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À LA UNE 2 SPÉCIAL ANNONCEURS 2019 www.lenouvelliste.ch Tous les constituants ont prêté serment. Ici, Florence Carron Darbellay. Bernard Oberholzer et Jean Zermatten chantent l’hymne valaisan. L’ensemble du Conseil d’Etat a accueilli les constituants, avant de se retirer. Ce moment historique valait bien un petit selfie, n’est-ce pas Monsieur Jaffé? Comment l’histoire s’est écrite en une heure CONSTITUANTE C’est fait! Hier, les 130 élus qui vont réviser la Constitution valaisanne ont prêté serment. La constituante est sur les rails. Jean Zermatten accède à la présidence du bureau transitoire. PAR BERTRAND.CRITTIN@LENOUVELLISTE.CH / PHOTOS SABINE.PAPILLOUD@LENOUVELLISTE.CH Une petite heure. Suffisant toutefois pour marquer l’histoire du Valais. Hier, il n’aura fallu que soixante minutes pour que la constituante entre en fonction. Un laps de temps court, mais intense, solennel et chargé d’émotion. Si ce premier chapitre fut ouvert par le doyen Bernard Oberholzer, c’est bien le président du bureau transitoire qui l’a refermé. Elu tacitement et chaleureusement applaudi par ses 129 collègues, Jean Zermatten présidera cette instance chargée, notamment (voir encadré), de préparer un règlement d’organisation de la constituante. «C’est un grand jour et une grande fierté d’assumer ce poste. Le fait qu’il y ait eu une élection tacite, une unanimité des choix plutôt que des querelles inutiles, est un bon signe pour la suite.» Le mot du Conseil d’Etat Lundi matin n’entrait pas au Grand Conseil qui voulait. La police veillait au grain, preuve Je ressens de l’émotion. Nous entrons dans l’histoire.” BERNARD OBERHOLZER PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE CONSTITUTIVE de la portée de l’événement. Trente minutes avant le début de l’assemblée, l’effervescence régnait dans la salle des pas perdus. Autour d’un café, les constituants faisaient connaissance; portable à la main, certains photographiaient l’espace jusqu’ici réservé aux députés. Une ambiance décontractée, bien loin de celle qui a cours en période de session parlementaire. Assis à sa place traditionnelle, le Conseil d’Etat in corpore a accueilli les constituants. Il était 9 h 30. La présidente Esther Waeber-Kalbermatten leur a rappelé dans son discours la «chance qu’ils avaient de déter- 1 million de francs, tel est le budget de la constituante pour l’année 2019. Ce montant a été validé la semaine dernière par le Grand Conseil. miner la vision du Valais de demain» et qu’ils avaient pour tâche d’écrire une «Constitu - tion progressiste, digne d’un état de droit libre, social et solidaire». Ministre des institutions, Frédéric Favre lui a emboîté le pas, mettant en avant «la richesse des personnalités et des compétences» et saluant «l’harmonie de vos différences». Les allocutions auront duré quinze minutes. Le message du président Doyen de l’assemblée – un mois de plus que Cilette Cretton – Bernard Oberholzer, 72 ans, présidait cette session constitutive. «Il y a parfois des hasards qui vous propulsent au perchoir. Qu’ai-je fait pour être là? Je ne m’octroie aucun mérite. Je ressens de l’émotion. Nous entrons tous dans l’histoire.» Des traits d’humour, des analogies à la musique, le Montheysan a prononcé un discours tout en simplicité, mais au message clair. «Nous sommes 130 membres prêts à écrire une partition en toute harmonie et qui sera jouée durant quatre ans.» Dans un registre plus formel, c’est également l’élu d’Appel citoyen qui a assermenté ses collègues. Tous, sans exception, ont juré ou promis de servir la Constitution et le Valais. Le message du président (bis) Bernard Oberholzer avait une dernière mission, faire élire le bureau transitoire. Treize candidats pour treize places, toutes les forces politiques représentées, il n’y a pas eu vote, mais une élection tacite. «Tant mieux, je n’aime pas les embrouilles», a souri le président. Ce sont les applaudissements Trois mois cruciaux pour l’avenir Le Service des affaires intérieures de Maurice Chevrier a beaucoup accompagné la mise en place de la constituante. Depuis hier, celle-ci est indépendante. Charge désormais au bureau transitoire d’assumer ses responsabilités. Trois tâches principales lui incombent. Premièrement: établir le cahier des charges et mettre au concours le poste de secrétaire général. C’est aussi ce bureau qui engagera le personnel administratif et les juristes qui aideront les constituants dans leur travail. A titre comparatif, Fribourg s’était appuyé sur quatre EPT (emploi plein-temps). Deuxièmement: écrire un règlement d’organisation et de travail. Troisièmement: proposer un découpage des thématiques et penser la manière dont elles seront traitées en commissions. Les engagements et les règlements seront soumis au vote du plénum. «J’ai espoir que l’on travaille avec diligence, pour ensuite aller de l’avant», relève Jean Zermatten, président du bureau transitoire. Il se fixe un délai de trois mois. de l’assemblée qui ont porté Jean Zermatten à la présidence du bureau transitoire. «Je n’avais jamais imaginé, dans ma vie professionnelle, être au perchoir et encore moins dans cette salle. C’est un honneur», a sobrement déclaré le président. Qui, à son tour, a délivré un message fort, rappelant aux élus leur privilège et leur responsabilité de siéger dans une constituante. «J’émets le vœu qu’un souffle créatif s’élève des travées de cette salle, qu’un esprit de collaboration règne, que la volonté de servir le canton et la population s’affirme. Tous ensemble, nous avons pour ambition de répondre aux nombreux défis d’un monde en pleine mutation par un texte moderne, adapté aux changements et respectueux de chaque être humain.» Il est 10 h 36, la fanfare de la police cantonale joue les dernières notes de l’hymne valaisan. Dans la salle des pas perdus, les constituants trinquent à l’histoire.
