Hazanavicius J.Dujardin/B.Béjo/J.Goodman/p.ann miller DS/Ca/FIL warnerbros.fr<br />

UNIVERSAL tHE tHING m.Van Heijningen Jr m.Elizabeth Winstead/J.Edgerton/E.Christian ols... FD/FIL universalpictures-films.fr<br />

EUROPA uN moNStrE a parIS 3D B.Bergeron V.paradis/G.Elmaleh/F.Cluzet FIL/SoF europacorp.com<br />

3D<br />

19/10/<strong>2011</strong> 16 films<br />

REZO aNotHEr SILENCE S.amigorena m.J.Croze/I.rogers/t.Nardi/B.antoine 1h30 FIL rezofilms.com<br />

TAMASA CHroNIQuE D'uN EtE J.rouch/E.morin r.Debray/J.Sergent/m.Loridan-ivens/N.Ballot 1h31 23792 DS tamasadiffusion.com<br />

GEBEKA EmILIE JoLIE F.Nielsen/p.Chatel E.Semoun/F.X.Demaison 1h12 123457 FIL gebekafilms.com<br />

PYRAMIDE HorS SataN B.Dumont D.Dewaele/a.Lematre/V.mestdagh/S.Barthélémy FIL pyramidefilms.com<br />

STUDIOCANAL JoHNNY ENGLISH LE rEtour o.parker r.atkinson/D.West/G.anderson/r.pike FIL studiocanal.com<br />

BAC L'ourS moNtaGNE E.toft Jacobsen FIL/Ca/Fm bacfilms.com<br />

COLIFILMS La BuENa NotICIa H.taberna u.ugalde/B.Goenaga/G.aginagalde 1h43 DS colifilms.com


SoRTIES<br />

Pour tous changements concernant ce calendrier, contactez<br />

Michèle Lecoupeur au 01 53 24 64 29 (mlecoupeur@cotecinema.fr) 33<br />

Films disponibles en 3D<br />

3D<br />

Distributeur titre réalisateur(s) Interprète(s) Durée Visa Stock* Site Internet<br />

19/10/<strong>2011</strong> 16 films (suite)<br />

BODEGA La moSQuItEra a.Vila E.Suárez/E.Fernández/m.García/F.reixach 1h35 130783 DS bodegafilms.com<br />

FILMS DU PRÉAU LE GruFFaLo H.tragesser/V.raýmanová DS lesfilmsdupreau.com<br />

MK2 mEtropoLIS F.Lang B.Helm/a.abel/G.Fröhlich/r.Klein-rogge 2h05 31207 FIL mk2images.com<br />

SWASHBUCKLER moBY DICK J.Houston G.peck/r.Basehart/L.Genn/o.Welles 1h56 18570 DS swashbuckler-films.com<br />

PARAMOUNT paraNormaL aCtIVItY 3 H.Joost/a.Schulman FD/Ca/FIL paramountpictures.fr<br />

MARS poLISSE maïwenn K.Viard/J.Starr/m.Foïs/N.Duvauchelle FIL polisse-lefilm.com<br />

WALT DISNEY rEaL StEEL S.Levy H.Jackman/K.Durand/D.Goyo/E.Lilly DS/Ca wdsmp.fr<br />

LES ACACIAS rEtroSpECtIVE JaCQuES BECKEr J.Becker parI acaciasfilms.com<br />

TAMASA uN EtE + 50 F.Dauman 1h12 DS tamasadiffusion.com<br />

26/10/<strong>2011</strong> 12 films<br />

CAPRICCI CurLING D.Coté DS capricci.fr<br />

STUDIO 37/REZO DE ForCE F.Henry I.adjani/E.Cantona/S.abkarian/t.Frémont FIL rezofilms.com<br />

ZELIG JE m'appELLE BErNaDEttE J.Sagols K.miran/m.aumont/F.Huster/F.perrin DS zeligfilms.fr<br />

DIAPHANA L'EXErCICE DE L'Etat p.Schoeller 1h52 FIL diaphana.fr<br />

WALT DISNEY La CouLEur DES SENtImENtS t.taylor E.Stone/V.Davis/B.Dallas Howard/o.Spencer DS/Ca wdsmp.fr<br />

CINÉMA PUBLIC LE rEVE DE GaLILEo Collectif programme de 5 courts-métrages 0h40 FIL galileo-lereve.com<br />

SONY LES aVENturES DE tINtIN : LE SECrEt DE La ... 3D<br />

S.Spielberg J.Bell/D.Craig/S.pegg/N.Frost FIL sonypictures.fr<br />

METROPOLITAN LES marCHES Du pouVoIr G.Clooney G.Clooney DS/Ca/FIL metropolitan-films.com<br />

NIZ ! NoS aNCEtrES LES GauLoISES C.Zerbib 1h30 Niz! niz-lesite.com<br />

LE PACTE pouLEt auX pruNES m.Satrapi/V.paronnaud m.amalric/E.Baer/C.mastroianni/ .De medeiros DS le-pacte.com<br />

EPICENTRE tHE BaLLaD oF GENESIS aND LaDY JaYE m.Losier G.Breyer/L.Jaye Breyer 1h12 130700 DS epicentrefilms.com<br />

UGC tHE KILLEr ELItE G.mckendry J.Statham/r.De Niro/C.owen FD/Ca/FIL ugcdistribution.fr<br />

HAUT ET COURT FootNotE J.Cedar L.ashkenazi DS/FIL hautetcourt.com<br />

02/11/<strong>2011</strong> 11 films<br />

KANIBAL EuropoLIS C.Gheorghita a.trandafir/Á.Dimény/E.popa 1h38 Fm europolis-film.com<br />

STUDIOCANAL ForCES SpECIaLES S.rybojad D.Kruger/B.magimel/D.Hounsou FIL studiocanal.com<br />

SPLENDOR FraNKENStEIN JuNIor m.Brooks G.Wilder/p.Boyle/m.Feldman/m.Kahn 1h45 44015 DS splendor-films.com<br />

MEMENTO IL EtaIt uNE FoIS EN aNatoLIE N.Bilge Ceylan m.uzuner/Y.Erdogan/t.Birsel/a.mumtaz taylan 2h30 DS memento-films.com<br />

GAUMONT INtouCHaBLES E.toledano/o.Nakache F.Cluzet/o.Sy 1h47 FD/FIL/Ca gaumont.fr<br />

WARNER BROS. L'INCroYaBLE HIStoIrE DE WINtEr LE DaupHIN 3D<br />

C.martin Smith m.Freeman/H.Connick Jr/a.Judd/K.Kristofferson DS/Ca/FIL warnerbros.fr<br />

EUROPA La SourCE DES FEmmES r.mihaileanu L.Bekhti/H.Herzi/S.ouazani FIL/SoF europacorp.com<br />

KMBO LE VILaIN pEtIt CaNarD G.Bardine 1h14 FIL kmbofilms.com<br />

HAUT ET COURT LES GEaNtS B.Lanners Z.Chasseriaud/m.Nissen/p.Bartel/D.toupy 1h25 127081 DS/FIL hautetcourt.com<br />

LA FABRIQUE 2 LIVIDE a.Bustillo/J.maury C.Jacob/m.Claude pietragalla/J.Kapone/C.Coulloud 1h31 123083 FIL lafabriquedefilms.fr<br />

WILD BUNCH LoVE aND BruISES L.Ye t.rahim/L.minamoto/J.Lespert 1h45 124385 DS/Ca wildbunch-distribution.com<br />

WILD BUNCH LoVE aND BruISES L.Ye t.rahim/L.minamoto/J.Lespert DS/Ca wildbunch-distribution.com<br />

09/11/<strong>2011</strong> 13 films<br />

METROPOLITAN 50/50 J.Levine S.rogen/J.Gordon Levitt DS/Ca/FIL metropolitan-films.com<br />

UFO BoNSaI C.Jimenez DS ufo-distribution.com<br />

WARNER BROS. CoNtaGIoN S.Soderbergh m.Damon/m.Cotillard/G.paltrow/J.Law DS/Ca/FIL warnerbros.fr<br />

COLIFILMS HaBaNa EVa F.torres Y.maduro/J.Carlos Cruz 1h40 DS colifilms.com<br />

HAPPINESS KHoDorKoVSKY C.tuschi m.Khodorkovsky SuB happinessdistribution.com<br />

SONY LE StratEGE B.miller B.pitt/D.martin/J.Hill/C.pratt FIL sonypictures.fr<br />

JUPITER LES NoCES EpHEmErES r.Serkanian Jupiter jupiter-films.com<br />

LES ACACIAS mES CHErS amIS m.monicelli parI acaciasfilms.com<br />

FILMS LOSANGE mICHaEL m.Schleinzer m.Fuith/D.rauchenberger/u.Strauss/C.Kain parI/FIL filmsdulosange.fr<br />

PATHÉ moN pIrE CauCHEmar a.Fontaine I.Huppert/B.poelvoorde/a.Dussolier/V.Efira 1h39 126687 FIL pathedistribution.com<br />

UNIVERSAL oN NE CHoISIt paS Sa FamILLE C.Clavier C.Clavier/J.reno/m.robin/H.Noguerra FD/FIL universalpictures-films.fr<br />

SWASHBUCKLER SI parIS L'aVaIt Su t.Fisher D.Bogarde 1h26 11591 DS swashbuckler-films.com<br />

MARS toutES NoS ENVIES p.Lioret V.Lindon/m.Gillain FIL marsdistribution.com<br />

16/11/<strong>2011</strong> 15 films<br />

SONY 30 mINutES maXImum r.Fleischer a.ansari/D.mcbride/m.pena/N.Swardson FIL sonypictures.fr<br />

JOUR2FETE GrammaIrE INtErIEurE N.Bergmann Y.almagor/r.Elsberg/E.Kaplun/E.Luttenberg 1h50 DS jour2fete.com<br />

SOPHIE DULAC JEaNNE CaptIVE p.ramos C.poésy/t.Frémont/L.Cunningham/m.amalric 1h32 120922 DS sddistribution.fr<br />

SURRÉAL KISSES L.Daly K.o'neill/S.Curry FIL surreal-films.com<br />

UGC L'orDrE Et La moraLE m.Kassovitz m.Kassovitz/m.Zidi/S.testud FD/Ca/FIL ugcdistribution.fr<br />

HAUT ET COURT La FEmmE Du VÈmE p.pawlikowski DS/FIL hautetcourt.com<br />

DIAPHANA LES NEIGES Du KILImaNDJaro r.Guédiguian a.ascaride/G.meylan/J.pierre Darroussin FIL diaphana.fr<br />

BODEGA NormaN FoStEr N.Lopez/C.Cascas 1h18 DS bodegafilms.com<br />

BAC NuIt BLaNCHE F.Jardin t.Sisley/J.Starr/J.Boisselier FIL/Ca/Fm bacfilms.com<br />

EPICENTRE rIVES a.Hostiou J.Sijercic/C.Lakits/a.Jamil 1h18 130276 DS epicentrefilms.com<br />

ARP SLEEpING BEautY J.Leigh E.Browning SoF/FIL arpselection.com<br />

SONY StraW DoGS r.Lurie J.marsden/a.Skarsgard FIL sonypictures.fr<br />

KANIBAL tHE BLaCK poWEr mIXtapE G.olsson E.Badu/H.Belafonte 1h15 130766 Fm kanibal.eu<br />

SND tWILIGHt CHapItrE 4 : rEVELatIoN, partIE 1 B.Condon r.pattinson/K.Stewart/t.Lautner FIL snd-films.com<br />

LE PACTE WELComE IN VIENNa a.Corti J.Silberschneider/a.mueller Stahl DS le-pacte.com<br />

légende des stocks copies : CA=CAMC, CSD=CINE SCOOP DISTRIBUTION, DS=DISTRIBUTION SERVICE, FD=FILMS DISTRIBUTION, FIL=FILMOR, FM=FILMINGER, G=GEMACI, PARI=PARIDIS, SOF=SOFILMEX, SUB=SUBRADIS


34<br />

ChIFFRES<br />

mesentréesCiné.com<br />

anthony Kempa : akempa@mediametrie.fr<br />

tél. : 01 47 59 57 47 - mob. : 06 46 37 15 31<br />

Semaine 35 du 24 au 30/08/<strong>2011</strong> • Semaine 36 du 31/08/<strong>2011</strong> au 06/09/<strong>2011</strong><br />

Le but de ces tableaux<br />

est de proposer<br />

un échantillonnage<br />

représentatif<br />

des entrées sur des<br />

salles de taille économique<br />

différente.<br />

De 30 000 à 1,5 million<br />

d’entrées par an,<br />

ce panel de cinémas<br />

présente les chiffres<br />

de la dernière quinzaine<br />

ainsi que le<br />

cumul des spectateurs<br />

depuis le début<br />

de l’année en cours.<br />

(*) Le chiffre entre parenthèses correspond au nombre de semaines d’exploitation dans la salle. La liste des fi lms à l’affi che n’est pas exhaustive.<br />

