27.04.2020 Views

Coronavirus : Comment arrêter de se toucher le visage dans les situations de contamination potentielles ?

La main est devenue cet ami intime qui vous veut du mal par les temps actuels. Face à la pandémie du COVID-19, les recommandations de l’OMS sont claires : ne plus se toucher le visage, les zones des yeux, du nez et de la bouche étant les portes d’entrée du virus ; ou plus exactement ne pas le faire quand nos mains sont dans le voisinage d’autres personnes ou ont été au contact d’objets et de surfaces potentiellement contaminés et tant que nous ne les avons pas lavés méticuleusement après. Ce lavage permettrait de diminuer la contagion de 30 à 50%. Cette recommandation apparaît plus facile à dire qu'à faire, tant ce réflexe est ancré en nous et que dans les faits, il est quasiment impossible de ne pas porter ses doigts à son visage. Il s’agit de gestes «réflexes» qui nous permettent d'interagir avec nous-mêmes et les autres Un geste régulateur de notre état d’esprit La gestuelle des mains est en effet par excellence le reflet de notre inconscient et de notre état d’esprit : 70 à 80

La main est devenue cet ami intime qui vous veut du mal par les temps actuels. Face à la pandémie du COVID-19, les recommandations de l’OMS sont claires : ne plus se toucher le visage, les zones des yeux, du nez et de la bouche étant les portes d’entrée du virus ; ou plus exactement ne pas le faire quand nos mains sont dans le voisinage d’autres personnes ou ont été au contact d’objets et de surfaces potentiellement contaminés et tant que nous ne les avons pas lavés méticuleusement après. Ce lavage permettrait de diminuer la contagion de 30 à 50%.
Cette recommandation apparaît plus facile à dire qu'à faire, tant ce réflexe est ancré en nous et que dans les faits, il est quasiment impossible de ne pas porter ses doigts à son visage. Il s’agit de gestes «réflexes» qui nous permettent d'interagir avec nous-mêmes et les autres
Un geste régulateur de notre état d’esprit
La gestuelle des mains est en effet par excellence le reflet de notre inconscient et de notre état d’esprit : 70 à 80

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

muqueuses, 36 % concernaient la bouche, 31 % le nez, 27 %

les yeux et 6 % une combinaison de ces trois zones.

Cette fréquence est très variable selon individus, certains se

touchant machinalement jusqu’à… « trois mille fois par jour »,

indiquaient les agences régionales de santé françaises (ARS)

dans un communiqué de novembre 2017 portant sur les gestes

barrières pour se protéger du virus de la grippe.

Un changement de nos habitudes

Les experts du comportement expliquent souvent qu’il est

nécessaire d’abord de prendre conscience des situations dans

lesquelles nous portons nos mains à notre visage (fatigue,

stress, ennui …) pour pouvoir se défaire ensuite de ce geste,

intempestif actuellement surtout quand il est compulsif.

Cette prise de conscience ne suffit pas à le faire disparaître la

plupart du temps. Si les habitudes mettent des années à

s’implanter, il est vain de vouloir les arrêter d’un seul coup

(surtout, quand on sait que les maghrébins sont par nature

plutôt tactiles). Il vaut mieux prévoir d’en venir à bout avec le

temps en essayant de réduire progressivement ce réflexe de

cinq à deux ou trois fois par heure par exemple jusqu’à parvenir

à le maîtriser complètement.

Il faut parallèlement développer de nouvelles habitudes de

substitution, proches autant que possible des anciennes, mais

sans risque. Se toucher l'arrière de la tête, plus éloignée des

muqueuses, est par exemple une nouvelle attitude

excellente.

Lorsqu’on ressent le désir de se démanger, on peut aussi par

exemple serrer les poings, s’asseoir sur ses mains, appuyer

ses paumes sur ses cuisses ou étirer les bras le long de son

corps.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!