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MAI <strong>2019</strong><br />
ROCKETMAN<br />
LE BIOPIC FLAMBOYANT SUR LA VIE HORS DU COMMUN D’ELTON JOHN<br />
Zoom sur...<br />
Gloria Bell : Julianne Moore se met<br />
à nu dans cet éblouissant<br />
portrait de femme<br />
Will Smith<br />
en<br />
5<br />
dates<br />
FOCUS<br />
Keira Knightley et Charlize Theron<br />
amoureuses contrariées
SON ENVOL ANNONCE LEUR CHUTE<br />
LE 5 JUIN AU CINÉMA<br />
#XMenDarkPhoenix<br />
#XMenDarkPhoenix #XMenDarkPhoenix #XmenDarkPhoenix<br />
#XMenDarkPhoenix
à nu dans cet éblouissant<br />
portrait de femme<br />
LE BIOPIC FLAMBOYANT SUR LA VIE HORS DU COMMUN D’ELTON JOHN<br />
amoureuses contrariées<br />
MAI <strong>2019</strong><br />
GAPA_286_p1.indd 1 17/04/<strong>2019</strong> 09:58<br />
Sommaire<br />
04<br />
06<br />
12<br />
19<br />
22<br />
04<br />
GIVE ME FIVE<br />
Will Smith<br />
19<br />
COUP DE CŒUR<br />
Douleur et Gloire<br />
ROCKETMAN<br />
Zoom sur...<br />
Gloria Bell : Julianne Moore se met<br />
Will Smith<br />
en<br />
5 dates<br />
FOCUS<br />
Keira Knightley et Charlize Theron<br />
EN COUVERTURE<br />
Rocketman<br />
© <strong>2019</strong> Paramount Pictures<br />
286 mai <strong>2019</strong>. Éditeur : <strong><strong>Le</strong>s</strong> <strong>Cinémas</strong> <strong>Pathé</strong> <strong>Gaumont</strong><br />
Éditions : 2, rue Lamennais, 75008 Paris. Directeur de<br />
la publication : Aurélien Bosc / Coordinatrice : Marianne<br />
Chalubert / Assistant éditorial : Alexis Audren / Attachée<br />
éditoriale : Elsa Colombani / Rédacteur en chef : Gaël Golhen<br />
/ Direction Artistique : Samuel Smith / SR : Virginie Blanc,<br />
Estelle Ruet / Conception maquette et réalisation : PREMIÈRE<br />
MEDIA : 105, rue La Fayette RCS Paris – 820 201 689 /<br />
Régie publicitaire : TALENT GROUP : 2-10 rue Marceau,<br />
Bâtiment F, 92130 Issy-les-Moulineaux ; contacts : Faustine<br />
Nataf, directrice générale adjointe, faustinenataf@talentgroup.fr<br />
- Impression : Imprimé en France par BLG Toul. <strong>Le</strong> papier utilisé<br />
est issu de forêts gérées durablement. Provenance papier :<br />
Autriche. Taux de fibres recyclées : 18 %. Euthrophisation :<br />
0,006 KG/TO de papier. 100 % PFEC. Cahier Paris : <strong>Le</strong> papier<br />
utilisé est issu de forêts gérées durablement. Provenance papier :<br />
Alle<strong>mag</strong>ne. Taux de fibres recyclées : 0 %. Euthrophisation :<br />
0,016 KG/TO de papier. 100 % PFEC. © <strong>Le</strong> <strong>mag</strong>azine des<br />
<strong>Cinémas</strong> <strong>Pathé</strong> et <strong>Gaumont</strong> <strong>2019</strong>. <strong><strong>Le</strong>s</strong> dates de sortie sont<br />
données sous toutes réserves ; des changements indépendants<br />
de notre volonté peuvent intervenir.<br />
CE MAGAZINE VOUS EST OFFERT PAR LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT.<br />
06 ÉVÈNEMENT<br />
Rocketman<br />
10 TENDANCE<br />
Drôles de bêtes<br />
12 RENCONTRE<br />
Guilaume Canet<br />
13<br />
RETOUR VERS LE FUTUR<br />
Tous les chemins mènent<br />
à Venise<br />
14 FOCUS<br />
<strong><strong>Le</strong>s</strong> jeux de l’amour<br />
et de la guerre<br />
16 CINÉ KIDS<br />
17<br />
18<br />
ŒIL POUR ŒIL<br />
David Harbour<br />
vs. Keanu Reeves<br />
LE RÉALISATEUR<br />
DU MOIS<br />
Jim Jarmusch<br />
20 GUIDE ALTERNATIF<br />
ZOOM SUR...<br />
22 Gloria Bell<br />
24 SPECTACLES AU CINÉMA<br />
26 CANNES <strong>2019</strong><br />
27 CINÉ HITS<br />
La Cité de la peur<br />
28 ACTUS<br />
32 GUIDE DES SORTIES<br />
du mois de mai<br />
34 LE MOIS PROCHAIN<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT 3
1996<br />
Chanteur de hip-hop à succès dans les années 80,<br />
Will Smith devient la vedette d’une série<br />
vaguement inspirée de sa vie (<strong>Le</strong> Prince de Bel-Air).<br />
<strong>Mai</strong>s c’est en 1996, dans Independence Day<br />
de Roland Emmerich, qu’il explose au cinéma<br />
dans le rôle du capitaine Steven Hiller, qui sauve<br />
le monde d’une invasion extraterrestre.<br />
« Roland Emmerich a changé<br />
la donne en m’offrant le rôle principal<br />
d’Independence Day.<br />
En 1996, je devenais le premier héros<br />
afro-américain de blockbuster. »<br />
WILL SMITH<br />
GIVE ME FIVE<br />
À 50 ANS, WILL SMITH PREND TOUS LES RISQUES ET SUCCÈDE<br />
À ROBIN WILLIAMS DANS LE RÔLE DU GÉNIE D’ALADDIN QUE MET EN<br />
SCÈNE GUY RITCHIE. RETOUR SUR UNE CARRIÈRE PHÉNOMÉNALE.<br />
PAR ALEXIA COUTEAU<br />
1997<br />
À l’inverse de ses prédécesseurs,<br />
de Sidney Poitier à Eddie Murphy, Will Smith<br />
ne s’est pas cantonné à des rôles écrits pour des<br />
Noirs. Il s’est ainsi battu pour interpréter<br />
l’Agent Jay dans Men in Black, au milieu d’un<br />
casting où se pressaient les acteurs blancs,<br />
et s’est imposé au producteur Steven Spielberg.<br />
« Dans mon esprit, j’ai toujours<br />
été une superstar. C’est juste que<br />
tout le monde ne le savait pas. »<br />
2002<br />
Ali hisse Will Smith dans la catégorie poids<br />
lourds du cinéma. Plus qu’un biopic classique sur<br />
le boxeur Mohamed Ali, le film de Michael Mann<br />
est un manifeste sur l’Amérique au temps de la<br />
lutte pour les droits civiques. Pour la première fois,<br />
Will Smith est nommé à l’Oscar du meilleur acteur.<br />
« Je ne voulais pas me contenter d’avoir<br />
l’air d’un boxeur. Je voulais penser<br />
comme un boxeur. Cela signifie manger<br />
en boxeur, dormir en boxeur,<br />
réagir en boxeur. Devenir boxeur. »<br />
2007<br />
Il devient l’homme le plus puissant de Hollywood avec Je suis<br />
une légende. <strong>Le</strong> thriller de SF de Francis Lawrence où il joue<br />
le dernier homme sur Terre a battu des records au box-office.<br />
Ce projet, déniché par Will Smith, dormait dans le tiroir<br />
d’un studio. Arnold Schwarzenegger rêvait de l’interpréter.<br />
« Je suis une légende est le film sur lequel<br />
j’ai fait le plus de recherches.<br />
Je me suis intéressé à ce qui se modifie dans<br />
la tête des prisonniers de guerre. »<br />
<strong>2019</strong><br />
Will Smith a relevé beaucoup de défis mais il n’a encore<br />
jamais joué un génie bleu qui sort d’une lampe. Il marche<br />
sur les traces de Robin Williams, qui prêtait sa voix au<br />
personnage dans le dessin animé Disney des années 90,<br />
dans la version live d’Aladdin réalisée par Guy Ritchie.<br />
« Comme le Génie est intemporel, j’ai compris<br />
que je pouvais livrer une performance<br />
qui soit à la fois un hom<strong>mag</strong>e à Robin Williams<br />
mais musicalement différente, avec une<br />
tendance hip-hop. »<br />
ALADDIN<br />
Réalisation : Guy Ritchie<br />
Avec : Mena Massoud, Naomi Scott, Will Smith...<br />
Genre : Aventure, fantastique<br />
Durée : NC<br />
SORTIE : 22 MAI<br />
3D<br />
4<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT
ÉVÉNEMENT<br />
ÉVÈNEMENT<br />
ROCKETMAN<br />
I N T E R V I E W<br />
C’EST L’ÉVÈNEMENT CINÉMATOGRAPHIQUE ET MUSICAL DU PRINTEMPS,<br />
EN SALLES LE 29 MAI : LA VIE D’ELTON JOHN RACONTÉE DANS UN BIOPIC ÉTOURDISSANT,<br />
DÉCRYPTÉ ICI PAR SON RÉALISATEUR, DEXTER FLETCHER.<br />
PROPOS RECUEILLIS PAR CÉDRIC PAGE<br />
Taron Egerton<br />
et Dexter Fletcher.<br />
6<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT
ÉVÉNEMENT<br />
ÉVÈNEMENT<br />
Parmi toutes les chansons d’Elton John,<br />
pourquoi avoir choisi Rocketman, qui<br />
date de 1972, comme titre du film ?<br />
Disons que le film parle de quelqu’un<br />
qui s’envole et plane très haut ! C’est<br />
l’histoire d’une personnalité publique<br />
qui part en voyage et se retrouve seule,<br />
bien qu’ayant tous les regards braqués<br />
sur elle. C’est un titre très évocateur…<br />
Presque un titre de film de super-héros…<br />
Oui, d’une certaine façon ! Superman,<br />
Batman, Rocketman… Peut-être que<br />
certains penseront qu’il s’agit du nouveau<br />
Marvel (Rires) ! <strong>Mai</strong>s, même si<br />
Elton John en tant qu’artiste a fait des<br />
choses extraordinaires, nous nous intéressons<br />
surtout aux aspects humains<br />
de sa vie. <strong><strong>Le</strong>s</strong> combats qu’il a menés<br />
pour atteindre la lumière.<br />
<strong>Le</strong> thème du film, c’est la recherche de<br />
son identité…<br />
Oui, exactement. Elton entame un<br />
voyage pour échapper à son passé,<br />
mais il va si loin qu’il perd contact<br />
avec qui il est vraiment et doit trouver<br />
le chemin du retour. C’est un sujet<br />
intéressant à traiter à travers des chansons,<br />
et en particulier à travers les<br />
chansons d’Elton John. On a envisagé<br />
le film comme une comédie musicale :<br />
les personnages entonnent des chansons<br />
dans plein d’endroits différents,<br />
à la maison, dans la cuisine, dans la<br />
rue, dans une piscine…<br />
Ce sentiment d’isolement, de solitude,<br />
dont parle le film, c’est propre à Elton<br />
John, ou c’est le lot de toutes les stars ?<br />
Quand on regarde son histoire, on se<br />
rend compte qu’Elton John est quand<br />
même un cas à part. En 1974-75, il<br />
était responsable de 4 % de la totalité<br />
des ventes de disques dans le monde !<br />
C’est un chiffre stupéfiant. En termes<br />
de notoriété, il est assez inégalé. Et ça<br />
fait quarante ans que ça dure ! C’est<br />
intéressant de réfléchir au coût humain<br />
de tout ça.<br />
Vous avez travaillé sur Bohemian<br />
Rhapsody. Un bon entraînement pour<br />
Rocketman ?<br />
<strong><strong>Le</strong>s</strong> deux films n’ont en fait pas grandchose<br />
à voir. Bohemian Rhapsody est<br />
un biopic, Rocketman une comédie<br />
musicale. Si on montait Rocketman<br />
sur scène, celui qui interprète Elton<br />
John devrait chanter lui-même. Bohemian<br />
Rhapsody raconte la vie d’un<br />
musicien, mais le film n’aurait pas été<br />
forcément différent s’il avait été question<br />
d’un astronaute ou d’un aviateur.<br />
Biopic et comédie musicale : à mes<br />
yeux, ce sont deux genres totalement<br />
différents. Ici, c’est Elton John le narrateur,<br />
on ne raconte pas l’histoire à la<br />
troisième personne, on ne le regarde<br />
pas d’un point de vue extérieur. On<br />
est dans sa vie. <strong>Le</strong> film commence<br />
au moment où il doit aller en cure<br />
de désintoxication et décide de nous<br />
raconter son histoire. C’est un mécanisme<br />
narratif très puissant.<br />
Quelles étaient vos références ?<br />
Que le spectacle commence (Bob<br />
Fosse, 1979), un film extraordinaire.<br />
<strong>Le</strong> principe est un peu le même. Un<br />
homme, au soir de sa vie, regarde derrière<br />
lui, réfléchit à son existence, et<br />
les numéros musicaux viennent s’insérer<br />
dans cette « remémoration ». Ce<br />
n’est pas une comédie musicale au<br />
sens traditionnel, comme Chantons<br />
sous la pluie ou La La Land. Il y a des<br />
moments sombres dans le film car il y<br />
a en a eu dans la vie d’Elton. Il faut en<br />
passer par là pour atteindre la lumière.<br />
Mon autre référence, toujours signée<br />
Bob Fosse, c’est Cabaret (1972).<br />
Pour obtenir le poste de réalisateur de<br />
Rocketman, faut-il être le fan numéro 1<br />
d’Elton John ?<br />
Non, sinon trop de gens seraient qualifiés<br />
pour le job ! (Rires.) Il se trouve<br />
que j’avais déjà travaillé avec Taron<br />
Egerton (la tête d’affiche du film, que<br />