LE PALACE LES ANDELYS LE MÉLIÈS DE BAYEUX LE STUDIO DE BREST<br />

Nbr<br />

~24 607 entrées en 2010<br />

sem. Sem 35 Sem 36<br />

Nbr<br />

~67 622 entrées en 2010<br />

sem. Sem 35 Sem<br />

Nbr<br />

~114 246 entrées en 2010 sem. Sem 35 Sem 36*<br />

36<br />

LES SCHTROUMPFS 1 73<br />

M. POPPER ET SES PINGOUINS 1 55<br />

LA PIEL qUE HABITO 1 33<br />

COMMENT TUER SON BOSS ? 1 26<br />

CONAN 3 9 12<br />

HAPPY HAPPY 1 6<br />

CAPTAIN AMERICA : FIRST AVENGER 2 98<br />

CARS 2 5 53<br />

LA DERNIERE PISTE 1 4<br />

KILLING BONO 1 3<br />

EN VILLE 1 2<br />

HARRY POTTER 7 - PARTIE 2 5 18<br />

SENNA 1 12<br />

Cumul <strong>2011</strong> = 17 274 169 205<br />

Cumul 2010 = 16 589 317 124<br />

LES SCHTROUMPFS 4 269<br />

COWBOYS ET ENVAHISSEURS 1 200<br />

LA PLANETE DES SINGES... 3 145<br />

CAPTAIN AMERICA : FIRST AVENGER 2 75<br />

CARS 2 5 31<br />

CONAN 2 24<br />

HARRY POTTER ET LES RELIqUES 7 24<br />

SUPER 8 4 <strong>21</strong><br />

GREEN LANTERN 3 10<br />

*semaine 36 : fermé pour travaux<br />

Cumul <strong>2011</strong> = 47 236 799<br />

Cumul 2010 = 45 331 1 231 419<br />

LA GUERRE EST DECLAREE 1 1039<br />

LA PIEL qUE HABITO 3 299 248<br />

MELANCHOLIA 4 254 208<br />

LES BIEN-AIMES 2 289 183<br />

THIS MUST BE THE PLACE 2 229 143<br />

NEDS 1 138<br />

LA GROTTE DES REVES PERDUS 1 123<br />

IMPARDONNABLES 3 175 40<br />

PAIN NOIR 2 50 26<br />

LES CONTES DE LA NUIT 6 112<br />

UNE SEPARATION 12 17<br />

Cumul <strong>2011</strong> = 86 689 1 425 <strong>21</strong>48<br />

Cumul 2010 = 71 986 1 397 905<br />

~91 391 entrées en 2010<br />

LE MERCURE D'ELBEUF<br />

Nbr<br />

sem. Sem 35 Sem 36<br />

Nbr<br />

sem. Sem 35 Sem 36<br />

LES FEMMES DU 6E ETAGE 1 184 CONAN 3 35 17<br />

DESTINATION FINALE 5 1 132 CARS 2 6 67 14<br />

DESTINATION FINALE 5 (3D) 1 41 131 LA DERNIERE PISTE 1 13<br />

COWBOYS ET ENVAHISSEURS 2 239 91 GREEN LANTERN (3D) 4 10 9<br />

LES SCHTROUMPFS 5 302 89 SUPER 8 5 8 8<br />

LA PLANETE DES SINGES ... 4 181 77 HARRY POTTER ET LES RELIqUES 3 16 7<br />

R.I.F. 1 52 CAPTAIN AMERICA : FIRST (3D) 3 33 4<br />

CAPTAIN AMERICA : FIRST AVENGER 3 82 38 GREEN LANTERN 4 44 2<br />

LES BIEN-AIMES 1 35 IMPARDONNABLES 1 42<br />

LES SCHTROUMPFS (3D) 5 43 28 COMMENT TUER SON BOSS ? 2 30<br />

ZOOKEEPER 3 45 25 UN AMOUR DE JEUNESSE 1 12<br />

UN JOUR 2 56 24 UN MONSTRE A PARIS (3D) 0 12<br />

Cumul <strong>2011</strong> = 54 447 1 298 980<br />

Cumul 2010 = 57 409 1 106 647<br />

~347 770 entrées en 2010<br />

LE MAJESTIC DE DOUAI<br />

Nbr<br />

sem. Sem 35 Sem 36<br />

Nbr<br />

sem. Sem 35 Sem 36<br />

DESTINATION FINALE 5 (3D) 1 178 1596 GREEN LANTERN 4 78 76<br />

LA PLANETE DES SINGES... 4 1509 636 SUPER 8 5 301 74<br />

LES SCHTROUMPFS 5 777 397 GREEN LANTERN (3D) 4 207 67<br />

COWBOYS ET ENVAHISSEURS 2 935 391 LES BIEN-AIMES 2 118 62<br />

LES SCHTROUMPFS (3D) 5 707 311 LA PIEL qUE HABITO 3 153 44<br />

DESTINATION FINALE 5 1 269 MES MEILLEURES AMIES 3 86<br />

TU SERAS MON FILS 2 482 2<strong>21</strong> CONAN (3D) 2 76<br />

R.I.F. 1 198<br />

COMMENT TUER SON BOSS ? 3 337 196<br />

ZOOKEEPER 3 388 187<br />

UN JOUR 2 318 183<br />

CAPTAIN AMERICA : FIRST (3D) 3 310 145<br />

HARRY POTTER ET LES RELIqUES 8 280 112<br />

CAPTAIN AMERICA : FIRST AVENGER 3 190 98<br />

CARS 2 (3D) 6 124 96<br />

CARS 2 6 181 95<br />

Cumul <strong>2011</strong> = 246 419 7 735 5 454<br />

Cumul 2010 = 246 597 8 418 3 253<br />

~867 143 entrées en 2010<br />

LE KINEPOLIS DE MULHOUSE<br />

Nbr<br />

sem. Sem 35 Sem 36<br />

Nbr<br />

sem. Sem 35 Sem 36<br />

DESTINATION FINALE 5 (3D) 1 118 3903 L'ELEVE DUCOBU 11 188 279<br />

LA PLANETE DES SINGES ... 4 2718 2451 TU SERAS MON FILS 2 439 270<br />

COWBOYS ET ENVAHISSEURS 2 2616 1694 CONAN (3D) 3 662 268<br />

COMMENT TUER SON BOSS ? 3 1365 1425 UN HEUREUX EVENEMENT 0 248<br />

LES SCHTROUMPFS 5 1402 1337 GREEN LANTERN 4 193 2<strong>21</strong><br />

SUPER 8 5 1242 863 CADAVRES A LA PELLE 1 <strong>21</strong>6<br />

CAPTAIN AMERICA : FIRST (3D) 3 988 840 UN MONSTRE A PARIS (3D) 0 44 201<br />

UN JOUR 2 632 823 GREEN LANTERN (3D) 4 604 152<br />

CARS 2 6 926 726 DES VENTS CONTRAIRES 0 24<br />

BAD TEACHER 6 1081 682 MES MEILLEURES AMIES 3 544<br />

LES SCHTROUMPFS (3D) 5 772 597 ZOOKEEPER 2 243<br />

HARRY POTTER ET LES RELIqUES 8 895 556 CONCERT : RED HOT CHILI PEPPERS : 1 143<br />

R.I.F. 1 403 LA PIEL qUE HABITO 2 83<br />

PIRATES DES CARAIBES 4 16 380 401 LA PLANqUE 0 16<br />

CAPTAIN AMERICA : FIRST AVENGER 3 477 383<br />

COLOMBIANA 6 425 355<br />

Cumul <strong>2011</strong> = 585 089 19 196 19 318<br />

Cumul 2010 = 639 450 30 514 12 135<br />

~190 655 entrées en 2010<br />

LE VAUBAN DE SAINT-MALO<br />

Nbr<br />

sem. Sem 35 Sem 36<br />

Nbr<br />

sem. Sem 35 Sem 36<br />

LA GUERRE EST DECLAREE 1 765 CARS 2 5 134<br />

DESTINATION FINALE 5 (3D) 1 5<strong>21</strong> J'AIME REGARDER LES FILLES 1 94<br />

TU SERAS MON FILS 2 502 345<br />

COWBOYS ET ENVAHISSEURS 2 867 324<br />

LES SCHTROUMPFS 5 370 232<br />

LA PLANETE DES SINGES... 4 566 184<br />

MELANCHOLIA 1 160<br />

LES BIEN-AIMES 2 316 130<br />

LA PIEL qUE HABITO 3 272 103<br />

THIS MUST BE THE PLACE 2 143 16<br />

CAPTAIN AMERICA : FIRST AVENGER 1 238<br />

UN MONSTRE A PARIS 0 201<br />

Cumul <strong>2011</strong> = 129 011 3 703 2 780<br />

Cumul 2010 = 128 659 4 313 1 488<br />

LE MÉGARAMA DE BESANÇON ÉCOLE VALENTIN<br />

~501 403 entrées en 2010<br />

Nbr<br />

sem. Sem 35 Sem 36<br />

Nbr<br />

sem. Sem 35 Sem 36<br />

DESTINATION FINALE 5 (3D) 1 134 1372 CONAN 3 232 75<br />

LA PLANETE DES SINGES... 4 1429 635 SUPER 8 5 264 68<br />

R.I.F. 1 528 GREEN LANTERN 4 285 66<br />

COWBOYS ET ENVAHISSEURS 2 1068 481 SEXE ENTRE AMIS 0 14<br />

TU SERAS MON FILS 2 638 462 CAPTAIN AMERICA : FIRST (3D) 2 265<br />

CARS 2 6 414 440 CARS 2 (3D) 5 235<br />

MES MEILLEURES AMIES 4 400 431 UN MONSTRE A PARIS (3D) 0 10<br />

CAPTAIN AMERICA : FIRST AVENGER 3 355 411<br />

COMMENT TUER SON BOSS ? 3 612 404<br />

LES SCHTROUMPFS 5 801 385<br />

UN JOUR 1 293<br />

ZOOKEEPER 3 453 275<br />

LES SCHTROUMPFS (3D) 5 463 266<br />

LES BIEN-AIMES 2 170 226<br />

LA PIEL qUE HABITO 3 263 <strong>21</strong>5<br />

HARRY POTTER ET LES RELIqUES 8 287 120<br />

Cumul <strong>2011</strong> = 323 207 8 778 7 167<br />

Cumul 2010 = 362 163 11 148 5 127<br />

PATHÉ PLAN DE CAMPAGNE, LES PENNES MIRABEAU<br />

~ 1 717 792 entrées en 2010 Nbr<br />

sem. Sem 35 Sem 36<br />

Nbr<br />

sem. Sem 35 Sem 36<br />

DESTINATION FINALE 5 (3D) 1 400 7704 CONAN 3 672 440<br />

LA PLANETE DES SINGES 4 5797 4503 LA PIEL qUE HABITO 3 717 354<br />

COWBOYS ET ENVAHISSEURS 2 4024 2605 CADAVRES LA PELLE 1 305<br />

CAPTAIN AMERICA : FIRST (3D) 3 3393 2367 THIS MUST BE THE PLACE 2 364 144<br />

COMMENT TUER SON BOSS ? 3 2354 <strong>21</strong>77 CONCERT : RED HOT CHILI PEPPERS 1 133<br />

SUPER 8 5 1783 1542 LES BIEN-AIMES 2 220 120<br />

GREEN LANTERN (3D) 4 1885 1509 ZOOKEEPER 2 915<br />

LES SCHTROUMPFS (3D) 5 2574 1479 CONAN (3D) 2 783<br />

LES SCHTROUMPFS 5 1385 1466 BAD TEACHER 5 673<br />

HARRY POTTER ET LES RELIqUES 8 1116 1249 MELANCHOLIA 3 160<br />

R.I.F. 1 1203 UN MONSTRE A PARIS (3D) 0 103<br />

MES MEILLEURES AMIES 4 1188 974<br />

CARS 2 (3D) 6 844 898<br />

TU SERAS MON FILS 2 1110 865<br />

CARS 2 6 816 679<br />

UN JOUR 2 981 645<br />

Cumul <strong>2011</strong> = 1 184 733 34 257 33 361<br />

Cumul 2010 = 1 231 897 39 950 23 <strong>21</strong>4


36<br />

SoNDAGE ExPRESS #6<br />

IMPRESSIONS NUMÉRIqUES<br />

Une nouvelle fois le concept du<br />

sondage express a remporté un vif<br />

succès auprès des professionnels<br />

malgré la période estivale. 274 exploitants<br />

ont répondu entre le 20 juillet et le<br />

23 août <strong>2011</strong>.<br />

Et nous sommes particulièrement heureux<br />

cette année d’apporter notre contribution à<br />

un sujet qui est bien au cœur des débats.<br />

Alors que s’ouvre cette nouvelle édition du<br />

Congrès de la FNCF, ce dossier permet de<br />

prendre la mesure du chemin parcouru au<br />

cours des dernières années et, plus particulièrement<br />

au cours des 12 derniers mois.<br />

Les contributions des exploitants apportent<br />

un éclairage riche dans lequel se mêlent<br />

espoirs et inquiétudes. La réactivité des<br />

distributeurs - qui ont accepté d’apporter<br />

leurs témoignages à l’analyse des résultats<br />

- est de bon augure quant à leur volonté<br />

d’aller de l’avant. Au fond, le sujet est un<br />

défi partagé et, maintenant que la loi a réglé<br />

la question de principe en articulant le<br />

modèle du cinéma numérique à la française<br />

autour du VPF, c’est bien sur les modalités<br />

et le rythme d’exécution que portent<br />

les débats. Et nous sommes bien sûr très<br />

heureux que le CNC en la personne de son<br />

Président Eric Garandeau apporte également<br />

sa contribution à ce numéro décidément<br />

très spécial.<br />

Ce sondage express n’est donc pas un « hitparade<br />

» comme l’ont bien compris les distributeurs<br />

interrogés. Ce n’est pas non plus<br />

une réponse exhaustive à des questions<br />

nombreuses et complexes. Si c’est simplement<br />

une contribution utile à un travail essentiel,<br />

notre objectif aura été atteint.<br />

Représentativité du sondage<br />

Sondage réalisé en partenariat avec<br />

La question de la représentativité est un sujet<br />

complexe dans le cadre de ce sondage express.<br />

En effet, il s’agit de s’assurer à la fois du fait que le<br />

panel des répondants représente bien la diversité<br />

des situations liée à la taille de l’exploitation, l’ensemble<br />

des cinémas ayant entamé ou finalisé leur<br />

passage au numérique ainsi que la part des sites<br />

et écrans numérisés dans chacune des catégories<br />

d’exploitation.<br />

Force est de constater que les 274 réponses recueillies<br />

offrent un échantillon tout à fait représentatif<br />

au regard de ces différents critères. La seule<br />

catégorie sous-représentée est celle des monoécrans,<br />

ce qui semble assez logique compte tenu<br />

de l’atomisation forte de ce groupe d’exploitants.<br />

Contrairement au sondage de l’an passé (« le marketing<br />

salle vu par l’exploitation »), le redressement<br />

principal utilisé cette année se fonde sur la répartition<br />

des exploitants par nombre de salles et non<br />

par nombre d’entrées. En effet, l’objectif principal<br />

de cette étude consiste à faire un point d’étape<br />

sur la transition pour chacune des familles d’exploitants<br />

et un redressement sur la base des entrées<br />

aurait eu pour effet de marginaliser largement<br />

les problématiques spécifiques à la petite et<br />

moyenne exploitation qui semblent pourtant bien<br />

au cœur du sujet.<br />

Comme toujours, la présentation des résultats<br />

dans ce magazine a nécessité de procéder à un<br />

certain nombre de choix quant aux croisements et<br />

critères à mettre en exergue. La profusion des<br />

données présentées devrait néanmoins permettre<br />

à chaque lecteur d’y trouver son compte.


