RRG 46_BR

RED RACING
GREEN
THE FREE BELGIAN MAGAZINE FOR GENTLEMEN DRIVERS & GT CARS ENTHUSIASTS
46
AUTUMN 2019
Aston Martin
DBS Superleggera
Volante
Arabelle Meirlaen
Intuitive Cuisine
Gentlemen’s Dressing
Barbour
Real Estate
Urban countryside

Continental GT V8S
Ext. Onyx, Int. Beluga, Piano Black,
Massage Seats & Seat Ventilation to
Front Seats, …
49.600 km - Price: On Request
Flying Spur W12
Ext. Light Emerald, Int. Portland and
Burnt Oak, Dark Stained Burr Walnut,
21” Ten Spoke Propeller Alloy Wheels, ...
135.200 km - Price: On Request
New Continental GT W12
First Edition, Ext. Damson, Int. Damson,
Dark Fiddleback Eucalyptus, 22” Five
Open-Spoke Alloy Wheel, ...
15.950 km - Price: On Request
New Continental GT
Ext. Brodgar, Int. Camel and Burnt Oak,
Liquid Amber, 22” Five Open-Spoke
Alloy Wheel, Head-Up Display, ...
6.900 km - Price: On Request
New Continental GT W12
Ext. Alpine Green, Int. Portland and
Cumbrian Green, Dark Fiddleback
Eucalyptus, Bentley Rotating Display, ...
5.800 km - Price: On Request
New Continental GT
Ext. Brodgar, Int. Portland and Imperial
Blue, Piano Black, 21” Seven Twin-Spoke
Alloy Wheel, Bentley Rotating Display, ...
6.700 km - Price: On Request
Bentayga V8
Ext. Meteor, Int. Portland and Imperial
Blue, Piano Black, 21” Seven Twin-Spoke
Alloy Wheel, Panoramic Roof, ...
13.880 km - Price: On Request
Bentayga V8
Ext. Black Velvet, Int. Porpoise and
Beluga, Head-Up Display, Panoramic
Roof, ...
7.200 km - Price: On Request
Mulsanne Speed
Ext. Magnetic, Int. Twine and Beluga,
Piano Black, 21” Mulsanne Speed Wheel
- Dark Tint, Veneered Picnic Tables, ...
4.000 km - Price: On Request
We obsess over every detail.
Because we know you will too.
For more information contact:
Bentley Brussels, Grote Baan 399, Grand Route, 1620 Drogenbos, Belgium.
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The name ‘Bentley’ and the ‘B’ in wings device are registered trademarks. © 2018 Bentley Motors Limited.
BENTLEY BRUSSELS
PRE-OWNED

EDITO
Uitgever/Editeur Frédéric De Backer · frederic.debacker@maxipress.be
Op zoek naar de zeldzame parel
Trouver la perle rare
Ik herinner het me alsof het gisteren
was. Twee jaar geleden, in het nummer
39 van uw Red Racing Green magazine,
kondigde ik enkele nieuwe rubrieken
aan. Gastronomie in Gourmet Corner,
mode in Gentlemen’s Dressing, shopping
in Gentlemen’s Attitude… Allemaal items
die gewoon in het DNA van uw favoriete
magazine gevat zitten, en die u intussen
erg weet te appreciëren.
Deze herfst zet Red Racing Green een
nieuwe stap met de lancering van een Immobiliën
katern. Want net als wat we dragen, wat we eten
of waarmee we rijden, is ook de plaats waar we
wonen de weerspiegeling van de veeleisendheid,
de esthetiek of de nieuwsgierigheid van onze
persoonlijkheid. Alle panden, oud of modern, die
we in ons nieuw Immobiliën katern aanbieden,
werden zorgvuldig geselecteerd om u nieuwe
verrassingen te laten ontdekken, waarbij
soms van de gebaande wegen wordt
afgeweken.
De automarkt en de immobiliënmarkt
hebben namelijk talrijke punten
gemeen. Als het gaat over investeren, het
dagelijkse gebruik of gewoon er plezier
aan beleven, zijn we allemaal op zoek
naar die zeldzame parel. Voortaan staat
Red Racing Green u bij in deze zoektocht.
Veel leesplezier.
« Onze
woonplaats is de
weerspiegeling
van onze
personaliteit »
« Notre lieu
de vie est le
reflet de notre
personnalité. »
Je m’en souviens comme si c’était hier. Il
y a deux ans, dans le numéro 39 de votre
Red Racing Green, je vous annonçais
la création de nouvelles rubriques. La
gastronomie avec Gourmet Corner,
la mode avec Gentlemen’s Dressing,
du shopping avec Gentlemen’s
Attitude… Autant de secteurs inscrits
naturellement dans l’ADN de votre
magazine préféré, et que vous ne cessez
de plébisciter.
Cet automne, Red Racing Green franchit une
nouvelle étape en développant un cahier
Immobilier. Car à l’instar de ce que l’on porte, ce
que l’on mange ou ce que l’on conduit, l’endroit
dans lequel on vit est le reflet de notre personnalité
tournée vers l’exigence, l’esthétisme et la curiosité.
Qu’ils soient anciens ou modernes, les biens que
nous vous proposons dans notre nouveau cahier
immobilier sont soigneusement sélectionnés
pour vous emmener à la découverte de nouvelles
surprises, parfois en sortant des sentiers
battus.
Les marchés de l’automobile et de
l’immobilier ont en effet de nombreux
points communs. Qu’il s’agisse d’investir,
d’utiliser au quotidien ou tout simplement
de se faire plaisir, nous sommes tous en
quête de la perle rare. Désormais, Red
Racing Green vous accompagnera dans
cette démarche.
Excellente lecture
U kan ons ook vinden op de Facebookpagina van Red Racing Green en op www.redracinggreen.be
Retrouvez-nous sur notre page Facebook Red Racing Green et sur www.redracinggreen.be
3

INHOUD/SOMMAIRE
Autumn 2019
Gentlemen’s Attitude
6 Shopping
22
First test
8 Aston Martin
DBS Superleggera Volante
22 Porsche Cayman GT4
50 BMW 840i Gran Coupé
58 Audi RS7
Prototype test
42 DS X E-Tense
46
Gourmet Corner
12 Arabelle Meirlaen
Story
30 Ford Mustang
Gentlemen’s Dressing
26 Barbour
34
Memory
16 Ferdinand Piëch
Portrait
46 Paul Frère
Exhibition
34 Zagato centenary
38 FCA Heritage Hub
Event
18 Zoute Sale by Bonhams
Anniversary
54 BMW Z1
42
Horlogerie
20 Porsche & TAG Heuer
Real Estate
64 Urban countryside
VOLGEND NUMMER: DECEMBER 2019 • PROCHAIN NUMÉRO : DÉCEMBRE 2019
Algemene leiding / Direction générale Frédéric De Backer - redracinggreen@gmail.com
Stéphane Lémeret - lemeret@lemeret.be
Redactie / Rédaction Maxime Pasture, Nicolas Morlet, Laurent Zilli, Arnaud Meunier, Benoît Galand,
Philippe Hunin, Roger Dixon, Maxime Hérion, Olivier Maloteaux, Patrick Van Loo, Eric Heidebroek
Creatief directeur / Directeur artistique Samuel D’Agostino
Advertentieregie / Régie publicitaire Paola Sciabica - 0489 66 78 88 - paola.sciabica@gmail.com
Carlo Bonhomme - 0475 66 12 71 - carlo@autotrends.be
Alain Devleschoudere - 0475 39 39 00 - alain@dabelgium.be
Verantwoordelijke uitgever /Éditeur responsable RRGreen sprl - Frédéric De Backer
Lasne Business Park - Chaussée de Louvain 431H - 1380 Lasne
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4

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GENTLEMEN’S ATTITUDE
Maxime Pasture
Du Bentley sur le nez ?
Des lunettes de soleil au « Flying B »
Pour fêter son centenaire avec ses fans, Bentley a dévoilé une
nouvelle ligne d’accessoires, dont des lunettes de soleil exclusives.
Façonnées à la main, d’un style classique ou contemporain,
disponibles en deux dimensions (Small 59 et Large 61), les lunettes
de soleil Bentley sont conçues avec la même charte qualitative que
les voitures au « Flying B ». Pourtant, elles sont bel et bien conçues
en Italie et au Japon, non à Crewe.
Bentley propose 3 nouveaux modèles allant de 470 à 690 livres
(+ 3,99 livres de frais de transport en Europe) : Centenary Aviator,
Keyhole Bridge et Legacy Panto Classic Aviator.
Plus d’infos et commandes : https://shop.bentleymotors.com/
collections/men/products/centenary-aviator-sunglasses
Atelier Jalaper
Un morceau de DB5 au poignet
Ils sont jeunes et fraîchement
diplômés en marketing digital. Louis
Jalaber et Simon Szleper ont réuni
leurs deux passions – l’horlogerie et
l’automobile – en une création : la
montre Atelier Jalaper, dont le cadran
et les index ont été usinés grâce à un
capot authentique d’Aston Martin
DB5. Particularité : le lancement a
été réalisé via crowdfunding, sur
Kickstarter. En moins d’un mois, les
jeunes entrepreneurs ont réussi à
récolter 120.000 € pour créer la marque
et débuter la production des 1.200
exemplaires numérotés.
La typographie utilisée est la même
que celle qui figure sur les compteurs
de la belle Anglaise des années 60.
Un premier modèle, limité à 600
exemplaires numérotés, embarque
un mouvement automatique Miyota
avec guichet-date à 3h (réserve de
marche de 42h). Le second modèle,
aussi limité et numéroté à 600
exemplaires, est également propulsé
par un mécanisme Miyota automatique
mais cette fois, avec un indicateur de
jour supplémentaire à 12h. Le dessin
du garde-temps a été réalisé par le
Français Constantin Sohier, ex-designer
pour Jaguar-Land Rover, entre autres.
Tarif ? Entre 800 et 1.150 €.
Plus d’infos et commandes :
www.atelierjalaper.com
Yamaha
La navigation écoresponsable
Yamaha présente sa toute nouvelle palette de moteurs électriques
conçus pour allier les joies de la navigation au respect de
l’environnement. Dans la gamme, on retrouve des modèles pour la
navigation en eau douce (M32, pour 32 kg max. de poussée et MX18,
à l’autonomie quintuplée) et un nouveau modèle pour la navigation
en mer (MS20), ce dernier se démarquant par sa protection
anticorrosion avancée. Alliant maniabilité et confort, ces moteurs
évitent les émissions des polluants les plus nocifs tout en maintenant
un faible niveau sonore.
Plus d’infos : www.yamaha-motor.eu
6

Tommy X Lewis
Lewis Hamilton présente sa nouvelle collection
Ce n’est plus un secret : le quintuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton adore la mode ! Il l’a encore confirmé
dans notre interview exclusive (voir plus loin dans ce magazine). C’est à Milan, le 16 septembre dernier, en marge de
la Fashion Week, que le pilote britannique a présenté sa nouvelle collection Automne 2019 développée avec Tommy
Hilfiger. « Cette saison est axée sur la rencontre entre deux mondes distincts : l’ADN classique du sport américain de
Tommy et mon style streetwear contemporain », a déclaré Lewis Hamilton.
Nouveautés à découvrir sur : www.tommy.com/tommy-x-lewis
Pininfarina
Des voitures aux yachts
Pininfarina, la célèbre signature italienne, a fait ses débuts en tant qu’exposant au Salon du Yacht
de Monaco. S’appuyant sur sa longue expérience dans le secteur nautique, Pininfarina a fait pour
la première fois partie des entreprises exposantes du Monaco Yacht Show 2019. Depuis les années
80, Pininfarina conçoit l’intérieur et l’extérieur des bateaux à moteur et à voile les plus exclusifs, en
collaboration avec les constructeurs les plus prestigieux. Pininfarina Nautical est aujourd’hui l’un
des principaux concepteurs du secteur nautique, réalisant des projets divers et personnalisés.
7

FIRST TEST
Alec Lavaerts
Aston Martin
DBS
Superleggera
Volante
Topless
8

De DBS Superleggera Volante mag zich fier de krachtigste cabriolet noemen
die ooit uit de fabriekshallen van Gaydon rolde.
La Superleggera Volante revendique le statut de cabriolet le plus puissant
jamais produit par la noble maison de Gaydon.
Net als bij de gesloten uitvoering
van de DBS Superleggera erft deze
topless versie heel wat typische
stijlkenmerken eigen aan de traditie
van de Britse constructeur. Aston’s nieuwe
topmodel onderscheidt zich van de meer
klassiekere DB11 door zijn net iets potentere
verschijning. Meer uitgesproken wielkasten
geven het ontwerp een atletische uitstraling. Zelfs
in gesloten toestand blijft deze gebalanceerde
verschijning zijn uitgesproken karakter behouden.
Tout comme la version fermée de
la DBS Superleggera, cette version
topless affiche les signes distinctifs
propres à la tradition de la marque
britannique. Ce nouveau haut de gamme Aston
Martin se distingue de la plus classique DB11
par son allure un peu plus musclée, les arches
de roues plus marquées offrant par exemple une
attitude plus athlétique. Même lorsque la capote
est en place, le dessin très équilibré ne perd rien
de son caractère.
9

FIRST TEST
Alec Lavaerts
Aston Martin DBS
Superleggera Volante
Technical Specifications
Engine: V12, naturally aspirated, petrol,
5.204cc ; 725hp @ 6.500 rpm ; 900 Nm
@ 1.800-5.000 rpm
Transmission: rear wheel drive
Gearbox: auto 8 speed
L/w/h (mm): 4.714/2.144/1.295
Dry weight (kg): 1.863
Top speed (km/h): 340
0 to 100 km/h (s): 3,6
Boot capacity (l): 270
Tank capacity (l): 78
Fuel consumption (l/100km): 14
CO2 (g/km): 295
Price (€): 301.159
De V12-motor is
een technologisch
meesterwerkje,
hij ontwikkelt maar
liefst 715 pk.
Chef-d’oeuvre de
technologie, le moteur
V12 développe pas
moins de 715 chevaux.
Freddy Loix · Dealer Principal · www.astonmartinbrussels.com
10

