Lessor_SpringSummer2020 Digital Issue
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Printemps-été 2020
LA REVUE DU FELLOWSHIP NATIONAL
LA COMPASSION EN ACTION : MISE À
JOUR DE LA PART DE NOS MISSIONNAIRES
GESTES DE COMPASSION
INCENDIE À L’ÉGLISE LE FLAMBEAU
LA GENTILLESSE
LE CŒUR , LES MAINS , LES PIEDS
Le mot du président
Printemps-été 2020
LA GENTILLESSE :
L’AMOUR EN HABIT DE TRAVAIL
Steve Jones
LE MOT DU PRÉSIDENT
La gentillesse demeure un puissant outil. Quelqu’un a
dit un jour que « la gentillesse, c’est l’amour en habit de
travail. »
La gentillesse est la lumière qui fait fuir les ténèbres
pour permettre à l’amour du Christ de briller de tous
ses feux. Ses disciples doivent agir avec gentillesse pour
que les autres dans le monde puissent voir Jésus. Dans le
Nouveau Testament, le mot gentillesse signifie « prêt à
l’usage », ce qui veut dire que nous, les disciples du Christ,
ne sommes véritablement « utiles » qu’à condition que
nous agissions avec gentillesse.
Le mot « gentillesse » provient du latin gentilis, relatif à
la famille. En d’autres termes, agir avec gentillesse, c’est
considérer les autres comme des membres de notre
famille.
La parabole du bon Samaritain dans Luc 10,30-37 nous
présente l’esquisse d’un homme dont la vie constituait
un modèle de compassion envers les humains. Nous
voyons quelqu’un tendre la main, avec gentillesse, à un
étranger, lui démontrant de la compassion, ému par la
douleur de ce dernier.
Jésus termine le récit du bon samaritain par une question
en parlant du prêtre, du lévite et du samaritain : « Lequel
de ces trois te semble avoir été le prochain de celui
qui était tombé au milieu des brigands ? » L’argument
suprême de Jésus qui nous concerne tous définit notre
prochain ainsi : toute personne qui se trouve dans la
nécessité dont je peux voir le besoin auquel je suis capable
de répondre. À vrai dire, le sens littéral du verset 36
signifie : « Lequel de ces trois te semble être DEVENU le
prochain, le voisin de celui qui était tombé au milieu des
brigands ? » (Soulignement ajouté)
Quelle définition du voisin ! N’importe qui peut devenir
notre voisin, quiconque a un authentique besoin. 1 Jean
3,17 déclare : « Si quelqu’un possède les biens du monde, qu’il
voie son frère dans le besoin et qu’il lui ferme son cœur, comment
l’amour de Dieu demeurera-t-il en lui ? »
Au fil des années, ma famille et moi aimions nous rendre
en Floride, profiter des plages, de Disney World et faire
des emplettes dans les magasins-entrepôts. Un jour, nous
avions fait de bons achats en compagnie de nos trois
enfants. Nous quittions le magasin lorsque nous avons
essor-rbe.ca l’essor / 3
dépendait. Me rendant au restaurant, je suis passé près de lui et l’Esprit de Dieu a
commencé à me talonner. Je n’avais pas vraiment encore répondu à son besoin et
j’avais besoin d’interagir avec lui.
Je me suis procuré les rafraîchissements que j’ai emportés dans notre véhicule. J’ai
dit à Marilyn que je devais parler à cet homme. Je me suis rendu vers lui, je me suis
penché et j’ai écouté son récit. Cet itinérant se prénommait Bill. Il avait dormi dans
un champ, avec tout ce dont il possédait, lorsqu’un groupe de voleurs l’avaient battu
et dépossédé de tous ses biens, y compris ses souliers. Oui, il était affamé.
Je lui ai demandé de me suivre au magasin de chaussures de l’autre côté de la rue.
Dans ce beau magasin, beaucoup de gens nous fixaient, transis de peur. Bill était
couvert de boue et de poussière, d’égratignures et de contusions par les coups qu’il
avait subits, traînant sa vieille couverture. Nous faisions sensation. En sortant du
magasin, il portait des chaussettes de sport et une paire de chaussures Nike. En face
de ce magasin, j’ai raconté à Bill que je devais retourner vers ma famille. Il a tenté de
me remercier, l’air si abattu. J’ai été poussé à lui demander s’il voulait un câlin. La
mine basse, lentement, il a fait oui de la tête. Nous nous sommes enlacés et je lui ai
chuchoté à l’oreille : « Bill, Dieu va se servir de ses enfants pour prendre soin de toi.
Tu comptes pour lui. » Je lui ai recommandé de communiquer avec le refuge pour
hommes de l’Armée du salut du coin et d’y dormir ce soir-là.
Je sais que la plupart d’entre vous pourraient raconter des récits comme celui-là
également. En tant que disciples du Christ, nous avons le privilège de répondre aux
besoins des autres. Martin Luther, le grand réformateur, a écrit : « La foi seule justifie,
et pourtant la foi n’est jamais seule. Elle s’accompagne toujours de l’amour :
si l’amour vient à manquer, ce n’est pas de foi dont il s’agit, mais d’hypocrisie. » Le
monde a le droit de montrer l’Église du doigt et de s’écrier : « hypocrite ! » Si les
gens ne voient pas notre amour et notre gentillesse à l’œuvre.
aperçu un homme déguenillé se diriger
vers nous, pieds nus, traînant une
couverture usée. Nous n’étions pas sûrs
de la suite des choses. Il nous a simplement
demandé de la monnaie. Nous
avons courtoisement refusé et avons
poursuivi notre chemin. Nous avons
continué à l’observer. Il était évident
qu’il avait été battu récemment et qu’il
souffrait. Je me suis rendu vers cet
homme, lui ai tendu un billet de cinq
dollars et il m’a remercié.