SoNDAGE ExPRESS #6 37<br />

RÉSULTATS BRUTS<br />

RÉSULTATS REDRESSÉS<br />

NOMBRE DE SALLE DE L'EXPLOITATION Effectif Pourcentage Effectif Pourcentage<br />

Base Ensemble 274 100% 274 100%<br />

1 salle unique 124 45,30% 159 58%<br />

2 à 4 salles 76 27,70% 71 26%<br />

5 à 7 salles 37 13,50% 22 8%<br />

8 salles et plus 37 13,50% 22 8%<br />

équipement numérique des cinémas<br />

A - <strong>Cinéma</strong>s ayant au moins un équipement numérique<br />

Cette vision du parc des écrans français en fonction<br />

de leur état de numérisation donne un éclairage<br />

très différent du chiffre qui vient de tomber<br />

cet été à savoir que plus de 50% des écrans sont<br />

numérisés. En effet, le taux d’équipement des<br />

salles uniques est encore bas et il faudra attendre<br />

quelques mois avant que l’on puisse mesurer l’effet<br />

du plan d’aide du CNC. En revanche que faut-il<br />

penser des 40 % des complexes de 2 à 4 écrans<br />

et surtout des 25% des 5 à 7 salles qui n’ont pas<br />

encore entamé la transition numérique ? Une des<br />

premières raisons qui peut expliquer ces chiffres<br />

c’est la disponibilité des matériels et des installateurs.<br />

De toute évidence les plannings sont pleins<br />

et les délais s’allongent, par ailleurs les cinémas<br />

ayant commencé une installation souhaite<br />

l’achever à 100%. Ce dernier<br />

point est également valable pour les<br />

installateurs et, comme dans de nombreux<br />

cas, se sont des cinémas importants<br />

appartenant à des réseaux la<br />

pression est très forte. D’autre part il<br />

existe certainement des établissements<br />

fragiles financièrement et pour lesquels, hors des<br />

plans d’aides, il n’est pas forcement aisé de monter<br />

un dossier de financement avec un organisme<br />

bancaire. Car si la loi encadre le versement obligatoire<br />

des VPF, la modélisation des remboursements<br />

à partir d’un nombre de films variables et<br />

d’un montant de VPF différent par distributeur<br />

n’est pas un exercice facile.<br />

Pour toutes ces salles qui n’ont pas entamé le processus<br />

de numérisation, il faudrait analyser celles<br />

qui auraient pu en toute logique se tourner vers<br />

des tiers collecteurs ou investisseurs, mais qui ne<br />

l’ont pas fait car elles attendent peut être les nouvelles<br />

initiatives qui sont en train de se mettre en<br />

place dans ce domaine. Toutefois le temps<br />

<strong>21</strong> %<br />

39 %<br />

76 %<br />

1 salle unique 2 à 4 salles 5 à 7 salles 8 salles et plus<br />

<strong>Cinéma</strong>s ayant au moins 1 équipement numérique <strong>Cinéma</strong>s n’ayant aucune salle équipée en numérique (à la date du sondage).<br />

compte car avec plus de 3000 écrans numériques<br />

en France la proportion 35mm/digital dans<br />

les plans de sorties des distributeurs est en train<br />

de compliquer sérieusement l’accès aux films : les<br />

suivis sont plus difficiles à organiser entre salles<br />

équipées ou non et les copie 35mm se raréfient.<br />

En conséquence les dates de sorties pour des<br />

petites salles s’éloignent de la sortie nationale. Il<br />

est vraisemblable que tous les coûts liés au 35<br />

mm vont remonter et les prochains mois risquent<br />

d’être difficiles à négocier aussi bien pour les<br />

salles petites et moyennes que pour certains petits<br />

distributeurs.<br />

Comme nous l’avons relevé dans les réponses à la<br />

question ouverte de la fin du sondage, il y a encore<br />

beaucoup de petites exploitations<br />

qui sont très inquiètes quant à<br />

leur survie mais il faut également prêter<br />

attention aux quelques salles<br />

moyennes pour lesquelles le passage<br />

au numérique peut être une étape difficile<br />

à surmonter.<br />

100 %<br />

B - Pourcentage de numérisation des écrans dans les cinémas ayant au<br />

moins un équipement numérique.<br />

Ce point de l’étude est assez remarquable<br />

car il est très significatif de la<br />

« fracture numérique » qui ressort de<br />

ce sondage entre les cinémas ayant<br />

entamé la numérisation et ceux qui<br />

n’ont pas encore abordé cette transition,<br />

quelles qu’en soient les raisons.<br />

Il apparaît de manière très<br />

claire que les cinémas ayant au<br />

moins un équipement numérique<br />

sont en réalité numérisés à plus de<br />

80%. Ce qui amène à au moins<br />

deux constats : d’une part le poids<br />

des multiplexes parmi les 3000<br />

salles équipées mais, d’autre part, le<br />

creusement d’un véritable fossé<br />

entre un cinéma équipé à plus de<br />

80% et un cinéma qui n’a pas encore<br />

commencé sa numérisation.<br />

100 %<br />

90 %<br />

80 %<br />

70 %<br />

60 %<br />

50 %<br />

40 %<br />

30 %<br />

20 %<br />

100 %<br />

81 % 79 %<br />

85 %<br />

10 %<br />

À la veille du congrès de la FNCF le paysage de l’exploitation française<br />

présente un peloton de tête de 1/3 des cinémas représentant<br />

2/3 des écrans qui sont numérisés à 85 %.<br />

1 salle unique 2 à 4 salles 5 à 7 salles 8 salles et plus<br />

salle équipées salle non équipées<br />

Suite page 38


38<br />

SoNDAGE ExPRESS #6<br />

C - Pourcentage de films programmés en numérique depuis le début de<br />

l’année pour les cinémas équipés.<br />

90 %<br />

80 %<br />

70 %<br />

60 %<br />

50 %<br />

40 %<br />

30 %<br />

20 %<br />

10 %<br />

% des films programmés en numérique<br />

Les résultats à cette question sont certainement en dessous de la réalité de<br />

la programmation prévisible pour cette fin d’année <strong>2011</strong>. En fait beaucoup<br />

de salles ont été équipées cette année et le seront encore fortement pour<br />

cette rentrée. On peut donc imaginer que les pourcentages vont évoluer à<br />

la hausse. Mais ils donnent déjà une bonne indication des cinémas qui diffusent<br />

le plus de copies numériques.<br />

1 salle unique 48%<br />

2 à 4 salles 56%<br />

5 à 7 salles 60%<br />

8 salles et plus 79%<br />

1 salle unique<br />

2 à 4 salles 5 à 7 salles 8 salles et plus<br />

D - quelle solution a été adoptée pour le financement de l’exploitation ?<br />

À ce jour l’équipement numérique des salles a été<br />

réalisé avec le concours d’Ymagis pour 1/3 des<br />

salles équipées et de AAM pour 15% : cela signifie<br />

qu’une moitié des écrans numérisés ont été financés<br />

par les exploitants (avec des aides pour<br />

certaines exploitations) et que ces derniers négocient<br />

et perçoivent en direct les VPF des distributeurs.<br />

En dehors de Cinélia le sondage fait ressortir<br />

cinq initiatives nouvelles qui souhaitent faciliter<br />

cette transition numérique surtout pour la petite et<br />

moyenne exploitation : Cinéo, <strong>Cinéma</strong>scop, le<br />

fonds de mutualisation régional du GRAC, l’association<br />

ouest gestion contribution numérique et le<br />

fonds de mutualisation du Languedoc (cette liste<br />

n’étant pas exhaustive).<br />

Relations distributeurs / exploitants<br />

A - Dans votre relation avec les distributeurs, le sujet du numérique vous<br />

semble-t-il bien traité ?<br />

Ensemble 1 salle unique 2 à 4 salles 5 à 7 salles 8 salles et plus<br />

Oui 58,30% 56,80% 56,10% 76,10% 58,70%<br />

Non 41,70% 43,20% 43,90% 23,90% 41,30%<br />

80 %<br />

70 %<br />

60 %<br />

50 %<br />

40 %<br />

30 %<br />

20 %<br />

oui<br />

non<br />

Voilà donc un point d’accord entre exploitants et distributeurs puisque l’on<br />

constate que, pour près des 2/3 des exploitants, les distributeurs sont actifs<br />

sur le sujet du numérique. De manière plus fine, pour les cinémas de<br />

tailles moyennes (5 à 7 salles) qui ont démarré leur numérisation, ce pourcentage<br />

s’élève à près de 80%. On peut considérer qu’il est normal que ce<br />

pourcentage soit plus faible pour les multiplexes car les directeurs de salles<br />