V12
Onder de motorkap van de Volante huist de
prestigieuze aangeblazen twaalfcilinder. Dit
technische meesterwerk bestaat volledig uit
aluminium. Variabele nokkenassen, 4 kleppen
per cilinder en cilinderuitschakeling kenmerken
deze twaalfpitter die bij 6.500 tr/min zomaar even
715 pk uitbraakt. Reeds bij 1.800 tr/min piekt het
maximale koppel van 900 Nm dat vervolgens
stagneert tot bij de 5.000 tr/min grens. Een staande
sprint van 0 naar 100 km/h neemt slechts 3,4 s in
beslag. Als topsnelheid geeft Aston Martin 340
km/h op.
Het vermogen vindt zijn weg via de cardanas
in koolstofvezel naar de ZF achttrapsautomaat.
Zowel versnellingsbak als differentieel zijn
gepositioneerd bij de achteras om een zo goed
mogelijke evenwichtsbalans tot stand te brengen.
Die bedraagt exact 50/50.
Goed gebalanceerd
Na het instellen van de juiste rijhouding brengen
we het legendarische Aston contactblokje in
het slot om de motor tot leven te wekken. De
twaalfpitter vertoont ongelofelijke souplesse. De
minste streling van het gaspedaal vertaalt zich
in een indrukwekkende acceleratie. Gelukkig
werkt de elektrisch bekrachtigde sturing op dat
moment minder ondersteunend zonder daarbij
het gevoel te beperken. Het “Torque vectoring”
sperdifferentieel doet zijn job naar behoren en
zorgt voor een optimale overdracht van het koppel
naar het asvalt. De DBS Superleggera Volante
stuurt net iets scherper, met net dat ietsje lichter
onderstuuraccent dan de DB11 Volante. Een
kenmerk dat zich onmiddellijk uit tijdens het
snellere bochtenwerk waarbij de Aston zich heel
progressief gedraagt naarmate je dichter bij de
limiet komt. Bij het nemen van haarspelbochten
blijft het onderstuurgedrag beperkt. Ook waren
we bijzonder onder de indruk over de manier hoe
Aston de luchtturbulenties tot een minimum weet
te herleiden. Verkies je eerder om met gesloten
kap te rijden, geen probleem. Een manipulatie die
slechts 14 luttele seconden in beslag neemt door
een druk op de knop.
Plezier gegarandeerd
De DBS Superleggera Volante onderscheidt zich
als één van de meest geraffineerde bolides die
ooit uit de fabriekshallen van Gaydon rolden.
Deze rasechte Aston draagt rijplezier hoog in hun
vaandel. Bijzonder pittig maar toch beschaafd
zonder daarbij intrinsieke waarden van het Britse
traditiemerk te verdoezelen! n
V12
Sous le capot de la Volante, on retrouve le
prestigieux V12 atmosphérique, chef-d’œuvre
technique entièrement construit en aluminium.
Des arbres à cames variables, quatre soupapes
par cylindre et la désactivation de cylindres sont
quelques-unes de caractéristiques de ce moteur,
qui délivre pas moins de 715 chevaux à 6.500 tr/
min. Le couple maximal de 900 Nm déboule déjà
à 1.800 tr/min, et reste disponible jusqu’à 5.000
tr/min. Le 0-100 km/h est abattu en à peine 3,4
secondes, et Aston Martin annonce une vitesse de
pointe de 340 km/h.
La puissance est transférée par une boîte
automatique 8 rapports ZF via des cardans en
carbone. Boîte et différentiel sont positionnés sur
le pont arrière, ce qui garantit une répartition des
masses idéale, soit précisément 50/50.
Bien équilibrée
Après avoir tout réglé pour obtenir une position
de conduite idéale, nous plaçons le traditionnel
petit « bloc de contact » dans son logement
pour lancer le fabuleux moteur. Le V12 fait
montre d’une incroyable souplesse, la moindre
sollicitation du pied droit se traduisant par une
accélération impressionnante. Heureusement,
la direction électrique est alors moins assistée,
sans pour autant que le ressenti n’en soit affecté.
Le différentiel à glissement limité, pourvu du
« Torque Vectoring », fait parfaitement son
travail et assure une transmission irréprochable
du couple à l’asphalte. Par rapport à la DB11, la
DBS Superleggera se montre un peu plus affûtée,
et moins sous-vireuse. Caractéristique que l’on
remarque dès l’instant où l’on s’attaque à des
virages plus rapides, où l’Aston affiche une belle
progressivité à mesure qu’on approche des limites.
Dans les épingles, le sous-virage est en effet très
bien contenu. Nous avons aussi été impressionnés
par la façon dont Aston a réussi à réduire au
minimum les turbulences aérodynamiques
dans l’habitacle. Et bien sûr, on peut les éviter
complètement en fermant la capote, opération qui
ne réclame que 14 petites secondes, d’une simple
pression sur un bouton.
Plaisir au top
La DBS Superleggera Volante compte pour nous
parmi les bolides les plus raffinés que Gaydon ait
enfantés. Cette authentique Aston met le plaisir
de conduire au top de ses priorités. Civilisée mais
aussi pleine de caractère, elle fait honneur aux
valeurs intrinsèques de la marque. n
11

GOURMET CORNER
Maxime Hérion
Arabelle
Meirlaen
La gastronomie autrement
Installée à Marchin, la chef étoilée Arabelle Meirlaen aime surprendre en
proposant une cuisine principalement végétarienne, dont 75% des ingrédients
proviennent de son propre potager.
Au fond d’un chemin se dresse un
bâtiment en pierres qui semble faire
naturellement partie du paysage. À
la fois restaurant et maison familiale,
celui-ci étonne par son côté traditionnel et design
à la fois. Dominant la vallée hutoise, le restaurant
d’Arabelle Meirlaen côtoie un grand potager où
la chef cultive de nombreux légumes, herbes ou
fleurs que ses clients retrouvent principalement
dans leur assiette. Lorsqu’on pénètre les lieux, on
ne peut qu’être sous le charme de la décoration
soignée de la salle, témoignant des goûts certains
de la chef qui affectionne particulièrement le
mobilier design du XXe siècle (tables en marbre
Saarinen, appliques Jules Wabbes, etc.). Dans sa
cuisine entièrement ouverte, elle s’affaire avec son
équipe d’une dizaine de personnes à la préparation
de son service.
Le végétal au centre de tout
Fille d’agriculteurs, Arabelle Meirlaen entretient
depuis toujours un rapport étroit avec la nature.
Se destinant à la couture, elle fait finalement
l’école hôtelière à Libramont sur le conseil de ses
parents. Très indépendante de nature, la jeune
femme travaille directement dans la restauration
et devient gérante d’un établissement après un an
seulement. Cependant, l’idée d’avoir son propre
établissement germe dans son esprit et elle se
lance enfin à son compte en 1999, en reprenant
12

Installée à côté du potager, la terrasse offre une
magnifique vue sur la campagne environnante.
Désormais, elle se veut plus expérimentale et
plus saine, en accord avec le corps et l’esprit : « ce
nouveau régime m’a fait tellement de bien que j’ai
voulu le partager. Mes trois valeurs fondamentales
sont : le goût, le plaisir et tirer profit des vertus des
aliments ».
le restaurant « Li Cwerneu » sur la Grand-Place, à
Huy. Au fil du temps, le style de la Chef se précise
grâce à un incident : « je me nourrissais de
beaucoup de pain et de beurre, et j’ai fait un excès
de gluten qui me faisait perdre le goût. Du coup,
j’ai commencé à manger plus de légumes, ce qui
m’a donné beaucoup plus d’énergie. ». Cet intérêt
croissant pour le végétal aura un impact crucial
sur sa cuisine qui adopte de nouvelle valeurs.
Prendre le temps
C’est alors la consécration, Arabelle Meirlaen est
étoilée au Guide Michelin l’année suivante. Dans
sa cuisine transformée en laboratoire, elle ne cesse
d’innover dans sa recherche de saveurs étonnantes
tout en explorant les innombrables vertus de la
nature. En 2012, elle écrit un ouvrage remarquable :
« Ma Cuisine Intuitive ». Aussi intéressant à lire
qu’à regarder, ce manifeste résume parfaitement
sa démarche unique en son genre. Entraînée par
son succès, elle déménage l’année suivante son
restaurant dans la maison familiale de Marchin
où elle peut exploiter pleinement son potager
de 3.000 m2. Avec Pierre Thirifays, son mari qui
est également le sommelier de l’établissement,
Arabelle, première femme à avoir été sacrée
« meilleure chef de l’année » par le guide Gault et
Millau en 2014, veille depuis aux commandes de
l’établissement qui ne fait pas plus de 6 services
par semaine. Ce choix plutôt radical est motivé
par plusieurs facteurs : « je dois m’occuper de mon
potager, puis j’avais envie de prendre mon temps,
de ne pas me stresser. J’assure également pas mal
13

GOURMET CORNER
Maxime Hérion
Le design du XXe siècle occupe une place importante
dans le restaurant d’Arabelle Meirlaen.
de banquets et d’événements, principalement pour
des œuvres caritatives ».
Une autre idée du luxe
Chez Arabelle Meirlaen, tous les plats sont de
véritables tableaux complexes emprunts de
son cheminement personnel. Ici, tous les sens
sont flattés avec de nombreuses découvertes
gustatives faisant appel à l’herboristerie, les
épices et les végétaux sous toutes leurs formes.
Si sa cuisine atypique est très végétale, la chef
travaille tout de même la viande et le poisson,
pour le bonheur de tous. Cette démarche hors du
commun dans le monde des restaurants étoilés
est en parfaite adéquation avec les valeurs de
DS Automobiles, pour qui Arabelle Meirlaen
est ambassadrice depuis quelques mois. « Je
me souviens de la DS qui faisait la fierté de mon
Papa dans les années 70, affirme-t-elle. Cette
voiture était d’un confort souverain grâce à ses
suspensions hydrauliques ! J’aime beaucoup la
DS7 qui m’est confiée car elle est belle, confortable
et racée, sans être ostentatoire ». Des qualités que
l’on peut également attribuer à sa cuisine ! n
14

Aston Martin New Vantage
2019, 16 km, New car,
169.000 €
Aston Martin DBS Superleggera
2019, 1.500 km, New Demo Vehicle,
295.000 €
Aston Martin DB11 Volante
2019, 16 km, New Car,
231.000 €
Aston Martin DB11 Volante
2019, 500 km, New Demo Vehicle,
211.000 €
Aston Martin Vantage GT8
2016, 63 km, Collectors item,
266.000 €
Aston Martin DB9 Coupe
2013, 33.700 km,
95.000 €
Aston Martin DB9 Coupe
2007, 56.532 km, Special colour,
59.000 €
Aston Martin DB9 Coupe
2004, 99.500 km, First owner // full history,
38.000 €
Aston Martin Vantage V12 Coupe
Carbon Black Edition 2011, 62.000 km,
Carbon Black Edition, 108.000 €
Aston Martin Vantage V12 Roadster
2014, 4.500 km, Collectors item/
number 008 of 101 cars, 150.000 €
Aston Martin Vantage V8 Coupe
2011, 21.700 km,
64.000 €
Aston Martin Virage V12 Coupe
2011, 20.200 km,
96.000 €
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MEMORY
Philippe de Barsy
Ferdinand Piëch
La disparition d’un géant
Ferdinand Porsche avec
Ferdinand Alexander Porsche
et Ferdinand Piëch (à droite),
approx. 1949.
De tous les grands de l’industrie automobile qu’il m’a été donné de rencontrer,
Ferdinand Piëch se distingue par la multiplicité de ses talents et une personnalité
hors norme. La probabilité qu’un autre être humain effectue un parcours similaire au
sien est infime parce que le sien s’inscrit dans des époques bien particulières.
Petit-fils de l’autre personnage d’exception
qu’était Ferdinand Porsche, fils de Louise
Piëch, l’énergique sœur de Ferry Porsche, il
est né à un moment charnière de l’histoire
du bureau d’études Porsche, à la fin du contrat Auto-
Union, alors que le projet Volkswagen – la voiture et
l’usine - prenait une ampleur exceptionnelle.
Il avait 10 ans lorsque le projet 356 prit forme et 26 ans
lorsque la Porsche 911 fut appelée à prendre la relève
de celle-ci. Ingénieur, il travaillait alors chez Porsche
depuis avril 1963 et avait eu à prendre en mains
plusieurs aspects de ce projet pour corriger d’évidents
manquements et sauver ainsi le programme.
16

