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Qualité Références n°65

DOSSIER : L’informatique au cœur du management QSE

DOSSIER :
L’informatique au cœur du management QSE

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N° 65 DECEMBRE 2014 TRIMESTRIEL 20 €<br />

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ACTUALITES<br />

ISO 14001, l’autre grand<br />

rendez-vous de 2015<br />

page 8<br />

MANAGEMENT PERFORMANCE<br />

L’excellence opérationnelle,<br />

un état d’esprit<br />

page 16<br />

GESTION DE LA QUALITE<br />

RSE et obligations<br />

de transparence<br />

page 50<br />

DOSSIER :<br />

L’informatique au cœur du management QSE page 31


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SOMMAIRE<br />

3<br />

4<br />

8<br />

11<br />

12<br />

ACTUALITÉS<br />

Editorial : Révisions 2015<br />

Evénement : Découvrez les<br />

lauréats du Prix France <strong>Qualité</strong><br />

Performance<br />

ISO 14001, l’autre grand rendezvous<br />

de l’année 2015<br />

AB Certification accréditée ISO<br />

50001<br />

Lire, écouter, voir,<br />

MANAGEMENT<br />

DE LA PERFORMANCE<br />

PERFORMANCES MÉTIERS<br />

DOSSIER SPÉCIAL LOGICIELS<br />

L’informatique support de l’amélioration continue .....................................31<br />

Normea, il suffit d’ouvrir le Portail .............................................................34<br />

QualiosDoc et Qualios Manager, piliers du système QSE ..........................36<br />

Avanteam Quality Manager, la maîtrise de la qualité ...............................38<br />

16<br />

18<br />

23<br />

27<br />

46<br />

50<br />

L’excellence opérationnelle,<br />

un état d’esprit pour gagner en<br />

compétitivité<br />

Réduction intelligente des coûts<br />

grâce au Blitz ToC Lean Six<br />

Sigma<br />

De l’art du management à la<br />

qualité de vie au travail<br />

Le management responsable, clé<br />

du 21e siècle ?<br />

GESTION DE LA QUALITÉ<br />

Apicil vise la Business Excellence<br />

La RSE et les obligations de<br />

transparence<br />

Trimet a choisi Themis pour gérer son système de management QHSE ...41<br />

Organismes de conseil et de formation<br />

Retrouvez-les sur le web :<br />

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55<br />

61<br />

63<br />

64<br />

LA BOITE A OUTILS<br />

L’agilité est bonne pour le<br />

business<br />

Ethique, les juristes d’entreprise<br />

se mobilisent<br />

La relation – client, c’est d’abord<br />

communiquer<br />

Répertoire des annonceurs<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 1


performance<br />

dévoué<br />

force<br />

L’amélioration continue est bien<br />

plus qu’une phrase…<br />

valeur<br />

savoir<br />

innovation<br />

qualité<br />

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QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 2


ÉDITORIAL<br />

Révisions 2015<br />

L’année qui débute est porteuse d’importantes transformations qui vont profondément influer sur le management<br />

des organisations. Bien sûr, deux des normes les plus connues à savoir l’ISO 9001 et l’ISO<br />

14001, vont connaître une évolution majeure en 2015 mais au-delà de leurs particularités, il convient<br />

de prendre un peu de recul pour mieux dégager les lignes de force qui sont à l’œuvre.<br />

En mécanique, on considère qu’un système n’est stable que lorsqu’il dispose d’au moins trois points<br />

d’ancrage… Pour appliquer cette métaphore au système de management normalisé qui se structure<br />

actuellement, il faut déjà se projeter en 2016 qui verra naître la norme ISO 45001, inspirée du standard<br />

d’origine britannique OHSAS 18001. A terme donc, les entreprises auront à leur disposition trois guides<br />

leur permettant de mettre en œuvre et de pratiquer l’amélioration continue sur chacun des axes conditionnant<br />

leur développement : la qualité des produits et des services, nécessaire pour que s’instaure<br />

une relation de confiance avec les clients, une démarche respectueuse de l’environnement pour garantir<br />

un développement durable, des conditions de travail permettant au collaborateurs de l’entreprise de<br />

s’épanouir pour que la vie professionnelle soit une composante de la vie personnelle et non l’inverse.<br />

Si la qualité et les efforts de normalisation des systèmes de management ont pu être décriés – parfois<br />

à juste titre – par le passé, les révisions qui sont aujourd’hui projetées pour l’ISO 9001, l’ISO 14001 et<br />

l’OHSAS 18001, s’inscrivent dans une dynamique de concertation internationale qui pousse à plus de<br />

pragmatisme. Il s’agit de progresser au plus près de la réalité afin de rendre les règles plus aisément<br />

compréhensibles par toutes les parties quel que soit, leur niveau d’implication. La qualité ne peut plus<br />

être une chasse-gardée exhibée par moment et placardisée à d’autre. Le système qualité – sécurité –<br />

environnement doit bien être un élément fondateur de la stratégie des organisations.<br />

La réglementation française impose progressivement aux grandes entreprises de publier des informations<br />

non-financières et à les faire vérifier par un tiers indépendant. La responsabilité sociétale des<br />

entreprises accède ainsi à une véritable consécration publique. Il semble évident que ce qui ne touche<br />

aujourd’hui qu’un nombre restreint d’organisations, sera demain généralisé à toutes les entreprises, à<br />

toutes les administrations… Les normes aujourd’hui en cours de révision ne peuvent que les aider à<br />

s’y préparer.<br />

Thierry PIGOT<br />

Rédacteur en chef<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 3


ACTUALITÉS<br />

EVÉNEMENT<br />

Prix France <strong>Qualité</strong> Performance,<br />

et les lauréats sont…<br />

Pour son édition 2014, la Direction Générale des Entreprises<br />

(DGE) et l’Association France <strong>Qualité</strong> Performance<br />

(AFQP) ont le 4 décembre dernier, récompensé les entreprises<br />

et les étudiants qui excellent et innovent dans les<br />

domaines de la qualité, sous le haut patronage du Ministère<br />

de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique.<br />

Basé sur le modèle d’excellence de<br />

l’EFQM (European Foundation for<br />

Quality Management), le Prix France<br />

<strong>Qualité</strong> Performance donne une vue<br />

holistique de l’organisation et permet<br />

de déterminer comment les différentes<br />

méthodes de management utilisées<br />

s’articulent et se complètent mutuellement.<br />

Il concerne les candidats ayant<br />

déployé des démarches globales (leadership,<br />

déclinaison de la stratégie,<br />

management des processus, partenariats,<br />

développement des collaborateurs,<br />

responsabilité sociétale de l’entreprise<br />

ou de l’organisation).<br />

Le Prix France <strong>Qualité</strong> Performance<br />

est un bon moyen de montrer à ses<br />

clients tant ses engagements tant dans<br />

l’accroissement de ses performances<br />

que dans une démarche visant à atteindre<br />

l’excellence durable. Il permet<br />

de reconnaître et de valoriser le travail<br />

accompli par l’ensemble des collaborateurs<br />

de l’entreprise ou de l’organisation<br />

récompensée. La cérémonie qui<br />

s’est déroulée le 4 décembre 2014 au<br />

Centre de conférences Pierre Mendès<br />

France situé dans le Ministère de l’Économie,<br />

de l’Industrie et du Numérique,<br />

rue de Bercy à Paris s’est articulée en<br />

en trois temps.<br />

Le Prix Etudiant a récompensé les<br />

meilleurs travaux étudiants (niveaux<br />

License et Master) dans le domaine<br />

de la qualité. Le Prix des Bonnes Pratiques<br />

a couronné une entreprise ayant<br />

mis en place une bonne pratique dans<br />

un domaine particulier. Enfin, le Prix<br />

France <strong>Qualité</strong> Performance a consacré<br />

les organisations qui ont à cœur<br />

d’intégrer la qualité dans leurs démarches<br />

opérationnelles.<br />

Le Prix France <strong>Qualité</strong> Performance récompense dix années d’effort de Qualios dans la catégorie TPE<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 4


ACTUALITÉS<br />

Le Prix Etudiant<br />

Dans la catégorie Master, le prix revient<br />

à Amir Katerchi de l’Université<br />

technologique de Compiègne pour<br />

l’optimisation des processus d’un laboratoire<br />

de biologie médicale par la<br />

Value Stream Mapping (VSM) au sein<br />

de l’Assistance Publique-Hôpitaux de<br />

Paris (AP-HP). Pour proposer aux patients<br />

un parcours de soins cohérent et<br />

accroître les recettes, les groupes hospitaliers<br />

de l’Assistance Publique Hôpitaux<br />

de Paris (AP-HP) incitent leurs<br />

laboratoires de biologie médicale à revoir<br />

leur organisation, à optimiser leur<br />

flux de production et à développer une<br />

démarche d’amélioration en continue.<br />

Pour atteindre ces objectifs, et ce avec<br />

les mêmes ressources, la mise en<br />

place de nouvelles démarches d’amélioration<br />

de processus et de la qualité<br />

sont aujourd’hui indispensables. Après<br />

analyse du contexte, il est apparu envisageable<br />

d’appliquer la Value Stream<br />

Mapping (VSM), déjà utilisée par l’industrie,<br />

dans un laboratoire de biologie<br />

hospitalier. Dans le cadre de ce<br />

projet, cet outil permet à partir d’une<br />

vision globale des processus, d’optimiser<br />

la qualité, les délais de rendu de<br />

résultats, la productivité et les coûts<br />

en tentant d'identifier et d'éliminer les<br />

gaspillages.<br />

Dans la catégorie License, la lauréate<br />

est Valérie Wirth de l’Institut universitaire<br />

de technologie de Mulhouse. Au<br />

cours d’un stage qui s’est déroulé au<br />

sein de la multinationale DSM qui fabrique<br />

des produits chimiques utilisés<br />

en nutrition animale et humaine, elle a<br />

par la maîtrise du point critique, d’une<br />

part, validé un nouveau détergent, et<br />

d’autre part, développé une nouvelle<br />

méthode de nettoyage d’un mélangeur<br />

en assurant la validation de l’efficacité<br />

d’un détergent par rapport à un allergène.<br />

Enfin, le prix spécial du Jury est attribué<br />

à Thierry Sandre de l’Institut européen<br />

de la qualité totale de Lunéville,<br />

pour l’amélioration du processus d’homologation<br />

des lampes infrarouges au<br />

sein de la société Dr. Fisher Europe<br />

à Pont-à-Mousson. Cette dernière<br />

conçoit, fabrique et commercialise des<br />

lampes et des systèmes. La mission<br />

dans le cadre de ce stage avait pour<br />

objectif d’améliorer le processus d’homologation<br />

des lampes infrarouges<br />

qui sont développées et fabriquées à<br />

Pont-à-Mousson. Pour mener à bien<br />

cette mission, différentes étapes ont<br />

été réalisées : état des lieux, planification,<br />

homologation des lampes infrarouges<br />

et mise en place d’actions<br />

correctives.<br />

Valérie Wirth, Prix des Etudiants 2014<br />

dans la catégorie Licence<br />

Le Prix France <strong>Qualité</strong> Performance,<br />

la consécration<br />

Alors qu’elle a célébré ses dix ans<br />

d’existence en 2014, la société Qualios<br />

a vu ses efforts récompensés dans la<br />

catégorie TPE par le Prix France <strong>Qualité</strong><br />

Performance. Cette entreprise assure<br />

la conception, le développement,<br />

la commercialisation, le déploiement<br />

et la maintenance du logiciel éponyme<br />

qui permet d’accompagner la mise en<br />

application des normes ISO 9001, ISO<br />

14001, OHSAS 18001. Basée en Lorraine,<br />

la qualité de son offre lui ouvre<br />

un marché important en France mais<br />

aussi, depuis peu, à l’étranger.<br />

La démarche qualité historiquement<br />

ancrée dans le fonctionnement de<br />

Qualios s’est concrétisée en 2006 et<br />

en 2009 par une certification respectivement,<br />

ISO 9001:2000 et ISO 9001:<br />

2008. Cette démarche processus entièrement<br />

tournée vers la satisfaction<br />

des clients a permis à cet éditeur de<br />

logiciels de garantir des produits et des<br />

services performants ainsi qu’une approche<br />

métier.<br />

Dans la catégorie PME, le Prix France<br />

<strong>Qualité</strong> Performance va au fabricant<br />

d’aliments pour animaux, Lagrost basé<br />

en Bourgogne. Fondé en 1994 par<br />

Armand Lagrost, cette entreprise familiale<br />

a obtenu les certifications ISO<br />

9001, ISO 14001 et ISO 22000. Elle<br />

a également remporté le Prix <strong>Qualité</strong><br />

Bourgogne en 2003, le Prix France<br />

<strong>Qualité</strong> Performance en 2005 et le Trophée<br />

RSE Bourgogne en 2013. Ces<br />

différentes certifications et ces prix,<br />

démontre l’engagement de Lagrost<br />

auprès de ses clients mais également<br />

une volonté d’intégration forte de ses<br />

collaborateurs. L’entreprise a su prouver<br />

une compréhension parfaite du<br />

business sur toute la filière (en amont<br />

: producteur de matières premières,<br />

fabricant d’équipement, et en aval :<br />

éleveur, abattoir, boucher, grand chef<br />

cuisinier). La qualité, la sécurité alimentaire<br />

et celle des personnels, l’environnement,<br />

La réactivité et la flexibilité<br />

de l’outil de production ainsi que la<br />

recherche constante d’innovation sont<br />

autant de facteurs leur ayant permis<br />

d’être lauréat de l’édition 2014.<br />

Toujours dans la catégorie PME, l’entreprise<br />

Plast’ Avenir est récompensée<br />

par le Prix spécial du Jury. Basée à Limoges,<br />

elle œuvre dans la conception,<br />

le développement et la production de<br />

pièces techniques ou d’aspect en thermoplastiques<br />

injectées, flockées et assemblées<br />

pour les industries automobile<br />

et électronique. Évoluant avec le<br />

référentiel ISO 9001 puis l’ISO 16 949<br />

TS, elle a su s’appuyer sur son système<br />

de management pour traverser<br />

les crises comme les réussites. Depuis<br />

2011, un nouvel actionnariat constitué<br />

majoritairement de ses cadres dirigeants<br />

d’hier, imprime un nouvel élan<br />

au système, en en faisant le véritable<br />

outil de pilotage global de l’entreprise.<br />

La certification ISO 14001, obtenue<br />

en 2011, récompense la volonté de<br />

se développer tout en respectant l’environnement.<br />

C’est donc presque naturellement<br />

que Plast’Avenir s’oriente<br />

vers des actions sociétales en s’engageant<br />

localement dans des démarches<br />

citoyennes portées par des associations,<br />

des écoles, des institutions.<br />

Ces engagements concrets sont reconnus<br />

localement et ont contribué à<br />

l’obtention en septembre 2014 du Prix<br />

Régional <strong>Qualité</strong> Performance, lui aussi<br />

décerné sur la base d’une évaluation<br />

selon le modèle d’excellence EFQM.<br />

Enfin, dans la catégorie ETI, c’est B2S<br />

Chalon, filiale du groupe B2S qui reçoit<br />

le Prix France <strong>Qualité</strong> Performance.<br />

Cette entreprise située à Chalon sur<br />

Saône, est spécialisée dans l’externalisation<br />

de la relation client. Le site<br />

poursuit la recherche de l’excellence<br />

opérationnelle pour ses clients et ses<br />

collaborateurs par son implication<br />

dans la démarche EFQM qui permet<br />

de prendre en compte les besoins et<br />

les attentes de toutes les parties pre-<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 5


ACTUALITÉS<br />

Ambiance studieuse en préambule de la<br />

remise des Prix 2014 de L’AFQP<br />

nantes pour obtenir une performance<br />

durable.<br />

Le Prix des Bonnes Pratiques<br />

Dans la catégorie TPE, c’est Infotrafic,<br />

une société francilienne de service<br />

public visant à informer les usagers<br />

sur le trafic routier qui reçoit le Prix<br />

des Bonnes Pratiques. Le leadership<br />

des deux dirigeants est visionnaire<br />

puisque depuis trois ans, ils ont changé<br />

la culture de l’entreprise grâce notamment<br />

au Projet Lucie (premier label<br />

RSE français créé en 2008 aligné sur<br />

la norme de responsabilité sociétale<br />

ISO 26000). La démarche Lucie et son<br />

référentiel dynamise les aspects RSE<br />

dès la conception des produits et pour<br />

toutes les parties prenantes. La pratique<br />

« Tableau Lucie en Stand up meeting<br />

» est un mode de management<br />

participatif et visuel remarquablement<br />

bien conduit et efficace dans une petite<br />

entreprise de seulement onze personnes.<br />

Tous les mercredis, l’équipe<br />

se réunit pendant un quart d’heure et<br />

fait un point collectif sur l’avancée de<br />

chacun dans le cadre du projet Lucie.<br />

Ce changement a été initialisé alors<br />

que l’entreprise était dans une période<br />

de décroissance, en utilisant le temps<br />

induit par la baisse de charges.<br />

Dans la catégorie PME, c’est Raidlight<br />

Vertical qui se voit récompensée<br />

pour le critère Stratégie. Cette société<br />

conçoit, fabrique et commercialise des<br />

vêtements, sacs à dos, chaussures,<br />

tentes et, sacs de couchage pour le<br />

trail, les raids et la randonnée. Son<br />

succès tient à l’innovation permanente<br />

et à la différentiation des produits par<br />

rapport aux grandes marques internationales.<br />

Raidlight, membre de OSEO<br />

Excellence et des pôles de compétitivité<br />

Sporaltec et Techtera a ainsi été<br />

récompensée de multiples prix économiques<br />

et par deux Janus de l’Industrie<br />

décernés par le prestigieux Institut<br />

français du design. Basée en Rhône-Alpes,<br />

dans le département des<br />

Alpes-Maritimes, l’entreprise a pris la<br />

décision de s’installer dans un environnement<br />

correspondant à ses activités<br />

pour tester en direct ses produits, développer<br />

des partenariats avec les collectivités<br />

locales et les écoles, et offrir<br />

un cadre de vie et de travail attrayant<br />

pour son personnel. Le volet éco-responsable<br />

est également présent, par<br />

exemple par l’utilisation de fibre de<br />

bambou et de polyester recyclé dans<br />

les gammes principales de Raidlight.<br />

Enfin, Raidlight Vertical distribue 20%<br />

de ses bénéfices à ses salariés.<br />

La société Innov’Decor est aussi récompensée<br />

du Prix des Bonnes Pratiques<br />

pour le critère Partenariat et<br />

ressources. L’entreprise a su démontrer<br />

sa capacité d’adaptation aux changements<br />

: déménagement du site,<br />

construction de bâtiments, agrandissement,<br />

embauches, évolutions successives<br />

des process pour répondre aux<br />

attentes des clients, sollicitation des<br />

fournisseurs, formation du personnel.<br />

Il s’agit également d’une entreprise<br />

exemplaire car les dirigeants ont la<br />

volonté de pérenniser l’activité dans la<br />

région, de maintenir des emplois adaptés<br />

durables, de développer des techniques<br />

innovantes pour répondre aux<br />

besoins des clients, en impliquant les<br />

fournisseurs et le personnel, tout en<br />

respectant la santé de son personnel<br />

et l’environnement.<br />

Enfin Azureo, une unité de traitement<br />

de déchets du Groupe IHOL, basée en<br />

région PACA obtient la même distinction<br />

pour le critère Processus, produits<br />

et services. Son activité démontre en<br />

effet, que les déchets issus des ordures<br />

ménagères, par l’amélioration<br />

du tri sélectif et la mise en place de<br />

processus industriels de traitement,<br />

peuvent être réutilisés pour fabriquer<br />

des produits utiles et ainsi minimiser<br />

l’incinération ou l’enfouissement.<br />

Le caractère d’innovation affirmé du<br />

groupe IHOL sur son secteur d’activité<br />

est décliné au sein des unités opérationnelles.<br />

La triple certification du<br />

Groupe IHOL (ISO 9001, ISO 14001<br />

et OHSAS 18001) montre la volonté<br />

des dirigeants de s’inscrire dans une<br />

démarche d’amélioration continue en<br />

agissant sur le client, les conditions de<br />

travail des collaborateurs et l’environnement.<br />

Elle prouve aussi sa volonté<br />

de faire évoluer le regard porté sur son<br />

secteur d’activité en agissant sur la<br />

conversion des citoyens par des visites<br />

organisées pour les enfants des écoles<br />

avec un local spécifique dédié intégré<br />

à l’usine.<br />

Dans la catégorie des ETI, ce sont les<br />

laboratoires pharmaceutiques Genevrier<br />

qui se voient primé sur le même<br />

critère que Azureo. Face à une chute<br />

de leurs ventes, ils ont choisi de jouer<br />

la carte de la différentiation en proposant<br />

une solution à la place d’un produit.<br />

Cette approche a été préférée à<br />

celle consistant à se lancer dans une<br />

guerre des prix. La pratique présentée<br />

est la conception et la mise en œuvre<br />

d’une solution qui consiste à offrir gracieusement<br />

aux praticiens une formation,<br />

à la carte, sur les échographes les<br />

plus avancés technologiquement. Évoluant<br />

dans un contexte très règlementé,<br />

toutes les précautions ont été prises<br />

pour ne pas se mettre en concurrence<br />

avec les universités. De plus, un comité<br />

technique constitué de membres<br />

indépendants et savants garantit la<br />

qualité du matériel pédagogique.<br />

Enfin, le même critère Processus, produits<br />

et services permet à la Direction<br />

générale des douanes et droits indirects<br />

(DDGDI)de faire récompenser<br />

une administration de 17 000 agents<br />

rattachée au ministère de l’Economie,<br />

de l’Industrie et du Numérique. La mission<br />

de la douane est la régulation des<br />

échanges : cibler les échanges illicites<br />

pour les intercepter et accompagner<br />

le commerce licite (soutien des entreprises<br />

travaillant à l’international).<br />

Thierry PIGOT<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 6


Logiciel QHSE operationnel<br />

New !<br />

Suivi de conformité, gestion des règlementations<br />

Gestion des évènements HSE<br />

Mise en conformité, actions correctives<br />

Mesure de maîtrise des risques (MMR(i))<br />

Reporting, KPI, objectifs (certications...)<br />

Document Unique (DUER)<br />

Fiches d’exposition aux risques, compte pénibilité<br />

Themis<br />

QHSE MANAGER<br />

Gérez les comptes pénibilité<br />

Fiche individuelle d’expositions aux risques<br />

Synchronisation avec les données du DUER<br />

Gestion des seuils et des comptes de points<br />

Évolutivité avec la règlementation<br />

Al<br />

tair présente l’avantage d’être très<br />

évolutive et de permettre une ex<br />

tension<br />

progressive du périmètre fonctio<br />

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QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 7<br />

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ACTUALITÉS<br />

ENTREPRENDRE<br />

ISO 14001, l’autre grand rendez-vous de l’année 2015<br />

Pour son édition 2014, la Direction Générale des Entreprises<br />

(DGE) et l’Association France <strong>Qualité</strong> Performance (AFQP)<br />

a le 4 décembre dernier, récompensé les entreprises et les<br />

étudiants qui excellent et innovent dans les domaines de la<br />

qualité, sous le haut patronage du Ministère de l’Economie,<br />

de l’Industrie et du Numérique.<br />

Née en 1996 du constat que le commerce<br />

mondial ne peut continuer de se<br />

développer en entraînant des dégradations<br />

de l’environnement, la norme ISO<br />

14001 a pour objectif d’inciter les organisations<br />

à mettre en place un système<br />

de management pour durablement<br />

améliorer leurs pratiques environnementales.<br />

L’approche, à la fois concrète et de<br />

bon sens de cette norme, est particulièrement<br />

appréciée de ses utilisateurs<br />

qui en mesurent rapidement les effets.<br />

Permettant une gestion responsable<br />

de l’environnement, une meilleure productivité<br />

des salariés tout en ayant un<br />

impact significatif sur la performance<br />

économique de l’organisation concernée,<br />

elle a été adoptée par plus de<br />

250 000 utilisateurs certifiés dans 155<br />

pays.<br />

Des fondamentaux solides…<br />

Dès son origine, la norme ISO 14001 est suffisamment générique et agile<br />

pour s’adapter à tous types d’organismes quels que soient leur taille et leur<br />

statut.<br />

La préservation des fondamentaux dans la révision en cours, maintient le<br />

principe d’un outil destiné à améliorer le management environnemental et<br />

les performances associées ainsi que les exigences environnementales<br />

essentielles.<br />

Elle garantit un engagement de conformité à la réglementation incluant son<br />

évaluation, la prévention des pollutions et la limitation des impacts significatifs.<br />