appartenant à des circuits ne sont pas forcément en première ligne sur ces<br />

questions avec les distributeurs ; sans compter que nombre d’entre eux<br />

sont passés par des tiers pour faciliter cette transition.<br />

10 %<br />

Ensemble<br />

1 salle unique<br />

2 à 4 salles 5 à 7 salles 8 salles et plus<br />

Suite page 40


40<br />

SoNDAGE ExPRESS #6<br />

B – La « règle du jeu » vous semble-t-elle bien respectée (par rapport au<br />

texte de loi) ?<br />

Ensemble 1 salle unique 2 à 4 salles 5 à 7 salles 8 salles et plus<br />

Oui 48% 33% 36% 55% 62%<br />

Non 52% 67% 64% 45% 38%<br />

La loi et les travaux du comité de<br />

concertation ont permis d’encadrer<br />

la numérisation des salles et il<br />

semble évident que tout cela est encore<br />

très récent et bien que plus de<br />

la moitié des écrans soient numérisés<br />

les processus sont en cours<br />

d’élaboration. Par exemple, peu de<br />

distributeur ont déjà finalisé le<br />

contrat de transition numérique et<br />

encore moins l’ont envoyé aux cinémas<br />

(cf réaction des distributeurs<br />

dans ce dossier). Afin de préserver<br />

chacune des parties en cause pour<br />

les 10 prochaines années, il faudra<br />

nécessairement en passer par la signature<br />

d’un contrat. La numérisation<br />

des salles est un sujet complexe<br />

et l’on voit bien que les petites et les<br />

moyennes exploitations ne sont pas<br />

à égalité avec la grande exploitation<br />

quant à l’analyse de ce dossier. Il<br />

semble normal que les multiplexes<br />

dont la plupart ont été numérisés<br />

avec l’intervention d’un tiers<br />

trouvent que dans l’ensemble les<br />

règles instituées par la loi sont bien<br />

respectées.<br />

On voit néanmoins dans ces réponses<br />

que les relations parfois difficiles,<br />

ces dernières années, entre<br />

exploitants et distributeurs ne vont<br />

pas nécessairement se simplifier<br />

avec le passage au numérique.<br />

Nous allons aborder une nouvelle<br />

phase plus juridique et administrative<br />

qui risque de ne pas calmer les<br />

ardeurs des uns et des autres. Le<br />

100 %<br />

80 %<br />

60 %<br />

40 %<br />

20 %<br />

Ensemble<br />

1 salle unique<br />

montant des VPF et leur versement,<br />

la signature d’un contrat de transition<br />

numérique, la remontée des<br />

logs, les états financiers liés à<br />

2 à 4 salles 5 à 7 salles 8 salles et plus<br />

oui<br />

non<br />

l’amortissement du matériel sont autant<br />

de points de négociation que<br />

vont devoir aborder dans les prochains<br />

mois distributeurs et exploi-<br />

C – quel montant de VPF vous semblerait équilibré ?<br />

Ensemble<br />

1 salle<br />

unique<br />

2 à 4<br />

salles<br />

5 à 7<br />

salles<br />

8 salles et<br />

plus<br />

Ensemble<br />

1 salle<br />

unique<br />

2 à 4<br />

salles<br />

5 à 7<br />

salles<br />

8 salles et<br />

plus<br />

Base Ensemble 100% 100% 100% 100% 100%<br />

Non Répondant(s) 14% 19,60% 8,60% 3,70% 1,20%<br />

0-300€ 8,70% 8,30% 7,10% 3,70% 22,50%<br />

301€-400€ 5,10% 7,20% 3% 1,80% 0%<br />

401€-450€ 3,70% 4,30% 2,20% 5,50% 2,30%<br />

451€-500€ 30% 23,40% 48% 32,50% 17,60%<br />

501€-550€ 8% 2,90% 18,60% 12,90% 5,80%<br />

551€-600€ 23,30% 30,10% 11,10% 14,70% 22,30%<br />

601€-700€ 1,40% 1,40% 0% 3,70% 3,50%<br />

701€-800€ 0,70% 0,70% 0% 1,80% 2,30%<br />

801€-1000€ 3,40% 1,40% 0,70% 19,60% 10,70%<br />

1001€-2000€ 1,60% 0,70% 0,70% 0% 11,80%<br />

Il y a plusieurs enseignements à tirer<br />

de ces résultats. Le premier, c’est la<br />

« maturité » des réponses. Depuis la<br />

promulgation de la loi, beaucoup de<br />

salles reçoivent des VPF et, bien<br />

que ceux-ci ne correspondent pas<br />

forcément à leurs souhaits, les desideratas<br />

exprimés demeurent « raisonnables<br />

». Il y a donc une réelle<br />

lucidité sur le financement des équipements<br />

car telle que la question<br />

était formulée les réponses n’étaient<br />

pas encadrées dans des montants<br />

prédéfinis : pour preuve la majorité<br />

des demandes se concentrent dans<br />

la fourchette 300 à 500 euros au<br />

détriment de 500 à 700 euros.<br />

D’autre part on voit que les souhaits<br />

de la petite et de la moyenne exploitation<br />

se situent entre 450 et 500<br />

euros et que les multiplexes sont<br />

plutôt entre 550 et 600 euros. On<br />

peut imaginer que ces montants<br />

sont en ligne avec les propositions<br />

de beaucoup de distributeurs, peutêtre<br />

même inférieurs dans certains<br />

cas. Ceci est plutôt encourageant<br />

pour la prochaine étape contractuelle<br />

autour de ces VPF.<br />

60 %<br />

50 %<br />

40 %<br />

30 %<br />

20 %<br />

10 %<br />

Ensemble<br />

1 salle unique<br />

300 - 500 € 501 - 700 €<br />

2 à 4 salles 5 à 7 salles 8 salles et plus<br />

Suite page 42


42<br />

SoNDAGE ExPRESS #6<br />

D – Citez dans l’ordre, trois distributeurs avec lesquels la transition<br />

numérique se passe le mieux.<br />

Avant de vouloir analyser ces tableaux, il faut bien<br />

évidemment noter que ces résultats sont forcement<br />

corrélés au line up des distributeurs et que la<br />

forte actualité d’un distributeur, soit en nombre de<br />

films soit en entrées, impacte directement les résultats<br />

de ce type de question. Il faut également<br />

souligner que le nombre de réponses était limité à<br />

trois noms et qu’il est donc normal de retrouver<br />

toujours les mêmes sociétés citées même si<br />

quelques écarts sont notables entre petite et<br />

grande exploitation.<br />

Pathé se distingue souvent dans ces résultats. Il y<br />

a sans doute un lien avec le fait que cette société<br />

à été la première à proposer un contrat assorti<br />

d’un VPF qui épouse les attentes des exploitants,<br />

notamment pour le montant du VPF. Studio Canal<br />

revient assez souvent dans les résultats car ce<br />

distributeur à toujours été en pointe sur le dossier<br />

du numérique sans pour cela faire partie des premiers<br />

signataires avec les tiers.<br />

Par ailleurs on constate que les majors américaines<br />

sont très citées mais il faut se souvenir<br />

qu’elles sont à l’initiative de la numérisation et du<br />

modèle VPF et, à ce titre, on peut penser qu’elles<br />

le maitrisent mieux et qu’elles ont été dans leur<br />

grande majorité les premiers signataires avec les<br />

tiers investisseurs ou collecteurs.<br />

1 salle unique 2 à 4 salles<br />

Warner<br />

Walt disney<br />

paramount / pathé<br />

mars / ugC<br />

studioCanal<br />

sony pictures<br />

Warner<br />

pathé<br />

paramoun<br />

Walt disney / fox / universal<br />

studioCanal<br />

sony pictures<br />

5 à 7 salles 8 salles et plus<br />

pathé<br />

Walt disney / fox<br />

paramount / universal<br />

studioCanal<br />

sony pictures<br />

metropolitan / ugC / Warner<br />

fox<br />

Warner<br />

Walt disney / pathé<br />

paramount / metropolitan<br />

universal<br />

studioCanal<br />

Paris Périphérie<br />

Province<br />

Global<br />

pathé<br />

fox<br />

Warner<br />

Walt disney / paramount<br />

metropolitan<br />

sony pictures / universal<br />

Warner / pathé<br />

paramount<br />

Walt disney<br />

fox<br />

studioCanal / universal<br />

metropolitan / sony pictures<br />

pathé / Warner<br />

Walt disney / paramount<br />

fox<br />

studioCanal / universal<br />

sony pictures / ugC<br />

mars / metropolitan


SoNDAGE ExPRESS #6 43<br />

Commentaires et verbatim des exploitants<br />

sondés au sujet de la transition numérique.<br />

Pour cette question ouverte les réponses peuvent<br />

se classer dans trois grandes catégories : le financement,<br />

les relations distributeurs, la technique.<br />

Concernant le financement certains types d’exploitations<br />

déplorent l’absence de solutions prenant<br />

en compte leur spécificité (salles saisonnières<br />

et circuits itinérants). Par ailleurs beaucoup<br />

de petites exploitations mettent l’accent sur la lenteur<br />

et la lourdeur du processus mis en place par<br />

le CNC et certains regrettent l’absence d’accompagnement<br />

pour l’établissement des dossiers.<br />

Les salles moyennes souffrent de leur état : trop<br />

grosses pour recevoir des aides mais pas assez<br />

pour assumer sereinement cette transition…<br />

Dans le cadre des relations avec les distributeurs,<br />

l'accent est mis sur la gestion compliquée mais<br />

surtout très tardive de l’envoi des KDM et des<br />

DCP. Les exploitants ne comprennent pas pourquoi<br />

les DCP et les KDM ne sont pas délivrés plus<br />

tôt puisque, par définition, les KDM encadrent et<br />

sécurisent la fenêtre d’utilisation des DCP. Le<br />

nombre grandissant de sorties numériques rend<br />

cette gestion des KDM forcément plus lourde et<br />

plus stressante pour les cinémas. D’autre part<br />

certaines petites salles regrettent que les distributeurs<br />

aient tendance à attendre la troisième semaine<br />

pour éviter de verser un VPF. De même,<br />

beaucoup de petites exploitations pensaient que<br />

le passage au numérique leur faciliterait un accès<br />

plus rapide aux copies, mais constatent aujourd’hui<br />

que ce n’est pas le cas.<br />

Pour l’ensemble des salles qui ne<br />

sont pas passées par un tiers investisseur<br />

ou collecteur, les commentaires<br />

laissent transparaître des relations<br />

assez tendues avec les<br />

distributeurs, notamment pour les<br />

conditions de passages exigées pour<br />

le versement des VPF.<br />

Les commentaires autour de la technique<br />

sont de plusieurs ordres. Tout<br />

d’abord, certaines salles pointent du<br />

doigt des installations rapides et un<br />

manque de formation. En résumé,<br />

elles ont le sentiment que les installateurs<br />

sont débordés. De nombreuses salles se<br />

plaignent de coûts de maintenance en hausse<br />

sans vraiment constater de réelles économies sur<br />

d’autres postes pour les contre balancer. Et<br />

d’autre part pour obtenir ces économies il faut remanier<br />

l’organisation du personnel avec des licenciements<br />

ou des formations et cela a également<br />

un coût.<br />

Suite page 44


44<br />

SoNDAGE ExPRESS #6<br />

SuItE DE La paGE 43 "Commentaires et verbatim des exploitants"<br />

Les réponses ont été compilées pour illustrer les grandes tendances :<br />

« Trop souvent seul dans un montage compliqué pas vraiment de<br />

présence du CNC pour nous assister sur le montage des dossiers<br />

»<br />

« Pour l'instant le processus d’Aide à la Numérisation des Salles<br />

par le CNC, reste difficile à mettre en œuvre dans la pratique. »<br />

« Il serait souhaitable que le CNC passe a la vitesse supérieure<br />

tout du moins qu'on lui donne les moyens puisqu'à ce jour seulement<br />

400 écrans de la petite exploitation sont prévus d'être équipés<br />

fin <strong>2011</strong> sur 3 600 au total ! »<br />

« Pour cela il aurait fallu demander aux délégués CNC , en Région<br />

( dans les DRAC) de faciliter le travail des chargés de missions<br />

ou d'études au CNC , en examinant le formulaire cinenum , et en<br />

faisant preuve de relais pour donner des conseils , AVANT de<br />

transmettre le DOSSIER au CNC. »<br />

« Une aide financière pour les salles moyennes pour compléter le<br />

reste des salles en numérique… »<br />

« Il faudrait que les KDM soient données en avance pour la vérification<br />

»<br />

« Nous sommes dans le flou concernant la livraison, transport et<br />

suivi des DCP. La livraison des KDM est un peu tendue. Il faut un<br />

employé omniprésent »<br />

« Plus de simplicité dans les procédures d’acquisition des KDM »<br />

« La gestion avec les distributeurs est un peu compliquée : circulation<br />

des DCP, réception des KDM en temps et en heure »<br />

« Lors de la transition 35 / Numérique, déjà 20 mois, toutes les<br />

explications n'ont pas été données par les installateurs. Tout était<br />

magique, mais à l'arrivée la "Mariée" n'est peut être pas si belle<br />

que promise ! ! »<br />

La perspective des distributeurs<br />

En relation avec les questions posées ou en réaction par rapport aux remarques formulées par les exploitants, nous avons souhaité<br />

faire réagir les responsables des sociétés de distribution les plus souvent citées autour de trois thèmes : l’élaboration d’un contrat<br />

de transition numérique, la réflexion autour de l’arrêt du 35mm et les problèmes liés à l’envoi des KDM et à la gestion des clés.<br />

Pathé Distribution :<br />

Henri Demoulin / Directeur des Ventes<br />

Au sein de Pathé Distribution c’est Henri Demoulin qui s’est fait le<br />

porte parole des positions de la société au sujet du numérique.<br />

<strong>Côté</strong> <strong>Cinéma</strong> : Comment analyser-vous le fait que Pathé<br />

soit si souvent cité comme distributeur très actif sur le<br />

numérique ?<br />

Henri Demoulin : Pathé Distribution s’est intéressé rapidement<br />

au numérique aussi bien avec les laboratoires pour la fabrication<br />

qu’avec les autres acteurs (Globecast, SmartJog…) pour étudier<br />

comment vivre la mutation de ce nouveau support en gardant la<br />

maitrise et l’expérience de la distribution qui était la nôtre en 35<br />

mm.<br />

CC : Que pouvez-vous nous dire sur le contrat de transition<br />

que vous avez envoyé aux salles ?<br />

HD : C’est un contrat simple pour les deux parties, qui respecte la<br />

loi et facilite nos relations.<br />

CC : A-t-il été envoyé à toutes les salles ?<br />

HD : Oui, aux exploitants qui en ont fait la demande.<br />

CC : Quel retour avez-vous ?<br />

HD : De nombreux exploitants l’ont signé.<br />

CC : Souhaitez-vous qu’il soit impérativement signé par<br />

toutes les exploitations ?<br />

HD : Evidemment nous voulons signer un contrat avec l’ensemble<br />

des exploitants.<br />

CC : Allez-vous contracter avec les nouveaux regroupements<br />

d’exploitants ou les nouveaux tiers collecteurs ou<br />

bien souhaitez vous signer avec chaque salle indépendamment<br />

?<br />

HD : Nous respectons tous les regroupements et les tiers collecteurs<br />

et nous sommes en discussion avec tous.<br />

CC : Comment voyez-vous l’évolution de la distribution sur<br />

support argentique ?<br />

HD : Nous sortons tous nos nouveaux films en numérique et nous<br />

pensons qu’en 2013, l’argentique existera uniquement pour les<br />

films de patrimoine qui ne feront pas l’objet d’une ressortie numérique.<br />

CC : De nombreux exploitants trouvent, d’une manière générale,<br />

que l’envoi des DCP et des KDM est souvent trop<br />

tardif et que des tensions se créent autour de cette gestion.<br />

Comment pensez-vous que Pathé se situe sur ce<br />

point, avez-vous des commentaires à ce sujet ?<br />

HD : Nous sommes probablement un des distributeurs qui expédie<br />

ses DCP le plus en amont pour les sorties nationales de ses films,<br />

notamment en ce qui concerne les envois dématérialisés. Les suivis<br />

après la sortie se font au même rythme que pour les copies<br />

35mm, ce qui n’implique pas vraiment de changement pour les<br />

exploitants. Les KDM sont générés d’une semaine pour l’autre et<br />

nos équipes sont en mesure de réagir très rapidement aux demandes<br />

de dernière minute. Ces conditions de fonctionnement ne<br />

nous font pas ressentir de tensions particulières dans nos relations<br />

avec les exploitants.


Sondage express #6 45<br />

CC : Avez-vous un message à faire passer au sujet de<br />

cette transition numérique ?<br />

HD : Cette mutation est bénéfique pour la qualité de l’exploitation<br />

des films dans les salles et elle ne doit pas remettre en cause les<br />

contrats et les relations existant entre nous et l’exploitation, mais au<br />

contraire les enrichir.<br />

Twentieth Century Fox :<br />

Frédéric Monnereau / Directeur des Ventes<br />

Frédéric Monnereau s’est volontiers prêté au jeu des<br />

questions réponses afin de nous éclairer sur les positions de la Fox<br />

pour cette rentrée <strong>2011</strong>.<br />

<strong>Côté</strong> <strong>Cinéma</strong> : Comment analysez-vous le fait que la Fox<br />