Nous nous sommes dirigés vers notre
mini fourgonnette et Marilyn, ma
femme, m’a demandé si nous pouvions
nous rendre au McDonald’s tout près
pour nous procurer des rafraîchissements
pour les enfants, en cette journée
chaude. J’ai dirigé notre véhicule
vers le restaurant. Cet homme s’y
trouvait, littéralement affamé, dégustant
un Big Mac comme si sa vie en
Jésus a donné le droit à nos détracteurs de mettre au défi la réalité de notre foi par la
réalité de notre amour. La gentillesse n’est rien de moins que l’amour en habit de travail.
Dans ce numéro de L’Essor, « La gentillesse : le cœur, les mains, les pieds », vous
lirez des récits de compassion, d’amour et de gentillesse en action tant à la maison
qu’ailleurs.
Le président du Fellowship, Steve Jones
Steve Jones est président du
Fellowship d’Églises Baptistes
Évangéliques au Canada.
Suivez Steve sur
Twitter @FellowshipSteve
(en anglais)
4 / l’essor Printemps-été 2020
VOICI LE VERSET THÉMATIQUE
DU FELLOWSHIP DE 2020 :
« ET TOI, REVIENS À TON
DIEU, GARDE LA PIÉTÉ ET
LA JUSTICE, ET ESPÈRE
TOUJOURS EN TON DIEU. »
OSÉE 12,6 (L.S. GENÈVE 1979)
13 LES LIENS DE LA BIENVEILLANCE
2 LE MOT DU PRÉSIDENT
LA GENTILLESSE : L’AMOUR EN HABIT
DE TRAVAIL / Steve Jones
Sur le terrain
5 LÀ-BAS
LA COMPASSION EN ACTION : MISE À JOUR DE LA PART DE
NOS MISSIONNAIRES
8 L’AMOUR RÉPANDU
CE QU’UN PARTENARIAT AVEC LES MINISTÈRES D’AIDE
PEUT ACCOMPLIR POUR VOTRE ÉGLISE
10 SUR LA MÊME LONGUEUR D’ONDE
GESTES DE COMPASSION / Val Heaton
La Fondation du Fellowship
12 SUR LE TERRAIN
INCENDIE À L’ÉGLISE LE FLAMBEAU / François Provencher
LES LIENS DE LA BIENVEILLANCE / Richard Flemming
14 FONDATION DU FELLOWSHIP
CE QU’ENSEIGNE LA BIBLE À PROPOS
DE L’ARGENT / Doug Blair
UN NOUVEAU PARTENARIAT / Gord Baptist
15 PLEINS FEUX SUR AFFINITY
PLEINS FEUX SUR ENTERPRISE LOCATION D’AUTO
ET SUR NATIONAL
16 LE MOT DE LA FIN
CONTRECARRER UNE MENACE / Lynda Schultz
CONSULTEZ NOTRE SITE INTERNET POUR
LIRE D’AUTRES ARTICLES PERTINENTS :
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DIRECTRICE DE RÉDACTION : Valerie Heaton ÉDITRICE POUR L’ÉDITION FRANÇAISE : Danielle Robidoux
RELECTRICE : Sarah Provost CONCEPTION GRAPHIQUE : Ampersand MANUSCRITS : Faites parvenir vos articles
à Danielle Robidoux, éditrice, Le Centre des ministères, P.O. Box 457 Guelph ON N1H 6K9, Tél. :519 821-4830.
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NOTRE MISSION : L’Essor est la revue officielle du Fellowship
d’Églises Baptistes Évangéliques au Canada. Elle a pour objectif
d’édifier et d’encourager les dirigeants pastoraux et les membres
des Églises locales du Fellowship en publiant des articles et des
nouvelles, reflétant nos valeurs évangéliques et favorisant une identité et
une vision communes parmi les Églises. L’Essor est publié trois fois l’an et est
disponible tant en anglais qu’en français.
essor-rbe.ca
Là-bas
LA COMPASSION EN ACTION :
MISE À JOUR DE LA PART DE
NOS MISSIONNAIRES
Partout dans le monde, nos missionnaires servent le Seigneur par
une multitude de moyens : ils offrent du secours, du réconfort, une
assistance et la puissance génératrice de vie de l’Évangile à tous
les gens dans le besoin. Voici une mise à jour de la part de deux de
nos missionnaires qui témoignent de leur ministère.
UNE MAIN TENDUE : LE
MINISTÈRE DE DIEGO
ET CLAUDIA CARDONA
AUPRÈS DES RÉFU-
GIÉS VÉNÉZUÉLIENS EN
COLOMBIE
Au Venezuela, ces dernières
années, la stabilité politique
et économique s’est détériorée, et a engendré une crise
humanitaire et sociale exponentielle. La dévaluation gigantesque
de la monnaie locale alliée à la pénurie de biens
essentiels quotidiens a durement touché les Églises et les
croyants.
Entre 1990 et 2015, nos missionnaires ont établi des relations
de ministère à Caracas, au Venezuela. Devant la
crise actuelle, Diego et Claudia Cardona, missionnaires
du Fellowship en Colombie, interviennent en travaillant
avec ces personnes-ressources auprès d’un bon nombre de
Vénézuéliens déplacés en Colombie, pays voisin. Des milliers
d’entre eux s’échappent de cette crise et parviennent
à Medellín, capitale colombienne. Les Cardona, de concert
avec les Églises El Redil, atteignent ces personnes émotionnellement
blessées et ouvertes à la Parole de Dieu. C’est
une circonstance propice à la présentation de l’Évangile
qui les aide vers une nouvelle vie empreinte d’une stabilité
restaurée. L’autre volet de cette initiative de proximité
comprend l’acheminement de médicaments et d’autres
biens fondamentaux aux pasteurs vénézuéliens, qui se
rendent en Colombie en quête d’aide pour les membres
de leurs congrégations au Venezuela. Ces biens sont ainsi
envoyés aux gens les plus vulnérables. Des « voyages
missionnaires » à court terme au Venezuela sont effectués
pour encourager et soutenir les Églises locales en crise.