Dès 1964 il joua un rôle actif tant dans la R&D de
L’homme ?
Porsche – avant d’en prendre la direction dès 1965 -
Ferdinand Piëch a toujours été extrêmement ouvert
que dans la compétition. C’est à lui que l’on doit la
avec les interlocuteurs dont il estimait la conversation.
906 ou Carrera 6 présentée en 1966. Déjà alors il
C’était fascinant de s’entretenir avec lui. En revanche
entendait tout contrôler… Même le design de la 906,
il était tranchant avec les incompétents, qu’ils
pour lequel il n’avait pas consulté le département style
appartiennent à l’industrie, la finance ou à la presse. À
de Butzi Porsche ! Cette 906 était extrême : un châssis
une question stupide il avait un art raffiné de répondre
multitubulaire habillé d’éléments ultra-légers, un
de sa voix si particulière en des termes ultra précis qui
plancher en fibre de verre, un moteur allégé grâce au
littéralement clouaient son auteur au sol ! De même,
titanium, etc. Elle fut pourtant
il n’imaginait pas maintenir
fabriquée à 50 exemplaires et
j’ai eu la chance d’être convié
à son essai sur le circuit
dans l’entreprise les personnes
en lesquelles il n’avait pas
de Hockenheim. Mémorable
totale confiance. Dans l’élan
expérience personnelle ! Pas de
doute : la 906 était extrême en
tout, à l’image de son créateur.
du redressement de VW qui ne
l’oublions pas était en piteux
état à son entrée en fonction
En performances, en vitesse en
en 1993, il a écarté sans
virage, en légèreté visible des
ménagement d’innombrables
portières et de la carrosserie
dirigeants. Une rigueur sans
mais aussi en bruit dans le
équivalent. Mais toujours dans
cockpit. De l’utra-léger siège Ferdinand Piëch (à droite), avec Gerhard Mitter l’intérêt de l’entreprise et des
lors de la présentation de la Porsche 917
baquet, la vue était parfaite
travailleurs.
(Genève, 1969).
oui, mais entre les œillères que
Chez Ferdinand Piëch, le
formaient les ailes avant. Bref
un engin ultra maniable, bien plus « racing » que la
904 construite quasiment comme une automobile et
d’ailleurs homologuée pour rouler sur route ouverte,
ce qui n’était pas cas de la 906.
Aucun doute : l’ouvrage de Ferdinand Piëch était
prometteur. Peu de modifications furent nécessaires
souci de la perfection était
obsessionnel. Quel autre dirigeant aurait annulé
une présentation à la presse parce que les voitures
présentes n’étaient pas irréprochables ? Quel autre
dirigeant prenait la peine comme lui d’inspecter
minutieusement – à rideaux fermés - les stands
d’un salon avant une journée de presse ? Quel autre
ensuite. Au total, 52 exemplaires de la 906
dirigeant visitait comme lui, en compagnie de son
« homologuée » (alimentation par carburateurs)
furent produites plus treize autres destinées à rouler en
épouse Ursula et suivi à distance de deux gardes du
corps, les stands de la concurrence ou de fournisseurs ?
catégorie « Prototype » avec des moteurs à injection
Ursula Piëch était à bonne école. Elle partageait la
ou même le 8 cylindres.
passion de Ferdinand et avait acquis un jugement
Un succès qui conforta Ferdinand Piëch dans sa
pointu. Ainsi, alors que l’habitacle du Touareg originel
vision d’un programme compétition plus ambitieux
était un chef d’œuvre – salué par Bob Lutz lui-même –,
tout en demeurant rationnel et modulaire. Une vision
celui de la Porsche Cayenne était nettement plus
concrétisée avec le projet 917 à moteur 4,5 litres à 12
insipide… Du coup Ursula, s’était fait confectionner
cylindres présenté à l’homologation en 25 exemplaires
une Cayenne avec un habitacle de Touareg. Un
prêts à rouler le 21 avril 1969.
message !
Aujourd’hui, 50 ans plus tard, le programme 917 est
Touareg et Phaeton ont joué un rôle capital dans la
présenté comme étant un triomphe par Porsche. Mais
progression de la qualité chez VW. D’aucuns parlent de
à l’époque Ferdinand Piëch avait rencontré beaucoup
flop pour la Phaeton. C’est ridicule. C’était une voiture
de résistances ou d’inquiétudes au sein de la famille
d’exception dont seul le logo VW gênait les snobs.
tant son œuvre semblait « une coûteuse folie ».
Requalifiée en Bentley, sa technologie est appréciée
Pourtant non seulement ce fut un succès mondial,
dans le monde entier ! Entretemps, l’apprentissage de
mais aussi, dans tous les développements de la 917 (y
la qualité supérieure a été diffusée dans le groupe !
compris en CanAm), Ferdinand Piëch avait appliqué
un concept modulaire qu’il porta plus tard à un niveau
extraordinaire et admirable en dimension industrielle
au sein du Groupe VW, chez Audi d’abord, à la tête
du groupe ensuite, auquel il donna une dimension
impressionnante.
S’il était un être humain hors norme, Ferdinand Piëch
était demeuré d’une simplicité extrême même au
faîte de sa gloire, incroyablement fidèle en amitié et
d’une courtoisie exemplaire. Aucun équivalent dans la
profession ! n
17

EVENT
Maxime Pasture
Bonhams
Zoute Sale ® au Zoute Grand Prix ®
Depuis 2013, la maison de ventes aux enchères Bonhams se réjouit d’organiser
une vente annuelle dans le cadre du Zoute Grand Prix ® . L’événement automobile
incontournable fêtera ses 10 ans du 10 au 13 octobre et la Zoute Sale ® by Bonhams
fera incontestablement partie des ‘highlights’ dans l’événement.
Invicta 4½-Litre S-Type ‘Low Chassis’ Sports
Lancia Stratos
Shelby Cobra 289
OM Superba Supercharged Ex-Piero Dusio,
1930 Mille Miglia
Si vous êtes à la recherche
de la perle rare, bloquez
votre vendredi 11
octobre ! Sur le coup de
17h30, c’est à Knokke qu’il faudra
être, dans l’Albertplein Marquee
de la ‘place m’as-tu vu’. C’est là
que les plus grands acheteurs et
collectionneurs nationaux mais
aussi internationaux se donneront
rendez-vous pour enchérir sur
40 bijoux à quatre roues. Parmi
ceux-ci, avec la complicité de
Bonhams, Red Racing Green
a choisi de vous en présenter
quelques-uns.
Honneur aux « dames les plus
âgées » avec cette OM Superba
Supercharged de 1930 carrossée
par Zagato et ayant participé aux
Mille Miglia à l’époque (prix estimé
entre 1.200.000 et 1.500.000 €)
Ferrari 250 GT Coupé Pininfarina SII,
Ex-SAR le Prince Charles de Belgique
et cette Invicta 4½-Litre S-Type
« Low chassis » Sports de 1931,
incontestablement l’une des plus
belles Anglaises de l’époque,
dont l’historique est parfaitement
connu et le moteur d’origine a été
reconstruit en 2009 (prix estimé
entre 900.000 et 1.100.000 €).
Qui dit vente en Belgique, dit voiture
d’exception ayant appartenu à des
personnalités belges. Jugez plutôt :
Bonhams met en vente une Ferrari
250 GT Cabriolet SII Pininfarina
livrée neuve en 1960 à Jean
« Beurlys » Blaton à partir de la
concession Garage Francorchamps
de Jacques Swaters (prix estimé
entre 1.200.000 et 1.600.000 €)
ainsi qu’une autre Ferrari 250 GT
Coupé SII Pininfarina de 1960 ex-
SAR le Prince Charles de Belgique,
frère de Léopold III Roi des Belges
Ferrari 250 GT Cabriolet SII,
Ex-Jean «Beurlys» Blaton
(prix estimé entre 550.000 et
750.000 €).
Mentionnons encore les rares
Lancia Stratos de 1974 (prix
estimé entre 350.000 et 450.000 €)
et Shelby Cobra 289 de 1964
(prix estimé entre 800.000 et
1.100.000 €) toutes les deux dans
leurs teintes d’origine.
Notez encore que vous pourrez
admirer ces voitures en avantpremière
le jeudi 10 octobre entre
10h et 17h mais aussi le vendredi
11 octobre entre 10 et 17h.
Pour une liste complète des
exemplaires proposés, n’hésitez
pas à vous rendre sur le website de
Bonhams :
www.bonhams.com/
auctions/25565/
18

1964 SHELBY COBRA 289 ROADSTER Delivered new to Jean Blaton ‘Beurlys’ in Belgium
via Jacques Swaters’ Garage Francorchamps
1960 FERRARI 250 GT SERIES II CABRIOLET
Coachwork by Pininfarina
Delivered new to Cannes, France
1957 MERCEDES-BENZ 300 SL ROADSTER
Catalogue now online
BIG ANNIVERSARY LOGO
USE ON COMMUNICATION
WHERE LOGO IS LITTLE
Important Collectors’ Motor Cars
Knokke-Le Zoute, Belgium | 11 October 2019
SMALL ANNIVERSARY LOGO
USE ON COMMUNICATION
WHERE LOGO IS BIG
The annual event in Knokke-Le Zoute is set to
be another exciting auction from the Bonhams
record breaking motoring department.
ENQUIRIES
Philip Kantor
+32 (0) 476 87 94 71
Gregory Tuytens
+32 (0) 471 71 27 36
eurocars@bonhams.com
bonhams.com/zoute
First owned by HRH Prince Charles of Belgium,
Count of Flanders
1960 FERRARI 250 GT SERIES II COUPÉ
Coachwork by Pinin Farina

HORLOGERIE
Maxime Pasture
Porsche &
TAG Heuer
Un partenariat électrisant
Voir les noms Porsche et TAG Heuer s’allier à nouveau rappelle d’excellents
moments du sport automobile. De quoi penser que, de là-haut, Ferdinand
Piëch, qui s’est éteint le 25 août dernier, doit se réjouir de la nouvelle.
20

Jo Siffert (à droite) roulait pour
Porsche de 1966 à 1971, soutenu par
les chronographes Heuer.
Durant sa très riche carrière, Ferdinand
Piëch a réussi à réunir des marques
très prestigieuses au sein du groupe
Volkswagen : Bentley, Bugatti,
Lamborghini et Porsche. Aujourd’hui, une nouvelle
« alliance » doit faire plaisir aux amateurs de
sport automobile : TAG Heuer s’engage aux côtés
de Porsche pour participer à la Formule E, la « F1
100 % électrique ».
Ces deux-là devaient
(à nouveau) se rencontrer…
Les deux marques bénéficient chacune d’une
longue histoire dans le sport automobile. Du
côté de Porsche, le fait le plus marquant provient
indéniablement du « TAG-Turbo » conçu par
le constructeur allemand. Dans les années 80,
cette technologie a permis à l’écurie Porsche F1
de remporter quatre titres mondiaux, dont deux
constructeurs (1984 – 1985) et deux pilotes (1984-
1986). Pour Heuer (à l’époque, TAG ne faisait pas
encore partie du nom de l’entreprise), impliqué
dans le sport automobile depuis les années 70, le
fait le plus marquant reste l’association avec Jo
Siffert, pilote Porsche de 1966 à 1971. Ce dernier
remporta de nombreuses courses d’endurance,
et participa à la victoire de Porsche en 1969 en
« World Sportscar Championship ». En 1990, TAG
Heuer devient sponsor de la Porsche Supercup
et continue, encore aujourd’hui, à être partenaire
de nombreuses Porsche Cup. S’appuyant sur de
nombreux succès, Porsche et TAG Heuer accélèrent
leur engagement en Formule E, dont la sixième
saison débutera le 22 novembre prochain à Ad
Diriyah (Arabie saoudite).
Stéphane Bianchi, CEO de TAG Heuer, a déclaré :
« Nous sommes sincèrement honorés de ce
partenariat avec Porsche, d’autant plus que cette
démarche renforce notre présence en Formule E
(TAG Heuer est partenaire fondateur de la FE,
NDLR). Nous partageons avec Porsche, bien plus
que la passion pour le sport automobile et le goût
du challenge. Nos deux marques ont le même
niveau d’exigence pour la qualité et le même attrait
pour la technologie. TAG Heuer a hâte de soutenir
l’écurie lors de cette saison de Formule E. »
Ambition, approche avant-gardiste, désir
d’innovation, passion pour les sports mécaniques :
TAG Heuer et Porsche partagent de nombreuses
valeurs. En conjuguant leurs expertises, ce
partenariat promet, on l’espère, de nouvelles
avancées en matière de technologie et de
performance… n
21

FIRST TEST
Nicolas Morlet
Porsche
Cayman GT4
Demonstratie
Démonstration !
22

Ook het interieur van de GT4 is lichter omwille van de beperkte uitrusting
en de deurgrendels die door een lintje werden vervangen. Optioneel kan je
ook een FIA-gehomologeerde rolkooi bestellen voor trackdays.
L’habitacle témoigne du souci d’allègement général dont fait preuve la GT4 :
équipement simplifié, poignées remplacées par de simples lanières et en
option, un arceau homologué FIA parfait pour les Trackdays !
Met de GT4 lanceert Porsche de meest extreme versie van de Cayman coupé.
Hij maakt het verschil met zijn soortgenoten, want dankzij de zescilindermotor
is dit veruit de meest begerenswaardige versie.
Avec la GT4, Porsche introduit la variante la plus aboutie de son coupé Cayman.
Un modèle qui cache un argument suffisant pour le préférer à tous les autres :
un moteur six cylindres !
De Cayman GT4 heeft vandaag recht
op een zescilindermotor, terwijl alle
andere varianten momenteel worden
aangedreven door een krachtige
geblazen viercilindermotor. Het kwam als een
verrassing dat Porsche de 4 liter “big” flat-six
centraal in zijn kleine coupé lepelde. Met deze
motor gaat de Cayman terug naar zijn roots, omdat
er bij deze setup geen nood is aan turbolading. De
zespitter levert 420 pk en evenveel Newtonmeters
die via een manuele zesversnellingsbak naar de
achterwielen worden gestuurd. De versnellingsbak
heeft een perfecte geleiding en reageert alert. De
motor klimt maar wat graag in de toeren en schuwt
ook geen hoge regimes wanneer je alles uit de kast
wil halen. Pas vanaf 5.000 toeren per minuut komt
het maximale koppel vrij en het piekvermogen wordt
met een extra push geleverd vanaf 7.600 toeren per
minuut. Opschakelen hoeft pas vanaf 8.000 tpm…
Une mécanique six-cylindres dans
le Cayman GT4, alors que toutes
les autres variantes s’en remettent
désormais à des quatre cylindres
suralimentés !? C’est la surprise que nous a
réservée Porsche, qui a intégré un « gros » flatsix
de 4 litres sous le capot de son petit coupé.
Un moteur qui fleure bon le retour aux sources
puisqu’il se passe de toute suralimentation, et
qu’il fait transiter ses 420 chevaux et autant
de Nm par une boîte manuelle à six rapports
pour les envoyer aux roues arrière. Une boîte
aussi parfaitement guidée que rapide dans ses
réactions, qui permet de laisser grimper le moteur
dans les hautes rotations à sa guise pour en tirer le
meilleur parti. Ce n’est qu’à partir de 5.000 tr/ min
que le couple donne le meilleur de lui-même,
offrant alors une poussée explosive pour aller
chercher la puissance maximale à 7.600 tr/min,
23