Dexter Fletcher avait dirigé dans Eddie<br />
the Eagle en 2015) et Matthew Vaughn<br />
(le producteur), que je connais depuis<br />
vingt ans. J’adore la musique – comme<br />
plein de gens! – et j’ai eu une vision<br />
pour ce film qui a manifestement plu<br />
à ceux qui le produisaient. Je ne prétends<br />
pas connaître toutes les chansons<br />
d’Elton John par cœur – même<br />
si j’en connais un paquet désormais.<br />
(Rires.) Si je faisais un western, j’apprendrais<br />
tout ce qu’il y a à apprendre<br />
sur les cow-boys. C’est l’un des aspects<br />
les plus merveilleux de ce métier.<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT 7
ÉVÉNEMENT<br />
ÉVÈNEMENT<br />
Rocketman<br />
Taron Egerton.<br />
DEXTER FLETCHER SIGNE UN BIOPIC ÉLECTRIQUE SUR LE ROI DE LA POP. UN MÉLANGE DE TUBES<br />
ET DE CINÉMA QUI DRESSE LE PORTRAIT DE LA SUPERSTAR DU GLAM ROCK.<br />
Préparez-vous à sortir vos platform shoes et vos<br />
lunettes strass, rondes comme des 33 tours :<br />
Rocketman, le biopic tant attendu d’Elton<br />
John est prêt pour l’allu<strong>mag</strong>e. Ça tombe bien,<br />
le monde a besoin des tubes planétaires d’Elton John.<br />
Dès les premières notes de Rocketman, de Candle in<br />
the Wind ou de Your Song impossible de lutter : on a<br />
tendance à oublier à quel point Sir Elton fut non seulement<br />
un pianiste enflammé, mais aussi un mélodiste<br />
hors pair, quelque part entre Paul McCartney et Randy<br />
Newman. Pourtant, Rocketman n’est pas qu’une comédie<br />
musicale ; si entendre ces tubes sur grand écran est<br />
une expérience folle, le film est également un festival<br />
de paillettes, de plumes et de boas rappelant que, oui,<br />
rock’n’roll et music-hall peuvent faire bon ménage. Et<br />
on sort du film avec une furieuse envie de faire la fête.<br />
<strong>Mai</strong>s au-delà de cet aspect festif et musical, Rocketman est<br />
surtout le portrait sans fard du sorcier musical rappelant<br />
à quel point cette superstar a incarné l’excès, l’hubris et<br />
la démesure de son temps. Et pour mettre en scène la vie<br />
de Reginald Kenneth Dwight, Dexter Fletcher (appelé à la<br />
rescousse sur Bohemian Rhapsody – il n’y a pas de mystères)<br />
a décidé de ne pas coller aux faits, mais de signer<br />
une fantaisie sans jamais occulter les ombres du tableau.<br />
Captain Fantastic<br />
Rocketman n’est pas un biopic conventionnel : la star ellemême<br />
(productrice du film) avait dès le début expliqué<br />
le projet : « Il fallait que ça ressemble à Moulin Rouge !<br />
PAR PIERRE LUNN<br />
Je ne voulais pas que ce soit un biopic normal, parce que<br />
ma vie n’a jamais été normale. » Rocketman s’ouvre avec<br />
l’entrée d’Elton John en cure de désintoxication et jette<br />
à partir de là un regard rétrospectif sur son existence.<br />
On revient alors sur sa jeunesse, ses premiers cours de<br />
piano, son refus de jouer la musique composée par des «<br />
artistes morts », ses débuts au Troubadour, le club le plus<br />
célèbre du Los Angeles des années 70 et ses deux concerts<br />
géants au Dodger Stadium cinq ans plus tard. L’alcool, la<br />
drogue, la solitude et le prix payé pour son statut d’icône<br />
homosexuelle : tout est bien là. <strong>Mai</strong>s toujours contrebalancé<br />
par une pulsion de vie phénoménale, un regard<br />
envapé par les souvenirs mélodieux, et la puissance de<br />
la musique. <strong>Le</strong> film ne serait qu’à moitié réussi sans la<br />
performance de Taron Egerton qui fait des étincelles et<br />
réussit à trouver la voix du génie, délivrant des moments<br />
scéniques électrisants. Vous voilà prévenus : Rocketman<br />
risque de vous faire décoller très très haut !<br />
ROCKETMAN<br />
Réalisation : Dexter Fletcher<br />
Avec : Taron Egerton, Jamie Bell, Kit Connor...<br />
Genre : Biopic<br />
Durée : 2 h 01<br />
SORTIE : 29 MAI<br />
8<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT
TENDANCE<br />
Drôles de bêtes<br />
Pikachu.<br />
POKÉMON DÉTECTIVE PIKACHU<br />
Réalisation : Rob <strong>Le</strong>tterman<br />
Avec : Ryan Reynolds, Justice Smith, Kathryn Newton…<br />
Genre : Action, aventure<br />
Durée : 2 h<br />
SORTIE : 8 MAI<br />
3D<br />
NE CHERCHEZ PAS LA PETITE BÊTE<br />
(ET ENCORE MOINS LA GROSSE) :<br />
L’HILARANT POKÉMON DÉTECTIVE<br />
PIKACHU ET LE SPECTACULAIRE<br />
GODZILLA II – ROI DES MONSTRES<br />
DÉBARQUENT DANS LES SALLES.<br />
ÉMOTIONS FORTES GARANTIES !<br />
PAR BORIS MALAINE<br />
Vous êtes plutôt adorable bestiole minuscule ou mastodonte de<br />
plusieurs dizaines de mètres ? « Pika pika ! » ou cri terrifiant ?<br />
Et pourquoi pas les deux, après tout ? Pokémon Détective<br />
Pikachu et Godzilla II – Roi des monstres, deux drôles de bêtes<br />
qui ne boxent pas vraiment dans la même catégorie, débarquent<br />
dans les salles en mai. <strong>Le</strong> premier est l’adaptation très libre d’un<br />
jeu vidéo sorti en 2016 sur Nintendo 3DS, lui-même tiré de<br />
l’univers Pokémon. L’histoire de Tim Goodman (Justice Smith),<br />
qui enquête sur la disparition de son père avec l’aide de Pikachu<br />
(doublé par l’hilarant Ryan Reynolds), super-détective adorable<br />
et rebelle que Tim est le seul à comprendre. Ils vont vite découvrir<br />
que la paix entre les humains et les Pokémon est menacée<br />
par un complot d’une terrible envergure… Un buddy movie à<br />
mourir de rire, qui mélange les prises de vues réelles et les<br />
personnages en i<strong>mag</strong>es de synthèse, réalisé par Rob <strong>Le</strong>tterman<br />
(Chair de poule – le film, Gang de requins). Dépassant toutes<br />
les espérances des fans du jeu, ce dernier est parvenu à créer<br />
un univers Pokémon crédible et fourmillant de vie, pour un film<br />
qui se situe quelque part entre Qui veut la peau de Roger Rabbit<br />
et L’Arme fatale. « Quand j’ai été embauché, on m’a pitché<br />
10<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT
TENDANCE<br />
Godzilla.<br />
Millie Bobby Brown.<br />
GODZILLA II – ROI DES MONSTRES<br />
Réalisation : Michael Dougherty<br />
Avec : Vera Farmiga, Kyle Chandler, Millie Bobby Brown...<br />
Genre : Action, science-fiction<br />
Durée : 2 h<br />
SORTIE : 29 MAI<br />
3D<br />
l’histoire et j’en suis tombé immédiatement amoureux. Ça a été<br />
écrit avec beaucoup de cœur, c’est vraiment unique », confie<br />
<strong>Le</strong>tterman. Et de préciser pourquoi le choix de Ryan Reynolds<br />
pour la voix du personnage jaune était une évidence : « Il y avait<br />
quelque chose de délicieux à mettre la personnalité débordante<br />
de Ryan dans un si petit corps. Je trouve cette idée très drôle.<br />
On pourrait croire que ça ne fonctionne pas, mais c’est l’inverse.<br />
C’est vraiment hilarant. »<br />
Une claque visuelle<br />
De son côté, Godzilla II – Roi des monstres joue la carte du<br />
premier degré et offre aux spectateurs des combats titanesques<br />
entre les monstres issus du folklore de la créature, née en 1954.<br />
À la fois une suite du premier volet, sorti en 2014, et un nouvel<br />
épisode de l’univers partagé (Kong : Skull Island se déroulait<br />
dans le même monde), avant la conclusion épique Godzilla vs<br />
Kong, prévue pour mars 2020. L’histoire met de nouveau en<br />
scène l’agence crypto-zoologique Monarch, qui fait face à une<br />
vague d’attaques sans précédent de la part de terreurs jusque-là<br />
considérées comme chimériques. <strong><strong>Le</strong>s</strong> immenses Godzilla, Mothra,<br />
Rodan et surtout le redoutable roi Ghidorah se sont réveillés<br />
après une longue période d’hibernation et se font face pour tenter<br />
de dominer la Terre. L’humanité aura-t-elle encore sa place sur<br />
la planète ? Un bestiaire impressionnant à qui le réalisateur Michael<br />
Dougherty (Krampus) redonne ses lettres de noblesse. « Je<br />
crois que le plus gros challenge quand on veut faire un Godzilla<br />
contemporain, c’est de trouver le juste milieu entre son désir de<br />
voir plus de créatures et de spectacle à l’écran, et de créer une<br />
histoire avec des personnages humains auxquels on s’attache »,<br />
analyse-t-il. Pari réussi : Godzilla II – Roi des monstres brille<br />
sur le terrain de l’action – très – spectaculaire, mais n’oublie<br />
pas d’offrir de vrais moments de bravoure grâce à un épatant<br />
casting. « Il fut une époque où les humains savaient qui<br />
étaient les patrons et qu’on devait vivre selon le bon vouloir<br />
de ces créatures, reprend Dougherty. <strong>Mai</strong>s cet accord a été<br />
brisé quand les créatures sont entrées en hibernation. Dans<br />
le fond, ce film parle de l’humanité qui tente de renouer une<br />
relation et d’accepter que nous ne sommes plus en haut de<br />
la chaîne alimentaire. La morale est : respectez la nature. Et<br />
craignez-la . » Message reçu.<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT 11
RENCONTRE<br />
Guillaume Canet<br />
NEUF ANS APRÈS, LA BANDE DES PETITS MOUCHOIRS EST DE RETOUR<br />
DANS NOUS FINIRONS ENSEMBLE. SON RÉALISATEUR NOUS RACONTE LE POURQUOI<br />
ET LE COMMENT DE SES RETROUVAILLES AVEC SES PERSONNAGES.<br />
PROPOS RECUEILLIS PAR THIERRY LASSELIN<br />
I N T E R V I E W<br />
Quand naît l’idée de donner une suite<br />
aux Petits Mouchoirs ?<br />
À sa sortie, j’aurais répondu : jamais. D’abord parce que le<br />
tournage avait été douloureux, riche en conflits avec mes<br />
comédiens mais surtout car, le<br />
jour de sa sortie, un des potes<br />
de notre bande s’est tué à moto.<br />
J’ai donc mis <strong><strong>Le</strong>s</strong> Petits mouchoirs<br />
de côté. Sans envie de retrouver<br />
ces personnages, ni vision<br />
de ce que je pourrais raconter<br />
de plus alors que l’écriture de<br />
ce film avait viscéralement, y<br />
compris dans ses excès de pathos<br />
que j’assume, traduit ce<br />
que je ressentais dans ma vie à<br />
cette époque.<br />
Quel a été le déclic ?<br />
Des années plus tard, je suis<br />
tombé sur le film, à la télé. Et<br />
je me suis fait prendre, malgré<br />
moi. L’envie de retrouver<br />
la bande est née là. Avant de<br />
prendre réellement forme au<br />
moment de la promo de Rock<br />
n’roll avec ce désir de raconter comment, les années<br />
passant, les priorités évoluent à l’intérieur d’un groupe<br />
d’amis. Pris par les enfants, les changements dans nos<br />
vies, on a moins de temps les uns pour les autres. On<br />
se dit les choses de manière plus cash. J’ai donc voulu<br />
plonger les personnages des Petits Mouchoirs dans cette<br />
problématique en traitant aussi de la dépression, celle<br />
qui touche Max (François Cluzet), qui a tout perdu : sa<br />
femme, son boulot et bientôt sa maison du Cap-Ferret…<br />
Pourquoi vouloir aborder ce sujet ?<br />
Parce que je mets une part de moi dans chacun de mes<br />
films. Or c’est un état dans lequel je me suis retrouvé il y<br />
a trois ans. Quand je me suis rendu compte qu’alors que<br />
je me croyais abandonné par mes potes, c’est moi qui<br />
m’étais éloigné de tous : jamais dispo, on ne me proposait<br />
logiquement plus rien. Mettre Max dans cette situation<br />
allait me permettre de commencer par cette idée de bande<br />
explosée… mais qui ne peut pas<br />
vivre sans lui. Il leur manque<br />
même s’il est chiant.<br />
Vous étiez contents de retrouver<br />
vos personnages ?<br />
Oui, vraiment. Je me suis régalé<br />