La démarche ISO 14001 a pour seul objectif d’implémenter et de structurer<br />

un Système de management Environnemental (SME) souple et transversal.<br />

Elle a pour vocation d’amener les organismes et leurs collaborateurs<br />

à maîtriser les aspects environnementaux inhérents à leurs activités en les<br />

invitant à revisiter leurs procédés, à anticiper les situations d’urgence et à<br />

vérifier leurs capacités d’action, de réaction et de veille.<br />

La norme ISO 14001 a été révisée<br />

une première fois en 2004, devenant<br />

depuis, le seul référentiel international<br />

reconnu pour le système de management<br />

environnemental. Basé sur<br />

le principe de l’amélioration continue,<br />

la norme a pour finalité d'identifier, de<br />

vérifier et de maîtriser les aspects environnementaux<br />

de tout organisme, précisant<br />

comment piloter tout le système.<br />

Une révision déjà très avancée<br />

Depuis la dernière révision de l’ISO<br />

14001, les réglementations environnementales<br />

ont largement évolué, ainsi<br />

que les attentes des citoyens qui se<br />

montrent de plus en plus critiques sur<br />

la gestion environnementale des organisations<br />

publiques et privées.<br />

Débutés en 2012, les travaux de révision<br />

de la norme ISO 14001 mobilisent<br />

l’immense majorité des acteurs<br />

impliqués dans les processus de normalisation<br />

et la qualité des systèmes<br />

de management de plus de 60 pays.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 8


page 27<br />

page 32<br />

page 42<br />

page 48<br />

Les services à l’industrie<br />

Si les fondamentaux demeurent (voir encadré), de nouvelles<br />

thématiques comme l’économie circulaire ou l’économie de<br />

la fonctionnalité, font leur apparition.<br />

Le projet de norme qui en est au stade de Draft International<br />

Standard (DIS), dernière étape avant le projet final (Final-DIS<br />

attendu au printemps 2015) renforce le lien entre<br />

performance environnementale et stratégie de l’organisation<br />

tout en précisant l’articulation avec les principes de la responsabilité<br />

sociétale des entreprises (RSE). La révision ISO<br />

14001:2015 s’ouvre à l’ensemble du cycle de vie des produits<br />

et des services en posant notamment les exigences<br />

liées aux achats et à l’évaluation des fournisseurs. L’utilisateur<br />

ne s’intéressera plus uniquement à sa propre production<br />

mais s’attachera aussi à ce qui se passe en amont (matières<br />

premières, supply chain) comme en aval de son organisation<br />

(utilisation et devenir du produit ou du service) lorsqu’il est en<br />

mesure d’avoir une influence.<br />

Autre nouveauté, l’implication plus forte des dirigeants permet<br />

de faire se rencontrer tant les enjeux de l’organisation<br />

par le renforcement de la prise en compte de la performance<br />

environnementale dans la stratégie, que sa sphère d’influence<br />

pour prioriser les risques et les opportunités. Enfin<br />

la mesure de la performance environnementale, associée à<br />

une communication interne et externe pertinente, permettent<br />

au final plus de transparence et de crédibilité vers les parties<br />

intéressées.<br />

L’ISO 14001 adopte aussi la structure de haut niveau (HLS<br />

de l’anglais high level structure) de l’International Organization<br />

for Standardization permettant l’intégration des référentiels<br />

normatifs (ISO 9001, ISO 14001, ISO 50001, etc.) dans<br />

un seul et même système de management.<br />

Le 4 décembre dernier, le projet de texte de l’ISO 14001<br />

version 2015 a été approuvé par un vote international sans<br />

équivoque puisque 92 % des pays mobilisés dans le cadre<br />

de la révision se sont prononcés en faveur du projet contenu<br />

dans le DIS.<br />

Les organisations auront en principe un délai de trois ans pour<br />

migrer vers les certifications ISO 9001 et 14001 conformes<br />

aux révisions 2015. Toute organisation pourra évidemment<br />

anticiper le passage à la version 2015 sans attendre la fin de<br />

la période de transition pour par exemple, profiter des améliorations<br />

portées par la révision.<br />

N°624 - Octobre - Novembre - Décembre 2011<br />

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PRÉVENTIF :<br />

Les services à l’industrie<br />

Le diagnostic<br />

sur site<br />

page 34<br />

EXPERTISE :<br />

Le management<br />

du risque<br />

page 36<br />

PRESTATAIRE :<br />

Traitement<br />

de l’air<br />

page 40<br />

NETTOYAGE :<br />

Le boum de la<br />

cryogénie<br />

page 48<br />

N°625 - Janvier - Février - Mars 2012<br />

25 euros<br />

Dossier<br />

location :<br />

Une solution<br />

anti-crise<br />

gestion :<br />

les pièces de<br />

rechange<br />

siRMelec :<br />

electricité et<br />

maintenance<br />

teRtiaiRe :<br />

<strong>Qualité</strong> de<br />

l’air intérieur<br />

Les services à l’industrie<br />

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N°626 - Avril - Mai - Juin 2012<br />

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pratique :<br />

MetHODe :<br />

tertiaire :<br />

Pourquoi les arrêts<br />

sont incontournables p.19<br />

Maintenance Expo<br />

Spécial GMAO p.18<br />

Les services à l’industrie<br />

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Nettoyage & epi<br />

hygiène<br />

sur mesure<br />

page 30<br />

LeanSixSigma<br />

un nouveau<br />

regard<br />

page 34<br />

pas de coupure<br />

d’antenne<br />

à la télé<br />

page 48<br />

eNVirONNeMeNt :<br />

Les avions<br />

passent au<br />

bionettoyage<br />

page 54<br />

Dossier<br />

De la maintenance nucléaire<br />

au grand carénage p.18<br />

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Thierry PIGOT<br />

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QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 9


QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 10


ACTUALITÉS<br />

CERTIFICATION<br />

AB Certification accréditée ISO 50001<br />

Forte de sa bonne connaissance des attentes des entreprises<br />

dans les certifications ISO (9001, 14001, etc.), cet<br />

organisme vient d’être accrédité ISO 50001 par le Cofrac.<br />

Grâce à cette nouvelle compétence, AB Certification va<br />

être en mesure d’accompagner et de guider ses clients sur<br />

le chemin des économies d’énergie.<br />

MPQ Electronique, l’une des entreprises faisant confiance à AB Certification<br />

Créé en 1997, AB Certification est un organisme<br />

de certification indépendant proposant<br />

une large gamme de services pour la certification<br />

des systèmes de management.<br />

Accrédité par le Cofrac dès 1999 pour l’ISO<br />

9001, membre de l’Afnor, AB Certification a<br />

rapidement élargit son domaine de compétences<br />

en obtenant une seconde accréditation<br />

du Cofrac pour la norme ISO 14001.<br />

L’organisme a aussi été habilité par l’Agence<br />

nationale de l’évaluation et de la qualité des<br />

établissements et services sociaux et médico-sociaux<br />

(ANESM) pour l’évaluation externe<br />

des établissements et services sociaux<br />

et médico-sociaux.<br />

Depuis le 20 novembre 2014, l’entreprise<br />

est accréditée ISO 50001 version 2011 ;<br />

une norme qui prônant la gestion efficace<br />

de l’énergie, aide les organisations à réaliser<br />

des économies, à réduire leur consommation<br />

d’énergie et ainsi, à contribuer à contenir le<br />

réchauffement climatique. La norme ISO<br />

50001 se fonde sur l’amélioration continue ;<br />

un modèle de système de management<br />

que l’on retrouve dans d’autres normes bien<br />

connues comme l’ISO 9001 et ISO 14001.<br />

Ainsi, il est plus facile pour une organisation,<br />

d’intégrer le management de l’énergie à l’ensemble<br />

des efforts qu’il met en œuvre pour<br />

améliorer son management de la qualité et<br />

son management environnemental.<br />

Une attente du marché<br />

AB Certification est en mesure de faire intervenir<br />

une centaine d’auditeurs chez ses<br />

clients pour avancer sur la voie de l’amélioration<br />

continue. Environ une quarantaine d’entreprises<br />

– principalement des PME – sont<br />

vivement intéressées par la démarche ISO<br />

50001. Environ la moitié d’entre-elles ont obtenu<br />

la certification correspondante avant la<br />

fin 2014 et les autres vont immanquablement<br />

suivre dès les premiers jours de 2015.<br />

La norme ISO 50001 est éminemment pragmatique.<br />

Elle préconise par exemple, de<br />

procéder à des mesures concrètes comme<br />

des relevés de consommation étalés dans le<br />

temps, pour appuyer les politiques d’économies<br />

d’énergie prévues et éventuellement les<br />

faire évoluer. Il y a donc ipso facto matière à<br />

optimiser la consommation énergétique.<br />

Cette caractéristique de prise directe avec la<br />

réalité, autorise des retombées financières<br />

relativement immédiates quantifiables, ne<br />

serait-ce que parce qu’une nouvelle ligne de<br />

crédit va apparaître au bilan de l’organisation.<br />

Une organisation qui obtient la certification<br />

ISO 50001 se voit récompensée par le doublement<br />

de la contrevaleur des certificats<br />

d’économie d’énergie (CEE) auxquels elle<br />

peut prétendre. Le dispositif des CEE, créé<br />

par la loi de programme fixant les orientations<br />

de la politique énergétique (POPE du<br />

13 juillet 2005), est l’un des instruments de<br />

la politique de maîtrise de la demande énergétique.<br />

Selon ce dispositif, les organisations<br />

qui engagent des opérations d’économie<br />

d’énergie, reçoivent des CEE. Elles peuvent<br />

céder ou échanger ces CEE aux vendeurs<br />

d’énergie (électricité, gaz, chaleur, froid, fioul<br />

domestique ou carburants pour automobiles).<br />

Un objectif triennal est défini et réparti entre<br />

ces derniers en fonction de leurs volumes<br />

de ventes. En fin de période, les vendeurs<br />

d’énergie doivent justifier la détention d’un<br />

montant de CEE équivalent à l’accomplissement<br />

de leurs obligations.<br />

Parce qu’au regard de ce qui précède, la<br />

norme ISO 50001 permet mieux identifier<br />

les retombées favorables à l’environnement,<br />

les organisations certifiées bénéficient d’une<br />

meilleure image, notamment en matière de<br />

responsabilité sociétale. C’est en effet, l’assurance<br />

pour les collaborateurs, comme pour<br />

les clients, les fournisseurs et les partenaires,<br />

de travailler avec une entreprise responsable.<br />

La norme ISO 50001 est donc complémentaire<br />

à la certification ISO 14001 ainsi qu’à la<br />

démarche d’évaluation volontaire aux critères<br />

définissant l’ISO 26000.<br />

C’est aussi une nouvelle démarche permettant<br />

de remettre en cause de manière régulière,<br />

les pratiques de l’organisation. Elle<br />

permet de se poser les bonnes questions<br />

quant à la consommation énergétique. Par<br />

leur vision pragmatique et leur connaissance<br />

du domaine d’activité concerné, les auditeurs<br />

permettent d’identifier les points faibles.<br />

Thierry PIGOT<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 11


OUTILS<br />

Lire, écouter, voir<br />

En 2015, faites évoluer<br />

votre vision du Monde<br />

Que son activité revête ou non, une dimension internationale, tout manager se doit de<br />

connaître les événements qui conditionnent l’état du Monde à l’heure de la globalisation.<br />

Ce début d’année 2015 est riche des publications de l’Ifri et de l’Iris, deux think tanks français<br />

dont les thèses font autorité.<br />

La qualité est l’un des maillons de la<br />

mondialisation des échanges avec des<br />

normes et des standards acceptés et<br />

reconnus d’une extrémité à l’autre de<br />

notre planète. Ce principe permet à<br />

des entreprises et des organisations de<br />

nationalités différentes ainsi qu’a des<br />

professionnels de cultures diverses, de<br />

pouvoir compter sur une communauté<br />

de conduite dans les relations commerciales<br />

mais aussi, dans la production<br />

comme dans l’élaboration des offres de<br />

services.<br />

Il serait pourtant hasardeux de croire<br />

que la seule maîtrise de normes et de<br />

standards suffit à conduire des négociations<br />

de portée internationale. Il paraît<br />

indispensable de connaître la situation<br />

géopolitique des pays visités en s’efforçant<br />

d’aller au-delà d’un banal vernis<br />

historique et culturel. Il est intéressant<br />

pour ne pas dire, incontournable de<br />

s’informer aux meilleures sources afin<br />

de se forger une vue d’ensemble du ou<br />

des pays concernés en prise avec leur<br />

actualité.<br />

A ce titre, nous disposons en France<br />

de deux think tanks spécialisés dans<br />

la géopolitique, la géostratégie et plus<br />

largement, tout ce qui concerne les relations<br />

internationales. L’Institut français<br />

des relations internationales (Ifri) fondé<br />

et dirigé par Thierry de Monbrial (www.<br />

ifri.org) et l’Institut des relations internationales<br />

et stratégiques (Iris) dirigé par<br />

Pascal Boniface (www.iris-france.org)<br />

sont classés parmi les 100 think tanks<br />

les plus influents à l’échelle mondiale<br />

par le Think Tanks and Civil Societies<br />

Program (TTCSP) du Lauder Institute de<br />

l’Université de Pennsylvanie qui fait autorité<br />

en la matière (gotothinktank.com).<br />

Deux ouvrages de références donc,<br />

indispensables<br />

Edité par Armand Colin sous la direction<br />

de Pascal Boniface, l’Année stratégique<br />

2015 est un véritable guide de compréhension<br />

des relations internationales.<br />

Créé en 1985, cet ouvrage s’est imposé<br />

au fil des ans, comme une publication<br />

de référence sur les questions qui ont<br />

marqué l’année écoulée. L’Année stratégique<br />

permet à un large public d’accéder<br />

à une vision globale et détaillée de la<br />

scène mondiale et des rapports stratégiques<br />

qui s’y organisent : grandes tendances<br />

de la vie politique internationale,<br />

enjeux économiques, diplomatiques,<br />

militaires et stratégiques des grandes<br />

aires géographiques. Les articles sont<br />

accompagnés d’abondants documents<br />

statistiques, cartographiques et chronologiques.<br />

Crise russo-ukrainienne, affirmation de<br />

la puissance chinoise en Asie, menace<br />

djihadiste en Irak, permanence du conflit<br />

en Syrie, tentation du repli aux États-<br />

Unis, foyers de violence en Centrafrique<br />

ou au Soudan du Sud, fatigue démocratique<br />

en Europe, transition troublée au<br />

Venezuela, l’ordre géopolitique mondial<br />

semble en recomposition. L’Année stratégique<br />

2015 permet d’en comprendre<br />

et d’en approfondir les enjeux.<br />

Aux articles consacrés aux enjeux économiques,<br />

militaires, énergétiques et<br />

environnementaux, à la criminalité, etc.,<br />

la cuvée 2015 ajoute 197 fiches-pays<br />

(indicateurs politiques, sociaux, démographiques,<br />

économiques, culturels et<br />

militaires), des fiches<br />

régionales thématiques<br />

et des cartes<br />

ainsi qu’un rappel<br />

chronologique des<br />

événements qui ont marqué l’année<br />

dans la région considérée.<br />

Chez Dunod, l’Ifri publie Ramses 2015<br />

(rapport annuel mondial sur le système<br />

économique et les stratégies) sous la<br />

direction de Thierry de Montbrial et de<br />

Philippe Moreau Defarges. Cet ouvrage<br />

constitue une analyse approfondie et<br />

prospective de l’actualité. Il fournit les<br />

clés et les repères indispensables pour<br />

décrypter la géopolitique à l’échelle<br />

mondiale. En guise de préambule, les<br />

Perspectives de Thierry de Montbrial,<br />

livrent une synthèse originale de l’année<br />

écoulée qui couvre l’ensemble du<br />

champ des relations internationales.<br />

Trois parties – Émergences ou redistribution<br />

des équilibres planétaires, Enjeux<br />

entre puissances établies et pays<br />

émergents, Questions continentales<br />

et mondiales – regroupent 58 entrées<br />

analysant les enjeux de la zone ou de<br />

la question concernée. Puis les Repères<br />

proposent un appareil documentaire qui<br />

complète les textes (chronologie, statistiques,<br />

cartes originales en couleurs,<br />

suivies d’un index méthodologique).<br />

Porté par l’équipe de l’Ifri et ses collaborateurs<br />

extérieurs, Ramses 2015 qui bénéficie<br />

d’une nouvelle maquette plus dynamique<br />

et plus aérée et d’une nouvelle<br />

structure, est l’ouvrage indispensable<br />

pour le manager, le chargé d’étude et<br />

plus généralement,<br />

toute personne souhaitant<br />

comprendre notre<br />

monde en mutation.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 12


OUTILS<br />

Des références chiffrées accessibles<br />

en ligne<br />

La CIA (Central Intelligence Agency),<br />

agence centrale du renseignement<br />

américain publie chaque année depuis<br />

plus de deux décennies, son propre<br />

guide d’information géopolitique. Cette<br />

publication a pour particularité d’exister<br />

sous la forme d’un livre de près de 1.000<br />

pages mais il est aussi possible de<br />

consulter l’intégralité des informations<br />

sur le site de la CIA.<br />

De l’Afghanistan au Zimbabwe, le CIA<br />

World Factbook 2015 offre des données<br />

complètes et à jour sur les nations du<br />

monde. Ce guide complet est enrichi<br />

d’informations concernant la politique,<br />

les populations, les dépenses militaires<br />

et l’économie.<br />

Pour chaque pays, l’ouvrage comme la<br />

version en ligne comprennent des cartes<br />

détaillées incluant des données géopolitiques,<br />

des statistiques sur la population<br />

de chaque pays, avec des détails sur la<br />

structure d’âge, les taux d’alphabétisation,<br />

les dépenses et les capacités militaires,<br />

des informations sur les aléas climatiques<br />

et naturels, des détails sur les<br />

partis politiques prédominants, une descriptions<br />

des infrastructures de transport<br />

et de communication, etc.<br />

A l’origine destiné à être utilisé par<br />

des fonctionnaires du gouvernement<br />

américain, ce guide est une ressource<br />

aujourd’hui facilement accessible à<br />

tous. Elle reflète aussi évidemment, la<br />

conception géostratégique de l’administration<br />

qui en est l’auteure.<br />

Thierry PIGOT<br />

La Business Intelligence<br />

simple et efficace<br />

Ce livre permet d’apprendre à analyser<br />

des volumes de données importants<br />

dans Excel 2013. Loin de l’approche<br />

« big data » et de sa complexité de<br />

mise en place, PowerPivot permet de<br />

démarrer des analyses<br />

complexes en<br />

quelques secondes<br />

sur des données hétérogènes<br />

ou même<br />

distantes. Power-<br />

Pivot permet de<br />

garder la souplesse<br />

d’analyse des tableaux<br />

croisés dynamiques<br />

d’Excel tout en se basant sur<br />

une technologie capable d’agréger plusieurs<br />

millions de lignes de données de<br />

manière quasi-instantanée.<br />

Le premier chapitre vous présentera le<br />

module PowerPivot, ses avantages, ses<br />

limitations et son positionnement par<br />

rapport aux solutions de Business Intelligence<br />

ou de big data. Après un chapitre<br />

détaillant un exemple plus complet,<br />

l’auteur aborde la gestion des sources<br />

de données puis la mise en relation des<br />

sources de données pour des analyses<br />

encore plus complètes. Le reporting est<br />

une part importante des analyses et l’ouvrage<br />

aborde non seulement sa version<br />

traditionnelle dans Excel, mais également<br />

la nouvelle approche Power View.<br />

Enfin, il traite des notions avancées<br />

comme l’intégration dans SharePoint,<br />

la préparation de données dans Power<br />

Query et l’utilisation des services web<br />

Excel pour manipuler PowerPivot.<br />

Business Intelligence simple et efficace<br />

avec Excel et PowerPivot, Jean-Philippe<br />

Gouigoux, Editions ENI, 300 pages,<br />

21,95 euros<br />

Pour tous ceux qui ont à<br />

convaincre<br />

Avoir une idée ne suffit pas ! Si bonne<br />

soit-elle, encore faut-il convaincre sa<br />

hiérarchie de l’adopter.<br />

Pourquoi certaines grandes idées<br />

tombent-elles dans l’oubli quand<br />

d’autres, mauvaises, leur sont préférées<br />

? Comment vendre une bonne<br />

idée à coup sûr ? Comment parler de<br />

manière si convaincante<br />

que votre manager<br />

se rangera à<br />

votre avis ?<br />

Professeur au département<br />

de communication<br />

de l’université<br />

du Texas à<br />

Austin, l’auteur de<br />

l’ouvrage, John Daly intervient également<br />

dans de nombreuses conférences<br />

et est rédacteur en chef de deux revues<br />

académiques. Il a conseillé plus de 300<br />

entreprises mondiales (parmi lesquelles<br />

American Airlines, IBM, Marriott, Merck,<br />

Merrill Lynch) ainsi que l’Administration<br />

américaine (La Maison-Blanche, Le Département<br />

de l’Armée, Le Département<br />

de l’Intérieur) sur des sujets en rapport<br />

avec la communication, l’influence et le<br />

leadership.<br />

John Daly s’appuie ici sur les recherches<br />

les plus récentes en sciences<br />

cognitives et transmet son expérience<br />

de terrain. Il propose une méthodologie<br />

pour défendre ses idées et donne des<br />

pistes d’action pour parvenir au succès.<br />

On apprend dans son livre à faire son<br />

autopromotion (construire sa marque<br />

personnelle, réseauter, constituer des<br />

alliances…), communiquer efficacement<br />

(présenter ses idées, cadrer son message,<br />

raconter une histoire captivante<br />

et inoubliable), persuader et influencer<br />

ses interlocuteurs (cibler son auditoire,<br />

créer un sentiment d’urgence, provoquer<br />

le besoin, trouver des arguments<br />

crédibles, orienter les réunions dans son<br />

sens).<br />

Savoir défendre ses idées… et influencer<br />

les autres !, John Daly, Editions<br />

Pearson, 392 pages, 29 euros<br />

Optimiser la prise de décision<br />

Aujourd’hui, plus que jamais, la chaîne<br />

de traitement de l’information a une forte<br />

valeur ajoutée. Elle doit être pensée et<br />

organisée de manière fonctionnelle et<br />

rationnelle. Cette chaîne suit plusieurs<br />

étapes : l’export et import des données<br />

entre les divers logiciels, la mise à jour<br />

en temps réel de ces dernières, leur traitement<br />

pertinent et harmonieux et enfin,<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 13


OUTILS<br />

la création d’affichages<br />

efficients<br />

selon le type de<br />

données analysées.<br />

Ce livre s’adresse<br />

aux cadres, décideurs,<br />

dirigeants<br />

et plus largement,<br />

à toute personne<br />

ayant à piloter des informations par l’intermédiaire<br />

de tableaux de bord en vue<br />

de faciliter la prise de décision et le suivi<br />

des activités. Il a été rédigé en s’appuyant<br />

sur Excel version 2013.<br />

L’ouvrage débute par une découverte<br />

de l’approche méthodologique liée à<br />

la mise en place d’un tableau de bord<br />

avant de décrire ses composantes essentielles<br />

que sont les indicateurs : comment<br />

construire des indicateurs et comment<br />

les rendre vivants et intelligibles. Il<br />

détaille le travail de préparation sur les<br />

données sources : quelles sont les données<br />

nécessaires, comment les importer<br />

et les rendre exploitables puis comment<br />

concevoir le tableau de bord en choisissant<br />

un type de navigation et une disposition<br />

efficace des éléments.<br />

Les auteurs invitent ensuite à approfondir<br />

les connaissances en construisant<br />

plusieurs exemples de tableaux de bord<br />

basés sur des cas réels issus de divers<br />

secteurs d’activité : le tableau de bord<br />

comptable et financier, celui de l’activité<br />

commerciale, de l’activité logistique, des<br />

ressources humaines, etc. Pour finir, ils<br />

présentent des techniques basées sur<br />

les macro-commandes et le langage<br />

VBA qui permettront d’automatiser la<br />

conception de tableaux afin de réduire,<br />

les temps de traitement.<br />

Les fichiers nécessaires à l’élaboration<br />

des tableaux de bord sont disponibles<br />

en téléchargement sur le site des Editions<br />

ENI (www.editions-eni.fr).<br />

Tableaux de bord, pilotez vos informations<br />

pour optimiser la prise de décision,<br />

Jean-François Rieu - Pierre Rigollet,<br />

Editions ENI, 340 pages, 21,95 euros<br />

Le Lean à l’Hôpital<br />

Pourquoi un livre sur<br />

Le Lean à l’hôpital ?<br />

Justement, parce<br />

qu’un hôpital ne se<br />

gère pas comme une<br />

entreprise et que le<br />

Lean de l’entreprise<br />

ne peut être le Lean à<br />

l’hôpital. Le Lean n’est<br />

pas une méthode<br />

mais une manière différente de pratiquer<br />

le management, d’aborder la stratégie et<br />

la gouvernance d’un établissement hospitalier<br />

tant public que privé, notamment<br />

en termes de transformation. Ce n’est ni<br />

du cost killer, ni de l’augmentation des<br />

cadences comme cela a été trop souvent<br />

dit. Le Lean est avant tout du bon<br />

sens pour préserver les ressources de<br />

l’hôpital, tout comme préserver son capital-santé<br />

en y prenant soin.<br />

L’auteur, Patrice Marvanne est consultant<br />

en management et organisation,<br />

fondateur de PLM Conseil. Il intervient<br />

depuis des années en Lean management<br />

dans les secteurs des services<br />

et de la santé. Membre du Laboratoire<br />

d’Éthique médicale et de médecine légale<br />

du professeur Christian Hervé, il<br />

collabore à divers enseignements à<br />

l’École de médecine de Paris Descartes.<br />

Dans cet ouvrage, enrichi de nombreux<br />

exemples, il redonne le véritable sens<br />

de ce que doit être un programme Lean<br />

dans un établissement de santé : poursuivre<br />

les démarches existantes de<br />

progrès et d’innovation (accréditation/<br />

certification, développement durable,<br />

réduction des risques, etc.) en ne gaspillant<br />

ni les moyens existants, ni les talents<br />

humains.<br />

Après avoir précisé le véritable sens<br />

du Lean à l’hôpital, il présente les deux<br />

axes consubstantiels que sont les processus<br />

d’amélioration et d’innovation<br />

continues ainsi que les processus de<br />

développement des compétences des<br />

professionnels de santé et des agents<br />

administratifs avec pour finalité de répondre<br />

aux attentes et aux soins des<br />

patients.<br />

Cet ouvrage s’adresse aux professionnels<br />

des établissements de santé publics<br />

et privés (directeurs, présidents<br />

de CME, chefs de pôle, médecins,<br />

techniciens, responsable qualité, DRH,<br />

personnels administratifs, partenaires<br />

sociaux, représentants de patients…) et<br />

plus largement à l’ensemble des professionnels<br />

de la santé soucieux de vouloir<br />

améliorer la qualité des soins.<br />

Le Lean à l’Hôpital, Patrice Marvanne, Les<br />

Études Hospitalières, 200 pages, 50 euros<br />

En finir avec les présentations<br />

insipides<br />

Edouard Gruwez est ingénieur polytechnique.<br />

Il est CEO d’Ogilvy Internal Communications,<br />

une société de conseil en<br />

communication, et fondateur de To The<br />

Point At Work, une société de design de<br />

présentation. Durant seize ans, il fut directeur<br />

marketing chez General Motors<br />

et Volvo puis consultant en communication<br />

pour de nombreuses sociétés internationales.<br />

Il livre aujourd’hui sous la forme d’un<br />

guide pratique sa méthode, éprouvée<br />

auprès de professionnels en entreprise,<br />

pour construire des présentations efficaces.<br />

En effet, il n’est pas besoin d’être<br />

un orateur né pour réaliser de bonnes<br />

présentations en public puisque tout est<br />

ici, question de méthode.<br />

En entreprise, où une grande quantité<br />

d’informations nous submerge chaque<br />

jour, les présentations sont souvent<br />

trop longues, le message brouillé et la<br />

structure bancale. Même les plus expérimentés<br />

peinent à être concis, concrets<br />

et convaincants.<br />

Testée auprès de nombreux clients, la<br />

méthode RLHM propose une structure<br />

novatrice en quatre phases bien distinctes<br />

(réflexion/logique/histoire/média).<br />

Elle a été conçue pour permettre<br />

de réaliser d’excellentes présentations<br />

à coup sûr. Elle enseigne notamment<br />

comment se poser les bonnes questions,<br />

construire étape par étape un<br />

message efficace, sélectionner et organiser<br />

ses informations, utiliser des arguments<br />

logiques et les illustrer, trouver<br />

des accroches, jouer sur les émotions,<br />

choisir des images marquantes, épurer<br />

le design de ses présentations…<br />

Construire une présentation<br />

efficace en 4 temps,<br />

Edouard Gruwez, Editions<br />

Pearson, 206<br />

pages, 29,90 euros<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 14


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Environnement<br />

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Bilan Carbone<br />

ISO 14001<br />

ISO 50001<br />

EN 16001<br />

ISO 14062<br />

GES<br />

Impact Humain<br />

Santé-Sécurité<br />

OHSAS 18001<br />

PRISM<br />

FSSC/ISO 22000<br />

Sécurité<br />

alimentaire<br />

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QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 15