Dans sa mise à jour de cet important ministère, Diego
souligne :
« Nous avons tant de sujets pour lesquels nous sommes
reconnaissants envers Dieu. Devant la crise au Venezuela,
nous sommes heureux que Dieu se serve de nous pour
glorifier son nom par notre soutien, notre ministère,
nos prières et notre accompagnement auprès des
Vénézuéliens, dont un grand nombre sont nos frères et
sœurs en Christ. Jusqu’à présent, nous avons offert notre
soutien dans ces domaines :
Programme alimentaire auprès des enfants : nous
soutenons la salle à manger des enfants à Barquisimeto
où ils reçoivent un repas nutritif quotidien.
Visites missionnaires à court terme : quatre fois
l’an, nous envoyons des groupes de trois à six membres
de notre Église au Venezuela. Ils font la distribution
de vêtements, de médicaments et de nourriture, en
plus d’encourager et d’enseigner aux gens des Églises
chrétiennes.
Formation et soutien aux pasteurs : depuis deux ans,
nous avons effectué des visites à la frontière accompagnés
de nos pasteurs pour enseigner, encourager et
former les pasteurs vénézuéliens, abattus et appauvris
par la crise.
Formation de disciples : nous soutenons les efforts
individuels des gens que Dieu appelle à le servir au
Venezuela. Ainsi, le pasteur Edier Ruiz, qui a connu la
grâce de Dieu en prison, exerce un ministère auprès
des détenus. Edier a déjà visité plusieurs prisons au
Venezuela pour y présenter l’espoir de l’Évangile.
Implantation d’Églises : nous soutenons une implantation
à San Cristóbal, près de la frontière et à Cúcuta,
villes limitrophes entre la Colombie et le Venezuela.
Ministère dans la rue : des milliers de Vénézuéliens
vivent dans les rues de Medellín. Nous soutenons le ministère
du Refuge de cette ville qui procure de la nourriture
à beaucoup de gens quotidiennement.
Trousses d’articles de nouveau-nés : Claudia a
mobilisé les femmes de notre Église pour préparer des
trousses de première nécessité aux Vénézuéliennes qui
LÀ-BAS : LE FELLOWSHIP À L’ÉTRANGER
6 / l’essor
Printemps-été 2020
LA CRISE QUI SÉVIT
EN SYRIE A POUSSÉ
BEAUCOUP DE
GENS À FUIR
LEUR PAYS ET À
TROUVER REFUGE
AU LIBAN.
viennent accoucher dans les cliniques de Medellín. Environ
300 trousses ont été distribuées au cours de l’an dernier ! »
Veuillez continuer à soutenir dans la prière Diego et Claudia
Cardona qui exercent un ministère envers ceux dont la vie a
été bouleversée par la crise vénézuélienne.
L’ESPOIR DE DEMAIN :
ROULA ET BECHARA
KARKAFI AU CLEMENTIA
LIFE CENTRE AU LIBAN
Le Clementia Life Centre (CLC) se
trouve à Kesrouan au Liban. Il présente
un programme en externat
et sert des élèves réfugiés âgés de
6 à 15 ans ainsi que leurs familles. La crise qui sévit en Syrie a
poussé beaucoup de gens à fuir leur pays et à trouver refuge
au Liban. Dirigé par les missionnaires du Fellowship, Bechara
et Roula Karkafi, le CLC procure du soutien aux familles dans
le besoin par le secours, la formation, le rayonnement et la
protection.
Roula Karkafi souligne à cet effet :
« Cette année, notre objectif consiste à offrir une éducation
dans son ensemble et du soutien social à 75 enfants du lundi
au vendredi. La majorité des enfants proviennent de Syrie et
d’Irak à laquelle s’ajoutent des petits Libanais défavorisés.
Le centre offre gratuitement du transport, du soutien psychosocial,
des examens et des suivis médicaux, des visites à la
maison, une scolarité et une éducation spirituelle, des activités
parascolaires et des excursions, un repas et des collations
quotidiennes dans un lieu sûr et amusant. Nous offrons également
des programmes d’alphabétisation et de sensibilisation
aux parents pendant l’année.
Comment la vie des gens est-elle transformée au CLC ?
Scolarité : 75 élèves, après des années sans scolarité, reçoivent
une éducation élémentaire. Cette année, nous avons
été bénis par cinq ordinateurs portables dont nous nous servons
pour enseigner des compétences informatiques élémentaires
à nos élèves. Au CLC, nous avons offert une éducation à
au moins 200 enfants depuis six ans.
Soutien psychosocial : la plupart de nos élèves ont subi un
traumatisme, manifesté par des problèmes de comportement.
À cet effet, le SKILD, un organisme local d’éducation spécialisée,
offre les services d’un psychologue à raison de deux fois
par semaine à notre centre, qui traite en classe de sujets tant
émotionnels que sociaux. Les enfants ont également accès à de
l’aide psychologique individuelle ainsi qu’à un orthophoniste.
Himaya : des professionnels d’un OBNL de la région consacrée
à la protection des enfants ont formé les membres de
notre personnel l’été dernier. Ces derniers ont reçu des certificats
pour qu’ils deviennent des facilitateurs de séances de protection
infantile à la fin de cette formation. Notre personnel
tient des séances de sensibilisation en classe pour enseigner
aux enfants comment assurer leur propre protection et celle
des autres. Himaya a également tenu des séances de sensibilisation
et de perfectionnement de compétences aux parents.