soit citée plus fréquemment par les moyennes et grandes<br />

exploitations que par les petites dans le cadre de ce sondage<br />

?<br />

Frédéric Monnereau : Tout d’abord nous sommes contents<br />

d’être souvent cités par les exploitants comme distributeur actif sur<br />

le sujet du numérique. Le fait que nous soyons, pour l’instant plus<br />

proches des moyennes et grandes exploitations s’explique par le<br />

fait que nous avons envoyé prioritairement notre contrat de transition<br />

numérique début juillet à toutes les salles auxquelles nous devons<br />

verser des VPF au titre de la loi. Ce contrat est toutefois à<br />

disposition de toutes les salles qui nous le demandent. Par ailleurs<br />

nous discutons avec beaucoup de petites salles ou de groupements<br />

de salles pour comprendre leurs attentes.<br />

CC : Que pouvez-vous nous dire sur votre approche pour<br />

cette contractualisation avec les cinémas ?<br />

FM : Tout d’abord nous avons de très bons retours sur la perception<br />

de ce contrat par les exploitants. Il semble clair, concis et correspond<br />

bien à l’esprit de la loi. Nous souhaitons contractualiser<br />

avec tous les exploitants et ce point est très important pour nous<br />

car, hormis les tiers avec lesquels nous sommes déjà engagés,<br />

nous voulons signer en direct avec tous les autres établissements.<br />

Même si un groupement d’exploitants intervient dans la négociation,<br />

il pourra être mentionné mais la responsabilité juridique et financière<br />

reste du ressort de la salle. Ce point est primordial à nos<br />

yeux. Nous nous engageons sur une période longue de 10 ans et<br />

nous devons parer à tous les changements pouvant intervenir dans<br />

la vie d’une salle : changement de responsable, de programmateur,<br />

vente du fonds, etc. Cette attitude nous semble plus saine et plus<br />

sereine pour travailler sur la durée. Je veux souligner un autre point<br />

important qui est qu’à la Fox, ce ne sont pas les mêmes interlocuteurs<br />

qui négocient les contrats de VPF et qui continuent à gérer la<br />

programmation au quotidien. Sur ce point également, nous pensons<br />

être très proches de l’esprit de la loi.<br />

CC : Comment voyez-vous l’évolution de la distribution sur<br />

support argentique ?<br />

FM : La transition numérique est allée très vite au cours de ces<br />

derniers mois. Aujourd’hui, les laboratoires nous proposent des<br />

prix pour les copies 35mm qui n’ont jamais été aussi intéressants<br />

ce qui explique pour une part le montant des VPF que nous pouvons<br />

proposer. Mais, malgré cela, le 35mm vit ses dernières heures<br />

et la Fox comme d’autres distributeurs vont analyser la pertinence<br />

des sorties simultanées en 35mm et en digital pour la fin 2012.<br />

Suite page 46


46<br />

SoNDAGE ExPRESS #6<br />

Universal :<br />

Stéphane Huard / Directeur Général<br />

Pour sa part, Stéphane Huard nous confirme qu’Universal finalise<br />

un contrat qui sera à disposition des exploitants très prochainement<br />

pour encadrer cette transition numérique. Afin d’accompagner<br />

le marché, Universal va rencontrer tous les nouveaux regroupements<br />

ou entités qui souhaitent intervenir afin de faciliter le<br />

passage au numérique pour les exploitants. Au final il serait souhaitable<br />

qu’un maximum d’exploitants signent ce contrat afin de pouvoir<br />

travailler sur la durée sans avoir de manière récurrente à négocier<br />

de part et d’autre les différents points de ce contrat. Concernant<br />

la fin du 35 mm, il n’y a aucune réflexion à ce sujet.<br />

Quant aux tensions évoquées, au sujet de l’envoi des KDM, par les<br />

exploitants dans le sondage Stéphane Huard nous déclare que,<br />

pour Universal, les KDM sont envoyés très tôt voire plusieurs jours<br />

en amont de la sortie et que cela pose parfois le problème inverse<br />

avec des exploitants qui ont égaré ces clés. Mais tout cela semble<br />

très normal quant on réalise le bouleversement qu’apporte le numérique<br />

dans la gestion d’un cinéma. Dans quelques mois, tout<br />

cela sera bien rodé.<br />

Sony Picture Releasing France :<br />

Eric Brune / Directeur Général<br />

Etienne Reynard / Directeur des Ventes<br />

Du côté de Sony, Eric et Etienne confirment qu’un contrat<br />

est en cours de finalisation et devrait être envoyé avant la fin de<br />

l’année voire, plus vraisemblablement, dans les prochaines semaines.<br />

Tous deux tiennent à rassurer les exploitants : ils confirment<br />

que tous les VPF dûs au titre de la loi seront versés par Sony.<br />

The Walt Disney Company : Joël Pourgaton / Directeur<br />

de la Distribution Commerciale<br />

The Walt Disney Company : Joël Pourgaton / Directeur<br />

de la Distribution Commerciale<br />

Quelques heures avant son envol vers la patrie de Mickey Joël nous<br />

a accordé quelques instants pour nous préciser ou en est Disney<br />

sur le sujet du numérique. Interrogé au sujet du contrat encadrant<br />

la transition numérique Joël nous précise que la rédaction finale du<br />

contrat n’est pas totalement achevée mais clairement c’est la dernière<br />

ligne droite et l’envoi devrait se faire pour la fin <strong>septembre</strong>, il<br />

sera accompagné d’une notice explicative très précise. Cette notice<br />

permettra notamment d’expliquer comment le studio a pu<br />

mettre au point ce contrat à partir du texte de loi, des recommandations<br />

du comité de pilotage, des contrats déjà signé avec des<br />

tiers et d’autres contrats qui leur ont été soumis. Concernant les<br />

nouvelles initiatives de tiers collecteur. Joël nous indique qu’il a rencontré<br />

la plupart d’entre eux. Disney va continuer à négocier avec<br />

ces regroupements, qui pourraient à terme, dans un cadre juridique<br />

satisfaisant, être signataires de ce contrat. Quand on évoque<br />

la fin du 35mm Joël pense qu’un point d’étape sera fait à l’été 2012<br />

pour anticiper une vision du parc pour début 2013. Il semble évident<br />

que pour cette transition il y a aura des effets de seuil mais<br />

pour l’instant pas de soucis sur la fourniture de ces copies jusqu’à<br />

fin 2012. D’une part l'accélération du déploiement peut faire penser<br />

que les choses iront vite mais d’autre part nous serons très attentifs<br />

à ne laisser personne sur le bord de la route. Quand on<br />

évoque les soucis techniques Joël rejoint ses collègues distributeurs<br />

pour indiquer que cette transition demande beaucoup de travail<br />

aux deux parties : exploitants et distributeurs. Et s’il peut exister<br />

des tensions il faut également évoquer l’obligation et la rigueur que<br />

doivent mettre les exploitants dans l’envoi et la mise à jour des informations<br />

concernant leurs équipement numériques, leur mail …<br />

Si toutes les conditions sont réunies tout est fait pour que l’envoi<br />

des KDM soit déclenché 48h avant la sortie du film.<br />

Warner Bros. :<br />

Olivier Snanoudj / Directeur Général<br />

Le fait que Warner Bros soit très souvent cité par les exploitants,<br />

voire souvent en première place, est un point qu’Olivier<br />

Snanoudj apprécie à sa juste valeur. Concernant l’avancée des<br />

contrats de transition numérique, Olivier nous précise que Warner<br />

a décidé au lendemain de la promulgation du texte de loi de verser<br />

un VPF forfaitaire à toutes les salles concernées par ce texte de loi.<br />

Cette mesure rapide à permis tout à la fois de préserver la qualité<br />

de la relation de Warner avec les exploitants mais également de se<br />

donner du temps pour travailler sur la rédaction du contrat. Cet<br />

exercice de rédaction est très difficile pour un studio comme Warner.<br />

Pour obtenir un contrat simple et concis mais qui soit en adéquation<br />

avec la loi et les recommandations du comité de concertation,<br />

il aura fallu de nombreux mois. Très prochainement ce contrat<br />

à long terme sera finalisé et proposé à toutes les salles concernées.<br />

Ce contrat sera rétroactif et couvrira, avec les ajustements<br />

nécessaires, la période pendant laquelle ces VPF forfaitaires on<br />

été versés. Toutes les demandes seront examinées et notamment<br />

celles de regroupements d’exploitants sous réserve que ces entités<br />

puissent produire les mandats des salles qu’elles représentent.<br />

Compte tenu de l’importance du catalogue Warner Olivier confirme<br />

que le studio a pour vocation de continuer à distribuer ses films le<br />

plus largement possible, et donc en numérique comme en 35mm.<br />

Sur la question des problèmes liés à l’envoi des KDM, il précise<br />

que cet aspect de la transition numérique est extrêmement lourd à<br />

gérer et afin de répondre au mieux à ces nouvelles sollicitations,<br />

Warner à crée un poste dédié spécifiquement à la gestion des clés<br />

et aux problèmes en découlant. Toutefois, pour le studio, les processus<br />

sont européens et par conséquent les clés arrivent toujours<br />

dans les délais mais, dans certains cas, quelques heures seulement<br />

avant la projection quand les mesures de sécurité sont renforcées<br />

sur un film.<br />

Metropolitan Filmexport :<br />

Anne-Françoise Beylier / Directrice de la Distribution<br />

Anne-Françoise nous confirme que le contrat de transition numérique<br />

sera envoyé à toutes les salles concernées début octobre.<br />

Tous les accords pouvant être faits avec des regroupements d’exploitants<br />

seront les bienvenus car ils faciliteront cette transition qui,<br />

maintenant qu’elle est déclenchée, doit s’achever le plus vite possible.<br />

Compte tenu de l’importance du line-up de Metropolitan la gestion<br />

des deux supports sera de plus en plus compliquée et un point<br />

d’étape fin 2012 sera le bienvenu pour examiner de près la continuation<br />

du 35mm. Pas de tension notable relevée par Anne-Françoise<br />

sur la gestion et l’envoi des clés. La société a été exposée<br />

très tôt au numérique et de nombreux processus sont bien rôdés.<br />

D’une manière générale, les clés arrivent 24 ou 36h avant la sortie.<br />

Mars Distribution :<br />

Thierry Laurentin / Directeur des Ventes<br />

Face aux trois thèmes que nous souhaitions<br />

aborder Thierry Laurentin a immédiatement balayé les deux pre-


SoNDAGE ExPRESS #6 47<br />

miers pour nous livrer une analyse plus philosophique liée à l’immatérialité<br />

des supports dans cette transition numérique. Pour la partie<br />

contractuelle Thierry nous a rappelé que Mars faisait partie du<br />

groupe Direct et que par conséquent sa société se ralliait à tous<br />

les travaux et recommandations faits par ce groupement. Mars est<br />

un distributeur très proche de nombreux producteurs français importants,<br />

et Thierry nous a confirmé que cette évolution était bien<br />

intégrée par les producteurs et que compte tenu de tous les avantages<br />

du numérique peu d’entre eux regretteraient l’arrêt du 35 mm.<br />

Concernant les problèmes liés à l’envoi des DCP et la gestion des<br />

KDM, Thierry se transforme en « Digital Dalaï Lama » pour nous<br />

inviter à beaucoup de sagesse et de d’humilité pour accueillir cette<br />

transition numérique. Cette angoisse et cette inquiétude que<br />

peuvent avoir certains distributeurs au dernier moment avant de<br />

confier à l’exploitation ces supports numériques est un problème<br />

purement mental. On a l’impression que le numérique est plus fragile<br />

ou plus vulnérable que l’argentique mais il n’en n’est rien tout<br />

au contraire. Il va falloir apprendre à dépasser cette dernière frontière<br />

psychologique car si l’on pense qu’il faut chercher par tous les<br />

moyens à garder la maitrise de ce support qui n’est plus physique<br />

c’est que l’on pas pris la mesure de ce changement. Cela ne veut<br />

pas dire qu'il faut être naïvement béat mais distributeurs et exploitants<br />

sont des partenaires et non des adversaires et il faut cesser<br />

de diaboliser les uns et d'infantiliser les autres... Très concrètement<br />

Mars Distribution à confié la gestion de ces clés à Filmor et pour le<br />

reste Thierry invite tout le monde à le rejoindre dans sa zen attitude<br />

et surtout chercher à profiter de toutes les formidables possibilités<br />

qu’offre ce nouveau support.<br />

E - L’impact du passage au numérique sur la programmation<br />

À la question introductive sur ce sujet, « de manière générale, le passage au numérique a-t-il eu un impact sur votre programmation ? », la réponse semble<br />

assez claire puisque pour 75% des sondés (en numérique, au moins partiellement), la réponse est oui.<br />

90 %<br />

80 %<br />

70 %<br />

60 %<br />

50 %<br />

40 %<br />

30 %<br />

20 %<br />

10 %<br />

100 %<br />

80 %<br />

60 %<br />

40 %<br />

20 %<br />

Ensemble<br />

oui<br />

1 salle unique<br />

non<br />

2 à 4 salles 5 à 7 salles 8 salles et plus Ensemble<br />

Paris<br />

oui<br />

non<br />

Périphérie Parisienne<br />

Province<br />

Comme toujours, il convient de creuser ce chiffre sur différents critères et<br />

l’écart le plus frappant dans ce domaine porte sur l’exploitation parisienne<br />

puisque seuls 23,6% des cinémas parisiens interrogés considèrent que le<br />

passage au numérique a eu un impact sur leur programmation contre…<br />

92,2% en périphérie parisienne !<br />

Pour l’exploitation indépendante parisienne qui représente une part significative<br />

des établissements, il semble donc que l’arrivée du numérique constitue<br />

un facteur moins déterminant que pour d’autres dans la programmation, du<br />

fait d’un contexte concurrentiel spécifique et de la spécialisation d’un certain<br />

nombre de ces établissements.<br />

F - L’impact du numérique sur le nombre de films programmés<br />

Il est intéressant de noter que, pour les salles pour<br />

lesquelles l’impact sur la programmation est notable<br />

(cf question précédente), cet impact ne se<br />

résume pas à l’augmentation du nombre de films<br />

projetés. En effet, moins d’un tiers de ces salles<br />

notent une augmentation du nombre de films.<br />

Seuls les multiplexes ont été en situation de bénéficier<br />

d’un tel accroissement, un chiffre important<br />

pour nourrir la réflexion sur l’articulation entre numérique<br />

et diversité culturelle.<br />

Le bénéfice est donc sans doute davantage à<br />

chercher du côté des différentes versions de films<br />

(VO/VO, 2D/3D…) et de la souplesse de programmation<br />

comme le confirme d’ailleurs la dernière<br />

partie de ce sondage portant sur les évolutions<br />

prometteuses qui met fortement en avant la<br />

« souplesse ».<br />

Suite page 48


48<br />

SoNDAGE ExPRESS #6<br />

Les cinémas qui ont présenté plus de films<br />

70 %<br />

60 %<br />

50 %<br />

40 %<br />

30 %<br />

20 %<br />

10 %<br />

80 %<br />

70 %<br />

60 %<br />

50 %<br />

40 %<br />

30 %<br />

20 %<br />

10 %<br />

1 salle unique<br />

2 à 4 salles 5 à 7 salles 8 salles et plus<br />

Ensemble<br />

Paris Périphérie parisienne Province<br />

G - Évolutions notables et prometteuses liées au passage au numérique<br />

quelles sont, à date, les évolutions les plus notables liées au passage au numérique ?<br />