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

L’excellence opérationnelle, un état<br />

d’esprit pour gagner en compétitivité<br />

Dans un contexte mondial fortement concurrentiel, il existe<br />

des process qualité simples concourant à l’excellence des<br />

produits, des services ou des pratiques managériales qui<br />

permettent à une structure de gagner en compétitivité.<br />

En ce sens, Pascal Faure, directeur général de la Direction<br />

générale des entreprises et Etienne Casal, membre du<br />

conseil d’administration de l’AFQP expliquent comment la<br />

qualité peut aider les entreprises françaises à rester compétitives.<br />

Casal de l’AFQP. « Il y a un besoin de<br />

renforcer les approches qualité, de les<br />

mettre en avant pour faire de la qualité<br />

un vrai levier de différenciation. C’est<br />

l’objectif de l’AFQP, en lien avec les<br />

acteurs publics et privés », poursuit-il.<br />

Les méthodes qualité et de performance<br />

industrielle doivent être mieux<br />

Au sens générique du terme, la qualité<br />

représente l’excellence des produits<br />

et des services permettant de<br />

satisfaire le client. Elle prend également<br />

en compte la performance des<br />

processus et le perfectionnement de<br />

l’organisation, comme par exemple les<br />

pratiques managériales et les modes<br />

de coopération. « Ce qu’il faut, c’est<br />

satisfaire l’ensemble des parties prenantes,<br />

car on pense en premier lieu à<br />

la relation client en omettant de mettre<br />

au même niveau d’implication les collaborateurs<br />

», souligne Etienne Casal<br />

de l’Association France <strong>Qualité</strong> Performance<br />

(AFQP).<br />

Les démarches qualité sont trop souvent<br />

perçues par les chefs d’entreprises<br />

comme étant des démarches<br />

coûteuses et chronophages générant<br />

une multitude de documents et peu<br />

adaptées aux besoins de réactivité et<br />

de flexibilité auxquels leurs organisations<br />

doivent répondre.<br />

« <strong>Qualité</strong> rime avec performance, elle<br />

doit constituer le maître mot pour toute<br />

entreprise aspirant à développer l’innovation<br />

de ses produits ou services pour<br />

rester compétitive », explique Pascal<br />

Faure de la DGE.<br />

Une mobilisation à tous les niveaux<br />

Depuis de nombreuses années, le Ministère<br />

de l’Economie, de l’Industrie<br />

et du Numérique soutient les plans<br />

de déploiement opérationnel des méthodes<br />

de performance industrielle,<br />

comme par exemple le Plan <strong>Qualité</strong> et<br />

Performance en 2010, qui avait pour<br />

but d’aider les PME (environ 2 500) à<br />

améliorer leur compétitivité à travers<br />

la maîtrise des démarches d’amélioration<br />

continue. Aujourd’hui encore,<br />

différentes opérations sont soutenues<br />

au niveau national et régional, avec<br />

notamment le développement d’ateliers<br />

écoles, comme l’Inexo (Institut de<br />

l’excellence opérationnelle).<br />

« Grâce à ce fonds, des actions collectives<br />

régionales ont pu être mises<br />

en place pour accompagner les entreprises<br />

dans leurs démarches de qualité<br />

et d’excellence opérationnelle »,<br />

précise Pascal Faure de la DGE.<br />

L’évaluation de la politique publique en<br />

matière de qualité industrielle réalisée<br />

par la Cour des comptes en 2013 a mis<br />

en exergue des axes d’amélioration<br />

comme, par exemple, l’amélioration de<br />

la coordination entre les acteurs de la<br />

qualité, qui se doivent de travailler de<br />

manière collégiale en passant par le<br />

développement des réseaux régionaux<br />

de qualité. « Il faut remettre à niveau la<br />

coordination entre pouvoirs publics et<br />

instances privées », souligne Etienne<br />

Pascal Faure, DGE<br />

diffusées dans les différentes filières.<br />

« L’objectif est de faire en sorte que ces<br />

dernières définissent des priorités et<br />

des actions à mettre en œuvre dans un<br />

esprit d’amélioration continue de leur<br />

compétitivité. Illustrer par des retours<br />

d’expériences les bénéfices pouvant<br />

être tirés d’une démarche qualité reste<br />

un moyen efficace pour sensibiliser les<br />

chefs d’entreprises », conclut Pascal<br />

Faure de la DGE. En effet, selon une<br />

étude menée auprès de 600 PME, la<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 16


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

majorité des répondants a indiqué<br />

que les démarches qualité<br />

leur permettaient d’atteindre des<br />

gains de performance et plus de<br />

75 % de lancer une dynamique<br />

d’amélioration continue.<br />

Les grandes entreprises, un<br />

moteur pour les PME<br />

L’autre axe important à travailler<br />

est celui de la coopération entre<br />

les grandes entreprises et les<br />

PME afin de diffuser des bonnes<br />

pratiques et d’aider les PME à la<br />

mise en œuvre de ce type de démarches.<br />

La Direction générale des entreprises<br />

Etienne Casal, AFQP<br />

Sous l’autorité du ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique,<br />

la DGE élabore et met en œuvre les politiques publiques relatives à l’industrie,<br />

à l’économie numérique, au tourisme, au commerce, à l’artisanat<br />

et aux services. Ses 1 300 agents sont mobilisés aux niveaux national et<br />

régional à travers les Direccte en métropole et les Dieccte en Outre-mer<br />

(directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation,<br />

du travail et de l’emploi]), pour favoriser la création, le développement,<br />

l’innovation et la compétitivité des entreprises de toutes tailles, en France<br />

et à l’international.<br />

www.entreprises.gouv.fr<br />

L’Association France <strong>Qualité</strong> Performance<br />

L’AFQP est une association loi 1901, créée en avril 2012, soutenue par<br />

le Ministère du Redressement productif. Portail de la <strong>Qualité</strong> et de la Performance,<br />

elle est née du regroupement de 3 entités : la Fédération des<br />

associations régionales de marque MFQ (Mouvement Français pour la<br />

<strong>Qualité</strong>), le Comité National <strong>Qualité</strong> Performance et l’association France<br />

<strong>Qualité</strong> Publique.<br />

Elle a pour vocation de fédérer, animer et coordonner l’ensemble des acteurs<br />

français publics et privés traitant de la qualité, des démarches de<br />

progrès et des systèmes de management.<br />

www.qualiteperformance.org<br />

« La DGE est impliquée dans l’aéronautique<br />

dans une action nationale<br />

portée par le Gifas (Groupement<br />

des industries françaises<br />

aéronautiques et spatiales), qui<br />

travaille à la création de grappes<br />

d’entreprises dans les régions »,<br />

explique Pascal Faure de la DGE.<br />

Une grappe est constituée d’un<br />

donneur d’ordre et d’entreprises<br />

sous-traitantes qui peuvent, par<br />

la suite, intégrer ce programme<br />

d’amélioration de leurs démarches<br />

opérationnelles, avec pour objectif<br />

final d’améliorer l’ensemble de la<br />

chaîne d’approvisionnement. La<br />

promotion de l’excellence industrielle<br />

dans l’ensemble des filières,<br />

constitue l’une des ambitions du<br />

programme Usine du futur, un des<br />

plans de la Nouvelle France Industrielle.<br />

Les démarches qualité et d’amélioration<br />

de la performance industrielle<br />

constituent des gisements<br />

de productivité et d’innovation permettant<br />

aux entreprises de gagner<br />

en compétitivité. Afin de diffuser<br />

les meilleures pratiques dans ces<br />

domaines, la mobilisation de l’ensemble<br />

des acteurs des filières de<br />

l’industrie et des services est primordiale.<br />

K.L.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 17


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Réduction intelligente des coûts<br />

grâce au Blitz ToC Lean Six Sigma<br />

De nombreuses entreprises du tertiaire sont confrontées à<br />

l’impératif de réduire drastiquement leurs coûts opérationnels.<br />

Las, la plupart des dirigeants français ne voient que<br />

par le cost-killing ou la restructuration forcée. Démarche<br />

collaborative favorisant l’apprentissage collectif, le Blitz<br />

ToC Lean Six Sigma permet à contrario aux managers et<br />

aux experts de devenir des champions de l’efficience.<br />

L’expérience montre que les dégâts<br />

occasionnés par le cost-killing ou la<br />

restructuration à marche forcée sont<br />

souvent dramatiques tant sur le plan<br />

financier à moyen et long terme que<br />

du point de vue humain, et ce du fait<br />

que les fausses bonnes solutions d’aujourd’hui<br />

deviennent les grands problèmes<br />

de demain.<br />

Seules quelques rares entreprises ont<br />

entrepris un effort notable de réduction<br />

des coûts opérationnels mené en mode<br />

participatif et apprenant sur la base<br />

des acquis apportés depuis plusieurs<br />

années par leur démarche qualité.<br />

C’est pourtant un chemin intéressant<br />

pour ramener leur budget dans des<br />

ratios de coûts redéfinis par rapport<br />

aux attentes de leurs clients et autres<br />

parties prenantes et par rapport à leurs<br />

compétiteurs. Il faut dire que le support<br />

méthodologique est très pauvre en la<br />

matière. En effet, face à des gourous<br />

du cost-killing, passés maîtres de<br />

la boucherie budgétaire sur la base<br />

d’abaques financiers de référence, les<br />

chantres de l’excellence opérationnelle<br />

proposent de grands chantiers<br />

Lean - Six Sigma à grand renfort de<br />

consultants. Or la plupart du temps, les<br />

livrables de performance nominale de<br />

ces grands projets n’arrivent pas à leur<br />

objectifs à moyen terme faute d’avoir<br />

fait progresser les cadres et les experts<br />

chargés de mettre en œuvre ces<br />

nouvelles solutions. Dans tous les cas,<br />

ni l’une, ni l’autre démarche n’arrivent<br />

à faire progresser l’ensemble d’une organisation<br />

vers la recherche continue<br />

d’efficience et l’excellence opérationnelle.<br />

Utiliser l’urgence pour généraliser<br />

la pensée de l’efficience<br />

A l’inverse, la démarche Blitz ToC Lean<br />

Six Sigma ne sert pas seulement à<br />

identifier et chiffrer collectivement – et<br />

en peu de temps – les actions d’amélioration<br />

algorithmique de tous les processus<br />

pour définir une trajectoire de<br />

réduction des coûts dont l’atterrissage<br />

se situe en moyenne à environ -15 %<br />

à -20 % sur trois ans. Elle permet aussi<br />

de former par l’action collective les<br />

managers et les experts à désormais<br />

prendre en compte dans leurs décisions<br />

la dimension « coûts » et à devenir<br />

des champions de l’efficience tout<br />

en maintenant leur attention sur l’efficacité<br />

de leur processus et la qualité<br />

des produits et des services.<br />

Le cadencement de ce type de démarche<br />

déployée par processus ou<br />

par domaine de processus peut se<br />

mener soit sous forme de Fast-track<br />

ToC Lean Six Sigma sur trois mois,<br />

soit sous forme accélérée de Blitz ToC<br />

Lean Six Sigma sur une période d’un<br />

mois seulement pour une organisation<br />

ayant jusqu’à une trentaine de processus<br />

et d’une taille qui ne dépasse pas<br />

2 000 personnes. Une telle démarche<br />

peut donner à un dirigeant la liste de<br />

toutes les opérations identifiées par<br />

les collectifs de managers et d’experts<br />

des processus concernés. Cette vue<br />

d’ensemble lui permettra d’engager en<br />

connaissance de cause son chantier<br />

de réduction des coûts opérationnels,<br />

d’obtenir une adhésion et une implication<br />

forte des managers et des experts<br />

des processus pour mettre en œuvre<br />

les actions qu’ils auront eux-mêmes<br />

identifiées.<br />

Utiliser un chemin efficace pour<br />

trouver les vraies poches de réduction<br />

des coûts<br />

Une approche Blitz ToC Lean Six Sigma<br />

comprend des principes, un cycle<br />

F. Meyer<br />

DMAIC (Définir, Mesurer, Analyser, Innover-Améliorer,<br />

Contrôler) concentré<br />

sur le DMA et un certain nombre de<br />

prérequis. Précision de vocabulaire,<br />

Blitz est positionné devant ToC Lean<br />

Six Sigma pour désigner la démarche.<br />

Un chantier mené en suivant cette démarche<br />

est bien un ToC Lean Six Sigma<br />

Blitz à l’instar d’un chantier Kaizen<br />

Blitz bien connu des qualiticiens.<br />

Pour réussir le Blitz ToC Lean Six Sigma,<br />

il faut s’en tenir fermement à des<br />

principes opératoires comme ceux qui<br />

suivent.<br />

Se cantonner à ce qu’il faut comme<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 18


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

mesures… Dans une organisation qui<br />

n’a pas de culture de la mesure fine<br />

des processus (plus de 90 % des entreprises<br />

du tertiaire), il ne sert à rien<br />

de rechercher une connaissance des<br />

phénomènes à deux chiffres ou plus<br />

après la virgule. Une connaissance des<br />

phénomènes à leur valeur entière près<br />

est suffisante. Il en résulte que l’on utilise<br />

: les mesures déjà existantes au niveau<br />

du monitoring et du pilotage des<br />

processus, des extractions rapides et<br />

peu coûteuses de données statistiques<br />

disponibles, des relevés et pointages<br />

rapides par les équipes sur de courtes<br />

périodes, des approximations à dire<br />

d’experts.<br />

L’acceptation par les participants d’un<br />

re-questionnement systématique de<br />

tous les aspects et de toutes les dimensions<br />

des processus (y compris<br />

des attentes des clients et parties<br />

prenantes et de l’interprétation que<br />

l’entreprise s’en fait) et leur accord de<br />

départ sur leur attitude de coopération<br />

en toute modestie et bienveillance réciproque<br />

sont des ingrédients absolument<br />

nécessaires pour libérer la créativité<br />

collective.<br />

Il faudra diversifier au maximum les<br />

points de vue. Plus les collectifs seront<br />

diversifiés, plus les rebonds d’idées<br />

seront riches dans les moments d’analyse<br />

et de création collective de sens.<br />

Si les groupes sont trop grands ou<br />

perturbés (parce que indisciplinés,<br />

voire conflictuels ou perturbés par des<br />

cadres saboteurs), passez du brainstorming<br />

au brain-writing et au « 6 chapeaux<br />

pensants ».<br />

Un nombre limité d’outils pragmatiques<br />

facilitera la collecte et l’analyse. Ces<br />

outils non seulement servent à la traçabilité<br />

des travaux effectués évitant<br />

toute paperasserie (comptes rendus et<br />

autres) mais sont conçus comme des<br />

bases de connaissances utilisables<br />

de manière pérenne par les managers<br />

pour enrichir progressivement leurs<br />

connaissances sur leurs processus<br />

et gagner en maturité dans la surveillance<br />

et le pilotage de ces derniers.<br />

Une agilité à recourir en temps réel,<br />

lors des séances collectives, aux outils<br />

de la qualité quand ils permettent de<br />

gagner du temps. Les outils de base de<br />

la <strong>Qualité</strong> (OBQ) facilitent la quantification<br />

et la représentation des aspects<br />

étudiés et les outils du management<br />

de la qualité (OMQ) aident à structurer<br />

l’analyse des problèmes complexes et<br />

à mieux visualiser les conséquences<br />

des actions proposées.<br />

La production des livrables en temps<br />

réel dans les séances de travail collectif<br />

(documents projetés, visibles par<br />

tous les participants, remplis au fil de<br />

l’eau par l’animateur ou un soutien).<br />

Pas de rédactionnel littéraire pour faire<br />

de beaux dossiers qui seront ensilés<br />

par la suite dans les armoires ou les<br />

espaces bureautiques partagés.<br />

Un cycle de vie accéléré<br />

A l’instar de son grand-frère le Blitz<br />

Kaizen, le Blitz ToC Lean Six Sigma<br />

nécessite une animation très exigeante<br />

et continue des moments de création<br />

collective de sens.<br />

La journée DEFINIR<br />

Elle consiste dans un premier temps à<br />

présenter la démarche ToC Lean Six<br />

Sigma et à faire toucher des yeux et<br />

des doigts le principe des trois pensées<br />

par le recours à des jeux pédagogiques.<br />

Elle s’attache ensuite à partager le<br />

camp de base financier et la trajectoire<br />

attendue (but) par le contrôle de<br />

gestion, à définir les CTQ (Criticals to<br />

Quality) à prendre en compte comme<br />

contraintes et à finaliser en séance la<br />

charte du chantier (six pack).<br />

Un second temps de formation est<br />

consacré aux principes de collecte des<br />

informations et métriques.<br />

Enfin, des travaux pratiques de recueil<br />

des données nécessaires sur la base<br />

des VSM (Value Stream Maps) préparées<br />

par l’équipe <strong>Qualité</strong>, sur la base<br />

des logigrammes d’activités réalisés<br />

dans le cadre de la certification ISO<br />

9001, permettent aux groupes de participants<br />

de poser toutes les questions<br />

et d’obtenir les réponses nécessaires<br />

à un bon déroulement de la collecte de<br />

mesures pendant la période séparant<br />

les sessions 1 et 2.<br />

Livrables produits :<br />

Charte chantier (six-pack) servant de<br />

ligne directrice pendant son déroulement,<br />

VSM utilisées comme cas pédagogiques<br />

complétées par des mesures.<br />

La journée MESURER<br />

Elle consiste dans un premier temps<br />

en une formation à la détection des X<br />

(abscisse) de l’algorithme de la performance<br />

du processus qui limitent la performance<br />

de ses Y (ordonnée) :<br />

Détection des tâches à non-valeur<br />

ajoutée (VAC : Valeur ajoutée Client,<br />

VAE : Valeur ajoutée Entreprise, NVA :<br />

Non-valeur ajoutée),<br />

Identification des gaspillages : TI-<br />

MOTHY WOODSTOCK (Transports,<br />

stocks, mouvements, obstinations,<br />

inadéquation des outils, flous, inconstances,<br />

attentes, surproductions,<br />

sur-traitements, défauts, inadéquation<br />

des produits/services, déchets et rebuts,<br />

perte d’opportunités, dilapidation<br />

financière, perte de savoir-faire),<br />

Identification des contraintes et du<br />

goulot d’étranglement du processus et<br />

leurs conséquences sur son débit,<br />

Détection des endroits des processus<br />

accusant des variations importantes et<br />

représentation de ces variations<br />

Cette formation se réfère à de nombreux<br />

exemples externes et internes<br />

pour amorcer un changement de regard<br />

et une prise de conscience. L’humour<br />

peut grandement y contribuer.<br />

Elle sert ensuite à qualifier les don-<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 19


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

nées collectées entre les journées 1 et<br />

2 pour que tous les participants soient<br />

au même niveau de connaissance.<br />

Enfin, des travaux pratiques d’identification<br />

des gaspillages, à partir des<br />

cartes de flux de valeur (Value Stream<br />

Maps) complétées pendant la période<br />

séparant les sessions 1 et 2, permettent<br />

aux groupes de participants de<br />

poser toutes les questions et d’obtenir<br />

les réponses nécessaires à un bon déroulement<br />

de l’alimentation des « matrices<br />

d’identification des gaspillages et<br />

de proposition d’actions » pendant la<br />

période séparant les sessions 2 et 3.<br />

Livrables :<br />

VSM complétées par les mesures qualifiées.<br />

Matrices d’identification des gaspillages<br />

et de proposition d’actions utilisées<br />

comme cas pédagogiques complétées<br />

par les gaspillages trouvés par<br />

les groupes de participants.<br />

La journée ANALYSER<br />

Elle consiste dans un premier temps<br />

en une synthèse des travaux de la<br />

période d’entre sessions 2 et 3 et à la<br />

réalisation de l’inventaire des actions<br />

de réduction des gaspillages et la vérification<br />

de leur impact sur les facteurs<br />

X du processus limitant ses résultats<br />

Y. Durant cette étape des principes<br />

théoriques hérités des trois pensées<br />

(théorie des contraintes, Lean, Six Sigma)<br />

peuvent être approfondis si nécessaires<br />

pour l’efficacité du chantier.<br />

Dans un second temps le collectif<br />

procède aux estimations de gains en<br />

termes de qualité, de coûts, de délais<br />

et de débit. Si le but est la réduction<br />

du ratio de coûts, on effectue les chiffrages<br />

sous forme soit de temps gagnés,<br />

soit d’économies réalisées ou de<br />

revenus générés.<br />

Dans un troisième temps, les actions<br />

sont séquencées sur la période<br />

de référence utilisée pour la<br />

trajectoire d’amélioration et de réduction<br />

des coûts.<br />

Enfin, la session se termine par la liste<br />

des spécifications pour la rédaction du<br />

document de synthèse dont l’animateur<br />

a en général la charge. Il peut se<br />

faire accompagner par un noyau restreint<br />

pour cette tâche pendant la période<br />

séparant les sessions 3 et 4.<br />

Livrables :<br />

Matrices d’identification des gaspillages<br />

et de proposition d’actions complétées<br />

et qualifiées,<br />

Tableau de séquencement-cadencement<br />

des actions proposées sur la<br />

période de référence de la trajectoire<br />

définie dans la charte du chantier en<br />

étape DEFINIR.<br />

Une courte session de synthèse et<br />

de mise en forme de la présentation<br />

à la Direction Générale<br />

Même si le projet de document de synthèse<br />

a circulé au sein d’un collectif de<br />

relecture et de vérification pendant la<br />

période séparant les sessions 3 et 4, il<br />

est bon de le restituer à l’ensemble des<br />

participants au chantier pour qu’ils en<br />

assument la paternité.<br />

Cette relecture peut amener une dernière<br />

tentative de déstabilisation du<br />

chantier de la part des cadres participants<br />

qui se sentent personnellement<br />

remis en cause par les factualités présentées.<br />

Ces derniers auront d’autant<br />

plus de facilité à provoquer l’échec du<br />

chantier que l’animateur aura compensé<br />

leur opposition passive tout au long<br />

de la démarche par un surcroît d’énergie<br />

à collecter des éléments factuels<br />

complémentaires par d’autres canaux<br />

(benchmarks, recherches personnelles,<br />

etc.).<br />

Livrables :<br />

Support de présentation des propositions<br />

d’actions et des scénarios associés<br />

pour leur déploiement.<br />

Une liste d’actions à décider permettant<br />

de recueillir un enregistrement<br />

formel des décisions de la Direction<br />

Générale qui alimentera l’étape INNO-<br />

VER-AMELIORER.<br />

La présentation devant la direction<br />

générale<br />

La présentation du résultat des travaux<br />

à la direction générale est assurée par<br />

un trinôme.<br />

Le pilote du processus concerné (sponsor)<br />

présente les résultats de l’analyse<br />

et les actions proposées et s’engage<br />

sur la faisabilité de ces dernières dans<br />

le cadre des chemins suggérés et des<br />

ressources nécessaires chiffrées par le<br />

collectif collaboratif du chantier.<br />

L’animateur du chantier (black-belt) apporte<br />

des précisions méthodologiques,<br />

des éclairages sur des benchmarks<br />

externes, des réponses aux questions<br />

sur la démarche et ses conclusions.<br />

Le directeur <strong>Qualité</strong> (champion) se<br />

porte garant de la méthode et de la<br />

qualité des résultats et s’assure d’obtenir<br />

en sortie une liste claire de décisions<br />

pour pouvoir planifier la mise en<br />

œuvre.<br />

Dans un premier temps il est bon que<br />

le pilote du processus concerné rappelle<br />

les principaux points du mandat<br />

et de la charte du chantier.<br />

Ensuite l’animateur peut développer<br />

rapidement les points clefs de la démarche<br />

entreprise (travaux effectués,<br />

modes d’organisation spécifiques,<br />

outils utilisés…) et présenter le cadre<br />

utilisé pour la recherche d’économies.<br />

Puis le pilote de processus présente<br />

les actions de réduction des coûts<br />

identifiées, les conditions de leur mise<br />

en œuvre (investissements et délais)<br />

et les gains attendus.<br />

Ensemble, ils répondent ensuite aux<br />

questions des membres de la direction<br />

générale qui prennent ensuite leurs<br />

décisions.<br />

Livrables :<br />

Support de présentation des propositions<br />

d’actions et des scénarios asso-<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 20


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

ciés pour leur déploiement, complété et validé.<br />

La liste des actions décidées qui alimentera l’étape INNO-<br />

VER-AMELIORER. Ce n’est qu’après décision sur les actions<br />

proposées que les étapes INNOVER-AMELIORER et<br />

CONTÔLER pourront être déployées.<br />

Des prérequis<br />

Chercher à améliorer les processus par l’approche algorithmique<br />

peut facilement déboucher sur des déviances et des<br />

échecs si l’on ne s’assure pas au départ d’avoir réuni un certain<br />

nombre de conditions. De plus, il ne faut pas hésiter à<br />

demander l’intervention, en cours de chantier, d’un directeur<br />

général bien engagé dans la démarche dès que des mécanismes<br />

pervers se mettent en place.<br />

L’animateur devra s’assurer de disposer des principaux<br />

prérequis.<br />

Un engagement volontariste de la direction générale à créer<br />

un climat d’urgence sur un objectif précis et à soutenir fermement<br />

la démarche en cas de difficultés, blocages, conflits et<br />

autres imprévus dont le réel et l’imaginaire organisationnels<br />

ont le secret.<br />

pour relire et commenter les livrables des différentes étapes<br />

MESURER et ANALYSER, faire les remarques et les rappels<br />

nécessaires et manifester des signes d’encouragement<br />

et de reconnaissance aux équipes contributives. Enfin, ce<br />

sont eux qui porteront les conclusions des travaux et les défendront<br />

devant la direction générale.<br />

L’animateur d’une telle démarche, véritable accoucheur<br />

d’esprits dans la plus grande tradition socratique, cherchera<br />

en permanence à ce que les participants sortent le meilleur<br />

d’eux-mêmes pour le mettre au service du bien commun. Il<br />

peut être confronté au travail de sape d’individus qui n’ont<br />

que leur propre intérêt comme but dans la vie et ce même<br />

au détriment des autres. Un seul conseil dans pareille situation,<br />

ne pas rentrer dans leur jeu… quitte à y perdre la place<br />

d’animateur.<br />

Florent MEYER<br />

Des participants aux groupes de travail ayant une expertise<br />

sur le processus concerné par le chantier et partageant une<br />

culture <strong>Qualité</strong> minimale. C’est quasiment mission impossible<br />

de vouloir obtenir des livrables de qualité de la part de<br />

groupes de travail qui n’ont pas une connaissance approfondie<br />

du processus ou d’une partie du processus et qui n’ont<br />

pas déjà vécu l’amélioration continue par exemple dans le<br />

cadre de projets de certifications antérieurs.<br />

Il faut aussi que les participants soient coopératifs. La démarche<br />

n’aboutit jamais avec des personnes résolus à la<br />

faire échouer quels que soient les efforts déployés par l’animateur.<br />

Les causes de résistance et de sabotage sont multiples.<br />

Le premier danger vient des cadres s’apercevant que<br />

la démarche va mettre en évidence leur non-valeur ajoutée<br />

managériale. Ils peuvent alors s’employer à la torpiller. Le<br />

second danger vient des cadres et des experts qui sont<br />

convaincus d’être les seuls détenteurs de l’intelligence et du<br />

savoir et obnubilés par leurs méthodologies classiques qui<br />

leur ont permis parfois de s’approprier quelques réussites<br />

souvent obtenues à grand renfort d’experts externes. Ils<br />

craignent de choir de leur piédestal par des approches nouvelles<br />

reposant sur l’intelligence collective et peuvent créer<br />

des ateliers parallèles pour saborder la démarche en cours.<br />

Il faut encore des pilotes de processus facilitateurs et dynamiseurs<br />

de leurs équipes de participants. Il est important<br />

par exemple que les pilotes de processus reformulent les<br />

conclusions de l’étape DEFINIR pour donner du sens et de<br />

l’élan à la collecte des mesures. Ils sont également précieux<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 21