Excursions : nous avons pu emmener nos enfants en excursion
dans les montagnes, en collaboration avec une agence
partenaire et l’université de la région.
Programme alimentaire : beaucoup de nos élèves se
rendent à l’école le ventre creux, ce qui fait obstacle à leur
apprentissage. Nous créons un endroit sûr pour les enfants en
comblant leurs besoins élémentaires, notamment en incluant
des repas nutritifs et en protégeant leurs droits.
essor-rbe.ca
l’essor / 7
Programme médical : en octobre dernier, un groupe de médecins
missionnaires provenant du Canada ont prodigué des soins
de santé à nos élèves et à leur famille, soient environ 150 personnes.
En janvier, nous avons invité un dentiste pour enseigner
l’importance de l’hygiène buccale à nos élèves, leur faire un examen
dentaire et effectuer un traitement de base.
Réseau parental : à l’heure actuelle, 35 familles sont bénies par
l’éventail de services offerts au centre : la distribution alimentaire,
le suivi spirituel, les visites dans les foyers, les cours d’alphabétisation,
de compétences parentales et de sensibilisation.
Proximité spirituelle : au moins cinq familles parfont leurs
connaissances de l’Évangile en prenant part régulièrement aux
groupes dans les foyers de notre Église. En 2019, une maman a
été baptisée et une autre famille le sera bientôt. Tous proviennent
d’un arrière-plan musulman.
Hoda, mère irakienne de deux élèves souligne : " Je craignais
vraiment d’envoyer mes filles dans une école publique libanaise.
Le CLC est le seul endroit sûr qui leur convienne pour
leur éducation et leurs soins. Grâce au CLC, je me suis engagée
à la Trinity Baptist Church. Devenue disciple de Christ, je
voulais me faire baptiser, mais mon mari s’y opposait. Mes
filles fréquentaient le CLC où le personnel avait établi des
liens avec mon mari, par des visites. En janvier 2020, nous
nous sommes tous deux fait baptiser, mon mari et moi.
Maintenant, notre Église tient parfois une rencontre de
groupe dans notre foyer. C’est un rêve devenu réalité ! " »
Veuillez continuer d’intercéder pour Roula et Bechara
qui secourent les gens dans le besoin par le CLC. Votre
partenariat nous permet de poursuivre notre contribution
au mieux-être des enfants défavorisés et de
leurs familles au Liban.
LE
CLC,
C’EST
CHEZ
NOUS :
LE RÉCIT D’ARAM
Aram a été le premier de quinze enfants
qui aient fréquenté le CLC en 2014.
Cette année-là, sa mère a entendu parler
de notre centre par certains membres de
notre Église. Le père d’Aram avait abandonné
sa famille. Aram raconte : « J’ai fréquenté
une autre école pendant deux jours, puis
j’ai cessé. J’avais trop peur ; les enfants se
battaient et nous n’étions pas bien traités. Je
restais donc seul à la maison puisque ma mère
et mes frères devaient travailler. Je pensais que
je n’apprendrais jamais à lire ni à écrire. C’est ma
sixième année au CLC, mon chez-moi ! Je suis si fier :
je peux maintenant parler anglais avec nos invités.
J’ai également commencé à prier ; ce que je n’avais jamais
fait avant mon arrivée ici. Certaines personnes se
découragent et abandonnent la prière. Moi, j’ai appris
que je pouvais avoir une relation avec Dieu. Ici, les gens
prient avec moi et Dieu répond à mes prières par eux. »
L’amour répandu
Printemps-été 2020
L’AMOUR RÉPANDU : AIDE
CE QU’UN PARTENARIAT
AVEC LES MINISTÈRES D’AIDE
PEUT ACCOMPLIR POUR VOTRE
ÉGLISE Norman Nielsen
Pourquoi une Église déciderait-elle de devenir partenaire d’un projet d’AIDE ? Il est
vrai que beaucoup d’Églises en soutiennent déjà par des offrandes particulières.
Cependant, un partenaire se distingue par l’exigence de sa participation plus approfondie
dans un ministère. Lorsqu’une Église locale choisit de devenir partenaire d’un projet
d’AIDE, il s’agit généralement du fruit d’une l’évaluation à l’interne, notamment d’une
consultation en accompagnement missionnaire du Fellowship à l’étranger.
Quelles sont les caractéristiques d’un partenariat local entrepris auprès d’un projet ou
d’un ministère d’AIDE ? En voici quelques-unes :
• SOUTIEN FINANCIER DES BESOINS D’OPÉRATIONS DU MINISTÈRE ;
• PARRAINAGE FINANCIER D’ENFANTS ;
• ADOPTION D’UN MISSIONNAIRE DU FELLOWSHIP À L’ÉTRANGER ;
• ENVOI D’ÉQUIPES QUI CONTRIBUENT À RÉPONDRE AUX BESOINS DU MINISTÈRE ;
• PARTICIPATION À LA PRISE DE DÉCISION, AU FINANCEMENT ET À SON APPORT
EN MAIN-D’ŒUVRE AUX PROJETS DE DÉVELOPPEMENT.
Les Églises ne s’engagent pas dans toutes ces sphères, mais lorsqu’un partenariat est établi, la portée de la participation
demeure plus vaste et s’échelonne sur une durée plus étendue.