(réponses des cinémas équipés)<br />

Pour conclure ce sondage, nous avons souhaité faire<br />

le point sur les évolutions notables à date et les évolutions<br />

prometteuses liées au numérique. C’est un sujet<br />

très vaste et les réponses sont riches d’enseignements.<br />

Il convient de noter que la liste des réponses<br />

proposées constitue un biais inévitable. Certaines<br />

évolutions ont pu être oubliées, certaines autres<br />

peuvent être comprises différemment par tel ou tel<br />

exploitant.<br />

Mais, au-delà de ces limites, des tendances fortes se<br />

dégagent qui pourront contribuer à alimenter le débat<br />

et les échanges sur les bénéfices réels et supposés<br />

de cette transition en marche.<br />

100 %<br />

90 %<br />

80 %<br />

70 %<br />

60 %<br />

50 %<br />

40 %<br />

30 %<br />

20 %<br />

10 %<br />

La 3D<br />

La qualité<br />

Les premières parties<br />

La souplesse de la...<br />

L'autopromotion<br />

Les contenus alternatifs<br />

La diminution des coûts<br />

La publicité<br />

Les films de patrimoine<br />

qualité de la projection numérique :<br />

fin du débat ?<br />

La qualité<br />

La qualité : évolution notable<br />

100 %<br />

90 %<br />

90 %<br />

80 %<br />

80 %<br />

70 %<br />

70 %<br />

60 %<br />

60 %<br />

50 %<br />

50 %<br />

40 %<br />

40 %<br />

30 %<br />

30 %<br />

20 % 20 %<br />

10 % 10 %<br />

1 salle unique 2 à 4 salles 5 à 7 salles 8 salles et plus<br />

Paris<br />

Périphérie parisienne Province<br />

Ce sondage express pourrait bien reléguer au rang de débat d’esthète la<br />

question de la qualité de la projection numérique puisque 80% des cinémas<br />

équipés citent l’amélioration de la qualité parmi les évolutions notables<br />

constatées depuis le passage au numérique. C’est même, avec la 3D, l’évolution<br />

la plus notable à date.<br />

Les différences d’appréciation sont relativement limitées, en tout cas pour<br />

ce qui concerne le tri par taille de cinéma. Seuls les exploitants de Paris<br />

intra-muros ne citent cette évolution qu’à 51%.<br />

Suite page 50


50<br />

SoNDAGE ExPRESS #6<br />

3D :<br />

L’évolution la plus notable mais pas la plus prometteuse<br />

L’arrivée de la 3D a, on le sait, joué un rôle absolument déterminant dans<br />

l’équipement numérique des salles et la position des exploitants équipés<br />

sur la 3D mérite donc d’être étudiée dans le détail.<br />

Le constat d’ensemble d’abord : 88% des équipés citent la 3D parmi les<br />

évolutions notables constatées à date mais ils ne sont que 38% à la citer<br />

parmi les évolutions les plus prometteuses.<br />

92 %<br />

90 %<br />

88 %<br />

86 %<br />

84 %<br />

82 %<br />

80 %<br />

78 %<br />

La 3D<br />

100 %<br />

90 %<br />

80 %<br />

70 %<br />

60 %<br />

50 %<br />

40 %<br />

30 %<br />

20 %<br />

10 %<br />

76 %<br />

Ensemble<br />

1 salle unique<br />

2 à 4 salles 5 à 7 salles 8 salles et plus<br />

74 %<br />

Paris<br />

Périphérie parisienne<br />

Province<br />

évolution notable, à date, liée au<br />

numérique<br />

évolution prometteuse liée au<br />

numérique<br />

Sur cette question, on note des disparités fortes<br />

dans les réponses selon la taille des cinémas. 97%<br />

des multiplexes la citent parmi les évolutions les<br />

plus notables à date, 57% parmi les évolutions les<br />

plus prometteuses. A contrario, 28% seulement du<br />

reste de l’exploitation (toutes tailles confondues de<br />

1 à 7 écrans) la considèrent comme prometteuse.<br />

L’avenir de la 3D cantonné aux multiplexes ? Peutêtre.<br />

En tout cas, une indication forte quant à une<br />

révolution que les exploitants ne voient pas comme<br />

celle du secteur dans son ensemble.<br />

Souplesse de programmation en numérique : une évolution déterminante<br />

Après la 3D et la qualité de la projection,<br />

c’est la souplesse dans la programmation<br />

(multiprogrammation,<br />

changements de salles…) que les<br />

exploitants mettent à 52% en avant<br />

comme l’un des bénéfices les plus<br />

tangibles à date du passage au numérique.<br />

Ce chiffre monte même à<br />

76% pour les multiplexes.<br />

Mais cette souplesse nouvelle n’est<br />

pas pour autant à ranger dans la catégorie<br />

des bénéfices réservés aux<br />

multiplexes. Pour les cinémas de 2 à<br />

4 salles par exemple, la souplesse<br />

de programmation est citée à 51%<br />

comme une évolution notable, à<br />

82,5% comme une évolution prometteuse.<br />

Ces chiffres semblent donc indiquer<br />

que, si les multiplexes ont été plus<br />

prompts à tirer parti de cette souplesse<br />

nouvelle, le reste de l’exploitation<br />

est également persuadé de son<br />

bien fondé et de son potentiel pour<br />

l’avenir.<br />

Comme indiqué en préambule de<br />

cette section du sondage, la difficulté<br />

d’interprétation de ces chiffres<br />

peut provenir du sens que les répondants<br />

donnent à la notion de souplesse<br />

de programmation. Au-delà<br />

de la mutiprogrammation et des<br />

changements de salles, certains ont<br />

indiqué l’importance des multiples<br />

versions linguistiques. On peut également<br />

rapprocher les réponses de<br />

celles indiquant l’attrait des contenus<br />

alternatifs qui constituent une<br />

autre forme de souplesse de programmation.<br />

90 %<br />

80 %<br />

70 %<br />

60 %<br />

50 %<br />

40 %<br />

30 %<br />

20 %<br />

10 %<br />

Ensemble<br />

1 salle unique<br />

évolution notable, à date, liée au<br />

numérique<br />

En résumé, on peut conclure sans<br />

risque de mauvaise interprétation,<br />

que cette souplesse traduit tout simplement<br />

une évolution importante<br />

dans le métier d’exploitant, dans ce<br />

2 à 4 salles 5 à 7 salles<br />

8 salles et plus<br />

évolution prometteuse liée au<br />

numérique<br />

qui fait son quotidien. Verre à moitié<br />

vide ou à moitié plein : 60% d’entre<br />

eux considèrent cette évolution<br />

comme prometteuse, mais pas les<br />

40% restants.<br />

Suite page 52


52<br />

Sondage express #6<br />

Contenus alternatifs :<br />

Juste un avant-goût de ce qui se profile.<br />

Pour 26% des exploitants équipés, les contenus alternatifs ou complémentaires,<br />

constituent déjà une évolution notable à date. Et c’est une des évolutions<br />

les plus prometteuses pour 50% d’entre eux. On note d’ailleurs que<br />

l’attente sur ce sujet est même encore plus forte parmi les exploitants actuellement<br />

non équipés puisque 72% d’entre eux la classent parmi les plus<br />

prometteuses. C’est de loin l’attente la plus forte quant aux évolutions à venir<br />

parmi ceux qui doivent encore s’équiper. À titre de comparaison, l’attente<br />

quant à la 3D dans cette population ne ressort qu’à 18%.<br />

Les contenus alternatifs ressortent donc de cette étude comme une tendance<br />

forte dont on n’aurait vu que les prémices.<br />

70 %<br />

60 %<br />

50 %<br />

40 %<br />

30 %<br />

20 %<br />

10 %<br />

Ensemble<br />

1 salle unique<br />

Évolution notable, à date, liée au<br />

numérique<br />

2 à 4 salles 5 à 7 salles 8 salles et plus<br />

Évolution prometteuse liée au<br />

numérique<br />

<strong>Côté</strong> Diffusion : « Un encouragement mais<br />

pas une surprise ».<br />

Interrogé comme nombre de sociétés concernées<br />

par les résultats de ce sondage express,<br />

<strong>Côté</strong> Diffusion a apporté le commentaire suivant<br />

aux résultats concernant les contenus alternatifs<br />

: « Ces résultats sont bien sûr un encouragement<br />

fort pour nous… mais pas une surprise !<br />

En effet, nous constatons jour après jour un intérêt<br />

croissant des exploitants et du public pour les<br />

contenus additionnels. Du côté des contenus,<br />

nous sommes passés d’une recherche, parfois<br />

laborieuse, de programmes à une situation dans<br />

laquelle des sollicitations de plus en plus nombreuses<br />

nous sont adressées. Cela nous permet<br />

d’offrir plus de diversité avec une plus grande<br />

exigence. À titre d’illustration, 100 villes proposent<br />

désormais notre offre sur l’opéra. Ces<br />

progrès s’accompagnent d’un renforcement de<br />

notre collaboration avec le Royal Opera House<br />

de Londres qui nous confie désormais de plus<br />

en plus d’œuvres inédites et de « live ». Quant à<br />

Mozart L'Opéra Rock, dans un registre très différent,<br />

on s’approche des 200 villes partenaires et<br />

nous comptons déjà plus de 15 000 pré-ventes à<br />

date, simplement sur le réseau CGR ! C’est notable…<br />

et prometteur ! »<br />

La diminution des coûts d’exploitation :<br />

Pas une réalité mais une promesse…<br />

pour certains !<br />

70 %<br />

60 %<br />

50 %<br />

40 %<br />

30 %<br />

20 %<br />

10 %<br />

Ensemble<br />

1 salle unique<br />

Évolution notable, à date, liée au<br />

numérique<br />

2 à 4 salles 5 à 7 salles 8 salles et plus<br />

Évolution prometteuse liée au<br />

numérique<br />

Pour une vaste majorité des salles qui ont entamé ou finalisé leur transition<br />

numérique, la diminution des coûts d’exploitation ne semble pas être au<br />

rendez-vous puisqu’ils ne sont que 24% à citer ce point parmi les évolutions<br />

notables à date. Pour l’avenir, ils sont 39% à juger cette piste prometteuse.<br />

On note que, dans la diversité des réponses, ce sont en fait les salles de la<br />

moyenne exploitation qui semblent le plus pessimistes sur le sujet. Les 2/3<br />

des multiplexes en revanchent jugent la perspective de diminution des<br />

coûts prometteuse. C’est un élément important qui semble apporter une<br />

confirmation aux inquiétudes de certains : pas d’économies d’échelle sans<br />

taille critique.<br />

Cette étude n’apporte donc qu’un premier élément de réponse sur cette<br />

question épineuse. Là encore, la manière de poser la question crée nécessairement<br />

un biais. Nous ne sommes en effet pas en mesure d’identifier la<br />

part de ceux qui, non seulement n’identifient pas d’économies, mais<br />

constatent et/ou redoutent des surcoûts. Question subsidiaire : quel est le<br />

poids de ces surcoûts comparé à la contribution des distributeurs et autres<br />

fournisseurs de contenus (VPF) créée pour les compenser ?<br />

Premières parties<br />

Le sujet des premières parties est souvent mentionné comme un des bénéfices<br />

liés au passage au numérique. Notre sondage fait apparaître que plus<br />

d’une salle sur deux a déjà pu le constater à date. En revanche, la dimension<br />

« prometteuse » du sujet semble moins forte.<br />

L’analyse des réponses par taille d’exploitation fait apparaître des différences<br />

surprenantes de prime abord puisque ce sont les multiplexes qui ont<br />

le niveau d’attente le plus faible sur le sujet tandis que les établissements de<br />

2 à 7 salles sont au contraire les plus en attente (40% des 5-7 salles jugent<br />