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PERFORMANCE MÉTIERS<br />

De l’art du management<br />

à la qualité de vie au travail<br />

Envisageons ici deux notions allant à contre-courant des<br />

idées reçues : le management élevé au rang d’art alors<br />

qu’il est plutôt habituel de promouvoir des recettes prometteuses<br />

et la qualité de vie au travail alors même que le mot<br />

travail vient du latin tripalium, qui signifie « instrument de<br />

torture ».<br />

Il est indispensable de s’en convaincre,<br />

l’art du management se développe au<br />

loin des idées reçues en la matière.<br />

Premier constat qui va à l’encontre de<br />

ces idées reçues par trop répandues,<br />

les performances économiques et humaines<br />

soient indissociablement liées.<br />

Or, de nombreuses études le démontrent,<br />

c’est même, au-delà des<br />

résultats de gestion, jusqu’à l’évolution<br />

du cours de bourse qui se trouve<br />

corrélé à la performance managériale.<br />

Ainsi l’ouvrage intitulé « Smart Trust<br />

- The Defining Skill that Transforms<br />

Managers into Leaders » publié en<br />

2013 aux éditions, Simon & Schuster,<br />

montre que sur cinq ans, les 28 entreprises<br />

les plus enthousiasmantes ont<br />

vu leur cours de bourse progresser de<br />

128 % quand les autres progressaient<br />

que de 13 %. A tel point que la banque<br />

d’investissement et de gestion de capitaux<br />

Oddo s’est dotée d’une méthode<br />

d’évaluation et de mesure de la qualité<br />

du management pour éclairer ses décisions<br />

d’investissement .<br />

Si un management « à la hussarde »<br />

peut, à court terme, générer des résultats<br />

économiques, au prix d’une dégradation<br />

humaine conséquente d’ailleurs,<br />

à moyen et long terme il expose<br />

à un retour de bâton particulièrement<br />

sévère.<br />

Le rôle du manager n’est pas celui<br />

que l’on croit<br />

Bien qu’un collaborateur soit souvent<br />

promu manager en raison de son expertise<br />

métier, les managers ne sont<br />

pas attendus sur l’expertise technique.<br />

Les dirigeants attendent le manager<br />

sur les résultats économiques et, nous<br />

avons vu précédemment que ces résultats<br />

ne sont qu’une conséquence de<br />

la qualité de leur management.<br />

Les équipiers sont tout aussi clairs sur<br />

ce qu’ils attendent de leur manager.<br />

Qu’il leur donne les moyens de bien<br />

faire leur travail et non, de l’empêcher<br />

par des procédures aussi contraignantes<br />

qu’inadaptées ou en ne leur<br />

apportant pas d’assistance en cas<br />

de difficultés qu’ils ne savent ou ne<br />

peuvent surmonter seuls. Qu’il reconnaisse<br />

leur contribution et se soucie de<br />

leur épanouissement professionnel.<br />

Qu’il entretienne l’ambiance et l’on sait<br />

que la meilleure façon d’influencer, si<br />

ce n’est la seule, est d’être exemplaire.<br />

Tous souhaitent qu’il soit digne de<br />

confiance : qu’il dise ce qu’il fait et<br />

fasse ce qu’il dit, sans se livrer au jeu<br />

du double-langage en fonction des interlocuteurs.<br />

Le rôle du manager<br />

Du fait que les résultats économiques<br />

nécessitent qu’il soit répondu aux attentes<br />

des collaborateurs, le manager<br />

aura pour rôle essentiel de fixer le cap,<br />

d’être aux côtés de ses collaborateurs<br />

et de veiller à la qualité de l’ambiance<br />

de travail.<br />

Monique Pierson, auteure de « L’art du<br />

management » et de « Et si on décidait<br />

d’être heureux même au travail ? »,<br />

éditions Afnor<br />

Il doit donner à ses collaborateurs une<br />

vision de là où l’entreprise, ou le service,<br />

ou l’équipe veut aller ; une vision<br />

que tous partagent et qui donne du<br />

sens à leur travail. IL doit leur « donner<br />

envie » et leur permettre de participer à<br />

quelque chose de plus grand que chacun<br />

pris individuellement.<br />

Il doit être aux côtés de chaque membre<br />

son équipe spécialement lorsque surgissent<br />

les difficultés. Il lui appartient<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 23


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

de donner l’occasion à chacun de<br />

devenir un meilleur professionnel ou<br />

d’acquérir de nouvelles compétences.<br />

Il lui faut donc reconnaître chacun de<br />

ses collaborateurs en tant qu’individu.<br />

Il doit aussi et c’est fondamental instaurer<br />

une ambiance positive, empreinte<br />

de bienveillance, où la défiance<br />

a cédé la place à la confiance et à la<br />

coopération.<br />

En d’autres termes, ce sont au moins<br />

autant les compétences comportementales<br />

que les aptitudes intellectuelles,<br />

et plus encore que les savoir-faire,<br />

qui feront la différence. On<br />

attend du manager une stabilité émotionnelle,<br />

un réel souci de l’autre et<br />

une grande intelligence des situations.<br />

Moins que d’une to do list, le manager<br />

a besoin d’une to be list…<br />

Art du management, qualité de vie<br />

au travail et qualité de vie tout court<br />

Un consensus semble s’établir au tour<br />

d’une séparation, à l’évidence artificielle,<br />

entre vie au travail et vie ailleurs<br />

qu’au travail (vie personnelle, vie familiale,<br />

vie sociale…) comme si l’on pouvait<br />

traiter de l’une en faisant abstraction<br />

des autres.<br />

Tour d’horizon d’idées<br />

trop largement répandues<br />

Idée reçue n°1, c’est en mettant la pression sur les objectifs qu’on obtient<br />

les meilleurs résultats économiques.<br />

Idée reçue n°2, un manager, pour bien manager, doit savoir faire le travail<br />

de ceux qu’il dirige.<br />

Idée reçue n°3, le rôle essentiel des managers est de piloter et de garantir<br />

la mise en œuvre rapide et efficace de la stratégie décidée par la direction,<br />

de vérifier le respect des processus, de contrôler leurs collaborateurs.<br />

Idée reçue n°4, pour obtenir des collaborateurs les comportements attendus,<br />

il faut surtout les leur enseigner à grand renfort de charte de bonne<br />

conduite, de notes de service, etc.<br />

Idée reçue n°5, le travail sert essentiellement à gagner sa vie.<br />

Idée reçue n°6, dans une équipe, le meilleur professionnel dans le métier<br />

est tout désigné pour être promu manager.<br />

Idée reçue n°7, pour devenir un bon manager, il suffit de suivre une formation<br />

au management, de connaître les recettes du bon manager…<br />

Idée reçue n°8, entre évolution professionnelle d’une part, et vie personnelle<br />

de l’autre, il faut choisir.<br />

Idée reçue n°9, que l’on puisse être heureux au travail est une idée totalement<br />

farfelue.<br />

Idée reçue n°10, de bons salaires suffisent pour que les collaborateurs<br />

soient satisfaits. Une personne bien payée sera plus motivée.<br />

Or, vie personnelle et vie professionnelle<br />

n’interfèrent-elles pas en<br />

permanence ?<br />

Parce que l’on passe une bonne partie<br />

de sa vie au travail, parce que la cloison<br />

censée séparer professionnelle et<br />

vie privée n’est pas étanche, le travail<br />

impacte fortement la qualité de vie de<br />

tout un chacun. Tout comme, d’ailleurs,<br />

la qualité de vie personnelle retentira<br />

sur le comportement au travail.<br />

C’est une profonde erreur que de vouloir<br />

opposer l’une et l’autre. C’est la<br />

même personne, avec ses joies, ses<br />

peurs, ses tristesses et ses colères qui<br />

vogue de vie personnelle en vie professionnelle<br />

et réciproquement.<br />

Le bien-être repose sur la qualité des<br />

temps de vie.<br />

La question de l’équilibre entre vie<br />

personnelle et vie professionnelle ne<br />

se pose pas en termes quantitatifs.<br />

Comme en matière d’éducation des<br />

enfants, ce qui compte n’est pas tant<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 24


la quantité d’heures passées avec eux, que la qualité des<br />

moments qui leur sont consacrés.<br />

La seule question qui vaille d’être posée n’est pas : « est-ce<br />

que je peux concilier vie professionnelle et personnelle »,<br />

mais « est-ce que l’une de mes vies impacte négativement<br />

l’autre ? ». Et si, et seulement si, la réponse est oui, quels<br />

aménagements de l’une et de l’autre y remédieraient ?<br />

En ce sens, la qualité de vie au travail est cruciale mais au<br />

même titre que celle de nos « autres vies ».<br />

En conclusion, si aller au travail ressemble à un pensum, un<br />

passage obligé pour certains, ce n’est en rien une fatalité.<br />

Loin de se résigner, il vaudrait mieux s’interroger sur les raisons<br />

qui font du travail un tripalium et, version positive, sur<br />

les conditions qu’il convient de réunir pour que le travail devienne<br />

épanouissant.<br />

Certes la rémunération intervient mais comme facteur de démotivation<br />

et non de motivation : ne pas être rémunéré à sa<br />

juste valeur est préjudiciable, irritant et rapidement démotivant.<br />

En revanche ce n’est pas la rémunération qui fait le plaisir<br />

de travailler. L’essentiel est bien de réunir les conditions de<br />

vie au travail propices à la qualité de vie et elles sont bien<br />

connues.<br />

L’enjeu est capital : « la personne qui prend plaisir au travail<br />

ne travaillera plus jamais de sa vie » affirmait Confucius.<br />

Le rôle du manager est déterminant et c’est bien ce qui fait<br />

toute la noblesse de la fonction et la rend si pleine de sens<br />

et enthousiasmante. Ce n’est rien moins que le pouvoir de<br />

changer le cours des choses, d’embellir la vie au travail et<br />

par là-même, la vie quotidienne de chacun de ses collaborateurs,<br />

dans toutes ses composantes, et par ricochet, la<br />

sienne propre !<br />

Monique PIERSON<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 25


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PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Le management responsable,<br />

clé du 21e siècle ?<br />

L’entreprise peut-elle encore se développer avec toute l’agilité<br />

qu’impose une compétition exacerbée par la mondialisation<br />

sans revoir les fondamentaux du management ? Le<br />

management fondé sur la recherche du résultat responsable<br />

s’appuie sur la confiance, l’énergie, l’authenticité, l’engagement<br />

et d’autres forces encore…<br />

Quand on sait que plus de 25 % des<br />

actifs souffrent du stress au travail<br />

(source issue du Ministère du travail,<br />

in BFM Business du 20 octobre2014).<br />

Quand on sait que le stress au travail<br />

représente 2 % du PIB national. Quand<br />

on sait qu’il est à l’origine de symptômes<br />

psychosomatiques relativement<br />

profonds qui deviennent souvent chroniques<br />

et qu’il est à l’origine de la plupart<br />

des burn out. Quand on sait qu’il<br />

se propage comme un virus qui détruit<br />

l’innovation, la créativité, l’expression<br />

de chacun, l’autonomie et la responsabilisation<br />

de tout un système. Quand<br />

on sait qu’il se concrétise sous forme<br />

d’absentéisme et, paradoxalement<br />

aussi par le présentéisme, qui consiste<br />

à être présent physiquement mais absent<br />

moralement.<br />

Alain Manoukian, co-fondateur de mysuccess.fr<br />

Comment pouvons-nous, nous les<br />

managers, les responsables des ressources<br />

humaines et les dirigeants, ne<br />

pas nous poser la question sur notre<br />

responsabilité d’encadrant ? Comment<br />

ne pas nous interroger sur notre façon<br />

d’être, sur notre manière de faire, sur<br />

notre style de management, sur notre<br />

rôle d’animateur, sur l’interprétation du<br />

scénario du film de notre vie? Loin de<br />

moi l’idée de faire porter toute la responsabilité<br />

sur le corps dirigeant. Des<br />

acteurs salariés du monde de l’entreprise<br />

mal intentionnés savent parfaitement<br />

se mettre en victime et profiter<br />

du système. Toutefois, j’ai une réelle<br />

confiance en l’espèce humaine et ma<br />

conviction est que ce ne sont qu’une<br />

minorité qu’il faut certes débusquer et<br />

recadrer.<br />

Le corps managérial doit revoir ses<br />

fondamentaux<br />

Qu’il s’agisse d’une structure familiale<br />

ou qu’elle soit administrée par un comité<br />

d’actionnaires, c’est bien le patron<br />

de l’entreprise qui doit mettre en<br />

place un management par l’exemplarité<br />

quitte à d’abord balayer devant<br />

sa porte. Comme il y a de bons et de<br />

mauvais acteurs, il y a de bons et mauvais<br />

managers. Et soyons francs pour<br />

une fois, quand on écoute ce qui se<br />

dit autour de nous, en coulisse, dans<br />

l’ombre, nous entendons plus souvent<br />

de nos amis, collègues, nos relations<br />

dire que tel manager ne tient pas la<br />

route, qu’il n’est pas bon. N’y aurait-il<br />

que de la fumée sans feu ?<br />

Je suis convaincu que les entreprises<br />

pérennes de demain seront celles<br />

qui auront développées un management<br />

responsable qui enfin, prenne<br />

en compte, la véritable richesse de<br />

l’entreprise, à savoir les femmes et les<br />

hommes qui la composent. Pour évoluer<br />

dans le bon sens et vers le bon<br />

sens, la fonction managériale doit impérativement<br />

s’engager vers un management<br />

responsable qui à la fois,<br />

prenne en compte et respecte tant<br />

les aspects économiques que les aspects<br />

humains et, pourquoi pas, les<br />

« facettes environnementales » de ce<br />

métier.<br />

Durant la majeure partie du XXe siècle<br />

jusque dans les années 80, la voie du<br />

chef comme on disait alors, était toute<br />

tracée. On entendait souvent parler de<br />

meneur d’hommes. Cette expression<br />

véhiculait une notion de puissance fortement<br />

masculine et un brin de paternalisme<br />

autocrate. Une fois promu à<br />

ce poste, le rôle était simple. Le manager<br />

était celui qui savait, les autres<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 27


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

n’étant que des exécutants. Il suffisait<br />

de passer un ordre – c’était l’expression<br />

consacrée – en disant quoi faire<br />

et comment faire pour être écouté et<br />

que l’on exécute la directive reçue. Il y<br />

avait d’un côté, ceux qui savent et de<br />

l’autre... Cette dichotomie simplifiait la<br />

mission du responsable.<br />

De nos jours, les choses sont devenues<br />

plus complexes. Un manager<br />

doit tenir compte d’une réalité transverse<br />

dans laquelle viennent se heurter<br />

différentes générations. Aujourd’hui<br />

coexistent dans les organisations la<br />

génération X des 30-45 ans, celle des<br />

Y qui regroupe les 15-30 ans, sans<br />

oublier les baby-boomers, les actuels<br />

seniors âgés de 45-60 ans, qui sont<br />

toujours parmi nous, en attendant la<br />

génération Z – nos chérubins – qui arrive<br />

à grands pas. Chaque génération<br />

porte un regard différent sur la façon<br />

de faire, sur les valeurs, les besoins et<br />

la représentation qu’elle se fait de l’entreprise.<br />

De la performance<br />

et du management responsable<br />

Conseils opérationnels, questionnaires<br />

d’auto-évaluation et témoignages<br />

Trop nombreux pour faire l‘objet d’un<br />

simple article de presse, les fondamentaux<br />

du management responsable<br />

sont rassemblés dans un livre qui vient<br />

d’être mis à jour (voir ci-dessous). Ils<br />

devraient intéresser tout autant les<br />

futurs managers de proximité que les<br />

managers dits intermédiaires (middle<br />

management) ou les dirigeants qui<br />

souhaitent se remettre en question.<br />

Sont aussi directement concernés,<br />

les managers « métier » encadrant directement<br />

les acteurs terrain qui font<br />

l’entreprise, qu’ils soient commerciaux,<br />

techniciens, ingénieurs, financiers,<br />

cadres de production, etc.<br />

L’ambition de l’ouvrage est de transmettre<br />

une autre façon de manager,<br />

différente de celle qui consiste à donner<br />

des ordres selon les principes<br />

d’une hiérarchie verticale. Ce style de<br />

management ou management directif<br />

est contre-productif pour la grande<br />

majorité des collaborateurs. L’objectif<br />

Cet ouvrage s’adresse aux managers qui prennent leur fonction, aux managers<br />

de managers, aux formateurs et coachs.<br />

Issu du monde de l’entreprise et coach certifié PCC par la Fédération internationale<br />

de coaching, Alain Manoukian accompagne les organisations,<br />

les équipes et les individus vers la performance responsable contribuant<br />

ainsi, depuis 2003, au développement d’un management responsable. Il a<br />

créé le réseau Croissance&Coaching qui intervient auprès des PME et des<br />

grandes entreprises. Il est co-fondateur de la plateforme innovante mysuccess.fr<br />

dont l’ambition est de devenir le leader francophone de l’accompagnement<br />

visio-coaching en ligne professionnel et personnel tout au long de<br />

la vie pour les étudiants, les particuliers, les managers et les entreprises.<br />

« Etre un manager responsable », Alain Manoukian, éditions Studyrama,<br />

233 pages, 19,90 euros<br />

de l’ouvrage est de contribuer au développement<br />

d’un management responsable<br />

qui tienne compte des aspects<br />

économiques et humains. Ce style de<br />

management fondé sur la recherche<br />

du résultat responsable s’appuie sur la<br />

confiance, l’énergie, l’authenticité, l’engagement,<br />

en fait sur onze forces qui<br />

supposent une connaissance de soi.<br />

Ce management s’appuie sur une base<br />

méthodologique solide qui se révélera<br />

dans la capacité à parler aux gens pour<br />

devenir un leader responsable, expert<br />

en processus managérial, et en communication<br />

tant relationnelle qu’émotionnelle.<br />

Car pour citer Peter Drucker,<br />

« un leadership puissant commence<br />

par la conscience de soi : savoir qui<br />

vous êtes et quelles sont vos valeurs.<br />

Il met en avant l’importance de la communication,<br />

de l’authenticité et de la<br />

capacité à écouter sans être défensif. Il<br />

n’a rien à voir avec des connaissances<br />

en matière de budget ou de planification<br />

stratégique. Il a tout à voir avec<br />

l’intelligence émotionnelle. »<br />

Alain Manoukian<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 28


SATISFACTION CLIENT BUSINESS CONTINUITY SÉCURITÉ ALIMENTAIRE<br />

VITESSE DE COMMERCIALISATION PLUS LOIN DANS L’EXCELLENCE EFFICACITÉ<br />

SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL AVANTAGE COMPÉTITIF DÉVELOPPEMENT DURABLE<br />

LES SOLUTIONS SGS :<br />

VOUS PERMETTRE DE CRÉER DE LA VALEUR<br />

• Des audits sur des normes internationales ou locales relatives aux systèmes de management dans les domaines de la qualité,<br />

l’environnement, la santé et la sécurité au travail, l’énergie, la responsabilité sociétale, la sureté et le plan de continuité d’activité ;<br />

• Des audits sur des normes de systèmes de management spécialisées dans de nombreux domaines (sécurité et qualité dans l’industrie<br />

agro alimentaire, dispositifs médicaux, industries pharmaceutique et cosmétique, industries automobile, aérospatiale et ferroviaire, forêts<br />

et traçabilité du bois) ;<br />

• Des solutions personnalisées d’audit et d’amélioration des performances (audit seconde partie, certification de services Qualicert,<br />

évaluation de performances, vérification de rapports développement durable, etc.) ;<br />

• SGS Academy : des formations qui vous aident à développer les talents de votre entreprise.<br />

Plus de renseignements au 01 41 24 83 02 ou via : fr.certification@sgs.com - WWW.SGSGROUP.FR<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 29


QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 30


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Dossier<br />

L’informatique support<br />

de l’amélioration continue<br />

L’informatique est à la fois directement concernée par les<br />

normes internationales de management avec notamment,<br />

l’ISO 20000 et l’ISO 27001 mais elle est aussi un élément fédérateur<br />

tant pour les démarches QSE que pour les normes<br />

spécifiques.<br />

Dans un système de management<br />

de la qualité (SMQ), le triptyque ISO<br />

9001, ISO 14001 et OHSAS 18001<br />

constitue les bases d’une démarche<br />

vertueuse basée sur l’amélioration de<br />

qualité et de ainsi que sur le respect de<br />

l’environnement. Les dernières avancées<br />

en matière de réflexion quant à<br />

la responsabilité sociétale des entreprises<br />

(RSE) et plus généralement de<br />

toutes les organisations qu’elles soient<br />

publiques, privées ou non-gouvernementales,<br />

montre qu’il s’agit principalement<br />

d’engager des actions pour<br />

avancer sur le chemin de l’amélioration<br />

continue en se conformant à des standards<br />

qui eux-mêmes évoluent au fil de<br />

révisions successives discutées dans<br />

un contexte d’internationalisation.<br />

Deux aspects restent intimement imbriqués<br />

dans un système de management<br />

de la qualité. Il y a évidemment<br />

les prescriptions prônées par les différentes<br />

normes déjà évoquées, qui<br />

imposent un cadre aux organisations<br />

qui choisissent de s’y conformer. Il y<br />

a aussi la législation et les prescriptions<br />

réglementaires qui fonction des<br />

spécificités de l’activité de l’organisation<br />

considérée, peuvent rendre plus<br />

contraignantes le respect de tel ou tel<br />

aspect d’une norme ou d’une autre<br />

voire, aller au-delà.<br />

Partant, la mise en œuvre et la pratique<br />

d’un système de management de<br />

la qualité, connaitront des déclinaisons<br />

qui pourront être sensiblement différentes<br />

selon que l’organisation connait<br />

une activité fortement réglementée<br />

(production ou exploitation d’isotopes<br />

radioactifs et de matières fissiles, industries<br />

chimiques et pétrochimiques,<br />

Grappe de serveurs<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 31


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

laboratoires pharmaceutiques, établissements<br />

de santé, etc.) ou qu’elle se<br />

développe à l’international dans des<br />

pays où les législations présentent des<br />

disparités importantes.<br />

Créer les conditions de l’amélioration<br />

continue<br />

Pour rendre une démarche qualité<br />

– sécurité – environnement, pleinement<br />

fructueuse pour l’organisation,<br />

il est évidemment primordial que les<br />

membres de son comité de direction<br />

soient pleinement convaincus de son<br />

intérêt et mobilisés dans sa réussite. A<br />

ce titre, il faut évidemment que les évolutions<br />

qui en découlent, s’inscrivent<br />

dans les stratégies globales de court,<br />

moyen et long terme.<br />

Qu’il s’agisse d’engager une démarche<br />

qui aboutira à une auto-évaluation,<br />

d’aller vers une ou plusieurs certifications<br />

ISO/OHSAS et bien sûr, de se<br />

conformer à une ou plusieurs réglementations,<br />

l’organisation devra adapter<br />

son fonctionnement pour leur prise<br />

en compte à toutes les étapes critiques<br />

des processus incriminés.<br />

Pareille transformation qui conduit fréquemment<br />

à une profonde refonte des<br />

méthodes en place et donc des habitudes,<br />

ne saurait être engagée sans que<br />

de nouveaux référentiels soient mis en<br />

place.<br />

C’est ici qu’interviendra avec efficacité<br />

un environnement informatique prenant<br />

pleinement en compte les différents<br />

aspects de la démarche qualité<br />

poursuivie. En effet, pour répondre aux<br />

exigences de l’entretien et de l’amélioration<br />

continue, il serait illusoire de<br />

construire des solutions qui reposent<br />

sur la seule circulation de documents<br />

imprimés entre les services, activités<br />

éminemment chronophages et génératrices<br />

de retards, d’erreurs ou pire<br />

encore, d’oublis. De même, il n’est pas<br />

envisageable d’adapter des applications<br />

informatiques existantes qui en<br />

définitive, ne satisferont que partiellement<br />

les besoins.<br />

Une solution informatique qui permet<br />

de répondre aux attentes d’une<br />

démarche qualité bien pensée, doit<br />

d’abord prendre en compte la réorganisation<br />

des activités et des métiers<br />

en processus. Le logiciel choisi<br />

et ses applications vont permettre de<br />

gérer les documents, de suivre et tracer<br />

les non-conformités comme les<br />

réclamations des clients, de planifier<br />

et conduire les audits, d’établir et de<br />

suivre les plans d’amélioration, de<br />

créer et faire évoluer les indicateurs de<br />

performance, etc.<br />

Il doit avoir évidemment été conçu<br />

et développé pour répondre aux exigences<br />

des normes ISO 9001, ISO<br />

14001 et OHSAS 18001 ainsi évidemment<br />

que les autres normes sectorielles<br />

(13485, 17025, 17020, etc.) afin<br />

de permettre de gagner du temps dans<br />

le suivi et l’amélioration des systèmes<br />

de management.<br />

Voilà pour le cadre général… A ce qui<br />

précède, s’ajoutent bien sûr les présupposés<br />

d’un progiciel : permettre de<br />

créer des profils d’utilisateurs et de leur<br />

associer des droits en fonction de leurs<br />

prérogatives, permettre de hiérarchiser<br />

les profils et supporter les standards<br />

en matière d’annuaires.<br />

Deux autres fonctions concourent à<br />

l’adéquation d’une solution informatique<br />

dédiée QSE. C’est le cas bien sûr<br />

du moteur logique qui permet d’établir,<br />

gérer et rediriger les circuits de traitement<br />

des formulaires et des documents<br />

(workflows) dans tous les processus<br />

mis en place. L’outil qui permet<br />

de gérer les formulaires s’avère tout<br />

aussi stratégique que ce soit lors de<br />

leur création mais aussi lorsqu’il s’agit<br />

de les faire évoluer.<br />

Intégration au système d’information<br />

existant<br />

Différentes solutions sont proposées<br />

par les sociétés qui développent des<br />

solutions de gestion es problématiques<br />

QSE.<br />

Sur le plan technique, un tel progiciel<br />

se présente sous la forme d’un moteur<br />

d’exécution qui prend notamment<br />

en charge les workflows et assure<br />

les échanges d’informations entre les<br />

bases de données. Les produits actuels<br />

supportent tous le standard SQL<br />

(Standard Query Language) en assurant<br />

l’interfaçage avec des logiciels<br />

tels que Microsoft SQL Server, Oracle,<br />

MySQL, etc.<br />

Une solution de gestion QSE peut<br />

évidemment être déployée au sein du<br />

système d’information de l’organisation.<br />

Pour une exploitation facilitée sur<br />

les postes de travail, il convient de préférer<br />

les produits permettant de piloter<br />

l’essentiel sinon, la totalité de leurs<br />

fonctionnalités au travers d’un banal<br />

navigateur Web (Firefox, Chrome, Safari,<br />

etc.). C’est un aspect qui a autant<br />

d’importance pour les opérateurs de<br />

flux de données que pour les managers<br />

qui consultent les rapports et les<br />

tableaux de bord.<br />

Les organisations de taille modeste<br />

voire réduites – PME et TPE – pourront<br />

aussi se tourner vers les solutions<br />

hébergées par l’éditeur en mode SaaS<br />

(Software as a Service). L’intérêt est ici<br />

de disposer d’un outil qui ne nécessite<br />

ni d’être déployé en interne, ni maintenu<br />

puisque la mise en service des correctifs<br />

et des mises à jour incombent<br />

dans ce cas à l’éditeur lui-même.<br />

Thierry PIGOT<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 32


QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 33


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Dossier<br />

Normea, il suffit d’ouvrir le Portail<br />

Isiware qui bénéficie de son appartenance au groupe Isilog,<br />

peaufine depuis maintenant dix ans le logiciel Normea qui<br />

couvre la gestion et l’amélioration des systèmes de gestion<br />

QSE. Sa conception modulaire lui permet de couvrir la prévention<br />

des risques professionnels et chimiques ainsi que<br />

les spécificités des réglementations couvrant les établissements<br />

de santé.<br />

Spécialisé dans l’édition de progiciels<br />

pour la gestion des services informatiques<br />

et de la qualité, le groupe<br />

français Isilog créé en 1992, réunit<br />

aujourd’hui 80 collaborateurs entre<br />

Nantes où se trouve notamment le service<br />

R&D et Paris qui accueille le service<br />

commercial.<br />

Certifiée ISO 9001:2008 et ISO 20000-<br />

1 version 2011, la société Isiware qui<br />

fait partie du groupe Isilog, est un éditeur<br />

de logiciels qui développe une solution<br />

de gestion de la qualité et des<br />

processus, connue sous le nom de<br />

Normea. Elle s’adapte à tous les types<br />

d’organisations, en permettant de gérer<br />

les référentiels de qualité (ISO<br />

9001, ISO 14001, ISO 20000, etc.) ainsi<br />

que les référentiels spécifiques aux<br />

métiers (ITIL, agro-alimentaire, aéronautique,<br />

etc.).<br />

Cette solution est composée de sept<br />

modules principaux qui partagent un<br />

même tronc commun : gestion documentaire,<br />

workflow, indicateurs de pilotage,<br />

gestion des audits, gestion des<br />

revues, gestion prévisionnelles des<br />

emplois et des compétences et enfin,<br />

portail de statistiques. L’ergonomie et<br />

la souplesse du paramétrage qui réduit<br />

les temps d’adaptation et de prise en<br />

main, permet une amélioration rapide<br />

du système qualité.<br />

Normea s’utilise et s’administre intégralement<br />

au travers d’un navigateur<br />

Web (Chrome, Firefox, etc.), la solution<br />

n’impose évidemment aucun déploiement<br />

sur les postes de travail en cas<br />

de migration vers une nouvelle version<br />

ou même, lorsqu’il est procédé à la<br />

mise en service d’un nouveau module<br />

opérationnel.<br />

2014, une évolution majeure<br />

L’arrivée de Normea version 2014 au<br />

cours de l’année écoulée, aboutit à<br />

l’apparition d’un nouveau portail utilisateur<br />

paramétrable et surtout, à l’intégration<br />

d’une cinquantaine d’évolutions<br />

fonctionnelles dont les deux-tiers<br />

découlent directement de demandes<br />

des clients. Parmi ces dernières, on<br />

note l’intégration du pilotage de Microsoft<br />

Visio, l’évolution du moteur de<br />

recherche qui propose désormais le tri<br />

par pertinence et assure la gestion des<br />

accents ainsi que la diffusion d’indicateurs<br />

et de news par population, les<br />

améliorations apportées aux rapports<br />

standards.<br />

Normea 2014 propose une nouvelle interface<br />

d’accueil entièrement personnalisable<br />

nommée le plus simplement<br />

du monde, Portail Utilisateur. Composé<br />

de composants Web (webparts), ce<br />

dernier diffuse de l’information ciblée,<br />

accessible en un clic. Le portail est<br />

disponible en standard avec les principales<br />

fonctions. Le module CMS optionnel<br />

offre davantage de possibilités<br />

permettant une configuration avancée.<br />

Toutes ces avancées sont accessibles<br />

avec une meilleure compatibilité avec<br />

le navigateur Internet Explorer 11 désormais<br />

installé en standard sur les<br />

PC et les tablettes équipés du système<br />

Microsoft Windows 8. S’agissant du<br />

déploiement du progiciel Normea côté<br />

serveur, on note encore la compatibilité<br />

avec Microsoft Windows Server<br />

2012 et 2012/R2.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 34


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Normea en détail<br />

La solution logicielle Normea dédiée à<br />

la gestion du système qualité – sécurité<br />

– environnement (QSE) propose six<br />

fonctions principales qui partagent un<br />

même socle commun.<br />

Le module de gestion documentaire<br />

permet de créer, de valider et de diffuser<br />

l’ensemble des documents du<br />

système qualité : cartographies, procédures,<br />

instructions, modes opératoires,<br />

fiches de poste, ... et même les<br />

modèles opérationnels.<br />

Le module d’administration des flux<br />

permet de gérer tous les types d’événements<br />

et de suivre les plans d’actions<br />

associés à l’aide de circuits de<br />

traitement (workflows) et de formulaires<br />

(écrans). Les possibilités offertes<br />

peuvent, par exemple, concerner la<br />

gestion des non-conformités, des<br />

écarts, des pistes d’amélioration, des<br />

réclamations des clients, des actions<br />

correctives et préventives, des évaluations<br />

des fournisseurs, des demandes<br />

d’achat, de congés, d’intervention, de<br />

formation…<br />

Le module des indicateurs de pilotage<br />

regroupe un ensemble de fonctions<br />

destinées à la définition, à la gestion<br />

et au suivi de véritables Indicateurs<br />

de pilotage (KPI de l’anglais, key performance<br />

indicators) <strong>Qualité</strong> ou non<br />

<strong>Qualité</strong>. Un indicateur de pilotage n’est<br />

pas une simple statistique, ni un simple<br />

rapport mais un élément statistique à<br />

part entière composé d’un objectif,<br />

d’un résultat historisé, d’un écart et<br />

d’une tendance.<br />

Normea permet d’élaborer tous types<br />

de revues (revue de direction, d’indicateurs,<br />

etc.) et d’audits (audits internes<br />

et externes, évaluations des fournisseurs,<br />

enquêtes de satisfaction, etc.).<br />

En plus de gérer leurs cycles de vie, le<br />

logiciel génère des rapports permettant<br />

de mettre en œuvre des plans d’actions<br />

s’inscrivant dans le cadre d’un<br />

processus d’amélioration continue.<br />

Par un ensemble dédié à la gestion<br />

prévisionnelle des emplois et des compétences<br />

(GPEC), cette solution permet<br />

encore de gérer les compétences<br />

des collaborateurs, les entretiens annuels<br />

et les prévisions de carrière.<br />

Gestion des risques professionnels,<br />

pénibilité et document unique<br />

La loi oblige désormais les sociétés à<br />

identifier leurs risques professionnels<br />

(décret n° 2011-354 du 30 mars 2011,<br />

relatif à la définition des facteurs de<br />

risques professionnels).<br />

Dans a version ERP, Normea permet<br />

d’optimiser la gestion et le suivi des<br />

risques professionnels grâce fonctions<br />

d’identification et d’évaluation<br />

des risques (familles et catalogue de<br />

risques, catalogue de dangers, moyens<br />

de préventions, etc.) et aux fonctions<br />

de restitutions qu’il propose (document<br />

unique, fiches individuelles d’exposition<br />

et cartographie des risques).<br />

Tous les rapports livrés sont actualisables<br />

sur différents niveaux, le logiciel<br />

permettant de lister et de de hiérarchiser<br />

les risques professionnels liés aux<br />

postes de travail et de générer automatiquement<br />

le document unique. Il<br />

autorise la génération automatique et<br />

à tout moment d’une fiche individuelle<br />

d’exposition à la pénibilité. Un lien peut<br />

être établi avec la gestion des plans<br />

d’action pour tracer les actions de préventions<br />

associées et mettre à jour les<br />

fiches. En option, les services de ressources<br />

humaines peuvent disposer<br />

d’un outil leur permettant de maintenir<br />

à jour l’ensemble des données et des<br />

documents officiels (Cerfa n°14463-<br />

01, Cerfa n°60-3950) facilitant d’autant<br />

la communication avec les institutions<br />

compétentes.<br />

Un pack spécialisé pour le secteur<br />

de la santé<br />

En complément des modules standards,<br />

Normea propose un pré-paramétrage<br />

dédié au secteur de la santé.<br />

Le pré-paramétrage intégré dans le<br />

pack Gestion des risques, permet aux<br />

établissements de Santé des secteurs<br />

public et privé d’implémenter rapidement<br />

: les référentiels, les événements<br />

indésirables, les risques, les plaintes et<br />

réclamations, les alertes sanitaires, les<br />

accréditations et évaluations, etc.<br />

La solution bénéficie d’une ergonomie<br />

conduisant à une prise en main rapide.<br />

Ce temps de formation réduit rend les<br />

utilisateurs rapidement opérationnels.<br />

Encore une fois, la modularité de la<br />

solution apporte une réponse adaptée<br />

aux besoins spécifiques des différents<br />

types d’établissements de santé. Les<br />

modules peuvent être choisis indépendamment<br />

les uns des autres pour<br />

être déployés progressivement afin de<br />

répondre aux contraintes et aux évolutions<br />

des établissements (gestion documentaire,<br />

workflow, indicateurs de<br />

pilotage, audits et revues, portail statistiques,<br />

etc.)<br />

Kiran LUMETT<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 35


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Dossier<br />

QualiosDoc et Qualios Manager,<br />

piliers du système QSE<br />

QualiosDoc et Qualios Manager sont deux logiciels complémentaires<br />

permettant la mise en œuvre d’une solution<br />

déployée en intranet ou en extranet et permettant de se<br />

conformer aux normes ISO 9001, ISO 14001, OHSAS 18001<br />

et aux certifications de la Haute autorité de santé.<br />

Créée il y a seulement dix ans à Nancy,<br />

la société Qualios qui n’est encore<br />

qu’une TPE de dix collaborateurs, n’en<br />

est pas moins un acteur de poids dans<br />

le secteur des logiciels permettant de<br />

mettre le système d’information d’une<br />

organisation au service de l’amélioration<br />

continue et du système de management<br />

de la qualité.<br />

S’appliquant à elle-même, les principes<br />

qu’elle défend quotidiennement<br />

au service de ces clients, Qualios vient<br />

de remporter la plus haute distinction<br />

récompensant tant la poursuite de l’excellence<br />

opérationnelle que l’innovation<br />

dans le domaine de la qualité. En<br />

effet, l’entreprise nancéenne s’est vue<br />

remettre le 4 décembre dernier le Prix<br />

France <strong>Qualité</strong> Performance basé sur<br />

le modèle d’excellence de l’European<br />

Foundation for Quality Management<br />

(voir notre rubrique Actualités).<br />

L’offre logicielle de Qualios évidemment<br />

complétée par une offre de services<br />

permettant d’accompagner les<br />

entreprises jusqu’à la mise en production<br />

de la solution, cible avec la même<br />

efficacité tant le secteur public que le<br />

privé et s’adapte à tout type de structures<br />

de la TPE aux grands comptes<br />

en passant évidemment par la PME.<br />

Simple, rapide, efficace et conforme<br />

aux standards<br />

Qualios décline son offre en deux produits<br />

QualiosDoc, logiciel de gestion<br />

documentaire et QualiosManager, logiciel<br />

de gestion et de création de formulaires<br />

et d’enregistrements.<br />

L’éditeur propose aussi des déclinaisons<br />

spéciales avec le PackSMQ et<br />

le PackSanté. Le premier est composé<br />

de formulaires et de tableaux de bord<br />

prêts à l’emploi permettant au travers<br />

d’une gestion par processus d’obtenir<br />

une traçabilité des tâches effectuées<br />

ainsi que des tableaux de bord, des<br />

indicateurs et des alertes. Le second<br />

reprend sensiblement les mêmes fonctionnalités<br />

avec une spécialisation<br />

marquée en direction des besoins spécifiques<br />

des établissements de santé<br />

et des professionnels du secteur.<br />

S’agissant de l’intégration aux ressources<br />

informatiques déjà en place,<br />

Qualios a développé des modules permettant<br />

un interfaçage de sa solution<br />

avec les logiciels métier avec la finalité<br />

d’en réutiliser les données.<br />

Les services informatiques centralisant<br />

généralement les utilisateurs au<br />

sein d’annuaires LDAP ou de logiciels<br />

RH, le module de synchronisation<br />

des utilisateurs assure la surveillance<br />

automatisée des utilisateurs gérés<br />

par une autre application. Ce module<br />

compare le contenu d’un annuaire<br />

LDAP (Lightweight Directory Access<br />

Protocol) en place ou à défaut, une<br />

table dans une base de données avec<br />

le contenu de la table enregistrée par<br />

Qualios. Ce module permet aussi de<br />

déléguer l’authentification des utilisateurs<br />

dans Qualios à l’annuaire mis en<br />

place.<br />

Une approche rationnelle du SMQ<br />

par l’informatique<br />

Le logiciel Qualios Manager assure<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 36


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

la gestion en temps réel des enregistrements,<br />

des tableaux de bord, des<br />

alertes et des indicateurs de l’organisation.<br />

Son générateur de formulaires<br />

permet de mettre à disposition des<br />

utilisateurs, des écrans de saisie et de<br />

consultation qui vont suivre les circuits<br />

de traitement définis au préalable.<br />

Il se compose de trois sous-ensembles<br />

: le gestionnaire des enregistrements,<br />

le générateur de tableaux de<br />

bord et le module de connexion. Ce<br />

dernier permet d’intégrer dynamiquement<br />

en ODBC (Microsoft) ou JDBC<br />

(Java/Linux), les informations issues<br />

d’autres sources (Oracle, SQL Serveur,<br />

DB2 etc...) ou de les exploiter<br />

sous forme de fichiers au format délimité<br />

(.csv).<br />

Selon les droits qui lui sont accordés,<br />

l’utilisateur accède aux formulaires qui<br />

le concernent et, à tout moment, il peut<br />

visualiser l’état du traitement des enregistrements<br />

qu’il a généré. Parallèlement,<br />

l’alimentation de la base de données,<br />

alliée aux automatismes mis en<br />

place, permet au décideur d’avoir une<br />

visibilité et une traçabilité en temps<br />

réel de son système de management<br />

au même titre que sa trésorerie ou ses<br />

stocks.<br />

Un enregistrement découle d’un formulaire<br />

complété. Il est la trace formelle<br />

qu’une activité a été effectuée<br />

ou que des résultats ont été obtenus.<br />

L’utilisateur habilité peut consulter les<br />

enregistrements archivés mais sans<br />

être en mesure de les modifier. Les circuits<br />

de remplissage d’un enregistrement<br />

par divers acteurs sont gérés et<br />

suivis en fonction de l’automatisation<br />

des tâches (workflow) imposée lors de<br />

la création du formulaire, ce qui permet<br />

de mobiliser à leur tour, tous les services<br />

concernés.<br />

Non-conformités, signalements d’évènements<br />

indésirables, suivi d’audits,<br />

enquêtes de satisfaction, etc., les formulaires<br />

ont un cycle de vie semblable<br />

aux autres types de documents. Ils<br />

subissent un cycle de validation, une<br />

mise en activité et une étape d’archivage.<br />

Ils sont traités par le module de<br />

gestion documentaire de Qualios qui<br />

respecte les circuits de validation et les<br />

met à disposition des utilisateurs.<br />

La création par glisser-déposer<br />

La rédaction d’un formulaire s’effectue<br />

en sélectionnant des composants à<br />

l’écran avant de les glisser à l’endroit<br />

où ils doivent apparaître. Ils deviennent<br />

alors des champs à remplir.<br />

Champs numériques et de dates, zone<br />

de saisie de texte, listes déroulantes<br />

pré-remplies, calculs internes au formulaire,<br />

insertion de fichiers externes,<br />

tableaux dynamiques, signature électronique,<br />

la palette d’outils est complète<br />

tout en restant d’une extrême<br />

facilité d’utilisation.<br />

Chaque composant est paramétrable<br />

par le rédacteur grâce à un tableau de<br />

propriétés qui s’affiche lors de son installation<br />

sur le formulaire. Sur chaque<br />

champ, le rédacteur peut imposer<br />

que l’utilisateur saisisse des données<br />

avant de valider son niveau. Certains<br />

composants permettent de renseigner<br />

des champs automatiquement (nom<br />

de l’utilisateur, adresse de courriel,<br />

service, date de connexion, etc.). Il est<br />

également possible de récupérer des<br />

informations d’un enregistrement issu<br />

d’un autre formulaire ou d’une autre<br />

base de données par une liaison dynamique<br />

ODBC ou JDBC. Par exemple,<br />

une fiche d’action corrective procédant<br />

d’une non-conformité pourra récupérer<br />

automatiquement des données<br />

concernant cette non-conformité.<br />

Un formulaire peut contenir un nombre<br />

illimité de niveaux de workflow. C’est<br />

lors de la rédaction du document que<br />

le rédacteur définit chaque niveau.<br />

Avant d’envoyer le formulaire dans le<br />

circuit de validation, le rédacteur peut<br />

le tester et vérifier son bon fonctionnement.<br />

Pour cela, il dispose d’une<br />

rubrique spécifique qui lui permet de<br />

créer des enregistrements qui disparaîtront<br />

lors de la mise en activité du<br />

formulaire. Tout au long de leurs tests,<br />

les formulaires restent évidemment<br />

modifiables.<br />

Les tableaux de bord<br />

Le module Qualios Manager permet<br />

de suivre l’évolution des indicateurs de<br />

performance en temps réel sous forme<br />

de tableaux de bord.<br />

Pour un pilotage en temps réel du processus,<br />

le logiciel permet de mettre en<br />

place des avertisseurs. A partir d’une<br />

valeur de seuil programmée, il est possible<br />

de déclencher l’envoi d’un courriel<br />

d’alarme. Il est également possible<br />

d’exporter ces données vers Excel<br />

afin de mettre en place facilement des<br />

graphes et d’obtenir des statistiques.<br />

L’utilisateur peut, à tout moment,<br />

consulter les tableaux de bord générés<br />

par ses enregistrements. Il peut ainsi<br />

constater l’état des indicateurs de performance<br />

en temps réel.<br />

Thierry PIGOT<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 37


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Dossier<br />

Avanteam Quality Manager,<br />

la maîtrise de la qualité<br />

Installée en plein cœur de Paris, la société Avanteam –<br />

certifiée ISO 9001 sur l’ensemble de ses processus – s’est<br />

créée en 2003 avec le but d’adresser les problématiques<br />

que rencontrent les entreprises dans la gestion des documents<br />

électroniques. Cette expérience lui permet avec<br />

Quality Manager d’approcher le management des systèmes<br />

QSE des organisations.<br />

La qualité, un cœur de métier…<br />

Bénéficiant d’une solide expérience<br />

dans les démarches d’amélioration<br />

continue, Avantean a développé le<br />

progiciel Quality Manager dédié à la<br />

gestion des systèmes de management<br />

qualité – sécurité – environnement.<br />

S’appuyant sur sa maîtrise des solutions<br />

collaboratives, Avanteam propose<br />

avec Quality Manager, une solution logicielle<br />

qui permet à chaque collaborateur<br />

de l’organisation de participer activement<br />

à la démarche d’amélioration<br />

continue, grâce à une interface dont<br />

l’ergonomie favorise l’adoption dès les<br />

premiers jours d’utilisation.<br />

Quality Manager dispose d’un portail<br />

interactif qui concentre toutes les<br />

fonctionnalités nécessaires depuis la<br />

gestion des documents jusqu’au pilotage<br />

de la boucle d’amélioration. Cette<br />

centralisation des données dans une<br />

interface unique permet de détecter et<br />

de traiter les sources récurrentes de<br />

non-conformités ou de réclamations.<br />

Il en va de même avec l’historique de<br />

toutes les modifications et changements<br />

de version apportés ainsi que de<br />

la traçabilité de tous les événements,<br />

actions et intervenants impliqués à des<br />

fins d’audit ou de reporting.<br />

Forte de sa maîtrise de la GED, la société<br />

Avanteam s’est largement engagée<br />

en faveur de l’automatisation des<br />

processus en créant une solution de<br />

business process management (BPM)<br />

pour aider les organisations à obtenir<br />

des gains significatifs au niveau opérationnel,<br />

qualitatif et financier.<br />

Cette démarche a pris la forme d’un générateur<br />

d’applications collaboratives de<br />

gestion de documents et d’automatisation<br />

de processus, connu sous le nom<br />

de Process Studio. Au moyen de cet<br />

outil, les responsables fonctionnels au<br />

même titre que les experts techniques<br />

peuvent rapidement modéliser et automatiser<br />

leurs processus métiers ou alors<br />

choisir et personnaliser leur solution<br />

parmi un catalogue applicatif diversifié<br />

: achats, factures fournisseurs, qualité,<br />

courrier, marketing, vente, juridique, service-client,<br />

ressources humaines, etc.<br />

Avanteam a intégré dans Quality Manager<br />

toutes les fonctions nécessaires<br />

à un pilotage fiable et performant du<br />

système de management, indépendamment<br />

du référentiel ou du secteur<br />

d’activité.<br />

L’applicatif permet évidement de gérer<br />

le cycle de vie des documents et<br />

leur publication en ligne. Il enregistre<br />

les écarts, les incidents et les réclamations<br />

et permet de suivre leur traitement<br />

d’une extrémité à l’autre de la<br />

chaîne de traitement.<br />

Ce premier socle fonctionnel permet<br />

ensuite de planifier et de mener des<br />

audits, des plans d’actions et des revues<br />

de direction auxquels s’ajoutent<br />

la traçabilité des enregistrements et<br />

le suivi des actions entreprises (évaluation<br />

des fournisseurs, plans de<br />

formation, enquêtes de satisfaction,<br />

contrôle d’équipements, maintenance<br />

préventive, revue de contrat, etc.).<br />

Une approche uniformisée permet<br />

d’harmoniser le management QSE en<br />

intégrant dans le même système, les<br />

différents référentiels ISO 9001, ISO<br />

14001 et OHSAS 18001 ou les exigences<br />

sectorielles HAS, HACCP, FDA<br />

21 CFR 11, etc.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 38


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Les managers peuvent alors piloter<br />

l’amélioration continue sur la base d’indicateurs<br />

et de tableaux de bord accessibles<br />

en temps-réel.<br />

Mobiliser les forces et les potentiels<br />

dans une même direction<br />

Une démarche qualité est un projet<br />

transversal sollicitant tous les services<br />

et donc, tous les collaborateurs de l’organisation,<br />

chacun à son niveau. Pour<br />

réussir une telle démarche et faire que<br />

la qualité ne se limite pas à l’obtention<br />

d’un certificat mais qu’elle s’inscrive<br />

dans une dynamique de progrès et de<br />

résultats, il est primordial que la solution<br />

logicielle choisie reflète cet engagement.<br />

A cette fin, Quality Manager bénéficie<br />

d’une interface ergonomique unifiée<br />

qui favorise les échanges d’informations<br />

entre les services sur la base de<br />

référentiels opérationnels partagés par<br />

tous. Ce rôle repose largement sur<br />

le portail interactif où se concentrent<br />

toutes les fonctionnalités nécessaires<br />

à la gestion du le cycle de vie des documents,<br />

au traitement des traiter les<br />

incidents et au pilotage de la boucle<br />

d’amélioration.<br />

Le système de workflow prévient les<br />

intervenants du système qualité des<br />

tâches qui les attendent et les relance<br />

automatiquement en cas de retard, apportant<br />

un garde-fou contre les risques<br />

de dérapages et de dépassement des<br />

temps de réaction ou d’intervention.<br />

Grâce aux indicateurs maintenus à jour<br />

en temps quasi réel et qui restent accessibles<br />

à tout moment, il est possible<br />

de prendre connaissance à tout moment<br />

de la liste des tâches déjà remplies<br />

ce celles qui restent en souffrance.<br />

Les rapports graphiques et les tableaux<br />

de bord, disponibles en temps- réel,<br />

renseignent les managers sur les objectifs,<br />

les tendances, les sources de<br />

non-conformité et permettent d’identifier<br />

les sources de progrès.<br />

Les éléments essentiels de la solution<br />

Bien sûr, Quality Manager s’appuie sur<br />

la plateforme technologique de gestion<br />

de documents et d’automatisation de<br />

processus mise au point par Avanteam.<br />

Elle permet au-delà de la qualité, d’optimiser<br />

d’autres processus stratégiques<br />

(achats, congés, frais, contrats, courriers,<br />

factures, etc.).<br />

Les fonctions essentielles de Quality<br />

Manager assurent un traitement fiable<br />

et performant des documents et des<br />

processus qualité.<br />

Véritable plaque tournante de l’information<br />

critique, la gestion documentaire<br />

rend possible la rédaction collaborative<br />

des documents avec contrôle des versions,<br />

diffusions vers les destinataires<br />

référencés et accusés de réception. Elle<br />

centralise la gestion des demandes de<br />

modification au cœur d’un portail d’accès<br />

contextuel et personnalisable assurant<br />

une navigation visuelle via la cartographie<br />

des processus, la recherche<br />

multicritère et en texte intégral. La GED<br />

propose encore une visionneuse universelle<br />

de documents, une interface<br />

directe avec les suites bureautiques<br />

Microsoft Office et Open Office ainsi<br />

qu’avec Microsoft SharePoint.<br />

Le moteur de formulaires et de workflows<br />

électroniques permet le traitement<br />

des écarts, des non-conformités et des<br />

réclamations. Cette approche intègre<br />

l’enregistrement et le traitement de<br />

tout événement et incident, le déclenchement<br />

du bon circuit de traitement<br />

selon la nature, l’objet ou la gravité de<br />

l’incident, la relance automatique des<br />

intervenants en cas de retard, le suivi<br />

en temps-réel des actions par incident,<br />

par intervenant, par site, par entité, etc.<br />

Quality Manager permet encore la planification<br />

et suivi des audits en regard<br />

du périmètre, des participants, des auditeurs<br />

et de leur niveau d’habilitation.<br />

La solution supporte des bibliothèques<br />

de modèles de questionnaires et de<br />

rapports simplifiant la phase de préparation<br />

ainsi que la génération du rapport<br />

d’audit grâce aux données saisies<br />

lors de sa réalisation sur le terrain. Les<br />

mêmes principes de partage de référentiels<br />

communs facilitent la définition<br />

et le suivi des objectifs.<br />

Du côté des tableaux de bord, on notera<br />

les indicateurs personnalisables<br />

et la possibilité de créer rapidement de<br />

nouveaux rapports au moyen de l’interface<br />

Graph Builder ainsi que la capacité<br />

de recourir à des outils de reporting<br />

externes tels que Business Objects,<br />

Cognos, etc.<br />

Compatible avec les standards du marché<br />

: la suite logicielle Avanteam a été<br />

développée sur la base des standards<br />

à l’instar de Microsoft .Net, Ajax, HTML,<br />

XML, PDF/A et le versant opérationnel,<br />

informationnel et documentaire. La<br />

compatibilité et le support étendu des<br />

technologies que sont Active Directory<br />

et les web services facilite l’intégration<br />

de la solution Quality Manager avec<br />

l’environnement informatique en place.<br />

Hervé DEGUERRE<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 39


Les valeurs aberrantes ne m’intimident pas<br />

Analysez les données en toute confiance<br />

Le logiciel de statistiques Minitab simplifie l’analyse de données. Un menu Assistant vous guide étape par<br />