à i<strong>mag</strong>iner leurs retrouvailles<br />
dans la maison de Max. C’est<br />
une scène essentielle car elle<br />
donne le ton de la suite. Ce<br />
sont tout sauf des retrouvailles<br />
joyeuses : quand on est fâchés<br />
avec quelqu’un depuis tant<br />
d’années, on ne se saute pas<br />
dans les bras d’emblée. Pour<br />
espérer finir ensemble, il faut<br />
d’abord solder les comptes.<br />
Avez-vous déjà envie de les<br />
retrouver une nouvelle fois<br />
dans dix ans ?<br />
Disons que je n’ai pas envie de dire jamais. <strong>Mai</strong>s il faudra<br />
trouver quelque chose de nouveau à raconter et surtout<br />
que le public réserve un accueil enthousiaste à Nous<br />
finirons ensemble.<br />
NOUS FINIRONS ENSEMBLE<br />
Réalisation : Guillaume Canet<br />
Genre : Comédie dramatique<br />
Durée : 2 h 15<br />
Avec : François Cluzet, Marion Cotillard,<br />
Gilles <strong>Le</strong>llouche...<br />
SORTIE : 1 ER MAI<br />
12<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT
RETOUR VERS<br />
LE FUTUR<br />
Tous les chemins<br />
mènent à Venise<br />
DANS VENISE N’EST PAS EN ITALIE, LE PERSONNAGE DE BENOÎT POELVOORDE EMBARQUE SA FAMILLE<br />
SUR LES ROUTES DE FRANCE ET D’ITALIE : DESTINATION LA CITÉ DES DOGES POUR UNE COMÉDIE DRÔLE<br />
ET TOUCHANTE. RETOUR SUR CINQ FILMS EMBLÉMATIQUES TOURNÉS À VENISE.<br />
PAR ALEXIS AUDREN<br />
MORT À VENISE<br />
(1971)<br />
Adapté du roman de Thomas<br />
Mann, Mort à Venise<br />
entraîne ses spectateurs<br />
dans la cité flottante du<br />
début du XX e siècle, mise<br />
à mal par une terrible<br />
épidémie de choléra.<br />
Magnifiée par la caméra de<br />
Luchino Visconti, à qui l’on<br />
doit les classiques Rocco<br />
et ses frères ou encore<br />
<strong>Le</strong> Guépard, Venise est<br />
le théâtre des péripéties<br />
d’un homme à qui tout<br />
réussissait, et qui devient<br />
petit à petit l’ombre de luimême.<br />
Un voyage entre la<br />
vie, la mort et la beauté.<br />
INDIANA JONES ET LA<br />
DERNIÈRE CROISADE<br />
(1989)<br />
À la recherche de son père<br />
parti en quête du Saint Graal,<br />
Indiana Jones nous emmène<br />
aux quatre coins du globe<br />
et notamment à Venise où<br />
un accueil pour le moins<br />
brutal lui est réservé ! De<br />
la chasse au trésor dans la<br />
bibliothèque en passant par<br />
la découverte de la crypte,<br />
jusqu’à la course-poursuite<br />
dans la lagune vénitienne,<br />
ce condensé d’aventures et<br />
d’action ouvre brillamment<br />
ce troisième épisode de la<br />
saga culte, toujours réalisé<br />
par Steven Spielberg.<br />
CASINO ROYALE<br />
(2006)<br />
Véritable remise à zéro des<br />
compteurs de la saga Bond,<br />
Casino Royale permet à<br />
Daniel Craig d’enfiler pour<br />
la première fois le costume<br />
de l’agent secret. Troisième<br />
opus de la franchise à poser<br />
ses valises dans la ville<br />
italienne, il est celui qui la<br />
sublime véritablement à<br />
l’écran. Au cours d’un dernier<br />
acte spectaculaire réunissant<br />
Bond avec la <strong>mag</strong>nétique<br />
Vesper, jouée par Eva<br />
Green, une scène d’action<br />
extraordinaire prend place<br />
au bord du Grand Canal,<br />
détruisant au passage un<br />
palais <strong>mag</strong>nifique.<br />
THE TOURIST<br />
(2010)<br />
Dans ce remake américain<br />
du film français Anthony<br />
Zimmer, porté à l’écran par<br />
le réalisateur de La Vie des<br />
autres, Florian Henckel von<br />
Donnersmarck, deux géants<br />
d’Hollywood se font face<br />
dans la ville italienne. Johnny<br />
Depp, simple touriste en<br />
route pour découvrir Venise,<br />
se retrouve manipulé par<br />
la séduisante Angelina Jolie.<br />
Une rencontre au sommet<br />
dans un thriller haletant<br />
slalomant entre les rues et<br />
les canaux de la ville pour<br />
des scènes toujours plus<br />
impressionnantes.<br />
VENISE N’EST PAS<br />
EN ITALIE<br />
(<strong>2019</strong>)<br />
Aucun agent secret ni de quête<br />
sacrée ici, si ce n’est celle d’un<br />
jeune ado prêt à embarquer<br />
toute sa famille pour Venise pour<br />
assister à un concert dans lequel<br />
doit jouer l’élue de son cœur.<br />
Mené par un Benoît Poelvoorde<br />
irrésistible en père de famille<br />
infatigable, le film nous place<br />
au côté de cette famille haute en<br />
couleur lancée dans un roadtrip<br />
improvisé sur les routes de<br />
France. Pour donner la réplique à<br />
l’acteur belge, Valérie Bonneton<br />
n’est pas loin, avec son phrasé<br />
toujours aussi irrésistible et sa<br />
puissance comique inégalée. Une<br />
très jolie comédie.<br />
VENISE N’EST PAS EN ITALIE<br />
Réalisation : Ivan Calbérac<br />
Avec : Benoît Poelvoorde, Valérie Bonneton,<br />
Helie Thonnat…<br />
Durée : 1 h 35<br />
Genr : Comédie<br />
SORTIE : 29 MAI<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT 13
FOCUS<br />
Seth Rogen et<br />
Charlize Theron.<br />
<strong><strong>Le</strong>s</strong> jeux<br />
de l’amour<br />
et de la guerre<br />
L’HISTOIRE D’AMOUR<br />
IMPOSSIBLE RESTE L’UN DES<br />
SUJETS LES PLUS BEAUX ET<br />
EFFICACES DANS LE GRAND<br />
CATALOGUE DE LA FICTION.<br />
CE MOIS-CI, DEUX CADRES<br />
DIFFÉRENTS, DEUX VARIANTES :<br />
LA COMÉDIE ROMANTIQUE<br />
AVEC SÉDUIS-MOI SI TU PEUX !<br />
ET LE HUIS CLOS<br />
D’APRÈS-GUERRE AVEC<br />
CŒURS ENNEMIS.<br />
PAR BENOÎT SAUMOIS<br />
« C’est comme Pretty Woman ! Sauf<br />
qu’elle, c’est Richard Gere, et toi Julia<br />
Roberts. » Cette réplique de Séduis-moi<br />
si tu peux ! résume presque trop bien<br />
l’intrigue, mais ce n’est qu’un point<br />
de départ… <strong>Le</strong> film raconte comment<br />
la puissante et ambitieuse Charlotte<br />
Fields, secrétaire d’État et candidate<br />
à la prochaine élection présidentielle<br />
américaine, cherche quelqu’un pour<br />
donner du punch à ses discours. Elle<br />
choisit d’engager Fred, un journaliste<br />
fumeur de pétards aussi cool<br />
et doué que colérique et maladroit<br />
pour écrire ses textes. Problème :<br />
Charlotte était la baby-sitter de Fred,<br />
et ils se sont perdus de vue depuis<br />
le temps lointain de l’enfance. Et ils<br />
risquent bien de tomber amoureux…<br />
Que va faire Charlotte, coincée entre<br />
son ambition présidentielle qui lui dicte<br />
de ne pas s’engager avec Fred, et ses<br />
sentiments ? Que va faire Fred, bloqué<br />
dans son rôle d’auteur de discours<br />
anonyme ?<br />
<strong>Le</strong>çon de séduction<br />
La situation de départ de Séduis-moi<br />
si tu peux ! est donc similaire à celle<br />
de Pretty Woman : la relation entre<br />
deux personnes opposées (mais qui<br />
ont besoin l’une de l’autre professionnellement)<br />
qui va devenir de plus en<br />
plus fusionnelle. <strong>Mai</strong>s ici, le contexte<br />
est beaucoup plus explosif et drôle<br />
que celui de Pretty Woman, car Fred<br />
se retrouve plongé dans le monde de<br />
la politique internationale américaine.<br />
Séduis-moi si tu peux ! carbure à une<br />
double énergie : celle, incarnée par<br />
Charlize Theron, de la comédie romantique<br />
américaine la plus brillante et<br />
14<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT
FOCUS<br />
CŒURS ENNEMIS<br />
Réalisation : James Kent<br />
Avec : Alexander Skarsgård,<br />
Keira Knightley, Jason Clarke...<br />
Genre : Drame, romance<br />
Durée : 1 h 48<br />
SORTIE : 1 ER MAI<br />
Keira Knightley<br />
et Jason Clarke.<br />
SÉDUIS-MOI SI TU PEUX !<br />
Réalisation : Jonathan <strong>Le</strong>vine<br />
Avec : Charlize Theron, Seth Rogen,<br />
O’Shea Jackson Jr...<br />
Genre : Comédie<br />
Durée : 2 h 00<br />
SORTIE : 15 MAI<br />
sophistiquée qui soit ; et celle de la<br />
comédie politique contemporaine, qui<br />
nous montre que l’on peut et l’on doit<br />
avoir des dirigeants qui nous rendent<br />
meilleurs en suivant la voie de l’amour<br />
et de la compassion. Dialogues qui<br />
claquent, séduction des acteurs<br />
au top, propos qui font mouche :<br />
Séduis-moi si tu peux !, en cette<br />
clivante ère Trump, apparaît comme un<br />
film nécessaire.<br />
Cœurs accordés<br />
Changement radical d’espace et de<br />
temps avec Cœurs ennemis : nous<br />
sommes à Hambourg, en 1946. Dans<br />
les ruines de l’Alle<strong>mag</strong>ne nazie, Rachel<br />
rejoint son mari <strong>Le</strong>wis, un officier britannique<br />
chargé de gérer l’après-guerre<br />
et la victoire alliée. <strong>Le</strong> couple occupe<br />
une maison tenue par Stefan, un veuf<br />
allemand et sa fille. Rachel va découvrir<br />
les secrets de Stefan, et l’attirance<br />
entre les deux êtres – la femme d’officier<br />
délaissée et le mystérieux homme<br />
solitaire – va croître… Comme avec<br />
Séduis-moi si tu peux !, le conflit sentimental<br />
se double d’un conflit politique.<br />
Peut-on tomber amoureuse d’un Allemand<br />
alors que les cendres de la guerre<br />
sont encore chaudes ? D’où le titre<br />
français, très bien trouvé, qui associe<br />
romance et guerre dans la même i<strong>mag</strong>e.<br />
Guerre et amour<br />
<strong><strong>Le</strong>s</strong> trois pointes du triangle amoureux<br />
sont incarnées par trois acteurs<br />
au sommet de leur art : <strong>Le</strong>wis, bloc<br />
de détermination, sûr de son rôle de<br />
vainqueur et de chef, est joué par le<br />
génial et très polyvalent Jason Clarke ;<br />
Rachel possède la beauté classique et<br />
opératique de Keira Knightley ; tandis<br />
que Stefan a les traits glacés et<br />
tourmentés d’Alexander Skarsgård. Ils<br />
sont filmés dans cette grande demeure<br />
plantée dans l’hiver, telle une scène<br />
de théâtre, par James Kent, qui avait<br />
déjà donné dans le drame historique<br />
et romantique en 2014 avec Mémoires<br />
de jeunesse (avec Alicia Vikander et<br />
Kit Harington), où les tourments de<br />
la guerre (celle de 14-18) et du cœur<br />
battaient déjà au même rythme. Cœurs<br />
ennemis, plus épuré, plus théâtral, est<br />
un drame, mais qui donne à l’amour et<br />
au pardon la place nécessaire pour soigner<br />
le monde et les hommes. L’amour<br />
comme politique : Cœurs ennemis et<br />
Séduis-moi si tu peux ! ont l’air d’être<br />
deux films complètement différents,<br />
mais, au plus profond, ils battent sur<br />
le même rythme de cinéma.<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT 15
CINÉ KIDS<br />
D’aventure en aventure<br />
LA SOIF DE L’AVENTURE ET DU MERVEILLEUX ANIME LES JEUNES HÉROS DU MOIS<br />
AU CENTRE D’HISTOIRES ÉCHEVELÉES.<br />
PAR FRANÇOIS CHAMPY<br />
POUR LES AMOUREUX DES 1001 NUITS<br />
Amir et Mina : <strong><strong>Le</strong>s</strong> Aventures<br />
du tapis volant<br />
Genre : Aventure / Durée : 1 h 21<br />
Si vous avez aimé : <strong>Le</strong> Voleur de Bagdad<br />
SORTIE : 1E MAI<br />
Adapté d’un classique de la littérature enfantine<br />
danoise, Amir et Mina : <strong><strong>Le</strong>s</strong> Aventures du tapis<br />
volant raconte les aventures mouvementées et <strong>mag</strong>iques<br />
d’Amir dans un Orient mystérieux. Pour se déplacer,<br />
il utilise un tapis volant dont s’empare un méchant<br />
sultan. Avec l’aide de Mina, une orpheline, il va tenter<br />
de récupérer son bien au mépris du danger ! Avec sa<br />
galerie de personnages pittoresques (on n’oublie pas<br />
l’intrépide chèvre Raya, fidèle compagne d’Amir) et ses<br />
multiples rebondissements, Amir et Mina... se révèle un<br />