FIRST TEST
Nicolas Morlet
Op circuit gedraagt deze
Cayman GT4 zich bijzonder
vergevingsgezind en hij is
onwaarschijnlijk efficiënt.
En piste, le Cayman GT4
accepte tous les mauvais
traitements. Son efficacité
est redoutable !
Porsche Cayman GT4
Technical Specifications
Engine: Flat six, petrol, 3.994cc; 420hp
@ 7.600 rpm; 420Nm from 5.500 to 6.800 revs
Transmission: rear wheel drive
Gearbox: 6 speed manual
L/w/h (mm): 4.456/1.801/1.269
Dry weight (kg): 1.420
Top Speed (km/h): 304
0 to 100 kph (sec.): 4,4
Boot capacity (l): 150
Tank capacity (l): 64
Fuel consumption (l/100km): 10,9
CO2 (g/km): 249 g/km
Price (€): 99.074
Onverstoorbaar
We leren dit model kennen op het erg technische
circuit van Knockhill in Schotland. Het is een
geweldige ervaring, vooral omdat de Cayman
GT4 er als geen ander in slaagt om zijn piloot,
zelfs een beginner, onmiddellijk vertrouwen te
bieden. De auto is een echte demonstratie van de
ontwikkelingsknowhow van Porsche. De imposante
achterspoiler en vooral de diffuser zorgen voor
veel druk (tot 30%) op de achteras, die aanvoelt
alsof hij op rails rijdt. De besturing getuigt van
een chirurgische precisie en de bestuurder kan
rekenen op een perfect uitgebalanceerd onderstel.
Blinde haarspeldbochten, lastwissels, remmen, ...
deze coupé is onverstoorbaar en blijft altijd mooi
op de ideale lijn. Men kan er onwaarschijnlijke
bochtsnelheden mee halen en zelfs bij dergelijke
oefeningen biedt hij een onwezenlijk rijgemak. De
elektronische rijhulpmiddelen zijn daar ongetwijfeld
niet vreemd aan, maar de kalibratie ervan geeft de
piloot voldoende bewegingsvrijheid om te doen wat
hij wil zonder dat de elektronica te pas en te onpas
stiefmoederlijk tussenbeide komt. Kortom, deze
Cayman GT4 is het ultieme wapen voor trackdays. n
avant d’enclencher le rapport suivant juste sous
la barre des 8.000 tours !
Imperturbable
On s’en donne à cœur joie sur le petit circuit
écossais très technique de Knockhill, surtout que
le Cayman GT4 n’a pas son pareil pour mettre son
pilote, même novice, en confiance immédiate.
La voiture est une véritable démonstration
du savoir-faire de mise au point de Porsche.
L’imposant aileron et, surtout, le diffuseur
apportent énormément d’appui (jusqu’à 30%)
sur l’essieu arrière, qui s’en trouve véritablement
vissé au sol. La direction, d’une précision
chirurgicale, est doublée d’un châssis à l’équilibre
parfait. Épingle en aveugle, changements
d’appui, freinages… le coupé garde sa ligne,
imperturbable, et affiche des vitesses de passage
en courbes impressionnantes … avec une facilité
de conduite qui l’est tout autant. Les assistances
électroniques n’y sont sans doute pas étrangères,
mais leur calibration permet de laisser le pilotage
s’exprimer sans castrer le pilote. Une arme fatale
pour les trackdays ! n
24

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I N F O S : T O D E A L - 0 2 / 5 1 2 . 1 7 . 2 7 - I N F O @ T O D E A L . B E
W W W . F U N I N B R U S S E L S . C O M - W W W . B R U S S E L S M I D N I G H T . C O M

GENTLEMEN’S DRESSING
Maxime Pasture
© François Gragnon
Barbour
Des marins… aux motards
Mais que peuvent bien avoir les motards et les marins en commun,
surtout lorsqu’on parle de tenue vestimentaire ?
Grâce à l’histoire de Barbour, vous allez le découvrir…
26

Entre la collection McQueen,
les habits décontractés,
élégants ou «countrywear»,
il y en a pour tous les goûts !
Barbour, c’est une histoire de famille. Une
histoire de famille qui a touché quelques
grands noms comme le réalisateur
Ridley Scott - né à South Shields, en
Angleterre, tout comme Barbour -, les designers
Paul Smith, Alice Temperley et Tokihito Yoshida,
ou encore l’icône Steve McQueen.
125 ans et 5 générations
La marque est née en 1894 à South Shields, une
ville côtière située à l’embouchure du Tyne, au
nord-est de l’Angleterre. Ce qui signifie qu’en 2019,
Barbour fête ses 125 ans d’existence. À l’origine,
John Barbour vendait des cirés à la communauté
de marins qui était en pleine expansion fin du 19 e
siècle. La signature Barbour, la marque de fabrique,
ce pour quoi Barbour est réputé, c’est la résistance
à l’eau de ses créations. L’objectif de John était de
garder les travailleurs au sec. La collection s’est
donc rapidement étendue aux fermiers, bergers
et autres professionnels travaillant à la campagne.
Mais pas seulement : l’imperméabilité des cirés
Barbour a fait parler d’elle jusqu’à la Royal Navy,
lors de la Seconde Guerre mondiale, on va y venir.
Les débuts du catalogue
par correspondance
En 1908, le fils de John, Malcolm, qui a toujours rêvé
d’exercer notre beau métier de journaliste, a une
idée de génie : il développe le premier catalogue
de vente par correspondance de Barbour. Cet
27

GENTLEMEN’S DRESSING
Maxime Pasture
Barbour n’a jamais renié ses
origines mais aujourd’hui,
les vestes et autres anoraks
conçus pour affronter la pluie
combinent aspects pratiques,
modernité et élégance.
« inventaire » permit à la marque britannique de
s’étendre encore plus rapidement au Royaume-
Uni mais aussi à l’international, avec des premières
exportations au Chili, à Hong Kong, en Nouvelle-
Zélande et dans les îles Falkland (îles Malouines).
Aujourd’hui, la marque lifestyle est vendue dans
plus de 40 pays.
La moto, Barbour International
et McQueen
En 1936, c’est à nouveau un fils Barbour qui va
développer la marque. Il s’agit de Duncan, fils de
Malcolm et petit-fils de John. Duncan était raide
dingue de moto. Il a donc lancé la combinaison
de motard Barbour, spécialement développée
pour résister à l’International Six Days Trial (ISDT).
C’est ainsi que la marque Barbour International
est devenue une référence dans le monde de la
bécane. À tel point qu’en 1964, Steve McQueen
a porté l’une de ces combinaisons en participant
avec l’équipe des USA à l’ISDT en Allemagne de
l’Est.
Profitant de l’aura incroyable de cette personnalité
du monde mécanique et du cinéma, Barbour
a bien entendu lancé une collection Steve
McQueen dans ses rayons ! Mais ceci ne nous
explique toujours pas comment les légendaires
cirés Barbour sont arrivés entre les mains de la
Royal Navy…
Un sous-marinier féru de motos
L’histoire raconte que fin des années 30, l’officierlieutenant
Lakin était lui-même un amateur
de deux-roues motorisés. Il n’avait d’ailleurs
pas hésité à démontrer à son Capitaine, George
Phillips, l’imperméabilité de sa combinaison
Barbour. Impressionné, le Capitaine Phillips passa
commande à South Shields pour son équipage.
La combinaison Ursula, du nom du sous-marin
HM Ursula ayant servi durant la Seconde Guerre
28

Le style Barbour
mondiale sous les ordres du Capitaine Phillips,
était née !
Place aux dames
En 1964, la 4 e génération se veut à nouveau
masculine. John Barbour rejoint l’aventure, pour
quatre petites années seulement dû à un décès
prématuré. Son épouse, Dame Margaret Barbour,
a repris le flambeau en ouvrant la marque
aux œuvres caritatives et à la famille royale,
dont « Lady Di », entre autres. En compagnie de sa
fille Helen et de Kinloch Anderson, elle a développé
une gamme tartans, sûrement en hommage à John
Barbour (premier du nom), d’origine écossaise.
Les chiens ont aussi droit à leurs habits Barbour,
les chasseurs faisant partie de ces gens qui portent
des « countrywears ».
Vous l’aurez compris en découvrant
l’histoire de la marque, chez Barbour, on
peut retrouver des habits « outdoor » pour
les professionnels mais aussi du tartan et
des vêtements pour femmes et enfants. La
collection n’a jamais été aussi riche qu’en
2019 : classic-vintage, contemporain, avec
des codes couleurs navy-bleu-olive-vertrouge-blanc,
les habits Barbour offrent
un style toujours élégant mais en toute
décontraction. Bref, à l’Anglaise quoi !
Fidèle à ses origines
Pour les 125 ans, la compagnie Ridley Scott Creative
Group a réalisé un superbe film pour la marque,
nous faisant découvrir South Shields. Mieux :
Sir Ridley Scott en personne a dessiné une toute
nouvelle veste, de réalisateur of course, remplie de
poches et naturellement prête à affronter la pluie.
Car en 125 ans, la marque britannique a toujours su
rester fidèle à ses origines… n
29

STORY
Benoit Galand
Ford Mustang
Histoire d’un mythe
Lee Iacocca, General Manager chez Ford dans les années 60, n’imaginait sans
doute pas que la Mustang, présentée le 17 avril 1964 à la foire mondiale de
New-York, allait marquer à jamais l’Automobile.
30

Dans les années qui suivent la Seconde
Guerre mondiale, Ford est un
constructeur très conventionnel, avec
des produits bien faits, mais sans âme.
Lee Iacocca veut rompre ce « train-train » et lance
le projet T-5, un coupé sportif financièrement
accessible. Après de nombreuses discussions, le
nom de Mustang s’impose, en référence au célèbre
avion de chasse, le Mustang P51, mais surtout au
petit cheval des plaines américaines, le Mustang,
petit, agile et rapide.
Dès sa présentation, la Mustang fait parler d’elle :
elle coûte moins cher qu’une VW Coccinelle et
22.000 commandes sont enregistrées le premier
jour. Rompant avec la tradition, la Mustang
incarne le rêve américain et la jeunesse. 417.000
Mustang sortent des chaînes après un an et le cap
du million d’exemplaires est atteint dès 1966 ! La
première génération de la Mustang, entre 1964 et
1973, sera finalement produite à près de 3 millions
d’exemplaires. Les premiers modèles étaient
équipés de moteur 6 cylindres en ligne ou de bloc
V8 (4,2 ou 5,0 l). Ce dernier s’est rapidement imposé
comme LE moteur de la Mustang. À côté du coupé,
le cabriolet attire une clientèle plus féminine. Des
nombreuses versions et options permettaient à
chacun de se « modeler » sa propre Mustang…
dont la version Fastback dès 1969.
Grandeur et décadence
La concurrence s’est vite emparée du concept : les
« pony cars », coupés sportifs et « compacts », se
multiplient aux États-Unis, avec en concurrentes
directes de la Mustang, la Chevrolet Camaro, la
Dodge Charger et la Pontiac Firebird. En Asie et en
Mustang et le cinéma
La Ford Mustang a marqué son époque et le
cinéma n’a pas loupé l’occasion d’utiliser –
et de renforcer – sa notoriété. En 1964, Guy
Hamilton, le réalisateur de Goldfinger, utilise
le coupé Ford pour une course-poursuite
avec l’Aston Martin DB5 de Sean Connery,
alias James Bond. La même année, Louis
de Funès tente de dompter la Ford Mustang
dans « Le Gendarme de St-Tropez ». Deux
ans plus tard, Claude Lelouch met la Ford
Mustang en vedette dans son célèbre film
« Un homme et une femme ». En 1968,
McQueen consacre le mythe Mustang avec
« Bullitt » et le célèbre coupé V8 GT 390 vert,
remis récemment au goût du jour par Ford.
Plus tard, on verra encore des Mustang en
action dans « 60 secondes chrono » avec
Nicolas Cage et Angelina Jolie, « Boulevard
de la Mort » (Tarantino) ou encore « Drive »
(avec Ryan Gosling).
Europe, la Mustang fait également des émules avec
la Toyota Celica et la Ford Capri.
Malheureusement, la crise pétrolière, les
différentes guerres (Kippour, Afghanistan, Koweït)
et le contrôle des rejets de C02 vont contraindre
Lee Iacocca, devenu président de Ford Motor
Company, à revoir son ambition à la baisse. Les
La Mustang « Bullitt », sortie en 2018
pour fêter le 50 e anniversaire du film éponyme.
31

STORY
Benoit Galand
1.326 Ford Mustang en provenance de
nombreux pays se sont rassemblées
sur le terrain d’essai Ford de Lommel :
un nouveau record du monde !
32