étape depuis le choix du test statistique ou du graphique jusqu’à sa mise en oeuvre puis l’interprétation des<br />

résultats. L’Assistant vous fournit des rappels théoriques d’applicabilité et des conseils pour l’analyse. Vous<br />

êtes expert dans votre domaine, Minitab met son expertise statistique au service de votre métier.<br />

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QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 40


PERFORMANCE MÉTIERS<br />

Dossier<br />

Trimet a choisi Themis pour gérer<br />

son système de management QHSE<br />

Récemment racheté à Rio Tinto Alcan par le spécialiste<br />

allemand de l’aluminium Trimet, le site de Saint-Jean de<br />

Maurienne a choisi Themis pour gérer la politique qualité –<br />

hygiène – sécurité – environnement (SSE/QHSE) du site de<br />

production.<br />

Situé dans l’historique vallée de l’aluminium,<br />

le site de Saint-Jean de Maurienne<br />

est l’une des plus vieilles fonderies<br />

d’aluminium en activité du monde.<br />

Il représente plus d’un siècle d’innovation<br />

et d’expérience dans la production<br />

de fil et de câbles d’aluminium, trouvant<br />

parmi ses principales applications<br />

la fabrication de lignes à hautes et très<br />

hautes tensions.<br />

Longtemps fleuron français de la métallurgie<br />

Pechiney, l’usine fut acquise<br />

par Alcan en 2003, devenu en 2007<br />

Rio Tinto Alcan. En 2013, le site a finalement<br />

trouvé un nouveau propriétaire<br />

avec l’allemand Trimet entré dans<br />

le capital à hauteur de 65 %, associé<br />

à EDF pour les 35 % restant dans la<br />

reprise du site, laissant de la place à<br />

l’ambition d’une croissance à venir.<br />

Trimet va en effet, accroître la capacité<br />

de production de 100 000 à 140 000<br />

tonnes par an. Le site représentera<br />

alors près de 20 % de la productivité<br />

du groupe, tout en entretenant le haut<br />

niveau de savoir-faire qui a permis à<br />

l’usine de traverser les crises que le<br />

secteur a connu.<br />

Santé, sécurité et environnement,<br />

des besoins en croissance<br />

Le redémarrage prévu d’une ligne à<br />

l’arrêt depuis trois ans ainsi que les<br />

projets d’extension des installations<br />

vont renforcer la mission des services<br />

SSE / HSEQ du site dans les mois et<br />

les années qui viennent.<br />

« Le service chargé de la gestion de<br />

la santé, de la sécurité, de l’environnement<br />

et de la qualité pour le site<br />

regroupe une dizaine de personnes,<br />

travaillant en synergie sur des outils<br />

mutualisés », explique Jean-Claude<br />

Garcia, responsable du système de<br />

management HSEQ du site. « Nous<br />

utilisions jusqu’à présent un logiciel<br />

propriétaire du groupe Rio Tinto Alcan,<br />

dont nous devions naturellement<br />

nous séparer dès la revente du site<br />

par le groupe. Il nous fallait alors trouver<br />

dans des délais courts un logiciel<br />

répondant à nos besoins fonctionnel,<br />

mais aussi une solution qui soit rapidement<br />

opérationnelle, intégrant toutes<br />

nos données. »<br />

La recherche d’une nouvelle solution<br />

commença peu de temps après l’officialisation<br />

du rachat de l’usine, en juillet<br />

2013, laissant moins de six mois de<br />

délai entre la première réflexion et le<br />

déploiement de la solution choisie.<br />

Répondre à l’urgence comme au<br />

long terme<br />

Les recherches se sont orientées selon<br />

des critères précis, permettant de<br />

mettre en avant une sélection restreinte<br />

parmi les solutions du marché.<br />

« Compte tenu des délais de déploiement,<br />

il fallait que le logiciel soit rapidement<br />

mis en production », explique encore<br />

Jean-Claude Garcia, « dès lors,<br />

une architecture full-Web, ne nécessitant<br />

qu’une installation sur le serveur,<br />

était fortement privilégiée. Ce type<br />

de technologie présente également<br />

l’avantage de limiter les coûts, tant en<br />

termes de licence que de prestations à<br />

la mise en œuvre. »<br />

Enfin, Jean-Claude Garcia nous explique<br />

les raisons qui ont amené au<br />

choix final de Themis, après plusieurs<br />

sessions de démonstration et de prise<br />

en main de solutions du marché.<br />

« Outre les aspects purement techniques,<br />

l’ergonomie a occupé une place<br />

prépondérante dans notre choix… Il<br />

s’agissait en effet de choisir un outil<br />

qui servira à notre équipe dans toutes<br />

les tâches de management HSEQ et<br />

SSE, devra évoluer avec notre métier<br />

et se montrer réactif en toute situation.<br />

Themis a été sélectionné pour sa flexibilité,<br />

sa clarté et son évolutivité, mais<br />

aussi pour sa convivialité, qui apporte<br />

une motivation supplémentaire non négligeable<br />

à l’utiliser au quotidien. »<br />

Spécialisé dans les solutions Web natives,<br />

DSDSystem apporte une double<br />

compétence : une approche métier et<br />

une expertise de l’informatique qui permet<br />

des gains de temps dans la mise<br />

en œuvre de progiciels QHSE.<br />

Kiran LUMETT<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 41


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FOCUS<br />

Une année riche pour QualNet<br />

QualNet, éditeur de logiciels GED et gestion de processus<br />

métier termine son année sur une note positive. Son changement<br />

d’organisation a vivement participé à un développement<br />

notable de l’entreprise tant au niveau commercial que<br />

humain. Désormais reconnu pour son agilité, bon nombre<br />

de clients assure avoir perçu une évolution concrète sur les<br />

solutions et les équipes confirment également percevoir de<br />

nombreux bénéfices.<br />

Nouveaux clients, nouvelle version. Le<br />

marché de la GED et du workflow a<br />

encore de belles années devant lui et<br />

Olivier Le Pape affirme même pouvoir<br />

aborder 2015 sereinement tant que<br />

QualNet continuera à mettre un accent<br />

particulier sur l’innovation et l’écoute<br />

des clients. Retour sur une année généreuse<br />

et riche en événement …<br />

Parmi les nombreux changements de<br />

l’année 2014, l’organisation s’impose<br />

comme celui qui aura été le plus impactant<br />

pour les clients et les équipes.<br />

QualNet a su mettre la priorité sur la<br />

relation clients et l’écoute des utilisateurs.<br />

La nouvelle organisation lui permet<br />

de renforcer encore sa politique.<br />

Plus de réactivité, plus de qualité et<br />

une optimisation de la production des<br />

applications : des notions fortes sur<br />

lesquelles QualNet a mis un accent<br />

particulier cette année. L’amélioration<br />

de son pilotage a permis à l’éditeur<br />

d’obtenir une visibilité accrue sur les<br />

développements et services à produire<br />

dans des délais réalistes et maitrisés.<br />

Les modifications d’organisation sont<br />

également passées par une phase<br />

d’industrialisation de tests qui apporte<br />

une qualité non négligeable et croissante<br />

des applications.<br />

Une méthode donc qui permet aux<br />

équipes de livrer des nouvelles fonctionnalités<br />

et des mises à jour tous les<br />

quinze jours.<br />

Olivier Le Pape<br />

Outre les effets positifs de la méthode<br />

sur les applications et les services que<br />

propose QualNet, les équipes ont, elles<br />

aussi ressenti un changement important<br />

dans leur quotidien. Le confort et<br />

l’impact sur leur gestion quotidienne se<br />

sont révélés essentiels. Les échanges<br />

et montées en compétences ont optimisé<br />

la communication au sein de<br />

l’équipe et les travaux en cours se sont<br />

finalement avérés beaucoup moins<br />

stressants et beaucoup plus qualitatifs.<br />

Un changement radical qu’il aura fallu<br />

malgré tout porter sur le long terme<br />

pour en récolter les fruits. QualNet se<br />

félicite d’avoir opté pour un mode de<br />

management et de développement, le<br />

SCRUM, sur lequel il peut aujourd’hui<br />

capitaliser et qu’il déploie petit à petit à<br />

d’autres processus.<br />

Des chiffres pour 2014 …<br />

QualNet note en 2014 une croissance<br />

de son chiffre d’affaires de plus de<br />

20 %. Des résultats excellents si l’on<br />

considère un contexte difficile et un<br />

circuit de validation de plus en plus<br />

complexe et de plus en plus long.<br />

Trente-cinq nouveaux clients publics<br />

ou privés ont signé cette année, avec<br />

le concours de DS services ; sa maison<br />

mère.<br />

L’éditeur note une diversité à part<br />

égale des secteurs d’activité dans l’acquisition<br />

de ses nouveaux clients, et<br />

ce même en termes de taille d’entreprises.<br />

Choix stratégique de la direction accompagné<br />

du changement d’organisation,<br />

l’équipe compte aujourd’hui cinq<br />

collaborateurs de plus, essentiellement<br />

sur les activités de développement logiciel<br />

et de support aux clients. L’objectif<br />

reste toujours le même : répondre<br />

au mieux et au plus vite aux attentes<br />

et demandes des clients. QualNet<br />

compte une fois encore entretenir un<br />

taux de satisfaction qui frôle depuis<br />

déjà quelques années les 95 %.<br />

Le marché de la GED et du BPM vu<br />

par QualNet.<br />

Encore aujourd’hui, les solutions informatiques<br />

sont qualifiées comme<br />

complexes, standard, rigides et peu<br />

maîtrisables. Les déceptions restent<br />

nombreuses et les directions métier<br />

n’obtiennent que très rarement des<br />

outils adaptés à leur besoin dans des<br />

délais raisonnables et réalistes. Pour-<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 43


FOCUS<br />

tant et depuis maintenant plusieurs<br />

années, le marché a su s’adapter à<br />

leur demande et répond désormais efficacement<br />

aux besoins des différents<br />

processus de l’entreprise. Tournées<br />

vers les utilisateurs et les administrateurs<br />

fonctionnels, les applications deviennent<br />

à juste titre proches des utilisateurs<br />

finaux.<br />

C’est justement avec des applications<br />

agiles et à la portée de tous<br />

que QualNet, face à un marché très<br />

concurrentiel, a su se distinguer avec<br />

en plus, une expertise soutenue et historique<br />

dans le domaine de la qualité.<br />

Depuis sa création, cet éditeur de logiciels<br />

allie parfaitement attentes des<br />

clients et stratégie des DSI auprès de<br />

nombreux domaines d’activités en entreprises<br />

de toutes tailles, privées ou<br />

publiques. Aujourd’hui plus de 450 000<br />

utilisateurs sont convaincus de la pertinence<br />

de l’offre incluant également les<br />

services de maintenances et des prestations<br />

annexes.<br />

Les processus fonctionnels acteurs<br />

de leurs outils<br />

QualNet offre à ses clients une maîtrise<br />

de ses outils. Tous les 15 jours, de<br />

nouvelles fonctionnalités sont proposées<br />

grâce à la réactivité des équipes<br />

de développement.<br />

Olivier Le Pape explique : « en matière<br />

de GED et BPM, il est nécessaire<br />

d’offrir aux entreprises et aux<br />

DSI des technologies agiles. Actuellement,<br />

nous répondons aux différents<br />

métiers de l’entreprise pour lesquels<br />

nous proposons des packs en apportant<br />

une solution adéquate et personnalisée.<br />

Notre rôle est tout d’abord de<br />

mettre à disposition une boîte à outils<br />

simple mais puissante qui permettra<br />

aux directions métiers d’avoir un support<br />

adapté à leur organisation et non<br />

l’inverse. En outre, notre expertise sur<br />

les différents process métiers est enrichie<br />

par les compétences des services<br />

d’ingénierie SHAM / SOFAXIS en<br />

RH, Santé au travail, management des<br />

risques, organisation... »<br />

Dans la pratique…<br />

Deux produits sont proposés : Intraqual<br />

DOC pour la gestion électronique<br />

des documents et Intraqual Dynamic<br />

pour la gestion des processus et formulaires<br />

dématérialisés. Très aboutis,<br />

ces logiciels s’adaptent aux différents<br />

métiers des entreprises avec l’avantage<br />

de s’intégrer dans la majorité des<br />

portails collaboratifs. Egalement très<br />

souples, les outils QualNet, destinés<br />

initialement à la qualité, s’étendent aujourd’hui<br />

à de nombreux processus :<br />

RH, CRM, achats, marketing…<br />

Les solutions, telles qu’elles ont été<br />

conceptualisées, peuvent être pilotées<br />

sans compétences informatiques<br />

poussées. Elles permettent une modélisation<br />

aisée de chaque méthodologie<br />

métier, une dématérialisation des<br />

processus (via des formulaires numériques<br />

entièrement personnalisables),<br />

une définition des étapes avec signature<br />

électronique et enfin une analyse<br />

précise des actions grâce à l’automatisation<br />

des reportings.<br />

Près de 400 clients ont déjà adopté<br />

les applications QualNet, convaincus<br />

par leur agilité et la grande réactivité<br />

IntraQual Doc<br />

des équipes de l’éditeur qui continue à<br />

capitaliser sur ses expertises métiers.<br />

Et l’innovation ?<br />

Pour apporter les solutions de demain<br />

à ses clients, QualNet persiste dans<br />

sa démarche d’innovation. C’est d’ailleurs<br />

grâce cette approche que la nouvelle<br />

version s’impose comme plus ergonomique<br />

et plus simple d’utilisation.<br />

Afin de compléter son offre, l’éditeur<br />

propose des webservices pour faciliter<br />

un interfaçage avec les différents ERP<br />

de ses clients.<br />

Sa politique produit, dont l’objectif est<br />

de réduire au maximum les développements<br />

spécifiques au profit des développements<br />

standardisés se recentre<br />

sur les fonctionnels avec des offres<br />

externalisées sollicitant ainsi de moins<br />

en moins les DSI.<br />

Constatant une explosion de la mobilité<br />

et des problématiques multi-sites<br />

auxquelles les clients sont de plus en<br />

plus confrontés, QualNet a complété<br />

son offre d’hébergement. Disponibles<br />

depuis déjà plusieurs années en mode<br />

hébergé, les solutions QualNet bénéficient<br />

désormais de prestations complémentaires<br />

plus complètes et verrouillées<br />

d’un point de vue sécurité.<br />

L’offre est claire, souple et les services<br />

proposés ont l’avantage de s’adapter<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 44


très facilement aux spécificités de chaque client.<br />

Les entreprises se disent prêtes dans leur démarche d’externalisation<br />

pour un certain nombre de leurs services ou<br />

encore à l’extension de leur Système d’Information sur des<br />

hébergements externalisés. Les avantages et les bénéfices<br />

sont d’ailleurs significatifs et nombreux : une rapidité de mise<br />

en œuvre, une tranquillité d’esprit où QualNet s’occupe de<br />

tout pour le client, des données sauvegardées en France<br />

au sein de data centers certifiés, une accessibilité facilitée<br />

pour les nomades, une transparence et un coût maîtrisé et<br />

ajustable en fonction de l’usage, pour ne citer que quelques<br />

avantages…<br />

Rapprochement SHAM - SOFAXIS<br />

A la fin de l’année 2013 et avec l’arrivée d’Olivier Le Pape<br />

à la direction générale, QualNet s’est définitivement rapprochée<br />

de SHAM/SOFAXIS. Le management de la gestion des<br />

risques s’avère être une notion particulièrement importante<br />

chez ces deux sociétés d’assurances spécialisées auprès<br />

des établissements de santé et des collectivités territoriales.<br />

Une opportunité pour l’éditeur d’installer durablement ses<br />

applications sur leur marché respectif.<br />

Les perspectives<br />

Dans un premier temps, QualNet affirme d’ores et déjà que<br />

l’année sera rythmée par la migration de ses clients vers<br />

les nouvelles versions. Depuis la rentrée de Septembre, les<br />

quelques clients bénéficiant déjà des solutions nouvelles générations<br />

affirment être particulièrement satisfaits des modifications<br />

et évolutions des applications. La nouvelle interface<br />

plus moderne séduit et les nombreuses fonctionnalités sont<br />

appréciées. Le confort qu’elles apportent entre dans la démarche<br />

d’amélioration que QualNet s’impose. Ces nouvelles<br />

versions représentent une opportunité pour l’éditeur de proposer<br />

ses services auprès des Business Unit et des filiales<br />

de ses clients. De plus, les demandes d’informations de la<br />

part de prospects ont été fructueuses cette année et offrent<br />

donc à l’éditeur QualNet l’opportunité de concrétiser de nombreux<br />

projets. Enfin, la collaboration avec SHAM /SOFAXIS<br />

permettra à l’éditeur de se positionner sur des marchés plus<br />

pointus, notamment sur le management des risques.<br />

Fanny Piederriere, responsable Marketing Qualnet<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 45


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

Apicil vise la Business Excellence<br />

Cinquième groupe français de protection sociale, Apicil<br />

vient d’obtenir la certification ISO 9001 de trois quarts de<br />

ses activités. Son unité informatique GIPS a même réalisé<br />

une première en France : une triple certification ISO 9001,<br />

ISO 20000 et ISO 27001. De plus, pour mieux articuler démarche<br />

qualité et recherche de la performance, le comité<br />

de direction a réalisé une première autoévaluation EFQM et<br />

s’est présenté au Prix <strong>Qualité</strong> en région Rhône-Alpes.<br />

Outre la certification ISO 9001 de 75 %<br />

de ses activités, la triple certification<br />

ISO 9001, ISO 20000 et ISO 27001<br />

de l’unité informatique appelée en interne<br />

GIPS (groupement informatique<br />

de la protection sociale) et sa participation<br />

au Prix des Bonnes Pratiques<br />

en région Rhône-Alpes, le groupe<br />

Apicil s’est lancé dans une démarche<br />

d’excellence opérationnelle au moyen<br />

d’une démarche Fast-track ToC Lean<br />

Six Sigma portant sur la réduction des<br />

coûts.<br />

Consolidation des fondamentaux<br />

ISO 9001 version 2015<br />

L’ensemble des activités du Groupe<br />

Apicil sont désormais cartographiées<br />

et orchestrées au sein de grands processus<br />

transverses en charge de délivrer<br />

la valeur attendue par les clients<br />

et les autres parties prenantes. Conformément<br />

à l’exigence normative annoncée<br />

pour 2015, les risques opérationnels<br />

ont été identifiés à partir de cet<br />

inventaire des activités et des tâches<br />

qu’elles contiennent. Leur évaluation<br />

alimente les plans d’action pour la<br />

mise en œuvre d’éléments de maîtrise<br />

nouveaux et le reporting de contrôle interne<br />

à destination de l’ACPR .<br />

Cette base collective de connaissances<br />

des activités des processus qui<br />

contient les standards de travail sert à<br />

leur révision, à leur amélioration continue<br />

(Kaizen-TQM), à leur amélioration<br />

algorithmique (ToC Lean Six Sigma),<br />

à la formation et à l’intégration des<br />

nouveaux collaborateurs ainsi qu’aux<br />

audits internes et externes de toute<br />

nature.<br />

Seconde exigence normative majeure<br />

annoncée pour 2015, la prise en<br />

compte du contexte de l’organisation et<br />

de l’évolution des attentes des clients<br />

et des autres parties prenantes a été<br />

fortement améliorée pour alimenter<br />

la révision annuelle de la stratégie du<br />

groupe Apicil et faciliter l’adaptation de<br />

son système de management intégré.<br />

Le bénéfice majeur réside dans des<br />

processus ciblés dynamiquement sur<br />

les valeurs à produire aux clients et<br />

aux autres parties prenantes, maîtrisés<br />

par tous grâce à la connaissance par<br />

chaque acteur de la partition complète<br />

dans laquelle il se situe. Ces processus<br />

sont progressivement améliorés<br />

grâce à l’analyse collective des risques<br />

potentiels et des risques survenus.<br />

Liens entre facteurs mis en œuvre<br />

et résultats obtenus<br />

Début 2014, une démarche participative<br />

de collecte de données - faits et<br />

chiffres – a été organisée pour effectuer<br />

une autoévaluation EFQM. Des<br />

groupes de travail ont consolidé et<br />

qualifié les informations recueillies sur<br />

les différents critères pour la rédaction<br />

du dossier. Une autoévaluation a été<br />

effectuée par le Comité de direction<br />

et Philippe Barret, directeur général<br />

d’Apicil a pris la décision de présenter<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 46


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

son entreprise au Prix <strong>Qualité</strong> en région<br />

Rhône-Alpes.<br />

Les domaines d’amélioration identifiés<br />

ont fait l’objet d’une décision et d’une<br />

priorisation d’actions inscrites dans les<br />

plans d’action de tous les processus.<br />

Trois assesseurs ont effectué l’évaluation<br />

du dossier et une visite sur<br />

site en juin. Ils ont notamment relevé<br />

l’intégration efficace et efficiente entre<br />

la démarche qualité ISO 9001 et la<br />

démarche de Business Excellence<br />

EFQM.<br />

Le bénéfice réside ici dans une<br />

connaissance partagée par la chaîne<br />

de commandement des liens causaux<br />

entre les facteurs mis en œuvre (chemins<br />

et moyens) et les résultats obtenus<br />

par rapport aux objectifs. Cette<br />

connaissance permet de mieux cibler<br />

les endroits du système de performance<br />

qu’il faut améliorer pour augmenter<br />

la performance de l’ensemble.<br />

Un système de management intégré<br />

débouchant sur une triple certification<br />

Le Groupement informatique de la Protection<br />

Sociale (GIPS) a décidé, suite à<br />

un diagnostic multi-référentiels d’ajouter<br />

à sa démarche de certification ISO 9001,<br />

commune à toutes les entités du groupe,<br />

les normes sectorielles ISO 20000 couvrant<br />

les systèmes de management<br />

des services et ISO 27001 portant sur<br />

les systèmes de gestion de la sécurité<br />

de l’information. L’important effort antérieur<br />

de formation et de certification de<br />

nombreux informaticiens sur ITIL et du<br />

responsable de sécurité de l’information<br />

sur ISO 27001 a suscité une adhésion<br />

rapide des personnels à ce défi.<br />

Le diagnostic multi-référentiel avait<br />

intégré les exigences ISO 9001, ISO<br />

20000, ISO 27001, ISO 22301, COBIT,<br />

ITIL, CCMI, PMI, eSCM-SP. Il en ressortait<br />

en gros qu’un quart du chemin<br />

vers une triple certification était déjà<br />

fait mais sous la forme de bonnes pratiques<br />

éparpillées et non, intégrées.<br />

Tous ces éléments préexistants à la<br />

démarche structurée ont rapidement<br />

pris leur vraie place dans le cadre général<br />

du SMI et permis en cela de gagner<br />

du temps.<br />

L’articulation entre les normes a fait<br />

l’objet d’une démarche consensuelle<br />

et pragmatique d’ajustements successifs.<br />

Il en est résulté une architecture<br />

de grands processus transversaux<br />

(niveau 1) par type de valeur produite<br />

(ISO 9001) au sein desquels ont été<br />

identifiés les processus ISO 20000-<br />

ITIL (niveau 2). Les activités décrites<br />

en niveau 3 ont intégré systématiquement<br />

les exigences de l’annexe A de la<br />

norme ISO 27001 quant à la mise en<br />

œuvre des éléments de maîtrise de la<br />

sécurité. De plus ISO 27001 s’encapsulant<br />

assez naturellement dans l’ISO<br />

20000 via le paragraphe 6.6 de cette<br />

dernière (Management de la sécurité<br />

de l’information), il n’a pas été difficile<br />

de partir des risques sur les services<br />

délivrés pour les décliner en risques<br />

sur les actifs informationnels contribuant<br />

à les délivrer.<br />

Le principal bénéfice de cette démarche<br />

est formalisé par l’apport d’une<br />

dynamique nouvelle dans la filière informatique<br />

refocalisant les efforts produits<br />

sur la fourniture de services plus<br />

sécurisés et meilleurs aux processus<br />

métiers en recherche permanente<br />

d’amélioration.<br />

Fast-track ToC Lean Six Sigma, une<br />

innovation méthodologique d’excellence<br />

opérationnelle<br />

Plutôt que de recourir dans un premier<br />

temps à des démarches de cost-killing,<br />

Philippe Barret a décidé de tenter une<br />

approche participative d’excellence<br />

opérationnelle. Les acquis de la démarche<br />

qualité engagée depuis plus<br />

de deux ans, devaient pouvoir être utilisés<br />

pour agir sur les ratios de coûts.<br />

Il s’agissait de ramener le groupe Apicil<br />

dans des ratios redéfinis suite d’une<br />

part, aux exigences d’alignement de<br />

l’AGIRC-ARRCO en matière de coûts<br />

de gestion de la retraite complémentaire<br />

et d’autre part, suite au résultat de<br />

benchmarks effectués sur la concurrence<br />

en matière de gestion de la Santé-Prévoyance.<br />

Mais comment identifier et chiffrer sur<br />

quatre mois et en mode collaboratif les<br />

actions d’amélioration algorithmique<br />

de tous les processus d’un groupe de<br />

1 300 personnes pour définir une trajectoire<br />

de réduction des coûts d’environ<br />

20 % sur trois ans ? Certainement<br />

pas au travers d’approches classiques<br />

ToC – Lean – Six Sigma en mode projet<br />

lourd !<br />

Un ajustement draconien de la séquence<br />

DMAIC (Définir, Mesurer, Analyser,<br />

Innover-Améliorer, Contrôler)<br />

a été entrepris pour dérouler le DMA<br />

sur trois journées de formation-action<br />

pour la création collective de sens, entrecoupées<br />

d’une période de collecte<br />

des informations par les participants.<br />

Un chantier pilote a été entrepris sur<br />

le périmètre Prévoyance-Santé en<br />

mode Fast-track ToC Lean Six Sigma.<br />

Les actions proposées à la direction<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 47