SPÉCIAL ANNONCEURS 2019 www.lenouvelliste.ch ACTU VS 3 147 000 lecteurs quotidiens Améliorer encore la qualité des contenus sur les différents supports est un objectif majeur du «Nouvelliste». LE NOUVELLISTE «La tendance en matière d’investissement publicitaire est baissière, moins fortement que dans d’autres titres, mais baissière quand même», précise l’éditeur. Les nouveaux comportements des annonceurs engendrés par l’attracti- se donne bien sûr comme mission de relater minute par minute l’actualité immédiate sur ses supports numériques. Mais cette tâche s’accompagne aussi et surtout d’une exigence de plus-value toujours plus forte sur nombre de dos- CHIFFRES RECORDS «Le Nouvelliste» établit un nouveau record en termes de lecteurs quotidiens, selon la REMP qui s’occupe de recherches et études des médias publicitaires. Le défi de votre journal: transformer les audiences en chiffre d’affaires dans un marché en pleine mutation. vec 147 000 lecteurs quotidiens, tous sup- A ports confondus, «Le Nouvelliste» établit un nouveau record. Selon la dernière étude REMP, cette organisation interprofessionnelle de recherche indépendante et neutre qui agit pour la transparence sur le marché des médias et de la publicité, votre journal et ses différentes déclinaisons numériques progressent de quelque 8000 lecteurs pour la période de référence 2017-2018. Il conforte ainsi sa place de leader de l’information valaisanne. Un record historique d’audience Ces chiffres réjouissent bien évidemment le directeur général et éditeur du titre, Eric Meizoz. «Dans un contexte économique difficile, nous sommes fiers d’annoncer que nous établissons un record historique.» De plus en plus de gens lisent en effet «Le Nouvelliste» sur le web, sur les applications et via les moteurs de recherche, sans oublier le journal et l’e-paper. A l’heure où la presse est malmenée, les résultats de votre quotidien font en quelque sorte figure d’exception en Suisse, accompagné qu’il est dans cette tendance positive par certains autres titres régionaux comme «La Liberté» à Fribourg ou «ArcInfo», fusion de «L’Express» et de «L’Impartial» à Neuchâtel, qui ont également progressé. C’est dans ce climat en pleine mutation que le groupe ESH Médias a inauguré récemment un nouveau centre d’impression à Monthey «parce que nous croyons en l’avenir du support papier», martèle Eric Meizoz. Pour autant, les titres régionaux doivent relever toute une série de défis majeurs. A commencer par la monétisation des audiences. Comprenez la fidélisation des visiteurs occasionnels en abonnés réguliers. Car «Le Nouvelliste», s’il progresse en termes de lectorat, voit ses revenus s’éroder. “Dans un contexte économique difficile, nous sommes fiers d’annoncer que nous établissons un record historique.” ÉRIC MEIZOZ DIRECTEUR ET ÉDITEUR DU «NOUVELLISTE» vité des médias électroniques expliquent en bonne partie cette évolution. D’où l’importance pour la marque de convertir les visites ponctuelles sur des contenus numériques gratuits en consultations régulières et payantes par le biais d’abonnements. Comment? En améliorant toujours davantage la qualité du contenu des divers supports de lecture tout en les reliant entre eux. Spécialisation et plus-value sur le Valais Le Valais est l’ADN du journal, la rédaction en est le révélateur. «L’objectif est de donner aux lecteurs abonnés les clés de compréhension des enjeux cantonaux, qu’ils soient de nature économique, politique, culturelle ou sportive», synthétise le rédacteur en chef du «Nouvelliste», Vincent Fragnière. Avec un maître mot: valeur ajoutée. Le titre “L’objectif du Nouvelliste est de donner aux lecteurs abonnés les clés de compréhension des enjeux cantonaux.” VINCENT FRAGNIÈRE RÉDACTEUR EN CHEF DU «NOUVELLISTE» siers spécifiques au Valais et à ses régions. Raison pour laquelle les journalistes se sont spécialisés dans des domaines cruciaux pour le canton, comme le tourisme, l’énergie ou l’industrie. «Ils sont donc à même de travailler à plusieurs vitesses sur des sujets chauds, des dossiers à moyen terme ou des enquêtes au long cours», détaille le rédacteur en chef. Des sujets qui touchent Avec cette volonté affichée de produire non seulement des contenus qui reflètent les préoccupations quotidiennes des gens mais également de proposer des solutions dans tous les secteurs sensibles de la vie des Valaisannes et des Valaisans. «C’est à ce prix que les visiteurs occasionnels des supports numériques souhaiteront devenir des lecteurs fidèles à la marque», conclut Eric Meizoz. PF PUBLICITÉ PAVÉ «PAGE 3» FORMAT 289 x 120 mm Quadrichromie CHF 3’440.– y c. 10’000 affichages d’une bannière sur lenouvelliste.ch “Impossible de le zapper, juste sous l’actu phare du jour!” OLIVIER DEBONS, DIRECTEUR COMMERCIAL
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