divertissement idéal pour toute la famille.<br />
ALADDIN<br />
Plus d'informations en page 4<br />
ET RETROUVEZ AUSSI…<br />
POKÉMON<br />
DÉTECTIVE PIKACHU<br />
Plus d'informations en page 10<br />
POUR LES AMOUREUX<br />
DES CANIDÉS<br />
Stubby<br />
Genre : Aventure / Durée : 1 h 25<br />
Si vous avez aimé : Vaillant, pigeon de combat !<br />
SORTIE : 22 MAI<br />
Stubby est un chien errant recueilli par un soldat<br />
américain qui l’emmène en Europe, direction les<br />
tranchées ! C’est la Grande Guerre qui fait rage et<br />
Stubby, par sa bravoure, va devenir un héros et sera<br />
même fait sergent à son retour... Vous lisez bien : ce<br />
film d’animation est inspiré de l’histoire vraie d’une<br />
légende sur pattes aux États-Unis. Stubby participa<br />
activement aux combats et fut très utile pour prévenir<br />
les attaques au gaz, notamment. On regarde le film<br />
d’un œil attendri à l’évocation des exploits de ce soldat<br />
pas comme les autres...<br />
La Bande à Picsou au cinéma<br />
ACTUELLEMENT AU CINÉMA<br />
Vingt-cinq ans après la série, cette famille de canards pas comme les autres vous<br />
donne rendez-vous au cinéma. Pour l'occasion, Donald, Riri, Fifi, Loulou, Zaza, Flagada<br />
Jones et Picsou se retrouvent sur le plateau d'un grand show animé par Riri. Au<br />
programme : un contenu inédit et spécifiquement créé pour le cinéma pour les petits<br />
et grands enfants, des jeux interactifs, des surprises ainsi que deux épisodes inédits<br />
et exclusifs de La Bande à Picsou. Un évènement à partager avec vos enfants, à ne<br />
pas manquer au cinéma !<br />
© Thomas Lang<br />
La Fondation Jérôme Seydoux-<strong>Pathé</strong> en famille<br />
Découvrez des activités ludiques pour toute la famille aux couleurs du cinéma, à travers<br />
trois activités différentes, proposées en alternance chaque samedi à 14 h 30. Ateliers<br />
« Raconte-moi pellicule » et « Tout en couleurs » ou encore spectacle de lanterne<br />
<strong>mag</strong>ique… Des occasions uniques d’initier petits et grands à la <strong>mag</strong>ie du cinéma.<br />
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fondation-jeromeseydoux-pathe.com<br />
FONDATION JÉRÔME SEYDOUX-PATHÉ<br />
73, avenue des Gobelins<br />
75013 Paris<br />
16<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT
<strong>Le</strong> parcours<br />
Né en 1975, David Harbour commence sa<br />
carrière sur les planches, puis à la télévision,<br />
à la fin des années 90, avant de passer au cinéma,<br />
qui le cantonnera souvent à des seconds rôles.<br />
On l’aperçoit dans La Guerre des mondes,<br />
<strong>Le</strong> Secret de Brokeback Moutain, Quantum<br />
of Solace, <strong><strong>Le</strong>s</strong> Noces rebelles… En 2016,<br />
son rôle de shérif dans la série Stranger Things<br />
fait de lui une star.<br />
L’actu<br />
David Harbour s’est vu confier une sacrée responsabilité : reprendre<br />
le rôle du héros mi-homme mi-démon, créé au cinéma par Ron<br />
Perlman sous la direction de Guillermo del Toro, dans un reboot qui<br />
se veut plus gore et violent que les précédents films et qui voit<br />
le « garçon des enfers » affronter une sorcière russe jouée par Milla<br />
Jovovich. Dégaine cool et flegmatique, abdos en acier, réparties<br />
cinglantes… L’acteur n’a pas à rougir de la comparaison !<br />
<strong>Le</strong> rôle culte<br />
Dans Stranger Things,<br />
David Harbour est le<br />
shérif Hopper, parfois bougon<br />
mais irrésistible, qui protège<br />
la petite Eleven et ses amis.<br />
Lancée il y a trois ans, la série<br />
est instantanément devenue<br />
culte. Sa troisième saison est<br />
attendue sur Netflix<br />
le 4 juillet prochain. David<br />
Harbour dit déjà connaître la fin<br />
de l’intrigue et assure qu’elle<br />
sera « <strong>mag</strong>nifique ».<br />
HELLBOY<br />
Réalisation : Neil Marshall<br />
Avec : David Harbour, Milla Jovovich,<br />
Ian McShane…<br />
Genre : Fantastique<br />
Durée : 1 h 54<br />
SORTIE : 8 MAI<br />
DAVID<br />
HARBOUR<br />
ŒIL POUR ŒIL<br />
L’actu<br />
PAR CÉDRIC PAGE<br />
2<br />
<strong>Le</strong> nombre de fi lms Hellboy réalisés<br />
par Guillermo del Toro : Hellboy,<br />
en 2004 et Hellboy II – <strong><strong>Le</strong>s</strong> Légions<br />
d’or maudites, en 2008.<br />
KEANU<br />
REEVES<br />
JOHN WICK – PARABELLUM<br />
Réalisation : Chad Stahelski<br />
Avec : Keanu Reeves, Halle Berry,<br />
Angelica Huston…<br />
Genre : Action<br />
Durée : 2 h 11<br />
SORTIE : 22 MAI<br />
<strong>Le</strong> parcours<br />
Né à Beyrouth en 1964,<br />
Keanu Reeves a connu<br />
une enfance et une adolescence<br />
globe-trotteuses avant de se<br />
lancer dans le cinéma dans les<br />
années 80. La comédie<br />
L’Excellente Aventure de Bill et<br />
Ted (1989) a fait de lui une star.<br />
Il a ensuite enchaîné un nombre<br />
considérable de classiques<br />
(Point Break – Extrême Limite,<br />
Speed, Matrix, My Own Private<br />
Idaho, Little Buddha…) qui<br />
ont prouvé qu’il était aussi à<br />
l’aise dans l’action que dans<br />
l’introspection.<br />
John Wick est de retour ! <strong>Le</strong> premier épisode de la saga avait pris tout<br />
le monde par surprise en 2014, en apportant une bouffée d’air frais<br />
dans le cinéma d’action contemporain. Dans ce nouveau volet, le héros<br />
voit sa tête mise à prix : il est traqué par les tueurs les plus dangereux<br />
de la planète. <strong>Le</strong> réalisateur Chad Stahelski (qui était la doublure cascade<br />
de Keanu Reeves à l’époque de Matrix) est toujours aux manettes.<br />
128<br />
<strong>Le</strong> nombre de personnes tuées par John<br />
Wick dans John Wick 2. Un « body count »<br />
beaucoup plus élevé que dans le premier<br />
volet – seulement 84. Sera-t-il battu dans<br />
John Wick – Parabellum ?<br />
<strong>Le</strong> rôle culte<br />
Même si on l’associe désormais à la franchise<br />
d’action John Wick, Keanu Reeves restera pour toujours<br />
le Neo de la trilogie Matrix (Matrix, Matrix Reloaded,<br />
Matrix Revolutions), dont le premier volet révolutionna<br />
les blockbusters hollywoodiens il y a tout juste vingt ans<br />
et dont on mesure chaque jour encore la portée<br />
visionnaire.<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT 17
LE RÉALISATEUR DU MOIS<br />
L'ICÔNE DU CINÉMA INDÉPENDANT AMÉRICAIN<br />
DEPUIS LES ANNÉES 80 S’ESSAIE AU FILM<br />
DE ZOMBIES AVEC THE DEAD DON’T DIE,<br />
PRÉSENTÉ EN OUVERTURE DU FESTIVAL<br />
DE CANNES. PORTRAIT D’UN ÉTERNEL REBELLE<br />
DE LA PELLICULE.<br />
PAR JACQUES PONT-NEUF<br />
JIM<br />
JARMUSCH<br />
ombies vous avez dit zombies ? Six ans après avoir<br />
i<strong>mag</strong>iné des vampires décadents dans Only Lovers<br />
<strong>Le</strong>ft Alive, Jim Jarmusch réinvestit le Festival de<br />
Cannes avec des créatures sanguinaires. The Dead<br />
don’t Die, présenté en ouverture et en lice pour la Palme d’or,<br />
est une comédie autour de morts-vivants qui attaquent les<br />
habitants d’une paisible bourgade américaine répondant au<br />
doux nom de Centerville. Tout débute avec une pleine lune<br />
tenace et des dérèglements inexpliqués qui annoncent la<br />
catastrophe. La population et les forces de l’ordre sont sur<br />
les dents. <strong>Le</strong> film est porté par le trio formé par Bill Murray,<br />
Adam Driver et Chloé Sevigny, trois grands habitués du cinéaste<br />
américain. On trouve également d’autres fidèles comme<br />
le rappeur RZA, Iggy Pop ou Tom Waits, trois musiciens qui<br />
n’hésitent pas à laisser tomber le micro pour leur « pote »<br />
Jarmusch. En revanche, c’est une grande première pour la pop<br />
star Selena Gomez qui finit de donner une note résolument<br />
hype et chic à ce film. L’autre grande passion de Jarmusch,<br />
on l’aura compris, est la musique. Il a d’ailleurs réalisé deux<br />
documentaires, l'un consacré à Neil Young (Year of the Horse)<br />
et l'autre à Iggy Pop (Gimmer Danger), sans compter une flopée<br />
de clips vidéo. Et quand le réalisateur n’est pas derrière la<br />
caméra, il lui arrive de composer et jouer sa propre musique.<br />
Preuve que chez cet éternel jeune homme de 66 ans, rock et<br />
cinéma n’ont toujours fait qu’un.<br />
Jim Jarmusch est apparu sur les radars cinéphiles en 1984 avec<br />
Stranger than Paradise qui obtient la Caméra d’or du Festival<br />
de Cannes, trophée qui récompense le meilleur premier film<br />
toute sélection confondue. Tourné dans un noir et blanc<br />
granuleux, ce film sur l’errance et le désœuvrement de<br />
déclassés, démontre d’emblée un style à la fois avant-gardiste<br />
et nostalgique. Si le cinéaste enchaîne les films tout en restant<br />
à la marge (Down by Law, Mystery Train…), il parvient à toucher<br />
un plus large public avec le western Dead Man en 1995, porté<br />
par Johnny Depp et la musique envoûtante de Neil Young.<br />
Jarmusch aime tous les genres et s’amuse à jouer avec sans<br />
rien perdre de son style dandy, où l’élégance n’empêche pas<br />
une certaine noirceur. Ce sera le cas avec le film de samouraï<br />
(Ghost Dog), la comédie familiale (Broken Flowers) ou encore<br />
le thriller intimiste (The Limits of Control)… <strong>Le</strong> voir s’essayer<br />
aujourd’hui au film de zombies n’est donc pas vraiment une<br />
surprise. <strong>Le</strong>t’s rock !<br />
THE DEAD DON’T DIE<br />
De : Jim Jarmusch<br />
Avec : Bill Murray, Adam Driver, Tilda Swinton,<br />
Chloë Sevigny...<br />
Genre : Comédie, horreur<br />
Durée : 1 h 43<br />
SORTIE : 14 MAI<br />
Danny Glover, Bill Murray<br />
et Adam Driver.<br />
18<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT
COUP DE CŒUR<br />
Douleur et Gloire<br />
PEDRO ALMODÓVAR REVIENT AU FESTIVAL DE CANNES<br />
AVEC UN FILM PUDIQUE ET SPLENDIDE SUR UN RÉALISATEUR<br />
EN MAL D’INSPIRATION.<br />
PAR ELSA COLOMBANI<br />
Antonio Banderas.<br />
I<br />
l a le regard fatigué, le cheveu et la barbe grises. Salvador<br />
(Antonio Banderas) est un homme vieillissant et solitaire.<br />
Il est cinéaste, adulé dans son pays comme ailleurs.<br />
<strong>Mai</strong>s à sa gloire d’artiste, l’homme ne semble guère<br />
attacher d’importance, tant il est habité par une douleur<br />
tenace. Des souffrances physiques invalidantes, un passé qui<br />
le hante à peine les yeux fermés, une paralysie créatrice<br />
l’enferment dans une mélancolie profonde, qui n’est pas<br />
sans rappeler celle de Julieta, l’héroïne du précédent film de<br />
Pedro Almodóvar. <strong>Mai</strong>s ici, loin du souffle romanesque qui<br />
structurait Julieta, Douleur et Gloire frappe par sa retenue toute<br />
singulière. Car dans le visage intense d’Antonio Banderas,<br />
se dessine en filigrane l’autoportrait du réalisateur.<br />
Douleur et Gloire raconte un passé qui refait surface. La<br />
douleur profonde de Salvador se loge dans ce temps révolu,<br />
si fondateur, qui détient toutes les clés de son identité<br />
d’homme et de cinéaste. <strong><strong>Le</strong>s</strong> premiers émois et les amours<br />
passées, les idoles et lectures de jeunesse, la pureté des<br />
paysages ruraux… Dans la vie de Salvador, histoires<br />
anciennes et actuelles se croisent et se rejoignent tandis<br />
que fiction et réalité s’entremêlent, chaque expérience<br />
devenant matière à création. Il y a surtout cette silhouette<br />
indélébile, celle de la mère disparue, dont l’absence constitue<br />