La participation active des membres de la congrégation aux missions planétaires peut servir de catalyseur
des partenariats d’Églises avec AIDE. Les membres peuvent ouvrir la porte à l’entretien d’une passion et
d’une participation accrue pour ce type d’initiatives, ainsi qu’une hausse de leur engagement financier.
essor-rbe.ca
l’essor / 9
LE PARRAINAGE
D’UNE ENFANCE
EN SÉCURITÉ
L’automne dernier, nous avons lancé Le programme
de parrainage d’enfants du Fellowship, qui permet aux
membres du Fellowship de soutenir mensuellement des
enfants à titre individuel. Il s’agit d’une nouvelle approche
globale pour répondre aux besoins des enfants les
plus vulnérables du Liban, du Honduras et du Sri Lanka.
L’Odyssée avec un enfant se centre sur les besoins particuliers
de chaque endroit, notamment en éducation, en soins
de santé, en nourriture, en hébergement tant que l’enfant ou
le jeune demeure inscrit au programme. Deux programmes
sont en internat, et deux autres en externat.
Ainsi un pourcentage important
des membres de la congrégation
de la Faith Baptist de Great Village
en Nouvelle-Écosse s’est rendu à
la Casa Hogar au Honduras pour
participer au ministère sur place.
Cela a renforcé un sentiment général
d’appropriation ressentie par la
congrégation envers le travail missionnaire
de proximité planétaire et
son financement.
Votre Église locale aspire-t-elle à
augmenter ses objectifs de missions
à l’étranger ou la participation
de ses membres ? Un ministère
d’AIDE a retenu l’attention de vos
membres et il est temps d’accroître
leur engagement ? Communiquez
avec nous sans tarder pour démarrer
cette conversation.
– Norman Nielsen est directeur
associé d’AIDE
Les occasions de témoigner de l’Évangile, de formation de
disciples, de rayonnement spirituel et de soutien par la prière
sont intégrées aux programmes. Ces enfants peuvent devenir des
agents de changement pour Christ tant au sein de leurs collectivités
que dans le monde !
Pour en savoir davantage sur la manière de parrainer un enfant,
consultez le www.fr.fellowship.ca/ParrainagedunEnfant
Sur la même longueur d’onde
GESTES DE
COMPASSION
Voici trois récits relatant les démarches d’Églises du Fellowship pour soulager la souffrance et les
difficultés d’autres gens par des ministères de compassion. Certains d’entre eux proviennent de
l’intérieur de l’Église ; d’autres de partenariats avec des organismes externes. Nous espérons que
vous serez encouragés par les gestes de compassion posés par ces congrégations qui démontrent de
la compassion aux gens dans le besoin.
SUR LE TERRAIN : LES AUMÔNIERS
La Village Church à Surrey en
Colombie-Britannique
En 2015, la Village Church à Surrey en Colombie-Britannique a tenu son tout premier tournoi de golf dans
l’espoir d’utiliser les sommes ainsi recueillies pour venir en aide aux plus désespérés et exclus dans le monde.
Le concept de cet événement est né de cette question posée par les membres de l’Église : « Quel moyen disposons-nous
pour venir en aide aux enfants sur cette planète tout en ralliant notre congrégation en un jour et en un
seul événement ? »
Depuis ce temps, cette Église a tenu cet événement à trois reprises : en 2016, en 2017 et plus récemment en 2019.
Tous les ans, les gens de cette congrégation choisissent avec soin un organisme partenaire comme l’International
Justice Mission, Love Does et Kuwasha. Par ce tournoi, tous ces organismes contribuent à prodiguer des soins, à
offrir un hébergement, une liberté et une réhabilitation aux opprimés et aux nécessiteux.
Celui de l’an dernier a permis de recueillir 1 225 000 $ surpassant ainsi l’objectif de départ d’un million de dollars.
L’organisme Kuwasha, lauréat de cette collecte, a pu ainsi veiller à la construction d’un hôpital indispensable
dans une région rurale de l’Ouganda. Sous la supervision de Kuwasha, à l’heure actuelle, cet établissement traite
les étudiants et leur famille ainsi que les gens des environs. Les nombreux ravages répandus, causés par la guerre
et le sida, ont plongé les gens de cette région dans de grandes difficultés. Grâce aux sommes recueillies par le
tournoi de golf de la Village Church, des soins de santé leur sont prodigués. Les établissements de Kuwasha demeurent
les seuls de cette région.
Par ce tournoi de la Village Church, cette Église a béni de nombreuses personnes et collectivités du monde entier.
Elle a démontré de l’amour et de la compassion découlant de cœurs centrés sur notre Père du ciel rempli d’amour.
essor-rbe.ca
l’essor / 11
La Forward
Church à
Cambridge en
Ontario
Cette Église s’est associée à un
organisme local, la Cambridge
Neighbourhood Table, pour offrir un
repas communautaire dans son bâtiment.
Il ne s’agissait pas seulement
d’offrir un repas aux gens isolés et
désavantagés de la collectivité. Nous
désirions également les accueillir dans
une atmosphère remplie d’amour où ils
trouveraient un appui devant d’autres
problèmes auxquels ils faisaient face.
Établir des liens, contrer les préjugés,
l’isolement et la solitude et créer des
occasions qui favorisent une liaison
aux services de soutien, tel est le mandat
de la Cambridge Neighbourhood
Table. Les lieux d’accueil respectent
un horaire périodique qui permet à
la Forward d’offrir l’accès à une salle
accueillante pour la tenue du repas,
ainsi qu’à ses bénévoles de cuisiner et
de servir les plats. Formés à cet effet,
ils établissent des liens avec les hôtes,
pour que ces derniers se sentent valorisés
et écoutés.
Ces participants, comprennent des résidents
des environs, des travailleurs à
faible revenu, des aînés dans le besoin,
des familles, de nouveaux arrivants et
des gens aux prises avec l’itinérance.
Par son partenariat avec la Cambridge
Neighbourhood Table, la Forward
Church n’offre pas seulement de la
nourriture à ceux qui ont faim. Elle
contribue à atteindre les plus exclus
de sa collectivité avec des outils, de la
compassion et de l’espoir.