Mustang II (1974-1978), III (1979-1994) et IV (1994-
2004) ne sont que des petits coupés sans grands
reliefs. Même le cabriolet disparaît du catalogue
pendant une bonne dizaine d’années. Si les ventes
continuent à être correctes aux États-Unis, les
importations en Europe ne sont plus d’actualité.
Les ventes s’effritent, descendant sous la barre des
100.000 exemplaires/an avec la Mustang III.
Retour gagnant
Il faut attendre 2005 pour voir apparaître la 5 e
génération de la Ford Mustang. Celle-ci renoue
avec son prestigieux passé en adoptant une
ligne plus agressive et plus sportive, avec un gros
moteur V8 à la sonorité rauque et une version
Shelby GT500 de 500 chevaux. L’image de la Ford
Mustang est redorée et les ventes repartent à la
hausse, d’autant que la plupart des concurrentes
« Muscle Cars » ont disparu.
Nouvelle étape en 2015 avec la 6 e génération
qui est cette fois importée en Europe. Tout en
respectant son code identitaire de coupé sportif
abordable, elle propose un comportement routier
digne des bonnes réalisations européennes. À
côté du V8 5 litres de 421 chevaux, Ford propose
le 4 cylindres turbo 2,3 l Ecoboost de 306 chevaux,
moins ronflant bien sûr, mais diablement efficace.
418.000 exemplaires sont vendus en moins de 3
ans. La Ford Mustang redevient la voiture de sport
la plus vendue dans le monde, toujours grâce à son
rapport prix/performances quasi-imbattable.
Bullit
Le style déjà très réussi de la Mustang VI est
retravaillé pour le millésime 2018. L’équipement est
Record du monde
en Belgique !
Sous l’impulsion de l’énergique PR de
Ford Belgique, Jo Declercq, 1.326 Ford
Mustang ont été réunies le 7 septembre
dernier à Lommel pour une parade
historique. Un impressionnant mélange
de générations, de pays et de couleurs
qui constitue un nouveau record du
monde de rassemblement de Ford
Mustang. Une minute de silence a
été observée par les 3.000 personnes
présentes en hommage à Lee Iacocca,
décédé le 2 juillet dernier.
revu à la hausse alors que les puissances évoluent :
de 306 à 290 chevaux pour le 4 cylindres, normes
de CO2 obligent et de 421 à 450 chevaux pour le
V8 grâce à l’injection directe. La transmission
évolue elle aussi avec une boîte 6 manuelle ou une
boîte auto à 10 rapports. Deux versions spéciales
se font remarquer : la Mustang 55, en hommage
à la première Mustang de 64, et la Bullitt, pour
célébrer les 50 ans de la sortie du célèbre film. Ford
a récemment présenté une version radicale de sa
Mustang. Nommée GT500, celle-ci est équipée
d’un V8 dont la puissance a été poussée jusqu’à
770 chevaux ! Mais elle ne sera pas importée en
Europe… n
Le millésime 2019 de la Ford Mustang
est un grand cru: design, sportivité,
performances et prix abordable.
33