la douleur la plus perçante. Penélope Cruz incarne cette<br />
mère idéale et idéalisée, à la fois naturelle et belle comme<br />
une star de cinéma. « <strong><strong>Le</strong>s</strong> mères ne sont pas l’affaire d’un<br />
temps. Elles n’ont besoin de rien de particulier pour être<br />
essentielles, importantes, inoubliables », écrivait Almodóvar<br />
à la mort de la sienne. Presque vingt ans après avoir écrit<br />
ces mots, il livre une vibrante déclaration d’amour à travers<br />
ce portrait d’un fils inconsolable et une <strong>mag</strong>nifique<br />
démonstration que l’art vient sublimer toutes les douleurs.<br />
3<br />
bonnes raisons d’y aller<br />
1. Pour le style Almodóvar<br />
Couleurs chatoyantes,<br />
photographie lumineuse,<br />
décors enchanteurs…<br />
Typique des films du cinéaste,<br />
cette esthétique chaleureuse<br />
et vibrante se marie ici<br />
à merveille à son humour sans<br />
pareil. Une mise en scène<br />
à la fois grave et légère, tout<br />
en poésie et délicatesse.<br />
2. Pour la <strong>mag</strong>ie du cinéma<br />
Sur la toile blanche, Salvador<br />
trouve des alter ego à sa<br />
souffrance – Marilyn Monroe<br />
dans Niagara, Natalie Wood<br />
dans La Fièvre dans<br />
le sang – et confronte sa<br />
propre mortalité à la longévité<br />
de son œuvre. Dans Douleur<br />
et Gloire, vie et cinéma<br />
vont de pair inévitablement.<br />
3. Pour Antonio Banderas<br />
Après l’irrésistible Attache-moi<br />
et le ténébreux La Piel que<br />
habito, l’acteur décroche ici<br />
le plus grand rôle de sa<br />
carrière. En artiste fragile et<br />
dépressif, son simple regard<br />
suffit à bouleverser puis à ravir<br />
le spectateur, lorsque dans<br />
ses yeux noirs de chagrin<br />
survient une lumière espiègle.<br />
DOULEUR ET GLOIRE<br />
Réalisation : Pedro Almodóvar<br />
Avec : Antonio Banderas, Asier Etxeandia,<br />
Penélope Cruz...<br />
Genre : Drame<br />
Durée : 1 h 53<br />
SORTIE : 17 MAI<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT 19
GUIDE ALTERNATIF<br />
Doubles<br />
et troubles<br />
SOSIES, TROUBLE-FÊTE, DOUBLES JEUX... C’EST LE MOIS DES APPARENCES TROMPEUSES<br />
ET DES PASSIONS DÉBORDANTES.<br />
PAR LA RÉDACTION<br />
POUR CEUX QUI ONT AIMÉ<br />
LE GRAND BAIN<br />
Quelques mois après <strong>Le</strong> Grand Bain, déjà une<br />
variante aquatique ? S’il est bien question de<br />
piscine, de compétition (de water-polo, cette<br />
fois) et de sportifs amateurs, <strong><strong>Le</strong>s</strong> Crevettes<br />
pailletées (c’est le nom de l’équipe) raconte<br />
tout autre chose. On y suit notamment un<br />
champion de natation, déchu pour des<br />
propos homophobes, forcé d’entraîner une<br />
équipe de water-polo LGBT. Mathias doit la<br />
conduire aux Gay Games avec l’espoir d’en<br />
rapporter une médaille… Mélangeant des<br />
éléments de feel-good movie et de drame,<br />
ce premier long rafraîchissant fait lui aussi<br />
des vagues. Attention aux éclaboussures !<br />
LES CREVETTES<br />
PAILLETÉES<br />
Réalisation : Cédric <strong>Le</strong> Gallo<br />
et Maxime Govare<br />
Avec : Nicolas Gob, Alban<br />
<strong>Le</strong>noir, Michaël Abiteboul…<br />
Genre : Comédie<br />
Durée : 1 h 40<br />
SORTIE : 8 MAI<br />
POUR CEUX QUI AIMENT<br />
LA CASTAGNE<br />
Dramaturge, écrivain, scénariste occasionnel,<br />
Frédéric Petitjean passe à la réalisation<br />
avec ce film d’action musclé qui offre à<br />
Jean Reno un rôle qui fait lointainement<br />
écho à Léon. Il incarne Henry, un tueur à<br />
gages au repos dans sa cabane isolée au<br />
fin fond du Canada. Lorsque débarque une<br />
jeune femme, survivante d’un accident de<br />
motoneige et visiblement en danger, il doit<br />
se décider à reprendre les armes pour la<br />
sauver... Jean Reno regretterait-il le temps<br />
où il était un héros de films d’action ? Son<br />
retour convaincant en dur à cuire fera en tout<br />
cas plaisir à ses admirateurs.<br />
COLD BLOOD LEGACY<br />
– LA MÉMOIRE DU SANG<br />
Réalisation : Frédéric Petitjean<br />
Avec : Jean Reno, Sarah Lind,<br />
Joe Anderson…<br />
Genre : Action, thriller<br />
Durée : 1 h 31<br />
SORTIE : 15 MAI<br />
POUR CEUX QUI AIMENT<br />
L’ENGAGEMENT<br />
<strong>Le</strong> cinéma des frères Dardenne n’a pas trop<br />
bougé en trente ans. <strong><strong>Le</strong>s</strong> corps changent<br />
peut-être, certains héros grandissent de film<br />
en film mais autour d’eux, le monde continue<br />
de ne pas faire de cadeaux. À chaque chute,<br />
il faut se relever. La logique est implacable,<br />
le combat inexorable. Aujourd’hui Ahmed,<br />
13 ans, « pris entre les idéaux de pureté de<br />
son imam et les appels de la vie », vit un<br />
véritable dilemme intérieur. Trois ans après<br />
les attentats de Bruxelles, il fallait bien des<br />
cinéastes aussi humains que Luc et Jean-<br />
Pierre Dardenne pour essayer de comprendre<br />
les racines du mal.<br />
LE JEUNE AHMED<br />
Réalisation : Luc<br />
et Jean-Pierre Dardenne<br />
Avec : Idir Ben Addi, Olivier<br />
Bonnaud, Myriem Akheddiou…<br />
Genre : Drame<br />
Durée : 1 h 24<br />
SORTIE : 22 MAI<br />
20<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT
GUIDE ALTERNATIF<br />
POUR CEUX QUI AIMENT<br />
LES MYTHES<br />
Cinquante-trois ans après sa Palme d’or,<br />
Claude <strong>Le</strong>louch signe <strong><strong>Le</strong>s</strong> Plus Belles<br />
Années d’une vie, point final de l’aventure<br />
Un homme et une femme, qui avait connu<br />
une première suite, en 1986 : Un homme<br />
et une femme : Vingt ans déjà. On y retrouve<br />
Jean-Louis Trintignant et Anouk Aimée au<br />
crépuscule de leur histoire. Lui est un vieil<br />
homme fatigué, pensionnaire d’une maison<br />
de retraite, loin du pilote automobile<br />
qu’il fut ; elle est toujours cette femme<br />
<strong>mag</strong>nifique et fringante. <strong>Le</strong>urs retrouvailles<br />
sont l’occasion pour <strong>Le</strong>louch de signer une<br />
ode vibrante au cinéma et aux acteurs.<br />
LES PLUS BELLES<br />
ANNÉES D’UNE VIE<br />
Réalisation : Claude <strong>Le</strong>louch<br />
Avec : Anouk Aimée, Jean-Louis<br />
Trintignant, Monica Bellucci…<br />
Genre : Drame<br />
Durée : 1 h 31<br />
SORTIE : 22 MAI<br />
POUR CEUX QUI AIMENT<br />
LES JEUX DE MANIPULATION<br />
Après Victoria, Sibyl. Virginie Efira retrouve<br />
Justine Triet pour un nouveau rôle ambigu,<br />
celui d’une ancienne romancière reconvertie<br />
psy qui décide de tout plaquer pour renouer<br />
avec la littérature. C’était sans compter<br />
avec Margot (Adèle Exarchopoulos), jeune<br />
actrice paumée et enceinte qui insiste pour<br />
être sa patiente. Commence une relation<br />
étrange entre les deux femmes, motivée pour<br />
Sibyl par la profonde source d’inspiration<br />
romanesque que représentent Margot et sa<br />
vie très agitée... Triet filme un double portrait<br />
fascinant où la cruauté le dispute à l’émotion<br />
et à un humour grinçant.<br />
SIBYL<br />
Réalisation : Justine Triet<br />
Avec : Virginie Efira, Adèle<br />
Exarchopoulos, Gaspard<br />
Ulliel…<br />
Genre : Comédie dramatique<br />
Durée : 1 h 40<br />
SORTIE : 24 MAI<br />
POUR CEUX QUI AIMENT<br />
LES FAUX-SEMBLANTS<br />
Créatrice avec Thierry Bizot de la série<br />
Fais pas ci fais pas ça, Anne Giafferi signe<br />
son troisième long-métrage. Elle y offre à<br />
Mathilde Seigner un double emploi : celui<br />
d’une actrice à succès qui, à la suite d’une<br />
opération de chirurgie esthétique ratée, fait<br />
appel à un sosie pour la remplacer sur un<br />
tournage. La star ne se doute pas que le<br />
sosie en question est sa sœur jumelle dont<br />
elle ignorait l’existence… Il y a quelque<br />
chose de La Gueule de l’autre (Pierre<br />
Tchernia, 1979) dans cette comédie jouant<br />
sur les apparences trompeuses et les<br />
questions d’identité. Jubilatoire.<br />
NI UNE, NI DEUX<br />
Réalisation : Anne Giafferi<br />
Avec : Mathilde Seigner,<br />
François-Xavier Demaison,<br />
Arié Elmaleh…<br />
Genre : Comédie<br />
Durée : 1 h 38<br />
SORTIE : 29 MAI<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT<br />
21
ZOOM SUR...<br />
Julianne Moore et John Turturro.<br />
Gloria Bell<br />
ou la joie de vivre<br />
DANS LE NOUVEAU FILM POP DE SEBASTIÁN LELIO, JULIANNE MOORE RAYONNE<br />
EN FEMME ORDINAIRE ET RÉSILIENTE.<br />
PAR ELSA COLOMBANI<br />
« La perspective de travailler avec elle était comme un rêve<br />
éveillé », raconte le réalisateur chilien Sebastián <strong>Le</strong>lio au<br />
sujet de l’actrice principale de son nouveau film Gloria Bell.<br />
Elle, c’est Julianne Moore, star hollywoodienne réputée pour<br />
son goût du risque. « Pour moi, elle est l’incarnation de l’excellence,<br />
elle dégage quelque chose de <strong>mag</strong>ique », confirme<br />
<strong>Le</strong>lio. C’est peu dire pour qui a suivi le parcours éblouissant<br />
de l’actrice. Un rien provocante dans Shorts Cuts (Robert<br />
Altman), elle se métamorphose en femme au foyer malheureuse<br />
dans The Hours (Stephen Daldry). Deux extrêmes que<br />
Julianne Moore ne cesse de décliner au cours de sa carrière,<br />
fuyant toujours la caricature. Elle incarne des femmes parfois<br />
exubérantes, parfois introverties, toujours complexes. Souvent<br />
à fleur de peau, l’actrice exsude une impression de force<br />
fragile, à moins que ce ne soit précisément cette fragilité qui<br />
n’alimente sa force. Récemment, elle a suscité l’admiration<br />
du jury cannois présidé par la cinéaste Jane Campion, en<br />
star oubliée et maladivement jalouse dans le superbe Maps<br />
to the Stars de David Cronenberg. Aux antipodes de ce rôle<br />
déluré, c’est son interprétation poignante d’une femme précocement<br />
atteinte de la maladie d’Alzheimer dans Still Alice<br />
qui lui offre le premier Oscar de sa carrière.<br />
Devant la caméra, Julianne Moore se met à nu, au sens<br />
propre comme au figuré. Cette audace l’amène à travailler<br />
avec les plus grands (Louis Malle, les frères Coen) et sa<br />
renommée évolue aux côtés de cinéastes hier prometteurs,<br />
aujourd’hui confirmés : Paul Thomas Anderson (Boogie<br />
Nights, Magnolia), Alfonso Cuarón (<strong><strong>Le</strong>s</strong> Fils de l’homme),<br />
et Todd Haynes (Loin du Paradis, <strong>Le</strong> Musée des merveilles)<br />
qui lui offre quelques-uns de ses plus beaux rôles. Dans<br />
22<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT
Safe, leur première collaboration, Haynes scrute le visage de<br />
son actrice, qui véhicule sans fard l’âme tourmentée d’une<br />
femme réservée souffrant de maux mystérieux. Vingt-quatre<br />
ans plus tard, la revoici qui occupe chacun des plans du film<br />
de Sebastián <strong>Le</strong>lio qui a conçu Gloria Bell comme « le portrait<br />
ultime d’une femme, sous tous les angles, dans toutes<br />
les situations ».<br />
Une femme (extra)ordinaire<br />
Lorsqu’elle découvre Gloria, le film de 2013 réalisé par <strong>Le</strong>lio<br />
avec dans le rôle-titre l’actrice Paulina García, Julianne Moore<br />
est séduite par ce portrait à la fois simple et profond d’une<br />
femme ordinaire. L’Américaine rencontre alors le Chilien<br />
et le duo décide de se lancer dans l’aventure d’un remake,<br />
transposant l’action de Santiago à Los Angeles. La trame originale<br />
quasi intacte, tout se joue dans le déplacement culturel<br />