Pour en savoir davantage sur la
Cambridge Neighbourhood Table,
consultez son site Internet :
cambridgetable.org.
La Saanich Baptist Church à Victoria
en Colombie-Britannique
C’est en 2004 que tout a commencé lorsqu’un petit groupe de notre congrégation
s’est réuni pour construire une maison destinée à une famille démunie de Vicente
Guerrero au Mexique.
Il s’agit d’une petite ville de la vallée de San Quintin sur la Baja du Mexique, au sud
de Tijuana, région particulièrement touchée par la pauvreté, le crime, les agressions
sexuelles et la drogue. Beaucoup de familles vivent dans des abris d’une pièce faits
de carton et de plastique. Les enfants abandonnent souvent l’école et les jeunes
femmes demeurent de fréquentes victimes d’agressions sexuelles. Les bandes sont
omniprésentes. Plus nous nous investissions dans ce projet et que nous constations
l’ampleur des problèmes de cette région, plus nous étions convaincus que Dieu
nous appelait à y participer.
Une équipe a été envoyée à Vicente et d’autres ont suivi. Puis, un couple de notre
Église, Tom et Sue Card, a déménagé là-bas. Dirigé par les Card, nous avons créé un
nouveau ministère, le Mission San Quintin Dream Center. En plus de la construction
de maisons, des clubs de petits-déjeuners et des partenariats avec les Églises locales
et les gouvernements ont été créés. Dans la région, d’autres ministères se sont
ajoutés dont un, exercé dans des abris temporaires auprès d’immigrants.
Aujourd’hui, ce ministère ajoute à ses initiatives une entente de partenariat pour la
construction d’écoles, si nécessaire. En effet, nous construisons des écoles aux endroits
choisis par le gouvernement, qui fournit les enseignants par la suite.
Nous organisons des camps sportifs et des ligues pour enfants et jeunes vulnérables.
Dernièrement, nous avons démarré une école et une Église pour les membres de
bandes de rue. Depuis les débuts de notre travail dans les zones à risque, la police ne
reçoit qu’un seul appel quotidien plutôt que vingt. L’œuvre de Dieu par la Saanich
Baptist Church et nos autres partenaires nous a donné une leçon d’humilité et
d’émerveillement.
Joignez-vous à nous et envoyez une équipe séjourner à notre base pour construire
une maison ou une école ou organiser un camp sportif. Communiquez avec nous :
msq@saanichbaptist.org.
—Steve Sundby est pasteur principal de la Saanich Baptist Church à Victoria en
Colombie-Britannique.
Sur le terrain
Printemps-été 2020
INCENDIE
À L’ÉGLISE LE
FLAMBEAU
SUR LE TERRAIN : LE MINISTÈRE FRANCOPHONE
François Provencher
L
’Église Le Flambeau sert la collectivité
environnante depuis
quarante années, caractérisée par
la foi de ses membres ainsi que par
leur profond désir de répondre aux
besoins des gens des environs.
Notre Église se centre sur la formation
de disciples, celle des ouvriers, ainsi que
sur l’implantation d’Église. Pour favoriser
une telle formation, nous avons ouvert une
école où les jeunes gens de partout au Québec
peuvent suivre un programme d’un an, centré
sur la théologie et les missions pratiques. Il
permet aux étudiants de devenir missionnaires
au sein de leur propre collectivité.
Dans les années 2000, nous avons implanté
cinq Églises, dont quatre demeurent saines
et florissantes. Notre vision consiste également
à bénir notre ville. À cet effet, nous
avons démarré une banque alimentaire ainsi
qu’un magasin d’occasion pour alléger le
fardeau des démunis de notre voisinage. Par
ce ministère, nous aidons également les gens
victimes d’incendie comme d’autres habitants
des environs en leur procurant tout ce dont ils
ont besoin pour se remeubler et se vêtir. Nous
avons déjà commencé à aménager un terrain
pour accueillir un jardin communautaire.
Nous voulons bénir nos voisins en leur donnant
une formation sur la culture biologique.
Nous espérons ainsi démontrer la beauté de
notre Dieu et son plan parfait, jusque dans les
moindres détails, annonciateur de l’Évangile.
— François Provencher est pasteur de
l’Église Le Flambeau à Granby au Québec.
L’ESPOIR
AU MILIEU DES FLAMMES
Dans la nuit du 6 mai 2019, le bâtiment de notre Église a été
la proie de flammes. Le sanctuaire enflammé a été saisi d’une
chaleur si intense qu’elle a détruit tous nos équipements de
sonorisation et notre mobilier. Environ trente pompiers se sont
mobilisés et ont lutté, pendant près de quatre heures, pour maîtriser
ce terrible incendie. Pendant toute la durée de cet incendie,
ces derniers étaient étonnés de nous voir en paix, témoins
que Dieu avait des choses merveilleuses en réserve pour nous
par ce brasier. Cela a été l’objet de leur discussion à la caserne
pendant une semaine ! Le matin suivant l’incendie, les journalistes
étaient sur place pour interroger les pasteurs. Nous avons
fait la une du journal : « Nous ne sommes pas abattus ! » À la
suite de cet article, nous avons été encouragés par la vague
d’amour envoyée par la population sur les réseaux sociaux. Les
gens espéraient que nous nous remettrions rapidement de cette
épreuve pour nous permettre de poursuivre nos services si appréciés
par les personnes des environs. Ce matin-là, plusieurs
Églises de la ville nous ont offert leur aide. Les responsables de
l’une d’elles en particulier sont venus nous remettre les clés de
leur bâtiment pour nous permettre de nous rencontrer en tant
que famille d’Églises. Nous nous sommes donc joints à cette
Église, membre de notre Association pour la tenue de nos cultes
d’adoration hebdomadaires en commun. Au fil du temps, nous
avons découvert toute notre complémentarité et l’affection mutuelle
et grandissante des membres de nos deux congrégations.