EXHIBITION
Laurent Zilli
célèbre son centenaire !
Haute couture automobile
Depuis le 14 septembre et jusqu’au 1 er décembre, le Musée Autoworld
de Bruxelles consacre une exposition temporaire aux 100 ans d’un
des plus grands carrossiers du monde, et l’un des plus anciens
encore en activité.
Ugo Zagato naît dans une
partie rurale de la Vénétie
en 1890, petit dernier
d’une fratrie de six
enfants. Il manifeste très tôt
un certain intérêt pour la
mécanique et les nouveaux
modes de locomotion,
et cet intérêt aura déjà
une conséquence assez
cocasse. Alors que sa mère
envisage d’envoyer Ugo au
séminaire pour le soustraire
à sa très modeste condition, il
refuse, pour la simple raison qu’à
l’époque… les prêtres n’ont pas le
droit de rouler à bicyclette !
De l’apprentissage à la fortune
À 15 ans, Zagato part poursuivre sa passion à
Cologne, où l’industrie mécanique recrute à tour
de bras. Il revient au pays 4 ans plus
tard pour cause de service militaire,
après quoi il est engagé par une
petite carrosserie milanaise. Il
s’y familiarise avec le travail
de design et de façonnage
du métal, et son talent lui
vaut bientôt de devenir chef
de l’atelier. Il se fait une
telle réputation que lorsque
l’Italie s’engage dans la
Première Guerre mondiale,
Zagato est invité, avec toute
son équipe, à rejoindre une
usine d’avions, à Turin. C’est là que
le destin va véritablement s’écrire.
D’abord parce qu’Ugo va tout apprendre
de l’aérodynamisme et des alliages de
métaux, ensuite parce que ses talents de manager
vont faire merveille. Initialement engagé pour
réaliser contractuellement trois avions par mois,
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Alfa Romeo 8C 2900B Spider Corto, 1937.
Le tout premier coupé Ferrari
de l’histoire est signé Zagato.
il atteindra finalement une production de deux
avions… par jour. Or, le contrat prévoyait aussi une
rémunération par appareil produit. Bref, Zagato
s’est composé une confortable petite fortune, qui
lui permettra de fonder sa propre entreprise.
Aluminium
C’est chose faite en 1919. Dans un premier temps,
Zagato se consacre autant à l’aéronautique qu’à
l’automobile, mais cette dernière ne tarde pas à
devenir son activité exclusive, et pas n’importe
comment. Jamais auparavant un carrossier
n’avait utilisé à la fois l’aluminium, les techniques
de construction légère et de solides notions
d’aérodynamique dans l’automobile. Zagato ouvre
une voie.
Alors que d’autres carrossiers se consacrent
à habiller les voitures des riches industriels
et des têtes couronnées, Zagato ne pense
qu’à la compétition. Ses réalisation légères et
aérodynamiques sont adoptées par les plus
grandes marques, dont une avec qui Zagato va
nouer une amitié durable : Alfa Romeo. Avec la
famille des Alfa 6C, Zagato crée une dynastie de
championnes qui s’arrachent aujourd’hui à prix
d’or dans les ventes aux enchères. Et c’est dans
ces Alfa Zagato que des pilotes de légende comme
Nuvolari ou Campari remportent leurs premiers
succès.
Dans sa recherche aérodynamique, Zagato sera
le premier à incliner les pare-brise, à arrondir les
poupes des voitures, à intégrer les phares aux ailes
avant. Bref, l’influence de Zagato sur l’automobile
est énorme. Et ce n’est pas fini.
Naissance d’un genre
Ayant largement fait ses preuves dans le domaine
de la sportivité, Zagato se lance dans les années
40 un nouveau défi : rendre les voitures de sport
confortables et utilisables au quotidien. Il estime
par exemple que les sportives à carrosserie
fermée de l’époque sont exiguës, pratiquement
claustrophobiques. Il décide alors de faire baigner
ces voitures dans la lumière et invente le concept
« Panoramica ». Pour cela, il utilise un nouveau
matériau, encore inconnu dans l’automobile, qui
lui permet d’augmenter les surfaces vitrées tout en
respectant son exigence de légèreté : le Plexiglas.
Ce concept va relancer le secteur de la carrosserie
de luxe, qui avait connu un coup d’arrêt durant
la Seconde Guerre mondiale. À nouveau, les
constructeurs se bousculent aux portes de Zagato,
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EXHIBITION
Laurent Zilli
De ces deux concepts signés Zagato naîtra l’actuelle BMW Z4.
de même que les clients privés, parmi lesquels un
homme désireux de rhabiller le modèle qu’il vient
d’acquérir auprès d’une jeune marque : une Ferrari
166MM. Entièrement dévoué à la compétition,
Enzo ne produit alors que des barquettes et des
roadsters. Ce que Zagato a fait greffant son concept
Panoramica sur la 166MM, c’est tout simplement
créer le tout premier coupé Ferrari.
À 57 ans, Ugo Zagato passe le relais à son fils Elio, qui
va à son tour bouleverser le monde de l’automobile.
Pilote émérite et membre des instances du sport
automobile, il participer à ce titre à la création d’une
nouvelle catégorie : le Grand Tourisme. Le cahier
des charges ? Une carrosserie sportive fermée sur
une base de série, et une production minimale de
30 exemplaires. La GT est née et par la force des
choses, la maison Zagato crée les premières GT
de nombreux constructeurs. Nous en retiendrons
une, l’Abarth 750 GT, parce qu’elle est la première à
recevoir ce qui est depuis une « signature » Zagato :
le double bosselage de toit.
Apogée, sommeil et come-back
Le coachbuilding connaît son apogée durant les
années 60, époque à laquelle naissent quelquesunes
des plus grandes œuvres de la firme, sur
base Alfa Romeo, Lancia, et surtout Aston Martin.
Avec la DB4 GT Zagato, débute l’autre grande
amitié durable entre une marque et Zagato. Puis
viennent les années 70, années de crise qui voient
disparaître certains grands carrossiers, tandis que
d’autres trouvent le salut dans la reconversion
en bureau d’étude et de développement pour le
compte de grandes marques. Zagato participe
entre autres à la conception des Maserati Bi-Turbo,
Ferrari 348, Alfa Romeo SZ ou encore Lancia
Hyena, deux modèles produits en petite série dans
les années 90. Il faudra attendre l’aube des années
2000 pour que Zagato revienne dans la lumière,
L’une des oeuvres majeures de Zagato :
l’Aston Martin DB4 GT.
Maserati A6G/54
2000 Berlinetta, 1955.
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Une expo Zagato se tient à Autoworld
jusqu’au 1er décembre 2019.
Bentley GTZ, produite à 9 exemplaires
entre 2008 et 2011.
L’Abarth 750Z (1956) inaugure le toit à
double bulle typique de Zagato.
à l’invitation de sa vieille amie Aston Martin. La
marque commande au carrossier la DB7 Zagato, et
ce sera la première d’une nouvelle et belle série de
collaborations, dont les derniers fruits en date sont
la DBS GT Zagato et la DB4 GT Zagato Continuation,
réédition à l’identique de la voiture des sixties.
Depuis cette « résurrection » italo-britannique,
les demandes affluent de nouveau chez Zagato.
Alfa Romeo TZ3, Maserati Mostro, Ferrari 575 GTZ,
BMW Zagato Coupé et Roadster (concepts ayant
largement inspiré l’actuelle Z4)… Constructeurs ou
particuliers fortunés s’arrachent à nouveau Zagato
qui, à l’âge de 100 ans, n’a rien perdu de sa flamme
créatrice.
Si ces quelques lignes vous ont donné envie
de redécouvrir l’œuvre de Zagato, nous vous
recommandons chaudement de vous rendre à
Autoworld, dont l’exposition réunit jusqu’au 1er
décembre prochain quelques modèles parmi les
plus marquants de la Carrozzeria. n
Plus d’info sur le www.autoworld.be
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EXHIBITION
Maxime Hérion
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FCA Heritage Hub
De souvenirdoos
La boîte à souvenirs
De FCA Heritage Hub is ondergebracht in de oude fabriek van Mirafiori en
herbergt een verzameling van meer dan 250 voertuigen van Fiat, Lancia,
Alfa Romeo en Abarth, vanaf het ontstaan van de merken tot heden.
Installé dans l’ancienne usine de Mirafiori, le FCA Heritage Hub rassemble une
collection de plus de 250 Fiat, Lancia, Alfa Romeo et Abarth des origines à
aujourd’hui.
Op enkele minuten van het centrum van
Turijn kom je terecht in een wijk die
getuigt van het belangrijke industriële
verleden van deze stad. Hier bevond
zich de productiesite van Fiat Mirafiori. De
mythische fabriek werd in 1939 opgetrokken en
was de bakermat van talloze Fiats die een bijdrage
tot de merkgeschiedenis hebben geleverd. Toen
Fiat Chrysler Automobiles het project ontwikkelde
om een verzameling met de mooiste stukken uit
zijn patrimonium samen te stellen, lag het voor
À
quelques minutes du centre de
Turin, on pénètre dans une banlieue
témoignant de l’important passé
industriel de la ville. C’est dans ces
lieux que se dresse le site de production de
Fiat Mirafiori. Construite en 1939, cette usine
mythique a servi de berceau à de nombreuses
Fiat qui ont fait l’histoire de la marque. Lorsque
Fiat Chrysler Automobiles a développé le projet
de créer une collection reprenant les plus belles
pièces de son patrimoine, c’est tout naturellement
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EXHIBITION
Maxime Hérion
In de FCA Heritage Hub staan meer dan 250 wagens.
de hand dat deze site als setting werd gekozen.
Dit atelier, waar ooit motoren werden gebouwd,
onderging een grondige restauratie om de locatie
in zijn glorie te herstellen. Dankzij het gedeeltelijk
glazen dak geniet de Heritage Hub van een mooie
natuurlijke lichtinval die contrasteert met de witte
muren en de betonnen vloer. In deze immense,
15.000 m 2 grote kathedraal gewijd aan de
geschiedenis van de Italiaanse auto, geniet men
trouwens bij voorkeur in stilte van al dat moois op
wielen.
De droom van elke liefhebber
Al is deze verzameling niet compleet, toch omvat
ze de belangrijkste modellen uit de zeer rijke
geschiedenis van de Groep. Fiat, Alfa Romeo,
Lancia en Abarth staan er mooi geordend
per merk of in één van de acht thematische
tentoonstellingen (populaire wagens, concept
cars, racebolides, enz.) op verschillende plaatsen
in de tentoonstellingsruimte. Vooral de grote
verscheidenheid maakt indruk: je vindt er van elk
merk de eerste wagens tot het huidige aanbod.
Verder staan er ook realistische of fantasierijke
prototypes of zelfs unieke modellen die speciaal
voor de familie Agnelli, de eigenaar van Fiat,
werden gebouwd, naast Lancia limousines
die specifiek voor vervoer van prominenten
werden vervaardigd. Evenmin werden raceen
rallywagens vergeten als getuigen van het
belangrijke sportieve verleden van de Groep.
Opmerkelijk is dat heel wat wagens in hun
originele staat werden gelaten en niet werden
‘over-gerestaureerd’ zoals dat in vele musea
gebeurt. Een voorbeeld hiervan is een Lancia Delta
HF Integrale rallywagen die nog steeds de sporen
draagt van een contract met een zebra tijdens de
Rally van Kenia! Volgens de overlevering zou het
ook het dier slechts licht gekwetst zijn geweest!
Incubator van ideeën
John Elkann, de baas van FCA, herhaalde het
nogmaals tijdens zijn inhuldigingsspeech: de FCA
Heritage Hub is geen museum, maar een levende
collectie die als ontmoetings- en werkplaats ook
als incubator van ideeën fungeert. Een bezoek is
mogelijk op afspraak. Ter plaatse bevinden zich
ook de verschillende diensten van FCA Heritage die
instaan voor het beheer van het patrimonium van
de Groep. Een gepassioneerd team van experten
houdt zich onder meer bezig met het beheer van
documenten van de FCA-merken. Die taak omvat
onder andere het verzamelen van foto’s van
weleer, reproducties maken van de handleidingen
of het toesturen van certificaten aan verzamelaars,
zeg maar de identiteitspapieren van hun wagens.
Om zijn klanten bij te staan, is FCA Heritage ook
aanwezig op de grootste oldtimerevenementen in
Europa. Slingerend tussen het hedendaagse en de
traditie cultiveert de constructeur zijn verleden
op prachtige wijze in een vorm waarbij ook u van
deze passie kan genieten! n
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Plus de 250 voitures sont regroupées au sein du FCA Heritage Hub.
ce site qui été choisi pour servir d’écrin. Dans cet
atelier autrefois dédié à la fabrication des moteurs,
une profonde restauration a été entreprise pour
valoriser les lieux. Grâce à un toit partiellement
vitré, le Heritage Hub bénéficie d’une belle lumière
naturelle, qui contraste avec les murs blancs et
le sol en béton. Dans cette immense cathédrale
de 15.000 m 2 dédiée à l’histoire de l’automobile
italienne, où le silence est d’or, l’heure est à la
contemplation.
Le rêve de tout passionné
Si la collection ne se veut pas exhaustive, elle
rassemble néanmoins la majorité des modèles
représentatifs de la très riche histoire du Groupe.
Fiat, Alfa Romeo, Lancia et Abarth y sont alignées,
classées par marques ou présentées dans les huit
expositions thématiques (voitures populaires,
concept-cars, bolides de course, etc.) qui
figurent çà et là dans le hall d’exposition. Ce qui
impressionne, c’est la grande variété des genres
qui y sont présentés : on y retrouve des voitures
des origines de chaque marque à des modèles
actuels. De nombreux prototypes réalistes ou
totalement fantaisistes sont également présents,
de même que des modèles uniques fabriqués
pour la famille Agnelli, propriétaire de Fiat, ou
encore des Lancia limousines construites pour
le transport de personnalités. Les voitures de
course et de rallye n’ont évidemment pas été
oubliées et toutes témoignent de l’important
passé sportif du Groupe. Détail intéressant, de
nombreuses voitures ont été laissées dans leur
état d’origine et n’ont pas été « surrestaurées »
comme dans de trop nombreux musées. Par
exemple, une Lancia Delta HF Integrale de rallye
porte toujours les stigmates d’un contact avec un
zèbre lors du rallye du Kenya ! L’histoire raconte
même que l’animal n’a été que très légèrement
blessé !
Incubateur d’idées
John Elkann, patron de FCA, l’a répété lors de son
discours inaugural : la FCA Heritage Hub n’est
pas un musée, c’est une collection vivante qui est
un lieu de rencontres et de travail, un incubateur
d’idées. Visitables sur rendez-vous, les lieux
abritent également les différents services de FCA
Heritage qui veillent à la gestion du patrimoine du
Groupe. Une équipe d’experts passionnés veille,
entre autres, à la gestion des documents relatifs
aux marques qui composent FCA. Ceci comprend
les photographies d’époque, la reproduction
des manuels d’emploi et d’entretien, ainsi que
la fourniture aux collectionneurs de certificats,
sortes de cartes d’identité de leurs voitures. Pour
accompagner ses clients, FCA Heritage se déplace
également sur les plus grands rassemblements
d’Europe dédiés aux voitures anciennes. Oscillant
entre modernité et tradition, le constructeur
cultive son passé haut en couleur de la plus belle
façon. Une passion qui fait plaisir à voir ! n
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PROTOTYPE TEST
Frédéric De Backer
DS X E-Tense
UFO gespot in Temploux…
Un OVNI à Temploux !
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Een prototype testen is altijd een boeiende ervaring, maar wanneer je ook
nog eens mag rijden op het tarmac van een kleine Belgische luchthaven, dat
volledig afgesloten is, wordt het des te interessanter…
Tester un prototype est toujours une expérience passionnante. Mais lorsque
l’essai se déroule sur la piste d’un petit aéroport belge, on entre dans une autre
dimension !
Dinsdagmorgen, 13 augustus, 10:00 uur.
Wij zijn op de luchthaven van Temploux
(nabij Namen). Er is geen vliegtuig te
bespeuren en we voelen dat er achter de
gesloten poorten van de landingsbaan
een bijzondere sfeer hangt. Een team technici is er
in de weer met een vreemd blauw voertuig. Het zijn
DS ingenieurs, en de auto in kwestie is de X E-Tense.
Een merkwaardig prototype, dat werd gebouwd om
aan te tonen hoe luxe aan boord van een auto er in de
toekomst zal uitzien.
Asymmetrisch
“We kregen carte blanche om te dromen”, weet
Thierry Metroz, DS Style Director. “Asymmetrisch
design is essentieel bij dit prototype. Het is in zekere
Mardi 13 août, 10 heures du
matin. Aéroport de Temploux
(Namur). Aucun avion dans le
ciel. Derrière les grilles de la
piste, on devine une frénésie particulière. Une
équipe s’affaire autour d’un étrange véhicule
bleu. Ce sont les ingénieurs de DS, et la voiture
en question n’est autre que la X E-Tense. Un
prototype de dingue, créé pour « inventer le
futur du luxe ».
Asymétrique
« Nous avons eu carte blanche pour rêver »,
explique Thierry Metroz, Directeur du Style de DS.
« L’asymétrie est le principe fort de ce prototype.
C’est, en quelque sorte, la réinterprétation d’un
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PROTOTYPE TEST
Frédéric De Backer
Het carbon chassis is uitzonderlijk stijf.
Le châssis en carbone est d’une rigidité exceptionnelle.
Vanina Ickx
aan het stuur
Het is geen toeval dat de
luchthaven van Temploux voor
één ochtend werd vervangen
door een uitzonderlijke auto.
Vanina Ickx is immers de uitbater
van het vliegveld en ze doet dat
samen met haar man Benjamin de
Broqueville (voormalig journalist
bij RTL-TVI).
Vanina Ickx
aux commandes
Ce n’est pas un hasard si l’aéroport
de Temploux a fait place, le temps
d’une matinée, à une voiture
d’exception. Vanina Ickx est en
effet administratrice
de l’aérodrome, avec son mari
Benjamin de Broqueville (ancien
journaliste de RTL-TVI).
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Dit is veel meer dan een mooie bolide, want dit prototype zit boordevol technologie.
Plus qu’un bel objet, ce prototype est un concentré de technologies.
zin de herinterpretatie van een sidecar zoals we
die bij motoren kennen. In feite is deze X E-Tense
volledig asymmetrisch. Hij heeft links een open dak
zoals bij een roadster. Rechts zit de passagier onder
een glazen luchtbel.
Vleugeldeuren
Dit prototype zorgt voor de nodige emoties, want de
cockpit opent met een vleugeldeur van gevlochten
carbon en leer. Je blik valt meteen op de stoel die
een veeleer liggende rijhouding biedt. Pal voor
me zit lederen stuur, met elementen van hout en
metaal. Het is perfect verstelbaar, net als bij een
productiewagen.
Voorwielaandrijving
De aandrijving is 100% elektrisch, maar men
blijft discreet over de prestaties van dit prototype.
Vreemd genoeg is het geen klassieke aandrijflijn. De
ingenieurs monteerden twee elektromotoren centraal
in voorwielen. Het is moeilijk om in te schatten hoe
deze wagen zich bij hoge snelheid gedraagt, want we
rijden op het tarmac van Temploux. We weten enkel
dat hij vliegensvlug accelereert. Het vermogen zou
tussen 540 en... 1.360 pk variëren en dat is met dank
aan de expertise van DS Performance, het raceteam
dat betrokken is bij de Formule E. Het remt ook fors,
op voorwaarde dat je niet aarzelt en gedecideerd op
het linker pedaal te “stampen”. Het is immers een nietbekrachtigd
systeem zoals in een racewagen wordt
gebruikt. Verder rust het carbonframe op een geveerd
onderstel met torsiestangen zodat je de minste
oneffenheid in het wegdek tot in je wervelkolom voelt.
Glazen bodem
Na een paar rondjes aan het stuur is het tijd om in de
passagiersstoel te gaan zitten. De vleugeldeur gaat
open en wanneer ik gezeten ban, zit ik een gesloten
cocon, beschermd door een transparante glazen
structuur. De stoel heeft de vorm van een vogelvleugel
en er is een ventilatie- en een massagefunctie.
Maar, de bodem onder je voeten spreekt het meest
tot de verbeelding. De vloer is immers gemaakt
van transparant glas met elektrochromatische
eigenschappen. Ik zie het asfalt van de landingsbaan
van de luchthaven dat op een afstand van een paar
centimeter onder mij doorschuift. We kunnen jammer
genoeg niet lang rijden, want we moeten plaats ruimen
voor vliegtuigen die willen landen en zich terecht
afvragen wat is deze blauwe UFO hier uitspookt. n
side-car dans le monde automobile ». Et, de fait,
cette X E-Tense est totalement asymétrique :
ouverte comme un roadster à gauche pour le
pilote, et fermée sous une bulle de verre à droite
pour le passager.
Porte en élytre
Véritable générateur d’émotions, le poste de
pilotage s’ouvre par une porte en élytre tressée
de carbone et de cuir. Rapidement, les yeux se
projettent vers le siège qui offre une position très
allongée. Face à moi, le volant composé de cuir,
de bois et de métal est ajustable, comme sur une
voiture de série.
Traction
100% électrique, ce prototype reste assez
mystérieux sur ses prestations. Bizarrement, ce
n’est pas une propulsion. Le choix des ingénieurs
s’est porté sur deux moteurs placés dans chacune
des roues avant. Difficile de se faire une idée précise
du comportement « à la limite » sur l’asphalte de
Temploux, mais ce qui est certain, c’est que ça
accélère fort. La puissance annoncée varie entre
540 et… 1.360 chevaux grâce à l’expérience de DS
Performance, l’équipe engagée en Formula E. Ca
freine fort aussi, pour autant qu’on n’hésite pas à
« taper » dans la pédale de gauche car, comme sur
une voiture de course, le système n’est pas assisté.
Pour le reste, le châssis en carbone repose sur des
ressorts et des barres de torsion qui renvoient la
moindre irrégularité dans la colonne vertébrale.
Plancher en verre
Après quelques tours de piste derrière le volant, il
est temps pour moi de me glisser dans la peau du
passager. La porte papillon s’ouvre cette fois sur
un univers fermé, à l’abri d’une capsule en verre
transparent. Le siège, en forme d’aile d’oiseau, est
ventilé et massant. Mais le plus étonnant se trouve
sous les pieds. Le plancher est en verre transparent
aux propriétés électrochromatiques, et la piste de
l’aéroport défile à quelques centimètres sous mes
pieds. Mais il est déjà temps de rentrer et de laisser
la place aux avions qui font des ronds dans le ciel
en se demandant quel est cet OVNI bleu qui les
empêche d’atterrir ! n
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PORTRAIT
Christian Lahaye
© Geert Christiaen
Paul Frère
La plume et le volant
Paul Frère fut le plus grand pilote-journaliste de tous les temps. Né au Havre
en 1917, mort à Nice, 91 ans plus tard, il était pourtant bien de nationalité belge.
Son père Maurice était ingénieur
commercial et voyagea beaucoup pour
ses affaires à telle enseigne que Paul
étudia à Vienne mais aussi en France et
en Allemagne. Il fit les mêmes études supérieures
que son père. Pourtant, son orientation fut tout à
fait différente, tant la passion de l’automobile était
inscrite en lui. D’ailleurs, le sujet de son mémoire à
la fin de son cursus à Solvay (Bruxelles) se résumait
comme suit : l’influence de la forme des chambres
de combustion sur le rendement d’un moteur à
combustion interne. Excusez du peu…
Vainqueur au Mans
La plume et le volant furent toujours traités avec
élégance par cet homme enthousiaste, de bons
conseils pour les jeunes, qu’ils soient pilotes
ou journalistes. Ses carrières furent à ce point
diversifiées qu’il n’est pas facile de sélectionner
quelques-uns de ses hauts faits d’armes. On
dira quand même que de 1945 à 1947, Paul
Frère fut champion de Belgique d’aviron à cinq
reprises et participa également aux compétitions
européennes. Pilote moto à ses débuts, il bifurqua
rapidement vers l’automobile, entamant sa carrière
en 1948. Vainqueur du Grand Prix des Frontières à
Chimay en 1952, il remporta des épreuves à Spa et
en Afrique du Sud, s’imposant également à deux
reprises aux 12 Heures de Reims avec Olivier
Gendebien. C’est également avec ce même équipier
qu’il enleva les 24 Heures du Mans 1960 au volant
d’une Ferrari 250 TR/60.
La plume et le volant
furent toujours traités avec
élégance par cet homme
enthousiaste.
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© Associated Press
Il pleut au départ du Grand Prix de Belgique
1956. Fangio est en pole et Frère en huitième
position sur la troisième ligne, à gauche sur
la photo. Il y a un monde de fou.
© André Van Bever
Cela se bouscule au départ
des 24 Heures du Mans 1960.
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PORTRAIT
Christian Lahaye
Olivier Gendebien et Paul Frère ne cachent pas leur
joie après leur succès commun au Mans en 1960.
© André Van Bever
Un seigneur
Paul Frère était un seigneur et un gentleman,
toujours d’humeur égale. Humaniste, il était
didactique avec les nombreux jeunes adultes qui
cherchaient à s’informer auprès de ce connaisseur
hors pair du monde automobile. Pilote officiel
pour le compte de HWM, Gordini, Porsche, Aston
Martin, Jaguar ou Ferrari, il fut aussi président du
jury de la voiture de l’année de 1970 à 1985. Avec
Hubert de Harlez qui, à l’époque, était le directeur
général du RACB, Frère fut à la base de la refonte
des 24 Heures de Francorchamps, réservées aux
voitures de Tourisme à partir de 1964. L’étendue
de ses connaissances lui permit de devenir viceprésident
de la commission technique de la FIA de
1972 à 1984.
Suprême honneur, il disputa également 11 Grands
Prix de Formule 1 de 1952 à 1956. Son onzième
et dernier rendez-vous, organisé sur notre circuit
national, fut le couronnement d’une carrière,
même s’il la poursuivit encore jusqu’en 1960,
année de sa victoire au Mans. Il prit également
deux fois la deuxième place de la classique
française avec Peter Collins sur Aston Martin en
1955 et toujours sur Aston Martin en 1959 avec
Maurice Trintignant. N’empêche, son plus beau
fleuron fut acquis en 1956 à Spa-Francorchamps,
là où il devint prophète en son pays.
Coup de fil d’Enzo Ferrari
Nous sommes le jeudi 31 mai 1956. Paul Frère
vient de s’installer dans la salle de presse de Spa-
Francorchamps. Ce week-end, il n’est pas pilote
mais journaliste. D’ailleurs, cela fait un an qu’il n’a
plus piloté de Formule 1. Sa dernière apparition
date du 5 juin 1955 où, encore et toujours sur la piste
fagnarde, il termine à une excellente quatrième
place sur Ferrari derrière Fangio, Moss et Farina.
Rien que ça. Pourtant, il y aura une onzième étape
en Formule 1 courue par Paul Frère le 3 juin 1956.
Trois jours plus tôt, Frère a placé devant lui sa
machine à écrire mécanique et il vient d’entamer
sa présentation du Grand Prix. Très vite, pourtant,
l’opérateur du téléphone l’interrompt. « Monsieur
Paul Frère n’a pas envie de
répondre trop vite, même si
l’offre est alléchante.
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Au volant d’une Ferrari 250, Olivier Gendebien
et Paul Frère sont en route vers la victoire
lors des 24 Heures du Mans 1960.
© Paul Klemantaski
Frère, j’ai un appel pour vous d’Italie. Enzo Ferrari
veut vous parler. » Le plus grand propriétaire d’une
écurie de Formule 1, de tous les temps, lui dit :
« Vous m‘avez demandé, il y a quelques semaines
déjà, de pouvoir tester la Ferrari D50. Comme
Luigi Musso ne peut pas courir ce week-end à
Francorchamps, parce qu’il a été légèrement blessé
au Nürburgring le week-end dernier au volant
d’un proto, je vous invite à prendre sa place et à
être le cinquième homme de mon équipe. » Paul
Frère n’a pas envie de répondre trop vite, même si
l’offre est alléchante. Il veut néanmoins se ménager
une porte de sortie.
« Si vous êtes d’accord, je participerai aux essais
mais mon engagement à la course sera fonction
de mes performances lors des qualifications. Si le
stress me paralyse, si les risques me font peur, j’en
resterai là. » « Pas de souci, Monsieur Frère. Passezmoi
un coup de fil samedi pour me communiquer
votre décision. »
Son dernier Grand Prix
Après les essais, alors que Paul Frère a signé le
huitième chrono à 14 secondes du poleman Fangio,
il se dit que c’est jouable. Il n’a perdu qu’une seconde
au kilomètre par rapport au plus grand pilote de
tous les temps et il confirme son engagement.
Le départ de l’épreuve est donné sous la pluie.
Stirling Moss (Maserati) part en tête et, après
quelques tours, alors que les ennuis techniques
affectent nombre de ses collègues, Paul Frère, auteur
d’une course régulière, prend provisoirement la
sixième place, tout en améliorant constamment
ses chronos. Les sorties de route et les soucis
mécaniques ne manquent pas et notre compatriote
passe au travers des gouttes et des embûches. Peter
Collins, lui aussi sur Ferrari, s’impose après 2h40
de course devant l’imperturbable journalistepilote
dont le retard à l’arrivée n’est même pas de
deux minutes. Frère a réussi le meilleur Grand
Prix de sa carrière mais, à près de quarante ans,
il ne cherchera plus de volant en F1 même si ses
activités de pilote se poursuivront.
En ces temps-là, la vie était bien différente.
La scène vécue le jeudi en salle de presse ne
pourrait pas avoir lieu aujourd’hui, tant les pilotes
s’entraînent et sont dans une forme physique sans
comparaison possible. Si, lors du prochain Grand
Prix de Formule 1, Gaëtan Vigneron est appelé
par Toto Wolff, le boss de l’équipe Mercedes, pour
disputer le Grand Prix en remplacement de Valtteri
Bottas, on vous prévient immédiatement ! n
49