et, surtout, dans la variation de jeu proposée par l’actrice.<br />
Dresser le portrait d’une femme à travers les gestes quotidiens,<br />
tel est le parti pris du film. « Seuls les spectateurs<br />
voient Gloria dans son entier », explique Julianne Moore.<br />
« Ses enfants, son petit ami, ses amies… ne perçoivent<br />
d’elle que quelques aspects de sa personnalité. » La caméra<br />
gravite ainsi autour de l’actrice comme une planète autour<br />
du soleil. Dans ses moindres gestes, elle irradie de lumière :<br />
seule dans son appartement, au dancing à la recherche<br />
d’une rencontre amoureuse… Gloria/Julianne captive le<br />
regard. Ses failles et ses qualités se dessinent au fil des<br />
interactions avec ses enfants, son ex-mari depuis remarié,<br />
ou encore avec sa mère. Avec cette dernière, « Gloria<br />
n’a pas une relation facile, mais quand elle a des ennuis,<br />
c’est elle qu’elle appelle », raconte Julianne Moore, particulièrement<br />
émue par le traitement de la relation mère-fille.<br />
C’est là tout le talent de Sebastián <strong>Le</strong>lio que de déployer<br />
sans en avoir l’air la complexité des rapports humains. <strong>Le</strong><br />
cinéaste pose un regard délicat sur chaque personnage,<br />
s’interdit tout manichéisme et évite le piège d’explications<br />
psychologisantes. Ainsi, lorsque Gloria rencontre Arnold<br />
(John Turturro) sur une piste de danse, la scène a tout d’une<br />
comédie romantique. <strong>Mai</strong>s au fur et à mesure que leur relation<br />
se développe, les fragilités de chacun viennent rompre<br />
l’enchantement et les rappellent à la vie réelle.<br />
California Dreaming<br />
« C’était le seul endroit que je voyais pour transposer l’histoire.<br />
» Quand Sebastián <strong>Le</strong>lio demande à Julianne Moore<br />
où elle souhaite déplacer l’histoire de Gloria, la réponse est<br />
immédiate. <strong>Le</strong> soleil, les cours de yoga, les joints qu’on fume<br />
pour se détendre, les trajets en voiture où l’on chante à tuetête<br />
en plein embouteillage… Avec ses cheveux blonds et sa<br />
joie de vivre, Gloria Bell incarne à merveille cette décontraction<br />
toute californienne. Los Angeles, cette bulle isolée de<br />
l’agitation du monde, où la radio diffuse non pas les informations<br />
du jour mais des chansons d’amour, que <strong>Le</strong>lio et<br />
Natasha Braier (directrice de la photographie) matérialisent<br />
à travers les couleurs pastel et roses qui enveloppent le film.<br />
Julianne Moore.<br />
Au nirvana pointent pourtant les fractures qui divisent la<br />
population américaine, de la brutalité du monde du travail<br />
(le renvoi brutal de la collègue de Gloria) aux débats houleux<br />
sur le port d’armes. Des brèches qui s’immiscent dans la<br />
relation de Gloria et Arnold, si bien que lorsque la bulle de<br />
savon éclate, c’est la belle assurance de l’héroïne qui vient<br />
à se fissurer.<br />
Chanter la vie<br />
« Lorsque le monde s’arrêtera, j’espère que je serai en train<br />
de danser » dit en riant Gloria. Julianne Moore renchérit :<br />
« Cette idée d’exprimer sa joie de vivre physiquement était<br />
un vrai défi. » Qu’elle soit heureuse et épanouie, blessée<br />
et mélancolique, Gloria danse et chante pour transfigurer<br />
l’ordinaire. Chaque chanson – No More Lonely Nights de<br />
Paul McCartney, Total Eclipse of the Heart de Bonnie Tyler,<br />
A Little More Love d’Olivia Newton-John – reflète ses états<br />
d’âme, tandis qu’elle fait face à ses désillusions amoureuses<br />
et se confronte à la solitude. Gloria tombe mais se relève<br />
toujours, trouvant dans ces chansons populaires un exutoire<br />
salvateur. Pour Sebastián <strong>Le</strong>lio, Gloria Bell est une « comédie<br />
musicale non assumée » dont l’héroïne « a une boule à<br />
facettes dans son cœur ». Ainsi, lorsque Gloria fredonne, elle<br />
révèle « le plus profond de son être ». <strong>Le</strong> temps d’une chanson,<br />
les maux s’évaporent tandis que le corps s’accorde au<br />
rythme de la mélodie. Et Gloria se relève de ses blessures,<br />
conquérante, et plus glorieuse que jamais.<br />
GLORIA BELL<br />
Réalisation : Sebastián <strong>Le</strong>lio<br />
Avec : Julianne Moore, John Turturro, Michael Cera<br />
Genre : Comédie dramatique<br />
Durée : 1 h 41<br />
SORTIE : 1 ER MAI<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT 23
SPECTACLES AU CINÉMA<br />
Dimanche<br />
19<br />
MAI<br />
à 17H<br />
Carmen Suite / Petrouchka<br />
DURÉE : 2H20 / CHORÉGRAPHIES : ALBERTO ALONSO / EDWARD CLUG<br />
EN DIRECT<br />
<strong>Le</strong> dimanche 19 mai à 17h, les Étoiles du Ballet du Bolchoï vous<br />
donnent rendez-vous en direct de Moscou pour un programme<br />
exceptionnel placé sous le signe du masculin/féminin. Dans<br />
Carmen Suite, la sensualité de la sulfureuse héroïne se révèle dans<br />
une danse épurée, sur une musique de Rodion Chtchedrine inspirée<br />
du chef-d’œuvre de Bizet. Créé par le chorégraphe cubain Alberto<br />
Alonso, ce ballet à la gestuelle éthérée et empreint de volupté met<br />
en exergue les passions de Carmen pour Don José, puis pour le<br />
toréador Escamillo qu’elle préfèrera finalement au premier. Cette<br />
performance sera suivie de Petrouchka, la nouvelle création du<br />
Bolchoï chorégraphiée par le roumain Edward Clug et basée sur<br />
la légende populaire russe du pantin éponyme. Rêveur et sensible,<br />
Petrouchka est doté malgré lui de la capacité à ressentir des émotions<br />
humaines ; une sensibilité sublimée par la partition originale<br />
rythmique et harmonieuse d’Igor Stravinsky.<br />
Deux ballets palpitants à découvrir pour la première fois au cinéma,<br />
en direct du Théâtre Bolchoï dans vos salles <strong>Pathé</strong> et <strong>Gaumont</strong>.<br />
Jeudi<br />
23<br />
MAI<br />
à 20H15<br />
Électre / Oreste<br />
DURÉE : 2H40 / TRAGÉDIES D’EURIPIDE / MISE EN SCÈNE : IVO VAN HOVE<br />
Après le succès des Damnés, le metteur en scène belge Ivo van<br />
Hove collabore une seconde fois avec la Comédie-Française<br />
en adaptant, et en les associant, deux fameuses tragédies<br />
grecques d’Euripide : Électre et Oreste.<br />
L’histoire : À son retour de la guerre de Troie, Agamemnon est<br />
assassiné par sa femme Clytemnestre et par Égisthe, l’amant<br />
de celle-ci. Sept ans plus tard, après un long exil, Oreste, le fils<br />
d’Agamemnon, rentre à Argos. Avec sa sœur, Électre, ils décident<br />
de venger le meurtre de leur père et de détrôner l’usurpateur qui règne<br />
aux côtés de Clytemnestre. La jeune femme pousse son frère à aller<br />
plus loin dans leur vengeance, et à tuer leur mère…<br />
« La famille est le ‘’nœud’’ de la société et génère de ce fait un tas<br />
de problèmes, explique le metteur en scène. (…) Nous sommes en<br />
présence d’un miroir renvoyant les i<strong>mag</strong>es négatives de nos propres<br />
impulsions. » Flamboyantes tragédies familiales, Électre et Oreste<br />
promettent d’électriser la Salle Richelieu. Du grand théâtre sur grand<br />
écran à vivre en direct de la Comédie-Française dans vos cinémas<br />
<strong>Pathé</strong> et <strong>Gaumont</strong>.<br />
EN DIRECT<br />
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24<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT
CANNES <strong>2019</strong><br />
L’HOMMAGE À AGNÈS VARDA<br />
L’AFFICHE DU 72 E FESTIVAL DE CANNES REND HOMMAGE À LA CINÉASTE<br />
DISPARUE LE 29 MARS DERNIER.<br />
Agnès Varda juchée sur le dos d’un technicien pour être à la hauteur du viseur d’une<br />
caméra montée sur un pied. Cette célèbre photo est tirée du tournage de La Pointe courte,<br />
le premier long-métrage de la réalisatrice, tourné en 1954 et sorti en 1955, préfigurant la<br />
Nouvelle Vague. C’est ce cliché, revu et corrigé par la graphiste Flore Maquin (une femme à<br />
l’avant-plan a disparu, les néons ont remplacé la mer à l’arrière-plan et la couleur, le noir<br />
et blanc), qui a donc l’honneur d’être l’affiche de cette 72 e édition.<br />
ALEJANDRO GONZÁLEZ IÑARRITU<br />
PRÉSIDENT<br />
LE RÉALISATEUR MEXICAIN DE BIRDMAN ET THE REVENANT<br />
EST LE PRÉSIDENT DU JURY DU FESTIVAL DE CANNES.<br />
Alejandro González Iñarritu a présenté quatre films à Cannes. Deux ont été sélectionnés en<br />
compétition (Babel, Biutiful), deux, hors compétition (le film collectif Chacun son cinéma<br />
et le court-métrage en réalité virtuelle, Carne y Arena). Avec Alfonso Cuarón et Guillermo<br />
del Toro, il incarne cette impressionnante nouvelle vague mexicaine qui a déferlé sur le<br />
monde ces vingt dernières années. Son inclination pour les grands films humanistes au<br />
style affirmé devrait guider ses choix – mais peut-être pas ceux de ses jurés.<br />
© Brigitte Lacombe<br />
LA SÉLECTION OFFICIELLE<br />
The Dead Don’t Die<br />
(Ouverture)<br />
de Jim Jarmusch<br />
Douleur et Gloire<br />
de Pedro Almodóvar<br />
Il Traditore<br />
de Marco Bellocchio<br />
The Wild Goose Lake<br />
de Diao Yinan<br />
Parasite<br />
de Bong Joon-Ho<br />
<strong>Le</strong> Jeune Ahmed<br />
de Jean-Pierre et Luc Dardenne<br />
Roubaix, une lumière<br />
d’Arnaud Desplechin<br />
Atlantique<br />
de Mati Diop<br />
Matthias et Maxime<br />
de Xavier Dolan<br />
Little Joe<br />
de Jessica Hausner<br />
Sorry We Missed You<br />
de Ken Loach<br />
<strong><strong>Le</strong>s</strong> Misérables<br />
de Ladj Ly<br />
A Hidden Life<br />
de Terrence Malick<br />
Bacurau<br />
de Kleber Mendonça Filho<br />
et Juliano Dornelles<br />
La Gomera<br />
de Corneliu Porumboiu<br />
Frankie<br />
d’Ira Sachs<br />
Portrait de la jeune<br />
fille en feu<br />
de Céline Sciamma<br />
It Must Be Heaven<br />
d’Elia Suleiman<br />
Sibyl<br />
de Justine Triet<br />
HORS COMPÉTITION<br />
Rocketman<br />
de Dexter Fletcher<br />
<strong><strong>Le</strong>s</strong> Plus Belles Années<br />
d’une vie<br />
de Claude <strong>Le</strong>louch<br />
26<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT
CINÉ HITS<br />
La Cité de la peur<br />
VENDREDI<br />
31<br />
MAI<br />
À 19 H 45<br />
MINE D’OR DE RÉPLIQUES CULTES ET PUR BIJOU DE COMÉDIE, LA CITÉ DE LA PEUR<br />
FÊTE CETTE ANNÉE SON 25 E ANNIVERSAIRE, L’OCCASION DE REDÉCOUVRIR<br />
LE FILM SUR GRAND ÉCRAN !<br />
À<br />
l’occasion du Festival de<br />
Cannes, Simon Jérémi,<br />
acteur, et Odile Deray,<br />
son attachée de presse,<br />
viennent présenter aux festivaliers<br />
Red is Dead, film d’horreur d’une qualité<br />
somme toute relative, quand un<br />
tueur, déguisé comme celui du film,<br />
faucille et marteau en mains, vient<br />
semer la panique sur la Croisette.<br />
C’est là que Karamazov, Serge<br />
Karamazov, intervient. Sa mission :<br />
assurer la sécurité des deux héros.<br />
Après avoir marqué l’histoire de la<br />
télévision pendant plusieurs années<br />
sur la jeune chaîne cryptée Canal+,<br />
<strong><strong>Le</strong>s</strong> Nuls s’aventurent au cinéma en<br />
1994 avec La Cité de la peur. Destination<br />
Cannes pour la troupe qui<br />
se charge de l’écriture du scénario<br />
et laisse les rênes de la réalisation<br />
à Alain Berberian, un ancien de la<br />
chaîne à péage avec qui le trio avait<br />
déjà travaillé sur <strong><strong>Le</strong>s</strong> Nuls, l’émission.<br />
PAR ALEXIS AUDREN<br />
Cette comédie, sur fond d’enquête<br />
policière haletante capture parfaitement<br />