cette évolution prometteuse).<br />

On peut émettre l’hypothèse que le fort niveau d’encombrement publicitaire<br />

des multiplexes limite les marges de manœuvre sur le sujet tandis que des<br />

complexes de la moyenne exploitation sont davantage à même de mettre en<br />

œuvre des initiatives innovantes sur le sujet.<br />

70 %<br />

60 %<br />

50 %<br />

40 %<br />

30 %<br />

20 %<br />

10 %<br />

Ensemble<br />

1 salle unique<br />

Évolution notable, à date, liée au<br />

numérique<br />

2 à 4 salles 5 à 7 salles 8 salles et plus<br />

Évolution prometteuse liée au<br />

numérique<br />

Suite page 54


54<br />

SoNDAGE ExPRESS #6<br />

Autopromotion<br />

Prolongement naturel du sujet « premières<br />

parties », l’autopromotion<br />

avant le film est une autre évolution<br />

sur laquelle les cinémas de 5 à 7<br />

salles apparaissent en pointe avec<br />

près de 60% de ces salles qui jugent<br />

cette évolution « notable » à date. En<br />

revanche, ce sont les multiplexes qui<br />

en attendent le plus pour l’avenir.<br />

Ces chiffres peuvent s’expliquer par<br />

le fait que le sujet de l'autopromotion<br />

est d’autant plus important que l’offre<br />

est large. Pour illustrer ce résultat, on<br />

peut noter les efforts importants<br />

consentis par un certain nombre de<br />

cinémas pour présenter leur offre de<br />

70 %<br />

60 %<br />

50 %<br />

40 %<br />

30 %<br />

20 %<br />

10 %<br />

Ensemble<br />

1 salle unique<br />

évolution notable, à date, liée au<br />

numérique<br />

manière plus moderne et originale.<br />

On peut citer, en vrac, les véritables<br />

spots de pub créés par certains<br />

groupes, les animations de logos en<br />

3D, la multiplication des « cartons »<br />

numériques, etc.<br />

Annonceurs et distributeurs sont<br />

depuis longtemps convaincus,<br />

études à l’appui, de l’impact d’un<br />

message sur grand écran face à<br />

une audience « captive et captivée »<br />

selon la formule en vogue. Le numérique<br />

ouvre maintenant ce canal de<br />

communication aux salles ellesmêmes.<br />

Même avec le numérique, il<br />

n’est pas si simple de créer un message<br />

combinant qualité et impact et il<br />

n’est donc pas si surprenant que la<br />

petite et la grande exploitation ne<br />

2 à 4 salles 5 à 7 salles 8 salles et plus<br />

évolution prometteuse liée au<br />

numérique<br />

soient pas logées à la même enseigne<br />

face à cette nouvelle opportunité.<br />

35 %<br />

30 %<br />

25 %<br />

20 %<br />

15 %<br />

10 %<br />

La publicité au cinéma :<br />

Un sujet déconnecté du numérique<br />

5 %<br />

Ensemble 1 salle unique 2 à 4 salles 5 à 7 salles 8 salles et plus<br />

évolution notable, à date, liée au<br />

numérique<br />

évolution prometteuse liée au<br />

numérique<br />

Alors que le secteur de la publicité<br />

cinéma connaît une période faste<br />

avec des résultats en très forte progression,<br />

il est intéressant de noter<br />

que seuls 20% des exploitants interrogés<br />

considèrent que le numérique<br />

a eu un impact notable sur la<br />

publicité et que la publicité constitue<br />

une évolution prometteuse en<br />

lien avec cette révolution en cours.<br />

L’interprétation de ces chiffres est<br />

délicate mais on peut tenter d’apporter<br />

quelques éclairages. D’une<br />

part, la presse spécialisée dans le<br />

domaine de la publicité se fait régulièrement<br />

l’écho de la bonne santé<br />

de la publicité au cinéma et lie de<br />

manière quasiment systématique<br />

croissance des investissements publicitaires<br />

et 3D. Peut-être les résultats<br />

auraient-ils été très différents si<br />

la question avait été posée en ces<br />

termes. D’autre part, on peut supposer<br />

que ces résultats traduisent aussi<br />

un message passé aux exploitants<br />

par les régies qui ont dû faire œuvre<br />

de pédagogie pour démontrer,<br />

chiffres à l’appui, que, si le numérique<br />

leur apporte des arguments<br />

de poids, il n’est pas pour autant le<br />

Graal que certains espéraient encore<br />

il y a quelques années. Maintenant<br />

que le principe du VPF pour les<br />

régies est entériné par la loi, on peut<br />

Films de patrimoine<br />

La possibilité offerte par le numérique de donner une nouvelle vie sur le<br />

grand écran à des films de patrimoine est l’évolution qui semble le moins<br />

convaincre les exploitants. On notera certes que le niveau d’attente est bien<br />

plus fort pour les petites salles (à plus de 25%) mais les niveaux de réponse<br />

sur la question font apparaître cette possibilité comme anecdotique, en<br />

particulier pour les multiplexes qui n’ont relevé ce point que pour 5% d’entre<br />

eux…<br />

évolution notable, à date, liée au<br />

numérique<br />

Ensemble<br />

1 salle unique<br />

supposer que beaucoup ont réalisé<br />

que l’ampleur de l’économie à venir<br />

n’était somme toute pas si « révolutionnaire<br />

».<br />

évolution prometteuse liée au<br />

numérique<br />

2 à 4 salles 5 à 7 salles 8 salles et plus<br />

Suite page 56


56<br />

SoNDAGE ExPRESS #6<br />

Synthèse sur les impacts du numérique<br />

70 %<br />

60 %<br />

50 %<br />

40 %<br />

Évolution prometteuse<br />

Les contenus alternatifs<br />

La diminution des coûts d'exploitation<br />

La souplesse dans la programmation (multiprogrammation,<br />

changement de salle...)<br />

30 %<br />

Les premières parties<br />

20 %<br />

10 %<br />

Les films de patrimoine La publicité L'autopromotion<br />

La 3D<br />

Évolution notable à date<br />

20 % 40 % 60 % 80 % 100 %<br />

Ce « mapping » général des évolutions notables et prometteuses permet, en conclusion, de porter un regard d’ensemble sur les indications données par les<br />

exploitants ayant répondu au sondage express :<br />

La 3D aura incontestablement été LA grande évolution qui a marqué<br />

cette première phase de la numérisation du parc des cinémas français. En<br />

revanche, elle ne résume en aucune manière les attentes que les exploitants<br />

fondent sur le numérique pour l’avenir.<br />

Contenus alternatifs et souplesse de programmation sont les<br />

évolutions sur lesquelles se dégage un consensus au sein de l'exploitation<br />

pour l’avenir.<br />

La réduction des coûts liée au numérique n’est une réalité et une<br />

attente que pour un petit tiers des cinémas interrogés.<br />

Dans le registre des avant-séances, la notion de « première partie » et<br />

l’autopromotion sont des sujets sur lesquels les exploitants attendent significativement<br />

plus d’évolution que sur la publicité elle-même.<br />

Les films de patrimoine sont un sujet plus « pointu » qui n’est mis en<br />

exergue que par une minorité d’exploitants même si le décalage entre attente<br />

(20%) et évolutions à date (5%) semble témoigner d’une véritable espérance<br />

de la part de ce groupe.<br />

En marge des résultats de cette enquête, voici enfin quelques « brèves» qui<br />

illustrent et prolongent certaines réponses données.<br />

Numérique et relief<br />

La 3D en perte de vitesse ?<br />

Depuis le succès qu’avait remporté la version 3D<br />

d’Avatar, en 2009, l’industrie cinématographique<br />

mondiale, et plus particulièrement américaine,<br />

s’est engouffrée dans la production de films en<br />

relief. Hollywood semble ne jurer que par la 3D, le<br />

nombre de salles équipées ne cesse d’augmenter,<br />

et pourtant, depuis quelques mois, l’exploitation<br />

des films en relief est en perte de vitesse dans<br />

plusieurs pays.<br />

En mai dernier, le cabinet de recherche BTIG Research<br />

publiait déjà une étude qui montrait qu’à<br />

échelle globale, l’engouement des spectateurs<br />

américains pour la 3D diminuait. À en croire les<br />

chiffres, le constat est indéniable. En moyenne, la<br />

part de la 3D dans l’exploitation des films aux<br />

Etats-Unis est passé de 60/70% en 2009 à 45%<br />

cette année.<br />

Mais ce constat mérite d’être nuancé. Les professionnels<br />

émettent plusieurs hypothèses pour expliquer<br />

cette baisse mais évoquent aussi des solutions.<br />

La première, et la plus courante, porte sur la qualité<br />

de la 3D. Si le rendu des films en relief est<br />

parfois impressionnant, dans d’autres cas, il est<br />

décevant. Pourtant, dans tous les cas, le tarif de<br />

l’entrée est plus cher, et certains spectateurs finissent<br />

par se sentir « lésés ». Pour remédier à ce<br />

problème, certains pensent que la solution réside<br />

dans un changement de stratégie des majors qui<br />

doivent produire de la 3D de qualité en évitant les<br />

transformations en relief de films n’ayant pas été<br />

imaginés pour cette technologie.<br />

La seconde hypothèse est le surcoût des séances.<br />

Pour y remédier, certains proposent des solutions,<br />

comme en Chine, où des cinémas organisent<br />

des séances 3D à moitié prix ou dans plusieurs<br />

complexes allemands qui affichent des<br />

tarifs préférentiels pour les séances matinales en<br />

relief. Une bonne adéquation entre le prix et la<br />

qualité serait le remède miracle ? A suivre…


57<br />

Numérique et plus<br />

La 4D… l'empire des sens<br />

Alors que l’utilité de la 3D fait débat à la fois chez les<br />

professionnels et dans le public, certains, persuadés<br />

du potentiel de cette nouvelle technologie,<br />

voient déjà plus loin … et pensent à la 4D. Avec le<br />

relief, l’image prend une autre ampleur dans les<br />

salles et grâce aux nouveaux systèmes sonores multicanaux,<br />

c’est l’ouïe du spectateur qui est mise à<br />

contribution. Aujourd’hui, certains exploitants<br />

cherchent déjà à développer les autres sens du<br />

spectateur dans les salles obscures : c’est le principe<br />

de la 4D. À Bangkok, le Siam Paragon, un multiplexe<br />

avant-gardiste (voir côté cinéma n° 172) propose<br />

de visionner ses films en y incluant des effets<br />

sensoriels comme des vibrations dans les fauteuils,<br />

des mouvements dans les dossiers (qui amplifient<br />

les scènes de combat), la diffusion de produits odorants,<br />

de gouttelettes d’eau, ou encore de courants<br />

d’air destinés à reproduire la sensation du vent. La<br />

plupart de ces effets ne sont pas nouveaux et<br />

existent déjà dans certains parcs d’attraction. La<br />

nouveauté réside dans leur intégration dans les<br />

salles de cinéma « classiques » et avec des films qui<br />

n’ont pas été nécessairement conçus pour à l’origine.<br />

À Bangkok, le résultat semble concluant. Un<br />

français, qui a s’est littéralement « fait botter les<br />

fesses » par Captain America, affirme qu’il « n’ira<br />

plus jamais au cinéma en France après avoir testé<br />

celui de Bangkok ». Pas sûr que tout le monde<br />

pense comme lui. Sur les forums consacrés à la<br />

question, certains dénoncent un phénomène qui<br />

risque de dénaturer l’esprit du cinéma, qui consiste<br />

à faire « vibrer » les spectateurs…mais sans effets<br />

spéciaux.<br />

Aide au numérique<br />

Une initiative atypique<br />

Les bénévoles du Royal, à Rothau, ont lancé il y a<br />

quelques semaines une véritable opération de<br />

sauvetage de leur cinéma. La salle, entièrement<br />

associative et ouverte depuis 15 ans, « doit passer<br />

au numérique » explique Jean Dubois, le président<br />

de l’association. Sans cette transition, il avoue<br />

« que le cinéma devra fermer ses portes ». Mais<br />

sans aides du CNC, le projet était voué à l’échec.<br />

Pourtant, les bénévoles ont peut être trouvé une<br />

alternative en recherchant des fonds dans leur<br />

entourage. L’objectif : récolter autour de 100 000 €<br />

pour l’installation numérique, la climatisation de la<br />

cabine, et le changement de l’écran. Pour cela,<br />

toute l’équipe se mobilise auprès de la commune,<br />

du département, mais aussi des entreprises locales.<br />

Les bénévoles font aussi appel à la générosité<br />

des spectateurs, en vendant des casquettes<br />

et en récoltant des dons via un stand, un site<br />

Internet et même une page Facebook. Merci à<br />

Claire Uhlhorn-Frachon de Talent Group pour<br />

cette insolite photo.<br />

Info numérique<br />

Hors normes ?<br />

C’est dans les pages du site Manice.org consacré au cinéma numérique que<br />

l’on a récemment pu lire l’information suivante : aux USA, Paramount a annoncé<br />

qu’avant la fin de l’année, les salles de cinémas numériques dont les<br />

serveurs n’auront pas obtenu le certificat de conformité aux normes DCI<br />

(consortium formé par les majors américaines qui a défini des standards<br />

techniques pour le cinéma numérique) ne recevront plus les clefs de décryptage<br />

des films que distribue le studio américain. Même si cette fameuse<br />

norme est aujourd’hui appliquée chez la plupart des fabricants de projecteurs,<br />

on attend à présent la réaction des autres studios et des exploitants<br />

US. Affaire à suivre…<br />

Aide à la numérisation<br />

Une bonne nouvelle dans l’Est !<br />

Dans un récent numéro de <strong>Côté</strong> <strong>Cinéma</strong>, nous<br />

avions consacré notre Focus Exploitant au cinéma<br />

Casino de Joeuf situé en Meurthe-et-Moselle.<br />

Nous y rappelions que ce cinéma faisait partie<br />

d’une entente de programmation (animée par<br />

Christian Bondil) et que plusieurs de ses adhérents<br />

s’étaient regroupés pour proposer au CNC<br />

une mutualisation de plusieurs mono-écrans pour<br />

faciliter la demande d’aide à la numérisation.<br />

Un de ses responsables de site, René Parmentier<br />

(en charge du cinéma l’Union d’Ars-sur-Moselle),<br />

connu pour sa pugnacité sur les sujets d’actualité<br />

qui animent la profession, nous tenait régulièrement<br />

au courant de l’avancée de ce dossier. Tout<br />

en reconnaissant le travail remarquable des personnes<br />

chargées du dossier numérique au CNC,<br />

il ne cachait pas son inquiétude quant aux délais<br />

de traitement, au fait qu’il n’y avait plus de responsables<br />

régionaux du Centre en province, au risque<br />

d’une validation trop tardive des dossier par la<br />

CST, au fossé qui se creusait entre la petite et la<br />

grande exploitation sur le passage au numérique<br />

ou encore au rôle de l’ADRC…<br />

Et puis, quelques jours avant le bouclage de ce<br />

magazine, nous avons eu René au téléphone :<br />

« J’ai une TRES bonne nouvelle ! Nos dossiers ont<br />

été acceptés et validés. Si tout va bien, nous devrions<br />

être passés au numérique avant les fêtes de<br />

fin d’année ! »<br />

Il reste encore quelques formalités à remplir (devis<br />

des fournisseurs, appels d’offres pour les salles<br />

municipales, etc.) mais ce joli « conte de<br />

Le Casino de Jœuf<br />

Noël » prouve bien l’utilité du processus Cinénum<br />

et le bien-fondé de l’encadrement institutionnel du<br />

numérique en France.