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

Cette démarche a non seulement permis<br />

de produire les livrables attendus<br />

en matière d’actions de réduction de<br />

coûts identifiées collectivement sur la<br />

base des VSM (Value Stream Maps)<br />

des processus mais également des<br />

esprits qui ont intégré la réflexion de<br />

l’efficience dans la maîtrise et l’amélioration<br />

de leurs processus.<br />

générale en sortie de ce chantier vont<br />

permettre de respecter la trajectoire de<br />

réduction des coûts tout en maintenant<br />

le niveau de qualité, voire en l’améliorant<br />

en certains points des processus.<br />

A la lumière des résultats de ce chantier<br />

pilote Philippe Barret a décidé<br />

d’étendre la démarche sur tout le<br />

groupe en demandant une accélération<br />

du rythme de fourniture des livrables<br />

pour pouvoir se donner une<br />

vision d’ensemble des propositions<br />

de réduction des coûts et préparer<br />

la migration tant du point de vue des<br />

ressources humaines que des autres<br />

dimensions concernées par ce changement<br />

d’ampleur.<br />

Le cadencement de la démarche qui a<br />

été mis en place par domaine de processus<br />

(Développement et commercialisation<br />

des produits et services, Pilotage<br />

et support, Filière informatique,<br />

Retraite complémentaire). Le défi a été<br />

de déployer ces chantiers en parallèle<br />

en seulement un mois. La direction<br />

de la <strong>Qualité</strong> l’a relevé. Il en a résulté<br />

une démarche Fast-track ToC Lean<br />

Six Sigma dont les étapes majeures<br />

sont trois journées de formation-action<br />

(DEFINIR, MESURER, ANALYSER)<br />

entrecoupées de périodes de 15 jours<br />

pour respectivement collecter les données<br />

et mesures nécessaires, identifier<br />

et chiffrer les gaspillages, identifier<br />

et chiffrer les actions de réduction de<br />

coûts.<br />

Quand le Comité d’entreprise<br />

déploie l’approche processus<br />

Et après…<br />

Pour atteindre les objectifs du plan<br />

stratégique que le groupe a baptisé,<br />

Convergences 2016, le dernier périmètre<br />

à faire certifier début 2015<br />

comprend le processus commercial,<br />

les processus de gestion de la retraite<br />

complémentaire et la plateforme de<br />

Tiers Payant ACTIL.<br />

Il restera ensuite au groupe Apicil à<br />

transformer cet essai pour qu’il contribue<br />

pleinement à l’amélioration de sa<br />

performance opérationnelle, conditions<br />

de sa survie et de son développement.<br />

Florent A. MEYER<br />

Forts de leur expérience acquise dans les collectifs de déploiement de la<br />

certification ISO 9001 du groupe, les membres du comité d’établissement<br />

Apicil du site de Vaise, en partenariat avec les membres du comité d’établissement<br />

Apicil-GIPS du site de Villeurbanne, ont décidé de déployer l’approche<br />

processus sur l’ensemble de leurs activités pour faciliter et rendre<br />

plus transparents leurs modes de fonctionnement.<br />

Le schéma général des processus du CE a été conçu sur la base des<br />

grandes valeurs à produire pour toutes les parties prenantes. L’ensemble<br />

des processus ont fait l’objet d’une description des standards de travail<br />

définis collectivement par les membres en charge de leur mise en pratique.<br />

Une enquête « Collaborateurs » et une veille légale et réglementaire ont<br />

été mises en place pour définir les objectifs de chaque processus. L’univers<br />

bureautique a été structuré pour assurer une traçabilité et une accessibilité<br />

de tous les membres à l’information.<br />

« Cette démarche a impliqué la majorité des membres des comités d’établissement<br />

de Vaise et de Villeurbanne et tous ses livrables ont été produits<br />

en temps réel durant des sessions de travail intensif » indique Alya Koroghli,<br />

promotrice du projet.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 48


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QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 49


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

La RSE et les obligations de transparence<br />

De la loi sur les Nouvelles régulations économiques (NRE)<br />

datant de 2001 à la loi Warsmann en 2012 en passant évidement<br />

par le Grenelle de l’environnement en 2010, la législation<br />

évolue en direction d’une prise en compte des conséquences<br />

sociales et environnementales dans le bilan des<br />

entreprises. En 2016, c’est l’obligation de vérification de la<br />

sincérité des informations publiées qui viendra s’ajouter à<br />

l’arsenal déjà en place.<br />

Selon une étude publiée par Ernst &<br />

Young en 2011, 70 % des entreprises<br />

du Global Fortune 500 reportent pour<br />

la plupart volontairement, des informations<br />

non financières. Si cette démarche<br />

consiste souvent à intégrer<br />

des informations relatives au développement<br />

durable dans le bilan, on peut<br />

cependant remarquer que seules 30 %<br />

d’entre elles les font vérifier.<br />

L’Afrique du sud, le Danemark, l’Espagne<br />

et la Suède sont quelque uns<br />

des pays dans lesquels il existe une législation<br />

obligeant les entreprises à publier<br />

des informations non-financières<br />

et parfois même, à les faire vérifier.<br />

En France, c’est avec le Grenelle II<br />

de l’environnement que le législateur<br />

pose les premiers jalons d’une réelle<br />

transparence des entreprises en matière<br />

environnementale et sociale. L’article<br />

225 de la loi et son décret d’application<br />

datant d’avril 2012, étendent les<br />

obligations pour les entreprises, de publier<br />

dans leur rapport de gestion des<br />

informations sur « les conséquences<br />

sociales et environnementales de leur<br />

activité et sur leurs engagements sociétaux<br />

en faveur du développement<br />

durable ».<br />

Ces dispositions ont été amendées<br />

par la loi Warsmann de mars 2012<br />

qui modifient, à compter de l’exercice<br />

2012, l’article L.225-102-1 du code de<br />

commerce tel qu’il résultait de l’article<br />

116 de la loi Nouvelles régulations<br />

économiques (NRE) de 2001. Elles<br />

introduisent essentiellement trois nouveautés<br />

: un élargissement progressif<br />

des obligations au-delà des seules<br />

sociétés cotées, une redéfinition des<br />

informations à publier autour d’une<br />

quarantaine de thématiques de RSE<br />

structurées en trois catégories (informations<br />

sociales, environnementales<br />

et relatives aux engagements sociétaux<br />

en faveur du développement durable)<br />

et l’instauration d’une obligation<br />

de vérification par un organisme tiers<br />

indépendant.<br />

Les structures juridiques concernées<br />

et leurs obligations<br />

Ainsi, une entreprise dont les titres<br />

sont négociées sur un marché réglementé<br />

(sociétés cotées, sociétés<br />

émettant des obligations, des billets<br />

de trésorerie, etc.) doit faire vérifier les<br />

informations extra-financières inclues<br />

dans son rapport de gestion pour les<br />

exercices clos après le 31 décembre<br />

2011 (soit, les données relatives à<br />

l’exercice 2012 dans le cas d’une clôture<br />

des comptes au 31 décembre). Il<br />

en va de même pour les sociétés non<br />

cotées dont le chiffre d’affaire dépasse<br />

1 milliard d’euros et dont les effectifs<br />

dépassent les 5 000 employés.<br />

Les seuils suivants concernent les<br />

entreprises dont le chiffre d’affaire excède<br />

400 millions d’euros et dont les<br />

effectifs atteignent 2 000 employés,<br />

pour lesquelles les obligations sont entrées<br />

en vigueur pour l’exercice 2013.<br />

Les autres entreprises excédant les<br />

seuils de plus de 500 employés et réalisant<br />

plus de 100 millions d’euros de<br />

chiffres d’affaires net ou plus 43 millions<br />

de bilan, devront se conformer<br />

à l’obligation de vérification pour les<br />

exercices clos après le 31 décembre<br />

2016 (soit, pour les données relatives<br />

à l’exercice 2017 dans le cas d’une<br />

clôture des comptes au 31 décembre).<br />

Toutefois, dès le premier exercice au<br />

titre duquel ces sociétés sont soumises<br />

à l’obligation de fournir des informations<br />

sociales, environnementales<br />

et sociétales, l’organisme tiers<br />

indépendant devra produire l’attestation<br />

sur la présence de toutes les informations<br />

devant figurer au regard des<br />

obligations légales ou réglementaires.<br />

L’organisme vérifiera tiers indépendant<br />

donc la présence exhaustive des informations<br />

dans le rapport annuel et identifiera<br />

les informations omises et non<br />

assorties d’explications.<br />

Un principe, la sincérité<br />

A partir de l’exercice clos au 31 décembre<br />

2016, toutes les entreprises<br />

concernées devront se faire délivrer en<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 50


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

plus, un avis motivé par un organisme<br />

tiers indépendant sur la sincérité des<br />

informations et le bien-fondé des exclusions<br />

opérées s’il y a lieu. Cette fois,<br />

l’organisme tiers indépendant procédera<br />

à la vérification de la sincérité des<br />

informations, mentionnera les irrégularités<br />

rencontrées et émettra un avis sur<br />

l’impact qu’elles peuvent générer sur la<br />

sincérité du bilan.<br />

Le principe de sincérité des informations<br />

se fonde sur différents critères.<br />

Il faut d’abord qu’un processus de collecte<br />

visant à l’exhaustivité et la cohérence<br />

des informations publiées, soit<br />

mis en place et qu’il permette d’identifier<br />

les personnes responsables. Il<br />

faut aussi que soient créées des procédures<br />

de contrôle interne de gestion<br />

des risques ainsi qu’un processus de<br />

compilation et de traitement des informations.<br />

Le décret présente une liste des informations<br />

à publier commune à toutes<br />

les sociétés concernées par l’obligation<br />

– 29 sur un total de 42 – et une<br />

liste d’informations complémentaires –<br />

les 13 autres – que doivent produire<br />

uniquement les sociétés cotées.<br />

Le volet social<br />

Le décret recense dix-neuf informations<br />

sociales à renseigner au sein du<br />

rapport de gestion qui sont regroupées<br />

en grandes familles : emploi, organisation<br />

du travail, relations sociales, santé<br />

– sécurité, formation, etc. L’entreprise<br />

dispose cependant d’une marge<br />

de manœuvre dans l’interprétation et<br />

l’application de ces obligations et peut<br />

adapter sa réponse en fonction de son<br />

secteur, de son organisation interne ou<br />

de son environnement.<br />

L’entreprise doit mentionner l’effectif<br />

total et la répartition des salariés par<br />

sexe, par âge et par zone géographique,<br />

ainsi que les embauches et les<br />

licenciements au cours de l’exercice<br />

concerné auxquels s’ajoutent les rémunérations<br />

et leur évolution ainsi que<br />

l’organisation du temps de travail.<br />

Le texte prévoit aussi de faire ressortir<br />

l’organisation du dialogue social et notamment<br />

les procédures d’information<br />

et de consultation du personnel ainsi<br />

que de négociation avec celui-ci et le<br />

bilan des accords collectifs.<br />

Figurent aussi les conditions de santé et<br />

de sécurité au travail et, le bilan des accords<br />

signés avec les organisations syndicales<br />

ou les représentants du personnel<br />

concernant spécifiquement ce domaine.<br />

L’entreprise doit encore indiquer les<br />

politiques mises en œuvre en matière<br />

de formation et le nombre total<br />

d’heures concernées, les mesures<br />

prises en faveur de l’égalité entre les<br />

femmes et les hommes et celles prises<br />

en faveur de l’emploi et de l’insertion<br />

des personnes handicapées.<br />

Les sociétés admises à négociation sur<br />

un marché réglementé doivent en plus<br />

recenser et quantifier l’absentéisme<br />

ainsi que les accidents du travail, notamment<br />

leur fréquence et leur gravité,<br />

ainsi que les maladies professionnelles.<br />

Elles doivent aussi démontrer<br />

qu’elles respectent et assure la promotion<br />

des stipulations des conventions<br />

fondamentales de l’Organisation internationale<br />

du travail (OIT) relatives au<br />

respect de la liberté d’association et du<br />

droit de négociation collective, l’élimination<br />

des discriminations en matière<br />

d’emploi et de profession, à l’élimination<br />

du travail forcé ou obligatoire et<br />

enfin, à l’abolition effective du travail<br />

des enfants.<br />

Le volet environnemental<br />

Il existe quatorze informations environnementales<br />

à renseigner au sein du<br />

rapport de gestion ; trois d’entre elles<br />

ne concernant que les sociétés cotées.<br />

L’entreprise doit montrer que son organisation<br />

prend en compte les questions<br />

environnementales et au besoin,<br />

produire une information sur les démarches<br />

d’évaluation ou de certifi-<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 51


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

cation en la matière. Elle doit encore<br />

lister les actions de formation et d’information<br />

des salariés menées en matière<br />

de protection de l’environnement<br />

et recenser les moyens consacrés à la<br />

prévention des risques environnementaux<br />

et des pollutions.<br />

Au chapitre de la pollution et de la gestion<br />

de déchets, elle doit détailler les<br />

mesures de prévention, de réduction<br />

ou de réparation de rejets dans l’air,<br />

l’eau et le sol affectant gravement l’environnement,<br />

les mesures de prévention,<br />

de recyclage et d’élimination des<br />

déchets ainsi que la prise en compte<br />

des nuisances sonores et de toute<br />

autre forme de pollution spécifique à<br />

son activité.<br />

S’agissant de l’utilisation durable<br />

des ressources, elle doit calculer la<br />

consommation d’eau et l’approvisionnement<br />

en eau en fonction des<br />

contraintes locales, la consommation<br />

de matières premières et les mesures<br />

prises pour améliorer l’efficacité de leur<br />

utilisation, la consommation d’énergie<br />

et les mesures prises pour améliorer<br />

l’efficacité énergétique sans oublier le<br />

recours aux énergies renouvelables s’il<br />

y a lieu. Les rejets de gaz à effet de<br />

serre et les mesures prises pour préserver<br />

ou développer la biodiversité<br />

clôturent ce chapitre.<br />

Les sociétés cotées doivent ajouter le<br />

montant des provisions et des garanties<br />

consenties pour les risques en matière<br />

d’environnement, recenser l’utilisation<br />

des sols et indiquer les actions<br />

visant à les adapter aux conséquences<br />

du changement climatique.<br />

Le volet sociétal<br />

Parmi les neuf informations relatives<br />

aux engagements sociétaux en faveur<br />

du développement durable quatre ne<br />

concernent que les sociétés cotées.<br />

Toutes les entreprises doivent indiquer<br />

l’impact territorial, économique et<br />

social de leur activité tant en matière<br />

d’emploi et de développement régional<br />

que sur les populations riveraines ou<br />

locales.<br />

Il leur faut recenser les relations entretenues<br />

avec les personnes ou les organisations<br />

intéressées par l’activité de<br />

la société, notamment les associations<br />

d’insertion, les établissements d’enseignement,<br />

les associations de défense<br />

de l’environnement, les associations<br />

de consommateurs et les populations<br />

riveraines, qualifier les conditions du<br />

dialogue avec ces personnes ou ces<br />

organisations ainsi que mentionner les<br />

actions de partenariat ou de mécénat.<br />

Dernier volet important, elles doivent<br />

démontrer la prise en compte des<br />

enjeux sociaux et environnementaux<br />

dans leur politique d’achats.<br />

Les sociétés cotées ajoutent l’importance<br />

de la sous-traitance et la prise<br />

en compte dans les relations avec les<br />

fournisseurs et les sous-traitants de<br />

leur responsabilité sociale et environnementale.<br />

Elles détaillent les actions<br />

Les principes de l’ISO 26000<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 52


GESTION DE LA QUALITÉ<br />

de mesurer la valeur économique des<br />

actions de développement durable au<br />

bénéfice à la fois de l’entreprise et de<br />

la société.<br />

Friche aéronautique à Tucson en Arizona (USA)<br />

engagées pour prévenir la corruption,<br />

les mesures prises en faveur de la<br />

santé et de la sécurité des consommateurs<br />

ainsi que les actions menées en<br />

faveur des droits de l’homme.<br />

La déclaration du vérificateur environnemental<br />

EMAS annexée au rapport<br />

de gestion permet d’exonérer l’entreprise<br />

de la vérification des informations<br />

liées au volet environnemental. Les<br />

certifications ISO 14001 et OHSAS<br />

Les travaux de vérification<br />

Les organismes tiers indépendants réalisant<br />

les vérifications doivent être accrédités<br />

par le Commité français d’accréditation<br />

(Cofrac) ou par tout autre<br />

organisme signataire de l’accord de<br />

reconnaissance multilatéral établi par<br />

la coordination européenne des organismes<br />

d’accréditation.<br />

Pour se préparer efficacement, il importe<br />

d’analyser les enjeux de la responsabilité<br />

sociétale des entreprises<br />

(RSE) et identifier les risques. Une<br />

première démarche va consister à vérifier<br />

l’existence de certifications qui<br />

satisfont les exigences EMAS (Eco<br />

Management and Audit Scheme), valides<br />

dans l’Union européenne. Toute<br />

entreprise déjà certifiée ISO 14001<br />

obtient un certificat EMAS si elle publie<br />

une déclaration environnementale<br />

18001 permettant de démontrer l’existence<br />

d’une politique environnementale<br />

ou de santé et sécurité au travail.<br />

Dans le cadre d’une auto-évaluation<br />

ISO 26000, il restera possible d’utiliser<br />

les référentiels de pilotage déjà en<br />

place, ou même de s’en servir pour généraliser<br />

et étendre la démarche.<br />

Le reporting extra financier et la vérification<br />

conduisent les entreprises<br />

à identifier et à mesurer leurs enjeux<br />

sociétaux. La démarche apporte une<br />

plus grande lisibilité de la valeur de<br />

l’entreprise à ses investisseurs et à<br />

ses partenaires. Par l’identification des<br />

points faibles, il permet aussi d’anticiper<br />

les risques et éventuellement, de<br />

les convertir en opportunités de développement.<br />

Il s’agit rien moins que de disposer, à<br />

l’avenir, des informations sociales et<br />

conforme aux critères de l’EMAS. environnementales qui permettront<br />

Dans un environnement où certains<br />

effets pervers de la mondialisation dégradent<br />

– spécialement dans les pays<br />

développés – l’image des acteurs économiques,<br />

il y a là une indiscutable<br />

ressource permettant de prouver que<br />

les entreprises et bien sûr, au premier<br />

chef, les entrepreneurs sont autant<br />

d’acteurs conscients de leurs responsabilités<br />

envers les générations futures.<br />

La préservation des ressources<br />

naturelles, la protection de l’environnement,<br />

le refus d’abandonner comme<br />

ce fut l’habitude au 20e siècle, des<br />

espaces immenses rendus à l’état de<br />

friches industrielles mais aussi, un plus<br />

grand respect pour l’humain qui, quels<br />

que puissent être les progrès technologiques,<br />

demeure la principale ressource<br />

des entreprises, tels sont les<br />

chantiers que nous promet la responsabilité<br />

sociétale.<br />

Pour que l’humain et l’environnement<br />

reviennent au cœur des préoccupations<br />

à l’heure de la mondialisation, il<br />

faut évidemment qu’un nombre croissant<br />

de pays, s’engagent dans cette<br />

voie en adaptant en ce sens, leur<br />

législation. Dans le cas contraire, il<br />

s’installerait immanquablement des<br />

distorsions qui ne manqueraient pas<br />

de fausser la concurrence. A ce titre,<br />

rappelons que l’ISO 26000 fait obligation<br />

de tenir compte de l’attitude des<br />

fournisseurs et des partenaires de l’entreprise<br />

tant sur le plan social qu’environnemental…<br />

c’est à l’évidence un<br />

pas important allant dans la bonne direction.<br />

Thierry PIGOT<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 53


QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 54


OUTILS<br />

L’agilité est bonne pour le business<br />

De nombreuses entreprises abandonnent les méthodes de<br />

développement traditionnelles au profit de nouveaux dispositifs...<br />

Est-il besoin de préciser qu’à notre<br />

époque tout va vite ? Les mutations technologiques<br />

s’accélèrent… De nouveaux<br />

usages apparaissent… Comment anticiper<br />

et y faire face ? L’agilité est l’une<br />

des réponses qu’il est possible d’apporter.<br />

C’est un atout à ne pas négliger pour<br />

rester dans la course. En développement<br />

informatique, on parle de management «<br />

agile » et on retrouve fréquemment le<br />

concept Scrum (mot anglais pour la mêlée<br />

du rugby), une méthodologie venue<br />

tout droit des Etats-Unis et qui est née au<br />

milieu des années 80.<br />

Néanmoins, les méthodes de développement<br />

traditionnelles demeurent<br />

encore largement répandues. Elles<br />

reposent naturellement sur une chaîne<br />

d’étapes successives avec un aspect<br />

hiérarchique marqué. La première<br />

étape consiste d’abord à recueillir les<br />

besoins pour ensuite définir le produit.<br />

Il est développé, testé et livré au client.<br />

Une fois la planification décidée, tout<br />

doit être parfaitement prévisible.<br />

Ces approches dites, prédictives apportent<br />

une vision qui certes, peut être<br />

qualifiée de rassurante mais ne tolèrent<br />

malheureusement aucune modification<br />

des plans initiaux.<br />

Parce que les usages se démultiplient<br />

et que les besoins évoluent constamment,<br />

ces méthodologies considérées<br />

comme, rigides semblent être peu à peu<br />

délaissées. Les raisons de cet abandon<br />

proviennent notamment des perpétuels<br />

changements du marché, créateurs<br />

d’inertie pour les entreprises qui<br />

n’arrivent pas à suivre ces évolutions.<br />

Aujourd’hui 80 % des projets exécutés<br />

selon ces méthodologies rencontrent<br />

des retards, des dépassements budgétaires<br />

quand ils n’aboutissent pas à un<br />

échec, faute de n’avoir pas su satisfaire<br />

les attentes des clients.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 55


OUTILS<br />

Plus de réactivité et de souplesse,<br />

moins de stress<br />

Pour mieux comprendre les méthodes<br />

agiles – plus précisément le Scrum<br />

dans notre cas – et leurs influences<br />

sur le succès d’une entreprise, il faut<br />

en passer par le rappel de quelques<br />

principes. Les méthodes agiles capitalisent<br />

sur l’organisation du travail de<br />

toute une équipe pluridisciplinaire sur<br />

des périodes courtes. L’état d’esprit de<br />

cette équipe repose sur la notion essentielle<br />

du partage des compétences<br />

et sur une solide conception de l’humain.<br />

Le travail collaboratif, son fondement,<br />

respecte trois valeurs principales :<br />

l’adaptation, la transparence et les<br />

valeurs du manifeste agile (code de<br />

conduite du principe même de l’agilité).<br />

Observez une nuée d’oiseaux faisant<br />

face à un prédateur : rapidité, intensité<br />

et stratégie. Pour l’agilité, c’est la<br />

même chose.<br />

Et pour les équipes de part et d’autre,<br />

cette méthode représente un certain<br />

nombre d’avantages.<br />

Désormais, ce sont les directions métier<br />

qui décident des fonctionnalités et<br />

de leur priorité. Les équipes de développement,<br />

de leur côté, estiment la<br />

difficulté de réalisation de ces fonctionnalités.<br />

Ainsi, les responsabilités sont<br />

portées par les bonnes personnes, sur<br />

leur propre domaine de compétences.<br />

Le résultat final répondra forcément<br />

aux demandeurs et dans des délais<br />

réalistes, portés par les développeurs.<br />

Le management ne tient qu’une place<br />

minime dans le Scrum et il s’applique<br />

de manière horizontale. D’un point de<br />

vue quotidien et humain, les collaborateurs<br />

notent une nette amélioration<br />

de l’environnement professionnel. Le<br />

cadre de travail offre à chacun, aux<br />

débutants comme aux confirmés, une<br />

vraie place dans le processus tant au<br />

niveau participatif qu’informatif. Toute<br />

l’équipe détient le même niveau d’information<br />

dans l’avancement du projet<br />

: tout autant appréciable qu’indispensable.<br />

Ainsi, on ne déplore plus de<br />

développements de dernière minute,<br />

donc moins de stress. Davantage de<br />

tests et donc plus de fiabilité garants<br />

de la qualité délivrée.<br />

Les développements de fonctionnalités<br />

ont pour objectif d’être livrés au terme<br />

de Sprints : ces périodes courtes fixent<br />

un cadre temporel (de 15 jours par<br />

exemple) et permettent aux équipes<br />

de se projeter à court terme plutôt qu’à<br />

long terme. C’est humain mais cela<br />

rend le travail beaucoup plus stimulant,<br />

motivant et moins stressant.<br />

Cette méthode appréciée par la grande<br />

majorité des collaborateurs a un effet<br />

non négligeable pour les clients à qui<br />

l’on offre davantage de visibilité sur<br />

l’évolution de leurs outils.<br />

Des clients acteurs dans le développement<br />

des produits<br />

Ne perdons pas de vue que l’important<br />

en agilité, c’est d’accorder du crédit et<br />

des bénéfices pour les utilisateurs des<br />

solutions.<br />

Accorder à son fournisseur une<br />

confiance aveugle, cela tient presque<br />

de l’utopie. Pourtant, les résultats de<br />

la méthode agile sont bien réels. La<br />

confiance s’établit rapidement grâce à<br />

de l’écoute et davantage de réactivité.<br />

N’est-il pas alors plus pertinent de parler<br />

de partenariat que de relation client<br />

– fournisseur ?<br />

Lorsqu’une relation de confiance s’installe<br />

entre un commercial et son client<br />

potentiel, la partie s’engage dans de<br />

bonnes conditions. Effectivement,<br />

cette transparence sous-entend une<br />

proximité appréciable des équipes<br />

commerciales avec celles du développement<br />

du produit. La méthode agile<br />

permet à tous les acteurs de s’exprimer<br />

et prend en compte chaque demande<br />

et chaque remarque. De cette<br />

manière, elle supprime les éventuelles<br />

inégalités entre un discours commercial<br />

sur-vendeur et ce qui va réellement<br />

être développé. La vente dépend de la<br />

capacité à anticiper, à être réactif et à<br />

rester à l’écoute. La justesse reste une<br />

force dans une société où tout va vite.<br />

De plus, dans la mesure où les codes<br />

de la hiérarchie sont absents, la participation<br />

de tous dans le développement<br />

du produit est la bienvenue. Un prospect<br />

accompagné d’un commercial ont<br />

même la possibilité de mettre au point<br />

une fonctionnalité en rédigeant un cahier<br />

des charges complet et sur mesure.<br />

N’est-ce pas un excellent moyen<br />

de séduire un client et de présenter un<br />

produit complet ? C’est une approche<br />

qui permet d’imaginer que différents<br />

collaborateurs d’une entreprise, tels<br />

que le DSI, le responsable qualité<br />

et celui des ressources humaines<br />

puissent participer au développement<br />

du logiciel que l’organisation s’apprête<br />

à acquérir.<br />

Le principe de l’agilité casse les codes.<br />

De vrais acteurs pour de vraies décisions<br />

: tel est l’objectif d’une méthode<br />

qui mérite de faire tâche d’huile.<br />

Younès DRAA,<br />

ingénieur d’affaires QualNet<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 56