Nous avons donc poursuivi cette démarche d’unification, même
si nous retournerons très bientôt dans notre bâtiment fraîchement
rénové. Nous rendons gloire à Dieu pour cet incendie qui
nous a rapprochés de notre Église fille ainsi que pour les pompiers
pour lesquels nous priions depuis longtemps afin d’établir
des liens avec eux. Dieu a répondu à cette prière !
essor-rbe.ca
l’essor / 13
LES LIENS DE LA
BIENVEILLANCE
Richard Flemming
DES GESTES DE GENTILLESSE, COMME LES GRAINES QUE L’ON
PLANTE, ATTENDENT DE PRENDRE RACINE. DE MÊME, DIEU SE SERT
DES AUMÔNIERS DU FELLOWSHIP POUR ATTEINDRE LES GENS
Les aumôniers, bien souvent, amorcent les gestes de bienveillance.
À bord d’un autobus, Carol Bell, aumônière communautaire à Kitchener en Ontario entend la
conversation téléphonique d’un jeune homme désemparé à propos de ses ennuis financiers. Poussée
par le Saint-Esprit, Carol prononce des paroles d’encouragement et lui remet un billet de 50 $. En
larmes, il lui dit : « C’est la chose la plus gentille que quelqu’un ait faite pour moi. » C’est ainsi que cet
homme et son fils de quatre ans ont renoué avec l’église locale qu’il fréquentait autrefois.
Les croyants instaurent les gestes de bienveillance
tout en cherchant l’aide des aumôniers.
Nat Scobie, aumônier à l’hôpital et à l’établissement de soins de longue durée à Beaverton en
Ontario reçoit un appel d’une infirmière du centre d’hébergement local : un homme du centre qui
pose des questions à propos de Christ, au chevet de sa femme mourante. L’infirmière, croyante, raconte
à Nat qu’elle risque d’être congédiée si les responsables du centre savaient qu’elle lui a téléphoné
pour obtenir son aide. Nat ainsi que sa femme ont rendu visite à ce couple. Entendant le récit du
salut pour la première fois, l’homme et sa conjointe ont tous deux reçu le Christ.
Parfois, ce sont des incroyants qui instaurent les gestes
de bienveillance en cherchant l’aide des aumôniers.
Ross Helgeton, aumônier communautaire à Red Deer en Alberta, a reçu un appel de la fille bouleversée
d’une ancienne cliente, Karen, 62 ans, une croyante qui reposait maintenant sous respirateur
dans un hôpital d’Edmonton. Parvenus à son chevet, Ross et sa femme ont rejoint treize membres de
cette famille, dont aucun n’avait confessé le Christ. Convaincus qu’il s’agissait de la volonté de Karen,
ils avaient trouvé le nom de Ross dans son répertoire téléphonique. Ross souligne : « nous avons
connu de merveilleux moments de prière baignés de larmes, où nous avons remis l’état de Karen
entre les mains de notre Père céleste avant de la retirer du respirateur. »
Joignez-vous à nous pour louer Dieu, car il est à l’œuvre et nos aumôniers répandent sa grâce afin de ramener à lui ses
brebis dispersées !
— Lorsqu’il ne séjourne pas en République Démocratique du Congo, Richard Flemming est coordonnateur du
Fellowship de l’est du pays sous Steven Jones qui comprend les soins aux membres auprès de plus de cent aumôniers
du Fellowship.
SUR LE TERRAIN : LE MINISTÈRE DE L’AUMÔNERIE
La Fondation du Fellowship
Printemps-été 2020
LA FONDATION DU FELLOWSHIP
CE QU’ENSEIGNE LA BIBLE À
PROPOS DE L’ARGENT Doug Blair
SI JÉSUS L’A DIT, EST-CE QUE JE LE CROIS ?
Cette question semble quelque peu hérétique, n’est-ce pas ?
Cependant, si le fait de croire signifie accomplir ce que Jésus a
dit, alors la réponse à notre première question n’est pas aussi
tranchée que nous aimerions le penser. Jésus et Jacques, son
frère, ont tous deux mis l’accent sur le fait de « mettre en
pratique la Parole et pas seulement de l’écouter ». L’argent
demeurait l’un des sujets favoris de Jésus ; son usage et ce qu’il révélait
à notre endroit. Jésus déclarait très manifestement que notre attitude
à propos de l’argent démontrait notre température spirituelle de manière
absolue. Vous n’en êtes pas certain ? Poursuivez votre lecture.
Deux hommes vinrent vers Jésus pour en savoir davantage sur le
salut. Leurs récits se trouvent près l’un de l’autre, plus particulièrement
aux chapitres 18 et 19 de Luc. Un homme, que nous
surnommerons « Courtaud », devait grimper à un arbre pour
apercevoir Jésus. Il appert que Jésus avait des projets plus importants
pour lui. Un après-midi qui s’est transformé en souper
a suscité une généreuse et extraordinaire réaction. En entendant
Jésus enseigner dans sa propre ville, cet homme s’était
vanté qu’il donnerait la moitié de ses biens aux pauvres et
qu’il rembourserait quatre fois le montant qu’il devait à
tous les gens qu’il avait trompés. Ce n’était pas une réponse
facile pour lui puisqu’il était riche.
L’autre, un jeune homme riche, était venu tout particulièrement
pour connaître la manière d’entrer dans le
royaume de Dieu. N’ayant pu l’inculper de péché dans
l’aspect moral de sa vie, Jésus l’a mis au défi de donner
tout ce qu’il possédait pour le suivre. Ce jeune homme
n’avait pu obéir délibérément aux paroles de Jésus, ce
qui lui a coûté son âme pour l’éternité.