l’i<strong>mag</strong>inaire et l’humour<br />
des Nuls sur pellicule et nous laisse<br />
aujourd’hui un bel exemple d’une<br />
comédie hilarante portée par un<br />
quatuor d’acteurs parfaits dans leurs<br />
genres. Chantal Lauby, Dominique<br />
Farrugia et Alain Chabat sont rejoints<br />
par l’excellent Gérard Darmon.<br />
Un film de <strong><strong>Le</strong>s</strong> Nuls<br />
<strong>Mai</strong>s d’où vient la <strong>mag</strong>ie de La Cité<br />
de la peur ? De son écriture brillante,<br />
son rythme effréné et son casting au<br />
diapason ? Sans doute aussi de son<br />
humour bien anglo-saxon dans le<br />
pur esprit des ZAZ, ce trio à l’origine<br />
de la saga des Y’a-t-il...? portée par<br />
<strong><strong>Le</strong>s</strong>lie Nielsen, ou bien encore de celui<br />
des Monty Python avec entre autres,<br />
leur Sacré Graal !. Un humour parfaitement<br />
visuel, dénué de sens, une<br />
recette idéale pour le film de <strong><strong>Le</strong>s</strong> Nuls.<br />
Prenez l’exemple de la course poursuite<br />
(à pieds) sur La Croisette, comble<br />
de l’absurde et fascinant à chaque<br />
mouvement de caméra. Que l’on<br />
sache danser la carioca ou différencier<br />
ou non Pluto de Dingo (est-ce réellement<br />
si compliqué ?), le scénario,<br />
le montage, les répliques et l’esthétique<br />
de La Cité de la peur ont marqué<br />
et continuent de marquer l’esprit de<br />
nombreuses générations.<br />
Comme pouvaient le faire les films<br />
de Louis de Funès, de la troupe<br />
du Splendid ou plus récemment<br />
Alexandre Astier avec Kaamelott, la<br />
force d’écriture et d’interprétation<br />
de l’équipe des Nuls les a installés<br />
en bonne place aux côtés de ces<br />
monstres sacrés de la comédie française<br />
capables de porter un tel film<br />
sur grand écran et de faire rire aux<br />
éclats quiconque s’y aventure depuis<br />
maintenant vingt-cinq ans.<br />
<strong>Le</strong> vendredi 31 mai à 19 h45, les salles <strong>Pathé</strong> et <strong>Gaumont</strong> vous invitent à découvrir en version<br />
restaurée inédite 4K la comédie culte sur grand écran. Avant votre film, participez à un quiz aux<br />
couleurs de La Cité de la peur et tentez de gagner des cadeaux !<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT 27
ACTUS<br />
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28 LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT
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Joliette propose également trois salles aux concepts exclusifs et<br />
inédits où chaque séance est accompagnée d’une collation salée<br />
ou sucré et d’une boisson au choix : la Salle Tediber, la Salle Cocoon<br />
et la Salle Lounge.<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT<br />
29
ACTUS<br />
EUROPACORP LA JOLIETTE<br />
CHARLIE’S KITCHEN<br />
LE SCOPE<br />
OFFRE GOURMANDE ET IRRÉSISTIBLE<br />
<strong>Le</strong> cinéma propose une large sélection appétissante et innovante<br />
pour satisfaire les envies de tous. Charlie’s Kitchen, un<br />
dinner & movie réinventé, avec sa carte cosmopolite sucrée et<br />
salée. <strong>Le</strong> Scope, le bar du cinéma et sa terrasse exclusive, dans<br />
une ambiance chic et feutrée, proposant une carte de produits<br />
régionaux, et Haribo Studio, une boutique aux couleurs de la<br />
célèbre marque de bonbons. Toute l’offre classique de confiserie<br />
vous attend également ainsi qu’un corner Häagen-Dazs<br />
venant compléter l’offre gourmande du cinéma. Vous pourrez y<br />
accéder sans billet de cinéma et ainsi, profi ter de ces espaces<br />
quand vous le souhaitez.<br />
VR ZONE PORTAL MARSEILLE :<br />
UNE EXPÉRIENCE VIRTUELLE UNIQUE<br />
Autre évènement proposé en exclusivité en France au cinéma<br />
EuropaCorp La Joliette, la VR Zone Portal Marseille vous invite<br />
à découvrir une expérience unique de réalité virtuelle ! Quatre<br />
jeux inédits vous y attendent. Mario Kart VR vous embarque<br />
dans le jeu culte comme si vous étiez, à bord d’un vrai kart où<br />
vous pourrez slalomer entre les obstacles et attraper en plein<br />
vol les blocs surprises. Argyle Shift vous emporte dans une folle<br />
aventure dans l’espace, Hospital Escape Terror dans une terrifiante<br />
visite d’un hôpital abandonné, et The Big Fear of Heights<br />
Experience viendra tester votre rapport au vertige. Quatre<br />
expériences incroyables à découvrir au cinéma, ouvertes à tous,<br />
avec ou sans billet de cinéma.<br />
Photos : © Frédéric Berthet.<br />
30 LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT
ACTUS<br />
JEU<br />
GODZILLA II<br />
– ROI DES MONSTRES<br />
Godzilla revient au cinéma le 29 mai, accompagné de Mothra, Rodan et du terrifiant roi<br />
Ghidorah, l’hydre à trois têtes. À l’occasion du retour de la légende japonaise sur grand écran,<br />
participez à un jeu monstrueux pour gagner des cadeaux exceptionnels !<br />
Tentez votre chance en réservant votre place en<br />
ligne du 15 mai au 4 juin pour découvrir Godzilla<br />
II – Roi des monstres au cinéma. Vous recevrez<br />
ensuite un e-mail pour participer directement au<br />
jeu et vous pourrez peut-être gagner un séjour<br />
pour deux personnes au Mexique sur les traces<br />
de Godzilla ! Aussi à la clé, un casque de réalité<br />
virtuelle, un iPad, des AirPods, un drone, un Google<br />
Home, de nombreux cadeaux exclusifs aux couleurs<br />
du film ainsi que l’une des cent invitations technos<br />
à utiliser dans nos cinémas.<br />
NOUVEAU !<br />
LES RENDEZ-VOUS CINÉPHILES<br />
PROFITEZ DÉSORMAIS SUR GRAND ÉCRAN D’UNE SÉLECTION DE FILMS « ART ET ESSAI »<br />
DANS VOTRE CINÉMA. TOUTES LES SEMAINES, UN NOUVEAU FILM EN VERSION ORIGINALE<br />
VOUS EST PROPOSÉ AU COURS DE QUATRE SÉANCES HEBDOMADAIRES :<br />
Jeudi 16h – Dimanche 20h – Lundi 18h – Mardi 14h<br />
Découvrez les fi lms à l’affi che de ces nouveaux Rendez-vous cinéphiles :<br />
SEMAINE DU 1 ER MAI<br />
C’est ça l’amour<br />
de Claire Burger<br />
SEMAINE DU 8 MAI<br />
La Lutte des classes<br />
de Michel <strong>Le</strong>clerc<br />
SEMAINE DU 15 MAI<br />
<strong>Le</strong> Vent de la liberté<br />
de Michael Bully Herbig<br />
SEMAINE DU 22 MAI<br />
L’Adieu à la nuit<br />
d’André Téchiné<br />
SEMAINE DU 29 MAI<br />
Gloria Bell<br />
de Sebastián <strong>Le</strong>lio<br />
Réservations et liste des cinémas participants sur cinemaspathegaumont.com<br />
Retrouvez toutes nos actualités et nos offres sur cinemaspathegaumont.com/offres<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT 31
LE GUIDE<br />
GUIDE<br />
DES<br />
SORTIES<br />
1 er mai<br />
Alice T.<br />
De : Radu Muntean<br />
Genre : Drame<br />
Durée : 1h45<br />
Avec : Andra Guti, Mihaela Sîrbu,<br />
Cristine Hambaseanu...<br />
Alice ne s’entend pas avec sa mère adoptive,<br />
Bogdana. La découverte de la grossesse d’Alice va<br />
rebattre les cartes de leur relation compliquée.<br />
Allez-y pour la relation mère-fille<br />
Amir et Mina :<br />
<strong><strong>Le</strong>s</strong> Aventures<br />
du tapis volant<br />
De : Karsten Kiilerich<br />
Genre : Aventure<br />
Durée : 1 h 21<br />
À la demande d’un voisin, le jeune Amir part avec<br />
sa chèvre à bord d’un tapis volant pour retrouver<br />
un trésor. En chemin, ils prennent Mina pour guide.<br />
Allez-y pour la référence aux 1001 Nuits<br />
Cœurs ennemis<br />
De : James Kent<br />
Genre : Drame, romance<br />
Durée : 1 h 48<br />
Avec : Keira Knightley, Alexander<br />
Skarsgård, Jason Clarke…<br />
Au lendemain de la guerre, Rachel emménage à<br />
Hambourg avec son mari, un officier anglais, dans une<br />
maison toujours occupée par un Allemand et sa fille.<br />
Allez-y pour la romance impossible<br />
Dieu existe, son nom est<br />
Petrunya<br />
De : Teona Strugar Mitevska<br />
Genre : Drame<br />
Durée : 1 h 40<br />
Avec : Zorica Nusheva, Labina<br />
Mitevska, Stefan Vujisic…<br />
Lors d’un rituel réservé aux hommes, Petrunya a<br />
l’audace de remporter une précieuse croix de bois<br />
qu’elle va garder envers et contre tous.<br />
Allez-y pour le combat féministe<br />
Duelles<br />
De : OIivier Masset-Depasse<br />
Genre : Drame, thriller<br />
Durée : 1h33<br />
Avec : Veerle Baetens, Anne<br />
Coesens, Mehdi Nebbou...<br />
La mort accidentelle d’un enfant bouleverse la relation<br />
entre sa mère et l’une de ses voisines, qui culpabilise<br />
de ne pas avoir pu sauver la victime.<br />
Allez-y pour la tension hitchcockienne<br />
Gloria Bell<br />
De : Sebastián <strong>Le</strong>lio<br />
Genre : Comédie dramatique<br />
Durée : 1 h 41<br />
Avec : Julianne Moore, John<br />
Turturro, Michael Cera…<br />
Gloria, la cinquantaine, est une femme belle et<br />
indépendante qui court d’aventure en aventure.<br />
Jusqu’à sa rencontre avec Arnold, qui va tout changer.<br />
Allez-y pour le subtil portrait de femme<br />
Nous finirons ensemble<br />
De : Guillaume Canet<br />
Genre : Comédie dramatique<br />
Durée : 2 h 15<br />
Avec : François Cluzet, Marion<br />
Cotillard, Gilles <strong>Le</strong>llouche…<br />
Max reçoit la visite surprise de ses amis qu’il n’a pas<br />
vus depuis plus de trois ans. Préoccupé, il ne leur<br />
réserve pas le meilleur des accueils.<br />
Allez-y si vous avez aimé <strong><strong>Le</strong>s</strong> Petits Mouchoirs<br />
Disponible en VFST<br />
Tremblements<br />
De : Jayro Bustamante<br />
Genre : Drame<br />
Durée : 1 h 47<br />
Avec : Juan Pablo Olyslager, Diane<br />
Bathen, Mauricio Armas…<br />
Bon père de famille et religieux pratiquant, Pablo a tout<br />
pour plaire. Problème : il aime un homme. Solution :<br />
une thérapie prodiguée par sa paroisse.<br />
Allez-y si vous avez aimé Boy Erased<br />
8 mai<br />
Hellboy<br />
De : Neil Marshall<br />
Genre : Fantastique<br />
Durée : 1 h 54<br />
Avec : David Harbour, Milla<br />
Jovovich, Ian McShane…<br />
Hellboy, qui lutte contre les forces du mal, est<br />
amené à essayer de contrecarrer les plans d’une<br />
sorcière, qui veut se venger de l’humanité.<br />
Allez-y pour les effets visuels saisissants<br />
<strong><strong>Le</strong>s</strong> Crevettes pailletées<br />
De : Cédric <strong>Le</strong> Gallo et Maxime<br />
Govare<br />
Genre : Comédie<br />
Durée : 1 h 40<br />
Avec : Nicolas Gob, Alban <strong>Le</strong>noir,<br />
Michaël Abiteboul…<br />
Puni pour avoir tenu des propos homophobes, un<br />
champion de natation est contraint d’entraîner une<br />
équipe de water-polo LGBT pour les Gay Games.<br />
Allez-y si vous avez aimé <strong>Le</strong> Grand Bain<br />
Disponible en VFST<br />
Lourdes<br />
De : Thierry Demaizière<br />
et Alban Teurlai<br />
Genre : Documentaire<br />
Durée : 1 h 31<br />
Plongée au cœur du pèlerinage de Lourdes où se<br />
pressent chaque année des millions de visiteurs<br />
avec, au bout, pour certains, l’espoir d’un miracle.<br />
Allez-y pour les vibrants témoignages<br />
Pokémon Détective Pikachu<br />
De : Rob <strong>Le</strong>tterman<br />
Genre : Action, aventure<br />
Durée : 1 h 45<br />
Avec : Justice Smith, Kathryn<br />
Newton, Ken Watanabe…<br />
Un jeune homme et l’adorable Pikachu enquêtent<br />
sur une disparition dans les rues de Ryme, une cité<br />
où cohabitent humains et Pokémon.<br />
Allez-y pour le mélange de live et d’animation<br />
3D<br />
14 mai<br />
The Dead Don’t Die<br />
De : Jim Jarmusch<br />
Genre : Comédie, horreur<br />
Durée : 1 h 43<br />