PUBLIRÉDACTIONNEL<br />

COMMUNIQUÉ<br />

Où en êtes-vous de la maîtrise<br />

de vos risques ?<br />

par David Balme, CEO,<br />

Challenge Optimum S.A.<br />

Outil de gestion par excellence des compagnies d’assurance et<br />

des établissements financiers en général, le « risk management<br />

» s’est imposé dans les autres secteurs d’activité relativement<br />

récemment en réponse aux nouvelles contraintes économiques<br />

et réglementaires, toujours plus complexes. Les organismes de<br />

normalisation ont apporté leur contribution par le biais de normes<br />

dédiées à la gestion des risques dans tous les<br />

domaines: COSO (Committee of Sponsoring<br />

Organizations) pour le contrôle interne des<br />

entreprises dès 1985, accords de Bâle entrés<br />

en vigueur en 1992 pour constituer une réserve<br />

de capital minimum dans les banques, ISO<br />

14001 et OHSAS 18001 dans les années 90<br />

Avec Click-N-Manage®,<br />

il est possible de visualiser<br />

sur la matrice le<br />

niveau de maîtrise des<br />

risques, base sur le système<br />

qualité en place.<br />

pour maîtriser les impacts sur l’environnement,<br />

la santé et la sécurité des collaborateurs,<br />

ISO 31000 en 2009 pour fournir un cadre<br />

à la gestion des risques et finalement l’ISO<br />

9001, qui intègrera dans sa version 2015 une<br />

exigence spécifique à la gestion du risque.<br />

Les situations indésirables sont ainsi décrites et maîtrisées par des<br />

procédures, des tâches, des rôles, des intervenants formés à la façon<br />

de les éviter et des indicateurs capables d’alerter le management<br />

de toute dérive par rapport aux objectifs de l’entreprise. Toutes les<br />

informations sont accessibles aux collaborateurs à travers un site<br />

WEB qui permet des vues complémentaires de la façon de gérer<br />

les risques : par processus ou procédure, par personne, rôle ou<br />

responsabilité, par catégorie de risque, projet d’amélioration ou<br />

niveau de formation avec la gestion des habilitations ou des permis.<br />

Toutes les normes de management du risque ont une<br />

exigence commune : identifier, analyser et évaluer<br />

l’impact des aléas sur l’atteinte des objectifs de l’entreprise<br />

tout en impliquant les parties prenantes.<br />

Mais comment la mettre en pratique ?<br />

En publiant un intranet dédié aux collaborateurs pour décrire et<br />

optimiser le fonctionnement interne, notre solution logicielle Click-<br />

N-Manage® présente la particularité d’impliquer naturellement les<br />

collaborateurs dans le processus de gestion des risques. Le logiciel<br />

est de plus complètement intégré au système de management de<br />

l’entreprise et permet d’évaluer formellement le degré de maîtrise<br />

des risques identifiés par l’organisation en place.<br />

Schéma du principe du fonctionnement de Click-N-Manager® : les rôles et<br />

responsabilités sont répartis parmi les collaborateurs pour maîtriser les risques en<br />

fonction de compétences et d’indicateurs spécifiques.<br />

En conclusion, la gestion des risques est devenue un véritable<br />

levier de la performance d’entreprise pour optimiser ses résultats<br />

tous azimuts à condition de l’étayer par un outil informatique<br />

performant capable de déceler les points faibles et de tirer profit des<br />

atouts de l’entreprise, de manière intégrée aux autres systèmes de<br />

management, du niveau le plus opérationnel jusqu’au niveau le<br />

plus stratégique. Click-N-Manage® a été conçu dans ce but.<br />

CHALLENGE OPTIMUM S.A.<br />

The Swiss Branch of Worms & Cie<br />

Vos produits et services de qualité, votre organisation performante,<br />

dans tous les secteurs, partout dans le monde.<br />

Audit, conseil, formation, logiciel, benchmark des systèmes de management et accompagnement à la traçabilité post-production figurent au centre<br />

de son expertise. Ses spécialistes conseillent plus de 600 clients partout dans le monde : Commission Européenne, groupes horlogers, leaders de<br />

l’industrie alimentaire ou des médias.<br />

Témoignages :<br />

«Démarche structurée de mise en conformité»<br />

«Rentabilité & Efficacité»<br />

«Simplicité & Ergonomie»<br />

«Outil très bien pensé»<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 57


PUBLIRÉDACTIONNEL<br />

COMMUNIQUÉ<br />

Avec BSI, réduisez les accidents graves et<br />

mortels grâce à la norme ISO 39001 sur le<br />

Management de la Sécurité Routière<br />

L’IBSR, Institut Belge pour la Sécurité Routière, est le premier organisme en<br />

Belgique à obtenir la certification à l’ISO 39001. Delphine Brognez, Project<br />

Manager, répond à quelques questions au sujet de cette certification.<br />

BSI :<br />

BSI est le groupe de normalisation qui<br />

aide les organisations à faire de l’excellence<br />

une habitude – partout dans<br />

le monde. Sa mission est de leur permettre<br />

d’améliorer leur performance.<br />

Depuis sa création en 1901 sous le<br />

nom Engineering Standards Committee,<br />

le groupe BSI est devenu l’un<br />

des principaux organismes délivrant<br />

des services professionnels indépendants<br />

(certification, formations,<br />

normes, …) Le groupe est actuellement<br />

présent dans plus de 150 pays<br />

avec 70 000 sites certifiés.<br />

IBSR :<br />

L’Institut Belge pour la Sécurité Routière<br />

est une association sans but lucratif<br />

visant à promouvoir la sécurité<br />

routière. Les activités de l’IBSR ont<br />

trait aux trois facteurs qui déterminent<br />

la sécurité routière à savoir l’usager de<br />

la route, le véhicule et l’environnement<br />

routier.<br />

Pour réaliser sa mission d’amélioration<br />

de la sécurité routière, l’IBSR œuvre<br />

au niveau de :<br />

• La recherche<br />

• La réalisation d’ études<br />

• L’analyse de données<br />

• La formulation de conseils<br />

• L’élaboration de recommandations<br />

politiques<br />

• La transmission d’informations<br />

• L’organisation de formations<br />

• La sensibilisation<br />

• La prestation de services spécifiques<br />

A cet égard, l’IBSR vise une collaboration<br />

et une coordination optimales avec<br />

les services publics et autres acteurs<br />

actifs dans le domaine de la sécurité<br />

routière en Belgique et à l’étranger.<br />

Questions/Réponses<br />

Comment avez-vous découvert la<br />

norme ISO 39001 – Sécurité Routière<br />

?<br />

Delphine Brognez. L’IBSR a découvert<br />

la norme ISO 39001 dans le cadre du<br />

développement de ses activités de sécurité<br />

routière, spécifiquement à destination<br />

des entreprises via le projet<br />

RoadSafety@Work<br />

Pour quelles raisons vous a-t-il paru<br />

important d’initier un processus de<br />

certification ISO 39001 ?<br />

Delphine Brognez. L’implémentation de<br />

la norme ISO 39001 cadre avec la mission<br />

de l’IBSR, à savoir l’amélioration de<br />

la sécurité routière. Le label de qualité<br />

ISO 39001 s’inscrit dans une politique<br />

de développement durable à laquelle<br />

l’IBSR souscrit en vue de diminuer nos<br />

propres risques routiers et sensibiliser le<br />

personnel à un comportement routier sûr<br />

que ce soit dans le cadre de leurs déplacements<br />

professionnels ou dans le cadre<br />

des déplacements domicile-travail, mais<br />

également en vue de développer une approche<br />

globale de gestion du risque routier<br />

via des actions sur l’organisation, des<br />

actions sur le comportement, des actions<br />

visant à l’optimalisation de la gestion de<br />

la flotte ainsi qu’un suivi régulier des démarches<br />

entreprises et la mise en place<br />

d’actions correctives.<br />

Selon vous, en quoi la norme ISO<br />

39001 répond aujourd’hui aux besoins<br />

des entreprises ou institutions<br />

désireuses de renforcer, ou<br />

de mettre en place des actions efficaces<br />

en matière de sécurité routière,<br />

que ce soit vis-à-vis de leurs<br />

salariés ou vis-à-vis de leurs éventuelles<br />

responsabilités à l’égard des<br />

usagers ?<br />

Delphine Brognez. La norme ISO 39001<br />

offre l’avantage de proposer une approche<br />

structurée de la gestion du risque<br />

routier en proposant des actions à différents<br />

niveaux : gestion de l’organisation,<br />

gestion du personnel, gestion du matériel.<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 58


PUBLIRÉDACTIONNEL<br />

Pourquoi avez-vous choisi BSI ?<br />

Delphine Brognez. Il n’existait pas, à<br />

l’époque de nos recherches, fin 2013,<br />

d’organisme reconnu pour la certification<br />

ISO 39001. Nos recherches nous<br />

ont mené à l’étranger. La reconnaissance<br />

de BSI au niveau international<br />

ainsi que la qualité des échanges lors<br />

des premiers contacts ont été décisives.<br />

Comment s’est réalisé le processus<br />

de préparation à la certification ?<br />

Et par quelles étapes avez-vous dû<br />

passer ?<br />

Delphine Brognez. L’IBSR a développé<br />

son système ISO 39001 entre le mois<br />

de juillet et décembre 2013. Un pré-audit<br />

réalisé par BSI a eu lieu en janvier<br />

2014. Celui-ci a mis en lumière plusieurs<br />

points d’amélioration possibles<br />

sur lesquels l’IBSR a travaillé en vue<br />

d’affiner son système.<br />

Quels types de services votre organisme<br />

de certification a pu vous<br />

proposer pour avancer durant la<br />

phase d’implémentation ? Et que<br />

vous ont-ils apporté ?<br />

Delphine Brognez. Certains membres<br />

de l’IBSR ont suivi la formation ISO<br />

39001 auprès de BSI. Cette formation<br />

a permis d’affiner la compréhension de<br />

la norme ISO 39001 et de répondre<br />

aux difficultés d’interprétation de certaines<br />

exigences de la norme.<br />

sein de l’IBSR de façon à les impliquer<br />

et à les conscientiser sur l’intérêt de<br />

l’implémentation d’un système de gestion<br />

du risque routier.<br />

La démarche a été très bien perçue<br />

par les collaborateurs. Les actions développées<br />

dans le cadre de la norme<br />

sont appréciées et soutenues. Les collaborateurs<br />

sont régulièrement informés<br />

des démarches<br />

entreprises et sont invités à formuler<br />

leurs remarques et suggestions en vue<br />

de l’amélioration continue du système.<br />

Qu’attendez-vous dans le temps de<br />

la mise en place d’un système de<br />

management ISO 39001 au sein de<br />

l’IBSR ?<br />

Delphine Brognez. L’IBSR souhaite<br />

améliorer de façon continue son système<br />

de management du risque routier<br />

et faire profiter ses partenaires et<br />

clients de son expérience en matière<br />

de gestion du risque routier.<br />

Quels conseils donneriez-vous à<br />

des institutions ou entreprises qui<br />

aujourd’hui se posent des questions<br />

sur la norme ISO 39001 ?<br />

Delphine Brognez. Nous insisterions<br />

sur les avantages liés à la norme ISO<br />

39001, à savoir notamment :<br />

• Démontrer sa responsabilité sociale<br />

• Augmenter le bien-être de ses collaborateurs<br />

grâce à une gestion efficace<br />

du risque routier<br />

• Réduire les coûts directs et indirects<br />

liés aux accidents et incidents<br />

Pour plus d’informations sur la<br />

norme ISO 39001, merci de contacter<br />

BSI au 01 55 34 11 40 ou rendez-vous<br />

sur bsigroup.fr<br />

Comment le processus d’implémentation<br />

et de préparation à la certification<br />

ISO 39001 a-t-il été perçu par<br />

les collaborateurs de l’IBSR ?<br />

Delphine Brognez. Les collaborateurs<br />

de l’IBSR ont été informé préalablement<br />

à la mise en place du système au<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 59


i<br />

i<br />

j<br />

Métrologie et <strong>Qualité</strong><br />

100 % sur mesure<br />

Formation<br />

Maintenance<br />

WINCERT<br />

WINCERT<br />

uc(y) 2 =<br />

N<br />

i=1<br />

N<br />

af<br />

ax<br />

af<br />

ax<br />

j=1 j<br />

u(x ,x )<br />

JU Split 4<br />

2015<br />

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QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 60<br />

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OUTILS<br />

Ethique, les juristes se mobilisent<br />

Les juristes d’entreprise se mobilisent pour plus d’éthique et<br />

de déontologie. Ils ont en effet, adopté des codes éthiques<br />

pour les professionnels en France mais aussi en Europe.<br />

Cette profession du droit montre ainsi qu’elle est capable<br />

de s’autoréguler.<br />

Paradoxe d’une profession à l’activité<br />

parsemée de règles et de textes, il<br />

manquait encore aux juristes d’entreprise<br />

un document formalisant clairement<br />

leurs propres droits et engagements<br />

professionnels.<br />

Lorsque le juriste disposait d’une<br />

déontologie, il s’agissait le plus souvent<br />

de celle en vigueur dans son entreprise<br />

et non pas, provenant d’une<br />

démarche de sa propre profession. Interrogés<br />

sur l’importance ou non de se<br />

doter de règles de conduite dans tous<br />

les aspects de leur métier, les juristes<br />

d’entreprises y étaient majoritairement<br />

favorables. Il ne restait plus qu’à formaliser<br />

ces points dans un document.<br />

L’Association française des juristes<br />

d’entreprise (AFJE), en France, et<br />

l’Association européenne des juristes<br />

d’entreprise (ECLA), en Europe, ont<br />

publié leurs codes de déontologie fin<br />

2014.<br />

L’AFJE, qui représente plus d’un quart<br />

des juristes d’entreprise de France,<br />

disposait d’un code centré autour des<br />

six principes fondamentaux qui régissent<br />

la profession : indépendance<br />

intellectuelle, honneur et dignité, discrétion<br />

et confidentialité, discernement,<br />

diligence, loyauté, confraternité.<br />

L’Association qui souhaitait aller<br />

plus loin, a lancé en avril 2014, une<br />

consultation publique auprès de ses<br />

membres mais aussi, auprès d’autres<br />

associations interprofessionnelles,<br />

comme l’Association française des<br />

entreprises privées (Afep) et le Mouvement<br />

des entreprises de France (Medef),<br />

auprès des universités ainsi que,<br />

auprès des juristes en général et de<br />

tout tiers intéressé.<br />

Cette consultation a été suivie par dix<br />

mois de travaux menés par le comité<br />

de déontologie de l’AFJE composé de<br />

Philippe Coen, vice-président et président<br />

du Comité de déontologie, Jean-<br />

Charles Savouré, président d’honneur,<br />

Véronique Chapuis-Thuault, Jean-<br />

Yves Trochon et Stéphanie Couture,<br />

administrateurs, sous la présidence<br />

de l’AFJE d’Hervé Delannoy. Le Comité<br />

a rempli la mission qui lui était assignée<br />

grâce à un travail comparatiste<br />

avec des codes et des pratiques déontologiques<br />

d’une part, d’avocats et de<br />

juristes étrangers notamment en Belgique,<br />

au Québec ou dans des pays<br />

anglo-saxons et d’autre part, d’autres<br />

professions comme celle des pharmaciens.<br />

Sont couverts, la définition générale<br />

(article 1), l’indépendance (article 2),<br />

la confidentialité (article 3), les conflits<br />

d’intérêts (article 4), la qualité des<br />

avis, des conseils et des solutions<br />

(article 5), le management des équipes<br />

(article 7), le développement des compétences<br />

(article 8) et la confraternité<br />

(article 9).<br />

L’ECLA a également de son côté produit<br />

un code de déontologie applicable<br />

à l’ensemble de ses 43 000 membres,<br />

soit les juristes d’entreprise composant<br />

vingt associations représentatives des<br />

juristes d’entreprise en Europe. Il comporte<br />

également dix articles touchant<br />

entre autre la définition de la profession,<br />

les devoirs, l’indépendance intellectuelle,<br />

les règles en cas de conflit<br />

d’intérêt, la confidentialité, les relations<br />

avec les tiers, la formation, etc.<br />

Faire avancer le droit au sein des<br />

entreprises<br />

Alors que le projet de loi Macron sur<br />

les professions réglementées tend à<br />

établir le statut d’avocat en entreprise,<br />

ces deux codes sont des pas importants<br />

franchis par la profession dans<br />

son travail de promotion au sein des<br />

entreprises françaises, européennes<br />

et internationales.<br />

Le présent code de l’AFJE est destiné<br />

à constituer en France le texte de référence<br />

en matière de déontologie du<br />

juriste d’entreprise. Il a vocation à ce<br />

que toutes les associations représentatives<br />

de la profession puissent y adhérer<br />

en vue de le faire appliquer par<br />

leurs membres, en prenant toutes les<br />

mesures internes nécessaires pour en<br />

garantir l’application.<br />

Téléchargez<br />

le code<br />

de déontologie<br />

de l’AFJE<br />

Kiran LUMETT<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 61


QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 62


OUTILS<br />

Un client est d’abord une relation<br />

Un client, ce n’est pas qu’un numéro, des devis, des commandes,<br />

des livraisons, un chiffre d’affaire. C’est d’abord et<br />

avant tout, une personne avec laquelle il faut établir une relation<br />

mutuellement profitable, une personne avec laquelle<br />

il faut entretenir un lien pour que perdure la confiance et un<br />

respect mutuel.<br />

courriels issus d’un extranet dédié à la<br />

relation – client nécessite un circuit de<br />

traitement qui inclut un référencement<br />

et un workflow spécifique.<br />

La qualité de l’information plutôt<br />

que la quantité<br />

Informer les clients est essentiel mais<br />

pour être efficace, une information<br />

doit être pertinente… Les réseaux numériques<br />

poussent les entreprises à<br />

fonctionner dans une urgence permanente.<br />

Pourtant, à quoi sert de donner<br />

une réponse à la vitesse de l’éclair si<br />

l’information n’est pas complète ou pire<br />

encore, si elle est vide de sens. Un<br />

client appréciera de recevoir des informations<br />

concrètes avec une certaine<br />

régularité lorsqu’une étape est franchie<br />

plutôt qu’un ou plusieurs courriels quotidiens<br />

d’une mortelle banalité.<br />

Pour cela, il faut entretenir le contact et<br />

donc, communiquer. Est-ce réellement<br />

une évidence, à l’heure de l’Internet,<br />

des réseaux sociaux tels que Facebook,<br />

des fils d’information tels que Tweeter ?<br />

Les organisations déploient souvent<br />

une énergie importante – et donc, des<br />

budgets en conséquence – pour assurer<br />

une présence en ligne. Mais force<br />

est de reconnaître qu’il s’agit d’outils<br />

de communication de masse. Le fait de<br />

compter plusieurs milliers d’abonnés à<br />

un fil d’information ou à un mini-blog ne<br />

garantit en rien que le message diffusé<br />

ait un réel impact sur ces cibles pour<br />

un raison simple : toute communication<br />

de masse est par définition dépersonnalisée<br />

donc, impersonnelle. A la clé,<br />

le risque est réel que chaque individu<br />

retire en définitive le sentiment que ce<br />

message ne le concerne pas ; l’inverse<br />

donc, de ce que l’organisation cherche<br />

à atteindre.<br />

(re)personnaliser la relation<br />

Le premier intérêt d’une entreprise,<br />

c’est de garder une maîtrise totale de<br />

l’éventail de services qu’elle offre à ses<br />

clients. Une page sur Facebook montre<br />

avant tout l’importance – supposée –<br />

de Facebook. La mise en place d’un<br />

extranet, c’est-à-dire un service en<br />

ligne, lié au système d’information de<br />

l’organisation permet au client d’accéder<br />

à un éventail d’informations et de<br />

documents qui découlent directement<br />

de sa relation avec l’entreprise. Un<br />

client pourra adresser directement une<br />

question ou une demande de devis. Il<br />

pourra aussi choisir de répondre à une<br />

enquête précieuse pour l’entreprise, s’il<br />

y trouve aussi son intérêt. Et bien, sûr<br />

un extranet permet aussi au client, lorsqu’il<br />

est correctement conçu de consulter<br />

l’historique de ses commandes, de<br />

poser une réclamation, etc.<br />

Du développement spécifique d’un portail<br />

par une agence web à l’adaptation<br />

d’une solution préexistante, le marché<br />

n’est pas avare de solutions adaptée à<br />

tous types d’organisations.<br />

Indispensable traçabilité<br />

Assurer une bonne circulation de l’information,<br />

c’est connaître à tout instant<br />

à quelle étape en est sa prise en<br />

charge et par quel chemin elle y est arrivée.<br />

Les courriels sont par exemple,<br />

largement utilisés mais ils sont presque<br />

impossibles à tracer lorsqu’ils sont pris<br />

en charge sur un serveur de messagerie<br />

classique. La prise en charge des<br />

Privilégier l’écoute et la concertation<br />

Certains rêvent des files d’attentes<br />

d’acheteurs fanatisés qui se bousculent<br />

à chaque lancement de tel ou tel<br />

smartphone… D’autres plus pragmatiques<br />

privilégient une relation apaisée<br />

et constructive avec leurs clients. Dans<br />

de nombreux secteurs, il est possible<br />

de créer et d’animer des « clubs d’utilisateurs<br />

». Une telle structure offre un<br />

grand nombre d’avantage : montrer à<br />

certains clients qu’ils sont des V.I.P.,<br />

que l’organisation est à l’écoute des remarques<br />

et des propositions d’améliorations<br />

qu’ils peuvent formuler, qu’une<br />

relation directe avec les responsables<br />

de l’organisation est possible, etc.<br />

Certes, l’animation d’une telle structure<br />

nécessite un investissement. Mais l’organisation<br />

d’une réunion ou même d’un<br />

séminaire ne nécessite pas nécessairement<br />

de louer un château en Espagne.<br />

Au reste, il suffit de rapprocher<br />

ce qu’une telle réunion permet de retirer<br />

comme information utiles à l’amélioration<br />

de la relation–client et à l’amélioration<br />

des services de l’organisation en<br />

général, et de comparer son coût avec<br />

celui d’une étude impersonnelle visant<br />

les mêmes objectifs…<br />

Thierry PIGOT<br />

QUALITÉ RÉFÉRENCES DECEMBRE 2014 PAGE 63


Au sommaire<br />

du prochain numéro<br />

(programme non définitif susceptible de modification)<br />

Toutes les actualités<br />

BPM, CEM, certification, intelligence économique, référentiels métiers, etc.<br />

Focus<br />

Les outils logiciels pour la gestion électronique documentaire<br />

Management de la performance<br />

Les logiciels CRM et la relation client<br />

Performance des métiers<br />

ISO 27000, les nouveaux défis de la DSI<br />

Management de la qualité<br />

La responsabilité sociétale peut-elle contrer le dumping social ?<br />

La boîte à outils du manager<br />

Conseils, fiches pratiques et outils du manager, témoignages et bonnes pratiques<br />

Pour aller plus loin plus vite<br />

<strong>Qualité</strong> <strong>Références</strong> est partenaire des événements de la profession Business<br />

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92130 Issy les Moulineaux<br />

Tél. : 01 73 79 35 67<br />

Fax. : 01 34 29 61 02<br />

www.mrj-presse.fr<br />

(la rédaction n’est pas responsable des documents<br />

qui lui sont adressés, sauf demande express,<br />

ceux-ci ne sont pas retournés)<br />

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION<br />

Jérémie Roboh<br />

RÉDACTION<br />

Thierry Pigot<br />

(t.pigot@mrj-corp.fr)<br />

Ont participé à ce numéro :<br />

Laurence Anouilh, Hervé Deguerre, Séverine<br />

Denys, Younès Draa, Kiran Lumett, Alain<br />

Manoukian, Florent Meyer, Fanny Piederriere,<br />

Monique Pierson, Thierry Pigot<br />

ÉDITION<br />

Maquette et couverture :<br />

RVJ-WEB (www.rvj-web.com)<br />

PUBLICITÉ<br />

MRJ - Tél. 01 73 79 35 67<br />

Sonia Cheniti - s.cheniti@mrj-corp.fr<br />

DIFFUSION ET ABONNEMENTS<br />

Prix du numéro : 20 euros<br />

Abonnement 4 numéros : 58 euros<br />

Étranger : 80 euros<br />

Règlement par chèque bancaire<br />

à l’ordre de MRJ<br />

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INDUSTRIE ...............................45<br />

INTERTEK .................................22<br />

ISIWARE .................4ème de couv<br />

LEXITIS .....................................49<br />

LRQA ........................................15<br />

MINITAB ....................................40<br />

MRJ ABONNEMENTS .....9, 25, 42<br />

PRODURABLE .........................62<br />

QUALIOS ..................................33<br />

QUALNET ...............2ème de couv<br />

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SOLUTIONS RH ......................26<br />

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N° ISSN : 1293-2949<br />

Commission paritaire : 0414 T 78263<br />

Dépôt légal : à parution<br />

Trimestriel – <strong>n°65</strong><br />

Décembre 2014<br />

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