FIRST TEST
Nicolas Morlet
BMW 840i
Gran Coupé
De verrassing van de chef
La surprise du chef
50

De technische oplossingen
zijn identiek aan de coupé.
Les solutions techniques sont
identiques à celles du coupé.
De BMW 8 Reeks profileert zich nu ook als sportieve berline onder de noemer
Gran Coupé. Een prachtig alternatief voor dynamische gezinnen, ook in deze
840i variant die zelfs als basismodel barst van de kwaliteiten.
La BMW Série 8 se profile désormais aussi en berline sportive sous l’appellation
Gran Coupé. Une alternative de choix pour les familles en quête de dynamisme,
même dans cette variante 840i d’entrée de gamme pétrie de qualités.
Vergeleken met een 8 Reeks Coupé
is de Gran Coupé 231 mm langer,
waarvan 201 mm tussen de assen
zit. Deze extra centimeters laten twee
bijkomende deuren toe en resulteren vooral in
een comfortabele beenruimte voor de passagiers
achterin. Je kan je wel afvragen waarom BMW een
achterbank met drie zitplaatsen voorzag, terwijl
men er tegelijk de nadruk op legt dat ze eerder
voor twee passagiers is ontworpen. Zeker omdat
de imposante middenconsole zich uitstrekt tot
achteraan, zodat de middelste persoon eigenlijk
verplicht is in spreidstand te zitten. Dat is noch
handig, noch comfortabel, zodat we deze plaats
eerder nutteloos vinden. Het is uiteraard veel beter
vertoeven op de plaatsen aan de zijkant, die de
inzittenden een comfort op het niveau van de 8
Reeks verzekeren. Wel moeten ze daar opletten
voor hun hoofd als ze meer dan 1,80 m groot zijn,
want de hemel is vrij laag.
Par rapport à une Série 8 Coupé, la Gran
Coupé s’allonge de 231 mm, dont 201
sont gagnés au niveau de l’empattement.
Des centimètres en plus qui permettent
d’accueillir deux portières supplémentaires et,
surtout, d’offrir un espace aux jambes confortable
aux passagers arrière. En revanche, on peut s’étonner
du choix de BMW de proposer une banquette 3
places, tout en précisant qu’elle a surtout été taillée
pour deux occupants. Et de fait, l’imposante console
centrale se prolonge jusqu’à l’assise arrière, obligeant
le passager du milieu à s’asseoir pratiquement à
califourchon sur cette dernière. Ce n’est ni pratique,
ni très confortable, et on voit mal dans quelles
conditions cette place pourrait être utilisée. Les
places latérales sont évidemment nettement plus
à même d’offrir un confort digne des standards de
cette Série 8 aux occupants, qui devront toutefois
prendre garde à ne pas se cogner au pavillon s’ils
mesurent plus d’1,80 m.
51

FIRST TEST
Nicolas Morlet
Ook deze basisversie biedt
een overtuigende rijdynamiek.
Même dans cette version la plus modeste,
le dynamisme routier est bien réel !
Degelijk compromis
In tegenstelling tot een 7 Reeks waar net de
plaatsen achteraan het meeste comfort bieden, is
het in deze 8 Reeks vooral vooraan goed toeven!
De bestuurder heeft onder zijn rechtervoet 340
pk ter beschikking die geleverd worden door
de zescilinder 3.0l TwinPower, die zijn 500 Nm
vanaf 1.600 t/min vrijgeeft. De prestaties zijn
dan ook zeer deftig: 0 tot 100 km/u lukt in 5,2s.
Maar het is vooral op een slingerend asfalt dat
deze 840i zijn potentieel kan tonen. Daar haalt
hij voordeel uit zijn relatief gering gewicht
(1.875 kg) en zijn laag zwaartepunt, waardoor
hij een echte bochtenpikker is. Bovendien past
de 8-trapsautomaat perfect bij dit sportief
temperament. Een lichte druk op het rempedaal
volstaat al om hem een gang lager te doen
schakelen voor een optimale respons, ongeacht de
geselecteerde rijmodus. De gestuurde ophanging
toont zich zeer comfortabel in de Comfort-stand
en verzekert een mooi compromis tussen comfort
en dynamiek eens de Sport-stand is ingeschakeld,
met een perfecte bochtenstabiliteit zonder te stug
te worden.
Compromis sans concessions
Contrairement à une Série 7 où ce sont les places
arrière qui s’avèrent les plus confortables ; dans
cette Série 8, c’est bien à l’avant que les choses
sérieuses se passent ! Sous le pied droit, le conducteur
dispose de 340 chevaux issus du six-cylindres 3.0l
TwinPower, qui déroule ses 500 Nm dès 1.600 tr/
min. Les performances sont donc plus qu’honnêtes :
5,2s pour passer de 0 à 100 km/h. Mais c’est surtout
quand la route caracole que cette 840i démontre tout
son potentiel. Elle tire parti de sa relative légèreté
(1.875 kg) et de son centre de gravité positionné très
bas pour se montrer étonnamment agile dans les
enchaînements. La boîte de vitesses automatique
à 8 rapports est parfaitement dosée pour se marier
avec ce tempérament sportif. Un léger coup de frein
suffit à lui faire repasser un rapport afin d’assurer une
réponse optimale, quel que soit le mode de conduite
sélectionné. La direction précise et suffisamment
communicative embellit encore le tableau. Quant à la
suspension pilotée, très confortable en mode Comfort,
elle assure un bon compromis confort/dynamisme
une fois le mode Sport engagé, procurant une parfaite
stabilité en courbe sans se faire trop rigide.
52

BMW 840i Gran Coupé
Technical Specifications
Engine: Flat-six, petrol, 2.998cc ; 340hp
from 5.000 to 6.500 revs ; 500 Nm from
1.600 to 4.500 revs
Transmission: rear wheel drive
Gearbox: 8 speed manual
L/w/h (mm): 5.082/1.932/1.407
Dry weight (kg): 1.875
Top speed (km/h): 250
0 to 100 kph (sec.): 5,2
Boot capacity (l): 440
Tank capacity (l): 68
Fuel consumption (l/100km): 7,2
CO2 (g/km): 170
Price (€): 93.550
Uiteraard bestaat deze Gran Coupé eveneens als
840d (diesel) met 320 pk voor de kilometervreters,
of als 850i met een 530 pk sterke V8-motor voor
wie veeleisender is. Maar eerlijk gezegd: deze 840i
is zeker geen tweede keuze! n
Bien sûr, cette Gran Coupé existe également en 840d
(diesel) de 320 ch pour les gros rouleurs, et en 850i à
moteur V8 de 530 ch pour ceux qui en veulent plus.
Mais cette variante 840i n’est certainement pas un
choix par défaut ! n
53

ANNIVERSARY
Maxime Pasture
BMW Z1
La marginale
Audacieuse et innovante, la Z1 était commercialisée il y a trente
ans déjà. Retour sur l’histoire de cette icône de style qui a jeté les
bases d’une lignée de cabriolets devenue culte pour les amateurs de
conduite les cheveux au vent.
54

Extrêmement rigide, la Z1 aurait mérité un peu plus de puissance.
Imaginez la stupéfaction des visiteurs du
Salon de Francfort 1987 quand ceux-ci ont
découvert la Z1 sur le stand de BMW ! Non
seulement, la marque n’avait plus produit de
roadsters depuis la sculpturale 507 de 1955, mais
en plus ce nouveau modèle à la ligne étonnante
disposait de portières qui s’escamotaient dans
la carrosserie. Du jamais vu auparavant ! Cette
voiture singulière devait la vie à une équipe d’une
centaine de personnes, crée en 1985 et baptisée
BMW Technik. Le but de ce nouveau département
était de créer de nouvelles tendances stylistiques,
le tout avec un budget conséquent débloqué par
la maison-mère. Le moins de l’on puisse dire,
c’est que le staff géré par Harm Lagaay (designer)
et Ulrich Bez (ingénieur en chef) s’en est donné à
cœur joie avec le projet Z (« Zukunft » ou « futur »
en français) !
Si les projets initiaux prévoyaient un roadster
dépouillé au maximum, BMW Technik s’est
finalement dirigé vers un une carrosserie
enveloppante, avec un Cx très favorable, grâce
30 ans sous le soleil
Si les premières unités de la Z1 ont été produites
à la fin de l’année 1988, l’histoire a retenu que ses
premiers exemplaires ont été livrés en 1989. À
l’initiative du Groupe Ginion, unique partenaire
BMW Classic pour le Benelux, et du Club Z1 France,
un rassemblement a été organisé le 14 septembre
dernier pour célébrer les 30 ans du modèle. Sous un
soleil de plomb, inhabituel à cette période de l’année,
plus de 60 BMW Z1 ont convergé sur le parking de la
concession de Wavre. Venues de Belgique, de France
et des Pays-Bas, ces voitures ont constitué ce qui
semble être le plus rassemblement du modèle jamais
réalisé ! Dans les allées où elles étaient parfaitement
alignées, on a pu apercevoir quelques exemplaires
particuliers comme une Z1 Alpina (2,7 litres, 200 ch,
66 ex.), ou bien une voiture patinée par le temps,
dont la propriétaire a effectué plus de 300.000 km à
son bord, témoignant de la fiabilité légendaire de son
moteur ! Un moment unique pour un modèle qui l’est
tout autant !
55