Avec : Bill Murray, Adam Driver,<br />
Selena Gomez…<br />
Des évènements inquiétants surviennent dans<br />
la ville paisible de Centerville. Bientôt, les morts<br />
sortent de leurs tombes et menacent les vivants.<br />
Allez-y pour l’humour noir et le casting hype<br />
15 mai<br />
Cold Blood <strong>Le</strong>gacy<br />
– La Mémoire du sang<br />
De : Frédéric Petitjean<br />
Genre : Action<br />
Durée : 1 h 31<br />
Avec : Jean Reno, Sarah Lind,<br />
Joe Anderson…<br />
Au repos dans sa cabane isolée au Canada, Henry,<br />
tueur à gages, va reprendre du service pour aider une<br />
jeune femme en détresse qui surgit de nulle part.<br />
Allez-y pour le come-back viril de Jean Reno<br />
32<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT
LES FILMS DE MAI<br />
Passion<br />
De : Ryusuke Ha<strong>mag</strong>uchi<br />
Genre : Drame<br />
Durée : 1h55<br />
Avec : Aoba Kawai, Ryuta<br />
Okamoto, Fusako Urabe…<br />
Après l’annonce des fiançailles d’un couple déjà<br />
ancien, un groupe d’amis va imploser en raison<br />
des réactions inattendues des uns et des autres.<br />
Allez-y pour le côté rohmérien<br />
Séduis-moi si tu peux !<br />
De : Jonathan <strong>Le</strong>vine<br />
Genre : Comédie<br />
Durée : 2 h 05<br />
Avec : Charlize Theron, Seth<br />
Rogen, O’Shea Jackson Jr…<br />
Journaliste au chô<strong>mag</strong>e, Fred est embauché pour<br />
écrire les discours d’une candidate à la présidentielle,<br />
Charlotte Field, son ancienne babysitter !<br />
Allez-y pour les quiproquos en série<br />
17 mai<br />
COUP DE<br />
Douleur et Gloire CŒUR<br />
De : Pedro Almodóvar<br />
Genre : Drame<br />
Durée : 1 h 53<br />
Avec : Antonio Banderas, Asier<br />
Etxeandia, Penélope Cruz…<br />
Un cinéaste prestigieux n’arrive plus à faire de<br />
films. Partagé entre ses souvenirs et son quotidien<br />
fait d’opiacés, parviendra-t-il à remonter la pente ?<br />
Allez-y pour le charme Almodóvar<br />
22 mai<br />
Aladdin<br />
De : Guy Ritchie<br />
Genre : Aventure, fantastique<br />
Durée : NC<br />
Avec : Mena Massoud, Naomi<br />
Scott, Will Smith…<br />
Amoureux de la princesse Jasmine, Aladdin<br />
recourt aux services d’un puissant génie pour se<br />
transformer en prince et accéder ainsi au palais.<br />
Allez-y pour le génial Will Smith<br />
3D<br />
John Wick – Parabellum<br />
De : Chad Stahelski<br />
Genre : Action<br />
Durée : 2 h 11<br />
Avec : Keanu Reeves, Halle Berry,<br />
Anjelica Huston…<br />
John Wick a tué à l’intérieur de l’Hôtel Continental,<br />
ce qui est interdit par le règlement. Une meute de<br />
tueurs à gages se lance à ses trousses.<br />
Allez-y pour les incroyables scènes d’action<br />
La Voix du pardon<br />
De : Andrew et Jon Erwin<br />
Genre : Drame, biopic<br />
Durée : 1 h 50<br />
Avec : J. Michael Finley, Dennis<br />
Quaid, Madeline Carroll…<br />
Abandonné par sa mère à 10 ans, battu par son<br />
père, le petit Bart Millard s’accomplit des années<br />
plus tard comme chanteur et musicien.<br />
Allez-y si les histoires vraies vous touchent<br />
<strong>Le</strong> Jeune Ahmed<br />
De : Luc et Jean-Pierre Dardenne<br />
Genre : Drame<br />
Durée : 1 h 24<br />
Avec : Idir Ben Addi, Olivier<br />
Bonnaud, Myriem Akheddiou...<br />
L’histoire de la radicalisation d’un préadolescent<br />
belge qui va chercher à tuer son professeur à la<br />
suite d’une interprétation extrémiste du Coran.<br />
Allez-y pour le sujet d’actualité<br />
Disponible en VFST<br />
<strong><strong>Le</strong>s</strong> Plus Belles Années<br />
d’une vie<br />
De : Claude <strong>Le</strong>louch<br />
Genre : Comédie dramatique<br />
Durée : 1 h 31<br />
Avec : Jean-Louis Trintignant,<br />
Anouk Aimée, Monica Bellucci…<br />
Françoise Gauthier retrouve Jean-Louis Duroc, des<br />
années après leur rencontre amoureuse à Deauville.<br />
<strong><strong>Le</strong>s</strong> souvenirs affluent, chabadabada…<br />
Allez-y si vous aimez Un homme et une femme<br />
Stubby<br />
De : Richard Lanni<br />
Genre : Aventure<br />
Durée : 1 h 25<br />
Avec les voix de : Gérard<br />
Depardieu, Christophe <strong>Le</strong>moine,<br />
Guillaume Sentou…<br />
Chien errant recueilli par un soldat, Stubby participe<br />
à la Seconde Guerre mondiale et deviendra, à son<br />
retour victorieux, le chien le plus décoré d’Amérique.<br />
Allez-y pour ce chien pas comme les autres<br />
24 mai<br />
Sibyl<br />
De : Justine Triet<br />
Genre : Comédie dramatique<br />
Durée : 1 h 40<br />
Avec : Virginie Efira, Adèle<br />
Exarchopoulos, Gaspard Ulliel…<br />
Une psy décide de retourner à l’écriture, son premier<br />
métier. L’irruption d’une jeune actrice perturbée va<br />
infl échir sa décision, avant de la conforter.<br />
Allez-y pour le subtil jeu de miroirs<br />
29 mai<br />
Godzilla II – Roi des monstres<br />
De : Michael Dougherty<br />
Genre : Science-fiction<br />
Durée : 2h<br />
Avec : Vera Farmiga, Kyle<br />
Chandler, Millie Bobby Brown…<br />
L’humanité assiste, impuissante, au combat<br />
opposant plusieurs monstres titanesques, dont le<br />
fameux Godzilla, pour contrôler la planète.<br />
Allez-y pour l’ambiance apocalyptique<br />
3D<br />
Mon frère<br />
De : Julien Abraham<br />
Genre : Drame<br />
Durée : NC<br />
Avec : Mohamed Sylla, Aïssa<br />
Maïga, Darren Muselet…<br />
Teddy, un jeune sans histoires qui a voulu protéger<br />
son petit frère, est envoyé dans un centre éducatif<br />
fermé pour parricide. Il découvre un univers brutal.<br />
Allez-y pour le débat sur la violence<br />
Ni une, ni deux<br />
De : Anne Giafferi<br />
Genre : Comédie<br />
Durée : 1 h 38<br />
Avec : Mathilde Seigner, François-<br />
Xavier Demaison, Arié Elmaleh…<br />
Une comédienne ayant subi une opération de<br />
chirurgie esthétique ratée réalise que le sosie<br />
qu’elle a appelé pour la remplacer n’est autre<br />
que sa sœur jumelle inconnue.<br />
Allez-y pour Mathilde Seigner en double<br />
Rocketman<br />
De : Dexter Fletcher<br />
Genre : Biopic<br />
Durée : 2 h 01<br />
Avec : Taron Egerton, Kit Connor,<br />
Jamie Bell…<br />
L’ingrat et complexé Reginald Kenneth Dwight<br />
devient, à force de travail et de concessions,<br />
la star excentrique de la pop music, Elton John.<br />
Allez-y si vous aimez les comédies musicales<br />
Venise n’est pas en Italie<br />
De : Ivan Calbérac<br />
Genre : Comédie<br />
Durée : 1 h 35<br />
Avec : Benoît Poelvoorde, Valérie<br />
Bonneton, Helie Thonnat…<br />
Lorsque Pauline l’invite à Venise pour les vacances,<br />
Émile est aux anges. Il ne se doute pas que ses<br />
parents vont l’accompagner en caravane.<br />
Allez-y pour le tandem Poelvoorde/Bonneton<br />
Disponible en VFST<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT 33
LE MOIS PROCHAIN<br />
5 juin 12 juin<br />
12 juin<br />
MEN IN BLACK :<br />
X-MEN : DARK PHOENIX GRETA<br />
INTERNATIONAL<br />
ROXANE<br />
12 juin<br />
IMAX 3D 4DX DOLBY CINEMA<br />
IMAX<br />
De : Simon Kinberg<br />
Genre : Super-héros / Avec : Sophie<br />
Turner, Jennifer Lawrence…<br />
De : Neil Jordan<br />
Genre : Thriller / Avec : Isabelle<br />
Huppert, Chloë Grace Moretz…<br />
De : F. Gary Gray<br />
Genre : Science-fiction / Avec : Tessa<br />
Thompson, Chris Hemsworth…<br />
De : Mélanie Auffret<br />
Genre : Comédie / Avec : Guillaume<br />
de Tonquédec, Léa Drucker…<br />
L’ultime aventure de la<br />
nouvelle génération de X-Men<br />
(découverte en 2011<br />
dans <strong>Le</strong> Commencement)<br />
verra Jean Grey devenir<br />
surpuissante, et très<br />
dangereuse, en se transformant<br />
en Dark Phoenix. Magnéto<br />
et les autres survivront-ils ?<br />
<strong>Le</strong> réalisateur d’Entretien<br />
avec un vampire réunit<br />
la révélation de Kick-Ass<br />
et la star d’Elle (Verhoeven)<br />
dans un thriller psychologique<br />
glaçant relatant la rencontre<br />
entre une jeune fille en deuil<br />
et une femme aux intentions<br />
troubles.<br />
Exit Will Smith et Tommy<br />
<strong>Le</strong>e Jones, les nouveaux<br />
Men in Black s’appellent<br />
Tessa Thompson et Chris<br />
Hemsworth. Ils s’éclataient<br />
récemment chez Marvel (dans<br />
Thor : Ragnarok), et ont l’air<br />
à nouveau de bien s’amuser,<br />
entourés d’aliens, au MIB.<br />
Un éleveur de poules décide<br />
de monter la pièce Cyrano<br />
de Bergerac avec ses gallinacés<br />
préférés pour s’offrir un coup<br />
de pub et sauver sa ferme de<br />
la faillite. Cette comédie au<br />
pitch décalé a fait sensation<br />
au festival de l’Alpe d’Huez<br />
l’hiver dernier.<br />
CHILD’S PLAY<br />
19 juin<br />
Chucky, la poupée maléfique,<br />
revient pour hanter une nouvelle<br />
famille : une mère et son fils,<br />
précisément. Si elle a quelque<br />
peu changé de look, elle<br />
reste aussi flippante que dans<br />
les années 80 !<br />
LE DAIM<br />
19 juin<br />
Quentin Dupieux continue de<br />
développer son univers absurde<br />
en filmant le « projet » d’un<br />
homme (Jean Dujardin) et de son<br />
blouson 100 % daim. Un concept<br />
énigmatique qui devrait une<br />
nouvelle fois surprendre le public.<br />
De : Lars Klevberg / Genre : Horreur / Avec : Aubrey Plaza, Mark Hamill…<br />
De : Quentin Dupieux / Genre : Comédie / Avec : Jean Dujardin, Adèle Haenel…<br />
19 juin 26 juin<br />
26 juin<br />
26 juin<br />
NEVADA<br />
BRIGHTBURN : L’ENFANT DU MAL<br />
TEEN SPIRIT<br />
TOY STORY 4<br />
IMAX 3D 4DX DOLBY CINEMA<br />
De : Laure de Clermont-Tonnerre<br />
Genre : Drame / Avec : Matthias<br />
Schoenaerts, Bruce Dern...<br />
De : David Yarovesky<br />
Genre : Épouvante, horreur<br />
Avec : Elizabeth Banks, David Denman…<br />
De : Max Minghella<br />
Genre : Drame musical<br />
Avec : Elle Fanning, Rebecca Hall…<br />
De : Josh Cooley<br />
Genre : Aventure / Voix : Richard Darbois,<br />
Jean-Philippe Puymartin, Pierre Niney…<br />
Ce premier film français,<br />
produit par Robert Redford,<br />
raconte comment un détenu<br />
va suivre un programme de<br />
réhabilitation consistant à<br />
dresser des chevaux sauvages.<br />
<strong>Le</strong> Belge Matthias<br />
Schoenaerts lui prête sa<br />
carrure et sa sensibilité.<br />
Produit par James Gunn<br />
(<strong><strong>Le</strong>s</strong> Gardiens de la Galaxie),<br />
ce film met en scène l’arrivée<br />
sur Terre dans une capsule<br />
spatiale d’un bébé qui, en<br />
grandissant, développe des<br />
capacités surhumaines qu’il<br />
emploie pour se venger de<br />
ceux qui l’ont tourmenté.<br />
Après Super 8, Maléfique<br />
et The Neon Demon,<br />
Elle Fanning rêve de devenir<br />
une pop star dans une<br />
émission de télé qui va<br />
mettre son talent à l’épreuve.<br />
Pour l’occasion, l’actrice<br />
reprendra des tubes d’Annie<br />
<strong>Le</strong>nnox, Carly Rae Jepsen…<br />
Vingt-quatre ans après<br />
Toy Story, Pixar a concocté<br />
la nouvelle aventure de nos<br />
jouets préférés, qui verra<br />
Woody et Buzz en bien<br />
mauvaise posture,<br />
embarqués dans une fête<br />
foraine loin de leur chambre<br />
d’enfant.<br />
34<br />
LES CINÉMAS PATHÉ ET GAUMONT
Anaïs a le pouvoir<br />
de détecter<br />
les mines avant<br />
qu’elles n’explosent<br />
pour 2,50€ / mois *<br />
Grâce au don mensuel<br />
on a tous le pouvoir de changer<br />
le monde, même à distance !<br />
hi.fr/don.mensuel<br />
Anaïs C., donatrice régulière pour handicap international depuis 2010<br />
Pamplemousse.com - Crédit photo : M.E. Brouet<br />
*Après réduction fiscale.