Alors, pouvons-nous en déduire que le salut
vient de notre générosité quant à l’argent ?
Difficilement ! Nous devons donc conclure que
notre relation à l’argent provient directement de
l’abondance de notre cœur envers Dieu.
— Doug Blair est président du Conseil de la
Fondation du Fellowship.
UN NOUVEAU
PARTENARIAT
Gord Baptist
La Fondation du Fellowship a
établi un nouveau partenariat
avec Advisors with Purpose,
un ministère chrétien sans
confession de foi. La vocation
de ce dernier consiste à servir
les donateurs, les organismes de
bienfaisance et les ministères qui
contribuent à déployer davantage
de ressources pour le Royaume de
Dieu. Ce partenariat met à la disposition
des membres du Fellowship des
spécialistes chrétiens du don planifié
qui sont à l’œuvre pour vous aider dans
votre démarche de planification successorale
stratégique. Ce service demeure sans
frais, à nos Églises, et sans obligation de
votre part. Ces conseillers successoraux ne
vendent aucun produit.
Nous savons que l’aide qu’ils vous apporteront
vous assistera pour vous permettre de
devenir de fidèles intendants de tous les biens
que Dieu vous a confiés. Je vous incite à communiquer
avec nos amis de Advisors with Purpose
et à parler avec l’un de leurs spécialistes successoraux.
Pour amorcer cette démarche, communiquez
avec Gord Baptist, directeur de l’avancement
du Fellowship au 519 821-4830 poste 244, par
télécopieur au 519 821-9829 ou par courriel :
gbaptist@fellowship.ca.
Si vous préférez, vous pouvez communiquer directement
avec Advisors with Purpose : 1 866 336-3315 ou par
courriel : plan@advisorswithpurpose.ca. Pour en savoir
davantage, consultez le advisorswithpurpose.ca.
P
LEINS FEUX SUR AFFINITY
PLEINS FEUX SUR ENTERPRISE LOCATION
D’AUTO ET SUR NATIONAL
Au Fellowship, nous sommes toujours à l’affût d’occasions pour
offrir des rabais et des avantages à nos Églises, nos pasteurs
ainsi qu’aux membres de nos Églises. Nos partenariats avec des
entreprises de confiance, par l’entremise de notre programme
Affinity, mettent à la disposition de nos membres du Fellowship
des rabais sur des services avantageux.
Parmi ces derniers, figure celui établi avec Enterprise location
d’auto et National. Il comprend un accès aisé et abordable à la
plus vaste flotte de voitures de location au pays ainsi qu’à un
programme de rabais sur les classes de voitures partout en
Amérique du Nord.
Les pasteurs, le personnel des Églises et les membres de leur
congrégation qui voyagent profitent ainsi d’un accès à une
voiture de location ! Ceci n’est qu’un exemple des avantages
de nos partenariats du programme Affinity.
Pour en savoir davantage sur Affinity ou pour connaître l’éventail des autres
moyens et des rabais offerts à la famille du Fellowship par le programme Affinity,
consultez le fr.fellowship.ca/Affinity.
Le mot de la fin
Printemps-été 2020
CONTRECARRER
UNE MENACE
Lynda Schultz
Une pile de montre peut s’apparenter à un Fonds général.
Nous nous attendons à ce que les aiguilles de
notre montre ou les indicateurs numériques de cette dernière
fonctionnent. Personne ne se soucie de cette pile,
jusqu’au moment où ces aiguilles, plus visibles et qui
semblent plus importantes, cessent d’avancer ou que ces
indicateurs disparaissent. La pile constitue une importante
composante du mouvement d’une montre.
Il en est de même pour le Fonds général d’AIDE. Il constitue
la pile qui contribue au mouvement d’AIDE et qui le
garde en marche.
L’appellation « Fonds général » ne semble pas attrayant,
je le sais. Il aurait besoin sans doute d’un nom à la connotation
plus évocatrice qui toucherait plus intensément
notre cœur. J’aime les précisions, surtout quand il est
question d’argent. Une personne à l’esprit vigilant doit
précisément connaître où va l’argent, surtout lorsque ce
dernier quitte ses poches. Le mot « général » répond à ce
besoin. Qu’en est-il exactement ?
J’aime que les aiguilles de ma montre continuent d’avancer.
J’aime d’autant plus que la pile, sans prétention
et invisible, contribue grandement à faire avancer ces
aiguilles.
J’ai suggéré que le présent article s’intitule Contrecarrer
une menace parce que le Fonds général d’AIDE a besoin
d’un coup de main, et que l’on reconnaisse la précarité
qui plane sur lui et que l’on vienne à son secours. Il s’agit
d’une composante fondamentale du mouvement qui
permet à tous les gens et à tous les programmes et les
projets liés à AIDE d’être actifs.
Contribuerez-vous au soutien financier mensuel ou annuel
du Fonds général D’AIDE ? Le soutien d’une Église,
tout comme celui des particuliers, ferait l’objet de notre
vive reconnaissance et assurerait le fonctionnement tant
actuel qu’à venir de « la petite pile. »
— Lynda Schultz, autrefois missionnaire
du Fellowship à l’étranger,
et ancienne éditrice de Thrive
Magazine, enseignante biblique,
auteure, blogueuse et coordonnatrice
des archives du Fellowship à
l’heure actuelle.
LE MOT DE LA FIN
IL S’AGIT D’UNE COMPOSANTE FONDAMENTALE DU MOUVEMENT
QUI PERMET À TOUS LES GENS ET À TOUS LES PROGRAMMES ET LES
PROJETS LIÉS À AIDE D’ÊTRE ACTIFS.