ANNIVERSARY
Maxime Pasture
Plus de 60 Z1 ont convergé vers la
concession BMW Ginion Wavre.
56

notamment à des protections sous caisse. Désireux
de faire de la Z un véhicule sensationnel, ses
concepteurs se sont inspirés des portes échancrées
et sans fenêtres des roadsters des années 30
et ont développé ce système unique de portes
escamotables. Au final, la Z1 s’est dotée d’une
coque en acier galvanisé produite chez Baur, sur
laquelle repose des panneaux en thermoplastique
fabriqués aux Etats-Unis. Des années avant la
Smart, il était déjà possible de changer la couleur
d’une Z1 en quelques heures !
Technique de grande série
Si le plumage de la Z1 était tout à fait singulier, son
ramage était quant à lui moins exclusif. En effet, le
cabriolet reprenait la mécanique de la BMW 325i
E30, à savoir un moteur six cylindres en ligne de
2,5 litres, développant 170 chevaux à 5800 tr/min,
associé à une boîte manuelle à 5 vitesses. Dotée de
rapports longs, celle-ci favorisait la consommation
et la vitesse de pointe (220 km/h), au détriment
des performances (0 à 100 km/h en 8 s.). Equipée
en série de l’ABS, la Z1 était ralentie par 4 freins à
disques ventilés. Vendue neuve aux alentours des
50.000 € de l’époque, la belle Allemande n’était
vraiment pas bon marché ! Fort peu utilisable au
Trente après son
lancement, la BMW Z1 est
toujours aussi attirante.
quotidien en raison de ses portes peu pratiques
qui ne favorisaient pas du tout son accès à bord, la
Z1 est restée rare. Entre 1989 et 1991, seuls 8.000
exemplaires ont été fabriqués et la cote de ce
collector grimpe aujourd’hui en flèche. Comptez
minimum 40.000 € pour un exemplaire correct. n
Trois questions à…
Axel Klinger-Köhnlein, responsable de BMW Classic
Qu’est-ce qui explique, selon vous, ce regain
d’intérêt récent pour la Z1 ?
« La Z1 est un modèle iconique des
années 80-90. Sa ligne anguleuse
et ses particularités en font
un modèle parfait pour tout
amateur de youngtimers,
surtout dans ses coloris les plus
‘funky’. En posséder une est
un pied de nez à l’automobile
standardisée d’aujourd’hui.
Nous constatons également
un intérêt nouveau du marché
américain. La Z1 n’y a jamais été
commercialisée. Comme elle a 30 ans, elle
peut désormais y circuler sans jamais y avoir
été homologuée ! »
BMW assure-t-il la production de toutes les
pièces détachées ?
« Pas encore mais les choses s’améliorent. Vu
la demande croissante pour tout ce qui a un
lien avec la Z1, nous recommençons
la fabrication de certaines pièces
spécifiques à ce modèle et qui
n’étaient plus disponibles. C’est
le cas des ailes et des feux
arrière, par exemple. »
Quels sont les « tendances »
actuelles en matière de BMW
classiques ?
« Les voitures des années
80-90 sont très prisées par des
collectionneurs qui en ont rêvé à l’époque
et qui s’offrent aujourd’hui leur rêve. La Z1 fait
évidemment partie de celles-là, à l’instar des
modèles M et de la Série 3 E30. Plus courante et
moins onéreuse, cette dernière est aussi de loin
la plus plébiscitée. »
57

FIRST TEST
Vincent Hayez
Audi RS7
Koning van de Autobahn
La reine des autobahns
58

Deze «gezins»-berline heeft enkele honderden pk’s aan boord
en moet qua rijeigenschappen niet onderdoen voor een echte
sportieveling.
Une berline « familiale » qui cache dans ses entrailles plusieurs
centaines de chevaux et une tenue de route digne des plus
grandes sportives...
De Porsche Panamera, de AMG
GT4 van Mercedes en de
volgende generatie BMW M8,
zijn de concurrenten die het
pad kruisen van de nieuwe Audi RS7. Deze
Audi is binnen het gamma van het merk met
de vier ringen een uitzondering, want de
meeste “supercars” van dit kaliber hebben
doorgaans een break koetswerk zoals
de RS4 of RS6. De A7 coupé berline is een
uitzonderlijk krachtige versie en dat merk je
ook aan diverse koetswerkelementen zoals
de enorme wielkasten, de lage zithouding
maar vooral zijn indrukwekkend breed
koetswerk. De A7 is met 5 meter zeker geen
kleintje, maar deze RS oogt nog imposanter
omdat hij 40 mm werd verbreed tot bijna 2
meter. Achteraan valt niet alleen de nieuwe
lichtsignatuur op, maar ook de ruim
bemeten ovalen uitlaatpijpen.
P
anamera chez Porsche, AMG
GT4 pour Mercedes ou encore
la très prochaine M8 de BMW,
voilà la concurrence que doit
affronter la nouvelle RS7 d’Audi! Chez
Audi, d’ailleurs, c’est une exception car les
« supercars » de cette trempe sont toutes
des breaks comme la RS4 ou la RS6. La
berline coupé A7 enfante donc une version
ultra vitaminée, et cela commence fort avec
des éléments de carrosserie qui donnent
le ton. Des passages de roues énormes,
une assise basse mais, surtout une largeur
qui impressionne. L’A7 n’est déjà pas
filiforme avec ses 5 mètres de long, mais
cette RS s’élargit de 40 mm pour atteindre
pratiquement 2 mètres ! À l’arrière, outre la
signature lumineuse, ce sont évidemment
les énormes sorties d’échappement ovoïdes
qui attirent le regard.
59

FIRST TEST
Vincent Hayez
Audi RS7
Technical Specifications
Engine: V8 petrol, 3.996cc; 600hp
@ 6.000 rpm; 800Nm from 2.050
to 4.500 revs
Transmission: 4 wheel drive
Gearbox: 8 speed tiptronic
L/w/h (mm): 5.009/1.950/1.424
Dry weight (kg): 2.065
Top Speed (km/h): 305
(Dymamic Plus)
0 to 100 kph (sec.): 3,6
Boot capacity (l): 535
Tank capacity (l): 73
Fuel consumption (l/100km): 11,6
CO2 (g/km): 261 g/km
Price (€): 127.900
Deze A7 groeit 4 cm en is bijna 2 meter breed.
La largeur de l’A7 gagne 4 cm et atteint quasiment 2 mètres !
Vorstelijk comfort
bij waanzinnige snelheden
Onder de motorkap zit de 4.0 twin-turbo V8 die
een slordige 600 pk levert en dat is 40 pk meer
dan in de vorige generatie. Ook het koppel wordt
opgevoerd van 700 naar 800 Nm, terwijl een lichte
hybridisatie het brandstofverbruik vermindert en de
gaspedaalrespons bij lage toerentallen verbetert. We
schoven onze testauto - uitgerust met het “Dynamic”
pack - vooral Duitse Autobahn voor de wielen waarbij
de snelheden opliepen tot 280 km/u. Wie voor het
“Dynamic Plus” pack gaat, kan zelfs een topsnelheid
tot 305 km/u realiseren. Nog interessanter zijn
de acceleratiecijfers want de Audi spurt in 3,6
seconden van 0 tot 100 km/u en de hernemingen
zijn al even indrukwekkend. De charme van dit type
wagen bestaat erin dat hij ronduit onfatsoenlijke
snelheden haalt, maar hij doet dat wel op een veilige
en bovenal verbluffend comfortabele manier. Het
arsenaal veiligheidssystemen is al even opmerkelijk,
want ruim 30 rijhulpsystemen – los van de quattro
vierwielaandrijving, het actieve achterdifferentieel
of de pneumatische demping – staan paraat om de
veiligheid te garanderen. Als dan niet volstaat kan u
tevens kiezen voor de optionele vierwielbesturing
om de prestaties nog te verfijnen. n
Vitesses indécentes,
confort royal
Sous le capot, 600 chevaux obtenus grâce au
V8 4.0 biturbo, soit 40 de plus que la précédente
génération. Le couple est également revu à la
hausse, puisqu’il passe de 700 à 800 Nm, tandis
qu’une hybridation légère se charge de réduire les
consommations et d’améliorer la disponibilité à
bas régime. Nous avons poussé notre exemplaire
d’essai sur quelques autoroutes allemandes (équipé
de son pack « dynamic »), la bête étant capable
d’atteindre les 280 km/h et même 305 si l’on dispose
du « Dynamic Plus ». Plus intéressantes, les valeurs
d’accélération (0 à 100 km/h en 3,6 secondes) et les
reprises façon boulet de canon ! Ceci dit, le charme
de ce genre d’engin est aussi de vous propulser à
des vitesses indécentes mais de le faire à la fois
de façon sécurisée et, surtout, très confortable.
L’arsenal sécuritaire est évidemment à la hauteur
avec plus d’une trentaine d’aides qui viennent
s’ajouter à la transmission intégrale Quattro,
du différentiel arrière actif ou à la suspension
pneumatique. Pour ceux qui voudront encore plus,
l’option « 4 roues directrices » permettra encore
d’élever le niveau de performance. n
60

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REAL ESTATE
Maxime Hérion
Laurelle
La campagne en ville
Œuvre du Groupe Antonissen, le projet
immobilier Laurelle est ambitieux et unique :
transformer un ancien site industriel en un
ensemble d’appartements dernier cri,
le tout dans un environnement
verdoyant.
64

Nichée à Laeken dans la rue Gustave
Schildknecht, l’ancienne usine de
pneus « Vilvorder pneus » est vide
depuis une année. Ce vaste site
industriel situé près du Boulevard Emile Bockstael
a été acquis par le Groupe Antonissen dans le
but d’en faire un projet immobilier étonnant :
« Lorsque que nous avons été mis au courant
du projet d’agrandissement de corridor vert du
site de Tour et Taxis, nous nous sommes mis à la
recherche de bâtiments à vendre dans le quartier
pour y créer un projet », explique Bert Van Rengen,
Real Estate Advisor chez Antonissen Development
Group. « Lorsque nous avons découvert le site de
Vilvorder pneus, nous sommes tombés sous le
charme de cette vaste superficie entourée de murs,
dans un quartier en pleine reconversion ».
Clos écologique
« Notre idée était de créer un clos d’habitations
écoresponsables pour attirer les Bruxellois
amoureux de leur ville et qui accordent une
importance toute particulière à l’environnement »,
poursuit Bert Van Rengen. Pour ce faire, le Groupe
Antonissen présente le projet « Laurelle » qui
propose 38 appartements (33 appartements,
4 penthouses et un duplex) dans un écrin de
verdure. Car c’est là que le clos se démarque : près
de 35% de la superficie des lieux seront réservés
aux espaces verts, accessibles uniquement aux
résidents. « Du site initial, nous ne conservons
que les murs d’enceinte de 3 à 4 mètres de haut
et la maison sur le devant, qui sera transformée
en deux surfaces commerciales ou destinées
aux professions libérales. Pour le reste, tout sera
reconstruit à neuf avec des techniques modernes
et des matériaux de première qualité ».
Et ce n’est pas tout : dans le but de créer une
atmosphère conviviale entre les futurs habitants
du projet Laurelle, un grand potager partagé
sera installé sur le site ! « Les nouveaux citadins
aiment cultiver leurs légumes eux-mêmes. Nous
allons donner l’occasion à nos clients de le faire,
ce qui aura également comme effet bénéfique de
renforcer les liens entre eux ».
Isolation soignée
Situé dans une rue à sens-unique à l’écart des
grandes artères, le projet Laurelle est dédié aux
amateurs de quiétude. Orientés plein sud et
dépourvus de vis-à-vis, les nouveaux bâtiments,
dont la construction va débuter en mars 2020,
seront particulièrement soignés : « les murs seront
doublés pour d’excellentes isolations acoustique
et thermique, selon un cahier des charges qui fait
partie des standards du Groupe Antonissen. Nous
proposons des appartements ultra-modernes
offrant un confort exceptionnel. La domotique
sera présente partout et les plafonds seront plus
hauts que la normale dans le but de renforcer
la sensation d’espace. Nous avons également
mis un point d’honneur à offrir des habitations
qui présentent une luminosité intense. Alors
que les préconisations énergétiques actuelles
à Bruxelles visent à réduire les surfaces vitrées
pour plus d’économies, nous nous démarquons
Orientés plein sud, les appartements
seront tous extrêmement lumineux.
65

REAL ESTATE
Maxime Hérion
Le projet Laurelle revalorisera ce quartier en pleine mutation.
Dix appartements ont déjà trouvé acquéreur.
en commercialisant des appartements dotés de
grandes fenêtres, caractéristique rendue possible
par l’excellente isolation de nos bâtiments ».
Efficacité énergétique
Bien évidemment, le projet a été étudié pour
limiter aux mieux les dépenses énergétiques :
« l’immeuble sera doté d’un système de chauffage
en cascade fonctionnant au gaz naturel. Plutôt
que de placer une chaudière dans chaque
appartement, nous allons installer une grosse
unité qui alimentera toutes les habitations.
Ce système, dont l’efficacité est prouvée, est
beaucoup plus intéressant énergétiquement que
de petites chaudières individuelles ». Dans une
ère où les préoccupations environnementales sont
au centre des débats, le Groupe Antonissen ne
néglige aucun détail en proposant, par exemple,
des raccordements électriques spécifiques aux
chargement des véhicules électriques dans le
parking situé sous le bâtiment.
Délais raccourcis
Dans la réalisation de ce clos, le promoteur profite
de sa grande expérience en matière de gestion de
projets immobiliers : « nous avons la possibilité
de mener à bien les chantiers avec nos propres
équipes en interne. Non seulement, cela facilite
l’évolution des travaux et les délais sont du coup
plus court qu’en traitant avec différents soustraitants,
mais cela permet également de faire
des économies d’échelle qui se répercutent dans
le prix des appartements que nous proposons. Le
but du projet Laurelle est de mettre sur le marché
des habitations hors du commun, modernes
et abordables. Grâce à un régime fiscal plus
intéressant à Bruxelles qu’en Flandre par exemple,
nous arrivons à un prix intéressant de 2.600 €
le m 2 . Au final, nos appartements débutent à
172.000 € pour une chambre et grimpent jusqu’à
294.000 € pour les plus vastes à trois chambres ».
Manifestement, la philosophie de ce projet plaît
puisque 10 appartements ont déjà été vendus
depuis le début du mois de septembre ! n
66

WATERLOO
Villa de Standing - 726 m²
4 + 1 CHAMBRES - B° - 4 SDB
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WATERLOO
Villa de Standing - 642 m²
5 + 1 CHAMBRES - B°
1 SDB - 4 SDD - Terrain de
10,50 ares - Garage 4 voitures
WATERLOO
Villa - 385 m² - 5 CHAMBRES
B° - 1 SDB - 2 SDD
Terrain de 9,40 ares
Garage 1/2 voitures
WATERLOO
Villa - 350 m² - 5 CHAMBRES
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