58<br />

INSTITUTIoNNELS<br />

ARP<br />

RDV à Dijon pour les<br />

Rencontres<br />

GNCR<br />

Nouveaux soutiens<br />

Les <strong>21</strong> ème Rencontres <strong>Cinéma</strong>tographiques auront lieu à Dijon, du 20 au 22<br />

octobre <strong>2011</strong>. Cette année, ce sont près de 600 professionnels venus<br />

d’Europe et des Etats-Unis qui sont invités à venir débattre des principaux<br />

enjeux du secteur au Grand Théâtre du Centre de films. Les cinéastes de<br />

l’ARP ont notamment convié les responsables de grandes chaînes historiques<br />

(ARTE, TF1, France Télévisions, Canal +, M6) et les responsables de<br />

nouveaux médias comme Spotify ou Dailymotion. Les représentants de la<br />

Culture et du <strong>Cinéma</strong> en France, comme Frédéric Mitterrand et Eric Garandeau<br />

seront également présents.<br />

Au programme de cette nouvelle édition, des débats sur « l’amélioration de<br />

l’exposition du cinéma européen », sur « le bouleversement du paysage audiovisuel<br />

» avec une question centrale : « obligations forcées ou obligations<br />

renforcées pour les acteurs du paysage audiovisuel français ? ». Une matinée<br />

« speed debates » sera également organisée pour discuter, sous forme<br />

de joutes verbales, de sujets d’actualités liés au domaine de la culture.<br />

Programme sur le site : www.rencontres-cinematographiques-de-dijon.fr<br />

<br />

Putty Hill de Matt Porterfield, ED Distribution, 7 <strong>septembre</strong> La Fée<br />

de D. Abel, F. Gordon & B. Romy, MK2 Diffusion, 14 <strong>septembre</strong> L'Apollonide,<br />

Souvenirs de la Maison Close de Bertrand Bonello, Haut et Court,<br />

<strong>21</strong> <strong>septembre</strong> Hors Satan de Bruno Dumont, Pyramide, 19 octobre.<br />

<br />

<br />

<br />

CNC<br />

Nouvelle nomination<br />

Le président du CNC Eric Garandeau a nommé Françoise Nyssen, au<br />

poste de présidente de la commission de soutien au scénario de projets de<br />

films de long métrage pour une durée d’un an. Rappelons que Françoise<br />

Nyssen était auparavant présidente du directoire des éditions « Actes Sud ».<br />

Eric Garandeau a également tenu à remercier chaleureusement Liria Bégéja,<br />

dont le mandat à la tête de cette commission vient de s’achever.<br />

élections<br />

Au Syndicat des <strong>Cinéma</strong>s des<br />

Pays de Savoie<br />

Après plusieurs années passées à la tête du Syndicat des <strong>Cinéma</strong>s de Savoie,<br />

Bernard Fanget (exploitant à Annecy) vient d’en céder la présidence<br />

à Adrien Baud. Issu d’une famille d’exploitants depuis trois générations, ce<br />

dernier est notamment en charge de la programmation des salles du circuit<br />

Bauciné. D’autres professionnels ont été élus ou réélus lors de la dernière<br />

AG de ce syndicat dont nous communiquerons la composition du bureau<br />

dans un prochain numéro de <strong>Côté</strong> <strong>Cinéma</strong>.<br />

<strong>Cinéma</strong>s d’ailleurs<br />

L’IMAX bien installé dans l’Est<br />

AFCAE<br />

Rencontres à Redon<br />

Du 23 au 25 novembre <strong>2011</strong>, 250 participants sont attendus au Ciné Manivel<br />

de Redon (35) pour l’édition <strong>2011</strong> des 14 èmes Rencontres nationales Art<br />

& Essai Jeune Public. Ce rendez-vous unique se tient chaque année dans<br />

une des 412 salles labellisées. Au programme, cette année, 6 films en<br />

avant-première mais également une conférence autour de Pixar, une table<br />

ronde sur l’adaptation au cinéma des livres pour la jeunesse et des ateliers<br />

pratiques. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 14 octobre <strong>2011</strong>.<br />

Gaumont<br />

Le bon visa<br />

Dans le dernier numéro de <strong>Côté</strong> <strong>Cinéma</strong>, une erreur s’est glissée dans la<br />

page de publicité du film<br />

Un Heureux Événement. En effet,<br />

le numéro de visa de ce film,<br />

réalisé par Rémi Bezançon et<br />

que Gaumont propose à partir<br />

du 28 <strong>septembre</strong> sur les écrans,<br />

est le 126 548. Dont acte.<br />

merci à séverine tardif de metropolitan filmexport pour<br />

ces clichés pris dans deux pays différents. Le premier<br />

est une photo du Cinestar imax situé dans le sony Center,<br />

à Berlin. Ce complexe comprend 9 salles, dont une<br />

salle imax équipé en son 7.1 avec une puissance de 80 000<br />

watts ! actuellement, les spectateurs peuvent profiter<br />

de cette technologie pour voir Les trois mousquetaires<br />

en 3d. autre pays, même film, le Cineplexx de graz (10<br />

salles), en autriche, propose également de découvrir ce<br />

film en relief dans sa salle imax, pour un prix de 9 euros<br />

(+ 2,5 € pour le digital 3d).


60<br />

INSTITUTIoNNELS<br />

Micheline Gardez<br />

Une « retraite » bien studieuse<br />

En 2006, l’Association Française<br />

des <strong>Cinéma</strong>s d’Art et Essai fêtait<br />

ses « 50 ans d’amour du <strong>Cinéma</strong> » !<br />

Fin juin <strong>2011</strong>, une des figures les<br />

plus marquantes de l’AFCAE, Micheline<br />

Gardez, fait valoir ses<br />

droits à la retraite après…46 années<br />

passées au service de l’association<br />

!<br />

En effet, après avoir fait ses armes<br />

en tant que secrétaire dans une<br />

maison de production et distribution,<br />

Micheline entre à l’AFCAE en<br />

novembre 1965 (il y avait alors…93<br />

écrans classés en France pour plus<br />

de 2 000 aujourd’hui !) et va y occuper<br />

différents postes jusqu’à celui<br />

de Déléguée Générale. Mais<br />

outre les nombreuses tâches inhérentes<br />

à cette fonction telles que<br />

l’organisation des semaines étrangères,<br />

le collège de recommandation<br />

des films Art & Essai, la collaboration<br />

au « Courrier de l’Art et<br />

Essai », la création d’un concours<br />

de nouvelles dans le cadre de<br />

l’opération « La Fureur de Lire »,<br />

l’organisation du festival annuel AF-<br />

CAE/Télérama, la mise en place<br />

d’opérations diverses en partenariat<br />

avec la Mairie de Paris, cette<br />

passionnée de cinéma a cumulé<br />

également, et ce depuis un certain<br />

nombre d’années, d’autres activités,<br />

toujours liées à la défense des<br />

bons films : secrétariat général des<br />

rencontres d’Orléans,<br />

co-programmation du<br />

festival de Bastia et<br />

aide à la mise en place<br />

des jurys CICAE (dont<br />

elle était coordinatrice<br />

déléguée) dans différents<br />

festivals internationaux.<br />

Au CNC aussi,<br />

Micheline Gardez a beaucoup<br />

œuvré, notamment<br />

en tant que membre du<br />

Prix du livre A&E Henri<br />

Ginet, de la commission<br />

nationale de classement<br />

A&E, de la commission<br />

d’aide à la distribution<br />

des films de répertoire et<br />

du groupe régional A&E<br />

d’Ile de France !<br />

Avec autant de cordes à<br />

son arc professionnel et<br />

autant de pierres apportées<br />

à l’édifice du cinéma,<br />

pas étonnant que ses mérites<br />

aient été reconnus à<br />

maintes reprises (elle est<br />

Chevalier de la Légion<br />

d’Honneur et de l’ONM<br />

ainsi qu’Officier des Arts<br />

et des Lettres) et que Patrick<br />

Brouiller, président<br />

de l’AFCAE, ait dit d’elle :<br />

« Micheline, c’est la fidélité<br />

à cette cause et l’intransigeance<br />

de la mémoire<br />

; c’est la constance<br />

d’un travail sans faille au<br />

service des adhérents et<br />

de l’association ;<br />

c’est la juste conscience<br />

de ce qu’elle apporte et le<br />

respect absolu des responsabilités<br />

des élus et<br />

du président. »<br />

Patrick Brouiller, précisément,<br />

fait partie des personnalités<br />

qui ont croisé<br />

le chemin professionnel<br />

de Micheline et qui ont<br />

compté dans sa riche carrière.<br />

Tout comme Jean<br />

Lescure, Henri Ginet (du cinéma Le<br />

Ranelagh), Andrée Villeneuve (du<br />

Racine), Janine Bazin (Cinéastes<br />

de notre temps) ou Claude Eric<br />

Poiroux et bien d’autres. Mais il n’y<br />

a pas que du côté de l’exploitation<br />

que Micheline s’est fait des amis et<br />

elle a aussi noué des liens forts<br />

chez les producteurs (comme le<br />

regretté Humbert Balsan) ou chez<br />

les distributeurs avec les équipes<br />

de Diaphana, de Pyramide ou le<br />

trop tôt disparu André Lazare, pour<br />

ne citer qu’eux.<br />

Parmi la multitude de<br />

souvenirs qui ont jalonné<br />

son parcours, Micheline,<br />

se souvient<br />

plus précisément de<br />

son tout premier festival<br />

de Cannes en…<br />

1968 ! Une édition très<br />

photo : Jean Walker pour <strong>Côté</strong> <strong>Cinéma</strong><br />

particulière, qui fut interrompue en<br />

plein milieu par les événements que<br />

l’on connaît ! Un autre souvenir,<br />

plus stressant celui-là, fût la projection<br />

cannoise d’Être et Avoir durant<br />

les journées AFCAE, en présence<br />

de son réalisateur, mais avec des<br />

pannes incessantes dans la cabine<br />

de projection de la salle Miramar où<br />

avait lieu l’événement ! De nature<br />

optimiste et conviviale, Micheline<br />

préserve néanmoins dans sa mémoire<br />

une majorité de belles rencontres<br />

et de beaux moments, notamment<br />

ceux passés à visionner<br />

des films qui l’ont marqués. Parmi<br />

eux, on peut citer Les Amours<br />

d’une Blonde et d’autres films<br />

tchèques de ces années-là, Duel<br />

de Spielberg (qu’elle a vu au moment<br />

de sa sortie avec trois autres<br />

spectateurs dans la salle du Point<br />

Show sur les Champs Elysées !),<br />

L’Ile Nue de Kaneto Shindô mais<br />

également un grand nombre<br />

d’autres films japonais, tous les<br />

films de Truffaut et que certaines<br />

comédies musicales.<br />

À présent, Micheline Gardez a sensiblement<br />

réduit le nombre de ses<br />

fonctions au sein de l’AFCAE mais<br />

elle y demeure toutefois chargée<br />

de missions et s’occupe plus particulièrement<br />

de la gestion financière<br />

et des Rencontres cannoises.<br />

Souhaitons-lui de trouver à présent<br />

un peu plus de temps pour se<br />

consacrer à son autre grande passion,<br />

la peinture. Plein d’expositions<br />

à visiter, des participations à divers<br />

festivals de cinémas à travers toute<br />

la France en compagnie de son<br />

amie Nicole Delaunay (une autre<br />

« jeune retraitée » du CNC que l’on<br />

prend toujours plaisir à rencontrer<br />

lors d’événements professionnels)<br />

et une foultitude de choses à continuer<br />

à faire pour défendre l’Art et<br />

Essai sous toutes ses formes.<br />

Oui, décidemment, Micheline a encore<br />

à suivre un emploi du temps<br />

bien chargé ! Prochain rendezvous<br />

? Au Congrès National de la<br />

FNCF, bien sûr !<br />

Rappel : C’est à présent Malika Aït<br />

Gherbi, l’ex Directrice du Pôle Audiovisuel<br />

<strong>Cinéma</strong> Multimédia du<br />

Nord Parisien, qui occupe le poste<br />

de Déléguée Générale à l’AFCAE.<br />

Bienvenue à elle et bonne continuation<br />

au reste de l’équipe du bureau<br />

réélu par le conseil d’administration<br />

de l’association.


62<br />

L’Entraide à Lyon<br />

Nouvelle appellation, (finalement, « l’Entraide », c’est<br />

plus simple à retenir…), nouveau logo, nouvelle plaquette<br />

explicative… « L’Entraide du <strong>Cinéma</strong> et des<br />

Spectacles - Œuvres Sociales du <strong>Cinéma</strong> » pose ses<br />

valises pour quelques jours sur son stand installé dans l’exposition de ce<br />

66 ème Congrès. L’occasion d’y croiser Marie-Louise Troadec, Daniel Faudais<br />

et Virginie Alexis ou encore l’un des nombreux bénévoles de l’association<br />

qui ne manqueront pas d’être présents à Lyon.<br />

Congrès<br />

Les projos du lundi<br />

Pour compléter le programme du Congrès, voici les films (deux titres au<br />

choix à chaque séance) qui sont projetés le lundi soir à l’UGC Ciné Cité<br />

Internationale, certains avec la présence de l’équipe. À 19h30 : Les Adoptés<br />

de Mélanie Laurent (Studio Canal) et JC Comme Jésus Christ de Jonathan<br />

Zaccaï (MK2 Diffusion). À <strong>21</strong>h30 : On Ne Choisit Pas Sa Famille de<br />

Christian Clavier (Universal Pictures) et Le Tableau de Jean-François Laguionie<br />

(Gébéka Films).<br />

petite annonCe<br />

Multiplexe Grande Région Parisienne<br />

recherche assistant(e)-directeur pour multiplexe<br />

10 salles-disponible <strong>septembre</strong> <strong>2011</strong>.<br />

Rattaché(e) à la Direction, vous travaillez au sein<br />

d'une équipe de trois responsables.<br />

mission : gestion de hall (accueil, organisation, transmission des<br />

informations aux équipes et aux spectateurs), gestion confiserie<br />

(approvisionnement, relations commerciales, animation)<br />

profil : autonome, disponible, esprit d'initiative,<br />

faculté d'émulation des équipes.<br />

Envoyer CV + photo +LM : recrutementmj@gmail.com<br />

AGENDA DE LA PROFESSION<br />

ÉVÉNEMENT DATE LIEU<br />

La Rentrée du <strong>Cinéma</strong> 14 au 20/09 France<br />

66 ème Congrès de la FNCF 19 au 22/09 Lyon<br />

Cinespaña,<br />

16 ème festival du Film Espagnol<br />

du 30/09 au 9/10 Toulouse<br />

Rencontres Professionnelles les 5 , 6 et 7 octobre<br />

34 ème édition du festival du Film<br />

Italien<br />

du 28/10 au 13/11 Villerupt<br />

12 èmes Rencontres de Bretagne 1 er au 15/02/2012 bénodet<br />

62 ème Festival de Berlin 9 au 12/02/2012 berlin<br />

65 ème Festival de Cannes 2012 16 au 27/05/2012 Cannes

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!